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Méditation entre deux cultures : Une deuxième présence à Cookshire-Eaton pour Yong Sook Kim-Lambert

L’artiste Yong Sook Kim-Lambert présentera son exposition Méditation entre deux cultures, jusqu’au 20 mai, à la Galerie d’Art Cookshire-Eaton.

Jusqu’au 20 mai, la Galerie d’Art Cookshire-Eaton présente Méditation entre deux cultures, une exposition de la Magogoise d’origine coréenne, Yong Sook Kim-Lambert. L’artiste peintre, qui en est à sa deuxième expérience à Cookshire-Eaton, propose un mélange d’œuvres peintes, de sérigraphie et d’estampes sur du papier de mûriers afin de démontrer sa quête identitaire.
Le travail et le processus créatif de Mme Kim-Lambert dévoilent non seulement sa quête identitaire, mais dévoilent sa personnalité enracinée dans son passé bouddhiste. Ainsi l’acte de peindre devient une méditation. Ses œuvres, qui arborent une palette de couleur limitée, démontrent l’émotion de l’artiste au moment de la création. Ce choix artistique lui a permis d’explorer sa conscience avec des paramètres préétablis. « Lorsque j’ai commencé ce projet, c’était juste avant la pandémie et c’était une période difficile pour tout le monde et je ne savais pas quoi en faire. J’avais le papier et les écritures coréennes et j’ai commencé à peindre dessus. Cela m’a réconforté parce que c’est ma langue (sur le papier). Le bleu représentait la mélancolie et j’ai pu méditer à travers cette couleur », exprime-t-elle.
L’utilisation du papier de mûrier, soit le papier traditionnel fait à la main sur lequel est imprimée l’histoire du développement de la langue coréenne, comme fond de tableau amène un aspect culturel unique. « En incorporant des mots coréens dans mes tableaux, je place le spectateur en une position similaire à ma situation d’immigrante : celle qui s’est mesurée à une nouvelle langue étrangère lors de son choix de s’établir définitivement au Canada. En même temps, je cherche à célébrer la diversité de la société canadienne contemporaine en y incorporant ma langue et mon héritage dans notre tissu culturel partagé », explique Mme Kim-Lambert.
En plus de la peinture, l’artiste s’est intéressée à la sérigraphie et à l’estampe dans la création de ses œuvres. « Le processus d’impression m’a toujours intéressé et j’ai voulu le combiner avec ma peinture », explique-t-elle. Ainsi certaines œuvres présentent un mélange intéressant des différentes techniques et matières utilisées par l’artiste.
Cette série d’œuvres a été produite grâce à une bourse du Conseil des arts et les lettres du Québec (CALQ) et la MRC de Memphrémagog, dans le cadre du Programme de partenariat territorial de l’Estrie. Le choix de l’artiste d’exposer à la Galerie d’Art Cookshire-Eaton ne s’est pas fait par hasard. Ayant déjà eu l’occasion d’y exposer, Mme Kim-Lambert a apprécié le « grand cœur de Gilles Denis » et le fait qu’il supporte bien les artistes. Ainsi, lorsqu’elle a dû chercher un partenaire, elle a immédiatement pensé à lui. Il est à noter que, depuis l’ouverture de la Galerie d’art en 2020, le vernissage de Mme Kim-Lambert est le premier à y avoir lieu.
Outre l’exposition, l’artiste propose deux ateliers : un sur la gravure monotype abstraite qui se tiendra le 29 avril et un autre sur l’introduction à l’alphabet Hangeul le 6 mai. Les personnes intéressées à participer à ces ateliers peuvent s’inscrire en écrivant à galeriecookshireeaton@gmail.com. L’exposition se tiendra les samedis et dimanches jusqu’au 20 mai. Elle sera également accessible en jour de semaine sur rendez-vous.

Cannabis

Quatre ans de labeur et 5 M$ d’investissement : Clem & Co de Cookshire-Eaton lance son premier produit de cannabis

Jennifer Clément présente un plant de cannabis dans une tour aéroponique.

La Ferme Clémentale de Cookshire-Eaton ajoute une autre corde à son arc en se lançant dans la production de cannabis. Après quatre années de labeur à développer la production en serre et 5 M$ d’investissement, la division Clem & Co lance son premier produit Apricot Cream & Cheese. L’entreprise créera 25 emplois dont la moitié sont déjà comblés.
La passion de l’agriculture est le principal motif qui a poussé les entrepreneurs à se tourner vers la production du cannabis. « On est des passionnés de l’agriculture », de lancer Dominic Clément, copropriétaire avec ses frères Frédéric et Éric. Malgré leur expertise, les intervenants ont eu à se retrousser les manches. Étant des néophytes en matière de culture de cannabis, l’apprentissage n’a pas été facile. « Le processus a été parsemé d’embûches, de hauts et de bas. On a été par essais, erreurs. On a testé plus de 10 génétiques de graines avant d’en trouver une qui se démarque. Depuis six mois, on maîtrise bien la production », d’exprimer Dominic Clément. Fiers de leur production, les propriétaires assurent mettre sur le marché un produit de grande qualité.
Le projet s’est amorcé en 2019 et les agriculteurs ont convenu de favoriser la production de type aéroponie. L’investissement de 5 M$ a permis, entre autres, de bâtir trois serres d’une superficie respective de 200 mètres carrés et d’acquérir le matériel nécessaire. Selon M. Clément, produire en serre comporte un aspect intéressant. « Produire à l’extérieur comporte des risques. On a choisi de produire à l’intérieur parce qu’on est maître de notre bâtisse, on est maître de notre température », insiste-t-il.
Les serres sont en production et les responsables souhaitent être en mesure de produire 150 kg de cannabis par mois en fleurs et trim. Dès les prochains jours, le Apricot Cream & Cheese devrait se retrouver sur les tablettes de quelque 23 SQDC au Québec. L’objectif est d’éventuellement offrir le produit dans toutes les succursales de la province. En fait, ce n’est que le début, on souhaite transformer le cannabis pour en faire des produits dérivés.
Production
La production émane de deux plants mères cultivés en hydroponie. On y prélève des boutures pour les faire enraciner à l’intérieur de petites tours aéroponiques. Après une moyenne de 18 jours, on transfère les plants dans la salle de floraison ou les tours aéroponiques circulaires, plus hautes, permettront de compléter le cycle. À maturité, on fera la récolte en coupant les plants à la base du tronc pour les accrocher à l’envers dans une autre salle, pour la période de séchage. Ce processus complété « on enlève les fleurs sur les tiges à la main et on fait une trime à la main. Tout le processus est artisanal », d’expliquer Jennnifer Clément. Par la suite, ajoute-t-elle, on effectuera le processus de maturation en déposant le produit dans une chaudière hermétique pendant 10 à 14 jours. Après, le produit est emballé en vrac.
Mentionnons que l’ensemble du processus de production est soumis à des règles de sécurité et d’hygiène très sévères. N’entre pas qui veut et le moins que l’on puisse dire, il faut montrer patte blanche.
La division de Clem & Co fait partie de la Ferme Clémentale. L’entreprise familiale en agriculture exploitée depuis 1938 traverse le temps depuis quatre générations. Elle compte 900 acres cultivables, 85 000 poules pondeuses et d’autres animaux.

