Un dîner intergénérationnel réussi à Saint-Isidore-de-Clifton

Forts du succès obtenu à sa première initiative, l’année dernière, les élèves de 5e et de 6e année de l’école primaire des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton ont concocté un dîner intergénérationnel auquel ont participé plus de 140 personnes réunies au sous-sol de l’église.

L’initiative a permis d’amasser des fonds qui serviront à défrayer les coûts d’un échange scolaire avec des élèves de la Colombie-Britannique au printemps prochain. Les élèves avec l’aide de parents et des cuisines collectives ont préparé un menu trois services comprenant soupe, repas principal ragout de pattes et dessert.

En fait, les élèves ont été victimes de leur succès. « On l’avait fait l’année dernière dans le cadre du concours québécois d’entrepreneuriat qui s’appelle maintenant Ose entreprendre. Ça avait bien fonctionné, on avait eu une quarantaine de personnes. Cette année, les personnes, les grands-parents, les aînés ont demandé qu’on le refasse. Là, les jeunes étaient très motivés pour le faire. Cette année, ça a pris plus d’ampleur que prévu, ils (élèves) ont eu chaud cette semaine », d’exprimer l’enseignant responsable Dany Marcotte. Initialement prévu à la salle Auckland pouvant accueillir 80 à 100 personnes, les responsables ont été contraints de déplacer le dîner dans une salle plus grande, soit le sous-sol de l’église.

Le dîner est le fruit d’un travail s’échelonnant sur deux mois et s’inscrit à l’intérieur du cheminement académique, d’expliquer M. Marcotte. Le processus comprend l’élaboration du menu, déterminer la quantité, l’achat des ingrédients, la façon de faire, etc. Pour le choix du menu, les parents ont été consultés, de mentionner M. Marcotte. Dans le processus s’effectue la répartition des tâches, « les jeunes ont roulé les boulettes, on a fait cuire, une autre équipe s’est occupée du potage, une autre a fait le dessert avec des parents. Aujourd’hui, on a une équipe responsable du service, une autre du dessert et de l’accueil », de mentionner avec fierté l’enseignant.

Grands-parents
Pierrette et Richard Duhaime de Bury sont des grands-parents qui ne ratent aucune activité de leurs trois petits-fils à l’école des Trois-Cantons, en occurrence Miguel pour l’occasion. « Quand il y a des activités, on participe. Quand ils font des spectacles, on est là. Les jeunes vieillissent assez vite, on aime mieux prendre le temps. C’est eux nos vedettes », d’exprimer avec une fierté évidente la grand-maman. « Maintenant que le grand-père est à la retraite depuis octobre, on est deux à participer aux activités », ajoute-t-elle.

La responsable du groupe d’élèves, Lilou Vallières, a pris la parole pour remercier les participants qui ont fait de cette initiative un succès. « Ça va nous aider pour l’échange étudiant avec la Colombie-Britannique en avril et juin prochains. On fait aussi de la décoration de sacs pour du financement », ajoute-t-elle. En entrevue avec un petit groupe d’élèves, ces derniers mentionnaient leur grande satisfaction. « C’est le fun; on avait des affaires à faire. On a un peu couru. » Bien qu’ils ont aimé leur expérience, ils confessent « le plus plate, c’est de placer la salle. » Mentionnons que les élèves ont obtenu de l’aide financière de la Caisse Desjardins des Verts-Sommets, des Hauts-Boisés et de la municipalité.

Rappelons que les élèves de l’école des Trois-Cantons recevront la visite d’étudiants de la Colombie-Britannique en avril prochain et qu’ils rendront l’appareil en juin. L’enseignant croit que le dîner permettra de dégager un surplus variant entre 500 $ et 1 000 $.

Lions

Une soirée de chasse appréciée de tous

Roger Rolfe et Valérie Bruneau de Cookshire-Eaton ont fait des heureux lors de la présentation de la troisième édition de la récente Soirée films de chasse, présentée à la nouvelle salle communautaire de Johnville. Plus de 300 personnes dont plusieurs enfants ont visionné la projection dans le cadre de la tournée de films Chassomaniak. Plusieurs prix de présence ont été tirés au cours de la soirée et les organisateurs ont remis une canne et un coffre à pêche à chaque enfant présent. Soucieux de contribuer au développement du milieu, les organisateurs ont remis les profits du bar au Club Lions de Johnville soit un montant de 1 845 $. Pleinement satisfaits de la participation du public, les responsables remercient les nombreux commanditaires qui ont permis de distribuer plusieurs prix de présence au grand plaisir du public.

RURART d’hiver

L’édition hiver de RURART marquait le début d’une année 2018 qui verra se produire trois autres occurrences de l’événement. Les représentations de la mi-février se sont déroulées en deux temps à la ferme La Généreuse, de Cookshire-Eaton. Au total, environ 90 curieux de nature et d’art y ont assisté.
La plus récente édition a réuni huit artistes de disciplines variées (musique, danse, peinture, marionnettes, conte). Ceux-ci ont passé une semaine en résidence sur le site de la ferme dans le cadre d’un programme de production.

« La soirée de vendredi fut très intime », relate Amélie Lemay-Choquette. « On était une vingtaine. Ça a amené une autre dynamique. Optimalement, on vise un 30-40 personnes. »
La journée de samedi fut la plus courue alors que plus d’une soixantaine de gens étaient présents. « Le rythme était plus lent. J’ai eu des commentaires disant comme quoi certains ne voyaient pas toujours bien. Notre capacité d’accueil serait d’environ 70 et on l’a atteinte ce soir-là », se félicite l’instigatrice et la directrice artistique de RURART.

Un parcours comme nul autre
Cette huitième édition La chaleur humaine au cœur de l’hiver consistait en un trajet d’une heure et demie sur le site de la ferme La Généreuse. Le point de départ se faisait au feu de joie extérieur, à proximité de la grange de bois centenaire. Premier arrêt  : la serre pour une démonstration de danse et de chant, interprétée par Claude-Andrée Rocheleau, de Sherbrooke. Après coup, le groupe débute un périple qui lui fait traverser un verger le long duquel il croisera une peinture sur verre format géant, suspendue à la branche d’un arbre ainsi qu’une musicienne armée de son générateur de boucles musicales. Accroché sur les murs extérieurs d’une shed abandonnée, le public peut admirer une série de peintures réalisées sous zéro par Hélène Routhier, de Montréal. Avant d’entrer dans la forêt, on assiste au sommeil de lutins dérangés par un congénère malin, le tout dans du mobilier de neige.
La marche en forêt est surréelle, alors qu’on est au milieu d’un groupe de gens qui, au départ, ne se connaissent pas les uns les autres. La foule procède de manière silencieuse, guidée par les faibles lanternes des guides-artistes. Allan Hurd sort un peu de nulle part et interprète un chant puissant qui détonne d’autant plus dans la noirceur. Au sortir de la forêt, le groupe débouche dans la cour de l’un des gites du site. Sur la corde à linge est accroché un drap blanc qui servira d’écran à une saynète de théâtre d’ombres. Dans la même veine, deux autres arrêts feront miroiter au public les détails de peintures sur verre à travers lesquelles est diffusée une lumière en mouvement.

La boucle est bouclée alors que le public est invité à gagner l’intérieur de la grange, faisant office de studio. On s’y recueille une dernière fois, le temps de présenter à la clarté les rurartistes qui ont animé le sentier d’hiver et de terminer avec une prestation musicale.

