SepaQ

Subvention de 4,8 M$ à l’Observatoire astronomique du parc du Mont-Mégantic : Retombées économiques locales estimées à 1,1 M$

Dans l’ordre, Dany Gareau, directeur du parc du Mont-Mégantic; Jacques Caron, président-directeur général de la Société des établissements de plein air (Sépaq); Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air; François Jacques, député de Mégantic, et Vincent Bernier, président du C. A. de la Sépaq, s’étaient réunis pour annoncer la subvention de 4,8 M$ destinée à bonifier l’offre de service du parc du Mont-Mégantic.

L’annonce d’une subvention de 4,8 M$ présentée par Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, a réjoui les personnes présentes à la conférence de presse tenue à l’ASTROLab du parc du Mont-Mégantic. Cette aide financière s’ajoutait aux 4,4 M$ utilisés depuis 2019. Le sommet de la montagne reçoit une grande part des investissements. Entre autres, une nouvelle terrasse dédiée à l’astronomie, un dôme de 12 mètres, un télescope de 91 cm y seront installés. Une flotte de bicyclettes assistées à l’électricité permettra l’accès au sommet et une piste de luge de 400 mètres partira du faîte de la montagne. La région espère des retombées en restauration, en hébergement et contrats de tout genre estimés à 1,1 M$.
Pour l’occasion, Mme Charest était accompagnée du président-directeur général de la Société des établissements de plein air (Sépaq), Jacques Caron, et du député de Mégantic, François Jacques. Les demandes des gestionnaires du parc du mont Mégantic ont été écoutées, estimait M. Caron.
Le dg de la Sépaq, André Despatie, détaille l’utilisation des sommes accordées. Rappelant la vocation scientifique du parc, il annonce la construction d’un dôme vitré de 12 m de diamètre qui abritera un « télescope replié de type Newton de 91 cm, le plus grand dédié au public ». La lunette apochromatique de 60 cm sera mise en valeur. Le sommet du mont Mégantic autorisera le vécu d’une expérience internationale à mille mètres d’altitude », prévoyait-il.
Le projet comprend aussi un ajout d’hébergement pour les scientifiques voisinant l’observatoire. L’ancienne résidence des chercheurs servira de refuge pour quelque 15 visiteurs en quête d’aventures. L’offre touristique portera sur quatre saisons. Des bicyclettes assistées électriques permettront l’accès aux équipements en toute saison alors que des navettes transporteront leur matériel. Une des plus spectaculaires installations hivernales consistera en une piste de luge de 400 mètres à mille mètres d’altitude, accessoire unique au Québec.
Madame Charest, fière d’annoncer ces investissements, déclare qu’ils vont « favoriser l’accès à la nature et à ses bienfaits » tout en rendant plus abordable la science pluridisciplinaire spécifique au massif Mégantic. Il s’agit, selon ses propres mots, de mettre en valeur le parc, son ASTROLab et l’Observatoire du Mont-Mégantic qui sont « un joyau régional et provincial ». Complétant sa pensée, « C’est un lieu d’observation qui est unique au Québec, unique dans le monde. C’est une belle façon de faire rayonner le Québec à l’international. » Après les travaux et l’installation des équipements réalisés depuis 2019 au coût de 4,4 M$ dans l’optique de la stratégie de développement de ce milieu, ce nouvel apport pécuniaire bonifie la stratégie de la Sépaq, qu’elle conclut.
Pour sa part, le député François Jacques insistait sur le fait que « toute la communauté participe au rayonnement du projet. » À ces yeux, c’est majeur pour les deux MRC. « On dit qu’on est au bout du monde, mais le bout du monde est toujours plus beau qu’ailleurs », a-t-il lancé à la blague. Élus régionaux, chercheurs et des responsables du parc du Mont-Mégantic se réjouissaient de l’annonce. Avec ces sommes additionnelles, le sommet du mont Mégantic va se garnir d’appareils destinés au grand public.
Présentant la ministre et les invités d’honneur, Dany Gareau, directeur du parc du Mont-Mégantic, qualifiait de « musée scientifique international » les équipements offerts aux quelque 225 000 visiteurs par jour qui ont fréquenté le parc en 2021-2022. Sébastien Giguère, responsable de l’éducation du parc national du Mont-Mégantic, soulignait que la capacité d’accueil est déjà saturée. « Nos services, en haut, seront entièrement réservés au public, ce sera le plus grand espace dédié à l’astronomie où il y aura de la collaboration avec la recherche ».
Pierre Brousseau, représentant de l’organisme Contrée Mégantic, recevait cet investissement avec plaisir. « Les retombées économiques seront pour les municipalités et non pour le parc exclusivement. » René Doyon, directeur de l’Observatoire et professeur de physique à l’Université de Montréal, expliquait que ce projet est « un site bien fait pour gérer la luminosité ». Le respect de la Réserve de ciel étoilé pose toujours un défi pour les scientifiques qui y travaillent. Rappelons que le choix du mont Mégantic avait été arrêté après de sérieuses analyses au début des années 1970. André Despatie, dg des parcs nationaux pour la Sépaq, applaudissait l’initiative. Les subventions de 4,4 M$ en 2019 et cette dernière de 4,8 M$ constituent « une mise en action » qui rehausse l’offre de service faisant du Massif Mégantic un lieu incontournable pour les amateurs de plein air.
Le mot de la fin appartient à M. Caron : pour le gouvernement, le plein air importe : « La Sépaq est l’Hydro-Québec du plein air du gouvernement du Québec. Nous, on livre des dividendes de santé publique et mentale. »
Depuis 1978, le faîte de la montagne a connu de multiples apports pécuniaires pour la vulgarisation scientifique. Les nuits d’observation ont transformé ce lieu en un sanctuaire pour les passionnés d’astronomie et de plein air. Greffé récemment, le secteur Franceville a élargi l’offre de service. Des premières animations destinées à une clientèle éclairée, en 1980, à ce festival éponyme couru depuis ce temps et jusqu’à l’ajout d’un télescope et d’un mini centre d’interprétation installé près de l’Observatoire, le tout a attiré à ce jour plus de 225 000 amateurs en région. Cette dernière subvention permettra de satisfaire des visiteurs encore plus nombreux. Déjà, rappelait Dany Gareau, il y a saturation de touristes. On doit en refuser occasionnellement.

Virage Santé mentale

Semaine de la santé mentale : Troubles de santé mentale… mais talentueux

Accompagné de ses choristes, Patrick Laramée a ouvert le spectacle musical qui se tenait dans les locaux de Virage Santé mentale à East Angus.

Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, l’organisme Virage Santé mentale du Haut-Saint-François a décidé de faire les choses en grand et démontrer qu’une personne souffrant de troubles de santé mentale n’est pas dénuée de talents. Ainsi, une trentaine de personnes ont assisté à un spectacle musical à l’intérieur des locaux de l’organisme à East Angus. L’objectif : démystifier la santé mentale.
Cette activité s’ajoutait à d’autres qui ont eu lieu au cours de la semaine. Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme, explique que normalement se tient une soirée où un membre présente un témoignage personnel. Or, les choses se sont faites autrement cette année. « Je voulais faire quelque chose de différent et démontrer qu’on peut avoir un problème de santé mentale, on peut avoir une maladie mentale, mais ça n’enlève pas qu’on a aussi des talents », exprime-t-elle. Ainsi, une dizaine de personnes, membres du milieu de jour et du plateau de travail, et des employés, a offert une représentation musicale variée démontrant les talents de chacun.
Un des buts de la Semaine de la santé mentale est de créer des liens. « Eux autres, quand ils sont arrivés ici, ils étaient comme dans un tunnel noir et maintenant, ils voient comme une lueur au bout du tunnel », affirme Mme Beaudry.
Rappelons que l’organisme a pour mission de promouvoir la santé mentale, démystifier et prévenir les maladies et problèmes qui peuvent y être reliés ainsi qu’offrir du soutien aux personnes en besoin.

valoris

Valoris affiche un autre surplus financier

L’excédent de 1,8 M$ a été affecté à des aménagements du site et à la construction de la cellule no. 7.

