Tournoi de balle El-Toon

Saint-Isidore-de-Clifton : Un tournoi prolifique

Le traditionnel tournoi de balle lente El-Toon était de retour cette année au plus grand plaisir du comité organisateur et des citoyens participants. Plus de 19 équipes étaient inscrites et près de 200 visiteurs ont assisté aux parties. Ce tournoi a lieu chaque année au terrain de balle de Saint-Isidore-de-Clifton depuis 1972 et a été renommé El-Toon en mémoire d’Anthony Labranche, un passionné de balle lente originaire de la région. Toutes les recettes générées par le tournoi, chaque année, sont directement réinjectées dans la municipalité pour soutenir la mise en place d’infrastructures de loisir. Cette façon d’utiliser les profits contribue à l’engouement des commerces et entreprises de la région à participer financièrement au succès de l’évènement. Ce sont 15 partenaires qui ont répondu à l’appel pour ce tournoi, ce qui représente un record pour le comité organisateur. Cette année, l’activité a généré approximativement 8 500 $. Avec le profit des éditions antérieures, la municipalité a été en mesure de refaire le terrain de jeux à la salle des loisirs et l’achat de filets pour le terrain de balle. Saint-Isidore-de-Clifton a obtenu la subvention PAFIR pour le réaménagement des jeux extérieurs ainsi que des filets. La portion municipale, qui s’élève à 20 % du projet total, soit environ 20 000 $, a été entièrement payée par les gains des tournois El-Toon.

Weedon en fete

Belle participation à Weedon en fête 

La 4e édition de Weedon en fête s’est déroulée sous un soleil radieux pour les deux jours organisés par Loisirs Weedon. Les festivités permettaient aux visiteurs de participer à une panoplie d’activités pour tous les goûts et tous les âges.
La fête débutait le vendredi 12 août, au Centre communautaire de Weedon, avec un bingo pour les 18 ans et plus. Suivait la projection du film Croisière dans la jungle dans la salle du Centre culturel et une soirée de danse country avec les Winslow Dancers clôturait cette première journée de fête.
Les festivités dans la municipalité continuaient le lendemain dès 9 h avec l’ouverture d’un marché public avec plusieurs artisans et divers produits locaux. Un tournoi de dek hockey a aussi été organisé et plusieurs équipes ont concouru pour remporter la compétition. Pendant ce temps, diverses mascottes ont déambulé dans les rues de Weedon pour rencontrer les familles qui s’étaient installées sur le bord de la rue et leur donner des bonbons. Forte de la réussite de l’activité lors des dernières éditions, la course de boîtes à savon était de retour cette année. Tout l’après-midi, les jeunes pouvaient descendre la rue des Érables au volant du bolide qu’ils avaient construit préalablement.
La zone familiale, comprenant par exemple des jeux gonflables et un kiosque de maquillage, était disponible de 12 h à 21 h. Tous près, il y avait aussi un kiosque de pop-corn et de barbe à papa. Pour se rafraîchir ou se nourrir, la cantine de l’aréna et le bar des loisirs étaient à la disposition des visiteurs. Pour les dents sucrées, le kiosque mobile Queue de Castor Rive-Sud préparait cette pâtisserie pendant toute la journée du samedi.
Un tournoi de crible et de pétanque se déroulait dans l’après-midi et les Winslow Dancers revenaient pour une deuxième journée consécutive au grand plaisir des amateurs de country.

Comment choisir ses vêtements de chasse ?

Comment choisir ses vêtements de chasse ?

Durant vos parties de chasse, des vêtements confortables et fonctionnels sont indispensables. Voici quelques éléments à considérer pour faire le bon choix en magasin :
• Système multicouche : pour être à l’aise peu importe la météo et vos activités (marche, affût, etc.), misez sur des sous-vêtements techniques (qui vous garderont au chaud tout en évacuant l’humidité), des vêtements en laine polaire ou de mérinos pour la couche intermédiaire et d’un manteau coupe-vent et imperméable. Protégez également vos extrémités — le cache-cou, notamment, est fort utile, puisqu’il permet en prime de dissimuler votre visage.
• Motif adapté à votre environnement : le lieu et la période de chasse détermineront vers quelle teinte (brun, vert, blanc) de motif de camouflage vous devrez vous tourner pour vous fondre au maximum dans le décor.
• Type de chasse : traquer le chevreuil sur de longues distances, par exemple, requiert des vêtements légers et respirants, alors que récolter du petit gibier dans les ronces exige des matières résistantes. De même, une salopette, qui évite les infiltrations d’air sous le manteau, est préférable si vous passez de longs moments assis dans votre cache.
• Caractéristiques essentielles : assurez-vous que les tissus sont silencieux (ex. : Gore-Tex ou fini peau de pêche) et ne vous trahiront pas au moindre mouvement. Vérifiez aussi que les poches sont suffisamment nombreuses pour ce que vous souhaitez garder à portée de main, et prêtez attention à leur disposition (horizontale ou verticale) et à la façon dont elles se ferment (rabat, ruban autoagrippant bruyant, etc.).
Un dernier conseil : une fois en possession de vos vêtements neufs, lavez-les avec un détergent inodore conçu pour la chasse.

Route 257

Réfection de la route 257 : Travaux avancés, mais complétés au printemps prochain

La deuxième couche de surfaçage entre Lingwick et Scotstown devrait être complétée si ce n’est déjà fait.

L’important projet de réfection de la route 257, impliquant les municipalités de Weedon, Canton de Lingwick, Scotstown, Hampden et La Patrie, est passablement avancé, mais sera complété au printemps prochain. Prévu au coût global de 17 M$, le projet connaîtra un dépassement de plusieurs centaines de milliers de dollars, mais on n’était pas en mesure d’en établir l’ampleur au moment de l’entrevue puisque les travaux ne sont pas complétés.
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, attribue ce dépassement à l’augmentation du coût de l’essence du printemps dernier. « Avant l’augmentation de l’essence, on respectait nos coûts et là on dépasse. L’an passé, si je prends nos tronçons qu’on a fait Weedon-Gould, La Patrie-Scotstown, on était dedans aucun dépassement de coût. Cette année, tout ce qui touche à l’essence (bitume, camionneurs) a augmenté. Il a fallu revoir les municipalités pour leur expliquer et les cinq étaient d’accord à l’assumer. » Rappelons que les municipalités participantes ont confié la gestion du projet et l’entretien subséquent de la route à la MRC du Haut-Saint-François. Cependant, le comité de la 257 regroupant les cinq municipalités demeure l’instance décisionnelle. Le projet devait se terminer cette année. Le préfet attribue ce retard à des facteurs externes comme la grève des ingénieurs au MTQ et des négociations impliquant la municipalité de Scotstown avec le gouvernement concernant la coordination des travaux d’aqueduc et égout avec un autre ministère que celui des Transports pour la réfection de la 257.
Travaux
La réfection de la route 257 sur les quelque 40 kilomètres traversant le territoire des cinq municipalités est passablement avancée, d’expliquer M. Roy. Au moment de l’entrevue, la semaine dernière, on s’apprêtait à compléter la deuxième couche de recouvrement de bitume entre Lingwick et Scotstown. La section Weedon et Lingwick est complétée et celle de Scotstown en direction de Hampden et La Patrie également. Si tout va bien, il devrait rester les accotements et un peu de signalisations à installer, d’exprimer M. Roy. Il reste donc que le surfaçage du tronçon de la rue Albert jusqu’à la limite de Lingwick et la rue Ditton à l’intérieur du périmètre urbain de Scotstown qui seront complétés au printemps prochain. Cette dernière partie comprendra des travaux d’infrastructure, voirie et resurfaçage.
Le maire du Canton de Lingwick, Robert Gladu, et celui de Hampden, Bertrand Prévost, sont satisfaits des travaux effectués. M. Gladu est particulièrement heureux que le surfaçage partant du cimetière jusqu’à Scotstown se fasse avec du bitume et non du macadam, ce qui était initialement prévu. « On est heureux d’avoir deux couches d’asphalte de façon qu’on puisse avoir une belle route organisée, structurée qui va être une route touristique qui va aller directement vers les États-Unis. » Du côté de Hampden, le maire mentionne que les travaux sont complétés depuis le printemps. « Tout va bien, on est très satisfait du job. » M. Prévost réitère également sa satisfaction de l’entente des municipalités quant au partage à parts égales des coûts.
Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du comité de la 257, est satisfaite du déroulement des travaux, malgré le retard qu’elle attribue à des circonstances incontrôlables. Quant au dépassement de coûts, elle admet qu’il existe, mais préfère attendre la fin de travaux pour se prononcer. Les municipalités iront jusqu’au bout, laisse-t-elle entendre, « on n’a pas le choix, on veut que ça se fasse. »
Avec son enthousiasme habituel, Mme Delage manifeste tout de même sa satisfaction envers les divers professionnels contribuant au projet et les maires des municipalités concernées. Elle réitère que l’entente intervenue, entre ces dernières, de partager à parts égales les coûts du projet « même si on n’a pas le même kilométrage, c’est unique au Québec et doit servir d’exemple. On est cinq municipalités qui travaillent ensemble, s’il y a quoi que ce soit qui arrive, on s’assoie, discute et prend une décision. On est un bel exemple de regroupement municipal, on se tient et on va se tenir encore pour un bout. »