Les sens en éveil
À la mi-février, les parcours débutent à la clarté pour se terminer à la noirceur. « C’est la thématique liée à la saison », explique Amélie Lemay-Choquette. « Ça transforme la réalité et on n’a pas d’autre choix que d’apprivoiser la noirceur, l’ombre. »

Le silence est également partie prenante de l’expérience RURART. « Ça nous met dans un état de réceptivité et de sensibilité face à l’environnement dans lequel on se trouve. Dans ce cas-ci, la nature est notre partenaire. C’est aussi pour ça qu’on intègre la marche et que les arrêts ne sont pas collés les uns aux autres. C’est pour laisser le temps d’assimiler. »

Pierre-Alexandre Bergeron, vivant présentement à Thetford Mines, en était à sa deuxième participation à l’événement, après l’édition de l’automne 2017. Celui-ci connaissait trois des artistes qui présentaient des performances ce soir-là. « C’est un événement dans lequel je crois beaucoup. C’est super inspirant de vivre cet échange avec les artistes qui nous partagent ce qu’ils ont fait pendant une semaine. Pouvoir vivre ça, je trouve ça formidable. »

Grâce à l’apport d’une nouvelle membre de l’équipe, en l’occurrence Marie-Noëlle Doucet-Paquin qui agit à titre de coordonnatrice, RURART repart sur les chapeaux de roues. Après avoir été un événement intermittent au fil des ans, 2018 marque son retour saisonnier. La prochaine édition a pour thème Dansons les deux pieds dans le printemps et se tiendra les 27 et 28 avril. Une quinzaine de dépôts de projets a déjà été reçue. Souhaitant augmenter la présence d’artistes de la région à ses événements, Mme Lemay-Choquette invite les intéressés à lui proposer leur candidature. La marche à suivre se trouve sur le site internet www.rurart.ca.

L’événement se tiendra beau temps, mauvais temps à même le site de la ferme La Généreuse, une ferme pionnière en agriculture bio, qui offre ses espaces intérieurs et extérieurs aux artistes en résidence.

Sawyerville Seed Festival

The fifth Sawyerville Seed Festival took place mid-February at the Ramana Hotel, and achieved a new record in attendance. «There have never been so many people,» Chantal Bolduc, one of the organizers, said in French. «It was really above and beyond what we expected.»

The activity is an initiative of the Sawyerville Community Garden, and has begun to make a name for itself. «I’d say it’s become very widely known. People from Montreal and from St-Hyacinthe came. People came from everywhere,» Bolduc said. «Sawyerville has begun to stand out for its green approach.»

More broadly, the Seed Festival has become, over time, a meeting place for gardening entrepreneurs and enthusiasts. «What struck me is to see the energy in the room. To see and hear all the exchanges that take place. There was a lot of passion. People were waiting for this festival, and they were glad to be there. It is a day of exchange, not just of seeds, but of exchanges between people.»

Information and Sampling
The day of activities was punctuated by seven presentations. Between 50 and 75 persons attended each one. Yannick Côté, the man behind the Farm of the Unchained, or Wild, Gardener, spoke about his journey. He also unveiled his next project, the Cuisinier déchainé Restaurant, that is to be attached to the future microbrewery 11 comtés, or 11 Counties, opening this summer in Cookshire-Eaton.

Chantal Bolduc was happy about the planning. «Everything was well orchestrated. The fact that we had a presentation scheduled for noon prevented a traffic bottleneck at the lunch area.» No less than 130 dinners were served during the day, all concocted by the Community Garden volunteer team and their friends. Guests had a choice of chilli, moussaka or tabbouleh, accompanied by salad and soup.
Besides the rotating presentations, 10 or so kiosks were available for visitors. One was that of Yvan Perreault, creator of the forested farms and food-producing forests. Perreault offered some highly appreciated tastes of pancakes made with cattail flour with an elderberry coulis and pawpaw cream (asimina triloba). He also offered iced wintergreen tea.

Jean Huppé is the owner of Miel Pur Délice in Coaticook. This is the third year that he has had a kiosk at the Seed Festival. In addition to speaking about honey, he also discussed beekeeping. Several beekeepers came to exchange tricks of the trade with him.

Anne-Sophie Desrochers and Marianne Robert, both horticultural students at the Centre de formation professionnelle CRIFA in Coaticook, attended a presentation by their teacher, Renaud-Pierre Boucher. Desrochers also came to seek advice about cultivating medicinal plants, which she hopes to incorporate into the natural cosmetics that she creates.

The Start of the New Season
«What I am most proud of is to see the local producers who, while maintaining good organic and ecological methods, continue to grow. It’s a great pleasure to see that,» enthused Chantal Bolduc. «We have to encourage our producers. They offer us something valuable. If we want this to continue, and if we want other producers to emerge with a wider variety of produce, it depends on us.» For Bolduc, the future lies in greater food autonomy and respect for the environment. «We need to be very grateful to Mother Nature,» she concluded.

The Seed Festival announces the later return of the public market, known as the Sawyerville Village Market. The season begins on July 7 and continues every Saturday until September 22, from 10:30 a.m. to 12:30 p.m. Also at the Community Garden, a heritage outdoor bread oven that was built last year is at the disposal of the public. Persons wishing to participate or to ask any questions may contact Chantal Bolduc at 819-889-3196, or chantalbolduc99@bell.net.
«It’s a market for all of Cookshire-Eaton, not just the people of Sawyerville,» she concluded.

Fête des semences de Sawyerville

La cinquième Fête des semences de Sawyerville s’est tenue à la mi-février au complexe hôtelier Ramana et a battu des records d’affluence. « Il y avait jamais eu tant de monde », dit d’emblée Chantal Bolduc, une des organisatrices de l’événement. « C’était vraiment au-delà de ce qu’on attendait. »
L’activité est une initiative du Jardin Communautaire de Sawyerville et commence à être reconnue. « Je dirais que ça a rayonné très largement. Ça a été cherché du monde de Montréal, de St-Hyacinthe. Les gens, ça venait de partout », poursuit Mme Bolduc. « Sawyerville commence à se distinguer par son volet vert. »

Plus largement, la Fête des semences est devenue au fil du temps un lieu de rendez-vous entre les intervenants du milieu horticole. « Ce qui m’a frappé, c’était de voir l’énergie dans la salle. De voir et d’entendre tous ces échanges qui se passaient… il y avait beaucoup de chaleur. Les gens l’attendaient cette fête-là, puis ils étaient contents d’y être. C’est une journée d’échanges, pas juste de semences, mais d’échanges entre les gens. »

Informations et dégustations
La journée d’activités était ponctuée de sept conférences. De 50 à 75 personnes étaient présentes pour chacune d’entre elles. Yannick Côté, l’homme derrière la ferme du Jardinier déchainé, y présentait son parcours. Il y a aussi dévoilé son prochain projet : le restaurant Le cuisinier déchainé, qui sera annexé à la future microbrasserie 11 comtés à Cookshire-Eaton, dès cet été.

Chantal Bolduc se réjouit de la planification. « Tout était bien orchestré. Le fait d’avoir une conférence sur l’heure du midi a empêché d’avoir des bouchons de circulation à l’aire des repas. » Pas moins de 130 diners ont été servis ce jour-là, le tout concocté bénévolement par l’équipe du jardin communautaire et leur entourage. Les convives avaient le choix entre un chili, une moussaka et du taboulé, accompagnés de salade et soupe.

Outre l’alternance de conférences, on retrouvait sur place une dizaine de kiosques. L’un d’eux était celui d’Yvan Perreault, créateur de fermes forestières et de forêts nourricières. M. Perreault offrait des dégustations fort appréciées de crêpes à la farine de quenouilles avec coulis de sureau et crème de pawpaw (asiminier trilobé). Il était également possible d’y boire un thé des bois glacé.

Jean Huppé est le propriétaire de Miel Pur Délice, à Coaticook. Cela était la troisième année qu’il tenait un kiosque à la Fête des semences. Outre parler de miel, celui-ci était également sur place pour traiter d’apiculture. Quelques propriétaires de ruches sont venus échanger avec lui des trucs.

Anne-Sophie Desrochers et Marianne Robert, toutes deux étudiantes en production horticole au Centre de formation professionnelle CRIFA de Coaticook, étaient venues voir leur enseignant Renaud-Pierre Boucher pour sa conférence. Mme Desrochers venait également chercher des conseils pour la culture de plantes médicinales, qu’elle souhaite incorporer aux cosmétiques naturels qu’elle conçoit.

