Conte hiver

Conte d’hiver numérique audiovisuel extérieur : Une première prometteuse

Près d’une centaine de personnes ont participé à la première du conte numérique audiovisuel extérieur qui se déroulait les 3 et 4 mars derniers au parc des Braves, à Cookshire-Eaton. Jeunes et adultes ont découvert la technologie de projection artistique architecturale à travers le conte, Les hivers qu’ils nous restent à compter.
Cette création, l’œuvre du cinéaste-réalisateur, Sébastien Croteau, de L’inconnu dans le noir, a ravi les spectateurs. Près d’une centaine de personnes ont visionné une des 20 présentations étalées sur les deux soirées, totalisant 4 heures de diffusion. M. Croteau aurait souhaité davantage de participants, mais se dit fort satisfait « compte tenu que l’activité se déroulait à l’extérieur, en soirée, l’hiver et dans un contexte post-pandémie. C’est plus difficile, le monde sort moins qu’avant. Ça reste quand même un succès. Il y a eu beaucoup de monde en début de soirée », d’exprimer l’artiste.
Créateur de Les Murmures du Canton projeté sur les murs extérieurs des trois bâtisses patrimoniales entourant le parc des Braves, M. Croteau a poussé son expertise plus loin. « En tant que cinéaste, j’avais le goût de poursuivre ce type de création, mais en racontant une histoire sous forme de conte afin de nous amener à réfléchir à notre impact sur la Nature. Je voulais m’adresser autant aux adultes qu’aux enfants dans un espace de diffusion sortant de l’ordinaire à la fois intimiste et immersif. Les hivers qu’ils nous restent à compter, c’est un véritable conte (narration audio) accompagné de musique et d’animations numériques projetées sur une reconstitution d’un petit village en impression 3D d’environ 30 pi3, avec une montagne en arrière-plan entourée d’un écran de 15 pi2. C’est ce qui rend le tout unique comme expérience. »
Le compte raconte l’histoire d’un petit garçon qui entretient une relation d’amitié profonde avec un bonhomme de neige, mais chaque année, le réchauffement climatique fait toujours un peu plus fondre cette relation. Le garçon prend alors la décision de transporter son bonhomme de neige dans la montagne afin de prolonger sa vie, causant l’émoi dans le village. Le tout se termine sur une note joyeuse et encourageante quant à l’avenir climatique.
Avenir
Satisfait de la production, M. Croteau mentionne qu’elle est facilement transportable et pourrait être présentée dans les autres municipalités ou dans les écoles primaires. Quoi qu’il en soit, il semble déjà assuré qu’elle sera à nouveau présentée l’an prochain à la même période.
D’autre part, mentionnons que les projections de la production Murmures du Canton, sur les murs extérieurs des bâtiments patrimoniaux situés aux abords du parc des Braves, reprendront pour la saison estivale. Il s’agira de la troisième édition.

Patisserie

L’entreprise 1001 saveurs des Cantons : Un projet entrepreneurial enrichissant pour les élèves

Quelques élèves en compagnie de l’enseignant, Alexandre Guy, et de Jonathan Gendron, éducateur spécialisé.

Les élèves de la FPT 1 (formation préparatoire au travail) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, à East Angus, ont créé en début d’année leur projet entrepreneurial spécialisé dans la fabrication de pâtisserie. L’entreprise 1001 saveurs des Cantons mettra en vente le 6 avril prochain l’ensemble de sa production dans le cadre d’une levée de fonds. L’argent amassé servira à financer le fonctionnement de l’entreprise, défrayer le voyage de fin d’année tandis qu’une portion sera conservée pour les élèves de la prochaine classe.
Plusieurs produits sont déjà en vente auprès des élèves et enseignants de l’école, et ce avec un certain succès. Les élèves s’activent à concocter différentes recettes pour offrir un vaste choix lors de la journée du 6 avril. Toutes les personnes intéressées peuvent faire un don à partir de 10 $ ou se procurer différentes pâtisseries selon le montant accordé. Un don de 25 $ permettra de recevoir deux différentes pâtisseries et 50 $ pour quatre. Avec un montant de 100 $, le donateur recevra une petite boîte de différentes pâtisseries. Le ou les donateurs de 200 $ auront le privilège de recevoir une généreuse boîte comprenant différents produits qui seront livrés directement à votre domicile ou à l’entreprise. Mentionnons qu’un reçu fiscal sera émis pour les dons de 20 $ et plus. Il est possible de faire un don en ligne en se rendant sur la plateforme lafabriqueaprojets.ca/1001saveursdescantons.
Les personnes pourront se présenter à la cafétéria de la Cité-école le 6 avril prochain, de 16 h à 18 h, pour prendre possession de leur commande. Il sera également possible d’acheter des pâtisseries sur place.
Entreprise
Chaque année, les élèves de la formation préparatoire au travail doivent choisir un projet entrepreneurial. Après un vote en classe, la majorité a choisi de créer une entreprise spécialisée dans la fabrication de pâtisserie. L’enseignant de FPT 1, Alexandre Guy, et Jonathan Gendron, éducateur spécialisé, veillent à la bonne marche du projet. M. Guy mentionne que le choix est celui des élèves. « L’an prochain, ça pourrait être autre chose », explique-t-il.
Au cours de la démarche, les élèves sont amenés à s’impliquer à divers niveaux avant même d’entamer la production. Des sous-groupes sont formés, précise l’enseignant, que ce soit pour le choix du nom de l’entreprise, la conception du logo, le marketing et pour faire les achats selon le budget déterminé.
Au cours du cheminement, les élèves sont amenés à se sensibiliser au monde du travail, à développer l’autonomie, la responsabilisation, arriver à l’heure, avoir des tâches. L’apprentissage académique s’insère dans la démarche. « À travers un projet entrepreneurial, on peut faire des maths, c’est du concret. On avait à calculer, à changer les grammes en litres ou en millilitres, on intègre des maths, du français. On intègre les compétences de manières plus concrètes plutôt que moi d’être au tableau. Récemment, on a appris le produit croisé qui servait à transformer les kilogrammes en grammes. On l’avait vu en classe, mais là c’est par rapport à l’entreprise. On fait des calculs comme quand on double ou triple la recette. Cela s’ajoute à la formation », d’exprimer M. Guy. Il ajoute que la majorité des élèves réagissent très bien à ce type d’apprentissage. « Ça les motive, ça les sort de leur zone de confort, mais je pense qu’ils aiment ça. » L’enseignant constate un net changement chez certains étudiants. En début d’année, « je n’aurais jamais pensé qu’ils auraient été capables de faire telle chose. Chez certains, je vois des qualités de leader que je n’aurais jamais douté. » L’enseignant remarque une motivation pour des élèves à venir en classe. Il en attribue la raison au projet.
Les élèves passent en moyenne deux périodes par semaine pour la production. On y fabrique une foule de bonnes choses que ce soit des mousses au chocolat, des truffes, des gâteaux, des tartes, des mini-choux, des produits d’érable et bien d’autres. En outre, ils ont la chance de compter sur les précieux conseils de Soledade Lemay, pâtissière professionnelle et ancienne élève de la Cité-école.
Réactions
Océane et Mundo font partie du groupe et apprécient leur expérience. « Moi j’adore et je m’implique beaucoup. C’est vraiment une expérience que les gens devraient faire. C’est vraiment un travail d’équipe », d’exprimer avec enthousiasme l’étudiante. « Moi je trouve ça full instructif. Je trouve que faire de la pâtisserie, c’est une bonne idée et en plus, ça nous apprend plein de trucs pour le futur. On a dû monter des planning pour l’argent, ça nous aide à marcher vers une entreprise. » Océane avoue qu’elle était sceptique à l’idée de participer à la création d’une véritable entreprise. « Je pensais que ça serait genre un petit stand à la cafétéria, mais finalement, c’est vraiment une entreprise et tout le monde participe. » Pour Mundo, la démarche d’entreprise fait en sorte « qu’il faut s’intéresser davantage au cours. Il faut plus travailler pour l’entreprise, pour toute ta classe. » Ces élèves aiment le projet de pâtisserie, même qu’Océane songe à poursuivre ses études dans ce domaine. L’enseignant est fort satisfait de la progression des élèves à travers le projet entrepreneurial.

