champignon

De provenance extra-terrestre, caniculaire ou de changements climatiques ? Un champignon géant au bord de la rue Craig

L’apparition mystère d’un champignon géant, non loin des bureaux de votre journal, s’est fait se questionner une lectrice qui a téléphoné au journaliste pour l’ameuter. La grande question que plusieurs se sont posée : Quelle est la cause de cette apparition ? Est-ce la canicule intense des derniers jours, ou encore un effet des changements climatiques persistants, ou bien, pourquoi pas, un grain de semence venu du cosmos de façon inopinée et inattendue ? Chose certaine, la taille du légume en question atteignait facilement les 10 pouces de diamètre, de quoi étonner toute la galerie !

Innondation

Débordements de la rivière Eaton, à Cookshire : 40 personnes du plateau Castonguay évacuées

Joannie Quirion, résidente de la rue Albert, à proximité de la rue Eaton, montre que sa mai-son, bien visible sur la photo, n’est pas inondée, car les fondations ont été construites, avec l’aide d’un laser, à la même hauteur que le pont sur la route 108 qui enjambe la rivière, une précaution que son grand-père avait pris soin de recommander au constructeur de l’édifice.

La journée du 10 juillet dernier, où un déluge s’est abattu sur Cookshire-Eaton, et le réveil du 11 juillet qui a suivi ont été pénibles pour certains résidents du plateau Castonguay, rive-rain de la rivière Eaton, celle-ci ayant quitté son lit de façon impromptue !
Une quarantaine d’entre eux ont ainsi été évacués d’urgence au cours de la nuit, alors qu’une dizaine d’autres ignoraient la consigne de le faire. Il s’agit de résidents des rues Al-bert, Bellevue, Castonguay, Eaton et des Trembles, à 5 h du matin, le mardi 11 juillet.
Toute la journée, une équipe d’intervention du Service de protection contre les incendies de l’Agglomération de Cookshire-Eaton (SPIAC), avec le soutien d’agents de la Sûreté du Québec, ont effectué une surveillance minutieuse sur les lieux, près de la route 108, pour éventuellement apporter assistance en cas de besoin.
« Dès le lundi 10 juillet, nous avons surveillé la situation en après-midi et avons avisé la population, à 16 h, et au fur et à mesure des événements. Le secteur a été bouclé à 16 h 30. Huit maisons ont vraiment été touchées, les cinq rues ont été fermées. Nous avons aussi d’autres routes de gravier sur le territoire qui sont en surveillance, surtout pour des problèmes d’érosion, qui sont problématiques. Les chemins Learned Plain et Wheeler ont été fermés. D’autres routes sont sous surveillance, les chemins Flanders, Lower et Low Forest. Des patrouilleurs sillonnent le territoire pour s’assurer que tout reste sous con-trôle », a indiqué Claude Leclair, directeur des communications à la ville de Cookshire-Eaton.
Le chef du SPIAC, Éric Cloutier, a tenu à spécifier que « notre service a une station hy-drique incluant une sonde dans la rivière, qui agit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mesurant le débit et la hauteur de la rivière, avec un système d’alerte sur nos téléphones cellulaires. Trois modes nous préviennent : le mode veille, la préalerte surveillance et l’alerte, cette dernière signifiant qu’une évacuation doit être effectuée assurément. Nous combinons à cela les conditions météo, la quantité de pluie, température et autres facteurs. Vous savez, la rivière ici fait partie d’un très gros bassin versant de la rivière Saint-François. Je tiens à remercier la population pour sa très grande collaboration quand survient une telle ur-gence », a affirmé M. Cloutier.
Une résidente témoigne
Demeurant sur la rue Albert, Joannie Quirion a vu que le débordement arrivait, car il y a un marais sur son terrain et un système de clapet qui se ferme dans un cas comme celui-là.
« Depuis neuf ans, nous avons eu environ quatre débordements comme celui-ci. Je suis quand même chanceuse, j’ai eu un peu d’eau sur le bord de mon entrée de cour. Je ne suis jamais resté plus qu’une journée hors de ma maison. J’espère rentrer dès ce soir », a-t-elle mentionné.
« Mon grand-père, qui a fait construire la maison, avait demandé que les fondations soient au même niveau que le pont sur la route 108, en face du chemin. Ainsi, lorsque l’eau de la rivière monterait, pour atteindre la maison, il faudrait qu’elle inonde le chemin par-dessus le pont ! Je ne suis pas prisonnière de la crue des eaux, car nous pouvons circuler par la sor-tie du quartier devant la salle communautaire Guy-Veilleux », conclut-elle en souriant.

air de repos

Johnville : Une aire de repos à l’église Notre-Dame-de-la-Paix

La conseillère, Josée Pérusse, Isabelle Côté, adjointe administrative et conseillère pédagogique au CPE Il était une fois, le maire, Mario Gendron, Vicky Champagne, directrice générale du CPE, et Martin Tremblay, directeur général de la municipalité, procèdent à la coupe du ruban.

Cyclistes, marcheurs et visiteurs ont désormais un endroit pour s’arrêter dans le secteur Johnville à Cookshire-Eaton, plus précisément à l’aire de repos de l’église Notre-Dame-de-la-Paix.
Récemment réaménagé avec l’ameublement nécessaire, le parvis de l’ancien lieu de culte est en mesure d’accueillir 25 personnes assises. Sur place, les gens ont la possibilité d’utiliser des toilettes.
C’est dans le cadre d’une conférence de presse que l’on a récemment procédé à l’inauguration officielle du site qui est accessible depuis le 1er mai, et ce jusqu’au 31 octobre de 7 h le matin à 21 h, sept jours semaine. La réalisation de ce projet au coût de 50 000 $ fait partie du plan de développement des infrastructures et installations de loisirs de la municipalité. D’autres travaux similaires sont ou seront en cours sur l’ensemble du territoire municipal.
Rappelons que l’édifice abrite actuellement, de façon temporaire, le Centre de la petite enfance (CPE) Il était une fois. Il accueille une quarantaine d’enfants et ce nombre grimpera à 63 lorsque la construction du nouveau centre, situé juste derrière l’église, sera complétée vraisemblablement à l’automne 2024. Rappelons qu’il s’agit d’un investissement de plus de 2,4 M$.
Pour le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, le projet de l’aire de repos et le CPE symbolisent bien ce que la mobilisation du milieu peut accomplir en collaborant avec les différents paliers gouvernementaux et divers organismes à vocation socio-économique. « Bien qu’initialement une mauvaise nouvelle pour la communauté de Johnville et la ville de Cookshire-Eaton, la fermeture de l’église paroissiale s’est transformée en une occasion de répondre à d’autres besoins criants de nos citoyens. On se retrouvait avec un édifice dont la vocation pouvait être transformée et adaptée aux nouvelles réalités de la communauté. Avec le temps, on s’apercevait que la démolition de cette église aurait été un gaspillage et une destruction de tout le patrimoine du milieu, lequel jadis abritait un lieu de pèlerinage. La question est vraiment de savoir si on pouvait se permettre de laisser aller une partie de notre histoire sous les yeux des citoyens qui ont contribué largement à sa survie tout au long des années. La réponse était plus qu’évidente aux yeux de la communauté et des partenaires impliqués. C’était non », précise-t-il. La municipalité en a donc fait l’acquisition au coût de 1 $.
M. Gendron insiste pour dire qu’il était important de préserver le bâtiment et le patrimoine qu’il représente. Il ajoute, lorsque le CPE temporaire s’installera dans son nouveau local, l’église ne deviendra pas une coquille vide pour autant. Elle accueillera éventuellement la bibliothèque du centre communautaire et sera située dans l’ancienne partie sacristie et l’intérieur du bâtiment deviendra un centre culturel. D’autre part, le volet lieu de culte ne sera pas mis aux oubliettes pour autant puisque l’on prévoit aménager à l’extérieur un mémorial avec statue représentant la période où se tenaient des pèlerinages. Les passants auront donc l’opportunité de se familiariser avec l’histoire du site ou autres. Le maire est d’avis qu’il était primordial de sauver l’église. « Dans n’importe quel village qu’on se promène au Québec, il y a un lieu commun de rassemblement qui a été soit une église. Un milieu comme ici qui a été un lieu de pèlerinage, c’est d’autant plus important de conserver l’historique. Pour les gens de la place qui ont participé à ça, c’est important de leur laisser cet héritage-là, c’est très important pour moi, plus qu’un multilogement. On a d’autres endroits pour du multilogement qui ne viennent pas prendre le centre du village », complète le maire de Cookshire-Eaton.

Lingwick

Le marché public de Lingwick courtise la communauté colombienne

Deuxième à partir de la gauche, Suzanne Jutras peut compter sur une bonne équipe de bénévoles, dont deux membres de son c. a., Catherine Ouimet-Lauzon, à l’extrémité gauche, et Rémy Giard, à l’extrémité droite, de même que sur la collaboration du leader colombien Edwin Moreno, à droite de Mme Jutras. Tous arborent des chapeaux et accessoires colombiens, pour l’occasion.