Le début de la saison
« Ce dont je suis le plus fière, c’est de voir les producteurs locaux qui, tout en recourant à de belles méthodes bio et écologiques, continuent de grandir. C’est un grand plaisir de voir ça », s’enthousiasme Chantal Bolduc. « Il faut les encourager, nos producteurs. Ils nous servent quelque chose de beau. Si on veut que ça continue, puis qu’il émerge d’autres producteurs avec d’autres variétés de produits, ça dépend de nous. » Pour Mme Bolduc, la suite des choses passe obligatoirement par une plus grande autonomie alimentaire et le respect de l’environnement. « Il faut savoir être reconnaissant envers Dame Nature », conclut-elle.

La Fête des semences annonce à plus long terme le retour du marché public, connu sous le nom de Marché villageois de Sawyerville. La saison débutera dès le 7 juillet pour s’étirer chaque samedi jusqu’au 22 septembre entre 10 h 30 et 12 h 30. À même le site du jardin communautaire, un four à pain ancestral, construit l’an dernier, est mis à la disposition du public. Pour y participer ou pour toute question, il est possible de contacter Chantal Bolduc au 819 889-3196 ou au chantalbolduc99@bell.net.
« C’est le marché pour tout Cookshire-Eaton, pas juste les gens de Sawyerville », termine-t-elle.

Ambrose Kibos de Weedon lorgne vers le NPD Québec

Ambrose Kibos, conjoint de Dre Gabriella Kibos, domicilié à Weedon, songe à faire le saut en politique sous la bannière du Nouveau Parti démocratique (NPD) du Québec et éventuellement briguer l’investiture pour le comté de Mégantic.

Le principal intéressé dit attendre la tenue du congrès du NPD Québec, prévu en avril prochain à Montréal, avant de prendre une décision finale. « Je ne sais pas encore si ça sera pour l’élection d’octobre ou l’autre », précise-t-il.

Dans l’hypothèse où le candidat devrait aller de l’avant pour la prochaine élection provinciale, tout serait à faire, à commencer par l’association du comté avec la tenue d’une investiture.

Le choix de ce véhicule politique pour M. Kibos repose sur l’équilibre. « C’est un parti d’équilibre entre les revenus et les dépenses. » Médecin de profession, M. Kibos mentionne que la santé, notamment la couverture de soins, le traitement des maladies et le coût des médicaments méritent une révision. Autre aspect, le fardeau fiscal imposé aux contribuables est beaucoup trop lourd aux yeux de celui qui aspire un jour occuper le poste de député.

Aide humanitaire en Haïti

Dixième visite annuelle à l’orphelinat de la congrégation des Petites Sœurs de Sainte-Thérèse en Haïti et les religieuses ainsi que les orphelines sont toujours heureuses de voir arriver Carmen Simard et sa petite délégation qui l’accompagne. Encore cette année, un projet a été réalisé, celui d’installer de la céramique dans les trois toilettes aménagées l’année dernière.

L’apport du groupe de trois femmes composé de Carmen Simard du secteur Johnville à Cookshire-Eaton, Hélène Brassard de Sherbrooke et Rachel Gaulin du secteur Bishopton à Dudswell, dépasse de beaucoup la réalisation d’un projet. Elles ont apporté, comme chaque année, du matériel scolaire et sanitaire, des livres, du linge, bijoux et bien d’autres. « Nos valises sont pleines quand on va en Haïti. Air Transat nous permet d’avoir 100 livres par valise et on en avait chacune deux bien pleines », d’exprimer Mme Simard.

La délégation locale est arrivée en Haïti avec 3 146 $ US en poches. Une partie de cette somme permettait aux travailleurs locaux d’acheter et installer la céramique alors que le reste servait à l’achat de nourriture, objets utiles comme des bols, médicaments et autres. « Avec ce qu’on a acheté, elles vont être bonnes pour trois à quatre mois », d’exprimer Mme Simard. Mentionnons que le montant provenait principalement de la Fraternité Haïti des Trois-Lacs, de Caritas Estrie et diverses activités de financement. Les élèves de l’école de Waterville ont également participé en donnant divers articles ainsi qu’une lettre personnalisée à laquelle les élèves de l’orphelinat ont répondu.

Outre l’aspect matériel et monétaire, nos ambassadrices apportent une richesse qui demeure longtemps dans le cœur des orphelines et religieuses, soit de l’attention et de l’amour qu’elles donnent sans compter aux jeunes orphelines. Mme Gaulin admet avoir trouvé l’expérience éprouvante, mais fort enrichissante sur le plan personnel. « J’ai vraiment eu un choc culturel. Ç’a été dur sur mon moral de voir les gens dans la pauvreté dans les petits villages. On ne voit plus la vie de la même manière après. Ici, on a tout et c’est vite. Là-bas, c’est plus lent, c’est simple, c’est très touchant. Elles (orphelines) sont très affectueuses, elles forment une famille et elles s’entraident. J’ai passé beaucoup de temps avec elles. On a joué au bingo. Elles aimaient beaucoup écouter la musique dans mon téléphone. » Mme Gaulin qui parraine une orpheline a profité de l’occasion pour rencontrer sa filleule âgée de 6 ans. En plus de passer du temps de qualité avec les orphelines, Mmes Gaulin, Simard et Brassard ont fait les ongles de mains et de pieds aux personnes âgées.

Après quatre journées bien remplies à l’orphelinat, notre délégation a fait un saut de deux jours à Papaye, le noviciat des religieuses regroupant l’Université Sainte-Thérèse. Comme pour le premier arrêt, on a distribué divers articles aux élèves, mais surtout prendre des photos pour remettre aux parrains-marraines d’établir un contact avec leur filleule. Mentionnons que ces derniers défraient notamment les études de leur orpheline. En fait, 132 étudiantes incluant l’orphelinat et celle de Papaye sont parrainées par des personnes de l’Estrie. Quant à nos ambassadrices, elles parrainent déjà une filleule alors que Mme Brassard en compte deux.

Pleinement satisfaite, Mme Gaulin se promet de répéter l’expérience que ce soit à Haïti ou ailleurs, mais cette fois avec sa fille. « C’est vraiment spécial ce que j’ai vécu. Lorsque je donnais de l’argent à diverses causes, j’avais toujours peur de savoir : est-ce que l’argent se rend vraiment. Là, je sais que ça se rend. Je l’ai vu de mes yeux et je sais ce que les jeunes en font. » Mme Simard se fait un devoir de s’assurer que l’argent se rend à bon port et soit remis aux bonnes personnes. De son propre aveu, la dame du secteur Johnville mentionne que les projets peuvent sembler relativement modestes pris individuellement, mais ils font une grande différence pour la qualité de vie des orphelines. Au cours des dernières années, l’implication de Mme Simard accompagnée de diverses personnes, avec la générosité des gens et organismes, a contribué entre autres à faire une bibliothèque, la fenestration et la toiture de la salle à manger, refaire une partie du dortoir, rafraîchir la salle d’études et faire des tables de chevet. Pour l’an prochain, on songe à refaire des chaises de classes et aménager un passage cimenté reliant l’école à la résidence des religieuses. « C’est de voir tout ce qui a été fait qui est encourageant », d’exprimer Mme Simard qui n’a pas l’intention de s’arrêter. D’ailleurs, elle invite les personnes désireuses de s’impliquer sous une forme ou une autre à communiquer avec elle en composant le 819 837-2259. La délégation a profité de l’occasion pour rencontrer l’évêque de Hinche, Mgr Désinord Jean.

 

Rachel

Unceded

The context within which the settlement of the Eastern Townships was initiated was touched on only briefly in the recent play, Settler Story. Those were tumultuous times, the late 1700s. Just a decade or two after the Anglo-French wars around the world, France had decamped from North America, and many of their Abenaki allies had fled north.

