Leah Carrier

Résidante de Cookshire-Eaton : Leah Carrier, médaillée d’or en patinage synchronisé

La jeune patineuse Leah Carrier, à l’extrême droite, a la chance de compter sur le support indéfectible de sa famille. Dans l’ordre habituel, sa sœur aînée, Ève Carrier, qui a elle-même mis fin à sa carrière en patinage artistique en 2023, son père Charles Carrier et sa mère Julie Murray.

Elle n’a que 16 ans et déjà, elle est promise à une brillante carrière en patinage synchronisé. Leah Carrier vient de vivre une belle expérience en participant, en décembre dernier, aux championnats provinciaux, dans la catégorie novice de cette discipline en équipe, y remportant la médaille d’or.
Elle a commencé à patiner en solo, en patinage artistique, à l’âge de trois ans. Leah suit les traces de sa sœur aînée, Ève Carrier, qui a connu son heure de gloire elle aussi, dans la même discipline, entre autres en octobre 2022, avec une médaille de bronze à la compétition provinciale Souvenir Georges-Éthier, à Beauport.
À l’aube de l’entrevue avec le journaliste du journal, Leah se préparait à se rendre en Ontario avec sa mère Julie Murray, pour participer à une séance de qualifications préalable pour le championnat national canadien, qui aura lieu du 20 au 25 février prochain.
« C’est évident, je souhaite un podium aux Championnats canadiens et, en 2025, quand je serai d’âge junior, une participation à l’international aux championnats mondiaux de patinage synchronisé qui vont avoir lieu en Finlande », suggère Leah, exprimant ainsi un souhait très cher, que lui dicte la passion qui transparaît dans ses yeux et dans ses propos.
Ses parents comprennent tous les sacrifices et les efforts que cela représente pour leur fille.
« Il faut qu’elle s’entraîne au moins 15 heures par semaine, cela représente beaucoup de temps à y consacrer, si on prend aussi en considération les déplacements à Montréal, en partant de Cookshire dès 4 h 30 le matin pour arriver à l’aréna à 6 h 30. C’est très exigeant pour elle, surtout qu’elle doit également passer du temps avec son préparateur physique, qui lui aide ici localement. Elle a dû prendre la décision de tous ces sacrifices », convient sa mère en connaissance de cause.
Le sport apporte aux athlètes des défis intéressants, les incitant constamment à se dépasser. C’est aussi une très bonne école de vie, et Leah en est bien consciente, elle aussi.
Elle fréquente le Séminaire de Sherbrooke, actuellement, en profil Sciences (Maths fortes), et elle réussit très bien avec de très bonnes notes. Ce qui facilite les choses, comme conditions, pour son statut d’athlète d’élite.
Durant son cheminement, elle a goûté au podium sur le plan provincial, avec une médaille de bronze quand elle fréquentait l’école Carillon, en études sport, après avoir étudié à l’école du Triolet de Sherbrooke, alors au régime sport études.
« À cause d’une blessure au dos à l’âge de 14 ans, elle a arrêté la compétition en patinage synchronisé, pour étudier un an en danse sur glace en couple, à l’école De Mortagne. Mais ce n’était pas évident de trouver un partenaire qui convienne pour développer une complicité avec Leah et bien performer », suggère sa mère, légitimement préoccupée par le bien-être de sa fille.
Cette dernière a aussi évolué à l’Académie Performance Isatis, à Chambly. Elle a par la suite participé à des auditions pour la danse, sans partenaire, ce qui l’a amenée à être acceptée en patinage synchronisé, qui implique trois pratiques par semaine sur la Rive-Sud de Montréal.
On lui souhaite que ses rêves de podium se réalisent, des faits d’armes qui, s’ils se réalisent, rendent bien fiers tous ses fans du HSF.

dégat de Janvier

Même dans le Haut-Saint-François : Des érablières ont subi des dégâts lors des dernières tempêtes de neige

À la suite des tempêtes de neige accompagnées de grands vents et de précipitations mixtes, de neige mélangée de pluie et même de verglas, plusieurs érablières ont subi des dégâts aux arbres et à la tubulure, qui se révèleront coûteux au moment de la récolte de l’eau d’érable.

Voilà un problème qui revient assez régulièrement dans les érablières de l’Estrie et du Haut-Saint-François (HSF) : les arbres prennent avec difficulté les sautes d’humeur de Dame Nature. Quand la pluie, la neige, le verglas et les grands vents s’en mêlent, c’est remarquable, les branches cassent et tombent, même certains arbres s’effondrent sous le poids de la neige mouillée et sous la force des rafales de vent.
On n’a qu’à se souvenir du grand verglas de janvier 1998 où on a parlé d’une hécatombe dans les érablières. À l’époque, plusieurs producteurs acéricoles ont ressenti des problèmes à s’en remettre. Plusieurs érablières ont ainsi connu des dommages à la suite des dernières tempêtes de neige qui ont frappé le sud du Québec, entre autres celles du 11 janvier, où les rafales de vent se sont approchées des 100 km/heure.
Un exemple qui s’est sans doute généralisé ailleurs dans le HSF, à l’Érablière Nouvelle Génération, de Saint-Isidore-de-Clifton, où la famille Perron produit du sirop d’érable depuis 1905, des problèmes sont ainsi survenus, reliés à la température.
« Nous n’avons pas encore pu faire tout le tour de notre érablière, qui couvre pas mal de territoire, nous avons perdu sûrement une dizaine de bons érables. Jusqu’à maintenant, on s’en sort relativement bien par rapport à d’autres endroits ! », a admis Isabelle Blouin, propriétaire de l’érablière familiale, avec son conjoint Hugo Perron.
« À première vue, beaucoup de branches sont tombées. Mais nous avons été épargnés, ce n’est pas dramatique. Cela ne va pas affecter les revenus de l’érablière, située chemin des Perron. Mais depuis trois ans, nous ne sommes pas gâtés pour ce qui est de la température. Les changements climatiques, c’est de plus en plus présent. On pense maintenant faire bouillir même en décembre, avec les temps doux, c’est inhabituel, de plus en plus tôt. On n’a plus les hivers qu’on avait, avec la chaleur qui dure pendant plusieurs jours ! », s’est-elle exclamée.
« Nous avons deux érablières, une orientée plus vers le sud et l’autre plus vers le nord. C’est différent dans l’une comme dans l’autre… La saison des sucres coupe souvent très rapidement, à cause de la température… Il y a beaucoup plus de branches cassées que d’arbres. Si c’était d’autres arbres que les érables, ça nous ferait moins mal », a-t-elle conclu avec émotion.
L’Érablière Nouvelle Génération compte 28 000 entailles, dans une érablière active depuis quatre générations.
Des dommages aux érablières ont été répertoriés dans plusieurs régions du HSF, dont Scotstown, entre autres.

Bebe de l'année 2023

Concours Bébé de l’année 2023

Nous félicitons les heureux parents de notre concours Bébé de l’année 2023, Mélissa Audet et Olivier Dumas, d’East Angus. Mélissa est infirmière à Cookshire-Eaton et son conjoint travaille pour la Ville de Sherbrooke à l’Écocentre. Ils sont parents de 4 enfants : Ludovic 5 ans, Edouard 3 ans, Jasmine 2 ans, et finalement le petit Mathéo né le 23 septembre 2023. Ils ont participé à ce concours à quatre reprises. La dernière participation a été la bonne ! Le petit dernier Mathéo Dumas a remporté le tirage. La famille a été avisée par notre conseillère publicitaire Coralie Mathieu. Lorsqu’elle s’est rendue à leur domicile et a pris toute la famille en photo, les enfants se sont empressés de crier « Ouvrons la boite maintenant ! » Les cartes-cadeaux d’une valeur d’environ 300 $ avec un panier de produits pour bébé serviront à regarnir la garde-robe des enfants, acheter des articles de pharmacie et aider pour l’épicerie ! Félicitations à toute la famille ! Le Journal Le Haut-Saint-
François remercie tous les généreux commanditaires.

