Écocentre Ascot Corner

Ascot Corner dispose de son mini-écocentre

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, Jonathan Piché, directeur général, Stéphane Roy, directeur de l’urbanisme et de l’environnement, et Éric Bourget, coordonnateur des travaux publics, invitent la population à utiliser le mini-écocentre.

Depuis quelques semaines, Ascot Corner dispose de son mini-écocentre et à voir les conteneurs déjà remplis situés derrière le garage municipal, il ne fait aucun doute que ce service était attendu de la population.
Tous les samedis matin de 8 h à midi, les résidents d’Ascot Corner pourront gratuitement y disposer leurs branches, agrégats, métaux, pneus et bien d’autres. Évidemment fière du mini-écocentre, Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, rappelle que la municipalité caresse ce rêve depuis plus de 20 ans. Au début des années 2000, rappelle-t-elle, on recueillait la vieille huile dans le garage municipal en plus de récupérer quelques matières. Avec la construction du nouveau garage municipal, on y accueille les huiles usées, les peintures, les sert plus à rien, les batteries et la styromousse. L’endroit est facilement accessible sous l’annexe du garage municipal. Il est possible d’y déposer ces produits 24 h par jour et 365 jours par année. Mme Bresse signale que ce service est offert gratuitement depuis l’ouverture du garage municipal en 2019.
D’autre part, le 5 juin dernier marquait l’inauguration officielle du mini-écocentre. Le site comprend plusieurs conteneurs ou l’on peut y déposer différentes matières. L’endroit sera accessible au public du mois d’avril jusqu’au début novembre. Au départ, les élus souhaitaient faire un projet plus gros, mais il en aurait coûté plus de 600 000 $. « La municipalité n’avait pas les moyens. On est retourné à la table à dessin et l’aménagement du mini-écocentre a coûté 37 500 $. Ça a permis d’acquérir les conteneurs, les blocs de béton, le revêtement du terrain ainsi que l’affichage. » Le projet, souligne Mme Bresse, « s’inscrit dans les objectifs environnementaux dans le Plan d’action intégré adopté en 2017 par le conseil municipal. Il permettra de valoriser annuellement plusieurs tonnes de matières résiduelles qui auraient été envoyées à l’enfouissement. » Les responsables ne sont pas en mesure de quantifier le nombre de tonnes qui sera détourné de l’enfouissement. Une chose semble certaine, c’est qu’elle réalisera une économie puisqu’il en coûte 250 $ la tonne lorsque les matières résiduelles sont acheminées au site d’enfouissement de Bury. La municipalité d’Ascot Corner s’est également inspirée de l’écocentre de Weedon pour réaliser son projet.
Le préfet de la MRC et président de Valoris, Robert G. Roy, encourage les municipalités à se doter d’un écocentre. « Quand on regarde la superficie de 2 300 km2 la MRC du Haut-Saint-François, imaginez-vous quelqu’un partir de Chartierville qui descend à l’écocentre de Bury, similaire pour Ascot Corner, East Angus, c’est pas tout le monde qui y va. » M. Roy fait le souhait que d’autres municipalités créent leur petit écocentre, ce qui contribue à détourner les matières de l’enfouissement. Deux autres municipalités auraient entrepris des démarches dans ce sens. À titre de représentant de Valoris, M. Roy précise que l’objectif de la régie n’est pas d’enfouir et que « tous ces petits gestes-là ça compte. Plus longtemps que notre site va durer mieux qu’on va être. » Ce dernier ajoute « le développement des écocentres, c’est l’avenir. Malheureusement, je me permets, Éco Entreprises Québec, je pense qu’il ne le comprend pas. »
Présent à l’inauguration, le maire de Weedon, Eugène Gagné, joue un genre de rôle de parrain auprès des municipalités en quête d’information. Il se réjouit du succès de l’écocentre chez lui. « Avant ça, le monde passait leur temps à brûler leurs branches, du bois. Terminé, là, il y en a pu, ils nous amènent tout ça. On diminue les risques d’incendie, l’atmosphère. C’est vraiment valorisé à la bonne place. » M. Gagné mentionne que sa municipalité a détourné 45 % de ses déchets du site d’enfouissement en deux ans. Il manifeste le souhait que les écocentres se multiplient sur le territoire du Haut-Saint-François. Il précise que les municipalités participantes sont gagnantes, réalisant des économies en acheminant moins de tonnage au site d’enfouissement en plus de toucher des redevances du gouvernement du Québec.

Hédonistes Westbury Marché Public texte

Tout nouveau : Un cocktail signature à saveur des six marchés publics du HSF

Les nombreux représentants des organisateurs, des partenaires et des bénévoles des marchés publics se sont réunis à la suite d’une conférence de presse de lancement de la saison des marchés, qui avait lieu à Westbury le 8 juin dernier.

C’est par une nouveauté qui sort de l’ordinaire que les six marchés publics du Haut-Saint-François veulent attirer leurs clientèles respectives pour la saison estivale 2023. Ils mettent à profit la créativité de la « mixologue » Brunante Robert, originaire de Scotstown, et de son entreprise L’Hédoniste Cocktail qui fera une tournée des sites au cours de l’été. Et quoi de mieux qu’un bon cocktail pour se rafraîchir dans la chaleur de l’été ?
Réunis au marché public de Westbury, les représentants de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) et de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, les organisateurs et les bénévoles des marchés publics ont présenté cette grande nouveauté, résolument festive et colorée.
« Après deux années de pandémie moins rassembleuses, nous avons voulu adopter un projet plus festif pour valoriser nos produits dans nos marchés. Cela s’imposait de pouvoir lever notre verre… C’est ainsi qu’a germé l’idée d’un cocktail signature pour chacun des marchés, ou encore d’un mocktail pour ceux qui ne désirent pas consommer d’alcool », a indiqué Isabelle Couture, directrice du développement et des communications de la SADC.
« Chaque marché public aura sa recette qui sera inaugurée durant la tournée de l’Hédoniste Cocktail, aux dates suivantes : le vendredi 9 juin au marché public de Lingwick, le samedi 24 juin à Dudswell, le jeudi 29 juin à Westbury, le samedi 12 août à Bury, le samedi 19 août à Sawyerville et le jeudi 24 août à La Patrie », a-t-elle ajouté.
Julie Sage, la représentante de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a assuré l’assistance que « Madame Bibeau les aime beaucoup, les marchés publics, car ce sont les activités synonymes de l’été par excellence, qui permettent de faciliter la rencontre des gens. Nous sommes heureux de nous associer à cette belle initiative qui fait rayonner notre belle région agricole ! »
Pour sa part, le représentant du Syndicat local du HSF de l’Union des producteurs agricoles de l’Estrie, Éric Decubber, a fait valoir que « les marchés publics donnent la chance de contacter les entreprises locales en faisant connaître leurs produits locaux et de les faire rayonner plus loin. Ils peuvent ainsi interagir directement avec les consommateurs. C’est un lien privilégié en termes de diffusion de l’information et de valorisation de nos entreprises. »
La mixologue Brunante Robert a eu la chance de préparer des cocktails signature créés pour le marché public de Lingwick, lancé le 9 juin, lors de sa tournée de l’Hédoniste Cocktail, que les collaborateurs présents lors du lancement du projet ont pu déguster en primeur. Ce cocktail a été baptisé James Ross, du nom d’un des principaux fondateurs écossais de Scotstown.
Cet été, en plus de déguster les cocktails sur place, les clients de chacun des marchés publics auront la possibilité d’y obtenir la recette du cocktail-signature, de même que les ingrédients nécessaires pour les confectionner chez eux.

Ronald Martel

Avis de nomination journaliste

Le Journal régional Le Haut-Saint-François est fier d’annoncer la nomination de Ronald Martel au poste de journaliste. Ce dernier possède une solide expérience de 23 ans à titre de journaliste correspondant pour le quotidien La Tribune en plus d’avoir cumulé un poste équivalent pour l’hebdomadaire L’Écho de Frontenac. Originaire de Lac-Mégantic, M. Martel a demeuré quelques années à Cookshire à l’époque où son père Bernard était propriétaire du commerce de monsieur J-M. Poulin, l’épicerie qui est devenue un supermarché au fil des années. L’expérience de M. Martel vient enrichir l’expertise du journal pour le plus grand bénéfice de nos lecteurs.

maltraitance

L’intimidation des aînés : Ça existe même dans le Haut-Saint-François

Céline Delorme, représentante de l’organisme DIRA Estrie, dont la mission est de prévenir et de contrer la maltraitance envers les aînés de 65 ans et plus, s’adresse aux participants qui sont fort attentifs.

