Brunch des élus

Belle participation au brunch des élus

Nous apercevons l’ensemble des participants qui ont pris la parole au cours du brunch.

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé, dimanche dernier, au brunch annuel des élus qui se déroulait au Club de golf East Angus. L’activité, organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, marquait la première d’une série pour 2023.
Ghislain Brière, président de l’organisme, est fier de la participation des gens en ce début d’année. « J’ai senti un vent de légèreté. Je pense que les gens sont contents que la Chambre soit revenue sur les rails. Je pense qu’on se rend compte que c’était nécessaire. » M. Brière est confiant pour la suite des activités que présentera l’organisme.
Participants
Les députés, fédéral et provincial, ainsi que le préfet, les maires et représentants de 11 municipalités du Haut-Saint-François, ont pris la parole, soulignant leurs bons coups et leurs projets. Marc-Alexandre Fonda, représentant de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, rappelle les diverses interventions de cette dernière et du gouvernement du Canada dans le comté. Il fait part d’un investissement de 1,4 M$ à travers différents programmes qui touchent le milieu communautaire, le développement économique, l’infrastructure et la jeunesse. Il précise que la santé des lacs relativement envers les plantes aquatiques envahissantes fait partie des préoccupations de Mme Bibeau. M. Fonda souligne l’intervention de la députée comme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire relativement à l’indemnisation de 1,7 G$ dont 1,2 G$ seront versés aux producteurs de lait sous la gestion de l’offre pour compenser les pertes de marchés relativement à l’Accord Canada-États-Unis-Mexique.
De son côté, le député de Mégantic, François Jacques, était visiblement fier de rappeler la réfection de la route 257. Poursuivant dans la même veine, il fait part des discussions concernant le projet de réfection d’une partie de la route 112, évalué à 50 M$. Au domaine touristique, M. Jacques souligne l’aide gouvernementale de 2,2 M$ apportée pour la réalisation du projet de plus de 4 M$ de chalets flottants à Bury, piloté par Bora Boréal. Il fait part également de l’aide apportée concernant la construction d’une piscine intérieure de la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus. M. Jacques rappelle que « les garderies vont ouvrir normalement d’ici la fin 2023 après la construction Johnville, Ascot Corner, East Angus, pratiquement 208 nouvelles places en garderie. »
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, a rappelé le rôle joué par la MRC avec le Centre local de développement (CLD) pour aider les entreprises à traverser la pandémie. Il souligne l’aide apportée de près de 390 000 $ en soutien financier à 14 entreprises par le programme d’aide d’urgence aux PME (PAUPME) alors que 12 ont eu accès à près de 720 000 $ en soutien financier avec le Fonds local d’investissements (FLI) et le Fonds local de solidarité (FLS). C’est avec une fierté évidente que M. Roy mentionne qu’aucune entreprise manufacturière n’a fermé ses portes au cours de cette période difficile. Le préfet soutient que 2022 a démontré une certaine reprise, notamment dans le secteur commerces et services ainsi qu’au secteur de la transformation alimentaire. Il ajoute que plusieurs défis se pointent à l’horizon et manifeste l’espoir que le milieu avec les divers organismes d’aide et les gens d’affaires seront en mesure de les relever.
La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, rappelle que sa municipalité est en croissance depuis plusieurs années et que de nombreux projets ont été réalisés, que ce soit la rénovation du Centre Évariste-Dubreuil, anciennement la Caisse Desjardins, l’ajout d’un ascenseur au Centre communautaire Paul-Lessard, l’achat de nouveaux afficheurs de vitesse. Mme Bresse souligne l’obtention du prestigieux prix en environnement Eureka pour l’installation d’un système afin d’augmenter la capacité du traitement des eaux usées. Parmi les projets, figure le prolongement du réseau d’aqueduc à partir du village jusqu’à la route 610. Cela devrait permettre d’accueillir, entre autres, une plus grande variété de commerces, de mentionner la mairesse.
Denis Savage, maire de Bury, signale que l’agriculture et le forestier sont deux secteurs importants pour sa municipalité. Il souligne un important projet touristique concernant la construction d’une douzaine de chalets flottants, réalisée par Bora Boréal. M. Savage rappelle également l’appui de la municipalité envers ses organismes en mettant à leur disposition des bureaux. Il ajoute l’acquisition d’un immeuble dans le but d’y aménager une caserne de pompiers au cours de la présente année.
Claude Leclair, directeur des communications et de la vie communautaire à la Ville de Cookshire-Eaton, souligne les diverses réalisations au cours de la dernière année. À ce chapitre, figure le plan d’action sur la structure administrative de la municipalité avec notamment la refonte du site Web, l’implantation d’un bureau de projets et la mise à jour de la planification stratégique 2013-2023. Le positionnement de la Ville comme alternative de choix pour la région de Sherbrooke demeure une préoccupation. La dynamisation des centres urbains de la municipalité et la finalisation de certains projets de développement comme la station d’épuration quartier Johnville, la mise aux normes d’un bâtiment d’église pour accueillir une garderie temporaire de 46 enfants ainsi que la mise en service d’une caserne incendie dans le quartier Saywerville s’inscrivent sur la lise des réalisations. Divers projets communautaires et touristiques comme la piste cyclable, la surface bétonnée pour trois patinoires, le sentier du barrage Sawyerville figurent dans les cartons. À cela s’ajoutent des projets de développement résidentiel, industriel et commercial sans oublier la volonté de développer 200 hectares autour de l’aéroport par la promotion des volets de la technologie de pointe.
Marjolaine Larocque, conseillère à Dudswell, signale l’importance de l’environnement pour la municipalité du fait qu’elle soit entourée de plans d’eau avec des rivières et lacs. Dans cet esprit, la lutte aux plantes aquatiques envahissantes demeure une préoccupation. L’implantation de six écocentres témoigne également du sérieux qu’apporte la municipalité face à l’environnement. Au niveau des loisirs, l’installation de jeux est prévue. Dudswell prévoit également développer un projet pilote de marché printanier et rénover le centre communautaire
Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, soutient que sa municipalité est en pleine effervescence et présente plusieurs attraits que ce soit les sentiers de ski de fond, le parc des Deux Rivières, le sentier illuminé, les jeux, la raquette. « Pour nous, se tenir en forme, c’est important. » Parmi les principales réalisations, la mairesse signale l’aménagement du nouveau garage municipal dans le parc industriel. L’ancien espace sera converti en stationnement pour les commerces de proximité, précise-t-elle. La réfection de l’aréna constitue un projet important. Quant aux aménagements du parc Rive de la Sud, ils devraient se compléter au cours des prochains mois. On envisage également la construction d’un troisième immeuble de l’organisation sans but lucratif Han-Logement de huit appartements pour personnes avec un handicap physique ou intellectuel. Au secteur des loisirs, la mairesse est fière de souligner une entente avec le Canton de Westbury. Mme Boulanger ajoute que la municipalité multiplie les efforts pour aider les entrepreneurs et commerçants par divers programmes. « Depuis plusieurs années, East Angus s’efforce à devenir un lieu de prédilection pour implanter sa famille. La population augmente graduellement, les écoles s’agrandissent et bientôt nous aurons notre CPE, nouvelle construction sur la rue Lafontaine. »
Bertrand Prévost, maire de Hampden, insiste « notre municipalité de 183 habitants a compris depuis longtemps que pour prospérer, il ne faut pas être un petit village Gaulois. Nous avons débuté depuis mon premier mandat à coopérer avec nos voisins dans des projets communs pour faire sortir de l’ombre nos communautés. La résidence des aînés de La Patrie, le parc Walter-Mackenzie de Scotstown, le parc régional de Franceville et bien d’autres exemples. » Présentement, d’ajouter le maire, la municipalité avec ses voisins travaille à mettre sur pied une régie des incendies et un service municipal commun pour la cueillette d’ordures, recyclage et bac brun. »
France Dumont, directrice générale de La Patrie, mentionne « qu’en étant une municipalité dévitalisée, le conseil veut prioriser le maintien des services à la population, attirer de nouvelles familles, améliorer la qualité de vie des gens qu’on a déjà, de leur donner l’opportunité de pratiquer de saines habitudes de vie et de favoriser le développement domiciliaire. » Plusieurs projets dont la réfection de la salle municipale, la conclusion de réfection de l’Abribois, l’acquisition de deux bornes électriques à la halte Éva-Sénécal et un nouveau développement domiciliaire privé font partie des principales réalisations. Pour 2023, on prévoit la mise à niveau du parc de l’Abribois avec la réfection de la patinoire et faire la mise aux normes d’une future rue pour offrir quatre terrains en périmètre urbain.
Parmi les réalisations, le maire du Canton de Lingwick, Robert Gladu, se félicite que sa municipalité avec l’aide de la MRC a réussi à installer quatre radars qui ont permis de réduire la vitesse à l’entrée du village. Il souligne le dynamisme des organismes du milieu qui permet entre autres de tenir le marché public en saison estivale et le Bike Stop auquel 800 motocyclistes ont fait un arrêt à Lingwick l’été passé. Il mentionne divers attraits comme la shed et le pont couvert patrimonial qui devrait être rénové cette année ainsi que l’église Chalmers, présentement en rénovation. Le maire fait part de deux projets de construction, dont un bâtiment pour les aînés.
Maire de Newport depuis un peu plus d’un an, Robert Asselin avoue être en apprentissage. Il mentionne que la municipalité offre un décor paradisiaque, mais que le développement est difficile. Les terres qui seraient disponibles, précise-t-il, appartiennent à des propriétaires demeurant à l’extérieur de la municipalité et préfèrent conserver leur terrain pour la chasse. M. Asselin est d’avis qu’un allégement des lois environnemental faciliterait le développement de sa municipalité.
« Nous, une de nos plus grandes réussites pour 2022 ça été la relance de la coop. On sait qu’une petite municipalité comme nous autres sans un dépanneur, sans un poste d’essence, c’est assez difficile d’exister, en plus qu’à l’intérieur de ça, on avait le bureau de poste. Tout est reparti, mais ce n’est pas terminé », d’exprimer, André Perron, maire de Saint-Isidore-de-Clifton. Au cours de la dernière année, précise-t-il, la municipalité a procédé à la mise à niveau d’une section des conduites d’aqueduc et d’égout. Parmi les projets, la corporation municipale travaille sur la construction d’une nouvelle salle communautaire. Le maire souligne l’agrandissement du Camping Vert portant à une trentaine le nombre de terrains disponibles. La municipalité travaille également sur un projet de logements sur un terrain lui appartenant. M. Perron fait part de la mise en marche d’analyse afin de valider la possibilité d’un projet éolien.
À l’instar de l’ensemble des municipalités du territoire, Mélanie Cyr, conseillère au Canton de Westbury, mentionne l’implication de la municipalité à la démarche MADA-familles amie des aînés. Elle est également heureuse de l’entente intervenue avec sa voisine, East Angus, pour les loisirs. Le parc du développement Godbout est en branle et le marché public a été relancé, d’exprimer Mme Cyr. Des améliorations au niveau des infrastructures au bureau municipal ont été apportées au cours de la dernière année. L’environnement est vraiment au cœur de nos préoccupations, exprime-t-elle et souligne l’importance d’accompagner les gens pour la diffusion d’information que ce soit pour les matières résiduelles, le recyclage, le compost. La conseillère mentionne que la municipalité a effectué une introspection au cours de la dernière année, qui a contribué à plusieurs améliorations par différents projets.
L’ensemble des participants ont semblé avoir apprécié le brunch des élus et plusieurs ont profité de l’occasion pour échanger au terme de la rencontre.

