Le petit moulin du 4 milles, à La Patrie : Deux artisans fabriquent des saunas en cèdre merveilleux pour la santé

Moulin 4 milles

Céline Rivière a conçu et produit 34 saunas en cèdre avec son compagnon de vie, Richard Paquette, dans leur entreprise, Le petit moulin du 4 milles, à La Patrie. Ils posent tous les deux devant l’un de ces saunas qui peuvent s’installer pratiquement partout, afin d’assurer un bien-être grandissant, à l’usage, pour leurs propriétaires.

La vie d’aujourd’hui amène les gens à être de plus en plus conscients de l’importance des soins de santé à développer dans leur quotidien. C’est ce qui a amené Richard Paquette et sa compagne Céline Rivière, deux artisans du bois qui habitent La Patrie depuis 30 ans, à se lancer dans la fabrication artisanale de saunas en cèdre. Leur entreprise s’appelle Le petit moulin du 4 milles.
Il y a longtemps que les Vikings, jadis, et leurs descendants scandinaves aujourd’hui, connaissent les bienfaits que procurent des séances dans la chaleur et l’humidité d’un bon sauna ! Ce rituel fait même partie des valeurs intrinsèques de leur civilisation, comme dans bien d’autres pays asiatiques, entre autres.
Richard et Céline, qui s’étaient connus en 1991, dans la région où est survenue la crise d’Oka à ce moment-là, ont acheté, en 1994, une ancienne ferme sur le chemin du Quatre-Milles, voie publique qui délimite les territoires municipaux de La Patrie et Hampden, dans le Haut-Saint-François. Ils n’ont cependant gardé que 10 acres de terre, bien amplement pour leurs projets.
Auparavant, Richard avait planté des arbres près de Manic 3, ce que Céline avait fait avec lui, puis il avait travaillé pour le Groupement forestier des Appalaches. Voulant restaurer le plancher de bois de leur maison, ils n’avaient trouvé personne pour le sciage des billots neufs qu’ils voulaient utiliser, faute de scierie prête à scier le bois qu’il avait alors en main. Cela a convaincu Richard de lancer son entreprise d’achat et de sciage de bois, surtout du cèdre choisi pour les produits futurs qu’il voulait développer, qui est précieux pour la production de saunas. C’est que le cèdre résiste mieux aux intempéries que les autres essences, plus léger à la manutention et qui sèche parfaitement bien à l’extérieur, évitant l’utilisation d’un séchoir.
Céline, née à Saumur, mais qui a grandi dans la région Loire-Atlantique, en France, est arrivée au Québec en 1989, sous l’influence d’un oncle qui habitait La Pocatière. Elle a donc la double nationalité canadienne et française.
« Au début de notre couple, je me suis concentrée à m’occuper de nos trois enfants, en bas âge, qui n’allaient à la garderie que deux jours par semaine. Quand notre bébé a été plus vieux, j’ai beaucoup aidé Richard, dans notre entreprise, en achetant un planeur, puis j’ai investi pour acquérir une petite moulurière. J’en ai fait des moulures, pour des clients, jusqu’en 2022 ! Et Richard aussi m’a aidé quand j’ai décidé de m’y mettre pour produire les saunas, il y a sept ans, en me fournissant le bois nécessaire. Depuis 2017, j’en suis rendu à mon 34e sauna ! », indique fièrement Céline.
Le couple a choisi de fabriquer ce produit parce que des gens l’avaient demandé. « La pandémie de COVID-19 a fait en sorte que nous avons été grandement débordés. Nous avons vraiment eu beaucoup d’ouvrage, car tout le monde voulait un sauna, tout le monde avait plus de temps pour relaxer et s’occuper un peu plus d’eux-mêmes, de leur santé, de leur bien-être ! », raconte Céline Rivière.
« Il y avait vraiment une très grosse demande, c’est un très beau et bon produit en cèdre que nous avons développé. Et le sauna contribue à une bonne santé. Mes saunas doivent être solides, durables, confortables et beaux esthétiquement », énumère l’artisane, bien convaincue.
« C’est quand même fatigant de travailler le cèdre, c’est beaucoup d’ouvrage, parce qu’il y a beaucoup de pertes dans le cèdre. Il y a de la silice dans la fibre de cette essence de bois, ce qui brise les lames des scies. Il me faut 120 planches de cèdre pour commencer un sauna, et j’en utilise vraiment que 77. Il y a donc des résidus, si on peut dire, il faut un certain triage pour identifier et ne conserver que les beaux morceaux, avec beaucoup d’attention pour obtenir finalement un beau produit », explique-t-elle.
« Avec les morceaux qui restent, je fais aussi des tables de pique-nique, des bancs de parc, des barils en cèdre et le reste sert comme bois d’allumage. Durant la pandémie de COVID, les gens voulaient aussi beaucoup de bois pour toutes sortes de travaux qu’ils avaient enfin le temps d’amorcer et de compléter. Nous avons été très occupés, les gens ne voyageaient plus, ils avaient du temps, nous n’avons pas chômé. Nous recrutons nos clients surtout grâce à notre site Internet », ajoute-t-elle.
« J’aimerais travailler encore trois ou quatre ans à faire des saunas, selon les commandes que nous recevrons, encore nombreuses, je l’espère », conclut-elle.
Pour Richard, qui avoue avoir travaillé physiquement depuis 50 ans, il aspire à un ralentissement de son activité de travailleur du bois, ce qui a été une grande passion qui a rempli sa vie.
Un sauna peut s’installer partout, car l’esthétique des gros barils se marie très bien avec tous les paysages et tous les aménagements de maisons, chalets, condos, etc., que ce soit en ville ou en campagne. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : la structure en forme de baril a 6 pieds de diamètre, 8 pieds de longueur, munie d’un poêle à bois ou électrique, avec des pierres chaudes pour créer la vapeur. Les clients intéressés peuvent obtenir une démonstration en prenant rendez-vous avec Céline ou Richard. Choix de couleurs possibles grâce aux teintures à bois durables, de marque Sansin.
Pour communiquer avec Le petit moulin du 4 milles, il faut composer le 819 657-4781 ou consulter le site Internet www.cedredupetitmoulin.com pour parler directement avec l’artisane Céline Rivière, qui fabrique les saunas d’une esthétique parfaite !

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