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Développement domiciliaire à Cookshire-Eaton : Une résidante exige un parc pour ses enfants

Au bout de la rue du Boisé, à l’arrière du CLSC de Cookshire-Eaton, l’espace vacant prévu pour un parc de proximité, dans le plan d’aménagement original du quartier domiciliaire, serait finalement vendu pour y construire des édifices à logements sociaux, à prix abordables, qui se font rares sur le territoire.

Une jeune mère de famille, Fay Poirier, résidante de la rue des Mélèzes, dans le développement domiciliaire situé à l’arrière du Centre local de services communautaires (CLSC) de Cookshire-Eaton, souhaite depuis au moins trois ans qu’un parc de proximité soit aménagé dans son quartier. Et ce au bénéfice de la qualité de vie de sa petite famille et, en particulier, de ses deux garçons. Comme le temps passe, elle craint que le projet ait été abandonné par le conseil municipal. Mais le maire, Mario Gendron, s’est montré rassurant à son égard : « Il y aura bel et bien un parc ! »
« C’était un argument que la Ville de Cookshire-Eaton invoquait, il y a cinq ans, pour qu’on achète un terrain dans ce secteur de qualité, un incitatif qui prévoyait un parc dans le nouveau quartier et que nous avons jugé important. Je crois que nous payons assez cher de taxes municipales pour avoir un minimum de services ! », argumente Fay Poirier.
« Il y a plusieurs autres petites familles dans le secteur, avec des bébés, des femmes enceintes. Ça pourrait être juste une balançoire, avec un module de jeux pour les plus jeunes. J’en ai reparlé à des conseillers municipaux, il y a deux ans, qui m’ont encouragée en me disant que c’était une bonne idée. Plus tard, le parc était prévu au bout de la rue du Boisé, dans le rond-point, près des blocs appartements. Deux semaines plus tard, j’ai vu toute une série de pancartes offrant des terrains à vendre. Ou bien ils m’ont menti en louangeant l’idée, ou ils n’étaient pas au courant que la décision de la Ville avait changé », raconte-t-elle perplexe.
« Ils veulent construire des logements, parce qu’il y a une demande en ce sens, je peux le comprendre. Mais des blocs de 12 et 16 logements, dans ce secteur immobilier de qualité, cela risque de faire baisser la valeur de nos maisons de prestige. On nous a demandé de conserver des éléments en fonction de cette qualité de construction, malgré les duplex et triplex qui se construisaient aussi », ajoute-t-elle.
Elle se dit fâchée que sur les terrains qui seront vendus pour la construction de plusieurs édifices à logements, ils aient coupé des arbres, débuté l’aménagement du parc, ajouté cependant une seule table de pique-nique, et que l’idée même du parc soit abandonnée.
« Je ne suggère pas à de nouveaux arrivants de s’installer à Cookshire-Eaton, car les taxes foncières sont élevées et nous n’avons pas beaucoup de services. Il y a quelque chose qui ne marche pas. Ils ont même enlevé l’espace où nous pouvions rédiger des commentaires, sur la page des réseaux sociaux de la Ville. Je comprends très bien qu’ils veuillent combler le besoin de logements, mais ils ne devraient pas trop déboiser le quartier, car cela ne pourra plus s’appeler le quartier du Boisé. Ils ne prennent pas en considération que le parc le plus proche est situé à un kilomètre et demi, à l’école, c’est loin pour y aller en marchant, avec des enfants. Et la table à pique-nique, elle sert surtout aux employés du CLSC qui viennent y prendre leur pause ! », conclut-elle.
Réaction du maire Mario Gendron
« Il y a effectivement des terrains, au nombre de quatre, qui sont réservés pour la construction de quatre édifices à logements, le long de la rue du Boisé. Il y a 2 fois 16 logements prévus, de même qu’un 12 logements et un 9 logements. Nous avons commandé déjà les plans d’ingénieur afin de pouvoir demander des subventions, car nous avons un projet de construction de logements sociaux qu’il faut réaliser, la demande est là », a indiqué M. le maire.
« Mais ce que la population ignore encore, c’est qu’il y a une très grande zone de conservation, un espace au moins quatre à cinq fois plus grand que le petit parc déjà prévu. C’est toujours une norme de garder obligatoirement une telle zone, lorsque nous ouvrons un développement domiciliaire, afin de compenser, en incluant la possibilité de contact avec la nature, qu’il y ait un milieu humide ou pas, ou tout simplement pour protéger la faune et favoriser la flore. C’est un bel endroit potentiel pour y aménager un parc qui sera mieux pourvu qu’actuellement, dans l’esprit de notre Plan de bonification de nos espaces verts », a-t-il précisé.
« C’est pourquoi nous devons nous munir d’un plan à long terme, ce qui a joué contre les attentes de notre citoyenne de la rue des Mélèzes. Surtout qu’il y a également un projet de prolongement de la rue du Boisé vers le haut, où il va se trouver un potentiel de 145 terrains municipaux à construire, de même que 32 autres par un promoteur privé, donc potentiellement un total de 177 maisons. Ce sera un projet d’envergure. Dans notre plan de bonification de nos espaces verts, un parc sera d’autant plus justifié et nécessaire, à même notre grande zone de conservation, où nous installerons plusieurs tables de pique-nique, des balançoires, des modules de jeux pour les plus jeunes, et où il y aura peut-être même de la place pour des sentiers de courte randonnée, toutes des interventions à bas impact possibles dans une telle zone de conservation qui est déjà réservée », a spécifié M. Gendron.
Il a finalement invité la population à s’adresser à l’Hôtel de Ville, au service des communications, entre autres, lorsqu’il y a ainsi des revendications à propos d’un besoin qui se fait sentir, alors que l’information de base se révèle incomplète et doit être précisée.

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Le Carrefour jeunesse-emploi a bouillonné de projets

Les participants à l’assemblée générale annuelle (AGA) du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF) ont dû faire travailler leurs méninges en se prêtant au jeu-questionnaire au sujet du contenu du rapport annuel de l’organisme, révélé par la même occasion.
Ce stratagème plutôt créatif, sous le thème Ton CJE bouillonne de projets, était l’œuvre de deux agentes du CJE, Naomi Mc Mahon et Laurie Plourde, affectées respectivement à Place aux jeunes et aux projets et communications.
L’AGA s’est déroulée en juin dernier, dans les locaux du CJE, pour la première fois en présentiel depuis les années pandémiques récentes.
Dans le rapport annuel, les réalisations de l’année 2022-2023 font état de 450 utilisateurs des services de l’organisme, principalement pour de l’accompagnement par les services d’orientation, de recherche d’emploi, de retour aux études ou de participation aux nombreux projets.
Parmi ces derniers, citons le projet Cookshire Summer Camp, qui visait à éviter la perte des acquis scolaires durant l’été, et Lundis ça bouge, ayant l’objectif de briser l’isolement des personnes vulnérables.
Également, au chapitre des services offerts aux entreprises, l’accompagnement en emploi pour trouver de la main-d’œuvre, l’obtention de pistes de réflexion afin de faire augmenter les chances de recruter du personnel et l’affichage d’offres d’emplois ont été signalés.
Le directeur général du CJE, Sylvain Lessard, a profité de l’événement pour dévoiler les nouveautés pour 2023-2024. Les intéressés peuvent obtenir plus d’informations en consultant le rapport annuel sur le site du CJE : cjehsf.qc.ca

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Dossier Vitalisation de 6 municipalités du HSF : Complément d’information par la MRC et le CLD

Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, souligne le travail d’équipe de tous les intervenants et bénévoles contribuant à la vitalisation des municipalités du territoire.