actualite

Budgets municipaux : Des hausses un peu partout

Ascot Corner
Les citoyens d’Ascot Corner peuvent constater une légère hausse de la taxe foncière. Elle passe de 0,83 $ à 0,85 $ par 100 $ d’évaluation, pour la partie résidentielle, ce qui constitue une augmentation de 2,41 %. Légère hausse aussi du côté industriel où le taux passe à 1, 42 $ du 100 $ alors qu’il était à 1, 40 $ en 2022. La cueillette des matières résiduelles et les coûts associés à l’exploitation du réseau d’aqueduc restent les mêmes et coûteront aux contribuables respectivement 215 $ et 225 $. Le montant à verser pour couvrir les frais d’exploitation du réseau d’égout grimpe de 240 $ à 275 $. Le budget municipal, quant à lui, passe de 5 329 388 M$ à 5 761 509 M$.
Bury
Du côté de Bury, le budget municipal passe de 2 367 845 $ à 2 529 856 $. La taxe foncière s’inscrit à la hausse, grimpant de 0,46 $ à 0,48 $ du 100 $ d’évaluation. Elle s’inscrit à l’intérieur de la taxe globale qui passe de 0,639 8 $ à 0,669 6 $ du 100 $. Pour une résidence moyenne évaluée à 182 640 $ avec les services (aqueduc, égout, ordures), l’augmentation du fardeau fiscal sera de 3,9 % pour un montant à payer de 1 945,71 $. Pour une résidence comparable située à l’extérieur du périmètre urbain, l’augmentation sera de 4,07 %. Il en coûtera donc 1 467,96 $.
Chartierville
Le budget de la municipalité de Chartierville passe de 1 160 713 M$ à 1 559 381 M$ pour 2023. Les revenus de la taxe foncière augmentent aussi légèrement, passant de 501 706 $ en 2022 à 504 333 $ pour l’année en cours. Le taux de taxes foncières reste le même que l’année dernière et se situe à 0,81 $ par tranche de 100 $. Ceci inclus les services de police, d’incendie et de certaines collectes. On remarque une augmentation des dépenses en loisirs, culture et tourisme. Cela s’explique par la bonification du camping, entre autres, et l’ajout de bâtiments sur différents sites de la municipalité. Le budget associé à l’administration générale augmente aussi dû à l’inflation actuelle et à la hausse de la quote-part de la MRC. Pour le traitement des eaux usées, une taxe de 296, 51 $ sera imposée aux citoyens pour une résidence. Un montant de 60 $ sera aussi prélevé pour la collecte de la récupération et 158 $ pour celle des déchets.
Dudswell
À Dudswell, le budget de la municipalité grimpe de 487 380 $ passant de 3 673 119 M$ à 4 160 499 M$. La taxe foncière regroupant diverses catégories grimpe d’environ 8,8 %. La taxe foncière générale et industrielle augmente respectivement de 0, 82 $ du 100 $ à 0,89 $ pour la première et de 0,93 $ à 1,01 $ du 100 $ pour la seconde. La taxe foncière agricole quant à elle augmente aussi, passant de 0,81 $ du 100 $ à 0,88 $. Le prix des services offerts augmente aussi dans la municipalité de Dudswell. Le coût d’aqueduc pour un bâtiment principal passe de 294,25 $ à 319,31 $. Celui pour la gestion des matières résiduelles passe de 175,84 $/unité à 185,65 $. Il en va de même pour le traitement des eaux usées qui subissent une hausse de 109,80 $. Le coût associé à cette gestion était de 503,25 $ par bâtiment principal en 2022 et passe à 613,05 $ pour cette année. La majoration est due à la hausse des frais d’exploitation du réseau. Il en est de même pour la tarification pour l’eau potable qui subira une hausse de 9,33 %, aussi associée à celle des frais d’exploitation du réseau. Pour une propriété évaluée à 165 549 $, les citoyens paieront en moyenne 7,9 % de plus qu’en 2022. Pour le contribuable, cela représente une hausse de 157, 54 $ pour une résidence avec les services d’aqueduc et de collecte des matières résiduelles. L’augmentation des salaires s’explique par une hausse de l’Indice des prix à la consommation (IPC) à hauteur de 5 %.
La Patrie
Pour la nouvelle année, la municipalité de La Patrie augmente son budget total d’environ 56 005 $, atteignant ainsi 1 708 342,53 M$. Le taux de taxe foncière augmente légèrement aussi passant de 0,739 $ du 100 $ pour 2022 à 0,783 $ en 2023. Le budget alloué au service incendie diminue et passe de 177 909,22 $ à 139 781,00 $ pour l’année 2023. Cette diminution s’explique par les investissements faits en 2021-2022 en lien avec la mise à niveau du bunker, de l’équipement des pompiers et l’augmentation des salaires en lien avec la hausse du coût de la vie. En 2022, la municipalité a aussi fait l’acquisition d’une antenne de télécommunication directement liée avec la caserne, ce qui facilite les échanges en situation d’urgence. Le budget associé à ce secteur est donc à la baisse en 2023, puisqu’aucune autre bonification n’est prévue. Le service de police subit quant à lui une légère augmentation par rapport à l’année 2022 où le budget alloué était de 88 100 $ et qui passe maintenant à 90 400 $. La majorité des autres taxes ont tendance à diminuer de quelques dollars, excepté celle sur les eaux usées qui grimpe de 4 $, passant de 180,70 $ à 184,79 $.
Lingwick
Du côté de Lingwick, même si l’ensemble des taxes de service demeure stable, les contribuables devront débourser davantage puisque le taux de la taxe foncière grimpe de 7,2 % pour l’année en cours. Elle passe de 0,54 $ à 0,57 $ du 100 $ d’évaluation. À cela, il faut ajouter 0,076 $ pour la taxe foncière de la SQ. Le maire, Robert Gladu, qualifie le budget de réaliste. Il précise, dans son mot du maire, que la municipalité s’est servie du surplus accumulé pour réduire le fardeau fiscal des contribuables. « L’augmentation que la municipalité ne contrôle pas, comme l’Indice des prix à la consommation (IPC), se situe à 7,2 %. » L’augmentation imprévisible du carburant et du gaz naturel affecte considérablement les coûts pour l’entretien et le déneigement des chemins et chauffage du garage, ajoute-t-il. Dans un petit tableau, on indique que la taxe foncière contribuant pour 49 % des recettes des activités de fonctionnement en 2023 présente une hausse de 8 %. Les dépenses d’administration générale, représentant 28 % des activités financières, grimpent de 15 % tandis que les dépenses en sécurité publique représentant 13 % des activités financières augmentent de 6 %. On indique que le budget total des activités financières monte de 4 %. Le maire mentionne dans son message, diverses améliorations : le remplacement de deux tracteurs pour le déneigement et la tonte de gazon, l’achat d’une camionnette avec lumières de protection, l’acquisition de quatre panneaux avertisseurs de vitesse sur la route 108, la réfection majeure de la 257 sur 13 km et nouvelle signalisation, le changement de ponceaux et autres. Pour 2023, on aimerait, entre autres, faire des améliorations au pont couvert ainsi qu’à l’église Chalmers.
Newport
Les citoyens de Newport verront le rôle d’évaluation foncière augmenter de 42,2 %, passant donc de 142 437 100 M$ à 203 039 400 M$ en 2023. Avec cette augmentation considérable, le conseil municipal a pris la décision de réduire le total des taux de taxes foncières pour l’année 2023 à 0,35 $ comparativement à 0,38 $ du 100 $ de la précédente année. Ce montant pour la nouvelle année inclus le service de police, 0,098 $ du 100 $, celui d’incendie, 0,063 $ et la majoration des quotes-parts de la MRC qui s’élèvent à 0,124 $ du 100 $. Le prix pour la gestion des matières résiduelles est de 345 $ par année, pour un domicile et de 200 $ pour une habitation de type chalet. À cela s’ajoute un montant de 78 $ annuellement pour la gestion des fosses septiques.
Saint-Isidore-de-Clifton
Les citoyens de Saint-Isidore-de-Clifton constatent une diminution de la taxe foncière. Celle-ci passe de 0,91 $ à 0,66 $ par 100 $ de la valeur réelle. Les services d’aqueduc montent d’environ 0, 60 $ par mètre cube, la cueillette du recyclage est réduite de 12 $ par unité tandis que les services de compost et d’ordures demeurent stables. De légères augmentations aussi à prévoir dans les services d’égouts et de traitement des eaux usées. Les propriétaires devront assumer 2,60 $ du mètre cube de consommation d’eau, soit 0,40 $ d’augmentation et 0, 25 $ de plus pour le service d’égouts qui passera à 1,75 $ du mètre de front.
Scotstown
Pour la municipalité de Scotstown, les citoyens devront mettre la main dans leurs poches. Une mise à jour de la valeur imposable pour l’évaluation foncière est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2023 et passe donc à 36 485 500 $. Cette mise à jour est attribuable à certaines bonifications ou des changements dans la municipalité. Les revenus de taxes foncières de la municipalité grimpent de 364 795 $ à 412 950 $ pour 2023 et le budget augmente de 1 109 500 M$ à 1 253 445 M$. Le taux de taxes foncières augmente aussi, passant de 0,952 $ du 100 $ à 1,10 $. Pour l’année en cours, la municipalité de Scotstown subit une diminution de la péréquation passant de 178 018 $ à 58 352 $ pour 2023. Cette coupure de près de 120 000 $ à laquelle s’ajoute l’inflation oblige le conseil municipal à revoir certains projets et services. Pour les services incluant la collecte de récupération, des déchets, du compost, d’aqueduc, d’égout, de police et le remboursement lié à l’aménagement et le raccordement des puits, qui sont calculés par résidence, les citoyens subiront une hausse globale de 40,85 $ pour un total de 947,35 $.
Weedon
À Weedon, le budget de la municipalité pour l’année 2023 sera de 9 174 057 $, comparativement à 6 613 328 $ pour l’année précédente. Cette hausse provient principalement de transferts gouvernementaux, dont la TECQ qui sera appliquée sur des travaux à réaliser en 2023 (télémétrie et usine d’eau potable) et pour la mise aux normes du Centre communautaire de Weedon. Pour ce dernier, la municipalité recevra une aide financière de 1 438 500 $ provenant du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM). Le taux de la taxe foncière est à la baisse. Les citoyens auront à payer 0,870 0 $ du 100 $ de la valeur portée au rôle d’évaluation pour l’année 2023, contrairement à 0,965 0 $ en 2022. Le montant des taxes inclut l’ensemble des taxes foncières, des services et le remboursement de la dette. En termes de revenus, les taxes municipales représentent près de 54 % des recettes de la municipalité avec un montant de 5 000 144 $. Les subventions, compensations et redevances en matières résiduelles contribuent à 37 % des revenus pour un montant total de 3 350 548 $. Une tranche de 8 % provient des autres recettes de sources locales incluant tous les montants perçus, autres que les taxes avec des entrées monétaires de 724 365 $. Finalement, une portion de 1 % représentant 99 000 $ provient des montants versés par le gouvernement en compensation de taxes.
Westbury
Les propriétaires du Canton de Westbury verront leur avis d’imposition augmenter de 7,37 %. Le taux de taxation passera donc de 0,435 $ à 0,46 $ du 100 $ de l’évaluation pour une propriété résidentielle et inclut le service d’incendie, de police et la majoration des quotes-parts de la MRC. L’augmentation la plus importante est au niveau de la tarification des matières résiduelles qui augmente de 90 $ par résidence. Mentionnons que la tarification pour le service de police et d’incendie reste les mêmes qu’en 2022, soit respectivement 42 $ et 55 $ par unité. Quant à la gestion des matières résiduelles, elle coûtera aux propriétaires 350 $ par porte, ce qui représente une hausse de 90 $ comparativement à l’année dernière.