actualite

Démarche pour redynamiser le bénévolat : Dudswell consulte ses citoyens

Avec le concours de la municipalité, Marc Latulippe, citoyen de Dudswell et ancien maire, est à l’origine d’une tournée de consultation visant à recueillir les commentaires des citoyens sur leurs perceptions et l’engagement bénévole au sein de la communauté.
Le désengagement de bénévoles est notable dans plusieurs municipalités. À Dudswell, la démarche vise à comprendre les motivations et contraintes du bénévolat dans le but ultime d’en améliorer la pratique et de faciliter la participation dans une formule qui serait mieux adaptée. L’objectif, d’exprimer M. Latulippe « est de ravoir des bénévoles sous une formule qui sera adaptée pour le type de bénévolat que les citoyens veulent avoir. »
Démarche
Dans un premier temps, la population est consultée par le biais d’un sondage en ligne. Les citoyens peuvent y accéder en se rendant sur la page d’accueil du site de la municipalité et sélectionner Actualités. Le questionnaire d’une quinzaine de questions permettra aux responsables de cerner la perception des répondants envers le bénévolat.
Suite aux résultats du sondage, les intervenants, Alain Bourgeois, agent de développement, Mélina Proulx, agente de communication, et Marc Latulippe, entameront une tournée des organismes afin de s’assurer d’avoir une bonne compréhension des commentaires. Par la suite, la municipalité organisera, à l’automne, une rencontre publique afin de présenter les résultats de la consultation.
Initiative
M. Latulippe explique son implication suite à la constatation d’une diminution du niveau de bénévolat au sein de la municipalité. « L’initiative vient du fait que quand la municipalité faisait des activités, je voyais que le niveau de bénévolat avait diminué beaucoup. » L’ex-maire remarquait les mêmes bénévoles d’une activité à l’autre. Le résultat de la démarche « permettra peut-être de reformuler le type de bénévolat qu’on fait. Je ne suis pas à la recherche de bénévoles, bien que ce soit le but ultime, mais je suis à la recherche de comprendre comment le monde pense le bénévolat aujourd’hui. Le questionnaire est monté en fonction de ça. On va compiler et rencontrer chacun des organismes pour leur parler, essayer de démystifier ça et de recueillir leurs réactions. Il y a des gens qui vont remplir le questionnaire sur le site, mais on veut aller plus loin que ça. On veut que les organismes réagissent. Quand on va avoir tout ça en main, là on va faire une grande présentation municipale à l’automne. On va dire aux gens : voici ce que vous avez répondu, voici ce que vous pensez, voici ce que vous recommandez et comment on va faire pour le réaliser. On va lancer quelques pistes de solutions. On va peut-être aller vers un comité qui serait intéressé à mettre en place la structure des recommandations. » M. Latulippe est emballé par la démarche et confiant qu’elle donnera des résultats intéressants.
Selon les données de la municipalité, plus de 80 personnes, de tous âges, s’impliqueraient bénévolement au sein de 16 organisations, associations et comités ou dans diverses activités et événements au sein de la municipalité de Dudswell.

Corneille

Semaine de la santé mentale : Conférence-témoignages de Corneille et spectacle d’une chorale

L’artiste Corneille ne devrait laisser personne indifférent.

Près d’une centaine de personnes sont attendues à 19 h, le 2 mai, au Centre culturel de Weedon, afin d’assister au témoignage de vie de l’auteur-compositeur-interprète Corneille. Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme Virage Santé mentale, est confiante que les gens seront au rendez-vous pour cette soirée. « Pour moi, c’est important d’organiser ce genre d’évènement, c’est important de démystifier et de sensibiliser les gens à la maladie mentale. »
Selon Mme Beaudry, l’avènement de telle soirée amène aussi les gens à se sentir moins seuls et à faire le pas pour aller chercher de l’aide. « Suivant la Semaine de la santé mentale, on reçoit beaucoup plus d’appels qu’à l’habitude. En écoutant les témoignages de personnalités publiques, comme Corneille, qui s’annoncent et qui parlent humblement de leurs problèmes de santé mentale, poussent les gens à enlever une forme de tabou lié à ça et les amènent à aller chercher de l’aide. C’est le plus important. »
Corneille est un candidat idéal pour venir parler de santé mentale et des épreuves qu’il a dû traverser au cours de sa vie. Rappelons que lorsqu’il avait à peine 17 ans, il a vu ses parents, sa sœur et ses frères se faire assassiner lors du génocide des Tutsis au Rwanda. Il a dû fuir le pays et laisser tout derrière afin de survivre et de devenir l’homme que nous connaissons aujourd’hui.
Virage Santé mentale organise aussi, le 3 mai, dès 18 h 30, au 37 rue Angus Nord, à East Angus, un spectacle tout en chanson, réalisé par les usagers de l’organisme. Une dizaine d’entre eux chanteront en chorale quelques chansons qu’ils auront préalablement sélectionnées. « C’est la première fois que nous faisons ça de cette façon chez Virage pour la Semaine de la santé mentale. Habituellement, la 2e journée est aussi dédiée à un témoignage d’un de nos usagers, mais cette année, ce sera différent et ce sera par le chant. L’initiative derrière cette façon de faire est de démontrer que les personnes souffrant de maladie mentale ne sont pas que ça, qu’ils sont généralement bourrés de talent et il faut mettre ça de l’avant », d’expliquer Pauline Beaudry.
Chaque année, il est important pour l’organisme et sa directrice d’organiser des soirées lors de la Semaine de la santé mentale, parce que malgré tout, le sujet est encore bien tabou et rempli de zones grises. « Il y a des gens qui vont dire qu’ils sont sur leur X, c’est mon cas. J’ai les deux pieds bien posés dessus. Aider les autres, je trouve que ça donne un sens à ma vie », d’exprimer Mme Beaudry.

tremblement de terre

La terre a branlé dans le secteur de Weedon

Selon Ressources naturelles Canada, l’épicentre du tremblement de terre était à 8 km SO de Weedon.

Plusieurs citoyens dans le secteur de Weedon se demandaient bien ce qui s’était passé le 12 avril au matin, vers 10 h 25, alors que la terre a tremblé. Selon des données de Ressources naturelles Canada, un tremblement de terre d’une magnitude de 2,6 s’est produit dans la région de Weedon.
Les tremblements de terre de moins de 3,5 sont enregistrés par les sismographes locaux, mais généralement ne sont pas ressentis, indique Ressources naturelles Canada. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se demandaient bien ce qui s’était passé. « C’était un méchant boum avec un petit shake. Sur le bord de la rivière, la maison a tremblé et bien d’autres. Ça a grondé fort à Bishopton » et plusieurs commentaires provenant de Weedon, Dudswell, Lingwick, Garthby-Beaulac. Selon les données de Ressources naturelles Canada, l’épicentre aurait été à 8 km SO de Weedon et à une profondeur de 18 kilomètres. Heureusement, aucun dommage n’a été signalé dans le secteur.

