Gertrude Champigny, centenaire et propriétaire

En arrivant chez Gertrude Champigny à Westbury, la maitresse de la maison nous accueille avec un grand sourire. Celle-ci se lève de sa chaise de cuisine pour s’emparer de sa marchette et inviter la visite à passer au salon, où elle s’installe au piano pour jouer quelques notes. À première vue, munie de son amplificateur auditif, Mme Champigny semble être une ainée comme les autres. Sauf que celle-ci est née le 28 janvier 1918 et vient d’avoir 100 ans.

Dès les premiers instants passés à ses côtés, un détail sur la dentition de Mme Champigny attire l’œil. Un petit diamant est collé sur l’une de ses incisives. « Oui, j’ai mis ça en faisant faire mon dentier. Ça faisait pas mal ! », s’esclaffe la centenaire à la mode. Chantal Bessette, une auxiliaire aux services de santé et sociaux qui rend visite à Mme Champigny deux fois par semaine, le confirme : « Elle est coquette. »

Ils étaient trois employés actuels et retraité du CLSC à rendre visite à Gertrude Champigny pour son anniversaire. La principale intéressée rayonnait de bonheur et répétera plusieurs fois en cours d’entrevue qu’elle n’en revient pas que ces gens avec qui elle a tissé des liens au fil des ans se sont présentés.

Mme Champigny aime être entourée et taquiner les gens. « J’aime ça rire puis avoir du fun. Ça m’en prend », confie-t-elle. D’ailleurs, celle-ci n’a aucun regret, sauf peut-être celui que les célébrations des fêtes 2017 se soient terminées un peu trop tôt à son gout. Pour l’occasion, la résidence Champigny était remplie des fils, neveux, nièces et petits-enfants. Au fil de la soirée, les gens ont dû quitter, ce qui a laissé la grand-mère sur son appétit. « J’ai passé des fêtes assez tranquilles. J’aurais aimé qu’on continue à swinguer ! »

Malgré son âge, Gertrude Champigny a gardé l’habitude des soirées de réjouissances d’antan. Elle est issue d’une famille où la musique et le chant étaient à l’honneur. Un de ses frères était violoniste, un autre, gigueux. Elle-même est joueuse de piano et chanteuse à l’occasion. « Là, je fais moins de musique parce que je suis malade. Si je peux revenir en santé, je vais recommencer à jouer. C’est ça qui me tient en vie, la musique, le chant. Y a pas d’autres choses qui m’intéressent. »

On pourrait tout de même ajouter à la liste l’amour des gens. Mariée à 18 ans, Gertrude Champigny aura un premier enfant à l’âge de 20 ans. S’en suivront trois autres, tous des garçons. Elle les élèvera seule après s’être séparée de son mari. Comme si cela n’était pas assez, un de ses frères perd sa conjointe des suites d’un cancer. Mme Champigny ira quotidiennement l’aider à prendre soin de ses sept enfants. « Je faisais les deux maisons. J’étais chez nous, je faisais mon ouvrage, après ça, j’allais aider mon frère à faire la sienne. »

Plus tard, Mme Champigny a eu un second conjoint, M. Philippe Robert, d’East Angus, avec qui elle demeurera pendant 43 ans, jusqu’à la mort de celui-ci. Malgré tout ce temps passé ensemble, la centenaire continue de présenter M. Robert comme étant son «ami», puisque les deux ne se seront jamais mariés. « Après ça [le décès de M. Robert], je me suis dit “Tiens-toi tranquille ! ” Le troisième aurait été de trop », confie la doyenne dans un éclat de rire.

À l’extérieur, une boite aux lettres indique le nom de Mme Champigny. Rares sont les centenaires qui vivent encore dans leur maison, plutôt qu’en résidence. « J’aime ça, la campagne. Je suis pas prête à être placée. Non, non, non. Pourquoi j’irais dans des maisons, puis aller pleurer ? Je suis pas pressée. Je suis bien avec mon garçon ici, donc j’y reste. Je veux mourir dans ma maison. »
En somme, la jeune centenaire est fière de son parcours. « J’ai eu une belle enfance et j’ai une belle vieillesse. On vieillit, le corps nous vieillit. Mais dans notre tête, on se sent jeunes. »

L’Internet haute vitesse pour 700 foyers

Le projet Résilience Lennoxville-Cookshire, de Transvision Cookshire, est l’un des sept projets à avoir été sélectionné en Estrie par le programme Québec branché. À terme, des investissements de 587 000 $ permettront à 700 foyers du Haut-Saint-François d’avoir accès à Internet haute vitesse.

