Artisanex

Artisanex : Des passionnés prêts à repousser les limites du possible

André (père) et Alex (fils) Vézina sont passionnés et cherchent à repousser les limites du possible pour offrir des produits haut de gamme innovants sur mesure.

Artisanex, cette entreprise de chez nous spécialisée en ébénisterie, située à East Angus, a le vent dans les voiles. L’équipe de direction André et Alex Vézina, appuyée d’employés chevronnés, cherche quotidiennement à repousser les limites du possible afin d’offrir des produits innovants, élégants et fiables.
Lancée en 2017, l’entreprise n’a pas tardé à se faire un nom, une réputation ainsi qu’une notoriété reconnue à l’ensemble du Québec. La présentation de ses produits dans les revues spécialisées et passage à des émissions de télévision la placent à l’avant-plan dans le domaine.
L’entreprise se spécialise dans les produits haut de gamme sur mesure, cabinets de cuisine, vanités de salle de bain, foyers, bibliothèques, en fait tout ce qui est meuble intégré. « Tout ce qui peut être entrepris, on le fait. Il n’y a rien qu’on ne fait pas », de lancer André Vézina sous le regard approbateur de son fils Alex.
Tous deux, père et fils, de La Patrie, ont lancé l’entreprise en 2017 dans les anciens locaux de Menuiserie Côté, Avenue de la Tuilerie à Westbury. Il a suffi que deux ans pour que les carnets de commandes forcent l’entreprise à se relocaliser dans un espace plus grand à East Angus.
Contacts
Leur succès, l’entreprise le doit à l’efficacité de l’équipe d’employés, à la qualité du produit, du service personnalisé et bien entendu à des contacts. « J’ai suivi un cours de designer à Saint-Jean-sur-Richelieu. Ma professeure était Mélanie Rousseau et ça bien cliqués entre nous deux. On a créé un contact et à partir de là, on a été mis en contact avec des designers », d’exprimer Alex. Émilie Caretti, chroniqueuse et designer, est l’une qui a permis à l’entreprise locale de se faire connaître. D’ailleurs, Artisanex collabore en étroite collaboration avec les designers qui travaillent en même temps de pair avec les clients pour créer un projet unique qui répondra à leurs aspirations. « Les designers ont des idées spéciales. C’est du cassage de tête, mais on n’a jamais refusé un projet. On a tout le temps trouvé une solution, une façon de faire ce qu’ils voulaient », d’exprimer André avec le regard approbateur d’Alex. Les propos tenus par le père et le fils reflètent une fierté évidente de leur production. Ils précisent compter sur une équipe professionnelle et efficace.
Les résultats sont probants et à toute évidence répondent aux exigences de designer. D’ailleurs, ceux-ci leur rendent bien. L’entrepris a fait des pleines pages dans certaines revues spécialisées comme Les idées de ma maison, Je décore les plus belles cuisines du Québec et Canapé. Elle peut s’enorgueillir d’avoir fait des apparitions sur des chaînes de télévision spécialisées comme Casa pour l’émission L’envers du décor et Les idées de grandeur. En avril prochain, l’entreprise locale se retrouvera à l’émission Vendre ou rénover, diffusé sur les ondes de Canal Vie. Évidemment, tout ça contribue à mousser la notoriété de l’entreprise et cela se traduit par un carnet de commandes bien rempli qui mène jusqu’en février 2024. Volontairement, on ne va pas plus loin par souci de s’assurer de bien respecter les délais de livraison. Outre la fabrication, une équipe d’Artisanex effectue la livraison et l’installation des produits selon les exigences des clients. Alex insiste pour dire « on mise sur la qualité de nos produits et sur le service. On envoie des plans détaillés pour approbation au client et une date de livraison. On essaie de faire un suivi serré sur les échéanciers. Notre vision est axée sur le service aux clients. »
Marché
L’ensemble du marché d’Artisanex se situe sur l’île et la grande région de Montréal à la hauteur de 60 %. Une portion de 35 % se retrouve du côté américain et 5 % en région. Les responsables entendent mousser le marché local et pour y arriver, on ouvrira, si ce n’est déjà fait, une salle de montre accessible sur rendez-vous. Mais ce portrait pourrait changer au cours des prochains mois. Les propriétaires souhaitent développer davantage la région de la Montérégie et particulièrement le marché ontarien en ciblant Toronto.
Investissement
André et Alex n’ont pas l’intention de lésiner et se donnent les moyens de leurs ambitions. Un important projet d’investissement de 2,1 millions de dollars est sur le point de se réaliser. Cela comprendra un agrandissement de 7 500 pieds carrés qui portera la surface actuelle à 22 500 pieds carrés. On profitera de l’occasion pour optimiser la salle de peinture, faire l’acquisition d’un four pour la cuisson de la peinture et ajouter une seconde machine à contrôle numérique dernier cri. Les propriétaires tiennent à souligner le travail de Chantal Ramsay, conseillère aux entreprises, du CLD du Haut-Saint-François, pour son appui au projet.
Pour ces passionnés, l’investissement à venir n’est qu’une étape dans l’évolution de l’entreprise et leur objectif est de constamment repousser les limites. Ils carburent aux défis « on va de l’avant », d’exprimer Alex. D’ailleurs, ils sont fiers de préciser qu’ils comptent sur une excellente équipe d’employés alliant deux générations; celle regroupant des employés (ébénistes) entre autres d’expérience et la génération de concepteurs numériques. Artisanex, ce sont des travailleurs passionnés en quête de défis, prêts à repousser les limites du possible.

Freddy

Forêt hantée de Freddy Angus, créée par Lisa Cormier : Une idée folle qui perdure !

Lisa Cormier, l’initiatrice de la Forêt hantée de Freddy Angus, en 2007, a encore à cœur le succès de son activité fétiche.

Si la Forêt hantée de Freddy Angus, présentée chaque année dans le parc des Deux Rivières, à East Angus, a été victime ces dernières années de son immense succès, c’est que les premières éditions ont été implantées avec passion et minutie. Traitée d’idée folle par plusieurs au départ, l’activité a fait son chemin et continue avec brio et efficacité.
La première idée de cette fameuse Forêt est née dans le cerveau des plus créatif de Lisa Cormier, épouse de l’actuel préfet de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), Robert G. Roy. Ce dernier occupait alors le poste de conseiller à la Ville de East Angus.
D’ailleurs, l’équipe municipale de l’époque, menée par la conseillère Lyne Boulanger, devenue mairesse par la suite, a fait partie immédiatement, et avec un grand enthousiasme, de l’équipe rapprochée de la Forêt, qui allait devenir, avec le temps, l’activité rassembleuse et motivante que l’on connaît aujourd’hui. Et cela, autant pour l’équipe organisatrice que pour le public visiteur !
« Avoir l’idée, c’était une chose. Mais j’ai eu énormément d’aide, dès le départ, de Lyne Boulanger à la Municipalité, David Fournier, qui était responsable des loisirs, devenu directeur général, de nombreux employés comme Jean-Guy Simard, entre autres. Mais je ne peux pas tous les nommer, vous m’excuserez. Également certains de mes amis, Marc Reid, entre autres, Maxime Robert qui était aussi conseiller à la Ville, Catherine Mailhot, qui ne pouvait pas me dire non, selon elle, et d’autres qui se sont ajoutés avec le temps », évoque Lisa Cormier.
« J’ai également eu de merveilleux commanditaires qui ont été là pour apporter leur support, pas seulement financier. Par exemple, Cascades, pour ses génératrices, Pièces d’autos East Angus, devenu Bumper to Bumper, pour ses batteries d’autos qui ont fourni l’énergie aux stations horribles sur le parcours de la Forêt, BMR, IGA East Angus, etc. Si je peux affirmer aujourd’hui que je n’ai pas vraiment eu de difficultés à démarrer la Forêt hantée, c’est grâce à tous ces bénévoles qui m’ont aidée et à tous ces généreux commanditaires. Le noyau de l’organisation est pas mal le même encore aujourd’hui », reconnaît une Lisa Cormier très modeste quant à sa contribution qu’elle maintient, malgré le temps qui passe.
Le budget de départ dont bénéficiait l’initiatrice se qualifiait de très mince, voire inexistant. Elle s’était inspirée d’une forêt dont elle avait eu connaissance par hasard, qui s’organisait à Shawinigan, se souvient-elle.
« Aujourd’hui, on parle qu’il s’agit de la 13e édition de la Forêt hantée, sans doute à cause de la pause obligée et non souhaitée de la pandémie de COVID, car il me semble que c’est en 2007 que la première édition a été organisée. Au point de départ, il n’y avait que 12 stations montées par des bénévoles et l’activité couvrait une seule journée, le samedi. Le montage se faisait la journée même et l’accueil du public en soirée. Les quatre ou cinq premières éditions, nous nous sommes attelés à trouver des bénévoles pour créer davantage de stations. Il y a la Maison des Jeunes qui a embarqué avec sa Roulotte diabolique, apeurante, qui a contribué à augmenter le plaisir chaque année ! », raconte Mme Cormier qui travaille aujourd’hui à Weedon comme gestionnaire dans le domaine de la santé.
« Mon but en premier était de créer une activité familiale pour tous, à laquelle même les personnes moins nanties pouvaient participer. Le coût d’entrée n’était que de 1 $ ! Nous donnions des colliers lumineux aux enfants, et même un sac de bonbons. Nous avions eu 500 visiteurs, donc 500 $ ont été amassés la première année, et nous avions eu des dons en décorations ! La deuxième année, ce fut 1100 personnes. Nous avons connu une petite baisse de l’affluence, après quelques années », admet-elle.
Elle déclare ensuite qu’elle a été particulièrement fière de la marche de zombies qui a été créée la 3e ou la 4e année. « C’était à la suite d’une fusillade fictive au bureau de Postes Canada d’East Angus, une mise en scène impliquant de barrer la rue, où il y avait beaucoup de monde. C’était une grosse addition et j’ai eu l’aide de David Fournier qui a embarqué avec une grande efficacité. À la ville, il y avait aussi André Aubin et Miguel Fortin, toujours là pour aider, avec Étienne Bouchard pour gérer précieusement la logistique ! »
Elle a réussi à susciter des collaborations au fil du temps. C’est le cas de la polyvalente Louis-Saint-Laurent cette année, où les finissants ont amassé 3000 $ et l’école du Parchemin où les élèves de 4, 5 et 6 ans ont participé en décorant des citrouilles.
Elle a trouvé un petit truc pour le renouveler l’activité au fil du temps, en séparant le parc en trois sections où elle alterne les activités. « À gauche en entrant, au bout du parc, il y a des pierres debout comme à Stonehenge, en Angleterre, j’appelle ça Le Cercle des Sacrifices. Il faut avoir de l’imagination, donc plus d’idées pour les stations à monter ! La deuxième section se trouve au milieu et la troisième, à droite vers la plage. On y place des jeux des enfants, de l’hébertisme et plus. Cela forme trois emplacements différents, en quelque sorte », décrit-elle.
« Cela permet, avec moins de bénévoles qui veulent avoir moins long à marcher, de resserrer l’espace, mais on agrandit le cimetière, avec ces trois sections. Et l’ajout de bénévoles permet qu’on s’ajuste selon le nombre de stations. Il y a aussi de nouveaux immigrants qui se joignent à l’équipe. Nous ajoutons des jeux de lumières laser, dans le cimetière, où on entend des cris, c’est vraiment beau ! Il y a un engouement de la part des 9 – 10 ans et des ados, pour la relève, de plus en plus. Je suis contente de l’aide supplémentaire qu’ils apportent et que l’organisation a obtenue cette année », lance-t-elle en conclusion.
Rappelons qu’à la récente édition de la Forêt hantée, le samedi 14 octobre dernier, près de 2000 monstres et spectres fébriles ont visité la fameuse forêt, au grand plaisir des organisateurs et bénévoles qui les ont accueillis.