Nathalie Bresse

Mairie d’Ascot Corner : Nathalie Bresse réélue sans équivoque

La fille de la nouvelle mairesse, Nathalie Bresse, Faith Donaldson, s’est empressée de féliciter sa mère.

Un peu plus de neuf mois après avoir quitté la mairie d’Ascot Corner, l’ex-mairesse, Nathalie Bresse, est de retour en poste et bien en selle ayant obtenu près de 92 % de la faveur populaire. Elle a récolté 344 voix alors que son adversaire, Jacques de Léséleuc, obtenait 27 voix pour 7 %. Quatre bulletins ont été rejetés.
Rappelons que cette élection partielle, à la mairie, faisait suite au départ d’Éric Mageau, survenu en mai dernier. L’élection de ce dimanche a suscité un faible intérêt chez les citoyens d’Ascot Corner. Seulement 14,36 % des 2 612 personnes habilitées à voter se sont prévalues de leur droit de vote.
Bien qu’elle s’attendait à une faible participation, Mme Bresse est heureuse de la confiance que lui ont témoignée les citoyens. La nouvelle mairesse s’est montrée à demi surprise du pourcentage en sa faveur. « Je ne suis pas si surprise que ça. Moi, j’ai fait du pointage, j’ai appelé les gens. » La mairesse attribue sa victoire au fait « que je suis ici dans la place, le travail que j’ai fait par le passé a été apprécié. » Elle rappelle que son départ en novembre dernier visait à prendre du repos. « Je n’ai pas été poussée dehors, les gens étaient déçus que je ne me représente pas en novembre dernier. » La nouvelle mairesse interprète le récent vote en mentionnant «  C’est juste me dire: on est content que tu reviennes. »
Au retour de cette pause de près de 10 mois, Mme Bresse assure que ses batteries sont chargées à bloc « puis j’ai diminué les heures de mon salon. » Elle entend se consacrer pleinement à sa tâche. Parmi ses priorités, figure celle de rencontrer individuellement les élus « pour voir dans chaque comité où s’en est rendu, c’est quoi leur priorité, comment ils voient ça et qu’est-ce qu’ils voudraient qu’on change ou pas. » Mme Bresse rappelle que le conseil municipal est formé de cinq nouveaux conseillers. Une rencontre rapide avec l’ensemble du conseil est également prévue. La mairesse souhaite aussi prendre connaissance de l’ensemble des dossiers tant à la municipalité que de la MRC du Haut-Saint-François où elle siégera. Mme Bresse ajoute avoir gardé un contact relatif avec la municipalité et l’instance régionale en prenant connaissance des procès-verbaux. « Je suis très contente et j’ai hâte de recommencer », de compléter la mairesse d’Ascot Corner.
Jacques de Léséleuc
À la sortie du bureau de vote, le candidat défait Jacques de Léséleuc ne cachait pas sa surprise et sa déception d’avoir récolté seulement 27 votes. « Je suis déçu. Est-ce qu’on a voté pour la vieille garde ? Je ne sais pas. On ne voulait pas avoir du sang neuf. » Pour M. de Léséleuc, l’expérience municipale est terminée et n’a pas l’intention de faire une autre tentative. « Là, je tombe en vacances. » Il assure ne pas être amer de son expérience tout en répétant être très déçu du résultat obtenu. Le candidat défait en était à sa deuxième tentative pour le poste de maire. Il a essuyé un premier revers en novembre dernier en récoltant près de 17 % des voix tandis que son adversaire, Éric Mageau, en obtenait 83 %. Mentionnons que l’élection partielle a coûté un peu plus de 9000 $.

Donna Coates

Donna Coates et son engagement exceptionnel

La récipiendaire du prix Bénévole de l’année 2021, Mme Donna Coates et M. Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Une femme bien connue de la région, Mme Donna Coates, résidente de Dudswell, a récemment été honorée pour son engagement bénévole lors de la 24e édition des prix Hommage Bénévolat-Québec. Toute la communauté de Weedon et des environs bénéficie de son dévouement inconditionnel et sans relâche depuis plus de 30 ans.
Au fil des ans, elle a touché des personnes de tous les groupes d’âge, notamment des jeunes qu’elle a motivés à fournir des efforts supplémentaires pour être en mesure de réussir. Elle est membre de Lire et faire lire, un programme intergénérationnel avec des bénévoles retraités qui sont jumelés à des groupes d’enfants de 2 à 8 ans afin de leur lire des histoires et ainsi leur donner goût à la lecture. Sa langue maternelle étant l’anglais, elle a commencé cette activité dans des écoles anglophones, mais récemment, elle s’est engagée auprès de l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell et elle y fait la lecture en français.
Fort de son bilinguisme, Mme Coates a la possibilité de venir en aide, par son temps, aux deux communautés que forme majoritairement la MRC du HSF. « Je n’ai pas d’argent pour aider, mais je donne de mon temps et j’aime ça parce que ça me fait sentir bien d’aider les autres et rendre à la communauté ce qu’elle me donne, d’une certaine façon. » Membre de la Popote roulante, de Moisson Haut-Saint-François et de la Table des aînés pour ne nommer que ceux-là, Mme Coates aura, au fil des années, touché et côtoyé plus de 3000 personnes de Weedon, de Dudswell et de tout le HSF par sa générosité.
Les prix Hommage Bénévolat-Québec ont été mis en place en 1998 et ils permettent de reconnaître l’apport considérable de personnes et d’organismes bénévoles de partout au Québec. Cette année, 291 candidatures ont été reçues pour quatre catégories : Jeune bénévole — prix Claude Masson, qui vise à souligner l’engagement bénévole de personne de 14 à 35 ans, Bénévole, qui rend hommage à des personnes de 36 ans ou plus, Organisme et Prix distinctif en communication. Mme Donna Coates a remporté les honneurs dans la catégorie Bénévole.