L’annonce des projets retenus s’est faite en fin d’année 2017. Celle-ci était présentée par la ministre du Développement international et de la Francophonie, députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, qui agissait au nom du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains.

Le programme Québec branché a pour objectif de fournir des services Internet haut débit aux régions et aux localités qui sont actuellement mal ou non desservies. Le financement des projets est fait à parts égales avec le programme fédéral Brancher pour innover. En tout, plus de 80 projets ont été sélectionnés dans 14 régions du Québec.

Dans la MRC, ce sont 587 000 $ qui seront investis dans le projet Résilience Lennoxville-Cookshire. Les collectivités visées sont celles de Johnville, Birchton et du chemin de Learned Plain, pour Cookshire-Eaton, ainsi que Westbury et le secteur Huntingville à Waterville. Les gouvernements du Québec et du Canada investiront chacun 262 800 $, alors que la différence de 61 400 $ sera à la charge de Transvision Cookshire.

« Cet investissement contribuera de façon concrète au développement économique de nos collectivités rurales en créant des emplois et de nouvelles occasions d’affaires. Pour nos agriculteurs, par exemple, un accès Internet haute vitesse ouvrira la voie à l’utilisation de nouvelles technologies de pointe qui ont le potentiel d’augmenter leurs rendements et de réduire leurs coûts de production », témoignait la députée-ministre Marie-Claude Bibeau.

Ghislain Bolduc, député de Mégantic, a également fait part de son enthousiasme : « C’est un grand jour pour le développement économique de notre région et un moment clé qui marque l’aboutissement de nombreux efforts collectifs, mais surtout l’avènement d’un service amélioré et attendu par des milliers de citoyens estriens. Ces investissements majeurs permettront de doter notre région et la circonscription de Mégantic d’un outil devenu indispensable et nécessaire. »
Transvision Cookshire vient de fêter ses 52 ans d’existence en décembre dernier. L’entreprise, maintenant établie à Sherbrooke, dessert 700 clients sur le territoire de Cookshire-Eaton. Le projet Résilience Lennoxville-Cookshire vise à pallier l’étendue géographique et la faible densité de population qui avaient été jusqu’à maintenant des obstacles à la mise sur pied des infrastructures nécessaires à l’Internet haute vitesse.

Nicolas Rouleau, copropriétaire de l’entreprise, n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.

Ascot Corner

Des aînés bon pied bon œil

Depuis quelques années déjà, le Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François offre gratuitement le Programme intégré d’équilibre dynamique (PIED). Cette fois, ce sont deux groupes respectivement d’Ascot Corner et de Bury qui ont bénéficié de l’initiative, visant notamment la prévention des chutes.

Le programme découle du ministère de la Santé et des Services sociaux depuis 2004. Il est offert aux personnes autonomes de plus de 65 ans, vivant à domicile pour les aider à y demeurer plus longtemps. Celles-ci sont préoccupées par les chutes qui peuvent arriver ou par la qualité de leur équilibre. Les séances de mise en forme s’étalent sur 12 semaines. Elles sont animées par une technicienne en réadaptation physique diplômée.

Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, les chutes et leurs séquelles sont parmi les problèmes les plus graves et fréquents chez les aînés de plus de 65 ans. Les recensements annuels en dénombreraient quelque 13 300 qui ont entrainé une hospitalisation. Dans la moitié des cas, indique-t-on, ces personnes seraient tombées à la maison. Cet accident aurait pu être évité, ajoute-t-on.
Les activités PIED sont reconnues pour leur efficacité. Elles sont accessibles à un grand nombre d’aînés vivant à domicile. Elles se donnent en groupe, deux fois par semaine pendant 12 semaines. Le programme propose également des exercices faciles à faire à la maison et donne des capsules d’information sur les saines habitudes de vie, les comportements sécuritaires et la façon d’aménager son domicile pour prévenir les chutes. Les animateurs les considèrent comme plus intensives, mais elles restent à la portée de tous. Par ce programme, on vise à renforcer l’aplomb et le tonus musculaire des jambes. En profitant de ces entraînements, on en arrive à maintenir la densité osseuse aux poignets, aux hanches et à la colonne vertébrale.

Le CAB a offert le Programme PIED à deux groupes l’automne dernier. Chaque personne a reçu un certificat après 12 semaines d’exercice.

Mme hebert

Noëlla Hébert s’implique malgré deux AVC

Impliquée bénévolement dans son milieu, secteur Saint-Gérard, à Weedon, depuis une trentaine d’années, Noëlla Hébert, n’a pas l’intention de s’arrêter. Les deux AVC, qui l’ont frappée l’automne dernier, ont contraint tout au plus, à cette dame, de réduire le rythme sans plus.

« Je commence à m’en remettre. J’ai dû abandonner certaines activités », de mentionner Mme Hébert. Toutefois, ses collègues considèrent que cette dame est encore bien engagée dans sa communauté. Présidente de la bibliothèque du secteur Saint-Gérard et impliquée bénévolement dans ce service depuis une vingtaine d’années, il était naturel de tenir la rencontre sur les lieux de son passe-temps favori. De nature discrète et plutôt timide, Mme Hébert préfère œuvrer dans l’ombre et ne cherche surtout pas la visibilité. C’est donc avec l’aide d’une personne interposée que le journal a obtenu l’entrevue.

Même si elle est encore active dans diverses activités, pour Mme Hébert, il n’y a pas de doute que la bibliothèque occupe une grande place dans son cœur. « Quand la bibliothèque a ouvert, je me suis impliquée. Dans le temps, il y avait plus d’ouvrage, on faisait tout à la mitaine. Maintenant, c’est informatisé. » À titre de présidente, Mme Hébert supervise une équipe de sept bénévoles et s’assure avec les intervenantes que le service est de qualité. « J’ai toujours aimé lire, je venais aider. On a 700 livres et nous sommes membre du Réseau biblio de Sherbrooke. » La bibliothèque compte 55 membres réguliers en plus des gens de chalet, en saison estivale. Elle est ouverte tous les lundis de 18 h 30 à 19 h 30 et un lundi après-midi par mois de 15 h à 16 h. « Même si c’est pas une grosse bibliothèque, c’est important pour le monde. C’est comme un lieu de rencontre. Tout le monde se connaît, on échange », d’exprimer Mme Hébert.

Outre la bibliothèque, notre dynamique retraitée trouve le temps de s’impliquer dans d’autres organismes. Membre des Fermières depuis 30 ans et ex-présidente, Mme Hébert s’engage encore à aider aux repas, les décorations de salles lors d’activité et même à jouer au photographe. Comme si ce n’était pas suffisant, elle fait partie d’une équipe de femmes qui préparent les repas après les funérailles. Notre retraitée participe également une fois par mois au brunch de la fabrique.
Vous pensez que l’implication bénévole de cette femme s’arrête là.

Détrompez-vous, Mme Hébert s’implique au sein de l’organisme Les Rayons de Chaleur, membre du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Il s’agit d’un regroupement de personnes du secteur Saint-Gérard qui vont œuvrer à briser l’isolement des personnes plus âgées, soit en faisant des appels téléphoniques, visites à domicile dont une particulièrement à Noël et des repas quatre fois par année pour les personnes de leur secteur.

Devant le commentaire, vous êtes encore pas mal impliquée, la principale intéressée mentionne humblement « j’en fais, mais pas mal moins. » Mme Hébert a dû abandonner deux activités en raison de ses AVC, soit le comité du Centre communautaire où elle était responsable depuis une douzaine d’années de la location de salle et responsable des pratiques de danse en ligne country pour la FADOQ locale pendant neuf ans. « J’aimais ça. Je faisais ça bénévolement pour l’Âge d’or », lance-t-elle.