Bora Boreal

Bora Boréal, à Bury : Des chalets sur l’eau, plus naturels que la Nature elle-même

Nicolas Robitaille, propriétaire et actionnaire principal de Bora Boréal, respire la fierté envers son projet qui a pris son envol à Bury.

Posséder un chalet dans un boisé, c’est sûrement agréable et motivant, à tout moment pour prendre des vacances ! Mais séjourner dans un chalet flottant sur l’eau d’un lac, en pleine forêt ou pas, c’est assurément ajouter une caractéristique de plus pour goûter les joies que procure la Nature aux adeptes d’hébertisme.
De tels chalets flottants existent, à Bury, sous le nom de Bora Boréal, l’entreprise qui les a conçus et installés, chemin Batley, sur le lac artificiel du même nom. Le propriétaire et actionnaire principal, Nicolas Robitaille, ne se fait pas prier pour parler de son projet d’envergure.
« Nous venons tout juste de compléter la première phase de notre projet, à Bury, avec l’installation de six chalets. Ils sont déjà en location depuis trois semaines. D’ici la fin de novembre, deux autres chalets seront ajoutés et quatre autres apparaîtront en 2024 – 2025, durant la deuxième phase, ce qui portera le total des chalets à 12 pour Bury », annonce M. Robitaille, qui est aussi président de Bora Boréal.
« La location va bien. Nous sommes en période de rodage, on s’ajuste par de petites choses. Nos chalets, que d’aucuns qualifient de bateaux, sont des embarcations avec un permis de bateau de plaisance, délivré par le gouvernement fédéral. Nos chalets sont ancrés au fond du lac, mais en 2024, nous allons offrir de les installer n’importe où sur le lac, en plein milieu si désiré. Nos chalets peuvent donc sillonner le lac, ils sont déplaçables à notre convenance. Ils sont munis d’un moteur électrique puissant. Nos chalets sont munis de flotteurs, un peu sur le même principe qu’un ponton », explique M. Robitaille.
Les chalets sont qualifiés d’écohabitations incomparables, qui respectent l’environnement et les grands principes des habitations écologiques, étant alimentés à l’énergie solaire et munis de toilettes écologiques. Le chauffage des chalets s’effectue par un système au propane, de même que la température est maintenue par un poêle à bois.
Deux modèles de chalets accommodant quatre personnes ont été baptisés MiniBora, 1 et 2, et un autre modèle pouvant accueillir six personnes, la BoraVilla, caractérisera les deux chalets qui seront ajoutés sur le site de Bury à l’hiver 2023-2024.
« Nos sites de chalets offrent un calme plat, été comme hiver. Les activités qui y sont offertes sont adaptées selon la période, à l’intérieur de séjours d’exception, qui offrent une expérience unique », se targue l’homme d’affaires.
L’entreprise compte également deux chalets flottants dans la région de Québec, de même que deux autres à Sainte-Brigitte-de-Laval. « Notre site de Québec a constitué notre site-test, au point de départ. Il y vient des Européens, surtout, mais ces chalets attirent des touristes de partout dans le monde », révèle M. Robitaille.
Au point de départ, le projet de 12 chalets écologiques à Bury a reçu du gouvernement québécois une subvention de 2,2 millions $ pour sa réalisation, estimé au coût total de 5 millions $.
« De plus, nous avons bénéficié d’une très belle présence médiatique, dès le point de départ, quand notre projet a été annoncé », a reconnu M. Robitaille.
Sur le site Internet de l’entreprise, il est effectivement possible de prendre connaissance de toutes les informations publiées dans la plupart des médias québécois, canadiens et américains.
Afin de donner une idée des commentaires rédigés par des touristes ayant fait l’expérience de ces chalets prévus pour quatre personnes, citons un extrait des témoignages de visiteurs, soit celui de Mathieu Laustriat : « Nous avons vécu une expérience familiale exceptionnelle lors de notre séjour de deux nuits ! L’ambiance est incroyablement paisible et chaque élément semble avoir été pensé avec soin. L’utilisation de l’énergie solaire ajoute une touche écologique appréciable. L’arrivée se fait très simplement et la vue est tout simplement époustouflante. Si vous êtes au Québec, ne manquez pas cette perle ! »
Au chapitre des projets à venir, après avoir complété le projet de départ des 12 chalets à Bury, Nicolas Robitaille se fait optimiste. « Nous souhaitons ouvrir d’autres sites pour y installer des chalets flottants. Même que nous sommes ouverts à des partenariats. Nous cherchons des particuliers qui seraient propriétaires de terrains intéressants avec un lac sur leur territoire, c’est notre manière intéressante de développer notre entreprise », de suggérer l’homme d’affaires.
« Une région qui nous intéresse particulièrement, ce serait celle des Laurentides. Ce serait une de nos options privilégiées », a-t-il conclu.
De l’information supplémentaire peut être obtenue en consultant le site Internet www.boraboreal.com.

Moulin 4 milles

Le petit moulin du 4 milles, à La Patrie : Deux artisans fabriquent des saunas en cèdre merveilleux pour la santé

Céline Rivière a conçu et produit 34 saunas en cèdre avec son compagnon de vie, Richard Paquette, dans leur entreprise, Le petit moulin du 4 milles, à La Patrie. Ils posent tous les deux devant l’un de ces saunas qui peuvent s’installer pratiquement partout, afin d’assurer un bien-être grandissant, à l’usage, pour leurs propriétaires.

La vie d’aujourd’hui amène les gens à être de plus en plus conscients de l’importance des soins de santé à développer dans leur quotidien. C’est ce qui a amené Richard Paquette et sa compagne Céline Rivière, deux artisans du bois qui habitent La Patrie depuis 30 ans, à se lancer dans la fabrication artisanale de saunas en cèdre. Leur entreprise s’appelle Le petit moulin du 4 milles.
Il y a longtemps que les Vikings, jadis, et leurs descendants scandinaves aujourd’hui, connaissent les bienfaits que procurent des séances dans la chaleur et l’humidité d’un bon sauna ! Ce rituel fait même partie des valeurs intrinsèques de leur civilisation, comme dans bien d’autres pays asiatiques, entre autres.
Richard et Céline, qui s’étaient connus en 1991, dans la région où est survenue la crise d’Oka à ce moment-là, ont acheté, en 1994, une ancienne ferme sur le chemin du Quatre-Milles, voie publique qui délimite les territoires municipaux de La Patrie et Hampden, dans le Haut-Saint-François. Ils n’ont cependant gardé que 10 acres de terre, bien amplement pour leurs projets.
Auparavant, Richard avait planté des arbres près de Manic 3, ce que Céline avait fait avec lui, puis il avait travaillé pour le Groupement forestier des Appalaches. Voulant restaurer le plancher de bois de leur maison, ils n’avaient trouvé personne pour le sciage des billots neufs qu’ils voulaient utiliser, faute de scierie prête à scier le bois qu’il avait alors en main. Cela a convaincu Richard de lancer son entreprise d’achat et de sciage de bois, surtout du cèdre choisi pour les produits futurs qu’il voulait développer, qui est précieux pour la production de saunas. C’est que le cèdre résiste mieux aux intempéries que les autres essences, plus léger à la manutention et qui sèche parfaitement bien à l’extérieur, évitant l’utilisation d’un séchoir.
Céline, née à Saumur, mais qui a grandi dans la région Loire-Atlantique, en France, est arrivée au Québec en 1989, sous l’influence d’un oncle qui habitait La Pocatière. Elle a donc la double nationalité canadienne et française.
« Au début de notre couple, je me suis concentrée à m’occuper de nos trois enfants, en bas âge, qui n’allaient à la garderie que deux jours par semaine. Quand notre bébé a été plus vieux, j’ai beaucoup aidé Richard, dans notre entreprise, en achetant un planeur, puis j’ai investi pour acquérir une petite moulurière. J’en ai fait des moulures, pour des clients, jusqu’en 2022 ! Et Richard aussi m’a aidé quand j’ai décidé de m’y mettre pour produire les saunas, il y a sept ans, en me fournissant le bois nécessaire. Depuis 2017, j’en suis rendu à mon 34e sauna ! », indique fièrement Céline.
Le couple a choisi de fabriquer ce produit parce que des gens l’avaient demandé. « La pandémie de COVID-19 a fait en sorte que nous avons été grandement débordés. Nous avons vraiment eu beaucoup d’ouvrage, car tout le monde voulait un sauna, tout le monde avait plus de temps pour relaxer et s’occuper un peu plus d’eux-mêmes, de leur santé, de leur bien-être ! », raconte Céline Rivière.
« Il y avait vraiment une très grosse demande, c’est un très beau et bon produit en cèdre que nous avons développé. Et le sauna contribue à une bonne santé. Mes saunas doivent être solides, durables, confortables et beaux esthétiquement », énumère l’artisane, bien convaincue.
« C’est quand même fatigant de travailler le cèdre, c’est beaucoup d’ouvrage, parce qu’il y a beaucoup de pertes dans le cèdre. Il y a de la silice dans la fibre de cette essence de bois, ce qui brise les lames des scies. Il me faut 120 planches de cèdre pour commencer un sauna, et j’en utilise vraiment que 77. Il y a donc des résidus, si on peut dire, il faut un certain triage pour identifier et ne conserver que les beaux morceaux, avec beaucoup d’attention pour obtenir finalement un beau produit », explique-t-elle.
« Avec les morceaux qui restent, je fais aussi des tables de pique-nique, des bancs de parc, des barils en cèdre et le reste sert comme bois d’allumage. Durant la pandémie de COVID, les gens voulaient aussi beaucoup de bois pour toutes sortes de travaux qu’ils avaient enfin le temps d’amorcer et de compléter. Nous avons été très occupés, les gens ne voyageaient plus, ils avaient du temps, nous n’avons pas chômé. Nous recrutons nos clients surtout grâce à notre site Internet », ajoute-t-elle.
« J’aimerais travailler encore trois ou quatre ans à faire des saunas, selon les commandes que nous recevrons, encore nombreuses, je l’espère », conclut-elle.
Pour Richard, qui avoue avoir travaillé physiquement depuis 50 ans, il aspire à un ralentissement de son activité de travailleur du bois, ce qui a été une grande passion qui a rempli sa vie.
Un sauna peut s’installer partout, car l’esthétique des gros barils se marie très bien avec tous les paysages et tous les aménagements de maisons, chalets, condos, etc., que ce soit en ville ou en campagne. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : la structure en forme de baril a 6 pieds de diamètre, 8 pieds de longueur, munie d’un poêle à bois ou électrique, avec des pierres chaudes pour créer la vapeur. Les clients intéressés peuvent obtenir une démonstration en prenant rendez-vous avec Céline ou Richard. Choix de couleurs possibles grâce aux teintures à bois durables, de marque Sansin.
Pour communiquer avec Le petit moulin du 4 milles, il faut composer le 819 657-4781 ou consulter le site Internet www.cedredupetitmoulin.com pour parler directement avec l’artisane Céline Rivière, qui fabrique les saunas d’une esthétique parfaite !

Renée Morin

À l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus : Renée Morin, cheffe de chorale de père en fille

La cheffe de chorale Renée Morin sait composer avec ses choristes, au nombre d’une vingtaine lors des messes régulières du dimanche, alors que leur nombre passe à une trentaine en préparation pour la période de Noël.