The traditional lands of the Abenaki had encompassed what is now New England, Quebec and New Brunswick. By 1792 most of those who were still alive had settled near Quebec City or other points north. That is the year the Lieutenant Governor of Lower Canada proclaimed that the crown lands of the province were to be surveyed and granted to settlers.
Enter Josiah Sawyer and his associates. «Where were the Abenaki who had previously lived here?» I asked playwright Kendra Parnell. «Most of them had already left the area and gone north,» she said. «Some stayed, but they didn’t interfere in the Sawyerville settlement.»
Wikipedia says a tiny bit more about the relations between the Abenaki people and English-speaking settlers in New England: «Much of the trapping was done by the people, and traded to the English colonists for durable goods. These contributions by Native American Abenaki peoples went largely unreported.»

But in general, Wikipedia says, the English settlements in New England had already forced the Abenaki people north in the late 1600s. That doesn’t mean they left willingly. It means that the land was taken from them by force or trickery. That’s what it means, the phrase «unceded territory.» Land that was taken, not given. And that’s where we live, on the unceded territory of the Abenaki First Nation.

What does it mean, to acknowledge we live on the unceded territory of a First Nation? To one man in Alberta, it means he has a moral imperative to share his land with a First Nation family. CBC News reported that Joel Holmberg has put a call out on Facebook for an Aboriginal family to cohabit his neck of the woods. He promises a traditional lifestyle with lots of moose around, and space to grow foods.

Why? «Seeing as how my five acres, though it constitutes my life’s work and I’ll be paying for it another 20 years, in reality it is stolen land and I know that,» he said.

IRISH NIGHT
The Eaton Corner Museum is organizing an Irish Night on Friday, March 9, at 7 p.m. Wanted: musicians, skits, or other talents for a variety show. Interested participants are invited to contact Serena Wintle. The event is at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Admission: $8. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

COLOUR CAFÉ, COOKSHIRE
Adults and others who enjoy combining colouring with conversation and snacks can now attend the Colour Café at two venues in Cookshire. Participants may bring their own colouring supplies or use what is available. A resource table at the events will offer information about services in English in the area. The two events are planned for Wednesday, March 14. At 2-4 p.m., the Café is at La Passerelle Women’s Centre, 275 Principale East, and at 6-8 p.m., it is at La Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale West.

COLOUR CAFÉ, BURY
And now a new Colour Café is starting in Bury on Friday, March 23, from 10 a.m. to 12 noon., at the Eaton Valley Community Learning Centre (CLC) at the Pope Memorial Elementary School, 523 Stokes. It works just like the Colour Cafés in Cookshire.

COLOUR CAFÉ, EAST ANGUS
In the works is a special edition Colour Café in East Angus on Wednesday, March 28. Stand by for details.

I STAND UP FOR MYSELF
Standing up for oneself in the face of bullying is the topic of an interactive intergenerational workshop in Bury on Wednesday, March 21. If bullying is directed at someone age 55 and older, it’s called elder abuse. And that’s what this workshop is about: recognizing the signs of bullying and learning ways to address it when you see it happening to yourself or someone else.

Facilitating the workshop will be Marie-Philippe Dubuc from DIRA-Estrie, a regional community organization that works to prevent and counter elder abuse and mistreatment of individuals age 55 and older, as well as their families and those who work closely with them. Here’s one case where the acronym in French works in English, too. DIRA stands for Denouncing mistreatment, Informing, Referring, and Accompanying elderly persons, which sums up the organization’s strategy vis à vis elder abuse.

I Stand Up for Myself begins with a lunch at 11:30 a.m., followed by the workshop, ending at 2 p.m. Reservations for lunch: Call Kim Fessenden at 819-872-3771 x 2. Those wishing to share the meal are requested to donate $5 to help cover the cost of the meal. The meal is optional.

The event is at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury. It is a Health Link presentation. Health Link is a collaboration between The Eaton Valley Community Learning Centre, the CIUSSS de l’Estrie – CHUS’s Haut-Saint-François RLS, the Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François, and Townshippers’ Association.

FLEA MARKET
The Bury Women’s Institute is organizing a Flea Market/Craft Sale on Saturday, April 28, at the Armoury Community Centre in Bury. To rent a table for $10, contact Frances Goodwin at 819-872-3318 or Irma Chapman at 819-872-3600.

CHURCH SERVICES
United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m., in the Trinity United Church hall, 190 Principale West. Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by March 12 for publication March 21 and by March 26 for April 4.

Richard Boisvert acquiert les installations du club de golf East Angus

Moins de trois ans après avoir cédé le terrain à la Ville par Cascades, les installations du Club de golf East Angus passent aux mains d’intérêt privé, un individu qui connaît bien le site pour y avoir œuvré pendant 15 ans au sein du conseil d’administration, Richard Boisvert. Mentionnons que le terrain demeure une propriété municipale.

Pendant les deux saisons où il aura été une coopérative de solidarité, le terrain de golf était dirigé par un conseil d’administration. Yves Laflotte en était le président. Au début du mois, un contrat préliminaire a été signé entre les actionnaires actuels et le futur propriétaire. « Il reste à le faire adopter par les actionnaires, qui devront endosser la proposition », précise M. Laflotte. Peu avant, la coopérative a été dissoute lors d’une assemblée, les actions étant alors transformées en parts. Les procédures étaient temporairement en suspens, alors que le nouveau propriétaire était en séjour à l’extérieur du pays.

Le club de golf accumulait les déficits depuis plusieurs années. « En 2017, on s’est tournés vers les banques. Elles n’ont pas voulu nous aider », relate Yves Laflotte. « C’est à ce moment-là qu’on a fait appel à un bailleur de fonds (Richard Boisvert). C’est une acquisition pour défaut de paiement. » Le nouvel acquéreur se porte donc responsable de la balance du prêt et des dettes résiduelles.

Huit membres de l’ancien conseil d’administration assureront la transition auprès de Richard Boisvert. « On était pas en désaccord personne, puis il y a pas de chicane », poursuit M. Laflotte. « C’est notre décision d’aider M. Boisvert. On va le rencontrer à son retour pour que ça aille le plus vite avant le début de la saison. Si le club n’avait pas été vendu, j’ai bien peur que ce serait devenu un éléphant blanc au beau milieu de la ville. »
Bien que le montant de la transaction soit confidentiel, Richard Boisvert a déjà annoncé que les prix des abonnements demeurent inchangés cette année. Celui-ci sera aidé de sa conjointe, Pauline Mercier, dans ses nouvelles tâches.

Investissement
Amateur de golf et domicilié à East Angus pendant plusieurs années, M. Boisvert souhaite donner un nouveau souffle au club de golf. Pour se faire, il projette investir plus de 100 000 $ pour la rénovation du bâtiment et du restaurant. Il souhaite entre autres d’y aménager une chambre froide et un four à pizza pour le restaurant. « Depuis les deux dernières années, l’établissement était devenu une cantine pour dépanner les golfeurs. Avec la réouverture du restaurant, les heures d’ouverture seront étendues », précise-t-il. Par ailleurs, deux personnes bien connues dans le milieu de la restauration en région feront un retour et veilleront à l’exploitation du restaurant. Il s’agit de Yves et Dany Beaudoin. À cela, M. Boisvert désire effectuer des améliorations au bâtiment que ce soit par du recouvrement de plancher en passant par l’isolation de la vieille partie du chalet. Un rafraîchissement est également prévu.

M. Boisvert admet que l’acquisition du club de golf ne figurait pas dans ses plans, mais les circonstances font que c’est devenu possible. « Pour moi, c’était un rêve qui était irréaliste que de penser avoir un jour un club de golf. » Ce dernier souhaite le garder accessible au plus grand nombre de golfeurs possible à moindre coût. Résidant à Magog, M. Boisvert compte bien être présent au club à East Angus et échanger avec les golfeurs afin de connaître leur appréciation et leurs problèmes.