Stéphanie

Le Roi est Mort Vive le Roi

Bien des gens, surtout des commerçants, mais aussi beaucoup de nos lecteurs sont très inquiets de la fin imminente de la distribution du Publisac. Certains croient que le journal ne sera plus livré porte à porte comme avant, d’autres croient que nous n’aurons que la version numérique. C’est bien mal connaitre l’instinct de survie de notre équipe ! Nous avons pour mission de rassembler les citoyens de toute la MRC, nous voulons continuer de leur donner un médium de diffusion crédible et fiable. Nous sommes fiers de pouvoir donner une tribune à des citoyens qui souvent ne peuvent se faire entendre. Nous croyons en notre mission de permettre aux organismes communautaires et aux commerçants de compter sur un journal qui s’assure d’être distribué en version papier dans toutes les chaumières de la MRC, même les plus reculées. Nous croyons que nos lecteurs demeurent attachés à ce journal connu pour sa crédibilité et sa pertinence. Nous avons trouvé des solutions multiples pour la fin du Publisac. Le roi est mort vive le roi. N’oubliez pas que les écrits restent et nous sommes là pour rester. Lecteurs, la distribution sera maintenue, votre journal demeurera. On ne vous lâchera pas.
J’en profite pour aviser les commerçants que nous pouvons maintenant être votre moyen de distribution de circulaires. Nos citoyens n’ont pas tous Internet ou appartiennent à une génération qui continue de vouloir des circulaires en version papier. N’hésitez pas à nous contacter au 819 875-5501; on peut vous distribuer.

Taverne-Sawyerville

Nouveau commerce à Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville : Sous le nom de La Taverne, pour faire revivre Sawyerville

Martin Tétreault, nouveau propriétaire de La Taverne, à l’ancien Hôtel Crête de jadis, de Sawyerville, photographié derrière son nouveau comptoir revampé du bar, fraîchement repeint et verni.

Les nostalgiques vont facilement se souvenir de la belle époque de l’Hôtel Crête, à Sa­wyerville, qui a fait, pendant près de 60 ans, la réputation de cette municipalité dans le passé. Bien sûr, Sawyerville est devenu un sec­teur ayant été fusionné à Cookshire lorsqu’est apparu le vocable Cookshire-Eaton, plusieurs choses y ayant changé, aujourd’hui.
Mais voilà que la taverne, qui y avait pignon sur rue durant ces belles années, va renaître de ses cendres, le 2 février prochain, au 18, rue Principale Nord, Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville, sous le nom de La Taverne.
Sous l’impulsion et la connivence de deux amis, les deux Martin, soit Boissé et Tétreault, le premier comme propriétaire de l’édifice de l’hôtel avec sa partenaire Annie Roy, et le deuxième comme propriétaire de la concession, La Taverne sera locataire des lieux qui accueillaient encore à l’hôtel dernièrement des clients plus âgés, parmi les nostalgiques déjà évoqués plus haut !
« Je trouve que parfois, le village de Sawyerville semble être mort, car il n’y a pas beaucoup de trafic ici à certains moments ! Il faut mettre de la vie dans le village. C’est ce que je veux faire avec La Taverne ! », suggère Martin Tétreault, propriétaire de ce nouveau commerce.
« Je veux créer quelque chose de nouveau, ajouter des activités. Je serai à l’affût de ce que les gens aiment… J’espère que les gens du coin vont venir nous encourager, pour qu’il y ait de l’activité au village. Je connais la mentalité anglophone de Sawyerville, une mentalité qui aime à rassembler le monde », ajoute-t-il.
Martin Boissé et Annie Roy ont promis d’apporter leur soutien au nouveau tenancier de La Taverne. Ils ont déjà consenti à effectuer beaucoup de changements au local de l’hôtel où la taverne a toujours accueilli ses amants, les bons vivants du bon temps, et de la bière et des spiritueux. Des travaux restent à effectuer, au moment d’écrire ces lignes, alors que le mois de janvier se termine rapidement.
« Il reste surtout des travaux de finition. Il y a beaucoup d’histoire dans ces murs ! Ce fut toujours un endroit populaire, qui était très fréquenté dans le village. Nous allons accueillir les amateurs du Super Bowl, en février, cette fête spéciale du football américain, et nous aurons un spécial de la Saint-Patrick, le 17 mars. Notre menu pour les clients se composera de grignotines, d’ailes de poulet, de pizzas 8 pouces, de frites, maïs soufflé, fromages, etc. Bienvenue à tous dès le 2 février », lance comme invitation Martin Tétreault.

UsinageRM

Usinage RM (1982) inc., à East Angus : Les deux fils de Richard Matteau officialisent la relève de leur père, avec la complicité de Philippe Laroche comme co-actionnaire

Les trois actionnaires actuels d’Usinage RM (1982) inc., de gauche à droite, les deux frères Louis et Charles Matteau et un employé de longue date de l’entreprise, Philippe Laroche. La force de chacun permet une répartition des tâches très avantageuse pour l’entreprise fondée en 1982 par Richard Matteau et Carole Tardif, parents de Louis et Charles.

Les deux frères Louis et Charles, les fils du fondateur Richard Matteau de l’entreprise Usinage RM (1982) inc., ont officialisé en 2023 la relève de leur père, avec la complicité d’un employé de longue date, Philippe Laroche, qui s’est joint à eux aussi comme associé.
Ils l’ont fait par l’acquisition de la totalité des actions de la compagnie, une manière en même temps de célébrer le 40e anniversaire de leur entreprise.
Après avoir travaillé quelques années comme machiniste chez Usinage Nado, puis à l’Atelier BG et chez Cascades East Angus, Richard Matteau a fondé son entreprise à Ascot Corner en 1982, avec son épouse Carole Tardif, la mère des deux jeunes Louis et Charles, qui est devenue aussi une alliée précieuse dans les tâches de comptabilité et de l’administration en général. L’entreprise occupait alors un petit local de 20 pi. x 20 pi. où le fondateur opérait avec deux tours, une fraiseuse et quelques autres équipements plus rudimentaires.
Il a ensuite déménagé Usinage RM à East Angus, en 1985, après y avoir bâti son usine de 40 pi. x 40 pi. En 1991, un agrandissement de 20 pi. x 60 pi. est construit, ce qui permet d’ajouter encore plus d’équipement.
En 1996, un deuxième agrandissement, celui-ci de 20 pi. x 40 pi., permet d’ajouter des machines à contrôles numériques (CNC) pour la production de pièces plus complexes et plus variées, de même que la possibilité de les produire en quantités moyennes, en continu, selon les besoins des clients.
En constante croissance, d’autres équipements s’avèrent nécessaires, dont un premier tour à contrôle numérique, en 1997. Un troisième agrandissement est complété en 1998, pour incorporer des espaces de bureaux, un vestiaire et une cafétéria, pour le bien-être des employés.
En 2000, un autre agrandissement de 24 pi. x 60 pi. est réalisé pour abriter le département de l’expédition, faisant alors passer l’usine à près de 6000 pieds carrés, plus facilement opérationnelle que lors des 1600 pi. ca. du début, il va sans dire !
Louis, Charles et Philippe se sont joints à Richard et Carole en 2009 comme actionnaires dans la compagnie. Commence alors un long processus de relève, qui a vu son aboutissement après une transition où le fondateur voulait prendre son temps pour une retraite bien méritée, qui a finalement été officialisée en mai 2023.
Car depuis ses débuts, l’entreprise s’était petit à petit imposée, se taillant une place de choix dans le domaine assez vaste de l’usinage, dans la région du Haut-Saint-François (HSF), s’ouvrant aussi au vaste marché de tout le Québec et d’une partie de l’Ontario. Elle se spécialise dans la conception et la fabrication de pièces usinées pour l’industrie et de pièces de maintenance.
« C’est tellement vaste, l’usinage, nous œuvrons dans à peu près tous les domaines, autant pour les pièces agricoles, d’équipements pharmaceutiques, pour des véhicules variés facilitant le travail dans les aéroports, par exemple, le secteur des pâtes et papiers, l’emballage, plusieurs volets qui mettent à profit nos équipements, d’aucuns issus de l’évolution de la haute technologie », énumère Philippe Laroche, ajoutant son grain de sel à la conversation, teinté de ses compétences. « Sans oublier aussi l’usinage conventionnel, en réparation ou de maintenance, pour des pièces unitaires, dans autant les petits et les grands formats », témoigne-t-il.
« Depuis 2019, nous avons donné un grand coup par un investissement majeur de plus d’un million de dollars, où nous avons acheté de nouvelles machines CNC plus performantes, incluant des logiciels optimisés, beaucoup de nouvel outillage et même une formation pour certains employés. Nous avons aussi procédé à des travaux de rafraîchissement des bureaux et de la cafétéria et, plus tard en 2021, nous avons acquis un nouveau centre d’usinage neuf », raconte Louis Matteau avec une pointe de fierté dans le regard.
« L’amélioration de nos procédés, une meilleure formation de nos employés et des changements à nos méthodes de travail ont permis un rehaussement de productivité de notre entreprise », ajoute-t-il.
« L’évolution constante et couronnée de succès de notre entreprise n’aurait pas été possible sans les efforts et les sacrifices de notre président-fondateur, notre père Richard Matteau, et de notre mère Carole, avec la collaboration, la persévérance et le dévouement de tous nos fidèles employés, depuis le début ! », ajoute pour sa part Charles Matteau, avec une reconnaissance visiblement bien sincère.
« Notre principale force, c’est notre capacité de générer des solutions pour régler les problèmes que nous apportent nos clients, qui nous poussent à faire face à des défis qui nous stimulent, à concevoir, fabriquer et nous renouveler constamment, à travailler sur des composantes industrielles, des mises en plan et des réalisations toujours avantageuses pour notre vaste clientèle », conclut Louis Matteau, avec un sourire.
Usinage RM a pu bénéficier de l’aide du Centre local de développement (CLD) du HSF, et a obtenu un financement d’Investissement Québec et du CLD, au fil de son histoire, ajoutant ainsi à sa capacité de production et à sa compétitivité. Membre de la Chambre de commerce du HSF, l’entreprise en retire des avantages qui contribuent à ses succès et à son avancement. De plus, le soutien d’Emploi-Québec pour la formation de ses employés s’est avéré très précieux pour Usinage RM, qui a le vent dans les voiles !

