Opération Nez rouge

Le weekend du 9 et 10 décembre derniers, près d’une cinquantaine de régions du Québec étaient en opération pour accueillir les 4471 bénévoles de l’Opération Nez rouge, qui se sont mobilisés afin d’offrir pas moins de 4856 raccompagnements à leurs concitoyens et concitoyennes.
Depuis le début de la campagne, c’est un total de 9585 bénévoles qui ont effectué 9497 raccompagnements sur les routes québécoises. 
Certaines régions reprendront la route dès le jeudi 14 décembre, alors que pour la plupart d’entre elles, la campagne se poursuivra dès le vendredi 15 et samedi 16 décembre.
À noter qu’il est toujours possible de s’inscrire afin de devenir bénévole ! Pour plus d’informations, contactez-nous sur la ligne média de l’Opération Nez rouge au 418 800-2884.

Départ Pierre

Aurevoir et merci !

À quelques minutes de fermer définitivement mon ordinateur, je rédige mon dernier texte et c’est à vous, ceux qui me lisent régulièrement depuis 32 ans que je m’adresse puisque l’heure de la retraite a sonné pour moi.
Lorsque j’ai été embauché comme directeur général du Journal régional Le Haut-Saint-François début septembre 1991, j’étais loin de me douter que je terminerais ma carrière à ce poste. Quand j’ai débuté, j’ignorais où se trouvait Cookshire et je n’avais aucune idée du territoire que représentait le Haut-Saint-François. Pour moi, ce n’était qu’une étape dans mon cheminement professionnel, je me disais bah !, je vais être là 5 ans maximum. Aujourd’hui, 32 ans plus tard, je peux dire que j’ai pris goût du Haut-Saint-François, je me suis enraciné dans le milieu, j’y ai fondé ma famille de deux enfants. Si ma conjointe et moi sommes des «étranges» comme diraient certains, nos enfants eux sont des angussiens.
Je me rappelle lors de mon arrivée, le journal publiait seulement 11 numéros par année. Au fil du temps et avec l’aide de l’équipe, du conseil d’administration et la participation des annonceurs, nous avons augmenté le rythme de numéros à 17, puis ajouté une publication de style revue, publiée à l’automne, et continué d’augmenter le rythme pour atteindre 24 numéros réguliers annuellement.
Le développement du journal a connu une croissance constante et nous avons ajouté un site Web. Je me rappelle l’époque où on devait se partager le seul ordinateur disponible pour trois employés. Du passage de la comptabilité manuelle à la version informatique et du montage à la main à la version électronique.
À travers ces 32 années, j’ai découvert le Haut-Saint-François, ces magnifiques paysages, et surtout, rencontré des gens incroyables voués au développement du territoire et de la communauté sous toutes ses formes et dans toutes les sphères d’activités, soucieux de faire du bien autour d’eux. J’ai eu la chance et le privilège de créer des amitiés.
Le Haut-Saint-François et les gens m’ont apporté beaucoup et une richesse de connaissances incroyable. Ce que j’ai apprécié le plus de mon travail de journaliste, entre autres, était le contact humain avec les gens et le privilège d’en apprendre un peu plus chaque jour sur divers aspects de la vie que ce soit professionnel, culturel, sportif, social, agricole, forestier et bien d’autres.
C’est avec gratitude que je vous en remercie. Je me retire avec le sentiment du devoir accompli et confiant que l’avenir du journal est entre de bonnes mains. Je ne peux conclure sans avoir une pensée et une grande reconnaissance envers les membres de l’équipe. Sans leur apport et leur dévouement, le journal ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
Merci et place à la relève.
Pierre Hébert

Ecole Du Parchemin-Encadrement Discipline

À East Angus, pour le Collège et le Couvent : L’école du Parchemin améliore grandement la discipline dans ses murs

Les élèves méritants de l’école du Parchemin, d’East Angus, ont eu droit à une activité bingo, à la salle des Chevaliers, où de nombreux prix étaient accessibles, pour de vraies récompenses.

« L’investissement visait à la base le bien-être de nos enfants. »
C’est la responsable de l’encadrement disciplinaire à l’école du Parchemin (Collège), Mélanie Boulay, qui l’affirme.
« On a voulu ainsi supporter notre système d’encadrement. Nous avons donc adopté un système de Passeport, qui a véritablement établi une communication avec les parents de nos élèves. C’est le cœur du système. Nous avons voulu le rendre vivant. Il fallait donc que tous embarquent pour que ça fonctionne, pour amener les élèves à vouloir se développer, pour les amener à faire les bons choix, vouloir faire mieux, avoir un meilleur comportement dans l’ensemble. C’est une question d’éducation », explique-t-elle.
Le Passeport, bien fait dans son ensemble, s’étale sur une feuille 11 po x 17,5 po, pliée en trois volets, recto verso. Il permet de noter le nom de l’élève, dans l’un des volets au recto, avec le nom de son titulaire, le numéro du passeport (un par période de moins de trois mois : exemple du 28 août au 3 novembre 2023) et un espace pour la signature des parents.
Et de noter également les manquements de type mineur, concernant le respect de soi et des autres (gestes inappropriés, langage, vêtements et attitude), le respect de l’environnement (respect du matériel inclus), et le respect des procédures (des consignes et transitions-école maison).
Il y a aussi une section pour les événements de type majeur, concernant la sécurité et l’intégrité de soi et des autres : lancer et utiliser des objets de façon menaçante, la violence verbale et menace ou impolitesse grave, la violence physique ou geste à caractère sexuel. Autres manquements : l’opposition grave, l’intimidation et le taxage, se cacher ou fuguer (absentéisme volontaire), le vol ou le vandalisme, la drogue, produits du tabac et l’alcool, figurent dans la liste des actes répréhensibles possibles.
Quatre périodes de Passeport sont prévues dans une année scolaire, dont une qui se termine en novembre, une autre au printemps, une autre à la fin de l’année…
Lorsqu’un adulte de l’école intervient à la suite d’un tel événement de type majeur, les parents sont informés dans le courant de la journée par téléphone et il y a application d’un protocole.
Tous les autres volets du Passeport servent à rapporter tous les événements mettant en cause l’élève, ainsi que la date, l’heure, l’endroit, la conséquence/intervention, et il permet la signature de l’intervenant et, encore là, une ligne pour la signature d’un des parents.
« Il y a des récompenses prévues à la fin des cycles du Passeport, pour les élèves qui n’ont pas de manquements signalés dans le Passeport, etc. C’est un très bon outil de maintien de liens avec la maison, cela devient un travail d’équipe, qui permet d’être sur la même longueur d’ondes. Le Passeport permet de guider les enfants et les parents, du même coup. Un enfant, durant une période de Passeport, a droit à cinq avertissements mineurs. Au cinquième, il y a intervention. À la fin de chaque période, nous préparons une grosse activité d’école où les plus méritants peuvent participer. Pour les événements de type majeur, dès le premier, il y a avertissement, et au deuxième, c’est l’interdiction de participer à l’activité majeure. Un exemple de l’activité, il y a eu une soirée de bingo avec des récompenses. C’est assez pour créer une déception chez l’élève qui n’y est pas invité à cause de son comportement déficient », précise Mélanie Boulay.
Au quatrième manquement mineur, l’éducatrice spécialisée rencontre l’élève en question. Et quand un élève n’a aucun manquement, il reçoit une lettre WOW ! Cette lettre est reconnue devant tous les élèves réunis.
« Le système fonctionne depuis trois ans maintenant et nous avons vu une énorme amélioration dans les comportements. Je suis très fière de la mise en place de ce système qui fait une énorme différence. Nous voulons maintenir de grosses activités d’école assez attrayantes. Recevoir la lettre WOW !, c’est une surprise et ça crée un intérêt. En 2022, nous avions eu une soirée Film avec pop corn, une disco, un spectacle de magie et une fête foraine avec kermesse dans la cour d’école… Nous avons eu l’aide du D.G. de la Ville de East Angus, David Fournier, un partenaire indéniable », conclut-elle.
Elle a souhaité remercier les commanditaires ayant fourni des cadeaux pour la journée bingo, servant de récompense aux élèves pour leur bonne conduite, soit Toys »R »Us, Korvette, Délices ou Supplices, le club de hockey Phoenix de Sherbrooke, Rôtisserie East Angus, BMR, Livret privilège, IGA, Pharmaprix, McDonald’s et la Ville de East Angus.