Le plus ancien marché public des Cantons-de-l’Est, celui du Canton de Lingwick, à Sainte-Marguerite, tenait une activité spéciale le vendredi 16 juin dernier, le premier de trois volets du programme RurAltérité, en recevant une belle délégation de la communauté colombienne de Sherbrooke.
Situé juste à côté de l’église de Sainte-Marguerite, près de la petite école, le marché en est à sa 15e saison d’existence, sous la supervision et les efforts d’une équipe bien rodée, ayant à sa tête la responsable et conseillère municipale Suzanne Jutras. Cette dernière peut compter notamment sur l’aide précieuse de membres de son conseil d’administration, Rémi Giard et Catherine Ouimet-Lauzon, entre autres, et de quelques bénévoles assidus.
« La pandémie nous a donné un dur coup, car nous avons perdu plusieurs artisans qui exposaient au marché et qui, démotivés, ont abandonné en décidant de ne pas reprendre leurs activités. Il n’y avait pas eu de marché de Noël, où ils engrangeaient leurs revenus les plus intéressants, ni de marché d’été. Le marché public, c’est une question de persévérance, il faut travailler très fort pour durer au fil des ans. Il n’y a maintenant que les exposants alimentaires, et certains ne seront présents qu’à quelques occasions seulement durant l’été », déplore Mme Jutras.
On sent quand même que cette bénévole, très impliquée dans son milieu, ne manque pas d’énergie pour continuer à se battre pour la cause de la promotion des producteurs locaux et de leurs produits frais du terroir.
« Il faut y croire, aller chercher un permis, du financement aussi, en tant qu’organisme à but non lucratif (OBNL). Le marché permet ici d’allonger la présence des visiteurs, et offre une activité communautaire, une vie sociale aux résidents », ajoute-t-elle.
Elle peut aussi compter sur la collaboration d’un partenaire régulier en la personne de Daniel Audet, de La Ruée vers Gould, également membre de son c. a. et participant très constant du marché depuis de très nombreuses années. Il offre judicieusement ses services pour la préparation de la nourriture pour les soupers au marché public.
Parmi les attractions spéciales, citons le p’tit pub de plus en plus populaire, activité de financement communautaire, géré en collaboration par des organismes du milieu, avec partage des profits à la fin de la saison. « Il fait augmenter l’achalandage et amène une belle ambiance dans le marché public, sous l’abri permanent qui est impressionnant, permettant à l’activité d’être présentée même sous la pluie, avec trois éléments de chauffage. Il y a aussi les jeunes de 14 ans qui préparent des pizzas sur notre four à bois, qu’on appelle les Pizzaniers, et qui vont avoir besoin d’aide cette année », exprime à son tour Rémy Giard.
Projet RurAltérité
À l’invitation de la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF, un jumelage d’une communauté culturelle colombienne s’est amorcé.
« Nous avons levé la main avec plaisir, l’an dernier, en organisant un repas à moitié québécois et à moitié colombien, en lien avec la cuisine collective. Il y a environ 3000 immigrants de la Colombie en Estrie, c’est impressionnant. En plus de l’activité d’aujourd’hui, ils vont revenir le 21 juillet, où nous espérons qu’ils organiseront une danse typique de leur pays, et le 18 août, dont les détails sont encore à déterminer. Le but est de sensibiliser notre population locale à cette communauté culturelle sympathique et faire aussi connaître la région aux Colombiens. Ils mettent beaucoup de couleur et d’ambiance dans le marché public », explique Suzanne Jutras.
« J’espère mettre sur pied un projet pour faire connaître également les travailleurs mexicains et guatémaltèques qui œuvrent dans les nombreuses plantations de notre région, depuis plusieurs années, mais restent totalement invisibles. Comme Cookshire-Eaton qui est jumelée avec le Mexique et qui a organisé, l’an dernier, une belle rencontre lors d’une partie de soccer, devenue une initiative favorisant la convivialité entre les ethnies. On veut ainsi aller plus loin pour favoriser leur intégration », termine-t-elle.
Elle se réjouit de pouvoir compter sur un leader colombien bien connu à Sherbrooke, Edwin Moreno, arrivé en 2005, ancien journaliste et candidat politicien indépendant aux élections municipales sherbrookoises, dans le passé.
« La RurAltérité est un concept d’une Table de concertation née d’un Forum de la CDC du Haut-Saint-François, une initiative pour sensibiliser la communauté locale sur l’immigration, et pour que s’y développent des compétences interculturelles chez les gens. Nous aimons bien participer aux activités de la communauté d’accueil du HSF », décrit M. Moreno, dans un excellent français.
Une des fondatrices du marché public
Une exposante déterminée et présente dès le début comme fondatrice, Caroline Poirier, de la Ferme Croque-Saisons, se spécialise dans la production de paniers de légumes bio par abonnements. « Je fais un métier difficile, comme agricultrice diversifiée, qui doit connaître et gérer simultanément le cycle de production de 40 légumes différents, un métier où il faut savoir faire tous les métiers ! C’est un petit marché ici, notre marché rural, pour rendre disponibles nos produits », conclut Mme Poirier, quand même souriante, qui produit durant l’été plus de 300 paniers bio, un nombre impressionnant, principalement distribués à Sherbrooke.

pont couvert

À Lingwick, secteur de Gould : Cri du cœur pour deux ponts en mauvais état

Le maire de Lingwick, Robert Gladu, se désole qu’il ne peut pas assurer la sécurité de ses concitoyens, qui doivent être limités à 50 personnes sur le pont McVetty-McKenzie, qui ne vieillit pas très bien. Ce message est très clair sur l’affiche qui a été installée aux deux extrémités du vénérable équipement routier, construit en 1893 par des Écossais et qui a été opérationnel jusqu’en 1972. Depuis ce temps, il a accueilli jusqu’à 300 personnes à la fois, lors d’activités de fêtes, avec présentation de spectacles, des danses, de la musique et même des pièces de théâtre.

Coïncidence ou simple coup du sort, deux ponts attirent l’attention aujourd’hui sur le territoire de Lingwick, à cause de leur mauvais état qui risque d’avoir des conséquences très graves dans un futur rapproché.
Au point où le maire de Lingwick, Robert Gladu, lance un cri du cœur pour leur réparation et la sécurité de ses concitoyens appelés à les utiliser. Il s’agit du pont McVetty-McKenzie, le plus long pont couvert de l’Estrie, le deuxième au Québec, près de la route 257 direction Weedon, véritable monument qui tient à cœur à toute la population pour sa valeur patrimoniale et sentimentale.
Puis un petit pont sur la route 257, direction Scotstown, à quelques mètres seulement du secteur urbain de Gould, grandement utilisé pour les services essentiels, reliant Gould à Scotstown, La Patrie et Chartierville.
« On voit très bien qu’un creux s’est formé au centre du pont couvert, où il y a une faiblesse de l’assise centrale. Le bois est beaucoup endommagé à plusieurs endroits, les planches du tablier du pont sont rongées et détériorées, ce qui n’est pas rassurant pour les usagers, car on voit en dessous du pont la rivière au saumon, qui devient un torrent au printemps. Nous ne pouvons plus permettre les rassemblements de plus de 50 personnes, faute de solidité. Dans le passé, des fêtes avec spectacles musicaux et même des pièces de théâtre sur le pont ont réuni de 200 à 300 personnes en même temps, une utilisation à bon escient, mais qui n’est plus possible », raconte M. Gladu.
Le pont a été construit en 1893, à la mode écossaise. Il a cessé d’être en opération à compter de 1972.
« On s’est fait dire qu’une subvention serait peut-être possible au chapitre du patrimoine, par le ministère de la Culture et des Communications du Québec, et peut-être aussi par le ministère des Transports, mais que le calendrier de réparation ne le permettrait qu’en 2026 seulement, ce que nous considérons beaucoup trop tard. Nous avons besoin d’aide, car la Municipalité, qui ne compte que 454 résidants, ne peut vraiment pas assumer la facture de 800 000 $ à un million de dollars que la réparation risque de coûter, a-t-on appris », indique M. le maire.
« Des jeunes qui ne sont même pas de notre municipalité viennent assez régulièrement faire des feux à proximité, alors que c’est défendu. Ils prennent de l’alcool et même de la drogue, ils sont parfois très intoxiqués, ils n’ont rien à leur épreuve, et ils ont presque mis le feu illégalement au pont récemment », ajoute M. Gladu, en montrant une marque évidente de calcination où une bûche en feu a été laissée à l’abandon.
Il insiste sur la richesse patrimoniale que le préfet de la MRC, Robert G. Roy, lui a confirmée : « C’est un joyau important pour la MRC du HSF », a-t-il reconnu.
« Nous devrons en limiter l’accès avec des blocs de ciment, car on ne peut plus subir ce qui se passe ici. Nous avons même annulé la possibilité d’un feu de joie pour la Fête nationale, le 24 juin, à cause de la sécheresse de l’environnement et le danger des feux de forêt. On doit absolument se battre pour que le pont soit amélioré », avoue M. Gladu.
L’autre pont, à la sortie de la zone urbaine du secteur de Gould fusionné à Lingwick, sur la route 257 en direction de Scotstown, a été fermé à moitié à cause de sa problématique : une poutre centrale qui est grandement fissurée. Les camions de plus de deux essieux y sont carrément défendus de circulation.
« Les travaux d’amélioration de la route 257 ont amené plus de 180 camions de trois essieux et plus à y circuler parce que l’endroit a été certifié «chantier», ce qui a permis leur circulation. Remplis de matériel pour l’enrochement, ces camions très pesants ont fragilisé le pont davantage. Nous avons réussi à obtenir des panneaux d’arrêt aux deux extrémités du pont, cela améliore la situation, mais encore trop de fardiers, de grosses citernes, de transporteurs de bois et de camions lourds y passent régulièrement. Plusieurs usagers ne respectent pas la signalisation, et il va y avoir ici un accident grave à un moment donné, car le pont est situé en bas d’une côte, un endroit problématique. Nous voulons qu’un règlement abaisse le tonnage des camions pour que les policiers aient un levier pour donner des contraventions aux récalcitrants. Sans compter que le déneigement en hiver sera très difficile par le fait même », déplore-t-il.
M. le maire s’est dit heureux « d’avoir pu compter sur une aide de la compagnie Domtar, – de M. Éric Lapointe, qu’il remercie particulièrement – laquelle a investi entre 40 et 50 000 $ pour créer une route de déviation, à partir des terrains de la compagnie, afin de rejoindre la route 108 et désengorger la circulation sur ce pont ».
Selon un article publié dans le quotidien La Tribune, le ministère des Transports convient qu’il y a un problème de circulation sur le pont de la route 257. Il assure sa collaboration avec toutes les instances impliquées pour assurer le respect du règlement de circulation. Par ailleurs, il attribue la détérioration du pont à l’usure normale, rappelant que les poutres datent de 1938.