Mme Hébert aime donner de son temps pour venir aider sous une forme ou une autre sa communauté. « Moi, j’aime ça. J’aime le monde, les personnes âgées, ça me donne de l’énergie. Tant que je vais être capable, je vais continuer s’ils veulent me garder encore. » Enthousiasme dans ses propos, Mme Hébert constate néanmoins que la relève se fait rare. « Les jeunes ne veulent pas embarquer là-dedans. La population vieillit. Des gens quittent pour se rapprocher des soins de santé. J’ai peur que des organismes tombent faute de bénévoles », confesse l’intervenante. Mais en attendant, elle se donne encore tant que l’énergie et la santé lui permettront.

Rachel Garber

DECLINE EFFECT

How we love to ridicule those who tweet a torrent of fake news to the world, all the while berating others who, they say, report untrue – read unfavourable – information about them. Fake news.

Well, welcome to the human condition. In the renowned halls of science, researchers have studied researchers and found a startling phenomenon that is disturbingly common: the decline effect. That’s when the therapeutic power of a medication is shown to have steadily weakened over the years since it was introduced.

Jonah Lehrer wrote about the decline effect in a bombshell article in The New Yorker in 2010. It’s not really that the medication becomes less effective, it’s that our perceptions have changed. Initial research may be biased by, for example, the need to find a favourable result that can be published or funded. Subsequent studies might reveal varying results, often less perfect than first believed.
What really declines over time is our illusion, he suggests. Like falling in love, and then out again. Like fads that come and go. Often it’s not that the object of our desires has morphed into something rather lackluster. Instead, it’s that we gradually begin to see more flaws in that great new hope. The decline effect is a pretty human phenomenon.

Or not. Some individuals cling, against all evidence, to their original belief. That’s human too.

Fake news refers to the idea of reporting something that is false. But there is violent disagreement about what is true or false. How difficult it is to know the truth, Lehrer observes. Just because an idea is true doesn’t mean it can be proved. Just because an idea can be proved doesn’t mean it’s true. In the end, we still have to choose what to believe.

And sometimes our beliefs are fake. We believe because we want to believe. Evidence be damned. The need to believe our way is the right way can be extremely powerful.

In the end, we come back to the truism that if something looks too good to be true, there’s a good chance it is not. At least, not completely so. Yet, amid all the dross, amid all the fake news and accusations of such, some things shine true. The human capacity for love lives on within each of us, despite all tweets to the contrary. Let’s celebrate it!

SETTLER STORY
Tickets are going fast for the Settler Story, the new theatrical production about Captain Josiah Sawyer and the other early settlers of the area. «Josiah Sawyer and associates» included 31 families whose names sound oddly familiar. Alger. Bayley. Cook. Heard. Heyes. Labaree. Sawyer. The spellings may differ from today’s local families, but DNA tests would ring true.

Two performances are at 2 and 7:30 p.m. on Saturday, February 17, and maybe a third one on Sunday, February 18. The Settler Story is a two-act play with 16 scenes, covering the period of 1792 to 1825, and it’s written, directed and produced by Kendra Parnell. It’s put on by a locally well known troupe of amateur actors – they do it for the love of it!

The intermission promises something special. It’s a PowerPoint presentation by Linda Hoy, responsible for communications for the Eaton Corner Museum, the beneficiary of this event. She will offer additional information about the 31 settler families and their descendants, including a map of the historical Eaton and Newport Townships where they settled.

The Settler Story is at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, Sawyerville. Entrance is $10. To reserve tickets, contact Elaine Lebourveau at 819-563-8700 or elebourveau@videotron.ca. Seats are limited, so don’t wait.

COLOUR CAFÉ
The Colour Café in Cookshire has begun an afternoon session at 2 to 4 p.m., in addition to the evening session at 6 to 8 p.m. Both are on the second Wednesday of each month, at the Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale W., Cookshire. The upcoming sessions are on February 14 and March 14. This fun, informal group for English-speaking adults offers a spot of socializing, relaxing, and colouring each month. No special talent is required. Free and open to all. Info: Michelle Lepitre at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

VIACTIVE EXERCISES
All four of the bilingual weekly groups for people aged 50-plus are on Wednesdays and are free of charge. Newcomers are welcome to begin anytime.