Barrage meridienne

Barrage de sensibilisation à la violence conjugale

Mercredi dernier, des membres de la Sûreté du Québec, avec deux intervenantes de La Méridienne, ont tenu un barrage routier à l’angle des rues Principale et Craig, à Cookshire-Eaton. L’objectif était d’effecteur de la prévention auprès des automobilistes et citoyens au sujet de la violence entre partenaires intimes. Un total de 450 automobiles a été intercepté et 675 citoyens ont été interpellés sur le sujet. On a profité de l’occasion pour remettre des signets en plus d’en déposer dans divers commerces locaux. L’activité s’inscrit dans le cadre de la campagne de 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, en cours jusqu’au 6 décembre.

actualite

Cuisines collectives : Levée de fonds

Les Cuisines collectives du Haut-Saint-François teindront une levée de fonds de type «barrage routier» le mardi 12 décembre, de 7 h à 18 h, à l’intersection des rues Angus Nord, Saint-Jacques et Saint-Pierre à East Angus. Sur place seront distribuées des recettes en pots «chocolat chaud avec morceaux de cannes de bonbons et guimauves.» Elles seront remises gratuitement en quantité limitée. Il est également possible de faire un don via la plateforme sécuritaire Zeffy directement sur le site Web au www.cchsf.ca ou par virement bancaire en utilisant l’adresse courriel direction@cchsf.ca en indiquant DON dans l’espace commentaire. L’argent amassé permettra de continuer à offrir un fonds de base diversifié aux groupes de cuisines et à tous les ateliers offerts.

Semaine des tout petits

Lancement de la Grande semaine des tout-petits

Les représentants d’organismes et le préfet Robert G. Roy procèdent à la levée du drapeau.

Afin de souligner la 8e édition de la Grande semaine des tout-petits, du 20 au 26 novembre, la MRC du Haut-Saint-François a procédé à la levée du drapeau sous un soleil radieux au parc des Braves de Cookshire-Eaton.
Étaient entre autres présents les représentants des organismes La Relève, Maison de la Famille, le CPE-BC Uni-Vers d’enfants et le préfet Robert G. Roy, fiers partenaires pour la sensibilisation et la valorisation aux droits des tout-petits.
S’élever ensemble pour le respect des droits des tout-petits est le slogan de cette mobilisation qui vise à nourrir le dialogue autour des droits des 0-5 ans. Indépendamment de leur contexte de vie individuel, de leur religion et de leur culture, les tout-petits doivent avoir un gouvernement qui s’assure que leurs droits sont respectés en matière d’éducation et de la qualité des soins médicaux, qu’ils ont tous de la nourriture, des vêtements et un endroit sécure pour dormir. Les petits doivent pouvoir s’épanouir au sein d’une famille et d’une communauté bienveillante. Le préfet Robert G. Roy a fièrement déclaré que la MRC était solidaire avec les 509 000 tout-petits du Québec. « Peu importe son genre, ses parents, son origine, sa culture, sa religion, son lieu de naissance, son milieu de vie, sa langue ou son état de santé ou physique, chaque petit doit être traité équitablement, avec justice. Il en est de notre devoir à tous ».
Les organismes œuvrant avec les tout-petits étaient donc réunis dans la gaieté pour hisser ce drapeau, symbole de l’union de toute la MRC avec ce mouvement de plus en plus grand vers la reconnaissance des droits des 0-5 ans. Mme Debbie Fennety, directrice, du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, qui coordonne la garde en milieu familial dans 3 CPE de la région, souligne l’importance des acteurs du milieu, du personnel engagé, des membres du CA et des parents ainsi que tous ceux qui ont la préoccupation des droits des enfants à cœur. Elle ajoute que « c’est de plus en plus reconnu dans notre société québécoise que tout se joue pendant la petite enfance, ainsi que, l’importance du développement affectif et la qualité des soins pour le développement optimal du cerveau. Nos parents sont de plus en plus intéressés aussi et n’hésitent pas à poser des questions et faire des lectures et recherches afin de mieux être outillés. »
Il y a de plus en plus de tables de concertation sur le sujet et on note la chance que nous avons d’avoir une plus grande solidarité avec l’ensemble des acteurs de la région qui travaille conjointement sans problème autour des mêmes objectifs au plus grand bénéfice des touts petits.
Sabrina Lapointe, directrice de la Maison de la famille du territoire Haut-Saint-François, a profité de l’évènement pour souligner l’importance des organismes pour favoriser l’enracinement des familles dans leur communauté. Elle en profite pour souligner l’importance du travail des éducatrices, des intervenantes et celle de l’implication des familles en cette semaine particulière pour les tout-petits.

Valoris

Chez Valoris, à Bury, avec un financement enfin annoncé : On va de l’avant avec l’étude de faisabilité du parc éco-industriel

Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes, et Céline Martel, coordonnatrice aux communications chez Valoris, ont expliqué les détails du projet de parc éco-industriel qui est relancé par l’annonce du financement de son étude de faisabilité.

