Freddy Angus

East Angus, victime de leur succès : Un retour attendu pour la Forêt hantée de Freddy Angus

De retour après deux ans, la Forêt hantée de Freddy Angus a attiré près de 2805 personnes.

Le retour de la populaire Forêt hantée de Freddy Angus, au parc des Deux Rivières à East Angus, était attendu autant par les organisateurs que pour les habitués de l’évènement. L’engouement des visiteurs sur le site était palpable après ces deux ans de relâche. Cette année, ce sont près de 3000 personnes qui ont déambulé sur le site, ayant pour effet de causer une longue période d’attente et même des refus. Conscients de la situation, les responsables sont déjà à la recherche de solution.
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, se dit extrêmement satisfaite de l’achalandage lors de cette fête d’Halloween. « C’est la première année qu’on a autant de monde. Ça faisait deux ans que l’activité n’avait pas lieu et il faisait super beau. Toutes les conditions pour avoir beaucoup de visiteurs étaient là. »
Plusieurs personnages, plus effrayants les uns que les autres, étaient dispersés à travers la forêt afin de rendre le trajet le plus épeurant possible et faire frissonner les visiteurs. À l’entrée du site, le groupe hommage Aliceson Cooper emmenait, dans son univers cauchemardesque, les adeptes d’horreur patientant avant le début du parcours.
Certains ont attendu plus d’une heure pour parcourir les 12 stations réparties à travers la forêt, mais d’un avis général, l’attente en valait la chandelle. D’ailleurs, le conseil municipal est déjà à réfléchir sur des solutions possibles afin de réduire l’attente et ne pas être obligé de refuser des gens à la porte.
Outre les quelques personnes ayant été refusées à l’entrée, Mme Boulanger est vraiment fière de cette activité et de l’emballement des citoyens pour celle-ci. « C’était vraiment un succès. Les gens aiment ça et ne se tannent pas d’année en année. J’en croise qui viennent depuis la 1re édition. C’est plus qu’agréable de voir l’engouement que créer la Forêt hantée de Freddy Angus. »
Cet évènement est rendu possible grâce à la participation de plus d’une soixantaine de bénévoles, aux membres du conseil municipal et du personnel de la Ville de East Angus.

Église

L’église Saint-Louis-de-France dévoile ses secrets

L’église Saint-Louis-de-France sera centenaire en 2023.

Plusieurs paroissiens se sont rassemblés à l’occasion d’une conférence sur l’église Saint-Louis-de-France à East Angus pour en savoir davantage sur son concepteur, Louis-Napoléon Audet.
L’église d’East Angus est le reflet de la période florissante qu’a connu la municipalité avec les usines de pâtes et papiers au début des années 1900. L’actuelle, bâtie entre 1921 et 1923, remplaçait alors une église devenue trop petite pour les besoins des paroissiens. Lors de la construction, qui s’élevait à l’époque à plus de 303 000 $, on a placé la croix en direction des usines afin d’assurer une protection aux travailleurs.
Les plans ont été conçus par l’architecte Louis-Napoléon Audet qui est aussi à l’origine de la Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. Saint-Louis-de-France est l’une des rares sur le territoire de l’Archidiocèse de Sherbrooke à posséder une crypte funéraire. L’église conserve ainsi l’âme, mais aussi le corps de ses premiers pasteurs.
Certains détails et ornements font de cette église un joyau pour les paroissiens de Saint-Louis-de-France. Par exemple, les autels et la chaire, de style gothique, ont été sculptés dans le bois de châtaignier, de même que les baldaquins et les flèches qui couronnent les statues du chœur. Un bois qu’on ne retrouve plus en Amérique du Nord.
Les vitraux occupent une place de choix et chacun a son histoire. L’église compte deux jubés dont l’un était destiné aux garçons et l’autre aux filles. Cette pratique a été délaissée dans les années 1960, mais encore, chaque jubé est agrémenté d’une rosace à l’intérieur de laquelle on retrouve des figures inspirantes pour la jeunesse de l’époque.
Il est aussi difficile de passer outre la série de vitraux destinée à saint Louis de France, patron des lieux. Ce dernier est le seul roi à avoir atteint la sainteté. Ses croisades, ses miracles et sa vie sont illustrés à travers les vitres de l’église qui porte son nom.
L’an prochain sera l’année du centenaire de l’église d’East Angus et le comité organisateur des festivités du centenaire de l’église Saint-Louis-de-France proposera une panoplie d’activités en 2023. Deux concerts d’orgues sont déjà prévus à l’horaire et plusieurs autres activités seront dévoilées dans les prochains mois. Une messe solennelle se tiendra aussi le 2 juillet 2023, exactement 100 ans après la bénédiction de Saint-Louis-de-France.

Jour du Souvenir

Porter le coquelicot : étiquette 101

En novembre, les Canadiens aux quatre coins du pays portent des coquelicots pour rendre hommage aux anciens combattants et aux soldats qui ont donné leur vie en luttant pour la liberté. La Légion royale canadienne a publié un petit guide contenant des conseils sur la façon appropriée et respectueuse de les arborer. Voici ses recommandations.
Comment porter le coquelicot ?
Le coquelicot doit être épinglé sur le côté gauche de votre poitrine, c’est-à-dire sur votre cœur. Symbole sacré du Souvenir, il ne doit surtout pas être fixé avec une attache qui le rendrait moins visible.
Quand porter le coquelicot ?
Portez votre coquelicot à partir du dernier vendredi d’octobre jusqu’au jour du Souvenir, le 11 novembre. Vous pouvez également l’arborer lors des funérailles d’un ancien combattant, d’un service commémoratif ou de l’anniversaire de la bataille de la crête de Vimy, notamment.
À quel moment retirer le coquelicot ?
Vous pouvez continuer à porter votre coquelicot après le 11 novembre. Cependant, de nombreuses personnes choisissent de l’enlever à la fin de la cérémonie du jour du Souvenir pour le déposer sur un cénotaphe ou une couronne en signe de respect. Ce geste est d’ailleurs devenu une tradition émouvante sur plusieurs monuments aux morts.
Quel que soit votre choix, assurez-vous de toujours ranger adéquatement votre coquelicot ou de vous en départir de manière respectueuse, si vous trouvez un coquelicot sur le sol, veuillez le ramasser, le nettoyer et le ranger à un endroit approprié.
Enfin, notez que la Légion royale canadienne fournit les coquelicots gratuitement. Elle encourage néanmoins les dons au Fonds du coquelicot, lequel vient en aide à nos anciens combattants ainsi qu’à leur famille. Pour en savoir plus, visitez le legion.ca/fr.

spectacle

De l’église Beaulac-Garthby à « Le Sanctuaire des Arts » : Un projet grandiose et un défi de taille

Il aura fallu deux années pour initier à Beaulac-Garthby un projet aux allures grandiose rempli de défis. Les années COVID auront permis d’avancer sur le plan des rénovations et c’est bien de cette période que le promoteur et propriétaire du Sanctuaire des Arts de Beaulac-Garthby, M. Renaud Grenier aura pris le temps pour mettre en marche ce projet. Le but redonner les lettres de noblesse à ce bâtiment vieux de 123 années et par le fait même incuber un projet qui lui tient à cœur. L’histoire a débuté par l’acquisition et la planification du projet de créer des salles multifonctionnelles permettant ainsi de répondre à divers besoins.
« La Cène du Lac » est née de cette fusion des intérêts. Maintenant cette entreprise OBNL (Organisme à but non
lucratif) a la mission de diffuser est de redorer l’image de ce bâtiment tout en faisant la promotion de la culture et les arts en plus de revitaliser le secteur. Elle a donc, la responsabilité de réaliser des activités dans le Sanctuaire des Arts et de les promouvoir auprès des citoyens et citoyennes de la MRC Le Haut-Saint-François, la MRC Les Appalaches et la MRC Le Granit. Situé au cœur de la municipalité de Beaulac-Garthby en bordure de la route 112, l’emplacement est facilement repérable, étant établi au coin de la rue St-Jacques et de la route 112 qui elle nous conduit à Fleurimont/Sherbrooke ou Disraeli/Thetford, Mégantic et villes avoisinantes.
L’organisme à but non lucratif « La Cène du lac » est présentement en plein rodage dans le but de faire une ouverture officielle en 2023. Le travail amorcé lors du premier concert se poursuivra le 19 novembre prochain, à 20 heures, lors du spectacle de l’humoriste et imitateur Michaël Rancourt. Pour cette occasion, celui-ci présentera son tout nouveau spectacle Les Inoubliables, dans lequel il nous proposera, avec ses musiciens, des imitations de grandes voix d’artistes disparus, mais jamais oubliés, comme Charles Aznavour, Gerry Boulet, Gilbert Bécaud, Michel Louvain, Joe Dassin, Félix Leclerc, Dalida, et plusieurs autres. Un mélange de rires et de nostalgie sera au rendez-vous !
Pour les soirées des fêtes, familles, ou entreprises, il est à noter qu’il est possible de louer l’espace à partir de 100 personnes, soit l’une des magnifiques salles du Sanctuaire des arts dont la salle principale à son plein potentiel pourra recevoir plus de 600 personnes (salle et jubé). La salle attenante à la principale peut contenir de 15 à 50 personnes. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Renaud Grenier au 581-835-0222.

