La voix

Rebecka Lussier de Fontainebleau retenue à l’émission La Voix

« Tant qu’il y en a un qui se revire, je vais être bien heureuse. » Tel était l’objectif, confie la jeune chanteuse du secteur Fontainebleau à Weedon, Rebecka Lussier, en marge de sa participation à la populaire émission La Voix. Or, la réalité a fait que ce n’est pas un, mais deux coachs Alex Nevsky et Éric Lapointe qui se sont retournés pour s’accaparer de l’artiste de 24 ans.

Rebecka a choisi Éric Lapointe. « On sent que tu as du plaisir à chanter, on sent que c’est sincère, tu racontes une histoire, on se laisse emporter. T’es bonne, pis je te veux », d’exprimer le rocker québécois pour attirer la jeune artiste dans son écurie et ça a marché. Les raisons qui ont motivé ce choix pour Rebecka sont difficiles à définir, « je ne sais pas. J’avais un bon feeling », explique-t-elle. Au lendemain de la diffusion de sa performance, dont elle était satisfaite, Rebecka ne cachait pas qu’elle était très nerveuse. « J’étais nerveuse. Tu te faire dire oui ou non, c’est vraiment stressant. »
Rebecka chante depuis son plus jeune âge. Elle fait partie du groupe de musique traditionnelle Les Bellifontains et souhaite vivre de son art. L’artiste en était pas à sa première tentative de percer à La Voix. La troisième s’est avérée la bonne. Elle a tenté sa chance lors des deux premières éditions sans succès. « Ça été ma mère et mon ami Étienne qui m’ont dit: vas-y donc. J’y ai été la dernière journée d’audition. Ça me tentait, mais je m’accrochais pas à ça. Quand je suis entrée dans la salle, je me suis dit: là vous allez me prendre », mentionne-t-elle avec détermination.

Pour Rebecka, participer à l’émission La Voix « c’est une super vitrine. C’est comme une porte qui s’ouvre.  » Elle avoue que cette visibilité subite est un peu effrayante. « Ça fait peur, c’est tellement gros. Il y a 2,5 millions de personnes qui m’ont vue hier et je suis dans le fond d’un rang. » La jeune femme a déjà commencé à vivre l’effet La Voix. « Dix minutes après avoir passée, mon téléphone voulait exploser. J’ai été au Korvette à Weedon aujourd’hui pour m’acheter de petites choses et ça m’a pris 30 minutes. Tout le monde voulait me parler. Ça fait super plaisir », d’exprimer la jeune femme.
Rebecka avait choisi d’interpréter la chanson La liste de la chanteuse française Rose. « C’est une chanson que je chante depuis l’âge de 15 ans. Je pourrais la chanter à l’envers. C’était rassurant lorsqu’ils m’ont donné le feu vert pour la chanter. » La prochaine étape sera le Duel. Pour s’y préparer, Rebecka ajoute « je vais focuser sur mes choses à faire, me concentrer sur mes trucs pour arriver le plus sur la coche possible. »

Artiste de St-Malo
Krystel Mongeau de Saint-Malo, petite municipalité voisine du Haut-Saint-François, fait également partie des artistes retenues à La Voix. Choisie par la coach Lara Fabian, la jeune femme qui s’est fait connaître comme membre du spectacle Cow-Boys, de Willie à Dolly, présenté à Sherbrooke, entreprend l’aventure qui, souhaite-t-elle, l’amènera jusqu’au bout.

Expo Weedon

Société d’histoire de Weedon présente l’exposition Loisirs, Art et Culture

Fidèle à la tradition qu’elle a instaurée, la Société d’Histoire de Weedon présente en ce début d’année l’exposition annuelle de photos, cette fois sous le thème Loisirs, Art et Culture.

Pour pimenter le lancement qui s’est déroulé au début du mois à la Maison Laplante, on a procédé à la projection du film Soirée de stars, réalisé par Jacqueline Livernoche en 1989. L’événement qui mettait en vedette une foule d’intervenants locaux à travers une quinzaine de numéros visait, à l’époque, à amasser des fonds pour les loisirs. Plus d’une soixantaine de personnes s’étaient présentées pour se rappeler de bons souvenirs.
L’exposition de photos, installée dans la Galerie le Harfang, présente pas moins de 150 photographies. « On a voulu mettre en évidence les activités qui ont animé et donné une qualité de vie à la municipalité tout au long de l’histoire », d’exprimer Yves St-Pierre, président de l’organisme.

L’exposition met en évidence des activités qui se sont déroulées sur les territoires de Fontainebleau, Saint-Gérard et Weedon. Les photos relatent des parties de pêche, de chasse au chevreuil, des compétitions de dards, du tennis, du ski sans oublier les participations des municipalités de Weedon et Saint-Gérard à la populaire émission Soirée canadienne.

Au niveau des arts et de la culture, on y retrouve entre autres, le théâtre de la Vieille crèmerie, le Koliba des arts, la salle de danse Palardy, le cinéma théâtre Tardif, les soirées de danse, spectacles et bien d’autres. De quoi raviver de beaux souvenirs. Des textes accompagnent les photos. Une dizaine de personnes ont travaillé à la mise sur pied de l’exposition.

Le mouvement féministe : toujours aussi pertinent !

La violence faite aux femmes, la discrimination en emploi et l’iniquité salariale ne sont pas chose du passé. C’est pourquoi la population est invitée à afficher ses valeurs féministes lors de la Journée internationale des femmes, célébrée comme chaque année le 8 mars.

À cette occasion, le Collectif 8 mars invite les hommes et les femmes à revendiquer une société juste et solidaire et à dénoncer les inégalités économiques et sociales qui persistent. En effet, comme le rappelle le slogan de la Journée internationale des femmes, « Féministes tant qu’il le faudra ! », le combat n’est pas terminé.
Les violences sexuelles révélées par le mouvement #moiaussi, les mesures d’austérité affectant directement les femmes et la discrimination systémique sont autant de barrières à l’équité et à l’égalité.

L’épinglette
Pour afficher un message politique clair, la population peut porter l’épinglette du 8 mars, qui met en valeur le travail de la typographe américaine Karolina Lach. Cette dernière s’est démarquée dans un milieu traditionnellement masculin en créant la police de caractère Arbutus Slab Regular, offerte gratuitement sur Google Fonts.

Pour vous procurer une épinglette, contactez la Table régionale des groupes de femmes de votre région ou, si vous êtes syndiqué, communiquez avec votre comité de la condition féminine. Pour chaque épinglette vendue, 0,50 $ seront remis à la Fédération des femmes du Québec (FFQ).

Le Collectif 8 mars est un regroupement de syndicats, de centrales syndicales, de fédérations et d’associations professionnelles représentant pas moins de 700 000 Québécoises. Pour obtenir plus d’information à son sujet, visitez le site Web www.ffq.qc.ca.

actualite

Journée internationale des femmes à Dudswell

L’Afeas de Dudswell a concocté une journée pour les femmes de sa municipalité qui se tiendra le 10 mars de 9 h à 16 h, au sous-sol de l’église St-Clément à Bishopton.
L’activité se déroulera en marge de la Journée internationale des femmes. «  C’est un moment fort pour revendiquer nos droits et pour poursuivre notre approche gagnantes/gagnants de l’égalité entre les femmes et les hommes », d’exprimer Nicole Robert, présidente de l’Afeas de Dudswell.

Pour une des organisatrices, Jeanne d’Arc Marchand « nous voulons que les femmes, dans un contexte de bien-être, puissent prendre la parole de discuter de confiance en soi et d’estime de soi, qualités pour favoriser notre affirmation et aller plus loin dans nos revendications. »

Domenica Guzzo, organisatrice de la journée et responsable de l’activité Métamorphose coiffure et maquillage, pour huit femmes référées par des organismes communautaires ou des membres Afeas, a son avis sur le sujet. « Cette journée a aussi comme objectif de permettre à des femmes qui offrent leur temps pour les autres, que ce soit la famille, des proches malades ou la communauté ou qui vivent des situations difficiles, d’avoir un moment à elles où des petits plaisirs leur redonneront le sourire. »

Au cours de la journée, succéderont des conférences et discussions sur l’estime et la confiance en soi. Un lunch sera servi et il y aura par moment du massage sur chaise, manucure et conseils maquillage. L’activité est offerte gratuitement grâce à de généreux commanditaires. Pour informations, vous pouvez composer le 819 832-1653.