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) enfile les surplus financiers depuis quelques années. Malgré des revenus stables et une diminution de tarification aux municipalités membres, l’organisme a réussi à dégager un surplus de 1,8 M$ pour l’exercice financier 2022.
Ce résultat, explique-t-on, est attribuable entre autres, par l’augmentation d’acheminement des résidus issus des activités de construction, rénovation et démolition (CRD) provenant des écocentres et d’entrepreneurs privés. Louis Longchamps, directeur des communications, relations gouvernementales et avec la communauté chez Valoris, croit que l’augmentation pourrait se poursuivre pour l’année en cours. « La construction est repartie, tout semble rouler à la vitesse grand V, si l’on regarde par rapport à l’année passée, on est en avance sur ce qu’on a eu. On risque d’avoir encore de bons résultats en termes de CRD cette année, ça nous aide. »
Chez Valoris, on estime avoir bien sorti son épingle du jeu au chapitre des opérations, et ce, malgré une économie au ralenti, l’inflation grandissante et l’explosion des coûts de matériaux. « Ce fut un travail rigoureux de l’équipe et du conseil d’administration. Ensemble, nous mettons beaucoup d’efforts pour mettre en œuvre la mission de Valoris. L’équipe saisit toutes les occasions qui se présentent pour le développement de nouveaux partenariats, afin de nous permettre d’arriver à un résultat positif au terme de l’exercice financier 2022 », d’exprimer Christelle Lefèbvre, présidente de la régie.
M. Longchamps précise que l’excédent a été affecté à des aménagements du site, entre autres, le réaménagement de la balance et à la construction de la cellule no. 7 actuellement en cours. « On sait qu’on va avoir des coûts supplémentaires dans la construction du LET (Lieu d’enfouissement technique); on l’a tagué; donc on ne peut pas l’utiliser à rien d’autre et ça va éviter qu’on fasse des demandes supplémentaires auprès des deux propriétaires qui sont la ville de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François. » Les travaux, explique-t-il, vont bon train et on prévoit commencer à mettre des déchets à l’intérieur de la cellule vers la fin juin, début juillet. Rappelons que les travaux se sont amorcés l’année dernière.
Reconnaissance du TMB
D’autre part, Valoris poursuit toujours ses efforts auprès du gouvernement du Québec pour obtenir la reconnaissance du procédé de tri mécano-biologique (TMB) dont elle dispose de la technologie. Ce procédé permettra de fabriquer du compost et par conséquent réduire l’enfouissement des déchets ultimes. Des discussions sont en cours avec RECYC-QUÉBEC afin d’obtenir cette fameuse reconnaissance.
Avenir
Chez Valoris, on entrevoit l’avenir avec optimisme. « Depuis la fin 2019, la direction a démontré de la rigueur dans sa planification financière, mais restera vigilante pour continuer à remplir ses obligations financières futures et atteindre ses objectifs. Afin de gérer sa dette de manière responsable, Valoris continuera de planifier ses finances stratégiquement, en mettant de l’argent de côté pour ses obligations financières futures et ainsi éviter d’augmenter le fardeau financier sur les contribuables des deux propriétaires », précise-t-on dans un communiqué de presse. Mentionnons que Valoris a remboursé des investissements de l’ordre de 4 M$.
« Tranquillement, on réussit à se défaire du passé pour regarder en avant. Il faut ajuster notre discours et cesser de croire que prendre soin de l’environnement ne coûte rien. Ça demeure un enjeu collectif où chacun peut contribuer en observant ses façons de consommer et en triant ses déchets à la source, parce que moins nous enfouissons, plus longtemps notre site sera utilisé, moins d’argent il nous coûtera », d’exprimer Robert G. Roy, vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

expo cookshire

Capture ton patrimoine : Des jeunes photographes à l’œuvre

Quelques écoliers et élèves de la MRC ont participé à l’exposition itinérante «Capture ton patrimoine» en photographiant des lieux ou des édifices patrimoniaux afin de les comparer à d’autres prises des années auparavant. L’organisatrice, Chloé Southam, muséologue et agente de développement en patrimoine immobilier à la MRC du Haut-Saint-François, pour la préservation et la mise en valeur du «bâti» réalisé il y a plus de 40 ans, était fière du travail des jeunes. Exposés à la Galerie Suzanne-Genest, les œuvres nouvelles et les clichés anciens provenaient du Fonds d’archives de la MRC, du Musée Eaton Corner, de la Société d’Histoire de Weedon et d’autres organismes estriens. Pour le mécène Gilles Denis qui contribue activement à cette première exposition, c’est le prélude à d’autres entreprises du genre réalisées avec les jeunes. La collection sera déplacée sous peu au bureau touristique de Cookshire-Eaton.

GrandeJourneepetitsentrepreneurs

Marché des petits entrepreneurs : Une belle occasion de rencontrer la relève

Le Marché des petits entrepreneurs doit se dérouler le 3 juin prochain au parc des Braves à Cookshire-Eaton.

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François avec la collaboration de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François prépare la 1re édition du Marché des petits entrepreneurs. L’initiative qui doit se dérouler le 3 juin, de 10 h à 14 h, au parc des Braves à Cookshire-Eaton, vise à mettre en lumière, le temps d’une journée, les petits entrepreneurs du territoire et leurs produits.
L’objectif, explique Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération à la Caisse Desjardins du HSF, est de donner la chance aux jeunes de 5 à 17 ans qui aspirent à être entrepreneur, d’avoir une vitrine, un lieu pour pouvoir vivre une expérience dans une ambiance festive.
Il n’y a pas de restriction sur le type d’entreprise; ça peut être la vente de cupcake, de fruits et légumes, de bijoux et autres, d’expliquer Mme Perron-Breault. Les participants peuvent poursuivre leurs ventes au cours de l’été, mais la journée constitue une occasion unique de profiter d’une belle visibilité, d’exprimer la représentante de l’institution financière.
Les jeunes entrepreneurs désireux de participer à l’expérience doivent s’inscrire en ligne au plus tard le dimanche 28 mai prochain à minuit. Les personnes désirant obtenir davantage d’information peuvent communiquer avec Mme Perron-Breault en composant le 819 832-4916, poste 7011264 ou par courriel à audrey.perron-breault@desjardins.com. Le coût de participation est de 10 $. En cas de pluie, l’activité se tiendra à l’intérieur de la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Le Marché des petits entrepreneurs se déroule simultanément un peu partout au Québec depuis 14 ans.

Opinion du lecteur

Elles ont sonné encore…

Le dimanche 7 mai dernier, les grosses cloches de l’église St-Louis de Westbury, aujourd’hui St-Louis-de-France, à East Angus, ont de nouveau fait entendre leur puissant concert.
C’est avec fierté que l’équipe des fêtes commémorant les 100 ans de l’église nous a fait le portrait de celles, qui depuis 1926, ont accompagné avec éclat de leurs hautes voix les moments importants de nos vies : les naissances, les mariages, les funérailles, etc.
Le clocher est doté d’un carillon Paccard de quatre cloches totalisant 8 417 livres de cuivre rouge et d’étain. Elles sont pourvues d’un système de battants rétro lancé et d’un jeu de marteaux pour tinter. Elles sont en parfaite harmonie et donnent des sons purs et moelleux.
Ayant pour devise Mes compagnes et moi avons été faites pour chanter les louanges de Dieu, la plus grosse cloche (45ʹʹ de hauteur x 56ʹʹ à la base) pèse 4 289 livres; elle donne la note ré bémol. La deuxième pèse 1 820,5 livres et donne la note sol bémol; quant à la troisième, elle pèse 1 335,5 livres et donne le son la bémol.
Ayant comme devise entre Dieu et la terre je veille, la quatrième cloche pèse 972 livres et a pour note le si bémol.
Les temps changent, direz-vous ? Pas tant… à travers les vibrations que nous transmettent encore ces mastodontes musicaux, nous vivrons toujours la joie, l’infini et l’espoir.
En harmonie avec les premières notes des cloches, les chanteurs du chœur St-Louis leur ont rendu hommage en nous interprétant Les cloches du hameau.
Merci pour ces moments inoubliables d’histoire encore présents.

Murielle Roy, Westbury

createurs de saveur

Mise en valeur des produits Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est : Les IGA d’East Angus et Cookshire-Eaton participent

Nous apercevons quelques producteurs membres de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est participant à la campagne de visibilité.

