Sapin de noel

À Bury, à la Ferme Fronthill : Un petit producteur d’arbres de Noël dans la cour des grands

Fabian Garcia ne se compare pas du tout aux grands producteurs d’arbres de Noël. Il reste modeste. Il fait sa petite affaire et son succès lui suffit. Il a créé aussi une autre entreprise, une plantation de cannabis, légale et en règle, qui l’occupe également, avec beaucoup de paperasse. La seule chose qu’il déplore.

L’histoire de Fabian Garcia n’a pas été un conte de fées tous les jours.
Devenir producteur d’arbres de Noël, ça a commencé de façon un peu accessoire, pour lui, presque naturellement, comme un à-côté qui s’offrait d’emblée, à côté de ses autres occupations et de celles de son père, dans ce petit coin de Bury où ses parents s’étaient installés parce qu’il ressemblait à la Bavière, patrie de sa mère.
Il faut dire que Fabian Garcia est né d’un père espagnol et d’une mère allemande. Il a grandi à Montréal, dans un restaurant espagnol ! Mais ses parents voulaient déménager, fuir la grande ville, à un moment donné. Ils ont opté pour le chemin Brookbury, à Bury, au Québec, où ils ont élevé des bovins pure race Simmental, répandue surtout en France.
La vraie passion de Fabian, c’est la campagne. Cette passion a grandi à Bury, dans ce rang campagnard cosmopolite, où tous les habitants parlaient anglais, dont plusieurs travaillaient pour des médias d’information, vivant certes à cette époque un retour à la terre, où le bonheur se voulait et se faisait plus simple.
Mais cela n’a pas empêché Fabian de fréquenter la polyvalente d’East Angus, puis l’Université Bishop’s, à Lennoxville, et l’Université de Sherbrooke où il a fait son droit.
Il a ensuite travaillé dans le domaine pétrolier dans l’Ouest canadien, vécu trois ans en Chine, puis en Irak et au Qatar, il est venu dans le Sud des États-Unis, à Houston.
C’est en 2008 qu’il achète sa terre dans le rang Brookbury, à côté des 550 acres qu’y possède son père. Sa plantation couvre 900 acres, au bout du compte, mais il en a sacrifié une partie quand il a débuté sa plantation de cannabis, légale, en règle, qui l’occupe aussi, mais implique beaucoup de paperasse, selon ses dires.
« C’est le seul élément que je trouve difficile dans ce commerce-là, la bureaucratie. Les arbres de Noël, il faut s’en occuper, il y a plusieurs étapes qu’il faut respecter, la taille des arbres au bon moment, le dépistage, l’analyse des sols, la fumigation qui est nécessaire si on veut exporter nos arbres, la récolte, etc. Il y a plusieurs règlementations différentes, sur le plan sanitaire, entre les pays, qu’il faut connaître, suivre les juridictions et les législations, la validation des permis et avoir la main-d’œuvre nécessaire, c’est très important », assure-t-il.
« J’ai dû faire une consolidation, avec l’augmentation de l’inventaire, quand c’est devenu nécessaire. Puis j’ai vendu une partie des sapins pour mon autre projet d’usine de cannabis. J’ai acquis beaucoup d’expérience avec mon petit projet. Je ne vends pas au détail, mais seulement à un grossiste, surtout aux États-Unis. Je préfère la vente d’entreprise à entreprise, plutôt que la vente en ligne ou encore la vente directe. Il y a plusieurs modèles d’affaires qui existent. Je me suis rendu compte que plus c’est compliqué, plus c’est payant ! Je vends même dans les îles des Caraïbes », révèle-t-il, avec une pointe de fierté.
Fabian a quatre employés à l’année, mais au moment de la récolte, il a besoin d’une équipe un peu plus complète. Il n’a pas encore eu besoin de la main-d’œuvre étrangère.
« Ici, il y a également la question de la topographie qui nous amène à varier les cultures. On ne peut pas tout faire dans les mêmes endroits. Notre type de sols, où il y a des buttons, où c’est vallonneux, gravelé même, c’est moins bon pour les grandes cultures. Par contre, cela se prête bien pour les plantations », conclut Fabian Garcia.
À propos du marché des arbres de Noël dans le Haut-Saint-François, on comptait 54 producteurs en 2022, qui utilisaient une superficie totale de 2344,98 hectares de plantations.
Au Québec, il y avait 274 entreprises dont l’exploitation des sols couvrait 8880 hectares. En 2021, l’année précédente, près de 1,44 million d’arbres ont été exportés, ce qui représentait une baisse de 18 pour cent par rapport à 2020.

jour souvenir

À Weedon et Sawyerville, les 4 et 10 novembre : De beaux hommages aux anciens et nouveaux combattants

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, a remercié les participants à cette cérémonie du Souvenir, dans sa municipalité. Il n’a pas manqué de remercier les militaires qui ont œuvré en Afghanistan, avec les Casques bleus de l’ONU, et dans les autres conflits armés dans le monde.

Weedon, Sawyerville ainsi que d’autres endroits sur le territoire de la MRC du Haut-Saint-François se sont souvenus des combattants aux différentes guerres et aux autres conflits, où des enfants du pays, des hommes et femmes y ont participé bravement, et de ceux particulièrement parmi eux qui ont perdu la vie sur les champs de bataille.
Ce faisant, ces braves ont ainsi assuré que leurs compatriotes conservent les droits à la liberté et à une vie meilleure, par leur sacrifice ultime.
Weedon, 4 novembre
Une cérémonie solennelle, digne et honorifique pour les soldats canadiens originaires de Weedon et des environs, qui sont intervenus en Europe durant les deux Grandes Guerres, puis au Vietnam, en Corée, en Afghanistan et ailleurs, lors des autres conflits mondiaux. Une pensée spéciale a été aussi exprimée pour les guerres en cours en Ukraine et en Israël, entre autres.
Des discours succincts ont été prononcés par les dignitaires présents. Citons l’ex-politicien David Price, représentant de la députée et ministre fédérale Marie-Claude Bibeau, François Jacques, député de Mégantic, Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), et Eugène Gagné, maire de Weedon. Le sergent à la retraite Marcel Dumont, président de la filiale 25 East Angus et responsable militaire de l’activité, a agi comme maître de cérémonie.
Une dizaine de couronnes ont été déposées symboliquement au pied du cénotaphe de Weedon par ces mêmes dignitaires, mais aussi par Nicole Fontaine, présidente de la Société d’histoire de Weedon et organisatrice de la cérémonie du Souvenir, l’instructeur civil Olivier Breton, représentant des cadets de l’Escadron 670 du Haut-St-François, et des militaires vétérans de l’Armée canadienne pour représenter le Soldat inconnu et d’autres combattants, etc.
Sawyerville, 10 novembre
Comme ce fut le cas à la tombée du rideau tragique de la Première Guerre mondiale, au jour de l’Armistice, devenu en vigueur le 11e jour du 11e mois, à 11 heures 11 minutes, expression devenue symboliquement consacrée, même si, dans le secteur de Sawyerville de la Ville de Cookshire-Eaton, il s’agissait du vendredi 10 novembre dernier, les organisateurs tenaient à présenter leur cérémonie du jour du Souvenir à 11 heures.
Comme il y avait plusieurs activités de cette nature pour commémorer le jour du Souvenir, c’était impossible de toutes les prévoir pour le 11e jour, soit le samedi 11 novembre.
Le capitaine Pascal Yergeau agissait comme commandant des cadets de l’Escadron 670 du Haut-St-François, pour cette cérémonie du jour du Souvenir. Dans l’organisation des cadets depuis 25 ans, il a utilisé la dignité de son ton militaire pour déclarer en entrevue : « Nous sommes ici pour montrer aux générations futures que d’autres ont passé avant eux pour qu’ils puissent profiter de la liberté aujourd’hui. Nous sommes venus leur rendre hommage. Dans les petites localités comme ici, ce sont des grands-parents, des grands-oncles souvent qui ont servi dans les conflits du passé », a-t-il déclamé à titre d’introduction à la cérémonie.
C’est le président de la Légion canadienne filiale 165 de Sawyerville, Barry Berwick, qui a officié la cérémonie comme grand responsable de l’activité.
Une soixantaine d’élèves de la Sawyerville Elementary School, de même 57 élèves de la Pope Memorial Elementary School de Bury, se trouvaient sur place, accompagnés de leur directrice Norma Humphrey, formant une délégation impressionnante.
Une brève parade militaire composée de trois porte-drapeaux et 13 cadets, soldats et vétérans réunis par la Légion canadienne, a pris place devant le cénotaphe de la rue Principale.
De brefs discours ont été présentés, entre autres, par les représentants des députés de Mégantic, François Jacques, et du comté fédéral de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ainsi que d’autres dignitaires pour l’occasion.
Une prière du pasteur Michel Houle, de l’Église baptiste de Sawyerville, a ensuite eut lieu, où il a développé le thème du sacrifice.
La pasteure de l’Église unie du Canada, Tami Spires, a également déclamé une prière où elle souhaitait que les guerres deviennent des souvenirs lointains.
Des moments émouvants en grand nombre ont été remarqués et vécus, entre autres lorsque deux dames ont chanté la très belle chanson de Mireille Mathieu, Mille Colombes.
Des cérémonies similaires se sont également déroulées dans les municipalités de Saint-Isidore-de-Clifton, Cookshire-Eaton, Island Brook – Newport, Scotstown, Bury et East Angus.