La grande aventure de la chorale, reliée à l’église Saint-Louis-de-France, pour l’actuelle cheffe de chorale Renée Morin, a commencé avec son père Lévis Morin, natif de Thetford Mines, au début des années 1960. Ce dernier, bénévole à l’église, a commencé à faire de l’animation à la messe de 9 h 30, jusqu’en 1985, et à chanter dans la chorale, dont le célèbre cantique Minuit Chrétien à la messe de Noël. Il a ensuite dirigé la chorale pendant quelques années. Sa fille Renée se joignit à lui et à la chorale alors qu’elle n’était âgée que de huit ans !
Mais effectuons un saut en arrière pour évoquer l’intéressant historique de la chorale. C’est vers 1934 que Hervé Bergeron introduisit le chant grégorien dans la paroisse Saint-Louis-de-France, à East Angus. Un groupe de 18 chanteurs acceptèrent alors de suivre une formation pour se familiariser avec cette catégorie ancienne de chants d’église.
Cela fit en sorte qu’en 1938, la chorale remporta un trophée d’honneur et de mérite, de même qu’un premier et un deuxième prix en participant à des concours de chant grégorien, sous la direction de Lucien Bilodeau.
C’est en 1943 que ce dernier créa enfin un chœur de chant mixte. Au printemps de cette année-là, la chorale effectuait des concerts se composant de chants à quatre partitions, composés de pièces classiques, populaires et folkloriques. Ces pièces, extraites du répertoire de l’abbé Charles-Émile Gadbois, étaient bien connues grâce à son recueil de chansons très populaires s’intitulant La Bonne Chanson.
Au début des années 1960, des voix féminines se font entendre enfin lors des cérémonies religieuses, dans l’église d’East Angus. Grâce au Concile Vatican II, l’animation par le chant fait donc son apparition dans les églises. C’est alors que le père de Renée Morin prend la direction de la chorale. Sœur Marielle Larose prit sa relève, enrichissant le chœur d’un répertoire de chants populaires et folkloriques, afin de donner quelques concerts à East Angus. Sœur Larose laissa ensuite la direction à Jean Benoit Marcoux, jusqu’à l’automne 1980, où M. Morin reprit les rênes de la chorale.
Une belle réalisation de sa part fut de monter un répertoire pour le traditionnel concert de la messe de minuit. En 1985, il céda sa place de directeur à Louis Fournaise, qui dirigea la chorale pendant quelques années. Depuis le début, Blanche Roberge agissait comme organiste, accompagnant ainsi la chorale pendant 60 ans, à titre de première femme à toucher l’orgue Casavant à l’église. Elle quitta l’orgue en 1976. Rodrigue Boivin prit sa place à titre d’organiste principal jusqu’en 1991, alors que son épouse Gisèle le remplaça. M. Boivin prit alors la direction de la chorale, jusqu’à la fin de 2008. Sous sa direction, le chœur Saint-Louis préparait chaque année un concert de Noël, avec des musiciens pour accompagner les 35 choristes.
C’est donc en 2009 que Renée Morin accède à la direction du chœur. Cadette d’une famille de trois enfants, celle-ci compte alors sur plusieurs chantres, mais ils ne sont aujourd’hui qu’une vingtaine pour animer les messes du dimanche. Notons que le nombre de chanteurs grimpe à 30 quand vient le temps de préparer la messe de Noël. La doyenne de sa chorale a 93 ans, Yolande Skelling. Mme Morin se trouve elle-même dans les plus jeunes, avec l’organiste Dominic Alexandre.
« Nous ne donnons plus de concerts de nos jours. Nous avons enregistré, dans le passé, deux CD, au cours de notre histoire. Un CD de Noël, le 4 novembre 2006, la chorale étant sous la direction de Rodrigue Boivin à ce moment-là, pour immortaliser toutes ses années de travail. Avec ce CD, nous avions amassé 10 000 $ qui ont été remis à l’église pour financer des travaux de rénovation et d’entretien. Le deuxième CD, qui présentait des chants de Pâques, nous l’avons produit en 2015 », se remémore Mme Morin.
« Mon père a toujours été mon mentor, avec qui j’ai beaucoup appris. Le 19 octobre 1985, il a été ordonné diacre permanent. Cela lui a permis de baptiser et de marier mes trois enfants et un certain nombre de ses petits-enfants ! », relate Renée Morin avec de l’admiration dans la voix.
« J’avais pris auparavant des leçons de musique, des cours d’orgue, pendant 10 ans, avec Rodrigue Boivin, alors organiste », raconte-t-elle. Mme Morin travaille comme éducatrice en service de garde à l’école du Parchemin, côté Couvent, à East Angus.
« La chorale représente un travail assez demandant, quand on pense à toutes les pratiques nécessaires pour se préparer. On peut passer un an à préparer une prestation musicale comme celle de la messe du centenaire. C’est aussi la préparation des messes du dimanche, où il y a des thèmes qui impliquent des chants spéciaux à apprendre. Cela demande de penser à l’avance, d’être à l’affût avant tout le monde, je vais sur Internet et je dois monter les programmes. À une certaine époque, il y avait plus de mariages qu’aujourd’hui, cela demandait également une préparation exigeante », se souvient-elle.
Dans notre monde moderne, la relève est très difficile à obtenir. « Nous sommes tous des bénévoles. C’est difficile de penser que la chorale pourrait disparaître un jour. Nous avons une chorale qui est réputée, à East Angus et même ailleurs. Je souhaite que nous puissions lancer un message important par l’entremise du journal : les gens intéressés à se joindre à la chorale, pour la période des fêtes qui s’en vient, il s’agit pour eux de se faire connaître, en m’appelant au 819 832-2196 », a-t-elle conclu.

Bury Militaire

Lives Lived, Lives Lost : Bury’s Military History Conference

The Military History Conference was organized by the Bury Historical and Heritage Society, whose Board of Directors are Praxède Lévesque Lapointe, President; Ed Pederson, President Emeritus; Diane Gagnon, Treasurer; Lise Dougherty; Dominique Lévesque; John Mackley, Archivist; Yvan Lapierre; (Absent: Joel Barter, Archivist).

Personal stories about Bury’s military past and a supper with recipes from World War II times: Both these experiences had pride of place in the Bury Armoury Community Centre last October 21. The occasion was a conference on the Military History of Bury and its surroundings, organized by the Bury Historical and Heritage Society and attended by about 100 persons.
Approaching the Centre, visitors drove between a fleet of 40 banners flying along Main Street, honouring Bury veterans. Inside, they perused historical banners and artefacts lining the walls, a selection of the military history displays that the Historical Society had mounted last spring. From 1 to 7:30 p.m., guests also heard musicians Paula Chiasson, Normand Breton, and Christian Nolet, and a series of speakers in both English and French. They also watched short videos, in both French and English, and enjoyed a banquet.
The opening ceremony featured bagpipe music with pipers Matthew Fowler and Sylvain Ross, and a welcome by the Society’s president, Praxède Lévesque Lapointe. She acknowledged the great sacrifices made by both military and civilians during past wars, and called for “empathy and prayers for peace” in the context of the current conflicts in our world.
The speakers were local witnesses who reported on their own experiences or stories passed down from their parents and grandparents. The conflicts included the Fenian raids of 1866 to 1870; the Boer War of 1899-1902; World War I, 1914-1918; World War II, 1939-1945; Battle of Hong Kong, 1941; Korea, 1950-1953; Afghanistan, 2001-2014; and various peacekeeping operations beginning in 1948.
According to an informative 36-page booklet on Bury’s Military History that the Society published in conjunction with the event, Bury has had a high participation rate in many wars, especially WWII.
“Per capita, Bury had the largest number of enlisted men of any town in Canada. In active service were 137 men and women, ten of whom paid the Supreme Sacrifice. Thirty-one were with the Royal Rifles at Hong Kong.”
Regimental Sergeant Major Justin Dahler of the Sherbrooke Hussars gave a detailed history of the regiment, dating from 1866 to today.
Then there were the “Ladies from Hell.” That’s what the enemies of Scottish forces called the dozens of pipers who led the Scottish forces, their bagpipes blaring, explained pipers Fowler and Ross.
Richard Gray, President of Bury’s Royal Canadian Legion, Branch 48, presented a detailed history of the group, and Edith Lévesque told about challenges faced by spouses and families of military personnel, and their changing roles during and after deployment abroad. “War accidentally contributed to feminism, with women contributing in many ways in the war effort,” said Lapointe.
Wearing her mother’s uniform, Wendy Olson spoke about her experiences as a young child, frequenting the Bury Armoury with her mother, Sergeant Kathleen (Kay) Olson. She described the uses of the building, and her mother’s role as a member of the Canadian Women’s Army Corps (CWAC) as secretary and accounting clerk for the Bury battalion. Sgt. Olsen was well known for her years as Bury Postmaster for Canada Post, and her daughter Wendy followed in her footsteps at the Post Office, where she now ranks Number 2 in seniority in Quebec.
One of the most touching presentations was by Martine Staehler, who grew up in Alsace-Lorraine, a region that changed hands many times between France and Germany. One of her uncles was conscripted by France; his brother, by Germany. That generation of soldiers called themselves the “malgré-nous” (despite ourselves); they had no choice in the matter.
Another gripping talk was by Larry Everett, who described the horrors endured by the soldiers who fought in the Battle of Hong Kong, and then detained as prisoners of war until the end of WWII. The audience listened in silence to the story of the horrors they endured. “Many of these veterans returned with what we now call PTSD,” said Everett.
Finally, guests were treated to a four-course banquet, prepared by Doris Bolduc, Diane Gagnon and Praxède Lévesque Lapointe. During the meal, she explained the story behind each dish.
“This was an excellent idea,” said guest Robert Alain. “Having a supper on a historical theme. And how it was carried out, too. It was excellent! Even if there was a little bit of cheating.”
Alain was referring to the main course, Woolton Pie, prepared with a sauce containing turkey meat. The original was a dish of boiled vegetables topped by mashed potatoes, but with no meat. It was recommended by the British Home office during a time of food shortages.
A Jerusalem Artichoke salad began the meal. The story of this root vegetable, said Lapointe, came from France during its occupation by Hitler’s forces.
“The Germans did not like it, and so did not confiscate it; the French therefore ate it in large quantities.”
Both these wartime dishes fell into disfavour after the war; people grew tired of them. Two products of the WWII period, however, carrot cake and Coaticook ice cream, remain favourites for many people today.
They were the banquet’s dessert; a sweet ending to a day full of emotions, both pride and sorrow.

Gilles Denis

L’Espace culturel Cookshire-Eaton de Gilles Denis enfin reconnu

Gilles Denis s’est permis de pavoiser un peu après avoir reçu la nouvelle, via le Conseil de la culture de l’Estrie, de la subvention de 24 000 $ pour son projet Culture en Ruralité, pour l’excellente programmation musique et arts visuels de 2023, une reconnaissance et un soutien qu’il attendait depuis très longtemps.

