Coopérative municipalites

Coopération intermunicipale entre 5 municipalités : Unies pour faciliter la cueillette des résidus

La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, n’a pas manqué de s’asseoir au volant du nouveau camion spécialisé pour la cueillette des trois matières résiduelles, compost, recyclage et déchets, que les cinq municipalités, dont la sienne, ont acquis pour faciliter le travail et abaisser les coûts d’opération qui en découlent, au bénéfice de leurs citoyens.

Le Haut-Saint-François (HSF) devient petit à petit un modèle pour la coopération intermunicipale. Le lundi 18 septembre dernier, les Municipalités de Chartierville, La Patrie, le Canton de Hampden et de Lingwick ainsi que la Ville de Scotstown ont annoncé conjointement qu’elles ont signé une entente de services pour la collecte des matières résiduelles, assortie d’un achat d’un camion spécialisé à cette fin.
D’ailleurs, ce camion impressionnant s’est fait attendre, car il était d’abord attendu en janvier 2023, puis il devait être livré en mars, et il est finalement arrivé le 15 août dernier. C’est ce qui a retardé de plusieurs mois l’annonce officielle de cette coopération.
Le nouveau camion peut effectuer la cueillette des matières compostables, des recyclables et des déchets à tour de rôle, étant un équipement très polyvalent.
Le projet a été rendu possible grâce à un financement de 249 773 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) du Québec, dans le cadre du Fonds régions et ruralité. Un montant de 36 201,85 $ a également été fourni par chacune des cinq municipalités, pour un coût total du projet de 430 782,63 $, taxes non remboursables incluses.
Le travail de collecte sur les cinq territoires de ces municipalités a débuté le 2 janvier 2023, avec un camion de location, puisque le nouveau se faisait attendre.
Le député du comté de Mégantic, François Jacques, a félicité les maires des cinq municipalités, réunis à l’Hôtel de Ville de Scotstown. « Vous améliorez ainsi la qualité de l’offre à vos citoyens, par vos beaux efforts. J’espère qu’il y en aura d’autres coopérations intermunicipales de ce genre entre vos municipalités », a-t-il souhaité.
Le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, a pour sa part, remercié le député François Jacques et son gouvernement, en lui mentionnant : « Tu connais nos réalités, dans nos régions, qui ne sont pas toujours faciles. Je remercie et je félicite, moi aussi, les cinq municipalités qui vont pouvoir ainsi rendre des services à leurs citoyens à moindres coûts. Comme le nouvel équipement est équipé d’une balance, il permettra de connaître le tonnage des matières recueillies et d’intervenir éventuellement afin de réussir à réduire l’enfouissement des déchets, ce qui est notre but, soit concentrer nos efforts pour le diminuer. Comme ce sera un camion pour tous les services, cela va aider encore plus. C’est un grand succès, cette entente intermunicipale », a-t-il dit en substance.
La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, a pris, elle aussi, la parole. « Comme vous le savez sans doute, je suis une adepte, une fan finie du travail en équipe. Notre très belle équipe est capable de belles et grandes choses. Nous pouvons être fiers de notre démarche commencée en 2006. Cette coopération nous permet de faire ensemble ce que nous n’aurions pu faire seuls… », a-t-elle évoqué.
« Nous savons que c’est efficace et que ça fonctionne de se regrouper. Nous n’en sommes pas à notre première coopération. Par ce service de cueillette des putrescibles, tous les citoyens pourront se joindre à cet effort. Nous avons démontré de la persévérance et de la bonne volonté. Je tiens à dire merci aux gens de Scotstown qui ont fourni le support logistique pour ce projet. Quelle belle équipe nous formons ensemble ! », s’est-elle exclamée.
Le maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, a assuré que sa ville « est très fière de participer à cet effort de coopération intermunicipale. Je tiens à remercier notre personnel administratif qui a donné un fier coup de main au projet, et nos municipalités voisines, sans lesquelles ce camion n’aurait pu sillonner nos routes pour servir nos citoyens. »
« Nos municipalités ont cheminé vers une plus grande autonomie dans le dossier de la collecte des matières résiduelles. L’acquisition en groupe de ce camion permettra une meilleure gestion du service et des économies pour chacune », a quant à lui déclaré le maire du Canton de Hampden, Bertrand Prévost.
Finalement, le maire du Canton de Lingwick, Robert Gladu, a tenu à préciser : « Grâce à cette entente, nos citoyens peuvent maintenant joindre les efforts de tout le HSF dans la réduction des déchets, en ajoutant la collecte du compost à celles des rebuts et du recyclage. »

Journée de la culture

Journées de la culture : Quelques activités dans le Haut !

Plusieurs œuvres de ce genre et autres sont aménagées à l’intérieur du sentier d’un demi-kilomètre intitulé Les balais de sorcières à Chartierville.

Quelques activités à saveur culturelle se dérouleront sur le territoire du Haut-Saint-François tout au long de la fin de semaine du 29, 30 septembre et 1er octobre dans le cadre des Journées de la culture.
Du côté d’East Angus, l’église Saint-Louis-de-France sera l’hôte le samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre de la 7e édition de l’exposition de photos mettant en vedette huit photographes de la région. Les artistes Guy St-Onge, Nathalie Laplante, Jean-Guy Paré, Alex BG, Alain Coulombe, Dominick Ménard, Martin St-Laurent et Jean-Pierre Létourneau présenteront quelques-uns de leurs plus beaux clichés. Les amateurs pourront admirer, gratuitement, une centaine d’œuvres le samedi de 10 h à 16 h et le dimanche de 11 h 30 à 16 h.
À Chartierville, l’artiste Claude Sévigny invite la population à parcourir le sentier d’un demi-kilomètre aménagé en plein bois et situé près de sa résidence au 170 Verchères. Le sentier intitulé Les balais de sorcières s’adresse aux gens de tout âge. Les visiteurs auront droit à une visite animée par l’hôte qui présentera et expliquera les différentes œuvres. Plus d’une vingtaine de sculptures se retrouveront en pleine nature sans oublier la soixantaine de balais de sorcières. L’activité est gratuite et un jeu s’adressant à tous complétera le parcours.
Les festivités des Journées de la culture se dérouleront en musique du côté de Dudswell. La municipalité en collaboration avec la bibliothèque municipale invite les familles à participer, gratuitement, au spectacle du Trio des Cantons avec l’artiste invitée, Stéphanie Blanchette. L’activité de type 4 à 7 se tiendra le 30 septembre à la plage P.-E.-Perrault (entre le 927 et le 929, rue du Lac, secteur Marbleton) de 16 h à 19 h.
Des breuvages et collations seront offerts au cours de l’événement. Le Trio des Cantons est composé d’Olivier Brousseau, Jérôme Fortin et Isaël McIntyre. Notez qu’en cas de pluie, l’activité se déroulera au centre communautaire du secteur Marbleton au 193, rue Principale Est.
À Cookshire-Eaton, deux expositions présentées par quatre artistes se poursuivent jusqu’au 9 octobre à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, située au Victoria Hall, 125 rue Principale Ouest. Louise Marois (dessins), Denis Palmer (estampe), Georges Foster (sculpture en bronze) et Diane Dugal (artiste-peintre) y présentent leurs œuvres.

connexion internet

Connexion Internet dans le Haut-Saint-François : « Comme des chemins de terre en ville, et comme des autoroutes en campagne ! »

Selon les informations obtenues, le branchement Internet haute vitesse devrait être complété d’ici la fin de la présente année.