Souvenirs de Cueillettes

8e saison du regroupement, avec 51 fermes agricoles : Encore des Souvenirs de cueillette à l’horizon !

Le lancement de la saison d’autocueillette 2023 a eu lieu, le 22 juin dernier, à la Ferme Jardins des îles, à Ascot Corner, productrice de fraises et de framboises, et par plusieurs intervenants du CIBLE et de quelques producteurs maraîchers du Haut-Saint-François, membres du regroupement Souvenirs de cueillette.

Qui ne se souvient pas des longues demi-journées au soleil ou des séances d’une journée complète s’étirant jusqu’à la noirceur à ramasser des petits fruits, ces joyeux moments qui ont parsemé les enfances vécues avec ses parents ? Et du bon goût des petites fraises sauvages, si goûteuses et sucrées, qui en étaient souvent les récompenses espérées ?!!
Des moments évoqués par le regroupement Souvenirs de cueillette, au lancement de la saison de l’autocueillette 2023, qui avait lieu le 22 juin dernier, à la Ferme Jardin des îles, à Ascot Corner. Les intervenantes et productrices présentes se réjouissaient de célébrer l’autocueillette possible de 24 cultures pour la population. Plusieurs sont bien connues des gens, comme les fraises, bleuets, framboises et pommes, et d’autres moins connues comme la camerise, le cassis, la gadelle et l’argousier.
Souvenirs de cueillette compte maintenant 51 fermes agricoles sur le territoire des neuf MRC des Cantons-de-l’Est, où la population peut effectuer de l’autocueillette de fruits, de légumes et même de fleurs et de sapins de Noël, une majeure partie de l’année, de mai à décembre. Il y a même des fleurs comestibles et on peut aussi cueillir du maïs ! Et nouveauté cette année, s’ajoute la cueillette des fines herbes, une expérience unique qui s’offre à la population, même si elle n’est pas habituelle au Québec.
« L’autocueillette de fines herbes est très peu offerte… Les fines herbes sont faciles à cueillir et la fraîcheur est primordiale lorsque les gens les achètent. Lorsque nous cueillons nos fines herbes, les arômes qui s’en dégagent sont un réel bonheur ! », se réjouit Charlene Audrey Chouinard, de la Ferme Florale Libella, de Bury, qui vit sa première saison d’autocueillette de fines herbes.
« Dans le contexte d’inflation économique et des prix prohibitifs auxquels les consommateurs font face, l’autocueillette devient un mode de vie gagnant-gagnant », affirme pour sa part Valérie Martin, responsable administrative et aux communications de l’organisme Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est. Cette marque qui gagne en popularité a été déployée par le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE), un organisme qui aide les entreprises dans la commercialisation de leurs produits, dans le marché de détail, le tourisme gourmand, la restauration et les marchés publics.
« Nous voulons valoriser l’autocueillette, qui est une belle sortie pour les gens, durant l’été et même à l’automne. Elle donne l’occasion de comprendre l’origine des produits, comment poussent les fraises, les citrouilles… C’est aussi une belle activité multigénérationnelle », ajoute Mme Martin.
Un dépliant produit récemment par le regroupement et par Créateurs de saveurs présente, entre autres, un formidable tableau des 24 cueillettes et des fermes où les retrouver pour l’autocueillette, avec leurs numéros de téléphone. Un calendrier de ces cueillettes s’y trouve également pour planifier sa sortie dans les fermes en question… Un outil indispensable pour les amateurs, qui sera disponible partout en région. C’est à voir !

Messe québécoise

Pour les 100 ans de l’église Saint-Louis-de-France : Deux messes historiques grandioses !

Une procession effectuée dans l’église, avant la messe, réunissait plusieurs porte-drapeaux arborant les bannières d’associations locales et communautaires, accompagnant les deux célébrants de la cérémonie, l’abbé Donald Thompson et le curé d’East Angus, l’abbé camerounais Pierre Célestin Onazué.

Afin de célébrer dignement les 100 ans de l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, le comité organisateur a pensé présenter une messe québécoise, à l’occasion du samedi 24 juin, Fête nationale du Québec, et une autre solennelle le dimanche 2 juillet, jour pour jour avec la date du 2 juillet 1923 où s’ouvraient les portes de l’église pour la première fois, il y a 100 ans.
Une procession à l’intérieur de l’église, avec des porte-drapeaux transportant les bannières d’associations locales et communautaires, avait ouvert la messe, en accompagnant les célébrants, l’abbé Donald Thompson et le curé de la paroisse, l’abbé Pierre Célestin Onazué, originaire du Cameroun, en Afrique.
Le président d’honneur du centenaire, l’architecte Rémi L. Petit, a commencé par souhaiter la bienvenue à tous, introduisant dans son discours une volée de cloches, qui ont d’ailleurs retenti pour inviter la population au rassemblement.
Une bonne partie de l’animation qui a suivi avait été préparée pour être déclamée par deux étudiants en théâtre de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent, Arnaud et Gabrielle, qui se relançaient dans un super élan oratoire. Ils ont évoqué de larges pans de l’histoire du Canada, avec des liens entre les ancêtres pionniers jusqu’aux acteurs actuels, les populations d’aujourd’hui, et des interinfluences entre eux, par le biais des différents métiers de la société.
La messe présidée par l’abbé Donald Thompson a donné lieu à plusieurs moments émouvants, comme lors de l’appel, par le prêtre, des fidèles des différentes générations, des anciens jusqu’aux plus jeunes, les baby-boomers, les générations X, Y, Z et Alpha, en alternant avec le couplet principal de la très belle chanson Gens du Pays, de Gilles Vigneault.
L’abbé Thompson a maintes fois évoqué la vie de saint Jean-Baptiste, au cours de la célébration. Une belle foule d’environ 250 à 300 personnes avait envahi l’église. Une paroissienne assise à proximité du journaliste a émis le commentaire suivant : « Je viens à l’église tous les samedis et lundis, et ce serait bien si l’église était tout le temps aussi remplie qu’aujourd’hui ! »
Quelques chansons québécoises ont aussi agrémenté la messe, comme le bel Hymne au Printemps, de Félix Leclerc, juste après le mystère de l’Eucharistie, et la chanson de Jean Lapointe, Si on chantait ensemble, après la communion. Elles ont été interprétées avec brio par le Chœur Saint-Louis, relié à la paroisse. Et à la fin de la messe, comme une boutade, envoyée à la volée, appelant à la fête, La danse à Saint-Dilon, que l’abbé Thompson a accompagné d’une invitation à danser dans l’église, mais les fidèles ont fait preuve d’une grande retenue !
Le dimanche 2 juillet, la messe solennelle se voulait beaucoup plus protocolaire, présidée par l’Archevêque de Sherbrooke, Monseigneur Luc Cyr, avec là aussi, procession au son des cloches. De nombreuses invitations avaient été lancées, visant à réunir plusieurs dignitaires, élus, donateurs, religieuses et anciens prêtres et curés de la paroisse, en présence du président d’honneur Rémi L. Petit, architecte qui a travaillé depuis de nombreuses années sur les rénovations de l’église. Après la messe, un cocktail a poursuivi les libations, avec un léger goûter.
Une brochure souvenir du centenaire de l’église, sorti récemment des presses, pouvait être acquise par la population au prix modeste de 5 $.