Si tout va bien, la nouvelle administration prévoit l’ouverture du parcours lors de la première semaine de mai. Yves Laflotte reconnait que les dernières années ont été dures pour le club. Outre la baisse d’affluence, celui-ci pointe également une météo décevante et l’ouverture de nouveaux terrains de golf comme responsable. « Dans un premier temps, on va essayer de ramener les anciens membres qui sont partis ailleurs. C’est pour ça que les prix n’ont pas augmenté. Après, ce serait d’essayer d’attirer de nouveaux membres. On a un très beau terrain ici. Le club de golf, c’est un vrai attrait touristique. C’est rare que tu vas voir un terrain comme celui-là au milieu de la ville. Avec le dernier CA, on a fait tous les efforts pour attirer les gens. Puis même en mettant toute la gomme, on avait des déficits. »

M. Laflotte reconnait toutefois que les ventes en ligne sont un secteur qui allait bien. « On proposait des forfaits sur le site de ventes en ligne Tuango. Ça, on va continuer de le faire. »

Le Club de golf East Angus a été inauguré en 1935. Au cours de ses 82 années d’existence, il a été la propriété de l’entreprise Cascades pendant plus de 30 ans et qui s’en est départi en mai 2015. Le nouveau propriétaire, Richard Boisvert, est natif d’East Angus et vit maintenant à Magog.

Journée internationale des femmes 2018

C’est sous le thème Féministes tant qu’il le faudra, même dans la chambre à coucher ! que le Centre des Femmes La Passerelle célébrera la Journée internationale des femmes, le 7 mars prochain. La soirée aura lieu au Centre communautaire de Weedon.

L’accueil à l’activité se fera dès 17 h 30 pour l’ensemble des adolescentes et femmes du Haut-Saint-François. Suite au souper, une pièce de théâtre sur le thème de la chambre à coucher sera présentée. Andrée Larrivée, coordonnatrice à La Passerelle, explique : « Ce sont des femmes du Haut-Saint-François qui se réunissent et qui sont en train de pratiquer des scènes quotidiennes qui se passent dans une chambre à coucher. » Virginie Bernier, sa collègue, complète : « C’est humoristique. Ça parle des vraies choses de la vie qui arrivent dans une chambre et qui ne sont pas toujours drôles. C’est écrit et joué par les femmes de la région. » Cette dernière agit en tant que metteure en scène pour la pièce.
« La Journée internationale des femmes, c’est le moment privilégié pour se rappeler nos luttes, se rappeler les gains qu’on a faits à travers les années et c’est aussi un temps où l’on s’arrête puis qu’on regarde les inégalités qui sont encore présentes et quels sont nos moyens d’action pour poursuivre ces luttes », met en perspective Mme Larrivée. « C’est là qu’on voit le Haut-Saint-François, réunies entre femmes. C’est vraiment un beau moment de solidarité. »

Plus tard en soirée, une action collective regroupant toutes les femmes présentes sera instiguée dans la foulée des dénonciations et de la mobilisation ayant débuté l’automne dernier. On attend environ 120 convives.

Les femmes intéressées à se mobiliser pour la Journée internationale des femmes peuvent se procurer des billets pour l’événement au CAB de Beaulac-Garthby, au Ultramar de Cookshire-Eaton, aux Sonic de Dudswell et Weedon, au CJE d’East Angus, chez Lise Gosselin Vézina à La Patrie ou bien directement à La Passerelle. Ceux-ci sont en vente au cout individuel de 10 $ ou de 15 $ par solidarité. Il est possible de réserver des tables et d’apporter ses propres consommations.

Pour obtenir de plus amples informations sur l’événement, il suffit de consulter la page Facebook du Centre des Femmes du HSF La Passerelle ou de consulter le site Internet de l’organisme. Féministes tant qu’il le faudra, même dans la chambre à coucher ! est rendu possible grâce à l’implication de plusieurs femmes bénévoles.

Plus de retombées que prévu pour le projet de serres de cannabis à Weedon

MYM Nutraceuticals, l’entreprise derrière le projet de serres de cannabis à Weedon, dévoilait récemment les résultats d’une étude d’impact économique commandée au cabinet Deloitte, de Sherbrooke. Si les 400 emplois directs prévus au terme du projet demeurent, environ 300 indirects et induits viennent s’ajouter aux 800 déjà annoncés, portant le total à 1500 emplois. Pour l’ensemble du Canada, ce chiffre monte à 1900.
Daniel Nadeau, porte-parole de MYM pour le Québec, vient préciser : « Le nombre d’emplois à temps plein ne varie pas. C’est-à-dire les 400 emplois qui sont dans nos serres, on en reste là. C’est juste que ça crée beaucoup plus d’emplois ou ça a plus d’effets dans la région de l’Estrie qu’on l’avait supposé. »

Ces emplois supplémentaires sont les répercussions indirectes et induites du projet. Par indirectes, l’étude entend « la production, l’emploi et le revenu survenant dans d’autres entreprises et industries de la collectivité », tandis que les emplois induits englobent les effets entrainés par les dépenses des ménages des employés qui travaillent au projet dans l’économie locale.

Trois phases de développement
Les chiffres avancés lors de la conférence de presse ne seront valides qu’une fois la pleine capacité atteinte, soit pour 2020. Entretemps, le projet de Weedon, qui porte le nom de CannaCanada, amorcera graduellement ses activités.

Pour cette année, la phase 1 prévoit déjà une aire de production de 27 870 m2 pour une production d’environ 28 500 kg de cannabis médical. Toutefois, aucune infrastructure n’est encore en place. « Nous pensons que d’ici la fin de l’été, on va commencer à construire nos serres de cannabis à Weedon », prévoit Daniel Nadeau.
La phase 2 de 2019 viendra doubler l’aire et la capacité de production avec 55 740 m2 d’aire et environ 57 000 kg. La troisième phase, prévue pour 2020, verrait une stabilisation de sa production avec 139 355 m2 répartis en 15 serres et environ 145 000 kg de cannabis médical mis en vente. D’ici 2021, CannaCanada générerait alors des ventes de 1,275 G$, un bénéfice de 650  M$ en plus d’être l’un des plus importants centres du genre au Canada.

Un projet porteur d’espoir
Le maire de Weedon a déclaré que « ce projet est une occasion privilégiée pour Weedon et la MRC du Haut-Saint-François de renouer avec une vitalité économique renouvelée et de freiner la dévitalisation qui gagne ce coin de la région. Je suis heureux de la présence de ce projet chez nous et notre population est totalement derrière les promoteurs de ce dernier. »

Pour Francis Bouchard, coauteur de l’étude d’impact économique du projet Weedon, la prévision des 1900 emplois directs et indirects à l’échelle du Canada « vient démontrer non seulement la fiabilité, mais le conservatisme des chiffres avancés par les promoteurs » au départ.

Le projet CannaCanada consiste à construire 15 serres de cannabis à des fins médicinales à Weedon ainsi qu’un bâtiment multifonctionnel comprenant des centres de recherche, de formation et d’interprétation du cannabis et du chanvre. La construction des installations s’élèvera à 208 M$.

Quelques ombres au tableau
Malgré ces bonnes nouvelles, MYM Nutraceuticals n’a toujours pas reçu l’autorisation de la part de Santé Canada pour mener ses opérations. Une demande officielle a été déposée en juin 2017. Depuis, le processus suit son cours. Là-dessus, Daniel Nadeau se montre confiant : « Il y a trois phases. On arrive à la troisième. Mais ça, ça ne nous préoccupe pas vraiment. Ça s’en vient. »

De même, quelques questions furent soulevées lorsqu’il fut dévoilé que l’agent de développement de Weedon, Fabian Garcia, était à la fois employé de MYM Nutraceuticals et de la Corporation de développement économique de Weedon. M. Garcia dit occuper ces deux fonctions parce que la municipalité et la partie privée ont établi un « partenariat inédit », comme le rapportait récemment un article paru dans Le Devoir.

Journée Natalie Champigny, un événement qui va en grandissant

La huitième édition de la Journée Natalie Champigny se tiendra le 3 mars prochain. Pour l’occasion, Michel Champigny, frère de la disparue et organisateur, espère passer le cap des 100 000 $ amassés depuis le début de l’événement caritatif.