Rachel Garber

New Knee

I don’t usually write about very personal proceedings, but this one is so preoccupying I don’t have the drive to write about anything else right now.

As of February 1st, I have a new knee. It’s made mostly of titanium, I’m told. I’m also advised to report it at security checkpoints, lest I trigger an alarm.

I’m not very special. You’d be surprised at how many bionic people are among us. Okay, let’s be more prosaic: people with a knee or hip prothesis. The Canadian Institute for Health Information has a joint replacement registry, which reports more than 51,272 hip replacement surgeries and 61,421 knee replacement surgeries were performed in Canada in 2014-2015. This is 20% more than five years earlier, whether because of better reporting or because of a higher number of surgeries, or both.

But I do count myself very fortunate. About three months after my referral, I was summoned to the Hôtel Dieu Hospital – CHUS for a group information session with the orthopedic surgeon. It was thorough. Then I filled out a detailed medical history form, and about three months later, I was summoned again for a day-long consultation with an internal medicine specialist, the surgeons, nurses with various specialties, and an occupational therapist. I was checked out from top to bottom, and was ordered a walker and other aids from the CLSC for my recovery. And then, on exactly the date predicted, my surgery was done.

The care I received was impressively professional. In general, my experience was of a careful and caring staff, from surgeon to nurses to préposés to cleaning staff. The surgeon double-checked to make sure they would operate on the correct knee, the left one in my case. I was awake throughout the surgery, and I could tell the surgical team was entirely focused on my knee. No, they were not chatting during the procedure like they do on TV! But the anesthetist checked in with me regularly, removing my earbud to talk over my music. Om Mani Padme Hum carried the day. You can find the chant on YouTube. It’s mesmerizing. The two hours flew by.

Now, I’ve worked in hospitals before, and I know how easily things can go awry. For example, a doctor visited my roommate to discuss her impending hip surgery. Oops, her problem was not a hip, but a broken shoulder from a fall on the ice. And my «calmant» was almost delivered by mistake to the same roommate. «Non, c’est pour moi!» I cried out, and the problem was solved, with apologies and explanations.

Now that I’ve mentioned préposés and calmants, let me talk about language a bit. I do speak French, but not hospital French. So when I was asked to describe my pain, I was stymied. If I’d had at hand the little Health Passport published by the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, it would have been easier. But pulling a decription in French out of my hat just wasn’t happening. I was looking for «une douleur constante,» but it just wasn’t coming. Luckily, saying «5 sur 10» sufficed most of the time.

That description of pain was the little ritual leading up to receiving a «calmant,» a term that unfortunately is not included in the Health Passport. In English, the term seems akin to a pacifier for a baby. But in French, non non non! It’s a pain pill, I deduced, after a bit. My various French-English dictionaries do not lead from Tylenol or Dilaudid or any other painkiller to «calmant.» But if I look up «calmant» in French, the English says it may be a sedative. A little mystery, but my hospital French quickly grew to include this term.
Then there’s the little matter of toilet. Elsewhere in English, it’s more polite to speak of going to the bathroom or washroom. I learned long ago in Quebec to ask for la toilette or les toilettes. But now the préposée is asking me if I have «faire la toilette.» What could she mean? Ah, she means to wash up, comb my hair and brush my teeth. It has nothing to do with going to the bathroom, or faire pipi. Oops, that’s not in the Health Passport either.

Irish Night
The Eaton Corner Museum is organizing an Irish Night on Friday, March 9, at 7 p.m., at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Admission is $8. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

Flea Market
The Bury Women’s Institute is organizing a Flea Market/Craft Sale on Saturday, April 28, at the Armoury Community Centre in Bury. To rent a table for $10, contact Frances Goodwin at 819-872-3318 or Irma Chapman at 819-872-3600.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m. On February25, the Cookshire service is in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West, and on March 4, in the theatre in the Manoir d’eau vive, 210 Principale East.

Also on March 4: At 2 p.m. is a Country Gospel Hour with Dave McBurney and Friends at the St. Augustine’s Church in Danville, and at 4 p.m. is an Evensong service at the St. George’s Church in Lennoxville. Info: 819-887-6802.

United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).

Messy Church. Stories, crafts, singing and supper are on the agenda for the next Messy Church at the St. Paul’s Anglican Church, 550 Main St., Bury, on Monday, February 26, at 5:30 p.m. A joint United and Anglican intergenerational event. All are welcome. Info: Rev. Tami Spires, 819-452-3685.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by February 26 for publication March 7 and by March 12 for March 21.

Coupe Québec 4 de biathlon

La quatrième coupe provinciale de biathlon de la saison s’est déroulée au début du mois à La Patrie. L’événement a attiré 80 biathlètes le samedi et 102 le dimanche, ceux-ci provenant de toutes les régions du Québec. De même, une armée de 80 bénévoles, formée de Patriens et de parents de concurrents, a veillé à la bonne marche de l’événement.

« Ça s’est très bien passé », lance d’entrée de jeu le chef de compétition de Biathlon Estrie, Daniel Harvey. La fin de semaine d’épreuves de la Coupe Québec 4 a débuté le vendredi 2 février avec l’arrivée des athlètes et l’entrainement officiel. Les coureurs s’étaient inscrits dans différentes catégories (senior, junior, maitre, benjamin). Les plus jeunes d’entre eux avaient 5-6 ans.

La journée du samedi était dédiée aux épreuves de sprint sur des distances variant entre 2 et 10 km. Dans cette épreuve, les compétiteurs s’élancent sur la piste individuellement par intervalle. Ceux-ci effectuent deux arrêts au champ de tir, l’un en position debout et l’autre, allongé au sol. Lorsqu’une cible est ratée, le coureur effectue une boucle de pénalité sur une partie du circuit spécialement aménagée.

Le dimanche se déroulaient les épreuves de poursuite. Toujours à intervalle, les biathlètes prennent le départ sur le circuit en fonction de leur résultat obtenu la veille lors du sprint. Si un coureur réussit à dépasser son adversaire, ce dernier est automatiquement éliminé. Réussir à réunir 102 compétiteurs lors de cette journée était en soi une victoire. « Notre record est de 120 pour une journée », relate Daniel Harvey.

Le biathlon étant un sport nécessitant plus d’officiels que d’autres disciplines, M. Harvey remercie grandement l’armée de bénévoles ayant donné leur temps à la coupe. « Il y a des gens dans les pistes, au stand de tir, au loop de pénalité, en plus de ceux qui sont au stationnement ou pour donner la nourriture. À 80, on est capables de rouler. Comme ça, chacun peut se concentrer sur une tâche au lieu d’en faire en double. Ça réduit les chances d’erreur. »

Véronique Joseph-Charron est l’une de ces mères bénévoles venues encourager sa fille en plus de vérifier les tirs effectués par les athlètes. Partie de Sherbrooke avec son conjoint et leurs autres enfants, Mme Joseph-Charron en était à sa première expérience en tant qu’officielle. Sa fille, Meryka Labrecque, âgée de 13 ans, est récemment passée du patin artistique au biathlon.

« Ma fille rêve d’aller aux Olympiques, mais la carrière d’une patineuse se termine relativement jeune, vers 24 ans. Un jour, on est tombées par hasard sur une vidéo de biathlon sur YouTube. Dans la discipline, les carrières sont plus longues. Meryka s’est qualifiée en septembre 2017 et a décroché des premières places depuis ! »
Mérite sportif de l’Estrie

À peine trois jours après la Coupe Québec 4, le mercredi 7 février, se tenait la 37e édition du Mérite sportif de l’Estrie, organisée par le Conseil Sport Loisir de l’Estrie. Les biathlètes jumelles Charron de La Patrie ont toutes les deux remporté un Victor, nom de la récompense du gala. Sandrine Charron a été nommée entraineure par excellence de l’année, alors que sa sœur Érika a remporté les honneurs en tant que bénévole de l’année.
Les deux sœurs sont entraineures au Centre Biathlon Estrie de La Patrie.