Claude Beaudoin

Le rôle d’évaluation qui double, un citoyen se questionne

Citoyen de Cookshire-Eaton depuis plusieurs années, Claude Beaudoin se questionne sur l’augmentation faramineuse de sa propriété.

Certains citoyens de la municipalité de Cookshire-Eaton ont récemment eu une surprise en découvrant leur nouveau rôle d’évaluation foncière. C’est le cas de Claude Beaudoin, qui a vu la valeur imposable de sa maison passer de 396 200 $ à 719 800 $. Même si la taxe foncière a été abaissée par le conseil municipal, cette augmentation signifie tout de même des taxes annuelles d’environ 4 750 $.
« Rien ne justifie une telle hausse. Quand on prend le temps de regarder l’intérieur de la maison, on s’en rend bien compte. Le plafond et la cave ne sont pas finis, les fils électriques dépassent. Je n’ai demandé aucun permis de construction dans les cinq dernières années. Rien qui pourrait justifier que la valeur de ma maison ait presque doublé », de dire le propriétaire, M. Beaudoin.
L’explosion du prix des propriétés dans tout le milieu est inexorable et liée, entre autres, au mouvement migratoire des villes vers la campagne lors de cette période pandémique. « Je peux comprendre que l’évaluation du terrain ait augmenté, si on regarde la moyenne des terrains vendus autour de ma propriété, ont été vendus à de forts prix. Mais l’évaluation de ma maison, est-ce qu’elle a été faite via Google Street View ? », d’exprimer le citoyen de Cookshire-Eaton.
Ce que ce dernier trouve fâcheux, c’est qu’il aurait tenté d’obtenir réponse à ses questions, mais sans réel intérêt ni de la ville ni de la MRC du Haut-Saint-François. « Ce que je trouve ironique et déplorable dans cette situation, c’est que j’ai contacté la ville qui m’a renvoyé vers la MRC en me disant que c’était eux qui étaient responsables des évaluations par le biais d’une firme privée, mais qu’en cas de désaccord, il était possible pour moi de faire une demande de révision. Cependant, le formulaire doit être émis par la ville », d’exprimer M. Beaudoin. Ce dernier tente de rejoindre le responsable et on lui explique que malheureusement, ledit formulaire n’est pas prêt.
Selon ce dernier, on lui aurait dit qu’il ne pouvait pas officiellement se plaindre avant de recevoir son compte de taxes. Ce qu’il trouve tout aussi regrettable. « Je n’ai pas envie d’attendre. J’ai envie de régler ça le plus rapidement possible. »
À la ville, Guylaine Marcotte, responsable des comptes de taxes et du rôle d’évaluation, assure que le formulaire de demande de révision est accessible depuis que les rôles ont été rendus publics. Il est possible de l’obtenir en main propre à l’Hôtel de Ville ou sur le site Internet du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Randonnée Weedon

Randonnée nocturne à Weedon : Plusieurs centaines de personnes participantes

Plusieurs centaines de personnes ont participé avec enthousiasme à la randonnée nocturne.

Pas moins de 400 personnes étaient attendues à la randonnée nocturne organisée par la municipalité de Weedon. Pour sa 4e édition, l’événement revenait en force après deux ans d’absence et plusieurs nouveautés attendaient les visiteurs.
Plusieurs centaines de citoyens, petits et grands, parcouraient les sentiers aménagés pour la marche, la raquette et le ski de fond. En nouveauté cette année, la municipalité de Weedon a fait installer des lumières le long des sentiers, créant ainsi une ambiance des plus féériques, explique Billy Fillion-Gagné, coordonnateur des loisirs à la municipalité de Weedon. Les plus courageux pouvaient même s’aventurer dans les pistes non éclairées. Des lampes de poche dotées d’un sifflet étaient distribuées aux enfants présents afin de rendre l’expérience encore plus originale.
Au retour de la randonnée, les participants étaient invités à se rendre au chalet pour y déguster gratuitement un chocolat chaud et du pop-corn. Des activités, telles que le patin à glace et des glissades sur tubes, étaient proposées. Les gens pouvaient également se remplir la panse au kiosque de 1001 Fondues – Les Fondues d’ici et savourer les bières de La Grange Pardue. Deux immenses feux de joie et le chansonnier Dylan Leney complétaient l’ambiance festive. En fin de soirée, tous ont pu profiter d’un spectacle de feux d’artifice professionnel, une autre nouveauté de l’organisation.
Des fromages de la Fromagerie P’tit Plaisir étaient vendus au profit de la Maison des jeunes Vagabond de Weedon. Un montant de 200 $ a été amassé et servira à acheter des jeux de société pour les jeunes.

Ose

Défi OSEntreprendre Estrie : Les inscriptions battent leur plein

Nous apercevons les acteurs en développement économique impliqués auprès des entrepreneurs du Haut-Saint-François. À l’avant de gauche à droite, Audrey Beloin, SADC, Sylvie Hamel, SADC, Alexandra Jacquet, Chambre de commerce HSF, Robert Rodrigue, Lancement d’entreprise et Abdelmalek Moungid, Caisse Desjardins. À l’arrière Caroline Dufour, CLD, Mélanie Quirion, CLD et Daniel Bérubé, CLD.

C’est en compagnie de plusieurs entrepreneurs du milieu, réunis dans le cadre d’un 5 à 7 au Resto bar Rive Sud, à East Angus, que l’on a procédé au lancement du volet local de la 25e édition du défi OSEntreprendre Estrie.
Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable du secteur entreprise pour l’échelon local, rappelle la mission de l’organisme qui « est d’inspirer le désir d’entreprendre pour continuer à bâtir un Québec, innovant, engagé et prospère. »
Le concours comporte divers volets : Scolaire, Création d’entreprise, Réussite inc. et Faire affaire ensemble. Mme Beloin invite tous les nouveaux entrepreneurs de 18 ans et plus, de tous les secteurs n’ayant pas eu de ventes avant le 1er avril 2022, mais qui prévoient en faire d’ici le 31 décembre 2023, à déposer leur projet d’affaires sur le site Défi OSEntreprendre.
Quant à Réussite inc., il s’adresse aux entreprises qui ont déjà participé au volet Création, qui ont plus de 5 années et qui sont toujours en affaires. Les entrepreneurs intéressés sont invités à déposer leur dossier.
La troisième catégorie, au secteur entreprise, Faire affaire ensemble, invite les entreprises qui ont à cœur l’achat local et faire affaire avec leurs homologues québécois à déposer leur candidature.
Le Défi OSEntreprendre comprend trois échelons : le local, le régional regroupant les neuf MRC de l’Estrie et le national. Les participants du Haut-Saint-François ont fait belle figure l’année dernière. L’entreprise Protéina Innovation a remporté le lauréat régional dans la catégorie Bioalimentaire volet Création d’entreprise alors que la Brasserie rurale 11 Comtés faisait de même dans sa catégorie. D’ailleurs, Emilie Fontaine, copropriétaire de l’entreprise, est ambassadrice pour cette catégorie au niveau régional. Mme Fontaine et toute l’équipe éprouvent une grande fierté de travailler de concert avec des producteurs d’ici. Par son implication, elle veut démontrer par des exemples concrets qu’il est possible, mais surtout profitable, de s’approvisionner localement. Deux autres porte-paroles sont choisis pour cette 25e édition. Il s’agit de Jean-François Bédard, Boutique Glorius, pour le volet Création d’entreprise et de Marc-Olivier Brault, le Refuge des Brasseurs pour le volet Scolaire.
Inscription
Les entrepreneurs désireux de participer à un des volets doivent s’inscrire sur le site du Défi OSEntreprendre au plus tard le 14 mars prochain 16 h. Mentionnons qu’un montant global de 2 000 $ sera réparti parmi les gagnants du volet local. « Ce qui me motive le plus est l’aspect de faire rayonner les initiatives entrepreneuriales », d’exprimer Mme Beloin, qui en est à sa 7e année comme responsable local.

