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Moment fort de l’année 2024 : Le HSF se prépare pour l’éclipse planétaire rare !

Un moment fort, d’envergure planétaire, se prépare un peu partout dans le Haut-Saint-François (HSF), et approche à grands pas pour l’après-midi du lundi 8 avril prochain. Largement annoncée partout dans le monde, c’est l’éclipse totale du Soleil, un phénomène cosmique rare, dont votre journal Le Haut-Saint-François vous a déjà parlé à quelques reprises.
La MRC du HSF, via son département des loisirs, organise une « activité territoriale », en collaboration avec la Municipalité de La Patrie. Pour l’occasion, toute la population du HSF et les visiteurs y sont cordialement invités, le 8 avril à partir de 13 h, à l’Abri-Bois situé près de l’église et de l’école de La Patrie, au centre du village.
Sur place, les intéressés auront accès tout à fait gratuitement à…
La diffusion sur écran géant de l’émission spéciale produite par l’ASTROLab du Mont-Mégantic ;
Une lunette d’éclipse spéciale fournie à chaque participant ;
Un atelier de fabrication de boîte de visionnement, pour les intéressés ;
Une activité d’animation et d’interprétation par un astronome amateur sur place.
Le stationnement sera possible à La Patrie, mais le co-voiturage est fortement recommandé. La capacité d’accueil du site est évaluée à 1800 personnes au total. Un jeu gonflable est aussi prévu pour amuser les enfants. La sécurité publique sera assumée par l’équipe régionale du ministère des Transports du Québec et par la Sûreté du Québec. Les autorités demandent aux automobilistes de ne pas s’arrêter sur l’accotement des routes pour observer le phénomène astronomique.
Sur tout le territoire du HSF, il est également demandé à la population de ne pas regarder l’éclipse à l’œil nu. Conséquemment, des lunettes spécialement conçues pour l’événement seront distribuées gratuitement à cette fin aux participants des activités, régionale et municipales, se déroulant dans notre MRC.
Outre La Patrie, il faut noter que 11 autres municipalités du HSF organisent des activités pour cette occasion unique. Il est possible de s’informer à ce sujet sur le site www.mrchsf.com
« Dans le HSF, ce sont 12 de nos 14 municipalités qui emboîtent le pas pour faire de l’éclipse solaire totale du 8 avril un événement qui marquera les mémoires des gens. L’engouement du HSF pour cette activité astronomique révèle notre fort le sentiment d’appartenance à la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic », a témoigné le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy.
Expérience céleste exceptionnelle à Dudswell
Un moment magique est prévu et réservé pour les citoyens de Dudswell, à l’extérieur de l’école Notre-Dame-du-Paradis, du secteur Marbleton, au 184 rue Principale Est, à 13 h 30 le 8 avril. Une expérience inoubliable pour ceux qui se joindront aux employés municipaux sur place, responsables de la logistique de l’événement. L’Hôtel de Ville fermera à midi, pour l’occasion.
Il y aura remise de lunettes de protection, au terrain de baseball (jusqu’à épuisement du matériel). Un spécialiste de l’astronomie sera sur place pour offrir des informations éducatives sur le phénomène. De 14 h à 16 h, dans le gymnase de l’école, diffusion de l’émission sur l’événement, en direct de l’ASTROLab du Mont-Mégantic, animée par le comédien André Robitaille. Apportez vos chaises, bouteille d’eau et collations, et prévoyez votre habillement en fonction de la température. Stationnement au centre communautaire, 193 rue Principale Est.

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Fin avril 2024 : Fermeture définitive des Industries Nigan

Clermont Hudon, DG des Industries Nigan depuis 2014 et propriétaire depuis 2018, traverse l’épreuve de la fermeture de son entreprise avec sagesse et philosophie. « Ce sont les circonstances de la vie », admet-il, avec une certaine tristesse pour ses employés.

Les sous-traitants dans le domaine de l’automobile n’ont pas l’habitude de manquer d’ouvrage. Mais le contexte économique difficile pour tous, la pénurie de main-d’œuvre, le manque de contrats et les hausses du salaire minimum ont globalement compliqué la survie des Industries Nigan, de Cookshire-Eaton, qui se voit dans l’obligation de fermer ses portes à la fin d’avril prochain.
À ce moment précis de son histoire, il ne restera que 25 employés qui perdront leur emploi, mais dernièrement, ils étaient 60, alors qu’en 2014 l’entreprise en comptait 90.
« Nous n’avons qu’un seul client, soit Waterville TG, pour lequel nous travaillons en sous-traitance à fabriquer des joints d’étanchéité moulés en caoutchouc, pour des modèles d’autos précis », décrit le directeur général des Industries Nigan, Clermont Hudon.
« Notre gros contrat principal se termine en mars. Ce contrat fournit 60 pour cent de notre chiffre d’affaires. Le reste ne suffit pas pour survivre. Nous subissons une réorganisation du travail au niveau de Waterville TG, qui se doit de rencontrer une certaine rentabilité. Pour nous, c’est strictement une question de main-d’œuvre, car nos équipements, dans notre usine, appartiennent à Waterville TG. Ils ont à décider si nous faisons de l’ouvrage pour eux, si nous sommes moins cher, sinon ils le font eux-mêmes, si nous sommes plus coûteux. Ils ont un choix économique à effectuer. La base pour nous, c’est le salaire minimum. Plus il augmente, moins nous sommes concurrentiels. Et il y a la convention collective à respecter. C’est très simple », affirme M. Hudon, très réaliste, stoïque, rempli d’une certaine sagesse.
« J’ai reçu une offre d’achat pour la bâtisse ici, que j’ai accepté. Je ne sais vraiment pas ce que l’acheteur va faire ici dorénavant. Évidemment, pour l’instant, c’est conditionnellement au financement. Vous savez, ici, j’ai des employés qui ont 30 ans d’ancienneté. Je suis triste surtout pour mon monde. Après mes 22 ans de service militaire et après différents emplois que j’ai remplis, je suis arrivé comme DG en 2014, et je suis devenu propriétaire en 2018. Ma plus grande satisfaction, c’était de faire travailler du monde… Ce sont les circonstances de la vie », affirme l’homme, qui admet avoir été peiné de prendre la décision qu’il ne pouvait pas contourner.
Il est également propriétaire de la compagnie Cizotrim, à Sherbrooke, qui fait aussi le même travail de sous-traitance pour Waterville TG.
« Cizotrim ne fermera pas, car nous avons un contrat qui ne se terminera qu’en 2030. Nous y fabriquons les joints d’étanchéité pour le Jeep Wrangler, un modèle qui est très stable. De mon côté, l’an prochain, j’aurai 60 ans et je veux prendre la vie plus relax en faisant autre chose. Avec la pénurie de main-d’œuvre, on ne peut quand même pas avoir des robots partout ! », lance-t-il en riant.
« Je n’ai aucune rancune. C’est triste pour mes employés, qui ont certaines options. Mais on n’a aucun contrôle sur la situation. Il faut regarder en avant, c’est la vie. Il faut en sortir du positif, c’est une expérience à vivre, il n’y a pas de troubles, il n’y a que des solutions », philosophe Clermont Hudon.
Une employée de la première heure est arrivée dans son bureau, alors qu’il disait ces derniers mots. Carole Boutin s’est jointe à l’entreprise en 1995, alors qu’elle venait d’être créée en 1994.
« Ça aurait fait 29 ans en juin prochain. Je suis devenue directrice de production quand M. Hudon est arrivé en 2014. Il m’a donné ma chance. J’avais commencé comme journalière », précise-t-elle, assurant qu’elle a été heureuse pendant ces presque 29 ans.