« Quand ma sœur était malade, on a voulu compléter ce qu’elle n’avait pas eu le temps de terminer à son école », explique M. Champigny. « Son rêve, sa passion, c’était d’aider les jeunes élèves en difficulté. » C’est ainsi qu’a débuté dès 2010 l’implication du conseiller municipal d’East Angus dans ce qui allait devenir la Journée Natalie Champigny.
Alors qu’elle était hospitalisée, Natalie Champigny répétait à ses proches que lorsqu’elle recevrait son congé, elle irait terminer le projet de renouvellement de la bibliothèque de l’école Princess Elizabeth à Magog, où elle était enseignante. Le printemps suivant son décès, son frère Michel s’est allié à son ami Yves Vachon, de Céramique Vachon à Ascot Corner, afin d’amasser des dons une première fois. « Cette année-là, on s’était dit : “Si on ramasse 1000 $, on va être contents.” » Ceux-ci ont donc sollicité dix donateurs à 100 $ et tenu un souper ayant réuni 28 convives. Cette année, l’objectif est de 200 personnes. Au final, la première année, Michel Champigny et ses proches ont récolté 3500 $.
Face au succès grandissant des collectes de fonds, la Journée Natalie Champigny s’associe à la Fondation Christian Vachon, dont les valeurs sont très près de celles de la défunte, par son implication dans les écoles. C’est aussi à ce moment que Michel Champigny fait le choix de redistribuer les sommes amassées au niveau local.

L’édition 2018
Dans le Haut-Saint-François, ce sont huit établissements primaires qui bénéficieront des retombées de la journée : Saint-Camille et Cookshire Elementary à Cookshire-Eaton, des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton, du Parchemin à East Angus, Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, Pope Memorial à Bury, Saint-Paul à Scotstown et Sawyerville Elementary. L’aide offerte aux élèves défavorisés de ces écoles inclut des déjeuners, du matériel scolaire et des activités gratuites.

La Journée Natalie Champigny 2018 débutera avec des activités plein air entre 11 et 16 h à la jonction des routes 214 et 108, à Bury. Il sera possible d’y faire de la randonnée en sentiers (à pieds ou en raquettes), de tester deux fat bikes (gracieuseté de Bicyclettes Claude Chabot) et de se promener en calèche. Pour se remplir la panse, les gens présents pourront déguster poisson fumé, soupe et tire sur la neige.

Sur l’heure du souper, les activités se déplacent à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton, pour un souper spaghetti. Le repas sera suivi d’une soirée dansante au cours de laquelle on assistera au retour du chansonnier Guy Poirier. Tout au long de cette soirée, plusieurs tirages auront lieu. Le grand prix est une paire de billets pour un match des Canadiens de Montréal. Autrement, une trentaine de certificats-cadeaux utilisables dans les commerces de la région seront distribués. Il est possible de n’assister qu’à la danse suivant le souper. Un service de bar sera tenu par le Club Lions East Angus. Comme près de 200 personnes sont attendues, il faut réserver sa place en communiquant avec M. Champigny en composant le 819 832-4948.

Outre la journée comme telle, l’équipe derrière l’événement Natalie Champigny ramasse également les dons par le biais d’une loterie, dont les quelque 1500 billets au cout de 2 $ sont présentement en circulation. Des reçus d’impôt sont remis pour les dons supérieurs à 20 $.

« L’activité est toujours grandissante. Notre sœur serait vraiment fière de voir que son rêve continue », conclut Michel Champigny.

Brunch Weedon

Projet Weedon de la compagnie MYM Nutraceuticals invite les entrepreneurs locaux à un partenariat

Le projet Weedon de la compagnie canadienne MYM Nutraceuticals, incluant la culture de cannabis médicinal et le développement de chanvre à des fins industrielles, suscite évidemment l’intérêt auprès des entrepreneurs du territoire. Le consultant de la compagnie, Antonio Bramante, a profité du récent brunch de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François pour inviter les gens d’affaires à saisir l’opportunité et développer des partenariats.

Ils étaient près de 80 personnes réunies au Club de golf East Angus, dont une forte proportion d’entrepreneurs, à écouter attentivement l’invitation du consultant de l’entreprise. Les paroles de ce dernier n’étaient pas en l’air puisque les représentants de la compagnie étaient également sur place pour l’occasion.

M. Bramante était clair dans ses propos, « qu’est-ce que vous pouvez offrir avec votre réseau, votre expérience, vos compagnies. Comment vous pouvez profiter de ce projet-là ? Ça commence avec le cannabis médicinal, c’est sûr », mais il y a autre chose, dont le chanvre qu’entend développer l’entreprise, d’exprimer M. Bramante. Le conférencier a invité les producteurs potentiels à cultiver le chanvre. La compagnie pourrait acheter leur production dans la mesure qu’elle soit significative.

Déjà, des entreprises se sont pointées pour les deux volets que ce soit pour la marijuana médicinale ou le chanvre. « Nous avons une compagnie de transport qui nous a approchés, une compagnie de capsules pharmaceutiques, une autre pour la confection de vêtements. Si vous avez déjà un réseau de la business et qu’on peut incorporer le chanvre, venez nous voir », de lancer M. Bramante.

Son message a visiblement suscité l’intérêt des gens de la salle. Luc Fortin, directeur de Léo Désilets, maître herboriste, Façoteck, à Scotstown, confirme avoir déjà effectué des contacts avec MYM. « Ils ont démontré un intérêt », précise M. Fortin. L’entreprise de Scotstown dispose déjà d’une expertise dans la transformation de produits et l’encapsulage. « Si l’application médicinale peut être mise en capsule », on serait prêts à procéder, de laisser entendre M. Fortin. Il ajoute que le site de Scotstown pourrait intervenir sur deux volets, celui médicinal, mais également de la transformation que ce soit pour des crèmes, du sirop « c’est dans la continuité de ce qu’on fait. Notre chimiste peut travailler avec leur chimiste pour développer une formule si ce n’est pas déjà fait. » L’entreprise locale pourrait également faire de la transformation à partir d’une formule et mettre en tube, explique M. Fortin. Quoi qu’il en soit, les intervenants voient l’opportunité d’affaires et sont prêts à y donner suite.

Anthony Néron, entrepreneur en construction depuis 2009, spécialisé avec les produits de chanvre, faisait partie des spectateurs attentifs. Il ne cache pas son intérêt pour la construction des bâtiments. « On a développé des matériaux préfabriqués de bloc de chanvre. On est spécialisés dans l’isolation au chanvre. » M. Néron y voit une opportunité d’affaires. Diverses personnes dans la salle ont également effectué des interventions démontrant un intérêt pour la culture du chanvre.

Préfet
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, mentionnait au terme de la rencontre « je suis heureux que la compagnie reconnaisse notre savoir-faire et qu’elle ait choisi notre région au lieu d’une autre. MYM Nutraceuticals peut compter sur notre appui inconditionnel. Les entrepreneurs devront s’ajuster. » Le préfet a rappelé que les organismes régionaux comme la SADC et CLD entre autres peuvent apporter une aide.

Maire
Le maire de Weedon, Richard Tanguay, est d’avis que le projet « va changer la dynamique de tout le territoire. » Conscient de la complexité de la démarche et des retombées, M. Tanguay mentionne « c’est gros, mais on va s’ajuster. »
Mentionnons que MYM Nutraceuticals occupe un bureau temporaire une demie-journée par semaine, le vendredi, à Weedon. M. Bramante souligne qu’un bureau permanent ouvrira d’ici un mois à Weedon et les gens pourront s’y présenter. L’entreprise attend toujours le feu vert de Santé Canada pour procéder, mais prévoit entamer la construction de la première serre au début de l’été prochain.