Reconnaissant l’effort des maires, des élus, des organismes, des entreprises et des bénévoles à la revitalisation de six municipalités (La Patrie, Scotstown, Hampden, Weedon, Saint-Isidore-de-Clifton et Chartierville)du Haut-Saint-François (HSF), le directeur général de la MRC et du CLD, Dominic Provost, a souligné le travail d’équipe et la participation de ses organismes au développement de ces municipalités et de l’ensemble du territoire.
« Chacun a fait sa part, les efforts ont porté fruit jusqu’à maintenant, assurément. Nous sommes entrés dans une bonne mouvance, les six municipalités ont très bien embarqué, c’est positif et nous sommes optimistes de nous en tirer éventuellement, en travaillant tous ensemble comme nous l’avons fait depuis des années ! », a lancé M. Provost avec sa verve habituelle, en connaissant très bien ses dossiers.
Rappelons que votre Journal régional Le Haut-Saint-François a amorcé, dans ses éditions des 2 et 16 août derniers, la rédaction d’un dossier au sujet de la revitalisation de ces six municipalités du territoire. Ces dernières bénéficient depuis maintenant trois ans d’un fonds spécial pour leur aider dans leur revitalisation, via un programme du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) du Québec, leur fournissant une aide financière gérée par la MRC du HSF, qui a d’ailleurs créé un comité spécial à cet effet.
L’instance régionale a souhaité ajouter un complément d’information à ce dossier, afin de contribuer à mieux comprendre les contextes et la dynamique qui sous-tendent ces questions régionales importantes.
« Il y a eu des stratégies qui ont été mises en place, au point de départ, il y a des années. Par exemple, l’ouverture du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), du côté de Franceville, avec une collaboration en trois parties, entre Scotstown, Hampden et le PNMM. Des investissements autres que le programme pour la revitalisation ont été utilisés, à ce moment-là, impliquant, entre autres notre Service aux entreprises, et tout le monde en a profité », a-t-il évoqué.
Comme exemples donnés pour imager sa pensée, il a cité le Circuit des sheds panoramiques et le succès du maintien de la Coop de Saint-Isidore-de-Clifton, qui ont impliqué des investissements. Il a aussi parlé de la démarche de développement territorial, Ose le Haut, qui suggère huit changements à faire pour la dynamisation des communautés du HSF. Cela a mené à la création d’un outil intéressant, soit un guide pour aider les municipalités dans la stratégie à adopter et faciliter leurs efforts dans le domaine immobilier.
« Cela se révèle important pour accueillir de nouveaux arrivants chez elles, l’habitation constituant un des leviers importants à cet égard, ce qui contribue également à rajeunir la population. C’est une collaboration nécessaire avec tous les partenaires, comme les acteurs du milieu de l’Éducation, entre autres, ce qui peut mener au transfert d’élèves d’une municipalité à une autre », a-t-il déclaré.
« Il ne faut pas minimiser également les efforts que nous avons investis à l’égard de la zone agricole, par l’adoption d’un plan à ce sujet, car il ne faut pas oublier que le HSF est zoné agricole à 84 %. Des mesures ont concerné en particulier les chalets flottants Bora-Boréal, de même que le Groupement forestier de La Patrie, où un investissement a contribué à vitaliser les boisés des acériculteurs, de même qu’une aide qui a été apportée aux différents marchés publics du territoire », a fait valoir Dominic Provost.
Statistique peu connue, en rapport avec la disparition d’un certain nombre de fermes agricoles dans le passé, la MRC du HSF est celle de l’Estrie où il y a le plus grand nombre de nouvelles fermes, ce qui est relié à l’émergence de la relève agricole, par les jeunes qui s’en portent acquéreurs.
« On doit parler également de notre stratégie globale en loisirs, qui a facilité, entre autres, l’opération des services d’animation estivaux, cet été, dans nos municipalités où le service était offert, facilitant la vie des familles. Nous préparons un grand Gala en septembre, visant à fidéliser les animateurs qui ont eu un rôle important à jouer dans les municipalités, afin qu’ils nous reviennent l’an prochain. Cette stratégie en loisirs, qui comprend une formation DAFA pour les animateurs, complète bien toutes nos autres stratégies, c’est un élément important pour la qualité de vie de la population. Il y a aussi l’enjeu des sauveteurs, pour les municipalités où il y a des plans d’eau, dont nous nous occupons pour le futur », révèle le directeur.
La démarche de vitalisation des municipalités se continuera pour deux autres années, dans une certaine mesure. Mais, pour chacune d’elles, il semble évident que les choses sont bien amorcées, elles ont déjà marqué des points, en allant de l’avant positivement sur la route de la réussite. La MRC et le CLD y sont évidemment, et certainement, pour quelque chose.

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Retour des Portes ouvertes Mangeons local en Estrie

Sammuel Tanguay et Jason Lessard, des Maraîchers de l’or vert à Sawyerville, attendant les visiteurs.

Le dimanche 10 septembre prochain se tiendra, dans plus de 50 fermes, la 19e édition des Portes ouvertes Mangeons local, une initiative de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Les Maraîchers de l’or vert à Sawyerville participent à l’activité et invitent les gens à s’arrêter.
Ce rendez-vous familial incontournable, qui est attendu chaque année par des milliers de gens, propose une foule d’activités qui se dérouleront entre 10 h et 16 h : visites animées, dégustations, découverte d’animaux, ateliers éducatifs, autocueillette et plus encore. Une occasion unique de partir à la rencontre des productrices et des producteurs agricoles de partout au Québec et d’en apprendre davantage sur leur quotidien et sur l’agriculture de votre région.
Alors que les productrices et les producteurs vivent une saison marquée par de nombreuses intempéries qui affectent plusieurs récoltes, les Portes ouvertes Mangeons local tomberont à point. Cette précieuse rencontre sera l’occasion de célébrer la solidité et la passion des hommes et des femmes qui nous nourrissent au quotidien. Venez en grand nombre découvrir leur savoir-faire exceptionnel et tous les gestes qu’ils posent pour mettre en place des pratiques d’agriculture durable dans le but de nourrir la population », a déclaré Michel Brien, producteur de lait et de foin de commerce à Racine, président de la Fédération de l’UPA-Estrie.
Pour planifier ses visites, il suffit de consulter l’onglet Portes ouvertes dans l’application Mangeons local ou le site web https://mangeonslocal.upa.qc.ca/portesouvertes. Aucune réservation n’est requise et les activités sont gratuites. Il est toutefois aussi possible d’acheter des produits.
En Estrie, trois fermes vous ouvrent leurs portes. Il est tout à fait possible de parcourir le trajet entre les trois fermes dans la même journée. Apportez une glacière pour faire des provisions ou pique-niquer sur place au gré de vos découvertes.
Faites des provisions chez les Maraîchers de l’or vert à Sawyerville. Sucrez-vous l’bec à la cabane à sucre et produits La Martine à St-Romain et aimez les animaux chez Deça-Deci, ferme agrotouristique à Marston.
Concours : Gagnez un séjour Mangeons local grâce à Provigo et Maxi
À la suite de leur visite de fermes lors des Portes ouvertes Mangeons local, les gens seront invités à remplir le sondage d’appréciation pour courir la chance de gagner un séjour champêtre de deux nuitées à la ferme gîte Au pied levé située à Magog, une carte-cadeau d’une valeur de 1 000 $ échangeable chez Provigo ou Maxi et d’une carte-cadeau d’une valeur de 100 $ échangeable à la boutique en ligne de l’UPA. Pour plus de détails : consultez le règlement du concours.

