Lingwick

Fermeture du pont couvert McVetty-McKenzie : Une assemblée publique citoyenne pour réagir

Une trentaine de citoyens de Lingwick ont participé à l’assemblée publique convoquée en réaction à la fermeture du pont couvert McVetty-McKenzie.

La fermeture du plus long pont couvert de l’Estrie McVetty-McKenzie fait grandement jaser la population de Lingwick, secteur de Gould, où il se trouve. Une assemblée publique citoyenne s’est d’ailleurs tenue le jeudi 11 avril dernier, au Town Hall de Gould, réunissant une trentaine de contribuables souhaitant réagir à la situation.
C’est que l’accès piétonnier à ce pont est maintenant interdit, après l’installation de grilles métalliques à ses deux extrémités, une mesure décrétée par le conseil municipal de Lingwick.
En 2023, le maire Robert Gladu avait déjà sonné l’alarme à propos de la détérioration du pont, compromettant grandement les activités sur celui-ci. Des rassemblements de quelques centaines de participants pouvaient alors s’avérer dangereux, selon le premier magistrat.
Une communication récente des assureurs du pont, qui ne peuvent plus l’assurer, serait à l’origine de la décision du conseil, à la suite d’un rapport négatif d’ingénieurs signalant de la pourriture sous le pont.
La trentaine de citoyens réunis en assemblée publique a démontré beaucoup de respect et de retenue. Elle souhaite se constituer en comité officiel pour se donner un peu plus d’influence auprès du conseil. Ils se sont butés aux élus auxquels ils reprochent un refus de collaborer, en particulier pour justifier la barricade actuelle du pont. Ce qu’ils réclament se résume, pour l’essentiel, à :
Obtenir les documents de la Municipalité, à qui on demande plus de transparence : contrat d’assurance du pont, document d’inspection par les ingénieurs, rapports du MTQ et des assureurs, etc.;
Créer un comité citoyen, qui effectuerait le suivi dans le dossier, afin de trouver des solutions et offrir la collaboration de ce comité au conseil municipal, en lui envoyant une lettre demandant la reconnaissance de ce comité comme organisation;
Rétablir la circulation piétonnière au pont en sécurisant son accès;
Les citoyens présents souhaitent travailler sur la rédaction d’une pétition pour éventuellement la diffuser au grand public, mettre sur pied un plan d’action et nommer un porte-parole qui pourra s’adresser aux médias, etc.
Version du conseil municipal
« Ce n’est pas le conseil municipal qui a décidé de fermer le pont. C’est plutôt l’assureur du pont qui ne peut plus l’assurer, ce qui a causé la fermeture. Le pont s’est détérioré encore davantage depuis que nous nous sommes rencontrés pour un texte dans le journal, en 2023. Nous avons plusieurs demandes de citoyens qui veulent se servir du pont, dont un festival qui se tiendrait sur quelques jours, jour et nuit, au mois d’août prochain. La location serait pour 500 personnes. C’est impossible ! Et il y en a d’autres… On ne peut accepter leurs demandes impliquant des centaines de personnes sur le pont. Je me suis adressé aux deux députés, provincial et fédéral, pour obtenir toutes les subventions possibles, mais le pont n’étant pas cité au patrimoine, nous n’avons pas droit aux subventions. Nous sommes mal pris », déplore le maire Gladu.
« J’ai rencontré les ingénieurs du MTQ, la dernière évaluation des coûts pour rendre le pont fréquentable à nouveau, c’est de 800 000 $ à 1,06 million $. Les ingénieurs nous demandent 5000 $ pour produire un rapport, simplement pour une évaluation visuelle. Et ça peut coûter de 10 000 $ à 21 000 $. Nous n’avons pas d’argent pour faire ça. Comment voulez-vous qu’une petite municipalité comme la nôtre, qui compte 270 portes, puisse défrayer des montants comme ceux-là ? Nous avons déjà des problèmes financiers après la reconstruction de la route 257 qui a coûté le double de ce qui était prévu, soit 1,4 million $ au lieu de 750 000 $, et cela malgré les subventions », précise-t-il.
« Dans le groupe de citoyens, il y a d’anciens conseillers démissionnaires qui mènent les autres. Pourtant, lorsqu’ils étaient au conseil, ils n’ont rien fait. Ils le savent pourtant, nous n’avions rien pu dépenser pour l’amélioration du pont quand cela aurait été le temps. Dernièrement, nous avons fait installer des grilles pour fermer l’accès au pont, c’était pour éviter que des centaines de personnes envahissent encore le pont. Nous avons fait comme Cookshire qui a interdit l’accès de son pont couvert, dans la même situation que nous », a conclu M. Gladu, déçu de la situation actuelle.

EclipseTotaleSoleil

Éclipse totale du Soleil, le 8 avril : Fantastique moment d’émerveillement !

L’astronome amateur Claude Germain, de Saint-Hyacinthe, et ses deux filles, Marianne et Élisabeth. Des habitués de la région de Notre-Dame-des-Bois et de La Patrie, pour l’astronomie près de l’ASTROLab et de l’Observatoire du PNMM.

Le jour du lundi 8 avril 2024 et l’éclipse totale du Soleil auront tenu leurs promesses, en s’incrustant dans les mémoires de plusieurs personnes à l’échelle du monde entier, par un fantastique moment d’émerveillement, qui s’est produit grâce à l’engouement et à la fascination tangibles ressentis alors.
Ce fut le cas à La Patrie, où se tenait une activité principale pour cette occasion unique, orchestrée par la MRC du Haut-Saint-François (HSF), en collaboration avec le Parc national du Mont-Mégantic (PNMM), durant l’après-midi où le phénomène naturel exceptionnel a attiré les regards vers le ciel. À cet endroit précis, très chanceux de se trouver sous l’influence d’une météo offrant un ciel plus bleu que bleu, sans aucun nuage, avec les meilleures conditions d’observation, ce qui a été noté par plusieurs ayant choisi d’y être pour cette raison.
L’équipe de la MRC avait tout prévu pour faire un succès de l’activité, incluant le personnel d’accueil et d’encadrement des loisirs par de l’animation, la fourniture d’une quantité de lunettes-filtres spéciales pour l’observation de l’éclipse, d’un écran géant et du système de son adéquat pour la retransmission de l’émission spéciale produite par l’ASTROLab du PNMM, l’adoption de mesures spéciales de sécurité et le personnel pour y voir, l’entente avec la Sûreté du Québec pour régir la circulation sur les routes, etc.
La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, a d’ailleurs tenu à être présente pour souhaiter elle-même la bienvenue aux nombreux visiteurs qui se pointaient à l’Abri-Bois de sa municipalité.
« En plus de prendre en note le nombre de personnes qui nous visitent, nous enregistrons leur provenance. Plusieurs viennent de Montréal, Laval, Sherbrooke et Québec, mais je suis étonnée de constater que des gens nous arrivent d’Europe, de la France, de Belgique, des États-Unis », s’est exclamée Mme Delage, avant le moment précis de l’éclipse, avec tout l’enthousiasme qu’on lui connaît. « Depuis le temps qu’on en parle, je suis fébrile et j’ai hâte qu’on voie ça en vrai ! C’est extraordinaire qu’on soit dans la bande de totalité de l’éclipse », a-t-elle ajouté sur un ton enjoué.
Une personnalité bien connue, l’humoriste-conteur Boukar Diouf, était passé et s’était arrêté le matin même à La Patrie, en route vers le complexe astronomique de l’ASTROLab/Observatoire du Mont-Mégantic, au PNMM situé tout près, pour sa participation à l’émission prévue au sujet de l’éclipse. Son nom était encore sur toutes les lèvres au village !
Des astronomes amateurs se sont très bien installés dans la prairie à l’arrière de l’Abri-Bois, avec leurs télescopes et appareils-photo, munis de filtres spéciaux, afin d’observer de près le phénomène de l’éclipse.
Entre autres Robert et Jennifer Cordivari, de Chester County, près de Philadelphie, en Pennsylvanie, qui ont adopté La Patrie pour son ciel bleu et la bande de totalité, ce qu’ils ne trouvaient pas chez eux où les nuages régnaient en maîtres ! Puis les photographes amateurs Xavier et Shahinez, une amie algérienne de Montréal, avaient surveillé l’évolution de la température depuis huit jours, « avant de trouver une météo stable avec les meilleures conditions pour vivre ça ici, dans les Cantons de l’Est ! », s’est écrié Xavier.
Et un astronome amateur de Saint-Hyacinthe, Claude Germain, accompagné de ses deux filles, Marianne et Élisabeth, a avoué se trouver au dernier endroit qu’il s’attendait. « Pour vivre l’éclipse, nous voulions nous rendre à l’endroit qui offrait les meilleures conditions météo, dans un rayon de 1000 kilomètres, peut-être vers le Texas, ou encore à Ayer’s Cliff, ou bien Sherbrooke. Mais la météo la plus clémente nous a seulement amenés à faire deux heures de voiture de plus. Nous ne voulions pas vivre l’éclipse dans la cour arrière chez nous, mais plutôt avec une foule pour l’ambiance », a raconté M. Germain. « On vient souvent dans la région pour l’astronomie, dans un chalet de Notre-Dame-des-Bois ! »
Et en guise de conclusion, le mot de la fin revient à la mairesse de La Patrie, quand l’éclipse eut terminé son spectacle. « Quel beau moment historique et magique, cette éclipse totale qu’on ne reverra pas ! Nous sommes chanceux de l’avoir vécue chez nous, avec des gens de partout, du Québec, de l’Europe, des États-Unis, et surtout de leur faire découvrir notre région, notre MRC, le HSF. C’est un cadeau du ciel, un événement comme celui-là. Si proche du Parc du Mont-Mégantic, c’est magnifique, avec l’Observatoire qui est sur le territoire de La Patrie ! », s’est exclamée Johanne Delage, éblouie.