« La connexion Internet dans la MRC du Haut-Saint-François (HSF), ça se compare à une circulation à l’envers : circuler sur des chemins de terre en ville et sur des autoroutes à la campagne ! ». C’est Guillaume Meunier, arpenteur-géomètre de l’entreprise Mercier-Meunier inc., qui a fait cette comparaison, à la lumière de la situation de la connexion Internet dans le noyau urbain Cookshire-Eaton, où se trouve son bureau professionnel.
C’est l’image que projette le système actuel de connexion Internet à Cookshire-Eaton, par les différents fournisseurs de ce service essentiel, qui l’a incité à émettre ce commentaire.
« Les gens sont dépendants de l’Internet. C’est maintenant une question de choix de l’individu, quand la fibre optique est passée dans les rangs, comme cela le fut il y a longtemps quand la fibre a été passée dans les rues de la ville. Mais les noyaux urbains sont devenus maintenant les parents pauvres. Car le tuyau qui distribue Internet varie; dans les villes, il est plus petit que celui dans les campagnes. Pourquoi en est-on venu à délaisser les noyaux urbains ? », demande M. Meunier. « C’est la triste réalité ! »
Son bureau aurait besoin d’une connexion Internet beaucoup plus performante, avec une plus grande capacité de bande passante, mais il est limité à un rendement dérisoire, archaïque, d’une technologie dépassée qui date de plusieurs années, les noyaux urbains étant déjà branchés depuis longtemps.
Par ailleurs, les campagnes des alentours, les secteurs ruraux du HSF, seront bientôt complètement pourvues des plus grandes vitesses de transfert d’informations par Internet, fournies par les équipements les plus modernes, grâce aux promesses du gouvernement de brancher tous les foyers du Québec et de son programme de subventions à cet effet, s’adressant aux différents fournisseurs. Ces derniers ne sont visiblement pas subventionnés pour ce qui est des noyaux urbains, comme Cookshire-Eaton.
Cogeco
La compagnie Cogeco est l’un des fournisseurs qui ont profité des subventions du programme gouvernemental visant à brancher tous les foyers québécois.
Le journal a appris, le 12 septembre dernier, par la porte-parole Laurise Roy-Tremblay, de Cogeco, que cette entreprise a terminé le déploiement de son réseau pour les 274 foyers qui lui avaient été attribués dans le cadre de l’opération haute vitesse, dans la municipalité de Cookshire-Eaton.
« Depuis, sachez que nous continuons d’investir massivement dans les régions, dont Cookshire-Eaton, pour que tous les foyers desservis par Cogeco puissent avoir accès à la meilleure technologie sur le marché », a écrit Mme Roy-Tremblay dans un message courriel.
Mais le 15 septembre, on apprenait de sa part que « Cogeco complètera les 10 foyers restants de Cookshire-Eaton dans le cadre du projet de l’Opération haute vitesse d’ici la fin décembre. Les citoyens qui profitent déjà des services de Cogeco ont accès à des vitesses débutant à 120 Mb/s (mégabits par seconde). Cette vitesse permet, par exemple, jusqu’à cinq utilisateurs et 10 appareils de pouvoir effectuer facilement leurs tâches quotidiennes. Les citoyens peuvent écouter des films, jouer à des jeux vidéo ou encore faire du télétravail sans soucis avec cette vitesse. De plus, Cogeco continue d’investir dans ses installations, notamment pour pouvoir offrir des vitesses minimales de 1 Gig aux citoyens », a conclu Mme Roy-Tremblay.
Les commentaires du préfet
Le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, a effectué un petit sondage personnel, sur le réseau Facebook, en demandant aux gens leur situation par rapport à Internet, s’ils sont branchés à la haute vitesse, et tenait une liste des gens sans Internet.
« J’ai remarqué qu’il y a des gens qui n’ont pas Internet et qui sont marqués comme desservis. Les statistiques officielles du gouvernement sont fautives, car il tient pour desservis les gens quand la fibre optique est installée dans leur rue, et ce n’est pas toujours le cas qu’ils sont branchés, ils ont accès au service, mais se branchent-ils vraiment ? Il existe une deuxième option, par Starlink, par coupole », indique-t-il.
« Je m’informe par mon sondage où sont rendues les opérations de déploiement en milieu rural. On avait su que les tarifs devaient être gelés pour cinq ans, sous réserve. Il y a un an que tous les foyers devaient être branchés, selon la promesse du gouvernement qui, il y a deux ans, l’avait promis dans la prochaine année… Mais c’est des catastrophes, souvent, les promesses, il y a des multitudes de retards et les gens ne sont pas tous branchés. Ça progresse, mais ça va faire maintenant deux ans que c’est promis, et ce n’est pas une réalité que tous seront branchés », indique M. Roy, fataliste.
M. Roy a transmis, dernièrement, dans une communication Facebook, les chiffres qu’il a recueillis concernant les branchements Internet haute vitesse par Cogeco, dans sa MRC : « Il y a 1813 foyers qui sont maintenant desservis sur les 2465 foyers obtenus dans le cadre d’Éclair (74 %); 181 foyers sont prévus d’être mis en service d’ici fin septembre, pour Chartierville, Cookshire-Eaton, Newport et Saint-Isidore-de-Clifton; et 459 foyers sont prévus d’ici la fin de l’année, pour Ascot Corner, Bury, Chartierville, Cookshire-Eaton, Dudswell, La Patrie, Lingwick, Newport, Saint-Isidore-de-Clifton, Weedon et Westbury. En espérant que tout se réalise. »
Un commentaire d’une personne sur Facebook faisait remarquer que Scotstown n’était pas sur sa liste.

Pavillon Emmanuel Prévost

En donnant son nom au pavillon municipal des loisirs : Hampden honore un maire important de son histoire : Emmanuel Prévost

Les membres de la famille d’Emmanuel Prévost, présents à la cérémonie pour nommer le Pavillon municipal des Loisirs du Canton de Hampden à son nom, de g. à d., Antoine et Charlotte Prévost, petit-fils et petite-fille d’Emmanuel, Caroline Picard, épouse de Bertrand, Bertrand Prévost, fils d’Emmanuel, Emmanuel et Marie-Josée Prévost, respectivement petit-fils et fille d’Emmanuel.

C’est sans équivoque ni restrictions que le conseil municipal a adopté une proposition pour donner le nom de Pavillon Emmanuel Prévost à l’édifice des loisirs, situé à l’arrière du bureau municipal du canton de Hampden, en reconnaissance et en hommage pour cet homme qui s’est grandement dévoué pour son patelin.
Emmanuel Prévost a été maire du Canton de Hampden pendant 32 ans, de façon continue, de 1972 à 2004, une longue période importante de l’histoire de la Municipalité. Né en 1930 à La Patrie et décédé en mars 2019 à l’âge de 89 ans, M. Prévost a élevé une famille de neuf enfants, dont l’un d’eux, Bertrand, est même devenu le maire actuel de sa municipalité.
Une cérémonie en bonne et due forme s’est d’ailleurs tenue le samedi 9 septembre dernier à cet effet, au cours de la Fête des Loisirs qui s’y tenait également, avec effervescence, pour la population hampdenoise. Y participaient des membres de la famille d’Emmanuel Prévost, sa fille Marie-Josée, son fils Bertrand, le maire actuel, Caroline Picard, l’épouse de Bertrand, sa petite-fille Charlotte et ses petits-fils Antoine et Emmanuel.
Le maire Bertrand Prévost, après avoir convenu qu’il avait peu d’expérience dans ce genre de discours, s’en est très bien tiré en livrant un bref, mais vibrant témoignage, rappelant les grandes lignes de la vie de son père, en lien avec son règne de maire et comme citoyen et père de famille.
« Mon père a été une personne ayant marqué l’histoire du canton, ici, un cultivateur-bûcheron en été et vivant dans les boisés l’hiver. Il dévorait les livres, car il était curieux et aimait apprendre, passionné dans tous les domaines. Il a vécu dans une famille de pionniers, a élevé sa famille en étant capable de rêver et d’évoluer. La politique l’a toujours intéressé, il en a fait une carrière pas pour s’enrichir, mais pour servir », a-t-il déclaré.
Il a décrit son père comme un homme touche-à-tout, habile de ses mains, un combattant, persévérant, un homme ambitieux, ouvert d’esprit et terre à terre.
Il a raconté une anecdote qui a frappé l’imaginaire des participants présents. « Avez-vous une idée du budget total en 1972 pour l’entretien complet des routes d’hiver, au Canton de Hampden ? C’est 1000 $ ! Aujourd’hui, on n’achète même pas un ponceau avec ce montant-là », a-t-il révélé en riant, sur un ton amusé. « J’entrevois un bel avenir pour Hampden, pour ceux qui vont fouler les pas de mon père ! », a-t-il lancé en conclusion.
Plusieurs maires et mairesse des environs ont participé également à l’activité. Citons Johanne Delage, La Patrie, et Marc-Olivier Désilets, Scotstown, Robert Gladu, Canton de Lingwick, Robert Asselin, Canton de Newport; le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, et le député de Mégantic à l’Assemblée nationale, François Jacques, qui étaient de la fête.
Une certaine connivence s’est dégagée, de manière très perceptible, à partir des conversations entendues au cours de l’activité, entre les municipalités limitrophes de Scotstown, Hampden et La Patrie, qui n’hésitent pas à instaurer régulièrement des collaborations entre elles, qui profitent avantageusement à leurs populations respectives.

Fete Weedon

Weedon en fête : une vraie réussite !

La soirée de danse country, avec les Winslow Dancers, représente un bon exemple du succès d’affluence à la 5e édition de Weedon en fête, du 10 au 13 août derniers. Le grand chapiteau s’est littéralement rempli de tous les danseurs que l’activité a réussi à intéresser !