Plus de 80 personnes ont répondu à l’invitation de la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François en participant à la récente activité organisée dans le cadre de la Journée mondiale de lutte à la maltraitance envers les personnes aînées.
Divers kiosques d’information avec les représentants de plusieurs organismes d’aide régionaux et estriens sans compter la Sûreté du Québec participaient à l’activité qui se déroulait à la salle communautaire de Dudswell, secteur Marbleton. Une pièce de théâtre traitant de l’intimidation entre aînés présentée par la troupe du Théâtre La Belle Gang complétait l’après-midi.
Marilyne Martel, organisatrice communautaire au CIUSSS de l’Estrie – CHUS en soutien à la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François, précise qu’il s’agit d’une activité pour sensibiliser la population aux enjeux que vivent les personnes vieillissantes. Au cours de l’après-midi, il a été question de l’intimidation envers les aînés, mais entre eux également. Elle mentionne que ce sont des enjeux dont on parle peu, mais qui existe sur notre territoire. « Ce sont des enjeux cachés souvent. Nous, on veut que les gens prennent conscience que ça existe. » La participation de diverses ressources susceptibles de venir en aide n’est pas un hasard. Les organismes DIRA Estrie, Parkinson Estrie, la Société d’Alzheimer, le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, le Service d’aide à domicile, les Cuisines collectives et autres participaient à la rencontre.
Ken Cameron, président de la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François, et Mme Martel précisent que l’intimidation existe sur le territoire, mais ils ne sont pas en mesure d’en définir l’ampleur. Quoi qu’il en soit, ils préfèrent intervenir immédiatement plutôt que d’attendre d’obtenir un nombre précis. Mme Martel soulève la complexité pour les personnes aînées à dénoncer la situation. Fréquemment, explique-t-elle, les gens évitent de dénoncer par crainte de perdre les services leur permettant de demeurer à domicile. « Est-ce que je vais être obligé de déménager dans un endroit qui coûte beaucoup plus cher et je n’ai pas les sous ? Il y a beaucoup d’enjeux qui fait que les gens ne dénoncent pas », d’expliquer Mme Martel. M. Cameron croit qu’il est possible de faire davantage par la sensibilisation et de faire pression sur les politiciens. Le président de la Table de concertation des personnes aînées du HSF souligne que l’action de l’organisme ne se limite pas à une activité de sensibilisation par année, mais par des conférences et des déjeuners-causeries dans diverses municipalités. L’année dernière, des rencontres ont eu lieu à La Patrie, Scotstown et Ascot Corner. Ce dernier précise que le thème de la prochaine année portera sur la finance avec différentes conférences. Elles se dérouleront encore sur le territoire de diverses corporations municipales.
Les activités semblent fort appréciées des participants. « Ils se sentent interpellés. Ils voient des situations et ça met des mots sur ce qu’ils peuvent vivre », d’indiquer Mme Martel. M. Cameron ajoute que l’aspect social est fort important. « Je remarque comment les gens aiment sortir de chez eux, rencontrer des gens comme eux sur les sujets qui les intéressent. Ça nous encourage à faire plus. » Rappelons que la Table de concertation des personnes aînées du HSF vise à améliorer la santé et le bien-être des aînés. On souhaite également à améliorer les conditions de vie et les services offerts à cette clientèle.

tournois golf chambre de commerce hsf

Chambre de commerce du Haut-Saint-François : Un tournoi réussi !

La Chambre de commerce du Haut-Saint-François vient de compléter son tournoi de golf annuel avec une de ses plus fortes participations. Pas moins de 108 golfeurs ont foulé le terrain du Club de golf East Angus alors que 125 personnes participaient au repas. L’activité tenue sous la présidence d’honneur de Jean-Pierre Patry s’est révélée un succès. Ce dernier qui a cumulé pendant deux mandats la présidence de la Chambre de commerce de Weedon a rappelé les avantages de faire partie de ce genre d’organisme. « C’est une force pour défendre les dossiers individuels. C’est un outil de poids. Je dirais même un outil indispensable pour faire la promotion de nos commerces et de la région. » M. Patry rappelle que « la force d’un organisme dépend de l’implication de ses membres. Plus vous serez nombreux à brasser des idées, plus vous aurez de chance que surgissent des projets qui peuvent changer la vie de quelqu’un pour des années. » Le commanditaire majeur de l’activité, Graymont, souligne son 75e anniversaire.

Nids de poule

L’IA pour boucher des nids de poule et des fissures : La technologie au service des municipalités

Jean-Gabriel Lebel, directeur des travaux publics de Cookshire-Eaton, devant l’écran du logiciel City Rover pour analyser l’état du système routier de la ville.

Jean-Gabriel Lebel, directeur des travaux publics de Cookshire-Eaton, se réjouit de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), pièce maîtresse du logiciel City Rover, de Visual Defense. Cet outil peut détecter jusqu’à 95 % des fissures et des nids de poule tant sur les chemins asphaltés que ceux recouverts de gravier. Depuis quelque trois mois, l’équipe d’entretien du système routier exploite ce détecteur monté sur les camions de vidange pour valider l’état des centaines de kilomètres du réseau, tous genres confondus. Les économies augmentent en termes de temps/employés et de rapidité d’intervention au profit des résidents sur cette superficie de 300 km².
Approché directement par Visual Defense qui en est à l’étape de projet pilote, de rodage et de mise à jour avec une cinquantaine de municipalités au Québec et en Ontario, M. Lebel s’est empressé de répondre avec enthousiasme à l’offre de la compagnie. Il voyait déjà les résultats positifs qu’a connus Saint-Jean-sur-Richelieu à la lecture d’un article sur le sujet. « Plus on l’essaie, plus on se rend compte que, sûrement, dans quelques années, plus de villes vont l’utiliser », prévoit-il. Après une première semaine d’utilisation, les membres du conseil municipal témoignent déjà de leur satisfaction.
L’appareil fonctionne à la façon d’un radar. Un signal est émis qui revient à la machine. « C’est géolocalisé […], la captation est purement visuelle […], c’est comme un cellulaire avec la caméra orientée sur le chemin qui reconnaît les nids de poule (et les fissures) ». Le fait de connaître immédiatement l’état des routes permet d’intervenir dans un délai maximal de sept jours pour corriger les situations problématiques, se réjouit le directeur des travaux publics.
L’économie de temps entre en ligne de compte d’une façon importante lors de l’utilisation du City Rover. Plutôt que ce soit des employés qui parcourent la municipalité pour détecter les incidents, les camions de vidange équipés de ce système envoient en direct les informations au bureau de M. Lebel. Dès que les conditions météorologiques sont propices, les équipes d’entretien se mettent à l’œuvre. La niveleuse ne passera pas pendant un orage, mais quand l’eau se sera retirée, le conducteur s’empressera de réparer la route, donne en exemple, le directeur. « Nous, on est surtout sur les nids de poule sur nos chemins de terre […], et l’appareil permet de les localiser. »
L’utilisation du City Rover est-elle compliquée ? « Pas du tout ! Étonnamment, la manipulation qu’il y a à faire quotidiennement, c’est de le brancher dans l’allume-cigare. L’employé, dans le fond, quand il met la “switch” de son camion à vidange qui fait la tournée du territoire, ça ne lui fait aucune différence », décrit-il. « Moi, j’interviens sur la plateforme, qui est une page Web, pour consulter les images qui sont prises ». Il les interprète et planifie l’organisation des travaux à effectuer.
M. Lebel a acquis l’habitude de regarder, tous les jours, les « incidents » sur les chemins. Ceux qui sont en rouge sont les plus critiques, qu’il démontre à l’aide de son ordinateur. « Ce que fait l’intelligence artificielle, c’est la reconnaissance des nids de poule. Elle va dire à l’appareil dans le véhicule, prends une photo ici, il y a 98 % de chance que ce soit un nid de poule », explique-t-il. « Chaque matin, au lieu de faire le tour du système routier, je vais prendre 30 minutes pour regarder l’état du territoire et définir les priorités pour l’équipe d’asphaltage et de nivelage. »
Le coût d’utilisation de l’appareil est très modeste. Pour quelque 3 000 $ par année, une municipalité peut surveiller l’état des routes de son territoire. Les économies encourues et la satisfaction des résidents valent cet investissement, conclut M. Lebel, directeur des travaux publics de Cookshire-Eaton.

parc Marécage-des-Scots

Parc régional du Marécage-des-Scots : Des améliorations enfin pour mieux recevoir les touristes !

Véronick Beaumont, conseillère en développement local au CLD du Haut-Saint-François et responsable du parc régional du Marécage-des-Scots, semble avoir un besoin d’urgence de la borne de réparation BiciBorne de son vélo, à la halte de la colonie de Franceville.

