Brasserie 11 comtés ouvre ses portes ce jeudi

Depuis le temps qu’on en parle, c’est maintenant officiel. La Brasserie 11 comtés, située à l’entrée de Cookshire-Eaton, aux abords de la route 108, ouvrira ses portes au grand public, ce jeudi 5 juillet.
C’est avec fierté et émotion que Sébastien Authier, un des actionnaires de la microbrasserie en présence de ses collaborateurs, a annoncé l’ouverture prochaine de l’entreprise dans le cadre d’une récente conférence de presse. Tout le gratin politique participait à la rencontre, les députés de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, de Mégantic, Ghislain Bolduc, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, et le président de Cookshire-Innovation, Jean Tremblay.

Étant donné que les équipements pour brasser la bière se font attendre et devraient arriver au cours de l’été, on a procédé au lancement du plan B, « mais c’est quand même une victoire », d’exprimer M. Authier. En attendant, on fabriquera de la bière avec un équipement d’appoint.

Pour la première fin de semaine, l’entreprise a obtenu un permis de réunion ce qui lui permettra de servir des bières du Boquébière, dont les actionnaires sont propriétaires. Dans les prochains jours, on espère obtenir le permis de brasseur, ce qui permettra de produire la bière avec les installations d’appoint et la servir au grand public. Étant donné la faible capacité de production, on estime que le grand public ne pourra pas, pour l’instant, remplir des cruchons de bière. La situation devrait se corriger aussitôt qu’arriveront les équipements tant attendus. Mais les consommateurs ne seront pas en reste puisqu’ils auront tout de même un choix de huit bières sur place. L’horaire n’était pas encore arrêté au moment de la conférence de presse, on songeait ouvrir au public du jeudi au dimanche de 11 h à 22 h, mais ça reste à confirmer.

Avantage
Les installations d’appoint ont tout de même un avantage, d’exprimer le chef brasseur, Mathieu Garceau-Tremblay. « Les équipements plus petits me permettent de faire de la recherche et développement en même temps au courant de l’été. Ça va me permettre de tester des fruits, des herbes de la région, tous les ingrédients que je n’ai pas encore eu le temps de tester. C’est des choses qu’on ne peut pas faire dans de gros équipements. » Le chef brasseur entend profiter de la saison chaude pour suivre la rotation des produits saisonniers comme les fruits, les plantes, les fleurs, des griottes, des bleuets, des fraises. « Je vais faire le tour des producteurs du coin pour choisir le bon moment pour faire des bières avec le fruit de saison. Je vais tester pour avoir une bonne idée, l’été prochain, pour savoir de quelle façon on pourra produire en grande quantité ces bières-là. À terme (lorsque les équipements seront arrivés), on va brasser cinq bières plus permanentes et une dizaine en rotation. On distribuera des bières partout au Québec et les gens pourront apporter leurs bouteilles et cruchons », d’exprimer M. Garceau-Tremblay.

Retombées
La réalisation du projet a nécessité un investissement de plus de 3,5 M$ et génère déjà des retombées économiques. « On n’est pas Bombardier, on n’annonce pas la création de 400 emplois, mais à Cookshire, c’est un projet qui aura de l’impact dans les années à venir. On n’est pas encore parti et déjà il y a un entrepreneur local qui se joint à nous, le Jardinier déchaîné. Personne ne peut savoir où ça va nous mener, mais la roue du développement local est en marche. »

En fait, le restaurant le Cuisinier déchaîné s’est installé juste à côté de la brasserie et servira des repas aux visiteurs. Un abri et des tables y sont aménagés à l’extérieur. D’ailleurs, les invités à la conférence de presse ont eu le loisir de déguster un repas à cette occasion. Les nombreux dignitaires ont tous souligné l’apport significatif qu’apportera la Brasserie 11 comtés au niveau touristique.

C’est l’anniversaire du pont couvert de Lingwick

La municipalité de Lingwick célébrera les 125 ans du pont couvert McVetty-McKenzie, le dimanche 29 juillet prochain. Une messe, un repas et un concert sont prévus au courant de la journée et offerts à tout le monde.
Les célébrations débuteront à 10 h 45 avec une messe du curé Donald Lapointe, qui officie dans la paroisse Sainte-Marguerite. Par la suite, un vin d’accueil viendra accompagner quelques histoires et anecdotes entourant le pont centenaire.

La mairesse de Lingwick, Céline Gagné, donne quelques exemples de ce qui attend les gens présents. « On veut rendre hommage à M. Doris Bouffard, 95 ans. Il a toujours demeuré voisin du pont. » Anciennement, le nonagénaire s’occupait de mesurer le niveau de la rivière jusque dans les années 70 et alertait le barrage de Weedon en cas de crue.

Un second récit sera celui de Paul-Henri Rousseau. En 1954, lors d’une journée particulièrement venteuse, une section de 30 m du toit s’envole. M. Rousseau, alors jeune homme, vient réparer le tout en compagnie de son frère ainé en plein mois de février. Par ces retours en arrière, Mme Gagné dit vouloir mettre en valeur la petite histoire du pont couvert.

Sur l’heure du midi, les participants sont invités à apporter leurs breuvages alcoolisés et leurs plats principaux. La municipalité offrira en complément le maïs en épi ainsi que le dessert. L’activité se veut festive et familiale. Le groupe The Cajuns viendra donner une prestation en après-midi.

En 1993, le journal communautaire Le Reflet s’était occupé des célébrations entourant le 100e anniversaire du pont couvert. « Ça avait été important parce que ça nous avait fait découvrir davantage l’héritage de ce pont-là », se remémore Mme Gagné. À ce moment, cela faisait quelques années que la construction n’était plus utilisée après avoir été fermée à la circulation en 1979 et remise à la municipalité l’année suivante.

Depuis, beaucoup d’activités s’y déroulent en commençant par La Nuit du pont couvert et les festivités de la Fête nationale. Lingwick loue même l’emplacement à des particuliers qui viennent y célébrer des mariages ou autres activités.

Map-O-Saint-François Lègue un banc public

Huit participants au projet de croissance de soi Map-O-Saint-François ont fait un don à la Ville de East Angus, en aménageant un banc public situé à proximité de l’arrêt d’autobus de Transport du Haut-Saint-François, juste devant le bureau de poste sur la rue Saint-Jean-Baptiste.