Un ancien projet de parc éco-industriel a refait surface dernièrement, alors qu’a été annoncé l’investissement nécessaire à la réalisation de son étude de faisabilité. Ce projet était relié, en pratique, à la naissance de Valoris en 2010, puisque des terrains appartenant à Domtar, sur lesquels s’est installée l’entreprise, étaient déjà ciblés pour un éventuel parc de ce genre.
« On y prévoyait déjà la construction de condos industriels afin d’accommoder certains promoteurs pouvant souhaiter s’installer à proximité et profiter de certaines matières issues du recyclage ou de la valorisation, pour servir de matières premières à d’autres productions », évoque Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes, chez Valoris.
« Il y a même une entreprise, dans le passé, qui visait à revaloriser les couches de bébé, dans le Haut-Saint-François (HSF). Mais c’était plus difficile qu’elle l’avait prévu et aussi moins rentable qu’espéré. Ça prenait plus d’eau que la quantité imaginée… Alors l’entreprise n’a pas fait long feu et a fermé ses portes ! », raconte-t-il.
« Aujourd’hui cependant, le projet du parc éco-industriel a évolué avec les années, le contexte a changé… Nous avons des demandes d’entreprises qui souhaiteraient s’installer près de nous pour se servir soit du compost de qualité ou des matières résiduelles qui résultent de nos opérations », révèle M. Longchamps.
« Nous avons déjà deux lignes de tri opérationnelles dans notre centre de tri des matières que nous recevons, soit une ligne de résidus de construction et une autre pour les déchets de matière organique résidentielle, industrielle, commerciale et institutionnelle, ce qu’on appelle les ICI. La qualité du résidu de cette deuxième ligne n’est pas reconnue par le gouvernement, parce qu’il reste d’infimes traces de plastique et de verre, qui le qualifient automatiquement de compost contaminé. Mais c’est une qualité très comparable à celle du compost qui émane du traitement du bac brun », explique Louis Longchamps.
Les utilisations potentielles de ce compost intéressent quand même plusieurs compagnies qui en cherchent les débouchés possibles, ce qui les inciterait grandement à s’installer dans le parc éco-industriel projeté. Le site de Valoris à Bury cherche à recevoir le maximum de matières résiduelles, pour en enfouir au final que le très strict minimum, après en avoir revalorisé le maximum, une mission primordiale de l’entreprise.
« La création de Valoris était une bonne idée, provenant de la bonne volonté, mais sans tous les moyens nécessaires au point de départ. En 2006, il y avait eu la Loi du développement durable, avec des changements importants quant à la valorisation des matières résiduelles. Sherbrooke et la MRC du HSF, les deux proprios de Valoris, ont le cœur à la bonne place. Mais ils ont des visions un peu différentes, ce qui amène des heurts parfois. Ici, on veut le moins possible de matières vouées à l’enfouissement. Par contre au Québec, 80 pour cent des déchets sont gérés par le privé. Valoris est perçu comme un genre de mouton noir versus Waste Management, par exemple, Matrec et Enviro Connexions, les trois grosses entreprises qui ne sont là que pour l’enfouissement ! Ainsi, 6 millions de tonnes de matières sont enfouies chaque année au Québec, alors que nous, chez Valoris, n’en enfouissons que 50 000 tonnes ! Au début des années 1980, il y avait 1000 sites d’enfouissement au Québec. Aujourd’hui, il n’en reste que 39. L’idée du parc éco-industriel avait été mise en veilleuse », indique-t-il.
« Le recyclage des matières résiduelles donne lieu à de grands rêveurs, en ce qui a trait à l’utilisation des matières qui résultent de nos opérations. Nous avons grand besoin d’approfondir la capacité de réception du territoire, avant de dire oui à ces nouvelles entreprises qui veulent s’installer dans ce parc éco-industriel. D’où le bien-fondé de l’étude de faisabilité qui est préalable », assure M. Longchamps.
« Elle va nous aider à déterminer la capacité portante du fond de terrain, versus les nombreux milieux humides, la capacité en fourniture de grande quantité d’eau, la capacité électrique pour les équipements pouvant être nécessaires pour ces nouvelles compagnies, les terrains disponibles dans l’entourage pour une expansion éventuelle, etc. », résume le directeur. « Chose certaine, c’est louable de vouloir développer l’industrie chez nous. »
Pour terminer, il donne l’exemple des petits pots de plastique qui servent comme contenants des prescriptions de pilules dans les pharmacies, consommés en nombre infini.
 « Ils sont actuellement envoyés ailleurs pour leur recyclage. Nous n’aurions qu’à ajouter un pour cent d’une autre résine, que peut fournir le Brésil, pour nous permettre de les recycler ici, au Québec, une matière première infinie, ce qui serait très intéressant. Il y a toute une industrie secondaire à créer. Et il y a des joueurs comme Enerkem, par exemple, sur le plan chimique, qui pourraient probablement y participer. Voilà la nouvelle qui est prometteuse ! Nous sommes dans la mouvance de poser les bonnes questions », conclut-il.
Au sujet du financement de l’étude de faisabilité du projet, est prévue une contribution de 169 427 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), via son programme Fonds région ruralité (FRR), volet 3 Signature innovation, et une aide de 33 886 $ de la MRC du HSF, incluant surtout des services sous forme d’aides techniques, donc pas nécessairement des espèces sonnantes.

Pere Noel Angus

Le père Noël débarque à East Angus

Les enfants ont eu une magnifique surprise vendredi dernier alors que le père Noël, accompagné de ses lutins, a fait un arrêt à la Maison des jeunes Actimaje d’East Angus. Fidèle à son habitude, le bon vieux bonhomme à la barbe blanche ne s’est pas présenté les mains vides au contraire. Tous les enfants présents ont eu droit à un magnifique cadeau. L’activité a été organisée avec les membres de la Maison des jeunes Actimaje en collaboration de la municipalité de East Angus et le Club Lions. Promenade en chariot et conte de Noël complétaient cette soirée bien remplie