Des travaux d’améliorations, prévus au parc régional du Marécage-des-Scots (PRMS) depuis 2021, que la pandémie avait retardés, peuvent enfin être réalisés. On veut ainsi mieux accueillir les touristes avec une bonification significative des structures.
De plus en plus nombreux à s’amener au parc national du Mont-Mégantic (PNMM), les cyclotouristes surtout et ceux de la nouvelle boucle du Marécage, qui traverse le PRMS, trouveront sûrement très utile la nouvelle station de réparation de vélo BiciBorne, faisant partie des nouvelles infrastructures.
De plus, des bornes kilométriques seront ajoutées, tout le long de la piste de randonnée. Elles aideront les utilisateurs à se situer et à mesurer la distance parcourue et/ou qui reste à parcourir, surtout entre autres, pour les premiers répondants en situation d’urgence. Les autorités du parc régional répondent ainsi à une demande formelle du public.
Des bancs d’observation du ciel étoilé seront également offerts aux visiteurs, à la halte de la colonie de Franceville, puisque le PRMS se trouve relié dorénavant au PNMM. Ces bancs inclinés seront particulièrement utiles, par exemple, pour l’observation des Perséides, vers la mi-août chaque année.
Les usagers ont exprimé une autre demande, par ailleurs, pour l’installation d’une toilette écologique, ou toilette sèche, à la halte de la foresterie, qui se trouve au milieu du parcours du parc. On estime qu’elle concourra à encourager randonneurs et cyclistes à prolonger leur visite par un pique-nique ou une excursion au bord du ruisseau.
Une subvention de 14 300 $ du ministère de l’Éducation du Québec a permis ces nouvelles installations et rénovations, alors que la part du milieu s’élève à 10 000 $, enrichissant l’offre récréotouristique de la région.
« Notre parc régional est l’une de nos plus belles réalisations. De concert avec nos partenaires, nous en bonifions continuellement les installations, afin d’en faire une destination incontournable de loisir de plein air dans le Haut-Saint-François », a commenté le préfet de la MRC, Robert G. Roy.

editorial

Hommage à Roger Rousseau d’East Angus

Dans le royaume des routes, trône Roger Rousseau,
Le roi de la route, fier et sans le moindre faux pas.
Sa moustache autrefois, fièrement arborée,
Dans les années 80, il faisait tourner les têtes.

Son chariot royal, brillant et imposant,
Sillonne les routes, sans jamais vaciller d’un instant.
La moustache a disparu, mais son charisme reste,
Roger Rousseau, le roi de la route, le plus grand des prestes.

Avec son sourire charmant et ses yeux pétillants,
Il enflamme les pistes, telle une flamme dans le vent.
Les automobilistes l’aperçoivent, ébahis,
Roger Rousseau, le roi des routes, l’as du guidage.

Dans son royaume, il règne avec bienveillance,
Des décennies de savoir-faire et d’expérience,
Sa moustache n’est plus, mais son aura demeure,
Roger Rousseau, le roi de la route, la légende perdure.

Alors, saluons ce roi, au volant majestueux,
Son règne sans moustache, mais toujours valeureux.
Que les routes lui soient douces, sans aucun tracas,
Roger Rousseau, le roi de la route, longue vie à toi, cher
monarque sans moustache !

Ses compagnons routiers de Breton Transport

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Année occupée pour la SADC du HSF

Richard Ravary et Danielle Simard remettent une magnifique toile de l’artiste-peintre Joe Beaulieu à Guy Boulanger, en guise de reconnaissance pour son implication au sein de la SADC du Haut-Saint-François.

La dernière année d’activité de la Société d’aide au développement de la collectivité du Haut-Saint-François s’est avérée passablement remplie. L’application du programme, Projet d’aide aux petites entreprises touristiques rurales (PAPETR), et l’aide financière apportée aux entreprises marquant une effervescence dans ce secteur d’activité ainsi qu’un surcroît d’achalandage marque le bilan pour la période financière 2022-2023.
C’est du moins ce qui se dégage de l’assemblée générale annuelle de la SADC qui se tenait à la salle Jean-Hardy du Centre Paul-Lessard à Ascot Corner.
Danielle Simard, directrice générale de l’organisme de développement, mentionne avoir senti une reprise économique. « Les gens étaient plus confiants. On sortait de la pandémie. Les gens avaient mis des projets sur la glace. La vie reprenait normalement donc, ils se sont dit : c’est le temps de partir nos projets. » Si la dernière année s’est avérée occupée, la nouvelle promet de l’être tout autant, selon les dires de la directrice générale. « Si on regarde dans nos carnets, on a encore beaucoup de projets. »  
Sur le plan du service aux entreprises, la SADC a apporté une aide financière de 865 541 $ sous forme de 19 prêts dans 15 entreprises contribuant à créer et maintenir 81 emplois. Cette aide financière répartie pour le démarrage (207 968 $), la relève (40 000 $), le fonds de roulement (58 000 $) et expansion (559 573 $) s’inscrit dans un investissement global de 4,24 M$. Quant au programme PAPETR, un montant de 225 000 $ a été octroyé pour sept projets dans les entreprises suivantes : Le Fer à Cheval, Brasserie 11 comtés, Square Victoria, La Cabane chez Arthur, la Ferme Au Pré bleu, le camping de la Rivière Étoilée et le Jardinier déchaîné. Un montant de 15 000 $ a été consacré au Virage vert. Il s’agit d’un programme d’accélération du développement durable des régions du Québec mis à la disposition des entreprises dans le but de fournir des expertises externes spécialisées pour celles ayant la volonté d’améliorer leur performance environnementale et économique dans leur processus d’adoption de pratiques écoresponsables.
Au chapitre du développement local, le volet touristique a occupé la part du lion avec l’application du programme PAPETR, la planification stratégique en tourisme 2023-2028 et le guide des attraits 2022-2023. La SADC s’est également impliquée, avec succès, à la relance de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. L’organisme a également joué un rôle en support à diverses autres activités de développement local.
Plan d’action
La directrice générale a dévoilé le plan d’action 2023-2024 s’articulant autour du Développement économique local incluant la clientèle jeunesse, l’aide technique aux petites entreprises, le financement des entreprises et la communication. Plusieurs objectifs spécifiques, activités et moyens touchant divers secteurs sont mis de l’avant pour atteindre les cibles.
Hommage
Les responsables ont profité de l’occasion pour rendre hommage à un ancien membre, Guy Boulanger, pour son implication au sein du conseil d’administration pendant 24 ans. Son expérience de banquier en a fait un candidat de choix pour le comité entrepreneurial dont il en a occupé la présidence. Au cours de cette période, il a travaillé avec 25 administrateurs différents au sein du comité entrepreneurial et quatre directions générales.

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Producteur agricole de Cookshire-Eaton : Claude Beaudoin produit trop de déchets selon sa Municipalité

Claude Beaudoin, agriculteur de Cookshire-Eaton, a l’environnement à cœur, ce qui l’amène à accumuler davantage de déchets dans ses bacs noirs, ce que les principes de l’utilisateur-payeur et de l’équité envers les utilisateurs des services municipaux ont tendance à le ralentir.

Un agriculteur de Cookshire-Eaton, Claude Beaudoin, a des démêlés avec sa Municipalité, qui lui reproche de produire une quantité considérable de déchets, à chaque cinq semaines lors de la collecte municipale des bacs noirs.
On lui a même imposé l’acquisition d’un bac supplémentaire au coût de 100 $ qu’il a dû débourser, ce qui ne faisait pas son affaire – il en a maintenant quatre au total sur son grand terrain agricole. Mais il s’est quand même plié à la mesure et on l’a aussi avisé qu’il risque une éventuelle surtaxe.
« Je suis un producteur agricole. J’ai deux terres, une de 65 acres et l’autre de 47. C’est normal que je produise plus de déchets qu’un individu de la ville qui demeure dans un bungalow unifamilial. C’est difficile de se limiter. J’ai des animaux, des chevaux, 50 poules, les moulées sont fournies dans des sacs non recyclables, que j’ai l’obligation de jeter après usage. Est-ce que j’ai le choix ? J’ai de l’équipement, des tracteurs, des filtres variés à remplacer, qui ne sont pas tous recyclables, il y a un roulement. Ce n’est pas tout qui est recyclable… », argumente-t-il.
« Je respecte l’environnement, c’est ma marotte, je suis un passionné. Je ne veux pas faire de problème. J’ai un esprit inventif, je veux trouver des solutions, je pense, entre autres, à une presse à déchets, des choses comme ça. J’ai même inventé un prototype de poulailler qui se déplace de lui-même sur mon terrain, pour le fertiliser, comme à proximité de mon verger où tous les déchets organiques deviennent très utiles. Tout mon compost sert chez moi. J’échangerais bien mon bac brun qui ne sert pas du tout pour un autre bac noir que je n’aurais pas eu à payer ! Ce n’est pas normal qu’on m’étouffe si j’ai un bac supplémentaire. L’évaluation municipale a pratiquement doublé, les taxes ont augmenté, il me semble qu’une surtaxe serait exagérée. »
Ses terres bordent le chemin Wheeler et la route 108, sur le territoire de Cookshire-Eaton, où il ramasse régulièrement les déchets nombreux qui jonchent ces voies publiques. « J’ai un souci d’intégrité environnementale, je produis peut-être plus de déchets que les autres et je trouve ironique d’être pénalisé pour ça, pour l’environnement. Il devrait y avoir des règlements différents pour les agriculteurs. La pilule est difficile à avaler. Pour moi, je suis obligé de garder propre mon environnement. Il devrait même y avoir de l’éducation en ce sens à faire à l’école, au primaire, pour sensibiliser les écoliers en les responsabilisant davantage », dit-il.
Réaction de la Municipalité de Cookshire-Eaton
Le directeur des communications et de la vie communautaire de Cookshire-Eaton, Claude Leclair, a avoué ne pas avoir eu la chance de rencontrer M. Beaudoin pour prendre connaissance de ses doléances.
« Je ne pense pas qu’on l’ait menacé d’une surtaxe. Cela serait plutôt un frais d’utilisation, tout simplement. Nous avons la responsabilité de la gestion des matières résiduelles, nous analysons régulièrement les coûts de cette importante opération et les implications en termes de volume, que ce soit pour les résidences, les entreprises et les institutions, incluant les fermes. Le principe de l’utilisateur-payeur s’applique, chaque numéro civique sur le territoire reçoit trois bacs, un bac pour les recyclables, le compost et les déchets. Nous cherchons à éviter les iniquités entre les contribuables », assure M. Leclair.
« En début d’année, avec les comptes de taxes, nous avons envoyé trois avis relatifs à cette gestion, un à la population en général, puis aux commerces, industries et institutions, car il y a des distinctions qu’il faut faire en fonction de l’utilisation des services. Nous devons tenir compte des coûts de traitement des matières qui sont considérables, avec des impacts financiers majeurs pour la Ville, et rester équitables envers la population, qui utilise nos ressources », indique-t-il.
« Mais nous parvenons à un point de bascule, à la Ville. Nous mettons en place une structure de gestion, afin de réviser les processus et règlements, afin d’éliminer les flous et apporter plus de clarté à notre réglementation, en définissant mieux la desserte des services. Nous visons même créer un bureau de projets qui va aider les entreprises. On n’a qu’à penser à la nouvelle politique environnementale de récupération des plastiques enrobant les balles de foin, pour l’ensilage alimentaire des animaux, qui fonctionne très bien en faveur de l’environnement », a-t-il ajouté.
Il invite Claude Beaudoin à le contacter pour discuter de son problème, où il entend bien trouver une solution acceptable pour lui et la Municipalité.