L’édition 2023 de Weedon en fête, a réussi à assurer beaucoup de plaisir pour les petits et grands de Weedon, du 10 au 13 août derniers. Surtout que la température ne semble pas avoir constitué un facteur de dissuasion pour les participants de cette activité festive.
« Cette cinquième édition a été une super réussite ! Nous avons été très chanceux pour ce qui est de la température. Nous avons eu une très belle participation à la plupart des activités. Que ce soit pour la danse, pour le tournoi de dek-hockey, la mini-ferme, l’expo de voitures, les différents groupes de musique et même la parade de mascottes, ça n’a pas dérougi », a déclaré le coordonnateur des loisirs à Weedon, Billy Filion-Gagné.
« Sans oublier la zone famille, où il y avait du maquillage, des jeux gonflables, des jeux, des kiosques pop-corn et de la barbe à papa, pour que les jeunes puissent s’amuser. Et les toujours très populaires feux d’artifice en soirée ! », a conclu le coordonnateur des loisirs.

Détour route 257

À cause de travaux majeurs rue Albert à Scotstown : Long détour de 41 km pour les usagers de la route 257

La rue Albert a dû être complètement fermée à la circulation, depuis le début de septembre, pour des travaux majeurs, ce qui a résulté à obliger les usagers de la route 257, entre Scotstown et Gould, à utiliser une partie de la route 108 jusqu’à l’intersection de l’ancienne Auberge de la Pointe, un détour de plus de 41 km.

Depuis environ trois semaines, les usagers de la route 257 entre Gould et Scotstown devaient s’astreindre à un détour de 41 km pour joindre la route 108 et accéder ainsi à leur destination, dans un sens ou dans l’autre.
C’est que des travaux majeurs de voirie ont dû être exécutés sur la rue Albert, à Scotstown, amenant la Ville, en collaboration avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec, à décréter ce détour majeur, pour des raisons de sécurité.
Les travaux, au moment d’écrire ces lignes, en sont rendus à la phase d’asphaltage, qui a été retardée en raison des pluies abondantes des derniers jours, surtout dans la journée du mardi 19 septembre dernier.
Au point de départ, la MRC du Haut-Saint-François (HSF) a agi comme donneuse d’ouvrage, ce qui impliquait, entre autres, les demandes de subvention pour assurer les travaux, l’ouverture des soumissions reçues de sous-traitants possibles, etc.
« Nous sommes les porteurs du dossier, mais je crois que c’est la Ville de Scotstown qui gère les travaux. J’espère que la pluie ne dérangera pas trop l’échéancier prévu des travaux qui doivent durer environ un mois, du début jusqu’à la fin de septembre. Nous devions débuter auparavant, mais la météo ne nous a pas aidés. Le tronçon n’est pas très long, sur la rue Albert, mais c’est une question de sécurité, avec tout le trafic généré, qui a obligé les autorités municipales à suggérer ce long détour », a confirmé le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy.
À la Ville de Scotstown, il a été impossible d’obtenir de l’information au sujet de ce chantier. On nous référait inlassablement à la MRC qui supposément possédait tous les détails à ce propos. C’est finalement un chargé de projet à la MRC, Émile Royer, qui a transmis les informations suivantes : « Ce chantier de la rue Albert, c’est comme la réfection de la route 257, qui est récente, c’est un chantier majeur. Il impliquait du creusage dans la rue, pour sa réfection avec une meilleure fondation, puis de refaire certains ponceaux, avec la préparation pour l’asphaltage et l’asphaltage lui-même. En plus, la Municipalité de Scotstown nous avait demandé de faire, en même temps, un trottoir avec une bordure, sur un côté de la rue Albert », a énuméré M. Royer.
« Nous avons quand même laissé passer les résidents locaux, les autobus scolaires, les services comme les vidanges, les véhicules publics, policiers, etc. On devait terminer ce chantier vendredi (22 septembre), mais les deux jours de pluie que nous avons eus cette semaine, cela nous a retardés pour la finalisation de la préparation pour l’asphaltage. Ce qui est maintenant prévu, c’est que la première couche d’asphalte sera effectuée vendredi et la deuxième finale, lundi et mardi, ce qui veut dire que le chantier sera terminé mardi 26 septembre, à moins de nouvelles pluies, des orages ou encore des avaries, ce qui est toujours possible. On nous avait accordé des jours pour finaliser le tout si on avait besoin de prolonger », ajoute Émile Royer.
Les automobilistes qui ont été affectés par le long détour de 41 km, pendant presque un mois, pour couvrir leurs déplacements entre Gould et Scotstown, peuvent maintenant pouffer un gros soupir de soulagement, puisqu’à la sortie de l’édition de notre journal prévue pour ce mercredi 27 septembre, le détour ne sera plus qu’un mauvais souvenir, à moins d’une vraie malchance qu’on ne souhaite à personne !

actualite

Cocktail des nouveaux entrepreneurs

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François en collaboration avec la Chambre de commerce du HSF innove en présentant le cocktail des nouveaux entrepreneurs. L’activité se tiendra le 7 novembre prochain, de 17 h à 19 h, au Pavillon des Mésanges.
Chaque année, le territoire du Haut-Saint-François voit naître de nouveaux entrepreneurs, des gens d’affaires dynamiques qui ont choisi de se lancer dans l’aventure en créant une nouvelle entreprise ou en donnant un deuxième souffle à celle déjà existante, de mentionner Alexandra Jacquet, directrice générale de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. « À travers cet événement de reconnaissance, la Chambre de commerce célèbre l’audace de ces hommes et ces femmes qui ont fait le saut dans l’entrepreneuriat dans les deux dernières années. De plus, ce sera une occasion pour les nouveaux entrepreneurs de se faire connaître auprès de la communauté d’affaires locale », précise-t-elle.
Pour être reconnus comme nouvel entrepreneur, les participants doivent remplir certaines conditions. Être âgé d’au moins 18 ans, confirmer qu’il s’agit d’une première entreprise dans la MRC du Haut-Saint-François, travailler dans l’entreprise et celle-ci doit avoir une existence juridique. Dans le cas d’une relève ou d’une acquisition d’entreprise, l’entrepreneur devra détenir au moins 25 % des parts. Il devra également s’assurer que la date de démarrage ou d’acquisition de l’entreprise du nouvel entrepreneur se situe entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2023. Par démarrage, on entend l’ouverture du commerce ou le début des opérations. La personne doit évidemment accepter d’être honorée et présente le 7 novembre.
La Chambre de commerce invite les nouveaux entrepreneurs qui souhaitent être honorés lors de cette activité à communiquer avec l’organisme afin de compléter leur inscription, et ce, avant le 6 octobre. « D’ailleurs, nous encourageons la population à en parler à leur nouvel entrepreneur préféré afin qu’il puisse être honoré », d’ajouter la directrice générale.
Lors de l’événement, une nouvelle entreprise locale se verra remettre un prix Coup de cœur  par un représentant de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François. « De nouvelles entreprises se sont implantées en répondant aux besoins de notre communauté et en proposant des solutions novatrices. Par cette distinction honorifique, nous souhaitons reconnaître leur contribution et rappeler à nos entrepreneurs qu’ils sont essentiels à la vitalité de notre économie et de notre milieu », d’exprimer Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération de la caisse.
La population du territoire est encouragée à partager avec la Chambre de commerce du Haut-Saint-François leur entreprise préférée. Parmi les candidatures soumises, celle qui recueillera le plus de voix recevra le prix Coup de cœur. 

demarage acericole

Une bonne nouvelle pour le développement acéricole : Des terres publiques ouvertes pour l’acériculture

Il s’agit d’une percée qui devra être bonifiée pour être significative, de mentionner Jonathan Blais, président du syndicat des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie (PPAE).

