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En donnant son nom au pavillon municipal des loisirs : Hampden honore un maire important de son histoire : Emmanuel Prévost

Pavillon Emmanuel Prévost

Les membres de la famille d’Emmanuel Prévost, présents à la cérémonie pour nommer le Pavillon municipal des Loisirs du Canton de Hampden à son nom, de g. à d., Antoine et Charlotte Prévost, petit-fils et petite-fille d’Emmanuel, Caroline Picard, épouse de Bertrand, Bertrand Prévost, fils d’Emmanuel, Emmanuel et Marie-Josée Prévost, respectivement petit-fils et fille d’Emmanuel.

C’est sans équivoque ni restrictions que le conseil municipal a adopté une proposition pour donner le nom de Pavillon Emmanuel Prévost à l’édifice des loisirs, situé à l’arrière du bureau municipal du canton de Hampden, en reconnaissance et en hommage pour cet homme qui s’est grandement dévoué pour son patelin.
Emmanuel Prévost a été maire du Canton de Hampden pendant 32 ans, de façon continue, de 1972 à 2004, une longue période importante de l’histoire de la Municipalité. Né en 1930 à La Patrie et décédé en mars 2019 à l’âge de 89 ans, M. Prévost a élevé une famille de neuf enfants, dont l’un d’eux, Bertrand, est même devenu le maire actuel de sa municipalité.
Une cérémonie en bonne et due forme s’est d’ailleurs tenue le samedi 9 septembre dernier à cet effet, au cours de la Fête des Loisirs qui s’y tenait également, avec effervescence, pour la population hampdenoise. Y participaient des membres de la famille d’Emmanuel Prévost, sa fille Marie-Josée, son fils Bertrand, le maire actuel, Caroline Picard, l’épouse de Bertrand, sa petite-fille Charlotte et ses petits-fils Antoine et Emmanuel.
Le maire Bertrand Prévost, après avoir convenu qu’il avait peu d’expérience dans ce genre de discours, s’en est très bien tiré en livrant un bref, mais vibrant témoignage, rappelant les grandes lignes de la vie de son père, en lien avec son règne de maire et comme citoyen et père de famille.
« Mon père a été une personne ayant marqué l’histoire du canton, ici, un cultivateur-bûcheron en été et vivant dans les boisés l’hiver. Il dévorait les livres, car il était curieux et aimait apprendre, passionné dans tous les domaines. Il a vécu dans une famille de pionniers, a élevé sa famille en étant capable de rêver et d’évoluer. La politique l’a toujours intéressé, il en a fait une carrière pas pour s’enrichir, mais pour servir », a-t-il déclaré.
Il a décrit son père comme un homme touche-à-tout, habile de ses mains, un combattant, persévérant, un homme ambitieux, ouvert d’esprit et terre à terre.
Il a raconté une anecdote qui a frappé l’imaginaire des participants présents. « Avez-vous une idée du budget total en 1972 pour l’entretien complet des routes d’hiver, au Canton de Hampden ? C’est 1000 $ ! Aujourd’hui, on n’achète même pas un ponceau avec ce montant-là », a-t-il révélé en riant, sur un ton amusé. « J’entrevois un bel avenir pour Hampden, pour ceux qui vont fouler les pas de mon père ! », a-t-il lancé en conclusion.
Plusieurs maires et mairesse des environs ont participé également à l’activité. Citons Johanne Delage, La Patrie, et Marc-Olivier Désilets, Scotstown, Robert Gladu, Canton de Lingwick, Robert Asselin, Canton de Newport; le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, et le député de Mégantic à l’Assemblée nationale, François Jacques, qui étaient de la fête.
Une certaine connivence s’est dégagée, de manière très perceptible, à partir des conversations entendues au cours de l’activité, entre les municipalités limitrophes de Scotstown, Hampden et La Patrie, qui n’hésitent pas à instaurer régulièrement des collaborations entre elles, qui profitent avantageusement à leurs populations respectives.

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