En octobre dernier, le prestigieux Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) a annoncé un soutien exemplaire de 515 000 $ à 19 artistes et 8 organismes artistiques de l’Estrie, parmi lesquels figure l’Espace culturel Cookshire-Eaton, fondé en 2022, par l’homme d’affaires Gilles Denis, qui s’est vu attribuer une aide appréciable de 24 000 $.
Gilles Denis avait de quoi jubiler d’enfin recevoir ce soutien du CALQ, représentant pour lui une reconnaissance très importante. Son projet, rédigé par lui et sa fille Myriam, comportait une demande de 30 000 $ au programme de soutien aux organismes artistiques professionnels. Cependant, il est très rare que les subventionneurs gouvernementaux acceptent de verser au complet ce que demandent les organismes.
« C’est pour moi la reconnaissance de l’importance des Arts dans un milieu comme le nôtre. La ruralité a toujours été négligée, elle en a besoin de cette reconnaissance. Les villes ont des budgets restreints, ils nous supportent, mais pas à la hauteur de nos besoins, c’est important la culture dans nos vies », a déclaré M. Denis.
« Nos projets culturels ont débuté en 2015 pour les arts visuels et en 2003 pour la musique. Nos objectifs ont toujours été de développer les arts dans une région rurale comme la nôtre. Les préoccupations non urbaines de cette nature représentent des défis différents de ceux qui existent dans la métropole et dans la capitale de la province. Je suis très content que le CALQ reconnaisse ces faits. Car les préjugés auxquels nous faisons face ici ne nous facilitent pas la vie ! », a-t-il lancé en entrevue.
« Nos moyens financiers limités rendent difficile de supporter les artistes en leur payant des cachets décents, qui seraient mérités. On n’avait tout simplement pas les moyens. Cette aide du CALQ nous rend concurrentiels par rapport aux autres activités pour les artistes. Et puis, c’est aussi pour nous une belle reconnaissance des pairs, des élus, des politiciens, de la MRC, des municipalités du HSF. Cela va nous ouvrir des portes avec d’autres artistes et avec le public », fait valoir Gilles Denis.
« J’apprécie spécialement que la MRC se soit impliquée en versant sa quote-part à la Table des MRC de l’Estrie. Ce fut une bonne décision, car cela nous accréditait automatiquement à recevoir une subvention de la part du CALQ. Précédemment, la MRC ne participait pas au fonds. La culture était le parent pauvre des loisirs. Nous avons eu à convaincre nos politiciens comme participants. On ne peut pas être tout le temps tout seuls », déplore-t-il. « C’est encourageant que nous ayons un bon support de la part des commanditaires de notre milieu, cela nous a aidés, mais… » L’homme d’affaires n’a pas osé terminer sa phrase.
« Une autre étape importante a été l’accréditation Cœur Villageois obtenue pour Cookshire-Eaton. Les organismes s’inter-influencent… Tourisme Cantons-de-l’Est a apporté beaucoup à Cookshire-Eaton, en termes d’envergure, avec Cœur Villageois, et maintenant le CALQ… Notre crédibilité s’en trouve reconnue, de même que la qualité de notre travail. C’est un support aux artistes professionnels, c’est majeur, un support comme organisme qui aide à faire connaître les Arts par les professionnels, il s’agit de faire découvrir les “grosses pointures”, ce qu’on essaie de faire », martèle M. Denis.
Un extrait significatif ressort du document préparé par le duo père-fille pour la préparation du formulaire de demande de subvention au CALQ : « La programmation préparée pour notre saison 2023 propose treize événements en musique et en arts visuels, réunissant 29 artistes et musiciens professionnels, dont 11 de l’Estrie et 11 de la relève. La programmation des concerts est pensée par Myriam Genest-Denis, musicienne classique professionnelle depuis plus de 15 ans. Les expositions en arts visuels sont le fruit d’une réflexion d’un comité de travail regroupant artistes et membres du CA. Dans les deux volets, les expositions et concerts programmés sont sélectionnés en fonction d’une balance entre accessibilité et nouveauté », y est-il décrit.
« Le choix des artistes visuels va en ce sens, par la présentation de techniques et visions artistiques variées. Les concerts sont aussi pensés de manière à faire découvrir de nouveaux timbres sonores et mettre en valeur des œuvres moins jouées à travers une programmation plus classique, que ce soit par l’intégration de répertoire contemporain ou la mise en valeur de compositrices… Les cachets offerts sont supérieurs au minimum en usage dans les milieux professionnels », peut-on y lire.
L’Église Trinity United, le parc des Braves dans la ville, la Galerie d’art Cookshire-Eaton avec ses deux salles, la petite et la grande galerie au Victoria Hall, l’étang Cloutier pour les spectacles en plein air, sont ensuite identifiés comme sites des prestations, tous situés à Cookshire-Eaton.
Gilles Denis reprend la parole dans le cadre de l’entrevue : « L’importance économique de la culture, elle est sous-estimée. Les villes d’ici, à défaut d’industries, ont développé le tourisme, souvent par la culture. Le meilleur exemple se trouve dans une autre région : Baie-Saint-Paul ! Par le développement culturel, on sensibilise et on accroche la beauté physique des villes, on fait attention au patrimoine, par ricochet, on le protège, ce qui est un gros fardeau pour les villes », professe le passionné Gilles Denis.
« C’est aussi une question de continuité. Nous espérons faire maintenant partie du réseau du CALQ pour le développement culturel. Nous avons des projets à venir, continuer à développer le secteur de la musique et des arts visuels. Nous avons à cet effet des bâtiments extraordinaires pour le faire ! », a-t-il conclu.
Deux artistes du Haut-Saint-François (HSF) ont également reçu chacun une aide de 19 000 $ du CALQ, soit Chloé Bouchard-Fortier, pour la création et l’enregistrement de cinq compositions de l’artiste NORTH, et Camille Lacelle-Wilsey, pour un projet de recherche en danse et en photographie s’intitulant Enquête radieuse.

Vitraux

Dans le cadre de ses 100 ans, à la Balade des Clochers : L’église Saint-Louis-de-France visitée à nouveau !

La conférence de l’architecte Rémi L. Petit au sujet des magnifiques vitraux de l’église, qu’il a donnée en se déplaçant devant ceux-ci dans les jubés, la nef et le chœur, a su captiver plus d’une cinquantaine de participants, à l’occasion de la Balade des Clochers.

On n’a pas 100 ans tous les jours… ! L’église Saint-Louis-de-France à East Angus a su attirer l’attention à nouveau à l’occasion de la Balade des Clochers, ces 14 et 15 octobre derniers, avec des activités dignes de mention pour son centenaire d’existence. Les visites guidées offertes à cette occasion ont attiré de nombreux visiteurs tout au long des deux jours prévus.
L’érudition de son président d’honneur, l’architecte Rémi L. Petit, a transparu dans sa conférence sur les vitraux remarquables qui ornent cette majestueuse église, véritable joyau du patrimoine religieux du Haut-Saint-François (HSF).
Autant par la qualité de ses recherches et de ses connaissances d’historien, démontrée par M. Petit, ses propos ont été appréciés par plus d’une cinquantaine de participants qui l’ont remercié chaleureusement par leurs applaudissements nourris, à l’issue de sa conférence, le samedi 14 octobre, première journée de l’activité.
Comme M. Petit connaît très bien l’église d’East Angus dans sa totalité, il a débuté sa conférence avec quelques notes historiques intéressantes.
« Une première église occupait déjà l’emplacement de l’église Saint-Louis-de-France, avant sa construction. Elle a été déplacée en 1894, sur des rails, et occupe maintenant un terrain à l’arrière du presbytère. La nouvelle église devait coûter 160 000 $ au point de départ, mais finalement, son coût de construction s’est élevé à 364 000 $. Dès la construction, les 29 fenêtres ont reçu des vitraux, plus les trois grandes rosaces. Tous ces vitraux ont coûté au total 15 100 $, qui ont fait l’objet de dons variés », a révélé M. Petit.
« Les vitraux de certaines fenêtres présentent un personnage, drapé dans certains habits d’apparat, et ceux de grande envergure comme les rosaces racontent la vie d’un personnage plus important », a transmis le conférencier, qui a donné de bonnes explications des techniques de production du vitrail qui ont été utilisées et ont fait la renommée de l’ensemble de ces ornements de l’église.
« Il y a deux qualités différentes de vitraux dans notre église. Certains proviennent d’un atelier ayant offert un travail de plus grande qualité, situé à New York, du nom de Daprato. D’autres offrent un travail de moins bonne qualité, visible à l’œil, et se trouvent à Montréal », a spécifié l’orateur.
Il a fait état de plusieurs détails de la grande rosace de l’arrière de l’église, au-dessus du jubé, dédié à saint Jean-Baptiste, patron des Canadiens français, qui présente quatre scènes de sa vie. « Un vitrail, c’est comme un évangile de verre, présenté pour faire l’éducation religieuse de la population. Plusieurs scènes sur la vie du seul roi français qui est devenu un saint, saint Louis, dont la mort est illustrée dans un vitrail au centre de l’église, au niveau de la nef », a mentionné M. Petit.
L’Immaculée Conception est représentée dans un vitrail du chœur de l’église, provenant de l’Atelier Daprato de New York, d’une meilleure qualité très visible. Les grandes rosaces des deux galeries présentent des modèles appropriés, soit féminins pour la galerie qui servait pour les filles, et des modèles masculins pour la galerie du côté des garçons.
L’autre activité importante de la journée se déroulait en après-midi, soit un concert d’orgue donné par l’organiste titulaire de l’église Saint-Louis-de-France, Dominic Alexandre. Les participants ont alors pu se rendre compte du son solennel et majestueux de l’orgue Casavant Frères, produit et installé en 1928.
Il a été applaudi pour son choix de pièces musicales à l’orgue Maintenant Dieu est avec nous, d’un compositeur allemand, qu’il a présenté parce qu’il permettait d’illustrer la diversité des jeux de 61 tuyaux employant deux claviers et le pédalier – chaque pièce du pédalier produisant également une note, ce qui est particulier à l’orgue, pédalier qui n’existe pas pour le piano. A suivi La suite romantique, composée par Denis Bédard, un compositeur québécois prolifique de pièces pour l’orgue. Sa suite comprenant quatre pièces distinctes qui ont mis en valeur encore davantage la versatilité de l’orgue Casavant de l’église.
« Ses pièces comportent beaucoup de notes qui m’obligent à une grande gymnastique même avec les pieds ! », a blagué M. Alexandre, en commentant sa prestation.
Puis finalement, le concert se clôturait avec Parade, pièce d’un compositeur belge, Jacques-Nicolas Lemmens, au son mélodieux et virtuose adapté à une grande église.
« À 13 ans, ma mère, qui était elle-même organiste à l’église, m’a dit qu’elle souhaitait que je prenne un cours d’orgue. J’étais déjà pianiste. Elle souhaitait que je prenne sa relève. J’ai quand même fait plus tard une maîtrise en chant. J’étais plutôt chanteur. L’orgue, c’est très différent du piano. Je ne fais jamais de concert d’orgue, habituellement », a-t-il raconté, faisant rire son assistance.
L’organiste a indiqué, en conclusion, comment l’orgue de l’église fait l’objet d’un entretien exemplaire, qu’il est accordé régulièrement et réparé à mesure que des pépins surviennent, s’il y en a.

camping

Bilan de la saison 2023 : Les campings ont subi les sautes d’humeur de Dame Nature

Comme pour les autres sites, le terrain du Camping Beau-Soleil à Weedon n’a pas été épargné par les caprices de Dame Nature.