actualite

Le journal adopte l’horaire d’été

Comme plusieurs entreprises et organismes du territoire, l’équipe du Journal régional Le Haut-Saint-François fonctionnera avec un horaire modifié au cours de la saison estivale. Cela signifie qu’à partir du 24 juin jusqu’au 4 septembre, les bureaux seront fermés les vendredis à partir de midi. Bon été à tous.

Méritas

Les Méritas à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent : 130 certificats récompensent les élèves

Une dizaine de complices sur quatorze organisateurs de la soirée Méritas se félicitent du succès de la soirée.

Pas moins de 130 élèves de tous les secteurs d’études de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus, aussi appelée Cité-école, ont reçu des certificats reconnaissant leurs performances, leur constance, leur persévérance, leur bonne humeur et leurs résultats scolaires dans chaque matière.
Fiers comme Artaban, les adolescentes et adolescents se sont présentés devant une salle comblée de parents et d’amis qui manifestaient joyeusement le plaisir des leurs. Élus et représentants de fondations et d’organismes pourvoyeurs de bourse s’ajoutaient à la liste des invités.
Après une pause COVID, parents, élèves, direction et instigateurs de la soirée se réjouissaient de se retrouver en présentiel pour cette activité. Elle coïncidait avec le 50e anniversaire de cette institution d’enseignement dans le Haut-Saint-François. En effet, la pose des premières pierres destinées à l’édifice remonte à 1972, avec, déjà dans les cartons, un projet de piscine. Celui-ci revient à la surface en 2022, avec des subventions à l’appui, rappelle l’animateur, Francis Lord.
Enseignantes et enseignants concernés sont venus remettre les certificats aux méritantes et méritants dans un face-à-face réjouissant. La soirée était entrecoupée des performances du Stage Band formé d’élèves en musique de la polyvalente. Des saynètes et des photos d’archives ont rappelé les grandes lignes des 50 ans de la Cité-école.
Pour souligner le 50e, « on fera donc un retour dans le temps, de plusieurs façons, entre autres par des sketches où nous ferons revivre, tout en caricature, les différentes époques en matière d’éducation », annonçait M. Lord. Il poursuivait en rappelant qu’en 2010, l’établissement devient Cité-école, qu’en 2018, le toit sur la bibliothèque s’effondrait.
Dans les années 1970, la poly comptait quelque 1 700 élèves qui contestent le peu de fenêtres, l’éclairage au néon et l’absence d’albums de finissants jusqu’en 1980. On mentionne que le taux de décrochage est important. En 1980, Charles Labrie, enseignant, indique, entre autres anecdotes, que les professeurs fument en classe… et les jeunes mangent dans les escaliers.
C’est dans les années 1990 que la technologie s’invite dans les poches des adolescents avec leur boîte à musique miniaturisée, leur appareil photo et multiples gadgets de toutes sortes. On souligne que dans les années 2 000, outre le « bogue informatique » bidon, les tenues vestimentaires reprennent les modes des décennies antérieures et les bidules électroniques chamboulent la gestion de classe. Cette époque contemporaine se caractérise par encore plus d’outils ultras performants et des cours par Internet, surtout dans la période COVID.
Victoria Lamontagne et Julianne Proulx ont présenté, en première partie, avec chaleur les premiers récipiendaires suivis en deuxième par Léa Vallée et Vincent Fontaine. Chaque élève méritant recevait en même temps que leur certificat un chèque de 20 $ provenant de la Fondation Louis-Saint-Laurent.
Se sont ajoutées à ces récompenses, celles offertes par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, les Fondations Michaël Sévigny et Marc Rousseau, par le député, François Jacques, la SADC et Place aux jeunes. Le prix de l’Assemblée nationale allait à Florence Brochu. Celui du Lieutenant-gouverneur du Québec était destiné à Julianne Proulx et celui de la Gouverneur générale du Canada, à Léa Labranche.

jeune entrepreuneur desjardins

Grande journée des petites entreprises : De jeunes entrepreneurs s’affichent

De gauche à droite, Natanael et Bernardo Markesse, John Singer, Alexis et Delphine Cassidy. À l’arrière, Daniel Lamoureux, dg Caisse Desjardins du HSF, et Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération à la Caisse Desjardins du HSF, et Alexandra Jacquet, dg Chambre de commerce du HSF.

Cinq jeunes entrepreneurs représentant trois entreprises ont profité du tournoi de golf de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François pour présenter et vendre leurs produits.
De l’entreprise Savonctueux, Delphine et Alexis Cassidy, de Cookshire-Eaton, offraient du savon de différentes odeurs soit forêt boréale et melon. John Singer, de Jo Glace, de Chartierville, profitait de la belle journée chaude pour offrir du café glacé, de la crème glacée à la rhubarbe faite maison ainsi que des Mr. Freeze. Le jeune garçon savait déjà ce qu’il allait faire des fruits de la vente. « Je vais le placer dans mon compte bancaire et m’acheter une voiture plus tard. »
Bernardo et Natanael Marques, de Sherbrooke, de l’entreprise Made in Brasil, ont présenté plusieurs gourmandises du Brésil, pâtisserie comme du gâteau au maïs, des chips boules au lait condensé, des Roméo-Juliette, du pain au fromage ainsi que des bijoux. Forts de leur succès de l’année dernière, nos jeunes entrepreneurs répétaient l’expérience.
Les jeunes entrepreneurs offraient le fruit de leur production dans le cadre de la grande journée des petits entrepreneurs parrainée par le mouvement Desjardins. Rencontrés en début de journée, tous étaient confiants d’écouler leur marchandise.

St-Jean

On sait célébrer la Fête nationale du Québec dans le Haut-Saint-François

Des spectacles se déroulent dans l’ensemble des municipalités participant à la Fête nationale.

