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Moment fort de l’année 2024 : Le HSF se prépare pour l’éclipse planétaire rare !

Un moment fort, d’envergure planétaire, se prépare un peu partout dans le Haut-Saint-François (HSF), et approche à grands pas pour l’après-midi du lundi 8 avril prochain. Largement annoncée partout dans le monde, c’est l’éclipse totale du Soleil, un phénomène cosmique rare, dont votre journal Le Haut-Saint-François vous a déjà parlé à quelques reprises.
La MRC du HSF, via son département des loisirs, organise une « activité territoriale », en collaboration avec la Municipalité de La Patrie. Pour l’occasion, toute la population du HSF et les visiteurs y sont cordialement invités, le 8 avril à partir de 13 h, à l’Abri-Bois situé près de l’église et de l’école de La Patrie, au centre du village.
Sur place, les intéressés auront accès tout à fait gratuitement à…
La diffusion sur écran géant de l’émission spéciale produite par l’ASTROLab du Mont-Mégantic ;
Une lunette d’éclipse spéciale fournie à chaque participant ;
Un atelier de fabrication de boîte de visionnement, pour les intéressés ;
Une activité d’animation et d’interprétation par un astronome amateur sur place.
Le stationnement sera possible à La Patrie, mais le co-voiturage est fortement recommandé. La capacité d’accueil du site est évaluée à 1800 personnes au total. Un jeu gonflable est aussi prévu pour amuser les enfants. La sécurité publique sera assumée par l’équipe régionale du ministère des Transports du Québec et par la Sûreté du Québec. Les autorités demandent aux automobilistes de ne pas s’arrêter sur l’accotement des routes pour observer le phénomène astronomique.
Sur tout le territoire du HSF, il est également demandé à la population de ne pas regarder l’éclipse à l’œil nu. Conséquemment, des lunettes spécialement conçues pour l’événement seront distribuées gratuitement à cette fin aux participants des activités, régionale et municipales, se déroulant dans notre MRC.
Outre La Patrie, il faut noter que 11 autres municipalités du HSF organisent des activités pour cette occasion unique. Il est possible de s’informer à ce sujet sur le site www.mrchsf.com
« Dans le HSF, ce sont 12 de nos 14 municipalités qui emboîtent le pas pour faire de l’éclipse solaire totale du 8 avril un événement qui marquera les mémoires des gens. L’engouement du HSF pour cette activité astronomique révèle notre fort le sentiment d’appartenance à la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic », a témoigné le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy.
Expérience céleste exceptionnelle à Dudswell
Un moment magique est prévu et réservé pour les citoyens de Dudswell, à l’extérieur de l’école Notre-Dame-du-Paradis, du secteur Marbleton, au 184 rue Principale Est, à 13 h 30 le 8 avril. Une expérience inoubliable pour ceux qui se joindront aux employés municipaux sur place, responsables de la logistique de l’événement. L’Hôtel de Ville fermera à midi, pour l’occasion.
Il y aura remise de lunettes de protection, au terrain de baseball (jusqu’à épuisement du matériel). Un spécialiste de l’astronomie sera sur place pour offrir des informations éducatives sur le phénomène. De 14 h à 16 h, dans le gymnase de l’école, diffusion de l’émission sur l’événement, en direct de l’ASTROLab du Mont-Mégantic, animée par le comédien André Robitaille. Apportez vos chaises, bouteille d’eau et collations, et prévoyez votre habillement en fonction de la température. Stationnement au centre communautaire, 193 rue Principale Est.

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Fin avril 2024 : Fermeture définitive des Industries Nigan

Clermont Hudon, DG des Industries Nigan depuis 2014 et propriétaire depuis 2018, traverse l’épreuve de la fermeture de son entreprise avec sagesse et philosophie. « Ce sont les circonstances de la vie », admet-il, avec une certaine tristesse pour ses employés.

Les sous-traitants dans le domaine de l’automobile n’ont pas l’habitude de manquer d’ouvrage. Mais le contexte économique difficile pour tous, la pénurie de main-d’œuvre, le manque de contrats et les hausses du salaire minimum ont globalement compliqué la survie des Industries Nigan, de Cookshire-Eaton, qui se voit dans l’obligation de fermer ses portes à la fin d’avril prochain.
À ce moment précis de son histoire, il ne restera que 25 employés qui perdront leur emploi, mais dernièrement, ils étaient 60, alors qu’en 2014 l’entreprise en comptait 90.
« Nous n’avons qu’un seul client, soit Waterville TG, pour lequel nous travaillons en sous-traitance à fabriquer des joints d’étanchéité moulés en caoutchouc, pour des modèles d’autos précis », décrit le directeur général des Industries Nigan, Clermont Hudon.
« Notre gros contrat principal se termine en mars. Ce contrat fournit 60 pour cent de notre chiffre d’affaires. Le reste ne suffit pas pour survivre. Nous subissons une réorganisation du travail au niveau de Waterville TG, qui se doit de rencontrer une certaine rentabilité. Pour nous, c’est strictement une question de main-d’œuvre, car nos équipements, dans notre usine, appartiennent à Waterville TG. Ils ont à décider si nous faisons de l’ouvrage pour eux, si nous sommes moins cher, sinon ils le font eux-mêmes, si nous sommes plus coûteux. Ils ont un choix économique à effectuer. La base pour nous, c’est le salaire minimum. Plus il augmente, moins nous sommes concurrentiels. Et il y a la convention collective à respecter. C’est très simple », affirme M. Hudon, très réaliste, stoïque, rempli d’une certaine sagesse.
« J’ai reçu une offre d’achat pour la bâtisse ici, que j’ai accepté. Je ne sais vraiment pas ce que l’acheteur va faire ici dorénavant. Évidemment, pour l’instant, c’est conditionnellement au financement. Vous savez, ici, j’ai des employés qui ont 30 ans d’ancienneté. Je suis triste surtout pour mon monde. Après mes 22 ans de service militaire et après différents emplois que j’ai remplis, je suis arrivé comme DG en 2014, et je suis devenu propriétaire en 2018. Ma plus grande satisfaction, c’était de faire travailler du monde… Ce sont les circonstances de la vie », affirme l’homme, qui admet avoir été peiné de prendre la décision qu’il ne pouvait pas contourner.
Il est également propriétaire de la compagnie Cizotrim, à Sherbrooke, qui fait aussi le même travail de sous-traitance pour Waterville TG.
« Cizotrim ne fermera pas, car nous avons un contrat qui ne se terminera qu’en 2030. Nous y fabriquons les joints d’étanchéité pour le Jeep Wrangler, un modèle qui est très stable. De mon côté, l’an prochain, j’aurai 60 ans et je veux prendre la vie plus relax en faisant autre chose. Avec la pénurie de main-d’œuvre, on ne peut quand même pas avoir des robots partout ! », lance-t-il en riant.
« Je n’ai aucune rancune. C’est triste pour mes employés, qui ont certaines options. Mais on n’a aucun contrôle sur la situation. Il faut regarder en avant, c’est la vie. Il faut en sortir du positif, c’est une expérience à vivre, il n’y a pas de troubles, il n’y a que des solutions », philosophe Clermont Hudon.
Une employée de la première heure est arrivée dans son bureau, alors qu’il disait ces derniers mots. Carole Boutin s’est jointe à l’entreprise en 1995, alors qu’elle venait d’être créée en 1994.
« Ça aurait fait 29 ans en juin prochain. Je suis devenue directrice de production quand M. Hudon est arrivé en 2014. Il m’a donné ma chance. J’avais commencé comme journalière », précise-t-elle, assurant qu’elle a été heureuse pendant ces presque 29 ans.