La saison de camping 2023 n’a pas été facile pour tous les campings du Haut-Saint-François, qui ont connu une hausse notoire pour les quantités de pluie records que tous ont reçues !
Ascot Corner, Camping Parc Canoe
« Nous avons eu beaucoup d’annulations à cause de la pluie, au cours de cet été pluvieux. Même si la saison a été meilleure que l’an dernier, car on a doublé les résultats de 2022, nous sommes encore en période de démarrage. Ouvert au public que depuis trois ans, notre camping n’a pas de campeurs saisonniers. L’achalandage a été moins bon que prévu. Les gens viennent des alentours, mais ne nous connaissent pas ! », a indiqué le propriétaire, Dominick Giguère.
Lingwick, Domaine Sévigny
Heureusement que ce camping a des campeurs saisonniers, car la saison a été caractérisée par peu de visites générées par des campeurs de passage. « Notre camping est plutôt tranquille, moins idéal pour des enfants avec moins d’attraits pour eux que d’autres sites. La saison a quand même été meilleure que lors de la pandémie, mais ce ne fut pas comme avant, à cause de la température en général. Des gens ayant effectué des réservations ne sont même pas venus, sans même prévenir. Comme on ne fait pas payer à l’avance, nous avons ainsi perdu une partie de notre chiffre d’affaires. On pense changer notre politique de réservations dans le futur. Nous avons un beau camping. Chez nous, il n’y a pas de vase qui se forme sous la pluie, c’est du sable, les terrains sèchent plus vite. Notre golf, c’est un par 3, et nous n’avons que 20 sites de camping, sur la route 257 à Sainte-Marguerite », a affirmé la propriétaire, Simone Sévigny.
Camping du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), secteur Franceville
Pour ce camping, il s’agit d’une information de pré-bilan de l’été 2023. « Les chalets, refuges et campings ont été très populaires cet été et nous avons pu maintenir notre taux d’occupation habituel, qui est autour de 100 % pendant les deux semaines de la construction et la suivante, qui correspond aux Perséides. Pour le reste, c’est un taux normal pour l’industrie. Nous ne sommes pas affectés par la météo, parce que les gens réservent d’avance. Concernant la météo, oui, il a plu, en plus d’une longue interdiction de faire des feux à ciel ouvert, en début de saison, en raison des feux de forêt du nord du Québec », a transmis la responsable des services à la clientèle du PNMM, Marie-Georges Bélanger.
Weedon, Camping Beau-Soleil
« Des rigoles, des canaux et de la pluie à profusion, nous nous en sommes sortis le mieux possible, alors que d’autres campings ont été inondés. Ce fut un été merdique, exécrable ! Du premier juillet au 10 ou 15 septembre, il a fait beau un vendredi sur 4… À passer toute la fin de semaine dans la roulotte, nos réservations ont beaucoup diminué et les annulations ont été nombreuses ! Nous estimons la baisse d’achalandage à moins 50 %. Nos 85 saisonniers sont un avantage, c’est bon, mais cela a dû être épouvantable pour certains campings qui ont peu de saisonniers. Je n’ai jamais rien vu de tel depuis que nous sommes propriétaires ici, soit depuis 10 ans. Notre plancher de douche n’avait jamais été inondé alors que cette année, j’ai dû le laver à la pelle, à la moppe et même à pression ! Dans le monde du commerce, il faut savoir s’adapter. Les deux ans de pandémie avaient été super bons. Les gens ne pouvaient pas aller aux États-Unis, c’est là qu’on a pu reconnaître nos vrais campeurs ! Pour ceux qui avaient des enfants, c’était plus difficile ! », a reconnu Louis Borne, propriétaire du camping.
Cookshire-Eaton (secteur Birchton), Camping Coop familiale du Prévert et Scotstown, Camping de la Rivière Étoilée
Le journal n’a pu obtenir d’informations sur la saison estivale 2023 de ces deux campings.

Tournée

Rencontres de consultation dans toute l’Estrie : Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS tente de se rapprocher des gens du HSF

L’ouverture de la rencontre a été effectuée par Charles Lamontagne, debout, coordonnateur – soutien au développement des RLS et du partenariat. À sa gauche, assis, Dr Stéphane Tremblay, président-directeur général du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, et Robin-Marie Coleman, adjointe au p.-d. g., qui ont répondu à tour de rôle aux questions des gens.

L’état-major du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Estrie – CHUS, organisme né de la réforme de la santé de 2015, effectuait une tournée de consultation dans la MRC du Haut-Saint-François (HSF), le jeudi 12 octobre, au Centre communautaire de Johnville, à Cookshire-Eaton. Une vingtaine de personnes se sont présentées à la rencontre et ont démontré un réel intérêt en posant des questions pertinentes, remplissant très bien l’heure et demie qu’ont duré les échanges verbaux. Il s’agissait de la neuvième de neuf rencontres dans les MRC de l’Estrie et à Sherbrooke.
À noter que lors de la rencontre tenue avec les gens de Sherbrooke, il y avait beaucoup moins de participants, un phénomène régulier où les rencontres dans les régions rurales attirent davantage d’affluence que celles tenues dans les villes-centres.
Le président-directeur général du CIUSSS lui-même, Dr Stéphane Tremblay, et sa p.-d. g. adjointe, Robin-Marie Coleman, s’étaient déplacés pour rencontrer la population à cette occasion. Depuis cette réforme de la santé de 2015, dont tout le monde se souvient, plusieurs personnes dans les régions ont l’impression d’avoir perdu un contact de proximité avec leurs institutions locales de soins de santé, à cause de toute la centralisation à Sherbrooke qui en a découlée, principale conséquence de cette réforme. C’était donc là une excellente occasion pour faire connaître ses préoccupations et revendications à cet égard.
Ce fut une rencontre où la spontanéité était de mise : aucun agenda n’était prévu, ni ordre du jour quelconque ne venait restreindre ou encore orienter la discussion. La rencontre avait simplement pour but d’entendre la population du HSF sur les besoins à combler et répondre aux questions dont elle espérait des réponses, dans le ton d’une opération charme très constructive, empreinte d’un respect exemplaire de part et d’autre.
Les questions soulevées par l’assistance, très variées, auxquelles elle a reçu des réponses satisfaisantes dans l’ensemble, ont touché en résumé les sujets suivants : pourquoi avoir choisi Johnville comme endroit pour tenir cette importante rencontre ? L’accès difficile au médecin de famille, occasionnant détresse et appréhensions chez beaucoup de personnes âgées. Le guichet d’accès créé pour la clientèle sans médecins, temps d’attente quand est signalé le numéro de téléphone 811, outil dédié à la santé. La difficulté d’obtenir un rendez-vous pour les prélèvements et les vaccinations. La couverture parfois déficiente des services ambulanciers. Les soins à domiciles, réputés moins coûteux que l’hébergement en institution, mais à cause des hausses majeures de nouvelles demandes, les demandeurs de services se butent aux pénuries de ressources humaines, et, dans les milieux urbains, éliminer des obligations administratives aux employés pour que le personnel passe plus de temps avec la clientèle. L’accès difficile aux CHSLD à cause du temps d’évaluation trop long des besoins et les transferts indus des personnes âgées d’un point de service à un autre souvent plus éloigné et incommodant. Essayer d’obtenir l’aide des gens retraités, avec un programme d’intéressement pour eux, afin de pallier au manque de personnel en santé. Le rétablissement possible de l’époque où le médecin allait à domicile pour contrer les difficultés pour les aînés de se déplacer vers les grands centres, afin de rencontrer un médecin. Faire baisser le temps d’attente pour obtenir une chirurgie. La création d’un mécanisme d’aide en informatique souhaitable pour aider les personnes sans équipement informatique (aide pour les personnes qui obtiennent un rendez-vous et qui ne se souviennent pas qu’on les a appelés et qui ont un rendez-vous auquel ils ne se présentent pas). La différence qu’il y a entre un CHSLD et les nouvelles maisons des aînés. Le défi de l’enjeu pour les usagers du HSF qui doivent avoir recours à un prélèvement sanguin, mais pour qui c’est difficile parce qu’il n’y a pas d’hôpital pour effectuer ce prélèvement. L’interrogation au sujet de la décision de ne pas maintenir le statut universitaire dans la nouvelle structure qui sera créée par la réforme annoncée du ministre Christian Dubé, alors que le CIUSSS de l’Estrie avait intégré déjà le CHUS de Fleurimont. La préoccupation en rapport avec la Loi 25, qui prévoit la disparition des comités des usagers des institutions de la santé. Le questionnement à propos de la nouvelle offre alimentaire dans le monde de la santé, au niveau du personnel, impliquant un chantier sur la main-d’œuvre, etc.
Entrevue privée
Avant la rencontre publique, le journaliste avait la chance de rencontrer et questionner Dr Stéphane Tremblay et Robin-Marie Coleman, sur une base privée. Des réponses et de nouvelles idées émises par les dirigeants du CIUSSS, les participants ont pu, entre autres, apprécier les suivantes : La réforme de M. Dubé va permettre d’établir une nouvelle réalité, par une nouvelle gouvernance du réseau, avec une réelle volonté de se rapprocher des communautés. Il y a un intérêt certain à s’assurer de préserver le statut universitaire du CHUS, dans l’environnement de médecine avec l’Université de Sherbrooke. L’exercice de cette rencontre n’était pas de convaincre la population rencontrée ni de se laisser convaincre de quoi que ce soit par elle. Il n’y avait pas de sujets tabous lors de cette rencontre, chacun pouvait s’exprimer librement et sincèrement, etc.
L’équipe du Dr Tremblay y était pour faire des apprentissages afin de se rapprocher vraiment de la population vieillissante : « En allant à la rencontre des citoyens, nous voulons voir de près ce que nous avons à améliorer », a-t-il mentionné durant la rencontre privée. « On veut démystifier comment fonctionnent les médecins, faire mieux pour les gens vivant des situations difficiles, car la santé de la population, cela comprend beaucoup de choses complexes. L’accès des soins en première ligne constitue un frein majeur qui préoccupe la population vieillissante. On veut amener les gens à délaisser le vieux réflexe de consulter son médecin en premier, pour tout problème de santé, en recréant un lien de confiance envers d’autres types de professionnels, comme au CLSC, où il y en a tout un groupe. La réforme de 2015 a créé une distance. Mais on y a quand même fait des gains. Et nous revoyons notre stratégie RH, une nouvelle planification est déjà en cours », a-t-il conclu.

Westbury démission

Canton de Westbury : Des citoyens demandent la démission du maire et de la D.G.

Plusieurs citoyens présents se sont levés lors de la dernière séance du conseil municipal du Canton de Westbury pour appuyer la demande du citoyen, Shane Coates, pour la démission du maire et de la directrice générale de la municipalité.

Se sentant bâillonné lors de la période de questions et frustré de la situation qui semble se répéter aux séances du conseil municipal du Canton de Westbury, le citoyen, Shane Coates, appuyé de plus d’une quinzaine de contribuables, a réclamé la démission du maire, Gray Forster, et de la directrice générale, Nathalie Audet, lors de la séance du conseil municipal qui se déroulait la semaine dernière.
L’ensemble des citoyens présents, une vingtaine, semblait en avoir lourd sur le cœur. La récente lettre acheminée, le 10 octobre, à toute la population rappelant la politique de tolérance zéro en matière de harcèlement et d’intimidation envers les employés municipaux et les élus semble avoir été plutôt mal reçue par les citoyens présents. Ces derniers reprochent au maire ainsi qu’à la directrice générale de travailler en tandem en ne donnant pas toute l’information pertinente et d’être intransigeants en distribuant des lettres d’avocat à certains entrepreneurs.
Jocelyn Ménard et Stéphane Nadeau, deux entrepreneurs ayant des contrats avec la municipalité, disent avoir reçu respectivement une lettre d’avocat leur précisant de ne plus poser de questions relativement à leur champ de compétences et de ne pas intervenir auprès de l’administration et des élus dans leur gestion quant à la planification des mandats. Ces derniers s’offusquent en soutenant qu’ils ne tentaient pas d’intimider les élus, mais bien d’obtenir des réponses relativement à ce qu’ils avaient observé.
D’autres citoyens ont questionné le maire pour en savoir davantage sur la justification de l’envoi postal. Ce dernier a répliqué qu’il s’agissait d’un simple rappel des règles établies par le ministère des Affaires municipales du Québec. Certains ont même demandé s’ils pouvaient encore poser des questions par crainte de recevoir une lettre d’avocat. Le maire précise que tout citoyen peut poser les questions qu’il désire. Il rappelle que les entrepreneurs ne peuvent poser de questions relativement à leur champ de compétences. À cela, les entrepreneurs Ménard et Nadeau mentionnent préférer cesser leurs liens d’affaires avec la municipalité afin de préserver leurs droits de questions lors des séances municipales.
Suspension
Considérant que la période de questions tournait en rond et que la même question revenait régulièrement et l’insistance de certains citoyens à obtenir des réponses, le maire Forster a suspendu la séance du conseil pour une période de 15 minutes. Il a également sollicité la présence de la Sûreté du Québec. Deux agents se sont présentés sur place au moment de la reprise de la séance. Malgré l’insistance des questions, les citoyens se sont montrés tout de même respectueux. Si les questions étaient dirigées principalement en direction du maire, le travail des élus n’a jamais été mis en question au cours de la dernière séance.
En suspendant la séance, M. Forster mentionne qu’il n’a fait qu’appliquer une suggestion du bureau régional des Affaires municipales dans ce genre de situation. Quant à la demande de démission formulée à son égard et de la directrice générale, le maire mentionne ne pas être étonné. « Ça fait une escousse qu’on entendait parler de ça. » Quant à la municipalité, le maire insiste « on suit les règlements, on suit le code de déontologie et le code d’éthique pis on suit ça à la lettre. » Pour sa part, il entend bien poursuivre son travail dans le respect des règles, précise-t-il. « Nous autres, on veut faire avancer la municipalité, le Canton, on a des projets et ça, ça retarde tout », précise-t-il.
Démission
M Coates quant à lui a la ferme intention de poursuivre les démarches pour obtenir la démission du maire et de la directrice générale. Outre l’atmosphère qui règne lors des séances du conseil municipal, ce dernier reproche à la municipalité d’être responsable d’une série de démissions. Ce que le maire rejette et refuse de commenter, précisant qu’il s’agit de dossiers sous le couvert de la confidentialité.
« Je demande les démissions parce que j’ai peur de l’avenir de la municipalité. Lorsqu’on creuse un trou, c’est facile à creuser, mais très long à sortir. On veut de la cohérence avec les citoyens. On veut une municipalité en harmonie qui travaille ensemble », d’exprimer M. Coates. Ce dernier semble déterminé à aller au bout de sa démarche. « Ensemble, on va essayer de travailler et faire ce que ça prend pour que ça marche. », complète-t-il.