Étoile DUO

Service de prêt de vêtements de maternité : Étoile DUO inaugure le Boudoir

Nous retrouvons de gauche à droite Rachel Miron, Karine Archambault, Alex St-Martin et Patricia Fontaine.

L’Étoile DUO a récemment fait l’inauguration de son Boudoir, un nouveau service de prêt de vêtements de maternité. Il est offert aux personnes enceintes ayant un suivi de grossesse avec le groupe de médecins de famille (GMF) du Haut-Saint-François. L’organisme a élu domicile au 27 rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton, et a reçu, jusqu’à présent, près de 340 morceaux en dons. Il sera ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30, avec certaines disponibilités en soirée.
Outre le prêt de vêtements, Étoile DUO vise à offrir un soutien aux personnes en besoin d’accompagnement et à leurs familles. Une collaboration est aussi mise en place avec différents partenaires tels que Physio Atlas, CPE Saute-Crapaud, le groupe de médecins de famille du HSF, le CIUSSS de l’Estrie – CHUS et La Relève du HSF, œuvrant tous dans la sphère du groupe d’âge 0-5 ans de la MRC. Ils travaillent aussi de concert avec les autres organismes à but non lucratif du Haut-Saint-François dans le but d’optimiser le partage d’expertise et d’informations afin de mieux orienter les usagers vers le service auquel ils ont besoin.
L’équipe derrière l’organisme est composée entre autres d’une travailleuse sociale, d’une technicienne en éducation spécialisée et d’une infirmière clinicienne en plus de travailler conjointement avec les spécialistes du CLSC de Cookshire-Eaton. Cette variété d’expertise permet à l’Étoile DUO d’offrir une panoplie de services allant d’une évaluation et d’un suivi psychosocial, d’accompagnement à l’allaitement et à la naissance, d’un suivi infirmier et médical de grossesse et de services en éducation spécialisée notamment. « Par exemple, notre éducatrice spécialisée, Alex St-Martin, va offrir des séances de stimulation précoce auprès des familles, autant au niveau de la stimulation physique que psychologique. Chez Étoile DUO, on a une approche vraiment axée sur prendre le temps, écouter, accompagner et référer si besoin. On est là pour appuyer, conseiller, mais aussi donner des outils aux familles. On veut redonner du pouvoir dans la vie du parent pour qu’à son tour, il puisse enseigner et éduquer l’enfant de la meilleure façon possible, dans le contexte qui est le leur », d’exprimer la directrice générale, Rachel Miron.
« Le cœur de l’Étoile DUO, c’est vraiment ça. C’est vraiment l’empowerment. Qu’est-ce qu’on peut faire, nous, comme organisme, pour que les parents soient capables de reprendre en charge la santé globale de leur famille, de reprendre les rênes. Redonner le pouvoir de faire une différence dans leur famille, c’est exactement ça le cœur de notre intervention », d’expliquer Patricia Fontaine, directrice adjointe de l’organisme.
Le groupe d’intervenants a d’ailleurs mis à la disposition des citoyens un calendrier où il est possible de voir les activités de l’organisme à venir. Il est aussi possible, en scannant un code QR, d’avoir l’énoncé du calendrier en version audio. Une page Facebook ainsi qu’un site web https://www.etoileduo.ca/ est accessible à tous et permet d’en apprendre plus sur les services offerts et est aussi un moyen d’entrer en contact avec eux.

CPE Saute Crapaud

Le CPE Saute-Crapaud enchaîne les projets pour les enfants : La pédagogie en nature, que des bénéfices

Une vingtaine de hamacs sont disposés dans la forêt derrière le CPE pour la sieste d’après-midi.