SylvainLessard

À l’occasion des 25 ans du CJE du HSF : Le DG de l’organisme a aussi 25 ans !

Le directeur général du CJE du HSF, Sylvain Lessard, pose en compagnie de sa complice et adjointe administrative, Diane Groleau, qui œuvre elle aussi depuis 25 ans avec lui !

C’est que le 25e anniversaire est contagieux. Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF) et ses employés ont un 25 ans bien sonné ! C’est plus que l’âge de raison, un âge de maturité quand même et l’âge de célébrer avec lucidité et bonheur. Le directeur général Sylvain Lessard est resté jeune, car sa vie professionnelle a débuté avec la création du CJE. Il est jeune de cœur, à tout le moins !
Il a débuté au sein de l’organisme à titre de membre actif du conseil d’administration, en 1999, en tant que jeune qui pouvait lui-même recevoir des services. Et, de toute façon, il faut être jeune pour se retrouver à la tête du CJE !
« Je suis natif de Cookshire-Eaton, dans le temps où c’était seulement Cookshire ! J’ai un background d’entrepreneur, au commerce familial, avec mon frère et mon père, Rénald Lessard, de 1988 à 1998, à la station-service Calex, puis Crevier. J’ai fait un baccalauréat multidisciplinaire à l’Université de Sherbrooke, en toxicomanie et psychologie relations humaines. J’ai ensuite fait une transition entre la station-service et le CJE, par le biais du programme Défi Jeunesse, initié pendant deux ans par Isabelle Dumas et Maryse L’Heureux », raconte Sylvain Lessard.
Il narre ensuite l’anecdote de l’apparition des Carrefours jeunesse-emploi au Québec. C’est le premier ministre Jacques Parizeau qui, au point de départ, avait vu à Gatineau le modèle de ces organismes qui offraient une multitude de services aux jeunes. M. Parizeau s’était exclamé : « Ça nous prend ça au Québec ! »
« Il y a des gens qui avaient cru en moi, au début, comme Stephen Gauley, Marc Reid, des gens qui croient aux forces du HSF qui sont intéressantes et qui savent découvrir les talents, dans notre région », indique M. Lessard.
« L’employabilité a beaucoup évolué depuis. L’emploi pour les jeunes, c’est de trouver et offrir les implications, pour leur donner des opportunités, même créer ces opportunités pour qu’ils puissent trouver leur place », émet-il comme credo.
Il ne peut passer sous silence un moyen phare du CJE pour rejoindre la clientèle des jeunes.
« Place aux Jeunes, c’est une ligne de services qui s’offrent aux jeunes qui débutent, en étant sensibilisés aux projets, ce qui sert à découvrir et à attirer les compétences. Il s’agit de bien les accompagner, dans la recherche d’un logement, d’une garderie, de l’école, etc., en collaboration avec la MRC, les entreprises et les municipalités. Pour eux, il y a cueillette d’informations pour que le territoire devienne plus accueillant, avec tous les partenaires du milieu, les institutions, le milieu communautaire, etc. », énumère-t-il.
Il a été beaucoup question de persévérance scolaire, pour définir le contexte des activités de formation pour les jeunes. « Aujourd’hui, on parle surtout de réussite scolaire, pour laquelle plusieurs projets ont été mis en place », spécifie-t-il.
Pour célébrer leur 25e anniversaire, on a prévu la publication de capsules vidéo de deux minutes, sur le site Internet du CJE, et d’une chronique de huit à dix textes élaborant, au fil des parutions, l’histoire du CJE dans le Journal Le Haut-Saint-François.

DianeGroleau

Deux femmes complices au CJE du HSF, Diane Groleau et Ginette Jolin

Ginette Jolin, à gauche, et Diane Groleau, à droite, tiennent dans leurs mains le certificat de reconnaissance qu’elles viennent d’obtenir, rendant hommage au projet On t’accompagne !, pour leur action en fonction de la persévérance scolaire, et qui les a fait devenir deux grandes complices, durant les 12 dernières années, au sein du CJE du HSF.

Diane Groleau et Ginette Jolin se vouent un grand respect mutuel et sont animées d’une belle amitié, née de leurs carrières en parallèle au Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF). La première y occupe le poste d’adjointe administrative et la deuxième accompagne les jeunes décrocheurs, sans diplômes, à raccrocher à l’école ou à réintégrer le marché de l’emploi.
Diane Groleau, après avoir travaillé dans le passé pour la Banque CIBC, Revenu Canada et Vidéotron, et même à son compte en comptabilité, a joint le CJE dès sa création, il y a 25 ans cette année.
« J’aime le contact avec les membres de l’équipe du CJE et de la clientèle des jeunes », avoue-t-elle avec une belle candeur encore juvénile, malgré son âge apte à la retraite, qu’elle ne veut pas envisager. « Je ne veux pas prendre ma retraite ! », s’exclame-t-elle, qui visiblement apprécie encore grandement son travail. Elle a deux enfants, Joannie et Danny, de même que deux petits-enfants.
Ginette Jolin, pour sa part, a œuvré 25 ans à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, comme éducatrice spécialisée, puis a pris sa retraite. Pas pour longtemps, puisqu’elle en est ressortie six mois plus tard pour intégrer, à temps partiel, le CJE, avec un contrat qui devait ne durer que trois ans, mais qui a été reconduit jusqu’à sa 12e année, actuellement en 2024, grâce à son excellent travail bien apprécié, sa persévérance et sa détermination.
Elle voit sa collaboratrice « comme la plus importante du bureau, après le directeur qui est excellent », prend-elle la peine de préciser. « Diane est son complément idéal, que ce soit en répondant au téléphone, par son accueil, elle qui dit toujours que “cela ne sera pas compliqué, oui je m’en occupe !” Elle possède un entregent et un sens de l’acceptation incroyables, c’est la pierre d’assise du CJE. L’organisme ne serait pas ce qu’il est sans elle ! », affirme Ginette qui a elle aussi deux enfants, Annie et Jean-Philippe et quatre petits-enfants, « de même qu’un conjoint depuis 50 ans ! », s’amuse-t-elle à énumérer.
Et Diane de rétorquer à propos de Ginette : « Nous avons développé une réciprocité, nous nous complétons, elle a de grandes capacités, surtout pour aller chercher le jeune, se faire accepter, le motiver et l’apprivoiser. Leurs parents aussi, ce qui n’est pas toujours facile ! Elle devient même une solution réelle pour eux, car elle fait montre d’empathie naturelle. »
Elles sont donc liées toutes deux par le projet On t’accompagne !, du CJE du HSF. « Ce projet a pour mission de guider les jeunes décrocheurs vers les ressources qui existent, pour qu’ils obtiennent une diplomation ou bien un emploi », décrit Mme Jolin. Durant ses 12 ans à y œuvrer, elle a accompagné 280 jeunes décrocheurs à devenir des raccrocheurs. Une très belle réalisation.