Marche et cours HSF

Le Fonds Marche/Cours pour le Haut : Un outil à utiliser

La plupart des parents ne le savent pas, car le Fonds Marche/Cours pour le Haut  n’est que très peu connu, même s’il existe depuis 10 ans ! De l’argent y est disponible pour faciliter l’accès des enfants et des aînés aux activités sportives, artistiques et culturelles.
« Tous les parents du HSF peuvent déposer une demande d’aide financière pour leurs enfants de moins de 18 ans, s’ils répondent aux critères d’admissibilité. Il suffit de remplir le formulaire d’inscription et d’y inclure les pièces justificatives demandées. Ces dernières seront analysées par le comité et une réponse sera rendue dans un délai de deux semaines », transmet la coordonnatrice du Comité Loisir de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), Marie-Pierre Hamel.
« La MRC peut défrayer une partie des coûts d’inscription ou pour l’achat d’équipement nécessaire pour ces activités. Un comité de sélection, composé d’élus ou de dirigeants municipaux, a le mandat d’accorder ou non une somme selon une grille de critères établie », ajoute-t-elle.
Un deuxième moyen d’accéder à ce fonds, c’est qu’une demande peut être présentée par des organisations du HSF, par des organismes scolaires, municipaux ou communautaires.
« En effet, ce type d’organisme connaît bien sa clientèle et peut cerner les familles ayant des difficultés financières, permanentes ou temporaires, qui pourraient bénéficier du fonds. Un formulaire d’inscription réservé aux organismes doit ainsi être rempli, explique Mme Hamel.
« Troisièmement, une demande peut également être initiée par des organisations sportives ou de loisirs de la MRC, pour le remboursement de matériel utilisable par les jeunes ou pour des frais d’inscription pour un tournoi. Finalement, une portion de 20 pour cent des fonds disponibles est réservée pour le développement de nouvelles activités par des fournisseurs qui débutent ou qui sont moins connus des citoyens », décrit-elle.
Nouveau volet pour les aînés
Pour les activités fréquentées par les personnes aînées de 60 ans et plus, les demandes peuvent provenir d’organismes communautaires qui s’adressent à cette clientèle, pour l’achat de matériel de loisir ou pour offrir des places payées par la MRC, afin qu’un plus grand nombre de membres puisse assister à des activités.
« Le Fonds Marche/Cours pour le Haut est constitué par les profits récoltés lors des huit premières éditions de l’événement qui porte le même nom. C’est un événement-bénéfice annuel qui se déplace d’une municipalité à l’autre, organisé par l’équipe Loisir de la MRC, en collaboration avec la Municipalité hôte et le support de l’ensemble des professionnels en loisir du HSF. Lors de la 8e édition de l’événement Marche/Cours pour le Haut, a été ajouté un parcours de 3 km pour les aînés », raconte Marie-Pierre Hamel.
« L’enfant doit être âgé de moins de 18 ans, les aînés de 60 ans et plus, doivent habiter sur le territoire de la MRC, les organisations qui font une demande avoir leur bureau principal dans le HSF et les formulaires soumis par voie électronique. Une seule demande par enfant/aîné par session sera acceptée, il n’y a aucune date limite, le processus de dépôt se faisant en continu, lors de trois sessions par année, de janvier à avril, mai à août et septembre à décembre », énumère-t-elle.
« Les demandes de 150 $ ou moins sont automatiquement remboursées, celles de plus de 151 $ doivent être soumises et approuvées par le comité de sélection. Si le nombre de demandes dépasse le montant disponible au fonds seront priorisées les candidatures présentant le plus bas revenu brut annuel (moins de 20 000 $/année), provenant d’une famille nombreuse de trois enfants et plus, ou celles présentées par une famille monoparentale », conclut-elle.

Moisson HSF

Moisson Haut-Saint-François : Une guignolée au-delà des attentes

Les citoyens ont entendu le cri du cœur lancé par Moisson Haut-Saint-François afin d’amasser 25 000 $ dans le cadre de sa campagne de financement visant à répondre à la demande des paniers de Noël. Plus d’une vingtaine de bénévoles avec la participation du Club Lions d’East Angus ont participé à la récente guignolée qui se déroulait samedi dernier à deux endroits dans la ville d’East Angus. « Je n’en reviens pas de la générosité des gens, de leur solidarité. On n’a pas fini le décompte, mais je crois qu’on va dépasser notre objectif de 25 000 $ », d’exprimer avec enthousiasme la directrice générale, Nathalie Blais.

Couple entrepreneur

Après une formation au CFP du HSF : Un couple d’entrepreneurs lance chacun son entreprise

Dans le garage adapté à la préparation des mets alimentaires produits par la nouvelle entreprise Marie Gourmet de Marie-Andrée Glaude, le couple formé aussi par Daniel Dolbec travaille en équipe efficace, elle dans sa cuisine et lui à la livraison des mets aux cafétérias des deux écoles d’East Angus, entre autres.

Marie-Andrée Glaude et Daniel Dolbec forment un couple dans la vie. Après avoir suivi tous les deux le cours Lancement d’une entreprise, offert par le Centre de formation professionnelle (CFP) du Haut-Saint-François, ils ont créé tous les deux une nouvelle entreprise.
Mme Glaude se spécialise comme traiteur et en « prêt-à-manger », dans son entreprise qu’elle a appelée Marie Gourmet. Elle offre tout un assortiment de services variés, des repas maison, frais ou surgelés en portions individuelles et familiales, des boîtes à lunch pour des réunions ou événements spéciaux, en formats individuels pratiques. Il est également possible de se procurer, auprès de son entreprise, des mets de buffets froids, incluant la livraison et l’installation si désirées, et des cocktails dînatoires pour des 5 à 7 entre amis ou en famille, même pour un mariage ou des événements corporatifs.
« C’est un rêve d’enfance que de réaliser l’idée que j’ai eue, à la suite d’un cours de pâtisserie suivi après mon secondaire 5, et après avoir travaillé près de 10 ans pour un traiteur de Sherbrooke. Après un autre cours, celui d’observation en milieu de travail, en orientation durant mon cours secondaire, je suis restée marquée par mon premier emploi dans le domaine alimentaire. Après avoir été maman trois fois, en m’occupant de mes enfants à la maison, je n’ai pas réussi à chasser l’idée que j’avais de créer ma propre entreprise », raconte Marie-Andrée Glaude.
« Nous avons beaucoup de demandes pour des clients corporatifs, pour des cocktails où nous servons des bouchées froides, un service sur demande, distingué et festif. Nos buffets froids conviennent aussi pour des événements familiaux et corporatifs, des réceptions d’après-funérailles, où nous pouvons servir des assortiments personnalisés, variés et goûteux, qui satisfont très bien toutes les clientèles », décrit-elle.
Elle et son conjoint Daniel Dolbec forment une famille reconstituée qui compte sept filles, oui, sept enfants, toutes des filles ! Une grande « petite famille » dont il faut s’occuper à travers les tâches que l’entrepreneuriat n’a pas manqué de leur ajouter !
« Nous avons travaillé très fort pour réaliser nos rêves. Nous formons une très bonne équipe tous les deux, car nous nous complétons de façon très efficace », admet Mme Glaude.
« Nous avons adapté notre projet à notre vie… pas l’inverse. Nous ne voulons pas que ces projets soient trop gros et nous fassent évoluer en grandissant trop rapidement, car notre qualité de vie est aussi très importante », enchaîne pour sa part M. Dolbec.
Ce dernier a lancé une compagnie de transport, surtout pour effectuer les livraisons que Marie Gourmet nécessite, car sa conjointe a réussi à obtenir deux contrats intéressants et importants pour fournir en repas deux écoles d’East Angus, et la demande ne cesse pas d’augmenter. Un beau problème qu’accepte de solutionner bien volontiers sa dynamique et persévérante conjointe.
« Je suis assez bien équipé, dans ma compagnie de transport en tous genres, j’ai une «remorque traileur», une plate-forme de 30 pieds, un camion de type pick-up, un tracteur pour les travaux légers d’excavation et d’aménagement, des remorques à chevaux, etc. J’ai toujours été entrepreneur, j’ai eu plusieurs chevaux, à l’âge de 20 ans, j’ai été maréchal-ferrant, ce que j’ai fait pendant 35 ans, je suis encore entraîneur de chevaux, j’ai même créé un rodéo, j’ai eu un bar-resto pendant 15 ans à Dudswell », énumère M. Dolbec.
Mme Glaude reprend la parole au sujet de Marie Gourmet. « Mon entreprise, c’est le prolongement de ma famille, de ma cuisine, de mon social, de ce qui m’entoure. Je fournis des repas pour les petits et grands groupes, en plus des deux cafétérias des écoles d’East Angus. Mon troisième volet, c’est le prêt-à-manger, autant surgelé ou frais, en portions individuelles et familiales. Et nous assumons la livraison, bien entendu », dit-elle en souriant.
« On s’est posé plusieurs questions avant de lancer nos entreprises. Les réponses ont été importantes pour nous. Nous avons remis en question nos choix, nous avons finalement adapté notre garage pour la production de mon entreprise, au lieu d’acheter un restaurant qui était fermé et qui aurait pu abriter Marie Gourmet, mais qui aurait aussi créé des frais inutiles », décrit-elle.
Incidemment, Marie Gourmet tenait une opération portes ouvertes, le vendredi 20 octobre, qui servait en même temps d’ouverture officielle.
« Chez nous, tout est fait maison et nous tendons vers le zéro déchet. Nos plats de service sont toujours réutilisables, avec des contenants légers et des assiettes compostables et/ou récupérables. Je suis fière de mes produits et je sais faire la part des choses dans toutes les opérations de ma compagnie », assure-t-elle.
« Nous sommes fiers de nos deux entreprises, ouvertes en même temps, et nous nous entraidons beaucoup tout en étant très complémentaires », transmet en conclusion Daniel Dolbec, démontrant une passion bien évidente pour leurs projets communs.
Comme l’entreprise Marie Gourmet n’a pas encore de point de vente, il faut commander ses produits à l’avance. L’idéal est de procéder en ligne pour l’instant, sur le site www.mariegourmet.ca, par courriel à l’adresse mariegourmettraiteur@gmail.com ou encore par téléphone au 819 919-6408.