Graymont

L’entreprise Graymont lance le Fonds de réduction du carbone

L’entreprise Graymont de Marbleton.

L’entreprise Graymont, située à Marbleton, annonce le lancement de son Fonds de réduction du carbone (FRCG). C’est une initiative novatrice conçue pour soutenir le développement de projets de réduction du carbone dans les communautés où Graymont est implanté à travers le monde.
Le rôle du fonds est de soutenir des projets qui sont axés sur la protection de l’environnement par l’utilisation responsable de ressources. De voir à la réduction de l’empreinte carbone grâce à une efficacité énergétique accrue et de faire le développement et l’entretien de « puits de carbone » naturels et biologiques tels que les terres agricoles, les forêts ou les tourbières qui viennent compenser les émissions de carbone.
Graymont est à la recherche d’initiatives qui encouragent une plus grande participation des membres de la communauté et des entreprises locales dans les efforts de réduction du carbone. D’autres critères, tels que le potentiel de personnes touchées par le projet et celui d’optimiser les avantages pour les communautés-hôtes, seront pris en compte par l’entreprise. L’entreprise invite donc les organismes, les entreprises et même les particuliers ayant un projet concret et relatif à l’un des thèmes mentionnés plus haut, à le soumettre au FRCG. Le Fonds de réduction du carbone de Graymont s’engage à aider financièrement les projets qui auront été préapprouvés. Les montants accordés ne sont pas fixes et devraient varier en fonction de l’ampleur de chacune des propositions reçues.
Si vous désirez en savoir plus ou obtenir le formulaire de candidature, contacter M. Jacob Cormier au 819 887-6381 poste 8508 ou à l’adresse courriel suivante jcormier@graymont.com

Route 112

Sécuriser la route 112 entre Ascot Corner et Dudswell : François Jacques en fait un engagement

François Jacques s’engage à entamer les travaux pour sécuriser la route 112 entre Ascot Corner et Dudswell s’il est élu le 3 octobre.

Le député sortant de Mégantic et candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Jacques, y va d’un premier engagement électoral en promettant d’entamer les travaux pour sécuriser la route 112 entre Ascot Corner et Dudswell au cours de son prochain mandat, s’il est élu.
Selon le candidat, la réalisation du projet nécessitera des travaux importants. On parle d’investissements majeurs, plus de 50 M$ qui visent des réaménagements, de possibles élargissements et d’autres mesures qui permettront, notamment le retour à une vitesse de plus de 70 km/h sur la plupart des sections de la route. Rappelons qu’en 2019, la vitesse a été réduite de façon urgente et temporaire sur le tronçon Ascot Corner et East Angus afin de réduire les risques d’accident. Cette mesure avait été prise peu de temps après un malheureux accident mortel survenu à l’angle du chemin Paul et de la route 112.
M. Jacques rappelle que plus de 17 000 véhicules circulent quotidiennement sur la route 112. « Les citoyens de la circonscription empruntent la 112 pratiquement quotidiennement et pour d’autres au moins une fois par semaine. Je prends l’engagement formel, si je suis élu le 3 octobre prochain, que des investissements majeurs seront effectués sur l’ensemble du tronçon entre Ascot Corner et Dudswell pour sécuriser la route et de pouvoir rétablir une vitesse supérieure à 70 km. Je garantis que ça va commencer avant la fin de mon mandat », d’assurer le candidat caquiste.
Pas moins de sept maires de la MRC du Haut-Saint-François participaient à la rencontre de presse aux abords de la route 112 devant l’Hôtel de Ville d’Ascot Corner. La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, s’est montrée particulièrement satisfaite de l’engagement de M. Jacques. Rappelons qu’elle s’était opposée à la réduction de la vitesse en 2019. « Moi, depuis le début, je demande qu’il faut remonter la vitesse. La population du Haut-Saint-François, on a été pénalisée là-dedans. Moi, j’ai des commerces qui voyagent ici tous les jours et me disaient les augmentations de coût que ça leur faisait en temps et autres. Je fais confiance à François Jacques et je suis sûre qu’on aura une belle 112 après la fin de son mandat. »

CJE HSF

Le CJE atteint ses objectifs

Le Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François s’applique à intervenir auprès des jeunes du territoire.

Malgré les aléas de sa dernière année d’activité, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François a fait preuve d’imagination, d’originalité en plus d’utiliser les médias sociaux et diverses plateformes numériques pour atteindre tous ses objectifs et répondre aux besoins de sa clientèle.
Le directeur général de l’organisme sans but lucratif, Sylvain Lessard, et le président, Stephen P. Gauley, en étaient particulièrement fiers au moment de présenter le rapport d’activité pour l’exercice 2021-2022. Invité à commenter ce dont il était le plus fier, le directeur souligne les efforts et le courage de l’équipe. Il ajoute que « l’organisation a toujours prôné le travail-famille, mais cette année, c’était vraiment conciliation famille-travail. Tous nos objectifs ont été atteints, c’était un de nos gros défis. »
L’ensemble des interventions prévues et même les nouvelles initiatives ont été réalisées au cours de la dernière année. Le service d’aide à l’emploi avec 391 personnes rencontrées que ce soit en présentiel ou de façon numérique a bien fonctionné. Quant à la conciliation études-travail, elle s’est révélée une année charnière avec un plus grand risque du taux de décrochage et de démotivation à la suite de la pandémie. Les autres services que ce soit la persévérance scolaire, l’autonomie personnelle et sociale, le projet expérientiel et d’implication sociale, le bénévolat, le projet volontariat, l’entrepreneuriat ont obtenu une bonne participation des jeunes.
Place aux jeunes Haut-Saint-François continue à faire des petits. Le service a accompagné sept nouveaux résidents au cours de la dernière année en plus d’accueillir 10 participants dans le cadre des séjours exploratoires.
Le volet Place aux jeunes ados ainsi que le projet rassembleur avec l’initiative Chill dans le Haut et le projet Vlog ton Haut ont obtenu de belles participations. Au chapitre des expériences de travail, la Coopérative d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) a encore été en mesure d’offrir des services auprès de la communauté grâce à l’implication de huit jeunes adolescents. La collaboration d’employeurs du Haut-Saint-François a contribué à l’application du programme Desjardins jeunes au travail. Cette initiative a permis à cinq adolescents de 13 à 17 ans de vivre une première expérience de travail. Par ailleurs, le programme Apprenti-stage Desjardins a donné l’opportunité à une jeune de faire un stage de 80 heures au Service d’animation estivale (SAE) de Saint-Isidore-de-Clifton.
Le directeur général est satisfait de la dernière année d’activité soulignant au passage que le défi de faire de l’intervention sur les plateformes numériques et en présentiel en respectant les règles sanitaires n’était pas toujours évident. « Mais avec tous ces défis-là, on a quand même eu de belles réalisations. » L’année 2021-2022 marquait pour M. Lessard une fin de transition entre « le monde de pandémie et le monde normal. »
Rappelons que la mission du CJE du Haut-Saint-François est de soutenir et guider les jeunes adultes de 16 à 35 ans dans leurs démarches d’insertion socioprofessionnelle, en les accompagnant dans leur cheminement volontaire vers l’emploi, un retour aux études ou dans le projet démarrage d’une entreprise ou d’un projet.

Rurart

RURART présente À TABLE !

La première édition de À TABLE ! organisée par RURART.