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À La Patrie les 4 et 5 août : Festival Rock’n’Blues pour une 8e saison

Les vendredi 4 et samedi 5 août, La Patrie s’apprête à revivre pour une 8e année son fameux Festival Rock’n’Blues La Patrie sous les étoiles. L’édition de l’an dernier avait attiré plus de 1000 participants. Des spectacles majeurs seront présentés pendant les deux jours, dans une programmation à lire dans une prochaine édition de votre journal Le Haut-Saint-François. Billets d’une journée : 35 $ chacun, passeport pour les deux jours 50 $. Les spectacles se tiendront beau temps mauvais temps, sous l’Abri-bois en cas de pluie.

Finissants

Cookshire-Eaton : Des spectacles d’après-bal de graduation causent des turbulences à Johnville

Selon le promoteur, Charles-Antoine Rodrique, le chapiteau respectait les règles de sécurité.

Trois soirées d’après- bal de graduation, tenues les 20, 21 et 22 juin derniers, réunissant des élèves d’une dizaine d’écoles de Sherbrooke, dans un champ à Johnville, ont causé un émoi au sein de la municipalité de Cookshire-Eaton, au point que les élus ont émis une mise en demeure envers le propriétaire des lieux, Léonard Bouchard et Charles-Antoine Rodrigue, producteur de Festival Graduation, pour cesser les activités. Les responsables de l’événement ont fait fi de l’intervention municipale et présenté la troisième soirée comme prévu.
Le directeur général, Martin Tremblay, mentionne que la municipalité avait déjà refusé la tenue de l’événement alléguant la non-conformité du zonage et des règles de la CPTAQ. C’est à la suite de nombreuses plaintes de bruit, de mentionner le maire, Mario Gendron, et M. Tremblay, que les élus ont tenu une séance spéciale le lendemain matin, de la première soirée, pour adopter la résolution d’adresser une mise en demeure au propriétaire des lieux ainsi qu’à l’organisateur de l’événement.
Le document fait état du non-respect de la réglementation de la municipalité et touche principalement l’aspect nuisance et sécurité, d’expliquer M. Tremblay. D’ailleurs, des avis d’infraction ont été émis par la Sûreté du Québec. Le maire explique que l’intervention de la municipalité s’inscrit aussi « en prévision de l’année prochaine. On a eu envie de faire une injonction, mais on était trop tard. » Le maire ajoute que la municipalité prendra les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel événement se reproduise l’an prochain. Il mentionne que les représentants du service des incendies se sont rendus sur place et constaté plusieurs infractions quant aux règles de sécurité.
Estomaqué
Charles-Antoine Rodrigue, producteur de l’événement Festival Graduation, et Sylvain Pelletier, directeur de la production, sont estomaqués de la réaction de la municipalité et entendent bien contester la mise en demeure et les constats d’infractions. Ces derniers affirment avoir respecté les demandes formulées par les agents de la Sûreté du Québec et les représentants du service des incendies. « À chaque fois qu’ils nous demandaient quelque chose, on le faisait », d’exprimer M. Pelletier. « La SQ nous a demandé de mettre de l’éclairage à l’entrée de Jordan Hill. Ils nous ont demandé d’éclairer les toilettes et l’espace qu’on appelle repos. Les trois recommandations, on les a faites. Le service des incendies est venu mardi après-midi et nous a fait deux recommandations d’avoir un extincteur additionnel et mettre sur les deux sorties de secours des fluorescents. On ne nous a jamais dit la grandeur. On nous a demandé de mettre sur la clôture une pancarte sortie. Sur la mise en demeure, on nous parle de lumières pour les sorties et jamais on ne nous a parlé de lumières », d’insister M. Pelletier.
Quant aux plaintes de bruit, M. Rodrigue précise avoir installé un chapiteau pour atténuer le bruit. « Tous les soirs, on a fait une lecture à trois ou quatre endroits sur Jordan Hill, chemin des Trois Mousquetaires et l’entrée de Jordan Hill ou les maisons les plus proches et la plus grosse lecture donnait 64 dB », de préciser M. Pelletier.
Événement
En fait, Festival Graduation en était à sa deuxième édition sur le même site. M. Rodrique mentionne n’avoir eu aucun problème l’année dernière. « L’orientation, c’est d’encadrer et de structurer une activité en toute sécurité. Moi, j’ai vu trop d’événements qui se déroulaient dans un champ, pas organisé, très dangereux. » Le promoteur mentionne avoir distribué des lettres dans le voisinage pour aviser la tenue de l’événement et d’avoir indiqué les coordonnées pour le joindre en cas de problème.
L’activité qui s’échelonnait sur trois soirées de 21 h à 3 h du matin regroupait les élèves d’une dizaine d’écoles de la région de Sherbrooke. Le nombre de soirées visait à séparer certaines écoles afin d’éviter les frictions. Parmi les institutions se trouvaient des élèves du Triolet, Le Ber, Montcalm, Mont St-Anne, La Ruche, Du Phare, Bromptonville, Séminaire de Sherbrooke, Salésien et Mont Notre-Dame. Plus ou moins 1 800 élèves ont participé à l’événement. M. Rodrique précise que des mesures ont été mises en place pour assurer la sécurité de tous comme la fouille des voitures à l’entrée pour éviter les contenants de verre, des agents de sécurité en nombre suffisant, assure-t-il, étaient sur place. En outre, des équipes munies de détecteur de métal inspectaient les jeunes à l’entrée du chapiteau. Le promoteur ajoute que des représentantes d’Élixir, organisme qui fait de la prévention de la consommation de drogues et alcools et aussi au niveau des agressions sexuelles, étaient sur place.
Déçu de la situation, M. Rogrigue n’a pas l’intention d’abandonner et manifeste le désir de tenir une troisième édition l’an prochain. Il se propose de rencontrer les membres du conseil municipal afin de bien expliquer le projet. « J’aurais vraiment apprécié qu’ils viennent voir le site, constater que c’est bien organisé, bien structuré. Il n’y a aucun conseiller qui s’est déplacé. Ils ont fait un conseil extraordinaire pour voter contre mon projet et ils ne sont même pas au courant du projet. »

golf

Tournoi de golf du Pub Central au profit de la Journée Natalie Champigny : Une belle tradition qui affiche encore complet

Le très populaire tournoi de golf Natalie Champigny, organisé par le Pub Central, affiche encore complet.

C’est devenu une tradition. Bon an, mal an, le tournoi de golf du Pub Central, au profit de la Journée Natalie Champigny qui se déroulera le 21 juillet au Club de golf East Angus, affiche encore complet. Grâce à la participation des joueurs, des partenaires et nombreux commanditaires, les organisateurs sont confiants d’amasser 10 000 $ pour la cause dont l’objectif est de venir en aide aux élèves de familles démunies.
Michel, frère de la regrettée Natalie Champigny, est fier de la crédibilité et de la notoriété acquise par l’initiative au fil des années. « Je n’en reviens pas, les gens sont fiers et désireux de participer à toutes nos activités. Que ce soit la journée Natalie, le golf ou le McDon, les gens veulent contribuer à la cause. »
C’est donc un total de 144 golfeurs qui fouleront le parcours du Club de golf East Angus. Le partenaire majeur, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, contribuera au succès de l’activité en y mettant sa touche personnelle. Un petit chapiteau avec jeu d’adresse permettra aux participants de courir la chance de se mériter quatre prix, dont un d’une valeur de plus de 1 000 $.
Le 5 à 7 suivi du souper et de la soirée, incluant la remise des prix, se déroulera au Pub Central. Un fidèle habitué au tournoi, l’ex-hockeyeur des Bruins de Boston, Normand Léveillé, et le gardien de but Stéphane Fiset seront de la partie. D’autres anciens collègues de hockey junior majeur de Michel Champigny se joindront aux golfeurs. Parmi les participants, ce dernier souligne l’implication grandissante des entreprises locales et régionales.
Soulignant que l’activité visait d’abord l’échange et le plaisir, M. Champigny précise qu’un moment sera utilisé avant le départ pour sensibiliser les participants à la cause tout en soulignant l’aide apportée aux jeunes. D’ailleurs, pas moins de 112 élèves fréquentant l’une des écoles primaires du Haut-Saint-François ainsi que la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont bénéficié, au cours de la dernière année, d’aide financière pour un total de 88 400 $. Malheureusement, les responsables de la Journée Natalie Champigny craignent que le nombre de demandes puisse atteindre le cap du 150 pour l’année scolaire 2023-24 pour un montant de près de 100 000 $. « Suite à la pandémie et la hausse du coût de la vie, les demandes augmentent et le montant également », d’exprimer M. Champigny.
MCDon
Parmi les activités de financement, la Journée Natalie Champigny a récolté un montant de 3 500 $ lors de la récemment journée du Grand McDon. « Les gens nous soutiennent dans toutes les activités et se sentent associés à aider les jeunes », d’insister M. Champigny, reconnaissant envers la générosité de la population. Ce dernier invite les personnes ou entreprises désireuses de contribuer sous une forme ou une autre à le contacter en composant le 819 943-2528.