In Bury, Doris Eryou leads the group at 10 a.m. at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury. Info: 819-238-8541.

In Cookshire, Serena Wintle and Lyne Maisonneuve welcome you from 10 to 11 a.m. at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210.
In Newport, Ruth Shipman and Christiane Côté invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.

And in Sawyerville, Denise Nault and Gérard Nault facilitate the group at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, at 10 to 11 a.m. Info: 819-889-2630.

CHURCH SERVICES
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m. On February 11, the Cookshire service is in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West, and on February 18, in the theatre in the Manoir d’eau vive, 210 Principale East. Info: 819-887-6802.
United. Sunday services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by February 12 for publication February 21 and by February 26 for March 7.

Un deuxième concours photos haut en couleur à la Cité-école Louis-Saint-Laurent

Le comité culturel de la Cité-école Louis-Saint-Laurent dévoilait récemment les gagnants de la deuxième édition du concours de photos étudiantes. Daphnée Dusseault a remporté les grands honneurs avec une photographie prise au Camping Prévert. Laurie Després, de Cookshire-Eaton, et Léonie Giroux-Lapointe, de Scotstown, complètent le top 3.

Après une première édition ayant pour thème l’automne, le comité organisateur a cette année imposé le critère de lieux et de paysages pour les clichés soumis. « Le but est de découvrir la région avec des photos prises ici. On ne voulait donc pas de portraits d’animaux ou de gens », explique l’enseignant Alexis Dalpé. Un premier tri était effectué par le comité de juges, formé de membres du personnel de l’école, incluant M. Dalpé, Isabelle Couture, directrice du développement à la SADC, et de Allison Patry Descoteaux, ministre de la culture dans le cadre du parlement étudiant. « Dès que c’était flou, on rejetait. On recherchait de la clarté », de compléter M. Dalpé.

Ce resserrement des critères d’admissibilité a mené à une plus grande qualité des soumissions. « Le nombre de photos soumises est passé de 70 l’an dernier à environ 25 cette année », relate Alexis Dalpé. Par contre, il y a eu deux fois plus de votes de la part des étudiants, passant de 120 en 2016 à 210.

Outre le vote des élèves qui déterminait les trois premières positions, Tourisme Haut-Saint-François a remis une mention coup de cœur à Camille Labranche de Saint-Isidore-de-Clifton. Cette collaboration du concours avec l’organisme date de la première édition. À ce moment, une douzaine de photographies avaient été utilisées pour illustrer la carte des attraits touristiques de la région. Les clichés tirés de la présente édition serviront à enjoliver le prochain guide du comité Tourisme HSF.

Parmi les 25 clichés soumis cette année, un premier tri a été effectué par le comité culturel. De cette présélection, dix œuvres ont été conservées et exposées dans la salle Jacqueline-Loiselle. C’est à cet endroit que les élèves de la polyvalente pouvaient admirer les photographies et voter pour leur coup de cœur. Cette façon de faire a porté ses fruits puisque la participation des étudiants au vote a quasiment doublé en un an.

Moisson HSF

Des locaux six fois plus grands pour Moisson Haut-Saint-François

Moisson Haut-Saint-François inaugurait récemment ses nouveaux locaux. Ceux-ci sont désormais situés au 53, rue Angus Sud, à East Angus, anciennement le CRDITED. Jusqu’à tout récemment, l’organisme occupait une superficie d’environ 500 pi2 au Centre culturel d’East Angus, après avoir démarré ses activités à l’église Saint-Camille, à Cookshire-Eaton. Les nouvelles installations totalisent 3000 pi2 et comprennent un entrepôt, une aire de cuisine et des bureaux administratifs. Trois d’entre eux sont d’ailleurs à louer. Les portes ouvertes étaient suivies d’un souper des bénévoles qui veillent à la bonne marche de l’organisme.