Nathalie Champigny

Bilan plus que positif pour la Journée Natalie Champigny

Michel Champigny, à gauche, responsable de l’organisation de la Journée Natalie Champigny, en hommage à sa sœur qui se dévouait pour le bien-être des élèves du primaire, se réjouit du succès de la journée du 2 mars, avec un de ses principaux et généreux commanditaires, Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire-Eaton.

Le 2 mars dernier, en dépit d’une température hivernale plutôt déficiente pour les activités de plein air, la Journée Natalie Champigny a remporté un succès éclatant.
Le responsable du comité organisateur, Michel Champigny, frère de l’enseignante décédée en 2010, jubilait à propos de ce début des activités 2024 pour la bonne cause, justifiant tous les efforts bénévoles consentis depuis 14 ans.
« Nous n’avons pas été choyés par la température, pour les activités prévues à Bury, le «sleigh ride», la randonnée dans les sentiers, la tire et le saumon fumé », énumère Michel Champigny avec un air de déception. « Mais on s’est repris en soirée à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton ! »
Michel se fait ensuite élogieux pour plusieurs personnes qui lui donnent de bons coups de main, des proches, des amis et même de purs étrangers qui apprécient tous ce qu’il fait pour honorer de la bonne façon la mémoire de sa sœur Natalie, qui faisait déjà beaucoup pour le bien-être des élèves du primaire de sa région.
« Des municipalités comme Hampden, Newport, Weedon nous envoient un chèque. C’est la même chose avec Chartierville, Saint-Isidore… Les Lions nous ont envoyé 1000 $, le Club Quad 300 $… On développe le sentiment d’appartenance. Avec les profits et les pourboires du bar, et le fait que nous n’ayons aucune dépense pour le souper, cela nous aide énormément. »
« Nous évaluons de 600 à 900 dollars qui sont nécessaires pour aider un élève dans ses besoins scolaires. Des entreprises nous donnent des milliers de dollars en dons, parce qu’elles savent que nous collaborons à garder les familles qui ont besoin d’aide dans la région, en favorisant leurs enfants. Elles n’ont pas à déménager pour gagner un salaire supérieur de 3000 dollars seulement, ça ne vaut pas la peine… », confie Michel Champigny. « Cookshire-Eaton nous prête la salle Guy-Veilleux gratuitement. Le chansonnier Guy Poirier est venu animer la soirée tout à fait gratuitement, c’est sa contribution qui est appréciée. Le jeune maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, nous encourage en participant. Le député François Jacques durant le jour et Marie-Claude Bibeau, la ministre-députée en soirée… et que dire de Desjardins, qui nous donne chaque année 10 000 $, c’est énorme. »
« Mais il faut travailler davantage pour aider les familles dans une région comme le Haut-Saint-François, où ce n’est pas facile », admet à son tour Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire-Eaton, en tant qu’un des commanditaires principaux de la Journée. « Les enfants qui viennent à l’école sans avoir pu déjeuner, chez eux, ne viennent pas tous de familles défavorisées », continue ensuite Michel Champigny.
« Heureusement, nous pouvons compter sur toute l’équipe du IGA, qui nous a permis de servir 123 repas pour le souper, lors de la Journée Natalie Champigny, qui globalement nous a permis d’amasser 40 000 $ cette année. Cette Journée représente le début de nos quatre activités, incluant également le Grand McDon, notre tournoi de golf et la Course, plus tard durant l’année, pour atteindre plus de 100 000 $ encore une fois », évalue Michel.
« Je trouve heureux que tous fassent leur part, dans votre organisation. Ce sont tous des bénévoles qui se donnent la main. Vous étendez vos racines. Mais il faut les arroser les racines pour qu’elles continuent à s’étendre ! », lance Gilles Denis, en imageant son commentaire.
Michel Champigny termine en soulignant son appréciation de l’aide qu’il reçoit de son fils Shawn : « J’ai une très belle relève ! »

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La relève agricole rend hommage à la ministre Marie-Claude Bibeau

Lors du gala de la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ), tenu à Shawinigan le vendredi 15 mars dernier, la ministre Marie-Claude Bibeau a reçu le Prix de la relève agricole 2024 . Ce prix lui a été remis par la présidente sortante de la FRAQ, Julie Bissonnette, productrice laitière de la région Centre-du-Québec. Mme Bibeau a été ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire de mars 2018 à juillet 2023, première femme à occuper ces fonctions au Canada, avant d’être mutée au ministère du Revenu national. « Mme Bibeau a rapidement mis de l’avant le rôle des femmes et des jeunes dans notre secteur », a fait valoir Mme Bissonnette dans son hommage rendu à Mme Bibeau lors du gala. « Je ne pensais pas recevoir un hommage de la relève agricole à mon âge », a lancé à la blague Mme Bibeau, qui a exprimé sa surprise à la suite du geste de la FRAQ. Elle en a profité pour remercier les jeunes producteurs et productrices agricoles, tout en reconnaissant à quel point ils sont importants pour l’avenir de l’agriculture au pays.

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Avis important à nos annonceurs

Considérant que le Journal Le Haut-Saint-François sera maintenant distribué par Postes Canada, à partir de la publication du 10 avril, l’imprimerie devra le produire plus tôt et les dates de tombées devront changer. Consultez notre site Internet et notre page Facebook pour avoir les nouvelles dates de tombées pour vous assurer de nous envoyer vos publicités à temps. Merci de votre compréhension.