Au préalable, les jeunes avaient présenté aux membres du conseil municipal un projet de parc canin. Les élus ont pris le projet en considération et en feront l’étude dans le cadre des prévisions budgétaires de 2019. D’ici là, les participants souhaitaient laisser quelque chose de tangible. Avec la participation de Mathieu Drouin, propriétaire d’Ébénisterie Wood You, ils ont choisi l’essence du bois, sablé, vernis, en fait, ils ont participé à toutes les étapes de confection du banc public sauf la manipulation des appareils électriques. La municipalité a préparé l’emplacement avec du béton. L’inauguration de cette nouvelle infrastructure s’est effectuée avec les participants en compagnie de plusieurs élus, représentants de la municipalité de East Angus et intervenants du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François.

Projet
Intervenante au CJE, Judith Olsen explique qu’il s’agit d’une démarche de croissance de soi s’étalant sur quatre mois à raison de trois avant-midi par semaine. Participante à la démarche, Caroline Beauregard mentionne que l’objectif est d’identifier un projet dont la communauté a besoin, obligeant les participants à exploiter leurs forces tout en découvrant leurs aptitudes. « On voulait faire quelque chose qui va rester », de mentionner les jeunes. D’ailleurs, leurs noms sont inscrits sur le banc.

Un souper à saveur d’antan pour financer un circuit interactif

Le Sentier des Écossais tenait récemment un souper-bénéfice au centre communautaire de Lingwick. La soirée a réuni environ 75 convives qui ont dégusté et dansé la culture écossaise.

La soirée débutait avec un apéro agrémenté d’une ambiance musicale à la cornemuse. Suivait le repas qui était préparé par Daniel Audet et l’équipe de l’auberge La Ruée vers Gould. Le menu était un mélange de mets québécois et écossais. En entrée, on retrouvait du black pudding et du partan flan (quiche au crabe et à la goberge). Comme plat principal, il était possible de déguster du poulet des Lowlands au vin rouge et aux champignons avec du rumbledethumps, sorte de purée de patates écossaise. Plusieurs élus municipaux, actuels et anciens, des cinq municipalités traversées par le sentier, prenaient part au souper. Par la suite débutait la danse, qui était animée par un trio de musiciens traditionnels dirigés par un caller.

Le canton de Lingwick vient cette année de s’ajouter au groupe des municipalités du Sentier des Écossais, avec Scotstown, Hampden, Milan et Stornoway. Le parcours de 18 stations réparties sur 72 km a comme point de départ le musée Donald Morrison à Milan. Les trois points d’intérêt du canton restent encore à être divulgués, mais ceux se trouvant à Scotstown sont déjà répertoriés par l’application de balado-découverte du Sentier. On y apprend, entre autres, que la messe était célébrée en alternance en gaélique et en anglais à l’église presbytérienne St-Paul dans les années 30. La maison centenaire Donald B. McLennan, au coin des rues Osborne et Union a connu huit propriétaires depuis sa construction en 1891. Elle abrite aujourd’hui le bed and breakfast et salon de thé Le Bonheur. Le souper-bénéfice avait pour but de contribuer au maintien de cette activité interactive, dont les couts s’élèvent à 5000 $.
Selon Bernard Grenier, instigateur du projet, l’initiative fait parler d’elle jusqu’en Écosse, où des descendants des premiers colons installés dans le Haut-Saint-François et dans le Granit vivent toujours. Le musicien gaélique Calum Martin viendra d’ailleurs offrir un spectacle en région le 6 juillet. Il avait publié l’album The Megantic Outlaw en 2007, en référence au hors-la-loi Donald Morrison.

L’école primaire de Cookshire devient une «école vivante»

L’école primaire de Cookshire s’est transformée en «école vivante», l’une des premières écoles publiques à rejoindre le mouvement Campus vivant, intégrant la nature et la communauté dans son curriculum.

L’initiative en est une de collaboration menée par Chris Adam, coordonnateur du Campus vivant au Collège Dawson à Montréal. Il est impliqué au sein du Club des Naturalistes de la Vallée de Saint-François qui, durant 25 ans, a organisé des excursions animées par des naturalistes auprès des élèves de la Commission scolaire Eastern Townships. Ainsi, les naturalistes ont offert des ateliers qui ont initié les élèves à la vie secrète des plantes et des animaux, et c’est exactement ce que M. Adam a fait lors de sa visite à Cookshire.

« Nous voyons que les enfants sont aux prises avec le stress et l’anxiété », a déclaré Tina Jacklin, directrice de l’école de Cookshire. « On se demande comment nous pouvons les aider et en regardant les élèves lors ces ateliers, j’ai vu qu’il y avait une clé là. Les enfants étaient captivés. »

« La technologie est un outil formidable, mais souvent nos enfants ne vont pas dehors et ne profitent pas de la nature, alors nous prenons cette démarche pour les aider à voir comment la nature peut être réparatrice. »

Le projet a débuté par une décision unanime du personnel de l’école d’intégrer la nature dans le programme d’études. L’accent mis sur la nature inclut la valeur fondamentale du bien-être pour tous, ce qui veut dire, toutes les personnes, toutes les espèces et l’environnement, « rétablir les liens entre les gens, la communauté et la Nature ».

En juin, Mme Jacklin a offert une visite de l’école aux journalistes et aux représentants des organismes partenaires, parmi eux M. Michael Murray, président de la Commission scolaire Eastern Townships était présent.

Le groupe a visité une ferme d’élevage de vers où les élèves ont nourri les vers et ont noté qu’ils aiment manger des bananes et des pommes, mais pas les peaux. Les élèves ont montré un programme Recycler – Réutiliser – Réduire pour éviter que le monde ne soit englouti dans les déchets plastiques.

On pouvait voir une pouponnière à papillons et une murale de bonheur où les enfants ont écrit et dessiné des images de ce qui les rend heureux. Quelques réponses : mon professeur, ma famille, les tracteurs, apprendre, mes animaux et le camping.