Suzanne Paradis

Une bénévole d’exception : Suzanne Paradis, de Lingwick, a reçu le Prix Hommage Aînés 2023

Lors de l’entrevue qui a permis au journaliste de connaître Suzanne Paradis, un modèle positif et très expérimenté pour bien des personnes âgées, la communication a été un sujet important pour elle, qui a même œuvré comme journaliste au journal Le Reflet, à Lingwick, un média communautaire apprécié.

C’est plutôt rare de rencontrer une bénévole à la feuille de route extrêmement chargée, comme celle de Mme Suzanne Paradis. Pas surprenant donc qu’elle se soit vue attribuer le Prix Hommage Aînés 2023 pour la région de l’Estrie. Car c’était amplement mérité.
Il s’agit d’un prix organisé annuellement par le gouvernement du Québec afin de souligner la contribution exceptionnelle d’une personne aînée de chaque région de la province.
Mme Paradis a rayonné dans la région du Haut-Saint-François (HSF), principalement à la Table de concertation des personnes aînées, de 2008 à 2022. Elle y a organisé un grand nombre de conférences s’adressant aux personnes aînées de la communauté, portant sur des sujets comme la prévention de la fraude, l’âgisme, les maladies liées au vieillissement, le deuil, etc. Des conférences qui permettaient d’augmenter le niveau de connaissance des participants, de les sensibiliser aux enjeux que vivent les aînés, améliorant ainsi leur qualité de vie. Elle a même agi comme trésorière de la Table.
Elle a aussi développé le contenu des ateliers Tête alerte : Cœur jeune, visant la stimulation des fonctions cognitives, qu’elle a offert à plus d’une cinquantaine de personnes aînées dans la MRC du HSF, par le biais de 12 rencontres significatives. Elle a formé quatre personnes qui, à leur tour, ont pu jouer le même rôle qu’elle. Elle a participé à la rédaction de la demande de subvention qui a mené à offrir gratuitement ces ateliers et à assurer leur continuité. « J’ai eu beaucoup de plaisir à faire tout ça, ce qui me rend la plus fière dans ma carrière. C’était pour que les aînés continuent de bouger intellectuellement. Je suis perfectionniste, je préparais tout d’avance », insiste-t-elle.
Elle s’est également impliquée à deux reprises dans l’organisation d’une activité importante, les Salons des aînés, faisant connaître les ressources et services contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. De plus, son implication au Comité Municipalité amie des aînés (MADA) a contribué, entre autres, à l’installation d’un monte-personne rendant accessibles les étages du centre municipal, dans la communauté de sa municipalité, Lingwick, facilitant la participation à des repas communautaires et l’accès de la bibliothèque.
Elle n’a jamais hésité à mener de front les luttes sociales qui lui tenaient à cœur, n’ayant pas peur de ses opinions. Inspirante et passionnée, son engagement a été l’expression de ses qualités humaines, en tant que modèle positif de personne vieillissante et une superbe source d’inspiration pour tous ceux qui l’ont côtoyée.
« Je veux remercier Lingwick qui a fait appel à moi. J’ai fait partie du conseil municipal en 2007. J’ai pu recevoir les nouveaux arrivants au centre municipal. Je suis heureuse que ce soit la communauté qui m’ait contactée. Ce fut bénéfique pour moi. Comme dans l’Afeas, par exemple, où j’ai appris à tisser », raconte la septuagénaire jeune de cœur.
Elle a commencé comme formatrice animatrice, à Québec, où elle est née. Elle a enrichi son expérience en effectuant cinq ans de coopération en Afrique. « J’ai développé plein de choses dans ma vie, tout un éventail pour élargir les occasions et me donner beaucoup d’air. J’ai toujours travaillé pour les femmes, par des ateliers pour les aider, toutes les femmes, celles en situation de violence, les femmes âgées sans fonds de pension en milieu agricole, des situations qui m’ont toujours préoccupée », avoue-t-elle.
À la question « Qu’est-ce que représente ce prix pour vous ? » Elle répond sans avoir besoin d’y penser longtemps : « Tout le bénévolat, je l’ai fait par plaisir. Ce sont des collègues qui m’ont parlé de présenter ma candidature. Mais je préfère vraiment travailler dans l’ombre. C’est un honneur, pour moi, de l’avoir reçu. Mais c’est grâce à toutes les personnes, dans les organismes, qui m’ont ouvert la porte, qui sont venus me chercher, je partage avec ma communauté depuis 16 ans, je suis honorée de les avoir représentés ! », déclare-t-elle. « Je le leur ai dit, d’ailleurs, à l’occasion du dîner de Noël de l’Afeas : c’est grâce à vous que j’ai obtenu ce prix ! »
À une autre question, que retenez-vous de vos années de bénévolat, ce qui a le plus d’importance pour vous, elle répond : « C’est l’être humain. La grande générosité des êtres humains, les contacts avec eux, la beauté des faits et des échanges avec tous les humains, durant toutes les rencontres, les conférences, les déjeuners pris ensemble », assure-t-elle avec une sincérité évidente.
Et c’est partout où elle a œuvré qu’elle a ressenti ces sentiments précieux pour elle. Sa modestie voulait qu’on n’en parle pas, mais elle a connu cette satisfaction partout, à l’Afeas, en Afrique, à la prison de Donnacona où elle a aussi enseigné aux détenus, elle a remarqué l’empressement des humains à partager de leur temps pour le bien-être des communautés. Elle en parle avec émotion.

Marcel Langlois

Marcel Langlois, dans un groupe exceptionnel de bénévoles à Lingwick

Marcel Langlois, un touche-à-tout de 86 ans, fait partie d’un groupe exceptionnel de bénévoles, à Lingwick, qui crée une vie communautaire foisonnante et intéressante.

Chose promise… promesse tenue. Lors d’une rencontre mémorable avec M. Marcel Langlois, un bénévole dynamique de 86 ans, qui a depuis longtemps à cœur sa communauté de Lingwick, regroupant deux secteurs, les anciens villages de Gould et de Sainte-Marguerite-de-Lingwick, j’ai accepté, en tant que journaliste, de mettre « un fort accent sur la valorisation du bénévolat à Lingwick »…
J’ai deux raisons principales : grosso modo, une quinzaine d’organismes existent grâce à plusieurs bénévoles très actifs à Lingwick, et la modestie de M. Langlois le rendait mal à l’aise de faire le sujet d’un texte dans cette chronique « Nos aînés en action » ! Une modestie remarquable, à mon sens.
Tout au long de l’entrevue, en effet, il n’a eu que des bons mots pour tous les bénévoles qui travaillent avec lui, et qui selon lui, auraient tous mérité d’être à sa place !
M. Langlois a quand même été à la tête de Lingwick à titre de maire, pour un mandat de quatre ans, lors des élections de 2013. « Comme journaliste du journal local Le Reflet du Canton de Lingwick, je couvrais les activités du conseil municipal. J’étais aussi membre du comité consultatif d’urbanisme… Personne ne se présentait au poste de maire. À la dernière minute, la veille de la date ultime de mises en candidature, j’ai décidé de me présenter. J’ai vécu quatre années merveilleuses, dans un conseil municipal extraordinaire ! », s’exclame-t-il, une petite flamme de passion dans les yeux, rendant ainsi hommage à ses conseillers devenus des collaborateurs précieux pour lui.
Il œuvre encore au sein du journal Le Reflet, où il a écrit une série de textes qu’il avait lui-même baptisée Chronique d’un vieux fou, de 2000 à 2013, où il y présentait des jeux de mots, des réflexions, etc. « Il y avait une citation que j’avais lue et qui m’avait frappé : Nos mots, notre âme. La langue, c’est la communication, c’est la forme de notre pensée. Mais je veux signaler le dévouement exceptionnel de Ghislaine Pezat, qui a tenu ce petit journal sur ses épaules pendant 25 ans, sollicitant et relançant les personnes pour bien écrire leurs noms sous les photos, faisant le montage au complet. Elle y faisait tout, d’ailleurs. C’est la plus méritante ! », témoigne-t-il.
Puis il parle d’une autre activité qui revient chaque année, le Village de Noël. « Il y a quatre bénévoles pivots : Manon Rousseau, Josée Bolduc, Doris Bureau et Serge Larochelle. Ces personnes se dévouent, entre autres, pour organiser le Bike Stop 108, durant l’été, où plus de 700 motos et plus de 1000 motocyclistes y viennent. Ce comité ramasse beaucoup d’argent ainsi, pour organiser plus tard une Fête d’Halloween et de Noël pour les enfants de Lingwick et des environs. Ils font même un don à l’école de Weedon », raconte-t-il.
Il évoque ensuite un épisode de la vie de son père qui a travaillé dans une fonderie, aux États-Unis, où il était le seul homme de race blanche. « Mon père y a acquis une conviction antiraciste très forte, que j’ai moi aussi adoptée. Quand j’ai vécu une occasion, plus tard, où des personnes de Lingwick ont parlé en mal des Noirs, je leur ai dit : En avez-vous déjà rencontré des Noirs ? Non, alors vous parlez à travers votre chapeau, de ces êtres humains que vous ne connaissez même pas. » Il leur avait ainsi fait la leçon, où son sens de la justice transparaissait.
« À Lingwick, il y a trois strates d’âge des bénévoles, où le pourcentage des gens qui s’impliquent est plus élevé qu’ailleurs. Les vieux, qui s’occupent des personnes âgées, les 50-60 ans qui s’occupent