Comblez votre dulcinée avec une Saint-Valentin «faite à la main» !

Cette année, surprenez votre douce moitié en organisant une soirée de Saint-Valentin entièrement «faite à la main». Votre dévouement et votre créativité sauront assurément la charmer ! Mais d’abord, sachez que vous devrez investir du temps pour créer un effet «wow !». Mieux vaut donc vous y prendre à l’avance !

Une ambiance romantique
La réussite de votre soirée dépendra entre autres de l’ambiance. Commandez une bonne quantité de pétales de roses et de fleurs fraîches à votre fleuriste. Utilisez-les pour fabriquer un bouquet, une carte de vœux personnalisée ou encore des potpourris.

Vous avez des enfants ? Organisez une activité de bricolage pour qu’ils vous aident à décorer ! Au besoin, visitez des magasins spécialisés en projets créatifs pour vous inspirer.

Faites une sélection des plus belles chansons d’amour. Ajoutez-y des titres qui vous rappellent votre rencontre, vos voyages, votre mariage, etc. Cette sélection musicale personnalisée créera l’ambiance parfaite !

Un repas aux saveurs uniques
Concoctez un repas qui lui plaira : faites appel à votre fruitier, à votre boulanger, à votre boucher, à votre poissonnier, à votre fromager et à votre chocolatier pour obtenir les produits les plus frais et les plus délicieux !

Un cadeau sur mesure
Finalement, offrez-lui un cadeau que vous aurez fabriqué. Elle est friande de thé ? Personnalisez une tasse qu’elle pourra apporter au travail. Elle rêve de décorer le salon depuis des mois ? Surprenez-la en installant des tablettes sur lesquelles vous déposerez des photos de famille, par exemple.

Opération charme lancée par la MRC

C’est dans le but de sensibiliser les élus et démystifier l’appareil que représente la MRC que les intervenants ont invité maires et conseillers du Haut-Saint-François, à passer un après-midi porte ouverte et découvrir les services offerts.
Une dizaine d’ateliers regroupant principalement les services offerts par la MRC, mais également du CLD, étaient présentés dans le cadre d’un circuit informatif. Les membres du personnel étaient sur place pour expliquer et vulgariser la nature de leur travail. Une cinquantaine d’élus ont répondu à l’invitation auquel se sont greffés en fin de journée d’autres partenaires régionaux. La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie, ainsi que celui de Mégantic, Ghislain Bolduc, se sont joints au groupe dans le cadre d’un cocktail permettant le réseautage.

En guise d’introduction et s’adressant aux élus, le directeur général de la MRC et du CLD, Dominic Provost, s’est avéré clair dans ses propos « on veut augmenter et développer la confiance envers la MRC. On veut que vous rencontriez les gens qui travaillent. » Le préfet, Robert Roy, ajoute : « on veut que les élus voient dans quoi ils investissent. »

Les élus ont été regroupés en petite équipe de cinq. Leur première tâche était d’associer différents thèmes sous les responsabilités adéquates du genre mandat gouvernemental dévolu à la MRC, mise en commun avec la MRC et municipalités. Cet exercice terminé, chaque groupe se dirigeait vers un des dix ateliers pour en découvrir la nature et passait au suivant après dix minutes, de façon à obtenir une vision globale de la MRC et du CLD. Plusieurs champs d’expertise pouvaient être regroupés dans un atelier; parmi ceux-ci, on remarquait entre autres les loisirs, le transport HSF, la démarche globale et intégrée, environnement (programme de gestion des matières résiduelles), sécurité publique, comité incendie, aménagement des cours d’eau, plan d’action local pour l’économie et l’emploi (PALÉE) et services aux entreprises.

Plus de 65 personnes participaient au cocktail, visiblement au grand plaisir du préfet. Misant sur la fierté, ce dernier mentionnait : « j’ai hâte d’entendre dire je fais partie du Haut-Saint-François. Pour moi, c’est important. » M. Roy parle des améliorations apportées au bon fonctionnement de la MRC. « Je sais, ce n’est pas parfait, mais je peux vous assurer qu’on va s’améliorer. » D’ailleurs, c’est avec fierté que le préfet a mis à l’avant-plan le travail du personnel de la MRC et du CLD, sans oublier la participation des élus.