SylvainLessard

À l’occasion des 25 ans du CJE du HSF : Le DG de l’organisme a aussi 25 ans !

Le directeur général du CJE du HSF, Sylvain Lessard, pose en compagnie de sa complice et adjointe administrative, Diane Groleau, qui œuvre elle aussi depuis 25 ans avec lui !

C’est que le 25e anniversaire est contagieux. Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF) et ses employés ont un 25 ans bien sonné ! C’est plus que l’âge de raison, un âge de maturité quand même et l’âge de célébrer avec lucidité et bonheur. Le directeur général Sylvain Lessard est resté jeune, car sa vie professionnelle a débuté avec la création du CJE. Il est jeune de cœur, à tout le moins !
Il a débuté au sein de l’organisme à titre de membre actif du conseil d’administration, en 1999, en tant que jeune qui pouvait lui-même recevoir des services. Et, de toute façon, il faut être jeune pour se retrouver à la tête du CJE !
« Je suis natif de Cookshire-Eaton, dans le temps où c’était seulement Cookshire ! J’ai un background d’entrepreneur, au commerce familial, avec mon frère et mon père, Rénald Lessard, de 1988 à 1998, à la station-service Calex, puis Crevier. J’ai fait un baccalauréat multidisciplinaire à l’Université de Sherbrooke, en toxicomanie et psychologie relations humaines. J’ai ensuite fait une transition entre la station-service et le CJE, par le biais du programme Défi Jeunesse, initié pendant deux ans par Isabelle Dumas et Maryse L’Heureux », raconte Sylvain Lessard.
Il narre ensuite l’anecdote de l’apparition des Carrefours jeunesse-emploi au Québec. C’est le premier ministre Jacques Parizeau qui, au point de départ, avait vu à Gatineau le modèle de ces organismes qui offraient une multitude de services aux jeunes. M. Parizeau s’était exclamé : « Ça nous prend ça au Québec ! »
« Il y a des gens qui avaient cru en moi, au début, comme Stephen Gauley, Marc Reid, des gens qui croient aux forces du HSF qui sont intéressantes et qui savent découvrir les talents, dans notre région », indique M. Lessard.
« L’employabilité a beaucoup évolué depuis. L’emploi pour les jeunes, c’est de trouver et offrir les implications, pour leur donner des opportunités, même créer ces opportunités pour qu’ils puissent trouver leur place », émet-il comme credo.
Il ne peut passer sous silence un moyen phare du CJE pour rejoindre la clientèle des jeunes.
« Place aux Jeunes, c’est une ligne de services qui s’offrent aux jeunes qui débutent, en étant sensibilisés aux projets, ce qui sert à découvrir et à attirer les compétences. Il s’agit de bien les accompagner, dans la recherche d’un logement, d’une garderie, de l’école, etc., en collaboration avec la MRC, les entreprises et les municipalités. Pour eux, il y a cueillette d’informations pour que le territoire devienne plus accueillant, avec tous les partenaires du milieu, les institutions, le milieu communautaire, etc. », énumère-t-il.
Il a été beaucoup question de persévérance scolaire, pour définir le contexte des activités de formation pour les jeunes. « Aujourd’hui, on parle surtout de réussite scolaire, pour laquelle plusieurs projets ont été mis en place », spécifie-t-il.
Pour célébrer leur 25e anniversaire, on a prévu la publication de capsules vidéo de deux minutes, sur le site Internet du CJE, et d’une chronique de huit à dix textes élaborant, au fil des parutions, l’histoire du CJE dans le Journal Le Haut-Saint-François.

DianeGroleau

Deux femmes complices au CJE du HSF, Diane Groleau et Ginette Jolin

Ginette Jolin, à gauche, et Diane Groleau, à droite, tiennent dans leurs mains le certificat de reconnaissance qu’elles viennent d’obtenir, rendant hommage au projet On t’accompagne !, pour leur action en fonction de la persévérance scolaire, et qui les a fait devenir deux grandes complices, durant les 12 dernières années, au sein du CJE du HSF.

Diane Groleau et Ginette Jolin se vouent un grand respect mutuel et sont animées d’une belle amitié, née de leurs carrières en parallèle au Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF). La première y occupe le poste d’adjointe administrative et la deuxième accompagne les jeunes décrocheurs, sans diplômes, à raccrocher à l’école ou à réintégrer le marché de l’emploi.
Diane Groleau, après avoir travaillé dans le passé pour la Banque CIBC, Revenu Canada et Vidéotron, et même à son compte en comptabilité, a joint le CJE dès sa création, il y a 25 ans cette année.
« J’aime le contact avec les membres de l’équipe du CJE et de la clientèle des jeunes », avoue-t-elle avec une belle candeur encore juvénile, malgré son âge apte à la retraite, qu’elle ne veut pas envisager. « Je ne veux pas prendre ma retraite ! », s’exclame-t-elle, qui visiblement apprécie encore grandement son travail. Elle a deux enfants, Joannie et Danny, de même que deux petits-enfants.
Ginette Jolin, pour sa part, a œuvré 25 ans à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, comme éducatrice spécialisée, puis a pris sa retraite. Pas pour longtemps, puisqu’elle en est ressortie six mois plus tard pour intégrer, à temps partiel, le CJE, avec un contrat qui devait ne durer que trois ans, mais qui a été reconduit jusqu’à sa 12e année, actuellement en 2024, grâce à son excellent travail bien apprécié, sa persévérance et sa détermination.
Elle voit sa collaboratrice « comme la plus importante du bureau, après le directeur qui est excellent », prend-elle la peine de préciser. « Diane est son complément idéal, que ce soit en répondant au téléphone, par son accueil, elle qui dit toujours que “cela ne sera pas compliqué, oui je m’en occupe !” Elle possède un entregent et un sens de l’acceptation incroyables, c’est la pierre d’assise du CJE. L’organisme ne serait pas ce qu’il est sans elle ! », affirme Ginette qui a elle aussi deux enfants, Annie et Jean-Philippe et quatre petits-enfants, « de même qu’un conjoint depuis 50 ans ! », s’amuse-t-elle à énumérer.
Et Diane de rétorquer à propos de Ginette : « Nous avons développé une réciprocité, nous nous complétons, elle a de grandes capacités, surtout pour aller chercher le jeune, se faire accepter, le motiver et l’apprivoiser. Leurs parents aussi, ce qui n’est pas toujours facile ! Elle devient même une solution réelle pour eux, car elle fait montre d’empathie naturelle. »
Elles sont donc liées toutes deux par le projet On t’accompagne !, du CJE du HSF. « Ce projet a pour mission de guider les jeunes décrocheurs vers les ressources qui existent, pour qu’ils obtiennent une diplomation ou bien un emploi », décrit Mme Jolin. Durant ses 12 ans à y œuvrer, elle a accompagné 280 jeunes décrocheurs à devenir des raccrocheurs. Une très belle réalisation.