Ascenceur

Ajout d’un ascenseur : Le centre communautaire d’Ascot Corner devient accessible à tous

L’installation de l’ascenseur prévoit la construction d’une rallonge au centre communautaire.

Le centre communautaire Paul-Lessard d’Ascot Corner deviendra accessible à tous vraisemblablement avant la fin de la présente année. Les élus vont de l’avant avec le projet de cage d’ascenseur. La réalisation des travaux a été confiée au plus bas soumissionnaire Action Estimation inc.
La cage d’ascenseur sera située à l’entrée derrière le centre communautaire. Le projet de plus d’un million de dollars comprend une rallonge au bâtiment qui abritera l’ascenseur, l’escalier donnant accès à la salle Aurélien-Rivard, à l’étage supérieur ainsi qu’à l’entrée de la salle Jean-Hardy.
On prévoit également, au 2e étage, faire l’aménagement de la salle de toilettes permettant l’installation de toilettes adaptées. Parmi les améliorations figurent un trottoir et des rampes d’accès pour personnes à mobilité restreinte. L’installation d’une génératrice est également prévue. La mairesse, Nathalie Bresse, mentionne que le centre communautaire pourra servir de centre d’urgence au besoin.
Mentionnons que le gouvernement du Canada contribue financièrement à la réalisation du projet. La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, avait annoncé l’année dernière, au nom de la ministre responsable de l’Agence de développement économique pour les régions une aide financière de 431 592 $. Le montant était accordé dans le cadre du Fonds canadien de revitalisation des communautés (FCRC).
Mme Bresse se réjouit de la réalisation du projet précisant que « les organismes comme les Chevaliers de Colomb et l’Âge d’or font des brunchs et plusieurs personnes ne pouvaient y participer en raison des escaliers. Ç’a d’ailleurs été inscrit comme demande dans le MADA. » Le projet fait également partie du PAI (plan d’action intégré), d’ajouter la mairesse.

projet domicile ascot corner

Projet de développement domiciliaire à Ascot Corner

Voici le plan de la rue Darche et Dubé.

La municipalité d’Ascot Corner travaille sur un important projet de développement domiciliaire qui pourrait permettre la construction approximative de 70 unités de logement d’ici cinq ans, souhaite-t-on. Pour y arriver, on effectuera le prolongement de la rue Darche et Dubé.
Le terrain a été arpenté, évalué et le lotissement est en cours. La superficie pour la rue Darche est de 21 885 m2 et de 13 305 m2 pour la rue Dubé. On prévoit notamment aménager un bassin de rétention pour ce secteur.
Si tout va bien, on aimerait lancer les appels d’offres l’automne prochain. La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, souhaite qu’un seul promoteur prenne en charge le développement des rues. En outre, la municipalité favorise la construction de multilogement. « On veut avoir le plus de gens possible branchés sur notre réseau d’aqueduc et densifier notre cœur villageois. Ça fait partie de notre PAI (plan d’action intégré). » Présentement, le réseau fournit 261 unités de logement pour une consommation de 286 m3 d’eau par jour et il a une capacité théorique de 530 m3 quotidiennement, ce qui permettrait de répondre au besoin des nouvelles unités.
Dans le même esprit, Mme Bresse mentionne que les élus étudient la possibilité de prolonger le réseau d’aqueduc sur la route 112. « Je crois qu’on pourrait attirer d’autres commerces et avoir une plus grande diversité. »
Mme Bresse n’était pas en mesure de chiffrer l’ampleur du projet de développement domiciliaire, mais laissait entendre qu’il sera important pour la municipalité et représentera de nouveaux revenus en taxes municipales.
Ascot Corner est en plein essor, elle compte 3 479 personnes et la mairesse est confiante de contribuer à augmenter ce nombre au cours des prochaines années

Piste cyclable

Prolongement de la piste cyclable jusqu’au parc Goddard

On prévoit ajouter 1,5 km à la piste cyclable qui reliera les parcs Goddard et Pomerleau pour une distance totale de 3,7 km.

La municipalité d’Ascot Corner travaille à compléter la piste cyclable qui reliera le parc Pomerleau au parc Goddard. Le projet de 500 000 $ prévoit l’ajout de 1,2 kilomètre et traversera un milieu humide.
La mairesse, Nathalie Bresse, précise que la piste cyclable n’est pas à vocation touristique, mais s’inscrit dans une mesure de sécurité pour les enfants et la population. « La route 112 est la seule voie d’accès pour relier les deux parcs. Les enfants qui vont à l’école de la Source-Vive vont pouvoir partir du parc Goddard pour aller au parc Pomerleau et se rendre à l’école. »
La piste cyclable s’amorce au parc Pomerleau et couvre une distance de 2,5 km pour s’arrête à l’angle de la route 112 et du chemin Biron. Son tracé prévoit emprunter les rues Blais, du Domaine, des Érables, une partie du terrain où se situe la tour Rogers afin de poursuivre dans une zone humide, traverser quelques terrains et atteindre le parc Goddard. « Il nous reste à finaliser les plans, signer l’entente avec Rogers et négocier des ententes avec quelques propriétaires », de compléter la mairesse, Nathalie Bresse.
Le projet est de l’ordre de 500 000 $. La traversée de la zone humide nécessitera un investissement à elle seule de 200 000 $ avec la construction de passerelles. La municipalité a également adressé une demande d’aide financière au gouvernement du Québec. Si tout va bien, on aimerait compléter le projet au cours de la présente année.

ecocentre

Ascot Corner dispose de son mini-écocentre

La mairesse, Nathalie Bresse, Stéphane Roy, directeur de l’urbanisme, Jonathan Piché, directeur général, et Éric Bourget, coordonnateur des travaux publics, invitent la population à utiliser le mini-écocentre.

Depuis plusieurs semaines, la population d’Ascot Corner profite de son mini-écocentre situé juste derrière le garage municipal. Tous les samedis matin de 8 h à midi, les automobilistes s’arrêtent pour y déposer différentes matières : branches, agrégats, métaux, pneus et bien d’autres. On profite également de la proximité du garage municipal pour y déposer les huiles usées, les peintures, les batteries, la styromousse et les sert plus à rien. On peut déposer ces derniers produits en tout temps au garage municipal. La municipalité a investi 37 500 $ pour l’aménagement du mini-écocentre. Cela comprend l’acquisition des conteneurs, les blocs de béton, le revêtement du terrain ainsi que l’affichage. La mairesse, Nathalie Bresse, mentionne que le « projet s’inscrit dans les objectifs environnementaux dans le Plan d’action intégré adopté en 2017 par le conseil municipal. Il permettra de valoriser annuellement plusieurs tonnes de matières résiduelles qui auraient été envoyées à l’enfouissement. » Rappelons que chaque tonne détournée du site d’enfouissement régional Valoris à Bury permet à la municipalité de réaliser une économie de 250 $. Cela pourrait se traduire par des milliers de dollars.

Opinion du lecteur

Qu’est-ce qu’un homme aujourd’hui ?

