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Résidante de Cookshire-Eaton : Leah Carrier, médaillée d’or en patinage synchronisé

Leah Carrier

La jeune patineuse Leah Carrier, à l’extrême droite, a la chance de compter sur le support indéfectible de sa famille. Dans l’ordre habituel, sa sœur aînée, Ève Carrier, qui a elle-même mis fin à sa carrière en patinage artistique en 2023, son père Charles Carrier et sa mère Julie Murray.

Elle n’a que 16 ans et déjà, elle est promise à une brillante carrière en patinage synchronisé. Leah Carrier vient de vivre une belle expérience en participant, en décembre dernier, aux championnats provinciaux, dans la catégorie novice de cette discipline en équipe, y remportant la médaille d’or.
Elle a commencé à patiner en solo, en patinage artistique, à l’âge de trois ans. Leah suit les traces de sa sœur aînée, Ève Carrier, qui a connu son heure de gloire elle aussi, dans la même discipline, entre autres en octobre 2022, avec une médaille de bronze à la compétition provinciale Souvenir Georges-Éthier, à Beauport.
À l’aube de l’entrevue avec le journaliste du journal, Leah se préparait à se rendre en Ontario avec sa mère Julie Murray, pour participer à une séance de qualifications préalable pour le championnat national canadien, qui aura lieu du 20 au 25 février prochain.
« C’est évident, je souhaite un podium aux Championnats canadiens et, en 2025, quand je serai d’âge junior, une participation à l’international aux championnats mondiaux de patinage synchronisé qui vont avoir lieu en Finlande », suggère Leah, exprimant ainsi un souhait très cher, que lui dicte la passion qui transparaît dans ses yeux et dans ses propos.
Ses parents comprennent tous les sacrifices et les efforts que cela représente pour leur fille.
« Il faut qu’elle s’entraîne au moins 15 heures par semaine, cela représente beaucoup de temps à y consacrer, si on prend aussi en considération les déplacements à Montréal, en partant de Cookshire dès 4 h 30 le matin pour arriver à l’aréna à 6 h 30. C’est très exigeant pour elle, surtout qu’elle doit également passer du temps avec son préparateur physique, qui lui aide ici localement. Elle a dû prendre la décision de tous ces sacrifices », convient sa mère en connaissance de cause.
Le sport apporte aux athlètes des défis intéressants, les incitant constamment à se dépasser. C’est aussi une très bonne école de vie, et Leah en est bien consciente, elle aussi.
Elle fréquente le Séminaire de Sherbrooke, actuellement, en profil Sciences (Maths fortes), et elle réussit très bien avec de très bonnes notes. Ce qui facilite les choses, comme conditions, pour son statut d’athlète d’élite.
Durant son cheminement, elle a goûté au podium sur le plan provincial, avec une médaille de bronze quand elle fréquentait l’école Carillon, en études sport, après avoir étudié à l’école du Triolet de Sherbrooke, alors au régime sport études.
« À cause d’une blessure au dos à l’âge de 14 ans, elle a arrêté la compétition en patinage synchronisé, pour étudier un an en danse sur glace en couple, à l’école De Mortagne. Mais ce n’était pas évident de trouver un partenaire qui convienne pour développer une complicité avec Leah et bien performer », suggère sa mère, légitimement préoccupée par le bien-être de sa fille.
Cette dernière a aussi évolué à l’Académie Performance Isatis, à Chambly. Elle a par la suite participé à des auditions pour la danse, sans partenaire, ce qui l’a amenée à être acceptée en patinage synchronisé, qui implique trois pratiques par semaine sur la Rive-Sud de Montréal.
On lui souhaite que ses rêves de podium se réalisent, des faits d’armes qui, s’ils se réalisent, rendent bien fiers tous ses fans du HSF.

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