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Mauvaise nouvelle à La Patrie : Le Festival Rock’n’Blues cesse ses activités

Après 10 ans d’activité en 2023, le directeur général du Festival Rock’n’Blues de La Patrie, Charles Gaudreau, vient d’annoncer la fin de ses opérations pour 2024, de façon définitive. Voilà qui n’est pas une très bonne nouvelle pour la culture et le tourisme à La Patrie.
« L’année 2023 n’a pas été facile pour notre activité. Je ne souhaite pas en parler longuement. Le bénévolat est de plus en plus difficile à obtenir des gens. Tous les coûts en général ont doublé aussi depuis la pandémie. La COVID-19 n’a pas facilité les choses pour nous. La secrétaire-trésorière a préparé un texte pour expliquer la situation », a transmis M. Gaudreau lors d’une conversation téléphonique.
« Notre comité organisateur était constitué de seulement quatre personnes. Nous souffrons d’essoufflement. C’était le temps pour nous de passer à autre chose », a avoué le directeur général, qui a laissé entrevoir que plus d’aide n’aurait pas été de refus.
La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, pour sa part, s’est dite déçue par la nouvelle, consciente que le Festival Rock’n’Blues jouissait d’une certaine notoriété dans sa municipalité. Mais elle comprend la situation.
« Ça aurait été dans la 10e année d’existence. Ce genre d’événement majeur, c’est très très très demandant ! L’activité a connu de très belles années. C’était tous des bénévoles, qui avaient à courir après les artistes ! », a révélé Mme la mairesse.
« Les membres du comité organisateur étaient tous de très bons musiciens. Il faut avoir la fibre musicale développée et aussi de très bons contacts, en plus d’avoir le temps de s’en occuper. Car il faut des mois de préparation et de montage. Ce n’est pas tout le monde qui peut prendre la relève d’une telle organisation, car il y avait même un concours d’orchestres à organiser », a-t-elle indiqué.
« À la suite du post-mortem de l’an dernier, on le savait déjà. La Municipalité aidait à l’organisation de ce festival. Dès 2017 à mon arrivée à La Patrie, l’activité prenait déjà de l’ampleur. Parce qu’il y avait des instruments et de l’équipement de grande valeur, il fallait prévoir un garde de sécurité la nuit, il y avait beaucoup à voir. La Municipalité n’a pas les ressources pour prendre une telle organisation en main, même si nous avons engagé une technicienne en loisirs, nous manquons d’employés. C’est un réel attrait touristique perdu, qui amenait du monde au restaurant, à l’épicerie, etc. », a déploré Johanne Delage.
Mais sur une note optimiste, elle a évoqué les réunions qui se tiennent actuellement pour préparer le 150e anniversaire de la fondation de La Patrie, qui sera célébré en 2025. « Notre comité est plein d’idées. Il y a deux tentatives sur la table pour la présentation de spectacles, des pistes sont lancées dans le domaine culturel et artistique. De plus, la fabrique de la paroisse cherche également des moyens pour rentabiliser ses opérations. L’église pourrait peut-être devenir un musée, et même présenter des spectacles dans l’avenir. Il va y avoir quelque chose de différent qui animera la scène de La Patrie, sous peu, nous l’espérons », a-t-elle conclu.

PBeaudry

Virage Santé mentale : De l’aide pour les personnes endeuillées du HSF

Diplômée de l’Université de Sherbrooke, Pauline Beaudry a joint les rangs de l’organisme Virage Santé mentale en avril 2001, y devenant directrice générale en 2006.

Quand l’empathie a été distribuée au genre humain, Pauline Beaudry avait la chance de se trouver au premier rang et elle en a accepté beaucoup ! En tant que directrice générale de l’organisme Virage Santé mentale depuis 2006, elle est à la bonne place.
Il y a déjà plus de 20 ans, elle a créé une formation de Cheminement du deuil pour les personnes endeuillées vivant un décès, une situation qui touche tout le monde au cours de sa vie.
Cette formation se base sur la méthode Jean Monbourquette, un prêtre et psychologue québécois, doublé d’un écrivain prolifique qui a été surnommé le « médecin de l’âme ».
« En 2002, je suis allé suivre la formation sur cette méthode, ce qui nous a permis de développer une très belle expertise sur le deuil et de devenir une référence à ce sujet dans la région du Haut-Saint-François (HSF). Tellement qu’aujourd’hui, les travailleurs sociaux du CSSS du HSF nous réfèrent les personnes endeuillées qui ont des besoins à la suite d’un décès d’un être cher », signale Pauline Beaudry, avec toute la bonhommie qu’on lui connaît.
« Il s’agit d’une formation de 13 rencontres, pendant 12 semaines consécutives, alors que la 13e rencontre se passe trois mois plus tard, pour faire un suivi à savoir comment ça va maintenant. Il y a aussi la possibilité d’un suivi individuel en parallèle au cheminement, pour ceux qui en ont besoin. Tous les services de Virage Santé mentale sont gratuits, pour les intéressés dans toute la région du HSF. Nous offrons deux cheminements par année, un à la mi-septembre et l’autre à la mi-mars. Cela se fait par groupes de 10 personnes maximum », spécifie Mme Beaudry.
« À partir de la deuxième semaine, le groupe est complet et fermé. On peut encore accueillir quelqu’un après la première semaine. Nous avons une grande mission : prévenir les problèmes de santé mentale, promouvoir et démystifier la santé mentale et offrir du soutien à ceux qui en ont besoin, et tout le monde est à risque d’en avoir besoin au cours de sa vie. Nos autres services, ce sont un plateau de travail, un milieu de jour et un appartement supervisé, où une personne à la fois peut résider. Un téléphone cellulaire d’urgence peut servir sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Nous faisons aussi du soutien dans la communauté, un intervenant est disponible sur appel, au 819 877-2674 à Weedon, et 819 832-4404 à East Angus. Il y a aussi un café-rencontre pour ceux qui ont besoin de parler, de même qu’un suivi individuel et un atelier de croissance personnelle », énumère Pauline.
Elle travaille fort, actuellement, pour préparer le 40e anniversaire de son organisme, qui sera célébré en 2025 !

Maison5eSaison

Pour desservir le Granit et le HSF : La Maison La Cinquième Saison a beaucoup à offrir

La Maison La Cinquième Saison est située en pleine nature, sur la rue des Pins à Lac-Mégantic, dans le quartier Fatima.

