marche public dudswell

Marché public< : Dudswell lance l’édition printanière

La municipalité de Dudswell procédera le 13 mai prochain au lancement du marché public printanier, ce que les responsables estiment une première dans la région.
L’activité qui se déroulera au Parc patrimonial du 167 rue Main, juste devant l’Hôtel de Ville, se fera le week-end de la fête des Mères. Il s’agit d’un projet pilote du comité du marché public. L’activité se tiendra tous les samedis jusqu’au 17 juin de 9 h à 12 h.
Les producteurs participants pour la fin de semaine de la fête des Mères offriront des bouquets de tulipes, saumon fumé, pain frais, fromages et bien d’autres produits pour cuisiner un repas en famille sous le signe des produits régionaux. À cette occasion, on procédera à la traditionnelle envolée de colombes, synonyme de chance et prospérité pour le marché, indique-t-on dans le communiqué de presse.

Coop des Ruisseaux de Weedon

Coopérative du Ruisseau Weedon

Mme Lucille Lachance est fière de son appartement et apprécie demeurer à la coopérative.

C’était jour de fête récemment à la Coopérative de solidarité en habitation du Ruisseau Weedon. Les résidants avec les représentants politiques et municipaux ont procédé à l’inauguration officielle du bâtiment de 26 logements sociaux et abordables, érigé au coût de 6,9 M$.
Tous les résidants étaient présents pour l’occasion afin de souligner un rêve amorcé en novembre 2017 et devenu réalité grâce à la détermination du milieu et la participation des divers paliers de gouvernement. La coopérative accueille les personnes de 75 ans et plus ou de 60 ans et plus avec une légère perte d’autonomie. D’ailleurs, elle affiche pratiquement complet. Un seul logement de type studio était encore disponible au moment d’écrire ces lignes. Outre les logements, le bâtiment dispose d’une salle communautaire et d’un ascenseur. On y offre également un service de repas.
Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, souligne le leadership de la communauté. « Sans plusieurs intervenants et une équipe forte, ce projet là n’aurait jamais vu le jour. Ça dit beaucoup sur le dynamisme de la gang de Weedon. » Mme Bibeau rappelle que son gouvernement a travaillé sur une stratégie nationale du logement et que l’initiative pour la création rapide de logements du fédéral touche à plusieurs éléments dont le logement abordable pour les aînés, les femmes et personnes à mobilité réduite et autres.
Le député de Mégantic, François Jacques, rappelle que sa première rencontre à titre de député s’est tenue à Weedon pour discuter du projet de la coopérative d’habitation. « Pis on a commencé à travailler ensemble avec l’équipe de bénévoles qui s’impliquait dans le projet et on a réussi à faire avancer le projet. On a réussi à le réaliser avec l’aide du gouvernement du Canada pour réaliser des projets qui étaient prêts à être faits et de les faire rapidement. Les gens de la communauté de Weedon étaient prêts à le faire et rapidement parce que tout le monde était impliqué dans le dossier. Il y avait de l’argent de ramassé et on avait un terrain, la municipalité s’était impliquée. Ç’a été facile et plaisant de travailler avec vous tout au long du projet. »
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, félicite les bénévoles. « C’est grâce à eux autres si on est une communauté vivante. Il me fait plaisir de m’adresser à vous pour souligner la réussite du projet d’envergure porté surtout par des bénévoles des plus dévoués. Ce qui fait la force de Weedon, c’est l’engagement des bénévoles. »
Luc Ouellet, président de la Coopérative de solidarité en habitation du Ruisseau Weedon, y est allé de plusieurs remerciements, mais particulièrement pour les membres du groupe de travail, conseil d’administration actif depuis le tout début soit novembre 2017. « C’est grâce à vous que le projet est aujourd’hui debout, bien en vie. Chacun d’entre vous y a mis votre cœur. Vous avez œuvré avez vos forces dans le secteur de la construction, le recrutement, la recherche des donateurs, la trésorerie, les achats, etc. Vous pouvez être fiers de ce que vous avez accompli. »
Gens heureux
Marie-Lise Bernier Fillion demeure à la coopérative depuis octobre dernier et apprécie sa nouvelle résidence. « Je trouve ça vraiment bien. Les gens s’entraident, il y a toujours quelqu’un pour faire quelque chose. » La dame de 77 ans s’implique au sein de la coopérative en s’occupant du recrutement et aime son expérience. Avec la complicité d’une autre dame, elles présentent des recommandations au conseil d’administration. Mme Bernier-Fillion apprécie sa participation. Elle ajoute « ma tâche aussi est de sourire aux gens et de les motiver. » La résidante aime la vie communautaire au sein de la coopérative mentionnant qu’elle est bien remplie. « On a de la Viactive, du bingo, il y en a qui jouent aux cartes, il y a de l’activité. »
Originaire de Weedon, Lucille Lachance, 90 ans, demeure à la coopérative depuis son ouverture. Interrogée à savoir si elle aimait son nouveau domicile : « Oh !… Je n’aime pas ça, j’adore. J’aime mon logement beaucoup, la tranquillité. Des fois, je m’ennuie un petit peu dans le logement, je sors dans le passage et je vais voir mes amis. Tu rencontres toujours quelqu’un, tu n’es jamais seul. Il y a toujours quelqu’un, je rencontre du monde dans le passage. » Même si Mme Lachance participe aux activités de la coopérative, elle demeure encore impliquée. « J’ai gardé ma vie de village quand même, je suis dans l’Âge d’or de Saint-Gérard, dans la Fadoq. » Ce que j’aime le plus à la coopérative, c’est qu’il y a de la vie et beaucoup de monde.
Financement
Divers partenaires ont participé au projet de près de 7 M$. La Société d’habitation du Québec (SHQ) par l’intermédiaire de son programme Accès Logis Québec, a accordé une subvention de près de 2,5 M$. Le gouvernement du Canada a contribué pour 2,3 M$ par l’entremise de l’Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements (ICRL) de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. La municipalité a contribué pour 764 000 $ et s’ajoute également sa participation de 10 % pour le programme Suplément du loyer de la SHQ. Parmi les autres contributeurs, mentionnons, entre autres, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Les éPATants

Les éPATants : Prêts pour leur vente de garage

Tout comme l’année dernière, Les éPATants – Relais pour la vie préparent leur vente de garage qui se déroulera le 20 mai, sur la rue Angus Nord, juste devant le IGA Couture à East Angus. Depuis 2016, cette poignée de bénévoles, principalement d’East Angus, a remis plus de 50 000 $ à la Société canadienne du cancer. L’objectif de vente pour la journée est de 1 000 $. Tous les sous seront versés pour la marche du 10 juin qui se déroulera à Sherbrooke.

voyage humanitaire

De la polyvalente Louis-Saint-Laurent au Guatemala : Seize étudiants en voyage humanitaire

Au sommet du volcan, les seize étudiants et les deux accompagnatrices prennent la pose.