Marc

Caissons antiques et supports à bouteille de vin offerts par les élèves en FPT1

Les élèves de la classe de Formation préparatoire au travail (FPT1) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, à East Angus, et leur enseignant Marc Paillé, en tête, développent depuis un an deux projets en menuiserie, soit des caissons en bois antique et des supports à bouteille de vin. Fort de l’expérience acquise, on souhaite maintenant offrir ces produits au grand public.

Ce projet s’ajoute à celui de la boutique friperie en cours depuis quelques années. Depuis un an, les élèves font la conception et l’assemblage des caissons et supports à bouteille de vin. Les produits sont mis en vente et le simple bouche-à-oreille fait son œuvre. Le groupe a réalisé 500 $ de profits l’année dernière et souhaite doubler la mise pour celle en cours. Les sous amassés permettront aux élèves de s’offrir un voyage à la fin de l’année scolaire, d’expliquer M. Paillé.
Outre sa formation universitaire, l’enseignant possède un Diplôme d’études professionnelles (DEP) en charpenterie-menuiserie lui permettant de guider et superviser les étudiants. « Le projet se fait en collaboration avec BMR G. Doyon d’East Angus. Il nous fournit les palettes qu’il ne garde pas. On les défait et rebâtit nos produits vedettes. On veut donner une deuxième vie aux palettes », de mentionner M. Paillé. Le groupe utilise la matière première au maximum. Les retailles sont récupérées, mises en sac et vendues pour bois d’allumage.

« Ici, le but est de faire un stage interne pour les préparer à l’emploi », de préciser l’enseignant. Ce stage s’incorpore avec les matières régulières de mathématiques, français et autres que doivent assimiler les étudiants. Ce nouveau projet semble satisfaire les participants. « Oui, c’est plaisant de faire de la fabrication et avec l’argent, on se paye un voyage », d’exprimer les élèves. « Ça nous permet aussi de nous familiariser avec une job manuelle. On apprend à travailler et on découvre des trucs. » Alyson Letendre-Lacroix, une des deux filles du groupe, aime bien cet atelier autant que celui de la friperie, mentionne-t-elle.

Les produits sont en vente au coût de 25 $ pour le support à bouteille de vin, de 15 $ pour les caissons en bois antique. Il est également possible d’obtenir du bois d’allumage à moindre coût. Pour se procurer un des produits, il suffit d’appeler au secrétariat de la Cité-école Louis-Saint-Laurent en composant le 819 832-2471 et demandez Marc Paillé.

École

Plus de 1,1 M$ pour neuf projets de rénovation des écoles dans le HSF

La Commission scolaire des Hauts-Cantons et Eastern Townships bénéficieront de 4,8 M$ pour la réalisation de 30 projets de rénovation dans les écoles. Sur le territoire du Haut-Saint-François, cela se traduira par des travaux dans sept bâtiments pour la commission scolaire francophone et deux pour celle anglophone.

L’annonce en a été faite par le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, au nom de son collègue, le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sébastien Proulx.

Au total, c’est 928 829 $ qui seront versés dans sept écoles francophones situées dans le Haut-Saint-François. Le montant le plus important sera consacré à l’école des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton avec une somme de 410 000 $. Cette somme servira pour la chaufferie et les blocs sanitaires. Par ailleurs, 295 000  $ seront consacrés pour la Cité-école de la polyvalente Louis-Saint-Laurent pour la réfection des blocs sanitaires, des portes extérieures, des escaliers d’issues ou de leurs composantes et de la toiture. L’école du Parchemin, côté Couvent, à East Angus, bénéficiera de 125 000 $ pour réparer des murs extérieurs ou leurs composantes alors que celle du Parchemin, côté Collège, disposera de 23 829 $ pour la réfection de l’entrée d’eau extérieure, des égouts et du drain. Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Weedon aura à sa disposition 35 000 $ pour le système d’intercommunication alors que l’école Saint-Camille à Cookshire-Eaton aura sous la main 25 000 $ pour le vide sanitaire. Quand à Saint-Paul de Scotstown, elle profitera d’une aide de 15 000 $ pour les revêtements de plancher.

D’autre part, les écoles anglophones sur le territoire comme Pope Memorial à Bury disposera de 150 000 $ pour la réfection des blocs sanitaires. Quant à l’école Sawyerville à Cookshire-Eaton, elle bénéficiera de 57 513 $ pour le drainage des eaux de surface et d’un local.

« Par cette aide financière majeure, notre gouvernement démontre que l’éducation est au cœur de ses priorités et qu’il est à l’écoute de la population et du milieu scolaire. » Les élèves et le personnel des établissements scolaires de la région verront leur milieu de vie améliorer grâce à ces investissements, d’ajouter M. Bolduc. « Nous tenons à offrir un environnement qui favorise la réussite éducative du plus grand nombre et l’annonce représente un geste concret en ce sens. » Mentionnons que l’aide financière provient de l’enveloppe budgétaire de près de 740 M$ pour 2017-2018 répartie à travers le Québec.

L’école Saint-Paul reçoit 1600 $

L’école primaire Saint-Paul de Scotstown a vu deux de ses projets être récompensés par un prix de la Fondation Desjardins. Les 23 jeunes de l’établissement ont reçu 1600 $ au total pour la réalisation des projets Collation et Semences.

Le projet Collation a pour but de favoriser les saines habitudes de vie et de permettre aux enfants de l’école d’avoir accès à des collations santé tout au long de l’année. Ces mets sont cuisinés par les élèves afin de leur faire découvrir de nouveaux aliments. Un prix de 1000 $ a été alloué au projet.

Caterina Maillé, enseignante aux niveaux 1 à 3 à l’école Saint-Paul, explique la genèse du projet Semences : « Nous souhaitions commencer un projet de semences à l’intérieur de l’école dans le but de cultiver des légumes variés au jardin de l’école et de les offrir aux familles durant l’été. » Grâce à un éclairage adapté, les élèves s’occupent de cultiver dès le mois de mars des pousses de tomates, poivrons, fines herbes et fleurs. Par la suite, ils s’occupent entièrement de l’entretien de celles-ci. Semences s’est mérité une bourse de 600 $.

Les Prix #FondationDesjardins permettent aux intervenants des milieux scolaires et communautaires du Québec et de l’Ontario de réaliser un projet avec des jeunes de la maternelle au secondaire. La Fondation a reçu 1127 candidatures cette année desquels 199 ont été élues gagnantes suite à un vote des dirigeants et des employés de Mouvement Desjardins. Nancy Lee, directrice de la Fondation Desjardins, confie  : « Nous avons reçu des centaines de candidatures inspirantes pour des projets innovants, rédigées par des personnes profondément engagées pour la réussite de leurs jeunes. Dans un monde idéal, tous les projets auraient gagné ! »

En Estrie, ce sont 14 projets qui ont été récipiendaires d’une aide financière. Sur le lot, l’école Saint-Paul est la seule à avoir eu deux de ses projets sélectionnés. Au nombre de votes, le projet Semences est arrivé en cinquième position, tandis que Collation se situe en huitième place sur 14.

Danielle Shaink, adjointe à la direction générale à la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés, s’est rendue dans l’établissement de Scotstown pour rencontrer le personnel et les élèves. « Lors de la remise des chèques, nous avons eu droit à une rencontre extraordinaire avec deux enseignantes passionnées de leur travail et pleines d’idées pour leur classe. Quelle belle école où se dégage une si belle énergie ! Ce fut un wow pour nous d’avoir le privilège de remettre ces deux prix au nom de la Fondation Desjardins. »

Hockey mineur

Tournoi de hockey Atome Pee-Wee à East Angus

La dernière fin de semaine du tournoi de hockey Atome Pee-Wee, à East Angus, n’a pas été aussi prolifique pour les équipes locales que la précédente alors que les deux formations Sharks Pee-Wee A et C se sont inclinées en demie-finale dans leur catégorie respective. Toutefois, la participation du public est comparable à l’année dernière et cette activité de financement viendra garnir les coffres de l’Association du hockey mineur du Haut-Saint-François.