Construite et en opération depuis plus de 10 ans déjà, la Maison La Cinquième Saison, située au 6900 rue des Pins, à Lac-Mégantic, dans le quartier Fatima, offre toute la gamme de services dédiés aux gens en fin de vie, provenant des MRC du Granit et du Haut-Saint-François (HSF).
L’institution compte six lits pouvant accueillir les personnes ayant reçu un diagnostic de fin de vie de trois mois et moins. Les membres des familles y sont également les bienvenus, pour accompagner leur être cher et même prendre un repas avec lui ou elle, sans restrictions pour les temps de visite. Les frais du repas de la personne aidante qui l’accompagne sont minimes, et possibles du lundi au jeudi midi.
« On tient à s’assurer qu’ils seront bien et confortables avec ce qu’ils vont vivre », indique Suzanne Bizier, conseillère aux familles et aux bénévoles, parmi le personnel administratif de la Maison.
« J’ai un rôle de soutien au deuil et à la proche aidance. C’est toujours le patient qui décide de tout, selon son besoin et son bien-être qui priment. Je soutiens moralement ces familles à travers ce qu’ils vont vivre, soit un deuil ultime. La maladie représente déjà un deuil lourd. Certains sont un peu préparés à cela, d’autres ne le sont pas du tout », a-t-elle constaté.
« J’offre aussi un suivi après le décès pour ceux qui en ont besoin, individuel ou en groupe, en personne ou par téléphone. Ces services s’adressent aussi à toute la population, même pour ceux qui décident de décéder chez eux, ou à la Maison La Cinquième Saison, ou à l’hôpital. Un proche est également toujours le bienvenu. Tous les services sont gratuits, c’est bon de le mentionner, il n’y a pas de frais. Cette gratuité est aussi valable pour le séjour des personnes en fin de vie », insiste Mme Bizier.
En tout temps, les soins et les services de la Maison sont assurés 24 heures sur 24. L’équipe du personnel se compose de six infirmières, deux infirmières auxiliaires, dix préposé(e)s aux bénéficiaires et sept membres du personnel administratif. Le conseil d’administration compte, pour sa part, huit administrateurs.
La Maison La Cinquième Saison offre également le service du centre de jour L’Arbre de la vie, qui a réouvert après la pandémie de Covid.
« C’est un endroit chaleureux et sécurisant où une personne vivant une maladie incurable, qui n’a pas encore de pronostic de fin de vie à court terme, et son proche aidant, sont accueillis dans le respect de leur vécu. La préoccupation première est axée sur la qualité de vie. On les accueille sur une base hebdomadaire dans le but d’améliorer leur qualité de vie, de prévenir leur isolement et d’offrir du répit et du soutien psychosocial à leurs proches », précise le site internet de l’organisme à but non lucratif.
Les activités du centre de jour se concentrent le mercredi de 9 h à 15 h, et peuvent inclure massothérapie, atelier de relaxation, soins corporels (bain thérapeutique, coiffure, manucure, pédicure, soins du visage), expression artistique guidée, groupe de partage et plusieurs autres. Une équipe de bénévoles formés accompagne les invités tout au long de la journée, qui choisissent les activités et services selon leurs goûts et besoins. Il n’y a pas de frais pour le patient et le proche aidant, pouvant être son conjoint ou un membre de la famille, un(e) ami(e).
« En lien avec le centre de jour, un atelier «groupe de parole» est réservé aux proches aidants, sur le territoire desservi par la Maison, une fois par mois. C’est toujours de jour le mercredi, de 13 h 30 à 15 h 30 actuellement. À partir du 8 avril, nous allons ouvrir des rencontres en soirée, formant un groupe d’entraide pour personnes endeuillées, soit six rencontres consécutives le lundi… La Maison La Cinquième Saison, c’est une petite maison de fin de vie accueillante pour la MRC du HSF, tout en desservant aussi la MRC du Granit », de conclure Suzanne Bizier.

Rachel Garber

HAPPY 50th!

Just published―the Townships Sun’s 50th Anniversary Legacy Edition, a full 52 pages of stories and images reflecting on the life and times of this “small yet mighty magazine.”
Those are the words of Marie Moliner, its 50th Anniversary Coordinator and Assistant Editor, who led the team organizing a celebration of the edition’s launch at Uplands Cultural & Heritage Centre on March 19th. A full 50 Townships Sun volunteers, partners, contributors, and donors attended and received a complimentary copy of the special edition.
The Townships Sun was first published on February 8, 1974, during a period of great social and political change in the Eastern Townships. Its parent organization was the Eastern Townships Social Action Group (ETSAG), formed to support the English-speaking communities in the region, preceding Townshippers’ Association.
The Anniversary Edition recounts the Sun’s story over the past five decades through a variety of articles, photos, and graphics by many of the same people involved over the years: Russell Pocock, Susan Mastine, Libbey Griffith, Bernard Epps, and Charles Bury, Gladys Beattie, Barbara Verity, Scott Stevenson, David “Skip” Wright, and many others.
Over the years, more than a few of the volunteers were, or are, Haut-Saint-Françiscans. In fact, the official Townships Sun logo depicts the twin mountains on our eastern horizon, Mont-Mégantic and Mont-Saint-Joseph. Artist Stephanie Wells drew it, based on the view from her house in Scotstown.
Begun as a tabloid, the Sun was transformed into its current magazine format in 2007. An editorial team of Nancy Beattie, Charles Bury, Brenda Hartwell, and others led it then. More recent editors were Rod Leggett, Gordon Lambie, and Barbara Heath, editor for six years until she passed away in 2021, when I took on the role as my retirement gig, albeit a volunteer job.
This retrospective edition was built on the foundation of our archives project last year. I discovered all kinds of riches during my review of all 50 years of the magazine. Earlier themes concerning living as an English speaker in the Townships as the French language predominates gave way to concerns about the environment, and health and social issues. But also the natural beauty of the Townships, and, as described in Angela Leuck’s article, culture―arts and literature―have always remained important.
The history of our little community magazine is intertwined with the tumultuous story of English-speaking people in the Townships over the past 50 years. I think it will be a good read for many years to come!
Back issues of the Townships Sun are available online by googling “BAnQ Townships Sun.”
The 50th Anniversary Edition is twice the size of the Sun’s usual issues, and cost about twice as much to print.
It could not have been created without the support of the magazine’s 50th Anniversary Partners―Blanchard Litho, Global Excel, English Language Arts Network, Quebec Anglophone Heritage Network, and Townshippers’ Association―and more than 60 individual donors. We are very grateful!
The Townships Sun’s 50th Anniversary Legacy Edition is in the mail to subscribers and on the magazine stands at the Cookshire IGA and the Dépanneur C.P.L. Lachance in Sawyerville. Until April 30, copies of this special 52-page colour edition are available for $2.50; after April 30, they become collectors’ items, and will be sold for $5 each. If any are left. To get yours now, subscribe at TownshipsSun.ca.
Look lively. The next edition about the eclipse and our waterways is coming out at at the beginning of April.
ODD FELLOWS
The Odd Fellows of Eaton Valley Lodge #60 in Sawyerville are organizing a Pancake Supper fundraiser on Saturday, April 6, from 4:30 to 6:30 p.m. at the Sawyerville Catholic Church Hall. Pancakes, eggs, grilled potatoes, baked beans, bacon, sausage, ham, and more. Tickets are $20 (adults); $10 (ages 6-12), and free for children under 5.
For tickets, call Barry Berwick (819-889-2597) or Tami Spires (819-452-3685). When reserving, please say whether you are dining in or taking out.
ECLIPSE!
Providing no clouds are in the way, the Haut-Saint-François offers prime viewing of the April 8th solar eclipse. We’re situated right in the centre of the path of totality.
For us, totality begins at 3:28:02 and ends 3:31:32 p.m. (3 minutes, 30 seconds). The moon begins to move across the face of the sun at 2:16:59, and finishes at 4:37 p.m. So says eclipse.org.
The MRC has organized a free activity in La Patrie from 1 to 4 p.m., with a large-screen broadcast of a special program from the Mont-Mégantic Astrolab and free eclipse eyewear for up to 1,800 people. Eleven other municipalities offer similar activities, including Bury, Dudswell, Newport, and St-Isidore-de-Clifton. For details, google mrchsf.com/evenements/eclipse-totale-dans-le-haut/, have a cup of tea while the page opens, and read all about it… in French. Then just relax while the sun takes a nap!
CANTERBURY FLEA MARKET
Tony De Melo of the Canterbury Cultural Centre is once again looking for items for the May 18-19 flea market. “Old, new, used, vintage or antique items in good condition are welcome,” he wrote. “We do not accept large pieces of furniture, appliances or clothing.”
All proceeds are for restoration and regular maintenance of the church―i.e. the Canterbury Centre at 1095 Victoria Road (Route 214), Bury. For more information, contact Tony at 819-872-3400.
CHURCHES
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. No services in Cookshire. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. March 31st: Sunrise service at the Eaton Corner Gazebo, at 6:20 a.m., followed by a potluck breakfast at the Sawyerville United Church. Easter Sunday service with communion is at 10:30 a.m. at the Trinity United Church. April 7: Services are 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by March 28 for publication April 10.