Voirie

Programme d’aide à la voirie locale

Les maires et directeurs généraux des municipalités du Haut-Saint-François ont récemment rencontré le député de Chapleau, Marc Carrière, dans le cadre de sa tournée des MRC de l’ouest du Québec. Ce dernier est mandaté par le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, André Fortin, afin d’obtenir la perception du monde municipal à l’égard du fonctionnement et de l’évolution des programmes d’aide financière à la voirie locale. Il y a sept programmes dans la voirie locale pour 175 M$, de mentionner M. Carrière. La démarche, ajoute-t-il, est de voir « comment on peut faire mieux, c’est quoi le niveau de satisfaction des municipalités, c’est quoi les embûches que les municipalités rencontrent, est-ce qu’il y a trop de programmes, est-ce que ça prend plus de flexibilité. À partir de là, on va soumettre un rapport au ministre pour qu’il prenne des décisions rapidement, pour que ce soit plus simple pour les municipalités. » À la lumière des échanges avec les gens du milieu, M. Carrière mentionne qu’elles ne sont pas bien différentes que celles des autres régions. La lourdeur des programmes, le manque de flexibilité, les délais d’autorisation et la reddition de compte sont les principaux arguments apportés par les élus et directeurs généraux. Présent à la rencontre, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, mentionnait « je suis très heureux parce que les maires ont été entendus. Ce qu’on vit depuis un bout de temps, c’est qu’on veut établir une nouvelle méthode de communication avec les municipalités. Bien la voici la nouvelle méthode : c’est qu’on demande aux gens qu’est-ce qui vous embarrasse, qu’est-ce qui vous empêche d’être fonctionnel et comment peut-on faire mieux. » L’ensemble des maires et directeurs généraux des municipalités participait à la rencontre qui se déroulait à la salle des maires de la MRC du Haut-Saint-François.

Judo

Encore une belle performance pour le club de judo de Johnville

Une fois de plus, le Club de judo de Johnville a démontré qu’il n’était pas nécessaire d’être un gros club pour faire de grandes performances. De fait, une dizaine d’athlètes de l’organisation locale ont grimpé sur le podium lors d’une récente compétition qui se déroulait en janvier dernier, à l’école Le Triolet à Sherbrooke. Parmi les athlètes, Elsa Girondier (U14), Carl Bilodeau (U14), Jake Thompson (U12) et Sean Robidas (U10) ont remporté l’or dans leur catégorie respective. Loïc Girondier (U14) et Anthony Couture Laliberté (U12) ont décroché l’argent alors que Dylan Robidas (U14), Antoine Campagna (U10) et Alexis Couture Laliberté (U10) ont obtenu la médaille de bronze.

Réseaut'elles

Ateliers notariés pour elles

Le Centre des Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle tient jusqu’à la fin mai une série d’ateliers mensuels présentés par les notaires Patricia Fontaine, Julie Roberge et Mélissa Morin de Grondin Guilbeault Fontaine, à Cookshire-Eaton. Les thématiques abordées toucheront le testament, le mandat d’inaptitude, les différences entre l’union de fait et le mariage ainsi que la séparation.

« On a mis en place une activité qui s’appelle Réseaut’elles et dans le cadre du Réseaut’elles, on a décidé de faire des thématiques. Donc, les femmes viennent à un diner-causerie avec nous », explique Virginie Bernier, intervenante à La Passerelle.
Sa collègue Andrée Larrivée acquiesce : « Avec la mise en place du milieu de vie, on trouvait ça important de favoriser le réseau des femmes du Haut-Saint-François. Mélissa et Patricia nous ont offert de traiter de thèmes qui touchent les femmes. Donc les jeudis, une fois par mois, de façon très conviviale, on aborde différents thèmes. »

Le testament
La prochaine rencontre prévue se déroulera ce jeudi midi dès 11 h 45 et traitera du testament. « C’est un thème qui touche les femmes parce que c’est se protéger soi, mais aussi nos proches dans le cadre d’un décès », relate Andrée Larrivée.
En cours d’atelier, « on voulait peut-être essayer une formule vrai ou faux pour lancer la discussion », envisage Me Patricia Fontaine. « De cette manière, on voudrait essayer de cibler les questions qui reviennent le plus souvent. Au lieu de seulement donner de l’information, il y aurait une interaction. »

Les intervenantes présentes admettent que beaucoup de gens repoussent leur testament, soit par déni, peur ou faux sentiment de sécurité. « Mais quand on leur dit ce que ça donne s’ils n’en font pas, ils ont plus peur de la réalité ! », ajoute Me Mélissa Morin.

Le mandat d’inaptitude
Le thème abordé lors de l’atelier du jeudi 29 mars sera celui du mandat d’inaptitude. « Il y en a beaucoup qui savent que c’est un document important, mais qui ne savent pas ce que ça amène », précise Me Morin. « Quand on leur dit, elles voient plus l’importance. »
« Donc, on va démystifier ça et faire une parenthèse sur ce qui se passe quand on n’en a pas, c’est quoi les régimes publics, la curatelle », explique Me Fontaine. « Et on va surement être amenées à discuter des nouvelles dispositions sur la fin de vie, les directives médicales anticipées et tout. Personnellement, je dis toujours aux gens qu’un mandat en cas d’inaptitude, c’est plus important qu’un testament. »

Union libre ou mariage ?
Les différences entre l’union libre et le mariage seront expliquées lors du diner du jeudi 26 avril. « Certaines personnes vont croire que, parce que ça fait 30 ans qu’elles sont avec quelqu’un ou qu’elles ont des enfants ensemble, c’est comme si elles étaient mariées », donne en exemple Me Mélissa Morin. « Il y a des gens qui se marient à l’église, sans aller voir un conseiller juridique. Ils ne savent pas ce que ça a comme implications. L’implication légale de se marier, il y a quand même quelque chose rattaché à ça. Le patrimoine familial, il n’est pas là quand on n’est pas mariés. »
En 13 ans de pratique, Me Patricia Fontaine dit pouvoir compter sur les doigts d’une main le nombre de contrats de mariage qu’elle a faits. Dans un tel cas, c’est la loi qui tranchera en cas de séparation.

La séparation
Le dernier atelier, prévu le jeudi 24 mai, portera sur la séparation. « Ça va être très orienté sur la séparation à l’amiable », précise Me Fontaine. « Depuis un an, la loi a changé et les notaires peuvent faire des divorces conjoints. Donc, si ce n’est pas contesté, le notaire peut le faire. »

Les Réseaut’elles sont ouvertes à toutes les femmes du Haut-Saint-François, de même qu’aux représentantes des organismes communautaires et partenaires. Nul besoin d’être membres. L’accès est gratuit et un repas de pizza sera offert. Il est donc préférable de s’inscrire au préalable. Comme La Passerelle offre une présence en milieu de vie de 10 h à midi les jeudis, il est possible d’arriver avant le début des ateliers, prévu à 11 h 45.
Comme il s’agit de rencontres conviviales et non rigides, celles-ci n’ont pas de durée déterminée. Si des questions demeurent en suspens, les notaires restent sur place pour éclairer l’assistance.

La première thématique Réseaut’elles portait sur l’achat d’une propriété et s’est déroulée le 25 janvier dernier. L’activité avait réuni une douzaine de femmes. Selon la réception de ces diners-causeries, d’autres ateliers thématiques pourraient être développés, peut-être en soirée pour accommoder les travailleuses.

Moisson Cookshire

Des activités qui rapportent à Moisson Cookshire-Eaton

La guignolée organisée en décembre dernier et à laquelle ont participé plusieurs bénévoles a permis d’amasser 1 891 $ au profit de l’organisme Moisson Cookshire-Eaton. La présidente, Thérèse Soucy, est heureuse du succès remporté par l’initiative, qui s’est déroulée de 7 h à 10 h le matin. Plusieurs bénévoles se sont relayés à l’angle de la rue Principale et de la 253 à Cookshire. Récemment, l’organisme a tenu un brunch-bénéfice. Une autre activité de financement est également prévue pour le printemps prochain. Moisson Cookshire-Eaton vient en aide à quelque 55 familles par semaine, d’exprimer Mme Soucy. D’ailleurs, elle tient à remercier les nombreux bénévoles et donateurs qui font de ces activités des succès.

La voix

Rebecka Lussier de Fontainebleau retenue à l’émission La Voix

« Tant qu’il y en a un qui se revire, je vais être bien heureuse. » Tel était l’objectif, confie la jeune chanteuse du secteur Fontainebleau à Weedon, Rebecka Lussier, en marge de sa participation à la populaire émission La Voix. Or, la réalité a fait que ce n’est pas un, mais deux coachs Alex Nevsky et Éric Lapointe qui se sont retournés pour s’accaparer de l’artiste de 24 ans.