Rachel Garber

FLAT EARTHERS

Honestly, my teeth almost flew out of my mouth, and they’re not even false.
It’s surely not one of Facebook’s finest hours, welcoming Trump back into the fold. But that’s not what shocked me. It’s the Science & Astronomy group, boasting 1.2 million members. It’s been taken over by Flat Earthers.
A poll they’ve posted asks people to vote on the shape of the earth: round, cube, flat, or donut. Encouraging: 92% of respondents voted “round.” Discouraging, a plethora of comments such as this one: “NASA brainwashed 92% of the people who voted on this pool (sic).”
Meaning that they believe the National Aeronautics and Space Administration in the U.S. faked the moon landing in 1969, whose photos clearly show the earth is round.
At first I thought such comments were satirical, but no. They’re dead serious. The Flat Earthers’ responses to science-based reasoning are harsh and mean.
It’s scary: A similarly named Facebook group, Astronomy and Science, whose content really reflects its name, has less than one-third of the Flat Earthers’ group’s.
This topic leaves me speechless. How can you respond to someone yelling insults, denying reason and physical reality?
It’s reminiscent of facing someone in a state of psychosis, who is clinging to an intractable belief in a desperate attempt to defend their ego, their personhood. Let’s leap ahead here to suggest LEAP, the approach Dr. Xavier Amador advocates.
First: Listen. Listen closely. Truly try to understand what the person is saying and how they are feeling. Then: Empathize. Try to reflect the person’s emotions or fears. Next: Agree. This is the hardest! I prefer to use the word “Accept” here. I tell my friend I accept their belief, and will not argue with them. (In return, I ask they accept my beliefs too, and we still love each other.) That brings us to P for Partner. We are in this together.
It dismays me that we are on this earth together with truth-denying Flat Earthers. But I accept this reality, and try somehow to engage with them. A LEAP of friendship. The alternative is scary.
MENTAL ILLNESS? LEAP!
Dr. Xavier Amador wrote one of the most popular books in the library of Mental Health Estrie. It’s entitled I Am Not Sick, I Don’t Need Help! How to Help Someone with Mental Illness Accept Treatment. He will be speaking via Zoom on Wednesday, February 22, at 6 p.m. Mental Health Estrie offers this 1.5-hour workshop.
His book is a resource for family and friends of loved ones experiencing psychosis, a symptom that may be part of schizophrenia or bipolar disorder illness. Helping his brother undertake treatment for schizophrenia, plus his work as a therapist, have inspired him to write this book as well as to found The LEAP Institute. LEAP stands for Listen-Empathize-Agree-Partner, with a goal of building relationships with someone who lives with a serious mental illness.
You can hear Dr. Amador at Youtube.com/@LEAPInstituteOrg, or by joining the February 22nd Zoom. For information, contact Emily McBurney at outreach@mentalhealthestrie.com or 819-565-2388.
BRRR
It’s still on, this year’s HUGS for the Homeless campaign by Mental Health Estrie. Spring is not here yet! For the rest of February, Mental Health Estrie accepts donations of “NEW Hats, Underwear, Gloves, Socks, Scarves, and other warm articles of clothing.” Drop off your items at Mental Health Estrie, 3355 College, Lennoxville. Deposit them in the beige bins next to Door #2. To make a cash donation for the HUGS campaign, please email info@mentalhealthestrie.ca, or call 819-565-3777. Receipts will be issued for donations of $10 or more.
THE SUN’S UP
Right now. Your February Townships Sun is shining brightly beside the crossword books on the magazine stand just before the cash registers at the Cookshire IGA. New! Now you can also pick it up at the Dépanneur C.P.L. in Sawyerville, 2 Cookshire Street.
Can you recognize the 22-year-old on the front cover, tending to his well-drilling rig? Hint: His last name begins with S.
The youngest contributor in this issue was 13 years old. See if you know her! And let anyone in their teens or twenties know: If you enjoy writing, photography or art, you can win a cash award and get published in the Townships Sun. Visit townshipssun.ca/Townships-Young-Voices for details. Deadline: February 28.
WRITE HERE, RIGHT NOW!
Bishop’s University Lifelong Learning Academy offers these free, fun workshops and events on Zoom for lifelong learners like you:
Theme and Structure in Fiction Writing, with Rebecca Welton, on Wednesday, February 8, 1:30 p.m.
How to be a Goldfish, by Jane Baird Warren: A virtual book launch of this novel for students in middle grades, on Saturday, February 11, at 1:30 p.m.
Flash: Writing Short Prose, with Jane Draper, on Thursday, February 16, at 1:30 p.m., featuring turning an event from life into a memoir.
Nonfiction Writing for Magazines, with Rachel Garber, on Friday, February 24, at 10 a.m., about personal essays.
Overseas Adventures, by Arthur Shears: A book launch on Saturday, February 25, at 1:30 p.m., from Afghanistan to Zambia and Points In-Between.
Fugue Forum: U is for Unreal, with Etienne Domingue, on Monday, February 27, at 7 p.m., on Discord, on magical realism.
For information or to sign up for any of these free workshops, please email bulla@ubishops.ca.
CHURCHES
Anglican. No Anglican services are planned in Cookshire until the spring of 2023. For the schedule of services at the St. George’s Anglican Church, 84 Queen St., Lennoxville, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services are at 10:30 a.m., at the Sawyerville United Church, 42 Principale N., Sawyerville (before Bédard Road). Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by February 6 for publication February 15 or by February 20 for March 1.

Denis Savage francais

Newport et Bury conserveront leur statut bilingue

Maire de Bury, M. Denis Savage.

Bury et Newport, les deux municipalités bilingues du Haut-Saint-François, ont toutes deux décidé de conserver ce statut. Elles ont adopté les résolutions à cet effet lors de leurs premières réunions du conseil les 16 et 9 janvier respectivement, en réponse à un avis de l’Office québécois de la langue française (OQLF) reçu en décembre selon lequel elles perdraient ce statut si elles ne prenaient pas action dans les 120 jours suivant la réception de cet avis.
Près de 90 municipalités ou arrondissements du Québec ont un statut bilingue officiel. En vertu de la nouvelle loi 96, l’OQLF a envoyé des avis aux 47 municipalités bilingues où moins de 50 % des citoyens ont déclaré l’anglais comme langue maternelle lors du dernier recensement.
Les deux conseils ont adopté la résolution à l’unanimité, ont rapporté leurs maires, Robert Asselin de Newport et Denis Savage de Bury.
« Les fondateurs de Newport étaient tous anglophones, et la majorité des anglophones qui vivent ici aujourd’hui sont des descendants directs de ces familles fondatrices. Il est important de garder notre statut bilingue par respect pour ces familles », de dire le maire Asselin.
Le conseil de Newport compte quatre membres anglophones et deux francophones. Elle compte 741 habitants, dont 31 % sont anglophones, toujours selon le maire.
De même, le maire Savage mentionnait que « le fait d’avoir une municipalité bilingue fait partie intégrante de Bury. L’histoire de Bury est importante, et il ne faut pas oublier que ce sont les anglophones qui ont été les premiers à s’installer dans le lieu ».
Le conseil de Bury est divisé également, trois anglophones et trois francophones. Bury compte 1 449 habitants, dont 26 % sont anglophones. « Mais certains sont purs bilingues », observait le maire. « C’est une nouvelle génération. Ils parlent les deux langues, mais ils pourraient tout de même dire qu’ils sont plus anglophones ou francophones ».
« Par exemple », disait-il, « je suis francophone, ma femme est anglophone et nos enfants ne sont ni l’un ni l’autre; ils sont un mélange des deux ».
« J’ai grandi à Bury », confiait-il. « Nous avons grandi ensemble. On rit parfois de ce qui se passait auparavant. Avant, à la patinoire, il y avait les Anglais et les Français. Cela n’existe plus ».
Le statut bilingue permet aux municipalités de communiquer légalement avec leurs citoyens en français et en anglais par l’entremise de l’affichage, des comptes de taxes, des courriels, des bulletins, du site Web ou en personne. À Newport, les réunions du conseil se déroulent en français, mais les services, les communications et le site Web sont offerts aux citoyens dans les deux langues. M. Asselin a mentionné que le coût pour ainsi faire est « vraiment minime ».
À Bury, les réunions du conseil, les résolutions, les procès-verbaux, le site Web et les communications avec les citoyens sont tous dans les deux langues. « C’est un peu plus de travail, mais nous vivons avec. Ce n’est vraiment pas une contrainte d’avoir des services bilingues. Et je pense que c’est apprécié par nos citoyens », disait M. Savage.
La langue française est-elle menacée dans ces municipalités par leur statut bilingue ? « Non, je ne pense pas », dit M. Asselin. « Pas du tout. Les deux langues sont toujours vivantes »!, de conclure M. Savage.

Robert Asselin anglais

Newport and Bury to Keep Bilingual Status

Mayor of Newport, Robert Asselin.

Bury and Newport, the two municipalities in the Haut-Saint-François with bilingual status, have both decided to retain this status. They passed the resolutions at their first council meetings January 16 and 9 respectively, in response to a notice from the Office québécois de la langue francaise (OQLF) in December that they would lose this status in 120 days unless they took action.
Nearly 90 municipalities or boroughs in Quebec have official bilingual status. Under the new law, Bill 96, the OQLF sent notices to the 47 bilingual municipalities where fewer than 50% of citizens reported English as their mother tongue at the last census.
Both councils passed the resolution unanimously, reported their mayors, Robert Asselin of Newport and Denis Savage of Bury.
“The founders of Newport were all Anglophones, and the majority of English speakers who live here today are direct descendants of these founding families. It’s important to keep our bilingual status out of respect for these families,” said Mayor Asselin.
Newport’s council has four English-speaking and two French-speaking members. It has a population of 741, of which 31% are Anglophone, according to the mayor.
Similarly, Mayor Savage said “having a bilingual municipality is an integral part of Bury. The history of Bury is important, and we must not forget that it was Anglophones who first settled the area.”
Bury’s council is equally divided, three English speakers and three French. Bury has a population of 1,449, with 26% English-speaking. “But some are pure bilingual,” the mayor said. “It’s a new generation. They speak both languages, but just the same they might say they’re more English-speaking or French-speaking.”
“For example,” he said, “I am Francophone, my wife is Anglophone, and our children are neither; they’re ‘a mix’.”
“I grew up in Bury,” he said. “We grew up together. We laugh sometimes about what happened before. At the skating rink before, there were the English and the French. That doesn’t exist anymore.”
Bilingual status legally allows municipalities to communicate with their citizens in both French and English via signage, tax bills, email, newsletters, website or in person. In Newport, council meetings are conducted in French, but services, communications, and website are offered to citizens in both languages. Asselin said the cost of doing this in “really minimal.”
In Bury, council meetings, resolutions, minutes, website and communications with citizens are all in both languages. “It’s a bit more work, but we live with it. It’s really not a constraint, to have bilingual services. And I think it’s really appreciated by our citizens,” said Savage.
Is the French language threatened in these municipalities by their bilingual status? “No, I don’t think so,” said Asselin. And Savage agreed. “Not at all. Both language are still alive!”