Marche Noel-Scotstown

Marché de Noël de Scotstown : Un très haut taux de participation !

De g. à d. sur la photo, Jessica Charland, Francis Larochelle, directeur de l’école, Roxanne Vachon, Alexandre Lemay, Annie Désindes, Alexandra Lombardi, Cindy Boisvert, Caterina Maillé, tous enseignants, sauf Annie Désindes, secrétaire.

Francis Larochelle, le directeur de l’école Saint-Paul, de Scotstown, où se tenait le Marché de Noël le 2 décembre dernier, s’est dit très satisfait du résultat global de son activité, organisée par les enseignants et les élèves. Ces derniers ont produit les décorations, des cartes de Noël, des chocolats, etc. « C’est un très bon succès, avec un très bon achalandage, un très haut taux de participation. C’est apprécié par les partenaires, les exposants, les artisans locaux, qui ont offert une belle variété de produits et de bonnes idées-cadeaux. Ici, on amasse des fonds pour équiper l’école pour le ski de fond. Nous avons une école qui bouge, grâce à notre prof d’éducation physique. C’est un projet particulier d’hiver. Nous avons un plateau multisports à l’arrière de l’école, une dalle de ciment pour le hockey-balle l’été qui devient une patinoire l’hiver, et des sentiers de randonnée », a insisté M. Larochelle.

Guignolée Moisson Cookshire

Guignolée pour Moisson Cookshire

Quelques bénévoles de Moisson Cookshire se sont installés vendredi dernier à l’angle des rues Principale et Craig, à Cookshire-Eaton, pour solliciter les automobilistes dans le cadre de la guignolée annuelle de l’organisme. Thérèse Soucy, présidente de Moisson Cookshire, souhaitait bien amasser autant que l’année dernière, soit plus de 3 000 $. L’argent servira à bonifier les paniers de denrées, précise-t-elle. L’organisme souhaite préparer plus de 70 paniers de Noël pour l’occasion. Outre les généreux donateurs, Mme Soucy remercie également les bienfaisants commanditaires.

Militaire Bury

Vies vécues, vies perdues : Conférence sur l’histoire militaire de Bury

Certains des quelque 100 participants à la Conférence sur l’histoire militaire dans le Manège militaire de Bury.