PNEUS

Pneus bien gonflés et équilibrés : des avantages insoupçonnés!

L’importance des roues dans le fonctionnement d’un véhicule ne peut être sous-estimée. Et nombreux sont les avantages de compter sur des pneus bien gonflés et parfaitement équilibrés. Pour votre sécurité et votre confort de conduite, découvrez-les dès maintenant!
Pression
Pour maintenir des pneus en parfait état, il est conseillé de vérifier régulièrement la pression, idéalement une fois par mois. Utilisez un manomètre fiable et assurez-vous de suivre les recommandations du fabricant.
Retenez que des pneus sous-gonflés peuvent provoquer une usure prématurée, une baisse de rendement énergétique et une diminution de la stabilité du véhicule. En contrepartie, lorsqu’ils sont trop gonflés, cela peut affecter l’adhérence, entraînant une distance de freinage plus longue et une conduite moins stable.
Équilibrage
L’équilibrage devrait être effectué lors du remplacement des pneus, de toute intervention sur la suspension ou dès l’apparition de vibrations anormales pendant la conduite. Celui-ci permet de répartir uniformément le poids du véhicule sur les quatre roues, minimisant ainsi les secousses ressenties à l’intérieur de la voiture.
Des pneus correctement positionnés sur leurs jantes prolongent leur durée de vie, celle des suspensions et d’autres composantes de votre automobile, réduisant donc les coûts d’entretien à long terme. De plus, cela contribue à une tenue de route optimale, ce qui améliore la sécurité et le plaisir de conduire.
Pour des résultats à la hauteur, n’hésitez pas à faire appel à un mécanicien d’expérience de votre région. Bonne route!

Climatisation

Tester sa climatisation au printemps,

Le printemps est non seulement synonyme de fleurs et de journées plus longues, mais il marque également le début des températures estivales. Pour garantir des trajets agréables sous le soleil, il est essentiel de s’assurer que votre système de climatisation est en parfait état. En effectuer la vérification avant qu’il fasse trop chaud est un must pour éviter des problèmes coûteux et profiter d’une expérience de conduite optimale.
Anticipation des fortes chaleurs
La sollicitation accrue du système de climatisation pendant les journées chaudes peut révéler des problèmes latents. Une vérification au printemps permet d’anticiper ces défectuosités potentielles avant qu’elles ne se transforment en panne majeure. Rouler à des températures et à des taux d’humidité élevés n’est jamais plaisant sans air climatisé!
Signes avant-coureurs à surveiller
Il est possible d’identifier les signes indiquant que votre système de climatisation nécessite une attention particulière. Parmi ces indices figurent des odeurs inhabituelles, des bruits étranges ou une performance réduite. Il est important de ne pas négliger ces signaux d’alerte, car ils pourraient souligner des problèmes sous-jacents. En abordant ces troubles dès le printemps, les automobilistes peuvent s’assurer que leur climatisation fonctionne de manière optimale pendant les mois les plus chauds.
Conseils de prévention pratiques
Il est important de nettoyer ou de remplacer les filtres à air régulièrement. En outre, il est recommandé de faire vérifier le système en profondeur par un professionnel. Ces actions préventives peu­vent vous éviter une foule d’ennuis et assurer le bon fonctionnement du système de climatisation durant la saison chaude.
Prenez rendez-vous dans un atelier de mécanique près de chez vous sans tarder pour rouler l’esprit en paix!

Refugiee

Employée du Centre des femmes La Passerelle : Une réfugiée de la guerre livre un témoignage poignant

L’équipe du Centre de femmes La Passerelle, de g à d, Jeanette, Léona, animatrice de la journée, Mariame, de la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie, partenaire de l’événement, Élysabeth, Andrée, Luz et Marilyn.

Dans le cadre de Février : mois de l’histoire des Noirs, Luz, une réfugiée immigrante au Canada, née en Colombie et qui a quitté son pays à cause de la guerre et de son travail d’activiste féministe, a livré un témoignage qui a vraiment attiré l’attention, par l’émotion qui s’en dégageait. Tous les participants se montraient très attentifs. Elle travaille maintenant pour le Centre des femmes La Passerelle, de Cookshire-Eaton. Cet organisme l’a invitée à raconter son parcours migratoire personnel, lors de la rencontre d’échanges qui s’est tenue le 23 février dernier, au Centre communautaire de Bury, où la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie agissait comme partenaire de l’événement.
Les nombreux participants ont pu réagir lors de discussions effectuées par chaque table du dîner. Plusieurs ont transmis qu’ils ont été touchés au cœur, en admettant être troublés par un fort sentiment d’injustice, qu’ils auraient ressenti s’ils avaient été à la place de la réfugiée, de même qu’un réel sentiment de peur et de perte de contrôle sur leur vie, dans les mêmes circonstances, du déracinement et une attente trop longue et difficile avant d’arriver au Québec.
Elle se fait appeler Luz et travaille pour le projet de la décennie, qui consiste à sensibiliser sa communauté d’accueil contre la discrimination et le racisme. Elle craint de vivre encore des représailles, des menaces et du danger réel si elle révèle sa vraie identité.
« J’ai trouvé le processus d’immigration difficile, car on n’est jamais préparé à quitter sa maison. Ça amène toutes sortes de sentiments… c’est difficile de trouver les bons mots. Même le pourquoi… On se demande, sur le moment, ce qui se passe, quand on est obligé de quitter. Surtout avec mes trois enfants qui avaient alors 6, 12 et 14 ans. Cela ajoute à la difficulté, car j’étais femme monoparentale, et surtout je n’avais pas tant d’argent en poche. Il y a toujours le sentiment d’injustice à cause de la guerre. Nous sommes partis de Quito, la capitale de l’Équateur, arrivée en escale à Panama, et ensuite à Toronto à minuit, un peu perdus, en pays inconnu. On ne parlait ni l’anglais, ni le français, les enfants avaient faim et demandaient de la nourriture », rapporte-t-elle.
« Après une nuit à l’hôtel, nous avons repris l’avion pour Montréal et l’autobus, le même jour, pour Sherbrooke, où je demeure encore. Je ne connaissais rien à propos du Canada. Nous n’avons pas décidé de tout ça nous-mêmes. C’est notre agent de protection qui nous a aidés. Il y a eu plusieurs étapes à vivre, la francisation, la formation, etc. », indique-t-elle.
« Le Canada est mon troisième pays. Car en quittant la Colombie, je me suis réfugiée dans le pays voisin, en Équateur. Là aussi il y avait du danger, à cause de mon travail que j’ai réalisé, entre autres en violence conjugale. On attaquait mon intégrité personnelle, par des menaces en rapport avec mon travail, j’ai été obligée de quitter pour le Canada. Je cherchais une vie plus sécuritaire que j’ai trouvée ici. À cause de ma langue maternelle, l’espagnol, j’avais pensé aller au Mexique, mais je songeais aussi au Venezuela, un pays qui avait également des besoins considérables pour la défense des femmes », raconte Luz dans un bon français, avec son charmant accent.
À Sherbrooke, elle a joint une communauté assez vaste de migrants provenant de la Colombie, comme elle. Elle a fréquenté le Centre St-Michel, à Sherbrooke, et le Centre 24-Juin pour en venir à obtenir un DEP. Elle attend son acceptation à la faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, où elle veut se spécialiser en droit de l’immigration. À noter qu’elle a acquis la citoyenneté canadienne le 23 novembre 2023.
« Dans mon témoignage, j’aborde des enjeux qui concernent tout le monde, car il y a de l’éducation à faire partout en ce qui a trait à l’intégration des immigrants, la discrimination et le racisme. Je veux remercier le soutien spécial que j’ai reçu et l’influence que m’a offert le Centre de femmes La Passerelle, ce qui m’a beaucoup aidé à continuer », a-t-elle conclu en entrevue, avant de narrer son témoignage aux participants de l’activité.