OSEntreprendre

Le Défi OSEntreprendre a dévoilé ses lauréats locaux du HSF

L’activité avait lieu le jeudi 4 avril dernier, sous forme d’un 5 à 7 au restaurant Les Mal-Aimés, à Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville, à l’entrée de l’ancien village d’Eaton-Corner. Il s’agissait du 26e Défi OSEntreprendre Haut-Saint-François (HSF) qui dévoilait ses trois lauréats locaux, dans trois catégories différentes, serties dans deux volets, Création d’entreprise et Faire affaire ensemble :
Volet Création d’entreprise
Catégorie Service aux individus
Gagnant : Marie Gourmet, d’East Angus
Catégorie Économie sociale
Gagnant : Radio Communautaire du HSF, à East Angus
Volet Faire affaire ensemble
Gagnant : Groupe Les Mal-aimés, de Cookshire-Eaton
Ces lauréats sont appelés à poursuivre l’aventure du Défi OSEntreprendre au niveau régional, dans leur catégorie respective.
« Si le Défi OSEntre-prendre Haut-Saint- François est devenu un incontournable pour propulser l’esprit d’entreprendre sur le territoire, c’est grâce à l’étroite collaboration des milieux pédagogiques et entrepreneuriaux. Rappelons que la SADC du HSF est l’organisme responsable localement depuis déjà huit ans. Pour inspirer le désir d’entreprendre dans la région, il peut compter sur de nombreux collaborateurs et partenaires », écrivait Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable locale du Défi.
« Le Défi OSEntreprendre est un grand mouvement québécois qui fait rayonner annuellement les initiatives entrepreneuriales de quelque 57 000 personnes : des jeunes du préscolaire jusqu’à l’université, appuyés par leurs intervenants scolaires avec son volet Scolaire, de nouveaux entrepreneurs avec son volet création d’entreprise, des entrepreneurs au cheminement inspirant avec son volet Réussite inc. et des modèles d’approvisionnement d’ici avec son volet Faire affaire ensemble. Il se déploie et s’enracine aux échelons local, régional et national. Pour sa mise en œuvre, plus de 300 responsables se mobilisent dans les 17 régions du Québec, afin de mettre en lumière les projets issus de leur milieu », informait Mme Beloin.

MaireGendron

Cookshire-Eaton, une agglomération où les projets ne manquent pas !

Le maire, Mario Gendron, à droite, accompagné par son directeur général, Martin Tremblay.

La Ville de Cookshire-Eaton vibre déjà sur une gamme très large de projets pour 2024. Le maire, Mario Gendron, accompagné par son directeur général, Martin Tremblay, paraissait visiblement très heureux de parler de cette longue liste de projets, qu’il a étalée par secteurs municipaux de sa ville, avec tout l’enthousiasme qu’on lui connaît. Les projets des secteurs municipaux, Cookshire, Sawyerville, Johnville et Birchton seront décrits plus loin en détail (voir autres textes).
Les enjeux majeurs
Mais commençons par les grands enjeux auxquels Cookshire-Eaton doit faire face à court terme. Certains projets avaient été identifiés dès la campagne électorale qui a confirmé M. Gendron au poste de maire, en 2021 : entre autres, la problématique d’eau potable du secteur Cookshire, et l’accessibilité à la propriété pour les jeunes familles, en s’attaquant particulièrement à la difficulté de trouver un logement, une crise qui frappe tout le Québec.
« C’est certain, en 2024, le logement fait partie des grands défis pour Cookshire-Eaton. Nous sommes déjà promoteur préparé pour 53 logements dans notre secteur de Cookshire. Puis à Johnville, les infrastructures prévues pour 140 logements seraient subventionnées par le programme PRIMEAU 2023, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) du Québec. Enfin, à Sawyerville, neuf logements sont déjà prévus être ajoutés, sur un terrain appartenant à la ville », énumère M. Gendron.
« Pour ce qui est de la capacité d’approvisionnement en eau potable, c’est rendu plus difficile dans le contexte des changements climatiques. Car on puise l’eau dans la rivière Eaton, actuellement. Le goût de l’eau s’altère et les odeurs viennent avec la faible quantité d’eau. En 2023, nous avons creusé deux puits qui ne sont pas encore en opération et nous en prévoyons deux autres en 2024, comme réserve d’eau possible », transmet le maire.
Les infrastructures routières font également partie des préoccupations du premier magistrat. « Cookshire-Eaton possède 203 kilomètres de routes à couvrir. Mais comme nous avons certaines subventions qui ont été refusées, cette année, à ce poste budgétaire, il devient plus difficile de les entretenir adéquatement. Nous prévoyons quand même investir 1,2 million $ en 2024, mais un entretien efficace nécessiterait d’investir 3 millions $ par année », déplore-t-il.
M. Gendron signale ensuite d’autres enjeux importants pour sa ville. « Le renouvellement de la convention collective des employés municipaux, échue le 31 décembre 2023. Les négociations seront en cours en 2024. L’ancienne convention avait duré six ans. Cela concerne les 20 cols blancs et 35 cols bleus, plus 15 employés saisonniers, deux chefs pompiers permanents et 50 pompiers à temps partiel », décrit-il.
« Nous sommes conscients qu’il nous faut favoriser la rétention du personnel. Nous essayons aussi de maintenir un niveau de compétences afin d’assurer une desserte des services de qualité à l’intention de notre population. Ça prend la forme de la formation continue, de l’implantation de la semaine de travail de 4 jours, de la participation des employés à définir la vision de la ville, dans un comité à cet effet, et de mettre sur pied une journée reconnaissance de nos employés », ajoute le maire, qui se montre ambitieux.
Puis il termine en signalant aussi les enjeux d’amélioration de l’offre en loisirs et culture, la fin de la saga des Esséniens (qui devaient plus de 125 000 $, fin 2023, et 57 000 $ en 2024. Les avoirs pourront être vendus en octobre 2024 pour récupérer les taxes), et l’amélioration des communications avec les citoyens.
« Pour ce dernier élément, un système d’alerte de masse sera mis en service, permettant d’aviser les gens en temps réel, en cas d’annonces publiques de sécurité, par exemple en cas d’obligation de faire bouillir l’eau, les urgences en cas d’inondations ou d’incendies, etc. », conclut Mario Gendron.

CarrierSports

Scies à chaîne Claude Carrier devient Carrier Sports inc.

Une partie de l’équipe du nouveau commerce Carrier Sports inc. : à l’avant, Samuel Carrier, propriétaire, qui a pris la relève de son grand-père Claude, le fondateur, et à l’arrière Sylvain, père de Samuel, Simon et Manon Elisabeth, frère et sœur de Sylvain, tous des Carrier du commerce familial, qui sont grandement dévoués depuis longtemps envers leur vaste clientèle.