POrte ouverte Aeroport

Altitude Centre de l’Aviation : Deux nouveaux services à l’horizon

Ce Cessna 310, à demeure à l’Aéroport de Sherbrooke, ouvre la porte à la formation multimoteurs IFR (instrument flight rules), pour la formation de pilotes, que ce soit pour un petit avion personnel jusqu’au pilote de ligne, pour le «travail aérien» et pour le «taxi aérien», au Centre Altitude, directement sur place.

« Nous sommes maintenant en mesure d’affréter un avion pouvant accepter jusqu’à 19 passagers, ici même à Sherbrooke. Cela peut être très utile pour certaines compagnies. Nous pouvons ouvrir les opérations aériennes, en 2024, pour du «travail aérien» et aussi pour du «taxi aérien», par notre école d’aviation Altitude, basée à l’aéroport de Sherbrooke. C’est une grande nouvelle ! », s’exclame Alexis Etienne, le propriétaire de l’école, avec un enthousiasme débordant, à propos de cette activité du samedi 11 novembre, soit l’opération Portes ouvertes,  à l’aéroport de Sherbrooke.
Les gros projecteurs ont alors été braqués sur les installations de son école qui prend résolument de l’expansion, par les temps qui courent. Évidemment, la population voit en même temps son attention accaparée par les avions eux-mêmes, les premières vedettes du jour et d’une telle opération charme. Il y en avait plusieurs pour l’occasion, de tous les types, du petit monomoteur à deux places, voué aux loisirs et divertissement de son propriétaire individuel, jusqu’au « King Air » (le Roi des airs) arborant aussi l’appellation SkyJet, pouvant accueillir 19 passagers, pour lequel M. Etienne avait une nouveauté à annoncer…
« Nous pouvons former monsieur et madame tout le monde, que ce soit pour du pilotage de loisirs que pour devenir pilote de ligne, car notre école qui est assez versatile aspire à devenir un collège d’aviation, ce qui s’en vient bientôt ; on sent un engouement ! Hier, nous avons reçu 160 jeunes élèves d’une école primaire de la région, et une trentaine d’entre eux sont revenus aujourd’hui avec leur famille. L’avion, ce n’est pas inaccessible même pour les jeunes qui veulent en faire une carrière. Ils peuvent venir ici pour leur entraînement. Déjà aujourd’hui, nous avons atteint 300 personnes sur le site assez rapidement », indique l’homme chevronné.
« Ces portes ouvertes, c’est en réponse à la mission de mon école d’aviation : rendre l’aviation accessible au plus grand nombre de personnes… Actuellement, nous avons six avions qui décollent en simultané, nous avons déjà 170 sièges de vendus en 36 heures, à 30 $ chacun, un prix abordable pour un tour d’avion. C’est très rigoureux, très sécuritaire et nous offrons des services de qualité à notre école. Les deux stationnements sont complètement pleins. Nous avons sorti notre équipement d’hiver, entre autres pour le dégivrage à cause de la saison. Nous avons fait un événement familial, on peut faire des choses intéressantes ici. Notre école est passée de 2 à 9 avions. Nous ajoutons les certificats d’exploitation de travail aérien et de taxi aérien, c’est majeur. Nous pouvons affréter des avions de ligne, on peut faire de l’évacuation médicale en affrètement. Nous attendons après la Ville de Sherbrooke pour déployer notre école encore davantage, car notre limite technique vient de son inaction. Même si les autorités municipales sont positives à notre égard, nous sommes en attente de démarches administratives par une entente qu’elle tarde à nous signer », admet M. Etienne.
« Toutes nos acquisitions et actions de notre centre aérien, jusqu’à maintenant, n’ont requis aucune subvention. Nous n’avons actuellement que le Centre local de développement (CLD) du HSF qui nous soutient au quotidien, par sa conseillère Chantal Ramsay. Je n’ai pas peur de le dire… », soutient-il.
« Nous effectuons actuellement des démarches pour acquérir deux simulateurs de vols, en 2024, un gros qui bouge, suivant les mouvements simulés en vol, et un plus petit », annonce-t-il « Je suis pilote instructeur de vol, classe 1 et aussi pilote examinateur pour Transports Canada. Je peux donner des tests en vol à travers le Québec, dans d’autres écoles. Ici, nous avons même une salle d’examen écrit pour Transports Canada. Et pour devenir collège d’aviation, nous allons construire un grand hangar de même que des classes et des bureaux en conséquence », lance-t-il, lui qui a déjà le vent dans les ailes !

Stéphanie

Nomination : Direction générale

La direction du Journal régional Le Haut-Saint-François est heureuse et fière d’annoncer la nomination de Stéphanie Paquet au poste de directrice générale.
Mme Paquet détient une maîtrise ainsi qu’un baccalauréat multidisciplinaire de l’Université de Sherbrooke. Ses années d’expérience comme assistante de surintendant de chantier, dans le domaine de la construction, la gestion de projets de plusieurs millions de dollars, en plus de coordonner diverses équipes de travail, lui procurent des outils indéniables pour assurer l’avenir du journal.
Mme Paquet effectue, depuis quelques jours, une entrée progressive. Elle occupera le poste à temps plein à partir du 11 décembre prochain.

Micro pulperie

La micro-pulperie de l’école du Parchemin : Une vraie petite industrie scolaire qui vire au quart de tour !

La photo de famille des travailleurs de la micro-pulperie, où le travail d’équipe fourni par chacun donne d’excellents résultats, soit les cartes qui sont vendues en bout de ligne et que la population peut se procurer.

Ce n’est peut-être pas comparable à une ruche d’abeilles, mais la micro-pulperie constitue une véritable petite entreprise bien huilée, qui pourrait remporter des prix d’ingéniosité, de créativité et d’innovation sur le plan écologique et environnemental.
À l’école du Parchemin, côté Collège, à East Angus, elle existe depuis 20 ans. Chaque année, la campagne de cartes de Noël qui en résulte revient avec ses acheteurs statutaires et ses campagnes de financement qui lui sont associées. Mais c’est une véritable opération de recyclage de papier, à la base, et une production complètement nouvelle de papier plus épais pour produire des cartes fabriquées par les élèves qui y jouent tous un rôle bien défini. Et toutes les catégories d’âges y sont impliquées, car les plus vieux de sixième année reçoivent tous les autres groupes en partant de la maternelle pour les initier et les intéresser à la micro-pulperie.
L’enseignant, Alexandre Dumas, en était le fondateur avec un de ses collègues, au point de départ, mais il a délaissé le projet pour quelques années, en cours de route, ayant œuvré dans une autre école, mais il y est revenu il y a maintenant 14 ans, avec beaucoup de plaisir qui se perpétue pour lui encore aujourd’hui. Il s’amuse avec ce projet, selon ses propres dires.
« Je laisse beaucoup aller les jeunes élèves avec ce projet où ils peuvent s’exprimer, se prendre en main, se réaliser eux-mêmes. C’est aussi une bonne préparation pour ce qui les attend dans peu de temps, devant eux, soit le marché du travail », évoque-t-il. « Ils ont à passer une entrevue pour obtenir un rôle dans le projet. Nous aurons un gala reconnaissance, en mai 2024, avant la fin de l’année, pour souligner les bons comportements », ajoute-t-il.
« La micro-pulperie, c’est un projet entrepreneurial pour stimuler les élèves, pour qu’ils développent leurs autres forces qu’académiques, leurs qualités entrepreneuriales, l’écoute, le respect, la collaboration, la recherche de solutions et le plaisir… C’est aussi pour les motiver et leur donner le goût pour l’école, pour leur faire aimer venir à l’école », explique Alexandre Dumas.
Le modèle d’organisation de la micro-pulperie comprend des rôles bien définis pour les élèves qui y participent librement : il y a plus d’une dizaine de postes de travail, dont les directrices adjointes, les déchiqueteurs, les papetiers, les tordeurs, les contrôleurs de qualité, les animateurs des plus petits, des préposés au séchage, pour ne nommer que ceux-là.
Tout un processus est mis en branle par plusieurs de ces « travailleurs », pour partir des papiers récupérés qui sont déchiquetés, mélangés à l’eau, malaxés pour former une pâte, remélangés, manipulés dans des bacs avec des cadres munis d’un treillis et d’un savant mélange de deux filtres noirs et de deux filtres blancs plus opaques, insertions de papiers dans ce cadre de bois qui agit comme un moulage, épongeage du surplus d’eau à une étape et passage dans un tordeur, le tout dans un processus précis de six étapes dont il ne s’agit pas ici de révéler tous les secrets, bien sûr, l’espionnage industriel n’étant nullement à favoriser !
Les trois directrices adjointes Marie-Claire, Laurence et Romy qui ont été rencontrées, ont bien gentiment exprimé la nomenclature et les modalités de ce processus de production qui est tout sauf patenté sous brevets !
« Le but de la micro-pulperie, c’est d’amasser des fonds pour la Fondation du CHUS et pour la Guignolée Haut-Saint-François, et pour notre voyage de fin d’année qui aura lieu à Ottawa », dit la plus petite des trois directrices adjointes, Laurence.
« Nous préparons des cartes depuis le mois d’octobre. Nous avons 300 cartes déjà de produites. Tous les élèves aiment faire la micro-pulperie et même de le montrer aux plus jeunes élèves », ajoute de son côté Marie-Claire, avec une belle volubilité.
« C’est agréable, c’est un soulagement, c’est amusant de travailler d’une autre manière. C’est une belle activité, un beau projet », soutient pour sa part Romy.
Ce qui est remarquable, c’est de pouvoir cerner la fierté et la joie dans les yeux de ces trois enfants, issues pour ce qu’ils réalisent de beau et de grand par ce projet spécial, pour eux et pour les autres.
Mathis, élève de 6e année dont le titre d’emploi est tordeur, a également été rencontré. « Ce que j’aime de la micro-pulperie, c’est que le travail de tordeur est très intéressant. On prend les cartes encore mouillées, on les insère entre deux rouleaux plus compressés, qui sont rotatifs, avec deux épaisseurs de filtres… J’aime l’ambiance amicale avec les autres, tous parlent, rient; il se crée des liens d’amitié, les personnes changent, on discute, j’aime le moment de la fin de la récréation. J’aime mon poste. »
Il est possible de passer une commande de cartes de Noël, qui se vendent seulement 1,50 $ chacune, incluant l’enveloppe, en appelant au numéro de téléphone de l’école : 819 832-2484.