Dans la cour de récréation derrière l’école de Cookshire, une «auberge d’insectes» a été inaugurée et un prunier mirabelle a été planté sous les applaudissements de toute la communauté scolaire.

On veut créer dans la cour une «salle de classe» en plein air, un sentier sensoriel fait de plantes invitant les différents sens et des endroits où les enfants peuvent se détendre et passer du temps. Un spectacle d’humour est prévu pour l’automne afin de recueillir des fonds pour cette initiative.

M. Murray espère obtenir un soutien financier pour l’initiative des écoles vivantes, à la fois de la part des gouvernements et des entreprises privées, et ainsi l’implanter dans d’autres écoles des Cantons-de-l’Est. Mme Jacklin a mentionné que plusieurs autres lieux d’enseignement ont récemment rejoint le mouvement : l’Université Concordia, les écoles élémentaires de Sutton et de Parkview et plusieurs écoles au Mexique.


L’enseignant Kris Smith entouré des élèves de 2e et de 3e année qui répondent à des questions sur les espèces en voie de disparition.

Cookshire Elementary becomes a “Living School”

Cookshire Elementary School has morphed into a “Living School,” one of the first public schools to join the “Living Campus” movement, integrating nature and community into its curriculum.
The initiative is a collaborative one, led by Chris Adam, Living Campus coordinator at Dawson College in Montreal. He is involved in the St. Francis Valley Naturalists’ Club, which has, for 25 years, sponsored field trips led by naturalists for school children in the Eastern Townships School Board. The naturalists offered workshops that introduced students to the secret lives of plants and animals, and this is just what Adam did when he visited Cookshire.
“We see that kids are struggling with stress and anxiety,” said Tina Jacklin, principal of the Cookshire school. “We asked how can we help them, and just watching the students during those workshops, I saw there was a key there. The kids were captivated.”

“Technology is a wonderful tool, but a lot of times our kids aren’t getting outside and enjoying nature, so we’re taking this step to help them see how nature can be restorative.”
The project began with a unanimous decision by the school’s staff to integrate nature into the study program. The focus on nature includes the core value of well-being for all. That is, all people, all species, and the environment, “reconnecting people, community and Nature.”

In June, Jacklin led a tour of the school for journalists and visitors from partnering organizations, including Michael Murray, chairperson of the Eastern Townships School Board.
The group toured a worm farm, where students fed compost to worms and noted they like to eat bananas and apples, but not the skins. Students showed them a Recycle – Reuse – Reduce program to prevent the world from being engulfed in plastic garbage.

They saw a butterfly nursery, and a happiness wall where children wrote and drew pictures of what makes them happy. Some responses: My teacher, my family, tractors, learning, my animals, and camping.
In the playground behind the Cookshire school, a “Bugz Inn” was inaugurated and a Golden Plum tree was planted, to the applause of the entire school community.
An outdoor “classroom” in the playground is to include a sensory path with plants to appeal to the different senses, and places for children to relax and have time out. A comedy show is planned for the fall as a fundraiser for this initative.

Murray looks forward to getting financial support for the Living Schools initiative from both government and private enterprise, and introducing it in other Eastern Townships schools. Jacklin said several other schools have recently joined the movement: Concordia University, Sutton and Parkview elementary schools, and several schools in Mexico.

Planification stratégique de Dudswell

La municipalité de Dudswell présentait récemment sa planification stratégique 2018-2028 au Centre communautaire. La soirée, qui a réuni environ 70 personnes, faisait suite à la consultation publique de mars dernier et du lac-à-l’épaule qui s’en est suivi en avril. Elle précède l’adoption et le lancement de la stratégie d’ici quelques jours lors de la prochaine séance du conseil. Par cette vision, Dudswell souhaite devenir une destination plein air reconnue en plus de miser sur la gestion durable de ses infrastructures.

La mairesse Mariane Paré était heureuse de la réponse des résidents qui se sont déplacés en grand nombre. « On a beaucoup de citoyens. C’est encourageant de vous voir », exprimait-elle en ouverture. Ceux-ci étaient somme toute satisfaits du plan proposé, bien que certains ne voyaient pas l’ensemble de l’œuvre, ayant les yeux rivés sur des situations spécifiques du quotidien. La mairesse et la directrice générale de la municipalité ont tôt fait de remettre les pendules à l’heure.

Un plan en six temps
La planification stratégique comprend six axes de développement : les routes et infrastructures, les cœurs villageois, la villégiature, les activités récréotouristiques, la gestion des déchets et la satisfaction du citoyen.
On souhaite améliorer la qualité générale du réseau routier, en plus d’aménager des trottoirs. Les déplacements durables seront priorisés avec l’implantation de pistes multifonctionnelles.
Bishopton et Marbleton constituent « deux cœurs villageois qu’on veut mettre en valeur tous les deux », insiste la directrice générale, Marie-Ève Gagnon. Leur revitalisation passerait par l’implantation de services de proximité en plus d’incitatifs à la rénovation. Le patrimoine sera mis en valeur avec la conservation de l’Église anglicane, par exemple.

Avec ses deux lacs et sa rivière, Dudswell possède des plans d’eau de qualité qu’elle souhaiterait inclure dans une zone de villégiature. Le premier objectif de ce troisième axe concerne les chemins privés. Mme Gagnon a admis que la municipalité évaluait « la possibilité que certains chemins privés deviennent municipaux ». L’affirmation a vite fait de soulever plus amples questions de la part du public. La mairesse Paré a toutefois dû les repousser, comme tous « les détails ne sont pas terminés ». C’est dans le cadre de cet effort de mise en valeur des plans d’eau que vient d’être lancée la nouvelle carte citoyenne qui donne un accès gratuit à la plage P. E. Perrault du lac d’Argent et des rabais sur la location d’embarcation.

L’offre d’activités récréotouristiques sera revampée avec une orientation plein air. Ainsi, on souhaite implanter un lien cyclable entre les deux cœurs villageois et compléter une piste multifonctionnelle sur l’ancienne voie ferrée qui se rend jusqu’à St-Joseph-de-Coleraine.