Prévu pendant l’année 2020, le voyage humanitaire impliquant 16 jeunes de la polyvalente Louis-Saint-Laurent a bel et bien eu lieu, mais 3 ans plus tard. Les étudiants et leurs deux accompagnatrices sont revenus au Québec au début du mois de mars, après 10 jours passés à San Miguel Escobar, au Guatemala.
Une rencontre bilan a été organisée par les responsables du voyage afin de prendre le pouls des 16 voyageurs. Pour la plupart, le retour à la «  vie normale  » a été un choc. Positif, mais pas toujours des plus faciles. « C’est pour ça qu’on fait cette rencontre-là. C’est normal lorsque l’on revient d’un voyage comme ça, de sentir un choc de culture. Ça peut être difficile pour certains de reprendre leurs anciennes routines. C’est tout à fait correct de ressentir de la fatigue et de se sentir parfois crispé et de ne pas trop savoir pourquoi. C’est normal », d’exprimer Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire à la polyvalente et accompagnatrice lors du voyage au Guatemala.
La plupart des participants ont remarqué et se souviendront de la grande place occupée par la famille et de la générosité de leurs hôtes respectifs. Le rapport à la consommation, au temps et l’appréciation de ce que l’on a sont aussi des choses qui les a marqués, par leurs différences avec la culture québécoise.
Hébergés dans des familles locales, les 16 étudiants de la polyvalente ont aidé deux familles guatémaltèques à construire un plancher pour leur maison qui était à même la terre. Au total, ils auront passé environ cinq demi-journées à la réalisation de ces travaux. Ils ont aussi visité une école primaire et secondaire et ont partagé des moments avec les élèves, en jouant et en discutant.
Pour la grande majorité du groupe, composé de 11 filles et 5 garçons, il s’agissait d’une première expérience, dans ce genre de contexte, à l’extérieur du pays. Dans le cadre communautaire du séjour, les jeunes effectuaient des travaux de construction les avant-midis et en après-midi, les étudiants avaient soit des cours intensifs ou des sorties culturelles.
Ils auront eu la chance de grimper les pentes d’un volcan actif de la région, de rencontrer une communauté Maya vivant à la façon de leurs ancêtres, de faire une dégustation de desserts typiques et d’aller admirer le lac Atitlàn.
Ce type de voyage nécessite une grande implication de la part des jeunes participants. Pour s’y préparer, ils ont suivi des cours d’espagnol avec Suzanne Jutras, et ce après les heures de classes régulières, pendant plus d’un an. Plusieurs activités de financement ont été organisées au fil du temps comme un souper spaghetti, la vente de fromage de l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, du café et du chocolat chaud ainsi que plusieurs tirages de paniers de produits fournis par différents commerçants du territoire. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a également remis un don de 500 $ aux jeunes aventuriers.
« Vous avez fait un voyage humanitaire et ce que je trouve intéressant, c’est que, ce que vous retenez, c’est l’humain. Tout ce qui a trait avec l’humanité. Vous avez vécu un dépaysement et face à cette expérience, il ne semble y avoir que du positif. Je suis fier d’eux pour leur ouverture et leur adaptation. Vous en retirez plein de belles choses, et nous, à la polyvalente, on est fier de rayonner jusqu’au Guatemala », d’exprimer le directeur de l’établissement, Tommy Poulin.

actualite

Une exposition de photographies d’hier et aujourd’hui : Capture ton patrimoine

Le samedi 13 mai, de 12 h à 16 h aura lieu l’inauguration de l’exposition itinérante Capture ton Patrimoine, qui se tiendra également les 14, 20, 21 mai, à la Galerie Suzanne-Genest (située au rez-de-chaussée de la Galerie d’art Cookshire-Eaton), 125, rue Principale Ouest. Cette exposition sera par la suite présentée au bureau touristique de la Maison de la Culture de Cookshire-Eaton du 27 juin au 4 septembre 2023.
Capture ton patrimoine est une exposition de photographies présentant l’œuvre récente de jeunes étudiants du secondaire et du 3e cycle du primaire de la MRC. Elles seront placées à côté de photographies anciennes provenant de diverses collections et archives de la région. L’exposition explore les façons dont les générations d’aujourd’hui et d’hier perçoivent et apprécient notre paysage culturel et le patrimoine architectural qui nous entoure, à travers le temps et sur tout le territoire de la MRC du Haut-Saint-François.
L’exposition est une initiative de l’agente de développement en patrimoine immobilier de la MRC du Haut-Saint-François. Son mandat, est entre autres, de développer des activités de sensibilisation visant la mise en valeur et la préservation du patrimoine sur le territoire des 14 municipalités. Dans un premier temps, le projet d’exposition a débuté comme concours de photographie sur le modèle développé à l’échelle du Québec par l’organisme à but non lucratif Action Patrimoine. Ce dernier a conçu une activité « concours de photographie » s’adressant aux jeunes les invitant à découvrir le patrimoine de leur région par la photographie.
En partenariat avec les maisons des jeunes de Dudswell, Weedon, Scotstown et East Angus, nous avons présenté l’activité Capture ton patrimoine à des réunions de membres de ces maisons des jeunes en les invitant à participer. Plusieurs ont accepté de prendre part au concours, et ont entrepris de photographier un lieu, un bâtiment ou un paysage qu’ils considéraient comme représentatif du patrimoine collectif de la MRC.
Pour donner suite au concours, l’idée nous est venue de monter une exposition, sous le même titre, présentant d’une part les photographies des jeunes concourants d’aujourd’hui et d’autre part d’anciennes photos représentatives de la façon dont des générations précédentes appréciaient le patrimoine local et régional. L’exposition vise à faire découvrir et apprécier les lieux existants et ceux disparus, qui ont ou avaient une valeur patrimoniale pour les résidents de la MRC. Nous vous proposons une expérience de visite qui permet d’explorer l’identité collective des habitants de la MRC à travers une sélection de photographies représentant le patrimoine. Dans la mesure où l’exposition suscite de l’intérêt, nous espérons pouvoir renouer l’expérience l’année prochaine, avec un nouveau concours de photographie et une nouvelle sélection de photographies anciennes.
L’exposition a été rendue possible grâce à la généreuse collaboration de la Galerie d’art Cookshire-Eaton ainsi que la participation du Centre d’archive des Cantons de l’Est, de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, du Musée Eaton-Corner et de la Société d’Histoire de Weedon.

prolongerment Weedon

Travaux de prolongement de la 5e Avenue

Les travaux de développement de la 5e Avenue devraient débuter au début de l’été.