La relève a pris place chez Scies à Chaîne Claude Carrier de Cookshire-Eaton, qui devient Carrier Sports inc. C’est Samuel Carrier qui représente cette relève, petit-fils du fondateur Claude Carrier et fils de Sylvain Carrier qui avait lui-même succédé à son père Claude comme propriétaire. Une véritable histoire d’une bonne famille québécoise !
« Carrier Sports inc. correspond à l’évolution de l’entreprise, qui se modernise, qui effectue un virage sports qui nécessitera un nouveau site Internet », spécifie Samuel Carrier, le nouveau propriétaire qui n’a que 23 ans.
« Je suis un maniaque de VTT, un passionné de tout ce qui a un moteur, des armes de chasse, c’est ce qui explique toutes les nouveautés que nous ajoutons cette année », annonce Samuel.
« Mon grand-père avait commencé surtout avec les scies à chaîne, les VTT se sont ajoutés à un moment donné et nous ajoutons maintenant les motos, les VTT électriques pour enfants, etc. Nous avons aussi les vêtements FXR depuis trois ans. J’en rêvais de ce que je réalise aujourd’hui. Je venais dans le magasin quand j’étais jeune, en 2017, quand j’étais au secondaire, après l’école à 4 heures l’après-midi, après l’autobus scolaire, je venais aider en travaillant un peu, ce n’était pas une corvée, c’était un plaisir pour moi », raconte le jeune Carrier.
« J’aime côtoyer les gens, la vente, parler de garantie, donner le meilleur service possible. C’est ma grosse force ! J’aime faire une campagne de sourires . Faire rire les gens, le sourire, c’est motivant pour moi ! », avoue-t-il. Samuel et sa conjointe Sarah Binette ont un petit garçon de deux ans, Braxton.
Le magasin du 45 Craig Sud ressemble à la Caverne d’Alibaba, tellement il y a de produits qui remplissent pratiquement tous les pouces carrés d’espace : des VTT de plusieurs marques, tondeuses, des outils STIHL, Husqvarna, des tracteurs de pelouse Cub Cadet et STIHL (également nouveaux de cette année), des motos CFMoto, des VTT côte-à-côte (side by side), la vaste gamme des produits Pronature pour le plein air, la chasse et la pêche, des vêtements, des bottes, des bas très chauds,
Carrier Sports emploie une dizaine d’employés, trois mécaniciens, vendeurs, responsables de l’administration, dans différents départements, assez versatiles.
Le vendredi 3 et le samedi 4 mai, le lancement officiel de Carrier Sports sera l’occasion pour venir célébrer au magasin, où un méchoui de l’Orchidée accueillera les visiteurs à l’extérieur, des spécialistes professionnels de fournisseurs donneront des conférences sur leurs produits, le personnel sera à la disposition du public également pour donner de l’information…
Au chapitre de l’historique de l’entreprise, c’est en 1978 que Claude créait Scies à Chaîne Claude Carrier, en achetant un commerce existant appartenant à Raoul Pouliot, et qu’il achetait un autre commerce, une quincaillerie qui était l’ancien magasin général Osgood. Les fils de Claude, Sylvain et Simon, se sont joints à lui au début des années 1990 et sont devenus actionnaires du commerce familial vers 2010.
Des agrandissements sont survenus en plusieurs étapes, mais un majeur en 2014 pour l’ajout d’une section des produits Pronature. En 2023, la façade du magasin sur le côté de l’édifice subissait aussi une modification majeure.
La fille de Claude, Manon Elisabeth, pour sa part, était arrivée dans le commerce avec ses frères, autour de 2002 ou 2003. « J’ai passé ma vie avec des gars, ici dans le commerce de notre père. Nous avons toujours travaillé pour ajouter des produits de qualité, afin d’évoluer, pour changer et rester à l’affût, à l’écoute de nos clients. Nous allons continuer de travailler avec Samuel pour prendre grand soin de nos clients, sur la même lancée, car nous avons le goût d’avancer ! Nous avons à cœur l’achat local, quand on fait l’épicerie, quand on met de l’essence dans l’auto, c’est ici à Cookshire-Eaton, East Angus… On connaît nos produits, on invite les gens à venir faire un tour et voir ce que nous offrons », lance Manon Elisabeth avec jovialité.

Vidanges Cookshire

Ville innovante, première en Estrie à implanter la collecte intelligente !

La fierté se lisait sur les visages du maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, et d’Anick Fredette, agente aux travaux publics de cette municipalité et responsable du projet de collecte intelligente, lors de l’annonce de cette initiative où Cookshire-Eaton fait figure de pionnière innovante.

Cookshire-Eaton peut revendiquer être la première ville estrienne qui mettra en place la collecte intelligente, impliquant les trois bacs, déchets, recyclage et matières compostables.
Ce changement significatif dans sa gestion des matières résiduelles constitue un prolongement de l’engagement, pris dans le passé, par la direction de la Ville, envers un avenir plus écologique, tout en encourageant la participation active de ses résidants afin de bâtir une communauté plus verte.
« Il s’agit pour nous d’encourager le recyclage et le compostage, de réduire la quantité de matières envoyée à l’enfouissement et d’optimiser les opérations de collecte », a indiqué Anick Fredette, agente aux travaux publics de Cookshire-Eaton.
Le processus d’instauration de cette collecte débutera dès juin 2024, sur plusieurs semaines.
« Nous commencerons par l’installation d’une puce électronique sur les trois bacs, soit de déchets (noir), de recyclage (bleu) et de matières organiques (brun). Pour faciliter cette opération, nous demandons aux citoyens de laisser leurs bacs dans la cour avant ou latérale de leur domicile, de manière qu’ils soient accessibles. Lorsque les puces seront installées, nous laisserons un carton à leur porte pour leur indiquer qu’ils peuvent alors les remiser à l’endroit habituel », a ajouté Mme Fredette.
La puce électronique permettra aux camions de collecte de quantifier la fréquence d’utilisation des bacs, et non pas le niveau de quantité de matières résiduelles dans les bacs. La tarification incitative sera établie par la suite. La tarification de base pour tous s’établira sur 12 utilisations du bac de déchets, soit une par mois éventuellement. Il n’y aura pas de facturation supplémentaire pour l’utilisation plus de 12 fois des bacs de recyclage et de compostables.
Si un bac à déchets n’est pas rempli, le citoyen ne sera donc pas encouragé à le placer près du chemin pour le faire ramasser, la tarification étant basée sur le nombre d’utilisations du bac, soit les levées par le camion de ramassage.
« La puce électronique passive ne servira donc qu’à identifier le bac à l’adresse à laquelle il est relié, et à la puce du camion pour le secteur de ramassage. Nous voulons conscientiser les citoyens au tri à la source par une sensibilisation qui rapporte des fruits. Nous l’avons fait dans le passé et nous avons remarqué une amélioration de 20 pour cent », a fait valoir l’agente aux travaux publics.
« Cela fait partie également de la modernisation de la collecte sélective, par une loi du gouvernement, selon des principes élaborés par l’organisme Éco Entreprises Québec. Le gouvernement met des choses en place et acceptera plus de contenants pour être recyclés, par exemple. Entre autres, la consigne a été augmentée sur certaines bouteilles, les contenants seront aussi uniformisés davantage », témoigne Anick Fredette.
Des séances d’information pour les citoyens, à propos de la collecte intelligente, auront lieu dans les trois secteurs de la ville, soit à 18 h 30 le 8 mai 2024, à Cookshire, salle Guy-Veilleux, 75 rue Castonguay, à 18 h 30 le 15 mai, à Johnville, au centre communautaire, 62 chemin Jordan Hill, et à 18 h 30 le 22 mai, à Sawyerville, au centre communautaire, 4 chemin Randboro.
De plus, une séance d’information virtuelle, sur Facebook et sur Zoom, a été ajoutée le 15 mai 2024 à 18 h 30. Informations et réponses aux questions sur le site Internet suivant : www.cookshire-eaton.qc.ca/services-municipaux/ ou communiquez avec la responsable du projet, par courriel à anick.fredette@hsfqc.ca ou par téléphone au 819 560-8585 poste 2321.

CaserneSawyerville

Les projets les plus importants à prévoir : Secteur Sawyerville

Des subventions et aides financières peuvent s’appliquer à amoindrir les coûts de ces projets. (La collecte intelligente des matières résiduelles s’étend sur tous les secteurs de la municipalité.)
Réfection du barrage de la rivière Eaton, au coût de 1 million $ ;
Rechargements de graviers sur certains chemins de ce secteur, 900 000 $ ;
Borne de recharge électrique à la salle communautaire ;
Phase 2 de la mise aux normes du centre communautaire ;
Toit de la patinoire et module pour enfants en demande de subvention au programme PAFIRSPA ;
Pickle Ball à la patinoire et pétanque au centre communautaire ;
8 km de piste cyclable de Sawyerville à Saint-Isidore-de-Clifton, au coût de 235 000 $.

Cookshire mi mandat

Mi-mandat du conseil municipal : Le maire Mario Gendron bien fier de son bilan

Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, debout, pose avec le directeur du Bureau de projets René Lavigne, à gauche, et Jean-Gabriel Lebel, ingénieur, directeur des Travaux publics, à Cookshire-Eaton. Absents sur la photo, deux autres membres du Bureau de projets, le directeur général de la ville, Martin Tremblay, ingénieur, et l’urbaniste Étienne Gagnon-Desrosiers.