RURART célèbrera cet automne son 10e anniversaire d’existence et pour le souligner, l’organisme invite les citoyens à se joindre aux artistes et intervenants invités lors d’un évènement qui se tiendra à la Ferme La Généreuse. La communauté est conviée le 24 septembre, et ce gratuitement, entre 13 h et 21 h, pour une panoplie d’activités. Il faut cependant, préalablement, s’inscrire via le rurart.ca.
La fondatrice et directrice artistique de l’organisme, Amélie Lemay-Choquette, voyait grand, et ce, depuis le début du projet. « J’ai toujours vu gros pour RURART. J’ai toujours cru au projet. Dès le départ, j’ai voulu inclure le plus de gens possible. J’ai voulu que ce soit inclusif pour tous, que tous se sentent bien à travers leurs propres démarches artistiques. »
La première édition de À TABLE ! est au thème de la cueillette en tant que méthodologie de travail qui entremêle les milieux agricoles et artistiques. Les artistes et intervenants participants proviennent du milieu des arts visuels, de l’art sonore, des arts vivants, ainsi que de la biologie et de l’agronomie. Sous forme de discussion, ils partageront une variété d’approches artistiques et agricoles en lien avec la notion de cueillette écoresponsable. Sous la forme d’une grande tablée où discussion, création et recherche se côtoient, l’évènement se tiendra à l’extérieur, sur le terrain de la ferme et dans certaines de ses installations. Au partage d’idées lors de la tablée thématique s’ajouteront des ateliers de création, des interventions artistiques, un feu-discussion, ainsi qu’un repas mettant en vedette des produits agricoles locaux.
En partenariat avec le Conseil de la culture de l’Estrie, la série d’évènements À TABLE ! prend la forme de grandes tablées qui se déroulent en extérieur, dans les champs et les boisés du domaine La Généreuse.
La commissaire de RURART, Noémie Fortin, rassemble à chacune des éditions, des artistes, des chercheurs et des producteurs agricoles autour d’une table thématique qui invite à l’échange et à la réflexion collective.
Le projet de résidence en milieu rural a été initié en 2012 par l’artiste Amélie Lemay-Choquette, sur le domaine de La Généreuse, ferme pionnière en agriculture biologique située à Cookshire-Eaton. La formation bi disciplinaire d’Amélie en danse contemporaine et en peinture a insufflé dès le départ la dimension multidisciplinaire au projet. RURART a accueilli depuis ses débuts plus d’une centaine d’artistes venus du Québec, des États-Unis et de l’Europe dans ses programmes de résidences immersives.
Jusqu’au 30 septembre, l’artiste Frédéric Lavoie sera en résidence sur le terrain de la La Généreuse pour partager son expertise et sa passion pour les champignons et les insectes. RURART et M. Lavoie invitent les personnes intéressées à en savoir plus à venir discuter et aller à la rencontre de la nature avec ce dernier, à la quête de champignons ou d’insectes intéressants.
En 10 ans d’existence, RURART a su se démarquer auprès de la communauté artistique. Cette reconnaissance aura valu à Mme Lemay-Choquette le prix Relève en Estrie du Conseil de la culture de l’Estrie (CCE) en 2013, ainsi que le prix Artiste de la communauté 2019 du Conseil des arts et des lettres en partenariat avec Les Arts et la Ville. L’organisme s’est également retrouvé parmi les trois finalistes du prix Développement culturel du CCE en 2019.

100 % achat local agroalimentaire du Haut-Saint-François

Défi 100 % local dans les Cantons-de-l’Est !

Les Estriennes et les Estriens sont en plein sur Défi 100 % local, qui se poursuit durant tout le mois de septembre ! Pour cette 8e édition, des milliers de personnes de toutes les régions de la province se sont lancé le défi de mettre plus de produits locaux dans leur assiette, et de développer ainsi leur curiosité et leur autonomie alimentaire. Il n’est d’ailleurs pas trop tard pour joindre la course, puisque les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre au defijemangelocal.com.
Un pour cent à la fois
Le Défi 100 % local s’adresse à tous et il se réalise un pour cent à la fois. Modifier ses habitudes alimentaires et de consommation est un cheminement, et le Défi vise justement à accompagner les citoyennes et les citoyens dans cette transition, sans l’obligation d’atteindre la perfection.
« L’objectif du Défi n’est pas la performance, mais l’apprentissage. Être curieux et mieux comprendre quels sont les impacts de nos choix alimentaires est déjà un grand pas ! En plus de pouvoir échanger avec la communauté de locavores, vous pouvez découvrir de nouvelles façons de s’approvisionner localement, des recettes faciles qui privilégient les produits d’ici, ou encore des techniques de conservation pour pouvoir consommer certains produits à l’année », précise Héléna Hubert, conseillère en développement bioalimentaire chez Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est.
Relèverez-vous le Défi 100 % local ?
La population l’Estrie est invitée à s’inscrire le plus tôt possible, si ce n’est déjà fait, pour ne rien manquer du contenu, des trucs, des astuces, des recettes et des outils de cette 8e édition du Défi 100 % local, disponible en ligne et personnalisé pour l’Estrie au defijemangelocal.ca/region/cantons-de-lest-estrie/. Pas encore convaincus ? Pour motiver les troupes, le Défi organise des concours particulièrement excitants cette année. Il suffit de s’inscrire pour courir la chance de gagner un crédit-voyage gourmand d’une valeur de 500 $, un chèque-cadeau de 200 $ à la SÉPAQ ou l’une des 16 boîtes gourmandes à saveurs régionales.
En participant au Défi, on pose un geste engagé qui fait vivre des familles, dynamise le territoire, renforce le tissu social, réduit notre empreinte environnementale et fait tourner l’économie locale. Le tout, en profitant de l’abondance des récoltes et en assouvissant sa gourmandise !
Merci à nos partenaires
Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique bioalimentaire 2018-2025, Alimenter notre monde. Le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ) est aussi heureux de compter sur le soutien d’Aliments du Québec, d’Aliments du Québec au menu, de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) et du Réseau des fermiers et fermières de famille.
À propos du Défi 100 % local
Le Défi 100 % local est organisé par le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (TCBQ). Il a pour mission d’accompagner les citoyennes et les citoyens du Québec à effectuer une transition progressive vers une alimentation de plus en plus locale.

Grace united Church

La petite église dans la forêt : Grace United à Brookbury a 150 ans

L’Église Grace United, 150 ans dans la forêt de Brookbury.