Le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE) est fier de s’associer avec Sobeys et les magasins partenaires pour mettre en valeur les produits régionaux.
Ce sont 14 Épiciers Complices IGA à travers les Cantons-de-l’Est qui afficheront, aux couleurs de la bannière, 26 entreprises certifiées Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est sur leur tablette.
« Nous encourageons beaucoup les entreprises locales, et c’est un plaisir de collaborer avec le CIBLE pour offrir une belle visibilité aux produits d’ici », mentionne Jocelyn Forgues, propriétaire du IGA Marché Forgues, situé à Bromptonville.
Ce projet vient appuyer les épiciers qui souhaitent faire plus de place aux produits régionaux sur leurs tablettes, tout en favorisant le développement des entreprises bioalimentaires régionales.
L’accès au marché de détail peut être un défi pour certaines entreprises, et un des rôles du CIBLE est de soutenir ces entreprises dans leur besoin de commercialisation.
« Notre équipe a à cœur d’encourager l’achat de produits locaux, et une de nos missions est d’accompagner les entreprises dans leur commercialisation, en agissant, entre autres, en tant que facilitateur entre les épiciers et les entreprises bioalimentaires », mentionne Johanick Riendeau, directrice du CIBLE.
« Nous sommes très heureuses d’avoir pu collaborer avec Sobeys et les IGA partenaires pour ce projet, cela montre que nous avançons tous vers des objectifs communs », ajoute Johanick.
D’après une récente étude publiée en novembre 2022, le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) souligne l’intérêt grandissant pour l’achat de produits québécois.
Afin d’aider les consommateurs à mieux identifier les produits de la région, le CIBLE a développé la marque régionale Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, regroupant plus de 175 entreprises bioalimentaires qui produisent, cultivent ou transforment des produits dans la région.
C’est donc sous cette marque, en exclusivité avec IGA, que les consommateurs pourront repérer les produits d’ici le long de leur parcours de magasinage. L’affichage met de l’avant l’humain derrière chaque entreprise, que ce soit le propriétaire ou un membre de l’équipe, en plus du nom de la ville où est située chacune des entreprises.
« Nous sommes fières du résultat de cette collaboration avec Sobeys. Nous allons continuer à travailler conjointement afin de poursuivre les efforts engagés pour mieux sensibiliser la clientèle », mentionne Johanick.
Il reste un travail de sensibilisation à faire auprès du consommateur concernant l’achat local, et ça passe entre autres par faire connaître ces entrepreneurs, et inciter les consommateurs à les rencontrer.
Se rapprocher des personnes qui produisent, cultivent et transforment des produits alimentaires est le meilleur moyen d’en apprendre davantage sur ce que nous mangeons. Mentionnons que les IGA Couture East Angus et IGA Cookshire-Eaton participent à la campagne de mise en valeur des produits.

Carbone

Lutte aux changements climatiques : l’impact positif des forêts sur le carbone

L’arbre est célébré au Québec depuis de nombreuses années, notamment pour encourager sa plantation, dont les effets positifs sur l’environnement sont variés et bien documentés. En mai, Mois de l’arbre et des forêts, on souligne l’importance de cette précieuse ressource sous toutes ses formes avec le thème Le bois, enraciné dans notre quotidien. Voici quelques faits qui mettent en lumière le rôle essentiel des forêts !
Les arbres captent le carbone
Les feuilles et les aiguilles puisent dans l’air le gaz à effet de serre (CO2) grâce à la photosynthèse. Les arbres rejettent dans l’atmosphère l’oxygène (O2) et conservent les molécules de carbone (C) dans leur tronc et leurs branches.
Les produits issus du bois stockent le carbone
Lorsqu’un arbre est récolté et transformé en produits du bois, il conserve le carbone qu’il a capturé au cours de sa vie. Une maison de taille moyenne permet ainsi de stocker 29 tonnes de CO2 dans sa structure en bois.
Le bois possède une faible empreinte carbone
La production du bois entraîne moins d’émission de gaz à effet de serre que les autres matériaux pouvant être employés de la même façon. Il est renouvelable et, lorsqu’il est recyclé et réutilisé, il permet de retenir le carbone capté de nombreuses années.
La régénération des forêts multiplie les puits de carbone
Le reboisement des forêts et la sylviculture intensive permettent à une plus grande quantité d’arbres de stocker du carbone, ce qui réduit les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.
Tout au long de mai, les municipalités et des organismes de partout au Québec organisent une multitude d’activités pour souligner le Mois de l’arbre et des forêts. Visitez le mffp.gouv.qc.ca pour en apprendre plus sur l’évènement et découvrir les initiatives mises en place 

arbres

Testez vos connaissances sur les arbres et les forêts !

Les forêts couvrent une grande partie du territoire québécois. En plus de permettre la fabrication d’un nombre incroyable de produits en bois, elles jouent un rôle important dans la réduction des gaz à effet de serre. Répondez à ce jeu-questionnaire pour vérifier l’étendue de vos connaissances sur les arbres et les forêts !

  1. Quel pourcentage de l’ensemble des forêts canadiennes est représenté par les forêts québécoises ?
    a) 10 %
    b) 20 %
    c) 30 %
  2. Quelle essence d’arbre ne se retrouve pas en forêt boréale ?
    a) L’épinette noire
    b) Le bouleau blanc
    c) Le hêtre
  3. Sous quel autre nom connaît-on le merisier ?
    a) Le peuplier faux-tremble
    b) Le bouleau blanc
    c) Le bouleau jaune
  4. Combien d’espèces d’érables indigènes le Canada compte-t-il ?
    a) 9
    b) 10
    c) 21
  5. Outre l’érable à sucre, quel autre arbre peut transformer l’amidon en sucre ?
    a) L’érable rouge
    b) L’érable nain
    c) L’érable circiné
  6. Pourquoi les conifères ont-ils une forme conique ?
    a) Pour assurer leur stabilité face au vent
    b) Pour résister à la neige et au verglas
    c) Pour abriter les petits mammifères
    Quel est votre résultat 

Réponses

  1. b) Cela équivaut à une superficie de près de 900 000 km2.
  2. c) Le hêtre se retrouve plutôt en forêt feuillue.
  3. c) Le bouleau jaune est l’arbre emblématique du Québec.
  4. b) Cela comprend l’érable à sucre, bien connu pour le sirop qu’il permet de produire.
  5. a) Sa sève est cependant deux fois moins sucrée que celle de l’érable à sucre.
  6. b) La forme des branches, dirigées vers le bas, fait glisser la neige et empêche ces dernières de se briser.
producteur forestiers

Agence de mise en marché pour le bois de sciage de sapin-épinette : Le syndicat demande à la RMAAQ d’intervenir

Près de 200 propriétaires forestiers se sont donnés rendez-vous au Centre des foires de Sherbrooke, le 27 avril dernier, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle 2023 du Plan conjoint des producteurs forestiers du Sud du Québec.