Les Québécois du Haut-Saint-François se font une tradition quasi religieuse de faire de la Fête nationale du Québec une occasion de rencontres et de célébration, par toutes sortes de façons, des spectacles et toute une gamme de divertissements variés. Votre journal a fait le tour des programmations prévues dans les principales municipalités du territoire.
Ascot Corner
Les activités débutent le 23 juin, à 14 h, au parc Pomerleau, ou au Centre communautaire Paul-Lessard, en cas de pluie, avec maquillage et structures de ballons, jeux gonflables, souque à la corde et autres jeux. De 15 h à 18 h, un Atelier de cirque, à 16 h ouverture de la cantine, à 18 h un Tournoi de poches testera les habiletés des adultes (possibilité de former sur place 8 équipes), et une Méga-Zumba familiale avec Geneviève Gadbois. Dès 19 h, une partie de hockey-balle intéressera les sportifs, puis à 20 h, un feu de joie réunira la population, avec une prestation musicale festive du groupe Les Générations. À 21 h 30, le feu d’artifice plus traditionnel pour l’occasion clôturera les célébrations.
Chartierville
Dès le matin du samedi 24 juin, des tournois sont organisés, gratuits pour tous, un de Dek-Hockey qui va durer toute la journée, à la patinoire. L’arbitrage est fourni de même que les balles. L’autre tournoi, du mini-golf, commencera à 13 h 30. Invitation à vous former des équipes. Des activités libres s’ajoutent également, à la pétanque, au jeu de fers et de croquet. À 20 h, l’orchestre d’Anne-Julie Lebeau comprenant quatre musiciens performera plusieurs chansons québécoises. Un feu de joie sera allumé, à la noirceur, et un feu d’artifice suivra à 22 h. La musique sera présente en continu jusqu’à minuit. À ne pas négliger un service de bar sur place, et que dire de la bouffe spéciale pour l’occasion : des chartiers-burgers, composés de faux-filets de bœuf ou de porc sur la plaque, un délice ! Oui, quand même, des hot-dogs seront aussi de la fête !
Cookshire-Eaton et Johnville
La fête se tiendra le samedi 24 juin, au parc Castonguay, à compter de 16 h. Encore là, des jeux gonflables et de la barbe à papa attendront les jeunes affamés de bonbons et du pop-corn gratuit. Une cantine sera également sur place. Un orchestre fera les frais de la musique, plutôt en continu, et un feu d’artifice est prévu vers 22 h. Du côté de Johnville, la veille (23 juin), le site du centre communautaire ouvrira à 16 h, où des jeux gonflables, un bar à bonbons, une machine à pop-corn, une maquilleuse et un magicien attendront les enfants de tous âges. Un spectacle de musique amusera ensuite les adultes, à 20 h, mettant en vedette le Duo Steve et Martin. Le super spectacle pyrotechnique prendra la relève à 22 h et un feu de joie à 22 h 15. À ne pas oublier, sur place, le service de bar et de cantine et le chapiteau pour s’abriter, en cas de pluie.
Dudswell
La programmation du vendredi 23 juin prévoit des jeux gonflables pour les enfants, dès 13 h, de même qu’un spectacle de magie et une activité de sculptures de ballons, animés par l’artiste Jimmy Stratosphère. De 15 h à 15 h 45, toute la famille peut assister au spectacle du conteur algérien Salim Hammad. Une maquilleuse, Janick Lussier, sera sur place de 15 h à 18 h, pour les petits et les grands. Par la suite, place à la musique, de 16 h à 16 h 45, avec le groupe sherbrookois Trini et ses rythmes afro-américains, suivi de Djembéfolie de 17 h à 17 h 30 et de nouveau, de 18 h à 18 h 30. L’école de cirque de Sherbrooke se produira de 18 h à 19 h 30, suivie par le groupe de musique traditionnelle québécoise Les Sherboys, à compter de 19 h 30 jusqu’à 21 h 30. Enfin, de 21 h 30 à 22 h 15, le spectacle Illumina captivera le public avec ses chorégraphies énergiques sur des musiques rythmées, et un feu de joie clôturera l’événement.
East Angus
Le vendredi 23 juin, de 18 h à 22 h, les enfants profiteront du maquillage sur place et de jeux gonflables, alors que les adultes s’en donneront à cœur joie lors d’une présentation de danse, par Swing Sherbrooke, suivie d’une initiation gratuite et d’une séance de danse sociale. Au même moment le FOU’D Truck – Microbrasserie Le Brasseur Fou de Sawyerville accueillera les gens pour le souper familial, aux hot-dogs et breuvages. À 19 h 30, prestation du Trio des Cantons, jusqu’à 20 h 50, avant le discours patriotique par Stéphanie Blanchette, à 21 h, et un hommage au drapeau déclamé par le député François Jacques. De 21 h à 22 h 15, les gens apprécieront sûrement l’Hommage à Corbeau, de même que le feu d’artifice à 22 h 15 et un feu de joie à 22 h 30. Au même moment, un groupe musical mettant en vedette Jocelyn Phaneuf, Richard Thériault, Jean Lavigne, Stéphane Bricault et Jacinthe Trempe et leurs invités fourniront l’ambiance musicale pour le reste de la soirée. Le samedi 24 juin, la population est invitée à une messe québécoise dans le cadre du centenaire de l’église Saint-Louis-de-France, à 10 h 30, suivie à 11 h 45 d’un concert du Grand orchestre de Thetford, sur le parvis de l’église.
Lingwick
Dès 16 h, le 23 juin, le marché est ouvert, avec musique d’ambiance. Chacun peut apporter ses jeux, il y a de l’espace sur le terrain ! Les enfants profitent alors des jeux gonflables. Dès 17 h, les repas servis sur place sont présentés par Daniel Audet, de La Ruée vers Gould. Un mot de bienvenue, avec déclaration patriotique, levée du drapeau et présentation du thème de la Fête nationale suivront de 19 h 30 à 19 h 45, alors que le maire de Lingwick livrera un mot de bienvenue, accompagné des élus présents. De 20 h à 22 h, le chansonnier Christian Corriveau invitera à la danse tous les intéressés sur place. Ensuite à 22 h, le traditionnel feu d’artifice illuminera le ciel, sur le terrain de la Fabrique. De 22 h 30 à 23 h 30, un chansonnier fera chanter et danser l’assistance, jusqu’à la fin des célébrations.
La Patrie
À l’Abri-bois, le samedi 24 juin, la Municipalité invite sa population à célébrer la Saint-Jean, avec plusieurs activités débutant à 15 h. À 15 h 30, Jeux défi, combats de Sumo et jeux gonflables. À 17 h, la mairesse proclamera le discours patriotique et suivra un hommage au drapeau. Dès 17 h 15, un buffet froid gourmand sera offert à 10 $ par adulte, gratuit pour les 5 ans et moins (quantité limitée). De 18 h à 20 h, des animations KIWI – maquillage, de la musique par le chansonnier Pascal Fullum (des Productions JDO) à compter de 19 h, des feux d’artifice exceptionnels à 22 h, de même qu’un feu de joie à 22 h 15 créeront une animation dont tous se souviendront. Consommations en vente sur place, hot-dogs en soirée, stand de bonbons, croustilles, chocolats et jouets lumineux pour amuser les enfants.
Saint-Isidore-de-Clifton
Il n’y a rien de prévu pour la Fête nationale, les 23 et 24 juin, mais une projection de films en plein air, tout à fait gratuite pour les intéressés, aura lieu le jeudi 22 juin et tiendra lieu d’activité spéciale pour l’occasion. Cette projection s’effectuera au terrain extérieur de l’école des Trois-Cantons, si la température le permet, ou encore dans le gymnase en cas de pluie. Il faut arriver dès 20 h 30, pour le début du film à 21 h. Il est recommandé d’apporter vos chaises de camping. Des collations seront servies sur place. Clientèle visée : les familles, les amoureux des films québécois et tous ceux qui ont gardé leur cœur jeune !
Scotstown/Hampden
La fête se déroule au parc Walter-MacKenzie à Scotstown, le samedi 24 juin, dès 14 h. Tout débute avec l’hommage au drapeau, à 14 h 30 et le discours patriotique, à 14 h 45. Le DJ Fred Fisher sera présent durant toutes les célébrations, pour l’animation musicale, à partir de 15 h. Au même moment, il y aura visite des pompiers et une maquilleuse commencera à s’occuper des visages des enfants ! De 16 h à 18 h 30, la cantine sera ouverte pour sustenter les participants. Pendant toute la fête, tous pourront se procurer barbe à papa, pop-corn et des boissons au stand prévu à cet effet. Les jeux gonflables seront de la partie également toute la journée. À 21 h, un feu d’artifice est prévu (si autorisé par les autorités), tout comme le feu de joie à 21 h 30. Les activités se termineront à 23 h.
Weedon
Le vendredi 23 juin à Weedon, dès 17 h s’ouvrira la cantine de l’aréna et à 18 h la Zone familiale comprenant jeux gonflables pour les enfants, kiosques de maquillage, pop-corn, barbe à papa et colliers lumineux. À 19 h, un bingo des loisirs réunira les amateurs à l’aréna. À 20 h, le discours patriotique et l’hommage au drapeau intéresseront sûrement les nostalgiques. À 21 h commencera la soirée musicale avec le chansonnier Steve Pontbriand. Un feu d’artifice éblouira toute la population à 22 h 15, tout comme un feu de joie qui réunira l’assistance à 22 h 30. Bar et cantine sur place.

actualite

Connaissez-vous le Québec un peu, moyennement ou énormément?

Pour célébrer la Fête nationale du Québec, on peut chanter, danser, manger, boire… et tester ses connaissances générales! Saurez-vous répondre à ces cinq questions assez simples ou très pointues? À vous de jouer!