Grâce à sa campagne de financement, le CPE Saute-Crapaud a fait l’acquisition d’une vingtaine de hamacs afin de permettre aux jeunes de profiter de la nature et de la forêt située juste derrière l’immeuble de la rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton. L’initiative a également permis l’achat de plusieurs habits de pluie afin de profiter, beau temps mauvais temps, du monde extérieur.
L’utilisation de la forêt faisait déjà partie du modus operandi du CPE, qui parfois, amenait les jeunes faire la sieste à l’extérieur sur de petits matelas. Plusieurs éducatrices voyaient un fort potentiel en ce lieu débordant de magie et de féérie. « On avait envie de pousser la pédagogie en nature. Pas juste faire des sorties dehors, mais être capable de manger dehors, de faire des siestes en plus de faire des sorties instructives constructives avec les enfants en forêt », d’expliquer Laura Quenneville, éducatrice pour les Monarques Bleus.
De là est venue l’idée de lancer une campagne de financement afin de couvrir le coût d’achat. Au départ, le CPE invitait les parents à leur donner cannettes et bouteilles consignées afin de les échanger au IGA. À ce moment, cela semblait un objectif réalisable en plusieurs mois. « On va les avoir nos hamacs. On ne sait pas combien de temps ça va prendre, mais on va les avoir », s’est à ce moment exprimée Cyndie Descôteaux, éducatrice pour les Monarques Jaunes.
En moins d’une semaine, l’argent nécessaire pour l’achat d’une vingtaine de hamacs a été amassé. Mais pas en changeant cannettes et bouteilles vides.
Grâce à l’apport généreux des parents d’enfants fréquentant le centre de la petite enfance et à la vision de Patricia Fontaine, notaire médiatrice chez Médiation Haut-Saint-François. Cette maman, dont les enfants ayant fréquenté le CPE, a sollicité plusieurs commerçants de Cookshire-Eaton. Une dizaine de ces derniers ont participé au projet en y voyant une belle façon de redonner à la communauté en offrant à ces jeunes l’opportunité de profiter de la forêt avec de nouveaux hamacs. La campagne a tellement bien fonctionné que le CPE a été en mesure d’acheter des lits suspendus, des habits de pluie, des thermos et des sacs à dos utilisés lors des sorties en nature. Pour Mme Fontaine, il était tout naturel de donner un coup de pouce au CPE qui a vu grandir ses enfants. « Saute-Crapaud, ce n’est pas juste un milieu de garde. C’est un endroit super stimulant, l’ambiance est bonne, tu remarques facilement que les filles éprouvent du plaisir à travailler ici. C’était normal de donner un coup de main », exprime-t-elle.
Plusieurs bienfaits sont observables, au point de vue du développement de l’enfant, directement lié à nos sorties en nature, explique Mme Quenneville.
« Non seulement ça favorise la confiance des jeunes en leur offrant les contextes propices dans lesquels ils peuvent tester leurs limites, mais ça leur permet aussi d’apprendre la prise de risque saine et calculer. Concrètement, l’enfant fera des choses qu’il se sentira capable de faire, sans l’aide d’un adulte par exemple. La forêt derrière notre CPE est un milieu paisible qui favorise l’apprentissage dans le calme et permet par le fait même d’avoir un répit de la surstimulation de notre monde moderne. Les sorties en nature que nous faisons favorisent une bonne santé physique, mais aussi mentale en développant de saines habitudes de vie. Bouger en ayant un contact avec le monde naturel, c’est bon pour le cœur et pour la tête », d’exprimer l’éducatrice des Monarques Bleus.
De plus, selon les membres de l’équipe, les jeux libres dans la nature avec accès au matériel polyvalent de la forêt (branches, roches, cocottes, etc.) privilégient la collaboration et la communication entre les enfants, activent la créativité, stimulent les résolutions de conflits et diminuent les conflits interpersonnels. La flexibilité de la forêt offre aussi un rythme adapté à chacun et rejoint également les différents niveaux de développement et les champs d’intérêt individuels.
« Ici, au CPE Saute-Crapaud, on essaie le plus possible de suivre les initiatives des jeunes. De leur laisser la place. Notre façon de voir les choses, par nos expériences et notre vision, est que les enfants se développent beaucoup par eux-mêmes. On pense qu’ils vont aller naturellement vers ce dont ils ont besoin ou ce qu’ils recherchent en période de développement », d’exprimer Laura Quenneville.
Même constat du côté de Cyndie Descôteaux. « On a des enfants qui vont essayer de grimper sur les branches basses d’un arbre alors qu’il y en a d’autres que ce sera de se tenir en équilibre sur un tronc d’arbre au sol. Ce qui est intéressant avec cette façon de faire, c’est que chaque enfant, selon où il est rendu, va trouver quelque chose qui va le stimuler et qui va l’aider à avancer dans son développement », exprime-t-elle.
Une prochaine campagne de financement sera bientôt lancée au CPE afin de compléter l’achat des habits de pluie pour le reste des petits amis.

Cieux

Qu’est-ce que des funérailles multireligieuses ?

Dans la société diversifiée d’aujourd’hui, de nombreuses personnes combinent plusieurs origines ethniques, religieuses et culturelles différentes. Par conséquent, lorsqu’on célèbre la vie de celles-ci, il est important d’honorer toutes les croyances qui les ont façonnées. Si ce portrait vous ressemble ou ressemble à celui d’un être cher, vous pourriez envisager des funérailles multireligieuses.
Vue d’ensemble
Les funérailles multireligieuses intègrent des éléments de religions variées dans un seul service. Il est courant de réunir plusieurs lectures, prières et traditions pour reconnaître toutes les influences spirituelles de la vie d’une personne.
La cérémonie elle-même peut être dirigée par un ou plusieurs représentants religieux. Par exemple, si votre proche avait une mère juive et un père bouddhiste, vous pouvez combiner les traditions juives et bouddhistes pour rendre hommage à chaque influence culturelle et spirituelle.
Funérailles marquantes
En 2016, la famille du célèbre boxeur Mohamed Ali a organisé un service funéraire multireligieux en sa mémoire. Il s’agissait des funérailles multireligieuses parmi les plus médiatisées de ces dernières années. À la demande d’Ali, des représentants de plusieurs confessions ont pris la parole à tour de rôle, notamment un imam, un pasteur protestant et un rabbin.
De nombreuses résidences funéraires tiennent désormais des funérailles multireligieuses. Vous pouvez également rechercher des célébrants interconfessionnels formés en ce sens et qui se spécialisent dans l’organisation de cérémonies pour les familles ayant plusieurs croyances. Informez-vous auprès des salons funéraires de votre région !