Un appel à tous a été lancé afin de démarrer des projets en production acéricole, à même des portions de terres publiques en Estrie, sur des lots situés dans les secteurs de La Patrie et Lingwick, dans le Haut-Saint-François (HSF), et Saint-Augustin-de-Woburn, dans le Granit.
Les intéressés pour de nouvelles érablières ou l’agrandissement d’érablières existantes ont jusqu’au 15 octobre pour faire connaître leurs projets, un délai très court.
«Traditionnellement, l’utilisation des terres publiques était offerte aux producteurs forestiers pouvant les exploiter principalement pour la pâte à papier et plus rarement pour d’autres usages. Il s’agit d’une percée qui devra être bonifiée pour être qualifiée de significative.
« C’est une très bonne nouvelle. Cela survient après les pressions que nous avons faites, par le biais de notre syndicat des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie (PPAE) », fait savoir d’emblée le président de cet organisme, Jonathan Blais.
« Nous étions la seule région, l’Estrie, à être exclue du développement acéricole, par une politique interne. Nous avons mené une bataille épique, nous avons fait pression pour que cela change, que l’Estrie ait également accès aux terres publiques. On a réussi à attirer l’attention de la nouvelle ministre des Ressources naturelles et des Forêts et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, qui a admis que chaque région aura sa part. C’est une promesse qu’elle nous a faite, en qualifiant notre région de filon d’or », a révélé M. Blais.
« Cela ne nous donne pas une grande place, c’est 5 % seulement des besoins des forestiers s’ils veulent continuer à se développer. Car on partait de loin en Estrie, mais dans les volumes de bois, par rapport aux forestiers et le partage des terres publiques, nous avons mis de l’eau dans notre vin. Dans les secteurs d’intérêt acéricole, les projets pourront se situer dans un rayon d’un kilomètre de la cabane à sucre. Cela peut inciter des voisins à s’impliquer », a-t-il ajouté.
« Actuellement se tiennent des consultations avec des Autochtones, les conclusions devraient être connues bientôt, c’est quand même un grand pas que cette ouverture par rapport aux six maigres hectares que nous avions dans le passé… ! », s’est enflammé M. Blais au téléphone.
Il a ensuite énuméré l’inventaire des trois sites ciblés pour le développement acéricole possible. « Le site de Woburn offre le plus de possibilités, avec un potentiel jusqu’à 25 000 entailles. Lingwick et La Patrie permettent entre 15 000 et 17 000 entailles. La Patrie est cependant moins accessible, à quatre kilomètres d’un chemin principal », conclut Jonathan Blais.
Pour le dépôt des demandes de contingent pour les projets acéricoles sur les terres publiques, il est suggéré de le faire par courriel à l’adresse jmaurice@upa.qc.ca le plus tôt possible.

Élection Cookshire

Élection partielle à Cookshire-Eaton : Jean-Marc Dickenson élu

Le candidat Jean-Marc Dickenson a remporté l’élection partielle qui se déroulait pour combler le poste de conseiller du district 1 à la municipalité de Cookshire-Eaton.
Il s’agissait d’une lutte à deux et M. Dickenson a obtenu la faveur populaire en récoltant 65 votes, représentant 59,09 % des votes exprimés. Son opposant Jean Tremblay a obtenu 44 votes (40 %). Un seul bulletin de vote a été rejeté.
Un total de 110 électeurs se sont exprimés, soit 15,74 % des 699 électeurs habiles à voter. Ce chiffre inclut la participation des 22 électeurs (3,15 %) ayant participé au vote par anticipation du dimanche 10 septembre dernier. Un nombre de 88 électeurs s’est présenté à la journée du scrutin du dimanche 17 septembre.

CJE

Nouveau service du CJE du HSF : Une collaboration infirmière-pharmacien pour la population

Le nouveau service du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), accessible à la population du HSF, sera offert par l’infirmière Marie-Soleil Larouche-Roberge, à droite, en collaboration étroite avec le pharmacien Daniel Desruisseaux, de la Pharmacie Proxim d’East Angus, à gauche. Au centre, la coordonnatrice des services en intervention du CJE, Judith Olson, se réjouit de la bonification des services que peut rendre son organisme pour améliorer la qualité de vie et le bien-être de la population régionale.

C’est bien connu qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir ne serait-ce qu’un rendez-vous, dans le domaine de la santé, pour l’obtention de certains services de base, de nos jours. Le Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François (HSF) veut briser ce mythe ou cette légende urbaine (?) en mettant au service de la population de notre MRC une collaboration infirmière-pharmacien. Pour débuter, le service s’étalerait sur une demi-journée seulement par mois, mais il serait bonifié éventuellement, si les besoins se révèlent plus criants.
Ainsi, un mardi par mois, de 9 h à midi, débutant le 7 novembre prochain, l’infirmière Marie-Soleil Larouche-Roberge sera au CJE du HSF, au 150 rue Angus Sud, à East Angus. Elle pourra compter sur la collaboration du pharmacien Daniel Desruisseaux, de la pharmacie Proxim, située à côté du bureau du CJE, au centre commercial de East Angus. Elle sera accessible avec ou sans rendez-vous, au 819 832-1513, ou encore au 819 849-9102, poste 57076.
« L’initiative revient au CJE, en collaboration avec le CLSC local, la Santé publique et la pharmacie Proxim. Ce nouveau service s’adresse à tous les individus du HSF, âgés de 14 à 107 ans, donc toute la communauté en somme ! », précise Judith Olson, coordonnatrice des services en intervention du CJE.
« Les services impliqués peuvent être très nombreux. Cela peut aller de la simple prévention, par de l’information et l’enseignement au sujet des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), l’arrêt nicotinique (tabac et vapotage), les tests de grossesse, la fourniture de serviettes hygiéniques ou d’un kit de consommation stérile, initier une contraception, une intoxication aux opioïdes, etc. », énumère Mme Olson.
Le pharmacien Daniel Desruisseaux enchaîne, pour sa part, en évoquant qu’il peut s’agir « d’une clientèle qu’on ne voit pas nécessairement en pharmacie, à qui on peut compléter l’offre de service, alors que l’intervention avec l’infirmière rend plus facile d’établir une certaine confiance. De cette manière, on va se compléter au niveau des services. C’est un très beau projet, qui ne sera pas compliqué à mettre sur pied, avec notre engagement d’une aide et d’un complément d’intervention, car parfois nos services sont méconnus de la population », indique-t-il.
« Comme il existe beaucoup de projets-pilotes qui sont accessibles, on pourrait peut-être même voir d’autres professionnels de la santé s’impliquer un jour dans le même genre de projets », spécifie l’infirmière Larouche-Roberge.
« Séparément, l’infirmière et notre pharmacie constituent deux portes d’entrée. Mais notre collaboration va générer toute une synergie, en facilitant beaucoup de choses, en doublant notre influence », renchérit M. Desruisseaux avec enthousiasme.

Épinglette francais

Remise de l’épinglette du roi Charles III d’Angleterre : Plusieurs bénévoles du Haut-Saint-François honorés

C’est avec beaucoup de fierté que Michel Morin, de La Patrie, a reçu l’épinglette du roi Charles III, en reconnaissance de son implication bénévole dans sa communauté, lui qui a collaboré, entre autres, à la présentation de maintes activités et expositions militaires avec ses collections d’armes, d’uniformes et d’objets de valeur.

Le roi Charles III d’Angleterre a instauré un système de reconnaissance des gens méritants de tout le Canada, pays membre de son Commonwealth. Ainsi, au pays, 30 000 personnes reçoivent son épinglette, dans une véritable opération séduction du roi pour se faire connaître. C’est par ce symbole royal qu’il transmet son message de reconnaissance aux récipiendaires de cet honneur, par le biais du gouvernement canadien et des députés fédéraux, faisant d’eux ses agents de liaison.
Dans le Haut-Saint-François (HSF), pas moins de 12 personnes ont reçu l’épinglette du roi Charles pour leur implication sociale dans leur communauté. Votre journal vous présente aujourd’hui trois personnes qui ont reçu cet honneur, le vendredi 25 août dernier, au Centre culturel et du patrimoine Uplands, à Sherbrooke, des mains de la ministre du Revenu national du Canada et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau. Cette dernière n’avait que 25 épinglettes à remettre au nom du roi britannique, pour tout le territoire de son comté.
Praxède Lévesque-Lapointe, de Bury
Cette femme méritante a une feuille de route très bien remplie. Présidente d. g. bénévole de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, femme d’affaires à succès ayant fondé avec son regretté mari agronome, Daniel Lapointe, l’entreprise Karité Delapointe et la ferme Agri-gestion Delapointe, elle reçoit le titre d’Agricultrice de l’année en 2011 par la Fédération des agricultrices du Québec.
Au fil du temps, elle reçoit d’autres reconnaissances, entre autres, une récompense du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) pour sa collaboration intensive avec des femmes du Burkina Faso pour l’approvisionnement en beurre de karité équitable, une de plusieurs certifications biologiques qu’elle réussit à obtenir sur sa ferme, où elle élève une famille de cinq enfants, tout en étudiant en arts visuels à l’Université Laval, puis en exploitant une érablière de plus de 10 000 entailles et en installant une fromagerie produisant du fromage de lait cru… Malheureusement, il faut s’arrêter faute d’espace dans cette page !
« Le plus bel héritage que m’a laissé mon mari, c’est de m’apprendre à ne jamais baisser les bras, de toujours foncer », lance-t-elle, ce qu’elle a réussi à démontrer à tout moment, grâce à son grand dynamisme.
Michel Morin, de La Patrie
Grand collectionneur dans l’âme depuis toujours, Michel Morin possède d’innombrables objets et artéfacts militaires, canadiens et américains, dont 150 armes anciennes très variées, près d’une centaine d’uniformes de différentes armées, dont plusieurs avec médailles et décorations, des costumes ecclésiastiques et d’organismes de sauvetage, d’agents de plusieurs corps policiers, de plusieurs époques, et maints articles de valeur qu’il conserve dans un musée personnel très impressionnant, à 75 % militaire, d’après lui. Bénévole assidu pour sa communauté, il a reçu l’épinglette du roi Charles III avec énormément de fierté et d’émotion, bien légitime dans son cas.
« J’ai apprécié que la ministre Marie-Claude Bibeau, dans une petite introduction, nous explique c’était quoi l’épinglette du roi, avec un petit discours qui présentait chacun des récipiendaires et l’histoire de chacun. J’ai exprimé mes remerciements dans un petit laïus… Je me prépare pour le 150e anniversaire de La Patrie qui sera célébré en 2025. Je vais sûrement présenter une exposition de mes plus beaux objets, à cette occasion ! », a-t-il annoncé.
Gilles Denis, de Cookshire-Eaton
Gilles Denis n’a pas vraiment besoin de présentation à Cookshire-Eaton. L’homme d’affaires s’évertue depuis plusieurs années à faire connaître, promouvoir et défendre les intérêts des artistes locaux et des arts en général. Il n’a pas hésité à investir pour acquérir des locaux afin, entre autres, d’abriter deux salles d’exposition où présenter des activités culturelles notoires, pour la diffusion des arts, avec l’aide de sa fille Myriam Genest-Denis, une musicienne émérite, et plusieurs collaborateurs bénévoles de sa communauté.
« Concernant l’épinglette du roi Charles, je ne me doutais pas du tout que j’allais la recevoir… J’apprécie que ce soit pour reconnaître l’importance de la culture dans la vie. On s’en aperçoit quand on coupe les ressources dans les écoles, alors qu’il faudrait plutôt pousser sur le développement culturel, la médiation culturelle… C’est un grand défi. Il ne faut pas lâcher. Cette épinglette est un incitatif… J’y suis allé seulement pour cette raison-là, car c’était pour reconnaître le travail des bénévoles », a témoigné M. Denis.
Signalons les neuf autres personnes du HSF qui ont reçu l’épinglette royale : Renée Arsenault-Delisle, Joel Barter, Donna Coates, Rachel Garber, Richard Gray, Roch Lapointe, John Mackley, Edward Pedersen et David Woodward.