de tout le monde, et les jeunes familles, qui s’occupent des jeunes. C’est un travail d’équipe pour la communauté », révèle Marcel Langlois, souriant.
« Un exemple : la Fabrique qui prépare un repas communautaire. Les membres du conseil de Fabrique s’impliquent, même sur le plan financier. Je fais aussi partie des Marguerites volantes, qui préparent également des repas communautaires, visant à faire sortir les personnes âgées de leur isolement, mais toujours de façon intergénérationnelle. Il y a Louise Rousseau qui est une perle pour la coordination des repas. Je ne peux pas nommer tous les bénévoles. Mais j’aimerais les mettre en valeur, car il y a tant de personnes qui font tant de choses. Je suis avec eux… ! », insiste M. Langlois, qui n’aime pas s’accaparer du mérite.
Au moment de prendre sa retraite, il avait peur d’aller de l’avant. « À quoi je vais servir ? »
Outre le journal Le Reflet, il s’implique à la bibliothèque, au Club de l’âge d’or, également chez les Artisans de Lingwick, une coopérative qui a été fondée par sa défunte épouse, Mariette Bénard, une grande bénévole comme lui. « On y recevait de l’artisanat que l’on vendait pour les membres. J’y donnais un coup de main. Il faut prendre soin de nos bénévoles. C’est un groupe unique à Lingwick, un groupe qui est aussi fort de la force de chacun de ses maillons », résume-t-il.
En guise de conclusion, il communique : « À la table des maires de la MRC, quand j’étais maire, on me demandait : qu’est-ce que tu fais pour que Lingwick soit aussi dynamique et rempli d’activités… ? » Je répondais : « Ce n’est pas moi. C’est le monde de Lingwick qui le fait ! »

actualite

Renouvellement du bail : La Passerelle espère bien vous conseiller

La période de renouvellement de votre bail s’en vient à grands pas, si vous demeurez dans un logement. La date limite pour que votre propriétaire vous fasse parvenir un avis d’augmentation ou de modifications de votre bail, c’est le 31 mars 2024. Ceci si vous avez un bail d’une durée d’un an, du 1er juillet 2024 au 30 juin 2025, ce qui est habituel.
L’organisme La Passerelle, Centre des Femmes du Haut-Saint-François (HSF), et son comité logement, tiennent à rappeler quelques règles importantes à considérer pour vous faciliter la tâche à ce sujet.
Concernant les avis d’augmentation du coût du logement, ou de modifications du bail en général, ils doivent absolument inclure les éléments suivants :
Le montant en chiffres ou en pourcentage de l’augmentation, s’il y a lieu ;
Le délai afin de donner votre réponse (vous avez 30 jours à partir de la réception de l’avis) ;
Les modifications qui sont proposées, s’il y a lieu ;
La durée de votre bail (normalement un an).
Les locataires ont trois choix en recevant un avis (avec une case à cocher dans les trois cas, pour transmettre leur réponse) :
J’accepte le renouvellement du bail avec ses modifications ;
Je ne renouvelle pas mon bail et je quitterai le logement à la fin du bail actuel ;
Je refuse les modifications proposées et je renouvelle mon bail.
La réponse à l’avis envoyé par votre propriétaire devrait se faire par courrier recommandé.
Si vous jugez abusive l’augmentation que propose votre propriétaire, vous pouvez la vérifier par l’outil proposé par le Tribunal administratif du logement (TAL). Mais c’est seulement un indicateur sans avoir force de loi. Ce n’est pas une obligation de s’y conformer, ni pour vous, ni pour votre propriétaire. La moyenne d’indexation suggérée par le TAL, actuellement, c’est 4 pour cent pour un logement non chauffé, cela dit sous toute réserve, car la suggestion n’a pas force de loi.
Si vous avez coché la case 3 : Je refuse les modifications proposées et je renouvelle mon bail, votre propriétaire a alors trois choix :
1– Ne rien faire et votre bail sera renouvelé aux anciennes conditions ;
2– Il peut négocier une augmentation avec vous ;
3– Il peut demander l’ouverture d’un dossier au TAL à ses frais, et démontrer que l’augmentation du prix du loyer qu’il propose est juste, surtout s’il a effectué des améliorations au logement et que c’est davantage justifié. C’est alors le TAL qui fixera l’augmentation par la suite.
Conditions spéciales :
Si vous habitez dans une construction de moins de cinq ans et que votre propriétaire l’a indiqué à la case F de votre bail, ou si vous habitez dans une coopérative d’habitation, ou encore dans un loyer subventionné, comme un HLM, les augmentations ne peuvent pas être contestées.
Pour plus d’infos, vous pouvez consulter le site Internet www.tal.gouv.qc.ca et/ou https://educaloi.qc.ca/ (section habitation, logement).
Les locataires ont aussi des droits, il faut donc s’informer pour les
faire respecter.

ACTU-Rachel

MR. & MRS. BULWER BULWER

Bulwer is in their blood, so to speak.
We’re talking about Leigh and Peggy Grapes, the movers and shakers behind the Bulwer Community Centre and the Bulwer Golden Agers. On their Facebook page, “Bulwer Bulwer,” Peggy wishes “Mr. Bulwer Bulwer” happy birthday. We know who she means.
The Bulwer Community Centre at 254 Jordan Hill Road was formed in 1963; the Golden Agers in 1983. “I felt a family obligation to keep it going,” Leigh said.
“Leigh’s grandfather was involved in building the Bulwer Elementary School,” Peggy continued. It was built in 1963. When the school closed, they turned it into a community centre.”
“It doesn’t belong to the municipality. It belongs to the community,” Leigh emphasized. “We’re a non-profit organization. My dad spent all his extra time there. He was devoted to it.”
Leigh, and both his parents, went to school there. “In the 60s and 70s and 80s, there were lots of English-speaking people in the area,” he said. “There are still a few of us who went to school there. For example, Sharon Moore, Robert Richardson, Clayton Lackie, Barry McElravy, Richard Rothney and his family.”
Or was it Peggy who said that? I was speaking to them by phone, and they had a charming way of completing each other’s sentences.
Leigh had a career as a truck driver for Kruger Inc., then a repair technician for Dorson. “He spends his time now helping as president of the Eaton Cemetery, the Bulwer Community Centre, and the Bulwer Golden Agers. And in his free time, he helps out as a farm hand for a neighbour,” Peggy emailed me.
Peggy worked as a dressmaker when their children were young, and then qualified as a home care assistant in 1990. Many times, she wrote, she was holding down three jobs of home care, cooking for the Bulwer Golden Agers, and catering weddings with her brother Perry Hodge on weekends.
“You gotta do something or your mind turns to mush,” Peggy laughs. “I love to cook.”
“Seniors need something to do to keep their minds alert,” Leigh says. “After the pandemic, people were anxious to get out, to socialize.”
He has similar interests. “I like to talk to people, and I have a special attachment to the community centre.”
That brings us back to the Golden Agers. The group has 47 members, and on average, 30 or 35 people attend the bi-weekly card parties from September to June. Peggy’s been cooking for the group since the 1990s. They had hot meals until the Covid pandemic; now they offer a cold buffet. They had a crowd of 50 for a turkey supper at Christmastime, and offer a cold supper at the season’s end in June.
The food comes after the games: cards, cribbage and carpet bowling. Carpet bowling is like shuffleboard, on a felt mat about five feet wide and 35 feet long. Last year, the group bought a “new” used mat from a Golden Age group in Roseneathe, Ontario. They had lost lots of seniors to Covid.
“The CAB donated money last year for the mat,” Peggy said.
“It’s very expensive felt, from France,” Leigh explained. “They also gave us a bingo machine, but our seniors prefer to play cards.”
“Money is a struggle,” he said. “We had to change the windows in the centre. That helped with the heating.”
“We had activities to raise funds for that,” said Peggy.
The old school house had never been insulated. They―Leigh, Peggy, and Jeff Sylvester―tore the walls off, and then hired a company to put in foam insulation and re-build the walls. This past winter they also put in a new furnace. “The building is in good shape now,” said Leigh.
“Our MNA, Mr. Jacques, gave us a grant for that,” said Leigh.
“It’s hard to keep it going,” Peggy said. “We try to keep rental costs down, to get a few more rentals to help pay for upkeep, to keep our head above water.”
“Anything else you’d like to say?” I ask. I don’t remember who answered, but the message is clear.
“If anybody would like to make a donation, the address is the Bulwer Community Centre, 254 Jordon Hill Road, Cookshire-Eaton, QC J0B 1MO.”
I really enjoyed my interview with “Mr. and Mrs. Bulwer Bulwer.”