Arena Pee Wee Tardif

L’aréna de Weedon devient l’Aréna André-Pee-Wee-Tardif 

Le fils Steve et le petit-fils Esteban d’André Pee-Wee Tardif ont révélé le panneau qui officialisait le nouveau nom de l’aréna de Weedon, du nom de leur père et grand-père devenu une vraie légende.

La Municipalité de Weedon a procédé en grande pompe à rendre hommage à un grand homme de son histoire sportive, André Pee-Wee Tardif, en donnant son nom à l’aréna municipal. Une cérémonie digne de ce nom s’est tenue le dimanche 13 août dernier.
Plusieurs amis, anciens coéquipiers et collègues de M. Tardif avaient joint les membres de sa famille, son épouse Lise Lavertu, son fils Steve et son petit-fils Esteban, entre autres, pour y participer eux aussi.
Natif de Weedon, M. Tardif, très connu sous son pseudonyme de Pee-Wee, est décédé le 24 février 2019, à l’âge de 74 ans. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, a livré un vibrant témoignage sur la vie d’André Tardif, avouant par le fait même ne pas l’avoir connu vraiment, étant devenu citoyen de Weedon après la disparition de Pee-Wee Tardif.
« M. Tardif a été très impliqué dans les sports, particulièrement le ballon sur glace. Au début des années 60, André Tardif est dans l’armée. Il a la chance de faire partie d’une équipe de ballon-balai, sport qui se pratiquait entre militaires. Revenu à Weedon en 1964, il a donc l’idée d’implanter et de promouvoir cette activité dans son village natal », a raconté M. Gagné.
« Pendant de nombreuses années, Weedon était reconnue comme le centre du ballon-balai. Les tournois, qui y étaient organisés annuellement, attiraient des équipes qui venaient de l’Estrie et de la région de Montréal. En 1982, l’équipe de ballon-balai de Weedon est devenue championne provinciale et finaliste au championnat canadien, à Cornwall, y remportant la médaille d’argent. Mais en 1983, 1984, 1985, 1990 et 1991, l’exploit d’être championne provinciale se répète et, pendant ces mêmes années, l’équipe est championne canadienne. En 1992, l’équipe a même représenté le pays au niveau mondial ! », s’est exclamé le maire Gagné.
Il a ensuite rappelé les nombreuses heures de bénévolat effectuées par M. Tardif dans le domaine du loisir, lors des activités de financement de l’aréna de Weedon, entre autres, et de la vente de billets pour sa construction. Il a évoqué également un fait d’armes de cet homme d’une très grande forme physique, soit l’ascension, en janvier 2010, d’un des plus hauts sommets du monde, le mont Kilimandjaro, en sol africain, pour amasser de l’argent pour la Fondation Louis-Saint-Laurent.
« Aujourd’hui, moi et mes collègues à la table du conseil sommes convaincus qu’il est tout à fait justifié que l’aréna de Weedon porte désormais son nom. Merci, madame Lavertu de votre collaboration à cet égard. Ainsi, les gens qui l’ont connu s’en rappelleront et les nouvelles générations voudront en apprendre davantage sur l’homme dont l’aréna porte le nom », a conclu Eugène Gagné.
La cérémonie s’est poursuivie avec le dévoilement d’un panneau sur la façade extérieure de l’aréna, portant fièrement le nouveau nom de l’édifice. Puis un cocktail a été offert à l’intérieur par la Municipalité, avec la dégustation d’un magnifique gâteau représentatif des centres d’intérêt de M. Tardif.
« Mon père était un gars très impliqué, blagueur, aimant la vie. Un excellent vendeur de billets. Durant sa vie, il a aussi été professeur d’arts martiaux, de jiujitsu particulièrement », a témoigné en conclusion Steve Tardif, fils d’André Pee-Wee Tardif.

Expo agricole

Expo agricole de Cookshire : Moins de monde sous le ciel gris dégoulinant de pluie

Meghann Hatch, copropriétaire de la Ferme laitière Bernarda, avec son mari. Elle a remporté plusieurs rosettes du jugement de bovins laitiers, avec l’aide de ses enfants, à l’Expo de Cookshire, cette année. C’est principalement l’élevage de vaches Ayrshire qui l’intéresse, mais elle compte également d’autres races dans son cheptel, avec des animaux de qualité dont elle prend grand soin !

À l’image de l’été grisâtre et pluvieux que l’Estrie et même le reste du Québec a connu cette année, l’Expo agricole de Cookshire n’a pas été gâtée par dame Nature, qui lui a même fait largement faux bond en particulier lors de la journée principale de sa programmation, le samedi 19 août.
Tellement que des retards dans l’horaire de présentation de certaines activités ont été fréquents et même leur annulation pure et simple a parfois été nécessaire, au grand dam des organisateurs. Difficile de présenter certaines compétitions équestres, par exemple, car l’état de la piste principale, devant la grande estrade, aurait pu compromettre carrément la sécurité physique des animaux. Le travail de la piste aurait aussi pu compromettre les activités du dimanche.
La tire de tracteurs modifiés et de camions, prévue le samedi soir, a dû être annulée carrément, causant instantanément une déception très palpable chez tous les spectateurs qui attendaient et remplissaient la grande estrade, quand l’annonce est tombée de la part de la direction de l’Expo.
Les gens se sont alors réfugiés dans les installations présentant de la danse, soit le Chapiteau Winslow Dancers, et plus tard le Centre Mc Auley, avec des activités de danse en ligne fort populaire qui a servi de compensation pour plusieurs fans déçus. Il semble inutile de mentionner que l’affluence à l’Expo a subi les contrecoups de la mauvaise température, la pluie ayant découragé plusieurs participants potentiels qui sont restés chez eux au lieu d’y venir.
Lorsque rencontrés pour l’obtention de commentaires, la déception profonde se lisait sur les visages du président, Brandon Ward, et de son trésorier, Neil Burns, sur la fin de la journée. Peu loquaces, ils ont laissé tomber simplement : « On espère pour mieux dès demain, dimanche ! » La température fut effectivement plus clémente, mais le bilan officiel de l’expo ne sera disponible que dans plusieurs jours ou semaines.
Des activités intérieures ont quand même connu des succès notables, sans les intempéries. C’est le cas des jugements d’animaux, au début de la journée, de l’exposition des arts et de l’artisanat, dans l’édifice principal du terrain de l’Expo. Les jeunes pouvaient oublier la pluie dans les jeux gonflables qui tenaient lieu de manèges traditionnels, maintenant choses du passé.
Des compétitions mettant en vedette des chevaux légers, à la piste secondaire appelée aussi manège ou arène des chevaux légers, ne manquaient pas d’intérêt, quand la pluie le permettait. La compétition des cavaliers en famille, entre autres, pouvait attirer l’attention, où le comportement des chevaux était scruté, leur fonctionnement global synchronisé, l’obéissance même à l’arrêt notée, même s’il se révélait plus difficile que prévu.
« Cette compétition où les participants doivent être membres de la même famille, c’est une catégorie propre à l’Exposition de Cookshire, elle n’existe pas beaucoup ailleurs, à ma connaissance », a mentionné la juge Brianna Grapes, qui avait trouvé que les chevaux s’étaient montrés très dociles, quand même.
« Pour être juge, c’est très important d’être impartial, ce qui n’est pas toujours facile. On recherche le contrôle des cavaliers sur les chevaux, et la bonne attitude de ceux-ci sur leur animal. Mais à Cookshire-Eaton, les gens sont très respectueux envers les animaux et même entre eux », a ajouté la juge.
Intéressante la compétition suivante, où les cavaliers ont joué un jeu semblable à la chaise musicale. Quand la musique s’arrêtait, le cavalier devait quitter sa monture, aller toucher à la clôture autour de l’arène, et ensuite se rendre au centre, se placer sur l’un des sacs blancs, sur le sol, qui étaient toujours un de moins que le nombre de participants. Le retardataire était alors éliminé de la partie, jusqu’au moment où un seul cavalier restait, déclaré grand gagnant.
Dans l’édifice des Arts et de l’Artisanat, l’exposition se révélait impressionnante. Tenue auprès de la population durant les semaines précédentes, plusieurs gagnants ont été couronnés parmi les participants d’une multitude de catégories, entre autres, soit les conserves, la cuisine, légumes, fruits, œufs, céréales, fourrages, fleurs, artisanat adultes (très varié), artisanat enfants (bricolage, dessins, toutous décorés, etc.), épouvantails, décorations de Noël, produits de l’érable, etc.
Au sujet des jugements d’animaux, signalons la récolte impressionnante de rosettes traditionnelles par la Ferme Bernarda, de Stanstead-Est, dont la copropriétaire Meghann Hatch semblait bien fière de ses animaux, dont elle surveille précieusement la génétique.
« Beaucoup d’efforts sont aussi fournis par mes enfants ! Même si cela amène beaucoup d’ouvrage, ça en vaut la peine, par la satisfaction et la motivation que nous en retirons. Nous élevons plusieurs races de bovins et chaque animal a sa personnalité, ce que nous respectons ! », a admis Mme Hatch, qui a grandi sur une ferme dans la région de Stanstead.