Rachel Garber

Sláinte

The Irish are an amazing lot. Samuel O’Reilly invented the tattoo machine. Earnest Walton was the first to split an atom. Dr. Vincent Berry developed a cure for leprosy. The submarine, steam turbine, flavoured potato chips, the White House, and modern economics were all Irish brainchilds.
Not to mention their gifted with words: Oliver Goldsmith, Bram Stoker, Oscar Wilde, William Butler Yeats, and James Joyce, to name a few.
So this St. Patrick’s Day, may the leprechauns dance over your bed and bring you sweet dreams. May you live as long as you want, and never want as long as you live. And of course, bottoms up with the green beer, and “Sláinte”! Health!
WHO READS?
It’s the 20th Anniversary Edition of the “Canada Reads and so does Lennoxville” event organized by the Lennoxville Library. Five local luminaries will present the five Canada Reads books: Bruce Gilbert will present Mexican Gothic by Ivia Moreno-Garcia. Brandon Moores will defend Station Eleven by Emily St. John Mandel. Isabelle Menard will advocate for Ducks: Two Years in the Oil Sands by Kate Beaton. Curran Jacobs will promote Greenwood by Michael Christie. And Judith Munger will speak on behalf of Hotline by Dimitri Nasrallah.
The quest this year is for one book to shift your perspective.
The debate is to be on Wednesday, March 15, at 7 p.m. Guests are invited to attend either in person at the Hope Community Church, 102 Queen St., Lennoxville, or via a YouTube livestream (the link is at BiblioLennoxvilleLibrary.ca). Info: 819-562-4949 or bibliolen@gmail.com.
ST. PAT’S IRISH FESTIVAL
Richmond is the place to be on St. Patrick’s Day! The Parade is on Sunday, March 19, at 2 p.m., but a series of activities extend throughout the month: Concerts, a St. Pat’s Party, a Celtic Celebration with Solstice, a St. Patrick’s Day Mass, an art show, an outdoor bandstand show, and more. The activities end on Sunday, March 26, with a second showing of the Irish Embassy’s Irish diaspora exhibition from 12 to 3 p.m. and music by Isabelle Gosselin from 1 to 3 p.m. The exhibition highlights the history and contributions of 20 Irish immigrants to Canada, and is at the Richmond County Historical Society Museum, 1161 Route 243, Melbourne. Admission is free. For details about the Richmond Irish Heritage Festival, visit richmondstpats.org. It is organized by the Richmond St. Patrick’s Society.
STORYMAKERS
Literacy in Action is offering a creative and fascinating workshop series in Eaton Corner. “Together, we’ll use wood burners, button makers, old photographs, and so much more to create all kinds of stories,” says LIA’s poster. “Easy and fun activities for all ages. Come solo, with your kids, or with a friend!” Accomplished storyteller, author, and Sawyerville Library coordinator Ann Rothfels will share a story with participants at the start of the first four workshops.
The first workshop is Tuesday, April 4, at 5-7 p.m., with five more to follow on April 11, 18, 25, May 2, and 9. “Ideally folks sign up for all six workshops, but drop-ins are welcome,” wrote Yolanda Weeks, LIA’s organizer of this series. “For our archive collage workshop, we have lots of local pictures for folks to make collages with, and we have a copier and printer this year, if folks want to bring their own family photos to get creative with.”
The workshops are free of charge. Dinner and gas money are provided. The workshops will be at the Academy building of the Eaton Corner Museum, 375 Route 253, Eaton Corner. Yolanda invites participants to reserve their spot by calling Literacy in Action at 819-346-7009, or emailing info@lia-estrie.org. “Drop-ins are welcome too!”
VIACTIVE
Bilingual sessions of Viactive, those lively and regenerative exercises, have returned to the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212. Anyone age 50+ are welcome to participate on Wednesdays at 1:30 to 2:30 p.m. Prefer mornings? Join the Sawyerville group Wednesdays at 10 a.m. in the basement of the former Sawyerville Catholic Church, 4 Randboro Road, Sawyerville. Info: 819-889-1340.
WRITING WORKSHOPS
It’s interesting how many people got bit with the bug during the pandemic. The bug being creative writing, of course. Coming up are more free online workshops with the Write Here, Write Now! team of the Bishop’s University Lifelong Learning Academy (BULLA).
On Friday, March 24, 10 a.m. to noon, Rachel Garber (shameless self-promotion happening!) leads a workshop on Writing Nonfiction for Magazines, especially different forms of personal essays. On Monday, March 27, at 7 to 8:30 p.m., Etienne Domingue offers a “V is for Vengence” storywriting workshop. To register and get your Zoom link, email bulla@ubishops.ca.
CAREGIVERS TALKING
Here is an opportunity to hear two articulate caregivers talk about what they do. “Life Lessons from Two Accidental Caregivers: Self-Care” is their series of three presentations on Zoom, with “The Caregiver’s Journey” by Lizanne Ryan, and “Proud and Out Loud” by Marie Moliner.
The three sessions will permit lots of time for reflection, discussion, and questions. The first workshop, Wednesday, March 29, will focus on Self-care. The second, April 26, is on Advocacy, and the third, May 31, is on Rituals. All three are from 1:30 to 3:30 p.m. Organized by BULLA, you can attend it at no cost by registering through bulla@ubishops.ca.
CHURCHES
Anglican. No Anglican services are planned in Cookshire until the spring of 2023. For the schedule of services at the St. George’s Anglican Church, 84 Queen St., Lennoxville, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church in Cookshire, and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by March 20 for publication March 29.

Lave Auto

Lave-auto avec ou sans contact ?

En hiver, les routes sont pleines de saleté, de boue et de sel de déneigement. Après des mois à conduire dans des conditions difficiles, vous avez probablement envie de « courir » au lave-auto pour redonner fière allure à votre vé­hicule! Voici un petit guide qui vous aidera à choisir entre les stations avec et sans contact.
Avec contact
Les lave-autos avec contact utilisent des applicateurs en mousse et en tissu remplis d’eau et de savon. Ceux-ci glissent doucement sur le véhicule afin d’y répandre la solution savonneuse. Le chiffon entre en contact physique avec la voiture, essuyant la saleté.
Cependant, les bandes de tissu peuvent être ap­pliquées trop énergiquement, ce qui ris­que d’endommager les rétroviseurs, l’antenne ou d’autres pièces détachées. Les petits cailloux et la saleté peuvent également se coincer à l’intérieur du tissu et ainsi abîmer le fini de votre véhicule.
Sans contact
Les lave-autos sans contact sont entièrement automatisés. Ils emploient des capteurs sophistiqués pour guider des buses à haute pression le long de votre véhicule afin d’en nettoyer chaque centimètre. Celui-ci n’est donc physiquement touché que par l’eau et les puissants produits de nettoyage, ce qui limite les risques de dommages pendant le processus.
Toutefois, les jets à haute pression ne peu­vent pas pénétrer chaque fissure, crevasse ou zone difficile à atteindre. De plus, les nettoyants chimiques peuvent être néfastes pour la finition du véhicule.
En conclusion, retenez qu’un lave-auto sans contact devrait parfaitement convenir si vo­tre voiture n’est que légèrement sale, mais qu’une station avec contact sera plus efficace si vous n’avez pas lavé celle-ci depuis longtemps.