Rebecka a choisi Éric Lapointe. « On sent que tu as du plaisir à chanter, on sent que c’est sincère, tu racontes une histoire, on se laisse emporter. T’es bonne, pis je te veux », d’exprimer le rocker québécois pour attirer la jeune artiste dans son écurie et ça a marché. Les raisons qui ont motivé ce choix pour Rebecka sont difficiles à définir, « je ne sais pas. J’avais un bon feeling », explique-t-elle. Au lendemain de la diffusion de sa performance, dont elle était satisfaite, Rebecka ne cachait pas qu’elle était très nerveuse. « J’étais nerveuse. Tu te faire dire oui ou non, c’est vraiment stressant. »
Rebecka chante depuis son plus jeune âge. Elle fait partie du groupe de musique traditionnelle Les Bellifontains et souhaite vivre de son art. L’artiste en était pas à sa première tentative de percer à La Voix. La troisième s’est avérée la bonne. Elle a tenté sa chance lors des deux premières éditions sans succès. « Ça été ma mère et mon ami Étienne qui m’ont dit: vas-y donc. J’y ai été la dernière journée d’audition. Ça me tentait, mais je m’accrochais pas à ça. Quand je suis entrée dans la salle, je me suis dit: là vous allez me prendre », mentionne-t-elle avec détermination.

Pour Rebecka, participer à l’émission La Voix « c’est une super vitrine. C’est comme une porte qui s’ouvre.  » Elle avoue que cette visibilité subite est un peu effrayante. « Ça fait peur, c’est tellement gros. Il y a 2,5 millions de personnes qui m’ont vue hier et je suis dans le fond d’un rang. » La jeune femme a déjà commencé à vivre l’effet La Voix. « Dix minutes après avoir passée, mon téléphone voulait exploser. J’ai été au Korvette à Weedon aujourd’hui pour m’acheter de petites choses et ça m’a pris 30 minutes. Tout le monde voulait me parler. Ça fait super plaisir », d’exprimer la jeune femme.
Rebecka avait choisi d’interpréter la chanson La liste de la chanteuse française Rose. « C’est une chanson que je chante depuis l’âge de 15 ans. Je pourrais la chanter à l’envers. C’était rassurant lorsqu’ils m’ont donné le feu vert pour la chanter. » La prochaine étape sera le Duel. Pour s’y préparer, Rebecka ajoute « je vais focuser sur mes choses à faire, me concentrer sur mes trucs pour arriver le plus sur la coche possible. »

Artiste de St-Malo
Krystel Mongeau de Saint-Malo, petite municipalité voisine du Haut-Saint-François, fait également partie des artistes retenues à La Voix. Choisie par la coach Lara Fabian, la jeune femme qui s’est fait connaître comme membre du spectacle Cow-Boys, de Willie à Dolly, présenté à Sherbrooke, entreprend l’aventure qui, souhaite-t-elle, l’amènera jusqu’au bout.

Expo Weedon

Société d’histoire de Weedon présente l’exposition Loisirs, Art et Culture

Fidèle à la tradition qu’elle a instaurée, la Société d’Histoire de Weedon présente en ce début d’année l’exposition annuelle de photos, cette fois sous le thème Loisirs, Art et Culture.

Pour pimenter le lancement qui s’est déroulé au début du mois à la Maison Laplante, on a procédé à la projection du film Soirée de stars, réalisé par Jacqueline Livernoche en 1989. L’événement qui mettait en vedette une foule d’intervenants locaux à travers une quinzaine de numéros visait, à l’époque, à amasser des fonds pour les loisirs. Plus d’une soixantaine de personnes s’étaient présentées pour se rappeler de bons souvenirs.
L’exposition de photos, installée dans la Galerie le Harfang, présente pas moins de 150 photographies. « On a voulu mettre en évidence les activités qui ont animé et donné une qualité de vie à la municipalité tout au long de l’histoire », d’exprimer Yves St-Pierre, président de l’organisme.

L’exposition met en évidence des activités qui se sont déroulées sur les territoires de Fontainebleau, Saint-Gérard et Weedon. Les photos relatent des parties de pêche, de chasse au chevreuil, des compétitions de dards, du tennis, du ski sans oublier les participations des municipalités de Weedon et Saint-Gérard à la populaire émission Soirée canadienne.

Au niveau des arts et de la culture, on y retrouve entre autres, le théâtre de la Vieille crèmerie, le Koliba des arts, la salle de danse Palardy, le cinéma théâtre Tardif, les soirées de danse, spectacles et bien d’autres. De quoi raviver de beaux souvenirs. Des textes accompagnent les photos. Une dizaine de personnes ont travaillé à la mise sur pied de l’exposition.

Le mouvement féministe : toujours aussi pertinent !

La violence faite aux femmes, la discrimination en emploi et l’iniquité salariale ne sont pas chose du passé. C’est pourquoi la population est invitée à afficher ses valeurs féministes lors de la Journée internationale des femmes, célébrée comme chaque année le 8 mars.

À cette occasion, le Collectif 8 mars invite les hommes et les femmes à revendiquer une société juste et solidaire et à dénoncer les inégalités économiques et sociales qui persistent. En effet, comme le rappelle le slogan de la Journée internationale des femmes, « Féministes tant qu’il le faudra ! », le combat n’est pas terminé.
Les violences sexuelles révélées par le mouvement #moiaussi, les mesures d’austérité affectant directement les femmes et la discrimination systémique sont autant de barrières à l’équité et à l’égalité.

L’épinglette
Pour afficher un message politique clair, la population peut porter l’épinglette du 8 mars, qui met en valeur le travail de la typographe américaine Karolina Lach. Cette dernière s’est démarquée dans un milieu traditionnellement masculin en créant la police de caractère Arbutus Slab Regular, offerte gratuitement sur Google Fonts.

Pour vous procurer une épinglette, contactez la Table régionale des groupes de femmes de votre région ou, si vous êtes syndiqué, communiquez avec votre comité de la condition féminine. Pour chaque épinglette vendue, 0,50 $ seront remis à la Fédération des femmes du Québec (FFQ).

Le Collectif 8 mars est un regroupement de syndicats, de centrales syndicales, de fédérations et d’associations professionnelles représentant pas moins de 700 000 Québécoises. Pour obtenir plus d’information à son sujet, visitez le site Web www.ffq.qc.ca.

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Journée internationale des femmes à Dudswell

L’Afeas de Dudswell a concocté une journée pour les femmes de sa municipalité qui se tiendra le 10 mars de 9 h à 16 h, au sous-sol de l’église St-Clément à Bishopton.
L’activité se déroulera en marge de la Journée internationale des femmes. «  C’est un moment fort pour revendiquer nos droits et pour poursuivre notre approche gagnantes/gagnants de l’égalité entre les femmes et les hommes », d’exprimer Nicole Robert, présidente de l’Afeas de Dudswell.

Pour une des organisatrices, Jeanne d’Arc Marchand « nous voulons que les femmes, dans un contexte de bien-être, puissent prendre la parole de discuter de confiance en soi et d’estime de soi, qualités pour favoriser notre affirmation et aller plus loin dans nos revendications. »

Domenica Guzzo, organisatrice de la journée et responsable de l’activité Métamorphose coiffure et maquillage, pour huit femmes référées par des organismes communautaires ou des membres Afeas, a son avis sur le sujet. « Cette journée a aussi comme objectif de permettre à des femmes qui offrent leur temps pour les autres, que ce soit la famille, des proches malades ou la communauté ou qui vivent des situations difficiles, d’avoir un moment à elles où des petits plaisirs leur redonneront le sourire. »

Au cours de la journée, succéderont des conférences et discussions sur l’estime et la confiance en soi. Un lunch sera servi et il y aura par moment du massage sur chaise, manucure et conseils maquillage. L’activité est offerte gratuitement grâce à de généreux commanditaires. Pour informations, vous pouvez composer le 819 832-1653.

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