Nathalie Champigny

Bilan plus que positif pour la Journée Natalie Champigny

Michel Champigny, à gauche, responsable de l’organisation de la Journée Natalie Champigny, en hommage à sa sœur qui se dévouait pour le bien-être des élèves du primaire, se réjouit du succès de la journée du 2 mars, avec un de ses principaux et généreux commanditaires, Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire-Eaton.

Le 2 mars dernier, en dépit d’une température hivernale plutôt déficiente pour les activités de plein air, la Journée Natalie Champigny a remporté un succès éclatant.
Le responsable du comité organisateur, Michel Champigny, frère de l’enseignante décédée en 2010, jubilait à propos de ce début des activités 2024 pour la bonne cause, justifiant tous les efforts bénévoles consentis depuis 14 ans.
« Nous n’avons pas été choyés par la température, pour les activités prévues à Bury, le «sleigh ride», la randonnée dans les sentiers, la tire et le saumon fumé », énumère Michel Champigny avec un air de déception. « Mais on s’est repris en soirée à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton ! »
Michel se fait ensuite élogieux pour plusieurs personnes qui lui donnent de bons coups de main, des proches, des amis et même de purs étrangers qui apprécient tous ce qu’il fait pour honorer de la bonne façon la mémoire de sa sœur Natalie, qui faisait déjà beaucoup pour le bien-être des élèves du primaire de sa région.
« Des municipalités comme Hampden, Newport, Weedon nous envoient un chèque. C’est la même chose avec Chartierville, Saint-Isidore… Les Lions nous ont envoyé 1000 $, le Club Quad 300 $… On développe le sentiment d’appartenance. Avec les profits et les pourboires du bar, et le fait que nous n’ayons aucune dépense pour le souper, cela nous aide énormément. »
« Nous évaluons de 600 à 900 dollars qui sont nécessaires pour aider un élève dans ses besoins scolaires. Des entreprises nous donnent des milliers de dollars en dons, parce qu’elles savent que nous collaborons à garder les familles qui ont besoin d’aide dans la région, en favorisant leurs enfants. Elles n’ont pas à déménager pour gagner un salaire supérieur de 3000 dollars seulement, ça ne vaut pas la peine… », confie Michel Champigny. « Cookshire-Eaton nous prête la salle Guy-Veilleux gratuitement. Le chansonnier Guy Poirier est venu animer la soirée tout à fait gratuitement, c’est sa contribution qui est appréciée. Le jeune maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, nous encourage en participant. Le député François Jacques durant le jour et Marie-Claude Bibeau, la ministre-députée en soirée… et que dire de Desjardins, qui nous donne chaque année 10 000 $, c’est énorme. »
« Mais il faut travailler davantage pour aider les familles dans une région comme le Haut-Saint-François, où ce n’est pas facile », admet à son tour Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire-Eaton, en tant qu’un des commanditaires principaux de la Journée. « Les enfants qui viennent à l’école sans avoir pu déjeuner, chez eux, ne viennent pas tous de familles défavorisées », continue ensuite Michel Champigny.
« Heureusement, nous pouvons compter sur toute l’équipe du IGA, qui nous a permis de servir 123 repas pour le souper, lors de la Journée Natalie Champigny, qui globalement nous a permis d’amasser 40 000 $ cette année. Cette Journée représente le début de nos quatre activités, incluant également le Grand McDon, notre tournoi de golf et la Course, plus tard durant l’année, pour atteindre plus de 100 000 $ encore une fois », évalue Michel.
« Je trouve heureux que tous fassent leur part, dans votre organisation. Ce sont tous des bénévoles qui se donnent la main. Vous étendez vos racines. Mais il faut les arroser les racines pour qu’elles continuent à s’étendre ! », lance Gilles Denis, en imageant son commentaire.
Michel Champigny termine en soulignant son appréciation de l’aide qu’il reçoit de son fils Shawn : « J’ai une très belle relève ! »

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La relève agricole rend hommage à la ministre Marie-Claude Bibeau

Lors du gala de la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ), tenu à Shawinigan le vendredi 15 mars dernier, la ministre Marie-Claude Bibeau a reçu le Prix de la relève agricole 2024 . Ce prix lui a été remis par la présidente sortante de la FRAQ, Julie Bissonnette, productrice laitière de la région Centre-du-Québec. Mme Bibeau a été ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire de mars 2018 à juillet 2023, première femme à occuper ces fonctions au Canada, avant d’être mutée au ministère du Revenu national. « Mme Bibeau a rapidement mis de l’avant le rôle des femmes et des jeunes dans notre secteur », a fait valoir Mme Bissonnette dans son hommage rendu à Mme Bibeau lors du gala. « Je ne pensais pas recevoir un hommage de la relève agricole à mon âge », a lancé à la blague Mme Bibeau, qui a exprimé sa surprise à la suite du geste de la FRAQ. Elle en a profité pour remercier les jeunes producteurs et productrices agricoles, tout en reconnaissant à quel point ils sont importants pour l’avenir de l’agriculture au pays.

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Avis important à nos annonceurs

Considérant que le Journal Le Haut-Saint-François sera maintenant distribué par Postes Canada, à partir de la publication du 10 avril, l’imprimerie devra le produire plus tôt et les dates de tombées devront changer. Consultez notre site Internet et notre page Facebook pour avoir les nouvelles dates de tombées pour vous assurer de nous envoyer vos publicités à temps. Merci de votre compréhension.