Épatants

Marchés de Noël : Les Épatants sont là

Le groupe réunissant une dizaine de bénévoles du Haut-Saint-François, Les Épatants Relais pour la vie, participera à deux marchés de Noël soit celui de la Boîte à cadeaux de Dudswell les 2 et 3 décembre et à Johnville le 9 décembre. L’implication vise à amasser des fonds qui seront remis à la Marche relais pour la vie organisée par la Société canadienne du cancer. L’argent sert à supporter la recherche et accompagner les gens malades, d’exprimer Lynne Martel-Bégin, membre du groupe. Les Épatants, explique-t-elle, pratiquent une sorte d’économie circulaire. « On récupère toutes sortes de choses et ont réussi à faire des pièces de bois, des serviettes, des tabliers et autres. » Outre les marchés de Noël, le groupe organise d’autres activités de financement au cours de l’année. Un montant approximatif de 13 000 $ a été remis à la Société canadienne du cancer l’année dernière. Le groupe s’est formé en 2016 en hommage au fils de Mme Martel-Bégin qui a perdu son combat contre le cancer. Les Épatants relais pour la vie ont versé plus de 60 000 $ depuis sa création.

actualite

Canton de Westbury : Des réponses incomplètes, estiment des citoyens

Le maire du Canton de Westbury, Gray Forster, a fait face à un barrage de questions provenant de citoyens, concernant un contrat de 80 000 $ octroyé à l’entreprise Excavation Lyndon Betts, pour effectuer le déneigement de la municipalité pour une période de deux mois (novembre et décembre) lors de la dernière séance régulière du conseil municipal. Plusieurs citoyens ont manifesté leur insatisfaction accusant le maire de se défiler en ne donnant pas de réponse complète.
Rejoint au téléphone, le maire Forster précise que le contrat a été adopté par le conseil municipal. Contrairement à ce que certains citoyens prétendent, le maire précise que l’entente de 80 000 $ ne couvre pas essentiellement l’embauche de deux chauffeurs. « Non… Non… il n’y a pas juste les chauffeurs, on a des ententes avec Cookshire-Eaton, Dudswell et Ascot Corner dans le déneigement ; c’est pour respecter les ententes-là aussi. »
M. Forster mentionne que la municipalité a lancé un appel d’offres pour pourvoir le poste de celui qui remplaçait le contremaître en congé de maladie. Le remplaçant, explique le maire, aurait démissionné pour des raisons de harcèlement au travail au mois d’octobre. La municipalité, ajoute M. Forster, est allée en appel d’offres pour le déneigement. Considérant que l’offre était trop élevée, précise-t-il, la municipalité a convenu d’octroyer un contrat de déneigement pour seulement une période de deux mois. Le Canton de Westbury tentera d’embaucher du personnel pour assumer le déneigement dès le mois de janvier.
Le journaliste a tenté de résumer la situation pour s’assurer d’avoir bien compris ; malheureusement, le maire Forster a coupé court à la conversation prétendant que le journaliste faisait du harcèlement psychologique.
Malheureusement, nous n’avons pas été en mesure d’obtenir de réponse quant au droit de veto que ce serait prévalu le maire concernant la mise sur pied d’un comité de gestion des ressources humaines et en matière de harcèlement psychologique. Le maire se serait également prévalu de son droit de veto concernant l’ajout de deux conseillers pour appuyer le comité de voirie pour trouver des alternatives à l’ouverture des chemins en janvier. Précisons que le droit de veto a pour effet de retarder la prise de décision à une séance ultérieure du conseil municipal.

Salon des artisans

Premier marché de Noël : Le Salon des ARTisans d’Ascot Corner

L’affluence au Salon des ARTisans d’Ascot Corner a légèrement augmenté cette année par rapport à l’an dernier. Il accueillait les visiteurs sur deux étages où se trouvent les salles principales du Centre communautaire Paul-Lessard.

Il exigeait de se plonger rapidement dans ce qu’on appelle l’esprit des Fêtes, ce Salon des ARTisans d’Ascot Corner, qui avait lieu ces 11 et 12 novembre, par un temps plutôt gris et frisquet, pas encore orné d’un tapis tout blanc ! Compté comme le premier marché de Noël de la région du Haut-Saint-François (HSF), il s’est tenu sur les deux étages du Centre communautaire Paul-Lessard, rue Principale à Ascot Corner, où l’affluence drainée par l’activité n’a pas manqué d’amener une bonne foule.
L’organisatrice principale, Suzanne Hardy, avec sa complice Manon St-Louis, a accueilli la quarantaine d’exposants à bras ouverts. Il s’agissait de la 12e édition de l’activité, qui avait débuté, les premières années, par un salon de collectionneurs et de seulement quelques artisans. À la longue, les collectionneurs s’étaient éclipsés et d’autres artisans se sont ajoutés.
« Je dirais que notre spécialité, c’est l’agroalimentaire. Il y en a pour tous les goûts. Nous privilégions évidemment l’achat local. La viande de lapin reste encore cette année notre principale nouveauté », a-t-elle énuméré.
Rejointe après le salon pour dresser un bilan de son activité, elle a spécifié que 405 visiteurs ont fait cliquer le compteur mécanique des présences au salon. Les profits de l’activité, composés principalement de la location des espaces de vente par les exposants, reviennent à la Corporation des loisirs d’Ascot Corner, pour l’achat de certains équipements et objets voués aux jeunes dans les parcs. L’entrée au salon étant gratuite, il n’y avait pas vraiment d’objectif de revenus à amasser pour la bonne cause.

Parlement Étudiant

À la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus : Des étudiants jouent des rôles sérieux de politiciens

Les membres du Parlement étudiant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, de East Angus, avec les élus qui ont assisté à l’assermentation officielle des nouveaux ministres membres de ce parlement.

Ils peuvent déjà rêver de devenir un jour ministre des Sports ou de la Culture et même premier ministre d’une province comme le Québec, en incarnant aujourd’hui des rôles très sérieux qui les amènent à se dévouer pour leurs concitoyens… leurs collègues étudiants, par l’intermédiaire de leurs rôles au Parlement étudiant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus.
Avec sans aucun doute des responsabilités moindres que les vrais politiciens, dans la vraie vie, mais les étudiants qui campent ces rôles pour toute une année scolaire démontrent un sens des responsabilités, un sérieux, une maturité précoce souvent et une confiance en eux qui sont dignes de mentions et d’admiration.
La première ministre de ce Parlement scolaire, Maïka Baillargeon, en était à sa troisième année au Parlement étudiant. « Mon prof de français m’avait incité à y aller pour m’impliquer, à cause de mon potentiel, d’après lui. Il trouvait que je chialais souvent. La première année, j’ai été élue par acclamation Ministre de secondaire 2. La deuxième année, il y avait trois autres candidats, j’ai dû faire campagne, j’ai finalement été élue Ministre de secondaire 3. J’ai repostulé en secondaire 4, à la suite de la démission de la première ministre. Il y a eu élection entre trois candidats et j’ai été élue. Je suis là pour essayer de changer les choses, rendre l’école meilleure. J’ai quand même besoin des idées des autres élèves ! », indique Mme la première ministre Baillargeon.
Myriam Martin, la ministre des Activités culturelles, a avoué s’intéresser à tout. « J’ai agi par choix. Il n’y en avait pas à l’école, d’activités culturelles, même si le conseil culturel existait. Je voulais apporter quelque chose, organiser des activités culturelles de l’école. J’ai demandé aux élèves ce qu’ils veulent. Il faut faire au moins une activité, pour laquelle j’ai un budget. L’année dernière a été créée la mascotte de l’école, Monarque, c’est le nom des équipes de sports. Cette année, le 23 novembre, nous organisons la Journée des enfants. J’ai idée de créer des capsules d’enfants qui ont marqué la société et même le monde. Par exemple, trois enfants que je vise à faire connaître, Aurore l’enfant martyre, Anne Frank, la petite juive au moment de la Guerre 1939-1945, et Amber, une jeune fille qui a été enlevée et tuée, à la suite de laquelle a été créée l’Alerte Amber.
Le moment de l’assermentation officielle des 12 ministres et de la première ministre a été marqué d’un rituel protocolaire qui avait de quoi émouvoir. Main droite levée, les élus à ces postes ont répété les paroles prescrites qui leur étaient suggérées par le lieutenant-gouverneur, personnifié par le directeur de la polyvalente, Tommy Poulin. Il a introduit la cérémonie par ces mots… « Je vais maintenant procéder à l’assermentation des membres du Parlemente au secondaire de notre école. J’invite le premier ministre, ainsi que tous les ministres et le secrétaire général à se lever pour prêter serment. Veuillez lever votre main droite et répétez après moi : Je déclare solennellement que j’exercerai mes fonctions de membre du Parlement de mon école, avec honnêteté et justice, dans le respect des valeurs de mon école. »
Et le lieutenant-gouverneur, Tommy Poulin, de conclure : « Félicitations, vous êtes officiellement des membres du Parlement de l’école ! »
Ils ont été nombreux, les élus réels du Haut-Saint-François (HSF) invités à cette assermentation, à féliciter le courage et l’engagement de ces étudiants membres de ce Parlement reconstitué pour 2023-2024, à la Cité-école de la polyvalente.
Citons le maire de Newport, Robert Asselin, qui a dit : « C’est fantastique l’implication des jeunes pour aider les autres ! »
Pour sa part, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, a profité de la tribune du Parlement étudiant, pour encourager les nouveaux assermentés : « Gênez-vous pas de foncer. Il ne faut jamais douter de son potentiel. Au début, la politique ne me disait rien. Ce que vous apportez à partir d’aujourd’hui, soyez-en fiers ! Dans mes fonctions de mairesse, j’aime être à l’écoute des gens ! », a témoigné Mme Boulanger.
Le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Julie Sage, attachée politique de la ministre Marie-Claude Bibeau, également députée de Compton-Stanstead, et Sylvain McSween, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques, ont parlé de leurs rôles respectifs pour que les jeunes ministres comprennent ce qu’ils apportent réellement à la société. Tous ont manifesté leurs félicitations aux jeunes pour leur implication et leur dévouement auprès de la communauté étudiante.