Comme plusieurs parents, Katherine Mailhot, présidente du tournoi, aurait aimé une finale avec les équipes locales, mais elle est tout de même satisfaite de l’édition 2018. « Ç’a été un bon tournoi. Je suis satisfaite, ç’a bien été vraiment. L’assistance est comparable à l’année dernière. Quand une équipe locale se rend en finale, c’est meilleur pour les recettes. L’an passé, on a eu un record de recettes. On a peut-être un peu moins, mais c’est la trésorière qui fera le bilan », mentionne Mme Mailhot.

Rappelons que les profits du tournoi sont remis à l’association et c’est en assemblée générale que les membres décident de l’affectation des sommes. L’an dernier, les profits ont permis de réaliser le projet de renouvellement de chandails de toutes les équipes incluant le nouveau logo.

Unis pour les familles

Les Chevaliers de Colomb d’Ascot Corner conseil 11929 ont contribué à l’aménagement d’une chambre familiale au centre d’hébergement sherbrookois de la Fondation québécoise du cancer grâce à une aide financière de 3000 $.

La nouvelle chambre est destinée aux familles dont l’un des parents est atteint de cancer et doit recevoir des traitements au CIUSSS – CHUS Fleurimont. Située à même le site de l’hôpital, l’espace est géré par l’Hôtellerie de l’Estrie, qui est le centre régional de la Fondation québécoise du cancer. Outre le conseil local des Chevaliers de Colomb, la boutique Art de vivre, située à Magog, a également collaboré à l’aménagement de la chambre.

Jacques Langlois et Bertrand Ash, deux membres des Chevaliers d’Ascot Corner, ont piloté les activités de financement en 2016 et 2017. Le premier était à ce moment l’avocat du conseil 11929, alors que le second en était le Grand Chevalier.

« J’avais comme ambition d’aider ceux qui étaient atteints du cancer », relate M. Langlois. « Puis, j’ai connu la Fondation québécoise de cancer. J’ai rencontré la directrice régionale, Myriam Beaulé, et je lui ai demandé “C’est quoi vos besoins ? ” » L’Hôtellerie de l’Estrie avait à ce moment une quinzaine de chambres, mais aucune d’entre elles ne pouvait héberger une famille provenant de l’extérieur de la région et qui souhaitait éviter de faire de la route entre une série de traitements rapprochés. C’est alors que Jacques Langlois et son compatriote Chevalier, Bertrand Ash, ont mobilisé les troupes afin d’amasser 3000 $.

L’aide aux personnes atteintes de cancer était un objectif cher aux deux hommes, M. Langlois se remettant lui-même d’un cancer, alors que M. Ash a perdu sa sœur à cause de la maladie et a un fils qui en a été atteint. Le but du duo est de faire connaitre les différents services de la Fondation par l’intermédiaire de son centre régional de l’Hôtellerie de l’Estrie.

Depuis plus de 35 ans, la Fondation québécoise du cancer est le principal organisme à s’occuper spécifiquement des personnes qui font face au cancer, une maladie qui touche une personne sur deux dans la province.

Forum agricole et forestier du Haut-Saint-François

Le premier Forum agricole et forestier du Haut-Saint-François s’est déroulé samedi dernier à la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus. L’événement a regroupé une centaine de producteurs, d’intervenants et de professionnels du milieu auxquels étaient présentés une dizaine de conférences et tout autant de kiosques d’information. Le constat tiré de la journée témoigne de la vitalité et du grand potentiel de la région, alors que la relève pour l’exploiter se fait rare.

La journée débutait par la prise de paroles des dignitaires présents. Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, était représentée par son attachée politique, Jacqueline Belleau. D’entrée de jeu, celle-ci reconnaissait que « l’agriculture et la foresterie jouent un rôle très important dans notre belle région rurale. »

Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, tenait également à être présent au forum puisque « la majorité du comté, c’est de l’agriculture et de la foresterie. Dans la MRC du Haut-Saint-François, ça représente 83 % du territoire. Donc, c’est très important de comprendre l’ensemble du plus gros moteur économique que nous avons dans la région. L’industrie forestière est responsable de la moitié des emplois dans le comté. »
Robert Roy, préfet de la MRC, se réjouissait de l’aboutissement du forum. « Quand on a créé le PDZA (Plan de développement de la zone agricole), on était soucieux de l’aide qu’on voulait apporter. Dans le passé, beaucoup de gens étaient déçus de la qualité de la forêt et de l’agriculture qu’on laissait de côté à la MRC. Dans les dernières années, la MRC s’est prise en mains puis a réussi à avancer progressivement. Il y en a qui vont dire que c’est pas assez vite, mais on avance tranquillement. »

Une programmation éclectique
La journée débutait avec la conférence de Yolande Lemire, conseillère senior au Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ). La moyenne d’âge des propriétaires en agriculture est de 53 ans. Parmi les propriétaires de PME en transformation agroalimentaire, 35 % n’ont aucune planification de transfert. Certaines de ces entreprises se transfèrent rapidement, alors que, pour d’autres, l’opération peut s’échelonner sur plusieurs années. Mme Lemire donnait donc quelques conseils pour planifier cette étape cruciale de la pérennité d’une exploitation.

Cette première conférence était suivie du témoignage de Lynne Martel-Bégin, qui est actuellement en processus de transfert non apparenté. Celle qui est derrière la ferme Rivière verte, à Bury, avec son conjoint, avait dans un premier temps entamé des procédures pour le transfert apparenté de l’entreprise laitière à son fils Patrick. Celui-ci ayant développé un cancer en 2014, le couple Martel-Bégin a repris les rênes de la ferme en plus de recommencer les démarches de transfert. Cette fois, leur choix s’est arrêté sur une jeune étudiante qui sera diplômée en mai prochain et qui multiplie les séjours à la ferme qui jouxte la rivière Saint-François.
Bernard Lévesque, qui est directeur du Service de comptabilité et de fiscalité (SCF) de l’UPA Estrie, a entretenu l’assistance des spécificités techniques lors de la vente ou du don d’une terre. Pour un propriétaire forestier qui possède un boisé commercial, il est possible de déduire les dépenses engagées pour produire le revenu.

En après-midi, Stéphane Demers, de la coopérative Cultur’Innov, introduisait l’assistance au monde des cultures émergentes et des produits forestiers non ligneux (PFNL). Les nouvelles cultures visant la production de biomasse ou de fibres incluent le chanvre, l’asclépiade et le saule. Une demande grandissante se fait sentir également du côté des petits fruits et des arbres à noix. Au Québec, on retrouve quelque 3000 espèces de champignons, dont une dizaine présente un intérêt commercial. L’Asie est un grand consommateur de ces PFNL.

Nicolas Meagher est le directeur général d’Aménagement forestier coopératif des Appalaches. Selon ses dires, nous en sommes à l’ère 2.0 de la forêt avec sa mécanisation. Le prix du bois est à des sommets qui n’avaient pas été vus depuis 1997, après avoir connu un creux historique vers 2008. Finie l’époque des coupes à blanc qui prennent de 50 à 100 ans pour se régénérer. Les forêts sont désormais aménagées et il est de nouveau rentable de les exploiter sans les mettre en danger. La possibilité de production annuelle régionale est de 1,8 million m3, ce qui représente 2,6 % du territoire. Les récoltes en 2017 sont évaluées à 0,83 million m3. Il y a donc place pour plus de production sans affecter l’environnement.