Both the CAB and our new editor-in-chief, Stephanie Paquet, suggested I interview the Grapes in relation to the “ainés en action” theme of this week’s Journal. I googled the term, and found another interesting mention. It’s Ainés Action Quebec, or in English, “Seniors Action Quebec.” Its mission is to “maintain and enhance the vitality of English-speaking Quebec seniors” and promote a healthy and active lifestyle.
How? The answer is at seniorsactionquebec.ca. Check it out.
BULWER CARD PARTIES
Every two weeks on Tuesdays from 1:30 to 3:30 p.m., the Bulwer Golden Agers group hosts card parties and a light lunch at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Activities include cribbage, carpet bowling, and cards. Dates of the upcoming meetings are January 30, February 13 and 27, March 12 and 26, April 9 and 23, and May 7 and 21. New members are welcome.
Info: Peggy & Leigh Grapes, 819-875-3543.
YOGA
Yoga-light classes have begun in Sawyerville on Tuesdays at 10 a.m. in the Sawyerville Catholic Church basement, 4 Randboro Road. Info: Myrna at myrnamac44@gmail.com, or 819-875-5393.
CHURCHES
Anglican. No services in Cookshire. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services are 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by February 5 for publication February 14.

Éclipse totale

Un événement planétaire unique, le 8 avril 2024 : L’éclipse totale du Soleil fascine et excite déjà

Marie-Georges Bélanger, la responsable des services à la clientèle au PNMM, déborde d’enthousiasme et d’excitation face à l’événement planétaire de l’éclipse totale du Soleil prévue pour le 8 avril 2024, que les Estriens auront la chance de suivre directement dans la bande de totalité.

Qualifiée de phénomène astronomique unique, l’éclipse totale de Soleil du 8 avril 2024, vers 15 h 25 – 15 h 30, aura l’avantage d’être observée par plusieurs millions de Québécoises et de Québécois du Sud du Québec, qui habitent dans ce que les astronomes appellent la bande de totalité. Ce qui a déjà pour conséquence de fasciner et d’exciter les observateurs en herbe, tout comme les professionnels !
Ce phénomène rare va survenir parce que la Lune va se placer entre la Terre et le Soleil et cachera ce dernier complètement pour une courte période. Un événement unique pour le Québec, la première éclipse totale depuis 1972, la dernière importante dans la province. Et la prochaine ne surviendra, dans le Sud du Québec, que le 3 mai 2106 !
Évidemment, l’Observatoire du Mont-Mégantic et l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), opérés par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), ne manquent pas de s’intéresser au phénomène extraordinaire qui s’annonce mondialement pour le 8 avril l’an prochain.
Au point de départ, plusieurs rumeurs ont circulé à propos de cette journée spéciale, voulant que toutes les possibilités d’hébergement, dans un large rayon autour du mont Mégantic, étaient déjà réservées au complet pour les dates entourant le 8 avril, que l’ASTROLab et l’Observatoire au sommet de la montagne affichaient COMPLET tous les deux pour ces dates, etc. Une légende urbaine était en train de se tramer, avec des questionnements et un peu d’angoisse au sujet des disponibilités de services d’hébergement et l’accessibilité aux sites d’observation et de stationnement autour du mont Mégantic !
« Il n’y a pas de désarroi possible ni d’angoisse à vivre pour personne. Il y a seulement beaucoup d’excitation dans l’air ! », s’esclaffe Marie-Georges Bélanger, responsable des services à la clientèle du PNMM.
« Nous avons prévu accueillir 2500 personnes sur nos sites du PNMM. Des demandes arrivent de partout, beaucoup de demandes, du Québec, des États-Unis, même de la France. La période des réservations a été ouverte en décembre, ne rendant possible que l’achat en ligne des billets. Il n’y aura aucun stationnement possible près de l’ASTROLab et dans le territoire du PNMM. Tous les visiteurs arriveront ici par autobus, car autrement c’était d’une grande complexité que de satisfaire tout le monde ! », admet Mme Bélanger.
« Les 2500 personnes devront stationner dans 20 stationnements situés entre Lac-Mégantic et Orford, avec beaucoup d’espaces pour garer l’auto, et prendre alors un autobus pour se rendre ici à proximité de l’ASTROLab. Ce fut beaucoup de travail pour trouver ces 20 stationnements et pouvoir les utiliser lors de cette journée spéciale ! Sur notre site Internet astrolab.qc.ca, section éclipse, un lien mène vers un tableau des stationnements, avec possibilités de réserver des billets dans un stationnement précis, qui détermine l’autobus à prendre pour notre destination. C’est une logistique de planification complexe pour gérer un achalandage record, soit une journée seulement pour 2500 personnes », décrit Marie-Georges, avec une pointe d’enthousiasme dans la voix.
Par exemple, des stationnements sont prévus, entre autres, dans les deux terrains de golf de Sherbrooke et du lac Mégantic, avec des heures d’embarquement fixées à 10 h et à midi, et le retour entre 17 h et 18 h.
« Nous prévoyons de l’animation tout l’après-midi du 8 avril, à l’ASTROLab, avec une scène extérieure et un écran géant. Les représentants des médias seront concentrés dans la portion Franceville de notre site, encore là avec un autobus pour les déplacements », ajoute-t-elle.
À la question « Y aura-t-il plusieurs visiteurs de l’international sur les sites de Notre-Dame-des-Bois et de Franceville, provenant du Japon, d’Europe et d’ailleurs en Asie ? », la réponse est instantanée : « Comme la bande de totalité s’étire jusqu’au Mexique et aux États-Unis, les touristes internationaux étant principalement de langue anglaise et espagnole, ils vont se diriger naturellement vers les États-Unis et le Mexique », prévoit Mme Bélanger.
Cela dégagera probablement les ressources du PNMM pour l’accueil en priorité des Canadiens et des Québécois. « Tout se passera dans le bas de la montagne, car l’Observatoire du sommet sera réservé pour les chercheurs des universités affiliées », indique Marie-Georges Bélanger.
« Nous sommes excités comme à Noël, car cette éclipse, c’est comme un gros cadeau pour nous. C’est une expérience marquante. On espère évidemment le beau temps pour cette observation et nous sommes impatients de partager cette éclipse avec le reste du monde. Nous sommes vraiment privilégiés de nous trouver dans la centralité de la bande de totalité », conclut-elle.

Jean-Paul Gendron

Menée par le gouvernement du Québec : La consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles interpelle le Haut-Saint-François

Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie.