La gestion responsable des déchets vise à réduire leur quantité acheminée au dépotoir. L’introduction éventuelle du compost représente un pas en ce sens.
Finalement, dans le but de garder les citoyens satisfaits et engagés, la municipalité compte introduire des enveloppes budgétaires citoyennes afin que la population puisse orienter certaines décisions. Le concept a été mis en application le soir même alors que les résidents présents étaient invités à voter dans le cadre d’un sondage populaire. L’Hôtel de Ville voulait, dans un premier temps, l’avènement d’un petit centre de tri local serait bénéfique. Ensuite, l’administration a demandé la permission d’entamer des analyses plus approfondies concernant le développement d’un service de voirie municipal et la construction de locaux pour petites industries.

Réactions
André Godin, président de l’Association protectrice du lac d’Argent (APLAD), disait se retrouver dans ce qui venait d’être annoncé. Il manquait toutefois, selon lui, un cadre général qui se traduirait par des politiques. Le développement durable pourrait, à son avis, être ce cadre manquant. Lorsqu’il interpella la mairesse à savoir quel serait son grand enjeu, celle-ci répondit : « On en a six ! Il faut les traiter ensemble. On peut pas les isoler. »
Marcel Boisvert approuvait le désir de la municipalité d’attirer les gens. Pour ce faire, les infrastructures sont certes importantes, mais le déploiement de l’internet haute vitesse serait, à ses yeux, une priorité qui n’avait pas été mentionnée en cours de rencontre.

Pierre Loubier a relevé un autre oubli de la stratégie : la communauté anglophone. « Les anglophones ne font pas partie de ce qui se passe. Plusieurs se sentent complètement à part parce que les choses ne se font pas dans leur langue. Il faut trouver une façon de les réintégrer. »

Le concert classique, une douce façon de contribuer à la Fondation des CLSC et CHSLD du HSF

De façon indéfectible, année après année, le concert classique dont les profits sont versés à la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François attire sont lot de mélomanes. Ils étaient encore plus de 80 adeptes réunis dans la pittoresque église Trinity United à Cookshire-Eaton, à savourer la prestation des artistes Mariane Patenaude, pianiste, Jean-Luc Côté, hautboïste et Myriam Genest-Denis, flûtiste.

L’ambiance feutrée que procure le bâtiment avec sa grande qualité acoustique crée un cadre tout à fait particulier. L’atmosphère est propice à l’échange et les musiciens en font bon usage expliquant, entre autres, l’origine des pièces, dans quel esprit et l’objectif pour lesquelles les auteurs leur ont donné vie. Pour les néophytes, cela permet de mieux saisir les nuances musicales et les apprécier à juste titre.

Encore une fois, la famille Genest-Denis avec le patriarche, Gilles Denis, et de nombreux commanditaires font en sorte que cet événement particulier se produit annuellement. La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, souligne la fierté pour sa localité d’avoir un spectacle d’une telle envergure. Conscient de l’importance de la culture sous toutes ses formes, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, s’est commis. « On fait de la culture dans nos municipalités, mais pas régionale. On pense que la culture n’a pas de retombées, c’est faux. Je vais regarder avec mon équipe, le maire de Saint-Isidore, Yann Vallières, et de Weedon, Richard Tanguay, comment incorporer la culture dans le Haut-Saint-François. »

Le concert-bénéfice est l’une des activités qui permettent à la fondation de recueillir des sous. Au cours des 14 dernières années, l’organisme a retourné à la communauté plus de 256 000 $ pour la réalisation de divers projets. Parmi ceux-ci, nous retrouvons notamment, l’aménagement d’un salon des familles aux CHSLD d’East Angus et de Weedon, l’acquisition d’équipements de qualité et sécuritaires et l’aménagement de deux parcs extérieurs pour la clientèle du CHSLD d’East Angus et de Weedon. L’achat d’une chaise d’aisance et de douche pour la clientèle ayant des troubles posturaux importants en CHSLD s’ajoute à la liste. La fondation a également procédé à l’achat d’un matelas de type curatif favorisant le processus de guérison de plaies ainsi que le traitement de la douleur et d’un bladder scan permettant de mesurer le résidu d’urine dans la vessie. Le président de l’organisme sans but lucratif, Michel Besner, a profité de l’occasion pour remercier, la famille Genest-Denis, les généreux commanditaires et la population pour leur générosité qui contribue à faire une différence.

Un sentier d’ateliers en plein art

Une douzaine d’artistes ouvriront toutes grandes les portes de leur atelier les 13, 14 et 15 juillet prochains dans le cadre du Sentier artistique des Hauts-Boisés. De gauche à droite, on retrouve Tony De Melo, qui fait de la peinture et de la photographie à Bury; Sonia Zalesack, alias Mousseline, qui fait des bijoux à Cookshire-Eaton; Wendy Main, fabrique des vitraux et de la mosaïque sur verre, à Dudswell; Ginette Bertrand, alias Djinn, peint et sculpte à Scotstown; Gwendolyn Rivera de l’herboristerie Artemysia Mystica à Cookshire-Eaton; Gilles et Tammy en arrière de l’atelier Au Bout du chemin, à Cookshire-Eaton; Amélie Lemay-Choquette propose des peintures sur verre sur le site de la ferme La Généreuse (où a été prise la photo); Denis Palmer, pratique le dessin et l’aquarelle à Cookshire-Eaton; et Normand Gladu qui recourt à des techniques mixtes pour ses sculptures environnementales à Saint-Isidore-de-Clifton. Un total de onze arrêts permettront aux visiteurs d’en apprendre plus sur la méthode de travail des artistes. Ceux-ci accueilleront les curieux entre 11 et 17 h, les trois jours de l’événement avec collations et breuvages. Plus de détails au www.sentierartistique.weebly.com. Étaient absentes Charlene Audrey Chouinard (Bury) et Christa Kotiesen (Cookshire-Eaton).

Le public toujours présent pour les Faucheurs de Marguerites

La 24e édition des Faucheurs de Marguerites aura peut-être attiré un peu moins de visiteurs, mais l’achalandage démontre hors de tout doute un intérêt pour l’aviation. D’ailleurs, c’est un des principaux objectifs de l’activité, soit d’informer et d’intéresser les gens à l’aviation amateur. Plusieurs propriétaires d’avion étaient sur place pour échanger avec les gens. Les visiteurs avaient l’opportunité de voir les appareils de près. Une privilégiée, Mme Osanne Caroll Boucher, a eu l’occasion de voler à bord d’un avion à réaction. C’est grâce à Rêve d’une vie Canada et aux résidences pour aînés Chartwell que la dame de 84 ans a concrétisé son rêve.