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Mauvaise nouvelle à La Patrie : Le Festival Rock’n’Blues cesse ses activités

Après 10 ans d’activité en 2023, le directeur général du Festival Rock’n’Blues de La Patrie, Charles Gaudreau, vient d’annoncer la fin de ses opérations pour 2024, de façon définitive. Voilà qui n’est pas une très bonne nouvelle pour la culture et le tourisme à La Patrie.
« L’année 2023 n’a pas été facile pour notre activité. Je ne souhaite pas en parler longuement. Le bénévolat est de plus en plus difficile à obtenir des gens. Tous les coûts en général ont doublé aussi depuis la pandémie. La COVID-19 n’a pas facilité les choses pour nous. La secrétaire-trésorière a préparé un texte pour expliquer la situation », a transmis M. Gaudreau lors d’une conversation téléphonique.
« Notre comité organisateur était constitué de seulement quatre personnes. Nous souffrons d’essoufflement. C’était le temps pour nous de passer à autre chose », a avoué le directeur général, qui a laissé entrevoir que plus d’aide n’aurait pas été de refus.
La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, pour sa part, s’est dite déçue par la nouvelle, consciente que le Festival Rock’n’Blues jouissait d’une certaine notoriété dans sa municipalité. Mais elle comprend la situation.
« Ça aurait été dans la 10e année d’existence. Ce genre d’événement majeur, c’est très très très demandant ! L’activité a connu de très belles années. C’était tous des bénévoles, qui avaient à courir après les artistes ! », a révélé Mme la mairesse.
« Les membres du comité organisateur étaient tous de très bons musiciens. Il faut avoir la fibre musicale développée et aussi de très bons contacts, en plus d’avoir le temps de s’en occuper. Car il faut des mois de préparation et de montage. Ce n’est pas tout le monde qui peut prendre la relève d’une telle organisation, car il y avait même un concours d’orchestres à organiser », a-t-elle indiqué.
« À la suite du post-mortem de l’an dernier, on le savait déjà. La Municipalité aidait à l’organisation de ce festival. Dès 2017 à mon arrivée à La Patrie, l’activité prenait déjà de l’ampleur. Parce qu’il y avait des instruments et de l’équipement de grande valeur, il fallait prévoir un garde de sécurité la nuit, il y avait beaucoup à voir. La Municipalité n’a pas les ressources pour prendre une telle organisation en main, même si nous avons engagé une technicienne en loisirs, nous manquons d’employés. C’est un réel attrait touristique perdu, qui amenait du monde au restaurant, à l’épicerie, etc. », a déploré Johanne Delage.
Mais sur une note optimiste, elle a évoqué les réunions qui se tiennent actuellement pour préparer le 150e anniversaire de la fondation de La Patrie, qui sera célébré en 2025. « Notre comité est plein d’idées. Il y a deux tentatives sur la table pour la présentation de spectacles, des pistes sont lancées dans le domaine culturel et artistique. De plus, la fabrique de la paroisse cherche également des moyens pour rentabiliser ses opérations. L’église pourrait peut-être devenir un musée, et même présenter des spectacles dans l’avenir. Il va y avoir quelque chose de différent qui animera la scène de La Patrie, sous peu, nous l’espérons », a-t-elle conclu.

Refugiee

Employée du Centre des femmes La Passerelle : Une réfugiée de la guerre livre un témoignage poignant

L’équipe du Centre de femmes La Passerelle, de g à d, Jeanette, Léona, animatrice de la journée, Mariame, de la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie, partenaire de l’événement, Élysabeth, Andrée, Luz et Marilyn.

Dans le cadre de Février : mois de l’histoire des Noirs, Luz, une réfugiée immigrante au Canada, née en Colombie et qui a quitté son pays à cause de la guerre et de son travail d’activiste féministe, a livré un témoignage qui a vraiment attiré l’attention, par l’émotion qui s’en dégageait. Tous les participants se montraient très attentifs. Elle travaille maintenant pour le Centre des femmes La Passerelle, de Cookshire-Eaton. Cet organisme l’a invitée à raconter son parcours migratoire personnel, lors de la rencontre d’échanges qui s’est tenue le 23 février dernier, au Centre communautaire de Bury, où la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie agissait comme partenaire de l’événement.
Les nombreux participants ont pu réagir lors de discussions effectuées par chaque table du dîner. Plusieurs ont transmis qu’ils ont été touchés au cœur, en admettant être troublés par un fort sentiment d’injustice, qu’ils auraient ressenti s’ils avaient été à la place de la réfugiée, de même qu’un réel sentiment de peur et de perte de contrôle sur leur vie, dans les mêmes circonstances, du déracinement et une attente trop longue et difficile avant d’arriver au Québec.
Elle se fait appeler Luz et travaille pour le projet de la décennie, qui consiste à sensibiliser sa communauté d’accueil contre la discrimination et le racisme. Elle craint de vivre encore des représailles, des menaces et du danger réel si elle révèle sa vraie identité.
« J’ai trouvé le processus d’immigration difficile, car on n’est jamais préparé à quitter sa maison. Ça amène toutes sortes de sentiments… c’est difficile de trouver les bons mots. Même le pourquoi… On se demande, sur le moment, ce qui se passe, quand on est obligé de quitter. Surtout avec mes trois enfants qui avaient alors 6, 12 et 14 ans. Cela ajoute à la difficulté, car j’étais femme monoparentale, et surtout je n’avais pas tant d’argent en poche. Il y a toujours le sentiment d’injustice à cause de la guerre. Nous sommes partis de Quito, la capitale de l’Équateur, arrivée en escale à Panama, et ensuite à Toronto à minuit, un peu perdus, en pays inconnu. On ne parlait ni l’anglais, ni le français, les enfants avaient faim et demandaient de la nourriture », rapporte-t-elle.
« Après une nuit à l’hôtel, nous avons repris l’avion pour Montréal et l’autobus, le même jour, pour Sherbrooke, où je demeure encore. Je ne connaissais rien à propos du Canada. Nous n’avons pas décidé de tout ça nous-mêmes. C’est notre agent de protection qui nous a aidés. Il y a eu plusieurs étapes à vivre, la francisation, la formation, etc. », indique-t-elle.
« Le Canada est mon troisième pays. Car en quittant la Colombie, je me suis réfugiée dans le pays voisin, en Équateur. Là aussi il y avait du danger, à cause de mon travail que j’ai réalisé, entre autres en violence conjugale. On attaquait mon intégrité personnelle, par des menaces en rapport avec mon travail, j’ai été obligée de quitter pour le Canada. Je cherchais une vie plus sécuritaire que j’ai trouvée ici. À cause de ma langue maternelle, l’espagnol, j’avais pensé aller au Mexique, mais je songeais aussi au Venezuela, un pays qui avait également des besoins considérables pour la défense des femmes », raconte Luz dans un bon français, avec son charmant accent.
À Sherbrooke, elle a joint une communauté assez vaste de migrants provenant de la Colombie, comme elle. Elle a fréquenté le Centre St-Michel, à Sherbrooke, et le Centre 24-Juin pour en venir à obtenir un DEP. Elle attend son acceptation à la faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, où elle veut se spécialiser en droit de l’immigration. À noter qu’elle a acquis la citoyenneté canadienne le 23 novembre 2023.
« Dans mon témoignage, j’aborde des enjeux qui concernent tout le monde, car il y a de l’éducation à faire partout en ce qui a trait à l’intégration des immigrants, la discrimination et le racisme. Je veux remercier le soutien spécial que j’ai reçu et l’influence que m’a offert le Centre de femmes La Passerelle, ce qui m’a beaucoup aidé à continuer », a-t-elle conclu en entrevue, avant de narrer son témoignage aux participants de l’activité.