Le président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie depuis 13 ans, M. Jean-Paul Gendron, dont le bureau est basé à Cookshire-Eaton dans le Haut-Saint-François (HSF), a senti le besoin de s’exprimer au sujet de la Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles, lancée en 2023 par le gouvernement du Québec.
Il s’agit d’une vaste opération menée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), visant à mettre en lumière l’ensemble des enjeux qui frappent de nos jours le monde agricole, comme la perte de la superficie des terres cultivées et l’accroissement de la valeur des terres, qui rend l’accès à celles-ci très difficile pour la relève agricole. Au Québec, l’agriculture occupe 4 pour cent du territoire, mais actuellement les terres vraiment cultivées en accaparent seulement 2 pour cent.
« Cette consultation vise une révision de la mission du gouvernement, par le MAPAQ, qui présente un historique sous l’angle de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) », témoigne M. Gendron. « Sur le plan forestier, on vit le phénomène de l’augmentation des friches agricoles, avec l’embroussaillement des terres agricoles à l’abandon, qui finissent par devenir forêts. Cela nous interpelle ! »
« En Estrie, il y a des terres agricoles moins productives, comme dans le HSF. (NDLR : comparaison faite avec d’autres régions comme Coaticook et Compton, de même que les terres fertiles de la vallée du Saint-Laurent.) Mais dans notre MRC, la forêt privée est un complément indissociable de l’agriculture », soutient Jean-Paul Gendron.
« Dans le Sud du Québec, la forêt privée qui occupe 75 pour cent du territoire, impliquant 9200 propriétaires d’érablières qui incluent aussi des agriculteurs. Les érablières ont un gros potentiel en croissance. Elles jouissent d’une renommée mondiale et requièrent une vision stratégique de mise en valeur », ajoute-t-il.
« Le MAPAQ veut pousser le développement acéricole. Le HSF représente huit millions d’entailles et plus, en augmentation constante. Le président des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie, Jonathan Blais, en fait son cheval de bataille pour l’accès aux terres publiques, où il y a encore un potentiel à développer. Le domaine de la forêt et de son industrie, c’est prospère parce que ses acteurs principaux, les producteurs, sont des passionnés », commente le dynamique septuagénaire, visiblement très fier de sa région.
Il fait ensuite le lien avec la collaboration de la MRC du HSF, qui a adhéré, en juin 2023, au Plan de protection des milieux hydriques et humides. M. Gendron, de même que MM. Bernard Lapointe et André Roy, respectivement président du conseil d’administration du Syndicat local de l’Union des producteurs agricoles (UPA) et le président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, agissent comme membres du comité mis sur pied à ce sujet.
« Il faut être conscient de l’importance stratégique de la forêt pour le maintien des milieux hydriques et humides, en surface et souterrains, et de l’agriculture. C’est aussi important en tourisme, pour la valorisation des paysages ruraux de la région du HSF. C’est primordial que la MRC développe une réglementation en fonction de la protection des forêts. Je crois aussi à l’importance de l’éducation dans ce domaine », conclut Jean-Paul Gendron.

UPA

Bilan du réseau de producteurs agricoles biologiques : L’UPA-Estrie veut « Plus d’échanges pour moins de pesticides »

Lors d’une activité tenue à Compton, à l’été 2023, des producteurs agricoles ont discuté des meilleures pratiques d’utilisation des pesticides sur leurs propriétés, pour favoriser, entre autres, la santé des travailleurs et le respect de l’environnement.

Le réseau de producteurs agricoles bio-conventionnels de l’Estrie, de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent, lancé au printemps 2022 et intitulé Plus d’échanges pour moins de pesticides, a dressé son bilan après deux ans et une vingtaine d’activités réalisées.
Il s’agit d’un réseau d’expertise qui vise l’échange entre les producteurs biologiques et conventionnels, de même que les conseillers du milieu agricole pour favoriser les changements de pratiques, afin de minimiser l’usage des pesticides.
Évidemment, bien qu’ils soient parfois indispensables en milieu agricole, il est possible de prendre action pour réduire l’utilisation des produits antiparasitaires. Le réseau Plus d’échanges pour moins de pesticides fait aussi connaître les méthodes de gestion des ennemis des cultures en agriculture biologique, tout en sensibilisant les producteurs aux risques pour la santé et pour l’environnement liés à l’utilisation des pesticides.
Les activités de ce réseau impliquant trois régions du Québec ont mené à la rencontre de 527 personnes, lors des 20 activités réalisées. En plus, un webminaire tenu le 24 novembre 2023 a réuni 57 personnes, ajoutant aussi 100 visionnements en rediffusion.
On estime donc, dans ce bilan, que toutes ces activités auront un impact concret sur la réduction des pesticides, un objectif également exprimé dans le Plan d’agriculture durable 2020-2030 du Gouvernement du Québec.
La Fédération de l’UPA-Estrie regroupe et représente 5011 producteurs agricoles propriétaires de 2818 fermes sur le territoire des sept MRC de l’Estrie, incluant le Haut-Saint-François (HSF). Elle promeut, défend et développe les intérêts professionnels, économiques et sociaux des producteurs, contribuant ainsi à l’amélioration continue et durable de leur qualité de vie.

actualite

Vitalisation de six municipalités du HSF : 12 nouveaux projets sélectionnés

La MRC du HSF a retenu 12 nouveaux projets dans le cadre du deuxième appel de projets pour la démarche de vitalisation de six municipalités du Haut-Saint-François (HSF) par le Fonds régions et ruralité, amorcée il y a maintenant quatre ans. Cette quatrième année se terminera d’ailleurs le 31 mars prochain.
En ordre alphabétique, ces 12 projets se répartissent comme suit : un à Chartierville, un à Hampden (en collaboration avec Scotstown), deux à La Patrie, quatre projets à Scotstown (en collaboration avec Hampden), un projet autonome à Scotstown, deux à Saint-Isidore-de-Clifton et un à Weedon.
Pour tous les détails à propos des 12 projets, consultez le site Internet de la MRC du HSF. Voici quand même quelques exemples seulement. À Scotstown, en collaboration avec Hampden, un projet de terrain multifonctionnel (phase 2) coûtant au total 136 484 $, recevra du Fonds régions et ruralité un montant d’aide de 122 835 $; à Weedon, un projet de surface multi-sports et patinoire pour le secteur de Saint-Gérard, coûtant 77 468 $, recevra une aide de 69 721 $; et à La Patrie, la réfection du parc Armand-Prévost (phase 2) pour l’amélioration des aires de jeux, coûtant 70 350 $, recevra 57 000 $ de subvention. Au total, près de 440 000 $ s’ajouteront ainsi pour ce deuxième appel de projets de l’entente aux 200 700 $ déjà distribués lors du premier appel.
L’entente de vitalisation du Fonds régions et ruralité, conclue avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec, prendra fin le 31 décembre 2025. Un dernier appel de projets sera lancé aux six municipalités concernées en avril prochain, pour un financement total jusqu’à hauteur de 300 000 $ du Fonds, à engager avant le 31 décembre 2024 et à dépenser pour le 31 décembre 2025.
« J’invite Chartierville, Hampden, La Patrie, Saint-Isidore-de-Clifton, Scotstown et Weedon à amorcer leur réflexion en se référant à leur plan de développement. Elles devront ainsi identifier les projets qu’elles soumettront à ce dernier appel de projets. Cela leur permettra d’améliorer leur situation quant aux trois facteurs de vitalisation, soit le taux de travailleurs de 25 à 64 ans, le revenu total médian des particuliers de 18 ans et plus, et le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur cinq ans », a précisé Robert G. Roy, préfet de la MRC du HSF.
Pour sa part, la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a mentionné : « Par l’entremise de l’Entente de vitalisation, ce sont 12 projets qui verront le jour grâce à la participation financière de notre gouvernement. Leurs retombées rejailliront sur toute la MRC du HSF. Ainsi, la communauté profitera d’un milieu de vie plus dynamique et d’une bonification des services offerts. »
Enfin, le député de Mégantic, François Jacques, a ajouté : « Je suis heureux que de si beaux projets voient le jour dans le HSF. C’est toute la population de notre belle région, ainsi que les visiteuses et les visiteurs qui pourront en bénéficier. Je tiens à féliciter les municipalités et leurs partenaires pour ces initiatives toutes aussi importantes les unes que les autres. »

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Projet de loi 15 en santé et services sociaux adopté par bâillon : La CTROC conteste son adoption jugée négative pour le Québec

La Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC) a dénoncé l’adoption sous bâillon du projet de loi 15 de la réforme Dubé, le 9 décembre dernier, adoption qu’elle juge une mauvaise décision pour la santé de la démocratie québécoise.
La CAQ a en effet choisi d’imposer ainsi sa réforme du système de santé et services sociaux, visant supposément à le rendre plus efficace, faisant fi des recommandations de différents acteurs et actrices de la société civile formulées ces derniers mois, dont parmi eux le milieu communautaire autonome.
Ainsi un grand nombre d’organismes communautaires comme la CTROC se sont vu refuser la présentation de leur mémoire, sous prétexte du manque de plages horaires disponibles, lors de réels ratés entourant les audiences publiques sur le projet de loi 15.
La mission de la CTROC consiste pourtant à faire l’analyse de l’organisation du réseau public de la santé et des services sociaux, ainsi que de ses impacts sur les organismes communautaires autonomes et sur la population. Il est difficilement compréhensible que le ministre Christian Dubé ait fait le choix d’ignorer les connaissances et les expertises, du fait que la CTROC est constituée de regroupements régionaux qui représentent les organismes communautaires auprès des établissements régionaux actuels.
La CTROC joint ainsi sa voix à celles qui s’élèvent pour déplorer le manque de respect du gouvernement envers les processus démocratiques prévus pour protéger la société québécoise. En effet, la réforme imposée à la population comporte des dangers liés, entre autres, à la centralisation des pouvoirs, à la disparition des structures décisionnelles dans les régions et à l’ouverture de plus en plus grande faite à la privatisation des services. Certains indices laissent présager des tentatives de récupération des actions des organismes communautaires pour pallier les lacunes du réseau public, alors qu’ils répondent d’abord et avant tout aux besoins exprimés par le milieu.
Les intentions du ministre Dubé seront scrutées à la loupe durant la période de transition, en fonction des organismes communautaires, à leur financement à la mission qui constitue le principal moyen de garantir la préservation de leur autonomie, et aux marges de manœuvre régionales réelles qui resteront à la suite de l’adoption de la réforme qu’il souhaite instaurer.
Au sujet de la CTROC, elle réunit 15 regroupements régionaux d’organismes communautaires, qui représentent plus de 3000 organismes à la grandeur du Québec.

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Après une refonte complète : Voici le Fonds Marche/cours pour le HSF, version 2.0

Le Fonds Marche/cours pour le Haut a été complètement refondu, résultant en une version 2.0 afin d’en élargir l’accès à plus d’enfants et d’aînés possibles.
Ce fonds est constitué des profits générés lors des différentes éditions de l’événement qui s’intitule aussi Marche/cours pour le Haut (HSF). Il distribue une aide financière rendant possible des activités sportives, artistiques ou culturelles au plus grand nombre possible de jeunes et d’aînés de la région.
Cette refonte a été qualifiée de réussite puisque le programme a reçu plus de demandes dans les quatre derniers mois qu’au cours des 18 mois précédant la refonte.
Au chapitre des nouveautés, critères et conditions, notons qu’un comité a été mis sur pied pour étudier les demandes de plus de 150 $, les critères d’admissibilité ont été revus, quatre catégories d’accès ont été définies, une demande est possible par session et par enfant ou aîné – trois sessions par année – et le dépôt des demandes peut se faire en continu. Pour plus de détails, consultez Marie-Pierre Hamel, coordonnatrice des loisirs, ou le site suivant : mrchsf.com/services-aux-citoyens/loisir/#fondsmarchecours.
« En plus d’être accessible, ce fonds (…) permet maintenant d’impliquer les municipalités, soit les conseillers, directions ou agents de loisirs, de même que certains organismes dans le processus décisionnel. Cette méthodologie assure l’impartialité du choix des familles à soutenir », a déclaré la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, qui est aussi présidente du Comité Loisir de la MRC du HSF.

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Rétrospective 2023

Janvier
Saint-Isidore-de-Clifton
La Coopérative reprend du service

Depuis décembre 2022, les habitants de Saint-Isidore-de-Clifton profitent à nouveau des services de la Coopérative. La réouverture fait suite à l’achat par le groupe de gestionnaires responsables de racheter la Coopérative auprès de VIVACO groupe corporatif. Les deux parties en sont venues à une entente, dont les termes et le montant seront dévoilés lorsque la vente sera officialisée par les deux groupes.

coop st-isidore
Fermeture de la CIBC à East Angus
C’est officiel, la succursale de la Banque CIBC d’East Angus, située au 30 Angus Nord, fermera ses portes le 10 août prochain, à 15 h. Dès sa fermeture, le centre bancaire de la municipalité du Haut-Saint-François sera regroupé avec la succursale du Carrefour de l’Estrie à Sherbrooke.
Du fumier humain utilisé comme fertilisant
À la suite du reportage de l’émission Enquête, il a été mis en lumière que plusieurs agriculteurs québécois s’étaient tournés vers les boues d’épuration municipales pour fertiliser leurs champs. Deux compagnies de valorisation de matière résiduelle fertilisante (MRF) s’occupent, dans la province, de faire le lien entre les centres d’épuration et les champs agricoles. Des tonnes de déjections américaines sont importées au Canada et au Québec dont celles du Maine, qui pourtant en interdit désormais l’épandage sur son propre territoire. Ici, près de chez nous, la compagnie Englobe, située sur le site de Valoris, à Bury, est l’un de ses principaux utilisateurs de ces biosolides américains. Le directeur général d’Englobe Canada, Louis Côté, assure que les boues américaines ne sont pas épandues dans les champs agricoles, mais qu’elles servent plutôt à la fabrication de compost.
Décrochage scolaire
L’affaire de tous

La rareté de main-d’œuvre, l’attrait du marché du travail et la possibilité de faire des sous peuvent sembler reluisants pour les jeunes qui décideront d’abandonner leurs études. Le décrochage scolaire est à la hausse depuis les dernières années et est en voie de gagner les plus jeunes. Tommy Poulin, directeur de la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus, s’inquiète de voir des jeunes de secondaire I et II abandonner l’école. Contrairement à la croyance populaire, ce phénomène n’est pas l’affaire exclusive du milieu scolaire : parents, amis, famille, employeurs, toutes les couches de la société devraient se sentir concernées. C’est du moins le message que lancent les représentants scolaires, ceux des maisons de jeunes du territoire et du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François.
Formation professionnelle
Fermeture de deux programmes

Le centre de formation professionnelle aux adultes, pour le point de service du Haut-Saint-François à East Angus, mettra un terme à deux programmes de formations pour l’obtention du diplôme d’études professionnelles (DEP) soit en secrétariat et comptabilité, le 30 juin prochain. La nouvelle a pris les étudiants par surprise et certains ont fait part de leur frustration de cette annonce survenue en décembre 2022. Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons, mentionne ne pas avoir le choix en raison du faible volume de participants inscrits.
Un CPE tout neuf à East Angus
Le CPE Fafouin à East Angus sera relocalisé juste à côté du CHSLD et reconstruit, mais restera près de son ancien emplacement, sur la rue Lafontaine. La Ville de East Angus a procédé à l’achat d’un terrain appartenant au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons et l’a donné au CPE afin que celui-ci puisse être relocalisé. Le nouveau bâtiment, financé par le Programme de financement des infrastructures (PFI), coûtera environ 3 M$.
Un documentaire pour stimuler l’échange
Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, avec la collaboration des Productions de l’inconnu dans le noir a produit un documentaire mettant en évidence l’importance de l’échange intergénérationnel. La production d’une quarantaine de minutes a été présentée en grande première au début décembre devant une trentaine de personnes réunies pour l’occasion à la salle des Chevaliers de Colomb d’East Angus.

FÉVRIER
Brunch des élus

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé, dimanche dernier, au brunch annuel des élus qui se déroulait au Club de golf East Angus. L’activité organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François marquait la première d’une série pour 2023.

Brunch des élus
Newport et Bury conserveront leur statut bilingue
Bury et Newport, les deux municipalités bilingues du Haut-Saint-François, ont toutes deux décidé de conserver ce statut. Elles ont adopté les résolutions à cet effet lors de leurs premières réunions du conseil les 16 et 9 janvier respectivement, en réponse à un avis de l’Office québécois de la langue française (OQLF) reçu en décembre selon lequel elles perdaient ce statut si elles ne prenaient pas action dans les 120 jours suivant la réception de cet avis.
Tournoi provincial atome Pee-Wee
Après deux ans de relâche forcée, tout le monde est fébrile, joueurs, parents, organisateurs, à l’approche de la 40e édition du tournoi provincial Atome Pee-Wee, qui se déroulera du 6 au 19 février principalement à l’aréna Robert-
Fournier d’East Angus et un peu à l’aréna de Weedon.
Weedon
Le centre communautaire fait peau neuve

Les travaux de rénovation du centre communautaire à Weedon, un projet de 2,2 M$, sont en cours et devraient se compléter fin juin. Les ouvriers se sont mis à l’œuvre trois jours après le passage à Weedon de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Cette dernière accompagnée du député de Mégantic, François Jacques, annonçait une aide financière du gouvernement du Québec de 1 438 500 $ provenant du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM).
L’avenir de Graphic Packaging International incertain
Un gros nuage noir rempli d’incertitude plane au-dessus de l’usine Graphic Packaging International à East Angus. Des représentants du siège social, situé à Atlanta aux États-Unis, sont venus rencontrer les travailleurs, la semaine dernière, pour leur annoncer que la survie de l’usine serait assurée pour les trois prochaines années, mais qu’ils ne pouvaient s’engager davantage pour son avenir. L’entreprise est en voie de construire une méga-usine au coût de 1 G$ à Waco au Texas, États-Unis et que la mise en production est prévue pour le début de 2026. Quatre usines dont une au Québec, celle d’East Angus, sont touchées par cette initiative.
Tournoi provincial Atome Pee-Wee
Début enlevant

La première fin de semaine marquant le début de la 40e édition du tournoi Atome Pee-Wee, se déroulant principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, s’est soldée sur un scénario hollywoodien. Les Sharks M11A du Haut-Saint-François ont remporté à l’arraché la finale dans leur catégorie par la marque de 2 à 1 en tir de barrage contre les Éclaireurs de Lévis.