Des histoires personnelles sur le passé militaire de Bury ainsi qu’un souper avec des recettes de l’époque de la Seconde Guerre mondiale étaient à l’honneur au Centre communautaire du Manège militaire de Bury, le 21 octobre dernier. Ces deux expériences, qui ont réuni environ 100 personnes, ont été organisées par la Société d’histoire et du patrimoine de Bury à l’occasion d’une conférence sur l’histoire militaire de Bury et de ses environs.
En approchant du Centre, les visiteurs se promenaient entre une ribambelle de 40 bannières flottant le long de la rue Main, honorant les anciens combattants de Bury. À l’intérieur, ils ont pu faire la découverte de bannières et d’objets historiques bordant les murs, une sélection d’expositions sur l’histoire militaire que la Société historique avait montées au printemps dernier. De 13 h à 19 h 30, les invités ont également entendu des musiciens Paula Chiasson, Normand Breton et Christian Nolet et une série de conférenciers en français et en anglais. Ils ont aussi visionné de courtes vidéos et ont pu profiter d’un banquet.
La cérémonie d’ouverture offrait de la musique de cornemuse avec les cornemuseurs Matthew Fowler et Sylvain Ross, ainsi qu’un mot de bienvenue de la présidente de la Société, Mme Praxède Lévesque Lapointe, qui a reconnu les grands sacrifices consentis par les militaires et les civils au cours des guerres passées. Elle a appelé à « l’empathie et aux prières pour la paix » dans le contexte des conflits actuels dans le monde.
Les intervenants étaient des témoins locaux qui ont raconté leurs propres expériences ou des histoires transmises par leurs parents et grands-parents. Les conflits comprenaient les Raids des fénians de 1866 à 1870 ; la guerre des Boers de 1899-1902 ; la Première Guerre mondiale, 1914-1918 ; la Seconde Guerre mondiale, 1939-1945 ; la Bataille de Hong Kong, 1941 ; la guerre de Corée, 1950-1953 ; en Afghanistan, 2001-2014 ; et diverses opérations de maintien de la paix à partir de 1948.
Selon un livret informatif de 36 pages sur l’histoire militaire de Bury que la Société a publié dans le cadre de l’événement, Bury a eu un taux de participation élevé à de nombreuses guerres, en particulier lors de la Seconde Guerre mondiale.
« Bury avait le plus grand nombre par habitant d’hommes enrôlés de toutes les villes du Canada. Cent trente hommes et femmes étaient en service actif, dont dix sont morts. Trente et un étaient avec les Royal Rifles à Hong Kong. »
Le sergent-major régimentaire Justin Dahler des Sherbrooke Hussards a raconté en détail l’histoire du régiment, remontant à 1866 jusqu’à aujourd’hui.
Puis il y a eu les « Dames de l’Enfer ». C’est ainsi que les ennemis des forces écossaises appelaient les dizaines de cornemuseurs qui dirigeaient les forces écossaises, leurs cornemuses hurlant, ont expliqué les cornemuseurs Fowler et Ross.
Richard Gray, le président de la filiale 48 de la Légion de Bury, a présenté un historique détaillé du groupe, et Edith Lévesque a parlé des défis auxquels sont confrontés les conjoints et les familles des militaires, ainsi que de leurs rôles changeants pendant et après le déploiement à l’étranger. « La guerre aura contribué, sans la vouloir, au féminisme, les femmes participant de diverses manières à l’effort de guerre », a déclaré Mme Lévesque Lapointe.
Vêtue de l’uniforme de sa mère, Wendy Olson a parlé de ses expériences de jeune enfant, fréquentant le manège militaire de Bury avec sa mère, la sergente Kathleen (Kay) Olson. Elle a décrit les utilisations du bâtiment et le rôle de sa mère en tant que membre du Service féminin de l’Armée canadienne (CWAC), à titre de secrétaire et de commis comptable pour le bataillon de Bury. Sergente Olsen était bien connue pour ses années à titre de maître de poste de Bury à Postes Canada, et sa fille Wendy a suivi ses traces au Bureau de poste où elle occupe désormais le deuxième rang en termes d’ancienneté au Québec.
L’une des présentations les plus touchantes a été celle de Martine Staehler, qui a grandi en Alsace-Lorraine, une région qui a changé de mains à plusieurs reprises entre la France et l’Allemagne. Un de ses oncles a été conscrit par la France, et son frère, par l’Allemagne. Cette génération de soldats s’appelait les « malgré-nous » ; ils n’avaient pas le choix en la matière.
Un autre discours captivant a été celui de Larry Everett qui a décrit les horreurs endurées par les soldats qui ont combattu lors de la bataille de Hong Kong, puis détenus comme prisonniers de guerre jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le public a écouté en silence le récit des horreurs vécues. « Beaucoup de ces anciens combattants sont revenus avec ce que nous appelons aujourd’hui le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) », a déclaré M. Everett.
Finalement, les invités ont eu droit à un banquet de quatre services préparé par Doris Bolduc, Diane Gagnon et Praxède Lévesque Lapointe, qui nous a expliqué l’histoire de chaque plat durant le repas.
« C’était une excellente idée », a déclaré l’invité Robert Alain. « Faire un dîner sur un thème historique. Et comment cela s’est déroulé aussi. C’était excellent ! Même s’il y a eu un peu de tricherie. »
M. Alain faisait référence au plat principal, le Woolton Pie, préparé avec une sauce à base de viande de dinde. L’original était un plat de légumes bouillis garni de purée de pommes de terre, mais sans viande. Il a été recommandé par le ministère de l’Intérieur britannique en période de pénurie alimentaire.
Une salade de topinambours débutait le repas. L’histoire de ce légume racine, dit Mme Lévesque Lapointe, est venue de France pendant son occupation par les forces hitlériennes.
« Les Allemands ne l’ont pas aimé et ne l’ont donc pas confisqué ; les Français l’ont alors mangé en grande quantité. »
Ces deux plats de guerre sont tombés en disgrâce après la guerre ; les gens en avaient assez. Cependant, deux produits de la Seconde Guerre mondiale, le gâteau aux carottes et la crème glacée de Coaticook, restent aujourd’hui les favoris de nombreuses personnes.
C’était le dessert du banquet ; une douce fin pour une journée pleine d’émotions, à la fois remplie de fierté et de chagrin.

Panneau Dudswell

Au parc Éva-Tanguay de Dudswell, secteur Marbleton : Un panneau d’interprétation de la bande riveraine pour les citoyens

Ont assisté à l’inauguration du panneau d’interprétation de la bande riveraine, en face du lac Adolphe, près du lac d’Argent à Dudswell, secteur Marbleton, de g à d, Réjean Simard, conseiller municipal de Dudswell, Florent Mercier, administrateur de la Corporation des résidents du lac Miroir (CRLM), Marjolaine Larocque, conseillère municipale de Dudswell, Jacinthe Caron, co-directrice du CRE Estrie, et Sylvain McSween, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques.

Ce n’est pas tout le monde qui peut accéder à la propriété sur le bord d’un lac ou d’un cours d’eau, de nos jours. Mais quand on a la chance de le faire, il faut connaître certaines obligations qui viennent avec cet avantage. Le Comité Action-Climat, en collaboration avec la Municipalité de Dudswell, a décidé d’installer un panneau d’interprétation de la bande riveraine au parc Éva-Tanguay, au 900 rue du Lac, à Dudswell, secteur Marbleton, situé au bord du lac Adolphe, près du lac d’Argent.
Ce nouveau panneau a pour objectif de sensibiliser les citoyens afin d’en arriver à améliorer la conformité des bandes riveraines, dont l’état général souffre souvent de la méconnaissance de la façon adéquate de concevoir un aménagement de la rive du terrain que l’on possède, comme citoyen bénéficiant de la qualité de vie appréciée comme riverain.
« La bande riveraine constitue la dernière protection d’un plan d’eau contre les polluants ou l’érosion. Bien aménagée, elle évite la dégradation de la qualité de l’eau, réduit les risques pour la santé, augmente la valeur des propriétés et offre un milieu de vie pour la faune », peut-on lire sur le panneau en question.
Une information privilégiée s’y trouve également : les strates de végétation essentielles, l’illustration photographique des végétaux recommandés à planter sur cette bande importante qu’est la rive du plan d’eau, et les quatre grands rôles qu’elle remplit, soit freiner l’érosion, filtrer l’eau, rafraîchir le bord de l’eau et favoriser la faune et la flore.
Ce panneau vient en complément des efforts municipaux et de la volonté des trois associations riveraines présentes sur le territoire. Le Comité Action-Climat a d’ailleurs réalisé différentes activités, depuis 2021, pour encourager les résidents à bien aménager leur bande riveraine par des végétaux conformes à la réglementation municipale.
La démarche Municipalités et citoyens alliés dans l’action climatique a donné lieu à l’installation de ce panneau coordonnée en collaboration avec le Conseil régional de l’Environnement (CRE) de l’Estrie. Ont également contribué financièrement pour rendre possible cette réalisation l’entreprise Graymont, la Municipalité de Dudswell et Paquette Moto, en complément d’une aide financière du gouvernement du Québec, puisée du programme Action-Climat Québec, en lien avec le Plan pour une économie verte 2030.
La fierté se lisait sur les visages des personnes présentes à l’inauguration du panneau de sensibilisation de la population, soit les conseillers municipaux de Dudswell, Marjolaine Larocque et Réjean Simard, Florent Mercier, administrateur de la Corporation des résidents du lac Miroir (CRLM), et Jacinthe Caron, co-directrice du CRE Estrie. D’autres représentants de la Municipalité de Dudswell y avaient également participé, la mairesse Mariane Paré, des membres du Comité Action-Climat de Dudswell, des membres d’autres associations riveraines et du partenaire financier principal, Graymont.