Cinq mois après l’approbation d’un Règlement sur la mise en marché collective du bois de sciage de sapin-épinette dans le Sud du Québec et constatant le peu d’empressement des acheteurs du territoire à entamer les négociations sur la convention unique de mise en marché qui y est prévue, le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec demande à la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) d’homologuer le Règlement et dénouer l’impasse.
Voilà ce qui a été présenté et soutenu par les délégués lors de la récente assemblée générale annuelle d’avril dernier. Rappelons que ces derniers avaient approuvé par une large majorité le Règlement prévoyant une mise en marché collective du bois de sciage de sapin-épinette, notamment par le biais d’une agence de vente et la négociation d’une convention unique de mise en marché avec les acheteurs du territoire. C’est dans cette convention que doivent être déterminées plusieurs modalités importantes du nouveau système, dont le mesurage et les catégories de bois, les prix de ces catégories ainsi que leurs mécanismes d’ajustement.
Le président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, mentionne que les acheteurs ont reçu un projet de convention pouvant servir de base aux négociations, mais sans obtenir de réponse. Il ajoute que les acheteurs ont déposé une demande d’accréditation du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) visant à représenter tous les acheteurs dans ce dossier et de devenir le négociateur unique. M. Roy est d’avis que cette initiative est susceptible de créer des délais additionnels plus importants et de complexifier l’appréciation, par la RMAAQ. Il précise ne pas s’opposer à cette démarche, mais insiste « nous, on n’attendra pas pour faire approuver notre règlement que la régie ait statué sur oui ou non, le conseil de l’industrie forestière peut négocier avec nous. »
D’ailleurs, le Syndicat a déjà procédé au dépôt d’une demande simultanée d’homologation du Règlement et d’arbitrage de la convention de mise en marché unique à la RMAAQ. M. Roy ajoute que le Syndicat est néanmoins prêt à négocier en tout temps la convention de mise en marché avec les acheteurs et leurs représentants, même après le dépôt de la demande à la RMAAQ, « puisqu’une entente négociée entre les parties sera toujours préférable à une entente arbitrée », précise-t-il.
M. Roy est confiant que la régie endossera le Règlement. « On a fait nos devoirs. Depuis un an et demi, on est là-dedans. On a procédé à un vaste sondage auprès de nos propriétaires qui ont approuvé le projet de mise en marché avec convention à 85 %. Les deux assemblées générales qui ont suivi celle du printemps et celle de l’automne ont entériné notre projet. Pendant ce temps, on a rencontré nos principaux acheteurs, nos entrepreneurs, transporteurs. Je dirais tout ce que la régie nous avait reproché la première fois, bien là, on l’a fait et je dirais même qu’on l’a fait en double. Je pense qu’on a tenu compte de l’ensemble des recommandations que la régie nous avait fait et on est confiant que cette fois-ci, que la régie va approuver notre Règlement. Une fois qu’elle aura approuvé le Règlement, ils (les industriels) auront plus le choix, soit qu’ils négocient, soit que la régie arbitre le litige. » Le président du Syndicat croit que l’instance gouvernementale pourrait statuer sur le Règlement d’ici l’automne. Évidemment, des audiences publiques seront probablement tenues à cet effet. « On ne peut pas forcer le processus, mais on l’a entrepris et c’est pour le terminer. Dans ce genre de projet, il ne faut pas brûler les étapes. La première fois, on a voulu aller plus vite et on se l’est fait reprocher. Cette fois-ci, on va se baser sur le temps qui nous est dévolu. Probablement, il va falloir attendre que la régie ait fait son travail et d’après moi, avant le printemps 2024, et peut-être un plus tard, on n’aura pas de décision de la régie. Une fois cette étape-là franchie, ça va être valide pour de bon. Il faut se donner le temps de bien faire les choses et cette fois-ci, on l’a fait correctement. »
Rappelons que les délégués du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec ont approuvé à 92 % le projet de Règlement avec convention lors d’une assemblée extraordinaire tenue en novembre 2022. L’objectif est d’obtenir des revenus plus équitables et améliorer la répartition de la richesse au sein de la filière forestière, ce que les producteurs estiment être concentrés entre les mains des industriels.

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La populaire Fête de la pêche revient dans trois municipalités

Les enfants à Dudswell ont eu beaucoup de plaisir à attraper à main nue les truites transférées dans le petit bassin.

La popularité de la Fête de la pêche ne fait aucun doute et les municipalités de Dudswell, Weedon et Scotstown invitent les pêcheurs en herbe et les plus aguerris à profiter du samedi 3 juin pour s’amuser.
À Dudswell, on a prévu toute une programmation. L’activité est organisée par le comité des loisirs et des événements de Dudswell en collaboration avec l’Association Protectrice du lac d’Argent (APLAD), l’Association des Riverains de la rivière Saint-François (ARRSF) et la Corporation des Résidents du lac Miroir (CRLM). L’événement qui se déroulera à la plage P.-E.-Perreault, secteur Marbleton, se mettra en branle dès 9 h 30 et se veut une occasion d’initier les jeunes et leurs familles aux techniques de pêche et de les sensibiliser aux règlements et normes de sécurité.
Dès l’arrivée, les enfants n’ayant pas reçu de permis de pêche l’année dernière seront priorisés. Un tirage de 20 ensembles de cannes à pêche sera effectué au hasard. À compter de 10 h 30, les poissons seront transférés dans la fosse prévue à cet effet sur le site ainsi que dans le lac d’Argent où les enfants et parents pourront s’adonner à ce loisir. À 11 h 15 débutera la cuisson des hot-dogs, offerts gratuitement. Les apprentis pêcheurs auront l’opportunité de déguster leurs prises sur place puisqu’une plaque à cuisson sera disponible. L’activité se veut être zéro déchet. Les participants seront donc invités à jeter leurs ordures dans les conteneurs biodégradables.
À Weedon, l’activité se déroulera au lac Vaseux et s’amorcera dès 8 h 30 le matin. On prévoit faire tirer au hasard de nombreux prix de participation pour l’occasion.
Du côté de Scotstown, on accueillera les pêcheurs près du barrage du parc Walter-MacKenzie à compter de 8 h le matin jusqu’à 15 h. Divers prix de présence seront tirés pour l’occasion.

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Les concerts estivaux reviennent à Cookshire-Eaton

Uliana Drugova (violon) et Michel-Alexandre Broekaert (piano) vous feront visiter l’univers de Lili Boulanger.

L’été promet d’être chargé en activités culturelles, particulièrement au Cœur villageois, au secteur Cookshire-Eaton. Outre les expositions, les populaires concerts reviennent et le premier à l’affiche sera ce samedi 27 mai dès 19 h 30, à l’église Trinity United.
Le spectacle, premier d’une série de quatre avec trois concerts apéro, marquera le début de la saison musicale. Les amateurs auront la chance d’entendre quelques œuvres de Lili Boulanger. Les musiciens, Uliana Drugova, au violon, et Michel-Alexandre Broekaert, au piano, explorent l’univers de la compositrice française et les compositeurs, compositrices ayant gravité dans son univers. Pour ce spectacle, on demande une contribution volontaire.
Dès le 2 juillet s’entame la série des concerts apéro avec Le maître et l’élève. Le spectacle présenté à 17 h au parc des Braves mettra en vedette Marilène Provencher-Leduc et Alexis Dubois, tous deux à la flûte traversière. Les spectateurs auront la chance d’observer la dynamique d’une enseignante et son étudiant. Les spectacles se poursuivront le 23 juillet avec Le Quintette DeVito avec nul autre qu’un petit gars de la place, Robin Doyon et Frédéric Gagnon, trompettes, Gabriel Gauthier-Beaudoin, cor, Martin Ringuette, trombone, et Jean-Philippe Dutil, tuba. Le quintette fera vivre différentes émotions allant du baroque, au jazz, en passant par la musique de film. Le dernier spectacle se déroulera le 27 août avec le Quatuor SaxoLogie. Ce groupe est composé de Louis-Philippe Bonin, saxophone soprano, Stéphane Jacskon, saxophone alto, Clio Theodoridis, saxophone ténor, et Jean-Philippe Godard, saxophone baryton. L’ensemble vous invite à la découverte de la grande famille des saxophones à travers un répertoire allant du baroque à la musique moderne. Aucune contribution n’est demandée pour les spectacles apéro, le tout est offert gratuitement.

Marché de Dudswell

Marché printanier public à Dudswell : Plus de 200 personnes s’y sont présentées

Rencontré au marché printanier de Dudswell, le préfet de la MRC, Robert G. Roy, se réjouissait de l’initiative du comité organisateur présidé par Marjolaine Larocque, accompagnée d’Audrey D’Amours.