La relève présente
Mathieu Garceau-Tremblay, brasseur de la future microbrasserie 11 comtés, était l’une des cent personnes présentes au forum. D’ici un horizon de cinq ans, l’établissement souhaite n’incorporer aucun produit étranger dans ses recettes. M. Garceau-Tremblay a donc profité de l’occasion pour approcher quelques producteurs. « Le produit qu’on va mettre en bouteille, on veut que ça goute ici, que ce soit les saveurs de notre région. » Du côté des petits fruits émergents, la cerise griotte pourrait être un exemple d’un ingrédient local venant « mettre en saveur le Haut-Saint-François et contribuant à l’économie circulaire. »

Le comité organisateur s’est montré satisfait de l’affluence et de la participation des gens au forum. On aurait toutefois espéré une plus grande participation du public et des producteurs. Suite à ce premier rassemblement, d’autres activités seront annoncées dans un futur proche.

Soixante élèves de Bury transférés à Scotstown

Une soixantaine d’élèves du primaire résidant à Bury fréquenteront l’école Saint-Paul à Scotstown, dès la prochaine rentrée scolaire. Le transfert a été entériné lors du dernier conseil des commissaires tenu le 31 janvier dernier à l’école du Parchemin, à East Angus.

Une trentaine de parents d’élèves s’étaient déplacés dans les locaux de la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC) pour assister à la séance. La grande majorité provenait de Bury, mais quelques-uns d’entre eux étaient des parents d’enfants fréquentant l’école Saint-Paul de Scotstown, venus vanter les mérites de leur localité.

Les démarches précédant le conseil
Depuis novembre dernier, Annie Duhaime et Lisa Yargeau-Dubé ont multiplié les démarches afin d’éviter que ne soient déplacés leurs enfants à cause de la surpopulation étudiante de l’école du Parchemin. Les mères ont obtenu l’appui du conseil d’établissement de l’école primaire, ainsi que celui des municipalités de Bury et d’East Angus. En plus de leurs appuis, elles ont remis copie aux commissaires de la pétition pour laquelle 420 signatures ont été recueillies.

Pendant la période de questions du public, Annie Duhaime a livré un plaidoyer d’une quinzaine de minutes détaillant les raisons pour lesquelles elles et les parents présents s’opposaient au transfert de leurs enfants en direction de Scotstown. « Nos enfants, c’est pas des statistiques », a-t-elle lancé d’une voix tremblotante. Mme Duhaime a enchainé avec sa demande au conseil : « Tout ce qu’on voudrait pour le moment, c’est une année de répit. Cette année-là, on veut qu’elle serve à évaluer les solutions possibles et acceptables pour les citoyens de la municipalité de Bury. »

Suite à sa prise de parole, Yves Gilbert, président de la CSHC, a demandé un huis clos qui a duré une vingtaine de minutes. Au retour en salle, M. Gilbert a lu la résolution : « Considérant la surpopulation de la clientèle actuelle et future du Parchemin, le statu quo n’étant pas possible [et] considérant la nécessité de conserver la vitalité de l’école Saint-Paul de Scotstown […] », avant de proposer le vote sur le changement des critères d’inscription des élèves de l’école du Parchemin. À l’unanimité, les commissaires ont voté en faveur de la proposition de modification des bassins d’inscription de l’école primaire d’East Angus, expulsant de facto une soixantaine d’élèves établis à Bury.

La suite des choses
Cette décision du conseil des commissaires intervient juste avant la période d’inscription des élèves à l’école du Parchemin pour l’année scolaire 2018-2019, qui se tiendra du 19 au 23 février.
Suite à sa décision, la CSHC travaillera à « l’aménagement d’un service de garde à l’école de Bury [Pope Memorial] pour accommoder les parents. » La commission scolaire offre aussi « la possibilité de permettre aux élèves de 5e et 6e années du primaire pour l’année 2018-2019 de terminer leur parcours à l’école du Parchemin. Toutefois, les parents de ces élèves devront en assumer le transport. » Une mère de Bury évaluait à 5000 $ les frais qu’elle devrait débourser pour continuer à envoyer son enfant à East Angus.

Des réactions
Peu après le résultat du vote, la majorité des parents présents ont quitté la salle de réunion, certains en exprimant de vive voix leur désaccord. Un père s’est demandé tout haut « Pourquoi est-ce qu’on s’est déplacés ce soir? » Les instigatrices de la pétition, Mmes Duhaime et Yargeau-Dubé, étaient bien entendu déçues de l’issue de la soirée.

Walter Dougherty, maire de Bury, a assisté à la réunion du conseil des commissaires. Ayant déjà fait de la suppléance dans les écoles, celui-ci avait quelques questions à adresser aux commissaires lors de la seconde période de questions. Selon son expérience, un bas ratio d’élèves par professeur était favorable à l’apprentissage. L’école du Parchemin étant surpeuplée et l’école Saint-Paul de Scotstown n’accueillant présentement que 23 élèves, il cherchait à savoir si les élèves de Bury seraient mieux encadrés une fois rendus sur place. À cela, les commissaires n’ont pas été en mesure de fournir une réponse au maire.
Aux yeux de M. Dougherty, la solution idéale serait que l’actuelle école anglophone Pope Memorial de Bury soit convertie en école bilingue pouvant accueillir les jeunes de son propre territoire. À ce sujet, le maire cite l’exemple de l’école secondaire Massey-Vanier à Cowansville, qui accueille des élèves francophones de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs, de même que des élèves anglophones d’Eastern Townships School Board sur un même site.

Le maire de Scotstown, Dominique Boisvert, se réjouit de l’afflux d’une soixante d’élèves supplémentaires à l’école Saint-Paul, ce qui viendra quadrupler la population étudiante de l’établissement. « Je comprends la déception des parents de Bury. Tout de même, je crois que, une fois cette déception passée, ce transfert pourrait être une agréable surprise pour les élèves et les parents. » M. Boisvert vante la qualité de l’encadrement scolaire offert à Scotstown.

Déplacement d’élèves à l’école de la Source-Vive à Ascot Corner

Les parents de l’école primaire de la Source-Vive à Ascot Corner bénéficient d’un sursis jusqu’au 19 juin prochain, pour savoir si le déplacement de quelque 50 élèves vers l’école Notre-Dame-des-Champs de Stoke sera effectif.

Le conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) a voté à l’unanimité d’attendre cette date avant de procéder, en espérant que le gouvernement du Québec aura répondu favorablement à la demande d’agrandissement de l’école d’Ascot Corner.
Cette décision a été accueillie favorablement par les parents présents et la mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse. Le président de la CSRS, Gilles Normand, est satisfait de la décision prise. « C’est le mieux qu’on pouvait faire, je crois dans les circonstances. Ça nous donne du temps. » Le comité de révision du territoire a été très à l’écoute, précise-t-il. « Ils ont fait leur évaluation avec les règles disponibles et vérifié plusieurs choses. »

Rappelons que la CSRS a déposé une demande d’agrandissement de l’école de la Source-Vive comprenant l’ajout de quatre classes parmi sa liste de priorités. Si Québec dit oui à la demande, les élèves ne seront pas déplacés pour la rentrée 2018. Par contre, une réponse négative ferait en sorte que la CSRS déplacerait une cinquantaine d’élèves de la Source-Vive vers l’école Notre-Dame-des-Champs de Stoke, tout en modifiant les territoires d’appartenance.

M. Normand admet qu’une telle décision est complexe sur le plan administratif. Il ajoute que cette situation exceptionnelle peut se faire du fait qu’il s’agit de deux écoles de périphérie. « On fera les inscriptions comme en double. On fera la répartition des ressources. L’école de Stoke va être prête comme si elle aurait 53 élèves de plus. » Dans l’hypothèse d’une réponse positive pour l’agrandissement de la Source-Vive, la CSRS prendra les mesures nécessaires pour bien accueillir les nouveaux élèves. On prévoit effectuer des travaux pour aménager un local additionnel comme l’avait suggéré le comité de parents. Des travaux seront également réalisés afin de réparer des éléments de la cour d’école et une attention particulière sera portée aux élèves affectés par la surpopulation de l’école.