Scolaire Ose

Défi OSEntreprendre volet scolaire : Plusieurs projets du CSSHC retiennent l’attention

Nous apercevons, une cinquantaine d’élèves impliqués du 3e cycle du primaire de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon.

Dans le cadre du défi OSEntreprendre, volet scolaire, le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) établit un record en présentant 25 projets issus du milieu scolaire. De ces 25, 11 proviennent d’établissements situés sur le territoire du Haut-Saint-François (HSF).
Au primaire, un groupe de 39 élèves, de l’école St-Paul à Scotstown, impliqué dans le Carnaval d’hiver de la municipalité, ont organisé le tout afin d’acquérir un vélo-pupitre. Dans la catégorie 2e cycle primaire, 19 élèves de l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell se sont démarqués avec le projet Les jeunes pousses. L’objectif était de faire pousser des légumes en serre hydroponique intérieure et revendre le résultat de leur dur labeur. Au total, ce sont 6 projets qui seront présentés au jury dans la catégorie 3e cycle primaire, dont 3 provenant de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon : À vos tournesols, Réchauffons les bobos et Balados-nous à Weedon, Fontainebleau et Lingwick. Une classe de l’école Notre-Dame-de-Lorette s’est distinguée avec leur jardin hydroponique et le don de leur première récolte à l’organisme Moisson Haut-Saint-François. Toujours pour le 3e cycle, les deux autres projets présentés au défi OSEntreprendre sont La grande savonnerie des petits, école St-Camille à Cookshire-Eaton et Goûtragoût, des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton.
Du côté des écoles d’East Angus, une classe primaire en adaptation scolaire de l’école du Parchemin s’est mérité les honneurs avec leur projet Les FabriCOEURs 3.0 – Du beau au Parchemin. Toujours en adaptation scolaire, mais niveau secondaire, deux classes de la polyvalente Louis-Saint-Laurent se sont démarquées. Il s’agit du projet PASSAGE ainsi que Les stars de la Cité.
Maintenant, chacune de ces classes est en attente de savoir si elles sauront impressionner les juges et faire bonne figure au niveau régional, pour éventuellement se présenter au niveau provincial.
Geneviève Boulanger, enseignante à l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon et responsable locale du défi OSEentreprendre, souhaite bonne chance à tous les candidats et mentionne que chacun est déjà gagnant d’une façon ou d’une autre et qu’il est important de croire en soi et en ses objectifs.

Journée Astronomie

Journée mondiale de l’astronomie : Soirée d’observation à Johnville

Si la température le permet, la soirée d’observation se tiendra au parc écoforestier de Johnville, le 29 avril, à compter de 19 h 30. L’activité est gratuite et ouverte à tous.

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’astronomie, le Club des astronomes amateurs de Sherbrooke (CAAS) et Nature Cantons-de-l’Est invitent la population de la région à participer gratuitement à une soirée d’observation qui se déroulera le samedi 29 avril au parc écoforestier de Johnville, à compter de 19 h 30.
Les astro-animateurs du CAAS se feront un plaisir d’expliquer et faire découvrir le ciel avec leurs télescopes et leurs jumelles. L’activité est accessible pour toute la famille et permettra de s’initier à l’astronomie. Les participants auront la chance de voir la lune croissante, Vénus et de nombreux objets célestes du ciel profond. Les personnes sont invitées à apporter lampe de poche rouge, cherche-étoiles, des jumelles ou petit télescope s’ils possèdent ces articles.
En cas de ciel couvert ou de pluie, l’activité sera reportée ultérieurement. Un message de confirmation sera affiché le vendredi 28 avril en fin de journée sur la page d’accueil du site du CAAS au www.caas.sherbrooke.qc.ca.

Mc Dons

La Journée Natalie Champigny bénéficiera du Grand McDon

La 30e édition du Grand McDon à travers le Québec se tiendra le 10 mai prochain. Au restaurant McDonald’s d’East Angus, on remettra une partie des profits à la Journée Natalie Champigny dont la mission est de venir en aide aux enfants de familles démunies du Haut-Saint-François. L’édition 2022 a permis d’amasser plus de 2 200 $ pour soutenir les enfants dans 16 écoles du territoire. Des membres de l’organisation Natalie Champigny, maires et conseillers sont attendus sur place afin de participer à l’activité. La population est invitée à contribuer à cette noble cause.

Lauréats HSF 2023

La 25e édition du défi OSEntreprendre dans le Haut-Saint-François : Les lauréats locaux poursuivent au régional

À l’avant Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable locale du Défi OSEntreprendre. À l’arrière, de gauche à droite, Julien Benoit, Les Cultivés; Jean-Pierre Patry, Ferme Patry de Weedon; Fabian Garcia de Brookbury Cannabis; Pierre-Marc Patry, Myrianne Lessard, Ferme Patry de Weedon, et Annik Lauzon de Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide.