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Saint-Isidore-de-Clifton : Un parcours énigmatique à saveur agroculturel

Le départ du parcours s’amorce à la shed panoramique de la municipalité, située à l’angle de la route 253 et de la route Clifton Ouest.

Forte de la première édition, la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton récidive avec une deuxième édition du concept du parcours énigmatique, mais cette fois en y ajoutant une saveur agroalimentaire locale.
Avec le succès obtenu l’an dernier, la municipalité a décidé de saisir l’opportunité du programme « En Estrie, ça bouge » propulsé par le Conseil Sport Loisir de l’Estrie pour renouveler l’expérience avec un tout nouveau parcours.
Le départ du trajet se situe à la shed panoramique de la municipalité. Les joueurs auront des énigmes à résoudre à chacune des cinq stations. L’itinéraire développé par Défi-Évasion permettra aux participants de découvrir la municipalité tout en observant les lieux pour récolter les indices nécessaires à la résolution des différentes énigmes. Ils auront également la chance d’en apprendre davantage sur certains producteurs locaux. À la fin du parcours, les joueurs auront l’opportunité de se procurer des produits en vente libre au «Frigo des Agros», situé dans le bâtiment près de la patinoire municipale.
Mentionnons qu’une section du parcours doit se faire en voiture et une autre peut se faire à pied. En plus de promouvoir l’activité physique, le trajet permet d’activer les neurones tout en découvrant une des 14 municipalités du Haut-Saint-François.
L’activité peut se faire seul, en duo, avec des amis ou en famille. La seule chose dont vous avez besoin est d’un téléphone intelligent avec des données cellulaires pour télécharger le code QR du parcours. Vous aurez ensuite accès aux explications, aux énigmes et à des indices en cas de besoin.
« Le conseil municipal est heureux de mettre en place une activité de loisir pour ses citoyens qui permet également d’attirer des touristes et de mettre en valeur des producteurs agroalimentaires de notre territoire. Bon parcours à tous et bonne découverte », de lancer le maire de la municipalité, André Perron.

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Précision élections Cookshire-Eaton

Dans le texte publié dans le dernier numéro et traitant de l’élection au poste de conseiller à Cookshire-Eaton du district 1, opposant Jean Tremblay et Jean-Marc Dickenson, on aurait dû lire que le vote par anticipation sera tenu le dimanche 10 septembre 2023, de 12 h à 20 h, à la salle du conseil située au 220, rue Principale Est, pour toutes les sections de vote. Quant à la journée du scrutin, elle se déroulera le 17 septembre 2023, de 10 h à 20 h, et se tiendra au Centre communautaire de Johnville, 62, chemin Jordan Hill, à Cookshire-Eaton. Le recensement des votes sera effectué à la salle du conseil le soir même du scrutin.

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Fête des Services d’animation estivale 2023 : Une belle tradition qui se poursuit !

La section des jeux loufoques de kermesse se révèle toujours populaire, sachant attirer son grand nombre de participants.

C’est devenu une réelle tradition de l’été que cette « Fête des OTJ », comme elle s’appelait encore il y a peu d’années, mais devenue la Fête des Services d’animation estivale (SAE). Celle du Haut-Saint-François (HSF) s’est tenue le mercredi 19 juillet dernier, à l’aréna Robert-Fournier, d’East Angus.
Réunissant plus de 500 jeunes d’âge scolaire de toute la MRC, les organisateurs ont mis le paquet pour honorer leur plan de ce jour spécial, pour les jeunes : faire vivre une journée inoubliable aux enfants, bien sûr ! Fruits d’une collaboration entre la Ville de East Angus et la MRC du HSF, les efforts investis n’ont pas raté cet objectif plus que louable, ils peuvent revendiquer la conclusion Mission accomplie !
Ce qui frappe d’emblée en arrivant sur le site, voisin de l’aréna, c’est le nombre et la variété des modules d’activités.
« Il y a les jeux d’eaux, qui sont les plus populaires, avec glissade et dunk tank, pour faire tomber un ou une animatrice dans l’eau en atteignant une cible avec une balle. Il y a le coin des structures gonflables, les jeux loufoques de kermesse qui comptent plusieurs sections pour attirer les jeunes, le parcours d’obstacles sur le terrain de soccer, etc. », énumère l’agent de loisirs à la MRC, Alexandre Vaillancourt. Il a le soutien du directeur des loisirs de East Angus, Étienne Bouchard.
« L’événement devrait s’appeler la Fête des Camps de jour, car il y en a dans toutes les municipalités, dans les quatre coins du HSF, cela permettrait de se faire comprendre plus vite. Ce que j’apprécie, c’est que c’est la seule occasion où les jeunes se réunissent en même temps et à la même place durant l’été, où ils peuvent tisser des liens d’amitié. C’est aussi une belle opportunité pour les animateurs et coordonnateurs d’acquérir une expérience professionnelle en loisirs, où ils ont des responsabilités, de sécurité entre autres, où ils ont également du plaisir et s’enrichissent d’une bonne expérience, eux aussi ! », exprime l’agent de loisirs.
« Nous avons de bons animateurs, il y a plusieurs bons coups à avouer, c’est la même activité pour tous, mais il leur faut avoir de bonnes idées, c’est bon que ça vienne d’eux. Et ils savent que le plus important, c’est la sécurité des jeunes, leurs parents nous font confiance à ce sujet. Parmi les activités les plus populaires, c’est le défi chansons, que chaque camp de jour pratique tout l’été pour cette compétition attendue qui met à l’enjeu le trophée Ginette Reno, c’est très populaire. Et jusqu’à maintenant, nous sommes chanceux avec une température idéale », se réjouit le jeune homme.
À signaler le clou de la journée, en finale de cette fête dont plusieurs jeunes vont garder un excellent souvenir, soit le spectacle de Yan Beauregard, le Magie-Chien. Tous les jeunes y étaient conviés, une conclusion spectaculaire où le magicien a mis à contribution la magie unique de ses trois chiens, Maya l’athlétique, l’apprenti Lexy et Lulu la première de ses acolytes à quatre pattes ! Le secret du magicien, c’est aussi de faire participer les enfants sur une base volontaire.
« Cette fête est organisée par le Comité des loisirs du HSF, c’est le temps de fraterniser et de participer à une journée remplie de plaisir, d’activités spéciales et de surprises. Le mot d’ordre est de s’amuser ! Merci au comité pour son implication », a déclaré pour sa part Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du Comité des loisirs de la MRC.