La Passerelle

Vers une commémoration différente de la tuerie de Polytechnique : 12 jours contre la violence basée sur le genre

Marilyn Ouellet, la co-coordonnatrice, responsable des communications du Centre des femmes du HSF, La Passerelle, a parlé de la volonté de commémorer différemment la tuerie de l’école Polytechnique de Montréal cette année.

Il n’y aura pas cette année le même genre de vigile visant à commémorer la tuerie de l’école Polytechnique de Montréal, comme les années passées. Tous se rappellent bien cette tuerie en milieu scolaire la plus meurtrière de l’histoire du Canada, survenue le 6 décembre 1989, où 14 femmes ont été tuées par Marc Lépine, et 13 autres personnes blessées, avant que ce tueur s’enlève la vie.
Le Centre des femmes du Haut-Saint-François (HSF), La Passerelle, propose plutôt une activité spéciale qui s’intitule 12 jours contre la violence basée sur le genre , qui doit se dérouler du 25 novembre au 6 décembre 2023.
« Cela vise la violence faite aux femmes, aux personnes non binaires, les violences particulières comme les féminicides, etc. Nous voulons faire les choses différemment cette année », indique Marilyn Ouellet, co-coordonnatrice, responsable des communications de l’organisme.
« Nous proposons aussi la création d’une bannière spéciale sur les violences particulières comme les féminicides, en collaboration avec la Municipalité de East Angus. Cette bannière sera accrochée à un endroit bien visible à East Angus, le 6 décembre, très tôt le matin, jusqu’en soirée. L’endroit sera une surprise. Ce sera un geste important, car les personnes auront travaillé très fort pour produire cette bannière », révèle Mme Ouellet.
« Ce sera un affichage symbolique, avec un jeu de lumière et une boule pour chaque victime, soit les 14 femmes tuées lors de cette tuerie de Polytechnique. Dans un espace commémoratif », témoigne-t-elle.
Le geste veut se draper de significations politiques. Car la co-coordonnatrice, responsable des communications du Centre des femmes du HSF, La Passerelle, ajoute : « On sait très bien que ça n’avance pas très vite », en évoquant la cause qu’elle défend en même temps que son organisme, depuis plusieurs années.
« Nous nous battons pour obtenir des services psychologiques pour celles qui sont victimes d’actes criminels, qui seraient admissibles à une aide du programme de l’IVAC. Il y a longtemps qu’on dénonce les longues listes d’attente qui prennent des mois et des années. Il faudrait un investissement massif en santé mentale. Il n’y a même pas de psychologue qui offre des services dans le HSF », s’objecte-t-elle.
Elle continue sur le même ton. « Il faut arrêter que soient banalisés les actes de violence. Il faut plus que des campagnes de sensibilisation de la population. Par exemple, en ce moment, on vit beaucoup de violence relative à la transphobie. Il y a trop de propos qui remettent en question et se moquent de l’identité des personnes. Il y a une ridiculisation au quotidien des personnes trans, par exemple, qu’on peut voir au restaurant, dans la vie de tous les jours. Il faut que les gens arrêtent de les remettre en question tout le temps. Il y en a plus qu’on pense dans la région du HSF », décrit-elle.
Et ça peut être sournois, la violence. « Il y en a certaines violences dont on n’entend pas souvent parler. Comme les programmes inefficaces d’aide au logement, qui font que des femmes victimes de violence sont obligées de rester avec leur homme tortionnaire parce qu’elles n’ont pas d’autre logement où aller se loger. Comme aussi les coûts d’épicerie qui ne cessent d’augmenter, pour les femmes qui ont peu de ressources, aussi l’augmentation des coûts scolaires », donne-t-elle comme exemples qui briment des femmes.
« Nous venons de sortir d’une série d’ateliers d’autodéfense, qui s’adressait aux femmes et aux personnes de la pluralité de genres. Il n’aurait pas fallu que ce soit la première fois qu’on entende : “Non, on a le droit de prendre notre place”. Il faut se réapproprier le droit de dénoncer des violences, c’est difficile de plus en plus de faire ça. Il y a des choses qu’on n’est pas obligées d’accepter, par exemple, durant la saison des Fêtes qui s’en vient, simplement pour ne pas briser l’ambiance des réjouissances de cette saison positive, comme une petite tape sur les fesses de la part d’un cousin ou d’un proche qui n’est pas si proche… C’est un portrait réel, pour certaines catégories de personnes vulnérables comme celles-là, pas seulement des femmes », insiste-t-elle.

ACTU-Rachel

Community

I have no easy remedy to offer for the grave ills that afflict the earth, almost all inflicted by humans in this Anthropocene era. Remedies exist, but no easy ones.
So instead, I’ve narrowed the focus to our own community. Time to come together. Let us be grateful. And reach out helping hands.
CHRISTMAS MARKET
The John Henry Pope Cultural Centre is hosting its annual Christmas Market on Sunday, November 26, from 10 a.m. to 4 p.m., at 125 Principale West in Cookshire. More than 30 exhibitors! It’s an activity with heart, Coeur villageois de Cookshire-Eaton.
GIVE ART
The opportunity for holiday shopping continues at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Principale West, from December 3, 2023, to January 3, 2024. (There it is! The first mention in my column of the new year! It’s official: 2024 is on the way.)
This exhibition is of small artworks, suitable for a really nifty gift to someone you love. Works by no less than 19 artists are on display. Among them are quite a few names we recognize from previous exhibits: Robert Peloquin, Yong Souk Kim Lambert, John Ward, Denis Palmer, Louis Pierre Bougie, and Gregoire Ferland, to name a few.
The Gallery is open Saturdays and Sundays from noon to 4 p.m.; visits at other times are possible by appointment. Contact: galeriecookshireeaton@gmail.com.
GIVE BOOKS
I was at a Books & Brunch on November 12, and had a grand time. I’d never heard of cozy mysteries. They’re described as a sub-genre of crime fiction without all the R-rated content. Light, comedic, and comforting, but lots of plot twists and fun.
Too bad. Louise Carson, author of the cozy Maple Mystery series featuring dozens of cats came down with the flu at the last minute, and could not be there.
But, glory be! We had twice as much time to hear Townships humour writer par excellence, Ross Murray, talk about his new book, Smileyville. It’s a sequel to A Hole in the Ground, based in the same town, and stars a widow. She’s not too old to get into some fun and trouble.
Now then, I will not be missing the next event that is part of the Townships Sun’s 50th Anniversary celebrations. It’s a book fair planned for December 10, from 10 a.m. to 4 p.m., at the Amédée-Beaudoin Community Centre.
Angela Leuck is organizing it. If it’s Angela at the helm, you know it will feature both good books and good food. In this case: pancakes! We anticipate more than two dozen Townships authors will be participating, with table space to display and sell their books. Angela also plans a series of short talks, panel discussions, videos, and music. In other words, fun. And the perfect venue to buy Townships books. In English. To give away.
If you are an author and would like more information about participating, email TownshipsSunRSVP@gmail.com.
DIRECTORY OF ARTISTS
Directory of Artists and Venues is to be created by the Haut-Saint-François Arts and Culture group. This online directory will allow organizations, schools, and individuals to more easily find the region’s cultural resources, whether to buy works, organize events, or carry out various projects related to arts and culture. Participation in this directory is free.
To appear in the directory, you must be a professional artist, according to the definition of the Canada Council for the Arts. This means an artist who has received specialized training in their field (not necessarily at an educational institution); is recognized as such by his peers (artists of the same artistic tradition); commits to devoting more time to their artistic practice, if their financial situation allows it; and has already presented or published works in public.
The Corporation de développement communautaire (CDC) of the Haut-Saint-François announced this initiative in their latest Infolettre. To appear in the directory, you need to fill out an easy online form. The Infolettre lets you click on a cute little link that takes you to said form. Trouble is, the link is unprintable – it’s alphabet soup. So I recommend this: Go to cdc-hsf.org, scroll to the bottom of the page, and under “Abonnez-vous à notre infolettre.” subscribe to the Infolettre. It requires only your name and email address. When you get the Infolettre delivered by email, you can find the form with one click. (It’s in French, but it’s easy French. It would be a shame to miss this opportunity.)
WOMEN’S VOICES
Again from the CDC is new action research that “seeks to amplify the voices of women in our community. We want to hear your experiences, understand the challenges you face, and work together to create solutions” (free translation). It involves a questionnaire and a 45-minute interview. Both women and men may respond. To do so, see the information above about the CDC’s Infolettre.
TRACKING SAMM
When he’s not in the greenhouses of the Maraîchers de l’or vert, now you can find him in the kitchen of the Cuisines collectives du Haut-Saint-François. Yes, Sammuel Tanguay is the new facilitator at the Cuisines collectives, and can be reached at ac02@cchsf.ca.
CHURCHES
United. On November 26, the first Advent service (Hope) is at 10 am. at the Sawyerville United Church. On December 3, the second Advent service (Peace) is at 9:30 a.m. at Trinity United Church in Cookshire, and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. News regarding St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire: “St. Peter’s Church has decided to not have any more services after Nov. 19th,” reported Jane Bishop. To see where services might be in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by November 27 for publication December 6.