Le lancement du marché printanier de Dudswell ! Oui ! même Boby Cloutier a procédé au «lancer de pigeons» pour souligner en grand cette occasion. Il a permis à plus de 200 personnes de magasiner du beau, du bon, du frais, et du coloré offerts par huit tenanciers de kiosque de la MRC du Haut-Saint-François. D’ailleurs, contait M. Cloutier, ses oiseaux, au lieu d’errer dans le ciel dégagé, avaient déjà rejoint leur lieu de nidification avant que lui-même ait ramassé ses cages.
André Choquette, à l’accueil, a bien joué son rôle. Tout de suite, il a facilité la rencontre avec Marjolaine Larocque, responsable de l’activité en collaboration avec Audrey D’Amours et d’une solide équipe de bénévoles. L’idée du marché printanier leur est venue à la suite de l’installation de nombreuses serres en région, racontait Mme Larocque. Elle a lancé un appel, auquel 8 producteurs ont rapidement répondu.
Le comité s’occupe de favoriser la tenue de marchés estivaux. Les membres souhaitent donner une tribune aux petits maraîchers et transformateurs pour qu’ils se créent une clientèle supplémentaire à celle qu’ils ont déjà établie chacun de leur côté, les libérant à l’occasion de leurs invendus. N’allez pas dire que ce qu’ils offrent est défraîchi. Ils s’en défendent bien. Comme consommateur, on le constate tout de suite d’ailleurs.
Installés dans le parc patrimonial de la municipalité, secteur Bishopton, les exposants avaient monté leur présentoir sur un sol aménagé de façon à faciliter le déplacement des visiteurs. Un artisan proposait du saumon ou du canard fumé, entre autres, tandis qu’un autre suggérait, tentateur, viennoiseries et pains. On trouvait du fromage de chèvre aromatisé au poivre rose et des denrées fines du même genre. Les miels et leurs sous-produits tels des grains de pollen, nourriture des abeilles, trônaient sur une des tables. Ailleurs, des délices de l’érable donnaient envie de prolonger la saison des sucres. S’ajoutaient, sur le parcours, des plants bio prêts à être mis en terre. Comme ces derniers, cultivés en serre, avaient fière allure ! Le boucher du coin gardait dans son frigo différentes coupes de viande de bœuf, entre autres. Pour la fête des Mères, on pouvait acheter de magnifiques tulipes originaires de Bury, tandis que des produits d’argousier provenant de quelque 700 arbustes étaient proposés dans une optique de phytothérapie. Enfin, on ne pouvait pas repartir sans s’être procuré de superbes et alléchantes pâtisseries cuisinées à Lingwick.
Le 24 juin, l’animation estivale commencera officiellement. Depuis 5 ans, le marché public a pour vocation de promouvoir les producteurs régionaux dont le nombre croît. Il offre aussi un service de proximité pour compenser les trajets de plusieurs kilomètres pour joindre de plus grandes épiceries, entre autres, soulignait Mme Larocque. À la fin de la saison, l’équipe fera tirer un panier de victuailles contenant un échantillon complet de ce qu’auront proposé les exposants.
Pour Robert G. Roy, préfet, dont c’était la première visite, « c’est génial que Dudswell ait pris cette initiative. On encourage le local et avec ces marchés, on crée une richesse pour notre agriculture. »

Releve Journal HSF

Le journal prépare la jeune relève

Tymothy Fortin en plein travail de journaliste en compagnie de Pierre Hébert, directeur général du Journal régional Le Haut-Saint-François.

La relève se prépare tôt et Tymothy Fortin, de Weedon, élève de 5e année de la classe de Mme Geneviève Boulanger de l’école Notre-Dame-u-Sacré-Cœur, s’est arrêté au Journal régional Le Haut-Saint-François pour en savoir davantage sur le métier de journaliste.
Chaque élève de la classe de Mme Boulanger devait choisir un endroit pour faire un stage formateur sur le métier qu’il aimerait exercer plus tard. Tymothy a choisi deux stages, celui de pompier et de journaliste. L’objectif de la démarche est de découvrir en quoi consiste le travail et comment ça fonctionne. Le jeune garçon de 11 ans s’est arrêté un avant-midi à la caserne de pompiers à Weedon et l’après-midi aux bureaux du journal. Tymothy semble avoir apprécié son expérience au journal. « J’aimerais beaucoup ça revenir un autre jour. J’ai vraiment aimé prendre les photos dehors, prendre des photos avec Jean-Claude (journaliste) et manger de la crème glacée », d’exprimer le stagiaire qui a eu droit à ce rafraîchissement en guise de pause. Mais en réalité, le jeune garçon a confié que son véritable rêve est de devenir joueur de soccer professionnel international, rien de moins.

Rachel Garber

Cookshire Fair – Yum!

The Cookshire Fair is putting on its big Beef and Pork Mechoui this Saturday, May 27, at 5 to 7 p.m. It’s a fundraiser for the benefit of (ta-da!) the Cookshire Fair, coming this August. We’re all invited.
The Mechoui is at the McAulay Centre, the big hall on the Fairgrounds where dances are held. Newcomers are welcome, and for you, the address is 580 Route 108, between Birchton and Cookshire. It is organized by the SACC/CCAS, and for all of us, that means the Société Agricole du Compté de Compton/ Compton County Agricultural Society.
“That’s why we use the acronym,” quipped Myrna MacDonald, a hardworking part of the SACC/CCAS. (Is that pronounced the “saccas”?)
But listen up. Reserve or buy your Mechoui tickets in advance (right now): Adults, $25. Children 6 to 12, $10. Children younger than 6, Free. To get yours, call 819-875-3771 and leave your name and phone number, and how many people you will bring with you. You can also buy yours from saccas committee members or at Clarke and Sons.
PAUL GRÉGOIRE
Before the Mechoui, stop by the Galerie d’Art Cookshire-Eaton at 125 Principale West, Cookshire. Ok, this is weird, in an intriguing way. Imagination unleashed. A boa constrictor putting the squeeze on a leopard. No wait, the leopard has a raccoon tail. Paul Grégoire is the artist, a multidisciplinary artist. He does performance art, sculpture, drawing, music, and more. On his website, paulgregoire.com, you’ll see a fascinating deployment of animal bones in the form of a mask. For example, jawbones mimicking antlers.
These and other spirited images play roles in three – yes, three at once! – exhibitions, all by Grégoire, at the Cookshire-Eaton Art Gallery.
First is Gordian Knots. You’ve heard of those complex or unsolvable problems, like the world we inhabit? For the story of Alexander the Great’s encounter with the very first Gordian knot, visit history.com/news/what-was-the-gordian-knot. To explore Grégoire’s versions, visit his exhibition.
The second exhibit is La Chrysalide. You know, the chrysalis that protects a caterpillar as it morphs into a butterfly. Immense canvases. Photos documenting all the steps of a sculptural creation.
And third, Cauchemar d’enfant, as in a child’s nightmare.
Grégoire has been called a nomadic artist. His is a travelling exhibition “between Montreal and the Magdalen Islands.” How lucky we are to lie between those points. His exhibits will occupy the entire space, upstairs and downstairs, at the Cookshire-Eaton Gallery, and improvises a space specially named for the occasion, the “Hangar Gallery.”
The vernissage is on Saturday, May 27, from noon to 4 p.m., and the exhibitions continue into the summer. The Gallery is open May 27 to June 25 on Saturday and Sunday, noon to 4 p.m., and from June 26 to July 2, from noon to 5 p.m.
FIRST CONCERT
Belly full of beef? Right after the Mechoui, go on over to the Trinity United Church for Cookshire-Eaton Cultural Space’s first concert of the season. It’s Saturday, May 27, at 7:30 p.m., and it features two musicians, violinist Uliana Drugova and pianist Michel-Alexandre Broekaert. The concert explores the world of French composer Lili Boulanger, the first woman to win the Grand Prix de Rome. Her promising career was cut short when she died of tuberculosis in 1918, at age 24.
The musical pieces will alternate with commentary about the links between Boulanger and composers such as Debussy and other composers of her day, letting the audience “reimagine a French salon of the 20th century,” said the concert description. The concert is at the Trinity United Church, 190 Principale West, Cookshire. Admission is by voluntary contribution. Info: galeriecookshireeaton@gmail.com.
CONCERTS GALORE
And there’s more to come. Plan your summer around them, three concerts free of charge, open to all, outdoors in the Parc des Braves at 85 avenue du Parc in the heart of Cookshire on Sundays at 5 p.m.
July 2: A duet by flutists Marilène Provencher-Leduc and Alexis Dubois will offer a repertoire that roams from baroque to contemporary music.
July 23: Now the musicians are five: The DeVito Brass Quintet (Robin Doyon and Frédéric Gagnon on trumpets, Gabriel Gauthier-Beaudoin on horn, Martin Ringuette on trombone, and Jean-Philippe Dutil on tuba). Expect an eclectic and entertaining journey from baroque to jazz, including film music.
August 27: Swimming in saxaphones (Wait a minute! Is this somehow related to “saccas”? See above.): The SaxoLogie Ensemble is a quartet of saxaphones, soprano (Louis-Philippe Bonin), alto (Stéphane Jackson), tenor (Clio Theodoridis), and baritone (Jean-Philippe Godard). Their repertoire of chamber music promises to amaze, from baroque to modern, including works by Glass, Piazzola, and Browning.
CANTERBURY POTLUCK
The Canterbury Center hosts a Community Potluck Supper on Saturday, August 5, starting at 4:30 p.m. Ed Pederson says, “Everyone is welcome. Candy Coleman is organizing the menu, so she will call you if you participated in 2019. If you are new to Canterbury Cuisine, you can call her at 819-657-4661.” The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Canterbury.
CHURCHES
United. In-person Sunday services on May 28 are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church in Cookshire, and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. On June 4, at 10:30 a.m., the Penticost Sunday service is a joint service at the Sawyerville United Church, with communion. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. The next in-person Sunday service is on May 28, 10 a.m., at St. John’s Anglican Church, 170 Route 255 North, Brookbury, and on June 4 at 11 a.m. at the St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. For details, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by May 29 for publication June 7.