Concours Bebe de lannée

Gagnant du concours Bébé de l’année 2022

Sanya Desruisseaux-Breton et Mathieu Girard de Westbury sont les heureux gagnants du concours Bébé de l’année 2022. C’est la photo du petit Jacob Girard, né le 3 octobre 2022, qui a été tirée au hasard. Les parents bénéficient donc de plusieurs prix et cartes-cadeaux d’une valeur supérieure à 400 $ et ceux-ci qui se disent guère chanceux dans les concours ont été fort surpris d’apprendre qu’ils étaient les gagnants. « C’est ma mère qui m’a appelé pour me dire qu’on avait gagné », d’exprimer Mme Desruisseaux-Breton. Les parents ont déjà voulu participer au concours pour leur aînée, mais avaient acheminé la photo passé le délai. Cette fois s’est avérée la bonne. « On n’a pas pris de chance; on a envoyé la photo à temps », d’exprimer la jeune maman. Le concours était organisé par le journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de plusieurs marchands. Parmi les généreux commanditaires, nous retrouvons Bébé Maude, les Pharmacies Proxim d’East Angus, Cookshire-Eaton, Brunet de Weedon et Familiprix d’Ascot Corner, ainsi que les marchés d’alimentation IGA Cookshire, IGA Couture East Angus et Lettrage Dionne. Nous apercevons Sanya Desruisseaux-Breton avec Emma-Rose et Jacob ainsi que le papa, Mathieu Girard, exhibant les prix.

Tournoi Atome Peewee

Tournoi provincial Atome Pee-Wee à East Angus : Prêt pour la 40e édition

Nous apercevons les membres du comité organisateur ainsi que la bière à l’effigie des Sharks.

Après deux ans de relâche forcée, tout le monde est fébrile, joueurs, parents, organisateurs, à l’approche de la 40e édition du tournoi provincial Atome Pee-Wee, qui se déroulera du 6 au 19 février principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus et un peu à l’aréna de Weedon.
« Cette année, les équipes avaient tellement hâte que ça n’a pas été long à combler les inscriptions pour les 48 équipes. L’enthousiasme est là et notre tournoi a une bonne réputation, on passe pour un bon tournoi », d’exprimer Jessika Boislard, présidente du tournoi.
Parmi les 48 équipes inscrites, on en compte quatre, représentant le hockey mineur du Haut-Saint-Fançois, soit deux dans la catégorie M11-A et M11-C et autant dans le M13-A et M13-C. Du nombre de formations participantes, 24 proviennent de l’extérieur que ce soit Saint-Basile-le-Grand, Roussillon, Terrebonne, Mirabel, Mont-Tremblant et autres. « Ces gens-là coucheront en région et mangeront dans le coin, ça va être bon pour l’économie locale », précise la présidente. En raison du grand nombre de matchs à disputer, six se dérouleront à l’aréna de Weedon, c’est-à-dire trois le 11 février de 13 h à 16 h et autant le 18 février de 9 h 30 à 13 h.
Cérémonie
La cérémonie d’ouverture se déroulera le 10 février à compter de 19 h 55, juste avant le match opposant le M13-A aux Cantonniers de Magog. À cette occasion, nous retrouverons sur la glace pour la mise au jeu officielle 12 des anciens présidents d’honneur ainsi que les principaux commanditaires. Une nouveauté cette année, l’entrée sera gratuite. « Le coût est compris dans le prix d’inscription des équipes », d’exprimer Mme Boislard.
Mentionnons que les profits du tournoi variant entre 18 000 $ et 20 000 $ sont investis dans l’Association du hockey mineur et servent notamment à payer des heures de glace et les chandails des équipes. Par ailleurs, les membres de l’Association ont fait preuve d’imagination en faisant faire par la micro-brasserie Les 11 comtés une bière à l’effigie des Sharks. Elle est vendue lors des matchs locaux en saison. En outre, spécialement pour le tournoi, on mettra en vente une bière spéciale marquant la 40e édition.

Bingo

Maison La Cinquième Saison : Le Bingo-média reprend vie dès le 15 février

La Fondation Maison La Cinquième Saison, résidence de soins palliatifs, située à Lac-Mégantic, et qui dessert les MRC du Granit et du Haut-Saint-François, reprend son activité de financement Bingo-média après une pause de 1 an et demi. Désormais, il sera possible de jouer à la télévision pour les clients de Cogeco en syntonisant les ondes de NousTV/Cogeco.
La première partie, bingo carte pleine, se déroulera le 15 février à 19 h sur le canal 111 ou 555. Les cartes sont présentement en vente (3 pour 5 $) au Dépanneur Bury, au IGA Cookshire ainsi qu’à l’Épicerie Scotstown. Les amateurs courent la chance de gagner un prix d’une valeur minimum de 1 000 $ pouvant aller même jusqu’à 5 000 $. Pour le jeu du 15 février, le lot sera de 5 000 $. Le Bingo-média se déroulera toutes les semaines, faisant relâche au cours de la période estivale. Les cartes seront en vente une semaine avant chaque jeu. Les responsables souhaitent être en mesure d’élargir le réseau de ventes de cartes à divers endroits dans le Haut-Saint-François.
L’activité est une importante source de financement. Lors de la dernière édition, la Fondation a récolté près de 150 000 $ pour une période de quatre mois. Une autre activité de financement se déroule à l’automne, un spectacle qui permet d’amasser approximativement 50 000 $. Mentionnons que la Maison La Cinquième Saison a besoin d’amasser 450 000 $ annuellement pour assurer son bon fonctionnement.
La résidence en soins palliatifs accepte les gens de toute maladie en fin de vie de partout en Estrie, mais principalement ceux des MRC du Granit et du Haut-Saint-François, d’exprimer Dominique Bilodeau, directrice générale et superviseure de soins à la Maison La Cinquième Saison.

Language

Saint-Valentin : offrez des cadeaux adaptés au langage amoureux de votre partenaire

Avez-vous déjà discuté avec votre partenaire de vos langages amoureux, c’est-à-dire de la façon dont vous aimez recevoir et exprimer l’amour ? Pour la Saint-Valentin, essayez d’offrir un cadeau qui correspond au langage amoureux de l’être cher. Voici quelques idées !
Temps de qualité : si votre douce moitié est sensible aux moments à deux, accordez-lui toute votre attention. Pensez entre autres à organiser un road trip vers une destination qui lui plaira, ou encore à réserver une fin de semaine dans un hôtel ou un chalet dans les bois.
Actes de gentillesse : si votre âme sœur réagit à la gentillesse, concentrez-vous sur les gestes attentionnés qui lui faciliteront la vie. Par exemple, préparez un repas spécial ou servez-lui le déjeuner au lit. Votre partenaire a des tâches à accomplir à la maison ? Vous pouvez peut-être les terminer discrètement pour lui faire une surprise.
Mots doux : son langage amoureux correspond aux mots doux ? Il est essentiel que vous exprimiez votre amour et votre appréciation avec… des mots ! Écrivez une belle lettre d’amour ou créez une liste de lecture de chansons significatives. Rédiger de longs messages n’est pas votre fort ? Misez sur une courte note pour chaque jour de février !
Contacts physiques : si votre tendre moitié est du genre tactile, il y a de fortes chances que son langage amoureux soit le contact physique. Pour la Saint-Valentin, cherchez des activités qui lui donneront du plaisir sensuel. Réservez un massage en couple ou prévoyez un bain moussant romantique à la maison. Pour quelque chose de plus audacieux, suivez un cours de danse ensemble.
Cadeaux : votre partenaire considère les marques d’affection matérielles comme l’ultime moyen de lui communiquer votre amour ? Cette forme d’expression peut sembler évidente, mais ne passez pas en pilote automatique. En effet, la Saint-Valentin est l’occasion de mettre le paquet et de faire un effort supplémentaire pour choisir LE cadeau idéal et le présenter de ma­nière significative.
Alors, comment allez-vous exprimer votre amour pour la Saint-Valentin ? Psitt ! Si vous prévoyez de vous rendre dans un spa, un restaurant ou un hôtel, par exemple, réservez longtemps à l’avance !

Primeau

Faire du bénévolat : C’est enrichissant pour tout le monde

Martine Primeau considère que le bénévolat est enrichissant pour tout le monde. On la retrouve devant un certificat témoignant de son implication de comédienne dans le court métrage traitant de la maltraitance aux aînés L’automne où le bonheur sombra.