TerrainBalle-Birchton

Dans le secteur de Birchton : Le terrain de balle menacé de disparaître

Martin Tremblay, directeur général de Cookshire-Eaton, témoigne de l’ouverture du conseil municipal à considérer les besoins exprimés par la population, dans le dossier du terrain de balle de Birchton, tout en prenant en compte le maintien d’un équilibre de la taxation et la capacité de payer des contribuables.

Sur un terrain de balle, des souvenirs heureux se créent à la belle saison, pour plusieurs individus. Même l’hiver, quand il s’y trouve une patinoire extérieure et que les citoyens viennent y patiner ou y jouer au hockey. C’est le cas à Birchton, mais chacun vit actuellement dans un monde où tout change, ce qui n’est pas si surprenant.
L’affluence qui a déjà été majeure, reliée à ce terrain, s’est restreinte avec le temps, pour toutes sortes de raisons. La rentabilité de garder actif cet équipement sportif de divertissement s’avère plus difficile à justifier pour les autorités municipales, qui font face à des demandes de terrains par des promoteurs, étant confrontés à la difficulté de se loger par la population, un problème impérieux qui a pour résultat que le terrain est convoité.
Le conseil municipal de Cookshire-Eaton a été dans l’obligation de considérer rendre accessible le terrain de balle pour la construction de quatre maisons unifamiliales bigénérationnelles.
Le directeur général de Cookshire-Eaton, Martin Tremblay, fait valoir que « nos critères sont que le terrain, qui est peu ou pas utilisé, on cesse de l’entretenir et de le maintenir. C’est que nous avons aussi des terrains de balle qu’on entretient à Johnville et Sawyerville et, comme un peu partout ailleurs, nous avons un problème de pénurie de main-d’œuvre et d’explosion des coûts d’entretien. Nous venons d’investir près de 800 000 $ pour nous doter de trois patinoires avec dalles de béton et des bandes neuves, pour Sawyerville, Johnville et Cookshire », de préciser Martin Tremblay.
« C’est sous le signe d’une opportunité que l’on considère que les quatre terrains répondraient à une demande immobilière sur notre territoire. Ils ne prendraient pas toute la place des 2,5 acres, il resterait un coin pour un espace vert, un parc avec des modules de jeux. Mais le conseil municipal reste ouvert à écouter les citoyens, car il y en a qui se sont même offerts pour s’occuper de la patinoire l’hiver, c’est quand même un plateau qui a servi aux sports, les conseillers sont prêts à écouter. Ils sont ouverts à la discussion, à regarder pour maintenir certains besoins, qui pourraient être exprimés par les citoyens », assure-t-il.
« Si des idées émergent, nous sommes ouverts à les regarder et à adopter ce qui serait le mieux, mais nous ne pouvons pas toujours entretenir une infrastructure supplémentaire s’il n’y a pas un usage minimal. Nous sommes liés à respecter le plus possible un équilibre de la taxation, de même que la capacité de payer des contribuables », évoque M. Tremblay.
« Lors de la dernière réunion du conseil, le 5 février dernier, à la suite de l’invitation que nous avions lancée aux intéressés, il n’y avait qu’une dizaine de personnes qui se sont présentées pour défendre leur cause. Nous avons pris connaissance d’une croyance que le terrain était déjà vendu. Ce n’est pas le cas, les informations sont mal perçues. Je conseille aux gens de prendre rendez-vous avec notre bureau de projet pour obtenir toutes les informations sur le dossier, ce qui peut leur permettre de se bâtir une opinion plus exacte et ainsi pouvoir justifier davantage leur action », conclut-il.

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Programme Québec ami des aînés : Une deuxième subvention pour le Centre d’action bénévole

Les choses bougent très bien pour le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François (HSF), qui vient de recevoir la confirmation d’une deuxième aide financière en quelques semaines.
En effet, dans la dernière édition du journal, le programme ITMAV visant à aider les aînés vulnérables attribuait une aide financière de 150 150 $ au CAB pour engager et maintenir du personnel d’accompagnement pour les aînés et les soutenir dans leurs besoins exprimés.
Cette fois, c’est aussi le député de Mégantic, François Jacques, qui annonce l’attribution d’un montant d’aide de 29 257 $ au CAB du HSF, provenant du programme Québec ami des aînés (QADA). Cette aide financière favorise le projet local Pour mieux te dire, que le CAB avait soumis à ce programme, lors de l’appel de projets 2023-2024.
Cette aide du programme QADA permettra au CAB d’adapter le milieu de vie des personnes aînées à leur réalité et de contribuer à l’atteinte des objectifs gouvernementaux en matière de vieillissement actif.
Plus concrètement, la directrice générale du CAB du HSF, France Lebrun, a affirmé : « En partenariat avec le Centre de services éducatifs du HSF, nous souhaitons mettre en commun nos compétences afin de rejoindre des personnes aînées des différentes municipalités de notre MRC. Le projet vise à outiller et aider des personnes aînées à franchir la fracture numérique qui les briment dans leur insertion sociale et leurs moyens de communication. »
Pour sa part, le député François Jacques a déclaré : « L’octroi de cette aide financière est une excellente nouvelle, alors que ce sont les aînés qui en bénéficieront directement. Je félicite le Centre d’action bénévole du HSF qui a proposé ce projet innovant et porteur, visant à soutenir la vie sociale et récréative par la formation en technologie numérique. Notre gouvernement est fier de vous soutenir dans la réalisation de ces initiatives. »