La Boîte à cadeaux - Tournée de la flamme (10.18 x 2.86 po) (

En même temps que la Boîte à cadeaux de Dudswell : Événement d’importance : la Tournée de la flamme des Jeux du Québec

Dudswell prépare deux activités en même temps, soit sa classique Boîte à cadeaux, qui tient lieu chaque année de marché de Noël, mais qui sera jumelée à un événement d’envergure régionale, soit la Tournée de la flamme des Jeux du Québec 2024, de passage dans le secteur Bishopton, à l’Hôtel de Ville de l’endroit, au 167 rue Main, le 3 décembre prochain.
Deux raisons de réjouissances donc pour les Dudswellois et les visiteurs pour cette double occasion.
Le Comité de la 58e Finale de ces Jeux, qui se tiendra du 1er au 9 mars 2024, à Sherbrooke, a organisé cette Tournée de la flamme, du mois d’octobre à décembre, dans chaque MRC de la région de l’Estrie. C’est la Municipalité de Dudswell qui a été choisie pour représenter la MRC du Haut-Saint-François (HSF) et faire briller en avance la flamme des Jeux.
La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, invite donc la population de toute la région à prendre part à l’événement qu’elle présidera, avec honneur et fébrilité, le 3 décembre dès 13 h 30.
« Nous sommes comblés de pouvoir contribuer au rayonnement de cet événement au sein même de notre collectivité. La flamme représente un symbole d’unité et de passion pour les sports… C’est avec joie et enthousiasme que nous encourageons tous les habitants de Dudswell et des environs à se joindre à cette célébration et à montrer leur soutien à nos jeunes athlètes qui représenteront fièrement notre communauté aux Jeux du Québec 2024 ! », a souligné Mme Paré.
En plus de voir la flamme des Jeux de près, le public pourra rencontrer quatre athlètes locaux et célébrer son engagement envers le sport, la culture et la diversité, marquant aussi sa solidarité envers la communauté.
Tout débutera par le relais de la flamme, une course de deux kilomètres dont le point de départ sera à l’Hôtel de Ville. Chacun à leur tour, les jeunes porteront la flamme le long d’un parcours prédéterminé dans la municipalité jusqu’à l’arrivée prévue à l’église Saint-Clément, au 190 rue Main. À leur arrivée, la mairesse prendra la parole, de même qu’un représentant du Comité organisateur de la 58e Finale des Jeux et de certains dignitaires. De la musique rythmée, du chocolat chaud pour se réchauffer et une prise de photos avec la mascotte Rafale clôtureront l’activité.
Ce sera également l’occasion idéale pour visiter les exposants de la Boîte à cadeaux et faire provision de leurs produits locaux très variés.

Hanns logement

Pour l’organisme Han-Logement à East Angus : Ajout de 8 logements abordables pour personnes avec handicap

Ont participé à la conférence de presse du projet immobilier Han-Logement, de g à d, François Jacques, député de Mégantic, Gilles Daoust, président de Han-Logement, la ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, et Hélène Pelletier, représentante du Fonds immobilier de solidarité FTQ. C’est avec fierté que ces personnalités tenaient le panneau de la troisième phase du projet qui a été subventionné par plusieurs paliers de collaborateurs.

Bénéficiant d’un soutien financier pour un projet de logements abordables, l’organisme Han-Logement, qui se spécialise dans les logements adaptés pour personnes handicapées, a pu en construire huit de plus à son complexe immobilier de la rue Warner, à East Angus, d’avril à septembre 2023.
Il s’agissait de la troisième phase de ce projet réalisé avec une aide précieuse de 760 000 $ du gouvernement du Québec, de 325 000 $ du fédéral, via la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), par son Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCIL), et de 200 000 $ provenant du Fonds de solidarité de la FTQ. La Ville de East Angus, pour sa part, a fourni le terrain à l’organisme Han-Logement, pour la concrétisation du projet, ce qui équivaut à 215 000 $ d’équité foncière.
Les logements s’adressent à des personnes vivant avec un handicap physique, intellectuel ou avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Les ménages pouvant occuper le nouvel immeuble pourront bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, leur permettant de débourser 25 % de leur revenu pour se loger, une mesure d’aide supplémentaire de près de 125 000 $, assumée sur cinq ans à 90 % par la SHQ et 10 % par la Ville de East Angus.
La ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, s’est réjouie de l’action concertée de son gouvernement avec celui du Québec, la FTQ et le niveau municipal. « C’est un bon exemple de ce qu’on peut faire en travaillant ensemble. Un bon travail d’équipe, qui donne des résultats importants, avec la contribution des deux paliers de gouvernement, dans notre stratégie nationale du logement, avec la SCHL et les différents crédits d’impôt qui s’ajoutent. Il faut aussi considérer l’exemption de la TPS pour stimuler la construction de nouveaux logements, de même que le nouveau compte d’épargne pour les jeunes, complètement libre d’impôts, jusqu’à 8000 $ par an jusqu’à 40 000 $, pour acheter leur première maison », a fait valoir la ministre Bibeau en entrevue.
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, s’est dite heureuse, pour sa part, de l’addition de ces huit logements sur le territoire municipal, pour un total de 24 répartis dans les trois immeubles du complexe immobilier de Han-Logement. « C’est un appui financier essentiel qui aide une clientèle à revenus modestes. Mais c’est une clientèle reconnaissante. J’ai entendu une de ces personnes résidantes qui en a bénéficié, dire : “Ici, on est au paradis !” Nous sommes très heureux à la Ville d’y avoir contribué », a-t-elle déclaré après la conférence de presse.
« En matière de logements, notre gouvernement met en place plusieurs leviers économiques pour faciliter la construction de nouveaux milieux de vie afin de loger adéquatement chaque ménage, à plus forte raison quand ceux-ci ont des besoins particuliers. Notre partenariat avec le Fonds de solidarité FTQ contribue fortement à la réalisation de ce projet. Je suis fier de voir que des gens d’East Angus et de la région en bénéficieront. Je veux aussi féliciter l’organisme Han-Logement, dont l’engagement dans ce projet permettra d’améliorer la qualité de vie de futurs locataires et de leurs familles », a affirmé le député de Mégantic, François Jacques.
De son côté, le président de Han-Logement, Gilles Daoust, s’est exclamé : « C’est exceptionnel ! Je trouve remarquable que notre organisme, qui est quand même un OBNL, soit si efficace, rapide et connaisse tant de succès. Depuis seulement 20 ans d’existence, nous sommes rendus à 180 appartements déjà construits un peu partout en Estrie. Nous sommes un organisme sain, qui n’a pas de dettes, avec des logements à Sherbrooke, Magog, Windsor, Val-des-Sources, Farnham, East Angus et Cowansville. Et nous anticipons nous déployer dans le Bas-du-Fleuve, à Rivière-du-Loup, Rimouski, Mont-Joli et Matane, plus tard », d’énumérer le président.
« Nous développons toujours d’excellents partenariats qui nous permettent d’avancer, pour le bien des handicapés physiques, intellectuels et du TSA. Cela permet aussi des échanges entre ces personnes et la population en général. La société acquiert des modèles plus grands qu’elle, elle explore les différences et elle bénéficie des gens différents. Le physique finit toujours par influencer et modeler les manières de penser, qui se modifient », a philosophé, M. Daoust.
Finalement, un résidant de Han-Logement, Marc Rousseau, qui a une fondation à son nom, s’est dit enchanté d’habiter un logement de la phase 2 du complexe. « J’ai un beau logement trois et demi, bien adapté à ma situation. Je souffre de fibromyalgie, ce qui m’apporte des limitations. J’ai visité un logement quatre et demi, de la nouvelle phase, et je l’ai trouvé bien beau. Ma fondation aide les personnes dans le besoin », a-t-il fièrement conclu.