Le mi-mandat du règne du maire Mario Gendron, à Cookshire-Eaton, a été atteint et même dépassé en 2023. Et c’est avec sa verve habituelle et son enthousiasme qu’on lui connaît qu’il a bien voulu en parler au bénéfice de cette thématique.
« Je suis bien fier du chemin parcouru depuis l’élection du 7 novembre 2021. Nous avons travaillé fort pour revoir en profondeur la structure organisationnelle de la municipalité. Nous avons ajouté des ressources professionnelles dans les domaines de la gestion, de l’urbanisme, de la comptabilité, de l’inspection et de l’environnement, des communications et de la vie culturelle », décrit le maire.
« Nous avons également implanté un Bureau de projets pour le suivi des ouvrages en cours, mais c’est aussi pour l’accompagnement des promoteurs, qui développent surtout des projets d’habitation et de logements », explique M. Gendron.
« C’est la première fois que Cookshire-Eaton se dote d’un tel Bureau de projets. J’en avais fait la promesse en début de mandat, car c’est une mesure essentielle pour tout ce qu’on veut développer », assure-t-il.
Incidemment, font partie du Bureau de projets, outre le maire Gendron, Martin Tremblay, ingénieur et directeur général de la ville, René Lavigne, directeur du Bureau de projets, Jean-Gabriel Lebel, ingénieur, directeur des Travaux publics de Cookshire-Eaton, et Étienne Gagnon-Desrosiers, urbaniste.
« Je suis également heureux d’avoir pu, avec mon équipe municipale, accompagner les organismes communautaires locaux dans leur développement, de même qu’avoir permis une amélioration continue dans le service des Travaux publics municipaux, autant dans les ressources humaines que dans les technologies et les outils de travail. »
« Par exemple, au chapitre de l’état des chemins, nous avons maintenant un système de caméra sous le véhicule de la ville qui nous transmet des données automatiquement, une belle innovation qui ajoute à notre efficacité. Et concernant la gestion des actifs, nous avons suscité une économie d’énergie dans tous les bâtiments municipaux », se targue le maire, de façon bien légitime.
Il évoque ensuite plusieurs dossiers qui concourent à sa satisfaction du devoir accompli, en première partie de son mandat. « Entre autres, la nouvelle caserne de
Sawyerville, érigée au coût de 1,2 million $, la mise aux normes de l’église de Johnville ayant permis l’installation temporaire du Centre de la petite enfance et l’aire de repos locale, la réalisation du projet Cœur villageois au parc des Braves de Cookshire-Eaton, la réfection des services municipaux rue Eastview, les trois patinoires de Cookshire,
Johnville et Sawyerville, puis, on ne peut oublier, les dépenses majeures pour le rechargement de nos chemins de gravier et l’asphaltage de rues », énumère sommairement M. Gendron, très concerné par la mise en place des services favorisant ses contribuables.

Projet Cookshire

Les projets les plus importants à prévoir : Secteur Cookshire

En plus des projets indiqués dans le texte principal au sujet de Cookshire-Eaton, certains peuvent être détaillés afin d’informer adéquatement la population. (À noter que cette liste n’est pas exhaustive et peut varier sans préavis. La collecte intelligente des matières résiduelles s’étend sur tous les secteurs de la municipalité.)
Prolongement de la rue Du Boisé pour la construction éventuelle des infrastructures nécessaires en fonction de plusieurs autres logements ;
Subvention déjà demandée pour la modernisation (par une mise aux normes) de la salle Guy-Veilleux, avec ajout d’une borne de recharge électrique ;
Prolongement du trottoir rue Craig Sud ;
Ajout d’un terrain de soccer au parc Castonguay ;
Étude de mise aux normes à l’Hôtel de Ville ;
Réfection des sentiers de la halte routière et du pont couvert ;
Conversion progressive d’éclairage de rue aux ampoules DEL ;
Implantation d’un lit de séchage à l’usine d’épuration.

EgliseJohnville

Les projets secteur Johnville

Le secteur de Johnville, situé le plus près de la nouvelle autoroute qui rejoint la route 108 près de la Ferme expérimentale, à proximité de l’arrondissement de Lennoxville, connaît un mouvement de population qui est favorable à la hausse démographique de Cookshire-Eaton.
Des subventions et aides financières peuvent s’appliquer à amoindrir les coûts de ces projets. (La Collecte intelligente des matières résiduelles s’étend sur tous les secteurs de la municipalité.)
Construction d’un Centre de la petite enfance (CPE), une garderie de 63 nouvelles places, pour compenser une liste d’attente qui a déjà été de 100 demandes ;
Mise en place du terrain de tennis et de Pickle Ball ;
Demande de subvention pour module de jeux pour enfants ;
Borne de recharge électrique au centre communautaire et à l’aire de repos ;
Implantation d’un réseau d’aqueduc ;
Infrastructures de nouvelles rues ;
Demande de subvention pour un trottoir, route 251 ;
Commémoratifs lieux de pèlerinage ;
Étude Génie civil rue Ladouceur, Somers ;
Rechargement de gravier et pavé sur des chemins, avec subvention du gouvernement.

ACTU-Rachel

BOLDLY GO

Did you miss the eclipse? Were you stuck in the mud, and forgot to look up at the stars? Maybe you’ll join us in Iceland on August 12, 2026. In the meantime, we boldly zoom past mud season into spring. And stuff is happening.
SOMETHING B/OLD
A weeklong fest for old people, B/OLD Aging Together is planned for May 6 to 15, at Concordia University. It’s reaching out to us in the Haut-Saint-François too; most of the events are hybrid, so available via Zoom. What a good use for our new high speed fibre-optic internet. (Thank you, Mr. Legault for connecting the anglophone underclass to each other, she says with a chuckle.)
No, no, B/OLD is for everyone! The program is both hybrid and bilingual. And it’s totally free of charge.
I know about this event because I have an old artist friend participating in it. “I’d like to make you aware of the wonderful work Concordia University’s EngAGE program is doing. Simply put, their goal is to empower aging!” she emailed.
The program includes a series of panels and discussions―for example, participants get to see a podcast being recorded live. The Forever Young podcast is created by three women at the Montreal West Public Library who engage in conversations about aging with people who think outside the box.
They plan a conversation with Ryan Backer, co-founder of Old School, an online space that raises awareness of ageism and promotes age equity. That’s offered by Respecting Elders: Communities Against Abuse (RECAA), activists against mistreatment of older adults. Other topics are mistreatment in long-term care, and Aging and Artificial Intelligence (AI).
A series of workshops mostly requires attendance in person: Creating stories of aging in Zine form; music therapy for culture change and social justice in long-term care; puzzles and riddles; propagating food in your kitchen from scraps. Another series of short films also offer interesting glimpses into living while old.
Then we come to the exhibits. My friend, Joanne Kielo, is participating in the group show “advantAGE: Reinvention,” showing the work of 10 artists who create while old and female.
In the Fraud Tails/Tales “Scam Booth,” people of all ages are invited to share their encounters with scams and scammers, while a digital animal filter hides their identity and offers a humorous take on the experience. Another participatory exhibit is the ACT Living Lab mobile garden, described as “a vibrant space showcasing hydroponics, soil-grown seedlings, and innovative ideas for aging together with vegetables.”
Joanne is a good ambassador. The program includes some innovative approaches. It sounds like fun! I’m looking forward to embodying a feline in the “I am not a cat” style while explaining how I’ve made myself immune to telephone scams. The themes treated are important―ageism, fraud targeting seniors, senior abuse, navigating the long-term-care jungle, and so on. I’m happy to see old women appreciated as artists. We’ve come a long way since Grandma Moses.
But I can’t help it. I wish this kind of focus would be less needed in our society. I wish “intergenerational” would be less of an exotic concept, that senior generations were more integrated into our society as a whole. That the need to focus on survival didn’t impede the joy of living and contributing our experience and creativity.
Check it out online: bold2024.ca. Just imagine the slash between the “b” and “old.”
SOMETHING V/YOUNG
This weekend the Townships Sun’s Young Voices is to give 15 Awards for magazine art, photos, poetry, fiction, and nonfiction to youth ages 11 to 29, selected from more than 75 entries from across the Eastern Townships,
Townships Young Voices has two youth coordinators, Ana Martinez and Arabella MacFish. Four local experts volunteered as jury members: author and film director Louise Abbott, author Tanya Bellehumeur-Allatt, poet and journalist Scott Stevenson, and artist Yong Sook Kim-Lambert (read more about the jurors at: instagram.com/tyvoices). The awards total $3,000, more than triple last year’s purse. Five first-prize winners will each receive $450, five second-prize winners will each receive $100 and five third-place winners will each receive $50.
On top of that, we’ll be able to vote for winners of People’s Choice Awards in each category!
Winning entries and honourable mentions will be published in the July-August 2024 special youth-designed edition of the Townships Sun magazine, as part of its ongoing 50th anniversary celebration year.
The Awards Gala is planned for Sunday, April 28, from 2 to 4 p.m., at the Lac-Brome Community Centre, 270 Victoria, in Knowlton, and we are all invited, free of charge, to help celebrate all the participants. Please reserve your space at townshipssunRSVP@gmail.com.
WATERWAYS
What has happened to our Townships waterways? A few answers are in the current Townships Sun, available at townshipssun.ca or the magazine stands at the Cookshire IGA and Dépanneur Lachance in Sawyerville.
VIACTIVE
April 24 is the last Viactive session of the season in Sawyerville, and May 15, in Newport. Happy summer!
CANTERBURY FLEA MARKET
Tony De Melo of the Canterbury Cultural Centre is still looking for items for the May 18-19 flea market: Old, new, used, vintage or antique items in good condition, please; large pieces of furniture, appliances or clothing, no thank you. All proceeds go to the restoration and regular maintenance of the Canterbury Centre at 1095 Victoria Road (Route 214), Bury. Info: 819-872-3400.
CHURCHES
Anglican. Sunday, May 5, at 10 a.m.: St. Peter’s in Cookshire. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Thursday, April 25: 10:30 a.m. Saint Francis Manor, Lennoxville; 1:30 p.m. Grace Pavilion, Huntingville. Sunday, April 28 and May 5: 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by April 25 for publication May 8.