Spectacle de fin d'année du Club de patinage East Angus--

À East Angus : Le Club de patinage artistique célèbre 50 ans de souvenirs

Le Club de patinage artistique de East Angus a été fondé en 1973. Il célèbre donc ses 50 ans cette année, en présentant un spectacle annuel très spécial, intitulé 50 ans de souvenirs.
Ce spectacle aura lieu le samedi 30 mars, à 19 h, à l’aréna Robert-Fournier, d’East Angus, aréna qui venait tout juste d’être inauguré. L’année auparavant, sa voisine, la polyvalente Louis-Saint-Laurent avait ouvert ses portes en septembre.
Le directeur des loisirs du temps à East Angus, Denis Martin, conseillé par la regrettée Carmen Juneau, parrainé par les Filles d’Isabelle, en collaboration avec Isabelle Dugal et Micheline Bouchard, ont fondé le Club de patinage artistique de East Angus.
« Ces visionnaires étaient conseillés par la patineuse professionnelle et ex-membre de la troupe Holliday on Ice, Fernande Fraser, une figure marquante à cette époque. Le club de patinage a même eu une mascotte, pendant quelques années durant son histoire, qui avait été dessinée par Guylaine Dion et fabriquée par Michel Lamontagne. Par la suite, le club a pris beaucoup d’ampleur grâce au travail acharné de plusieurs bénévoles », raconte l’actuelle secrétaire du club de patinage, Katherine Mailhot.
« Nous avons actuellement trois entraîneuses professionnelles certifiées, pour former nos patineurs et patineuses, soit Josée Lamontagne, Mathilde Mentor et Sylvie Maheux », décrit-elle.
Le spectacle du 30 mars mettra à contribution 46 patineurs et patineuses, membres actuels du club, dans toutes les catégories, soit des bout’choux jusqu’aux adultes. Il comportera aussi des numéros spéciaux effectués par une quarantaine d’anciens membres du club, dont certains ayant marqué les années 1970, après sa fondation.

SophieLeclerc

Aux Jeux du Québec à Sherbrooke : Sophie Leclerc médaillée d’argent en judo !

La judoka Sophie Leclerc, de Cookshire-Eaton, a défrayé la chronique sportive dans votre journal du 28 février dernier. Lors des Jeux du Québec, qui se sont tenu à Sherbrooke du 2 au 9 mars, elle a récidivé en remportant la médaille d’argent en judo, pour l’Estrie, dans la catégorie des plus de 63 kg. Une simple malchance qui l’a fait trébucher dans son troisième combat a fait en sorte que son adversaire a capitalisé contre elle, après ses deux combats où elle a vaincu ses adversaires en seulement 25 secondes chacune ! Félicitations Sophie, le HSF est fier de toi !

MAHIAVA

Une deuxième judoka aux Jeux du Québec : Mayva Shank a fait aussi l’orgueil de sa mère !

Une collègue de Sophie Leclerc, la judoka Mayva Shank, également de Cookshire-Eaton, s’est qualifiée pour joindre l’équipe de l’Estrie à la 58e finale des Jeux du Québec de Sherbrooke, récemment. Sa mère Annick Turcotte s’est dite très fière d’elle : « Après une grosse journée riche en émotions et de travail acharné, ma belle grande fille a terminé cinquième dans sa catégorie. Je suis très fière d’elle et de tous les efforts qu’elle a fournis pour se rendre jusque-là ! Elle fait du judo depuis neuf ans et a accumulé un peu plus de 25 médailles durant ces années ! », s’est exclamée Mme Turcotte, la plus grande fan de Mayva.

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Soins et services à domicile : Des changements annoncés depuis longtemps, qui tardent trop

La Coalition pour la dignité des aînés (CDA) tire la sonnette d’alarme à la suite de la publication du quatrième et dernier rapport de la série Bien vieillir chez soi, produit par la Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE), Johanne Castonguay.
Cette dernière y constate, avec une déception légitime, que les résultats attendus de la politique Chez soi, le premier choix, adoptée en 2003, ne sont finalement pas au rendez-vous.
Cette politique, qu’on croyait importante à l’époque, car elle fondait les assises du secteur du soutien à domicile au Québec, n’a pas répondu aux attentes, loin de là. Dans son rapport, la commissaire y allait de 16 recommandations dont elle proposait l’adoption immédiate par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
La CDA, pour sa part, y voit l’occasion de redoubler d’ardeur afin d’exiger des actions concrètes à mettre en œuvre par le gouvernement, afin d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité des soins et services à domicile, attendus par les personnes aînées du Québec.
« Le travail réalisé par la commissaire dans le cadre de son mandat spécial sur le soutien à domicile est incontournable pour la suite des choses », a réagi le porte-parole de la CDA, Pierre Lynch.
« Ses recommandations pour améliorer les soins et services à domicile mettent la table pour une conversation nationale sur un changement de modèle maintes fois annoncé, mais trop peu avancé. Cela étant dit, les personnes aînées doivent faire partie intégrante des décisions à venir, puisqu’elles sont les premières concernées », a continué M. Lynch.
Cette coalition d’associations nationales, qui représente plus de 150 000 personnes aînées québécoises, souhaite maintenant la réunion d’un maximum d’intervenants touchant de près ou de loin à l’importante question du maintien à domicile, priorité absolue de la CDA en matière de santé. Celle-ci a été inscrite dans la Déclaration commune adoptée lors des premiers États généraux sur les conditions de vie des aînés, tenue le 3 mai 2022, qui a même été déposée à l’Assemblée nationale.
La CDA prépare d’ailleurs un événement national, consacré au maintien à domicile, qui aura lieu au printemps 2024. « Certaines des recommandations de la commissaire Castonguay feront consensus, tandis que d’autres risquent de générer davantage de débats. Il est important pour nous que les groupes d’aînés aient voix au chapitre, tandis qu’on attend du gouvernement qu’il annonce ses prochaines actions en faveur du maintien à domicile », a ajouté M. Lynch.
« Nous voulons mettre au jeu des propositions qui amélioreront concrètement la vie des bénéficiaires de soins et services à domicile, en nous appuyant sur le savoir d’experts, mais aussi sur les meilleures pratiques identifiées par les organismes du milieu et les besoins exprimés par les aînés eux-mêmes… Nous serons impatients de voir le chemin parcouru par les recommandations de la commissaire, d’ici le printemps », a conclu le porte-parole.
Pour recevoir les prochaines informations sur l’événement national, les personnes intéressées peuvent contacter la CDA, par courriel : info@coalitiondigniteaines.quebec

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Lancement de la saison des impôts