Golf East Angus

Club de golf East Angus : On poursuit l’amélioration du terrain

Le directeur général, Marc Reid, montre la démarcation apportée pour les trappes de sable.

À sa deuxième saison, la nouvelle administration du Club de golf East Angus poursuit son travail sur l’amélioration du terrain. Pour y arriver, on a fait appel au professionnel, Jérôme Blais, consultant dans le domaine, pour se faire orienter afin d’offrir une expérience de jeu des plus agréables.
Marc Reid, directeur général du club, mentionne que l’intervention du consultant permet d’adapter le terrain aux tendances 2020. Dans cette foulée, plusieurs améliorations sont apportées que ce soit l’entretien régulier des tertres de départ, l’allée principale (fairway), la bordure, le vert. « On travaille ça davantage, on ressème les tertres de départ, ce qu’on n’a pas fait depuis longtemps. On va le faire plusieurs fois au cours de l’année pour que ça repousse égal. » On songe également à renflouer des trous sur les allées centrales. Une attention particulière est apportée sur la tonte du terrain. Elle sera faite de façon à ce que le golfeur voie une différence entre l’allée centrale et le rebord qui sera un peu plus long. L’herbe en périphérie ne sera pas coupée. Il s’agit de la tendance que l’on retrouve sur les autres parcours de golf, d’exprimer M. Reid.
Le contour des 25 fausses de sable sera travaillé afin de marquer une dénivellation avec le terrain. On y ajoutera également du sable dans plusieurs d’entre elles. Les haies de cèdres seront graduellement enlevées permettant une meilleure visibilité du parcours pour les golfeurs. D’ailleurs, plusieurs sont abimés, ayant servi de repas aux chevreuils, d’exprimer M. Reid. Quelques rangées ont déjà disparu notamment aux trous 1 et 2 et d’autres suivront au cours de la saison.
Des améliorations pour assécher divers trous sont apportées. « Depuis l’année passée qu’on travaille à canaliser l’eau à la bonne place. Il nous reste le trou numéro 4 à travailler pour trouver une façon que ça sèche mieux et d’autres à faire comme le numéro 7. » Divers tronçons de chemin seront éventuellement revégétalisés « cela aura pour effet d’élargir l’allée centrale », d’expliquer le directeur général.
L’objectif, d’exprimer M. Reid, est d’offrir un terrain de qualité à moindre coût. Il admet que l’augmentation de la carte de membre de 200 $ peut en avoir surpris plusieurs, mais assure que le Club East Angus est hautement comparable aux autres. « On pense qu’on est comparable au Sherbrooke Country Club ». M. Reid mentionne que la carte de membre dans divers clubs de la région peut varier de 1 850 à 2 100 alors qu’à East Angus, elle est de 1 030 $ avant taxes. Le directeur général n’hésite pas à dire que la direction investit pour améliorer la qualité du terrain au bénéfice des golfeurs. Quant au projet de footgolf, annoncé l’année dernière, il est mis sur la glace. « On va se concentrer sur la qualité du terrain d’abord », d’insister M. Reid.
Relève
D’autre part, la nouvelle direction songe à la relève et invite les jeunes à découvrir ce sport. Quelques cliniques seront offertes pour les initier à cette discipline. Les juniors, âgés de 12 à 17 ans, pourront devenir membres au coût de 50 $. Cela leur permettra de jouer en compagnie d’un adulte et de frapper des balles à volonté dans le champ de pratique. L’initiative semble porter ses fruits puisque le nombre de jeunes est passé de 6 l’année dernière à 25 au moment d’écrire ces lignes.
Promotion
Jusqu’à la fin du mois de mai, les golfeurs non membres peuvent profiter d’une promotion permettant de faire un parcours de 9 trous pour 15 $ ou 18 trous pour 30 $, taxes incluses. Cette offre sera en vigueur toute la saison, mais à compter de 15 h.
De cette façon, la direction souhaite attirer de nouveaux golfeurs à découvrir le parcours d’East Angus et éventuellement devenir membres. Au moment de prendre la direction du club, on comptait une centaine de membres et 125 à la fin de la saison. Cette année, on aimerait grimper ce nombre à 150 membres. Mentionnons que le volet restauration a été confié en concession et que le restaurant est accessible sept jours semaine pour les dîners et soupers.

Bornes

Deux nouvelles bornes de recharge rapide au IGA Cookshire-Eaton

De gauche à droite, on remarque Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, Gilles Denis et Pierre Genest-Denis, copropriétaires du IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis, Sylvain Mc Sween, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques, Julie Sage, attachée politique de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, Pierre Lussier, vice-président du Jour de la Terre Canada et responsable du programme RechargÉco ainsi que Claude Leclair, directeur des communications de la Ville de Cookshire-Eaton.

Le jour de la Terre Canada et le IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis offrent depuis quelques semaines un service de deux bornes de recharge rapide de niveau 3 permettant de recharger les véhicules électriques en 20 minutes. Le marché d’alimentation, à Cookshire-Eaton, est l’un des 50 marchands IGA à offrir ce service au Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick.
Grâce aux adaptateurs, qui sont disponibles au comptoir de courtoisie, les bornes du réseau RechargÉco sont compatibles avec tous les véhicules électriques, peu importe leur modèle ou la marque du fabricant. « Nous sommes très heureux de contribuer à protéger l’environnement en mettant à la disposition de notre clientèle et de toute la communauté ce nouveau service. Avec ces deux bornes RechargÉco accessibles à tous et en tout temps dans le stationnement de notre magasin IGA, nous voulons faciliter la vie des électromobilistes qui pourront faire leur épicerie le temps de recharger leur véhicule. De plus, tous les 22 mois, les revenus seront versés à la Maison de la culture John-Henry-Pope », d’exprimer Pierre Genest-Denis, copropriétaire du IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis. Gilles Denis, copropriétaire du marché d’alimentation, mentionne que c’est une belle façon de faire arrêter les gens qui vont en direction de Mégantic. « C’est de donner un point de ravitaillement pour les électromobilistes qui partent de Montréal en direction de Mégantic. On les fait arrêter à Cookshire et ils peuvent découvrir la municipalité pendant qu’ils rechargent. »
Le programme RechargÉco bénéficie de la contribution financière du ministère des Ressources naturelles du Canada pour 5 M$, du soutien financier des 50 marchands IGA participants et du Fonds Éco IGA pour 1,75 M$ et du Jour de la Terre Canada qui investit 8 M$. Par son implication, cet organisme souhaite démocratiser le passage de l’auto électrique en misant sur une expérience client améliorée.
C’est en présence de plusieurs dignitaires qu’on a procédé à l’inauguration du nouveau service.

PDZA

Forum consultatif pour le renouvellement du PDZA : Un mot d’ordre se dégage Ensemble

Les divers intervenants participants en atelier ont bonifié les cinq chantiers de suggestions et pistes de solution.