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Portes ouvertes au Centre de services éducatifs populaires : Réseauter pour informer contre l’analphabétisme

Nancy Stébenne, étudiante finissante, Myriam Théorêt-Ouellet, Varenka Caron, chargée de projet, Louise Touchette, formatrice, Mélanie Lavallière, directrice et administratrice du CSEP, et Nicole Youssef, conseillère en emploi chez Intro-Travail, s’étaient réunies pour les portes ouvertes.

Le Centre de services éducatifs populaires du Haut-Saint-François (CSEP) a mis toute la gomme pour se faire connaître et reconnaître. Il vise des adultes faiblement scolarisés qui souhaitent maîtriser l’écriture, la lecture et posséder une base en mathématiques. Celles et ceux qui veulent subir un test d’équivalence de niveau de scolarité (TENS) y ont accès aussi. Des étudiantes ont partagé leurs expériences et les motivations qui les ont menées à la réussite avec des représentantes de plusieurs organismes socioéconomiques et gouvernementaux de la région.
Mélanie Lavallière, directrice et administratrice, entourée de Louise Touchette, formatrice, et d’une étudiante tout juste diplômée expliquaient aux intervenantes de divers horizons la vocation du CSEP qui a plus de 40 ans d’existence. « On repart les projets déjà utilisés lors des années antérieures. On maintient aussi les cours de base en français et en mathématiques et ceux de sciences. La gestion des finances personnelles et familiales et les échanges de connaissances complètent notre programme », décrit-elle. On vise à offrir l’initiation à l’informatique prochainement avec les Étincelles de Bonheur. Varenka Caron, chargée de projet, assiste les étudiants à réaliser les objectifs qu’ils se sont choisis tout en aidant la direction et l’enseignante.
Louise Touchette accompagne les élèves pour la mise à niveau de leurs apprentissages acquis et de leurs nouveaux. « Je leur donne une stratégie pour atteindre leurs objectifs », qu’elle explique. Entre autres, elle les initie à celle « d’écrire 0 faute » qui les stimule à se corriger plus attentivement. Un peu plus challengeant, le « gagerais-tu un 20 $ » les place en situation de vérifier leur réponse avant de l’avancer comme valable. Va sans dire que ce n’est que pour le défi. Il n’y a pas d’argent en jeu.
La cible ultime de la majorité des adultes qui fréquentent le CSEP consiste à obtenir le TENS. Avec en main ce document, celles et ceux qui ont eu le courage de renouer avec les études et qui réussissent ont accès aux cours offerts au DEP. Pour certains, les portes du CÉGEP s’ouvrent aussi. « On compose avec des étudiants aux objectifs différents et qui ont des conditions difficiles », rappelle Mme Touchette.
Ainsi, Nancy, mère de famille, vient de terminer avec une excellente moyenne les cinq examens qui lui ont permis de décrocher son TENS, souligne l’éducatrice. « J’ai recommencé les cours de la première secondaire jusqu’à la cinquième pour finalement atteindre mes objectifs », décrit avec fierté la nouvelle diplômée. Elle s’est inscrite au 24-Juin pour obtenir un certificat d’assistante dentaire. Elle s’est même donné un plan B. « Si ça ne fonctionne pas là, je vais devenir adjointe administratrice en comptabilité », qu’elle annonce avec détermination.
Toutefois, la problématique pécuniaire reste toujours un défi pour le CSEP. L’organisme vit de subventions récurrentes de base. « On réalise des activités de financement, on va chercher aussi des fonds de relance post-COVID pour nous aider. On cherche actuellement des subventions pour renouveler nos équipements électroniques désuets », rappelle Mme Lavallière.
Lors de notre passage, Nicole Youssef, conseillère en emploi chez Intro-Travail, Myriam Théorêt-Ouellet, Marie-Pierre Germain, formatrice, et Sophie Mailhot, conseillère en orientation à Val-des-Sources, discutaient des bienfaits du CSEP. Dans l’optique des échanges du Continuum organisés par la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François où il était question de réseautage, ces portes ouvertes arrivaient à point et le centre éducatif devait être promu, reconnaissaient-elles.

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Les Journées du patrimoine religieux du Haut-Saint-François : Pour découvrir les trésors cachés de 10 églises

Le Centre Canterbury à Bury fait partie des nombreuses églises à visiter.

Les samedi 9 et dimanche 10 septembre 2023, ce sera la meilleure occasion pour en apprendre davantage à propos des trésors cachés d’une dizaine d’églises du Haut-Saint-François (HSF), de confessions religieuses différentes.
« En effet, ce sont les Journées du patrimoine religieux, dans leur 6e édition et je suis très fière de ce projet ! », s’est écriée avec enthousiasme Chloë Southam, agente de développement en patrimoine immobilier à la MRC du HSF et chargée de projet des Journées.
« Il a fallu compter sur la collaboration de plusieurs partenaires pour préparer ce petit circuit organisé, comptant 10 églises à la carte, avec chacune un horaire et regroupé par région. Cela permet aux citoyens de découvrir leur patrimoine religieux, en le rendant accessible pour qu’ils se sentent à l’aise, leur donnant le goût d’explorer leur coin localement et même d’accueillir des visiteurs intéressés », a-t-elle indiqué.
« C’est une belle opportunité de connaître davantage nos églises, l’âme particulière qu’on retrouve dans chacune, son clocher, ses vitraux, les contacts avec les humains qui les animent, etc. », a-t-elle affirmé.
À titre d’exemple, à l’église Saint-Pierre de La Patrie, on offre un concert d’orgue, le samedi 9 septembre, à 20 h, grâce à l’orgue historique de la paroisse, qui date de 1878, époque où il a été construit à Toronto. Après avoir subi les outrages du temps, il a été restauré en 1999. C’est l’organiste Dorothée Lacasse, diplômée de l’Université de Sherbrooke en interprétation de l’orgue, qui fera connaître le répertoire de ce genre de musique à partir des œuvres des grands compositeurs comme Jean Sébastien Bach, Brahms, Haendel et Mendelssohn, pour n’en citer que quelques-uns.
La découverte des églises s’effectue par des moyens variés, comme des visites libres, visites guidées, conférences, concerts, expositions, activités communautaires, etc. Les activités sont toutes gratuites, mais les contributions volontaires ou suggérées, de même que les dons, sont acceptés.
La programmation complète pour tout le circuit concernant ces deux journées spéciales peut être consultée sur le site www.journeesdupatrimoinereligieux.ca

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L’aéroport de Sherbrooke, une organisation solide

De g. à d., Alexis Etienne, propriétaire et chef instructeur de vol de l’école d’aviation Altitude, une élève-pilote Lauranne Rousseau, l’instructeur de vol, Benjamin Brochu et le directeur général de l’aéroport de Sherbrooke, Jefferson Duplain-Laferrière.