Réactions
Pierre Reid, nouveau conseiller à la municipalité de Westbury, qualifie l’exercice de « très intéressant. Ça permit de démystifier la MRC et surtout de savoir où va notre argent des contribuables. Ils ont été très respectueux envers les nouveaux élus. C’est plus gros que je pensais et les gens sont dynamiques. Comme conseiller, je vais m’assurer que l’argent qu’on envoie à la MRC va continuer à être bien géré. » Sébastien Alix, également nouveau conseiller à Lingwick, qualifie l’expérience de « très intéressante. J’ai bien aimé le petit marathon. Ça nous donne des outils. J’ai été frappé par l’étendue et la diversité entre les postes. C’est surprenant de voir autant de législatifs que du pratique terre-à-terre. Ils sont ouverts au dialogue et je les voie comme des collaborateurs. » Marjolaine Larocque et Isabelle Bibeau, deux nouvelles conseillères à Dudswell, sont satisfaites de ce qu’elles ont vu. « On a affaire à des gens professionnels et compétents », d’exprimer Mme Bibeau. Sa collègue ajoute avoir été impressionnée par « l’étendue des dossiers. » « Je ne pensais pas qu’il y avait autant d’employés », d’ajouter Mme Bibeau. Elle admet qu’elle n’avait pas vraiment d’idée du fonctionnement de la MRC. « Je ne savais pas de quoi il en retournait. » Pour sa part, Mme Larocque mentionne « je vais les appeler plus souvent. » Au terme de la soirée, le préfet était convaincu que l’exercice avait atteint l’objectif de créer un rapprochement.

Transfert de 60 élèves de Bury vers Scotstown

L’école du Parchemin, à East Angus, étant au maximum de sa capacité, la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC) projette de déplacer une soixantaine d’élèves vivant à Bury vers l’école Saint-Paul de Scotstown, dès le mois de septembre prochain. Les parents de ces enfants lancent un cri du cœur afin qu’une autre solution soit trouvée d’ici là.

Les parents de Bury ont été informés du projet de relocalisation une première fois en mai 2017. L’école primaire du Parchemin accueillait alors 468 élèves pour l’année scolaire 2016-2017. Elle prévoyait atteindre le nombre de 525 d’ici 2021. Déjà, plusieurs modifications d’organisation avaient été apportées à l’établissement. Dans un résumé de rencontre de parents, la direction de l’école mentionnait « le retrait des locaux des spécialistes, qui se déplacent maintenant dans les classes des titulaires, le jumelage de groupes d’éducation physique et l’utilisation de la salle des dineurs pour certains cours d’éducation physique. » De son côté, l’école Saint-Paul à Scotstown n’a que 23 élèves pour une capacité d’environ 100.
Lors d’une deuxième rencontre s’étant tenue en novembre 2017, la CSHC informe les parents que plusieurs scénarios ont été étudiés, mais que le seul retenu demeure le transfert des élèves de Bury. Pour ce faire, les critères d’inscription à l’école du Parchemin devront être revus en modifiant ses bassins ou territoires d’appartenance.

C’est à ce moment que des parents d’élèves ont décidé de se mobiliser et d’entamer des démarches pour éviter le transfert. On retrouve parmi eux Annie Duhaime et Lisa Yargeau-Dubé. La première a deux enfants présentement en 1re et 3e année, alors que son troisième commencera l’école en septembre prochain. Du côté de Mme Yargeau-Dubé, celle-ci a un enfant en 1re année et un second qui sera à la maternelle lors de la prochaine rentrée scolaire. Dans leur secteur de la rue Stokes, ce sont une quinzaine d’enfants qui sont concernés par la possibilité de transfert.