Épinglette anglais

Presentation of the King Charles III Pin : A Dozen Haut-Saint-François Volunteers Honoured

Praxède Lévesque proudly shows off the lapel pin.

King Charles III of the United Kingdom initiated a system to recognize deserving people from across Canada, a member of the Commonwealth. Thus, across this country, 30,000 people are receiving his Pin, in a veritable operation of seduction to make the new monarch known. It is by this royal symbol that he transmits his message of recognition to the recipients of this honour, through the Canadian government and federal deputies, in effect making them his liaison officers.
In the Haut-Saint-François (HSF), no fewer than 12 people received the King Charles III Canadian Emblem for their social involvement in their community. Your newspaper presents three people who received this honour last Friday, August 25, at the Uplands Cultural and Heritage Center in Sherbrooke, from the hands of Canada’s Minister of National Revenue and Member of Parliament for Compton-Stanstead Marie-Claude Bibeau. The latter had only 25 pins to give in the name of the British king, for all the territory of her riding.
Praxède Lévesque-Lapointe, of Bury
This deserving woman has a very impressive track record. Volunteer president of the Bury Historical and Heritage Society, she is a successful businesswoman who founded, with her late agronomist husband, Daniel Lapointe, the company Karité Delapointe and the Agri-gestion Delapointe Farm. She received the title of Farmer of the Year in 2011 from the Fédération des agricultrices du Québec.
Over time, she received other recognitions, such as an award from the Center for International Studies and Cooperation (CECI) for her intensive collaboration with women in Burkina Faso for the supply of fair trade shea butter, one of several organic certifications that she managed to obtain for her farm. She also raised a family of five children, while studying visual arts at Laval University, then operating a sugar bush with more than 10,000 taps and installing a cheese diary and producing raw-milk cheese…. Unfortunately, we have to stop for lack of space!
“The most beautiful legacy left me by my husband is to teach me never to give up, to always go for it,” she said. She has managed to demonstrate this at all times, thanks to her great dynamism.
Michel Morin, of La Patrie
Forever a great collector at heart, Michel Morin owns countless military, Canadian and American objects and artefacts, including a great variety of 150 antique weapons, nearly a hundred uniforms from different armies, including many with medals and decorations, ecclesiastical vestments and uniforms from rescue organizations, of officers in several police forces, from several eras. He keeps these and many other valuable articles in a very impressive personal museum. His artefacts are about 75% military, he said. An avid volunteer for his community, he received the King Charles III pin with enormous pride and emotion, quite legitimate in his case.
“I appreciated that Minister Marie-Claude Bibeau, in a short introduction, explained to us what the King’s pin was, with a short speech which presented each of the recipients and their story. I expressed my thanks in a little speech…. I am preparing for the 150th anniversary of La Patrie, which will be celebrated in 2025. I will surely present an exhibition of my most beautiful objects on that occasion!” he said.
Gilles Denis, of Cookshire-Eaton
Gilles Denis doesn’t really need an introduction in Cookshire-Eaton. The businessman has been working for quite a few years to publicize, promote and defend the interests of local artists and the arts in general. He did not hesitate to invest in acquiring premises for two exhibition halls where he has presented notable cultural activities. He has promoted the arts with the help of his daughter, Myriam Genest-Denis, a skilled musician, and several volunteer collaborators in the community.
“Regarding the King Charles pin, I had no idea that I was going to receive it… I appreciate that it is to recognize the importance of culture in our lives. We realize this when we cut resources in schools; instead, we should push for cultural development, cultural outreach… It’s a big challenge. We must not give up. This pin is an incentive…. I only went there for that reason, because it was to recognize the work of volunteers,” said Mr. Denis.
Note the other nine recipients of the royal pin in the HSF: Renée Arsenault-Delisle, Joel Barter, Donna Coates, Rachel Garber, Richard Gray, Roch Lapointe, John Mackley, Edward Pedersen and David Woodward.

Tournoi Virage

Virage Santé mentale : Peu de participants au tournoi de golf

Au centre, Suzanne Tanguay et Pauline Beaudry, respectivement présidente et directrice générale de l’organisme Virage Santé mentale, sont entourées par Daniel Lamoureux, d. g. de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, et des deux représentants du Groupe Sauro au tournoi de golf, Pierre-Olivier Audet et Maxym Couture. Sauro est depuis peu le nouveau propriétaire de Weedon Auto.

Plusieurs facteurs expliquent peut-être le peu d’affluence au tournoi de golf annuel au bénéfice de l’organisme Virage Santé mentale, le samedi 9 septembre dernier, au Club de golf East Angus, dont c’était pourtant la 14e édition.
La déception se lisait sur les visages de la présidente de l’organisme, Suzanne Tanguay, et de la directrice générale, Pauline Beaudry. Il en était de même pour le directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF), Daniel Lamoureux, principal commanditaire de l’événement.
« Nous n’avons pas obtenu une réponse satisfaisante. Cette année, seulement 11 équipes de quatre joueurs se sont inscrites, alors que nous en avions 18 l’an dernier. Au souper, en 2022, nous étions 90, alors que cette année, nous serons seulement 45. C’est pourtant une activité de financement qui devrait être majeure pour nous. La température incertaine ne nous aide pas », avance lucidement Mme Beaudry.
La hausse du coût de la vie, la proximité de présentation en un temps donné de quelques autres tournois d’envergure, la baisse de popularité du sport en général, à cause du vieillissement de la clientèle, entre autres, pourraient être des facteurs qui n’ont pas joué en faveur de ce tournoi en particulier.
« Au chapitre des commanditaires, nous sommes chanceux de pouvoir compter encore sur la Caisse Desjardins du HSF et sur Weedon Auto. Ce concessionnaire a été acheté par le Groupe Sauro, de Lac-Mégantic. Ils sont encore là cette année, heureusement », transmet Pauline Beaudry.
Virage Santé mentale avait amassé plus de 7000 $ en 2022. Cette année, l’organisation n’a pas avancé de montant, même si l’objectif était au moins de doubler le chiffre de l’an dernier.
« Nous sommes privilégiés d’avoir un organisme qui s’occupe de santé mentale dans notre région. C’est très important de supporter cette cause. On l’entend de plus en plus, il s’agit d’un enjeu majeur, surtout depuis la pandémie. Il y a partout un manque flagrant de ressources en santé mentale. Il faut souhaiter l’implication des entreprises pour continuer la gratuité des services dans ce domaine, car c’est la première bouée de sauvetage en ce qui a trait à l’accompagnement et la guérison », a fait remarquer Daniel Lamoureux.
« Notre mission en est une de prévention et de promotion de la santé mentale. Nous avons à démystifier la santé mentale, car il y a encore beaucoup de tabous. Nous assurons un soutien important aux personnes en déséquilibre, dans toute la MRC du Haut-Saint-François », décrit la présidente Suzanne Tanguay, à propos de Virage Santé mentale.
« Le monde commence à en parler plus ouvertement, de l’anxiété, de la dépression. Les tabous diminuent lentement en importance. Je travaille avec Pauline (Beaudry) et elle m’impressionne, comme professionnelle remarquable », a ajouté Mme Tanguay, rendant justice à sa collègue.