Satisfaite de la décision et convaincue que le gouvernement du Québec donnera son aval à la demande d’agrandissement, Mme Bresse mentionne que la municipalité fournira le terrain pour la réalisation du projet. Pour sa part, Fanny Brunelle, porte-parole du comité de parents, a d’abord remercié les commissaires pour leur écoute. En entrevue, Mme Brunelle mentionnait ne pas être surprise de la décision. « Je pense que c’est une décision de gros bon sens. Je suis vraiment très heureuse, très satisfaite. Ils ont pris le temps d’écouter nos arguments, ils ont pris le temps de prendre en considération nos points de vue. » Mme Brunelle croit que la consultation publique tenue à l’école de la Source-Vive peut avoir fait une différence dans la prise de décision. Toutefois, le comité de parents avait bonifié cette rencontre d’un sondage mené auprès de parents et déposé un mémoire. Satisfaite, l’intervenante mentionne que la bataille n’est pas terminée pour autant. « On va talonner le député pour que l’agrandissement ait lieu. On arrêtera pas ça là, nos démarches on va les continuer pour que l’agrandissement soit fait. Parce que sans agrandissement, nos enfants vont aller à Stoke. »
Mentionnons que les élèves de la Source-Vive seront à l’étroit pour la prochaine année. Si le gouvernement donne le feu vert, les travaux d’agrandissement pourraient s’enclencher au cours de 2018 pour être prêts à la rentrée 2019.

Les municipalités prêtes à faire leur part pour la mise à niveau de la 257

Les cinq municipalités du Haut-Saint-François (Weedon, Lingwick, Scotstown, Hampden et La Patrie), membres du comité de la 257, abandonnent l’idée que le gouvernement du Québec reprenne à sa charge la route 257, mais réclament qu’il effectue la mise à niveau de l’ensemble de la route. Pour démontrer leur bonne foi, les municipalités sont prêtes à financer collectivement leur part jusqu’à concurrence de 10 % de la facture, qui pourrait s’élever à plus de 20 M$.

Conscients de la demande initiale, que le gouvernement reprenne à sa charge la route 257 aurait créé un précédent, les élus ont convenu de modifier la stratégie. D’ailleurs, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, avait laissé entendre lors d’une rencontre avec le comité que le gouvernement ne reprendrait pas de route. Par contre, le député Bolduc est disposé à faire les représentations nécessaires pour utiliser tous les programmes disponibles susceptibles d’assumer une forte partie des coûts.

Les membres du comité demandent dans un communiqué de presse au ministre des Transports, André Fortin, d’aller de l’avant avec la mise à niveau en raison de l’importance stratégique de la route 257 « pour le développement économique, démographique et touristique de la région est du Haut-Saint-François et du Granit. »

La présidente et porte-parole du comité, Johanne Delage, mairesse de La Patrie, souligne l’urgence d’intervenir. « Il faut se dépêcher. Les programmes sortent à la fin de mars. » Mme Delage mentionne que le comité mènera des actions rapides pour influencer le gouvernement. « Je veux mobiliser les gens du milieu, les citoyens, les entreprises. Il faut faire des sorties dans les médias. Par mon expérience en politique, si le milieu s’implique, ça a une plus-value. Avec des partenaires importants et le milieu, cela toujours un impact. Il faut être stratégique. On va prendre toutes les portes qui s’ouvrent. Il faudra peut-être rencontrer le ministre Luc Fortin. C’est le ministre responsable de l’Estrie et pour moi, l’Estrie, c’est pas juste Sherbrooke. »
Les maires membres de la 257 ont profité d’une récente rencontre à la MRC du Haut-Saint-François, avec le député de Chapleau, Marc Carrière, dans le cadre de sa tournée provinciale sur l’évolution des programmes d’aide financière à la voirie locale, pour lui signifier l’urgence de mettre à niveau la 257. Précisant que ce n’était pas dans son mandat, M. Carrière a assuré les maires qu’il en ferait mention au ministre responsable. Au terme de cette rencontre, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, semblait satisfait de l’ouverture des municipalités à s’impliquer financièrement et s’engageait à faire les représentations nécessaires. « Je vais organiser une rencontre avec le ministre à court terme pour essayer de voir qu’elles seraient les options qu’on pourrait mettre en place. L’objectif, c’est de l’amener ici rencontrer les gens », précise-t-il.
Les membres du comité de la route 257 doivent se rencontrer cette semaine et discuter des actions à poser. Mentionnons que la MRC du Haut-Saint-François appuie le comité dans ses démarches.

Laisser déneiger pour rester protégé

Le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) et les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec tenaient récemment une activité de sensibilisation portant sur le partage de la route avec les véhicules de déneigement. La démonstration a eu lieu au centre de services du MTMDET de la rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton.

Comme l’expliquait la conseillère en communication au MTMDET, Dominique Gosselin, l’intérêt de présenter un tel message au milieu de la saison plutôt qu’au début réside dans le fait que l’hiver peut s’étirer encore longtemps. « Aussi, les gens semblent mieux comprendre alors que l’hiver est entamé et qu’on est en plein dedans. »

À l’aide d’accessoires de marquage au sol installés autour d’une déneigeuse, l’activité a permis de démontrer l’imposante dimension des angles morts pour le conducteur d’un tel véhicule. De plus, une grande partie du travail de ces conducteurs se déroule en période de tempête ou de précipitation de neige, ce qui restreint davantage la visibilité. Il est donc important de redoubler de prudence en présence d’un véhicule de déneigement.

Mme Gosselin ajoute qu’« on est peut-être mieux placés derrière la déneigeuse qu’en avant, parce que devant, justement, l’opération est en cours, donc la chaussée n’a pas été encore déneigée. Patience et prudence, c’est les mots d’ordre. »

En Estrie, ce sont 2800 km de routes qui sont déneigés par une flotte de 130 camions. Ceux-ci sont répartis dans les six centres de services du MTMDET à Cookshire-Eaton, Magog, Sherbrooke, Lac-Mégantic, Shefford et Richmond.

Des conditions de travail difficiles
Rock Beaudet est le chef des opérations du centre de services de Cookshire. Il parle d’une situation fréquente sur « les routes où on a deux voies à déneiger dans le même sens, comme la route 112 à Ascot Corner, qui est très, très passante. La déneigeuse lorsqu’elle travaille dans la voie rapide [de gauche], déploie son aile [pelle] de droite et empiète dans la deuxième voie. Certaines collisions surviennent sur ce côté parce que certains automobilistes tentent de dépasser par la droite. Ce n’est pas le temps de faire une telle manœuvre dans ces situations-là. On ne peut pas déneiger à très grande vitesse. »

À ce sujet, Éric Hugron, directeur du Service de l’Estrie de Contrôle routier Québec, renchérit. « Quand on arrive en arrière d’une déneigeuse qui roule à basse vitesse, les gens ont tendance à faire des manœuvres dangereuses ou à suivre de trop près, puis à ce moment-là, ils disparaissent complètement du champ de vision du conducteur. »

Pourtant, les véhicules du ministère sont équipés de miroirs convexes (ou sphériques), qui donnent à leur conducteur une meilleure vision. M. Hugron en profite pour élargir la notion de prudence alentour de tout véhicule lourd, car « ces miroirs ne sont pas obligatoires pour eux. »

Christiane Bertrand est conductrice de déneigeuse au centre de services de Cookshire. En 17 ans de carrière, celle-ci a déjà eu une collision avec un automobiliste. « Les gens sont pressés. Ça dépasse à droite, ça dépasse à gauche. Des fois, c’est les deux bords en même temps. Nous, on prend à peu près une voie et demie. » Son conseil serait « de partir cinq minutes plus tôt et aller moins vite. Si on est sur le chemin, c’est parce que les routes sont dangereuses. »

Conseils de sécurité aux usagers de la route
– Éviter de se trouver dans l’angle mort d’une déneigeuse et porter attention aux clignotants.
– Conserver une distance sécuritaire avec les camions de déneigement et les autres véhicules.
– Adapter sa conduite aux conditions météorologiques et routières.
– Planifier ses déplacements en consultant Québec 511 pour l’état du réseau routier.
– Déneiger son véhicule afin d’avoir une bonne visibilité.