actualite

Conférence Perspectives surle vieillissement dans le HSF

C’est un fait connu que la région du Haut-Saint-François (HSF) se caractérise par une population vieillissante, comme d’autres MRC de l’Estrie d’ailleurs.
La Table de concertation des personnes aînées du HSF amorce une réflexion sur le vieillissement en présentant une activité, ouverte et gratuite, à toute la population : une conférence de type panel s’intitulant Perspectives sur le vieillissement dans le Haut-Saint-François.
Cette conférence se tiendra le mercredi 1er mai 2024 à l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, de 19 h à 21 h. Accueil dès 18 h 30.
Trois experts y discuteront des conditions favorables à la qualité de vie des citoyens vieillissant dans la MRC. Un sondage s’est d’ailleurs tenu sur le territoire pour préparer cette activité, en recueillant les points de vue et les questions du public.
Un économiste et chercheur, Damien Échevin, un urbaniste, David Paradis, et une médecin de santé publique, Dre Stéphanie Lanthier, formeront le panel sur la sellette pour animer cette conférence ouverte à toute personne, jeune ou moins jeune, intéressée par la qualité de vie dans le HSF.
Plus d’informations disponibles en contactant par téléphone, 819 806-5283, ou par courriel : Loik.Jutras-Blier@Usherbrooke.ca

SymposiumPeinture

Pour la bonne cause de l’église Saint-Louis-de-France : Le Symposium des arts, une réussite !

Les 24 exposants sont repartis satisfaits de la 14e édition du Symposium des arts annuel, au bénéfice de l’église Saint-Louis-de-France, d’East Angus, qui avait lieu les 13 et 14 avril derniers.
Il s’y trouvait des exposants mettant en vedette leurs produits d’artisanat, de bois travaillé, des délices de l’érable, assez variés dans l’ensemble. Mais tous visiblement engagés dans cette activité pour la très bonne cause, évidemment.
« Ça a très bien été. Nous avons eu plus de 200 visiteurs, ce qui est très bon dans les circonstances. Cela a satisfait tout le monde, car la température n’était pas de notre bord. Il fallait un effort pour sortir… Mais chacun est resté de bonne humeur. Nous avons reçu des anciens d’East Angus, qui sont maintenant ailleurs, et qui sont venus visiter le symposium et vivre en même temps des rassemblements de familles », a transmis, en guise de bilan de l’activité, la responsable Doris Martineau. Cette dernière s’en occupe depuis une dizaine d’années.
« Tout l’argent amassé va aux besoins de l’église, autant la location des kiosques, les billets vendus pour le tirage de la toile qui est un don de l’artiste-peintre Paul-Émile Durand, qui est aussi exposant du symposium. Le tirage a favorisé Mme Francine Lessard d’East Angus, qui est justement une bénévole à l’église. Elle s’est déclarée très heureuse d’avoir gagné la toile », ajoute Mme Martineau.
L’an dernier, l’activité avait amassé 1400 $. Un total qu’on souhaitait dépasser cette année et qui sera annoncé plus tard, après le décompte final.
Parmi les artistes-peintres, il était possible de rencontrer, entre autres, Lorraine Charron, dont les tableaux, de techniques mixtes, se composent d’objets de recyclage et d’époxy. Luc Charland, pastelliste, qui peaufine des portraits divers. « Je fais ça surtout pour mon plaisir. Pour participer, et aussi pour me faire connaître un peu. Pas tellement pour les ventes, mais ça arrive parfois ! », a-t-il déclaré.
Plus loin, Francine Gauthier et son mari Jean-Claude Breton, tous deux peintres à leurs heures, offraient des œuvres passablement différentes. Elle dans le registre de l’art naïf, lui dans la technique de l’aquarelle.
« Au début, je faisais du figuratif. Mais ça sortait pas mal naïf », avoue-t-elle en riant. Alors j’ai carrément essayé dans le naïf, et j’ai aimé ça ! C’est très coloré, mon affaire. Je m’amuse, ma vie, c’est ça ! Je ne me casse pas la tête. Tout se place sur la toile. Il m’arrive même de faire des taches, puis je me laisse aller. Chaque peinture est une histoire. J’en ai avec des fleurs, des papillons. Et comme je fais de la musique, cela se traduit aussi dans mes toiles », admet-elle.
Son mari, pour sa part, a raconté : « Toute ma vie, j’ai travaillé comme mécanicien à Sherbrooke, dans le domaine de l’automobile. J’ai commencé en 1992, aujourd’hui, je suis à ma retraite, j’ai plus de temps pour peindre. J’ai aussi du temps pour bricoler à la maison. » Dans ses toiles figurent d’ailleurs de beaux véhicules automobiles anciens.
Leur fille Sonia les accompagnait. Elle ne peint pas régulièrement, mais elle s’est essayée déjà avec de l’acrylique, peignant avec du réalisme.

MarcheTravail-Invisible

Une marche pour reconnaître le travail invisible

Les responsables de l’organisation de la Marche pour le travail invisible, les trois présidentes de chapitres locaux de l’Afeas : de gauche à droite, Domenica Guzzo, Christiane Lessard et Lucille Chabot.

Cette citation a été lancée par le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, lors de son allocution dans le parc des Braves de sa municipalité, juste avant le départ officiel de la marche pour la reconnaissance du travail invisible : « Le travail invisible se compte en plusieurs milliards $, pour le gouvernement. Et nous, à Cookshire-Eaton, on appuiera toujours les instances qui défendent ces bonnes causes des femmes, des bénévoles… », a-t-il continué.
Cette activité était organisée par trois chapitres locaux de l’Association féministe d’éducation et d’action sociale (Afeas), ceux de Cookshire-Eaton, Dudswell et Sawyerville, le mardi 2 avril dernier, à quelques jours seulement de la fin de la Semaine d’action bénévole, le 20 avril.
D’ailleurs, les trois présidentes de ces chapitres de l’Afeas ont manifesté leur appui, bien sûr, en étant présentes et actives, Lucille Chabot (Cookshire-Eaton), Christiane Lessard (Sawyerville) et Domenica Guzzo (Dudswell). Y participaient également la présidente de l’Afeas régionale de l’Estrie, Marjolaine Larocque, et la présidente de l’Afeas de Lingwick, Hélène Rousseau.
« Nous voulons que soit reconnu le travail invisible pas seulement pour l’Afeas, mais pour tout le monde ! Le travail invisible, c’est fait par les bénévoles, mais aussi par les femmes et même les hommes au foyer, les agricultrices qui aident leurs maris sur la ferme, etc. », a fait valoir Lucille Chabot, de Cookshire-Eaton.
« Nous faisons également des pressions auprès du gouvernement afin d’obtenir la création d’une Journée nationale du travail invisible, qui serait le premier mardi du mois d’avril, comme aujourd’hui, qui explique pourquoi nous sommes ici à organiser cette marche. Et nous voulons cette Journée nationale au moins pour 2025 ! », a spécifié Marjolaine Larocque, présidente de l’Afeas régionale de l’Estrie.
La marche est partie du parc des Braves, à Cookshire-Eaton, et s’est déroulée en descendant la rue Principale, jusqu’à la salle Guy-Veilleux, au centre de la ville, où des collations attendaient les marcheurs, au nombre d’environ 80, et les notables qui s’étaient joints aux participants formant tout un cortège. Parmi eux, le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, et Julie Sage, attachée politique de la ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, qui est aussi députée de Compton-Stanstead.