« Moi, j’aime être occupée. Je suis bien dans l’action. Le bénévolat, je trouve ça trop enrichissant pour arrêter. » C’est pour cette raison que Martine Primeau, du secteur Saint-Gérard, à Weedon, est impliquée dans quatre organismes et y consacre en moyenne une vingtaine d’heures par semaine.
Membre du conseil d’administration du Centre culturel de Weedon, du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, secrétaire pour Les Rayons de chaleur, membre du comité du Centre communautaire de Saint-Gérard et présidente de l’Âge d’or de Saint-Gérard sont les regroupements qui demandent en moyenne une bonne partie de son temps. Cela est sans compter les à côtés, comme participer au comité de lecture pour la pièce de la troupe de théâtre amateur Oh La La de Weedon et autres. « Quand je fais une vingtaine d’heures de bénévolat, c’est une petite semaine », lance-t-elle en riant.
« Quand on commence à faire du bénévolat, c’est tout le temps la même chose, on s’implique, on se dit : on va garder une ou deux causes, pis là, on a des demandes et on dit oui. Cette année, même mon conjoint et moi, il a fallu qu’on fasse un choix. Comme les loisirs de St-Gérard, il a fallu les laisser tomber pour 2023. Parce que vraiment ça n’avait plus de sens. Quand tu es retraitée et que tu as hâte aux vacances de Noël, c’est qu’il y a quelque chose qui ne marche pas. Moi, j’ai eu des semaines avant les Fêtes que c’était des 30 heures semaine de bénévolat.  C’est sûr que ce n’est pas facile d’en laisser, on a fait des choix déchirants un petit peu. Les loisirs à Saint-Gérard, ça faisait huit ans qu’on s’en occupait », d’exprimer Mme Primeau avec regret.
Tous deux retraités, le couple s’implique bénévolement depuis leur arrivée de Montréal, il y a maintenant 11 ans. M. Bergeron est également conseiller municipal de Weedon.
Ce couple montréalais s’est retrouvé par hasard à Saint-Gérard. Ils y ont trouvé leur maison de rêve. Selon Mme Primeau, il n’y a rien de tel que le bénévolat pour se former un cercle de vie sociale. Elle mentionne avoir participé, elle et son conjoint, lors de leur arrivée, à un repas organisé par l’association Weedon accueille, auquel participaient les personnes impliquées au niveau du bénévolat et d’autres expliquant ce qu’on retrouvait comme services et organismes au sein de la municipalité.
Mme Primeau dit avoir a fait ses premiers pas en bénévolat en répondant à une demande de Thérèse Lavertu qui cherchait, à l’époque, une secrétaire pour la Société d’Histoire. « C’est elle, qui m’a donné le goût. J’ai commencé de faire du bénévolat pour elle et j’ai trouvé ça tellement agréable de côtoyer des gens qui t’amènent à fréquenter d’autres comités et à un moment donné, ça devient des amis. Ici, tu entres dans un comité, tu travailles bénévolement pour que quelque chose réussisse. Ça, je trouvais ça super bien, c’est comme ça que mon conjoint et moi, on a commencé à s’impliquer. Ça fait une vie sociale qui est tellement agréable. C’est sûr qu’au début, on nous appelait un peu les étranges parce qu’on venait de la grande ville. Vu qu’on faisait du bénévolat, les gens nous ont acceptés hyper rapidement et on s’est impliqué hyper rapidement aussi. On s’est fait des amis, pis là un ami nous disait : moi, je suis dans tel comité, il nous manque une personne. Viendrais-tu nous aider ? Quand tu viens de Montréal, tu peux tomber dans la rue et ils peuvent passer par-dessus toi. On retrouve ici le côté humain. Tu parles toujours à quelqu’un. La vie communautaire ici fait que tu es toujours à jaser avec quelqu’un. »
L’implication de Mme Primeau est multiple, en participant au sein de divers organismes, elle a repeint des salles comme le Centre culturel et la salle communautaire de Saint-Gérard. Elle participe à faire des repas pour les dîners organisés par les Rayons de chaleur, travailler à préparer la programmation de spectacles pour le Centre culturel, organiser des activités pour l’Âge d’or et bien d’autres.
« Moi, ce que j’aime du bénévolat, c’est ma satisfaction ! Si on fait un bingo, il y a des dames qui sont un peu dans la solitude et qui viennent nous dire qu’elles ont passé un bel après-midi, qui ont pris un café, ont jasé. Ça l’air cliché de dire ça, mais moi, c’est mon salaire. Quant on fait des repas, on ne fait pas juste un repas, on décore, on s’arrange que ce soit agréable, que les gens aient le goût de revenir. Je trouve ça bien le fun. » Pour Mme Primeau, il n’y a pas juste le sentiment de faire du bien, mais de collaborer avec les bénévoles. « Ce sont des gens extraordinaires qui travaillent dans le même sens que toi. Ils veulent que ça réussisse, que ça fonctionne. Je trouve ça super le fun d’avoir cet échange avec ces gens-là, de ramer dans le même sens. Ça aussi, c’est extrêmement enrichissant pour moi. »

Frechette

Pour le plaisir d’aider les jeunes et moins jeunes

Lise Fréchette n’a pas besoin d’être payée ni félicitée pour son implication. Ce dont elle a besoin, c’est de donner.

Lise Fréchette de Weedon s’implique bénévolement au sein de sa communauté depuis de nombreuses années. Ça fait tellement longtemps qu’elle n’est pas en mesure de dire quand cela a débuté. Elle comptabilise encore moins les heures consacrées à faire du bien autour d’elle. Mme Fréchette a même sourcillé par la question s’interrogeant sans doute sur la pertinence. Pour elle, le bénévolat ne se quantifie pas en heure, en jour ou semaine, mais par les effets bénéfiques que cela apporte autant pour celui qui offre que celui qui reçoit.
Cette retraitée de l’enseignement s’implique auprès de la communauté sans distinction d’âge que ce soit auprès de jeunes élèves du primaire ou des personnes aînées. Son implication est multiple. Enseignante retraitée, elle avoue son amour pour les jeunes et participe au projet du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François Lire et faire lire et de correspondance.
Lire et faire lire est un projet dans lequel Mme Fréchette s’implique sur une période de six semaines. Pendant une heure, elle fait la lecture à un petit groupe de quatre élèves de 4e et 5e année et ceux-ci en font autant. En découle un échange permettant aux participants de bien comprendre les lectures. Notre bénévole participe également dans un projet de correspondance. Elle correspond, par lettre, de façon anonyme, avec quatre élèves de 5e et 6e année d’une école primaire du Haut-Saint-François. « Parfois, certains enfants s’ouvrent un peu. Certains, ajoute Mme Fréchette, ont demandé qu’on poursuive la correspondance occasionnellement. Je suis impliquée, mon amour pour les enfants est grand. J’ai été enseignante pendant 30 ans, c’est aussi mon amour du métier, c’est un peu une continuité de ce que j’ai déjà fait pis c’est mettre certaines compétences en place pour aider les jeunes. C’est ça, le grand but, vivre quelque chose avec eux autres et les aider. »
Mme Fréchette écrit également dans le journal communautaire L’Éveil du citoyen. Elle y a une chronique qui s’intitule Le billet de Lise  portant sur les grandes valeurs humaines. « J’aime communiquer, c’est ma façon d’aider. Faire sortir ce que j’ai en dedans, partager ce que j’ai comme préoccupation au niveau de l’amour, la bonté, la gentillesse, du respect et le partage. Toutes ces valeurs-là, je les ai, mais je veux les redonner. » Mme Fréchette se voit comme un messager pour faire prendre conscience qu’il y a de la beauté dans le monde et semer de l’espoir. Cette dernière a pris la relève d’Alvine Rousseau, décédée à l’âge vénérable de 105 ans.
L’engagement de Mme Fréchette se poursuit au sein de la Société d’Histoire de Weedon. Membre du conseil d’administration et trésorière, Mme Fréchette y joue un rôle administratif et participe à la préparation de diverses expositions. Elle et des membres de son groupe travaillent sur la prochaine qui s’intitulera Photos Cécile. Il s’agit de mettre en évidence d’anciennes photos prises par cette photographe bien connue du milieu. La bénévole fait également de la généalogie et répond à diverses demandes de personnes désirant en savoir davantage sur leurs racines.
Bénévole de longue date, Mme Fréchette n’a pas l’intention de s’arrêter. « Je n’ai pas pensé à ça encore. Je sens que j’ai encore le goût de travailler, de bouger et être en communication avec les gens, quel que soit l’âge. J’aime les humains, j’aime communiquer, c’est ma façon d’aider. La fraternité des humains, c’est quelque chose qui me touche. J’arrêterai un jour par la force des choses, mais le feu est là. Ce que je trouve fort dans le bénévolat, c’est que je n’ai pas besoin qu’on me paye, je n’ai pas besoin d’avoir plein de félicitations, j’ai besoin de me donner, c’est comme ça », complète-t-elle.

Robitaille

Faire du bénévolat : L’histoire d’une vie pour Roger Robitaille

Bien qu’il ait réduit le rythme, Roger Robitaille n’a pas l’intention d’arrêter de faire du bénévolat.

Roger Robitaille d’East Angus fait du bénévolat pour aider les gens. Il ne compte plus, depuis longtemps, les années qu’il s’implique auprès de la communauté. « Moi, le bénévolat, ça fait partie de ma vie depuis longtemps. J’ai fait toutes sortes de choses bénévolement », lance-t-il en riant.
Depuis plus de 30 ans, il fait bénévolement des rapports d’impôts pour les plus démunis. Bien qu’il ait réduit le rythme, il poursuit son implication au sein de ce service offert par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François et n’a pas l’intention de s’arrêter. « Tant que je serai en santé, je vais continuer », lance-t-il le plus sérieusement du monde.
« Le bénévolat, ça remplit ma vie. Plutôt que d’être à ne rien faire assis à regarder la TV, ça me tient occupé. Le bénévolat, ça m’apporte une certaine satisfaction de pouvoir aider les gens et faire une bonne action. Ça me fait sentir utile. » Pour M. Robitaille, son implication n’a pas de date d’expiration. « Tant que je vais être capable et que les gens auront besoin, je suis là, si la santé me le permet. »
Le retraité rappelle avoir eu une vie bénévole bien remplie. Il s’est impliqué au sein de la pastorale, la préparation au baptême, le service aux messes, les repas paroissiaux. Il s’est impliqué pendant plusieurs années au sein de la Maison des jeunes Actimaje sans compter sa participation auprès du Club Lions. Lui et sa conjointe ont même accueilli, un certain temps, une famille cambodgienne.
M. Robitaille a réduit ses activités en conservant exclusivement le service d’impôt. Cependant, ç’a été plus fort que lui, il offre un service d’accompagnement. « Je fais de l’accompagnement pour les gens de la résidence qui n’ont pas d’auto, qui ont des rendez-vous. Ça a commencé, par un ami ici que je connais depuis longtemps, qui m’a demandé pour un rendez-vous, pis là ça s’est parlé dans la résidence. Quand quelqu’un a besoin, ils savent que j’en fais. Je n’ai pas fait d’annonce. » Ce petit service occupe quand même M. Robitaille pour au moins deux à trois accompagnements par semaine. « J’aime ça me promener en auto pis voyager. C’est plus un plaisir pour moi. » M. Robitaille ne compte pas les heures ou les services qu’il rend. Ce qu’il retient, c’est la satisfaction de faire du bien autour de lui.

Lachance

Faire du raccompagnement pour le plaisir

Le couple Lachance fait du raccompagnement pour le plaisir de rendre service et d’échanger avec les usagers.