La 25e édition du défi OSEntreprendre – Estrie est bel est bien commencée et les quatre lauréats locaux, dans le Haut-Saint-François (HSF) ont été dévoilés et iront, si la présélection leur est favorable, représenter la région à l’échelon régional. Les lauréats sont : Les Cultivés – Jardins sur mesure dans la catégorie Services aux entreprises ; Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide, dans la catégorie Services aux individus ; Brookbury Cannabis, dans la catégorie Exploitation, transformation, production et le Marché de la Ferme Patry dans le volet Faire affaire ensemble.
Une bourse de 500 $, pour un total de 2000 $, a été remise à chacune des entreprises lauréates qui se sont démarquées par leur projet innovateur. Un 5e commerce de la région représentera le HSF à l’échelon régional, dans le volet Réussite inc. ; il s’agit d’Élévaction. Cette dernière compétitionne directement au palier régional puisqu’il n’y a pas d’échelon local pour cette catégorie.
Les 5 entreprises devront être sélectionnées et celles-ci pourront présenter leur projet devant un jury d’experts, qui décidera si l’aventure continue pour eux, à l’échelon national.
Le Marché de la Ferme Patry souhaite faire partie des entreprises sélectionnées pour présenter leur projet. « C’est sûr que la visibilité offerte, pour le marché et pour la ferme, par un tel projet est indéniable, mais ici, on veut aussi s’assurer de mettre de l’avant tous les autres producteurs et agriculteurs avec lesquels nous travaillons. On a décidé de participer au défi OSEntreprendre comme étant le Marché de la Ferme Patry, mais en représentant tous les autres qui font affaire avec nous », d’expliquer Myrianne Lessard, une des propriétaires du marché situé sur la 2e Avenue à Weedon. Cette dernière se dit confiante. « Notre projet, on y croit depuis le début. Il faut avoir confiance. »
Ouvert depuis maintenant presque un an, l’équipe du Marché de la Ferme Patry a des projets pleins la tête. Mais il serait trop tôt pour en dévoiler davantage de nous expliquer Mme Lessard. « Ce que je peux dire, c’est que je n’ai pas fini de faire rentrer de beaux produits de producteurs d’ici. Il y en a plein que je continue de découvrir et que j’ai envie de faire découvrir aux clients du commerce. Ce qu’on souhaite vraiment, c’est que les gens rentrent le Marché dans leur routine. Qu’ils s’arrêtent pour venir jaser avec nous et voir ce qu’il y a sur nos tablettes », d’exprimer Myrianne Lessard. Le côté familial et social est très important pour l’entreprise. « Il arrive fréquemment que des clients entrent et me salue par mon prénom, et moi pareil. C’est vraiment quelque chose qu’on veut garder. »
Située aussi à Weedon, l’entreprise Annik Lauzon, Thérapeute en relation d’aide, vient tout juste de démarrer et espère se faire connaitre davantage dans la MRC du HSF ainsi que dans toute l’Estrie. Mme Lauzon fait partie des 180 candidats, dans le volet Services aux individus, qui souhaitent voir leur projet passer à l’étape suivante. « La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) m’a invité à un 5 à 7 pour le lancement du défi OSEntreprendre et de fil en aiguille, je me suis dit que j’allais participer. Principalement, je le prends comme un défi personnel, mais bien évidemment, c’est une opportunité pour avoir de la visibilité », d’exprimer Annik Lauzon.
L’entrepreneure ayant grandi à Ascot Corner est éducatrice spécialisée de métier et est présentement en voie de terminer une formation pour devenir intervenante en zoothérapie. « J’ai grandi à Ascot Corner et je connais bien le HSF. Je trouvais que c’était un bel endroit pour revenir aux sources et pratiquer ici. Ma philosophie est que tout un chacun devrait avoir accès à des services en relation d’aide, que ce soit au privé ou au public, partout au Québec et pas seulement dans les grands centres. »
« Ce que je fais au quotidien, c’est de bâtir des ateliers, bâtir des outils pour les différents clients que j’accueille. C’est du cas par cas, selon les problématiques vécues par les gens. Je vais aussi proposer des ateliers de groupe qui seront éventuellement disponibles sur le Web. Je suis aussi là afin d’aider les gens à faire du développement personnel et être en mesure d’être mieux outillés pour certains aléas de la vie. Je pratique autant avec les jeunes qu’avec les personnes plus âgées. Le spectre est assez large. Finalement, c’est vraiment de venir appliquer, d’assurer un suivi et de mettre en place des outils dans la vie quotidienne de mes clients », d’expliquer Mme Lauzon.
Les Cultivés – Jardins sur mesure, est une jeune entreprise qui se spécialise dans la conception et l’aménagement de jardins potagers, sur mesure et de toute dimension, pour les particuliers et les organisations. Le fondateur et propriétaire de l’entreprise, Julien Benoit, possède une grande expérience en production maraîchère en plus d’avoir une formation comme charpentier-menuisier. Cette double expertise lui permet, à lui et à son équipe, d’offrir un service qui conjugue l’aménagement de jardins et la fabrication de structures extérieures afin de créer des espaces verts, esthétiques et de promouvoir de saines habitudes de vie.
« Par l’entremise de la compagnie, je souhaite mettre en pratique et partager mes apprentissages et mes réflexions en matière d’autonomie et d’autosuffisance, et tout particulièrement sur le plan alimentaire. Les services que nous offrons incluent la fabrication et la construction de structures extérieures en bois, comme des bacs, clôtures, poulaillers, tonnelles, serres, etc. Enfin, nous offrons également des services d’accompagnement et de formation pour jardiniers débutants, offerts en présence ou en ligne, selon les disponibilités individuelles », d’expliquer Julien Benoit.
« Avoir été sélectionné parmi les quatre représentants du HSF dans le défi OSEntreprendre est vraiment super. En plus de la visibilité offerte pour Les Cultivés, j’espère aussi que les objectifs de l’entreprise sauront charmer d’autres gens et les amener vers une plus grande autonomie alimentaire et un plus grand rapport avec la terre », d’ajouter M. Benoit. En 2018, ce dernier a créé le blogue La famille résiliente afin d’offrir un espace consacré à la réflexion et au partage de connaissance sur l’adoption d’un mode de vie plus résilient. Il a aussi, tout récemment, présenté son nouveau livre de jardinage comprenant un total de 20 fiches techniques illustrées, simples et pratiques sur les plantes potagères les plus cultivées au Québec. Chaque fiche contient jusqu’à trente paramètres de culture, incluant les besoins généraux de la plante, l’espacement au jardin, ainsi que les périodes de semis, de plantation et de récolte.
Le dernier lauréat à l’échelon local est Brookbury Cannabis, situé à Bury, qui se spécialise dans la production de cannabis extérieur et biologique destiné au secteur médical. « Le projet a commencé en 2019 et l’année dernière, on a eu notre première récolte. Cette année, ce sera la deuxième année où l’entreprise réalisera des bénéfices. On produit sur 5 acres de superficie extérieure en plus d’avoir 2 serres et un bâtiment de transformation. Notre compagnie produit principalement pour l’extraction et pour les produits dérivés qui sont destinés au milieu médical », d’exprimer un des propriétaires, Fabian Garcia. Brookbury Cannabis est une compagnie assez discrète, peu d’information est disponible sur Internet. M. Garcia nous explique que c’est voulu et que la compagnie préférait s’établir de bonne base avant d’aller de l’avant. « On est en train de développer notre site Web, notre logo et tout ce qui est développement des affaires et marketing. Présentement, on se concentre uniquement sur le vrac, mais à mesure que la compagnie va prendre de l’essor, on va commencer à diversifier nos services. »
« On travaillait déjà avec le CLD et la SADC du HSF parce que le milieu du cannabis est vraiment difficile en termes de financement et d’approbation sociale et par l’entremise de ces organismes-là, on a vu qu’OSEntreprendre arrivait et on a décidé de s’y inscrire. Ce genre de concours est bénéfique puisqu’il permet de peaufiner notre plan d’affaires. Tu le fais vérifier par plusieurs personnes qui sont en affaires, qui ont de l’expertise dans ce milieu-là. C’est toujours bon d’avoir un regard neuf posé sur notre entreprise, ça nous permet de prendre de l’expérience et de grandir comme compagnie », de compléter M. Garcia.
L’entreprise Élévaction, située à Ascot Corner, se spécialise dans la vente, l’installation et la réparation de produits élévateurs pour personnes handicapées. En fonction depuis près de sept ans, elle a maintenant le vent dans les voiles. Une des propriétaires, Lyne Parent, est elle-même en fauteuil roulant et connait parfaitement la réalité et les difficultés que vivent les personnes souffrant d’un handicap. « L’expertise et la compréhension sont bien présentes au sein de notre compagnie puisque l’autre propriétaire est mon conjoint, Ghyslain Grondin, qui lui est, mécanicien d’ascenseur. » Élévaction est sélectionnée dans le volet Réussite inc. et a le vent dans les voiles. L’entreprise a récemment élargi son mandat en exécutant certains travaux d’entrepreneur comme d’installer des balcons adaptés, des rampes d’accès ainsi que des dalles de béton. En plus de son siège social situé à Ascot Corner, elle dispose aussi d’un bureau à Coaticook et Québec.

Pete Lachance

The Lachance Store in Sawyerville: It’s Friendly, It’s Family

Pete Lachance welcomes you to the hardware section of the Dép CPL Lachance, Épicerie, Quincaillerie.