La Patrie

Le Haut-Saint-François en mode marché de Noël

On se prépare pour le marché de Noël à La Patrie.

Les marchés de Noël sont de retour dans le Haut-Saint-François et ce sont huit municipalités qui proposeront un espace aux artisans et artisanes de la MRC afin qu’ils puissent y exposer leurs œuvres. Ce type de marché est une occasion en or de trouver un cadeau unique et d’encourager les artistes locaux.
Ascot Corner
Le Salon des ARTisans se déroulera les 12 et 13 novembre au Centre Paul-Lessard, à Ascot Corner. De 9 à 16 h, les visiteurs auront la chance d’admirer les créations d’artisans qui seront attablés aux deux étages de l’édifice. Un panier contenant une panoplie de produits du HSF sera tiré parmi les citoyens qui se seront présentés à cet évènement.
East Angus
Le marché de Noël d’East Angus aura lieu à la salle communautaire des Chevaliers, les 19 et 20 novembre, de 10 h à 16 h. Les profits de l’évènement, qui réunira artistes et artisans, seront versés à la Fondation Marc Rousseau.
Saint-Isidore-de-Clifton
Pour une 2e année consécutive, l’école des Trois-Cantons et la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton organiseront un marché avec artisans, le 26 novembre de 9 h à 12 h, à l’école. Une vente d’arbres et de couronnes de Noël créées par les élèves permettra d’amasser des sous pour financer leurs activités scolaires. L’artiste Sylvain Dodier sera de la partie et fera la lecture d’un conte juste avant l’arrivée du père Noël. Boissons chaudes et grignotines seront offertes sur place et un feu de joie sera allumé à l’extérieur pour permettre aux visiteurs de se réchauffer.
Cookshire-Eaton
Au Victoria Hall, le marché de Noël se tiendra le dimanche 27 novembre, de 10 h à 16 h. Une vingtaine d’exposants seront présents pour offrir leurs plus belles créations.
Dudswell
À l’église Saint-Clément, dans le secteur de Bishopton, aura lieu les 3 et 4 décembre prochains le marché de Noël à Dudswell. Le comité organisateur de la Boîte à cadeaux de Dudswell travaille fort chaque année pour organiser un évènement unique et plein de surprises.
Johnville
Le 10 décembre se tiendra la première édition du marché de Noël de Johnville. De 9 h à 16 h, les visiteurs sont invités au Centre communautaire du 62 chemin Jordan Hill, pour y voir une vingtaine d’artisans et d’exposants proposer leurs créations et produits. Cette journée est possible grâce au Club Lions de Cookshire-Eaton qui y sera avec des gâteaux aux fruits et des chocolats.
La Patrie
La tournée des artistes et des artisans se poursuit à La Patrie, à la salle municipale, le samedi 10 décembre, de 10 h à 16 h. Plusieurs tables seront mises à la disposition des artisans pour exposer leurs créations.
Bury
Les 10 et 11 décembre, au 563 rue Main, le Manège militaire de Bury ouvrira ses portes de 10 h à 16 h. Des jeux gonflables seront sur place pour amuser les plus petits, un atelier de lutins, un kiosque de queues de castor et la visite du père Noël ponctueront cette journée féerique.
Weedon
Présenté par l’organisme Sports Loisirs Weedon, le marché de la municipalité se tiendra le 11 décembre au Centre communautaire de 9 h 30 à 16 h 30. Une deuxième édition attendue par les résidents de Weedon.

SAE

Fête des SAE< : Près de 450 jeunes célèbrent à East Angus

Près de 450 jeunes participants aux divers camps de jour répartis dans les différentes municipalités de la MRC du Haut-Saint-François se sont regroupés en août dernier à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus dans le cadre de la fête des SAE (Service d’animation estivale). Neuf des dix camps de jour sur le territoire participaient à la rencontre. Une foule d’activités étaient prévues pour la journée. La Ferme Ô P’tits Soins de Bury participait à la journée ainsi que des maquilleuses, tatoueuses et photo booth. Diverses activités physiques, des jeux d’adresse, de hockey, de soccer et autres ainsi qu’un atelier de danse avec les Winslow Dancers se déroulaient au cours de l’avant-midi. Le traditionnel dîner épluchette de blé d’Inde, gracieuseté de IGA Cookshire-Eaton, a fait le bonheur des participants. En après-midi, les jeunes ont eu l’occasion de participer au «Défi chansons» où chaque camp de jour devait présenter sa chanson thème. Par la suite, l’agence Spectranie a présenté un spectacle de cirque. La journée s’est terminée avec la course des couleurs. Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs à la MRC du Haut-Saint-François, mentionne que la fête des SAE est une belle occasion de regrouper les jeunes, les animateurs, de faire connaissance et de s’amuser ensemble. Outre les animateurs, parents, membres du personnel de divers services de loisirs comme Ascot Corner, Weedon et des représentants de la ville d’East Angus ont donné un coup de main pour faire de la fête un éclatant succès. Les enfants ont éprouvé beaucoup de plaisir à travers les diverses activités.

Elementary school

Oasis à l’école primaire de Cookshire

Kevin Dezan et Tina Jacklin dans le nouvel Oasis de l’école primaire de Cookshire.