L’église a été consacrée le 29 février 1872. C’est ce que dit la Bible que le pasteur, le révérend Adams, avait donné aux administrateurs à cette occasion. Et Violet Main a cette Bible.
Violet et Stuart Main faisaient partie d’un groupe de 20 personnes lors du service du 31 juillet dernier marquant le 150e anniversaire de l’église Grace United au 800 chemin Brookbury, juste au nord de Bury. Une célébration plus importante est prévue l’été prochain, après que la Covid soit devenue moins menaçante.
À l’origine méthodiste, la petite église blanche est devenue unie depuis que les méthodistes se sont joints à l’Église unie du Canada en 1925.
L’histoire familiale de Violet, née Downes, est liée depuis longtemps à celle de la Grace United. « Notre ferme n’était qu’à deux fermes de là. Je crois que c’est William Francis qui a fait don d’un terrain pour l’église et le cimetière (nous sommes cousins, Mme Francis était une Downes). »
Elle se rappelle avoir fréquenté l’église lorsqu’elle était enfant. « Je me souviens que mon père s’assoyait au bord du banc. J’étais sur ses genoux. Puis ma soeur était assise à côté de lui, et ensuite ma mère, puis mes trois frères. Nous remplissions le banc. C’était le quatrième à partir de l’avant, à côté de la fenêtre. »
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’église n’avait pas de pasteur. C’était un long voyage depuis Cookshire, surtout en hiver, lorsque les routes étaient « tapées », la neige était compactée au lieu d’être déblayée. Depuis ce temps, l’église a eu des services principalement en été ou lors d’occasions spéciales.
« Nous avions l’habitude d’avoir toutes sortes de personnes qui venaient aux services là-bas. Unis, anglicans, catholiques – des gens de Brookbury. C’était merveilleux », a déclaré Violet.
Lorsque l’Église Unie a proposé de vendre le bâtiment, les cousins Downes et d’autres se sont organisés pour que l’Association du cimetière Grace United l’achète en 2013. L’Association l’a peinturée et réparée, et prévoit d’autres travaux sur le bâtiment et sur l’acre de terrain environnant, a mentionné Margaret James, membre du conseil d’administration de l’Association.
À l’intérieur de l’église, le petit vestibule s’ouvre sur un sanctuaire contenant de simples bancs de bois, un orgue à l’ancienne, une chaire et une table de communion à l’avant ornée de bouquets de fleurs. À l’arrière, deux poêles à bois inutilisés avec un long tuyau de poêle menant à l’avant.
« C’est vraiment beau quand la lumière passe à travers les vitraux, avec les murs et le plafond en étain », a dit Margaret James, une autre membre depuis longtemps. « Ce n’est pas exagéré, c’est très simple. Je pense que c’est la beauté de la chose. »
Le 31 juillet, la révérende Tami Spires de la charge pastorale United Eaton Valley a dirigé le service avec des hymnes, des prières, des lectures des Écritures et une réflexion. De l’extérieur, le soleil projetait une faible lumière à travers les arbres environnants et les vitres vertes, jaunes et violettes des six hautes fenêtres. Sharon Moore jouait du piano.
Le service a pris fin avec l’ancien hymne « Church in The Wildwood. »
« Il y a une église dans la vallée près de la forêt, Il n’y a pas de plus bel endroit dans la vallée, » chantait tout le monde avec coeur.
« C’est un retour dans le temps », a dit Mme James. « Theda Lowry de dire que Brookbury est l’église parfaite pour chanter cette chanson parce que C’EST l’église dans la forêt sauvage ! »

Hockey

La ligue de hockey senior A débutera sa saison le 30 septembre

Nous apercevons les dirigeants avec des représentants d’équipes.

Les LumberJacks d’East Angus de la ligue de hockey senior A verra le début de la saison officielle se dérouler le vendredi 30 septembre prochain. Les équipes inscrites joueront 20 parties pendant la saison qui devrait se terminer le samedi 28 janvier. Les dirigeants se sont réunis plus tôt ce mois-ci afin de peaufiner les derniers détails et réglementations pour la saison 2022-23. Les intervenants de la ligue, dont le président M. Jean Lamirande, sont tous de retour quoique certains auront des rôles différents au sein de l’organisation. M. Lamirande s’est dit très enthousiaste par ce début de saison. « La LRH ne cesse d’augmenter son calibre tout en laissant de la place aux joueurs locaux. C’est une autre saison très excitante qui s’amorce et j’ai très hâte d’aller aux matchs dans les différents arénas de la ligue. »

actualite

Branchement Internet HV : Pas tous les foyers branchés au 30 septembre

Le projet du gouvernement de François Legault de procéder au branchement Internet haute vitesse pour l’ensemble des mal desservis, pour le 30 septembre, accuse un retard, mais le préfet du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, semble confiant que la forte majorité des foyers du territoire ciblé soit branchée comme prévu.
Au moment de l’entrevue, le préfet était en attente de réponse quant à savoir combien de foyers resteraient à brancher sur le territoire au-delà du 30 septembre. Selon les chiffres qu’il détenait, passé cette date, de 70 000 à 100 000 foyers resteraient à être branchés au Québec. M. Roy mentionne que sa préoccupation est de s’assurer que les gens qui ont Starlink puissent avoir l’opportunité de se brancher sur la fibre optique s’ils le désirent. Le préfet mentionne que les foyers non branchés au 30 septembre et ne disposant pas du service Starlink pourront se faire offrir ce service de façon temporaire. Le coût, précise-t-il, devrait être comparable à celui de la fibre optique. M. Roy assure qu’il effectuera un suivi serré afin que tous les foyers prévus soient branchés le plus rapidement possible.

Parti libéral

Eloïse Gagné, la nouvelle candidate libérale dans Mégantic

Eloïse Gagné.

Après le désistement de Ratiba Fares, il y a quelques jours, le Parti libéral du Québec (PLQ) a trouvé sa candidate dans la circonscription de Mégantic pour les élections du 3 octobre. Il s’agit de l’avocate spécialisée en droit des affaires, Eloïse Gagné.
Le PLQ a annoncé par communiqué que les enjeux qui tiennent le plus à cœur à Mme Gagné sont la réduction de l’insécurité alimentaire ainsi que le bien-être des aînés. La candidate souhaite notamment travailler afin de favoriser le maintien des aînés de 70 ans et plus à domicile, avec la mise en place de l’Allocation aînés, qui prévoirait une prestation mensuelle de 2000 $. L’insécurité alimentaire semble être un domaine qu’elle connait bien. « Fervente ambassadrice de la lutte contre l’insécurité alimentaire, je soutiens cette cause ainsi que celle du maintien à domicile des aînés depuis 2017 en assurant la présidence d’un organisme à but non lucratif ayant un impact concret dans la vie de milliers de personnes. La proposition du Parti libéral du Québec concernant le soutien des aînés est la solution afin de veiller à ce que la population québécoise vieillisse dans la dignité. De plus, le succès de l’entrepreneuriat québécois est pour moi une priorité. En ce sens, la stratégie économique proposée par Dominique Anglade est novatrice, car elle permettra d’assurer la bonne santé de l’économie québécoise dans le respect des plus hautes normes environnementales », s’est exprimée Eloïse Gagné, candidate du Parti libéral dans Mégantic, par communiqué. La candidate est impliquée auprès du conseil d’administration de l’Association des popotes roulantes du Montréal métropolitain depuis 2017 et elle en est présidente depuis 2019.
La cheffe du PLQ, Dominique Anglade, avait de bons mots pour la candidate. « Eloïse Gagné se veut une candidature remarquable pour porter les couleurs libérales dans Mégantic pour 2022. Au cours des prochaines semaines, nous aurons l’occasion de parler des propositions qui vont aider les Québécoises et les Québécois de la classe moyenne à joindre les deux bouts : la baisse d’impôt, 2 000 $ pour les aînés, une place en service de garde à 8,70 $ pour tous, ainsi que l’abolition de la taxe de bienvenue pour les premiers acheteurs. Le 3 octobre prochain, on vote pour de vraies solutions, aux vrais enjeux. On vote Eloïse Gagné dans Mégantic. »
Mentionnons que Mme Gagné n’était pas disponible pur une entrevue la semaine dernière.

Francois Jacques

François Jacques désire poursuivre le travail amorcé

François Jacques.