Le DEP East Angus innove et distrait sa clientèle

Le Dépanneur East Angus fait preuve d’originalité en offrant à sa clientèle la possibilité de se divertir tout en savourant une crème glacée ou autres. Les propriétaires ont aménagé sur le mur extérieur donnant sur la terrasse, trois tableaux où il faut trouver Mme Pistache que ce soit à la plage, au cirque ou sur un bateau pirate. « Le but avec la terrasse est de distraire les enfants comme les adultes », d’exprimer René Lemelin, copropriétaire du DEP East Angus.

Rachel Garber

JULY IS HOT

Now to August 5: HOME PLACE
The Chez Nous – Home Place Art Exhibit at the Eaton Corner Museum (Foss House), 374 Route 253, with artists Linda Hoy, Stuart Main and Denis Palmer. Open Wednesday to Sunday 11 a.m. to 4 p.m. Admission: $8/adult, $6/senior, $4/youth, or $20/family. Info: 819-875-5256 or www.eatoncorner.ca.

Now to September 2: IN PERPETUAL METAMORPHOSIS
That’s the title of an art exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery. The life-size figure drawings of Marie Cuerrier-Hébert grip the heart and mind. The art gallery and the tourist centre at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire, are open from Tuesday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m. Info: 819-578-4383, www.GaleriedArtCookshireEaton.com.

July 7: SAWYERVILLE MARKET OPENS (see article)

July 9: VACATION BIBLE SCHOOL
A regional Vacation Bible School is planned for Monday to Friday, July 9 to 13, from 9 a.m. to noon at the Cookshire Fairgrounds, 580 Route 108. Early registration is appreciated: $5/child or $10/family. Info: Roberta Sylvester, 819-889-2608, or Susan Sylvester, 819-889-2743.

July 11: ORFORD CONCERT
A free concert in the 2018 “Orford sur la Route” series is coming to the Trinity United Church, 190 Principale West in Cookshire on Wednesday, July 11, at 8 p.m. Donations welcome.

July 13: GARDEN CHARITY DINNER
A fundraising activity at the Sawyerville Community Garden, 70 Randboro Road, will feature local musicians, pizza and more. Friday, July 13, from 6 to 10 p.m. Entrance: $20 (includes pizza or wrap; beverage).
July 13-15: SENTIER ARTISTIQUE (see article)

July 15: ROUTE DES ÉGLISES
The Bury Historical and Heritage Society’s annual Route des églises has expanded this year to beyond Bury. In the various sites, the tour features exhibits, lectures, light lunches, an antique car show, story telling and more.
For example, at the St. John’s Anglican Church in Brookbury, at 2 p.m. Jack Garneau will talk about the history of Bury, and from 10 a.m. to 3:30 p.m, a photo exhibit by Alain Coulombe will feature the churches of the Haut-Saint-François and beyond. A video presentation of the 1992 ecumenical service celebrating St. John’s 150th and Canada’s 175th anniversaries will also be offered.

Participating are 13 churches: the Centre culturel uni de Bury, St. Paul’s Anglican (Bury), St. John’s Anglican (Brookbury), Christchurch (Canterbury), St Peter’s Anglican (Cookshire), Grace United (Brookbury), St-Raphael (Bury), St-Camille (Cookshire), St. Paul’s Presbyterian (Scotstown), Église catholique St-Paul (Scotstown), Trinity United (Cookshire), United Church Manse (Sawyerville), East Clifton United (St-Isidore-de-Clifton).

Activities are Sunday, July 15, from 10 a.m. to 7 p.m., including an interfaith service and a méchoui with music (see below). Pick up your brochure and map at the IGA, the John-Henry-Pope Cultural Centre, churches, depanneurs, and other locations around the region.

July 15: MÉCHOUI & MUSIC
At 5 to 7 p.m. will be music and a méchoui at the Bury Armoury, 563 Main. Tickets are $20/adult and $12/ages 10 to 18, available until July 10 at 819-872-3608 or 819-578-4627.

July 15: CLASSICAL MUSIC PICNIC
Robin Doyon and Stéphane Beaulac on trumpet, Christian Beaucher on French horn, Martin Ringuette on trombone, and Jean-Philippe Dutil on tuba. They’re the brass quintet that will be playing outside the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principal West, Cookshire, on Sunday, July 15, at 11:30 a.m. Bring your picnic and chairs; desserts and beverages can be purchased there. Free-will donation.

July 22: HYMN SING
The annual Old Time Hymn Sing at the Eaton Corner Museum is on Sunday, July 22, at 2 p.m. The audience will sing pre-chosen hymns as well as their own requests, accompanied by Sharon Moore on the Museum’s harmonium. Light refreshments. Voluntary donations. All are welcome in the old Congregational church at the Museum, 374 Route 253 in Eaton Corner. Info: 819-875-5256 or www.eatoncorner.ca.

July 27: COOKSHIRE IN BLOOM
Friday, July 27, is the deadline to enter the Houses and Balconies in Bloom competition of the Coeur Villageois of Cookshire-Eaton. More than $1,300-worth of prizes are up for the winning. The theme is “Marry the Beauty of Nature and Antiques,” highlighting the cultural heritage of our region. To enter, send one or two photos of your design to the Cookshire-Eaton Town Hall. Info: 819-560-8585 x 2311.