Le poète Sylvain Dodier de Saint-Isidore-de-Clifton Candidat du Parti Vert du Québec dans Mégantic

L’artiste et poète de Saint-Isidore-de-Clifton, Sylvain Dodier, briguera les suffrages sous la bannière du Parti Vert du Québec, dans Mégantic, en marge de l’élection provinciale du 1er octobre prochain.

Approché par le parti, M. Dodier mentionne qu’il s’agit du véhicule dont l’approche globale, sa sagesse écologique, le développement durable, la justice sociale et le respect de la diversité correspondent à ses valeurs personnelles. « C’est un jeune parti qui ne doit rien à personne », d’ajouter M. Dodier.

Le candidat veut faire de la politique différemment et y va déjà d’engagements qui sortent des sentiers battus. Il s’engage à verser 25 % de son salaire de député à des organismes à but non lucratif (OBNL) du comté. Il désire aussi faire chaque mois 10 h d’animation gratuite dans les garderies, écoles et organismes dédiés à la famille sur le thème Nature/Culture. Du même souffle, M. Dodier précise que ce temps consacré sera pris sur son horaire personnel et non sur celui du député. Il aimerait également organiser chaque mois une assemblée publique avec la population de la circonscription et de créer un site Internet du député favorisant la transparence d’action comme l’agenda public, comptes de dépenses, factures, etc.

Le candidat désire mettre en place des outils de consultation directe avec les citoyens et les élus municipaux. Il souhaite créer un comité intergénérationnel de sages regroupant des jeunes de 16 à 25 ans et d’aînés de 65 ans et plus pour conseiller le député. M. Dodier voudrait remettre quatre bourses d’études à des personnes de 16 ans et plus, qui osent dépasser les barrières de genre, de rôles et de milieux pour le lancer dans un audacieux défi.

Le candidat du Parti Vert ne songe pas à faire de la figuration dans la prochaine campagne électorale. Je vais mener une vraie campagne. « Les autres partis ont peut-être une longueur d’avance, mais dans l’optique où moi je m’engage avec les gens, j’ai bien confiance. » M. Dodier mentionne avoir toujours suivi la politique de près. L’appel du Parti Vert l’a convaincu de plonger. « Si un poète ne croit pas qu’il peut changer le monde, alors qui va changer le monde », lance-t-il.

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Chaleur humaine au cœur de l’hiver

La huitième édition de RURART se tiendra les 16 et 17 février prochains sur le site de la ferme La Généreuse. Sous la thématique de la chaleur humaine au cœur de l’hiver, l’événement présentera un total de huit artistes en plein air.

Au fil d’un sentier, le public découvrira les talents d’Allan Hurd (musique), Annie Lévesque (textile), Claude-Andrée Rocheleau (danse-musique), Hélène Routhier (peinture sous zéro), Nadia Cicurel et Salim Hammad (théâtre d’ombre et marionnettes), Marie-Noëlle Doucet-Paquin (conte) et Amélie Lemay-Choquette (peinture sur verre). La majorité des artistes sont établis à Montréal, outre Mme Rocheleau, qui vit à Sherbrooke, et les deux femmes derrière Rurart, Mmes Lemay-Choquette et Doucet-Paquin, qui vivent à Cookshire-Eaton.
L’événement se déroulant beau temps, mauvais temps, le public est invité à se vêtir en fonction des aléas de Dame nature. Il sera aussi possible de se réchauffer auprès d’un feu de joie autour duquel seront servis breuvages et collations. La première présentation débute le vendredi 16 février à 17 h, tandis que la seconde sera le lendemain, samedi 17, à 17 h. Le cout d’entrée est de 20 $ par adulte et 12 $ par enfant. Il est possible de se procurer des billets le soir même de l’événement ou en ligne au www.rurart.ca. La ferme La Généreuse est située au 540, chemin Labonté à Cookshire-Eaton. Pour les amateurs de plein air, plus de 4 km de sentiers aménagés et accessibles au ski de fond et à la raquette. Il s’agira de la seconde édition hivernale de RURART après celle de 2016.

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Agrandissement de la Coopérative Le Moulin des Cèdres à Weedon

Si la soirée d’information sur le projet d’agrandissement de la Coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres phase 2 à Weedon, évalué à 2,5 M$, visait à mesurer l’intérêt des gens, les responsables peuvent dire mission accomplie. Près d’une centaine de personnes ont assisté à la réunion dont une quarantaine ont rempli des formulaires d’intention au terme de la rencontre, qui se tenait au Centre communautaire de la municipalité.

Un comité de neuf personnes travaille déjà sur le projet depuis huit mois. Nicole Bolduc, présidente de la Coopérative Le Moulin des Cèdres, mentionne que le projet est urgent pour garder les gens âgés à Weedon. L’initiative prévoit la construction d’un bâtiment de 20 logements, idéalement situé à proximité de la coopérative sur la 5e Avenue. Les logements 3 ½ et 4 ½ seront disponibles pour les personnes de 75 ans et plus autonomes ou avec une légère perte d’autonomie. On prévoit des services comme la cafétéria, un ascenseur, de l’animation et de la sécurité.

Érigée, il y a 25 ans, la coopérative actuelle de 12 logements prévue pour les personnes de 55 ans et plus est au maximum de sa capacité depuis longtemps. Présentement, huit des 12 logements sont occupés par des personnes de 75 ans et plus, de mentionner Mme Bolduc. « Un logement s’est libéré à l’automne et c’est parce que la dame ne pouvait plus faire à manger. Ç’a été le signal d’alarme », précise la présidente de la coopérative.

Soirée
La soirée d’information visait d’abord à mesurer l’intérêt du milieu, ce qui n’a fait aucun doute. Carole Ouellette, chargée de projets du groupe de ressources techniques Entraide Habitat Estrie, qui accompagne le groupe de promoteurs de la coopérative, a expliqué les différentes étapes devant conduire à la réalisation de la phase 2 prévue pour l’été 2020. « Normalement, les délais de réalisation sont de deux à trois ans. Ici, le comité est dynamique et veut prendre 1 ½, on verra », de mentionner Mme Ouellette.

L’intérêt des gens et le montage financier constituent la première étape à compléter. À ce chapitre, il est prévu normalement une subvention équivalente à 45 % du coût de réalisation provenant de la Société d’habitation du Québec. À cela s’ajoute une contribution du milieu variant de 15 % à 20 % et un emprunt hypothécaire de 35 %. Mme Ouellette mentionne que la participation du milieu peut prendre différentes formes. C’est-à-dire qu’elle doit comprendre un montant financier, mais peut y être inclue une participation de la municipalité comme raccordement de rue, don de terrain ou autre aspect pouvant être quantifié financièrement. L’intervenante mentionne qu’une levée de fonds auprès de la population, des entreprises, solliciter les députés sont des avenues possibles.
Le calendrier présenté par Mme Ouellette est d’abord de compléter le montage financier et déposer le projet ce printemps à la Société d’habitation du Québec. La préparation des soumissions est prévue pour l’automne prochain, celle des plans et appels d’offres serait au printemps 2019, alors que la préparation pour l’engagement définitif irait à l’automne 2019. La réalisation des travaux pourrait s’échelonner de janvier à juin 2020 pour accueillir les résidants à l’été. La chargée de projet mentionne que le délai pour l’obtention de réponse varie de 3 à 12 mois.

Questions
Parmi les questions, le choix des personnes pour occuper les logements arrive en tête de liste. Un comité devra définir la politique de sélection, d’expliquer Mme Ouellette. Toutefois, Mme Bolduc mentionne « probablement, les occupants de la coopérative auront une préférence, ce sont les instigateurs. » Le service de cafétéria, sécurité et coût des logements ont également fait l’objet de questions.
Les participants semblaient satisfaits de la soirée d’information et partagent l’opinion qu’il est urgent d’obtenir une phase 2 pour la coopérative. Pour sa part, Mme Bolduc était satisfaite de la participation des gens « je suis très contente. Ça dépasse nos espérances. »

Beaucoup de pain sur la planche au brunch des élus

La Chambre de commerce du Haut-Saint-François avait convié les maires et conseillers de la MRC à son traditionnel brunch de début d’année. L’événement mobile avait lieu au Centre culturel de Weedon et était le moment pour les élus de faire le point sur la dernière année et de partager les objectifs de la prochaine. Près d’une centaine de personnes avaient répondu à l’appel. Sur un total de 14 municipalités, il ne manquait que les représentants de Lingwick, Newport, Chartierville et Westbury.