Comptabilisant quatre années d’expérience à titre de député de Mégantic, François Jacques, candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ), considère qu’il n’est pas le même qu’à sa première campagne de 2018. Les acquis qu’il a développés au cours de son mandat font de lui, estime-t-il, un bien meilleur candidat dont la population pourra bénéficier.
Parmi les réalisations dont il est fier, le député sortant mentionne la révision des horaires de factions des ambulances qui a entraîné des changements dans le comté soit à Weedon, East Angus, Mégantic et Disraeli.
Il mentionne avoir appris à travailler avec les élus en cours de mandat. « J’ai appris à travailler avec les maires. Je suis une personne qui travaille pour les compromis. » Il cite en exemple la route 257 qui est sur le point d’être complétée. « C’est une belle réalisation, autant des cinq maires de la MRC et du côté du gouvernement. On a été capable de s’adapter, avoir de la souplesse pour adapter les programmes. » Ce dossier figure parmi les réalisations dont M. Jacques semble le plus fier. « La 257, c’est quelque chose qui avait été promis depuis plusieurs années et non réalisé. Peut-être que c’était dur à croire pour tout le monde que ça se réaliserait, mais on a travaillé fort (maires, mairesses, MRC et gouvernement) sur ce projet-là. »
La Coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres Weedon est un autre bel exemple d’implication du milieu auquel aime se référer M. Jacques. « Il y a eu beaucoup d’embûches dans ce projet et les gens n’ont pas baissé les bras. On a travaillé, on les a soutenus. On a la chance d’avoir la bâtisse levée, habitée, ça c’est des gens qui vont rester dans leur milieu. »
À l’opposé de belles réalisations, le député avoue qu’il aurait aimé que Valoris soit réglé du point de vue gouvernemental. Il reconnaît que la régie intermunicipale regroupant la municipalité de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François avait du travail à faire, ce qui a été fait. « On a soutenu Valoris tout au long autant François Bonnardel (ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie) que moi et le ministère de l’Environnement. Je pense qu’on s’en va vers quelque chose. »
Engagements
Conscient que la couverture Internet pour les mal desservis connaîtra un retard pour certains foyers, M. Jacques demeure confiant que l’ensemble sera desservi à court terme. En attendant, précise-t-il, les personnes auront la possibilité d’obtenir une solution temporaire avec Starlink.
Il enchaîne en faisant sien un engagement national de son parti politique, afin de rendre la couverture cellulaire accessible partout. « Un des enjeux majeurs sur le territoire, c’est la couverture cellulaire. C’est aussi un enjeu de sécurité. »
M. Jacques veut travailler au développement de l’occupation du territoire en contribuant à l’amélioration des milieux de vie (petit parc, petite infrastructure sportive pour l’ensemble de la population) et autres pour maintenir la vitalité des municipalités. Le candidat ajoute que son gouvernement, s’il est élu, investira dans les bâtiments du CLSC et CHSLD à Weedon afin d’améliorer la qualité de vie des résidants. « Je pense que ces bâtiments ont besoin d’un peu d’amour. »
Quant au développement du logement social, le candidat soutient qu’il doit reposer sur la volonté du milieu. Il cite en exemple la Coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres Weedon qui a permis la création d’un bâtiment de 26 logements. Avec l’implication sociale de l’ensemble des acteurs, il est possible de faire une sorte de partenariat avec le privé, estime M. Jacques. « L’ensemble des municipalités peut travailler avec leur milieu communautaire et faire avancer le dossier du logement et je vais être là pour les soutenir », précise-t-il.
La pénurie de main-d’œuvre frappe le Haut-Saint-François comme partout ailleurs. Le député sortant est d’avis qu’une partie de la solution passe par la modernisation et l’automatisation des équipements. Évidemment, le besoin en logements doit également être pris en considération, ajoute-t-il.
Au secteur agricole, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ne cachent pas leur crainte quant à la protection du potentiel acéricole sur les terres publiques. M. Jacques se dit préoccupé par la problématique et mentionne avoir eu plusieurs discussions avec les autorités concernées. Il ajoute l’importance de bien définir l’enjeu d’une terre contiguë à une production acéricole. Le candidat admet l’importance économique de l’acériculture, mais ajoute qu’il est important de trouver une façon dont tout le monde puisse profiter de la forêt, les marcheurs, les chasseurs et les compagnies forestières.
La violence conjugale et la maltraitance sexuelle font malheureusement partie de la réalité du Haut-Saint-François et M. Jacques en est conscient. Il mentionne que les ressources en place ont obtenu du financement supplémentaire. Il ajoute qu’un projet pilote est en cours en Estrie aux palais de justice de Mégantic, Sherbrooke et Granby pour les victimes de violences conjugales et sexuelles pour protéger celles-ci et qu’elles obtiennent un accompagnement particulier notamment dans les palais de justice. Il ajoute qu’une équipe de professionnels est en place pour soutenir ces personnes. M. Jacques encourage la dénonciation. « Ce n’est pas juste la personne qui doit dénoncer, c’est l’employeur, la famille, les voisins. C’est une responsabilité commune de protéger les gens. »

Quebec solidaire

Québec solidaire préconise la participation citoyenne

Marilyn Ouellet.

Moins d’un mois avant la journée où les citoyens seront amenés à aller aux urnes, Marilyn Ouellet, candidate de Québec solidaire (QS) dans Mégantic, souhaite rendre la politique plus accessible à la population et qu’elle se sente concernée et écoutée. « L’objectif chez QS est de rendre la politique plus accessible. On sent bien qu’il y a une déconnexion envers la politique actuelle. Les gens ne savent pas trop ce qui se passe à l’Assemblée nationale. »
La candidate s’engage à faire des consultations citoyennes, et ce, deux fois par année. La première où ce sera la population qui amènera, sur la table, des enjeux importants pour leur communauté qu’elle proposera par la suite à l’Assemblée nationale. La deuxième rencontre servira à rendre des comptes et à faire le suivi des dossiers. Selon Mme Ouellet, cette façon de faire devrait tout simplement être de mise pour tous les partis politiques. « Ce genre de consultation avec les citoyens doit se faire chaque année et non pas aux quatre ans. Comme ça, peut-être que les gens se sentiront plus concernés et auront envie de s’impliquer. » Christine Labrie, députée de Sherbrooke, propose déjà cette façon de faire.
Québec solidaire et sa candidate dans Mégantic mèneront plusieurs chantiers de front. Au cœur de tous les projets, il y a d’abord la crise écologique, celle du logement et le coût de la vie. QS s’engage aussi à se pencher sur le vieillissement de la population et tout ce qui touche à la proximité des soins de santé et des soins à domicile. Pour Marilyn Ouellet, c’est un enjeu important dans la région. « Ce qu’il faudrait implanter dans la MRC est un centre de crise. Parce qu’autant les femmes que les hommes peuvent vivre de grandes difficultés et n’ont nulle part où aller. »
La crise du logement touche le Québec en entier, et le HSF n’y échappe pas. Faisant partie des enjeux de QS, Marilyn Ouellet compte s’attaquer au dossier. « Beaucoup de logements sont désuets, voire insalubres. De plus, il manque de logements sociaux abordables. Ce qui serait intéressant de voir s’implanter davantage est la mixité sociale, de voir plus de coopératives. Oui, il y en a comme à Weedon, mais réservé aux 75 ans et plus. Pourquoi ne jumellerait-on pas des familles avec les personnes âgées ? Ces derniers seraient stimulés et pour les enfants, c’est important de côtoyer des personnes vieillissantes. Pour moi, la mixité sociale est vraiment au cœur de tout développement social et communautaire. » Normalement, le coût du loyer et les dépenses associés à celui-ci ne devraient pas dépasser 35 % du revenu brut du ménage. « Dans le milieu communautaire où je travaille, il m’arrive de voir des familles qui dépensent plus de 60 % de leurs salaires pour se loger. Tout ça a des conséquences sur la qualité de vie et la santé mentale des citoyens et a des coûts à long terme pour le gouvernement. Québec solidaire propose de mettre en place un registre national de baux. Que l’intégralité de tous les baux soit disponible sur Internet. »
Par ses valeurs sociales et son engagement face à la crise climatique, Québec solidaire attire beaucoup la jeunesse. « En effet, on attire beaucoup de jeunes. Généralement, ce sont eux qui sont le plus anxieux ou concernés par les changements climatiques et ce sont davantage eux qui nous en parlent. Mais de plus en plus, on attire dans nos rangs, beaucoup de gens de la “classe moyenne” », ajoute Mme Ouellet. Selon elle, la hausse du coût de la vie est liée et cette classe dite moyenne aime la vision proposée par QS.
L’accès à la nature et la protection de celle-ci sont aussi une priorité pour Mme Ouellet. « Notre circonscription regorge de lacs et de rivières, on a un parc national et à QS, on croit que c’est bénéfique pour la population d’avoir accès à la nature. Et tout ça passe par la protection de nos cours d’eau et des lacs et bien évidemment par l’accès public. »
Ce n’est pas un secret, le transport dans le HSF est vraiment problématique. Vivre dans le Haut sans voiture est un casse-tête de tous les jours. Selon elle, les citoyens du Haut-Saint-François méritent d’avoir un transport en commun plus décent. Autant les aînés que les étudiants en bénéficieraient.
Travaillant depuis plusieurs années au Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, Mme Ouellet est bien au courant des problématiques liées à la violence conjugale dans la MRC. « À Québec solidaire, l’égalité est vraiment au centre de notre projet et puis, étant moi-même féministe, je comprends très bien les enjeux de la violence conjugale. » Elle s’exprime sur le constat fait dans le HSF à travers divers organismes. « Ce qu’on remarque ici dans le HSF, c’est que beaucoup de femmes victimes de violences restent où elles sont parce que la plupart du temps, il n’y a pas de loyer abordable disponible, parce qu’elles vivent aussi dans la précarité et que le transport n’est pas bien adapté. De plus, les maisons d’hébergement sont souvent sous-financées. »
Pour Mme Ouellet, la force chez Québec solidaire est, entre autres, la diversité des membres du parti. « Chez nous, à QS, ce qui est intéressant, c’est qu’on a toutes sortes de personnes, venant de toutes sortes de milieux. C’est, à mon avis, beaucoup plus représentatif de la société que les membres de la CAQ par exemple, qui proviennent en majeure partie du monde des affaires. C’est à ça que devrait ressembler l’Assemblée nationale. Une belle diversité d’intérêt et d’expertise. »
L’objectif pour la candidate solidaire dans Mégantic est d’aller le plus possible à la rencontre des gens. « Pour les semaines à venir, je vais aller à la rencontre du plus de citoyens possible pour leur parler de notre projet, parce qu’à mon avis, on a le meilleur projet à proposer à la population du Québec. »