Tina Jacklin, Kevin Dezan et Noemie Caya m’accueillent à la porte de la salle. Nous sommes à l’école élémentaire Cookshire, où Mme Jacklin est directrice, Mme Caya est psychoéducatrice et M. Dezan est technicien en éducation spécialisée.
Je suis ici pour visiter l’Oasis. C’est une salle spacieuse créée en novembre 2021 pour aider les enfants vivant des sentiments qui peuvent les distraire de l’apprentissage.
« De tout évidence, nous constatons une augmentation des problèmes – la pandémie a été stressante pour tout le monde. Je pense que les enfants ressentent le stress que subissent les parents », dit Mme Jacklin.
« Mais nous avons également eu des problèmes auparavant », a noté M. Dezan. « Il y avait des jours où Tina et moi allions de crise en crise. Nous avons commencé à penser qu’il devait y avoir une meilleure solution. »
M. Dezan et Mme Caya ont visité l’école primaire de Danville qui avait déjà une Oasis. « Nous sommes revenus avec beaucoup d’idées, et avec beaucoup d’optimisme aussi. »
M. Dezan lui-même est un élément clé de la salle, mais celle-ci possède également de nombreuses autres attractions.
À l’intérieur de la porte se trouve un « espace de réception », un petit canapé faisant face à un affichage en quatre couleurs de « zones » d’émotions. Le bleu représente une famille de sentiments « bas » ; le vert, un état « détendu et prêt à apprendre » ; le jaune, les sentiments de frustration ou d’inquiétude, et le rouge, un état de colère ou de perte de contrôle.
Chaque élève positionne sa carte nominative dans l’une des zones. M. Dezan prend note, parle avec l’enfant de ce qu’il ressent et de ce qui vient de se passer, et règle une minuterie pour la durée de sa pause – cinq ou dix minutes maximum. « Les pauses », a-t-il dit, « donnent aux élèves le temps de réfléchir et me donnent l’occasion de les aider à apprendre des outils et des stratégies qui les sortiront de la situation. »
Certaines des caractéristiques de la pièce sont conçues pour soulager l’anxiété, comme la « bougeotte » pour les mains agitées. Certaines offrent du repos, comme un petit lit cube d’isolation avec des animaux en peluche, ou un tipi pour une personne avec des écouteurs antibruit. Un jeu de fléchettes avec des balles en velcro et en polystyrène peut aider à augmenter le niveau d’énergie d’une personne.
Le coin de la démolition peut être celui où une personne libère un excès d’énergie en déchirant un ordinateur portable (tout en portant des lunettes de sécurité, bien sûr). Des pierres de gué serpentent sur le tapis. Les stratégies méditatives ou apaisantes ne manquent pas : des marqueurs spéciaux pour dessiner sur les vitres qui donnent sur la cour de récréation, un mur de Lego, un bac à sable cinétique, des casse-têtes ou des pages à colorier. Des techniques de respiration : « sentir la fleur, souffler la bougie. »
L’Oasis est également utilisé à titre préventif. « Nous remarquons que certains enfants ont souvent des crises de colère et planifions une pause pour qu’ils viennent ici avant que cela n’arrive », a déclaré M. Dezan.
Mme Jacklin a dit que chaque classe dispose d’un petit tipi, « un coin apaisant », où les enfants peuvent faire une courte pause pendant les cours s’ils en ressentent le besoin.
L’école élémentaire de Cookshire compte 104 élèves de la pré-maternelle à la 6e année. Au début, seuls 10 ou 15 enfants visitaient l’Oasis en une journée; maintenant 20 ou 30 le font. Ils viennent pour différentes raisons : pour une pause programmée, à cause d’un comportement problématique, ou même pour faire des devoirs.
« Certains viennent aussi parce qu’ils ont mérité une pause », a déclaré Mme Jacklin. « Nous essayons d’avoir un espace où tout le monde peut venir. Nous ne voulons pas que cela soit perçu comme un mauvais endroit. C’est un endroit qui est utile, et tout le monde peut venir et bénéficier d’une conversation. »
« Même en tant qu’adultes, nous ne sommes pas toujours dans cette zone heureuse parfaite », a dit M. Dezan. « Vous pouvez ressentir toutes sortes d’émotions différentes en une journée, et c’est ok. Nous essayons de donner des idées aux élèves sur la façon de surmonter ces émotions et de revenir dans un endroit plus heureux et plus apte à apprendre. »
L’approche Oasis fonctionne, a observé Mme Jacklin. « Compte tenu des avantages, ce n’était certainement pas coûteux. »

Rurart

Organisée par RURART : Une réussite pour l’activité À TABLE !

La grande tablée d’artistes et d’intervenants pour l’évènement À TABLE !

L’évènement À TABLE ! organisé par RURART a remporté un franc succès pour sa première édition. Plus d’une centaine de personnes ont foulé le site de la Ferme La Généreuse pour participer aux activités. Sous le thème de la cueillette, les artistes et intervenants se sont regroupés autour d’une grande tablée où figuraient au menu recherche, discussion et création.
Chacun des 11 protagonistes a eu le loisir de se présenter et de parler de son lien avec la cueillette et de son rapport avec celle-ci. À la suite de cette introduction fort intéressante où le public a pu apprendre à connaître chacun des artistes et intervenants invités, les visiteurs avaient le loisir de se promener sur le terrain de la ferme et d’y découvrir plusieurs ateliers de création. Il était possible, par exemple, de participer à un atelier, proposé par Paula Nevares Waisman et Gabrielle Gagné, prenant la forme d’un laboratoire où il était possible de s’initier aux teintures faites à base de champignons et à la fabrication de papier fait à base de plantes. Un peu plus loin était présent le Collectif Bonneau-Knight qui se consacre à une démarche commune, d’artistes marcheuses depuis 2016. Leur pratique s’articule principalement par le dessin dans sa forme la plus fondamentale, la ligne, à travers divers médias. S’inspirant des pratiques cartographiques et questionnant la fragmentation territoriale appliquée à un milieu vivant, Bonneau-Knight cherche à les détourner et à les réinterpréter, privilégiant des méthodes imprécises appuyées sur la lenteur et la répétition. L’artiste Frédéric Lavoie nous présentait sa dernière réalisation, FunFungi, un documentaire expérimental en continu dans la grange, d’une durée de 37 minutes qui nous amène dans l’univers macroscopique déroutant des champignons.
L’accès au goûter de saison était réservé aux 100 premières inscriptions, mais les Pains d’Aurélien offraient de la pizza, vendue à la pointe, pour tous ceux qui ne pouvaient avoir accès au souper. Des bières de la Brasserie 11 comtés étaient aussi disponibles tout au long de la journée. Les produits utilisés lors du repas saisonnier étaient presque tous locaux et achetés directement de fermes dans le Haut-Saint-François.
Après s’être bourrés la panse, les invités ont participé au sentier de performances artistiques. Plusieurs artistes stationnés tout au long du sentier offraient une performance unique de leur art respectif. Drew Barnett, installé près de la serre s’amusait à capturer et déconstruire le son. L’artiste explore le son comme matériau brut et s’inspire de son écho pour développer des éléments tactiles utilisés dans ses compositions. La vocaliste, performeuse, compositrice, autrice et productrice, Mykalle Bielinski y est allé d’une interprétation magique intitulée Bain de voix/Bain de forêt 1. Assisse par terre, elle s’est mise à chanter au son des fréquences de la forêt qu’elle avait captée la semaine précédant l’évènement. Au moment de se mettre en marche vers la prochaine performance, elle a invité le public à chanter avec elle. Un feu brûlait à l’intérieur d’un fourneau construit en argile, en paille et en crottin de cheval par l’artiste sherbrookois, Etienne Plante, près de l’étang sauvage. L’artiste est sorti de l’eau en rampant, a enfoncé son visage dans la paille pour en manger quelques morceaux et s’est dirigé vers un tas de charbon de bois qu’il a écrasé et étendu sur ses bras et son visage. Il a pris des morceaux d’aluminium qu’il a déposé dans un contenant, dans le feu, et s’est mis à actionner un soufflet incrusté dans le fourneau. Après une quinzaine de minutes, il en a ressorti le contenu qu’il a tenté de faire couler sur la grande roche. Il a ensuite récolté des braises et s’est mis en marche vers le hangar, où une pile de bois l’attendait pour y mettre le feu.
Le slameur Frank Poule s’est alors approché pour lire le manifeste À TABLE ! qu’il avait rédigé toute la journée, éclairé par le feu de joie. Pendant sa lecture, il a chanté, dansé et a entraîné tous les spectateurs à se joindre à lui pour crier À TABLE ! à pleins poumons.
L’énorme feu-discussion venait clore cette journée ensoleillée où la créativité, la discussion, l’écologie, l’art et l’agriculture se côtoyaient à merveille, dans un décor enchanteur. L’évènement À TABLE ! sera de retour chaque année, avec un nouveau thème et de nouveaux invités pour alimenter les discussions et la création.
Pour l’instigatrice et la directrice artistique de RURART, Amélie Lemay-Choquette, la première édition d’À TABLE ! se termine sous le signe d’un grand succès. « C’était la journée idéale pour se retrouver ici, sur le site de la Ferme La Généreuse. Les artistes et les intervenants étaient présents et bien disposés et le public a répondu à l’appel. C’est encourageant pour les années à venir et pour RURART ! »