Depuis quelques années, Weedon connaît un boom domiciliaire. La phase II du secteur Ferry est pratiquement complétée, le développement de la rue des Pionniers va bon train et la municipalité entamera au cours de l’été le prolongement de la 5e Avenue qui rejoindra la 6e Avenue.
Ces travaux, explique le maire, Eugène Gagné, s’inscrivent dans une vision à plus long terme de développement domiciliaire. Rappelons que le promoteur immobilier Sherplex a fait l’acquisition de terrains dans ce secteur dans le but d’y construire des immeubles à logements. Paul-André Dumas, chef d’équipe aux travaux publics, mentionne que l’intervention consistera à faire « toute l’infrastructure du chemin comprenant aqueduc, égout pluvial et mettre du bon matériel pour faire une rue conforme. »
« Il prépare le terrain pour une future phase III de développement », explique le maire. « On met ça tranquillement en branle, se préparer pour une future autre phase. Ça ne sera pas pour demain matin, on n’est pas pressé. On est en préparation pour les années futures. S’il y a quelque chose à faire, ça va être là », d’exprimer M. Gagné. On pense que les terrains disponibles dans le secteur pourraient accueillir une quarantaine de maisons. « On prépare le long terme », d’ajouter le maire.
Développement
Le développement dans le secteur Ferry phase I et II est complété. Les terrains sont tous vendus et sur la rue des Pionniers, ça avance bien, estime M. Gagné. « Sur un horizon de deux ans, on va voir 25 maisons », précise-t-il. La phase I de Ferry comprenant neuf terrains devrait être complétée, à un terrain près cette année, précise M. Dumas. La phase II offre une possibilité de 16 maisons et le maire est d’avis qu’elle sera complétée sur un horizon de deux ans. D’autre part, quatre résidences sont construites sur la rue des Pionniers. En incluant l’ensemble de ces projets, les intervenants estiment que le nombre de maisons complétées de ce secteur pourrait s’élever à 17 maisons sur une possibilité de 25 à la fin de l’été. Le maire rappelle que selon les ententes, le propriétaire de terrain dispose d’un délai de deux ans pour construire sa résidence.
Le maire et son équipe profitent d’un boom démographique pour stimuler la construction domiciliaire. Les responsables estiment que l’effet de la COVID-19 et le télétravail ont contribué à attirer de nouveaux arrivants. D’ailleurs, la population a fait un bond prodigieux en 2021 avec une hausse de 4,3 % pour 114 personnes additionnelles, ce qui en faisait la plus forte croissance de tout le Haut-Saint-François. On est également d’avis que la vente des terrains de bonne superficie à prix concurrentiel favorise la construction domiciliaire à Weedon.

centre culturel weedon

Centre culturel de Weedon : Une année exceptionnelle et une autre en préparation

L’équipe de bénévoles du Centre culturel a pris les choses en main et le public a bien répondu puisque plusieurs spectacles se sont déroulés à guichet fermé.

Les membres du conseil d’administration du Centre culturel de Weedon ont travaillé fort au cours de la dernière année et peuvent se féliciter d’avoir bien réussi. Pas moins de 22 spectacles ont été présentés au cours de la saison 2022-2023, dont plus de la moitié à guichet fermé, contribuant à un achalandage exceptionnel.
Le départ du directeur général, Guillaume D’Aoust, au début de l’été dernier, aurait pu affecter l’enthousiasme des administrateurs, mais au contraire. « Le conseil d’administration a pris le relais et chaque membre a pris des responsabilités pour faire fonctionner la saison 2022-2023. La saison s’est passée de façon extraordinaire. On a eu un achalandage hors du commun. On a attiré des gens limitrophes à Weedon aussi loin que Victoriaville, Mégantic, Thetford, Disraeli, Sherbrooke », d’exprimer Chantal Dumas, membre du conseil d’administration. Motivés par la saison exceptionnelle, les administrateurs travaillent à préparer la programmation 2023-2024, qui était complétée à 85 % lors de la rencontre. Sans dévoiler le contenu, on assure qu’elle sera diversifiée et qu’il y en aura pour tous les groupes d’âge. « On a essayé de garder la recette gagnante qu’on avait », d’ajouter Mme Dumas. Mentionnons que la troupe de théâtre amateur locale Oh La La fera quatre représentations d’une pièce au cours des mois de mai, juin, juillet et août. « On essaie de créer un peu d’événementiel durant l’été pour garder le centre vivant et susciter de l’intérêt à notre salle, même si on ralentit les activités », d’expliquer cette bénévole impliquée.
Les administrateurs souhaitent se servir de l’élan de la dernière année pour se propulser vers l’avant. « On a plusieurs projets dans les cartons au niveau du développement du Centre culturel pour le faire rayonner encore plus et être reconnu au niveau régional comme le centre de diffusion », d’insister Mme Dumas. « Dans le Haut-Saint-François, on veut être reconnu comme la place », d’ajouter le maire de Weedon, Eugène Gagné. D’ailleurs, les intervenants souhaitent profiter des prochains mois pour donner des couleurs et une image au Centre culturel. Si tout va bien, on pourrait procéder au grand dévoilement l’automne prochain.
Au moment d’écrire ces lignes, les administrateurs étaient à la recherche d’un coordonnateur du centre au lieu de directeur général. Cette nuance est fort importante, de préciser Mme Dumas. « On veut garder le comité impliqué en bénévolat dans le centre, ce qui fait que l’intérêt demeure et les gens se sentent partie prenant des décisions et de la réussite. » La bénévole admet que cela demande beaucoup de temps, mais fort gratifiant.

virage vert

Weedon prend le virage vert

La municipalité de Weedon prend l’environnement au sérieux et entame une démarche pour modifier le chauffage des bâtiments municipaux en passant de l’huile à l’électricité. D’ailleurs, la secrétaire de direction, Josée Bolduc, a déjà obtenu une subvention de 26 000 $ sur un projet de 32 000 $ pour effectuer un premier transfert pour le Centre communautaire, actuellement en rénovation. Mme Bolduc mentionne que l’initiative permettra de réduire l’émission de gaz à effet de serre (GES) de 34 tonnes annuelles pour le Centre communautaire. « Son mandat est de tout mettre nos bâtiments verts », de préciser le maire Eugène Gagné. Cela concerne trois autres bâtiments, soit l’aréna, le garage municipal et la caserne d’incendie. Le maire aimerait bien que le tout soit complété pour la fin de l’année 2023.

Eco centre Weedon

Un écocentre performant

L’écocentre de Weedon semble fort populaire puisque l’achalandage y est régulier.