actualite

Aménagement forestier coopératif des Appalaches : Une année exceptionnelle !

Le groupement ayant pour nom Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA), et pignon sur rue à La Patrie, dans le Haut-Saint-François (HSF), avoue avoir vécu une année exceptionnelle, avec la hausse marquée de la valeur du bois.
C’est à la suite de son assemblée générale annuelle du 30 août dernier que son directeur général, Nicolas Fournier, a manifesté de l’exubérance en prenant connaissance des résultats financiers du dernier exercice, parlant de la plus grosse année en termes de chiffres d’affaires et d’activités.
« Nous avons connu un printemps intense, avec beaucoup de membres et la grande valeur du bois, ce qui nous a valu un bon 15 % de plus que les autres années. Notre coopérative a perçu de très bons droits de coupe, avec un pourcentage sur les ventes de nos producteurs, surtout de billots de sapin-épinette pour le bois d’œuvre », avance d’emblée M. Fournier.
« Il y a deux ans, nous en avions récolté 77 000 mètres cubes, alors qu’aujourd’hui, en 2023, c’est plutôt 87 000 m³. Le chiffre d’affaires de la coop est passé de 8,5 millions à 12 millions $, avec des ventes de bois en augmentation de 6,6 millions à 9,6 millions $, et des droits de coupe de 1,6 million à 2,8 millions $, que nous avons distribués à nos membres », révèle M. Fournier.
La mission de son organisme, qui œuvre dans les deux MRC du HSF et du Granit, est de favoriser ses membres, en les aidant pour la récolte et la mise en marché de leur bois, par des services de qualité.
« Nous sommes au service de nos membres en engageant des équipes pour les travaux de culture. C’est une industrie où il y a plusieurs intermédiaires, où nos conseils et notre expertise sont précieux pour eux », explique-t-il.
Lors de l’assemblée générale, un nouveau président a été élu, en la personne de Steeve Mathieu. Martin Beauchesne, pour sa part, a été élu directeur pour le secteur 6, soit Hampden, Lingwick et Scotstown. « M. Beauchesne est un entrepreneur forestier qui amène ses idées, ce qui est intéressant. Nous avons une belle représentation du secteur forestier, qui est assez diversifiée. Il y a aussi Michel Roy, un technicien forestier et producteur acéricole de Piopolis, qui travaille par lui-même et qui a des idées lui aussi, pour le développement de la forêt acéricole. Notre c. a. jouit d’un très bel équilibre », juge-t-il.
Le directeur général a tenu à souligner le départ de Robert Proteau, « un ancien d.g. et président qui avait beaucoup d’expérience et a siégé sur plusieurs comités, et qui a été d’une très grande contribution pour notre entreprise », a-t-il conclu.

marche ascot

Dans le Haut-Saint-François : Le premier marché de Noël se prépare à Ascot Corner

La première activité des marchés de Noël, dans la région du Haut-Saint-François, aura lieu à Ascot Corner cette année et portera le nom de Salon des ARTisans, selon une tradition qui se perpétue d’année en année. L’activité rassembleuse se tiendra les 11 et 12 novembre, au Centre Paul-Lessard, sis au 5699 rue Principale, Ascot Corner, de 9 h à 16 h. Organisée par la Corporation des loisirs d’Ascot Corner, l’activité réunira une quarantaine d’exposants. Les profits serviront à faciliter les activités de l’organisme, comme l’achat de kayaks qui a été fait dans le passé lors d’activités précédentes. Parallèlement, la Bibliothèque Johanne Demers-Blais, également située au Centre multifonctionnel Paul-Lessard, présentera sa première vente annuelle de livres usagés, visant à financer sa collection permanente.

Marc Rousseau Boutique

La Boutique de la Fondation Marc Rousseau : Une façon additionnelle d’aider les gens

Sylvain Brière est heureux d’appuyer la Fondation Marc Rousseau en offrant gracieusement le local. Nous le retrouvons en compagnie de M. Rousseau situé à droite.

Inaugurée il y a quelques semaines, la boutique de la Fondation Marc Rousseau se veut un atout additionnel pour amasser des fonds afin de les redistribuer aux plus démunis de la communauté du Haut-Saint-François.
Plusieurs personnes appuyant la Fondation ont participé au lancement de la boutique située au 199, rue Bilodeau à East Angus. Élus des municipalités de East Angus et Westbury, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, représentant du député de Mégantic, François Jacques, ambassadeur de la Fondation, Gilles Doyon, propriétaire de BMR G. Doyon, représentants de divers organismes et citoyens sont venu appuyer la cause et faire quelques achats par la même occasion.
Marc Rousseau, fondateur de la Fondation portant son nom, rappelle que l’organisme vise à apporter une aide en dernier recours aux personnes dans le besoin du Haut-Saint-François. La boutique qui abrite également les bureaux de l’organisme est ouverte deux après-midi par semaine, jeudi et vendredi de 13 h à 17 h et le samedi de 10 h à 13 h. Le fonctionnement est entièrement supporté par la contribution de bénévoles. « C’est tout du bénévolat qui se passe ici. Il n’y a pas personne de rémunéré. C’est vraiment du bénévolat à 100 pour cent », d’exprimer M. Rousseau.
Boutique
La boutique offre déjà une bonne variété de produits. On y retrouve une section cadeaux, des produits des Étoiles du terroir, de l’érable avec Virgin Mady, entre autres, du fromage, les produits du Sabot d’or, de la boutique Écolo, des savons, des tableaux artistiques, de l’artisanat, décorations de Noël, du cidre d’érable et de pomme. On y retrouve aussi des épices, des gelées et moûts de pommes ainsi que des produits de miel. On offre également des bijoux.
Pour M. Rousseau, la boutique est la réalisation d’un rêve qu’il caressait depuis la création de la Fondation, il y a maintenant cinq ans. En plus de compter sur l’implication de bénévoles, l’organisme a la chance de bénéficier de l’appui du propriétaire du bâtiment, Sylvain Brière, de Constructions Sylvain Brière, qui offre le local gracieusement. Pour ce dernier, il est important d’appuyer la Fondation Marc Rousseau. « Les gens doivent avoir de l’aide quand il n’y a plus de ressource et c’est Marc qui la donne, c’est pour ça qu’on le fait. »
Récipiendaire du Mérite estrien dans la catégorie communautaire en 2018, M. Rousseau mentionne que cette reconnaissance lui a donné l’élan pour se lancer dans la création d’une fondation pour soutenir les gens de la communauté. Parmi ses réalisations, l’organisme a contribué à l’achat d’habits de neige pour les enfants en partenariat avec d’autres organismes, aidé des gens sinistrés et des personnes pour de l’ameublement et autres. Pour aider le milieu, la Fondation recueille les sous de différentes façons. Outre les dons de généreux donateurs et la nouvelle boutique, l’organisme opère la cantine de l’aréna Robert-Fournier d’East Angus dont les profits sont versés à la Fondation. L’organisme est également présent dans divers marchés publics.

panne electrique

Diminution des pannes récurrentes à Cookshire-Eaton

Impliqué au dossier, le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, est satisfait des résultats et de la belle collaboration avec les représentants de la société d’État Hydro-Québec.

Les citoyens de Cookshire-Eaton et même une partie du Haut-Saint-François pourront respirer un peu mieux puisque les employés de la société d’État, Hydro-Québec, ont complété ou sur le point de le faire, d’importants travaux sur les lignes 237 et 232 ce qui devrait réduire considérablement le nombre de pannes.
Ces lignes traversent une bonne partie du territoire de la MRC du Haut-Saint-François et touchent les municipalités du Canton de Newport, East Angus, une portion d’Ascot Corner, mais principalement les abonnés de Cookshire-Eaton, particulièrement les secteurs de Cookshire, Sawyerville, Birchton et Eaton Corner.
Plusieurs citoyens se sont plaints au cours des dernières années des nombreuses interruptions de service. Les principales causes des coupures électriques étaient dues à la végétation abondante et même excessive près ou le long des lignes de transport ainsi que la vétusté de certains équipements sur le réseau électrique.
Depuis 2021, de nombreux travaux importants ont été effectués par la société d’État pour diminuer le nombre et la durée des pannes d’électricité à travers le territoire, indique-t-on dans un communiqué émis par la municipalité de Cookshire-Eaton. Un suivi serré des travaux a été effectué au cours des derniers mois impliquant le maire, Mario Gendron, et les représentants de la société d’État. La municipalité a également collaboré à l’évolution du dossier.
Les travaux de végétation sur la ligne 237 ont été exécutés à 100 %. Cela inclut l’abattage de 1 516 arbres, 750 portées de déboisement sous la ligne et 760 portées d’élagage. On a également profité de l’occasion pour remplacer des équipements. Les anomalies à risque élevé de pannes ont toutes été réparées. Celles restantes ne sont pas à risque de panne à court terme, précise-t-on dans le communiqué.
Quant aux travaux de végétation sous la ligne 232, ils sont complétés à 98 %. On a abattu 1 857 arbres et effectué 1 497 portées de déboisement au sol sous la ligne ainsi que 1 000 portées d’élagage. Par contre, il reste du travail à effectuer sur 124 portées.
Selon Hydro-Québec, la diminution des pannes est éloquente. Selon les statistiques, les causes de pannes causées par la végétation ont chuté de 13 en 2020 à une seule en date du 2 juin 2023. Les pannes de toutes autres natures sont passées pour la même période de 36 à 16. « De plus, nous constatons une tendance à la baisse des pannes de toutes natures pour les six premiers mois de l’année 2023 lorsque nous considérons les données en lien avec les interruptions planifiées de l’alimentation électrique, lesquelles sont planifiées pour des travaux d’entretien de réseau. »
D’autre part, on indique que la durée des pannes en termes de minutes a considérablement diminué. Celles causées par la végétation ont chuté en 2020 de 184 minutes à 41 minutes au 2 juin 2023. Pour celles de toutes natures, elles suivent la même courbe vers le bas passant de 621 minutes à 156 minutes pour la même période. Néanmoins, on précise que le réseau n’est pas à l’abri des événements météorologiques majeurs pouvant causer des pannes d’électricité de plus longues durées.
Maire
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, qui a suivi le dossier de près, est satisfait du résultat obtenu et souligne la belle collaboration avec les représentants de la société d’État. « C’est un travail de longue haleine et je suis très fier du résultat. Au départ des projets comme ça, c’est important de faire un bon diagnostic, on savait qu’on avait plus de pannes d’électricité que dans d’autres territoires. Donc en partant de là, faut dire c’est quoi qui se passe, on est un territoire qui a beaucoup de végétation. Végétation et électricité, ça fait pas bon ménage. On a eu un très bon contact avec M. Sébastien Martineau, conseiller relations avec le milieu pour les régions de l’Estrie et la Montérégie pour le service des Affaires régionales et collectivités. On a fait des rencontres et des suivis mensuels avec des cartes géographiques pour indiquer où ils en étaient rendus dans l’élagage, les changements d’équipements. Moi je n’ai jamais abandonné le morceau; j’ai dit dans le fond, si on suit tous les mois, c’est sûr qui va se faire de quoi. »
Selon M. Gendron, la société d’État avait un cycle prévu pour des travaux. Il ajoute que la pression de la municipalité et la pétition d’une centaine de citoyens ont contribué à faire devancer les travaux. « Ils ont fait pas juste fait du d’élagage, ils ont dit : on va regarder aux équipements aussi, les conducteurs, les fusibles, disjoncteurs. Ils ont commencé par la végétation, mais en cours de route, ils ont regardé tous les équipements autour. Dans le diagnostic, il y avait des équipements qui causaient des pannes aussi. » Avec les travaux d’amélioration, le maire Gendron estime que le dossier est réglé à 90-95 %. « Il reste des équipements qu’ils n’ont pas eu le temps de changer encore sachant que la végétation était plus problématique. Le dossier n’est pas fermé, mais avec les résultats qu’on a aujourd’hui, c’est significatif. »
Le maire est confiant que les travaux seront exécutés au cours des prochains mois, voire février 2024, selon le calendrier des suivis. M. Gendron rappelle néanmoins que les abonnés ne seront pas à l’abri de pannes pour autant particulièrement lors d’événements météorologiques importants avec de forts vents et autres.