August 12: OLD FASHIONED DAY
See demonstrations and displays of heritage crafts and skills at the Old Fashioned Day at the Eaton Corner Museum on Sunday, August 12, from 1 to 5 p.m. Visitors will enjoy complimentary tea and scones, old time music, have a horse and wagon ride, and more. Info: 819-875-5256 or www.eatoncorner.ca.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. At 10:30 a.m. are these services: July 8 at the St. John’s Church in Brookbury; July 15 at the St. Paul’s Church in Bury; July 22 at the St. Peter’s Church in Cookshire. On July 29 at 2 p.m. is the annual Cemetery Flower Service at the St. John’s Church in Brookbury (bring a lawn chair), and on August 5 at 10:30 a.m. the service is at St. John’s Church in Brookbury. Info: 819-887-6802.
United. On July 8 the Sunday service is at the Bishopton United Church; on July 15, at the Trinity United Church in Cookshire, with the Regional Vacation Bible School. On July 22, the service is at the East Clifton United Church; on July 29, at the Trinity United Church in Cookshire (baptism). On August 5 the service is at the Grace United Church in Brookbury, with a potluck lunch at the Brookbury Community Centre. All services are at 10:30 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Interfaith. On July 15 at 4 p.m., at the St. Paul’s Anglican Church, 588 Main St., Bury, is an interfaith/ecumenical service, in conjunction with the Route des églises organized by the Bury Historical and Heritage Society.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by July 16 for publication August 8 and by August 13 for August 22.

Hommage à Cécile Leclair

Le comité administratif de la Fadoq Sawyerville a profité du récent souper de fin de saison auquel participaient 115 personnes, pour souligner l’implication de Cécile Leclair au cours des 12 dernières années. Son dévouement, son sens des responsabilités et sa présence assidue ont contribué à l’avancement du club, de mentionner les responsables de l’organisme.

Nous apercevons sur la photo, Richard Wojciech, président, Cécile Leclair acceptant les présents ainsi que Jean-Luc Laperle, vice-président du club local.

Newport rend hommage à René Tétreault pour ses 34 années de service

Au terme de la dernière séance régulière du 4 juin, les membres du conseil municipal de Newport ont profité de l’occasion pour souligner les 34 années de vie politique de l’ex-conseiller, René Tétreault, en lui remettant une montre sur laquelle sont inscrits les dates de service et le nom de la municipalité.

Très surpris, M. Tétreault avait peu de mots pour exprimer sa gratitude. « Je suis très surpris et très content. Ç’a été un plaisir toutes ces années. Je crois qu’avec les conseils, on a réussi à faire de quoi de bien. » M. Tétreault a mis un terme à la vie politique en effectuant son dernier mandat qui a pris fin en novembre 2017. Retiré du monde municipal, il avoue y penser à l’occasion. « J’y pense de temps en temps, mais je calcule que c’était le temps de me retirer. » René Tétreault a commencé sa carrière de conseiller municipal en 1979 pour se retirer en novembre dernier. Au cours de ces années, il aura connu un intermède de quatre ans lors de la fusion Newport et Cookshire. Il sera réélu lors de la défusion quatre ans plus tard.

Le maire de Newport, Lionel Roy, a partagé 21 années de vie politique avec M. Tétreault que ce soit à titre de conseiller et de maire. Il souligne du principal intéressé sa grande ponctualité. « Il était toujours présent et défendait bien son coin. » Précisant que les élus sont rémunérés, M. Roy laisse entendre que les nombreuses heures consacrées par M. Tétreault correspondaient pratiquement à du bénévolat.

Newport pays homage to René Tétreault

At the closing of the last regular council meeting on June 4, the municipal councillors of Newport used the occasion to highlight the 34 years of the political life of the ex-councillor, René Tétreault, giving him a watch bearing an inscription of the dates of his service and the name of the municipality.

Tétreault had few words to express his gratitude and surprise. “I am very surprised and very glad. It has been a pleasure all these years. I think that the councils over the years succeeded in doing good work,” he said, speaking in French. Tétreault retired from political life at the close of his last mandate, which ended in November 2017. He admitted having occasionally thought about withdrawing from the municipal world. “I thought about it from time to time, but now I figured that it was time for me to retire.”

René Tétreault began his career as municipal councillor in 1979. Over the years, he had a break of four years, during the merger of Newport with Cookshire. He was re-elected when Newport de-merged four years later.
The mayor of Newport, Lionel Roy, shared 21 years of political life with Tétreault, either as fellow councillor or as mayor. He emphasized the great punctuality of Tétreault. “He was always present, and did a good job of defending his area.” Clarifying that elected councillors are remunerated, Roy indicated that the many hours Tétreault dedicated to his job practically amounted to volunteer work.

Des œuvres de Marie Cuerrier-Hébert À la Maison John-Henry-Pope tout l’été

L’artiste Marie Cuerrier-Hébert a bien voulu prêter une trentaine de toiles de son imposante collection pour les présenter tout l’été à la Maison de la culture John-Henry-Pope à Cookshire-Eaton. Ils étaient plus d’une trentaine de personnes au récent vernissage marquant le début de la saison estivale, en compagnie de l’artiste de 90 ans.

« J’espère que vous allez partir avec quelques sentiments et émotions », de mentionner en toute humilité Mme Cuerrier-Hébert. L’artiste engagée qui se positionne devant les grandes questions qui préoccupent l’ensemble de l’humanité s’exprime à travers ses œuvres acrylique sur toile et panneaux de bois. Parmi les œuvres, on retrouve également des dessins au fusain sur papier marquant le début de carrière, dont Ballerine, produite en 1953. Sur les deux étages de la galerie, on constate des œuvres relatant sa carrière à travers les années jusqu’en 2018. Les visiteurs ont la chance de constater l’évolution et le cheminement de cette dame à travers ses toiles. Mme Cuerrier-Hébert admet avoir cédé devant l’insistance de la commissaire Anne Bilodeau. « Anne m’a appelée et dit : Marie, je suis commissaire pour la galerie d’art à Cookshire et c’est toi que j’ai choisi pour venir exposer. J’ai dit : Anne, j’ai pu 20 ans, j’ai pu 40 ans. Choisis en un autre plus jeune. Elle m’a dit : tu as rien, rien à faire. Nous autres, on va chercher les affaires chez toi pis on va les ramener à la fin de l’exposition. Elle m’a dit : Marie, il faut que tu viennes à Cookshire; on va aller chercher les toiles chez toi et on va les rapporter. Qu’est-ce que vous voulez, j’ai dit OK. »

Comme message, Mme Cuerrier-Hébert mentionne : « l’écrivain écrit ce qu’il vit, ce qu’il ressent. C’est la même chose pour un artiste, il s’agit pas de copier un paysage qui est là, sinon prenez une photo. Si vous l’aimez, prenez le temps, vous avez tout ce qu’il faut, les arbres, les roches, le firmament, l’eau, les montagnes, les nuages. Prenez tout ça ensemble, mettez tout ça de côté et mettez-les sur un tableau. Organisez-les comme vous voulez. Ça, ça serait le message », complète-t-elle. L’exposition est en cours jusqu’au 2 septembre tous les jours de la semaine de 10 h à 17 h.