CPAeastAngus-50ans

Club de patinage artistique East Angus : 50 ans de bénévolat, c’est immense !

Des numéros spectaculaires, il y en a eu assurément lors du spectacle 50 ans de souvenirs, du CPA East Angus qui célébrait ses 50 ans. Même du patinage synchronisé en équipe. Bravo !

50 ans d’histoire, un demi-siècle, ça commence à valoir la peine d’en parler ! Seulement à penser à tout le bénévolat que de nombreuses personnes y ont effectué, avec tout ce que cela comporte d’exigence en efforts pour s’impliquer, pour s’investir, c’est notoire, c’est immense !
C’est le message qui était omniprésent, dans la tête et la bouche de la plupart des participants, à l’aréna Robert-Fournier, entourant le Club de patinage artistique (CPA) East Angus, qui présentait son grand spectacle annuel 50 ans de souvenirs, le samedi 30 mars.
Un spectacle très coloré, très évocateur, rempli d’émotions bien senties par la foule nombreuse garnissant les gradins, foule estimée à 300 spectateurs ébahis pour une salle comble à l’aréna, qui vivait elle aussi ses 50 ans d’âge, depuis 1973.
« …La Ville de East Angus est fière de participer à cet événement spécial ! Les membres du conseil municipal se joignent à moi pour vous remercier sincèrement pour votre dévouement et votre engagement en tant que mentors et bénévoles. Vos efforts et vos précieuses contributions ont eu un impact positif pour nos jeunes et pour toutes les activités que vous avez organisées depuis le tout début de la mise en place du Club de patinage », a commencé la mairesse Lyne Boulanger, dans son allocution de bienvenue, où elle a évoqué l’historique du Club.
« En 2012, nous avons eu aussi la chance de rencontrer, lors des festivités du centenaire de la ville, la patineuse Joannie Rochette. Cette visite hors du commun a permis à de jeunes patineuses et patineurs de rencontrer leur idole, en les encourageant à continuer et à se surpasser », a-t-elle poursuivi, remerciant ensuite les entraîneuses et les bénévoles.
« Je remercie toutes les entraîneuses de partager leur passion pour nos enfants… Merci aussi à tous les parents, vous êtes importants dans l’accomplissement de ces belles réalisations… Longue vie à notre Club de patinage artistique East Angus ! », a conclu la mairesse.
Tous les numéros présentés ont été chaudement applaudis. C’est la fête, le premier numéro, mettait en évidence les patineuses du programme Star, dans une chorégraphie de l’entraîneuse Sylvie Maheux et la musique entraînante de Michel Fugain. Disco, qui a suivi, était exécuté par les patineuses du programme Patinage Plus, Arya, Camille, Mégane, Sofia, Océane, Céleste, Lola et Elsa. La plupart d’entre elles participaient à deux numéros durant la soirée. C’était aussi le cas de nombre d’anciennes patineuses du club qui ont présenté le numéro Hommage, dans une chorégraphie de l’entraîneuse Josée Lamontagne, ayant débuté comme patineuse en 1974, comptant près de 50 ans d’histoire, elle aussi !
Certains de ces numéros ont créé aussi de l’amusement parmi l’assistance, comme Barbie girl, avec les patineurs du programme Bout’choux, Effi, Evan et Axel, et comme Rock’n nonne, qui réunissait des patineuses et patineurs de plusieurs groupes d’âge, qui a fait rire et chanter les spectateurs, sur l’air gospel Oh Happy Day !
Le premier numéro de la deuxième partie du spectacle, intitulé Les rêves, n’a pas manqué d’attirer l’attention, sur une chorégraphie de Mathilde Mentor, entraîneuse, et les patineuses du programme Star 1 et les lauréates du Patinage Plus. Certains numéros de solistes, duos et trio ont également mis l’accent sur des talents individuels de plusieurs membres du Club.
En résumé, un spectacle qui a enrichi l’histoire du Club pour débuter un autre 50 ans de patinage, une activité visiblement populaire et intéressante pour plusieurs à East Angus !
Laissons la conclusion à la mairesse de East Angus : « J’ai été surprise de voir tous les talents qui ont créé ce super beau spectacle ! Et toutes les anciennes qui y participaient, c’est ce qui m’a le plus émue. Nous avions fait un appel aux anciennes, et on ne savait pas qui allaient revenir… Ce sont des passionnées encore attachées à leurs origines. C’était un moment émouvant. Les décors, les costumes, les lumières, les rideaux, je lève mon chapeau au comité du club qui était en charge. Tout ça nous donne le goût de continuer pour un autre 50 ans ! », s’est extasiée Lyne Boulanger, sur le point de quitter l’aréna.

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Adjacent à la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus : Le projet de piscine intérieure refait surface

Il y a encore loin de la coupe aux lèvres, avant la réalisation finale du projet de piscine intérieure, à proximité de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus. Un projet qui avait été prévu comme possibilité, en 1972, lors de la construction de l’institution scolaire, mais qui était mort dans l’œuf.
Le projet actuel a vu ses coûts de réalisation augmenter drastiquement, passant de 7,8 millions $ au début à 8,5 millions $, puis à près de 11 millions $ jusqu’à 14,6 millions $ aujourd’hui. Dès le point de départ, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, avait insisté qu’il s’était engagé pour une contribution de sa MRC de seulement 2,5 millions $ environ.
Malgré cette hausse des coûts de réalisation, le sujet vient de refaire surface à la suite de la réception d’un communiqué de presse émanant du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), qui titrait que la piscine de la polyvalente serait en voie de réalisation.
« Nous sommes prêts et nous y croyons ! » y déclarait Martial Gaudreau, DG du CSSHC. Au sujet du projet de 14,6 millions $, il ajoutait que « des sommes de près de 9 millions $, dont 2 482 500 $ en provenance de la MRC du HSF et 6 millions $ du ministère de l’Éducation du Québec sont déjà confirmées. Il nous manque 5,6 millions $ pour démarrer la construction de cette infrastructure qui fera une grande différence pour nos élèves et pour l’ensemble des citoyens du HSF. Quelques contributeurs majeurs ont déjà été approchés et une campagne de financement populationnelle sera amorcée cet été. »
M. Gaudreau a indiqué que des discussions sont en cours avec les deux députés, François Jacques et Marie-Claude Bibeau, et qu’ils ont tous les deux à cœur que le projet se fasse.
La présidente du comité directeur et du comité de financement, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, s’est pour sa part montrée très transparente. « Nous ne devons pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Le projet a été modifié un peu, en cours de route. J’ai avec moi des personnes qui ont montré leur passion et leur conviction dans le communiqué. Les plans sont faits, tout est fait, c’est positif, bien sûr, mais c’est un peu précoce de dire que c’est en voie de réalisation », avise-t-elle, après avoir vu sur les réseaux sociaux les félicitations et les encouragements de plusieurs personnes qui pavoisaient à propos de l’obtention de la piscine.
« C’est trop tôt. Nous attendons une réponse très importante de la part du ministère de l’Éducation. La campagne de financement populationnelle ne se fera pas tant qu’on n’aura pas l’assurance de la subvention d’au moins 3 millions $ et plus, provenant du programme PAFIRSPA 2, le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air, version 2, de ce ministère », assure Mme Delage.
« Nous avons déposé notre demande en bonne et due forme et à temps, auprès de ce programme. Nous attendons maintenant la réponse à la mi-juin ou fin-juin. On ne peut rien dire, ni rien faire, d’ici là… Le lendemain que nous recevons cette réponse, si elle est positive, nous creusons la première pelletée de terre », spécifie-t-elle.
« Ce qui est important, c’est que ce n’est pas encore certain que le projet va se faire. Là, on a créé une attente incroyable. Il y a plus de 1000 demandes dans le PAFIRSPA 2, il n’y a rien de certain. Nous avons d’autres cartes à jouer en attendant, nous ne pouvons pas encore faire de promesses. Ce n’est pas qu’on ne veut pas, car on travaille fort pour que cela se réalise, on travaille comme des malades, mais nous en sommes au stade de faire les pressions politiques, sur le plan des finances aussi. Nous devons obtenir l’appui du politique, au provincial, au fédéral et même plus, pour réaliser le projet », insiste-t-elle.
« Nous avons approché le milieu des affaires, des gens sont intéressés. C’est un projet rassembleur, vraiment très attractif, pour amener des gens à s’installer dans le HSF, dans notre MRC. C’est le CSSHC qui est porteur du projet, ils ont de l’enthousiasme, nous travaillons ensemble et nous nous respectons énormément. C’est dans l’esprit de Ose le Haut, nous y croyons tous. On se donne jusqu’à octobre, pour compléter les pressions en parallèle pour compléter les 5,6 millions $ qui manquent », a conclu Mme Delage.