TerrainBalle-Birchton

Dans le secteur de Birchton : Le terrain de balle menacé de disparaître

Martin Tremblay, directeur général de Cookshire-Eaton, témoigne de l’ouverture du conseil municipal à considérer les besoins exprimés par la population, dans le dossier du terrain de balle de Birchton, tout en prenant en compte le maintien d’un équilibre de la taxation et la capacité de payer des contribuables.

Sur un terrain de balle, des souvenirs heureux se créent à la belle saison, pour plusieurs individus. Même l’hiver, quand il s’y trouve une patinoire extérieure et que les citoyens viennent y patiner ou y jouer au hockey. C’est le cas à Birchton, mais chacun vit actuellement dans un monde où tout change, ce qui n’est pas si surprenant.
L’affluence qui a déjà été majeure, reliée à ce terrain, s’est restreinte avec le temps, pour toutes sortes de raisons. La rentabilité de garder actif cet équipement sportif de divertissement s’avère plus difficile à justifier pour les autorités municipales, qui font face à des demandes de terrains par des promoteurs, étant confrontés à la difficulté de se loger par la population, un problème impérieux qui a pour résultat que le terrain est convoité.
Le conseil municipal de Cookshire-Eaton a été dans l’obligation de considérer rendre accessible le terrain de balle pour la construction de quatre maisons unifamiliales bigénérationnelles.
Le directeur général de Cookshire-Eaton, Martin Tremblay, fait valoir que « nos critères sont que le terrain, qui est peu ou pas utilisé, on cesse de l’entretenir et de le maintenir. C’est que nous avons aussi des terrains de balle qu’on entretient à Johnville et Sawyerville et, comme un peu partout ailleurs, nous avons un problème de pénurie de main-d’œuvre et d’explosion des coûts d’entretien. Nous venons d’investir près de 800 000 $ pour nous doter de trois patinoires avec dalles de béton et des bandes neuves, pour Sawyerville, Johnville et Cookshire », de préciser Martin Tremblay.
« C’est sous le signe d’une opportunité que l’on considère que les quatre terrains répondraient à une demande immobilière sur notre territoire. Ils ne prendraient pas toute la place des 2,5 acres, il resterait un coin pour un espace vert, un parc avec des modules de jeux. Mais le conseil municipal reste ouvert à écouter les citoyens, car il y en a qui se sont même offerts pour s’occuper de la patinoire l’hiver, c’est quand même un plateau qui a servi aux sports, les conseillers sont prêts à écouter. Ils sont ouverts à la discussion, à regarder pour maintenir certains besoins, qui pourraient être exprimés par les citoyens », assure-t-il.
« Si des idées émergent, nous sommes ouverts à les regarder et à adopter ce qui serait le mieux, mais nous ne pouvons pas toujours entretenir une infrastructure supplémentaire s’il n’y a pas un usage minimal. Nous sommes liés à respecter le plus possible un équilibre de la taxation, de même que la capacité de payer des contribuables », évoque M. Tremblay.
« Lors de la dernière réunion du conseil, le 5 février dernier, à la suite de l’invitation que nous avions lancée aux intéressés, il n’y avait qu’une dizaine de personnes qui se sont présentées pour défendre leur cause. Nous avons pris connaissance d’une croyance que le terrain était déjà vendu. Ce n’est pas le cas, les informations sont mal perçues. Je conseille aux gens de prendre rendez-vous avec notre bureau de projet pour obtenir toutes les informations sur le dossier, ce qui peut leur permettre de se bâtir une opinion plus exacte et ainsi pouvoir justifier davantage leur action », conclut-il.

actualite

Programme Québec ami des aînés : Une deuxième subvention pour le Centre d’action bénévole

Les choses bougent très bien pour le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François (HSF), qui vient de recevoir la confirmation d’une deuxième aide financière en quelques semaines.
En effet, dans la dernière édition du journal, le programme ITMAV visant à aider les aînés vulnérables attribuait une aide financière de 150 150 $ au CAB pour engager et maintenir du personnel d’accompagnement pour les aînés et les soutenir dans leurs besoins exprimés.
Cette fois, c’est aussi le député de Mégantic, François Jacques, qui annonce l’attribution d’un montant d’aide de 29 257 $ au CAB du HSF, provenant du programme Québec ami des aînés (QADA). Cette aide financière favorise le projet local Pour mieux te dire, que le CAB avait soumis à ce programme, lors de l’appel de projets 2023-2024.
Cette aide du programme QADA permettra au CAB d’adapter le milieu de vie des personnes aînées à leur réalité et de contribuer à l’atteinte des objectifs gouvernementaux en matière de vieillissement actif.
Plus concrètement, la directrice générale du CAB du HSF, France Lebrun, a affirmé : « En partenariat avec le Centre de services éducatifs du HSF, nous souhaitons mettre en commun nos compétences afin de rejoindre des personnes aînées des différentes municipalités de notre MRC. Le projet vise à outiller et aider des personnes aînées à franchir la fracture numérique qui les briment dans leur insertion sociale et leurs moyens de communication. »
Pour sa part, le député François Jacques a déclaré : « L’octroi de cette aide financière est une excellente nouvelle, alors que ce sont les aînés qui en bénéficieront directement. Je félicite le Centre d’action bénévole du HSF qui a proposé ce projet innovant et porteur, visant à soutenir la vie sociale et récréative par la formation en technologie numérique. Notre gouvernement est fier de vous soutenir dans la réalisation de ces initiatives. »