Mécanique

Mise au point automobile : 8 incontournables à vérifier au printemps

Le printemps est dans l’air : il est temps de donner à votre voiture un petit coup de pouce avant de rouler sous le soleil estival ! Vous assurer que tout est en bon état de marche après l’hiver pourrait en effet vous éviter de coûteuses pannes. Voici huit éléments à ne pas négliger lors de la mise au point :
La batterie : la plupart des batteries durent de cinq à sept ans. Cependant, les hivers rigoureux sont durs pour celles-ci. Avec le temps chaud qui se profile, demandez à votre mécanicien de vérifier la vôtre.
Les essuie-glaces : la glace, la neige et les températures glaciales peuvent mettre à mal vos balais d’essuie-glace. C’est pourquoi il est bon de vérifier qu’ils ne présentent pas de signes d’usure et de les remplacer, si nécessaire.
Les pneus : le moment est venu de poser vos pneus d’été (le caoutchouc des pneus d’hiver se détériore plus rapidement par temps chaud). Mesurez l’usure de leur bande de roulement et inspectez-les en quête de fissures ou d’autres dommages pouvant exiger leur remplacement.
Les tuyaux et les courroies : l’hiver peut affecter la durée de vie des tuyaux et des courroies de votre véhicule. S’ils sont en mauvais état (ils sont fissurés, fuient, s’effilochent ou s’étirent), ils ne résisteront pas aux trajets de longue distance ce printemps.
Les filtres : un filtre d’habitacle encrassé peut entraîner un dysfonctionnement de votre système de climatisation; un filtre à air sale peut exercer une pression excessive sur le moteur.
Les freins : les freins étant essentiels à votre sécurité, n’attendez pas qu’un problème survienne pour faire inspecter les disques et les plaquettes.
L’éclairage : les ampoules des clignotants, les feux de freinage, les phares, les feux de position et les feux de jour doivent tous être testés.
Les fluides : plusieurs fluides doivent être changés au printemps. Par exemple, l’huile à moteur, le liquide de direction assistée, les liquides de frein et de transmission, le liquide de refroidissement et le liquide lave-glace doivent tous être vérifiés, remplissez les réservoirs au besoin !
Prêt pour la mise au point printanière de votre véhicule ? Confiez cette mission à un mécanicien professionnel pour rouler en toute sécurité !

Drone

4 nouvelles technologies au service de la sécurité agricole

Les employés de l’industrie agricole s’exposent chaque jour à des risques variés et travaillent souvent de longues heures. Heureusement, des innovations technologiques permettent d’augmenter leur sécurité. En voici quelques-unes :
Systèmes embarqués : dans les tracteurs, des consoles sophistiquées fournissent des conseils de conduite et des informations variées. Les agriculteurs bénéficient entre autres d’une assistance lors de l’utilisation de leur véhicule, et le dispositif leur indique quand il est temps de procéder à un entretien ou au remplacement d’une pièce.
Drones : les drones thermiques dotés de caméras haute définition permettent aux travailleurs agricoles de suivre les déplacements de leur bétail ou d’inspecter l’état de leurs cultures en temps réel, ce qui leur évite de se rendre sur des terrains accidentés possiblement périlleux.
Télédétection : les appareils de télédétection offrent une foule de fonctionnalités aux agriculteurs, comme la surveillance du taux d’humidité et de la température dans les champs ou les silos à grains. De cette façon, le risque d’être blessé, enseveli ou intoxiqué lors de leur inspection est éliminé.
Accessoires connectés : avec une technologie semblable à celle des montres intelligentes, il est possible d’effectuer le suivi de l’état de santé et du comportement des animaux d’élevage. Connaître ces informations évite aux agriculteurs de circuler inutilement dans des lieux potentiellement dangereux.
Toute innovation qui réduit la charge de travail d’une personne a le pouvoir de diminuer son stress et sa fatigue. En augmentant l’efficacité des procédés, ces nouveautés technologiques font assurément des exploitations agricoles des milieux de travail plus sûrs!

Prévention des accidents avec les véhicules agricoles : un sujet crucial

Au Québec, la Semaine de la santé et de la sécurité en agriculture se déroule du 12 au 18 mars 2023. Chapeautée par l’Union des producteurs agricoles (UPA), celle-ci se tient sur le thème La sécurité avec les véhicules agricoles : du lourd à ne pas prendre à la légère. Sachant que plus de 50 accidents impliquant des véhicules agricoles ont été recensés au Québec depuis 2018, il s’agit sans contredit d’un enjeu majeur.
Informer et sensibiliser
L’importance de la prévention lors de l’utilisation d’équipements motorisés à la ferme n’est plus à démontrer. Dans le cadre de la Semaine, l’UPA a donc pour objectif d’informer et de sensibiliser les producteurs et les productrices agricoles sur les gestes à poser dans l’exercice de leurs fonctions quotidiennes pour assurer leur propre sécurité ainsi que celle de leur main-d’œuvre.
Pour réaliser les tâches qui nécessitent d’opérer des véhicules motorisés, peu importe leur taille, il faut évidemment des connaissances et des compétences précises. De plus, la personne qui utilise un véhicule agricole doit s’assurer de respecter les normes et les règlements spécifiques aux équipements concernés. Enfin, il s’avère essentiel pour les travailleurs et les travailleuses de bien connaître les risques associés à l’usage de tels équipements ainsi que les moyens de prévenir les blessures.
Ainsi, dans le cadre de son colloque annuel portant sur le même thème et s’étant déroulé en février dernier, l’UPA a présenté des conférences portant notamment sur :
• L’opération sécuritaire des véhicules agricoles;
• La formation des opérateurs;
• La législation concernant les équipements artisanaux;
• La sécurité sur les routes.
Abordés lors de la Semaine, ces sujets seront également traités durant toute l’année. La sécurité en milieu agricole vous préoccupe ? Communiquez avec votre fédération régionale de l’UPA ou visitez le upa.qc.ca pour obtenir une foule d’informations !

robert roy

Développement éolien : La MRC consulte les municipalités

Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

À l’heure où certaines MRC voisines lorgnent pour évaluer le potentiel du développement éolien, celle du Haut-Saint-François tâte le terrain auprès des municipalités pour vérifier leur intérêt à développer cette ressource énergétique.
Le préfet, Robert G. Roy, laisse entendre que la MRC en est encore à l’étape préliminaire. « Présentement, on est en discussion avec les villes qui sont intéressées parce qu’il y a des secteurs propices. On va rencontrer EDF prochainement. » Cette firme française devrait identifier les secteurs qui seraient propices au développement éolien. Il semblerait que Chartierville le soit. « Nous, ce qu’on veut faire, si jamais il y avait un projet, c’est de voir les maires qui seraient intéressés. Il y a des maires qui nous ont dit oui, d’autres non. Nous, ce qu’on veut faire, c’est de regarder avec les villes qui sont intéressées, si elles ont le potentiel et si elles désirent toujours aller de l’avant. » M. Roy mentionne que plusieurs municipalités pourraient être partenaires d’un projet et se partager les redevances. Des ententes seraient à définir entre autres avec l’entreprise privée EDF par exemple ou autres scénarios.
M. Roy précise que plusieurs autres étapes devront être franchies dont l’acceptabilité sociale et diverses autorisations que ce soit au domaine forestier, agricole et autres. « On en est à la première étape. Je ne peux pas en dire plus », de compléter le préfet.