CSEP-40e

Rare organisme d’alphabétisation en Estrie : Le CSEP célébrera son 40e anniversaire en 2024

Les deux fondateurs du CSEP, Robert Cyr et Édith Cournoyer, à gauche, sont revenus dernièrement à titre de co-directeurs généraux de l’organisme, après avoir pris leur retraite, pour prêter main-forte à la chargée de projet, Varenka Caron, à droite sur la photo.

Il n’y aurait que deux organismes d’alphabétisation dans toute l’Estrie.
Et la région du Haut-Saint-François (HSF) a la chance d’en compter un sur son territoire, soit le Centre de services éducatifs populaires (CSEP), situé au 90 rue Angus Nord, à East Angus.
« La mission principale du CSEP est le développement de compétences essentielles auprès des adultes faiblement alphabétisés, en les soutenant dans leur apprentissage de la lecture, de la communication écrite et orale, du calcul, de la résolution de problèmes, de l’environnement technologique et de l’éducation financière », souligne Mme Cournoyer.
L’organisme a été co-fondé en 1984 par Robert Cyr et sa conjointe, Édith Cournoyer. Le CSEP du HSF célébrera donc son 40e anniversaire en septembre ou octobre 2024. La décision, l’organisation et des annonces restent à venir. « Pour souligner cette étape très spéciale, on mettra l’accent sur nos partenaires et sur nos participants… », préconise Robert Cyr, pour sa part.
« Nous sommes deux personnes qui se complètent très bien. Nous effectuons des tâches complémentaires. Les gens ignorent que 60 pour cent de la population se situe à un niveau assez bas d’alphabétisation, avec un taux de diplomation relativement faible dans le HSF. Nous sommes là pour eux. Notre spécificité, c’est de servir la population qui a des besoins, avec une approche personnalisée, axée sur l’humain pour tout ce qui peut arriver. Les gens que nous desservons ont pour la plupart connu des échecs, ils se croient moins bons que le reste de la communauté. Nous, on leur dit qu’ils sont capables, qu’ils sont bons, qu’ils peuvent aller plus loin », professe Robert Cyr, suivi par un geste d’assentiment de la tête par sa compagne de vie.
« Nous sommes ensemble pour le plaisir d’apprendre. C’est la base du CSEP. Apprendre à ne plus stresser dans la vie. On pose souvent la question aux personnes qui nous interpellent : qu’est-ce qu’on peut faire avec vous ? Alors on travaille ensemble. Et ce n’est pas unidirectionnel : ici c’est un réseau d’échange de savoirs, et les savoirs sont tous égaux. Le pire dans la vie, c’est de se sentir impuissant. C’est tout le monde qui peut le ressentir, c’est souvent une question d’estime de soi, de confiance en soi », insiste Édith Cournoyer, qu’on sent très psychologue.
Les deux fondateurs affirment d’emblée qu’ils s’évertuent à garder l’accessibilité à la connaissance, souhaitant rendre facile l’information. « Nous essayons entre autres d’aller chercher les jeunes. Nous sommes à l’écoute de leurs besoins. Mais nous savons que la population est vieillissante, elle est moins techno que les jeunes, mais les deux groupes sont analphabètes dans une certaine proportion de notre communauté. Nous touchons à l’humain, dans la société civile, pour notre partage de connaissances. Nous avons perdu, avec le temps, le plaisir de communiquer dans le monde d’aujourd’hui », ajoute Édith.
Des outils ont été développés : des capsules qui durent deux minutes, à propos de l’essentiel. « On les retrouve sur notre site Internet, sur des sujets comme les finances, les impôts pour aider à comprendre, l’informatique de base, la sécurité informatique, l’utilisation de la boîte de courriel, etc. Des vidéos sont aussi présentées sur notre propre chaîne YouTube, dans un langage simple, qui durent cinq minutes seulement », révèle la chargée de projet, Varenka Caron.
Des ateliers gratuits sont aussi offerts aux intéressés. Pour informations, 819 832-4059.

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Une demande de l’UPA-Estrie : Financer les collectivités par les redevances acéricoles

Deux ministères québécois, celui des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) et celui des Finances, sont sollicités actuellement par les Producteurs et Productrices acéricoles de l’Estrie (PPAE), afin qu’ils retournent les redevances qu’ils payent en exploitant des érablières en terres publiques, aux organismes qui gèrent les territoires concernés.
« Nous savons que les organismes qui assurent la gestion des ZECS en Estrie et les organismes à but non lucratif œuvrant pour la nature, la biodiversité, la faune, la flore, la forêt, etc., sont constamment à la recherche de financement pour assurer leurs activités. Nous croyons que ces sommes seraient bien utiles, tout en étant profitables à la collectivité. Cette demande des PPAE est appuyée par les trois MRC concernées », a expliqué le président des PPAE, Jonathan Blais, qui est aussi acériculteur à La Patrie, dans le HSF.
Les redevances payées par les détenteurs de permis d’intervention pour la culture et l’exploitation d’une érablière atteignent un montant de 1 million $ annuellement, qui est établi en fonction de la superficie des érablières et indexé chaque année par le MRNF. Cette somme permettrait aux organismes de gestion des territoires un avenir plus profitable et durable du territoire public estrien.
La MRC du Haut-Saint-François (HSF), tout comme celles du Granit et des Sources, a émis une résolution officielle d’appui aux PPAE dans leur requête pour le financement possible localement par ces redevances.
« Nous sommes en attente d’une réponse ! », a exprimé M. Blais en conclusion.
Les PPAE représentent les intérêts de plus de 2000 acériculteurs et acéricultrices propriétaires de 1047 entreprises acéricoles. Le Québec assure en moyenne 72 pour cent de la production mondiale de sirop d’érable et exporte les produits de l’érable dans plus de 70 pays.

ProjetCompost

Lancement du comité Enviro-cité à la polyvalente Louis-Saint-Laurent : Réelle invitation à poser les petits gestes pour l’environnement

Le lancement du Projet Compost, à la Cité-école de la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus, a réuni plusieurs partenaires.

On fait souvent référence au fait qu’il faut poser même les petits gestes pour l’environnement, de nos jours. Bien, les petits gestes pourront dorénavant être facilités à la Cité-école de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus.
En effet, la direction de l’institution scolaire, en collaboration avec les enseignants et des élèves engagés, a lancé le comité Enviro-cité, le 21 mars dernier, responsable de l’opération Compost, une initiative qui interpelle la majorité de tous les intervenants, pour le bien de l’environnement.
« Enviro-cité, c’est le nom qu’on a donné au comité ACTES de l’école. ACTES (NDLR: nouveau nom du mouvement des Établissements verts Brundtland, connu anciennement) est un mouvement qui encourage les projets en faveur d’une société plus écologique, pacifique, solidaire et démocratique. Grâce à eux, on peut compter sur l’accompagnement de l’Alliance engagement jeunesse… et la Fondation Monique-Fitz-Back », a livré Gabrielle Chouinard, l’enseignante responsable du comité, en ouverture de la conférence de presse de lancement.
« Le comité Enviro-cité compte, cette année, quatre élèves qu’on pourra dire pionnières du mouvement à l’école. Je parle de Gaëlle Authier, Céleste Bissonnette, Alyson Cimon et Janne Lamontagne. Cette dernière est aussi ministre de l’Environnement au sein du Parlement étudiant de notre Cité-école. Une petite équipe, mais forte, rayonnante, créative, motivée et amusante, qui j’espère restera le noyau du comité dans les années à venir », a poursuivi Mme Chouinard.
En 2024, le comité a choisi de développer l’enseignement en dehors des classes, de donner un deuxième souffle à la friperie et de mettre en place le compost à l’école. Cette opération impliquant le tri des déchets, l’enseignante a insisté sur l’importance d’agir ensemble, pour tous les habitants de la Cité-école, en mettant les bonnes matières dans les bons bacs placés aux endroits stratégiques, « sinon tout se retrouve à l’enfouissement et continue de polluer la planète », a ajouté l’enseignante.
Ont pris successivement la parole le préfet adjoint de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) et maire de Weedon, Eugène Gagné, qui s’est dit très touché lui-même quand il est question des matières résiduelles; la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, qui a garanti à l’assistance qu’elle est convaincue et convaincante sur l’importance pour sa municipalité de mettre en place des actions pour moins remplir les sites d’enfouissement, invitant la population à embarquer dans le mouvement J’y participe; le directeur de l’école, Tommy Poulin, qui s’est réjoui du « super projet qui vient d’éclore, qui traduit bien la MRC du HSF et les beaux partenariats avec tous les acteurs, pour une école stimulante et sa mission, pour l’équipe, pour l’avenir et pour un meilleur monde ! »
Tous ces orateurs n’ont pas manqué de remercier les personnes qui se sont engagées pour la réussite de ce projet Compost et de son comité.
La ministre de l’Environnement à la Cité-école, Janne Lamontagne, a clos l’activité en disant : « Nous avons besoin de la Terre, mais aujourd’hui elle a besoin de nous ! », transmettant ensuite des arguments comme le fait que tous peuvent intervenir pour l’amélioration des fruits et le meilleur conditionnement de la vie de tous les êtres vivants, faisant référence à ce qui vit sur la terre. « Ça n’a rien de compliqué, le compost ! », a-t-elle assuré pour terminer, sous forme d’une invitation informelle.