La municipalité de Weedon entame une troisième année de son écocentre et l’achalandage ainsi que sa popularité ne cessent de grandir. Cela permet d’amasser des revenus tout en réduisant son tonnage acheminé chez Valoris, entraînant par conséquent une diminution de la facture à payer à la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke.
C’est avec enthousiasme que Nicolas Blouin, inspecteur en bâtiment, parle du succès de l’écocentre. « Notre écocentre, l’an un, l’an deux ont été deux beaux succès, on s’améliore chaque année. On peaufine nos méthodes, nos valorisations de nos matières, le tri à la source. » « On a réussi à inculquer à nos résidents, la forte majorité, l’importance de trier », d’ajouter le maire, Eugène Gagné. Ce dernier mentionne que des gens de tout âge utilisent l’écocentre, jeunes et moins jeunes. « J’ai vu l’autre jour, une dame de plus de 70 ans venir porter sa vieille lampe en métal et une autre sa balance de métal au lieu de la mette aux vidanges. Nos citoyens sont vraiment sensibilisés. » La proximité du site constitue un autre facteur facilitant son utilisation.
Ce geste de solidarité collective est bénéfique pour l’environnement et pour la municipalité à plusieurs égards. M. Blouin mentionne que Weedon a diminué son volume d’enfouissement annuel de 45 % depuis deux ans. « L’année dernière, on a enfoui chez Valoris 700 tonnes comparativement à 1 200 tonnes, il y a deux ans, et ce, malgré une augmentation de la population. » En termes d’achalandage, M. Blouin indique que cela représente 1 400 entrées pour la première année et 2 050 l’année dernière. On prévoit maintenir cet achalandage, voire atteindre une stabilisation pour l’année en cours. Mentionnons que l’écocentre est accessible gratuitement aux citoyens exclusivement les samedis de 8 h à midi, et ce depuis le 22 avril jusqu’au 28 octobre.
La popularité de l’écocentre est indéniable, selon MM. Blouin et Gagné. « L’an passé, toutes les semaines, on ramassait un conteneur de fer et ça pas arrêté toute la saison », d’exprimer le maire. « On a aussi vidé une douzaine de conteneurs de bois et on aurait pu en vider de 15 à 20 », d’ajouter M. Blouin. Le maire ajoute que plus de 4 000 litres d’huile usée ont été amassés au cours des deux premières années. « Samedi passé (22 avril), on a ramassé un conteneur de céramique, des agrégats. C’est pesant ça. Quand on va mettre ça chez Valoris, c’est 15 $ la tonne pas dans les vidanges. Et quand ils tombent dans les vidanges, c’est 216 $ la tonne », d’expliquer le maire démontrant l’économie possible pour un seul item.
L’écocentre de Weedon, d’expliquer MM. Blouin et Gagné, accepte pratiquement de tout sauf les produits d’entrepreneurs généraux, le bardeau d’asphalte et la tubulure. On trouve des débouchés pour l’ensemble des autres matières que ce soit pour le métal, le bois, le carton, les pneus, les huiles, les peintures, les RDD. On retrouve également sur place un conteneur identifié comme « les sert pu à rien » à l’intérieur duquel se trouve tout ce qui est électronique. « Une des choses qu’on est le plus fier, c’est notre conteneur deuxième vie », d’insister le maire. Les citoyens viennent déposer des objets et choses dont ils ne se servent plus et d’autres les récupèrent pour leur usage personnel.
Même s’il n’aime pas le mentionner, l’écocentre est payant en argent pour la municipalité, « mais surtout en environnement », d’insister le maire. « Le monde se demandait quand on a parti ça, ça va être un gouffre sans fond, ça va coûter cher, pis finalement on fait de l’argent. » Fier de l’écocentre, M. Gagné n’hésite pas à dire qu’il peut servir de modèle pour d’autres municipalités.

Loisir Weedon

Loisirs : Ça bouge à Weedon

Diverses activités que ce soit l’Halloween à Weedon, Plaisirs d’hiver à Saint-Gérard et autres ont connu des succès éclatants.

Tout comme d’autres sphères d’activités à Weedon, le secteur des loisirs est en pleine ébullition et des nouveautés sont prévues au cours des prochaines semaines.
À ce chapitre, on offrira aux enfants des cours d’initiation au Roller hockey. La formation sera dispensée par l’ex-hockeyeur, Michel Provencher. Parmi les nouveautés, se tiendra début juin la première édition de la Fête des voisins. Le rassemblement se fera au parc central devant le Centre culturel. Pour l’occasion, il y aura la participation d’un chansonnier. Les gens pourront également savourer des hot-dogs sur place. L’objectif est de fraterniser et de faire connaissance avec les nouveaux arrivants. « Ça va être très social et amical », d’exprimer Josée Bolduc, adjointe à la direction.
La populaire activité de Weedon en fête reviendra pour une cinquième édition. Elle se déroulera du 10 au 13 août. Parmi les activités se tiendra le bingo, la très courue course de boîte à savon, le marché public, de la danse avec les Winslow Dancers et autres.
Le loisir préoccupe les élus. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, mentionne que le conseil a tenu un lac-à-l’épaule l’année dernière. « On a dit c’est quoi comme l’orientation qu’on veut se donner pour nos loisirs. On trouvait qu’on n’offrait pas à la population ce qu’on voulait. » La municipalité disposait de deux systèmes de loisir, Loisirs Weedon qui était géré par une corporation et Loisirs Saint-Gérard par une autre. « Il y a eu un mariage et c’est devenu sous la responsabilité de notre coordonnateur des Loisirs », d’expliquer le maire. Cela a permis de mieux coordonner les activités pour le grand Weedon que ce soit à Saint-Gérard, Weedon et Fontainebleau avec la surface multisport. D’ailleurs, l’ensemble des activités ont connu un grand succès. « On a bonifié l’offre des loisirs d’une façon très intéressante », de conclure M. Gagné.

Cette ombre devenue femme

Jennifer Bourgault publie un premier roman : Cette ombre devenue femme

L’auteure Jennifer Bourgault et son premier roman, Cette ombre devenue femme.