Tournoi hockey atome peewee
Douze chalets écologiques à Bury
L’entreprise basée à Sainte-Brigitte-de-Laval, Bora Boréal, s’est vue accorder par le gouvernement du Québec une subvention de 2,2 M$ pour la réalisation de leur projet, estimé à 5 M$, de 12 chalets écologiques flottants sur le lac Barley, à Bury.

actualite

Projet Mon Shack… Mes choix… Mon avenir… : Ouverture de 22 nouveaux logements en santé mentale

Le projet Mon Shack… Mes choix… Mon avenir… a inauguré un deuxième édifice, en décembre 2023, qui offre maintenant 22 nouveaux logements abordables en soutien léger, pour les personnes vivant avec une problématique de santé mentale, à Sherbrooke. Pour l’organisme, il s’agit de l’opération Mon Shack 2.0.
Cette clientèle spécifique de tous âges y a également accès à un modèle unique au Québec, soit un milieu de vie bilingue, ainsi que l’implantation d’un « living-lab », l’Espace Univers-Shack qui consiste en un laboratoire vivant pour susciter la recherche et l’innovation en santé mentale. Ce projet spécifique a vu le jour grâce à un partenariat entre Mon Shack, l’Université Bishop’s et l’Université de Sherbrooke.
Des investissements totaux de plus de 5,9 millions $, provenant de la Seconde Entente Canada-Québec concernant l’initiative pour la création rapide de logements, a rendu possible le projet Mon Shack 2.0, fort louable. Les locataires concernés peuvent également y bénéficier d’une aide additionnelle pour se loger dans le cadre du Programme de supplément au loyer de la Société d’habitation du Québec (SHQ), une aide qui pourrait atteindre près de 2,5 millions $ sur 20 ans, assumée à 90 pour cent par la SHQ et à 10 pour cent par la Ville de Sherbrooke.
Au point de départ, Mon Shack a été créé en 2013. Le premier édifice a été ouvert en 2018, alors que Mon Shack devenait le premier organisme communautaire en Estrie se dévouant en santé mentale et offrant, sous un même toit, du logement abordable, des services d’intervention professionnels bilingues pour les 18-35 ans et des activités accessibles à la fois à la clientèle desservie et à la population.
« Un édifice sans services n’est qu’un édifice. Plus que jamais, dans un contexte où les besoins en santé mentale sont en augmentation constante, la contribution de la population à l’autofinancement de Mon Shack demeure incontournable pour en assurer la continuité et le développement de services bilingues », a affirmé la fondatrice et directrice générale, Josée Parent.
La population du Haut-Saint-François (HSF) est donc invitée au deuxième souper-bénéfice de Mon Shack, le 22 mars prochain, où des bouchées, cocktails, un souper gastronomique, un orchestre, un encan silencieux et des témoignages feront partie du menu de cette soirée mémorable.
Les personnes intéressées par le projet Mon Shack, pour la location d’un logement sous supervision en santé mentale, peuvent contacter l’organisme par téléphone, au numéro 819 481-0385.

Tournoi Atome PeeWee

Tournoi provincial Atome Pee-Wee du HSF : 48 équipes se disputeront les honneurs !

Pas moins de 48 équipes croiseront le fer dans le cadre du Tournoi provincial Atome Pee-Wee du Haut-Saint-François (HSF), du 5 au 18 février prochains, à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus.
Ce tournoi de hockey pour ces deux catégories de joueurs âgés de 9-10 (M11) et 11-12 ans (M13) a été, durant plusieurs années, le seul d’importance dans la région du HSF. Mais depuis novembre 2023, un autre tournoi a vu le jour, soit le Tournoi Midget (M18) du HSF, mettant en vedette les joueurs de moins de 18 ans. Seulement 12 équipes avaient répondu à l’invitation des organisateurs de ce tournoi l’an dernier, également parrainé par l’Association du Hockey Mineur du Haut-Saint-François qui s’étalait alors sur trois jours seulement, les 24, 25 et 26 novembre 2023, pour cette première édition. Ce tournoi reviendra à l’agenda en novembre 2024.
Parmi les 48 équipes des catégories Atome et Pee-Wee, notons la présence des cinq équipes locales des Sharks de East Angus, M11 A, B et C, et M13 B et C.
Simplement pour donner une idée globale de leur provenance, des équipes viendront d’aussi loin que de la région de l’Outaouais sous le nom des Seigneurs de la Petite-Nation, de Saint-Jérôme, Mont-Tremblant, Terrebonne, Saint-Bruno, Sainte-Julie, Drummondville, Granby, etc.
Le match d’ouverture officielle prendra une allure spéciale, vendredi 9 février, 19 h 55, avec une cérémonie spéciale pour la présentation des joueurs avec mise en scène prévoyant fumée et projecteurs, présence des commanditaires et des dignitaires, comme les députés et maires de certaines municipalités, etc.
Ce match opposera l’équipe des Sharks M13B de East Angus, contre celle de Drummondville. Il sera précédé par les matchs des trois équipes Atomes des Sharks, M11C, B et A.
La présidente du tournoi, Jessika Boislard, a tenu à remercier « les membres de mon comité organisateur, qui ont chacun un rôle important à jouer, les bénévoles qui nous aident grandement, dont les parents des joueurs qui s’impliquent. En retour, le tournoi est gratuit pour les équipes locales des Sharks », a-t-elle spécifié.
« Les tournois que nous présentons s’avèrent essentiels pour l’Association du Hockey mineur du HSF. Il n’y en a pas eu durant les années de la pandémie et cela a paru très sévèrement dans les finances de notre organisme OBNL », a-t-elle indiqué avec de la sincérité dans la voix.
« Nous sommes contents de compter cette année sur la participation de 218 joueurs dans les sept catégories d’âges, ce qui représente une augmentation de 47 pour cent par rapport à moins de 150 joueurs l’an dernier », a livré Mme Boislard.
Cette dernière s’implique également dans l’Association du Hockey mineur du HSF, où son conjoint est vice-président. Ses quatre enfants jouent au hockey dans une équipe des Sharks, son fils est arbitre et son conjoint s’implique également en assumant le rôle d’entraîneur d’une équipe ! Une histoire de famille où chacun vibre pour le hockey local.
Notons enfin que durant le tournoi, des capsules sont offertes pour un tirage où des prix peuvent être gagnés. Un service de bar est également disponible. Et puis l’entrée est gratuite pour assister à tous les matchs de hockey durant tout le tournoi.

Nico

Bon départ Nicolas

Nous tenons à souligner le départ de Nicolas Lachance qui a occupé le poste de Conseiller publicitaire pour le Journal du Haut-Saint-François plus de 10 ans. Travailler avec toi au quotidien a été un véritable plaisir.
Tes qualités humaines et relationnelles ont fait de toi un collègue apprécié par tous.
En ce jour de départ, nous, tes collègues de travail, voulons te souligner que tu vas nous manquer.
Ton départ marque un grand changement, bon vent à toi et bonne continuation dans ta vie personnelle et ta carrière professionnelle.
Que les vents du bonheur et de la réussite guident ton chemin.
Bonne chance.

Coralie

Nomination

Le Journal du Haut-Saint-François est fier de pouvoir ajouter à son équipe notre nouvelle conseillère publicitaire, Coralie Mathieu. Dynamique et inspirante, Coralie saura efficacement servir notre clientèle afin de maximiser leur visibilité et leur budget publicitaire. Jeune et déjà expérimentée dans le domaine de la vente notamment chez Honda et Performance NC à Valcourt, notre nouvelle résidente de la MRC est disponible pour vous rencontrer et élaborer un nouveau plan marketing gagnant.

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