FeteDesSemences-Sawyerville

Sawyerville Seed Festival : Excitement and great interest in the coming of spring

The Seed Festival was a real success, quite legitimate on the eve of an early spring that everyone greatly wishes for, given their strong interest in gardening.

Spring will be here soon, that’s for sure! The Seed Festival confirmed this on February 24 in Cookshire-Eaton, Sawyerville sector, welcoming nearly 200 gardening enthusiasts! With the promise of an early spring, judging from the surprisingly mild temperatures of this winter, tempered by climate change.
The Seed Festival lives up to its name: it’s a party! The festive atmosphere was felt in Sawyerville, where more than twenty exhibitors welcomed the public, market gardeners, maple producers, seed producers and just plain gardeners. As for the visitors, their enthusiasm was palpable at the simple mention of the new gardening season!
“Everyone was very satisfied, the exhibitors as much as the visitors we met; among other things, for the good meal we served. We met some great people, many people who came from farther away as well, most of them people convinced of the importance of gardening. Everyone was visibly eager to see each other, to meet again after the winter and to exchange ideas,” rejoiced a member of the organizing committee, Chantal Bolduc, when asked to take stock of the day.
“The seed producers were also happy with the atmosphere, which they find every year at this event in Sawyerville. They liked the atmosphere. The layout and novelty of the room were noticed, a beautiful room renovated by the Town of Cookshire-Eaton, well lit and repainted, which made it seem larger,” testified Ms. Bolduc.
Her close colleague, Jeannette Thériault, who was responsible for the dinner, did very well, as always. “She had a really good and large team, where there was no waste of time, no stopping; it flowed. Everyone kept moving, it was well orchestrated,” said Ms. Bolduc.
The meal they served featured three comforting and invigorating soups that were all worth tasting!
“About the conferences that were held in past years, people asked a few questions, but we reassured them that they will be back next year. It was out of our control for this year,” concluded Chantal Bolduc.
Just to give an idea of the exhibitors, visitors could meet Charlene-Audrey Chouinard, the owner of the Ferme florale Libella, from Bury, with its large gardens. Also present was the Ferme Les Hôtes Épinettes, which offers vegetable baskets during the summer and a Boutique at the farm. To name a few more: the Tradition d’antan sugar bush; Louis Langlois, a producer of Bio Char charcoal, from La Patrie; Audrey Fontaine, seed producer of Les Jardins La Brouette, in Pierreville; Catherine Sylvain of the Potager ornemental de Catherine in Saint-Apollinaire; Richard Obreham, seed producer from Stanstead.

Rachel Garber

STUFF

Our regional eco-centre is open again for the season, at 105 Maine Central, Bury. You can take an amazing array of stuff there and ditch it in good conscience. An Eco-centre is not a dump. There’s a place for everything, and an attendant makes sure everything goes in its place.
Hazardous stuff, like aerosol spray bottles, paint cans, batteries and even car batteries, acids, propane tanks, oil, fluorescent tubes or bulbs. Big stuff: tires (without rims), construction materials, all kinds of metals. Garden debris, leaves, and branches less than five feet long. All kinds of electronics, all kinds of styrofoam, all kinds of fabrics and textiles. Plastic tubing. Infant seats. Even household appliances, including fridges.
What a relief to know everything is going to the best possible afterlife, reused or recycled! That’s one thing I learned at YouTube/@mouvementjyparticipe9212, in a little video of less than three minutes. Ok, it was posted three years ago, and has had only 176 views in that time. It deserves more, just like the Eco-centre itself deserves more visits.
The centre is free for MRC residents, and if you bring them stuff, each year they let you take one load of good garden compost home with you. A good deal!
Questions? Call the Eco-centre at 819-560-8404. Visiting hours: Thursday, Friday, and Saturday, from 8:30 a.m. to 4:30 p.m., from April 12 to November.
Especially, call first if you’re looking to dispose of asphalt shingles; dangerous items such as PCBs, cyanides, radioactive waste, or explosives; biomedical waste – syringes, needles, tubes, medications; animal carcasses; Ammunition; contaminated earth; tires mounted on rims. The eco-centre does not have a place for this stuff, but they can tell you what to do. For details, visit cavaouwebapp.recyc-quebec.gouv.qc.ca.
ADVENTURE WITH BERNIE
I’m having a great time reading Bernie Epps’ first volume of The Eastern Townships Adventure, which takes us up to 1837. I’m learning how hairy the times were when the British Land Act was parceling out townships in “The Wastelands of the Crown” to would-be settlers.
Yes, that’s what they called the Eastern Townships―wastelands.
I’m back in 1792, when three million acres in our region were up for grabs, and 19 out of every 20 petitioners for land were Americans. The call for settlers “had made no mention of loyalists but all these Americans caused enough concern that the land committee classified them in order of merit,” Bernie wrote. Six categories of merit began with “loyalists who have suffered from their attachment to the King’s Government,” and ended with “petitioners who have no particular pretensions to the King’s Bounty” but who want to settle the land immediately.
Well, long story short, Sawyerville’s own Josiah Sawyer fell into this last category; he’d even fought against the British during the American revolution. Yet he finally gained the right to settle the Eaton Township through his proof of industry and his success in recruiting associate settlers.
I always wondered why the British came up with the system of a principal leader for each township who was responsible for a group of associates. In part, it was to make one person responsible for paying surveying fees, building a mill, and opening roads. In compensation, he would receive extra land. At the same time, they hoped to create “a stabilizing landed aristocracy in the New World.”
The discretionary power of the land committee to achieve this goal “was the loophole through which speculators charged en masse and shattered all efforts to ensure the land was given to people who would clear, cultivate, and populate it. By 1807, it had resulted in more than 1,400,000 acres being awarded to some 60 senior officials, merchant princes, and other large landholders who had no intention of settling on them,” wrote Epps.
What a mess!
And, oh, Bernie, the footnotes!
One trenchant footnote summed up the Canadian career of a member of the British aristocracy in the 1790s, one Edward Augustus, Duke of Kent, King George III’s fourth son; not spectacular, by Bernie’s account. Afterwards, he was posted to the West Indies. “Since the St. Lawrence would be frozen until spring, the Duke resolved to sail from Boston and consequently loaded his campaign baggage―his camp cots and tents, his maps and books, his elegant uniforms, vintage wines and silver tea service―aboard two heavy sleighs.
«In a graceful cariole, Edward Augustus led this procession up the Richelieu but when they reached Lake Champlain, the ice gave way and his sleighs sank with all his baggage. He reached Burlington with little more than the clothes on his back.»
Here’s the footnote:
“The Duke of Kent was next assigned to Halifax where his brother had previously dallied with the wife of New Hampshire’s ex-governor, John Wentworth. Edward Augustus wanted to be appointed Canada’s governor general but was reassigned to Gibraltar where he continued to make life miserable for his troops. Finally, at fifty-two, he put aside Julie St. Laurent, his mistress, married the usual German princess and fathered Queen Victoria.”
Oh, Bernie! You really weren’t a monarchist, were you?
CANTERBURY FLEA MARKET
Tony De Melo of the Canterbury Cultural Centre is looking for items for the May 18-19 flea market. “Old, new, used, vintage or antique items in good condition are welcome,” he wrote. “We do not accept large pieces of furniture, appliances or clothing.” All proceeds are for restoration and regular maintenance of the Canterbury Centre at 1095 Victoria Road (Route 214), Bury. Info: 819-872-3400.
CHURCHES
United. Services are 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. No services in Cookshire. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by April 15 for publication April 24.

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