Ascot Corner
À Ascot Corner, 1,24 M$ ont été investis dans la réfection de rues visant le développement immobilier du Projet Québécois, près du parc Goddard. Des radars de vitesse ont été installés aux entrées de la municipalité dans le but de ralentir les automobilistes. Les projets pour l’année 2018 sont d’envergure, avec la construction d’un garage municipal et d’une nouvelle caserne de pompiers, un projet s’élevant à 2,3 M$. Les parcs Pomerleau et Goddard devraient finalement être reliés par piste cyclable, après plusieurs années de travaux.
Bury
Le maire de Bury, Walter Dougherty, était fier de dire que la municipalité était complètement bilingue depuis les deux dernières années dans ses services offerts aux citoyens. Grâce à l’usage de l’anglais à l’Hôtel de Ville, Bury a pu se doter d’une niveleuse en provenance de la Saskatchewan pour un cout inférieur de 51 000 $ par rapport à la plus basse soumission au Québec. Pour l’année 2018, le Centre communautaire du Manège militaire a maintenant une cuisine rénovée, juste à temps pour le brunch de la Saint-Valentin du dimanche 11.

Cookshire-Eaton
Sylvie Lapointe, la mairesse de Cookshire-Eaton, a présenté un résumé des trois secteurs de la ville. À Johnville, 1,2 M$ ont été investis pour une nouvelle salle communautaire, dont 795 000 $ provenaient de subventions. La Ville est aussi en repérage pour l’autorisation de construction sur 80 terrains situés au cœur du secteur et dont les premiers seraient prêts dès la fin de l’année. La nouvelle station d’épuration aura nécessité des investissements de l’ordre de 2,4 M$. À Cookshire, la construction de la Brasserie 11 comtés a attiré des investissements de 3 M$. Pour chacun des trois secteurs (incluant Sawyerville), des jeux d’eau à 200 000 $ l’unité seront installés et 1,2 M$ ont été alloués pour la réfection de rues.

Dudswell
Mariane Paré, nouvelle mairesse de Dudswell, a souligné le vent de renouveau qui a soufflé sur le conseil municipal avec l’arrivée de six conseillers en novembre dernier. La parité est atteinte avec trois femmes et trois hommes. « Présentement, on est en mode écoute avec nos citoyens. On est en train de faire une consultation publique. Après, on va se regrouper pour faire une planification stratégique pour les trois années. »

East Angus
Lyne Boulanger, mairesse d’East Angus, a présenté les projets 2018 de la ville. Pour une sixième année, East Angus assurera une présence au salon Expo Habitat Estrie. La mise en place de la collecte du compost se fera sur tout le territoire de la ville dès le mois de juin. Mme Boulanger souhaite améliorer la desserte médicale; la ville étant maintenant sans médecin depuis deux ans. La construction de la mini-urgence à Cookshire-Eaton aidera en ce sens.

Canton de Hampden
Bertrand Prévost, maire de Hampden, mentionne que la municipalité travaille « de concert avec ses voisins dans différents projets visant à améliorer le bien-être des citoyens et à garder son milieu bien vivant. » Il cite entre autres la participation active au comité de la Contrée du Massif Mégantic et le développement conjoint avec Scotstown et la MRC du parc du Marécage des Scots.

La Patrie
Lors de son entrée en poste, la mairesse Johanne Delage s’est aperçue du travail essentiel effectué par les bénévoles dans la municipalité. « Sans eux, la municipalité ferait faillite. Les bénévoles font le succès de La Patrie. » C’est dans cette veine qu’une première soirée de reconnaissance des bénévoles aura lieu le 21 avril prochain. Lasse d’entendre les gens de l’extérieur demander « C’est où, La Patrie ? », la mairesse s’est donné comme défi de revitaliser les secteurs touristique et économique de la municipalité.

Saint-Isidore-de-Clifton
Le maire Yann Vallières a fait part de quelques avancées de la municipalité. Parmi elles, notons l’aboutissement de la réfection du parc-école l’automne dernier, un projet ayant nécessité des investissements de plus de 100 000 $ au total en provenance du milieu et de la commission scolaire. Jusqu’à tout récemment, plus de 50 % des installations septiques du territoire étaient déficientes. Depuis le début d’une mise à niveau le printemps dernier, déjà 25 % d’entre elles sont complétées. La municipalité a fait l’acquisition du Centre communautaire pour le transformer en centre de plus de 500 places pouvant accueillir des événements majeurs.

Scotstown
La Ville sort d’une année de célébrations de son 125e anniversaire de fondation. Déviant de la formule habituelle de bilan et d’objectifs, le maire Dominique Boisvert a profité de sa tribune pour lancer un vibrant plaidoyer en faveur de l’occupation du territoire rural, dans la foulée de la réticence de certains parents de Bury à voir leurs enfants transférés vers l’école Saint-Paul.

Weedon
Il y a quatre ans, la municipalité de Weedon mettait sur pied sa démarche stratégique de développement durable. Le maire Richard Tanguay a présenté les divers projets qui incluent un quartier intégrant l’énergie solaire. Il ne pouvait passer à côté du méga projet de cannabis médicinal. De l’ordre de 200 M$, celui-ci pourrait créer jusqu’à 400 emplois directs et 800 indirects. Outre le cannabis, la présentation offerte par l’entreprise MYM Nutraceuticals mentionnait également la production du chanvre. Les installations finales comprendraient des centres d’interprétation et de formation. Le chantier débutera entre le printemps et l’été.

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Quatre jours de grève sont prévus pour les Centres de la petite enfance

Les parents dont leur enfant fréquente les Centres de la petite enfance (CPE) Le Ballon Rouge à La Patrie et Fafouin à East Angus devront prévoir un plan B puisqu’une menace de grève plane sur une douzaine de CPE de l’Estrie dont ils font partie.

Le Syndicat des travailleuses-eurs des Centres de la petite enfance de l’Estrie – CSN (STTCPEE-CSN) mentionnait par voie de communiqué de presse que ses membres lui avaient accordé un mandat de tenir quatre jours de grève. Devant la longueur des négociations avec l’Association patronale nationale des Centres de la petite enfance (APNCPE), le syndicat STTCPEE-CSN a convoqué une assemblée de ses membres pour dresser le portrait de la situation. Au cours de la rencontre, les membres se sont prononcés dans une proportion de 98,4 % en faveur d’un plan d’action impliquant une banque de quatre journées de grève.

« À ce jour, nous avons tenu 10 séances de négociation et son déroulement avance à pas de tortue considérant que l’APNCPE a déposé pas moins de 386 demandes », s’indigne Stéphanie Vachon, présidente du syndicat. « Notre patience est grandement mise à l’épreuve dans cette négociation lorsqu’on considère que les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015. Notre objectif est d’arriver à un règlement d’ici le 31 mars 2018, faute de quoi nous serons malheureusement dans l’obligation de recourir aux journées de grève », ajoute-t-elle.

Mme Vachon mentionne dans le communiqué « nous sommes conscientes des inconvénients que des journées de grève incombent aux parents, mais ces travailleuses estiment qu’elles méritent des conditions qui ne sont pas moindres que celles qui ont fait l’objet d’une entente de principe ailleurs en Estrie. »
Mme Vachon ajoute « nous sommes heureuses d’avoir obtenu une entente de principe régionale pour nos travailleuses dont l’employeur est membre d’une autre association patronale qui représente 18 CPE en Estrie. Cette entente sera présentée à nos membres dans les prochaines semaines. Mais d’ores et déjà, nous pouvons affirmer qu’elle est satisfaisante et fera l’objet d’une recommandation de la part du comité de négociation. »

Le syndicat STTCPEE compte 35 centres de la petite enfance regroupant plus de 850 travailleuses.

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