L’auteure originaire de Disraeli et maintenant Weedonnaise, Jennifer Bourgault, a récemment fait le lancement de son tout premier roman, Cette ombre devenue femme, au restaurant L’Intermède du Lac, à Disraeli. L’œuvre historique et emplie de romance présente le féminisme sous un nouveau regard, celui de l’auteure.
La première phrase qu’il est possible de lire sur le quatrième de couverture est « Lorsque l’on a souffert de violence conjugale, peut-on faire encore confiance ? »  On pourrait alors penser que le livre portera sur les violences subies par l’héroïne du roman, mais le chemin pris par l’auteure est plutôt la résilience et la reconstruction.
Le personnage principal de l’histoire aura vécu des scènes de violences conjugales et pour la jeune auteure, il était important d’inviter certains organismes de la région qui travaillent en ce sens, comme la maison d’hébergement La Gitée à Thetford Mines et l’Afeas de l’Estrie. « La violence conjugale fait partie de l’histoire de l’héroïne, mais ce ne sera pas un roman où l’on suit une victime. La violence fait partie de son bagage personnel et détermine d’une certaine façon qui elle est. Ça met aussi en lumière sa façon de réagir et de gérer les évènements du quotidien, mais le roman est surtout axé sur sa reconstruction. Comment elle réapprend à vivre, comment elle redécouvre l’amitié, l’amour ou même d’avoir une relation d’employé employeur. »
La chronologie de l’histoire se déroule à la fin des années 1960, un moment charnière pour les femmes et le féminisme en général. C’est en 1967 que le gouvernement canadien met en place la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada. « Ce moment de l’histoire est important dans la vie de l’héroïne parce qu’elle désire s’impliquer dans la Commission. Elle veut prendre la parole et veut comprendre ce qui se passe avec les autres femmes. Est-ce qu’elle est toute seule avec ces problèmes là ou non ? » d’expliquer Mme Bourgault.
L’histoire se déroule donc il y a un peu plus de 50 ans. Bien avant la naissance de l’auteure. En revanche, c’est une époque qu’elle affectionne particulièrement, entre autres étant donné sa relation avec sa grand-mère. « La condition féminine était très importante pour elle, déjà à l’époque. Elle était impliquée et elle m’a partagé énormément d’histoires et d’anecdotes et chacune d’elles m’interpelle beaucoup. C’est une époque qui vient me chercher et qui me parle beaucoup », d’exprimer l’auteure.
Depuis plusieurs années déjà, Mme Bourgault utilise sa plume pour raconter des histoires et faire vivre des sentiments qui prennent forme dans sa tête. Plusieurs projets sont en cours d’écriture, mais qui ne sont néanmoins pas prêts pour l’édition selon cette dernière. Une de ses nouvelles a été adaptée pour le théâtre par la troupe Les Cabotins, de Thetford Mines, dans le cadre de la pièce Des mots et des voix.
« Pour la prochaine année, je me suis fixé comme objectif de terminer un recueil de nouvelles pour Oulipo. Jusqu’à présent, j’ai environ une vingtaine de récits de complétés. Sinon, je travaille aussi afin de terminer un premier jet de roman », d’exprimer Jennifer Bourgault. L’Ouvroir de littérature potentielle ou Oulipo est un groupe de recherche littéraire fondé en 1960 et a pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage et de moderniser l’expression à travers des jeux d’écriture.

École Dudswell

École Notre-Dame-du-Paradis : Inauguration du projet de plus de 8 M$

La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, s’adresse aux enfants, soulignant la chance qu’ils ont de fréquenter une magnifique école.

C’est en présence des élèves, de l’équipe-école, de la direction du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, contributeurs et représentants politiques que l’on a procédé récemment à l’inauguration officielle de l’agrandissement de l’école Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell.
Le projet qui a nécessité un investissement de plus de 8 M$ comprend un gymnase avec le premier tableau interactif en Estrie, une bibliothèque scolaire et municipale, un local pour la maternelle 4 ans et une salle d’entraînement dédiée à la population. On a également réaménagé la salle des dîneurs. En outre, l’école est la première de niveau primaire du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons à disposer d’un service de climatisation. On a profité de l’occasion pour réaménager le stationnement et éventuellement le débarcadère pour les autobus scolaires en plus de faire un accès direct au terrain de balle. Il y aura ultérieurement l’aménagement d’une classe extérieure. Côté commodité, on a installé des salles de bain à même les classes préscolaires (maternelle 4 et 5 ans). Présentement, l’école accueille 115 élèves et on prévoit que ce nombre grimpera à 135 d’ici deux ans.
Le député de Mégantic, François Jacques, mentionne que l’école constitue un magnifique atout pour toute la communauté de Dudswell, notamment les élèves, mais la population qui a accès aux installations. « Ces nouvelles infrastructures augmenteront significativement la qualité de vie de tous par un environnement attrayant disposant des nouvelles technologies qui favoriseront l’apprentissage. »
Pour la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, « l’agrandissement de l’école est un atout fort important pour notre communauté. Cela signifie à la fois que la municipalité mise sur la sauvegarde et la pérennité de ses infrastructures et que Dudswell est prospère puisque de nouvelles familles viennent s’y installer. » Selon Mme Paré, la rénovation de l’école constitue un attrait remarquable. « Les jeunes familles, c’est quoi qu’elles cherchent ? Des petits milieux de vie agréable et on devient attractif, une belle école, les parcs, le lac; on est en bonne position. »
La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a contribué financièrement au projet, mais son directeur général, Daniel Lamoureux, souligne qu’au-delà de l’argent et de la reconnaissance, l’importance est de soutenir la réussite éducative des jeunes. « Aujourd’hui, c’est un véritable honneur de participer à l’inauguration de ce tout nouveau milieu d’apprentissage vivant et moderne et de savoir que notre levier financier permettra d’offrir à nos générations futures les conditions gagnantes pour réaliser leur plein potentiel au bénéfice de leur santé physique et mentale ! » Le directeur des opérations de Graymont pour les Cantons-de-l’Est, Alexandre Renaud, réitère l’attachement de l’entreprise pour la communauté de Dudswell et souligne la fierté de participer et contribuer financièrement à la réalisation du projet.
Parmi les contributeurs financiers, nous retrouvons le ministère de l’Éducation avec 8,2 M$, la municipalité de Dudswell pour 150 000 $ ainsi que la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et Graymont avec, un montant respectif, de 75 000 $.
La réalisation du projet à Dudswell ne met pas un terme aux investissements dans les écoles sur le territoire du Haut-Saint-François. Le directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, mentionne que d’autres écoles bénéficieront prochainement de cures de rajeunissement. « Deux projets sont en cours, Le Parchemin côté couvent à East Angus où on effectue des réaménagements. Suivra l’agrandissement du collège. L’autre phase sera l’école Saint-Camille de Cookshire où un projet d’agrandissement a été accepté. On a également présenté des demandes pour lesquelles on attend des réponses en juin pour les écoles des Trois Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton et Saint-Paul a Scotstown ainsi qu’une demande d’agrandissement pour la polyvalente Louis-Saint-Laurent. » M. Gaudreau indique que les écoles du Haut-Saint-François sont à plein rendement. « Je n’ai plus d’espace dans aucune école. »
Quant au projet d’agrandissement de l’école Notre-Dame-du-Paradis, M. Gaudreau mentionne qu’il remonte à plusieurs années du temps qu’il était directeur à cette école en 2003-2004. D’ailleurs, il a eu une pensée pour la regrettée Marjolaine Roberge, qui lui en avait fait la suggestion à l’époque. « Elle a semé la graine », précise-t-il. M. Gaudreau croit que l’école constitue un véritable actif pour toute la communauté et la municipalité de Dudswell.