Rachel Garber

LOST

You and your Significant Other are on your way to town. Going down the 108, you look out the car window and suddenly you notice something very strange the horses in the field are on fire! As flames leap from their backs, they keep on calmly grazing.
“Stop! Look at that!”
Your Other slows down and looks at the field, then at you.
“Don’t you see? The horses are on fire!”
“I don’t see any fire.”
It dawns on both of you that you are actors in two different films.
In your Other’s world, happenings are predictable, governed by causes and effects that―right or not―most people agree on. Yours is populated by the inexplicable and dangerous, where the laws of physics no longer apply. No one else will even listen to your perceptions of how things work. Your connection with others is profoundly broken.
It is like being hurled onto an alien planet, alone.
For your Other, it’s like that a bit, too. It feels like they’ve lost a very important person in their life.
Maybe you’ve guessed I’m talking about mental illness. The scary kind, where you feel you don’t recognize someone, or you can’t talk with them the way you used to. It’s scary for your Other, but it’s even scarier if it’s happening to you.
We go through life depending on our social ties. Certain kinds of illness threaten to break those ties, because we can’t guess what the other person is thinking or feeling. We can’t understand the little gestures or expressions we usually depend on. We don’t seem to share the same reality.
This is psychosis, and various illnesses can bring it on. Your illness could be certain medical conditions or substance abuse, or here’s the biggie schizophrenia.
What does losing touch with reality mean? You may have hallucinations. For example, seeing flaming horses calmly grazing, or hearing a voice speaking to you.
Or you have delusions thoughts that grip your mind and just won’t let go, although to those around you, they are patently untrue. Like the idea that Putin is out to poison you. (Mind you, for certain persons on the planet, this has turned out not to be delusional.)
Schizophrenia is such a biggie because there’s no cure, and there’s not even a really great way to treat the symptoms of hallucinations and delusions. Anti-psychotic medications are not always effective for all the symptoms, and can come with other problems that impede your life in other ways. For example, you might sleep 14 hours a day, have bizarre muscle spasms, or be unable to speak without saliva pouring out of your mouth.
That makes you look even crazier. So there you have it. In one fell swoop, you’ve lost all your friends and your family. You have nobody who can understand what’s going on with you, and you can’t figure it out either.
But the losses don’t end there. You notice, when you go out, that people look at you funny. Or their eyes just slide past you as if you are invisible. So mostly you stay at home in your room, or stay on the outskirts of any group. You are intensely lonely. Those voices that no one else can hear become even more important to you.
But that’s not all. You find you can’t focus on your work anymore. Your attention is on dealing with all the stuff going in that alien planet that has become your life. You’ve achieved so much―maybe you’re in a PhD program, headed for a brilliant career. But now that future is lost to you too.
That adds to the pain of being around others. “What do you do?” they keep on asking.
It’s years later. You and your Significant Other are driving down the 108. You don’t see any horses on fire, but you are lost in your thoughts, thoughts that no one else can understand. You are intensely lonely, and your only hope is a delusion that if you drive past a church every Sunday, and do certain exercises everyday, you will suddenly stop hearing voices on Halloween.
You have lost so much, but you have not lost the capacity to love. I salute your courage.
FEELING LOST?
Feeling Lost: Understanding and Coping with the Stress and Stigma of a Psychotic Illness is the topic of a free virtual workshop in English, presented by Mental Health Estrie on Wednesday, October 26, from 6:30 to 9 p.m.
The presentation by psychologist Camillo Zacchia, PhD, will focus on understanding the nature of mental illness, especially psychotic illnesses such as schizophrenia, schizoaffective disorder, and bipolar disorder. Zacchia will examine treatment principles and roles family members can play and discuss the stigma faced by those living with these illnesses, as well as their loved ones. This will include some simple but effective de-stigmatizing techniques.
For information or to register, contact Mental Health Estrie at 819-565-2388 or outreach@mentalhealthestrie.com.
VIACTIVE
Weekly bilingual sessions of Viactive, those gentle yet peppy exercises for persons age 50 and over, are in Sawyerville on Wednesdays at 10 a.m., in the Catholic Church basement, 4 Randboro Road, Sawyerville. Info: Gérard Nault, 819-889-2630.
And in Island Brook, Viactive sessions are Wednesdays from 1:30 to 2:30 p.m. at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212. Info: 819-889-1340.
CHURCHES
Anglican. In-person service is November 6 at 11 a.m. at St. Peter’s Church in Cookshire. For a schedule of services, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Because of construction work at Trinity United Church in Cookshire, weekly Sunday services will be at 10:30 a.m., at Sawyerville United Church until further notice. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. In-person services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by October 31 for publication November 9 and by November 14 for November 23.

actualite

Ligue régionale de hockey Senior A : Les LumberJacks s’inclinent 6 à 3

La formation de hockey les LumberJacks d’East Angus s’est inclinée par la marque de 6 à 3 lors de son dernier match contre le Gentilly Ford de St-Léonard-d’Aston. Avec cette défaite, la formation locale se retrouve au dernier rang du classement général avec une fiche d’une victoire et quatre défaites.
L’entraîneur des LumberJacks, Jean-François Houde, est déçu du résultat d’autant plus que la formation locale jouait devant ses partisans à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus. « C’est décevant puisqu’on venait d’aller chercher une grosse victoire sur la route à Lac-Mégantic, la semaine précédente. » Le pilote prend le blâme de la défaite en mentionnant que ses joueurs ont manqué d’émotion et de concentration. « Là-dessus, je prends le blâme du match. Je vais m’assurer que le prochain match, mes joueurs soient mieux préparés. » M. Houde attribue en partie la défaite aux nombreux revirements. « On est une ligue très offensive. Quand on donne trop de revirements, ça te rattrape pis ça te fait mal. »
IL est encore tôt en saison et l’entraîneur renouvelle sa confiance envers ses joueurs. « On a un bon noyau et l’engagement est là. » M. Houde demeure optimiste, les quatre prochains matchs seront sur la route et la formation locale se défend bien à l’extérieur, prétend-il.
Quant au début de saison, l’entraîneur aurait préféré un meilleur départ, mais ne s’en fait pas trop. « À part le premier match à Coaticook, les autres, on a toujours été dans le coup. On a un bon groupe de joueurs, on s’est quand même amélioré, on est plus rapide. Ce qui nous fait mal depuis le début de la saison, ce sont les revirements. On donne beaucoup trop de revirements. »
La prochaine partie locale se déroulera le samedi 26 novembre à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, à compter de 20 h 30. L’entraîneur souhaite que les partisans soient au rendez-vous.

Journée asrtonomie

Journée astronomie de Chartierville : Belle participation

Près d’une soixantaine de personnes se sont récemment donné rendez-vous sur le site de la côte magnétique à Chartierville pour participer à la 4e édition de la Journée astronomie. Plusieurs activités étaient au programme tout au long de la journée. Les jeunes se sont amusés sous le chapiteau avec un petit atelier de peinture et un lancement d’avions en styromousse, en bois ou en plastique était prévu à l’horaire. L’activité fut clôturée par une nouveauté : une envolée de lanternes chinoises. Au sommet de la côte des lignes, près de la croix, une cinquantaine de lanternes étaient prêtes à s’envoler dans le ciel de Chartierville. Claude Sévigny, conseiller municipal et organisateur de l’évènement, est très heureux de la participation des gens et particulièrement à cette nouveauté qui en a ravi plusieurs. « Chaque nouvelle année, on essaie de faire quelque chose de bien. On essaie d’organiser quelque chose qui va attirer les gens à venir nous voir. Cette envolée de lanternes était spectaculaire et on aimerait réitérer l’an prochain. »

Remisage

Planifiez facilement le remisage de votre véhicule grâce au service en ligne de la SAAQ

L’été est passé en coup de vent et vous avez du mal à croire qu’il tire à sa fin? Dire que dans quelques semaines, il sera déjà le temps de penser à ranger vos jolis bolides à l’abri pour l’hiver!
Procéder au remisage de votre motocyclette, de votre décapotable ou de votre véhicule récréatif n’aura jamais été aussi facile! Grâce à notre service en ligne, gagnez du temps et planifiez votre remisage dès maintenant sans avoir à vous déplacer. Voici les étapes à suivre :

  1. Ayez en main le dernier certificat d’immatriculation du véhicule à remiser.
  2. Rendez-vous sur le site Web de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), au saaq.gouv.qc.ca, dans la section Remiser un véhicule.
  3. Cliquez sur « Aller au service en ligne » et faites votre demande au moment qui vous convient, du lundi au samedi, entre 7 h 30 et 23 h, et le dimanche, entre midi et 23 h.
    Informations à retenir :
    • Où : Services en ligne | Remiser un véhicule (saaq.gouv.qc.ca)
    • Document requis : le plus récent certificat d’immatriculation du véhicule
    Bon à savoir :
    • Vous pouvez faire la demande de remisage de votre véhicule à l’avance ou le jour même.
    • Aucun remboursement ne sera effectué pour le remisage d’une moto après le 30 septembre.
    • Laissez la plaque d’immatriculation sur le véhicule remisé.
    • Ne stationnez jamais un véhicule remisé sur un chemin public. Vous devez l’entreposer dans une cour, dans un garage ou sur un terrain privé, par exemple.
actualite

7 gestes d’entretien à conserver durant toute la saison froide

Outre l’entretien complet avant le début de la saison hivernale, il importe de continuer à poser certains gestes tout au long de cette dernière afin de prolonger la durée de vie de votre véhicule et de vous assurer une conduite sécuritaire. Voici ce qu’il vous faut faire !