André Duncan

André Duncan, l’homme de proximité

André Duncan.

C’est sous un vent de changement et de fraîcheur que pour les prochaines élections, André Duncan, candidat pour le Parti Québécois dans Mégantic, entrevoit mener le reste de sa campagne. Les élections se dérouleront le 3 octobre prochain et d’ici là, le candidat péquiste prévoit aller à la rencontre des citoyens dans les différentes municipalités.
L’environnement et l’agroalimentaire sont au cœur des revendications de l’homme vivant à Lac-Drolet. Le Haut-Saint-François est plein de potentiel selon lui. « La circonscription de Mégantic et la MRC du HSF ont un potentiel énorme pour l’agrotourisme et à mes yeux, d’avoir des producteurs locaux et d’encourager ceux-ci, c’est en quelque sorte le futur de ce que devrait être le développement touristique. Les arbres et la nature sont omniprésents, le potentiel en agriculture est très fort et peut encore être développé. » Pour le candidat du Parti Québécois, soutenir l’Union québécoise des microdistilleries (UQMD), va de soi. « Les distilleries sont, à mes yeux, le futur de l’agrotourisme, estime André Duncan. On compte environ 75 distilleries aux quatre coins du Québec, dont deux dans ma circonscription. Les distilleries et les microbrasseries attirent des touristes de différentes régions. Puis il y a une collaboration à faire entre les bars, les restaurants et les distilleries. Ça pourrait facilement créer des circuits touristiques très intéressants qui feraient connaître notre belle région. »
André Duncan dénonce aussi un problème criant dans notre MRC : le transport. « Présentement, les gens vivant dans le HSF et n’ayant pas de voiture sont assez mal pris. Que ce soit pour s’adonner aux activités quotidiennes comme le travail ou l’école par exemple. Quelqu’un qui ne possède pas de voiture et qui doit se rendre à l’hôpital de Sherbrooke se retrouve devant de sérieuses embuches. Il y a beaucoup de développement qui doit être fait et comme l’environnement est au cœur de mes préoccupations et de celle du PQ, tant qu’à revoir, rebâtir ou trouver des solutions pour le transport dans le HSF, aussi bien le faire d’une façon respectueuse de l’environnement et qui va avoir une vision et un développement à long terme. »
Le manque de couverture cellulaire est aussi dans la mire du candidat du Parti Québécois. Selon lui, il est temps que la circonscription de Mégantic et l’entièreté du HSF aient accès à un réseau cellulaire de qualité. « Les gens vivant dans le HSF n’ont pas toujours une bonne couverture cellulaire et question sécurité, ça laisse un peu à désirer. » Outre cet aspect, M. Duncan ajoute que ce serait plus facile d’attirer certains professionnels si la qualité de réseau était meilleure.
Depuis le début de sa campagne, le candidat du PQ affirme qu’il s’est lancé en politique pour changer les choses et laisser un monde meilleur à sa fille comme à tous ceux qui pourront alors en bénéficier. Sa motivation ne s’est pas éteinte, au contraire, elle s’est décuplée. « Plus ça devient intense, plus ça me ramène à cette base-là, de me dire, je fais de la politique pour ça et ce que je veux accomplir n’a pas changé. Au début de la campagne, mes convictions étaient en béton armé et puis maintenant, j’ai un revêtement encore plus solide. »
Les élections arrivent à grands pas et André Duncan ne prévoit pas chômer dans les semaines qui suivent. « Pour la suite des choses, la campagne, je veux vraiment la mener dans la circonscription parce que c’est là que le travail doit être fait. J’ai des plans concrets que je veux implanter dans les 35 municipalités de Mégantic, dont les 14 du HSF. Je vais proposer et organiser des activités pour mobiliser les gens, pour donner l’opportunité aux citoyens d’entendre ce que j’ai à dire.»
André Duncan parcourra beaucoup de kilomètres dans les semaines qui précèderont les élections du 3 octobre, du moins, c’est ce qu’il prévoit. « Je vais faire le tour de toutes les municipalités, rencontrer autant les élus municipaux que les citoyens pour prendre des données et des variables de tous les côtés possibles pour avoir une meilleure idée de ce qu’est l’équation réelle et arriver à une réponse qui a du sens. » Selon lui, la politique est dans une période de transition. « On est dans une période transitoire pour la politique. Une période de transition entre une politique dite “plus classique” avec laquelle nous avons grandi, mais aujourd’hui, avec l’avancement des réseaux sociaux, on se transporte vers une nouvelle approche politique. La campagne se fait beaucoup par les médias sociaux, mais pour moi, c’est plus qu’important d’aller sur le terrain et d’avoir le pouls de la population », s’exprime-t-il.
Concernant la violence conjugale dans la région, le candidat péquiste prévoit faire concrètement sa part en optimisant la prévention. « On met beaucoup plus d’énergie et de financement à soigner qu’à faire de la prévention. Que ce soit au niveau de la violence conjugale, des problèmes de santé mentale ou de l’isolement par exemple. C’est bien d’avoir des organismes dans le coin, il en faut. C’est bon de traiter le mal et les souffrances, mais moi, je veux faire ma part du côté de la prévention. »
Dans une région comme la nôtre, l’accessibilité aux logements abordables est fort importante. M. Duncan en est conscient, mais se questionne tout de même. « Je pense qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. C’est bien beau de parler de nouveaux logements abordables, mais si aucun service n’est à proximité de ces logements, à quoi bon ? Oui, il faut plus de loyers abordables, mais il faut aussi plus de services à proximité. »
André Duncan est au fait des sondages et des prévisions, mais affirme que ça n’a aucun impact sur lui ni sur sa campagne. « Je ne vais pas laisser la chance décider pour moi, je vais laisser mon travail parler. »

Mathieu Chenard

La santé avant tout pour le candidat conservateur

Mathieu Chenard.