Plus de 80 personnes, représentants du secteur agricole, forestier, municipal et autres ont participé au récent forum consultatif pour le renouvellement du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) afin de déterminer, ensemble, les pistes d’actions pour les cinq prochaines années.
Un comité de pilotage avait préparé le terrain pour lancer les discussions afin de développer des pistes d’actions porteuses, et ce à l’intérieur de cinq chantiers. Parmi ceux-ci, on retrouvait l’accès à la terre et la relève, l’agroenvironnement et l’adaptation aux changements climatiques, l’innovation et la création de valeur ajoutée, la législation, réglementation et leviers financiers ainsi qu’un territoire agroforestier diversifié, dynamique et en santé.
Comme le mentionnait la présidente de la démarche et mairesse de Dudswell, Mariane Paré, tout l’exercice doit se faire sous un seul mot d’ordre, Ensemble. L’intervention, explique-t-elle, doit se faire à travers divers axes, agir ensemble, discuter et avancer ensemble, influencer et gouverner ensemble. « Être ensemble, ça dynamise. C’est un effet exponentiel. Quand on est ensemble pour travailler et développer, c’est beaucoup plus fort que de travailler seul dans son coin. » Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, la ville hôte de l’événement, mentionnait en introduction que sa municipalité se sentait interpellée par les actions entreprises par le comité consultatif du PDZA puisque 80 % de son territoire est de type agroforestier. « Longtemps, nous avons eu le réflexe de penser que le développement d’une ville et ses revenus passaient principalement par du développement résidentiel et industriel. On oubliait quelque peu l’importance de la richesse que les milieux naturels peuvent apporter à la collectivité y demeurant. Il faut, si ce n’est pas encore fait, changer de paradigme ! »
Au cours de l’avant-midi, les participants ont dû répondre à un petit quiz, histoire de mesurer les connaissances dans le domaine agroforestier. S’en est suivi la présentation du portrait du monde agricole et forestier du territoire par Samuel Comtois, agronome et directeur adjoint de PleineTerre. La réflexion s’est poursuivie avec la présentation collective de la mise à jour du PDZA 2023-2028. Divers intervenants du monde agricole et forestier ont présenté les cinq chantiers en relevant les défis à surmonter et souhaits d’intervention. On y a également abordé les enjeux prioritaires et orientations tout en insistant sur la notion d’avancer ensemble ainsi qu’influencer et gouverner ensemble.
Au cours de l’après-midi, les participants se sont livrés à l’exercice d’émettre des pistes d’actions à l’intérieur des cinq chantiers énoncés. L’objectif visait à prendre en note les idées et pistes de solutions. Au terme de la journée, la firme de consultants Niska qui animait le forum a recueilli les données pour les traiter dans le but de construire l’ébauche du prochain plan d’action. Le tout sera présenté au comité de suivi qui à son tour en disposera avec l’appui de la firme PleineTerre. La journée s’est clôturée par deux mini-conférences sur des projets innovants en agriculture.
L’exercice a donné lieu à de belles prises de parole forte, mais respectueuse de producteurs du monde sylvicole, forestier, et de la jeune relève, d’exprimer Véronick Beaumont, conseillère en développement local au CLD du Haut-Saint-François. Paul Roy, sylviculteur, producteur forestier et administrateur à la Coopérative Laforêt, insiste pour dire que ce type de production est complémentaire aux autres et demande aux municipalités de revoir à la baisse le taux de taxation des terres forestières qui sont sous aménagement, c’est-à-dire qu’ils ont déjà un plan d’aménagement. Pour Maxime Lafond, producteur laitier de la Ferme Fontabelle à Weedon et représentant du Syndicat de la relève agricole de l’Estrie, il est important de faciliter l’accès à la terre pour la jeune relève que ce soit pour le financement ou tout simplement faciliter l’accessibilité à des terres en friche. Caroline Poirier, maraîchère de la Ferme Croque-Saisons, à Lingwick, et membre du comité de consultation du PDZA, souligne l’importance de soutenir et reconnaître la culture biologique, qui estime-t-elle, est souvent sous-représentée.
Appréciation
Bernard Lapointe, président du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, estime que la démarche répond aux attentes des producteurs. « Oui parce qu’on est partie prenante de la réalisation du plan. » M. Lapointe est membre du comité de pilotage du PDZA et ajoute « on a amené nos interrogations, nos solutions et ç’a été tenu en compte. Le PDZA est un outil important pour le développement de l’agriculture en autant qu’il soit bien mené et ne tombe pas sur une 3e tablette quelque part. C’est pour ça que la MRC a demandé la coopération des groupes d’intervenants pour sa réalisation et oui ça va nous faire plaisir de participer, mais ça prend d’abord une volonté politique de le réaliser tel qu’on le définit aujourd’hui. »
André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, est d’abord satisfait de la grande participation du monde forestier au forum et encouragé par la « grande présence municipale. « Le succès de l’entreprise dépend beaucoup du monde municipal. Le succès va dépendre de l’engagement de la MRC et de tous les participants, mais s’il n’y a pas une volonté du monde municipal de donner suite à ce plan-là, ça va vivoter. » Le président du Syndicat est d’avis que la forêt sera mieux représentée dans le futur plan du PDZA et qu’il a quelque chose de plus substantiel (taux de la taxation, utilisation de la biomasse, de considérer le bois comme écomatériaux). «Faut que le monde municipal s’approprie ce plan-là et le fasse sien parce que les partenaires, ils vont suivre. Il y a trop d’intérêts en jeux pour les partenaires pour que ça ne débouche pas. »
Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, est satisfait de la rencontre et souligne au passage la forte présence du monde forestier, propriétaires et gens actifs dans les organisations forestières. Le défi, estime-t-il « est de le mettre au premier rang des valeurs écologiques, sociales et économiques du Haut-Saint-François. Il faut que la forêt et l’agriculture conjointement de façon égale soient au premier rang des particularités sociales, économiques et communautaires du Haut-Saint-François. » Le président de l’Agence croit que le plan a des chances de réussite « en autant qu’il y ait une mobilisation ferme et forte du côté des 14 maires et élus municipaux et d’une campagne d’information, éducation, diffusion de la connaissance, explication qui doit être faite. Il faudra un suivi systématique avec des rapports réguliers, vulgarisés au niveau de la population pour développer ce sentiment. »

MADA Dudswell

Dudswell dévoile sa politique des ainés et des familles

Nous apercevons Mariane Paré, mairesse de Dudswell, 2e à gauche, en compagnie de quelques membres du comité de pilotage, Matthew Maclure, Hélène Bergeron, Domenica Guzzo, Marjolaine Larocque, Jasmine Marcotte et Alain Bourgeois.

Le comité citoyen des personnes aînées et des familles de Dudswell avec la responsable du programme Municipalité amie des aînés (MADA) et conseillère, Marjolaine Larocque, ont procédé au dévoilement de la politique des aînés et des familles pour la municipalité.
Plus de 25 personnes représentant divers organismes, élus et membres du comité ont participé à la présentation. Le document, fruit de 18 mois de travail, est un plan d’action qui permettra d’agir pour le mieux-être des citoyens, et ce, à toutes les étapes de leur vie, estiment les membres du comité. Le fascicule de 34 pages dresse le portrait de la municipalité que ce soit sur le plan démographique, sociaux-économiques et des valeurs. On y présente également un portrait des services et ressources du milieu avec des principes directeurs.
Le plan comprend neuf axes d’interventions : espaces extérieurs et bâtiments, habitat milieu de vie, transport mobilité, participation sociale, loisirs, respect et inclusion sociale, communication et information, santé et services sociaux et sécurité. Ces axes contiennent plus d’une vingtaine d’objectifs avec pas moins d’une cinquantaine d’actions proposées.
La mise en œuvre du plan d’action constitue le guide général en termes de références et encadre le plan d’action qui sera appliqué par le conseil municipal et les acteurs du milieu. Le plan regroupe des actions précises qui s’échelonneront sur trois ans et qui seront revues dans leur constante évolution selon la réalité changeante des aînés et des familles ainsi que de la municipalité et ses partenaires. Le conseil municipal nommera un comité permanent qui aura pour mandat de faire le suivi et l’évaluation des réalisations. Le comité aura également la possibilité d’émettre des recommandations au conseil municipal.
Mme Larocque mentionne que plusieurs aspects du plan d’action incombent à la municipalité, mais que de nombreux autres impliquent les organisations locales. L’intervenante ne croit pas que la cinquantaine d’actions proposées soit irréaliste, rappelant que certaines sont en voie de réalisation. Elle mentionne que le comité de suivi misera sur la diffusion d’information, par le journal local, mais également par du porte à porte afin de bien impliquer la population. « Des fois, il va y avoir de la sensibilisation personnalisée qui va se faire, plus que juste de l’information dans le journal, dans les réseaux. On rencontre quelqu’un, on va peut-être l’amener, l’accompagner pour une première fois pour aller à ces activités-là. Je pense que oui c’est réaliste, mais le comité de suivi va donner la couleur», insiste Mme Larocque. « Il y a plein de choses qui sont à notre portée, il suffit de trouver les bons porteurs pour nous aider là-dedans », ajoute-t-elle.
Parmi les neuf axes d’actions, Mme Larocque estime que cinq sont incontournables, santé et services sociaux particulièrement la connaissance des services, la communication et l’information, loisirs, l’habitat et milieu de vie, transport et mobilité. « Si on a à laisser tomber des choses, ça on va pas le laisser tomber », insiste-t-elle. Satisfaite du travail effectué, la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, félicite les membres du comité et leur réitère sa pleine confiance en insistant sur l’importance de la politique. « Je trouve ça super important étant donné les familles, étant donné qu’on a un beau village bien dynamisé et qui va être encore plus attractif. Je suis fière qu’il y ait des citoyens d’ici qui embarquent dans divers comités et continuez votre beau travail. » Une centaine de copies a été imprimée et distribuée à tous les organismes communautaires du milieu. Il est également possible de consulter le document sur le site Internet de la municipalité. Dudswell compte 1 873 personnes.