Marche aux flambeaux

À la Vallée du Mont Élan, au Canton de Westbury : Une marche aux flambeaux à succès sur toute la ligne !

Les marcheurs intéressés à la marche aux flambeaux, à la Vallée du Mont Élan, pouvaient partir à mesure qu’ils arrivaient et s’inscrivaient, au début du sentier pédestre principal. Le parcours d’une distance de 2 km pouvait s’effectuer en une heure environ, selon s’il y avait des petits pas d’enfants ou non !

Près de 200 personnes ont foulé le sentier de randonnée principal de la Vallée du Mont Élan, au Canton de Westbury, tout près de East Angus, le samedi 7 octobre dernier. L’activité, une marche aux flambeaux, débutait au début de la noirceur, à 18 h 30, organisée par le comité des loisirs de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), en collaboration avec le Canton de Westbury.
La pluie n’a pas été trop dérangeante pour la durée de cette marche aux flambeaux, puisqu’elle s’est faite un peu plus insistante seulement à partir de 20 h 20, alors que la plupart des marcheurs étaient déjà revenus. Les autres activités, assez nombreuses, se tenaient pour l’essentiel dans des lieux abrités.
« C’est un succès sur toute la ligne ! Avec autant de personnes qui ont parcouru les deux kilomètres de sentiers en forêt, nous sommes très heureux du résultat. Plusieurs constituaient des petites familles, qui sont revenues enchantées et qui ont apprécié les spectacles très différents, tout au long du parcours, dont deux musicaux. Tout s’est très bien déroulé », s’est exclamée la responsable du comité des loisirs à la MRC, Marie-Pierre Hamel.
Deux spectacles musicaux ajoutaient de l’ambiance le long du parcours. Le premier mettait en vedette une chansonnière, Mélissa Starling, à l’abri d’été, tout près du pavillon d’accueil. Cette artiste chante des chansons populaires, depuis une dizaine d’années avant la pandémie, et elle a repris le collier depuis mars 2023. Elle acceptait les demandes spéciales, ce qui a été apprécié de la part des spectateurs.
Le deuxième spectacle musical se déroulait un peu plus loin, sur un autre site, à la musique envoutante, émanant de bols de cristal et de gongs ! Les organisateurs ont démontré beaucoup de créativité lorsqu’ils ont choisi les collaborateurs pour ces activités secondaires.
Un autre spectacle se déroulait dans le pavillon d’accueil, présentant un trio, organisé par le propriétaire du site, avec deux musiciens principaux Vlad et Julie, qui s’exécutaient en jouant des instruments baroques, comme une cithare et plusieurs percussions.
Dans les sentiers de randonnée, les marcheurs avaient pu apprécier quelques spectacles au fil de leur marche, dont une démonstration de cerceaux et hula-hoops lumineux multicolores, en pleine forêt.
Un conteur, Patrick Therrien, sympathique et collaborateur avec son public, s’était installé dans un tipi et offrait, à qui voulait l’entendre, un conte d’inspiration autochtone, ce qui fascinait les jeunes. Il s’accompagnait avec quelques flûtes de style autochtone, dont le son clair et limpide ne manquait pas d’impressionner les petites familles, quand elles réussissaient à trouver l’entrée de cet abri traditionnel.
Puis sous l’abri d’été, en soirée, étaient offerts du café, du chocolat chaud, des guimauves et des saucisses pour sustenter les participants qui le désiraient.
Des personnalités du HSF, rencontrées sur place, ont manifesté leur satisfaction à la suite de leur participation à l’activité, soit le maire du Canton de Westbury, Gray Foster, et le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy. Ce dernier ne tarissait pas d’éloges sur la caractéristique nature de l’endroit.
Une citoyenne de Bury, Christine, accompagnée de ses trois enfants, a accepté de livrer quelques commentaires sur place : « Avec les enfants, nous n’avons fait qu’une partie de la marche… J’ai trouvé qu’il s’agit d’une belle organisation. C’est aussi une très belle initiative pour faire découvrir le site. Les spectacles lumineux, comme les hula-hoops, ont attiré l’attention de mes enfants. C’est très beau ici, comme endroit. Nous avons eu du plaisir. Et le bonheur ressenti fait que nous sommes tous contents d’être venus ce soir », a-t-elle livré avec enthousiasme.
La Vallée du Mont Élan constitue un très bel endroit pour organiser ce type d’activité. L’endroit se définit comme un gîte naturel, offrant des chalets rustiques, des tentes prospecteurs confortables et douillettes, du camping, des iourtes dépaysantes et des activités intérieures et en nature, qui se révèlent à la fois intimes et accueillantes.

Labirhinte weedon

Le labyrinthe d’Halloween couru à Weedon !

À l’entrée du labyrinthe d’Halloween, à l’aréna de Weedon, les gens devaient simplement spécifier le nombre et leur provenance, afin de pouvoir pénétrer dans l’antre des monstres et des spectres, toujours présents lors de cette fête populaire.

Tout Weedon et la population de certaines municipalités des alentours sont passés par le labyrinthe d’Halloween, aurait-on dit, à la vue des longues files de personnes qui attendaient à l’extérieur de l’Aréna André-Pee-Wee-Tardif de Weedon, pour y pénétrer !
Une zone feux de camp permettait de se réchauffer à défaut d’offrir une chaleur d’atmosphère et d’ambiance. Le DJ Alex Paquette-Viens tentait de faire la même chose avec de la musique, en termes d’animation de circonstance.
En effet, la popularité de cette activité ne s’est pas démentie, encore une fois. Même que les membres du service des loisirs et de la vie communautaire de Weedon, avec le coordonnateur Billy Fillion-Gagné, se tapent dans les mains avec un nouveau record d’affluence, soit 1192 visiteurs en seulement quelques heures. L’activité avait lieu le samedi 7 octobre dernier.
« Il s’agissait de la huitième édition cette année. Les contributions volontaires qui étaient demandées aux participants, bien libres de le faire, nous ont permis d’amasser un montant appréciable de 1 405 $, qui sera réinvesti pour l’organisation du labyrinthe l’an prochain, prévu au début d’octobre 2024 », prévoit M. Fillion-Gagné.
« Nous avions une très belle équipe de bénévoles, cette année, une vingtaine de personnes. Et il n’y a pas eu de pluie pour compliquer les choses ! Notre zone feux de joie a bien rempli son rôle, la musique d’animation et même de la danse par les participants ont aidé à créer une belle atmosphère », a indiqué le responsable du service des loisirs, qui n’avait que des bons mots pour toutes les personnes qui lui ont apporté leur aide pour réaliser l’activité.
Deux versions du labyrinthe avaient été préparées, la première offerte de 18 h à 20 h aux groupes familiaux, plus faciles pour les petites familles avec enfants en bas âge, réputés plus facilement influençables, donc moins « apeurante » et peut-être plus civilisée. La musique se voulait également en conformité avec la catégorie de la clientèle.
La deuxième version, dite pour les téméraires, offrait de 20 h à 22 h, des monstres plus terrifiants et des effets sonores percutants, s’adressant aux clientèles d’adolescents friands des frissons extrêmes et des peurs les plus graves !
Il n’était pas obligatoire de s’inscrire au préalable, pour les visiteurs intéressés.
« De 6 à 8, j’ai servi 350 chocolats chauds aux petits et grands qui en voulaient », s’est confessée la conseillère municipale de Weedon, Renée Montgrain, qui a collaboré à la fête avec son entreprise Tour Jardin RB.
Les commentaires de la part de certains participants, rencontrés à la sortie du labyrinthe d’Halloween, se voulaient régulièrement louangeurs.
Sabrina Pépin, de Beaulac, s’est révélée un bon exemple de louanges pour l’organisation. « C’était parfait, pour la version familiale, juste un peu apeurant. C’était bien, c’était le fun, je crois que ma fille Hélèna a apprécié, elle aussi, d’y être venue », a-t-elle mentionné.
« C’était bien organisé, c’était très bien, personne de mon groupe n’a eu peur ! », a déclaré pour sa part Patrick, de Weedon, accompagné de quelques personnes, amis et proches.
Un couple, Jennifer et Jean, de Westbury, a entendu beaucoup de hurlements de loups à dresser les cheveux sur la tête. « C’était super, très bien créé, mais nous n’avons pas eu assez peur à notre goût, on s’attendait à plus ! », ont-ils convenu.
Sabrina, de Beaulac, avec sa fille Anna-Belle, avait la même opinion du labyrinthe. « C’était super, très bien, très correct », a-t-elle commenté. Anna-Belle opinait de la tête. « Oui, elle a beaucoup aimé ça », a compris Sabrina. Sylvie, la mère de Sabrina qui était également de la partie, tenait la petite Laurence dans ses bras et a ajouté : « C’était bien. Il n’y a personne qui a eu peur ».
Jessica, de Weedon également, abondait dans le même sens. « Le labyrinthe était excellent. Les costumes étaient très beaux. Je n’ai pas eu peur du tout ! »
En provenance de Sherbrooke, Marie-Pier a avoué qu’elle avait bien aimé sa visite au labyrinthe. « L’an passé, nous avions eu bien plus peur, c’était différent cette année », a-t-elle témoigné.
Francis, de Beaulac, a pour sa part vécu « une très belle expérience à Weedon. L’idée d’une contribution volontaire, c’était parfait. Mes enfants ont eu peur, mais c’était bien organisé », a-t-il admis.
Demeurant à Disraeli, Marie-Claude a jugé le labyrinthe « très intéressant et original. Ça a été bien le fun ! »

ActiviteScolaire-GalerieDartCookshire

La Galerie d’art Cookshire-Eaton accueille plusieurs classes de l’école Saint-Camille

L’artiste de Sawyerville, Denis Palmer, a été assailli par les élèves du primaire qui participaient à l’activité scolaire à la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Il n’a pas manqué de répondre à leurs nombreuses questions pertinentes.