Dans le passé, l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, a subi les inconvénients causés par certaines polémiques, des préjugés et des jugements sommaires, qui ont assombri ses horizons. Ce qui l’a amené à se recroqueviller un peu… On entend très peu parler de cet équipement de transport pourtant précieux et incontournable.
Mais aujourd’hui, l’aéroport semble tourner avec détermination vers un avenir lumineux et dégagé, plus dynamique et positif, sous l’impulsion de son nouveau directeur général, Jefferson Duplain-Laferrière, jeune et engagé, qui lui insuffle un nouvel élan.
« L’aéroport de Sherbrooke n’est pas un aéroport international, il faut en convenir, et ne le sera jamais. Mais il a tout pour réussir, il s’ajuste à mesure qu’on avance et on travaille fort pour lui redonner ses lettres de noblesse », assure-t-il.
« C’est d’abord un aérodrome, à la base, comme tous les aéroports. Le public peut y venir, même profiter d’un tour d’avion, grâce à l’école d’aviation qui est devenue un collaborateur important pour nous. Nous possédons 500 acres de terrain, dont seulement 200 environ sont utilisés, il y a donc beaucoup de place pour le développement futur », envisage le d. g.
Indéniablement, l’aéroport bénéficie de facilités remarquables, comme une piste asphaltée de décollage-atterrissage de tout près de 6000 pieds, qui convient même pour de plus gros avions, comme des Boeing 737 et des CC-130H Hercules du Canada. Elle sert de cette façon quand, par exemple, le club de hockey Phénix de Sherbrooke, de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, planifie un voyage à l’extérieur, occasionnellement. C’est la même chose pour le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke au football scolaire, qui parfois, fait de même. Des avions médicaux de gros calibre y viennent aussi, entre autres, en urgence médicale pour la livraison ou la cueillette des organes précieux pour les greffes qui sauvent des vies, ou même pour des transferts de patients qui requièrent de façon urgente des soins spécialisés vers le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS).
« S’ajoutent également des caractéristiques notables de l’aéroport : des feux d’approche de haute intensité, de l’aide à la navigation, des équipements d’observation météorologique, un vrai plus en région. De plus, une aérogare, un salon de repos pour les pilotes, des services de ravitaillement des aéronefs, dégivrage des avions en hiver, des services de douanes du lundi au vendredi, restauration et, finalement, mais non le moindre, une nouvelle école de pilotage depuis environ un an », énumère le jeune homme.
« Cette école amène beaucoup de mouvements à notre aéroport, car elle compte une centaine d’étudiants-pilotes et cela se traduit pour nous aussi par des revenus intéressants… Nous pouvons aussi compter sur Serabec, un organisme de bénévoles avec des avions, qui fournit un support au programme national de recherche et de sauvetage du Canada. Il collabore avec l’armée canadienne en cas d’urgence, pour aider à la recherche à la suite d’un écrasement, pouvant intervenir très rapidement. L’armée vient aussi s’entraîner ici à l’occasion », raconte M. Duplain-Laferrière.
« Notre aéroport constitue un point d’entrée important pour les États-Unis, par sa position stratégique près de la frontière canado-américaine. C’est la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke (CDAS) qui gère entièrement nos activités. L’aéroport de Sherbrooke continue à prendre sa place dans l’échiquier régional. De nouvelles étapes sont à venir pour son développement. On travaille fort avec les différents acteurs pour solidifier l’aéroport aujourd’hui », conclut le directeur général.
Les autorités de l’aéroport ont ouvert leurs facilités à du tourisme aérien et accueillent ainsi des avions privés américains, également un bon apport de revenus.
L’école de pilotage Altitude
Forts de leurs six avions actuels, l’école et son propriétaire, Alexis Etienne, également chef instructeur de vol, peuvent être fiers des réalisations déjà atteintes avec succès.
« Nous visons former monsieur-et-madame-tout-le-monde, des gens qui ont l’objectif d’une carrière dans les grosses compagnies d’aviation. C’est atteint, car nous avons du monde que nous avons déjà formé et qui travaille dans toutes ces grosses compagnies », déclare fièrement M. Etienne, un immigrant français originaire de Grenoble arrivé au Québec depuis plusieurs années. « Si on maîtrise la formation, on maîtrise nos ressources humaines. »
« En plus de parler aux pilotes qui fréquentent l’aéroport, nous nous occupons de la météo, de fournir des informations générales, des mesures de sécurité, de l’essence, nous formons les étudiants pilotes au vol à vue et au vol aux instruments, même dans les mauvaises conditions météorologiques, en visibilité réduite, etc. Notre école Altitude n’est pas ici seulement pour exploiter, mais nous travaillons avec l’aéroport afin de servir la communauté et devenir un pôle d’éducation. Notre projet novateur est basé sur une vision d’avenir où plusieurs développements vont émerger. Il faut signaler que nos examens sont autorisés par Transports Canada », énumère le chef instructeur.
Un bon vent soulève les acteurs et partenaires de l’aéroport de Sherbrooke vers la réussite.

Cuivre

Centenaire de l’église Saint-Louis-de-France : East Angus reçoit son enfant du pays !

Deux trompettes, un cor français, un tuba et un trombone composent le quintette de cuivres de Robin Doyon, le meneur de jeu, à l’extrême droite, qui ont été chaudement applaudis.

Robin Doyon, l’enfant chéri d’East Angus doublé d’un musicien adulé, revient dans sa ville natale avec quatre de ses amis, tous originaires de l’Estrie, quatre musiciens passionnés comme lui, formant ensemble le Quintette de cuivres De Vito, de haut niveau professionnel. Ils ont offert gratuitement un concert grandement attendu, dans le cadre des festivités du centenaire de l’église locale Saint-Louis-de-France.
Robin, qui vit un exil fièrement assumé depuis 14 ans en Alberta, évolue comme première trompette de l’Orchestre symphonique d’Edmonton depuis 2008, et enseigne la trompette à l’Université de l’Alberta depuis une dizaine d’années.
« Je suis heureux de former la nouvelle relève et de développer des passions. C’est ma façon de redonner ce que j’ai reçu, avec le maximum de mes connaissances, pour leur permettre eux-mêmes de se perpétuer. Ça prend de la patience et le goût de partager », révèle-t-il en entrevue, avant le concert.
« Je me suis impliqué au départ dans l’Harmonie Louis-Saint-Laurent, à la polyvalente d’East Angus, après avoir commencé par des cours de piano quand j’avais six ans. Mais à 12 ans, j’ai bifurqué vers la trompette », ajoute-t-il sur un ton rieur.
Il avoue que les difficultés d’un instrument comme la trompette sont différentes du piano. « La trompette nécessite de maintenir un peu plus la forme, pour la bouche, par des exercices de souplesse et de respiration », indique-t-il, avec sa verve habituelle.
Ils s’installent tous les cinq à l’avant de l’église, à la mise en scène dépouillée, Robin avec deux trompettes, la solo et la trompette piccolo, plus petite, et au son plus aigu, Frédéric Gagnon, joueur de deuxième trompette, Gabriel Gauthier Beaudoin au cor français, Jean-Philippe Dutil au tuba et Martin Ringuette au trombone. Visiblement cinq complices et joyeux lurons, dévoués pour faire passer un heureux moment musical à plus de 150 mélomanes attentifs et gagnés d’avance, en ce beau samedi d’été, 22 juillet, dans l’église.
Robin manifeste sa délicatesse pour son public, prenant la peine de présenter chaque pièce interprétée, dans un répertoire classique au début du concert, mais sous la forme changeante d’un voyage dans le temps, allant de l’époque baroque jusqu’au jazz, à travers les époques et faisant chaque fois les liens intéressants avec les styles musicaux.
Ainsi ont défilé durant l’après-midi des pièces musicales variées, une Fanfare pour débuter, une autre plus légère créée à la Renaissance, suivie de la Fugue en sol mineur de J. S. Bach, la petite musique de nuit de Mozart, puis de la période romantique, l’Ave Maria de Franz Schubert, chaudement applaudi. La Suite montérégienne, du musicien canadien-anglais Morley Calvert, a clôturé la première partie du concert, avec ses accents folkloriques québécois d’un de ses mouvements, « La marche », où on pouvait facilement reconnaître l’air de la chanson bien connue Marianne s’en va-t-au moulin !
Après un intermède d’une vingtaine de minutes, la deuxième partie a conquis encore davantage les fans, liant toute une suite de plusieurs pièces, comme la Valse péruvienne (Enrique Dizeo), le Libertango (Astor Piazzola), et des airs plus contemporains comme le sublime Alleluia, de Leonard Cohen, chanté par des centaines d’artistes différents, la chanson My Girl créée jadis par The Temptations, Killer Queen du groupe Queen, chanson favorite de la Reine d’Angleterre, Dancing Queen, du groupe suédois ABBA, etc. Le quintette ne s’est pas fait prier pour revenir en rappel, interpréter un air évoquant affection et amitié pour son public.
Après le concert, les participants étaient invités à partager la nourriture d’un barbecue extérieur, au son de la musique d’ambiance fournie par sept musiciens étudiants de l’Harmonie Saint-Laurent, de la polyvalente d’East Angus.