Visite

160 élèves de l’école du Parchemin visitent l’aéroport de Sherbrooke

Séparés en quatre groupes plus faciles à rencontrer, les jeunes élèves de l’école du Parchemin, de East Angus, ont eu la chance de pénétrer dans différents avions d’Altitude Centre de l’Aviation, ayant pignon sur rue à l’Aéroport de Sherbrooke, le vendredi 10 novembre, une activité spéciale à l’occasion d’une journée pédagogique.

160 élèves de l’école du Parchemin, à East Angus, de la maternelle à la 6e année, ont eu la chance d’effectuer une visite guidée des installations de l’aéroport de Sherbrooke, le vendredi 10 novembre dernier, à l’occasion d’une journée pédagogique prévue à l’année scolaire.
Accompagnés par des éducatrices du service de garde qui en avaient la charge pour cette activité spéciale, ces élèves ont démontré un intérêt rempli d’excitation qui leur a agrandi les yeux afin de leur permettre de tout voir !
« Ce n’est jamais trop tôt pour leur faire découvrir des choses qui les fascinent comme le monde des avions ! », a commenté l’une des éducatrices du service de garde, Mélanie Côté, qui agissait comme responsable d’un de ces groupes de jeunes.
Ces derniers ne se sont pas fait prier pour écouter religieusement les instructions des instructeurs de vol, qui les invitaient, entre autres, à pénétrer dans les enceintes des avions, sans doute pour la première fois de leur vie.
Cette aubaine, pour eux, constituait d’ailleurs le prélude à une opération « portes ouvertes » plus largement publicisée, prévue pour le lendemain, le samedi 11 novembre, pour toute la population du Haut-Saint-François (HSF), où les enfants de l’école étaient aussi invités à revenir avec leurs parents. À cette nouvelle visite, les tours d’avion s’ajoutaient aux possibilités d’activités supplémentaires, pour un coût abordable de 30 $ par personne. (Voir autre texte principal.)
« Notre but est que les jeunes se familiarisent un peu avec les avions. Il y a deux salles de classe ici, à l’école d’aviation Altitude, dont une théorique, mais une autre qui est assez adaptée pour les jeunes. Deux groupes d’élèves se trouvent à l’extérieur qui visitent les avions, avec des instructeurs pour leur donner un peu d’informations pertinentes », indique Jean-Christophe Rouleau, lui-même instructeur de vol.
Un commentaire entendu au passage, de la bouche d’un instructeur, en s’approchant d’un groupe d’élèves qui se trouvait à l’extérieur : « Il y a une façon d’entrer dans l’avion… » Effectivement, on n’entre pas dans un avion comme on le fait pour une auto… ! Il y a tellement de spécificités, de manettes, de bou-tons-poussoirs et de cadrans, même dans un petit avion, qu’il y a vraiment de quoi mystifier et impression-ner tous les jeunes qui en sortent grandement impressionnés !
« Tous les jeunes sont extrêmement intéressés par les informations qu’ils reçoivent. On comprend vite que les instructeurs ont adapté leurs interventions à l’âge des jeunes participants, aujourd’hui », a conclu l’éducatrice Mélanie Côté.

Nanofest

Le NanoFest de Bury : Un mini festival de musique genre Woodstock, en plein bois !

La place centrale du NanoFest de Bury, les 17, 18 et 19 août, où brûlait un feu et où le camping tout autour du site était à l’honneur, pour environ 200 jeunes participants à l’événement.

Présenté sur le principe d’un festival libre et ouvert, de type Woodstock des années 1960, un très petit festival de musique s’est tenu sur le territoire de Bury, dans une clairière entourée d’un bois dense et épais, dans un coin du quelque peu sauvage et plutôt étroit chemin Wyatt. C’était sur trois jours, du vendredi 18 au dimanche 20 août derniers. Tellement petit, son nom, NanoFest de Bury ! Oui, le préfixe nano divise par un milliard l’unité devant laquelle il est placé.
Il s’agissait de la 2e édition du NanoFest de Bury, avec un nano objectif de 200 à 300 personnes seulement, incluant même les artistes, les bénévoles, les festivaliers, les employés, réunissant à peu près tous des jeunes entre 20 et 28 ans.
« Nous avons plus de structures sur place cette année, dont deux nouvelles scènes, une dans un petit autobus, près d’un étang, et l’autre la scène principale, avec un grand auvent. Et nous avons aussi davantage d’espaces de camping, un enjeu important cette année, grâce à un voisin qui nous a permis de louer une partie de son terrain », révèle Florence Savoie, membre du comité organisateur, composé également de Gésaël Drouin-Vigneault et Robin Boucher. Ce dernier est incidemment le propriétaire du terrain où se tient l’événement.
« Au point de départ, tout a débuté par un gros party organisé par des amis, qui se sont dit à la fin, on devrait faire ça chaque année ! Et puis inviter des artistes, faire payer le monde, un rassemblement d’amis axé sur la communauté culturelle, avec des artistes émergents, pour leur aider, avec des amis d’amis, ce ne serait pas commun. Offrir un milieu de rassemblement d’amis pour faire connaître des artistes. Ça se déroule bien. Nous avons eu également beaucoup d’aide, une bonne réaction de plusieurs, ce qui a fait boule de neige », raconte Mme Savoie, accompagnée par son chien Lune, en laisse, la mascotte du NanoFest qui la suit partout sur tout le terrain.
Un organisme à but non lucratif (OBNL) a été créé, puis une activité de sociofinancement lancée qui a récolté 16 000 $, doublé jusqu’à 15 000 $ par le Fonds 1000 et un du Mouvement Desjardins pour la jeunesse.
La programmation officielle, diffusée surtout sur les réseaux sociaux, où se trouve également la clientèle cible de l’événement, comprend outre la musique et la chanson, du théâtre avec pyrotechnie, de la poésie, de la danse, un atelier de hula-hoop, atelier choral, du conte, une Art Battle impliquant deux équipes d’artistes visuels qui jouent à coups de peinture sur une grande toile, pendant plusieurs heures… ! Un duel amical.
L’artiste BLAMM, Blanche Moisan-Méthé, une chanteuse-compositrice-interprète a frappé l’imaginaire des gens présents, par la lucidité de ses chansons parlant des choses telles qu’elles sont, franches et vraies, avec beaucoup d’ironie.
Le spectacle du vendredi 18 août, à la scène principale, présentait l’auteur-compositeur-interprète Alphonse Bisaillon, qui s’accompagne lui-même au piano et commence à être connu dans le milieu de la chanson en Estrie, accompagné d’une choriste, Kelowna Chauvin, elle-même musicienne et chanteuse.
« J’étais super intense dans tout ce que je faisais. Mon père m’a fait découvrir la chanson, par les chansonniers français, Jacques Brel, Brassens, Gainsbourg, Ferré. Ce dernier le plus important à mon avis. Puis j’ai aussi découvert Brigitte Fontaine et Hubert Félix Thiéfaine. Je me sentais toujours seul, comme lui. J’avais peur d’être fou, je voulais la preuve que je n’étais pas seul, j’ai fait de la chanson parce que c’était la preuve que je n’étais pas seul », narre-t-il.
« J’aime m’amuser, j’ai fait de l’art afin d’avoir la chance d’avoir le temps, le droit de réfléchir, d’errer… c’est ça la liberté, de changer d’idée, d’aller ailleurs. Le droit d’essayer », complète-t-il, résumant un peu ainsi sa quête d’absolu, peut-on croire.
Ayant participé au Festival de la chanson de Petite-Vallée 2023, en Gaspésie, il a remporté quatre prix, dont celui du public, de la chanson audacieuse, de la chanson innovante, et le Prix Belle et Bum, où il ira d’ailleurs chanter bientôt.

Messe

Saint-Isidore-de-Clifton dit adieu à son église, sous la tristesse

Moment symbolique de la dernière messe à l’église Saint-Isidore-de-Clifton, lorsque trois citoyens de Cookshire-Eaton ont pris possession de la statue de saint Isidore, léguée par la paroisse qui a porté son saint nom pendant de nombreuses années. La précieuse statue prend le chemin de la paroisse Saint-Camille-de-Lellis, à Cookshire-Eaton.