Que ce soit pour se rendre à des rendez-vous médicaux à l’hôpital, à Sherbrooke, ou ailleurs dans Weedon, accompagner les personnes pour aller faire l’épicerie, de petites commissions ou même pour prendre un repas au restaurant, Pierrette et Claude Lachance, de Weedon, sont toujours là, au bout du fil, et prêts à faire le transport avec plaisir en bonus.
Ce couple de retraités fait du transport depuis sept ans et éprouve du bonheur à le faire. « Lorsqu’on a arrêté de travailler, on s’est dit : faut trouver quelque chose à faire pour s’occuper », d’exprimer M. Lachance. Sa conjointe travaillait comme livreuse pour la pharmacie locale. « On s’est dit, on va donner notre nom au Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François pour faire des transports. Ça nous fait sortir de la maison et ça accommodait les personnes », d’expliquer M. Lachance. « On est tous les deux qui en fait et on prend tous les transports », ajoute-t-il. Lors d’un accompagnement à l’hôpital, M. et Mme Lachance escortent la personne jusque dans l’hôpital et s’installent dans la salle d’attente avec le patient. « On ne les laisse pas aller tout seul. Il y a des personnes qui aiment être accompagnées dans le bureau, elles nous le demandent, plus moi que Claude, surtout les femmes. S’ils veulent, je les accompagne, c’est beau, s’ils ne veulent pas, c’est beau et on les attend dans la salle d’attente », de préciser Mme Lachance.
Il arrive parfois que le couple fasse deux accompagnements simultanément et prenne chacun leur véhicule respectif. Ils font les transports de façon individuelle et Mme Lachance en fait davantage que son conjoint. Ils effectuent, en moyenne, trois à quatre accompagnements par semaine, parfois même le samedi. « C’est jamais pareil », précisent-ils. Outre ce volet avec le CAB, ils font également de l’accompagnement pour dépanner les gens que ce soit pour faire des commissions dans la municipalité, aller à l’épicerie, se rendre au CLSC, au restaurant. « Des fois, c’est juste pour aller chez la coiffeuse », d’ajouter Mme Lachance. « On a fait un accompagnement à Québec, mais c’était spécial », de préciser le couple. Leur horaire est éclaté. Ils peuvent être appelés pour accompagner tôt le matin, en soirée, mais généralement leurs services sont sollicités de jour. « Ça nous fait plaisir d’accompagner les gens, on aime ça », disent-ils en souriant.
Présente lors de la rencontre, Lucie Bougie fait appel régulièrement au service du couple. « Ils sont très disponibles. J’ai développé des liens d’amitié avec eux. Je les ai déjà appelés à 6 h du matin pour qu’ils viennent me chercher à l’hôpital. Pour moi, ce sont des amis », exprime-t-elle.
Le couple retire une grande satisfaction de leur implication. « C’est pour notre moral. On est à notre retraite, moi, si je ne faisais pas ça, je suis habituée de voir du monde. J’ai travaillé 15 ans à la pharmacie pour livrer les médicaments. J’ai appelé au CAB, je leur ai dit : j’embarque pour faire du transport. J’adore ça, j’ai beaucoup de jasette avec mes personnes. » Pour M. Lachance, c’est de rendre service. « Ça nous fait du bien de sortir. On aime ça et on va continuer tant qu’on va être capable », de compléter le couple.

Ferme

Une ferme éducative pourrait voir le jour à Cookshire-Eaton

Jean Maher, l’initiateur du projet de ferme éducative à Cookshire-Eaton.

Une nouvelle ferme éducative en milieu rural devrait voir le jour dans la municipalité de Cookshire-Eaton. Les installations seraient directement sur les terres de Jean Maher et ce projet vise l’initiation des jeunes élèves de niveau primaire au monde agricole par le biais de formation, valorisation et participation active de ces derniers.
Les huit objectifs de départ de cette ferme éducative sont d’initier les élèves à la production végétale et animale, de leur donner des connaissances sur l’entomologie, la mycologie et la foresterie. De leur offrir une expérience enrichissante et les introduire à l’acériculture et à tout ce qui touche aux sols et cours d’eau. De plus, dans cette optique, les jeunes fréquentant la ferme éducative seront amenés à respecter l’environnement et comprendre les enjeux liés à la protection de ce dernier. « Le but optimal n’est pas nécessairement de former de futurs producteurs agricoles, mais bien de faire en sorte de fournir de l’éducation à ces jeunes et leur permettre de créer un lien avec la terre, avec la base », d’expliquer M. Maher.
« Premièrement, mon projet aura un fort impact social et deuxièmement, c’est un incubateur à projets », de dire M. Maher. Ce dernier voit l’initiative de ferme éducative avec de multiples partenariats afin de bonifier le choix d’activités et d’offres éducatives pour les jeunes. « Ce genre de projet est illimité. Le champ de possibilité est infini. On veut aussi faire des partenariats connexes en coopération avec d’autres acteurs du milieu, comme l’implantation d’un vignoble ou travailler de pair avec des acériculteurs et des apiculteurs », d’expliquer Jean Maher.
Ce dernier est actuellement propriétaire d’une terre agricole et d’un troupeau de 100 brebis F1 Dorset-Romanov ainsi que d’un acre agricole situé juste à côté de sa terre. Sur cette superficie, il bâtira, avec son fils Jérémy, un atelier qui pourrait servir de classe ainsi qu’une serre qui permettrait aux jeunes de travailler avec de petites productions en horticulture et en mycologie en plus de toucher à l’univers des insectes. Son garçon prendra part au projet de différentes façons. Avec une formation de charpentier-menuisier, Jérémy Maher s’investit déjà depuis plusieurs années, avec son père, à l’élaboration de projets sur le terrain familial.
Le procédé serait assez simple, selon M. Maher, advenant un partenariat avec les centres de services scolaires ou d’autres acteurs connexes. « On fait venir ces jeunes-là, environ une trentaine d’heures par année. Au bout des six années que représente le primaire, chaque jeune recevrait un diplôme qui attesterait qu’il aurait complété 180 heures de formation au total. Évidemment, d’une année à l’autre, les élèves seront amenés à faire des activités différentes et acquérir de nouveaux apprentissages. Ce genre de projet vient donner aux étudiants un sentiment d’appartenance incroyable. »
L’ébauche, la planification et la réalisation de ce projet sont intrinsèquement liées à la participation de Mme Vincent, directrice régionale Estrie et Montérégie à la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) qui supporte et appuie M. Maher dans la création de cette ferme éducative.
Pour l’initiateur du projet, la société en général en profitera. « Tout le monde en bénéficiera. Que ce soient les jeunes participants qui grandiront avec nous, leurs parents qui écouteront leurs histoires le soir venu, mais aussi la société qui verra, éventuellement, de jeunes adultes plus sensibilisés entrer sur le marché du travail. »

rotation

Rotation des cultures : ce qu’il faut savoir

La rotation des cultures est une prati­que qui consiste à effectuer une succession organisée de différentes cultures dans un même champ, et ce, d’une année à l’autre. Bien qu’elle soit planifiée, cette rotation demeure dynamique et peut être modifiée selon l’environnement et divers autres facteurs. Elle doit être réalisée en tenant compte de plusieurs caractéristiques, telles que la période de semis, la compétitivité et les besoins de fertilisation.
Quels sont les avantages ?
La rotation des cultures a des effets positifs sur la diversité du système agricole et sa durabilité. Elle permet notamment de lutter contre les mauvaises herbes en limitant les risques que ces dernières s’adaptent à leur espace et deviennent source de problèmes (ce qui est fréquent dans des systèmes de culture annuelle).
Elle a également un impact favorable sur le type et la quantité d’engrais épandus, la date des semis, l’application d’her­bicides, etc. La rotation des cultu­res rend possible la préparation d’une culture sans l’usage de pesticides. Elle permet aussi d’augmenter la fertilité et la structure du sol, de bonifier l’utilisation de l’azote, de prévenir l’érosion et d’accroître le rendement des cultures.
Quels sont les types de rotation ?
Les agriculteurs peuvent pratiquer de nombreux types de rotation des cultures. Les rotations simples, avec culture pé­renne, et complexes en sont quelques exemples. Chacune présente des avantages et des inconvénients qui lui sont propres, et leur choix dépend des capacités de l’agriculteur, de son espace et des produits qu’il souhaite et peut commercialiser.
La rotation des cultures est pertinente tant pour l’agriculture que pour l’environnement dans son ensemble. Encouragez les entreprises qui la pratiquent !

Loisir MRC HSF

Le Haut-Saint-François sous les étoiles : Les loisirs nocturnes en plein développement

Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs pour la MRC, invite les citoyens à s’approprier cette partie du paysage par le biais d’activités nocturnes.

La MRC du Haut-Saint-François fait partie de la Réserve de ciel étoilé et compte bien en faire un crédo pour mettre en valeur cette richesse qui fait partie intégrante de notre territoire. L’objectif derrière cette initiative est d’organiser davantage d’activités de plein air, en soirée, afin de profiter au maximum de cette œuvre d’art qui surplombe nos têtes.
« Notre MRC regorge de magnifiques paysages et d’endroits à couper le souffle. Mais ce qui nous caractérise vraiment comme région est le fait que partout où l’on se trouve dans le HSF, il est possible d’observer le ciel et les étoiles et ce, sans trop d’interférant », d’exprimer Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs pour la MRC.
Chacune des municipalités est responsable de l’organisation de ses activités, mais le projet Loisirs nocturnes de la MRC agira en quelque sorte comme agent bonifiant et pourrait permettre la mise en valeur de celles-ci.
« Comment on pourrait attirer des touristes en plus d’offrir des activités intéressantes aux citoyens ? C’est une question que l’on se pose régulièrement au comité des loisirs de la MRC, qui regroupe des responsables de presque toutes les municipalités. C’est en comité que nous avons décidé de mettre de l’avant notre ciel étoilé et d’en faire un thème qui développera le sentiment d’appartenance aux résidents de notre région envers cette richesse qui nous est propre », d’expliquer M. Vaillancourt.
La MRC encourage d’ailleurs les municipalités à offrir plus d’activités se déroulant en soirée et quant à elle, s’engage à en faire la promotion, à faire le pont entre le groupe de la Réserve de ciel étoilé ou le Club d’astronome amateur de Sherbrooke et à en assurer la pérennité. « La création d’évènements de plus grande envergure est aussi sur la table de dessin », ajoute l’agent de loisirs.
Certaines municipalités ont déjà proposé plusieurs activités se déroulant en soirée sur notre territoire. L’illumination des sentiers du parc des Deux Rivières d’East Angus, l’envolée de lanternes chinoises à Chartierville, la marche aux flambeaux organisée par la municipalité de Scotstown ainsi qu’une randonnée nocturne avec feux d’artifice et fondue au fromage à Weedon.
« L’idée derrière ce thème-là est de commencer à trouver des façons de s’approprier notre ciel et d’en faire une part intégrale du paysage. D’inviter les gens à regarder en l’air, à porter attention à ce qui se trouve au-dessus d’eux et finalement les aider à mieux comprendre. Le fait de faire partie de la Réserve de ciel étoilé nous offre l’opportunité d’en apprendre davantage sur les étoiles, les constellations et tout ce qui touche à l’astronomie. D’ailleurs, le groupe d’astronomes amateurs de Sherbrooke est très ouvert à l’idée de venir dans nos évènements et de nous transmettre leur passion », de nous dire Alexandre Vaillancourt.