  1. Qui fut la première femme élue à l’Assemblée nationale du Québec?
    a) Pauline Marois
    b) Françoise David
    c) Lise Payette
    d)Claire Kirkland-Casgrain
  2. Combien d’habitants le Québec compte-t-il?
    a) Environ 7 560 000
    b) Environ 8 650 000
    c) Environ 9 450 000
    d) Environ 10 125 000
  3. À quelle date a eu lieu la célèbre bataille des plaines d’Abraham?
    a) 31 octobre 1534
    b) 11 février 1636
    c) 13 septembre 1759
    d) 29 mars 1899
  4. Quel insecte est en voie de devenir le nouvel emblème du Québec?
    a) Le papillon amiral
    b) Le scarabée japonais
    c) La fourmi charpentière
    d) Le maringouin
  5. À quel artiste attribue-t-on le surnom de « Mozart québécois »?
    a) Gregory Charles
    b) André Mathieu
    c) Jean-Michel Blais
    d) François Morel

Réponses : 1. d), 2. b), 3. c), 4. a), 5. b)

ON Rush

OnRush Project : Une entreprise avec jeunes passionnés

L’équipe de OnRush Project de gauche à droite, Thomas Roy, Jackob Ménard, Xavier Bourgault et Laurence Carrier. Absents de la photo Malik Bilodeau et Frédéric Gagnon.

Des jeunes du Haut-Saint-François, des copains regroupant d’anciens et actuels étudiants de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent se lancent en affaires. Remplis d’enthousiasme, débordant d’idées et d’une énergie bouillonnante, ces gens d’affaires gèrent depuis un an leur petite entreprise d’impression de vêtements, OnRush Project.
C’est dans un petit local à Cookshire qu’ils s’activent à répondre aux demandes sans cesse croissantes de leur clientèle. Xavier Bourgault, propriétaire, Thomas Roy, copropriétaire, Malik Bilodeau et Frédéric Gagnon, membres ainsi que Jackob Ménard, gérant, trippent sur le développement de l’entreprise. Cette nouvelle génération est à l’ère de son temps et propose les produits sur son site Internet. Ils sont également actifs sur plusieurs plateformes comme TikTok, Instagram, You Tube et Facebook.
L’entreprise spécialisée dans l’impression de logo, écritures sur T-shirt et gilets ouatés offre une dizaine de modèles et s’apprête à lancer sa collection d’été, si ce n’est déjà fait. Avec l’aide de leur designer graphiste, Laurence Carrier, les jeunes hommes d’affaires développent les divers logos. Pour l’instant, la vente des produits se fait en ligne sur le lien https://onrushproject.ca, mais on songe à ouvrir une boutique dans un avenir rapproché. En consultant le site, les gens pourront découvrir l’identité de ces artisans qui affichent fièrement les divers modèles qui sont unisexes, précisent ces derniers. Ils ajoutent que le prix des T-shirts et cotons ouatés est hautement compétitif, variant de 20 $ à 55 $. Il est également possible de trouver les produits chez un de leurs partenaires, Snack Planet, à Sherbrooke. Les jeunes demeurent également très actifs sur les médias sociaux, s’efforçant de publier du nouveau contenu de façon quotidienne. Par cette façon de faire, ils permettent aux abonnés de suivre de près les nouveautés et l’évolution de l’entreprise.
Pour l’instant, tous les membres de l’équipe travaillent par passion et œuvrent au développement de l’entreprise. Aucun n’est rémunéré. « On est une équipe et pour l’instant, on commence, on réinvestit tout ce qu’on fait », d’exprimer Xavier Bourgault. Les efforts semblent porter fruit. « Depuis huit mois, là on charbonne », d’exprimer Jackob.
Le propriétaire, Xavier Bourgault, avoue son goût pour démarrer des choses. « J’ai décidé de créer l’entreprise pour pouvoir créer ce que moi j’aimais. Chaque design a comme sa propre personnalité. » L’entreprise s’approvisionne en chandails d’un fournisseur au Canada, mais effectue la conception, l’impression et l’assemblage du logo.
Comme de véritables hommes d’affaires, les intervenants ont refusé de dévoiler leur chiffre d’affaires, se limitant à dire que ça allait bien. Parmi leurs clients, figure la Ville de East Angus qui a commandé des chandails pour les sauveteurs et les camps de jour. « Une commande de près de 5 000 $. C’est plus de 400 chandails qu’on va faire », d’exprimer avec une fierté évidente Jackob. Parmi les perspectives, « bien moi, c’est sûr que je vais ouvrir mon propre magasin. J’aimerais ça avoir un barbier à l’intérieur du magasin pour faire un peu de mélange, c’est toujours à la mode. Ça, c’est à moyen terme. À court terme, ça serait vraiment de faire les festivals. On aimerait ça faire partie aussi des show. On a déjà fait des démarches pour ça. » D’ailleurs, l’entreprise devrait avoir un petit kiosque pour vendre ses produits lors de la Fête nationale à East Angus. « Notre but, ce n’est pas de rivaliser contre d’autres compagnies, d’exprimer Jackob, c’est juste de montrer notre produit. On ne fait pas la même chose que les autres. On développe une histoire en même temps que la marque. Les gens peuvent acheter à cause de notre histoire. Le nom de l’entreprise OnRush Project signifie qu’il y a toujours des projets en route par rapport à la marque », d’expliquer Jackob. « Même si le plus gros projet, c’est la vente, il y en a toujours d’autres qui s’ajoutent, du contenu sur Internet, les festivals qui s’ajoutent et ça ne finit jamais », exprime-t-il avec enthousiasme.
L’objectif serait de développer suffisamment l’entreprise pour être en mesure d’avoir des employés salariés. « Pour l’instant, ce qu’on fait, comme on ne peut pas payer l’équipe, on s’offre parfois un petit souper en gang, une petite sortie, quelque chose comme ça. » Quant à la clientèle « on en a eu pas mal de tous les âges entre 14 et 50 ans. » Concernant l’appréciation, les représentants mentionnent à l’unisson que les gens sont satisfaits. « Tout le monde nous dit qu’ils sont prêts à en racheter et que la qualité est super. Ils n’ont pas peur que nos logos se détachent au lavage. On veut avoir un produit qui va durer à long terme, que tu ne sois pas obligé de t’en racheter un aux deux mois, même si ça nous ramenait plus d’argent à nous, ce n’est pas notre but parce qu’on veut promette un bon produit à nos clients. Même avant qu’on démarre notre site Internet, on a travaillé gros sur la qualité », d’insister Xavier.
Les jeunes entrepreneurs sont sérieux dans leur démarche et tiennent à respecter la valeur des trois P soit Patience, Persévérance et ce qu’ils considèrent la plus importante, la Passion. L’entreprise est enregistrée. « On veut se développer au Québec et même représenter le Québec par notre marque ailleurs. Ce n’est pas parce qu’on est dans un petit village qu’on ne peut pas faire quelque chose de grand. C’est ça qu’on veut prouver par cette compagnie-là », de conclure Xavier.