“I was 22 years old when I came home from the hospital,” he said, “and my mom took me in.”
That was not the beginning of the story for the famous grocery-hardware store in Sawyerville, but it was a devastating turning point for Pete Lachance, its present owner along with his wife Lorraine Gagnon and his son Cédrick Lachance.
It was 1976. He was playing broom-ball in East Angus. “I heard the coach say, ‘You, Lachance, when you go back on the ice, you’re going to go off in a stretcher.’ Then this guy broke my neck with his stick. He hit just the right spot. Then I was lying on the ice, and I couldn’t move my arms or legs.”
That’s how his life began in a wheelchair. “I didn’t try to make you walk, I tried to save you,” the doctor told him.
Before then, Lachance was into sports; he played hockey and broom-ball, and he worked hard. The second of five boys, he was born in Sherbrooke and grew up in Sawyerville. His mother came from Newfoundland. He went to the French school in Sawyerville, then Cookshire, then East Angus, and worked in his uncle’s mill. A photo shows him in front of a hay wagon, standing tall, strong and handsome.
“Maybe when I was 20 years old, maybe I was a little bit wild, like any normal kid, but I loved sports.”
After the accident, he got back into sports, but now he was mentoring a new generation. He raised funds, he bought ice cream, he coached hockey and baseball. Anything for the kids.
“There’s nothing I didn’t do after that,” he laughed. “I can’t run, but I can move people around.”
He is a consummate entrepreneur. Two years after his accident, he married Lorraine Gagnon, and together they opened a store in 1979, Accommodations Sawyerville, opposite the Hotel. He put on beach parties for crowds of 500 people, with tons of sand transported to a sugar bush, a pool, music and all kinds of games. He organized dart tournaments, card tournaments, skidoo rallies, and four-wheeler races. He had a bar, a motel, a dance hall, Christmas tree plantation, and a bowling alley. He recently finished a 12-year stint as the Cookshire-Eaton District 5 councillor.
Pete and his son Cédrick were in the Sawyerville bowling alley when they saw the J.A. Lowry store across the street was up for sale.
The store’s story was as tumultuous as Pete’s. Edgar Austin Kingsley “purchased [the] business of J.R. Cunningham, general merchant, Sawyerville, 1893,” reported Morrill and Pierce in their 1917 book, Men of Today in the Eastern Townships. But disaster struck Kingsley’s store in September 1923, when a fire destroyed much of the building. The main part of the store was saved by the quick action of the Sawyerville firefighters, said history buff Danny Bousquet, and by the spring of 1924, it was back in business. An ad for ladies’ hats proves that.
In December 1926, James A. Lowery [Lowry] took it over, said Bousquet. Selling both groceries and hardware supplies, for many decades it was known as J.A. Lowry’s general store even after it passed into other hands: Lincoln and Mamie Matthews, then Charles Charpentier, and then Marcel Charpentier.
Finally, 13 years ago the store got a new hardware section, extensive renovations, and a new name: Dép CPL Lachance, Épicerie, Quincaillerie. Like Pete’s story, the store’s is one of resilience.
“We have six employees. We do our best. I know prices are a bit higher, but we’re a little store. We can’t compete with big chains. But we’ll save your time and gas. Sawyerville needs us. People come in and they’re so happy, it’s incredible. That’s what’s so fun. It’s not about getting rich. I’m happy to serve.”
The Lachance store offers local groceries as much as possible, Pete said. Meat from the Boucherie Éric Vachon of Saint-Isidore-de-Clifton, for example. Vegetables from Coaticook and St-Isidore.
People come from beyond Sawyerville: St-Malo, St-Mathias, and Chartierville. “Some come everyday,” said Lachance. “What’s good about the store is that it’s friendly and it’s family. We know everybody. They’re family, not just a number.”

Puit Cookshire

Eau potable au secteur Cookshire : Deux puits en renfort

Nous apercevons, juste devant l’étang de recharge, le tuyau du puits du chemin du Bassin d’une capacité de 240 litres/minute.

La municipalité poursuit ses efforts pour améliorer son approvisionnement en eau potable et éviter le rationnement en période de sécheresse comme les deux dernières années. Le creusage de deux puits artésiens, dont un situé sur le chemin du Basssin et l’autre sur le chemin Macdonald devrait régler la situation, estime le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron.
« Si on peut avoir un meilleur approvisionnement en eau avec les puits artésiens, elle va peut-être être moins difficile à traiter, il y aura plus d’odeur. » Rappelons que plusieurs citoyens s’étaient plaints l’année dernière, à la suite d’une sécheresse, de l’odeur et du goût de l’eau potable. Des tests indiquaient néanmoins qu’elle était bonne à la consommation. « C’est pour une relève en eau potable » que la municipalité prévoit éventuellement brancher les deux puits au réseau, de laisser entendre le maire.
Les puits sont creusés et les essais de pompage sont concluants, d’exprimer M. Gendron. « On va amalgamer ça avec la captation existante. Pour la distribution, ça demande une étude, mais là on sait qu’on peut s’approvisionner davantage avec les puits. »
Actuellement, le secteur de Cookshire s’alimente à partir de la galerie filtrante qui est dans la nappe phréatique située à proximité de la rivière Eaton. Selon René Lavigne, les deux puits ont une capacité adéquate pour desservir le secteur. Celui sur le chemin du Bassin aurait 240 litres/minute. « Pour un puits artésien, c’est considéré très bon. Lui, il va être capable de combler la moitié de notre consommation journalière pour le secteur du village de Cookshire. », d’assurer M. Lavigne. Quant à l’autre puits, situé sur le chemin Macdonald, les essais de pompage démontrent une capacité de 280 litres/minute. Selon le directeur du bureau de projet, les deux puits devraient suffire et permettront de solliciter le moins possible l’eau de la galerie filtrante actuelle.
Branchement
Les responsables ont reçu le rapport hydrogéologique, une firme d’ingénieurs est en voie d’étudier le type d’appareils qu’il faudra utiliser pour le traitement de l’eau et fera une demande de certificat d’autorisation auprès du ministère de l’Environnement, d’expliquer M. Lavigne. Il ajoute que la municipalité « a l’obligation d’avoir un certificat d’autorisation pour distribuer l’eau potable à la population. » Éventuellement, les puits seront raccordés au réseau d’aqueduc et la mise en opération pourrait se faire à l’automne.

la mission Cookshire

Mission de la Ville de Cookshire-Eaton

Assurer à ses citoyens un milieu de vie de qualité en leur offrant des services publics efficaces dans une approche de saine gestion. Elle contribue activement au développement socio-économique de son territoire en étant dynamique et proactive dans les projets autant que dans sa communication avec la communauté.

CPE

Prêt pour la construction du CPE à Johnville

Le nouveau CPE, Il était une fois, sera construit juste derrière l’église Notre-Dame-de-la-Paix à Johnville.