Golf Champigny

Journée Natalie Champigny : Un tournoi de golf bénéfique pour les jeunes élèves du HSF

Nous apercevons une partie des participants au tournoi. Parmi le groupe se trouve Normand Léveillé, ancien joueur des Bruins de Boston, Stéphane Fiset des Nordiques de Québec et Daniel Chicoine.

Même si dame Nature s’est montrée capricieuse, lors de la tenue du tournoi de golf-bénéfice du Pub central au profit de la Journée Natalie Champigny, cela n’a pas empêché les organisateurs d’amasser des revenus intéressants de 12 613,31 $. Cette somme qui s’ajoute aux autres amassées, lors d’activités précédentes, sert à venir en aide aux enfants démunis, particulièrement pour la rentrée et l’année scolaire.
Faisant référence à la pluie qui a cessé quelques minutes avant le départ, Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie, mentionne « on a été chanceux. On a eu de l’aide d’en haut » en référence à sa sœur et de Guy Buff Bisson à qui était dédié le tournoi autrefois. « On affichait complet avec 144 golfeurs présents sur 149 inscriptions. C’est une réussite, 95 % des inscriptions étaient réglées avant la tenue du tournoi. Les gens comprennent le but d’aider les enfants dans le besoin et, peu importe, beau temps mauvais temps, ils contribuent. »
Le montant amassé englobe le coût d’inscription de 8 498 $, la vente aux enchères de quatre billets pour un match du Canadien de Montréal, gracieuseté de Bourque Métal, qui a permis de recueillir 1 800 $ et la contribution de l’équipe Desjardins qui a organisé un concours de « putting » permettant de récolter 2 315 $.
Avec les sommes qui devraient s’ajouter, M. Champigny mentionne que l’organisation de la Journée Natalie Champigny devrait disposer d’un montant global approximatif de 90 000 $. « Ce montant est entièrement retourné aux enfants dans le besoin. Personne n’est payé; nous sommes tous des bénévoles », précise-t-il. Le montant provient des diverses activités organisées au cours de l’année comme le tournoi de golf, le Grand McDon, et la journée plein air Natalie Champigny.
M. Champigny mentionne que l’organisation répondra aux demandes de 130 élèves répartis dans une quinzaine d’écoles, représentant un montant de 83 000 $. « D’autres demandes devraient s’ajouter au cours de l’année scolaire. On s’attend à des demandes additionnelles de 10 000 $ à 15 000 $. »
M. Champigny mentionne que l’aide est accordée selon quatre critères: l’habillement, les sorties et matériels scolaires ainsi que la boîte à lunch. « Un enfant qui aurait besoin d’aide pour les quatre critères recevra 900 $. » L’intervenant mentionne que les coûts ont explosé au cours des dernières années. Pour le même type d’aide en 2020, l’aide était de 650 $. « Je suis convaincu qu’on pourra répondre à la demande pour notre milieu local de la MRC. On est choyé d’avoir des gens derrière nous autres et des entreprises qui nous font confiance. » M. Champigny, appuyé de son fils, Shawn et d’une équipe de bénévoles, remercie tous ceux qui s’impliquent et ajoute que le tournoi de golf bénéfice Natalie Champigny en sera à sa 10e édition l’an prochain.

actualite

Piste cyclable Sherbrooke-Coleraine : Une étude de faisabilité ravive l’espoir de sa réalisation

Un projet fort attendu, depuis plusieurs années, de piste cyclable entre Sherbrooke et Coleraine, via l’emprise de l’ancien chemin de fer du Québec-Central entre ces deux villes, se trouve ravivé à nouveau par le fait qu’une étude de faisabilité a été remise sur les bureaux des analystes du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec.
« Le MTMD a reçu le Rapport final en juillet 2023 de la firme CPCS Transcom ltd, mandatée en septembre 2022. Les conclusions quant au potentiel stratégique et commercial du Chemin de fer Québec-Central (CFQC) – subdivision Vallée, sont présentement analysées par les différentes directions concernées du ministère, dans le but de développer un positionnement quant à l’avenir et quant aux perspectives à long terme du CFQC », a transmis par courriel la porte-parole et conseillère en communication au MTMD, Jeanne Séguin-Laflamme.
« Oui, ce projet intéresse encore grandement toute la région. Mais il faut quand même faire attention, il y a au moins 80 ponceaux et plusieurs autres infrastructures, dont on ignore dans quel état ils se trouvent, et qu’il faudra peut-être reconstruire pour assurer la réalisation de cette piste cyclable que tout le monde réclame, avant sa mise en service. C’est un gros projet avec des conséquences économiques majeures », a déclaré le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, lorsque consulté à ce sujet.
« Nous sommes les promoteurs de ce projet depuis un certain nombre d’années. On attend les résultats de cette étude avec beaucoup d’intérêt. Mais on va avoir à regrouper nos troupes et à travailler pour réactiver ce projet qui a subi des hauts et des bas. Entre autres, le gouvernement nous avait obligés à subir un moratoire, en attente de savoir s’il était possible que l’ancien tronçon serve à nouveau pour le transport ferroviaire dans le futur, selon les besoins grandissants du camionnage. On ne sent pas le focus sur ce projet à l’heure actuelle », a admis le directeur général du Centre local de développement (CLD) du HSF, Dominic Provost.
« Nous étions prêts, et tout avait été gelé par le gouvernement qui étudiait les voies de chemin de fer. Nous avions même déboursé un premier montant. Le bail avait même été négocié avec le gouvernement. Il y avait une synergie des municipalités impliquées. On espérait que le projet se réalise, car on croyait qu’il n’y avait pas d’avenir pour ramener le rail. On pense qu’on pourrait utiliser l’emprise du chemin de fer pour le bénéfice de cette piste cyclable », affirme M. Provost.
« On ne connaît pas l’état actuel des troupes. On attend les résultats de l’étude pour savoir ce qu’on va faire. On croit qu’il y a un potentiel intéressant pour ce projet », a-t-il conclu.
La mairesse de East Angus enthousiaste
Questionnée à savoir s’il y avait encore, d’après elle, de l’intérêt au niveau municipal, pour le projet de piste cyclable entre Sherbrooke et Coleraine, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, a été formelle.
« C’est un projet qu’on attend depuis longtemps. Bien sûr que nous avons hâte qu’il puisse se réaliser. Je fais du vélo moi-même et je sais que les citoyens la demandent depuis longtemps ! », s’est exclamée Mme Boulanger.
« C’est vrai qu’on n’a aucune nouvelle de ce projet. L’étude est sortie, mais on n’a pas pu en prendre connaissance. Dans la région, nous sommes prêts depuis longtemps, mais c’est le néant depuis plusieurs années. Oui, il va y avoir des coûts, qu’on fasse n’importe quoi, il y a toujours des coûts. S’ils ne remettent pas les trains sur les rails, on devrait pouvoir se servir de ce tronçon », espère Lyne Boulanger.
« On va voir vers où ça va évoluer. C’est un rêve qu’on chérit depuis plusieurs années, on la veut cette piste cyclable ! Je trouve vraiment dommage qu’on n’ait pas de piste cyclable dans notre région. J’ai bien hâte de savoir. Voyons les résultats de l’étude, on verra la suite à donner », a conclu Mme Boulanger, toujours optimiste.

Erin Smith

Nouvelle propriétaire du Dépanneur East Angus : Erin Smith fait un métier exigeant, obligée d’être active

Erin Smith aime rencontrer ses clients et clientes, qu’elle traite avec beaucoup de respect, aux petits oignons… ! Elle a trouvé la recette gagnante en multipliant les services à leur rendre, de plusieurs manières, que ce soit pour les chasseurs, ou pour les gens qui doivent prévoir un repas sur le pouce. Pour ces derniers, il y aura dans le futur une section pour leur présenter des mets prêts-à-manger.