  1. Lavez régulièrement votre véhicule : vous en retirerez notamment le calcium qui favorise sa corrosion et son usure prématurée.
  2. Laissez le dégivreur s’occuper des essuie-glaces : si la glace qui s’y trouve ne s’enlève pas facilement, il peut être dommageable de les cogner avec votre balai à neige ou d’y verser de l’eau chaude, celle-ci pouvant faire fissurer le pare-brise. Patientez plutôt le temps que le dégivreur effectue sa tâche.
  3. Permettez au moteur de se réchauffer : cela aura pour effet de rendre l’huile à moteur et les autres lubrifiants plus liquides pour ralentir l’usure des composantes mobiles du moteur.
  4. Vérifiez la pression des pneus : les températures froides font diminuer la pression des pneus, ce qui peut rendre la conduite moins sécuritaire.
  5. Remplissez suffisamment le réservoir de carburant : vous limitez ainsi la condensation, qui peut geler quand il fait froid et empêcher votre véhicule de démarrer. Votre réservoir doit rester relativement plein, surtout lors des grands froids.
  6. Contrôlez le niveau de lave-glace : activer les essuie-glaces sans lave-glace peut user leur caoutchouc ou encore égratigner le pare-brise. Vérifiez souvent le niveau de liquide et évitez d’être à sec en conservant un bidon de lave-glace dans le coffre.
  7. Maintenez vos essuie-glaces abaissés : les redresser avant une tempête comporte plus d’inconvénients que d’avantages. Avec le temps, la pression de vos essuie-glaces sur le pare-brise sera moindre, nuisant à votre visibilité sur la route.
    L’état de votre véhicule vous préoccupe? Pour avoir l’heure juste, prenez rendez-vous dans un atelier de mécanique de vo­tre région pour une inspection !
actualite

Comment prévenir le gel des portières et des serrures ?

Lorsque la température jongle entre grands froids et redoux, entre autres, il arrive que les portières et les serrures d’un véhicule gèlent. Découvrez quelques astuces permettant de prévenir ce genre de situation désagréable!
Portières
Vérifiez l’état des joints en caoutchouc et remplacez-les s’ils sont usés afin de prévenir les infiltrations. Appliquez ensuite un produit protecteur spécialement conçu pour ces pièces de la voiture. Évitez de laver votre véhicule par temps froid et séchez-le bien, le cas échéant. Lors des froids extrêmes, vous pouvez refermer la porte sur un sac-poubelle pour la séparer du châssis ou encore couvrir votre voiture d’une bâche.
Serrures
Graissez les serrures avec un lubrifiant liquide ou de la glycérine. Évitez cependant le WD-40, qui pourrait encrasser la serrure. Pensez aussi à placer un flacon de dégivrant dans votre sac à main ou une poche de votre manteau, par exemple. Vous vous féliciterez de votre prévoyance le moment venu!

Comment dégeler les portières et les serrures ?
Pour dégivrer les portières, exercez une pression sur celles-ci pour briser la glace ou employez un grattoir pour amincir la croûte glacée. Cela ne fonctionne pas ? Versez de l’eau tiède (et non chaude!), un dégivrant commercial, du lave-glace composé d’alcool ou une très petite quantité d’alcool isopropylique sur les joints.
Pour dégeler les serrures, vous pouvez chauffer votre clé (ne le faites pas si elle est munie d’une puce!) et la laisser quelques instants dans la serrure pour faire fondre la glace avant de la tourner. Vous pouvez aussi employer du lubrifiant liquide ou utiliser un séchoir à cheveux.

Eureka

L’innovation d’Ascot Corner et la technologie Écofixe : Une combinaison gagnante

La technologie Écofixe s’est avérée un choix judicieux pour Ascot Corner.

La municipalité d’Ascot Corner a récemment remporté un prix Eurêka ! d’un Québec vert et prospère, pour l’installation de 3 modules Écofixe servant au traitement des eaux usées, sans produits chimiques. Il s’agit de la première municipalité au Québec à se munir de ce type d’équipement.
Installé depuis plus de deux ans, le système a permis à la municipalité d’augmenter de 40 % la capacité de traitement de ses étangs aérés sans aucune nouvelle infrastructure. Au départ, Ascot Corner prévoyait la création d’un nouvel étang aéré à côté de celui déjà existant, mais à la suggestion d’un ingénieur, la municipalité a plutôt opté pour le choix d’Écofixe. La mairesse, Nathalie Bresse, indique que le projet de bonification de son système d’épuration des eaux usées était sur la table depuis des années afin d’augmenter sa capacité pour permettre à la municipalité d’accueillir plus de familles et de commerces. « Choisir Écofixe était la solution la plus logique pour nous. C’était la technologie la plus verte, et à Ascot Corner, nous sommes soucieux de l’environnement. » Le facteur économique a aussi pesé dans la balance au moment de faire un choix. « Le choix de cette technologie a permis aux citoyens d’économiser entre 100 000 et 400 000 $ et il économisera aussi dans le futur. » Le projet a coûté 888 500 $ et la municipalité a obtenu du financement à la hauteur de 565 000 $ en subventions.
La problématique pour Ascot Corner était que la municipalité manquait de capacité de traitement. Pour la présidente de Technologies Écofixe, Marisol Labrecque, il n’était pas nécessaire d’agrandir le site de traitement existant. « Chez Écofixe, on travaille de concert avec la nature et avec les bactéries qui sont déjà présentes dans les bassins de la municipalité. Ce sont donc 3 modules qui ont été submergés dans les bassins d’Ascot Corner. Les bactéries trouvent, dans les modules, un habitat plus que favorable et par conséquent, elles sont plus actives, ce qui leur permet de se reproduire et de traiter une plus grande quantité d’eaux usées. »
Au Québec, Mme Labrecque mentionne que près de 75 % des municipalités possèdent déjà des étangs aérés. La compagnie priorise donc la valorisation de ces bassins plutôt que d’en construire de nouveau ce qui générerait des gaz à effet de serre (GES) et une empreinte au sol. En plus d’être une solution viable pour l’environnement et bénéfique financièrement, les modules Écofixe permettent le traitement de 20 % à 60 % plus de charges organiques en optimisant le traitement biologique. Cette solution a permis à Ascot Corner d’éviter l’émission de plusieurs tonnes de GES tout en augmentant sa capacité de traitement des eaux usées.
La municipalité du HSF est la première au Québec à avoir choisi d’implanter ce système, mais près d’une vingtaine d’autres localités seraient en voie d’étudier cette possibilité, selon Mme Labrecque. « Les projets Lauréats se distinguent par leur aspect innovant et leur potentiel de réplicabilité, ainsi que par leur contribution à la protection de l’environnement et à la compétitivité de l’organisation », a mentionné Denis Leclerc, le président et chef de la direction chez Écotech Québec, par voie de communiqué. Il est à noter que les technologies utilisées par les lauréats ont toutes été développées par des innovateurs en technologie propre du Québec.