La municipalité de Cookshire-Eaton a entamé les démarches pour la vente du terrain, situé derrière l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville, afin de permettre au CPE Il était une fois d’entamer la construction du bâtiment qui accueillera 55 places.
Le centre de la petite enfance fonctionne temporairement à l’intérieur de l’église qui a été réaménagée pour les besoins de la jeune clientèle. Selon le projet initial, le CPE comprenant un bâtiment préfabriqué s’élèverait à 1,2 M$ et serait livré, pour le mois d’août 2023. Le CPE dispose d’un permis de 55 places dont 15 poupons, et 40 de six mois à 5 ans. Mais, en attendant la conclusion du projet de captation et de conduite d’eau, la municipalité alimentera de façon temporaire le CPE avec deux puits artésiens existant à proximité.
Quant au projet d’alimentation en eau potable, il va bon train. Les travaux de captation d’eau au parc écoforestier de Johnville sont complétés. La municipalité est rendue aux appels d’offres pour la conduite et la construction du bâtiment de traitement d’eau. La conduite d’eau d’une distance de 1,3 km reliera le parc écoforestier de Johnville au bâtiment qui sera construit sur l’emplacement du 190 secteur Gendron. D’ailleurs, on prévoit faire en 2024 l’infrastructure de la nouvelle rue du secteur Gendron et réaliser le prolongement de la rue Maheux en infrastructure.

Coeur villageaois

Le Cœur villageois de Cookshire-Eaton bat la chamade : Une programmation toute en couleur pour l’été 2023

Manon Elisabeth Carrier, Myriam Genest-Denis et Gilles Denis, membres du Cœur villageois de Cookshire-Eaton.

Le Cœur villageois de Cookshire-Eaton promet un été chargé en activités culturelles dans la municipalité, avec une programmation haute en couleur et tout autant diversifiée.
D’abord, la Galerie d’art Cookshire-Eaton présentera sept expositions. Méditation entre deux cultures présentement en cours avec l’artiste Yong Sook Kim-Lambert. Suivra du 27 mai au 1er juillet, l’exposition de l’artiste peintre, Paul Grégoire. Du 8 juillet au 20 août, du mercredi au dimanche, entre midi et 17 h, Les Maîtres Graveurs occupera tout l’espace avec les œuvres des artistes Louis-Pierre Bougie, François-Xavier Marange et Martin Müller-Reinhart. Du 27 mai au 1er juillet, la galerie présentera Le Chrysalide de Paul Grégoire, le samedi et le dimanche, entre midi et 17 h. On poursuivra, du 8 juillet au 20 août, l’exposition du sculpteur Clode Beaupré, du mercredi au dimanche, entre midi et 17 h. L’artiste peintre Diane Dugal sera aussi présente du 26 août au 9 octobre, de midi à 16 h, le samedi et le dimanche inclusivement. Et finalement, du 26 août au 9 octobre, dans la Galerie Suzanne-Genest (petite galerie), de midi à 16 h, le samedi et le dimanche, il sera possible d’admirer les œuvres de Louise Marois, Georges Foster et Denis Palmer.
Les traditionnels concerts apéro reviennent cette année avec trois spectacles présentés au parc des Braves. Un autre sera offert en l’honneur de Lili Boulanger, compositrice française décédée au début du siècle. Plusieurs nouveautés seront au menu avec notamment la création d’un balado culturel et d’un concert présenté sous les étoiles, à l’étang Cloutier. De plus, la Galerie d’art Cookshire-Eaton présentera plusieurs expositions tout au long de la saison estivale.
Les populaires concerts apéro, présentés gratuitement au parc des Braves, reviennent avec la même formule, et ce dès 17 h. Pour la deuxième année consécutive, le premier concert fera place à la relève dans un spectacle où le maître et l’élève performeront ensemble. Le Cœur villageois présente, le 2 juillet, Marilène Provencher Leduc, professeur de flûte à l’Université de Sherbrooke et son étudiant, Alexis Dubois, originaire d’Omerville. « Je trouve qu’il est intéressant de démontrer et constater le lien fort tissé tout au long de la formation entre un professeur et son élève. D’une certaine façon, l’objectif derrière tout ça est de mettre de l’avant la relève en musique classique et de faire jouer des professionnels en début de carrière », d’expliquer Myriam Genest-Denis, membre du comité du Cœur villageois de Cookshire-Eaton.
Le 23 juillet sera le retour du Quintette DeVito, qui participe aux concerts apéro depuis plusieurs années déjà. Ce groupe de cinq musiciens comprenant Robin Doyon et Stéphane Beaulac à la trompette, Gabriel Gauthier Beaudoin au cor, Martin Ringuette au trombone et Jean-Philippe Dutil au tuba fera résonner leur musique haut et fort dans le parc lors de cette soirée. Robin Doyon, originaire d’East Angus, est 1re trompette de l’Orchestre symphonique d’Edmonton. Le groupe se reforme une fois par année pour venir jouer au concert de Cookshire-Eaton.
Le quatuor de saxophones, fondé en 2012, SaxoLogie, se produira en clôture des concerts apéro, le 27 août, avec une performance éclectique. Originaires de Montréal, ces musiciens passionnés par la musique de chambre pour saxophones se sont réunis en se donnant pour mission de diffuser et démocratiser le large répertoire écrit pour saxophone auprès du grand public. « Dans le parc, avec les lumières et l’ambiance, la performance de ce groupe uniquement composé de saxophonistes sera magique et pleine de surprises. De plus, organiser des concerts à l’extérieur permet de sortir la musique classique des salles et de la rendre plus accessible, autant pour les familles que les enfants », d’ajouter Mme Genest-Denis.
Le 27 mai sera la journée pour apprendre à connaître une compositrice française, perçue comme la Claude Debussy en devenir, Lili Boulanger. « Elle aussi, comme plusieurs femmes compositrices de l’époque, est passée sous le radar », d’expliquer Myriam Genest-Denis. Ce concert sera présenté à l’intérieur de la Trinity Church. Le spectacle est gratuit, mais une contribution volontaire est demandée. « De plus en plus, ce que j’essaie de faire avec la programmation de Cœur villageois est de faire connaître les compositions québécoises, mais aussi des compositrices. Parce que même si on en voit un peu plus qu’à l’époque, la place de la femme en musique classique est omniprésente depuis toujours, mais peu ou pas assez représentée. J’essaie aussi d’ajouter de plus en plus de compositeurs et compositrices vivants. Même si les gens sont moins habitués, ils découvrent quelque chose et c’est aussi ça la musique », exprime cette dernière.
Une nouveauté sera les soirées de la sérénité étoilée. Pour 8 représentations seulement, la harpiste Annabelle Renzo, de Sérénité Sonore, jouera de son instrument, sous les étoiles. Les représentations se tiendront sur le site de l’étang Cloutier, à Cookshire-Eaton. L’artiste originaire de Montréal invite les gens à vivre une expérience hors du commun. En effet, 15 hamacs seront disposés tout autour de la musicienne qui jouera 1 heure pendant que les participants regarderont les étoiles et découvriront l’univers de Mme Renzo. Deux des huit représentations seront offertes lors de soirée des perséides. « Tout est enligné pour rendre l’expérience encore plus magique. En plus, cette artiste ne fait que deux projets comme ça pendant tout l’été et ici, à Cookshire-Eaton, nous serons les seuls en Estrie à pouvoir en profiter », d’exprimer Gilles Denis, siégeant sur le comité du Cœur villageois.