« Dans un dépanneur, ce que j’aime, c’est d’être sur le plancher, être avec mon monde. La paperasse à faire dans le bureau, ce n’est pas le meilleur pour moi. Voir les clients, leur parler, gérer l’inventaire, être active, ça, c’est pour moi ! Il y a toujours quelque chose à faire, il faut aimer le travail », dit Erin Smith, la nouvelle propriétaire du Dépanneur East Angus, en riant d’un rire contagieux.
Quand elle n’avait que 14 ou 15 ans, elle avait déjà beaucoup d’idées, à Waterville, dans la région de Coaticook, où elle demeurait.
« Je me disais, il devrait exister ceci… ou cela… J’étais jeune et j’avais déjà plein d’idées, j’avais même des inventions plein la tête. Mais ce n’est que plus tard, quand j’ai débuté en affaires, que j’ai pu vraiment en réaliser », admet Mme Smith.
« J’ai bien ri lors du congrès de l’entreprise Harnois, qui fêtait ses 65 ans les 14 et 15 septembre dernier à Québec. En passant, nous offrons le service de vente d’essence au dépanneur de Waterville, ce qui n’est pas possible à East Angus. Au congrès, il y avait des conférences sur les changements dans le domaine du commerce au détail. J’ai ri parce que certaines tendances nouvelles, qu’ils suggèrent d’implanter aujourd’hui dans les dépanneurs, je voulais déjà les faire en 2006. Il y a des années que je fais déjà certaines choses, comme ça. Par exemple, j’ai créé un point de chute pour la livraison des colis de l’entreprise de transport Purolator. Le livreur peut les laisser au dépanneur, et les clients qui n’étaient pas chez eux pour les recevoir ont la possibilité de venir les chercher ici », décrit-elle.
Elle a créé son premier dépanneur à Waterville, en 2005, quand elle avait 30 ans. « Je venais de tomber veuve quand mon mari est décédé dans un accident de travail. J’avais déjà mes trois enfants, à l’époque, ce fut un deuil difficile. Je ne sais pas si de me lancer en affaires m’a amené à prolonger mon deuil, ou si cela m’a aidé à le vivre et à le traverser… J’avais commencé mon dépanneur dans un petit local que j’avais loué. Puis j’ai pu acheter le garage et agrandir mon commerce. Beaucoup plus tard, la pandémie a changé beaucoup de choses pour bien du monde, en 2020 », raconte Erin Smith.
« J’avais décidé de vendre mon dépanneur de Waterville à mon fils, car j’avais déjà des idées de préretraite, à 45 ans. Mais ce fut plus long pour finaliser le projet, à cause de la pandémie, cela a retardé de passer chez le notaire, ce que nous avons pu faire seulement en 2021. J’ai continué à aider mon fils par la suite, mais j’ai finalement décidé de me sortir de l’endroit, pour lui laisser prendre sa place. Il est devenu plus autonome et a pris de la confiance en lui, c’était la chose à faire », indique-t-elle avec philosophie.
Elle a ensuite fait autre chose pendant toute une année, en acceptant le contrat de s’occuper de la cuisine chez Waterville TG. Mais cette expérience ne l’a nullement satisfaite. Elle est revenue à ses premières amours, en affaires, qui la rendaient plus heureuse ! C’est donc à la fin décembre 2022 qu’elle rencontrait les propriétaires du Dépanneur East Angus, qui était à vendre et qu’elle a décidé d’acheter. Ce qu’elle a fait avec ses trois enfants comme coactionnaires.
« Il y en a deux qui ont déjà un emploi, mais on ne connaît pas l’avenir. C’est un héritage à leur laisser. C’est leur transmettre un emploi, peut-être, mais aussi des valeurs », croit-elle.
Actuellement, en ce début d’automne, elle a neuf employés pour mener à bien son entreprise. C’est un chiffre qui évolue avec les saisons. « L’été, nous en avons jusqu’à 12. L’hiver, ça descend même jusqu’à cinq, ça varie. Mais comme je veux faire un aménagement pour la préparation de mets prêts-à-manger, ce sont des projets qui vont faire augmenter le nombre d’employés peut-être jusqu’à 15 ».
« À East Angus, j’aime beaucoup la chasse. C’était un challenge également de faire augmenter les affaires et les revenus. J’aime créer du nouveau dans mon dépanneur. J’ai donc une bonne section de tout ce qu’on peut offrir aux chasseurs pour leur passion », se réjouit-elle.
« Je vais d’ailleurs débuter à East Angus ce qui va devenir une belle tradition, que j’avais adoptée dès le début à Waterville : le Jour de la Femme, le 8 mars de chaque année, je remettais une fleur à chaque femme qui fréquentait mon dépanneur. Je trouve que c’est une belle tradition à recréer ici », conclut-elle.
Elle a, dans le passé, remporté un prix Jeune Entrepreneur, que lui a remis la SADC de la région de Coaticook, pour sa décision au début de créer sa première entreprise, à Waterville, malgré le contexte tragique de la mort de son conjoint et pour sa résilience, sa persévérance et sa réussite.

reseau

Femmes d’affaires : les bienfaits de se joindre à un réseau

Votre région a la chance de compter plusieurs femmes d’affaires audacieuses et déterminées. En plus de contribuer à faire rouler l’économie d’ici, elles constituent des modèles pour les écolières et les étu­diantes qui réfléchissent à leur avenir professionnel. Pour enrichir leur parcours, ces femmes inspirantes ont tout à gagner à tirer profit des réseaux. Voici pourquoi !
Services en tous genres
Les femmes qui se lancent dans le monde des affaires font face à de nombreux obstacles et défis. Celles-ci doivent porter plusieurs chapeaux et, bien souvent, s’attaquer à des tâches qui ne leur sont pas familières (rédiger un plan d’affaires, re­chercher du financement, acquérir des certifications, etc.).
Heureusement, les réseaux de fem­mes d’affaires offrent des services, comme des conférences, des formations et du mentorat (ou du marrainage), qui permet­tent à celles qui souhaitent se lancer en affaires ou qui veulent propulser leur en­treprise de parfaire leurs connaissances et de gagner en assurance !
Rencontres enrichissantes
Par ailleurs, être membre d’un ou de plusieurs réseaux de femmes d’affaires donne la possibilité de rencontrer une grande quantité de personnes clés aux parcours variés. Les activités de réseautage, qu’elles soient virtuelles ou en présentiel, mettent en relation des femmes ayant des points en commun et qui ne se seraient peut-être jamais rencontrées autrement. De ces échanges peuvent éclore des collaborations des plus fructueuses, voire naître des partenariats à long terme qui profiteront à toutes les parties impliquées.
Enfin, les réseaux de femmes d’affaires per­mettent de briser l’isolement, de trans­­mettre ses connaissances, d’obtenir du soutien et de tisser des liens d’amitié. Vous êtes une femme d’affaires ou songez à le devenir ? Quels que soient vos projets de carrière, joindre un réseau vous aidera à atteindre vos objectifs !

Journée patrimoine

Journées du patrimoine religieux : À La Patrie, on visitait l’église Saint-Pierre, qu’on a failli perdre !

Église Saint-Pierre à La Patrie.

Dans le cadre des Journées du patrimoine religieux, le samedi 9 septembre dernier, à l’église Saint-Pierre de La Patrie, on a mis l’accent toute la journée sur le grand bazar situé au sous-sol de l’église, ouvert à l’année. Un endroit qui a des airs de caverne d’Ali Baba, rempli du plancher jusqu’au plafond de tous genres d’objets hétéroclites. « On y trouve de tout », assure Nicole Labrecque, secrétaire de l’église et du cimetière de La Patrie, et bénévole à ses heures.
« Les dons d’objets y sont acceptés, puis revendus pour le bénéfice des familles qui peuvent ainsi se meubler à moindres coûts, entre autres, ce qui nous permet d’amasser des fonds pour aider aux dépenses communes générées par la Fabrique Saint-Joseph-des-Monts, qui regroupe sept églises de la région, incluant La Patrie », précise-t-elle.
On se souviendra que ce temple catholique a été fermé durant toute l’année 2018, parce qu’à Noël 2017, on y découvrait des souches du champignon de la mérule pleureuse, dans le vide sanitaire sous l’édifice qu’on a failli perdre. Pendant un an, on a excavé, creusé, décontaminé et restauré, sortant plusieurs voyages de terre par d’innombrables camions 10 roues. On a ainsi créé une vraie salle paroissiale, avec un plancher en ciment tout neuf, radiant et chauffant, en plus d’installer une fournaise à la biomasse qui chauffe l’église plus régulièrement, permettant de la sauver de la démolition.
« Plus de 200 personnes sont passées ici depuis 10 heures cet avant-midi », se réjouissait Mme Labrecque. « Le bazar permet de donner une deuxième vie à tout ce qui s’y trouve. C’est très apprécié, même par les enfants qui l’appellent le magasin de l’église ! Ils apprennent à gérer un peu d’argent, car avec 5 $, ils peuvent acheter beaucoup de choses », dit-elle en souriant.
« Je tiens à remercier les six membres du Conseil de gestion de l’église, présidé par Mario Audet, des bénévoles très dévoués », a-t-elle ajouté.
Dans le cadre de ces Journées du patrimoine religieux, qui faisaient connaître en tout une dizaine d’églises dans le Haut-Saint-François, on présentait aussi, en soirée, après un cocktail de bienvenue et une visite libre de l’église, un concert d’orgue tout à fait gratuit. Ce concert était l’œuvre de l’organiste chevronnée Dorothée Lacasse, qui décrivait elle-même chaque pièce musicale classique composée par les grands musiciens de ce genre, la musique d’église, soit les Mendelssohn, Haendel, J. S. Bach et Franck. On y acceptait les contributions volontaires de la part des participants locaux et des visiteurs.