Concerts
Pour une deuxième année consécutive, les amateurs de musique classique auront droit aux concerts pique-nique IGA Cookshire. La participation des gens, l’an dernier, a poussé les organisateurs à récidiver. Les représentations se dérouleront derrière la Maison de la culture John-Henry-Pope, à compter de 11 h 30. Le premier concert est prévu le dimanche 15 juillet et mettra en vedette le quintette de cuivre composé de Robin Doyon, Stéphane Beaulac, tous deux trompette, Christian Beaucher, cor, Martin Ringuette, trombone et Jean-Philippe Dutil, tuba. Le suivant, un trio à cordes se produira le 12 août avec la participation de Julie Garriss, Isabelle Longpré, toutes deux, violon et Marie-Ève Beaulé, violoncelle. Le dernier spectacle de la saison, un trio de bois mettra en vedette Myriam Genest-Denis, flûte traversière, Andréanne Chartier Labrecque, hautbois et Karine Breton, basson.

Le Jour de la Terre dit merci

Des représentants de l’organisme Le Jour de la Terre ont profité de la récente distribution de barils pour le récupérateur d’eau de pluie et de composteurs pour rendre hommage et remercier les IGA Cookshire Famille Genest-Denis et Couture East Angus de leur implication indéfectible depuis dix ans.

Les deux magasins d’alimentation s’impliquent financièrement au Fonds Éco IGA par le Jour de la Terre depuis les tout débuts. Leur participation avec plusieurs autres IGA au Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick permet aux personnes de se procurer, entre autres, les barils à coût abordable. « On trouvait ça important. Chaque année, on prend des ententes, puis on embarque dans les projets qu’ils ont à nous proposer. On s’implique avec eux », d’exprimer Jean-François Blais, directeur du IGA Couture East Angus. Du côté de Cookshire, Pierre Genest-Denis, membre de la famille Genest-Denis, propriétaire du magasin d’alimentation : « C’est une façon de travailler différemment et de s’impliquer dans la communauté. On est fier de notre implication. » « Je suis fière de voir que les gens de chez nous s’impliquent et contribuent au développement durable », d’ajouter Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton.

Une fête d’ouverture réussie pour les Dribbleurs du HSF

La saison de soccer pour les Dribbleurs du Haut-Saint-François bat son plein depuis le 21 mai dernier. Mais ils étaient plusieurs centaines de jeunes joueurs accompagnés de leurs parents pour participer récemment à la fête d’ouverture, qui se déroulait sur le terrain de soccer adjacent l’aréna Robert-Fournier, à East Angus. Jeux gonflables, mascotte de la Fédération de soccer du Québec, casse-croûte et bien entendu de vrais matchs ont fait de cette belle journée ensoleillée un succès. Les Dribbleurs du Haut-Saint-François regroupent pas moins de 454 joueurs âgés de 4 à 17 ans, répartis dans les différentes équipes. Cette année, on compte en surplus deux formations senior, soit masculine et féminine. Tout ce beau monde s’amuse sous l’œil attentif de 17 arbitres. Karine Couture, présidente des Dribbleurs du HSF, était tout sourire et entrevoit une magnifique saison 2018. Michel Dugas, coordonnateur aux communications à la Fédération de soccer du Québec, participait à la fête et a profité de l’occasion pour rencontrer les gens et transmettre de l’information sur ce sport abordable à tous.

Trois Chartiervillois à l’assaut du mont Mégantic

Le 8 juillet à l’aurore, une équipe de natifs de Chartierville s’engagera dans le triathlon Xtreme Canada Man/Woman de Lac-Mégantic. Le parcours totalisant 226 km passera par les municipalités de La Patrie et de Chartierville pour les épreuves de vélo et de course à pied.

Une épreuve hors norme
La compétition internationale réunira plus de 200 athlètes en provenance de partout sur la planète. L’épreuve d’endurance comprend trois volets : 42 km de course à pied, 180 km de vélo et 4 km de nage. Certains athlètes téméraires compléteront le parcours en solo, alors que d’autres se partageront la tâche en équipe par discipline. Il faut entre 11 et 20 heures pour compléter le triathlon extrême.
La journée débute au lac Mégantic pour se poursuivre avec les 180 km de vélo. Les 30 derniers km empruntent la route 212 à La Patrie avant de descendre le long de la 257 jusqu’à Chartierville. Le segment se termine avec la montée de la côte magnétique. La conseillère de la municipalité, Édith Giard, commente ce moment intense auquel se mêle une illusion d’optique. « [Les athlètes] ont l’impression de descendre, mais ils montent. Ils comprennent pas pourquoi ils pédalent ! »

Le point de transition vers la course à pied se fait à la halte routière municipale. Chartierville fournit pour l’occasion une mini cantine pour les accompagnateurs et spectateurs, en plus d’agents de sécurité qui assureront le bon partage de la route entre les triathlètes et les automobilistes. Mme Giard dit même vouloir ajouter de l’ambiance à l’intersection du village cette année. « [Le coordonnateur de la course] me disait que c’est très apprécié quand il y a des gens sur le bord du chemin qui encouragent. On est un des petits villages qui a été reconnu pour son accueil et sa chaleur. »
Les coureurs passent par les sentiers frontaliers forestiers avant de reprendre en sens inverse la route 257, de bifurquer sur le chemin Petit Canada Est et de réemprunter la forêt à partir de la Base de plein air de La Patrie. Un coup du côté de Notre-Dame-des-Bois, les sportifs se dirigent vers le mont Mégantic afin d’en faire l’ascension et de terminer à son sommet.