Golf Chambre

Chambre de commerce du HSF : Tournoi de golf réussi

Le retour du tournoi de golf-bénéfice de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François a connu un beau succès après deux ans d’absence. Sous le thème des clans écossais, l’activité a regroupé 74 golfeurs qui ont bravé un temps maussade. Près d’une centaine de personnes a participé au souper. Le président de l’organisme, Ghislain Brière, est très heureux du succès obtenu. La présidente d’honneur, Maude Maher, copropriétaire de La Cantine, à Ascot Corner, était émue d’un tel honneur malgré son jeune âge. Cette jeune femme d’affaires a parlé du démarrage de son entreprise et du succès qu’elle connaît avec l’aide de son père, Serge Maher et de toute l’équipe. Fidèles au thème écossais, les participants ont eu droit au cours de la soirée à une dégustation de scotch, animé par Patrick Dubuc. La nouvelle directrice générale de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, Anabel Laurie, a rappelé les diverses activités de l’organisme en soulevant les nombreux avantages pour les gens d’affaires. De gauche à droite, Ghislain Brière, Anabel Laurie, Maude Maher et Pierre Hébert, secrétaire de l’organisme.

Resultats elections

Élections provinciales : Réélu, François Jacques désire être plus présent sur le terrain

Au centre, le député François Jacques, entouré par des proches.

Le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Mégantic, François Jacques, a obtenu la confiance des électeurs dans une proportion de 46,38 %, lui permettant d’entamer un second mandat consécutif à titre de député à l’Assemblée nationale du Québec. Évidemment satisfait, le député attribue cette confiance au travail accompli au cours des quatre dernières années.
Malgré une confortable avance, le député admet que la campagne s’est révélée un peu plus serrée que la précédente. « Je la sentais beaucoup moins que celle de 2018. Les gens étaient beaucoup plus silencieux. » M. Jacques se réjouit du vote de confiance de la population et ajoute « c’est un privilège d’être député à l’Assemblée nationale. » L’élu est d’avis que sa présence dans le comté au cours des quatre dernières années et la gestion de la pandémie par le gouvernement ont été appréciées de façon générale par la population. « Je crois que le premier 18 mois du mandat avant la pandémie, ce qu’on avait dit qu’on ferait, on l’a fait et là, on va avoir la chance de faire ce qu’on a dit. J’ai l’impression avec ce deuxième mandat, qu’on ne fera pas juste de la gestion de crise, mais bien gouverner pour l’ensemble du Québec. »
M. Jacques a pris des engagements au cours de la campagne et il a bien l’intention de les tenir. « Les prochaines semaines, c’est 112, couverture cellulaire, finir le branchement Internet partout. Il y a des enjeux sur le territoire, les moissons ont de la misère à avoir des denrées, on va essayer de les aider aussitôt que nos budgets discrétionnaires seront débloqués. Il y a quelques priorités qu’il faut faire rapidement. »
D’autre part, M. Jacques ne croit pas que le nombre de 90 députés élus de sa formation politique puisse freiner ses démarches pour débattre les dossiers de comté. « Je n’ai pas l’impression que ça va être plus difficile. Avant, on était 76, on avait une écoute de M. Legault et de chacun des cabinets des ministères. On va retourner à Québec, parler à notre monde, être en présentiel et faire notre petit jeu de corridor. »
Le député entame son deuxième mandat et se promet de faire « plus de terrain. Ce n’est pas que je n’en ai pas fait, mais la pandémie m’a ralenti. Ce n’est pas tout le monde qui vient au bureau nous demander de l’aide. Quand je suis sur le terrain, je sais ce qui se passe exactement. »
Avec 46,38 % des votes, la victoire de M. Jacques ne fait aucun doute. Il a récolté 12 926 voix pour se tailler une majorité de 6 704. Cette performance est un peu moindre qu’à l’élection précédente de 2018 où il avait obtenu une avance de 7 336 voix. Le candidat du Parti conservateur du Québec (PCQ), Mathieu Chenard, a causé une certaine surprise en obtenant 22,33 % de la faveur populaire avec 6 222 votes pour une deuxième position. Le site Québec 125 le mettait au coude à coude avec la candidate de Québec solidaire (QS), Marilyn Ouellet, qui a glissé en quatrième position avec 12,48 % pour 3 479 bulletins. Le candidat du Parti Québécois (PQ), André Duncan, s’inscrit en troisième position avec 12,77 % des votes exprimés avec 3 559 voix. Arrivée sur le tard, la candidate du Parti libéral du Québec (PLQ), Eloïse Gagné, s’inscrit en cinquième place en récoltant 5,72 % des voix, soit 1 593 bulletins. Le candidat du Parti 51, André Giguère, ferme la marche avec 0,32 % du suffrage exprimé pour 89 voix.
Mathieu Chenard
Le candidat de PCQ, Mathieu Chenard, est satisfait de sa performance. « On aurait aimé premier, mais deuxième, c’est pas mal ça que je m’attendais. Quand j’avais rencontré Éric (Éric Duhaime, chef du PCQ), on était à 10 % dans les sondages. Je lui ai dit : je vais essayer de doubler ça et on l’a eu. C’est sûr, j’espérais 30 % intérieurement, mais bon. » Bien qu’il soit satisfait de sa campagne, M. Chenard ne cache pas sa déception du faible taux de participation. Il est convaincu que ce pourcentage non exprimé aurait penché en sa faveur. « J’espérais aller en chercher un 10 % là. » Le candidat mentionne avoir visité plus de 2 000 foyers et retient que les gens sont préoccupés par la santé. Avouant avoir apprécié l’expérience, M. Chenard ne s’engage pas pour l’avenir. « Dans quatre ans, je vais être là, mais je vais plutôt aider le candidat qui sera là. Le parti est sur la map pareil, on est quand même assez fort dans Mégantic. Je savais qu’il y avait gros du monde qui nous faisait confiance pareil, qui travaillait. » Loin d’être déçu de sa campagne, M. Chenard aurait souhaité un meilleur sort sur la scène provinciale. Il aurait aimé l’élection de deux ou trois députés.
André Duncan
Du côté du Parti Québécois, André Duncan se dit triste et surtout déçu pour les citoyens de la circonscription de Mégantic. « Je sentais que j’aurais pu être un excellent député pour Mégantic et une partie de ma déception vient du fait que ça va être plus compliqué d’aller de l’avant et de travailler de concert avec les gens que j’ai rencontrés au fil de la campagne. Je vais regarder de quelle façon je pourrais m’impliquer et aider à apporter des changements aux causes qui me tiennent à cœur, mais dans un cadre hors politique. » Le candidat du PQ se dit aussi déçu et alarmé face au taux de participation lors de ces élections provinciales de 2022.
Marilyn Ouellet
Suite aux résultats des élections provinciales, la candidate de Québec solidaire dans Mégantic se dit déçue, mais n’abandonnera pas la lutte. « Le résultat du vote n’est pas à la hauteur de ce qu’on s’attendait, avec le travail fait et la réception des gens sur le terrain. On rencontrait vraiment un bel enthousiasme pour les idées de QS. Je crois que ça n’a pas suffi à changer leur vote. » Mme Ouellet pense que revoir le mode de scrutin est un enjeu majeur. Le combat n’est pas fini pour la candidate défaite. « S’il y a des luttes à mener, nous serons là. François Jacques a dit qu’il ferait de la crise du logement sa priorité, on va s’assurer que ce soit le cas. »
Eloïse Gagné
La candidate du Parti libéral du Québec, Éloïse Gagné, quant à elle, n’est pas surprise des résultats et admet que le dernier mois fut fort d’apprentissage. « Le défi était vraiment de taille pour moi. Arriver au milieu de la course dans une région que je connais évidemment moins que les autres candidats représentait un beau challenge. L’expérience m’a permis d’apprivoiser le monde de la politique et j’ai vraiment aimé. J’ai eu la piqûre. J’ai trouvé que les gens de Mégantic étaient très ouverts et que l’esprit de communauté était très fort, ça m’a vraiment plu. »
Mentionnons que 40 481 personnes étaient inscrites sur la liste électorale pour le comté de Mégantic. De ce nombre, 28 262 personnes représentant 69,82 % se sont prévalues de leur droit démocratique de vote et 391 bulletins soit 1,39 % ont été rejetés.