Nous savons que rien n’arrive pour rien dans la vie et que toutes expériences nous donnent des leçons à retenir. Cependant pourrions-nous ne plus être du mauvais côté des statistiques ? Durant la pandémie, 30% des jeunes hommes présentaient un taux de détresse psychologique élevé (J. Roy, 2022). Ironiquement, dans un monde plus connecté que jamais, les hommes se retrouvent de plus en plus isolés. Selon le sociologue Jacques Roy, de 2020 à 2022, 75% des hommes ayant un indice de détresse élevé n’ont pas reçu de services.
Que ce soit dû à l’isolement, le manque de confiance en soi ou la difficulté à gérer ses émotions, nous les hommes, avons un blocage quand vient le temps d’aller chercher de l’aide. Malgré nos différents trajets de vie et notre jeune âge, nous avons tous un point en commun, celui du silence. Nous sommes maintenant plus conscients du problème et c’est désormais à notre tour de prendre la parole.
Nous avons été socialisés à être des hommes traditionnels et hégémoniques, stigmatisés à être forts, dominants et stoïques, c’est encore une réalité aujourd’hui. On socialise les hommes à séduire ou dominer les femmes, plutôt qu’à être en relation égalitaire. Au courant des époques, les hommes ont généralement eu les meilleures positions dans leur milieu de travail, nous sommes vus comme étant plus confiants à négocier un salaire, plus rapides à saisir les opportunités, plus ouverts à valoriser nos compétences. Mais par peur de perdre la face au travail, nous sacrifions notre vie familiale. Nous passons moins de temps avec nos enfants par peur que ça impacte nos carrières. Encore en 2023, plusieurs hommes ont démontré un blocage vis-à-vis des promotions dû à leur prise de congé parental.
Cependant, quand surviennent les épreuves, on demeure vulnérable et fragile. On ne sait pas comment les encaisser et le poids au fil du temps devient de plus en plus lourd. Les hommes se suicident 3 fois plus comparativement aux femmes (J. Roy, 2022). Pour un mauvais choix, nous remettons toute notre existence en question, nous avons l’impression de ne pas mériter notre place et de ne pas être capables de nous en sortir seuls. Nous vivons une pression sociale et craignons de ne pas être à la hauteur. La honte nous empêche d’aller vers les ressources, et pourtant ces ressources nous ont aidés à nous surpasser.
Nous sommes 3 hommes qui avons utilisé des ressources et voici nos parcours.
«La perte de mon père à mes 19 ans a altéré mon cheminement de vie. J’ai passé la totalité de ma vingtaine dans un cercle vicieux de la dépression. Isolé entre mes quatre murs, je n’avais plus aucune ambition ni rêve, aucune porte de sortie. En juin 2022, presque 7 ans plus tard, je dois faire face à la rue suite à un feu de mon appartement, perte totale. Si ce feu n’était pas arrivé, je ne serais pas ici pour vous écrire ceci, donc il y a du positif dans le négatif, faut seulement vouloir le voir. J’ai profité de l’opportunité pour aller chercher de l’aide, ce qui n’aura pas été facile pour moi. Mais les services de santé mentale, le Carrefour jeunesse-emploi HSF et une travailleuse sociale m’ont accueilli, compris, et aidé. Il y aura fallu un feu pour moi, mais peut-être pas pour vous.» Michaël B.
«Je n’ai pas eu la vie facile, loin de là. Je suis passé par plusieurs épreuves telles que l’absence de figure paternelle, les traumatismes, l’échec scolaire, les difficultés d’adaptation dans la vie sociale et autres. Cette accumulation de problèmes m’a causé du tort à long terme, j’ai commencé à développer des envies suicidaires depuis mon adolescence, je négligeais complètement mes études et par la même occasion, moi-même. Un jour, j’ai reçu un appel d’une dame me proposant d’essayer les services du CJE pour me trouver un repère et une solution à ma situation. Depuis, je me suis mis en route vers un DEP en dessin de bâtiment, ce qui me motive énormément. J’ai enfin pu trouver un sujet de motivation me poussant à me surpasser et à me sortir des sentiers battus.» Kasey S.
«Le cancer a emporté ma mère en 2006. Ça m’a beaucoup affecté. Je suis entré dans un cycle infernal d’abandon des études et du travail, de consommation et de dépendances aux jeux vidéo. Je m’isolais de plus en plus et je peinais de plus en plus à garder un grand cercle social. Au début, j’ai eu un diagnostic de dépression, ensuite de trouble bipolaire et d’anxiété. Au fil des années, j’ai enfilé bon nombre de démarches avec l’aide de plusieurs intervenants et spécialistes afin de trouver des trucs pour retrouver un mode de vie saine. Grâce à ça, je suis retourné aux études et j’ai démarré ma propre entreprise.» Samuel P.
Comme vous pouvez le constater, nous avons aussi eu un bout de chemin difficile, mais avec du courage, avec la volonté d’affronter notre peur de l’inconnu, avec de l’accompagnement professionnel, nous avons réussi à nous rendre à notre but commun avec du temps et de la patience. Tout espoir n’est cependant pas perdu, car avec les années, on apprend à vivre avec les deuils et les abus. Toutefois, pour que tout ça fonctionne, il est aussi nécessaire de s’engager, de participer et d’y croire.
Donc, qu’est-ce qu’un homme aujourd’hui ? Selon nous, il s’agit d’un individu pouvant lui aussi souffrir et ayant droit de vivre des difficultés au quotidien. Un homme peut être endeuillé, traumatisé, dépendant d’une substance, souffrant d’une maladie, déçu de son parcours de vie ou se cherchant lui-même. Pour beaucoup, les ressources semblent totalement inconnues et ce que nous voulons faire, c’est démontré qu’elles existent et qu’elles sont accessibles.
Ce qui est important de se rappeler, c’est qu’on te comprend mon gars, on le sait que ce n’est pas évident, que le bonheur semble inatteignable et qu’on pense ne pouvoir jamais s’en sortir, c’est pour ça qu’on t’encourage à contacter un service près de chez toi, il y a toujours un moyen de trouver de l’aide. Tu es plus important que ce que tu peux penser, il y a toujours moyen de s’en sortir.
Nous remercions tous les autres hommes ayant participé de près ou de loin à ce projet de lettre ouverte, vos histoires nous ont touchés et sans votre participation, nous n’aurions jamais pu nous rendre aussi loin dans cette aventure.

Samuel Provencher, Kasey Statton, Michaël Bédard en collaboration avec le Carrefour jeunesse-emploi du HSF

Appart africains

Les contributeurs d’ascendance africaine pour le bien de nos communautés

De gauche à droite, Andrée Larrivée de La Passerelle, Yasmine Guillaume, Francis Soubeiga, Mariame Cissé, cofondatrice de la FCCE, Riziki Mkandama et Laurence Charleston.

Une quarantaine de personnes étaient présentes pour la première soirée d’échange et de partage, organisée de concert par La Passerelle, Centre des Femmes du Haut-Saint-François, et la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE) qui s’est tenue à Cookshire-Eaton, dans les locaux du Victoria Hall. Cette soirée était destinée à souligner l’apport et la contribution de personnes d’ascendance africaine au développement de l’Estrie.
Ce sont trois d’entre eux qui ont pris la parole, afin de raconter leurs parcours et embûches, et comment ils sont arrivés là où ils sont aujourd’hui. Yasmine Guillaume, Francis Soubeiga et Laurence Charleston ont pris la parole tour à tour afin de parler de leur réalité et du chemin parcouru. La soirée était animée par une jeune femme bouillante d’énergie, Riziki Mkandama, qui a su toucher tous les gens présents avec son slam authentique et émouvant.
De cette soirée, trois points majeurs ont fait surface. Une meilleure éducation sur les différentes cultures qui peuplent notre planète et sur le racisme en général. Effectuer de la sensibilisation sur ce que ces personnes immigrantes vivent quotidiennement, simplement parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau ou parce qu’ils ne parlent pas la même langue qu’au Québec et finalement une plus grande ouverture d’esprit face à tout ça.
« Me retrouver sur ces plaques honorifiques est un privilège pour moi. C’est aussi une façon pour les gens de savoir qui je suis, d’où est-ce que je viens, mes origines et enfin de partager mon vécu et ma culture », d’expliquer Francis Soubeiga. « C’est aussi une opportunité pour montrer aux autres comment moi, je me suis intégré et d’apprendre aux autres le chemin par lequel je suis passé pour pouvoir s’intégrer à leur tour », conclut-il.
Pour une personne née ici, mais ayant des origines étrangères, il pourrait sembler que l’intégration est plus facile, mais certains problèmes demeurent. « Je dois admettre que c’est plus facile lorsque l’on est née ici, mais il y a toujours une certaine dualité qui est présente. Cette dualité s’explique par le fait qu’on grandit dans la famille, dans la culture de nos parents, mais il y a aussi tout le côté d’intégration à la culture d’accueil qui est présent et qui crée cette dualité », d’exprimer Yasmine Guillaume.
Les trois conférenciers sont toutefois optimistes quant à l’avenir. Depuis leur arrivée respective, beaucoup de choses ont déjà changé et évolué. L’ouverture se fait de plus en plus grande, on voit le changement s’opérer, mais du chemin, il y en a encore beaucoup à faire.
« Je pense que les gens sont plus sensibilisés. Je pense que l’évènement de George Floyd a en quelque sorte sonné l’alerte. Et puis, on voit beaucoup plus de dénonciation de racisme et de racisme systémique. C’est encourageant », d’exprimer Laurence Charleston.
« Le problème ici, selon moi, est que le gouvernement ne reconnait pas que le racisme systémique existe au Québec. Pour qu’il y ait changement, il faut d’abord reconnaitre que c’est présent, que c’est bien là. À ce moment, on pourra réellement et collectivement prendre des mesures et voir de réel changement », conclut Mme Charleston.
Cette initiative vise à brosser le portrait de personnes d’ascendance africaine qui se sont illustrées dans les domaines économiques, sociaux, culturels et politiques afin de les mettre en lumière et de valoriser leur apport au développement de la région auprès de la collectivité estrienne et notamment auprès des jeunes. Il vise également à sensibiliser les organisations et institutions à l’importance d’intégrer les personnes d’ascendance africaine au sein de leur instance décisionnelle dans le but de favoriser leur participation au développement de leur organisation et par le fait même au développement de l’Estrie tant en milieu urbain que rural.
Pour ce faire, une plaque incluant un code QR a été conçue pour chaque personne afin d’illustrer la contribution de chacun d’eux. Elles seront érigées dans des lieux d’affluences et constituent un levier qui favorise les échanges entre les responsables du projet, les bénévoles de la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE) et les citoyens. Le code QR permet aux citoyens d’avoir plus d’informations sur les contributeurs et contributrices.