Pour le candidat du Parti conservateur du Québec (PCQ), Mathieu Chenard, il n’y a aucun doute que la priorité est la santé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il plonge en politique active.
Le gouvernement Legault, précise-t-il, a laissé plusieurs choses de côté que ce soit pour le traitement des cancers, les chirurgies et autres. « Quand tu es en santé, tu peux aller travailler, tu peux bâtir des logements. » Il reprend l’expression populaire en lançant « quand la santé va, tout va. » Que ce soit à travers les visites d’usines, de commerces ou de foyers, M. Chenard insiste « personne ne m’a parlé de baisse d’impôt. Les préoccupations, c’est vraiment la santé, l’inflation. Dans le manufacturier, on me parle du manque de main-d’œuvre et des loyers. C’est ça que j’entends. »
Pour le secteur de la santé et à l’image de son parti, le candidat propose l’inclusion du privé. M. Chenard admet que certains contribuables peuvent éprouver une crainte à voir le privé s’immiscer dans ce qui était la chasse gardée du public, mais il y voit plutôt comme une « police d’assurance » qui viendrait en appui, sans qu’il en coûte plus cher, précise-t-il. Pour illustrer son propos, il cite en exemple la réparation d’un genou que l’État pourrait confier au privé au même coût qu’il en coûterait au secteur public. « Toutes les autres façons, ça n’a jamais marché et ce que les autres partis proposent, ça ne marchera pas plus. » Le candidat ajoute que les primes ne suffisent pas à garder le personnel. « Le gouvernement est déconnecté. » Les primes, ajoute-t-il, ne suffisent pas à retenir le personnel infirmier. « Plusieurs ont des enfants, leur horaire est constamment chamboulé, ils ont une vie », martèle-t-il. « Je pense que dans le réseau, il faudrait qu’ils débarquent de leurs grands chevaux. Qu’ils aillent voir leur monde pour voir ce qui ne marche plus. Donner des primes devait être une solution temporaire qui est devenue permanente. Ce que j’entends, c’est que les gestionnaires en profitent parce qu’ils peuvent obliger le temps supplémentaire. » M. Chenard mentionne qu’au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, 500 membres du personnel auraient quitté l’organisation au cours de la dernière année. « Je pense qu’en haut, ils ne consultent pas assez en bas. »
Pour le candidat, l’intégration du privé dans la gestion, les chirurgies est une avenue. Il mentionne que les médecins et infirmières qu’il a rencontrés seraient ouverts à cette alternative. Cette approche, « il aurait fallu y penser il y a 20 ans. Les gouvernements précédents savaient qu’il y avait un choc démographique qui s’en venait et que ça allait attaquer la santé et ils n’ont rien fait. Depuis que je fais de la route, conciliation travail-famille, c’est ça que j’entends des infirmières qui ont démissionné. »
Dans un autre ordre d’idée, le candidat est conscient que le logement social est une denrée rare sur le territoire. Il mentionne que le coût de construction d’un bâtiment est à peu près comparable, que ce soit en milieu urbain ou rural. « Le coût du terrain va peut-être être plus bas en milieu rural, mais c’est tout. Il faut que le gouvernement aide les promoteurs à réduire leur coût et à diminuer le risque. » M. Chenard rappelle que sa formation politique propose le dépôt en garantie. Il ajoute que la problématique du logement à coût abordable s’applique également pour la main-d’œuvre immigrante. « Quand tu veux avoir de la visite, tu te prépares. Là, on ne loge pas le monde qu’on a. » Le candidat insiste pour dire qu’il faut se préparer à accueillir les travailleurs immigrants. Selon lui, ceux-ci ne représentent qu’une partie de la solution. Il faut encourager la modernisation des entreprises, favoriser l’automatisation et former les jeunes en conséquence. « Nous, les conservateurs, on veut mettre les conditions gagnantes et je pense que les gens devront se prendre en main dans bien des domaines au lieu d’attendre tout le temps après le gouvernement. Faut encourager le monde à se reprendre en main. »
Quant à l’inflation, il rappelle que sa formation politique proposait de réduire la taxe ascenseur sur l’essence. Cette mesure aurait aidé les consommateurs immédiatement, estime-t-il. Par ailleurs, M. Chenard croit au transport en commun, mais est d’avis que d’encourager le covoiturage avec une application et des points de rencontre pourrait être une avenue intéressante. Il ajoute que les solutions doivent venir du milieu et ne pas attendre après le gouvernement.
Concernant la planification de potentiel agricole à prioriser sur les terres publiques du Québec, le candidat se montre sensible au désir des producteurs de sauvegarder le potentiel acéricole. Avouant ne pas être au fait du dossier, il lance « non, tu ne coupes pas un érable à moins qu’il soit malade. » M. Chenard préconiserait une sorte d’intervention sélective s’appuyant sur la notion de gagnant-gagnant.
Le candidat s’est dit renversé d’apprendre qu’on dénombrait dans le Haut-Saint-François 2,1 fois plus d’agressions sexuelles rapportées à la police que la moyenne canadienne. Aider les organismes déjà en place, encourager la dénonciation, travailler en amont sur la prévention et l’éducation semblent être des pistes de solutions.
Même s’il en était en début de campagne lors de l’entrevue, le candidat Chenard est confiant quant au résultat du 3 octobre et croit même qu’il pourrait causer une surprise. Il prend comme appui les nombreux bénévoles qui lui ont offert de l’aide pour installer ses pancartes. « J’ai même été obligé d’en refuser. Mes rencontres jusqu’à présent sont positives », complète-t-il.

BMR general

Une soirée pleine d’émotions pour Gilles Doyon

Le propriétaire du BMR G. Doyon Centre de rénovation, à East Angus, était tout en émotions lorsqu’il a pris le temps de remercier l’équipe qui est derrière le succès de son entreprise à l’occasion des célébrations marquant le 25e anniversaire comme propriétaire. Gilles Doyon a acheté le commerce en septembre 1997. À ce moment, il comptait huit employés. Aujourd’hui, BMR G. Doyon Centre de rénovation dénombre près de 40 employés. Les mots sont restés coincés dans la bouche du propriétaire lorsqu’est venu le moment de remercier sa femme de l’avoir épaulé et accompagné pendant toutes ces années.

BMR Famille

La fête familiale appréciée

La journée de la fête familiale, organisée dans le cadre du 25e anniversaire de BMR G. Doyon Centre de rénovation, en a attiré plusieurs. Les invités ont pu profiter de jeux gonflables installés sur le terrain de l’entreprise, au 282 rue Angus Sud. Ces familles ont pu profiter de l’après-midi ensoleillé pour laisser les jeunes s’amuser et prendre un verre entre adultes. Les organisateurs avaient aussi prévu un espace lunch où il était possible de manger gratuitement hot dog sur le barbecue, croustilles et liqueurs. Près de 400 clients se sont présentés en boutique, samedi, pour profiter de nombreux rabais mis de l’avant pour les célébrations.

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