Rachel Garber

STEPPING OUT

So many places to step out and about, now that the snow has abated.
June 23+ EATON CORNER MUSEUM
The season begins at the Eaton Corner Museum, 374 Route 253, Cookshire-Eaton. The doors are open weekends, June 23-25 and July 1-2, from 11 a.m. to 4 p.m. Then, beginning July 6, the opening hours are Thursday to Sunday, from 11 a.m. to 4 p.m., until the end of August. Admission charged. Info: email eatoncorner59@gmail.com, or call Sharon at 819-837-2643 until the Museum’s phone problems are resolved.
June 23: CONCERT CANTERBURY
Traditional Quebec music, complete with guitar, mandolin, accordion, violin, bass, and voice: A concert by Paula Chiasson, Normand Breton, and Christian Nolet, celebrating Saint-Jean-Baptiste Day at the Canterbury Center, 1095 Victoria Road (Route 214). This is part of the Center’s fundraising campaign to restore its small windows. The concert is on Friday, June 23, at 8 p.m. Tickets are $15. To get yours, call Ed Pedersen at 819-872-3400.
June 30+ CANADA DAY
Friday evening and all day Saturday, June 30 and July 1st, in Bury. See details in English in an article in this Journal.
End of June+ MURMURS
Time travel back to the beginnings of the Eaton Townships through outdoor images projected onto the walls of Victoria Hall and other buildings. All summer, beginning at nightfall, Thursdays, Fridays, and Saturdays. Murmures du Canton, at the Parc des Braves, 85 Principale West, Cookshire.
July 2+ CONCERTS COOKSHIRE
Outdoors in the Parc des Braves at 85 avenue du Parc in the heart of Cookshire on Sundays at 5 p.m. are three concerts free of charge, open to all.
July 2: A duet by flutists Marilène Provencher-Leduc and Alexis Dubois will offer a repertoire that roams from baroque to contemporary music.
July 23: Now the musicians are five: The DeVito Brass Quintet (Robin Doyon and Frédéric Gagnon on trumpets, Gabriel Gauthier-Beaudoin on horn, Martin Ringuette on trombone, and Jean-Philippe Dutil on tuba). Expect an eclectic and entertaining journey from baroque to jazz, including film music.
August 27: The SaxoLogie Ensemble is a quartet of saxaphones: soprano (Louis-Philippe Bonin), alto (Stéphane Jackson), tenor (Clio Theodoridis), and baritone (Jean-Philippe Godard). Their repertoire of chamber music promises to amaze, from baroque to modern, including works by Glass, Piazzola, and Browning.
July 7+ HARP & HAMMOCKS
Sérénité Sonore offers a new approach to enjoying the stars in our beloved Dark Sky Reserve. Beside the Cloutier Pond, lie back in a hammock-chair under the night sky, while enjoying a concert of harp music. Breathe.
This relaxing experience is offered by Sérénité Sonore’s founder, Annabelle Renzo, and organized by the Espace culturel Cookshire-Eaton. A series of eight concerts are open for small groups of up to 15 persons. On Friday evenings and the week of the Persiades, the dates to choose from are July 7, 14, and 28; August 4, 11, 12, and 18; and September 1st, from 9 to 10 p.m. (“Doors” open at 8:30 p.m.). The location is the Cloutier Pond, 675 Grenier Road, Cookshire-Eaton. The fee is $60 plus taxes, or $73.22. Per concert. Accessible for persons with limited mobility. By reservation only. Email: galeriecookshireeaton@gmail.com. Website: galeriedartcookshireeaton.com. At this writing, 11 hammocks are still available.
July 11&25 CARD PARTIES
At Brookbury Hall: Card parties on Tuesdays, July 11 and 25, at 1:30 p.m. For a seat at the card and lunch tables, the fee is $8/person. The Hall’s new address is 571 Brookbury Road (aka Route 255). Info: Brenda Bailey, 819-884-5984.
July 29&30; SEPT.23 SALES
A Flea Market/Marché aux puces and Farmers’ Market are planned for the Canterbury Center on Saturday and Sunday, July 29 and 30. The organizers seek donations of small items and antiques. To arrange to drop off donations, or to have them picked up if your mobility is reduced, call 819-872-3400. The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Canterbury.
At Brookbury Hall is planned a community garage sale on September 23, 8 a.m. to 4 p.m. To reserve a large table (fee $10) and sell your wares, contact Brenda Bailey, 819-884-5984.
Aug. 5 POTLUCK
The Canterbury Center hosts a Community Potluck Supper on Saturday, August 5, starting at 4:30 p.m. Ed Pederson says, “Everyone is welcome. Candy Coleman is organizing the menu, so she will call you if you participated in 2019. If you are new to Canterbury Cuisine, you can call her at 819-657-4661.” The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Canterbury.
Now: FANTASTICAL

Just two more weeks to catch Paul Grégoire’s three fantastical exhibits: Gordian Knots, Cauchemar d’enfant, and La Chrysalide. All three are at the Galerie d’Art Cookshire-Eaton at 125 Principale West, Cookshire, until July 2.
Until June 25, the Gallery is open on Saturday and Sunday, noon to 4 p.m., and from June 26 to July 2, on Wednesday to Sunday, from noon to 5 p.m.
Now: PARSONS BOOK
New! Stay at home and explore the little historical village of Canterbury on Victoria Road (um, Route 214). Author Gordon Parsons has memorialized it in a large book in full colour, The Community of Canterbury, Quebec. Info: gordparsons@hotmail.com.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. Sunday services are on June 25 at 10 a.m., at St. John’s Anglican Church, 436 Batley Road, Brookbury, and on July 2, at 10 a.m. at the St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. For details, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. On June 25 will be one service, at Trinity United Church in Cookshire, at 10:30 a.m. On July 2nd, at 10:30 a.m., the service is at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by June 26 for publication July 5, or by July 10 for August 2.

POlyvalente

Semaine de l’action bénévole ; Une quarantaine d’élèves honorés pour leur implication citoyenne

Les élèves posant fièrement avec leurs certificats ainsi que différents acteurs œuvrant dans l’implication citoyenne.

Dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus ainsi que plusieurs partenaires ont souligné le dévouement et l’implication bénévole d’une quarantaine de leurs élèves.
Ces derniers se sont impliqués notamment au Parlement de la Cité, membre du conseil d’administration d’Animation Jeunesse, lors des collectes de sang, à la Maison des jeunes Actimaje, au club des petits déjeuners, pendant les visites auprès des élèves du primaire et lors du voyage humanitaire au Guatemala.
« Chaque année, pendant cette semaine particulière, on en profite pour reconnaitre et pour remercier des élèves qui s’impliquent soit à l’école, soit dans leur communauté. Et cette année, on a fait un petit spécial. On a interpellé les municipalités, les organismes, les parents et les enseignants afin que tous puissent déposer des candidatures d’élèves méritants. Une autre nouveauté est la bannière que tous les élèves signeront et qui sera suspendue dans l’auditorium année après année. Vous laissez et laisserez donc une marque dans cette école », d’expliquer Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire de la polyvalente.
Le directeur de l’établissement, Tommy Poulin, tenait lui aussi à féliciter et souligner l’apport des jeunes dans leur collectivité. « Je trouve ça super beau tout ce que vous faites, c’est inspirant. On reconnait les jeunes qui s’impliquent dans leur milieu et je trouve ça vraiment intéressant de vous voir aller. On a eu de très beaux projets qui rayonnent. On a même des bannières de l’école qui se promènent à travers le monde. »
Pour ce dernier, l’engagement est une valeur importante et déterminante dans la vie de tous. « Les jeunes que je regarde, ce sont des jeunes engagés et ça nous fait plaisir de vous voir évoluer et grandir. Si vous vous engagez dans votre projet scolaire, vous allez réussir, si vous vous engagez auprès des gens de votre communauté, vous allez faire du bien autour de vous. C’est beau et inspirant de voir nos jeunes qui s’engagent comme vous le faites. »
Les élèves recevaient un certificat de reconnaissance du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, de petits présents ainsi qu’une étoile pouvant s’accrocher à un morceau de vêtement ou un sac par exemple. « On a essayé de trouver un symbole, qu’on tenait à remettre à chacun de vous, permettant de vous identifier, mais tout en restant discret. Parce que naturellement, on fait du bénévolat plus pour donner que pour rayonner. On trouvait que l’étoile était un symbole parfait puisque vous êtes les étoiles du bénévolat », d’exprimer Annie-Claude Turgeon, gestionnaire administrative à la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
En plus de remettre un certificat honorifique, France Lebrun, directrice générale du CAB, en a profité pour exprimer sa fierté et sa joie devant autant d’implication bénévole. « Quand on regarde l’ensemble de ce que vous faites, c’est vraiment extraordinaire. Ce petit extra que vous faites représente beaucoup. Il va possiblement transformer un peu votre vie, mais aussi celle des gens auprès desquels vous vous impliquez. Je suis vraiment fière de vous. »
Cette activité-là est possible grâce au comité Cité-école qui regroupe des partenaires importants du milieu comme le CAB, la Maison des jeunes Actimaje, le CLSC, Animation Jeunesse, le Carrefour jeunesse-emploi, Loisirs HSF, La Relève ainsi que la polyvalente Louis-Saint-Laurent.

MArathon Mont Mégantic

Pour sa troisième édition : Le Marathon du Mont-Mégantic a connu un grand succès

De gauche à droite, Nathalie Bouchard, Maïté Galipeau Théberge et Yvonne Halter.

Les sentiers du Parc du Mont-Mégantic, secteur de Franceville, sur le territoire du Haut-Saint-François, ont résonné de l’écho des pas de course des athlètes participant au Marathon du Mont-Mégantic, le dimanche 11 juin dernier.
C’est un couple de ces athlètes, justement, qui a organisé l’événement, Félix Guèvremont et sa conjointe Maïté Galipeau-Théberge, de Piopolis. Tous les profits ont été versés à l’organisme La Bouée de Lac-Mégantic, qui vient en aide aux femmes victimes de violence conjugale et à leurs enfants.
Seul marathon en sentiers en Estrie, l’épreuve sportive se voulait populaire, en offrant quatre catégories : tout d’abord la distance phare de 42,2 km, en solo ou en duo à relais, avec un dénivelé éprouvant de près de 2000 mètres, et trois autres distances de 16, 7 et 2 km pour les enfants, s’offraient aux intéressés, en faisant un événement familial.
Chez les femmes, le podium du grand marathon se composait de Maïté Galipeau Théberge, qui a couvert les 42 km en 5 heures 37 min et 17 s, Yvonne Halter, en 5 h 45 min 57 s, et Nathalie Bouchard, en 5 h 46 min 54 s.
Pour les hommes, le podium récompensait Dany Racine, en 3 heures 56 minutes 05 secondes, Antoine Jolicoeur 4 h 3 min 18 s, et Elliot Cardin, 4 h 19 min 33 s.

Corneille

Écorché par la vie : Corneille prouve qu’il est possible d’être heureux

Écorché par la vie, Corneille a trouvé le bonheur et il explique pourquoi il l’apprécie.