Hockey senior

Hockey senior A : Les LumberJacks rapatrient trois angussiens

Nicolas, Cédrick et Xavier Delage reviennent dans leur ville natale.

L’équipe de hockey senior, les LumberJacks, d’East Angus, ont procédé à un échange avec le Nordik Blades de Val-des-Sources impliquant cinq joueurs. La formation locale cède Lee Verhoef et Sean Kelly et obtient les trois frères Nicolas, Xavier et Cédrick Delage.
Il s’agit d’un retour aux sources pour ces trois joueurs puisqu’ils sont originaires d’East Angus. Nicolas en sera à son deuxième passage avec l’équipe. Accompagné de son frère Xavier, ils viendront stabiliser l’attaque, estime la direction des LumberJacks. Quant à Cédrick, il viendra renforcer le devant du filet, précise-t-on. « Les trois frères, natifs d’East Angus, sont très excités à l’idée de venir jouer chez eux devant leurs parents et amis », mentionne-t-on dans un court communiqué.
Rappelons que le match d’ouverture se tiendra ce vendredi 29 septembre à compter de 20 h 30. L’équipe locale affrontera le Dynamik Service Agricole de Coaticook. Le match sera précédé d’un tailgate qui se tiendra à partir de 18 h.

Bilan musique

Conversation avec l’inspiratrice Myriam Genest-Denis : Bilan d’une Saison Musique exceptionnelle cet été

Lors d’une conversation téléphonique, Myriam Genest-Denis a réussi à résumer, en quelques minutes, les événements d’envergure qui ont été savourés durant cette Saison Musique exceptionnelle de ce printemps-été 2023. Convenons que les arts et la culture sont entre bonnes mains, dans la région du Haut-Saint-François (HSF) et de Cookshire-Eaton, avec le tandem que sont les grands passionnés Gilles Denis et sa fille Myriam.
Ils ne se font pas prier pour en parler avec éloquence, surtout Myriam Genest-Denis en tant qu’inspiratrice et « dénicheuse d’artistes de talent », pour les activités présentées dans la région. « Fin mai, nous avons présenté un concert à propos des compositions étonnantes de Lili Boulanger, une artiste française du début du siècle dernier, grâce à deux collègues qui avaient pour programme fabuleux ses œuvres pour la faire connaître. C’était à l’église Trinity Church, ce qui a constitué un beau grand retour dans ce lieu de prédilection pour nos spectacles de grande qualité, après la pause de la pandémie », a raconté Myriam.
« Puis nos trois concerts Apéro, dans le parc des Braves, ont été un acte de médiation, parce que les spectateurs représentaient peut-être une catégorie qui n’entre pas si facilement dans des salles de spectacles, car ce sont beaucoup des familles, avec même des enfants, qui ont pu s’initier à la musique classique. Le premier présentait des artistes jouant de la flûte, le maître et l’élève, un prof de flûte de l’Université de Sherbrooke et son élève dynamique de cours privé, figurant la relève et toute la complicité qui peut exister entre les deux », a-t-elle ajouté.
« Ensuite, il y a eu le gros succès du quintette de cuivres de Robin Doyon qui attire toujours de plus en plus de gens, même de l’extérieur, chaque fois qu’il regroupe chez nous ses musiciens. Nous sommes fiers de les ramener à Cookshire-Eaton. C’était aussi, par la suite, la première fois que nous présentions quatre saxophones, des virtuoses d’une très grande qualité professionnelle. Leur prestation, c’était magnifique ! Les avoir avec nous, c’était super… Et que dire de la série Sérénité sous les étoiles, avec des spectacles uniques de harpe, exceptionnels malgré l’été pluvieux. C’était chaque fois des surprises (la température), car il n’y avait pas d’option intérieure. Quelques annulations et reprises plus tard, nous avons géré le stress, donnant une expérience extraordinaire en passant chaque fois une heure dans une chaise hamac, quand même ! », s’extasie Myriam, à l’autre bout du fil.
« Je suis très fière de la saison que nous avons vécue, qui prouve que les gens veulent ce genre de nouveautés, ce fut excitant. On fait parler de Cookshire par des gens de l’extérieur. On leur a permis de découvrir Cookshire, eux qui venaient de Sherbrooke, Montréal, de la Montérégie, etc. Évidemment, les gens de la place ont vu la variété des spectacles et de la culture que nous avons présentés. On répond vraiment à un besoin de la population », a conclu Myriam Genest-Denis, spontanée et passionnée.

Balle El-Toons

On l’appelait El-Toon à Saint-Isidore-de-Clifton : Son tournoi de balle lente a connu un vif succès !

Le tournoi de balle lente de Saint-Isidore-de-Clifton, présenté chaque année depuis 1972, a connu en 2023 un succès très intéressant, pendant les trois jours de sa présentation, du vendredi 1er au dimanche 3 septembre dernier. Le tournoi a été rebaptisé du surnom El-Toon du jeune Anthony Labranche, un bénévole de Saint-Isidore-de-Clifton qui s’est dévoué grandement pour tout ce qui touchait à la balle lente, et qui est décédé trop jeune. Les estrades ont été littéralement prises d’assaut, comme en témoigne cette photo captée au plus vif de l’action.

Le tournoi de balle lente de Saint-Isidore-de-Clifton existe depuis 1972, donc il a diverti la population de ce coin du Haut-Saint-François pendant 50 ans ! Celui-ci a été renommé Tournoi à El-Toon, en mémoire du jeune Anthony Labranche, un passionné de balle lente qui s’est dévoué pendant plusieurs années à l’organisation de cette activité populaire elle-même.
Les journées du vendredi 1er et samedi 2 septembre, les passionnés de la balle lente ont envahi les estrades du terrain de balle local, car tout près de 200 personnes chaque jour ont été témoin des exploits des joueurs, alors que le dimanche 3 septembre, un peu plus de 200 personnes faisaient de même.
« Ce tournoi de balle lente est organisé chaque année durant le congé de la fête du Travail. Sans contredit, c’est l’événement le plus populaire de l’année. En 2023, ce sont 22 équipes qui s’étaient inscrites, réparties dans trois catégories, hommes compétition, hommes locaux et une catégorie mixte », a décrit l’agente de communication et soutien administratif, Isabelle Bibeau, à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton.
À noter qu’un concours de coups de circuit a animé la soirée de samedi, qui a été remporté par Tristan Marchand. Certains commanditaires se sont impliqués pour des activités qui ont tenu en haleine les spectateurs, soit le Lancer chanceux, organisé par la Scierie Clifton, et la soirée de clôture, présentée par la Caisse Desjardins des Verts-Sommets de l’Estrie, partenaire officiel du tournoi.
Ont suivi le toujours populaire feu d’artifice, de même que la musique entraînante du duo Two of a kind et sa prestation endiablée.
« Ce tournoi est une grande fierté pour les membres du comité organisateur, car il permet de rassembler les gens des régions avoisinantes autour d’une passion commune, la balle lente. De plus, tous les profits générés par le tournoi sont directement réinjectés dans la municipalité, afin de soutenir la mise en place d’infrastructures de loisirs. Cette façon d’utiliser les profits contribue fortement à l’engouement des commerces et entreprises de la région à participer financièrement au succès de l’événement… Le comité organisateur a tenu à remercier tous ses partenaires pour leur confiance, de même que les nombreux bénévoles qui s’impliquent, année après année, dans l’organisation de l’événement », a conclu Mme Bibeau.
Le maire de Saint-Isidore-de-Clifton et son conseil municipal ont également remercié et félicité tous les bénévoles et tous les participants qui font en sorte que le tournoi est devenu un incontournable depuis autant d’années.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François