Le mot tristesse résume très bien l’ambiance générale et le sentiment qui a animé principalement la foule des fidèles présente lors de la dernière messe avant la fermeture définitive de l’église de Saint-Isidore-de-Clifton, le dimanche 29 octobre dernier.
Une messe chantée, avec un beau décorum particulier, qui a été appréciée par une assistance composée d’anciens et d’actuels paroissiens, qui a presque rempli l’église au maximum de sa capacité, des gens avides de vivre le dernier service religieux officié par le Père Pierre Célestin Ona Zué, ayant agi aussi comme curé dans les derniers temps de cette église.
La chorale paroissiale, dirigée par Noëlla Bilodeau, et qui réunissait une dizaine de choristes seulement, s’en est très bien tirée pour l’animation musicale tout au long de la cérémonie, dont plusieurs se souviendront longtemps.
« C’est une journée de deuil, de funérailles vraiment tristes, une grosse perte pour nous, notre belle église de briques rouges, qui n’a même pas une seule colonne à l’intérieur. La structure du toit est d’ailleurs très impressionnante, avec toutes ses poutres enchevêtrées, on le voit quand on monte dans le grenier… C’est vrai qu’il y a moins de prêtres pour desservir notre église, moins de fidèles qui la fréquentent, et les dépenses qui augmentent beaucoup. Les quêtes du dimanche et la campagne de contribution volontaire (CVA) ne fournissent pas, les jeunes ne s’impliquent pas, les plus vieux ne sont pas remplacés, il y a un manque à gagner et le curé n’est jamais le même… ! », a énuméré le président des gestionnaires locaux de la Fabrique, Claude Perron. Il nomme quand même les derniers prêtres qui sont venus comme curé, pour leur rendre hommage : Donald Thompson, Antonio Dibaldo, Pierre Célestin Ona Zué.
« Sans compter les frais statutaires qu’il faut payer à l’Archevêché, de plus de sept pour cent », rappelle-t-il. « L’église a été vendue 10 000 $ à un monsieur Tisserand, un Français de France. Il a admis “qu’un monument comme cette église-là, on ne détruit pas ça, on la laisse telle quelle.” Ce monsieur-là, il n’a même pas de plan pour son utilisation. Il aurait acheté aussi l’église à Bury, ce serait à vérifier. Il attend que quelqu’un lui fasse des propositions pour y faire quelque chose ! », a indiqué M. Perron.
Rencontré dans l’église, le doyen de la paroisse, Marcel Fortier, âgé de 99 ans et quatre mois. Il a vécu 89 ans à Saint-Isidore-de-Clifton, est déménagé à Cookshire-Eaton, depuis 10 ans. « J’y ai fait ma communion solennelle, mais je ne me suis pas marié ici, c’était à la paroisse de mon épouse, à Island Brook. Mais nous avons eu 12 enfants, tous vivants ! », raconte-t-il.
Le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, André Perron, a bien voulu consentir une petite déclaration : « C’est triste comme réalité, aujourd’hui. On est rendu là ! Il y a vraiment un achalandage très amoindri dans cette église. Est-ce que c’est l’Église qui n’a pas su s’ajuster ? Ou bien n’avons-nous pas su bien transmettre notre foi ? De plus, il faut dire que ce n’est pas une priorité pour les jeunes… L’avenir le dira peut-être. Aujourd’hui, on attend beaucoup de monde. Cette église, c’est un peu nous autres ! »
Le Père Pierre Célestin Ona Zué a débuté son homélie par ces mots : « Après la messe du pape à Québec, c’est la première fois que je vois une église aussi remplie ! », a-t-il admis sur un ton amusé. Et son enseignement évangélique a porté sur l’amour du prochain, le troisième qui complète nécessairement l’Amour de Dieu et l’amour de soi. Et pour lui, l’église ne se finit pas là. « Dieu continue à aimer Saint-Isidore. Il va nécessairement se manifester… Il faut dire merci pour tout ce qui s’est passé ici, la présence de Dieu dans cette église. Nous allons vers un avenir où il n’y a plus de bâtiment, mais où l’Église continuera en chacun de nous. »
Moments particulièrement émouvants quand a été enlevée la pierre d’autel, un trésor sacré, et que trois citoyens de Cookshire-Eaton, François Chabot, Robert Talbot et Gaétan Perron, ont pris possession de la statue de saint Isidore, que la paroisse a léguée à celle de Saint-Camille-de-Lellis. « Dieu vous attend à Cookshire et à East Angus », a annoncé le Père Pierre Célestin. « Ici, l’église ferme, mais de temps en temps, nous pourrons présenter une messe spéciale, ici, ou au cimetière, en demandant la permission de le faire. Vous restez des pierres vivantes, pour l’Église du Christ. »
Un souvenir a été remis à tous les participants, soit une carte bénie par le célébrant, à la fin de la messe. Une carte montrant l’intérieur de l’église, au verso de laquelle figurent les mots : « Hommage aux fondateurs et à tous les paroissiens et paroissiennes qui ont fait vivre notre église. »
Des fidèles rencontrés sur le perron de l’église ne tarissaient pas de parler avec leur cœur : « C’est le cœur du village, cette église, c’est triste. Ce fut une belle cérémonie, je tenais à y être », a dit un homme qui n’était pas de la paroisse locale. « C’était très émouvant, très touchant. Nous sommes venus au monde ici à Saint-Isidore. Nous avons grandi ici. Nous y avons fait notre premier bénévolat, en faisant le ménage de l’église. » « Ce fut une très belle cérémonie. C’est de valeur que ça ferme, il y avait plein de monde. Nous, on ne vit plus ici », on dit des gens qui vivent maintenant à Sawyerville, paroisse voisine.

Doris Lussier

À Weedon : Le Centre culturel porte maintenant le nom de Doris Lussier

Nous apercevons de gauche à droite le maire de Weedon, Eugène Gagné, Pierre Lussier, fils de Doris Lussier, coupant le ruban, entourés d’autres dignitaires.

Le Centre culturel de Weedon a dernièrement officialisé son changement de nom pour Centre culturel Doris-Lussier, en présence de tout le gratin social et politique de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) et de membres de la famille de Doris Lussier.
Toute une génération de gens plus âgés se souvient très bien du principal personnage incarné par Doris Lussier, le Père Gédéon, Beauceron jusqu’au plus profond de lui-même, au franc-parler, aux idées politiques bien arrêtées et à la dégaine familière.
D’ailleurs, Doris Lussier a été très bien décrit par son fils Pierre, dans un discours touchant et humoristique, qui a émerveillé l’assistance très attentive, qui a beaucoup réagi par des rires entrecoupés par des applaudissements. Un discours qui a duré plus longtemps que la période prévue et dont les spectateurs, réunis dans la nouvelle salle de spectacle rénovée du centre culturel, en auraient pris encore davantage tellement ils ont apprécié !
« La gloire, soleil des morts, a écrit Balzac. Et même si au bout de quelques siècles, cette gloire ne sert plus qu’à ennuyer les écoliers… les gens de Weedon ont quand même voulu, gentiment et à leur façon, immortaliser la brève, mais un peu notée, existence de Doris Lussier et de son poids lourd de la scène légère, le Père Gédéon. Ce dernier était le baladin, l’espiègle, le Roger-bon-temps qui aimait parler légèrement des choses sérieuses et sérieusement des choses légères. C’était connu. », a commencé son discours le fils de Doris Lussier, Pierre, sur le même ton et style de monologue qu’aurait sans doute pris son paternel s’il avait été présent !
« …Au cours des semaines qui ont suivi son départ, j’ai réellement pris conscience de la valeur de l’héritage culturel que représentaient sa bibliothèque et ses exhaustives filières où le froment de sa vie était classé, je me suis senti comme un arabe qui venait d’hériter du harem de son père. Je ne savais pas par quel bout commencer… Et je me suis dit qu’un jour, il serait intéressant d’en dévoiler une partie à ce peuple québécois qu’il a tellement aimé. Et le hasard a voulu que votre bien aimé maire, Eugène Gagné, me propose de mettre le nom de papa sur votre Centre culturel. Mon hésitation à accepter a été aussi brève que mon réflexe à mettre de côté l’idée de refuser », a indiqué Pierre Lussier, au sujet du legs de plusieurs objets ayant appartenu à son père, qui sont exposés dans une vitrine très intéressante installée dans le salon du centre culturel.
Elle contient, entre autres, des photos de Doris Lussier prises avec des artistes, des politiciens (dont Jean-François Lisée, qui l’appelait mon oncle ! Le père de ce dernier était cousin de Doris Lussier), des personnalités sportives (surtout du monde du golf)… Et des objets personnels comme sa trousse de maquillage, son sac de golf, des caricatures de Normand Hudon et des extraits de sa correspondance avec René Lévesque, Jean Lesage et Raymond Devos, etc.
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, a souhaité la bienvenue aux personnalités qui ont assisté à la cérémonie d’inauguration du changement de nom du Centre culturel, aux membres de son conseil municipal, du c. a. du Comité culturel, ainsi qu’aux citoyens et amis de Weedon et de la région. « Permettez-moi de saluer de façon particulière le fils de M. Doris Lussier, Pierre, ainsi que sa famille. Un gros merci de votre présence », a spécifié M. Gagné.
Il a par la suite dressé un petit historique des démarches qui ont mené à cet hommage rendu à Doris Lussier, décédé le 28 octobre 1993. « Oui, nous nous souvenons toujours de lui… En choisissant le nom de Doris Lussier pour notre centre culturel, nous espérons susciter la curiosité des générations qui n’auront pas eu le privilège de voir et entendre M. Lussier… Un homme érudit, engagé, écrivain et humoriste, qui a laissé sa trace dans le milieu artistique et le cœur des Québécois… », a-t-il rappelé.
« Nous pouvons ajouter son implication politique, auprès du mouvement souverainiste du Parti Québécois, dans les années 70-80. Enfin, nous sommes fiers que cet homme soit originaire de Weedon, plus précisément du secteur de Fontainebleau, lieu où il aimait toujours revenir et pour lequel il a eu ces mots : Fontainebleau, oasis de paix dans notre monde… Fontainebleau, lieu de mes premiers bonheurs… Fontainebleau, terre chaleureuse où sont plantées mes plus profondes racines… Je t’aime pour toujours. »

Exposition

Amélie Lemay-Choquette : Son exposition Appar.être vibre, transparente et naturelle

Amélie Lemay-Choquette a fignolé son parcours d’artiste très articulée, où l’osmose qu’elle crée, qu’elle vit ou qu’elle sent avec la nature l’influence jusqu’à l’intérieur d’elle-même.