CPE Fafouin

Nouvelle construction du CPE Fafouin à East Angus et 49 places additionnelles

La directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, Debbie Fennety, et Josée Lamontagne, directrice adjointe au CPE Fafouin.

Le CPE Fafouin à East Angus sera relocalisé juste à côté du CHSLD et reconstruit, mais restera près de son ancien emplacement, sur la rue Lafontaine. La Ville de East Angus a procédé à l’achat d’un terrain appartenant au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons et l’a donné au CPE afin que celui-ci puisse être relocalisé. Le nouveau bâtiment, financé par le Programme de financement des infrastructures (PFI), coûtera environ 3 M$.
« À la ville, on savait qu’on était dû pour avoir une belle garderie neuve. L’ancien édifice date des années 1980 et est devenu désuet de plusieurs façons. C’est un ancien bungalow qui a été reconverti en CPE. De plus, avec l’augmentation de la population d’East Angus, l’agrandissement ou la relocalisation du CPE Fafouin devenait primordial. Pour faire les agrandissements et les rénovations, ça aurait nécessité beaucoup d’argent. Et pendant ces rénovations-là, la question qui revenait fréquemment était : où est-ce que nous allons relocaliser les enfants pendant les travaux ? Deux problématiques évitables par le déménagement du CPE dans de nouveaux locaux », d’exprimer la mairesse de la municipalité, Lyne Boulanger.
« Le nouveau CPE devrait entrer en fonction vers le mois de décembre 2023. Il sera plus grand en superficie et permettra à la garderie d’accueillir 49 nouveaux enfants, ce qui amène le total de places du CPE Fafouin à 98 : 15 places pour poupons (0-17 mois) et 83 places pour les 18 mois à 5 ans. Ce nouveau centre de la petite enfance fait partie des 40 CPE au Québec qui seront construits sous la forme de CPE préfabriqués par l’entremise d’un projet pilote du gouvernement provincial », d’expliquer Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants qui comprend le CPE Fafouin d’East Angus, le CPE Les Moussaillons d’Ascot Corner et Les 3 Pommes de Compton.
« Si on veut garder nos jeunes familles à East Angus, on doit leur donner un beau CPE. Son déménagement sera profitable pour tout le monde. Autant les familles que les enfants en profiteront, mais les gens y travaillant aussi bénéficieront de ses nouveaux locaux », d’expliquer Lyne Boulanger.
Malgré l’ajout de places dans les CPE du Haut-Saint-François, Mme Fennety rappelle que tous les parents doivent inscrire leurs enfants sur la liste centralisée La Place 0-5. S’inscrire sur cette liste est une obligation gouvernementale visant à assurer l’équité de chacune des familles. Pour l’instant, la nouvelle installation qui verra le jour à Ascot Corner n’est pas encore inscrite à La Place 0-5. Elle l’intégrera dès que le CPE aura l’autorisation du ministère de la famille, ce qui généralement se fait quelques semaines avant l’ouverture.
« Le CPE-BC ne tient aucune liste d’attente à l’interne, il est donc inutile de nous appeler pour avoir une place », de mentionner Debbie Fennety. « Il est important que les parents inscrivent leurs enfants sur La Place 0-5 », conclut-elle. Présentement, les enfants sont positionnés sur cette liste en fonction de la date à laquelle les parents les ont inscrits. Plus vite l’inscription sera faite, meilleures seront les chances d’obtenir une place.
La construction d’un CPE à Ascot Corner, faisant aussi partie du projet des 40 CPE préfabriqués, verra le jour à l’intérieur du parc Goddard. Ce nouveau bâtiment comportera 70 places : 10 pour poupons (0-17 mois), ainsi que 60 places pour les 18 mois à 5 ans. Ce projet devrait être mis à terme dès l’automne 2023.

Budget francais

Alourdissement du fardeau fiscal 4,29 % à Cookshire-Eaton

Le conseil municipal de Cookshire-Eaton a adopté, lors d’une séance extraordinaire, tenue le 19 décembre, le budget pour l’année 2023.

Les contribuables de Cookshire-Eaton subiront un alourdissement de leur fardeau fiscal en 2023 de 4,29 %. Même si le conseil municipal a abaissé le taux de la taxe foncière de 0,94 $ du 100 $ d’évaluation à 0,66 $, certains risquent de voir leur compte de taxes monter considérablement en raison du nouveau rôle d’évaluation municipale qui grimpe en moyenne de 29 %. D’autres contribuables, plus chanceux, bénéficieront d’une légère diminution de leur compte de taxes.
Voilà ce qui se dégage des prévisions budgétaires 2023 adoptées par les élus lors d’une séance spéciale tenue le 19 décembre et à laquelle n’assistait aucun citoyen. Le budget de la municipalité pour l’année en cours grimpe de 172 700 $ pour atteindre le montant de 10 761 700 $. Cette majoration, explique le directeur général, Martin Tremblay, est principalement attribuable à l’augmentation du coût de la vie.
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, soutient que les élus ont fait le maximum pour réduire l’impact du nouveau rôle d’évaluation sur les contribuables. « On a travaillé sur plusieurs scénarios pour en arriver à ce que ça soit le plus équitable possible ». M. Gendron mentionne que l’augmentation moyenne du rôle d’évaluation est de 29 % et que les élus ont réduit le taux de taxation de 30 %. Dans tous les nouveaux rôles d’évaluation foncière, on remarque des écarts considérables. La plus forte augmentation serait de 235 %. À titre d’exemple, un immeuble évalué à 186 800 $ et grimpant à 300 100 $ marquant une hausse de plus de 60,7 % subira une augmentation de son fardeau fiscal de plus de 420 $. À l’opposé, un immeuble évalué à 276 800 $ passant à 303 900 $ en hausse de 9,8 % se traduira par une diminution de 406 $ sur le compte de taxes municipales. Selon le directeur général, 60 % des contribuables connaîtront une diminution de leur fardeau fiscal alors que 40 % subiront des majorations.
Taxes
La municipalité a modifié cette année son mode de calcul en excluant 50 % de la taxe des matières résiduelles et le recyclage qui étaient basés sur la valeur foncière afin d’établir un coût fixe. Le reste devrait se faire graduellement au cours des prochaines années. Au chapitre de la taxation, toutes les formes de taxes incluant celle de l’agglomération sont comprises à l’intérieur de l’augmentation de 4,29 %. Parmi elles, nous retrouvons la taxe pour les égouts qui augmente de 43 $ atteignant le montant de 229 $. Cette majoration est attribuable à la vidange des bassins d’épuration, explique-t-on. Quant à la taxe d’eau, elle demeure stable. Celle pour la cueillette des ordures s’établit à 105 $, le recyclage à 45 $, tandis que pour le compost, elle grimpe de 10 $ atteignant le cap du 86 $. L’augmentation pour la cueillette s’explique par l’acquisition d’un nouveau camion. Par ailleurs, le coût pour la vidange des fosses septiques fait un bond de 33 $ atteignant 110 $. Le directeur général précise que les montants correspondent au coût réel pour les services offerts.
Satisfait
Compte tenu du contexte actuel où le taux d’inflation s’élève à près de 7 %, le maire Gendron estime que la hausse de 4,29 % n’est pas élevée. « On est satisfait. Par contre, on n’a pas une grande marge de manœuvre. » Pour obtenir une marge de manœuvre appréciable, ajoute le maire, il aurait fallu une augmentation de 7 %, ce que le conseil municipal n’était pas prêt à faire.
Plan triennal
Les autorités municipales ont présenté, au cours de la soirée, le plan triennal 2023-2025 au coût de 9 711 521 $. Bien entendu, la réalisation est conditionnelle à l’obtention de subventions gouvernementales. Parmi les principaux projets prévus au cours de la présente année évalués à 3,8 M$, on retrouve des travaux d’entretien du barrage à Sawyerville (900 000 $), la recherche en eau au parc écoforestier de Johnville, puits de captation et bâtiment de filtration (1,3 M$) et la mise à niveau des trois patinoires des secteurs Cookshire, Sawyerville, Johnville (750 000 $).
Développement domiciliaire
Le développement domiciliaire s’inscrit parmi les préoccupations du conseil municipal et du maire Gendron. Dans cette optique, on souhaiterait attirer des promoteurs susceptibles de stimuler le développement de multilogements. La municipalité dispose pratiquement de quatre terrains dans le secteur du Boisé de Cookshire et est disposée à les vendre. Elle possède également quatre terrains du côté de Birchton et aimerait bien les vendre en exigeant que la résidence unifamiliale soit construite dans une période de deux ans. À Sawyerville, on dispose d’un terrain situé juste à côté de la caserne et on souhaiterait y voir bâtir un immeuble de six logements. Outre le projet de développement d’une rue dans le secteur Johnville et du développement du secteur Maheux, on dispose de deux grands terrains commerciaux situés sur le site de l’ancienne salle communautaire et donnant sur la route 251. On souhaiterait les vendre pour favoriser les commerces de proximité, d’exprimer le maire Gendron.
D’autre part, ce dernier est fier de rappeler la construction d’une nouvelle garderie de 63 places qui sera située juste derrière l’église à Johnville. Le projet de 2,4 M$, entièrement payé par le ministère de la Famille, devrait être complété pour l’automne prochain.
Agglomération
D’autre part, le conseil d’agglomération de Cookshire-Eaton, auquel participe la municipalité de Newport, notamment pour le service d’incendies, a adopté le budget pour 2023. Le montant global en hausse de 14 000 $ passe de 1 148 000 $ à 1 162 000 $. La quote-part de Newport, à la hausse de 10 000 $, s’élève à 236 000 $. Cependant, bien que Newport accepte le budget dans son ensemble, elle conteste sa quote-part, la considérant trop élevée. Celle de Cookshire-Eaton augmente de 5 000 $, passant de 921 000 $ à 926 000 $. Mentionnons que les contributions municipales sont établies selon l’évaluation foncière. L’augmentation globale du budget est attribuable au remboursement de la dette des casernes et l’intérêt pour les achats des appareils respiratoires pour 2023.

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