Cocktail

Cocktail des jeunes entrepreneurs : Une reconnaissance appréciée

Parmi les lauréats, nous retrouvons à l’avant les maires de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, et de East Angus, Lyne Boulanger. À l’arrière, apparaissent Ghislain Brière, président de la Chambre de commerce du HSF, Richard Ravary, président de la SADC et à l’extrême droite, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Une cinquantaine de personnes réunies au Pavillon des Mésanges, à Dudswell, ont participé au récent cocktail des nouveaux entrepreneurs du Haut-Saint-François où l’on a remis des certificats à huit personnes représentant six entreprises réparties sur le territoire.
L’activité organisée par la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François avec la collaboration de la Chambre de commerce du HSF visait à souligner l’audace et la persévérance de jeunes gens d’affaires qui se sont lancés dans l’aventure entrepreneuriale sur le territoire au cours des deux dernières années. « Le but, c’est vraiment de reconnaître l’entrepreneuriat des jeunes entrepreneurs. Dans un monde comme on a vécu dans les dernières années, déjà l’entrepreneuriat, ce n’est pas évident. Les dernières années ont été un défi encore plus grand. On veut féliciter l’audace, la persévérance et l’entrepreneurship des nouveaux entrepreneurs » d’exprimer Ghislain Brière, président de la Chambre de commerce du HSF.
Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, mentionne que la rencontre vise à célébrer « une nouvelle génération d’entrepreneurs, ceux qui embrassent le changement, innovent et repoussent les limites de la réussite. Le cocktail, c’est une occasion pour mettre en lumière des talents exceptionnels qui émergent de notre région. On a vu des idées audacieuses transformées en entreprises prospères, des rêves devenus réalité. On a également vu des entrepreneurs travailler très fort pour surpasser les difficultés et réussir. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François est fière de jouer un rôle central dans le soutien à notre communauté d’entrepreneurs. Nous croyons en la vision de nos entrepreneurs et à leur capacité de contribuer de manière significative au développement de notre région. »
On a également profité du cocktail pour présenter et faire rayonner ces nouveaux entrepreneurs tout en favorisant le maillage avec la communauté d’affaires bien établie. La rencontre se déroulait au Pavillon des Mésanges.
Lauréats
Les lauréats sont : Hélène Petit d’Entretien HP de Weedon, Marie-Andrée Glaude Marie Gourmet d’East Angus, Julien Benoit Les Cultivés-Jardins sur mesure de Dudswell, Bianka Gelé Dupuis et Geneviève Dumont Café Laurier d’East Angus, Pascal Thériault et Alexandre Asselin-Allard, Toitures Pro-Sélection Inc. de Cookshire-Eaton et Étienne Bouchard L’Atelier Fer Angle de Dudswell. Les jeunes entrepreneurs ont tous apprécié cette marque de confiance témoignée à leur égard. Confiants dans leur entreprise, ils ont invité les gens présents à ne pas hésiter de faire appel à leurs services.
Coup de cœur
L’organisation de la soirée a profité de cette visibilité pour remettre le prix Coup de cœur à la jeune entreprise Café Laurier. Pour les propriétaires Geneviève Dumont et Bianka Gelé Dupuis, cette distinction « confirme que les gens nous aiment, qu’on a raison d’être. » Elles ne regrettent pas l’aventure « des fois, on se pose des questions, mais justement ces affaires-là nous aident à nous relever et regarder en avant. Faut être là pour les gens qui nous aiment. »

Salon Cité école

Un grand succès pour la première édition du Salon Cité-des-écoles

Jacob Menard et Mathieu Lehoux ont aimé l’activité.

Récemment se déroulait la 1re édition du Salon Cité-des-écoles au gymnase de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus. Quelques 40 exposants, de tous les milieux, représentants d’écoles, de métiers et de formations professionnelles tenaient des kiosques d’informations pour l’occasion. Selon leur centre d’intérêt, les jeunes étaient encouragés à poser des questions aux différents kiosques, les élèves recevaient d’ailleurs des coupons pour un tirage afin de les encourager à aller chercher un maximum d’information et diversifier leur centre d’intérêt. Nous pouvions retrouver entre autres sur place, la GRC, les Forces armées canadiennes, le Centre 24-Juin, le CFP du Haut-Saint-François, la MFR du Granit, le CRIFA, l’Ordre des ingénieurs, le CFP Le Granit, l’Ordre des comptables, le CJE du Haut-Saint-François, YMCA du Québec, le Cégep de Sherbrooke, le Séminaire de Sherbrooke, l’Université de Sherbrooke et Bishop’s, UPA, ITAQ, Centre LVTC, Collège Champlain et les Centre-Expé du Val-Des-Sources, Val-St-François et Memphrémagog. Cette journée spéciale en collaboration avec le Carrefour jeunesse-emploi est une idée originale de 2 conseillères en orientation de la polyvalente, Emelie Côté et Windylee Gravel. Cette activité organisée pour les élèves du secondaire 3, 4 et 5 fut sans aucun doute un grand succès; lors de notre présence, le gymnase était bondé de jeunes enthousiastes de pouvoir directement rencontrer les exposants et connaitre les différentes options qu’offrent les formations. Mathieu Lehoux, élève de secondaire 5, nous a souligné « Je trouve ça vraiment l’fun, j’ai de nouvelles idées et j’ai eu plein de renseignements. » « Un succès sur toute la ligne », mentionne Jacob Menard, aussi en sec. 5. « Faudrait que cette activité revienne chaque année, c’est vraiment cool et intéressant. »

Souper Soiree Country

Le souper-soirée country pour la Fondation Louis-Saint-Laurent : Une activité de financement festive et à la bonne franquette

Une moitié de la cafétéria a accueilli les 153 convives au souper de la soirée country de la Fondation Louis-Saint-Laurent, alors que l’autre moitié a été convertie en salle de danse, où les Winslow Dancers se sont occupés de la portion dansante de la soirée.