Ascot Corner

Vandalisé, le chalet du parc Pomerleau à Ascot Corner : Maintenant ouvert au public

Les vandales ont causé pour plusieurs milliers de dollars de dommages.

Vandalisé, au début du mois, vraisemblablement par quatre jeunes, le chalet du parc Pomerleau à Ascot Corner aura été fermé qu’une seule journée avant d’être à nouveau accessible au grand public.
Selon la mairesse, Nathalie Bresse, les délinquants auraient défoncé la porte du chalet pour y pénétrer et faire du vandalisme. On aurait brisé une toilette, causant de ce fait un dégât d’eau. Heureusement, exprime-t-elle, les murs et planchers sont en béton, ce qui a limité les dégâts. En outre, les malfrats auraient cassé la porte du congélateur où était entreposée de la nourriture appartenant à des organismes. Des bris ont également été causés dans la salle de bain. Les assaillants auraient aussi renversé les poubelles sur leur passage. Les travaux de réfection étaient en cours au moment de notre appel. Mme Bresse n’était pas en mesure de préciser le coût global des dommages, mais parlait d’un montant variant entre 5 000 $ et 10 000 $.
Une plainte a été déposée auprès de la Sûreté du Québec qui mène l’enquête. Sans dévoiler l’identité des individus, la mairesse mentionne qu’ils auraient présenté leur méfait sur les médias sociaux. Mme Bresse ajoute que des caméras de surveillance ont capté le groupe de quatre jeunes bousculant et renversant des poubelles sur le chemin Hébert et les rues Bastonnais et Principale avant de se diriger vers le chalet du parc Pomerleau. Mme Bresse croit qu’il s’agit d’un geste isolé, ajoutant que les derniers actes de vandalisme à avoir été perpétrés au sein de la municipalité remontent à plus d’une quinzaine d’années.

St-Isidore

Saint-Isidore-de-Clifton consulte ses citoyens

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton consulte sa population.

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton est en mode de consultation publique auprès de ses citoyens afin de connaitre leur point de vue, le sentiment qu’ils ont et l’image qu’ils se font de leur coin du Haut-Saint-François. Une consultation en ligne est en cours, et ce, jusqu’au 19 mars, au http://bit.ly/saint-isidore-de-clifton alors qu’une rencontre publique est prévue le 28 mars.
Derrière cette démarche, la municipalité tente de prendre le pouls des citoyens. Elle le fait pour mieux se positionner afin de développer une stratégie de rétention pour les résidents actuels et d’attractivité afin d’attirer de nouvelles familles ainsi que des entrepreneurs à s’établir dans la région.
Cette initiative fait partie d’un plan à plusieurs étapes et cette consultation servira à amasser de l’information. « À la fin de la démarche, qui dure à peu près 10 mois, l’objectif est d’avoir tous les outils en main. Ça peut être, par exemple, un plan de développement, un plan d’attractivité, un nouveau logo, une nouvelle image de marque », d’expliquer Isabelle Bibeau, agente de communication et soutien administratif à Saint-Isidore-de-Clifton.
La municipalité sera épaulée par la firme Visages Régionaux, une agence de création spécialisée en marketing territorial. De concert avec cette dernière, la municipalité invite également les citoyens à participer à une consultation en personne qui se déroulera au sous-sol de l’église, le 28 mars, de 19 h à 21 h, au 20, rue de l’Église. Cette rencontre servira à déterminer les priorités de développement de Saint-Isidore-de-Clifton ainsi que d’affirmer le positionnement de l’image de marque, et enfin mettre en place un plan d’action afin de rendre la municipalité attrayante.
Tous les citoyens qui participeront à la consultation en ligne courent la chance de gagner un chèque-cadeau d’une valeur de 75 $ de la Coop des Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton ou un panier-cadeau de l’Érablière Nouvelle Génération. Pour ceux qui désirent répondre au questionnaire, mais préfèreraient le faire en format papier, il est disponible dès maintenant au bureau municipal.

Champigny

Journée Natalie Champigny : Pas moins de 250 participants

Fidèles au rendez-vous, plusieurs personnes ont participé, sourire aux lèvres, à la Journée Natalie Champigny.

C’est par un doux samedi enneigé que se sont rassemblées quelque 250 personnes pour la Journée Natalie Champigny. L’événement ayant pour but d’amasser des fonds pour les enfants défavorisés débutait par une activité en plein air à Bury et se terminait par un souper-bénéfice à East Angus.
Débutant à 11 h, mais battant son plein en début d’après-midi, l’activité extérieure a accueilli une centaine de personnes sur le terrain de Michel Champigny, coorganisateur et frère de la regrettée Natalie, à Bury. « On est tellement fiers de voir que ça rassemble les gens. Toutes les années, on a un nombre de fidèles qui reviennent et on a un roulement de gens qui s’ajoute », exprime M. Champigny. Les participants pouvaient non seulement profiter des 8 km de sentiers en forêt pour une longue marche, mais également embarquer pour une promenade en sleigh ride grâce à la générosité de François Grenier, de Cookshire-Eaton. Un feu de camp crépitait pour réchauffer tout ce beau monde. Ceux-ci pouvaient également se remplir la panse avec les viandes fumées fournies par la Charcuterie Scotstown, un chaud bouillon et de la tire sur neige. « Tous ces gens-là à grand cœur viennent bénévolement », ajoute M. Champigny.
Le traditionnel souper-bénéfice se déroulait au Club de golf à East Angus. L’organisateur était heureux d’affirmer que les 150 billets ont été vendus. C’est donc dans une salle remplie que la soirée s’est déroulée avec un souper fourni par Serge Roy, propriétaire du Restaurant La Ripaille des Cantons, en collaboration avec le Marché Poirier et la famille Jacklin. Des musiciens étaient en place pour l’animation tout au long de la soirée.
Cette journée familiale était la première d’une série de quatre pour l’année. Selon M. Champigny, les fonds amassés durant la journée avoisineront les 25 000 $. Les sommes récoltées année après année servent à aider les enfants provenant de milieu défavorisé. Le frère de Natalie estime qu’en diminuant la charge financière scolaire chez ces familles, cela va leur permettre de demeurer dans la région, garder leur emploi et aider l’économie du Haut-Saint-François. C’est l’un des messages qu’il souhaite partager aux entreprises et organismes de la région. En travaillant ensemble, il est possible d’éviter à ces familles de devoir quitter pour trouver un autre emploi, explique-t-il.
Au terme de cette journée, le plus grand souhait de M. Champigny demeurait le même : continuer à partager le travail amorcé en 2011 et ainsi répondre au dernier souhait de sa sœur qui était de soutenir les enfants.
La prochaine activité au calendrier est le Grand McDon qui se déroulera au début du mois de mai.