Rachel

WANTED!

You could be any age, but if you live in the Haut-Saint-François and are in the beginnings of your creative journey, you are on Yolanda Weeks’ Most Wanted list. She is the artistic director of the Literacy in Action’s StoryMakers and Migratory Roots Festival initiatives.
“We are looking for an emerging artist in the Eaton Valley for our Migratory Roots Festival this fall,” she wrote. “This is a paid position. They would be the Eaton Valley Artist in Residence for LIA’s Migratory Roots Festival.”
The part-time position is an arts residency; the money is to support folks starting their process (which could be anytime) and complete their piece or pieces by the festival in October. Your creative journey may be in “writing, poetry, art, woodworking, photography, you name it! It’s very open!” If you are interested in exploring the theme of migration in the English-speaking communities, Yolanda would love to hear from you.
Interested? For details, contact Yolanda at yolanda.weeks@lia-estrie.org, or 819-346-7009.
TINKERS & THINKERS
How about publishing your art and writing in a community zine? Literacy in Action is inviting “stories, recipes, poems, comics, drawings, collages, and whatever else you can imagine” to be part of a collaborative “zine.”
A zine is a “do-it-yourself magazine where individuals share their ideas, stories or thoughts on topics they are passionate about. LIA’s Tinkers & Thinkers was created during the pandemic to help bridge us at a distance. It was so successful, we decided to continue it this year,” LIA tells us.
To participate, your deadline is June 15. Send your art to: Literacy in Action Tinkers & Thinkers, 5 rue Connolly, Sherbrooke, QC J1M 1L8. Questions? Call 819-346-7009 or email info@lia-estrie.org.
CONCERT AT TRINITY UNITED
The Cookshire-Eaton Cultural Space presents its first concert of the season on Saturday, May 27, at 7:30 p.m., featuring two musicians, violinist Uliana Drugova and pianist Michel-Alexandre Broekaert. The concert explores the world of French composer Lili Boulanger, the first woman to win the Grand Prix de Rome. Her promising career was cut short when she died of tuberculosis in 1918, at age 24.
The musical pieces will alternate with commentary about the links between Boulanger and composers such as Debussy and other composers of her day, letting the audience “reimagine a French salon of the 20th century,” said the concert description. The concert is at the Trinity United Church, 190 Principale West, Cookshire. Admission is by voluntary contribution. Info: galeriecookshireeaton@gmail.com.
CAPTURE YOUR HERITAGE
Downstairs from the Galerie d’Art Cookshire-Eaton, in the Galerie Suzanne Genest, is a new show, Capture your Heritage, from May 13 to 21. This is a travelling exhibition showing recent photos by Haut-Saint-François MRC students in high school or the 3rd cycle. The photos accompany historical photos from various collections and archives in our region. The address is 125 Principale West, Cookshire, (side door), and opening hours are noon to 4 p.m., weekends.
BETWEEN
Upstairs in the Cookshire-Eaton Art Gallery, Meditation Between Two Cultures is the theme of Yong Sook Kim-Lambert’s paintings and prints on exhibit until May 20. The Gallery is located at 125 Principale West, Cookshire, and is open weekends, noon to 4 p.m., or by appointments on weekdays (email galeriecookshireeaton@gmail.com). To see more of her artwork, visit Kim-Lambert’s website at ykimlambert.com.
VIACTIVE
Bilingual sessions of Viactive, those lively and regenerative exercises, continue at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212. Anyone age 50+ are welcome to participate on Wednesdays at 1:30 to 2:30 p.m. Prefer mornings? Join the Sawyerville group Wednesdays at 10 a.m. in the basement of the former Sawyerville Catholic Church, 4 Randboro Road, Sawyerville. Info: 819-889-1340.
SMALL FARMS
“Small Farms are Difficult Here” is the theme of the May issue of the Townships Sun. Guest-edited by our own Scott Stevenson, it explores the rebirth of small farming, with stories from the Patch farm in Brome and the Rowell farm in East Clifton, among other stories, photos and art. Subscriptions are easy to get at townshipssun.ca, and the May issue is in the magazine stands at Cookshire IGA and the Dépanneur Lachance store in Sawyerville.
BOOKS TO BELLY
Have an appetite for reading… and eating? Literacy in Action proposes a series of workshops for kids age 7+ and adults to read a story together, then make food inspired by the story. Two upcoming workshops are on Wednesdays, May 10, and May 24, from 6 to 7 p.m. Free of charge, at the Pope Memorial Elementary School, 523 Stokes, Bury. To sign up, contact 819-346-7009 or connect@lia-estrie.org.
JUNE CONCERT, JULY FLEA MARKET
Get ready for two summer events at the Canterbury Center. First, a concert on Friday, June 23, features Paula Chiasson on violin, voice, and dance; Normand Breton on bass, accordion, voice, and dance; and Christian Nolet on guitar and bouzouki. To reserve tickets, call 819-872-3400.
Second, the Canterbury Center will host a Flea Market/Marché aux puces and Farmers’ Markets on Saturday and Sunday, July 29 and 30. Starting now, the organizers are seeking donations of small items and antiques. To arrange to drop off donations, or if your mobility is reduced, to have them picked up, call 819-872-3400. The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Canterbury.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. In-person Sunday services are 11 a.m. every first and third Sunday of the month at the St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire; the next service is May 21. For details, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church in Cookshire, and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by May 15 for publication May 24.

Vélo Chartierville

Le projet de vélo de montagne à Chartierville tient toujours malgré quelques embuches

Le projet n’est pas sur pause, mais les intervenants recherchent du financement pour aller de l’avant.