Sans être prétentieux pour deux sous, l’artiste bien connu, Corneille, a livré une petite leçon d’humilité en relatant sa démarche vers le bonheur. Pour lui, le bonheur n’est pas d’être dans la lumière que procure le show-business, mais dans des choses toutes simples comme de vivre en famille avec la femme qu’il aime et ses enfants qu’il adore. Et c’est pour vivre ces choses à fond qu’il s’est retiré pendant presque trois ans du monde du spectacle.
Corneille s’est adressé à une foule conquise au Centre culturel de Weedon, à l’occasion d’un témoignage dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, qui se déroulait sous le thème Créer des liens.
Le parcours de l’artiste n’est pas banal. Né en Allemagne de parents rwandais, Corneille retourne dans le pays natal de ses parents à l’âge de 6 ans, plus précisément dans le village de sa grand-mère où l’on ne retrouve ni eau courante, ni électricité. Quelques années plus tard, la famille déménage dans la capitale. Les choses n’étaient pas plus faciles pour le jeune homme de l’époque qui avoue avoir toujours eu de la difficulté à s’intégrer. Il cherchait sa place et n’arrivait pas à trouver. À l’école, il soudoyait ses collègues de classe avec des toasts à la confiture de fraises pour faciliter son intégration. C’est à l’école internationale qu’il se trouvait le moins en marge, dit-il, où il a trouvé son compte. C’est même à cet endroit qu’il a fait sa première rencontre avec une Québécoise, Marie-Hélène Bouchard. « Elle m’a fasciné tout de suite parce qu’elle parlait un drôle de français avec un accent que je n’avais jamais entendu avant. Je pense que c’est à ce moment-là que je me suis dit : il doit se passer quelque chose dans ce pays au Québec, parce qu’ils parlent français et ne sont pas en Europe ni en Afrique francophone. Tout ça pour vous dire qu’à ce moment-là, il y a quelque chose qui est entré dans ma tête qui m’a dit un jour : tu iras au Québec et c’est grâce à Marie-Hélène Bouchard. »
Corneille survole rapidement l’épisode du génocide en 1994, témoin de l’assassinat de ses parents, deux frères et sa sœur. Encore aujourd’hui, il ne comprend pas pourquoi il a été épargné. La vraie raison pour laquelle j’étais soulagé, c’est qu’une partie de moi devait savoir la vie qui m’attendait plus loin.
Tout au long de son cheminement, Corneille cherche sa place. « Je n’ai jamais vraiment su où c’est chez moi. » Il est arrivé au Québec un peu par hasard à l’âge de 20 ans, le 27 juillet 1997. Il avait un oncle qui demeurait au Québec et c’est comme ça qu’il est arrivé en terre québécoise. À 23 ans, Corneille commence à travailler sur son premier album qui a littéralement lancé sa carrière.
« Comme je ne me suis jamais arrêté dans un lieu pour me dire : cet endroit physique, c’est chez nous. La seule fois où je l’ai ressenti, c’est quand je suis tombé en amour avec ma blonde. C’est la première fois que je me suis dit : elle et moi, ensemble, ça, ça constitue un chez-moi. » Corneille avoue avoir entretenu un lien bizarre avec la notion du chez-soi. « Comme je ne me suis jamais trouvé chez moi nulle part, finalement partout est devenu chez moi et tout le monde est devenu les miens quelque part. » L’artiste mentionne avoir eu une prise de conscience. Lors de sa rencontre avec celle qui allait devenir sa conjointe, il était au sommet de sa carrière « et je me dis, la célébrité c’est le fun, mais on dirait que ça m’intéresse de moins en moins. En 2005, quand j’ai rencontré ma blonde, j’ai commencé à dire aux gens, finalement je pense que je vais réduire ça un peu parce que j’ai envie d’avoir une vie. Je me suis rendu compte que si je fais de la musique, si je suis monté sur scène, c’était parce que j’étais en quête d’amour. Si ça n’avait pas été pour la disparition de toute ma famille et le génocide, je ne suis pas sûr que j’aurais fait de la musique. » Selon Corneille, les artistes les plus malheureux, les plus anxieux, les plus fragiles qu’il dit avoir rencontrés, c’était « toujours, sans exception, des artistes qui étaient au sommet de leur notoriété, de leur célébrité. »
« Je me suis donné le droit d’aller contre les conventions et j’ai tout arrêté. Je me suis libéré d’une grosse pression. » Corneille rappelle que son souhait est le même que lorsqu’il était jeune. « Moi, je voulais juste être et faire partie du vrai monde. J’ai toujours su que ce qui allait me rendre le plus heureux possible, c’était ma famille, ma blonde et les enfants qu’on a mis au monde. Si je suis si heureux aujourd’hui, je dois tout ça au pire qui m’est arrivé dans la vie et ça a changé ma façon de voir le monde et la vie complètement. Et il n’y a pas un jour qui passe aujourd’hui sans que je me dise : je suis chanceux dans la vie, je suis vraiment chanceux. Mais je ne vis cette chance que parce que j’ai déjà été malchanceux. »
Corneille aime bien faire des conférences. « J’avais le goût de rencontrer le monde. Quand tu fais des spectacles, tu ne parles pas au monde, personne ne te pose des questions. Après avoir écrit mon livre, j’ai trouvé un autre moyen d’expression, d’avoir le temps de dire les choses, qu’on me pose des questions et qu’on aille un peu plus loin. J’ai le goût d’aller voir le monde, leur parler de mon parcours de vie et de voir ce qu’eux ont à me dire. » Pour l’artiste, l’exercice lui permet de partager les leçons qu’il a apprises. Corneille présente des conférences depuis trois ans. Il en fait plus d’une vingtaine par année.

elevateur

Centre culturel de East Angus : Une plateforme élévatrice pour faciliter l’accès aux activités

Divers représentants d’organismes utilisant les installations du Centre culturel de East Angus ainsi que les membres de l’équipe municipale, la mairesse, Lyne Boulanger, et la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, assises au centre.

Les personnes à mobilité réduite auront accès au Centre culturel à East Angus d’ici la fin de l’année grâce à une plateforme élévatrice qui permettra d’avoir accès aux différents étages. Le projet de 140 000 $ bénéficie d’une aide financière de 100 000 $ provenant du gouvernement du Canada.
D’ailleurs, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, en a fait l’annonce lors d’une récente conférence de presse tenue au Centre culturel de East Angus.
L’aide annoncée au nom de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough, provient du Fonds pour l’accessibilité pour les personnes en situation de mobilité réduite. Mme Bibeau mentionne que sa collègue tient particulièrement à « faire en sorte qu’il y ait plus d’accessibilité possible pour les personnes qui vivent avec un handicap à travers le Canada. » Au passage, Mme Bibeau a félicité la persévérance des intervenants qui ont dû faire de multiples demandes pour obtenir l’aide souhaitée. « C’est important de donner accès à la culture aux gens de la communauté de façon physique, mais également de les intéresser à la culture à découvrir les musées et les centres d’art. C’est important que tout le monde dans la communauté puisse profiter de nos installations culturelles et de loisirs », d’exprimer Mme Bibeau.
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, félicite la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, et son équipe « pour votre vision proactive pour les gens avec une mobilité réduite à vos bâtiments municipaux. » Il souligne également la participation de la municipalité à la réalisation des bâtiments Han-Logement et d’avoir facilité l’accès au Centre culturel. »
Heureuse de l’annonce, Mme Boulanger mentionne que cette bonne nouvelle marquant la réalisation de la plateforme élévatrice était attendue depuis longtemps. Elle remercie la ministre Bibeau et les membres de son équipe pour la belle écoute qu’ils ont démontrée pour la réalisation du projet. « Le conseil, on avait comme orientation de ne pas oublier les gens qui sont différents et vivent des situations différentes. Moi, je vise la qualité de vie pour tous les citoyens. Avec cet élévateur, on pourra offrir une autre sorte de qualité de vie à nos citoyens. Les cours, les spectacles, les gens vont pouvoir y assister. » L’artiste-peintre bien connu, Joe Beaulieu, remercie la municipalité pour les efforts déployés envers les personnes à mobilité réduite, tout en ajoutant « ça me fait un grand plaisir et je suis heureux de demeurer à East Angus. Pascal Breton est également satisfait de la réalisation du projet et mentionne qu’il fera l’effort de se rendre à un spectacle éventuellement.
Plateforme
La plateforme élévatrice sera située à l’extérieur du bâtiment et donnera accès au rez-de-chaussée ainsi qu’au premier étage. Le Centre culturel offre divers services que ce soit le Bazar du livre, les cours de Viactive, de peinture et autres. On peut également y jouer aux dards sans oublier la salle de spectacles où se produisent divers artistes. Mentionnons que le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François dispose d’un bureau à l’intérieur du bâtiment et le futur équipement permettra aux personnes d’avoir accès à ses services sur place. En outre, le Centre culturel met gratuitement des salles à la disposition des organismes à but non lucratif du Haut-Saint-François.

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