Spectacle de fin d'année du Club de patinage East Angus--

À East Angus : Le Club de patinage artistique célèbre 50 ans de souvenirs

Le Club de patinage artistique de East Angus a été fondé en 1973. Il célèbre donc ses 50 ans cette année, en présentant un spectacle annuel très spécial, intitulé 50 ans de souvenirs.
Ce spectacle aura lieu le samedi 30 mars, à 19 h, à l’aréna Robert-Fournier, d’East Angus, aréna qui venait tout juste d’être inauguré. L’année auparavant, sa voisine, la polyvalente Louis-Saint-Laurent avait ouvert ses portes en septembre.
Le directeur des loisirs du temps à East Angus, Denis Martin, conseillé par la regrettée Carmen Juneau, parrainé par les Filles d’Isabelle, en collaboration avec Isabelle Dugal et Micheline Bouchard, ont fondé le Club de patinage artistique de East Angus.
« Ces visionnaires étaient conseillés par la patineuse professionnelle et ex-membre de la troupe Holliday on Ice, Fernande Fraser, une figure marquante à cette époque. Le club de patinage a même eu une mascotte, pendant quelques années durant son histoire, qui avait été dessinée par Guylaine Dion et fabriquée par Michel Lamontagne. Par la suite, le club a pris beaucoup d’ampleur grâce au travail acharné de plusieurs bénévoles », raconte l’actuelle secrétaire du club de patinage, Katherine Mailhot.
« Nous avons actuellement trois entraîneuses professionnelles certifiées, pour former nos patineurs et patineuses, soit Josée Lamontagne, Mathilde Mentor et Sylvie Maheux », décrit-elle.
Le spectacle du 30 mars mettra à contribution 46 patineurs et patineuses, membres actuels du club, dans toutes les catégories, soit des bout’choux jusqu’aux adultes. Il comportera aussi des numéros spéciaux effectués par une quarantaine d’anciens membres du club, dont certains ayant marqué les années 1970, après sa fondation.

SophieLeclerc

Aux Jeux du Québec à Sherbrooke : Sophie Leclerc médaillée d’argent en judo !

La judoka Sophie Leclerc, de Cookshire-Eaton, a défrayé la chronique sportive dans votre journal du 28 février dernier. Lors des Jeux du Québec, qui se sont tenu à Sherbrooke du 2 au 9 mars, elle a récidivé en remportant la médaille d’argent en judo, pour l’Estrie, dans la catégorie des plus de 63 kg. Une simple malchance qui l’a fait trébucher dans son troisième combat a fait en sorte que son adversaire a capitalisé contre elle, après ses deux combats où elle a vaincu ses adversaires en seulement 25 secondes chacune ! Félicitations Sophie, le HSF est fier de toi !

MAHIAVA

Une deuxième judoka aux Jeux du Québec : Mayva Shank a fait aussi l’orgueil de sa mère !

Une collègue de Sophie Leclerc, la judoka Mayva Shank, également de Cookshire-Eaton, s’est qualifiée pour joindre l’équipe de l’Estrie à la 58e finale des Jeux du Québec de Sherbrooke, récemment. Sa mère Annick Turcotte s’est dite très fière d’elle : « Après une grosse journée riche en émotions et de travail acharné, ma belle grande fille a terminé cinquième dans sa catégorie. Je suis très fière d’elle et de tous les efforts qu’elle a fournis pour se rendre jusque-là ! Elle fait du judo depuis neuf ans et a accumulé un peu plus de 25 médailles durant ces années ! », s’est exclamée Mme Turcotte, la plus grande fan de Mayva.

actualite

Soins et services à domicile : Des changements annoncés depuis longtemps, qui tardent trop

La Coalition pour la dignité des aînés (CDA) tire la sonnette d’alarme à la suite de la publication du quatrième et dernier rapport de la série Bien vieillir chez soi, produit par la Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE), Johanne Castonguay.
Cette dernière y constate, avec une déception légitime, que les résultats attendus de la politique Chez soi, le premier choix, adoptée en 2003, ne sont finalement pas au rendez-vous.
Cette politique, qu’on croyait importante à l’époque, car elle fondait les assises du secteur du soutien à domicile au Québec, n’a pas répondu aux attentes, loin de là. Dans son rapport, la commissaire y allait de 16 recommandations dont elle proposait l’adoption immédiate par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
La CDA, pour sa part, y voit l’occasion de redoubler d’ardeur afin d’exiger des actions concrètes à mettre en œuvre par le gouvernement, afin d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité des soins et services à domicile, attendus par les personnes aînées du Québec.
« Le travail réalisé par la commissaire dans le cadre de son mandat spécial sur le soutien à domicile est incontournable pour la suite des choses », a réagi le porte-parole de la CDA, Pierre Lynch.
« Ses recommandations pour améliorer les soins et services à domicile mettent la table pour une conversation nationale sur un changement de modèle maintes fois annoncé, mais trop peu avancé. Cela étant dit, les personnes aînées doivent faire partie intégrante des décisions à venir, puisqu’elles sont les premières concernées », a continué M. Lynch.
Cette coalition d’associations nationales, qui représente plus de 150 000 personnes aînées québécoises, souhaite maintenant la réunion d’un maximum d’intervenants touchant de près ou de loin à l’importante question du maintien à domicile, priorité absolue de la CDA en matière de santé. Celle-ci a été inscrite dans la Déclaration commune adoptée lors des premiers États généraux sur les conditions de vie des aînés, tenue le 3 mai 2022, qui a même été déposée à l’Assemblée nationale.
La CDA prépare d’ailleurs un événement national, consacré au maintien à domicile, qui aura lieu au printemps 2024. « Certaines des recommandations de la commissaire Castonguay feront consensus, tandis que d’autres risquent de générer davantage de débats. Il est important pour nous que les groupes d’aînés aient voix au chapitre, tandis qu’on attend du gouvernement qu’il annonce ses prochaines actions en faveur du maintien à domicile », a ajouté M. Lynch.
« Nous voulons mettre au jeu des propositions qui amélioreront concrètement la vie des bénéficiaires de soins et services à domicile, en nous appuyant sur le savoir d’experts, mais aussi sur les meilleures pratiques identifiées par les organismes du milieu et les besoins exprimés par les aînés eux-mêmes… Nous serons impatients de voir le chemin parcouru par les recommandations de la commissaire, d’ici le printemps », a conclu le porte-parole.
Pour recevoir les prochaines informations sur l’événement national, les personnes intéressées peuvent contacter la CDA, par courriel : info@coalitiondigniteaines.quebec

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