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Effervescence immobilière à East Angus : Plus de 270 unités de logement en construction

Plus de 200 unités de logement sont prévues dans le secteur de Haute-Rive.

La municipalité de East Angus connaît un boum immobilier. Amorcée il y a quelques années, la construction immobilière est visible particulièrement dans le secteur Haute-Rive et de la rue Alexander-Bothwell. Plusieurs bâtiments sont déjà construits et d’autres en voie de l’être. On parle d’au moins 275 unités de logement à court terme.
Cette effervescence immobilière fait sourire la mairesse, Lyne Boulanger, qui se réjouit de l’arrivée de nouveaux citoyens. La population qui a stagné autour des 3 800 pendant quelques années a franchi le cap des 4 000 personnes et la mairesse croit que le plateau des 5 000 est atteignable dans un horizon rapproché.
Dans le secteur Haute-Rive, la municipalité a procédé au prolongement de 1 km de rue comprenant Saint-Pierre et deux rues additionnelles permettant la construction de maisons et d’immeubles multifamiliaux. Le développement domiciliaire en est à la troisième phase de cinq prévue et devrait contenir approximativement 200 unités de logement, d’exprimer Mme Boulanger. Plusieurs entreprises en construction œuvrent dans ce secteur comme Construction Sylvain Brière, Constructions Morin, Constructions Christian Belleau et les Entreprises Lachance, souligne la mairesse.
Le secteur de la rue Alexander-Bothwell est également actif. Les Industries Mavî ont complété la construction de deux bâtiments de 8 logements en juin dernier. Un immeuble de 12 est en construction et on prévoit entreprendre un autre l’automne prochain. Le promoteur désire poursuivre le développement de ce secteur avec d’autres immeubles de 12 logements dans un avenir rapproché.
Évidemment satisfaite, la mairesse en attribue le mérite au pouvoir attractif de la municipalité. « Cela est dû à la proximité de la ville avec Sherbrooke. On a tous les services et on est plus familial. Notre camp de jour est bien structuré. Les parents savent que leurs enfants sont en sécurité. On est axé sur la famille. » Mme Boulanger ajoute « on a de belles entreprises. Je suis emballée de voir tout ce développement. »

gare

Les Concerts de la Gare : L’engouement persiste

La popularité des Concerts de la Gare à East Angus demeure indéfectible. Encore cette année, les spectateurs de la localité et de l’extérieur se sont présentés en grand nombre pour assister gratuitement aux divers spectacles. Même si dame Nature s’est montrée capricieuse à certains moments, elle n’a pas eu raison de la ferveur des amateurs de musique. L’initiative lancée à l’occasion du centenaire de la municipalité en 2012 se poursuit, même la pandémie n’a pas été en mesure d’arrêter cet engouement. La mairesse, Lyne Boulanger, est particulièrement fière de cette réussite et remercie la population, les nombreux bénévoles et la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François qui permettent de maintenir l’accès gratuitement. Mentionnons que la municipalité contribue également à la réussite des Concerts de la Gare. Nous apercevons l’artiste bien connu Alain François, lors d’une récente prestation.

Parc Angus

Parc de la Rive-Sud : Un endroit de loisir pour tous

Depuis quelques années, la municipalité de East Angus investit régulièrement à l’amélioration du parc de la Rive-Sud. Les travaux apportés font de cet endroit un lieu attrayant offrant des équipements de loisir au goût du jour s’adressant à toute la population, des enfants en bas âge jusqu’aux aînés, incluant les personnes aux prises avec un handicap. Parmi les nombreux ajouts, notons le jeu d’eau, les jeux adaptés, l’installation d’une balançoire en collaboration avec le Club Lions East Angus et de mobilier dont une table de ping-pong, tables à pique-niques et chaises longues. Des améliorations au bâtiment de services ont également été apportées. L’année 2022 marque la réfection complète du marquage des terrains de tennis et le remplacement d’une aire de tennis par deux terrains permanents de pickleball. Les installations du parc permettent également aux adeptes de pétanque et de fer de pratiquer leur loisir de prédilection.

Rue Grondin

Travaux majeurs sur la rue Grondin

Les résidents de la rue Grondin ont eu un été difficile en raison des travaux effectués sur une parcelle de la rue soit à la hauteur des Résidences du Haut-Saint-François jusqu’à Duplin. Mais le sacrifice en valait la peine puisque des travaux majeurs incluant les réseaux d’aqueduc, d’égouts, trottoirs et pavage permettent aux résidents de ce tronçon de bénéficier d’une rue toute neuve. Le coût des travaux s’élève à 975 000 $ dont 645 000 $ proviennent du programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec 2019-2024 (TECQ). La municipalité défraie la différence 330 000 $.

Logement Hanns

Un 3e Han-Logement bientôt complété

La mairesse de East Angus se réjouit de la finalisation, prévue à l’automne, d’un 3e immeuble Han-Logement. L’édifice adjacent les deux premiers sur la rue Warner portera à 24 le total de logements sociaux adaptés pour les personnes handicapées. Le complexe résidentiel, pour ainsi dire, est situé à proximité du parc de la Rive-Sud. Un sentier pavé sera finalisé dans les prochaines semaines afin de permettre l’accès au parc entre la rue Warner et Maple.

fete famille

Fête de la Famille Westbury/East Angus : Un succès incontestable

Les enfants se sont amusés en profitant des nombreux attraits mis à leur disposition.