Etincelles du bonheur

Les Étincelles de Bonheur fêtent ses 45 ans

« Ça fait 45 ans que les Étincelles de Bonheur aident, supportent, encouragent l’intégration des personnes handicapées dans leur milieu, donnent du support aux familles et invitent les gens à sympathiser à notre cause. Aujourd’hui, on fête le 45e anniversaire », de lancer avec enthousiasme et fierté la présidente de l’organisme, Lucie Durocher. Ballons, serpentins, amuseurs publics, clown, jeu gonflable et musique contribuaient à créer l’euphorie devant le local de la rue Laurier à East Angus. Un souper chaud était même prévu pour l’occasion. Les membres ont participé à l’organisation de la fête en préparant les décorations lors du camp d’été, d’expliquer la directrice générale, Marie-Josée Pellerin. Près de 90 personnes incluant les participants, membres des familles, aidants et sympathisants ont contribué à la fête. L’organisme compte près de 70 membres âgés de 7 à 82 ans et répartis aux quatre coins de la MRC du Haut-Saint-François. Les services offerts se scindent en quatre volets, soit le centre de jour pour les gens de 21 ans et plus qui ne sont plus dans le système scolaire, mais qui n’ont pas la capacité d’être dans des plateaux de travail. On retrouve également le répit de jour de la fin de semaine une fin de semaine sur deux, le camp d’été et le quatrième volet touche les activités, partys d’Halloween, Noël, Saint-Valentin, cabane à sucre et autres sorties pour tous les membres. L’équipe compte trois personnes à temps plein et sept autres en saison estivale pour le camp d’été. Marie-Josée Pellerin, directrice générale, et Lucie Durocher, présidente des Étincelles de Bonheur, sont fières de souligner avec les membres, amis, sympathisants et parents le 45e anniversaire.

CIUSS

Retour des retraités dans le réseau de la santé : Flexibilité, plaisir et stress en moins

Jacinthe Cadorette, au centre, veille à bien préparer les doses qui sont administrées aux patients.

L’arrivée de retraités, en renfort, au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, semble faire une différence du moins à la clinique de vaccination locale pour la COVID-19 à East Angus. Le personnel sur place est tous des retraités. Jacinthe Cadorette fait partie des 1 000 retraités à avoir effectué un retour dans le réseau de la santé. Satisfaite et heureuse dans son travail, la retraite ne figure pas dans ses plans à court terme.
Retraitée depuis 2017, Mme Cadorette, qui occupait un poste d’infirmière aux urgences dans un centre hospitalier de la Montérégie, s’est sentie interpellée par l’appel aux retraités au tout début de la pandémie. « En 2020, j’ai été sur Je contribue et ça tout déboulé. » Originaires de l’Estrie, elle et son conjoint étaient revenus à leurs racines en région et demeurent à Chartierville.
Mme Cadorette est en charge de la gestion des produits immunitaires (GPI) soit la réception et préparation des vaccins à la clinique de vaccination locale à East Angus trois jours semaine et ce depuis le tout début de la pandémie. « Je gère le début du vaccin quand il arrive dans mes frigos jusqu’à tant qu’on l’ait administré aux citoyens. » Mme Cadorette a une drôle de conception de la retraite puisqu’elle fait trois jours à East Angus et deux jours à Sherbrooke, soit l’équivalent d’un temps plein.
Elle ne regrette pas son choix. Les conditions de travail sont différentes, les retraités ne sont pas tenus de faire du temps plein, ils peuvent choisir les journées, s’absenter au besoin sans problème. « Tu es maître de ton temps, donc tu es plus relax quand tu viens travailler », d’expliquer Luce Cardinal, chef de service du site de vaccination pour le Haut-Saint-François à East Angus. Mme Cadorette ne semble pas abuser de cette flexibilité. Elle a pris un seul congé depuis son retour et c’est pour le mariage de sa fille l’été dernier. « La grosse différence d’avant est que je ne sens pas la pression, c’est deux mondes différents. C’est un domaine que j’ai toujours aimé, pis elle met du bonheur dans l’équipe », d’ajouter Mme Cardinal.
« Ici, toutes les vaccinatrices sont formidables. Elles sont toutes retraitées, sont toutes de bonne humeur, on arrive reposé, on fait de petits jeux le matin, on a chanté Bonne fête. Ça donne un petit plus pour revenir. J’ai toujours été heureuse d’aller travailler, mais c’est sûr, ce n’est pas la même dynamique », d’exprimer Mme Cadorette.
Elle affirme avoir également une belle collaboration lorsqu’elle est à Sherbrooke. « Quand j’arrive le matin, les filles sont tellement contentes, elles disent yes, on a de l’aide aujourd’hui. Moi, je suis une fille très dynamique. Je leur prépare toutes les petites choses. Moi, quand je pars le soir, le lendemain, leur journée, tout est programmé, tout est fait. Je suis très bien accueillie. »
L’heure de la retraite ne semble pas avoir sonné pour cette infirmière de profession. Visiblement pleine d’énergie, enthousiaste et dynamique, la retraite ne semble pas figurer dans les plans de Mme Cadorette. « Moi, j’ai pour mon dire que chaque personne retraitée qui est revenue travailler, c’est qu’ils ont encore le goût et ils ont le meilleur à apporter. Moi, je viens travailler pis j’en apprends encore et c’est ce que je veux, apprendre. C’est toujours du renouveau et c’est ce que j’aime. C’est enrichissant. Les retraités, on est très bien entourés, on a toujours de la documentation, on a des sondages. Chaque personne peut trouver son point d’ancrage où elle va être susceptible d’être bien. J’ai le privilège de dire que je viens trois jours, deux jours ou cinq jours. Je me dis, la journée où ça diminuera avec la vaccination, je vais demeurer au CLSC encore un petit deux, trois jours. Aussi longtemps que je vais pouvoir avoir du fun et la capacité de le faire. »
Pour Mme Cardinal, de pouvoir compter sur l’apport des retraités est différent. Les gens proviennent de divers champs d’action que ce soit « de la santé mentale, néonatalité, urgence, soins intensifs, préposés aux bénéficiaires, anciens gestionnaires, psychologues scolaires, ça fait en sorte qu’on a une équipe super riche en expérience, c’est incroyable. Les gens viennent avec plaisir. Ils arrivent tôt, ils partent plus tard des fois, ils donnent du temps, ils sont généreux. Ils sont fiables. » Un des avantages à gérer des retraités, d’ajouter Mme Cardinal « c’est que ce sont des gens d’expérience, ils nous amènent des suggestions, ça nous permet d’améliorer notre offre de service. Ça demande moins de travail d’accompagnement et d’intégration comparativement à un finissant. »
Sylvain Binette, chef de service en lien avec la vaccination Estrie et responsable du programme d’accompagnement des retraités, mentionne que 1 000 retraités ont rejoint le réseau de la santé. Environ 675 proviennent du CIUSSS, 219 retraités d’ailleurs du réseau et une centaine provenant de l’externe du réseau de la santé. De ce nombre, on en retrouve évidemment du secteur clinique, mais également des agents administratifs. En fait, tout retraité peut, s’il le désire, donner un coup de main. Ça peut être préposé à l’accueil ou autre. On trouvera une tâche correspondant à l’expérience ou aptitudes des personnes », de préciser M. Binette.
Le programme accompagnement des retraités a pris forme l’été dernier. L’initiative consiste à accompagner les personnes qui font un retour au travail. « Les gens ne reviennent pas à n’importe quelles conditions. Ces gens-là veulent de la flexibilité, certaines facilitées du côté du travail. Ils ne veulent pas retrouver leurs conditions d’avant, pis en même temps, ils veulent travailler, mais des choses qu’ils aiment. » Le programme d’accompagnement des retraités a débuté avec le service COVID par des enquêtes, du dépistage et vaccination, mais on désire étendre cette expertise au service régulier. « Ces ressources-là qui sont revenues ont une grande valeur ajoutée, ça peut servir et leur expérience professionnelle vient soutenir l’équipe en place. Le personnel en place peut en bénéficier et ça enlève de la pression sur l’équipe », d’exprimer M. Binette. Les retraités intéressés à tenter l’expérience peuvent se rendre sur le site besoindevous.ca.