Une collaboration spéciale entre l’école Saint-Camille et la Galerie d’art Cookshire-Eaton a permis aux élèves de plusieurs classes de 3e, 4e et 5e années du primaire de s’imprégner de culture et d’arts visuels, en fréquentant même sur place quelques artistes, le 5 octobre dernier.
Ainsi, ce sont Louise Marois, dessins (Sherbrooke) et Denis Palmer, estampes (Sawyerville), qui exposaient à ce moment-là leurs œuvres à la grande galerie Louis-Pierre-Bougie, qui ont rencontré et discouru avec les jeunes. Diane Dugal, artiste-peintre en arts visuels, était également présente avec ses tableaux, à la petite galerie Suzanne-Genest.
L’artiste Louise Marois trouvait « réjouissant, même rassurant, cette passation du savoir. C’est émouvant la sensibilisation à l’art qui se fait ici », a-t-elle dit, à la suite du contact vécu avec des élèves qui avaient plusieurs questions à lui poser.
Quant à Denis Palmer, il trouvait que les jeunes aimaient surtout les sculptures de Georges Foster, sculptures en bronze (Way’s Mills), le troisième exposant qui était absent à l’occasion de l’activité scolaire, qui y exposait des insectes impressionnants.
« Ils préfèrent ces pièces qui sont des bibittes, car ils aiment toucher, c’est matériel, physique. Je ne suis pas découragé. Les œuvres qui garnissent les murs les attirent moins. Pour mes dessins, ce que je préfère, c’est les peindre sur place, quand j’ai un sujet, plutôt que d’attendre au retour chez moi, je n’ai pas toujours le goût de continuer ! », a affirmé M. Palmer en souriant.
Ses œuvres, réalisées au fusain et à l’aquarelle, ont la particularité de porter un texte qu’il écrit de sa main, directement sur ses toiles, formant un ensemble agréable à l’œil.
Par ailleurs, deux enseignantes ont émis quelques commentaires sur leur expérience avec les élèves qu’elles accompagnaient.
« Oui, il s’agit de faire un peu d’éducation artistique avec les élèves. Nous faisons un parallèle, à partir de nos cours d’arts plastiques, en classe, avec les œuvres observées ici à la galerie, afin de pouvoir développer avec les enfants leur goût des arts. Ce qui arrive souvent, c’est que les jeunes en parlent avec leurs parents et leur donnent le goût d’y revenir avec eux… », a fait observer Cathy, une enseignante de 3e année.
« Les élèves peuvent apprendre à apprécier les œuvres d’art, c’est une chance de voir une exposition et de pouvoir y rencontrer des artistes. À la suite de la visite, en classe, nous leur demandons de choisir, parmi les œuvres exposées, celle qui les a intéressés, de nous dire pourquoi et de faire des liens. C’est quoi qui les a accrochés dans l’œuvre choisie, qu’est-ce qu’ils ont apprécié ? Et de définir c’est quoi une œuvre pour eux. C’est un bel éveil du côté artistique, pour ces élèves, autre que le chant et la danse », a révélé Marie-Claude, enseignante de 4e et 5e années.

Nouvelle ferme

Phénomène particulier dans le HSF : Des nouvelles entreprises agricoles plus nombreuses

Marie-Pier Lavallée-Guérin, copropriétaire de la nouvelle ferme Le Luçois, de Bury, se spécialise dans la viande bovine élevée en pâturages, et semble bien fière des produits de son entreprise. Sa formation à Saint-Hyacinthe lui donne un avantage dans la réalisation de ses ambitions.

La tendance des nouvelles entreprises agricoles, à l’échelle du Québec, versus celles qui disparaissent à la suite d’abandon des affaires, s’avère négative, la relève étant habituellement très difficile pour les jeunes producteurs désireux de s’implanter, c’est bien connu. Mais dans le Haut-Saint-François (HSF), depuis l’année 2021, c’est le contraire qui arrive, un phénomène particulier à la région qui se révèle plus dynamique qu’ailleurs, semble-t-il, dans ce secteur de l’économie.
Effectivement, en 2020, une vingtaine d’entreprises agricoles avaient vu le jour, alors qu’en 2021, il y en a eu 35, et même 43 durant l’année 2022, ce qui représentait 33 % des nouvelles entreprises dans toute l’Estrie. Deux fois plus qu’en 2020 !
La MRC du HSF se démarque donc comme la région où les nouvelles entreprises agricoles s’implantent en nombre le pus élevé ou parmi les plus élevés des MRC de l’Estrie.
Le haut du pavé, ce sont les nouvelles entreprises en production acéricole qui l’accaparent dans une proportion de 25 %. D’autres productions sont également bien représentées dans ce registre exceptionnel : la production de foin, l’élevage de bovins et la production maraîchère.
Dans toute l’Estrie, cette tendance se révèle positive globalement, pour le nombre de fermes totales, les nouvelles moins celles ayant cessé leurs activités, ce qui est différent pour tout le Québec, avec un bilan légèrement négatif à – 1 %. Le HSF fait donc belle figure en Estrie ! Les statistiques ont été fournies par le Centre local de développement (CLD) du HSF.
Deux exemples de nouvelles fermes
À Cookshire-Eaton, la ferme Les 4 piments a été créée en 2021 par Karine Archambault et Louis-Charles Monast, deux jeunes qui travaillaient à Montréal et demeuraient à Saint-Jean-sur-Richelieu.
« Nous voulions une vie d’autosuffisance à la campagne, le plus possible, avec un jardin, notre propre viande, etc. À la longue, nous avons pensé que nous pourrions même en vendre pour se faire un peu d’argent, parce que c’était quand même des efforts, nous avons voulu en vivre. On cultive donc entre 20 à 25 variétés de légumes, plus des bleuets, fraises, pommes, prunes, melons, etc. Nous avons des arbres fruitiers que nous avons plantés, mais ils ne sont pas encore productifs, on espère éventuellement avoir, entre autres, des poires », énumère Karine.
« L’idée, c’est qu’on aime offrir beaucoup de variétés, mais en petite quantité… du choix, mais pas à une grande échelle. Plusieurs fermes sont nées pendant ou après la pandémie, mais les gens ne savent pas toute la lourdeur des efforts qu’il faut investir, les demandes de subventions et tout le reste. Ils mettent quelque chose en branle, mais sans avoir réalisé à quel point c’est difficile. Notre ferme s’appelle Les 4 piments parce que nous avons 4 enfants ! », témoigne-t-elle de bonne humeur.
Plus d’informations sur la ferme Les 4 piments, sur le site www.les4piments.com
À Bury, par ailleurs, la Ferme du Luçois, également ouverte en 2021 par Marie-Pier Lavallée-Guérin, coactionnaire après avoir reçu quelques donations de ses parents qui possédaient la ferme, se spécialise dans la viande de bœuf élevé en pâturage.
Elle a vécu elle aussi à Saint-Jean-sur-Richelieu, après une formation à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) de Saint-Hyacinthe.
« Nous avons de l’enthousiasme, mais nous sommes plus modestes depuis la pandémie. Nous cherchons à développer une clientèle, avec les travaux de boucherie à contrat actuellement. Mais dans le futur, nous avons un projet de boucherie et salle de découpe, que nous aimerions réaliser, mais cela va prendre un bon investissement. C’est surtout pour la découpe de nos propres animaux, pour le côté cuisine aussi, pour produire des pâtés, tourtières, etc. Une mise en valeur qui est une plus-value. C’est une belle bulle, le prêt-à-manger, qui offre plusieurs possibilités, pour la transformation de la viande, c’est vaste. Mais je ne sais pas quand nous pourrons aller de l’avant avec le projet », déclare Marie-Pier, qui reste réaliste.
Pour informations lesviandesdulucois.com/contact/

Photo AFSQ

Faire son bois de chauffage : les bonnes étapes au bon moment

La nature est bien faite. Chaque saison offre un moment idéal pour la préparation du bois de chauffage.
D’abord, il y a l’abattage et le débitage des arbres. Ces actions devraient être faites en périodes de gels alors que le système vasculaire de l’arbre est en arrêt, soit entre décembre et la mi-mars environ. Le bois sera ainsi moins humide au départ.
Si vous achetez votre bois, vous devriez le réceptionner au printemps plutôt qu’à l’automne. De cette façon, vous aurez une meilleure chance qu’il ait été abattu en hiver.
Ensuite, les mois d’avril, mai et juin sont idéaux pour sécher votre bois de chauffage, car ils sont généralement venteux. Pour un séchage optimal, la cordée devrait être orientée pour que le vent traverse les bûches. La première rangée de bûches devrait être placée avec l’écorce vers le sol alors que les dernières devraient être placées avec l’écorce au-dessus. Cela réduit l’absorption d’humidité des bûches à partir du sol et de la pluie. Une bâche peut être déposée sur la cordée pour contrer l’eau de pluie, mais elle ne doit pas empêcher la libre circulation du vent. Un rabat de quelques pouces ou centimètres sur les côtés suffit.
Entre juillet et le début de septembre, il est temps d’entrer ses bûches à l’intérieur de la maison, avant que le bois s’humidifie à nouveau. Une bûche sèche se distingue par deux caractéristiques : des petites fissures sur la surface de coupe et un poids plus léger qu’au moment de la coupe.
Cette étape devrait inclure un triage rigoureux. Les bûches présentant des cavités, le bois détérioré (coti ou pourri), les morceaux d’écorce détachés devraient demeurer dehors et servir aux feux extérieurs avec une installation approuvée par votre municipalité. Ce triage est nécessaire afin d’éviter d’introduire des insectes, tels que les fourmis charpentières, ou encore des rongeurs dans la maison.
Enfin, il ne vous restera plus qu’à profiter de vos feux de bois tout l’hiver.

actualite

4 traditions émouvantes du 11 novembre

Le jour du Souvenir, qui a lieu chaque année le 11 novembre, est l’occasion de rendre hommage aux hommes et aux femmes ayant combattu au nom du Canada pour défendre ses nobles valeurs de paix et de liberté. En cette journée solennelle, plusieurs évènements à saveur commémorative se déroulent d’un océan à l’autre. Voici quelques-unes des traditions émouvantes associées à ces rassemblements.

  1. Lecture de l’Acte du Souvenir : il s’agit d’un extrait du poème intitulé Pour ceux morts au champ d’honneur de Laurence Binyon. Empreint de tristesse et de reconnaissance, ce texte bouleversant a été composé en 1914 à la suite de la mort de milliers de jeunes soldats.
  2. Minutes de silence : à 11 h, la population est appelée à se recueillir dans le silence durant deux minutes et à unir ses pensées afin de rendre hommage au courage de ceux et celles qui ont servi ou qui servent encore.
  3. Couronnes de fleurs : dans plusieurs municipalités, il est d’usage de déposer des couronnes de fleurs au pied des monuments commémoratifs aux anciens combattants. Les espèces choisies (tulipes, myosotis, marguerites, etc.) possèdent différentes significations telles que la gratitude, l’espoir et la résistance.
  4. Coquelicots : depuis 1921, le coquelicot est un symbole national du jour du Souvenir. Il est également le symbole reconnu de la Campagne du coquelicot de la Légion royale canadienne. Celle-ci vise à recueillir des fonds pour soutenir les vétérans et leurs proches. Porter le coquelicot le 11 novembre est un geste de solidarité et de respect.
    Chants, cornemuses, coups de canon, défilés… le 11 novembre, découvrez d’autres traditions du jour du Souvenir en vous joignant aux activités de commémoration de votre région !
©2024 Journal Le Haut-Saint-François