secteur saywerville

Secteur Sawyerville : Des travaux routiers et améliorations du centre communautaire

N’ayant pu le réaliser l’année dernière, la municipalité effectuera le pavage de la rue Principale, dans le secteur Sawyerville, route 253, jusqu’au pont qui enjambe la rivière Eaton. Le projet nécessitera un investissement de 250 000 $. Dans la foulée de réfection routière, le chemin Spring sera également amélioré pour un montant de 296 000 $. La municipalité bénéficie d’une aide financière gouvernementale pour la réalisation de ces projets. Le maire, Mario Gendron, ajoute que le conseil a été sensible aux commentaires des citoyens notamment pour améliorer les chemins de graviers et il prévoit utiliser 14 000 tonnes de matériau granulaire pour plusieurs tronçons de chemin. Parmi ceux-ci figurent les chemins Wheeler, Jordan Hill, Robinson, Johnston, Gilbert, Westleyville, Flanders, Brochu et Maguire au complet. « On a des tronçons à faire en priorité », insiste le maire. Dans un autre ordre d’idée, on planifie investir quelque 150 000 $ pour le centre communautaire du secteur Sawyerville. Les travaux consistent à faire des changements pour se conformer aux normes en matière de sorties d’urgence. On prévoit aménager une sortie de secours à partir du sous-sol conduisant au rez-de-chaussée de la façade de l’église. Avec celle déjà existante, il sera possible d’augmenter la capacité d’accueil de 60 à 150 personnes. D’autres améliorations esthétiques à la salle sont également prévues.

Subway

Les Subway de Cookshire et Ascot Corner changent de main

Les Subway de Cookshire et Ascot Corner changent de main. Les anciens propriétaires, Gaétan Grenier et Lucille Shank, ont convenu qu’il était temps de passer à autre chose. « On était rendu là. On avait d’autres petits projets personnels à faire », d’exprimer M. Grenier. « Je suis fier d’avoir amené une franchise ici », ajoute-t-il d’une voix étouffée par l’émotion. Le couple a ouvert le Subway de Cookshire en 2001 et celui d’Ascot Corner en 2003. « On a aimé notre expérience. Moi, j’ai toujours été au service à la clientèle. » M. Grenier et Mme Shank tiennent à remercier leur clientèle pour leur grande loyauté. Les nouveaux acquéreurs, Cédrick et Bryan Paré, ainsi que Alex Lagacé, ajoutent ces deux franchises aux six autres qu’ils possèdent portant le total à huit restaurants. Gaétan Grenier et Lucille Shank tirent leur révérence avec le sentiment du devoir accompli et souhaitent bonne chance aux nouveaux propriétaires.

Patinoire cookshire

Des patinoires neuves en 2023

Les patinoires seront identiques dans les secteurs Cookshire, Sawyerville et Johnville.

La municipalité de Cookshire-Eaton ira de l’avant avec le projet d’aménagement de trois patinoires aux dimensions identiques dans les secteurs de Cookshire, Sawyerville et Johnville.
Des dalles de béton, de nouvelles bandes ainsi que des ancrages pour accueillir éventuellement une structure pour soutenir une toiture sont prévus. Quant à la piste cyclable reliant le terrain de balle de Sawyerville jusqu’au Camping vert de Saint-Isidore-de-Clifton, elle sera complétée au cours de l’année. On procédera aux travaux d’infrastructure dans les prochains mois. On prévoit rendre le sentier de 13 km accessible aux cyclistes pour le printemps 2024. Le trajet de 13 km traverse le territoire de trois municipalités, Cookshire-Eaton, Newport et Saint-Isidore-de-Clifton.
Toujours au secteur sportif, on aménagera un terrain de tennis adjacent à celui de balle à Johnville. La pratique du pickleball y sera possible. D’autre part, les élus étudient la possibilité d’aménager, pour les prochaines années, un pumptrack pour les enfants de 11 ans et moins. L’infrastructure se retrouverait sur le site du parc Castonguay. Des patinoires de taille identique seront aménagées dans les secteurs de Cookshire, Sawyerville et Johnville. Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, précise n’avoir aucun parti pris pour quelque secteur que ce soit et son objectif est de travailler pour l’ensemble de la municipalité.

memorial place

Une place commémorative à Johnville

Une aire de repos a été aménagée devant l’église Notre-Dame-de-la-Paix, à Johnville, au cours de 2022. Cette année, on y ajoutera du mobilier urbain en plus d’agencer une place commémorative soulignant l’ancien lieu de pèlerinage. On y retrouvera également la statue de la Sainte Vierge. Les travaux devraient se faire au début de l’été.

cadeaux maman

Cette année, offrez un cadeau qui surprendra votre maman !

Vous manquez d’inspiration pour dénicher le cadeau de votre maman pour la fête des Mères ? Vous souhaitez lui offrir quelque chose de spécial et d’original qui diffère de ce que vous avez donné au cours des dernières années ? Poursuivez votre lecture pour faire le plein d’idées pour souligner cette importante journée !
Des fleurs «autrement»
Ne vous contentez pas des fleurs habituelles. Vous pouvez, par exemple, aller cueillir ensemble son bouquet de tulipes. Si vous souhaitez faire une activité à la maison, votre bouquet fleuri peut être offert sous la forme d’un projet d’artisanat (peinture à numéro, bricolage, origami). Pour une option plus classique, pensez à une rose éternelle qui restera belle pendant plusieurs années !
Un objet personnalisé
Sortez vos plus belles photos de famille et faites-les imprimer sur un objet esthétique, ludique ou pratique. Tasse en porcelaine, chandail, douillette, casse-tête, coussin, sous-verre et signet ne sont que quelques-unes des options possibles.
Des produits locaux
Créez votre propre coffret de produits régionaux en rassemblant des savons faits à la main, des bières artisanales, des saucissons, de l’alcool, du lait corporel, des confitures, des vêtements, des bougies ou tout autre produit qui pourrait plaire à votre mère. Votre cadeau sera l’occasion de faire de belles découvertes !
Une œuvre d’art
Votre budget vous permet plus de latitude ? Informez-vous sur les artistes locaux (peintres, sculpteurs, photographes, etc.) et recherchez une œuvre qui serait susceptible de s’agencer au décor du domicile de votre mère ou qui pourrait avoir une signification particulière pour cette dernière ou vous deux.
Un projet à faire soi-même
Proposez un projet de création à votre maman. Il existe de multiples ensembles qui lui permettront de s’amuser et de concevoir un objet à la fois agréable et utile, comme des bougies, une couverture en laine et un terrarium, ou quelque chose de délicieux, tel que des fromages, du pain ou du gin !
Des accessoires et des produits de beauté
Vous pouvez renouveler le séchoir à cheveux ou le fer plat de votre mère avec un modèle plus performant, par exemple, ou lui donner des produits personnalisés selon son âge et ses habitudes de soin : huile pour le visage au collagène, soin des lèvres, sérum éclaircissant, crème ou exfoliant pour les pieds, crème hydratante, parfum, maquillage, etc.
Pour dénicher un cadeau qui surprendra et comblera votre mère, visitez les boutiques situées près de chez vous !