actualite

Dudswell consulte ses citoyens

La municipalité de Dudswell invite sa population à participer à une consultation publique. L’exercice qui se déroulera dans le cadre de la planification stratégique 2018-2028 se déroulera le 17 octobre à compter de 19 h, au Centre communautaire de Marbleton, situé au 193, rue Principale Est, juste derrière l’église Saint-Adolphe.
La soirée sera animée par l’agent de développement, Alain Bourgeois. En guise d’introduction, ce dernier fera un survol des différents projets qui ont été adoptés et qui sont sur le point de se concrétiser. Par la suite, l’animateur présentera ceux obligatoires à venir. Les projets à prioriser seront dévoilés aux citoyens.
Les participants seront invités à en discuter à travers diverses tables concernant chaque projet. Ils pourront émettre leur opinion et donner leur appréciation de façon confidentielle. Pour chacune des initiatives, quatre questions seront posées: est-ce que ça raffermit le sentiment d’appartenance de la communauté? Est-ce que ça améliore les services à la communauté? Est-ce que cela attire une clientèle touristique ou de nouveaux résidents? Et est-ce accessible selon les moyens financiers de la municipalité?
Les résidents qui ne pourront participer à la rencontre pourront tout de même répondre au questionnaire de façon électronique en consultant la page d’accueil du site de la municipalité : https://municipalitededudswell.ca/consultation-publique-17-octobre-2022-19-h/

Aeroport

Délégation du Bénin à l’aéroport de Sherbrooke : Projet de formation dans l’air

Nous apercevons une partie de la délégation béninoise en compagnie des intervenants régionaux et d’élus dont la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, et le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy.

Une délégation du Bénin, diplomates et cadres supérieurs ont récemment débarqué à l’aéroport de Sherbrooke afin de constater sur place les installations. La rencontre qui se voulait exploratoire pourrait déboucher sur un partenariat avec l’aéroport et notamment avec l’entreprise Altitude Centre de l’Aviation afin de former de futurs pilotes.
Chantal Ramsay, conseillère aux entreprises au CLD du Haut-Saint-François, a initié la démarche et a bon espoir qu’elle s’avère positive. Un de ses mandats, explique-t-elle, est de trouver de nouvelles sources de revenus et alternatives aux vols commerciaux à l’aéroport de Sherbrooke. « Je mets donc mon réseau de contacts à profit pour trouver de nouveaux partenaires d’affaires et ainsi faire rayonner notre belle région. »
Yves Legault, consul de la République du Bénin à Toronto et premier conseiller à l’ambassade du Bénin pour les questions d’aviation civile, veille à faire l’interface entre le pays et l’Organisation de l’aviation civile internationale dont le siège est à Montréal. Les représentants du Bénin ont profité de la récente assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OAC) qui se tenait à Montréal pour faire un saut à l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de la municipalité de Cookshire-Eaton.
Le choix de Sherbrooke n’est pas un hasard. M. Legault précise qu’il y a déjà une importante présence de Béninois à l’Université de Sherbrooke. « On a déjà, comme pays, une expérience avec la région et la ville de Sherbrooke, puisque depuis des années, on envoie des étudiants à l’Université de Sherbrooke. C’est une région que l’on connaissait. Pour nous, penser à Sherbrooke pour établir une autre composante de notre dispositif de formation académique, c’était une évidence. L’autre élément, c’est le dynamisme du CLD et des acteurs locaux qui nous ont dit : on serait prêt à vous accueillir, on a des infrastructures qui sont disponibles et on a un intérêt pour travailler avec vous à un projet de coopération académique qui pourrait regrouper le Bénin et la MRC. »
M. Legault mentionne que le Bénin a un besoin au niveau de la formation des pilotes. L’objectif de la journée, explique-t-il, visait pour le Bénin à faire part de leurs besoins en formation des pilotes et des métiers de l’aéronautique et de voir si la MRC du Haut-Saint-François et l’aéroport de Sherbrooke sont en mesure de répondre à cette demande. Si les parties se rejoignent, on tentera de déterminer un cadre de coopération qui sera l’amorce d’un processus de négociations visant à déboucher sur un accord multipartie entre le gouvernement du Bénin, du Canada et des intervenants de la région sur l’installation d’un centre de formation en pilotage. Dans un premier temps, on regarde pour former des pilotes, mais s’ajoutera en cours de route de la formation pour tous les secteurs liés à l’aviation comme le service clients en cabine, les agents de bord, le directeur de vol, le service au sol, les chefs d’escale, toute la gestion des aéroports, les bagagistes, les aiguilleurs du ciel et météo. Tous les métiers qui sont périphériques à l’aviation, nécessaires pour exploiter des aéroports et routes aériennes seront considérés dans l’entente à développer. « Toutes les formations pourraient se faire à partir de l’aéroport de Sherbrooke », d’exprimer M. Legault. Ce dernier ajoute que le site pourrait être considéré « comme un aéroport-école et c’est comme ça qu’on le perçoit. » D’autre part, le consul mentionne que, selon les projections, le transport aérien pour la zone africaine devrait doubler au cours des prochaines années impliquant l’ajout d’avions long-courrier. « On aura des connexions transatlantiques. Donc, on va avoir besoin d’un pilote qui va pouvoir décoller dans un environnement africain et atterrir sous la neige à New York. Dans cette optique, Sherbrooke est un très bon centre de formation pour donner l’expérience de l’hémisphère nord à nos pilotes. Si tout va comme prévu, la première cohorte pourrait regrouper 20 à 25 élèves, mais on songe à déléguer une centaine d’étudiants par année. » La formation pourrait débuter d’ici un an. L’ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire auprès du Canada et représentant permanent auprès de l’Organisation de l’aviation civile internationale, son excellence Jean Claude Félix Do Rego, était confiant d’en arriver à une éventuelle entente de coopération.
Formation
Alexis Etienne, propriétaire et chef gestionnaire d’Altitude Centre de l’Aviation, établi à l’aéroport de Sherbrooke, entend bien saisir cette opportunité. Il est confiant d’être en mesure d’offrir toute la formation nécessaire avec le concours de l’aéroport. Ce dernier a fait une courte présentation de son entreprise tout en expliquant pourquoi il avait choisi Sherbrooke et les avantages qu’offraient le Canada pour faire des formations en aviation et ce tant pour du personnel volant que non volant.
L’entreprise offre déjà la formation de pilote, mais développera également les programmes pour les formations de tout le personnel naviguant que non naviguant. M. Etienne mentionne avoir proposé au Bénin de bâtir ensemble les formations spécifiques dont ils ont besoin sur une période donnée de mois et d’années. Le propriétaire de l’entreprise locale mentionne être en voie de déposer un dossier pour devenir un collège qui permettra d’établir et de bâtir des formations de type AEC (Attestation d’études collégiales).
Selon M. Etienne, les besoins manifestés par le Bénin correspondent au plan de match prévu par son entreprise. Il précise que le nom de cette dernière n’est pas Altitude Centre de Pilotage, mais bien Altitude Centre de l’Aviation. « Par le nom, j’avais déjà fait le choix de vouloir former plus que des pilotes. »
Participant à la rencontre, la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, mentionne que l’activité lui a permis de voir « d’autres horizons pour le développement de l’aéroport. On entend parler beaucoup du vol commercial, c’est une des avenues potentielles, mais il y a plein d’autres avenues. Ça a vraiment ouvert sur d’autres possibilités et un potentiel de rapprochement politique, économique avec le Bénin et la sous-région africaine, l’Estrie, le Haut-Saint-François et Sherbrooke. » Mme Beaudin dit constater que l’aspect formation à l’aéroport attire des gens de l’international. Elle fait un parallèle avec l’Université de Sherbrooke en ajoutant que « Sherbrooke étant une ville universitaire qui a un rayonnement régional important, il y a quelque chose là de très naturel de miser sur nos institutions d’enseignement, la formation. Il y a un filon pour moi qui sent bon, qui est très intéressant. »
Pour sa part, le préfet Robert G. Roy mentionne ne pas être contre le développement de vols commerciaux, mais souhaite d’abord bien structurer l’aéroport, ses acquis en développant la formation. « Consolidons nos forces et je pense que la formation, c’est notre filon. »

©2024 Journal Le Haut-Saint-François