Confections Troy

Confections Troy en mode économie circulaire

Nous remarquons Marc Beaudoin, propriétaire de Confections Troy en compagnie de Frédéric Bossé, coordonateur en économie circulaire au Centre local de développement (CLD du Haut-Saint-François).

Le fabriquant de pantalons d’uniformes Confections Troy Canada limitée, à Weedon, a récemment fait un important don de résidus textile post-industriel ainsi que des retailles de coupes d’uniformes à l’atelier de couture Coup de pouce, situé à Lac-Mégantic. L’entreprise les utilisera afin de créer des sacs réutilisables écoresponsables. L’industrie du textile est l’une des plus polluantes, juste derrière l’industrie pétrolière. « Des initiatives visant le réemploi de cette matière sont nécessaires afin de maximiser l’usage des surplus pour limiter le gaspillage », d’expliquer Frédéric Bossé, coordonnateur en économie circulaire au Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. Pour se procurer ce produit local et écoresponsable, il est possible de contacter l’entreprise Coup de pouce au 819 582-9838 ou par courriel à info@couppoucemegantic.ca.

Orgue

Centenaire de l’église Saint-Louis-de-France : Une première activité réussie !

Les festivités soulignant le centenaire de la construction de l’église Saint-Louis-de-France à East Angus ont pris leur envol avec le spectacle de l’organiste Pierre Grandmaison. L’artiste a joué plusieurs œuvres en utilisant le majestueux orgue Casavant. Près d’une centaine de personnes ont pris place dans l’église pour écouter et sentir toute l’émotion qui se dégageait de l’instrument de musique. Le prochain spectacle, qui se déroulera le 23 avril, mettra en vedette l’organiste Raphaël Ashby, originaire d’East Angus.

Bury anglais

Exhibition of Bury’s Military History: A Strong Start

Hundreds of artefacts and banners filled The Armoury in Bury last weekend, telling stories of the military history of Bury and its surroundings from 1866 until now. Organized by the Bury Historical and Heritage Society in collaboration with the Bury Legion, the fully bilingual exhibition is to continue on March 25 and 26, with the addition of outdoor banners lining Main Street.
Bury’s role as a military centre began when the Fenians, a secret society of Irish patriots in the United States, launched a series of raids in 1866 to 1871. They aimed to take Canadian territory by force so they could exchange it with Britain for Irish independence. In reaction, the new Canadian confederation strengthened its militia, and Lemuel Pope, who owned most of the land surrounding what is now Bury, formed the 58th Compton Battalion of Infantry in Bury on October 11, 1867.
The history continued through World War I, World War II, the Vietnam War, and right up to the war in Afganistan. Telling the stories are more than 400 artefacts and information panels displayed on tables in the centre area, a slide show, and an army of seven-foot banners standing double-file along the sides of the hall, 30 in all.
A four-foot napalm bomb from the U.S. destined for use in Vietnam is “the most horrific thing in the entire exhibit,” said Ed Pedersen, one of the organizers.
The exhibits focus on people and their experiences rather than weapons: The men and women who served in combat, many losing their lives. Women who supported the war effort on the home front and kept the country functioning. The defence of Hong Kong. The British Home Children. Food rationing. The peace movement, and much more.
“One photo was of a woman in Russia, in 2022, protesting the invasion of Ukraine. Imagine her courage!” commented Pedersen.
In the world wars, Bury had the highest enlistment rate per capita of any community in Canada, according to Praxède Lévesque-Lapointe. Watching the slideshow, visitors commented on people they knew personally, or who were parents of friends.
Some 40 persons attended the 5 à 7 that opened the event, and about 62, the first day. The attendance was evenly divided between Francophones and Anglophones, many from beyond Bury. Some visitors spent hours examining the varied exhibits, said Pedersen. “I hope more young people come next weekend.”
“We had a very good collaboration,” said the historical society’s president, Praxède Lévesque-Lapointe. Joel Barter’s idea sparked the event. Ed Pedersen researched and wrote the text for the banners, Martine Staehler edited it, and Lé evesque-Lapointe translated it. John Mackley created the slideshow, and Dominique Lévesque helped with the whole process. Pedersen, Mackley and Tony De Melo arranged the exhibits.
Bury’s Royal Canadian Legion, Branch 048, provided many of the artefacts, as did collector Michel Morin of La Patrie, the ANAF Unit No. 318 (The HUT) in Sherbrooke, and other contributors. Photos for the banners and slide shows came from Joel Barter’s vast collection. Others came from the Legion’s scrapbook, loaned by Valerie MacLeod, and again, other contributors.
“We hope this event will remind people of history, and make them aware of the societal responsibility we have of protecting ourselves and our democracy. Canada is not a militaristic society, but we have responded when necessary,” commented Pedersen. “Our aim is not to glorify war, but just to point out the history.”
Barter led an initiative to put up 40 banners along Main Street, including 26 sponsored by families of veterans. “The banners are in the mail,” he said. “They should be here and installed by March 25.”
The exhibition at Bury’s Armoury, 563 Main Street, is open March 25-26, 1-4 p.m. The outdoor banners are to stay up until the fall, and the exhibition re-mounted for Canada Day.
Financial support came from the Quebec Anglophone Heritage Network, the Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise, the Municipality of Bury, and the Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Bury francais

Bon début à l’Exposition sur l’histoire militaire de Bury

Organisateurs de l’Exposition sur l’histoire militaire de Bury : Dominique Lévesque; Praxède Lévesque-Lapointe, présidente; Ed Pedersen; John Mackley et Joel Barter, archivistes; Roch Lapointe.

