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Adjacent à la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus : Le projet de piscine intérieure refait surface

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Il y a encore loin de la coupe aux lèvres, avant la réalisation finale du projet de piscine intérieure, à proximité de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus. Un projet qui avait été prévu comme possibilité, en 1972, lors de la construction de l’institution scolaire, mais qui était mort dans l’œuf.
Le projet actuel a vu ses coûts de réalisation augmenter drastiquement, passant de 7,8 millions $ au début à 8,5 millions $, puis à près de 11 millions $ jusqu’à 14,6 millions $ aujourd’hui. Dès le point de départ, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, avait insisté qu’il s’était engagé pour une contribution de sa MRC de seulement 2,5 millions $ environ.
Malgré cette hausse des coûts de réalisation, le sujet vient de refaire surface à la suite de la réception d’un communiqué de presse émanant du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), qui titrait que la piscine de la polyvalente serait en voie de réalisation.
« Nous sommes prêts et nous y croyons ! » y déclarait Martial Gaudreau, DG du CSSHC. Au sujet du projet de 14,6 millions $, il ajoutait que « des sommes de près de 9 millions $, dont 2 482 500 $ en provenance de la MRC du HSF et 6 millions $ du ministère de l’Éducation du Québec sont déjà confirmées. Il nous manque 5,6 millions $ pour démarrer la construction de cette infrastructure qui fera une grande différence pour nos élèves et pour l’ensemble des citoyens du HSF. Quelques contributeurs majeurs ont déjà été approchés et une campagne de financement populationnelle sera amorcée cet été. »
M. Gaudreau a indiqué que des discussions sont en cours avec les deux députés, François Jacques et Marie-Claude Bibeau, et qu’ils ont tous les deux à cœur que le projet se fasse.
La présidente du comité directeur et du comité de financement, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, s’est pour sa part montrée très transparente. « Nous ne devons pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Le projet a été modifié un peu, en cours de route. J’ai avec moi des personnes qui ont montré leur passion et leur conviction dans le communiqué. Les plans sont faits, tout est fait, c’est positif, bien sûr, mais c’est un peu précoce de dire que c’est en voie de réalisation », avise-t-elle, après avoir vu sur les réseaux sociaux les félicitations et les encouragements de plusieurs personnes qui pavoisaient à propos de l’obtention de la piscine.
« C’est trop tôt. Nous attendons une réponse très importante de la part du ministère de l’Éducation. La campagne de financement populationnelle ne se fera pas tant qu’on n’aura pas l’assurance de la subvention d’au moins 3 millions $ et plus, provenant du programme PAFIRSPA 2, le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air, version 2, de ce ministère », assure Mme Delage.
« Nous avons déposé notre demande en bonne et due forme et à temps, auprès de ce programme. Nous attendons maintenant la réponse à la mi-juin ou fin-juin. On ne peut rien dire, ni rien faire, d’ici là… Le lendemain que nous recevons cette réponse, si elle est positive, nous creusons la première pelletée de terre », spécifie-t-elle.
« Ce qui est important, c’est que ce n’est pas encore certain que le projet va se faire. Là, on a créé une attente incroyable. Il y a plus de 1000 demandes dans le PAFIRSPA 2, il n’y a rien de certain. Nous avons d’autres cartes à jouer en attendant, nous ne pouvons pas encore faire de promesses. Ce n’est pas qu’on ne veut pas, car on travaille fort pour que cela se réalise, on travaille comme des malades, mais nous en sommes au stade de faire les pressions politiques, sur le plan des finances aussi. Nous devons obtenir l’appui du politique, au provincial, au fédéral et même plus, pour réaliser le projet », insiste-t-elle.
« Nous avons approché le milieu des affaires, des gens sont intéressés. C’est un projet rassembleur, vraiment très attractif, pour amener des gens à s’installer dans le HSF, dans notre MRC. C’est le CSSHC qui est porteur du projet, ils ont de l’enthousiasme, nous travaillons ensemble et nous nous respectons énormément. C’est dans l’esprit de Ose le Haut, nous y croyons tous. On se donne jusqu’à octobre, pour compléter les pressions en parallèle pour compléter les 5,6 millions $ qui manquent », a conclu Mme Delage.

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