Rachel Garber

USE IT

LITTLE LIBRARIES
Have you visited your little local library recently? These small outposts of culture and literacy are some of the “use it or lose it” assets we don’t know we’ve got till they’re gone. You know, like those well hidden brochures in English. Two of the smallest libraries?
In Cookshire, a small but inviting space offers books in English for adults, hidden in the rear room of the Biblio Municipal, in the lower level of the Manoir Eau-Vive, at 210 rue Principale East. Library volunteer Erna Amyot invites readers to drop by on Thursdays from 2 to 4 p.m. “We have a large variety of books ready for your summer reading. Our volunteer librarians are looking forward to seeing you.”
In Sawyerville, Ann Rothfels welcomes visitors in a small space that is chock full of books, in a super-organized way. Enter by the back door of the erstwhile town hall at 11A Clifton Road, on Wednesdays between 7 and 8:30 p.m., and Saturdays from 9:30 to 11:30 a.m. She offers a rotating variety of books for both adults and children, in both English and French. Ask about this summer’s drawing contest for children of all ages. A book about bugs and insects, in French, is the prize.
COOKSHIRE FAIR
Heads up: the Cookshire Fair is planned for August 17-20.
EATON CORNER MUSEUM
At the Eaton Corner Museum, 374 Route 253, Cookshire-Eaton, the July-August opening hours are Thursday to Sunday, from 11 a.m. to 4 p.m. Admission charged. Info: eatoncorner59@gmail.com, or call Sharon at 819-837-2643.
MURMURING IMAGES
Outdoor images projected onto the walls of Victoria Hall and other buildings take you back to the beginnings of the Eaton Township. Beginning at nightfall, Thursdays, Fridays, and Saturdays. Murmures du Canton, at the Parc des Braves, 85 Principale West, Cookshire.
COOKSHIRE CONCERTS, July 23+
Outdoors in the Parc des Braves at 85 avenue du Parc in the heart of Cookshire on Sundays at 5 p.m. are two more concerts free of charge, open to all.
July 23: The musicians are five: The DeVito Brass Quintet (Robin Doyon and Frédéric Gagnon on trumpets, Gabriel Gauthier-Beaudoin on horn, Martin Ringuette on trombone, and Jean-Philippe Dutil on tuba). Expect an eclectic and entertaining journey from baroque to jazz, including film music.
August 27: The SaxoLogie Ensemble is a quartet of saxaphones: soprano (Louis-Philippe Bonin), alto (Stéphane Jackson), tenor (Clio Theodoridis), and baritone (Jean-Philippe Godard). Their repertoire of chamber music promises to amaze, from baroque to modern, including works by Glass, Piazzola, and Browning.
COOKSHIRE SERENITY, July 7+
Sérénité Sonore offers a new approach to enjoying the stars in our Dark Sky Reserve. Beside the Cloutier Pond, lie back in a hammock-chair under the night sky, while enjoying a concert of harp music. Breathe.
This relaxing experience is offered by Sérénité Sonore’s founder, Annabelle Renzo, and organized by the Espace culturel Cookshire-Eaton. A series of eight concerts are open for small groups of up to 15 persons. On Friday evenings and the week of the Persiades, the dates to choose from are July 7, 14, and 28; August 4, 11, 12, and 18; and September 1st, from 9 to 10 p.m. (“Doors” open at 8:30 p.m.). The location is the Cloutier Pond, 675 Grenier Road, Cookshire-Eaton. The fee is $60 plus taxes, or $73.22. Per concert. Accessible for persons with limited mobility. By reservation only. Email: galeriecookshireeaton@gmail.com. Website: galeriedartcookshireeaton.com.
CARD PARTIES, July 11&25
At Brookbury Hall: Card parties on Tuesdays, July 11 and 25, at 1:30 p.m. For a seat at the card and lunch tables, the fee is $8/person. The Hall’s new address is 571 Brookbury Road (aka Route 255). Info: Brenda Bailey, 819-884-5984.
SALES, July 29&30; Sept.23
At the Canterbury Center, a Flea Market/Marché aux puces and Farmers’ Market are planned for Saturday and Sunday, July 29 and 30. The organizers seek donations of small items and antiques. To arrange to drop off donations, or to have them picked up if your mobility is reduced, call 819-872-3400. The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Canterbury.
At Brookbury Hall is planned a community garage sale on September 23, 8 a.m. to 4 p.m. To reserve a large table (fee $10) and sell your wares, contact Brenda Bailey, 819-884-5984.
POTLUCK, Aug. 5
The Canterbury Center hosts a Community Potluck Supper on Saturday, August 5, starting at 4:30 p.m. Ed Pederson says, “Everyone is welcome. Candy Coleman is organizing the menu, so she will call you if you participated in 2019. If you are new to Canterbury Cuisine, you can call her at 819-657-4661.” The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Canterbury.
CHURCHES
United. All services in July are at 10:30 a.m., in varying locations. On July 9 will be a service at Trinity United Church in Cookshire. On July 16 the service is to be at the East Clifton United Church, 207 Route 253, Saint-Isidore-de-Clifton. On July 23, at the Trinity United Church in Cookshire, is a service that includes a baptism celebration. And on July 30, the service is at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. All services in July are at 10 a.m., in varying locations. On July 9 and 16, the services are at St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire, and on the 9th, it includes the Fraser Family Reunion. On July 23, the service is to be at St. John’s Anglican Church, 436 Batley Road, Brookbury. On July 30, the service is in Lennoxville at the St. George’s Church. For details, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by July 10 for publication August 2, or by August 7 for August 16.

Mini compostelle

Ouverture de saison 2023 : Le Mini Compostelle innove jusque dans le HSF pour attirer plus de randonneurs !

Un repos sous le pont de La Patrie.

Le parcours du Mini Compostelle empruntera cette année une partie du territoire de Chartierville, en plus des municipalités de Hampden, La Patrie et Scotstown. Il s’agit donc d’une quatrième qui s’ajoute, du côté de la MRC du Haut-Saint-François pour cet organisme, en plus des cinq autres déjà sur l’itinéraire principal, du côté de la MRC du Granit, soit Val-Racine, Notre-Dame-des-Bois, Piopolis, Marston et Lac-Mégantic. 
« L’ajout du passage sur le territoire de Chartierville, c’est la conséquence d’un pépin que nous avons eu tôt ce printemps quand un droit de passage sur un terrain privé nous a été enlevé de façon inattendue. Nous nous sommes immédiatement mis à la recherche d’une solution et cela nous a menés à l’obligation de créer un nouveau tracé, un détour de six kilomètres vers Chartierville », a indiqué en conférence de presse Daniel Montpetit, président du Mini Compostelle. 
« Cela a évidemment des répercussions financières pour nous et notre clientèle de randonneurs. Cela s’est quand même transformé en belle découverte, car nous nous retrouvons à passer par la mine d’or, à longer le bord d’une belle rivière où une halte est possible pour nos randonneurs, qui peuvent y faire un pique-nique et s’y reposer. Puis se retrouver ensuite dans le secteur du mont Durban, où une cascade constitue un point d’intérêt à découvrir, et où il y a aussi des toilettes. Chartierville représente un réel gain d’attraits positifs », admet-il. 
Sa directrice générale et co-promotrice du Mini Compostelle, Chantal Ladouceur, enchaîne : « À Chartierville, il faut souligner que s’y tiendra le Festival Musique aux Sommets, à venir au mois d’août. On peut aussi se divertir à un nouveau mini-golf. D’autres nouveautés se sont ajoutées également dans la MRC du Haut-Saint-François, soit une nouvelle entreprise qui torréfie du café, Capharnaüm Gîte · Boutique · Café, à Scotstown. Il y a également le nouvel hébergement, la Maison Sherman, et le Salon de thé Scott, qui offre ses services d’hébergement et de pause thés et tisanes, avec scones écossais. Puis le restaurant-bistro Le petit Écossais, au parc Walter-MacKenzie », rapporte en vrac Mme Ladouceur. 
« Il y a aussi un nouvel hébergement à La Patrie, Couette et café Au crépuscule. Par la suite, signalons qu’à Hampden, le Moulin 4 Milles produit des saunas en cèdre qui sont exportés partout au Québec. » 
L’organisation du Mini Compostelle a aussi installé, le long du parcours et à certains endroits en sentiers, de nouveaux bancs de repos pour ses randonneurs, à un intervalle d’environ trois kilomètres entre eux. Ces bancs sont offerts, pour de possibles commandites au chapitre du financement de l’organisme, aux industries, commerces et institutions de la région. Les bancs sont munis d’une plaque commémorative, une promotion qui les identifie. 
« Dès nos débuts en 2016, nous avons créé le Parcours de marche au cœur de Mégantic, devenu le Mini Compostelle, pour stimuler l’économie locale. Nous avons voulu développer une offre durable sur le plan socio-économique. Nous suivons notre plan de vitalité rurale avec des initiatives en écotourisme, en respectant également le plan de développement de la région », a rappelé Daniel Montpetit. 
« Parmi les autres nouveautés, nous avons installé, sur le territoire du Granit du Mini Compostelle, une dizaine de stations de mégaphones en bois de mélèze qui amplifient les sons de la nature, créant ainsi une ambiance de contemplation et de détente, par des parcours sonores en nature. Nous avons l’intention d’en installer aussi dans le secteur du Haut-Saint-François », a ajouté M. Montpetit. 
Il a ensuite énuméré quelques statistiques significatives. « Nous avons accueilli 1945 randonneurs, pour des retombées directes dans la communauté de 794 000 $. Cependant, nous ne pouvons pas comptabiliser les montants perçus dans les commerces et attractions, stations d’essence et restaurants, etc. Nous pouvons compter sur 33 hébergements partenaires, 18 restaurants, 13 épiceries, dans nos huit municipalités de départ, dans les deux MRC, dont les territoires sont trop grands pour espérer un jour pouvoir couvrir toutes leurs agglomérations ! », a-t-il conclu.  