C’est dans un esprit festif et amical que s’est tenu le souper-soirée country de la Fondation Louis-Saint-Laurent, à la polyvalente d’East Angus, qui porte également le même nom, une activité de financement qui dans le passé s’est appelée l’Oktoberfest.
Signe des temps, c’est un nombre plus modeste de convives que par les années passées, soit de 153 soupers qui ont été servis à cette occasion. Les résultats de la campagne de financement qui faisait l’objet de cette activité seront connus plus tard après tous les décomptes qui seront effectués par l’organisation de la soirée.
Plusieurs élèves de la polyvalente ont agi comme bénévoles pour la bonne marche de ce souper-soirée, à la cafétéria de l’institution.
L’esprit était à la fête, après les restrictions des dernières années reliées à la pandémie de COVID, dont les participants voulaient oublier les souvenirs plutôt négatifs. Une belle connivence a été remarquée de la part des commerces et des municipalités qui avaient réservé des tables complètes, occupées par leurs employés, leurs élus et/ou leurs collaborateurs et représentants.
Deux personnes ont pris la parole à cette occasion, soit la présidente de la Fondation, Renée-Claude Leroux, et la présidente d’honneur de la campagne de financement, Johanne Delage, mairesse de La Patrie. La première a remercié son équipe du comité d’organisation, de même que ses bénévoles et collaborateurs, comme les Winslow Dancers et les partenaires financiers.
Mme Delage, pour sa part, a salué tout son monde, a donné les grandes lignes de la mission de la Fondation, soit d’aider les étudiants qui ont moins de moyens financiers, à s’inscrire au programme de Santé Globale, un plus pour leur réussite scolaire. De plus, ils peuvent obtenir un repas de la cafétéria pour seulement 5 $ lors de certaines périodes. La différence est payée par l’organisme.
« La Fondation remet également des bourses aux plus performants, lors du Gala du Mérite, de même qu’il y a un programme pour aider certains étudiants par une bourse leur facilitant l’accès à l’école… », a-t-elle signifié. Mme Delage a ensuite pris en main la vente des moitié-moitié, ce qui est venu bonifier l’argent amassé pour la Fondation.
La soirée dansante s’est par la suite amorcée, pour le plus grand plaisir des fans des danses en ligne, sous la direction des Winslow Dancers.

St-Isidore

Tout un travail d’équipe parents-élèves-enseignants !

Il y en a que tout ce qu’ils touchent se transforme en or ! Ça semble être le cas du direc-teur de l’école des Trois Cantons, Francis Larochelle, à Saint-Isidore-de-Clifton, qui est aussi directeur de l’école Saint-Paul de Scotstown. « Ici à l’école des Trois Cantons, il y a une organisation participative des parents qui s’implique avec les enseignants, pour nos élèves. C’est un super beau travail d’équipe pour les décorations, le montage des tables, l’organisation, la planification, la musique, tout dans ce Marché de Noël. C’est pour ramasser des fonds pour les activités scolaires, éventuellement aussi pour un parc école, des jeux extérieurs pour la nouvelle clientèle de la maternelle quatre ans. Un ajout qui a amené toute une adaptation, avec des frais. Par exemple, les abreuvoirs étaient trop hauts, les balançoires aussi ! », a énuméré M. Larochelle. Le Marché de Noël a été complété par un conte autochtone, Le premier arbre de Noël , bien développé par le conteur Sylvain Dodier, qui a fait le bonheur des enfants. Tout comme le père Noël, vraiment populaire lui aussi.

actualite

Merci Pierre !

Le conseil d’administration et le personnel du Journal régional Le Haut-Saint-François remercient Pierre Hébert pour ses 32 années comme directeur général. Pierre a su se tailler une place dans notre MRC. Il s’est acquitté de ses fonctions avec un bon jugement, bon an mal an, et en étant professionnel, juste, avec toutes les personnes qu’il a pu côtoyer durant cette période que ce soit du côté des municipalités, des organismes et nos clients.
Merci Pierre pour tes loyaux services et nous te souhaitons une belle retraite.

Concert de Noel

Belles traditions des Fêtes : Le Concert de Noël, un incontournable pour plusieurs mélomanes !

Ce n’est pas nécessaire d’être musicien professionnel pour apprécier une des plus belles traditions que nous apporte le temps des fêtes ! Oui, le Concert de Noël revient encore cette année, heureusement, le dimanche 17 décembre à 15 h, à l’église Trinity United, sise sur la rue Principale Ouest, à Cookshire-Eaton.
Une présentation de l’Espace culturel Cookshire-Eaton, le Concert Chant, harpe et violon enchantera les privilégiés qui auront la chance de vivre cette ambiance chaleureuse, feutrée et festive qu’un tel événement apporte immanquablement, réchauffant le cœur en même temps que l’ambiance de ce moment magique.
Noël, c’est l’amour sera présenté par Jacqueline Woodley, soprano, Juliette Duguay Patenaude, harpe, et Ryan Shao, jeune prodige du violon, qui garantissent un concert rempli de duos et de trios intimes de Noël », prévoit Myriam Genest-Denis, conceptrice du concert.
« Vous y entendrez des incontournables de Noël, classiques et populaires, passant par des compositions et arrangements brillants : Stille Nacht, Greensleeves, Joy to the World, Gesu Bambino et Noël blanc vous feront célébrer le temps des fêtes en douceur et en joie », ajoute Mme Genest-Denis.
Comment peut-on espérer résumer les carrières des interprètes émérites de ce concert ?
Jacqueline Woodley est reconnue pour sa grande polyvalence, sa fluidité dans le changement de styles, sachant passer de la musique ancienne à la musique moderne, d’une mélodie jusqu’à l’opéra. Elle a chanté récemment la Messe en si et La Passion selon Saint-Jean, œuvres de Bach, le Messiah de Handel, Carmina Burana de Carl Orff. Elle est recherchée pour son talent exceptionnel d’interprète de musique contemporaine.
Juliette Duguay Patenaude a débuté, dès l’âge de six ans, l’étude de la harpe avec des sommités et a aussi étudié le violoncelle, en parallèle. Elle se joint régulièrement à divers ensembles, comme l’Orchestre de la Virée Classique dirigé par Kent Nagano, au groupe Angèle Dubeau et La Pietà, et elle enseigne la harpe et le chant choral à divers endroits.
Pour sa part, Ryan Shao, originaire de Montréal, a commencé ses études en violon à l’âge de quatre ans. Il a eu la chance de participer à plusieurs classes de maîtres, par des violonistes de renom. Récipiendaire de nombreux prix de musique, il a su se démarquer au Schleswig-Holstein Music Festival en Allemagne, et il a participé à des stages organisés à Orford Musique, pour ne nommer que ces activités prestigieuses, faute d’espace.
Les billets à prix populaire sont disponibles au www.lepointdevente.com et c’est gratuit pour les enfants ! Plusieurs regretteront d’avoir manqué ce concert inoubliable.

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