Un trio qui n’a pas froid aux yeux
Jean-François Lachance, Éric Fortier et David Grégoire ont tous grandi à Chartierville. Le dernier habite maintenant à Québec, le second, à Sherbrooke, tandis que le premier n’a pas bougé. À vrai dire, il bouge beaucoup dans un sens.
Spectateur lors de l’édition Xtreme Canada Man/Woman 2017, M. Lachance s’est demandé pourquoi il ne mettrait pas sur pied une équipe locale. Il avait joué à la balle avec M. Fortier et connaissait M. Grégoire en tant que biathlète local. De son côté, il est toujours demeuré actif. « J’ai tout le temps été en forme. J’ai fait dix ans de la course de quatre roues. » Ce sport l’a amené à voyager dans toute l’Amérique du Nord dans des événements professionnels.
Au moment de l’entrevue, il restait deux semaines avant le grand départ. « Tout le monde s’entraine fort comme c’est là », affirme Jean-François Lachance. Éric Fortier nage dans le lac Magog, tandis que David Grégoire parcourt les sentiers de la région de la Capitale-Nationale. « Toutes les fois que je sors [en vélo], c’est sur la route du Canada Man. Je vais par Notre-Dame-des-Bois. Dimanche, je suis descendu à Piopolis. Donc le trajet, je vais le connaitre pas mal par cœur. Je m’entraine un peu les soirs, les matins de bonne heure puis les fins de semaine », énumère M. Lachance.

Le Chartiervillois n’a pas le temps de chômer. Il possède avec son père une érablière de 18 000 entailles, en plus d’un garage de mécanique. L’été, il fait les foins et buche du bois. C’est sans compter ses trois enfants qu’il élève en garde partagée. « Ça va être assez dur physiquement. J’ai hâte de voir, mais, d’après moi, on devrait pas faire rire de nous. J’ai regardé les temps que les équipes ont fait l’année passée. On finira peut-être pas dans les dix premiers, mais on sera pas bien loin, je pense. »

Fête de la pêche dans le HSF

Que ce soit à Weedon, Dudswell ou Scotstown, la Fête de la pêche a encore fait mouche. Plusieurs centaines de jeunes et adultes ont profité de l’occasion pour taquiner la truite et profiter d’une belle journée ensoleillée.
À Weedon, 75 jeunes s’étaient inscrits tôt le matin pour obtenir une des 50 cannes à pêche et permis remis pour l’événement. Ils ont été approximativement 200 à pêcher autour du lac Vaseux lors de cette journée. Des gens de Martinville, Saint-Praxède, Saint-Jean-sur-Richelieu étaient sur place dans l’espoir de capturer une des 800 truites ensemencées. Le groupe de Jacques Roy, composé de sept personnes de Weedon, avait déjà pêché une quarantaine de truites sur l’heure du midi.

À Dudswell, l’esprit était à la fête. Les enfants ont eu droit à une petite formation d’initiation à la pêche avec un bénévole et un agent de la faune. Les amateurs avaient hâte, en début d’après-midi, de mettre leur ligne à l’eau pour attraper une des 700 truites déversées dans le lac d’Argent. Un bassin avait été aménagé pour les tout-petits qui en ont profité en essayant d’attraper les truites avec leurs mains. Une grillade de poissons a clôturé la journée. Les organisateurs ont distribué 25 cannes à pêche et autant de permis à des jeunes au cours de cet événement.


Le Comité des Saisons Scotstown-Hampden avait recensé près de 400 inscriptions dans le cadre de la fête qui se tenait au parc du barrage Walter-MacKenzie. L’enregistrement donnait des participations au tirage de prix de présence d’une valeur de 1000 $. Les organisateurs, Julie Charron et Martin Valcourt, estimaient que, en incluant les non-inscrits, 700 personnes avaient foulé le site du barrage afin de lancer l’hameçon. Pour satisfaire à la demande, des truites ont été ensemencées le matin et en début d’après-midi pour une valeur de 3000 $.


La Fête de la pêche de Scotstown est l’une des plus courues en région par le site du barrage, qui confère un avantage au pêcheur en concentrant la quantité de poissons en un seul endroit. Plusieurs citoyens reviennent même les jours suivants mettre leur ligne à l’eau. « Demain, ça va mordre. Ici, ça va être plein de monde », affirme Mme Charron. Le comité organisateur comprenait une douzaine de bénévoles et a, cette année, laissé tomber l’habituel spectacle de fin de soirée pour miser sur l’aspect familial de l’événement en journée.

Des jeux d’eau pour le 50e anniversaire du Camping Beau-Soleil

Le Camping Beau-Soleil à Weedon célébrait récemment son 50e anniversaire et pour l’occasion, on a procédé à l’inauguration de jeux d’eau. D’autres activités comme un méchoui et une soirée dansante marquaient le demi-siècle d’existence du site comprenant 167 lots.
Le propriétaire du site, Louis Borne, a souligné avec émotion l’importante contribution des bénévoles ayant contribué à la réalisation du projet. L’installation et l’aménagement de six modules de jeux d’eau ont nécessité un investissement de 65 000 $ avec la contribution des bénévoles. « Ça s’est fait avec du jus de bras. Le camping, c’est une petite communauté et en gang, on peut faire des choses », d’exprimer M. Borne. D’ailleurs, il a profité de l’occasion pour dévoiler une plaque identifiant la contribution de tous les bénévoles au projet. Cette marque d’appréciation sera affichée à l’entrée du camping. Ce dernier a également remis quelques plaques individuelles à certains bénévoles. Il rappelle que diverses activités de financement ont permis d’amasser 18 000 $, facilitant la réalisation du projet.

Accompagné de son fils Patrick et de sa conjointe Claire, M. Borne n’a pas caché sa fierté de ce qui avait été réalisé au cours des dernières années. « L’an passé, on a entré l’internet HV par fibre optique et cette année, on a ajouté le Wi-Fi. Avec les jeux d’eau, on s’est mis sur notre 31 pour le 50e. » Propriétaire du camping depuis 2014, M. Borne lance « je veux vous donner le camping le plus beau avec les meilleurs campeurs du monde et c’est vous autres. »

Mentionnons que le comité de bénévoles pour la fête du 50e a profité de la soirée pour rendre hommage aux divers propriétaires depuis la création du camping.

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