L’artiste en arts visuels et danse, Amélie Lemay-Choquette, expose ses œuvres grands formats, colorées, vibrantes jusqu’à en devenir spirituelles. Des œuvres splendides, impressionnantes, à la peinture spéciale sur le verre recyclé, transparentes et avec une opacité partielle qui parle de Nature, à grands cris. Son exposition s’appelle Appar.être, un jeu de mots sorti d’elle-même, comme ses œuvres spéciales, où la réalité, sa réalité «appar.est» par couches, par strates vivantes, presque.
« La Nature m’habite dans mon quotidien, la Nature m’inspire énormément, c’est un ressenti d’être bien dans mon environnement. Je vois comment l’œuvre se métamorphose sous mes yeux, c’est un travail de confiance dans mon intuition, quelque chose qui se manifeste un peu malgré moi, très liquide, ça bouge beaucoup. Je donne, le contact se fait entre le verre et les couleurs, même entre elles, ça travaille ensemble. J’interviens ou je laisse agir, il y a beaucoup d’observation de ma part, d’émerveillement, comme dans la nature même ! », affirme l’artiste.
Dans un autre registre, elle rend compte des témoignages que lui transmettent les visiteurs à la galerie d’art.
« Les gens me font des commentaires touchants. Il y en a qui m’ont dit : C’est comme lorsque je me promène dans des sentiers, je me sens comme en forêt. C’est un sentiment de bien-être, d’être détendu, d’être bien, c’est curieux… D’autres m’ont avoué : Je me sens comme dans la mer, avec des coraux autour de moi, la végétation marine… », raconte Amélie.
« J’ai trouvé que les gens passent plus de temps que d’habitude dans la galerie d’art, les gens sentent plusieurs niveaux de curiosité, ils vont en arrière des toiles de verre transparent, ils voient une autre perspective, comme un 3D immersif. Il y a les projections qui se répercutent sur le mur, sur le sol, avec la transparence de mes œuvres. Dans la spirale, ils découvrent les couches superposées, avec l’effet de transparence. Il y a des couches nouvelles à découvrir », juge-t-elle.
« La galerie Pierre-Bougie, ici, magnifie mon travail. L’espace est grandiose, et mes œuvres grands formats, dans un tel grand espace, je ne les avais jamais vues ainsi. C’est riche d’avoir pu les présenter ici, je peux juger de mon travail dans tout son potentiel. Et j’ai pu documenter cette expo, avec un vidéo qui amène l’autre discipline de ma démarche, la danse, et ma dimension performance, également importante », conclut-elle.
À la Galerie d’art Cookshire-Eaton, jusqu’au 20 novembre prochain, à voir à coup sûr par tous les amoureux des arts, au 125 rue Principale Ouest. www.galeriedartcookshireeaton.com

greve

Secteur public en grève : Les travailleurs du HSF emboîtent le pas

Nous apercevons des travailleurs manifestant devant l’école du Parchemin, côté Collège, à East Angus.

À l’instar des autres régions du Québec, les travailleurs du Haut-Saint-François, membres du front commun du secteur public, étaient en grève ce lundi pour démontrer au gouvernement du Québec leur détermination à renouveler leur convention collective. Un peu partout sur le territoire, devant les écoles primaires, à l’intersection de routes, les travailleurs du secteur public manifestaient leur insatisfaction envers la dernière offre gouvernementale. Les représentants du front commun regroupant les centrales syndicales CSQ, l’APTS, CSN et FTQ ont déjà annoncé une grève de trois jours les 21, 22 et 23 novembre à moins d’une entente quant au renouvellement des conventions collectives.

Moisson HSF

Moisson HSF lance sa campagne de financement : Objectif de 25 000 $ pour préparer les paniers de Noël

À l’avant-plan, Nathalie Blais, directrice générale, et en retrait, Nathalie Martin, responsable de la réception et de l’expédition, devant des étagères presque vides à l’approche du temps des Fêtes.

Depuis quelques jours, Moisson Haut-Saint-François est en pleine campagne de financement, et ce jusqu’au 15 décembre prochain. L’objectif est d’amasser 25 000 $ qui serviront à préparer plus de 250 paniers de Noël. Simultanément se joint la cueillette de denrées alimentaires.
De petites banques seront disposées dans divers commerces du territoire ainsi que des boîtes dans plusieurs entreprises pour y déposer des denrées comme des pâtes alimentaires, boîtes de conserves, farine, sucre, articles d’hygiène, produits de base, shampoing et autres. Nathalie Blais, directrice générale de Moisson HSF, fait un appel à la générosité du milieu et précise que certaines entreprises se sont engagées à égaler les dons qui seront versés par les employés. « À l’approche du temps des Fêtes, les besoins sont plus grands qu’à l’habitude. C’est pourquoi nous désirons sensibiliser la population et le milieu des affaires à donner généreusement », d’exprimer Mme Blais. Elle ajoute que « les demandes de paniers de Noël, c’est souvent des ajouts, des gens qui ne reçoivent pas des paniers réguliers. Les ajouts, ça peut être des gens qui ne répondent pas aux paniers réguliers, mais qui sont éligibles aux paniers de Noël. » Mme Blais estime que le montant de 25 000 $ permettra de bonifier les paniers avec de la viande, des produits laitiers et petites gâteries. Le partenaire pour la collecte est Dave Thompson de Transport Excavation Thompson Inc.
Présentement, Moisson HSF vient en aide approximativement à 350 personnes incluant des familles, couples et personnes seules. Mme Blais mentionne que le 25 000 $ permettra de bonifier les paniers réguliers et de préparer plus de 250 autres paniers de Noël. Elle mentionne qu’une guignolée se déroulera le 2 décembre à deux endroits à East Angus, soit à l’intersection des rues Angus Nord et Saint-Jacques, à proximité du bureau de poste et sur la rue Angus Sud devant le centre commercial. La collecte se tiendra de 8 h 30 à 16 h 30. Les bénévoles disposeront d’appareils permettant de prendre les dons par carte à puce.
Demandes
Mme Blais précise que la demande d’aide alimentaire a augmenté d’au moins 25 % au cours de la dernière année. Malheureusement, elle prévoit qu’elle augmentera approximativement de 30 % pour la prochaine année. « Les quantités d’aliments que nous recevons sont limitées et ne subviennent pas à nourrir tous les demandeurs. Avec la croissance des besoins de la population, nous n’avons d’autre choix que de diminuer les quantités d’aliments dans les paniers, afin que tout le monde puisse recevoir de la nourriture. Avec toutes ces demandes qui s’ajoutent, nous craignons de ne pas pouvoir offrir toute l’aide demandée par les gens du Haut-Saint-François », d’indiquer Mme Blais. En plus, la quantité limitée de denrées fait en sorte que l’organisme est difficilement en mesure de répondre à des demandes d’aide alimentaire d’urgence.
Elle ajoute que « le visage des demandeurs a changé ; ça peut être des gens qui travaillent, ce n’est plus juste des gens de l’aide sociale. On observe que ce sont de jeunes familles qui ont de plus en plus de difficulté à arriver, beaucoup de personnes âgées. »

Bas

Cancer de la prostate : joignez-vous au combat !

Envie de soutenir l’importante cause de la santé masculine en contribuant à la lutte contre le cancer de la prostate ? Du 1er au 30 novembre, participez à la campagne Nœudvembre de l’organisme PROCURE ! Comment ? En arborant fièrement le nœud papillon 2023 ou en l’offrant à un ou plusieurs hommes de votre entourage !
La campagne, en bref
En 2023, Nœudvembre célèbre son 10e anniversaire. Cette initiative, qui se tient sur le thème Luttons avec style contre le cancer de la prostate, vise à amasser des fonds afin d’offrir du soutien aux hommes atteints de ce cancer et à leurs familles et à financer la recherche. Ainsi, pour chaque dollar récolté, 0,90 $ sert directement la cause.
PROCURE, seul organisme de bienfaisance québécois entièrement dévoué à la cause du cancer de la prostate, souhaite également sensibiliser la population à cette maladie qui demeure malheureusement taboue. Pourtant, à travers la province seulement, ce sont chaque jour 19 hommes qui en reçoivent le diagnostic.
Le nœud papillon 2023
Encore cette année, le renommé designer Philippe Dubuc a travaillé en collaboration avec PROCURE pour créer un nœud papillon à la fois sobre et élégant aux couleurs de la campagne. Chic et intemporel, celui-ci peut être porté pour une foule d’occasions variées.
L’organisme vous invite d’ailleurs à l’arborer le 19 novembre, Journée québécoise de sensibilisation au cancer de la prostate, en signe de soutien envers tous ceux qui sont touchés par cette maladie.
À vous de jouer !

Commandez votre nœud papillon !
Pour commander votre nœud papillon et son mouchoir de poche assorti, rendez-vous au boutique.procure.ca. Une collection Nœudvembre, qui comprend 7 paires de bas exclusives en plus du nœud papillon et du mouchoir 2023, est également offerte.

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