transport

L’importance des transports dans nos vies

Nous vivons dans un monde où (presque !) tout est à portée de main. Pour répondre à nos besoins primaires ou tout simplement pour nous faire plaisir, nous avons tout ce que nous désirons à proximité, que ce soit une épicerie pour se nourrir, ou encore un centre commercial pour se vêtir et se divertir. Chose certaine, rien de tout cela ne serait possible sans les transports. Que ce soit par la terre, l’eau ou l’air, les différents moyens de déplacer des personnes ou des marchandises sont indispensables dans nos vies.
Les contributions du transport
Les transports ont largement contribué au développement de divers domaines et à l’amélioration de leur situation. Une industrialisation rapide, notamment, est impossible sans l’essor des transports. Ainsi, il est inévitablement nécessaire de promouvoir les systèmes de transport pour l’évolution du secteur agricole et des zones rurales. Sinon, ni la production intensive ni la distribution ne sont possibles.
Les transports favorisent plusieurs aspects de notre société, par exemple :
• La production (y compris de masse);
• La spécialisation;
• La mobilité de la main-d’œuvre;
• La stabilité des prix;
• La promotion du commerce.
Bref, l’industrie du transport joue sans contredit un rôle important dans le système de distribution physique. Il joue également un rôle clé dans la fonction de commercialisation, tout en étant primordial pour les aspects sociaux, économiques, politiques et culturels des communautés.

Gilles Denis- Concert

À l’étang Cloutier et au parc des Braves : Toute une kyrielle de concerts cet été

L’homme d’affaires de Cookshire-Eaton, Gilles Denis, a à cœur le soutien des arts en général et des artistes, amateurs et professionnels. Il prend la pose ici devant une portion d’un triptyque géant, qui orne formidablement le centre de sa galerie d’art, à l’Espace culturel Cookshire-Eaton, au Victoria Hall.

La saison estivale 2023, sur le plan musical et artistique, s’annonce chaude et intense, alors que de nombreux concerts sont déjà prévus, où les mélomanes en herbe et les habitués en auront vraiment pour leur argent. Mais dans l’esprit de cette programmation audacieuse transparaissent la passion et l’idéal de vie d’un homme et de son enfant, une amoureuse de musique classique.
Depuis 2003, l’homme d’affaires bien connu à Cookshire-Eaton, Gilles Denis, et sa fille Myriam Genest-Denis se font les défenseurs et promoteurs avoués des arts et des artistes de la région du HSF. Pour faciliter son travail de soutien dans cette noble cause, M. Denis n’a pas hésité à faire l’acquisition d’un édifice patrimonial historique, le Victoria Hall, qui abrite maintenant son Espace culturel Cookshire-Eaton.
« Au début, nous étions à l’église Trinity Church, de l’Église Unie du Canada. Il est d’ailleurs question que certaines de nos activités y retournent éventuellement. Nous y avions les défis de la relève, comme salle de spectacle. Nous voulons développer chez les gens le goût de la musique classique. Nous avons adopté plusieurs causes importantes, dont la Fondation des CLSC-CHSLD du HSF, à East Angus et Weedon, le Centre de Santé de Cookshire-Eaton, le Centre des femmes La Passerelle et la Maison de la culture John-Henry-Pope… C’est encore notre objectif, car nous avons eu des résultats très importants. Mais nous avons à cœur particulièrement le support des artistes professionnels et les amateurs aussi. Il faut absolument les aider », insiste M. Denis.
Visiblement, l’homme est très fier de sa fille Myriam, une musicienne professionnelle et enseignante, passablement active cet été dans des camps musicaux.
« Notre défi actuel, que nous partageons elle et moi, c’est qu’il y ait plus de place pour les arts et la culture. Nous devons toujours nous battre contre le courant de ceux qui coupent les arts classiques, comme dans les écoles, par le gouvernement, entre autres ! », indique-t-il, laissant paraître sa passion et sa frustration.
Il attire ensuite l’attention sur l’expérience exceptionnelle du concept des harpes dans la nature, mise en valeur et développée en collaboration avec Sérénité Sonore et sa fondatrice, Annabelle Renzo. « C’est la série Sérénité sous les étoiles, des concerts de harpe en chaises-hamacs présentés les vendredis soir de l’été à l’étang Cloutier, 675 chemin Grenier à Cookshire-Eaton, et pendant les Perséides au mois d’août », révèle M. Denis.
Y a-t-il un instrument plus mélodieux et fascinant que la harpe et de meilleurs moyens de le savourer que dans un hamac ? Les dates de ces concerts d’exception : 7, 14 et 28 juillet, 4, 11, 12 et 18 août ainsi que 1er septembre, dès 20 h 30. À noter que seulement 15 personnes pourront en profiter en même temps. Ces rencontres tout à fait mémorables promettent une expérience intimiste unissant musique et mieux-être, dans une osmose rare entre la harpiste et le spectateur.
À ne pas manquer également la série des Concerts Apéros, au parc des Braves de Cookshire-Eaton, les dimanches 2 et 23 juillet ainsi que le 27 août, à 17 h. Le 2 juillet, les amateurs de grande musique découvriront la flûte traversière, envoûtante, titrée Le maître et l’élève, en Marilène Provencher-Leduc et Alexis Dubois. Le 23 juillet, le Quintette De Vito, avec des instruments à vent intelligents qui se complètent à la perfection : la trompette de Robin Doyon et Frederic Gagnon, le cor de Gabriel Gauthier-Beaudoin, le trombone de Martin Ringuette et le tuba de Jean-Philippe Dutil. Le 27 août, le Quatuor Saxologie réunit les saxophones de Stéphane Jackson, Louis-Philippe Bonin, Clio Theodoridis et Jean-Philippe Godard.

Lave auto

Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif : Des jeunes au service de la population

Installés dans le stationnement de Bumper to Bumper, les jeunes au projet de coopérative ont récemment participé à un lave-auto-bénéfice en plus de vendre des hot-dogs, histoire de faire connaître leurs services.

Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François récidive cette année en organisant sa Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) qui va permettre à huit jeunes de la région d’East Angus de développer des compétences et une certaine maturité.
En offrant toute une gamme de services à la population et aux entreprises, ils vont devenir des apprentis entrepreneurs, en gérant leur propre entreprise naissante, le temps d’un été. Ils auront ainsi des décisions à prendre, des ressources humaines à affecter à différentes tâches, de l’argent à administrer, un service à la clientèle à assumer, etc.
Qu’ont-ils à offrir comme services, durant le projet de sept semaines, du 26 juin au 11 août ? De l’aide à domicile pour les personnes âgées, entre autres le ménage qu’il y aura à effectuer, des travaux de peinture, la tonte de pelouse, du jardinage, du désherbage, de l’animation, du lavage d’autos et bien d’autres tâches diverses qui s’offriront à eux.
Ils sont prêts à agir selon de petits contrats qu’ils s’engagent à signer avec les gens et, surtout, à les respecter, bien sûr !
« Ils vont développer des compétences entrepreneuriales en gérant eux-mêmes la Coop, pour aider la population et des entreprises, possiblement », résument ensemble les deux coordonnatrices du projet, Mélodie Caissie et Kimberlay Paradis-Ménard. « Ils ont l’objectif de tenir la comptabilité, faire l’administration qui s’impose, les ressources humaines, le marketing, etc. », énumèrent-elles.
Les personnes intéressées à obtenir de l’aide dans les jours et les semaines à venir n’ont qu’à appeler la Coop au 819 832-1513, pour tous leurs besoins réalisables.
Les jeunes ont d’ailleurs tenu une activité de lancement de leur Coop pour l’été, le jeudi 29 juin dernier, un lave-auto dans la cour de Bumper to Bumper et Silex Industriel, deux partenaires.

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