Le projet de sentier de vélo de montagne à Chartierville avance toujours malgré quelques embuches au niveau des coûts liés à sa réalisation. Le projet qui, en juin 2022, avait reçu une soumission à la hauteur de 175 700 $ la voit maintenant s’élever à 285 000 $. Néanmoins, les membres du comité sont confiants de voir les sportifs pouvoir emprunter les pistes d’ici la fin de l’été.
Les travaux d’aménagement commenceront optimalement dès le mois de juin, selon Jean Bellehumeur, membre du comité de bénévoles. « Les travaux vont commencer officiellement cet été. On a bien confiance de les débuter au mois de juin, mais il y a toutefois beaucoup de choses à régler sur le plan pratique. On a reçu une nouvelle soumission, mais elle dépasse les budgets qui étaient originalement prévus. C’est la même compagnie qui nous avait fait une soumission, il y a presque deux ans, mais les prix ont explosé depuis ce moment. La subvention du gouvernement devait couvrir 80 % des coûts admissibles, mais le problème est que les coûts ont augmenté d’environ 100 000 $, mais la subvention de 80 % est basée sur la première soumission de 175 700 $. On se retrouve donc avec un manque à gagner », d’exprimer M. Bellehumeur.
Ce qui est encourageant pour le comité est que plus tôt ce mois-ci, il a reçu la confirmation par écrit des droits de passage sur les terres publiques. Le circuit de 6 à 7 kilomètres dans le secteur du mont Urban, accessible par Chartierville au bout du rang St-Paul, devrait être rendu accessible vers la fin de l’été, à la suite des constructions et aménagements. « Il y a vraiment beaucoup de trucs à régler, mais le projet devrait se faire. Je ne peux pas dire va se faire, mais on a travaillé tellement fort là-dessus, depuis plusieurs années, on n’a pas l’intention de tirer l’éponge. On va aller jusqu’au bout. Il faut tout d’abord s’entendre avec le soumissionnaire afin que ce dernier établisse des tracés de construction, définitifs, pour le sentier, et qui seront marqués par des bandes », d’expliquer Jean Bellehumeur.
Théoriquement, les sportifs pourront emprunter les pistes vers la fin de l’été selon ce dernier. « Mais arrivé à la fin de l’été, c’est aussi l’ouverture de la saison de la chasse. Donc ne serait-ce que pour des questions de sécurité, on va suggérer aux gens d’éviter le coin. Cependant, dès le début du printemps prochain, après un nettoyage des pistes, ces dernières seront accessibles, à l’arrivée du beau temps, et ouvertes de façon totale », de préciser le porte-parole du comité.
La municipalité de Chartierville s’est engagée par voie de résolution à assumer un engagement financier de 20 % plus les frais non admissibles pour que le projet se réalise. Maintenant, le comité est à la recherche de financement pour combler l’écart de prix à la hausse intimement lié à la pandémie de COVID-19. « Nous sommes présentement en démarche avec plusieurs différents partenaires afin de trouver des solutions, mais pour l’instant, les résultats se font attendre », d’exprimer M. Bellehumeur.
Autant le comité responsable du projet que le conseil municipal et les citoyens de Chartierville sont confiants que ce type d’attrait dans la région pourrait éventuellement attirer plusieurs visiteurs, au même titre que le festival de Musique aux Sommets. Dans les années à venir, M. Bellehumeur croit que la municipalité pourrait être l’hôte de compétitions de vélo de montagne, ce qui attirerait des gens de la région, mais aussi des gens venus de l’extérieur.

Chambre de commerce HSF

Chambre de commerce du Haut-Saint-François : Une année de relance réussie

Les membres du conseil d’administration de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François de gauche à droite, Aude Bridard, Daniel Audet, Fabian Garcia, Alexandra Jacquet, René Rivard, Ghislain Brière, président, Yves Vaillancourt, Marielle Quirion, Frédérick Martel-Leech, Maxime Mainville et Pierre Hébert. Absent sur la photo Daniel Lamoureux.

La relance de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François semble bien amorcée. À la première année de la reprise de ses activités, le bilan est positif et prometteur pour son avenir.
C’est du moins ce qui se dégage de la récente assemblée générale annuelle à laquelle assistait une quinzaine de personnes. « La dernière année n’a pas été facile », d’admettre le président, Ghislain Brière. « Que d’étapes franchies depuis la dernière assemblée générale annuelle! De la formation d’un nouveau conseil d’administration aux embauches de deux directrices générales en passant par la résolution de casse-têtes administratifs et la tenue de notre tournoi de golf, je pense que nous avons, à certains moments, oublié de respirer. Par contre, le résultat est là : notre Chambre de commerce du Haut-Saint-François s’est relevée. »
L’organisme régional a repris son rythme de croisière au cours de la dernière année. Il a réussi à mobiliser 81 membres en moins d’un an et elle vise à atteindre 162 au terme de la présente année. Il a également établi sept partenariats financiers lui permettant la reprise de certaines activités, dont sept, notamment le traditionnel tournoi de golf-bénéfice, le débat des candidats pour l’élection provinciale, trois visites d’entreprises, le webinaire d’information sur Flagship et le 5 à 7 des Fêtes.
Dans sa volonté d’être un partenaire actif au sein de la communauté, la Chambre a également établi des collaborations avec divers organismes du territoire que ce soit pour offrir de la formation ou autres activités. Pour l’année en cours, celle-ci entend poursuivre sa relance et être à l’écoute des besoins des membres. Pour ce faire, on prévoit rencontrer la majorité des membres au cours des prochains mois.
L’organisme semble avoir le vent dans les voiles et les intervenants entendent profiter de cette brise pour démontrer que le territoire possède une chambre de commerce dynamique que ce soit à travers différentes campagnes de visibilité. On ajoute la volonté de soutenir les initiatives locales.
Mentionnons que tous les postes en élection pour le renouvellement du conseil d’administration ont été renouvelés au cours de l’assemblée générale annuelle. Le président a tenu à remercier la contribution de la SADC du Haut-Saint-François pour son appui important dans la relance.
M. Brière est satisfait de la première année. « Ç’a été une année au-delà de mes attentes. Nous avons fait des activités réussies et ça, c’était un peu des surprises parce qu’on ne savait pas à quoi s’attendre. Je suis agréablement surpris de la relance et de la réponse des membres. » M. Brière est confiant quant à l’avenir. « La Chambre est relancée, il y a encore du travail à faire, mais nous sommes sur la bonne voie. »

Marche et cours

Marche/Cours pour le Haut : Une bonne participation pour la 8e édition

Adultes, mamans en poussette et jeunes enfants ont participé au happening familial Marche/Cours qui se déroulait à La Patrie.