Nouveauté cette année à la Fête de la Famille, la municipalité du Canton de Westbury a rejoint East Angus pour souligner en tandem les nouveau-nés de l’année 2022. Au total, 23 familles étaient présentes pour recevoir plus de 300 $ sous forme de divers cadeaux.
Ces dernières n’étaient pas seules puisque plusieurs centaines de citoyens avec les enfants étaient sur place pour s’amuser, festoyer, manger gratuitement du maïs gracieuseté du Club Lions East Angus.
L’initiative se veut une belle occasion pour réunir les familles des deux communautés. Jeux gonflables, petite ferme (Ferme Ô P’tits Soins), promenade en chevaux, la remorque d’amusement la Jungle de Jack, maquillage et certains kiosques ont diverti les petits comme les grands. Divers organismes comme Moisson Haut-Saint-François, la Relève du Haut-Saint-François, la Fondation Marc Rousseau, les Cuisines collectives et autres étaient représentés. La présence d’un camion de pompier de la Régie intermunicipale d’incendie de la région de East Angus a également attiré l’attention des jeunes. Les enfants ont eu du plaisir à sautiller dans les jeux gonflables et savourer de la barbe à papa.
Les autorités municipales profitent de ce rassemblement pour souligner les naissances survenues au cours de l’année précédente. Les familles doivent néanmoins s’inscrire pour y participer. Au cours de la soirée, on a procédé à la remise de plusieurs prix gracieuseté de nombreux partenaires. Parmi les généreux donateurs qui remettent un présent à chaque famille, on retrouve Bébé Maude 20 $, le Dépanneur Chez Packwood 25 $, IGA Couture East Angus 50 $, le Centre de rénovation G. Doyon BMR qui offre 50 $ en bons d’achat, la Ville de East Angus et Westbury respectivement 100 $ pour leurs résidents et la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François qui donne 100 $ en régime enregistré d’épargne-études à chaque enfant. Le Club Lions d’East Angus, la Pharmacie Proxim d’East Angus contribuent également à la distribution de présents et la Relève du Haut-Saint-François remet un livre.
Les maires de East Angus et de Westbury, Lyne Boulanger et Gray Forster, ont souligné l’importance de tenir ce genre de fête et le plaisir de célébrer ces naissances. Rappelons que les deux municipalités ont réalisé une première au printemps dernier en procédant à la signature d’une entente concernant les services des loisirs. Ce geste ouvre la porte à une plus grande collaboration mutuelle.

arena

Un aréna pratiquement neuf

Des travaux majeurs de réfection à l’aréna Robert-Fournier sont en cours et devraient se terminer dans les prochaines semaines. Parmi les nombreuses améliorations, mentionnons le hall d’entrée, la toiture entière de l’aréna, le plafond intérieur et toutes les salles de douches et de toilettes ainsi que les chambres des joueurs. Tout le plafond sous les estrades est maintenant conforme aux normes coupe-feu. En outre, on a remplacé les baies vitrées et la brique de la façade du bâtiment. Le projet global s’élève 1 600 000 $ assumé en parts égales de 533 000 $ par le gouvernement provincial, fédéral et la municipalité.

ACTU-Rachel

WILD

What does childhood in the Townships have in common with wildlife? Quite a bit, I’m beginning to think.
I’m considering this question as I do two things simultaneously for the Townships Sun: launching the September issue into the public — theme: childhood—and recruiting articles, art and photos for the October/November issue—theme: wildlife.
Childhood and wildlife are both evocative and endangered. “Remember when…?” and our eyes get that faraway look as we recall bygone days. Shanna Bernier writes about “space to wander” in relative safety as a child in the Townships. Elizabeth Paulette-Coughlin writes about the poetry of “the language of birds,” and the owl as her “familiar.” The Freedom, the spiritual, the loving aspects of the untamed within us and in nature.
Then there’s the dark side of wildness, in the human condition as well as in nature. War. Rage. Neglect. Megan Foster, age 12, writes a chilling short story, “Lockdown.” Rachel Lambie, curator of the Lac-Brome Museum, writes about the British Home Children brought to the Eastern Townships, a story that is equal parts tragedy and hope. (Learn more at the Eaton Corner Museum.)
Heating up and overloaded by pollution and exploitation, nature convulses. Wildfires, hurricanes, and other extreme events surround us. In this melee, what of wildlife? As their—and our—habitat is destroyed, so are they. “Half of earth’s species could go extinct by 2050,” reads one headline. Whether it’s bees, three-toed salamanders, or cougars, study after study point a finger at human greed and climate change as the root cause of their demise.
Yet, as Wendell Berry writes, “I come into the peace of wild things.”
Nature. Our survival depends on it. There is hope. Look at the conservation movement in the Townships and beyond. Look at our collective, albeit slow, shift away from fossil fuels.
These are difficult times. How to recognize both the tragedy and the hope in childhood and wildlife? The editor of the Townships Sun magazine is losing sleep over this!
NATURE TRILOGY
Or more poetically, Trilogia Natura. It’s an exhibition bringing together the work of three established artists who share an affinity with the natural world. First is Louise Marois from Sherbrooke, an artist, graphic designer, and poet. The exhibit invitation shows a delicate rendering of a ragged mushroom, in graphite on paper. Preview her work on her website, studiotbone.com.
Next is Denis Palmer of Randboro, well known for his luminous watercolour paintings, now working more darkly in printmaking; the invitation shows a wood-cut of a forest scene on black paper.
Rounding out the trilogy is sculptor George Foster of Way’s Mills, famous for his giant bronze bugs and insects, rendered with relentless intricacy.
These very different ways of seeing and honouring our shared natural world are fascinating in their unique, evocative gazes. The exhibition is at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Prinicipale St., Cookshire, until October 9. Opening hours are from noon to 4 p.m., Wednesday through Sunday, or by appointment by contacting galeriecookshireeaton@gmail.com.
TOWNSHIPPERS’ FESTIVAL, Sept. 9
Townshippers’ Festival is planned for the Stone Circle in Stanstead on Saturday, September 9, from noon to 11 p.m., hosted by PACE, Phelps Helps, and the Haskell Library. A supper of poutine, fries and sausages is slated for 4:30 p.m., with beer from the Coaticook Microbrasserie. Music in the afternoon is by Mike Goudreau, and in the evening by The Midnight Groove. Fireworks are at 8:30 p.m. Kiosks of artisans, community groups and more will be there, too.
Townshippers’ Association is partnering with Stanstead’s Septemberfest, put on by the Stanstead Recreational Association. For information, contact Paige Frost, Townshippers’ Association’s Festival and Outreach Coordinator at 819-566-5717 or ta@townshippers.org.
CHURCH TOUR, Sept. 10
A “Portes ouvertes” tour of churches throughout the Haut-Saint-François has been organized by the Conseil du patrimoine religieux du Québec for Sunday, September 10. Participating in the Religious Heritage tour is the Trinity United Church in Cookshire. It will be open from 10:30 a.m. to 1 p.m. for Guided Tours and Discovering the Voices of the Past of Cookshire-Eaton.
Also participating is the Canterbury Center at 1095 Route 214, Canterbury, hosting an Open House from 11 a.m. to 4 p.m. Formerly the Christ Church Canterbury, the Centre has mounted an exhibit of historical objects from the church. At noon, the Canterbury Committee of the Bury Historical and Heritage Society will install a commemorative plaque for Irwin and Muriel Hammond Watson, and will unveil the Honour Roll of 1916, listing veterans from St. Alban’s Church in Scotstown and Christ Church Canterbury. The document has been in the Christ Church since 1916, and was recently restored by John Mackley. At 1 p.m., lunch will be served.
BROOKBURY, Sept. 23
A community garage sale is planned for Brookbury Hall on September 23, 8 a.m. to 4 p.m. To reserve a large table (fee $10) and sell your wares, contact Brenda Bailey, 819-884-5984.
HOME CHILDREN
The Brampton family’s photos and artefacts documenting stories of British Home Children are on exhibit at the Eaton Corner Museum until the end of September. Opening hours for this exhibit in the Academy building, as well as the main exhibit, are on Saturday and Sunday, 11 a.m. to 4 p.m. The Eaton Corner Museum is located at 374 Route 253, Cookshire-Eaton. Admission charged. Info: eatoncorner59@gmail.com, or call Sharon at 819-837-2643.
CHURCHES
United. Sunday services are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. On September 3, the service is at 10 a.m. at St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. For information about the September 10th service, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by September 4 for September 13.

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