La députée de Compton-Stanstead et ministre du Revenu national du Canada, Marie-Claude Bibeau, a lancé la saison des impôts en communiquant expressément avec le Journal Le Haut-Saint-François (HSF).
Ce faisant, elle souhaitait informer et conseiller les gens de la région à propos de l’importance de produire sa déclaration de revenus 2023 à temps, avant la fin d’avril 2024.
« C’est important de le faire, avec les différents relevés, formulaires T-4 et reçus de charité. C’est la contribution de chacun au Trésor public, mais en même temps, c’est une obligation pour aller chercher toutes les prestations auxquelles chacun a droit. Nous avons un système de filet de sécurité où plusieurs allocations sont disponibles pour les gens qui en ont besoin, comme l’allocation canadienne aux enfants, de 6 200 $ en moyenne non imposables, ou le remboursement de TPS selon le revenu, l’allocation pour proche aidant, ou encore le supplément de revenus de pension pour les gens âgés, etc. Il y a plusieurs allocations variées. Mais il faut absolument produire sa déclaration de revenus pour y avoir droit », insiste Mme Bibeau.
Elle ouvre ensuite une parenthèse pour parler du fameux régime de soins dentaires, qui est disponible déjà pour les jeunes de moins de 12 ans et les aînés de 65 ans et plus.
« Les aînés doivent recevoir une lettre par la poste, les appelant à s’inscrire au nouveau programme. Il faut que leur revenu imposable familial soit de moins de 90 000 $ pour y avoir droit. En juin prochain, les moins de 18 ans et les personnes handicapées pourront s’inscrire a la prestation dentaire canadienne. (Il est important d’attendre d’avoir reçu sa carte de la Sunlife par la poste et de vérifier la date d’entrée en vigueur de son assurance dentaire avant de prendre rendez-vous chez le dentiste.
« J’invite aussi les gens qui ne sont pas inscrits à Mon Dossier, sur le site de l’Agence du revenu du Canada (ARC), à le faire, car cela facilite de beaucoup les choses. C’est vraiment utile, mais ça ne permet pas de faire toute sa déclaration au complet. Et aussi à s’inscrire au dépôt direct, permettant aux citoyens de recevoir tous les montants auxquels ils ont droit directement dans leur compte bancaire. C’est déjà remarquable que 91 pour cent des gens fassent leur déclaration en ligne, au Québec. Oui, ça prend un logiciel en conséquence. Mais c’est encore possible de procéder sur papier en l’envoyant par la poste », indique Mme Bibeau.
La députée avait encore deux messages à transmettre à ses commettants du HSF. « Je tiens à rappeler à tous de faire extrêmement attention aux arnaques. Les gens reçoivent toutes sortes de cochonneries par courriel et par textos. Le gouvernement n’envoie jamais quoi que ce soit par textos. Même par courriel, c’est plutôt rare, on fonctionne surtout par le biais de l’application Mon dossier. Sinon par lettre à la poste, rien d’électronique. C’est important de ne jamais envoyer d’informations sensibles. Les gens qui le font se rendent vulnérables », prévient-elle.
« N’hésitez pas à avoir recours à des organismes communautaires qui offrent des cliniques pour vous aider à produire votre déclaration de revenus. Ces cliniques se tiennent par des gens bénévoles. Il y a, entre autres, le Centre d’action bénévole (CAB) qui peut vous aider. Il faut aller chercher les allocations auxquelles vous avez droit, comme celle pour le loyer, entre autres. N’oubliez pas ! », conclut-elle.

Ce texte à été modifié le 19 mars 2024

FeteDesSemences-Sawyerville

Fête des Semences à Sawyerville : Fébrilité et grand intérêt pour le printemps qui s’annonce

À la Fête des Semences, le dîner a connu tout un succès, à preuve le nombre de convives satisfaits, où plus d’une tablée a été nécessaire, grâce aux préparatifs de la cuisinière responsable, Jeannette Thériault.

Le printemps sera là bientôt, c’est certain ! La Fête des Semences l’a confirmé, ce 24 février dernier, à Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville, qui a accueilli près de 200 passionnés du jardinage ! Avec la promesse d’un printemps hâtif, si on se fie aux températures clémentes de cet hiver, qui a franchement surpris, tempéré par les changements climatiques.
La Fête des Semences porte bien son nom : une fête ! L’ambiance festive se faisait sentir à Sawyerville, où plus d’une vingtaine d’exposants accueillaient le public, des producteurs maraîchers, d’autres acéricoles, des semenciers, des jardiniers et jardinières, que le public visiteur pouvait sentir fébriles à la simple évocation de la nouvelle saison de jardinage qui s’annonce !
« Tout le monde était très satisfait ! Autant les exposants que les visiteurs que nous avons rencontrés, entre autres pour le bon repas que nous avons servi. Nous avons fait de très belles rencontres, de plusieurs personnes qui venaient de l’extérieur aussi, pour la plupart des gens convaincus de l’importance du jardinage. Tous avaient visiblement hâte de se voir, de se retrouver après la saison morte et d’échanger », a jubilé l’une des responsables du comité organisateur, Chantal Bolduc, lorsque rejointe pour dresser un bilan de la journée.
« Les semenciers également étaient contents de l’atmosphère qu’ils retrouvent chaque fois à cet événement à Sawyerville, l’ambiance leur plaît. L’aménagement et la nouveauté de la salle ont été remarqués, une belle salle rénovée par la Ville de Cookshire-Eaton, bien éclairée, repeinte, qui semblait plus grande », a témoigné Mme Bolduc.
Sa grande collaboratrice Jeannette Thériault, qui avait la responsabilité du dîner, s’est comme toujours très bien tirée d’affaire. « Elle avait une belle grande équipe, où il n’y avait pas de perte de temps, pas d’arrêt, ça coulait… le monde circulait, c’était bien orchestré ! », s’est réjouie Mme Bolduc.
Le repas servi mettait à l’honneur trois soupes réconfortantes et ravigotantes qui valaient toutes la peine d’être dégustées !
« À propos des conférences qu’il y avait par les années passées, les gens ont posé un peu de questions, mais on les a rassurés en leur mentionnant qu’elles seront de retour l’an prochain. C’était hors de notre contrôle pour cette année », a conclu Chantal Bolduc.
À titre d’exemple, citons la présence de certains exposants, comme la Ferme florale Libella, de Bury, où on pouvait rencontrer sa propriétaire de grands jardins, Charlene-Audrey Chouinard; la Ferme Les hôtes Épinettes, qui offre des paniers de légumes durant l’été et une Boutique à la ferme; L’érablière Tradition d’antan; un producteur de charbon de bois Bio Char, Louis Langlois, de La Patrie; Les Jardins La Brouette, d’Audrey Fontaine, semencière de Pierreville; le Potager ornemental de Catherine, de Catherine Sylvain, de Saint-Apollinaire; Richard Obreham, semencier de Stanstead; pour n’en nommer que quelques-uns.