Alors que le soleil se pointait le bout du nez, plus de 300 personnes participaient à l’activité Marche/Cours pour le Haut qui se tenait à La Patrie pour sa 8e édition. Un total de quatre sentiers étaient aménagés pour la marche et la course afin d’amasser des fonds pour soutenir les activités physiques des enfants du Haut-Saint-François.
Grâce aux nombreux participants et à l’aide des différents partenaires, une somme de 7 000 $ est remise au Fonds Marche/Cours pour le Haut. Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs à la MRC du Haut-Saint-François, explique que l’objectif principal de l’activité est d’aider les jeunes de 5 à 14 ans à payer pour des activités de loisirs, des cours ou des camps de jour. Ce fonds est accessible aux familles de la MRC. Tous les frais liés à l’organisation de la 8e édition ont été couverts par les différents partenaires. Ainsi, toutes les sommes récoltées par les inscriptions sont directement versées dans le Fonds.
Les participants pouvaient choisir parmi quatre sentiers aménagés pour l’occasion, en partie sur les terrains privés de Fernand Prévost. « Ça fait des parcours que même les gens d’ici ne font pas, alors ça peut être nouveau même pour quelqu’un de La Patrie », exprime M. Vaillancourt. Outre les traditionnels sentiers de 10 km et 5 km, les nouveaux parcours de 3 km pour les aînés et de 1 km pour les familles ont connu un succès.
Le comité avait également plusieurs prix à faire tirer parmi les randonneurs et les coureurs, soit une nuit au Domaine de la Giroux-ette de La Patrie, un chèque cadeau de 50 $ à la Coop de La Patrie, un panier cadeaux des Chèvres filantes de Notre-Dame-des-Bois, une boîte cadeaux de Virgin Mady, une des As du fumoir et Same Bio, ainsi qu’une paire de billets pour le Rock’n’Blues 2023 à La Patrie.
Malgré une organisation qui s’est bien déroulée comme l’affirme M. Vaillancourt, un défi de taille demeure présent. « Ce n’est pas un fonds qui est connu tant que ça encore, alors on a un défi au niveau de le communiquer, de le promouvoir, alors on est dans le processus de créer une campagne de promotion pour ça », explique l’agent de loisirs. Ce dernier demeure toutefois satisfait de sa première expérience et souligne l’effort collectif des petites communautés du HSF.
La planification de la 9e édition est commencée et nous savons déjà qu’elle se tiendra à Bury. Pour les curieux, une vidéo promotionnelle de l’événement tenu à La Patrie sera publiée sous peu sur le site de la MRC.

Pavillon des Mésanges

Le Pavillon des Mésanges change de propriétaire : Un retour dans la région pour Claudia Racine

Claudia Racine, nouvelle propriétaire du Pavillon des Mésanges.

Depuis le 1er avril, Claudia Racine, originaire de Cookshire-Eaton, est revenue s’établir dans sa région natale et est officiellement devenue propriétaire du Pavillon des Mésanges, à Dudswell. Être à la charge de cette auberge de campagne était un rêve que caressait Mme Racine depuis plusieurs années et c’est maintenant chose faite.
Le Pavillon des Mésanges est un chalet privé, comportant 21 chambres, dont 19 au rez-de-chaussée, avec salles de bain attenantes, ainsi qu’une salle commune pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes. Cet endroit est principalement utilisé pour des mariages, des fêtes familiales, des ateliers de formation ou de travail et même l’hébergement d’équipes sportives en déplacement ou la célébration d’un bal de finissants. Le chalet ne reçoit qu’un seul groupe à la fois afin d’offrir une certaine intimité aux clients.
Situé sur un terrain de huit acres, le site offre aux visiteurs une piscine creusée et chauffée (de mai à septembre), deux emplacements de spas distincts, des sentiers de randonnée, l’accès à un petit lac permettant la baignade ainsi que l’accès à une cuisine commerciale complète. Le Pavillon des Mésanges priorise les groupes pendant les fins de semaine et est accessible pour les réservations individuelles pendant la semaine.
La nouvelle propriétaire utilisera la même formule que la précédente, qui a opéré Le Pavillon des Mésanges plus d’une dizaine d’années, mais y ajoutera tout de même de sa personnalité et de ses couleurs. « Je vais garder la même façon de faire qu’il y avait déjà, c’est-à-dire une formule de groupe entre 30 et 60 qui peuvent dormir et une salle de réception pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes pour un évènement ou un regroupement », d’expliquer Mme Racine. De plus, cette dernière souhaiterait aussi inviter et offrir aux professionnels et professeurs un espace pour de la formation ou des retraites.
« Trouver de la relève dans le milieu du loisir et pour un projet de cette envergure n’a pas été aisé pour Mme Jeannine Brossard et il était important pour elle d’assurer une certaine continuité et de m’offrir un bon soutien », d’exprimer Claudia Racine. La reprise de l’établissement se porte bien selon cette dernière puisque les fins de semaine jusqu’au mois d’octobre sont déjà réservées. « C’est vraiment super ! Toutes mes fins de semaine sont bookées à l’exception de celle du 5 août. Pour l’instant, les choses se passent bien, c’est excitant. »
L’établissement accepte les animaux de compagnie et Mme Racine souhaite prochainement être certifiée Kéroul, pour favoriser l’accessibilité et améliorer le séjour de personne à mobilité réduite.
Pour toute information ou réservation, il est possible de communiquer directement avec Claudia Racine au 819 571-7497 ou de visiter le www.pavillondesmesanges.com.

Fête des Méres 2023

4 activités idéales pour la fête des Mères

Vous voulez profiter de la fête des Mères pour organiser une activité agréable et spéciale qui vous permettra de conserver de beaux souvenirs ? Inspirez-vous de ces quatre idées !

  1. Recréez un moment marquant
    Avec votre mère, pensez à une activité que vous aviez faite ensemble par le passé et qui vous avait apporté de la joie. Voyez s’il vous est possible de la répéter pour vous remémorer des souvenirs heureux et en créer de nouveaux !
  2. Offrez-vous une soirée souper-spectacle
    Si vous connaissez bien les goûts de votre mère, achetez des billets pour un spectacle de musique, de théâtre, de danse ou d’humour, par exemple. Combinez l’expérience avec un repas au restaurant avant ou après pour savourer davantage le moment.
  3. Détendez-vous dans un spa
    Une sortie au spa est une belle activité si vous n’êtes pas nombreux à participer et si vous cherchez à vous relaxer et à faire une pause du quotidien. Vous pouvez prolonger ces heures de tranquillité en passant une nuitée à l’hôtel ou dans une auberge.
  4. Faites une randonnée en plein air
    Si la température est clémente, rendez-vous en famille sur un sentier en montagne ou en forêt. Vous pourrez y admirer la nature, apprécier le grand air et faire un pique-nique. Vous avez envie de quelque chose de nouveau ? Profitez de l’occasion pour aller marcher dans un endroit où vous n’êtes encore jamais allés !
    Les possibilités d’activités ne manquent pas pour souligner la fête des Mères : balade à vélo, séance de photos, préparation d’un repas original, etc. Regardez ce qui s’offre à vous dans votre région !
©2024 Journal Le Haut-Saint-François