Des centaines d’artefacts et de bannières qui remplissaient le Centre Communautaire Manège Militaire de Bury le week-end dernier nous proposaient des récits sur l’histoire militaire de Bury et de ses environs, de 1866 à aujourd’hui. Organisée par la Société d’histoire et du patrimoine de Bury en collaboration avec la Légion à Bury, l’exposition entièrement bilingue se poursuivra les 25 et 26 mars avec l’ajout de bannières extérieures le long de la rue Main.
Le rôle de Bury en tant que centre militaire a commencé lorsque les Fenians, une société secrète de patriotes irlandais aux États-Unis, ont lancé une série de raids de 1866 à 1871. Ils visaient à prendre le territoire canadien par la force afin de pouvoir l’échanger avec la Grande-Bretagne pour l’indépendance irlandaise. En réaction, la nouvelle Confédération canadienne renforça sa milice et Lemuel Pope, qui possédait la majeure partie des terres entourant ce qui est aujourd’hui Bury, forma le 58e Bataillon d’infanterie Compton à Bury, le 11 octobre 1867.
L’histoire s’est poursuivie pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam et jusqu’à la guerre en Afghanistan. Plus que 400 artefacts et panneaux d’information exposés sur des tables dans la zone centrale, un diaporama, et une armée de bannières de sept pieds font la file en double le long des côtés de la salle, 30 en tout, racontent ces pages d’histoire.
Une bombe au napalm de quatre pieds provenant des États-Unis destinée à être utilisée au Vietnam est « la chose la plus horrible de toute l’exposition », a déclaré Ed Pedersen, l’un des organisateurs.
Les expositions se concentrent sur les personnes et leurs expériences plutôt que sur les armes; les hommes et les femmes qui ont servi au combat, dont beaucoup ont perdu la vie. Des femmes qui ont soutenu l’effort de guerre au front intérieur et qui ont permis au pays de fonctionner. La défense de Hong Kong. Les petits immigrés britanniques. Le rationnement alimentaire. Le mouvement pour la paix, et bien plus encore.
« Sur une photo, on voyait une femme en Russie, en 2022, protestant contre l’invasion de l’Ukraine. Imaginez son courage ! » a commenté M. Pedersen.
Pendant les guerres mondiales, Bury avait le taux d’enrôlement par habitant le plus élevé de toutes les communautés au Canada, selon Mme Praxède Lévesque-Lapointe. En regardant le diaporama, des visiteurs ont commenté des personnes qu’ils connaissaient personnellement ou qui étaient parents d’amis.
Une quarantaine de personnes ont assisté au 5 à 7 qui a ouvert l’événement et environ 62 étaient présentes le premier jour. La participation était également répartie entre francophones et anglophones, dont beaucoup venaient d’au-delà de Bury. Certains visiteurs ont passé des heures à voir les diverses expositions, a déclaré M. Pedersen. « J’espère que plus de jeunes viendront le week-end prochain. »
« Nous avons eu une très bonne collaboration », a déclaré la présidente de la Société d’histoire, Praxède Lévesque-Lapointe. L’idée de Joel Barter a déclenché l’événement. Ed Pedersen a recherché et écrit le texte des bannières, Martine Staehler l’a revisé, et Mme Lévesque-Lapointe l’a traduit. John Mackley a créé le diaporama, et Dominique Lévesque a aidé tout le processus. MM. Pedersen, Mackley et Tony De Melo ont organisé les expositions.
La Filiale 048 de la Légion royale canadienne à Bury a fourni plusieurs des artefacts, tout comme le collectionneur Michel Morin de La Patrie, l’unité ANAF no 318 (Le HUT) de Sherbrooke et d’autres contributeurs. Les photos pour les bannières et le diaporama sont une gracieuseté de la vaste collection de Joel Barter. D’autres provenaient de l’album de coupures de la Légion prêté par Valerie MacLeod et, une fois de plus, d’autres contributeurs.
« Nous espérons que cet événement rappellera aux gens l’histoire et qu’ils seront sensibilisés à la responsabilité sociétale que nous avons de nous protéger et de protéger notre démocratie. Le Canada n’est pas une société militariste, mais nous avons répliqué lorsque cela était nécessaire », a commenté M. Pedersen. « Notre objectif n’est pas de glorifier la guerre, mais simplement de rappeler l’histoire. »
M. Barter a dirigé l’initiative visant à installer 40 bannières le long de la rue Main, dont 26 sont parrainées par des familles d’anciens combattants. « Les bannières sont dans le courrier, », a-t-il dit. « Elles devraient être ici et installées d’ici le 25 mars. »
L’exposition au Manège Militaire de Bury, 563 Main Street, est ouverte du 25 au 26 mars, de 13 h à 16 h. Les bannières extérieures resteront en place jusqu’à l’automne et l’exposition sera remontée pour la Fête du Canada.
Le soutien financier provient du Réseau du patrimoine anglophone du Québec, du Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise, de la Municipalité de Bury et de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Carnaval de Johnville

On s’amuse pour le CPE à Johnville

Plusieurs familles ont répondu à l’invitation pour l’activité-bénéfice organisée par le Centre de la petite enfance (CPE) Il était une fois de Johnville. Les tout-petits accompagnés de leurs parents ont fait des randonnées dans un attelage tiré par des chiens ou sur le dos de poneys. Certains ont pris le temps de caresser les petits animaux de la fermette sur place alors que d’autres s’amusaient à glisser ou sauter dans les jeux gonflables. Le tout s’est déroulé sous de la musique d’ambiance avec un DJ. Les Winslow Dancers ont réchauffé l’ambiance en après-midi par une démonstration de danse. Tous les profits générés que ce soit de la vente de la cantine, des cannes disposées à divers endroits et autres contributions serviront à aménager la cour extérieure du CPE qui sera érigée juste derrière l’église. Isabelle Côté, adjointe administrative au service de garde, est satisfaite de la participation du public. La journée s’est révélée prolifique pour le service de garde puisqu’il a amassé un peu plus de 4 000 $.

Carnaval de Weedon

Plaisirs d’hiver à Weedon : Des familles au rendez-vous

Après deux ans de relâche, en raison de la pandémie, les citoyens du grand Weedon ont renoué avec la journée d’activités Plaisirs d’hiver, qui se déroulait au parc de Saint-Gérard.
Plusieurs familles ont profité des installations pour marcher et faire un petit rallye dans les pistes, tandis que les enfants se lançaient allègrement sur la pente de la glissade. D’autres se promenaient sur le petit sentier de glace alors que certains s’amusaient sur la patinoire. Les jeux gonflables ont toujours la cote et les enfants s’en sont donné à cœur joie. Toutes ces activités sont fort épuisantes et les participants ont fait le plein d’énergie en dégustant de la tire sur la neige. Chocolat chaud et café étaient également offerts gratuitement. De la musique d’ambiance agrémentait la journée. On a également procédé au tirage de prix de présence. Billy Fillion-Gagné, coordonnateur au service des loisirs et de la vie communautaire, est satisfait de la réponse du public. Quant au maire, Eugène Gagné, il considère que ce genre d’activité est « importante pour que la communauté soit de plus en plus soudée. Quand je vois les jeunes enfants, je pense qu’on a bien réussi notre journée. » Le maire précise avoir aperçu des gens de divers secteurs de Weedon, ce qui le réjouit. Mentionnons que la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a fait un saut durant la journée.

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