CaisseDesjardinsHSF

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : « La Caisse Desjardins sera toujours présente pour la population »

Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, reste confiant et positif face à l’avenir du Mouvement Desjardins, malgré les ajustements nécessaires apportés aux centres de service et aux guichets automatiques.

C’est le directeur général, Daniel Lamoureux, de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) qui s’exprime ainsi, dédramatisant la tendance erronée voulant que le Mouvement Desjardins abandonne sa clientèle âgée en fermant des centres de service dans les municipalités moins populeuses, de même qu’en faisant disparaître en parallèle des guichets automatiques.
La Caisse Desjardins du HSF a certes annoncé de petits changements concernant un point de service seulement, dans la région, soit celui de La Patrie. « Le guichet automatique de La Patrie demeurera opérationnel, ce n’est que le service au comptoir qui sera fermé », explique M. Lamoureux.
« Ce n’est pas toujours un enjeu de rentabilité, mais plutôt que le nombre de transactions au comptoir a diminué de 50 pour cent, de 2015 à 2019, et d’un autre 50 pour cent de 2020 à 2023. Faites le compte : il ne reste qu’environ 25 pour cent de transactions… On retire le service de caissier, mais Desjardins demeure présent à La Patrie. Dans notre réflexion, il y a là un enjeu de distance, où La Patrie se trouve éloignée, en périphérie. Nous avons voulu continuer à rendre service aux gens de l’endroit », insiste-t-il.
« En 2023, dans le HSF, nous avons investi plus de 180 000 $ pour soutenir des organisations et des projets locaux. On y sera à La Patrie aussi, dans le futur, pour répondre aux besoins qui y seront exprimés », a-t-il confié, avec de la détermination dans la voix.
« Il faut savoir que plus de 50 pour cent des gens âgés de plus de 65 ans ont recours aux services en ligne. Et il y a aussi des gens de 30 ans qui voulaient continuer à utiliser les services des caissiers. Plusieurs personnes ne savent pas que la technologie des guichets automatiques est apparue il y a 40 ans, vers 1980. Pour l’âge de AccèsD, c’est 15 ou 20 ans déjà. Le conseil d’administration de Desjardins a la responsabilité de s’assurer de l’adéquation entre l’offre de service et la demande de services. L’industrie des institutions financières, incluant les caisses et les banques, change. De nos jours, 96 pour cent des transactions s’effectuent à l’extérieur des centres de service. La Patrie ne fait pas exception », relate M. Lamoureux.
« Après la pandémie, nous nous attendions à une remontée du nombre de transactions aux services des caissiers. Mais ce fut une très petite remontée qui ne justifie pas le maintien de ce genre de service. Mais quand même, l’accès à l’argent liquide est encore utilisé à La Patrie. Desjardins ferme son service au comptoir, mais on n’abandonne personne. À ce jour, nous avons contacté près de 200 utilisateurs du centre de service de La Patrie. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé, par des solutions numériques et des services téléphoniques pour toutes leurs transactions. Les membres avec des enjeux importants, qui n’ont pas de moyen de transport, comme exemple, on va même jusqu’à transporter les gens. Sur les 200 contactés, il y avait des gens déçus, mais ils comprennent. Nous n’avons pas noté de situations très problématiques. Pour la très grande majorité, c’est un changement d’habitudes plutôt qu’une contrainte », indique-t-il.
« Dans le HSF, aucun guichet automatique n’est retiré. La région conserve ses six guichets et ses trois centres de services, Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon. Desjardins est encore l’institution financière la plus présente dans la région », ajoute-t-il.
Le directeur général affirme avoir constaté, lors des appels faits à la clientèle, que les gens pensent qu’ils avaient à ouvrir de nouveaux comptes, ce qui n’est pas le cas. « Les comptes existants fonctionnent encore sur toutes les plates-formes. Je suis fier de la gestion saine et prudente de la coopérative Desjardins, dans le contexte moderne. Et ceci étant dit sans que nous soyons contents des fermetures de centres de service et des disparitions des guichets économiques que nous avons obligatoirement effectuées ailleurs… Le fondateur Alphonse Desjardins, je crois, serait fier de son bébé. C’était un progressiste qui a lui aussi fermé des caisses populaires, dans son temps, qui fonctionnaient moins bien », a conclu Daniel Lamoureux.

Lyne Boulanger de East Angus

Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé »

Lyne Boulanger, mairesse de la Ville de East Angus.

Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.
Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son commentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert »). On ne fera pas de commentaires ».
Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.
Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.
« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cherchaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette caméra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du directeur général », a simplement admis Mme Boulanger.

agrandissementNAC

La MRC du HSF appuie l’entreprise NAC qui veut s’agrandir

L’entreprise North American Cabinets (NAC), établie à Cookshire-Eaton, a fait appel à la MRC du Haut-Saint-François (HSF) afin d’obtenir son appui à son projet d’agrandissement de ses installations.
À la réception de la demande de l’entreprise, la MRC a ouvert un dossier en février 2023, afin de modifier son schéma d’aménagement et de développement, visant à agrandir l’affectation industrielle du territoire, d’une superficie de 2,06 hectares, en appui à NAC.
Après l’accord obtenu du comité consultatif agricole de la MRC, après également une discussion préliminaire avec les ministères concernés et l’adoption du projet de règlement, une consultation publique a eu lieu en janvier 2024 qui s’est révélée favorable. L’adoption du règlement a pu être complétée le 24 janvier dernier.
Quelques étapes restent à être franchies, entre autres par la Ville de Cookshire-Eaton qui devra adapter ses règlements d’urbanisme afin de tenir compte de cette modification au schéma d’aménagement et de développement de la MRC. Il restera aussi à NAC d’entreprendre ses représentations auprès notamment de la CPTAQ pour son projet d’agrandissement.
« Le département de l’aménagement de la MRC s’illustre quand vient le temps de faciliter les projets enrichissants pour le HSF, et l’équipe du CLD est toujours prête à mettre l’épaule à la roue pour aider nos entreprises à atteindre de nouveaux sommets », a souligné Robert G. Roy, préfet de la MRC et président du Centre local de développement (CLD) du HSF, à propos de l’excellente collaboration de ses deux équipes en faveur des entreprises en expansion.
Pour sa part, le président de NAC, Stéphane Fortier, a mentionné : « Depuis maintenant plusieurs années, c’est toujours un plaisir pour moi de collaborer avec les divers intervenants du CLD. Toujours disponibles et à l’écoute de nos besoins, ils contribuent à faciliter l’avancement de nos projets, tout comme l’équipe de la MRC. »

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Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé 

Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.

Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son com-mentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert). On ne fera pas de commentaires ».

Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.

Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.

« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cher-chaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette camé-ra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du direc-teur général », a simplement admis Mme Boulanger.

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