Rachel Garber

EVERY DAY

What did you do for the earth this year? Earth Day 2023 was last Saturday.
What did we do? We bought an electric car. Mind you, we’re not bragging. We just feel very, very grateful. Our little 2009 Honda Fit was not very fit anymore, with some 500,000 kilometres on it. We ordered our new car in January 2023; it arrived 13 months later.
Our Hyundai dealer says people who order an Ionic 5 today have a two- or three-year-wait. The tide has turned away from fossil fuels. We wonder when our business and governmental infrastructure will catch up.
We’re very happy with our car. We are glad networks of recharging stations are quickly developing in Quebec and Canada; we hope our neighbouring country catches up. Hydro-Québec seems to be on board; in its 10th year of development, their circuit électrique has more than 4,000 charging stations, including 700 fast-charging stations. Our online research tells us a recharge is cheaper in Quebec than anywhere in North America. So far, we’ve paid less than $4 out of pocket. In a few months, we’ll be able to tell you what impact our own private charging station has on our Hydro bill.
We are gratified our car tells us if we have enough charge to reach our destination, and points out where we can find stations along the way. Having this information at our fingertips prevents the “range anxiety” we have had in a gas-powered car, not knowing exactly how many kilometres an almost-empty tank would carry us. But what gratifies us the most is knowing we’re helping curb, at least a bit, the nefarious effect human activities have on our earth.
EVERY DAY
Every day is Earth Day for those who strive to protect vitally important land and water. This Sunday, April 30, at 4:30 p.m., Amnesty Canada offers a free virtual event of stories from three earth heroes.
First, Juana Zuniga and her community in Honduras, who risk their lives to protect the Guapinol River from an iron ore operation. Next, Rosa Marina Flores Cruz, an Afro-Zapoteca in Oaxaca, Mexico, who combats mega-projects that rob Indigenous peoples and violate their human rights. And finally, Chief Na’Moks, one of five Wet’suwet’en Hereditary Chiefs who are resisting the Coastal GasLink’s pipeline. To register, visit amnesty.ca/what-you-can-do/events/.
VOLUNTEER ADVENTURES
Officially, April 16 to 22 was Volunteer Week. It’s good to celebrate volunteers, but let’s not forget that volunteers are hard at work every week of the year. In Canada, more than 24 million people volunteered in 2018, contributing about 5 billion hours, equaling more than 2.5 million full-time year-round jobs.
Real-life stories of adventures in volunteering populate the April issue of the Townships Sun. A few titles: Involuntary Volunteers, by John Mackley. Giving on Hands and Knees, by Marie Moliner. The Power of Women, by Deborah Dimitruk and Janet Watson.
Who are the volunteers who make Meals on Wheels happen at Community Aid? Read Helpers in Plain Sight, by Alden Chorush. Remember Bernie Epps? See his keen wit and artistic talent in a spoof-organigram about the Townships Sun volunteers of 1981. See Janet Cowan Weber’s fine photos of volunteer (wild) orchids in the Marlington Bog, and read about the human volunteers who preserve them.
Read the revelations of volunteers young and old, and do it now before April is replaced by the May issue at the Cookshire IGA and the Lachanche store in Sawyerville.
LEARN FROM YSKL
YSKL stands for Townshipper Yong Sook Kim-Lambert. Her powerful paintings and prints on the theme, Meditation between two Cultures, are on exhibit until May 20 at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Principale West, Cookshire. The gallery is open weekends, noon to 4 p.m., and by appointments on weekdays (email galeriecookshireeaton@gmail.com).
“By incorporating Korean words into my paintings, I place the viewer in a position similar to my situation as an immigrant; one who was confronted with yet another new foreign language upon choosing to settle permanently in Canada,” she writes.
Kim-Lambert is offering two workshops at the gallery, both of them free of charge, in both French and English. They are the next two Saturdays from 10 a.m. to noon.
The first, April 29, is on monotype printmaking. Monotypes are unique prints that may explore an image serially, using reusable gel printing plates and acetate films without a large expensive press. Participants will use a variety of cut-out forms to create abstract works. Base colours are provided, but participants may also bring their favourite acrylic colours.
The second workshop, on May 6, is an introduction to the Hangul Alphabet. The story behind this? King Sejong the Great is considered one of the most outstanding Korean rulers of the Choson Kingdom, often called the Golden Age, spanning the years 1392 to 1910. As a Confucian, he placed great importance on education. In 1444, he introduced Hangul, a new script especially created for the Korean language. It is often cited as the most logical system of writing; easy to learn. This could be an intriguing window through which to view Kim-Lambert’s artworks.
Space is limited for both these workshops, so register in advance at galeriecookshireeaton@gmail.com. Visit Kim-Lambert’s website at ykimlambert.com to see more of her artwork.
CHURCHES
Anglican. In-person Sunday services are 11 a.m. every first and third Sunday of the month, starting May 7, at the St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. For details, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church in Cookshire, and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by May 1st for publication May 10.

Levée de Fonds

L’entreprise 1001 saveurs des Cantons : Objectif dépassé

Nous apercevons quelques élèves du groupe, l’enseignant Alexandre Guy, Jonathan Gendron et autres intervenants.

Les élèves de la FPT 1 (formation préparatoire au travail) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont réussi à amasser 7 436 $ dans le cadre de leur levée de fonds, dépassant l’objectif qui était fixé à 7 000 $.
Le point culminant s’est déroulé le 6 avril dernier lors d’un 4 à 6, qui se déroulait à la cafétéria de l’école. Les personnes ayant fait leurs achats en ligne sur la plateforme La fabrique à jouets pouvaient passer prendre leur commande tandis que d’autres ont acheté sur place.
L’entreprise a effectué des ventes totalisant 1 520 $. Elle a également reçu 500 $ du Fonds de développement de la Cité et autres contributions pour une somme de 3663 $. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a bonifié le montant pour un grand total de 7436 $.
L’activité mettait un terme au projet entrepreneurial entamé en début d’année. Les élèves ont créé L’entreprise 1001 saveurs des Cantons, spécialisée dans la fabrication de pâtisserie. Ils sont fiers de ce qu’ils ont accompli et de leur réussite. L’enseignant Alexandre Guy et Jonathan Gendron, éducateur spécialisé, ont salué le travail et le courage dont ont fait preuve les jeunes participants. « Je suis extrêmement fier, on a fait un bon bout de chemin tous ensemble. Vous avez vraiment travaillé fort, vous m’impressionnez beaucoup. Vous avez réussi à passer au travers et je pense qu’au final, le succès est là », d’exprimer M. Guy.
Récompense
Les jeunes participants auront la chance de savourer leur succès puisqu’une partie des recettes, près de 4 000 $, servira à financer le voyage de fin d’année pour une sortie de deux nuitées à Montréal. Une visite à La Ronde et d’autres activités sont prévues au programme. Un montant de 1 200 $ sera consacré aux élèves de FPT 1 de l’an prochain pour leur projet. La différence a permis d’assumer les divers frais de production.

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