fete des benevoles

Fête des bénévoles : On remercie l’engagement communautaire

La troupe de danse mexicaine a mis de l’ambiance au grand plaisir des participants à la fête des bénévoles organisée par le CAB du Haut-Saint-François.

Plus d’une centaine de personnes se retrouvaient au Centre communautaire de Johnville dans le cadre de la fête des bénévoles organisée par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Sous la thématique rétro, l’événement avait pour but de remercier les participants pour leur engagement envers la communauté.
« Cette fête-là de reconnaissance, c’est pour souligner tout ce qu’on peut faire, tout ce qu’on peut accomplir. En même temps, c’est un geste de reconnaissance envers les bénévoles », exprimait Jacinthe Massé, présidente du CAB. C’est dans un décor rappelant les années 50 que les invités ont été accueillis. De plus, ceux-ci se sont vu remettre un cadeau coloré dès leur arrivée. Les représentants politiques de la région ont également fait acte de présence afin de démontrer leur reconnaissance envers le groupe.
L’organisme a profité de l’activité pour présenter son tout nouveau projet, Quand on se rassemble, on se ressemble, réalisé en collaboration avec la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie (FCCE). « Au CAB, on veut faire des rapprochements entre les aînés et les membres des communautés culturelles dans la région », explique Myriam Théoret-Ouellet, agente de projet au CAB. L’objectif est de planifier une dizaine de rencontres au cours de l’année. Mme Théoret-Ouellet affirme que la fréquence de contact des aînés avec les communautés culturelles est moindre, surtout en campagne, et c’est pourquoi elle souhaite créer des rapprochements par ce projet. Ainsi, des membres de la FCCE provenant de la Colombie, de l’ex-Yougoslavie, du Gabon, du Togo et du Mali participaient également à la fête. Ils ont profité de l’occasion pour faire découvrir la musique et la danse traditionnelle de leur pays respectif. « De pouvoir partager notre culture avec vous, c’est toujours intéressant dans les échanges entre les cultures », exprimait Mariame Cissé, directrice adjointe de la Fédération. Elle ajoute que, « à la Fédération, nous voyons ce projet d’un bon œil et on dit un grand merci à France (Lebrun) pour son ouverture ».
La présidente du CAB, Mme Massé, tenait à rappeler que le plus petit geste est important et qu’il permet d’améliorer le sort des gens dans la communauté. Elle croit également que le bénévolat permet de créer des liens. « Donner c’est gratifiant, mais recevoir aussi c’est gratifiant. Donc aujourd’hui, c’est le moment opportun de profiter pleinement de cet hommage qui nous est rendu à nous les bénévoles », lançait-elle à l’assemblée.
Les personnes intéressées à offrir leurs services comme bénévoles peuvent visiter le https://www.cabhsf.org/.

SQ

Vitesse en zone scolaire : La SQ mène une opération de sensibilisation

Le lieutenant Simon Rouillard, Frédéric Paquette, Jacob Pronovost et la sergente Stéphanie Lemay. Dans le même ordre à l’arrière, l’agente Marie-Lou Cissy, le lieutenant Marc Vachon et l’agent Jonathan Rodrigue.

La Sûreté du Québec, Estrie, a mené une opération de sensibilisation quant à la vitesse dans les zones scolaires particulièrement vis-à-vis les écoles Notre-Dame-de-la-Paix, dans le secteur Johnville à Cookshire-Eaton, et Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie. Certains élèves ont été mis à contribution pour l’exercice en portant des gilets radar susceptibles d’attirer l’attention des automobilistes.
La sergente Stéphanie Lemay, coordonnatrice locale en police communautaire pour le centre de service de la MRC de Richmond, mentionne que « l’objectif de l’opération de cinémomètre vivant est de sensibiliser les automobilistes à la vitesse à laquelle ils circulent en zone scolaire. Les enfants en portant le sac à dos du cinémomètre et en marchant dans la zone scolaire, c’est un outil très ludique pour attirer l’attention des conducteurs lorsqu’ils sont dans la zone pour prendre conscience à quelle vitesse ils vont réellement. Généralement, la réaction des automobilistes à la vue de leur vitesse sur le sac à dos que portent les enfants fait qu’elle diminue. »
La sergente Lemay mentionne que le choix des écoles n’est pas lié à une problématique particulière. Elle ajoute néanmoins que l’école de La Patrie, située dans une pente, fait en sorte que la vitesse est peut-être moins respectée dans une zone scolaire. Elle souligne que la zone scolaire est courte, mais bien identifiée et que le trottoir est bien sécurisé à distance respectable de la route. L’opération sert également à vérifier si les automobilistes ralentissent suffisamment. « Ce sont des inquiétudes de la direction, des parents, à savoir : les enfants sont-ils vraiment en sécurité ? C’est une de nos préoccupations à la Sûreté du Québec la sécurité des enfants aux abords des écoles », d’exprimer la sergente.
Mathiew Maclure, directeur de l’école Notre-Dame-de-Lorette, mentionne ne pas avoir noté de problématique dans la zone scolaire. Il précise que « le trottoir aménagé, l’année dernière, fait en sorte que pour la majorité des élèves, il n’y a pas tant d’enjeux. » Il ajoute néanmoins que parfois certains véhicules circulent rapidement dans la côte juste devant l’école, et ce, plus en descendant qu’en montant. Selon le directeur, aucun accident n’a été à déplorer à proximité de l’école, « on est vraiment chanceux », complète-t-il.
Participants
Frédéric Paquette de 5e année et Jacob Pronovost de 6e année ont participé à l’opération de sensibilisation. Pour ces élèves, il était important de contribuer à sensibiliser les automobilistes à réduire la vitesse pour que ce soit davantage sécuritaire. Jacob circule régulièrement sur le trottoir et remarque « des fois, il y a des autos qui montent vraiment vite; en descendant, c’est moins pire. Je trouve que c’est quand même dangereux des fois. » Jacob qui portait le gilet de cinémomètre avouait « c’est vraiment lourd. Mon sac d’école est moins lourd que ça. »
Des résidants de Johnville, à Cookshire-Eaton, étaient satisfaits de l’initiative. Plusieurs dénonçaient l’excès de vitesse et la dangerosité dans la zone scolaire. Lors de l’opération, les policiers ont interpellé certains automobilistes pour leur expliquer en quoi consistait la démarche et remettaient des dessins produits par les élèves et certificats pour les remercier de ralentir dans les zones scolaires. La campagne se déroule dans une douzaine d’écoles de l’Estrie.
Mme Lemay mentionne que l’opération permet aux agents de porter attention à d’autres infractions comme la distraction causée par un téléphone cellulaire, le port de la ceinture de sécurité, le respect des passages pour piétons.
Au total, une douzaine d’opérations semblables seront effectuées sur le territoire de l’Estrie d’ici le 17 mai. Au terme de l’intervention, indique l’agente Lemay, les patrouilleurs retourneront sur les lieux faire des opérations de cinémomètre et émettre des constats d’infractions s’il y a lieu.

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