Les conséquences d’un transfert
« On est justement établis en région parce que c’est moins dispendieux pour une famille nombreuse comme la nôtre. Et là, on veut nous éloigner encore plus », déplore Mme Duhaime, mère de quatre enfants. « La majorité des parents de Bury travaillent à East Angus ou Sherbrooke. L’école du Parchemin, pour nous, est située du “bon bord” de la ville. En devant aller à Scotstown, on s’enfonce vers la campagne. »

Mme Duhaime croit que le transfert d’élèves pourrait affecter le développement de la municipalité de Bury. « Ce transfert va vraisemblablement aider à dévitaliser notre municipalité. Dèjà, des familles se questionnent sur la pertinence de rester à Bury ou sont déçus de venir tout juste de s’y établlir. »

Le directeur général de la CSHC, Martial Gaudreau, reconnait l’inconvénient que poserait un transfert pour les parents travaillant en sens opposé. « La commission scolaire est déjà en train de regarder des solutions exploratoires, comme un service de garde satellite à Bury. » Dans ce scénario, les élèves iraient à l’école à Scotstown et se rendraient à Bury en autobus en dehors avant et après les cours.

Hormis l’aspect pratique que l’école du Parchemin se trouve sur le chemin du travail pour certains, M. Gaudreau considère qu’il n’y aurait pas de réelle différence pour les élèves. « On a calculé qu’un enfant de Bury parcourait 16 km pour aller à l’école à East Angus, tandis qu’il en mettrait 20 pour se rendre à Scotstown. Le temps de trajet en autobus reste similaire dans les deux cas. »

Là-dessus, Annie Duhaime est d’un autre avis. Le tronçon de la route 214 pour se rendre à Scotstown est quant à elle bien plus dangereux que le chemin utilisé par les autobus scolaires pour relier Bury à East Angus. Depuis que son premier enfant a commencé à fréquenter l’école du Parchemin, Lisa Yargeau-Dubé dit avoir assisté à cinq remorquages d’autobus scolaires en l’espace d’un an et demi. Elle anticipe déjà les problèmes si ses enfants ont à faire le chemin vers l’est.

Autres solutions envisagées
Face au problème de surpopulation de l’école du Parchemin, la CSHC autant que les parents ont considéré différentes options. Martin Gaudreau, DG de la CSHC, confirme que cinq scénarios ont été étudiés par le conseil des commissaires. Deux d’entre eux étaient l’utilisation de l’école anglophone Pope Memorial de Bury, sous la juridiction d’Eastern Townships School Board, et l’agrandissement de l’école du Parchemin. Or, « dans un contexte de surplus de clientèle, le ministère de l’Éducation accorde des subventions pour construire ou agrandir seulement si la commission scolaire n’est pas en mesure de relocaliser les élèves dans une école des environs », informait la CSHC dans une lettre adressée aux parents.

Lisa Yargeau-Dubé déplore l’argument financier, alors que le projet de loi 166 ferait baisser le niveau de taxes scolaires. « On nous dit qu’on ne peut pas dépenser, mais on s’apprête à baisser les taxes. » Celle-ci dit préférer continuer à payer son niveau de taxes actuel pour maintenir et améliorer ses services.

Depuis le début de leurs démarches, Mmes Yargeau-Dubé et Duhaime ont obtenu l’appui du conseil d’établissement de l’école du Parchemin, des municipalités de Bury et d’East Angus, de même que celui du député de Mégantic, Ghislain Bolduc.

Malgré leur crainte que la décision finale ne soit jouée d’avance, les deux mères continuent leurs démarches. Il est possible de signer la pétition qu’elles ont créée aux bureaux municipaux de Bury et d’East Angus, de même qu’au magasin général de Bury et Dépanneur East Angus.

La décision finale se prendra le 30 janvier lors du conseil des commissaires de la CSHC.

Déplacement d’élèves de l’école de la Source-Vive

C’est ce mardi que le conseil des commissaires de la Commission scolaire régionale de Sherbrooke (CSRS) devait trancher quant au déplacement temporaire d’un an, d’une cinquantaine d’élèves de l’école primaire de la Source-Vive à Ascot Corner vers l’école Notre-Dame-des-Champs de Stoke. Malheureusement, le journal était déjà imprimé au moment de la prise de décision.

Rappelons que le comité de révision du territoire devait déposer une recommandation sur laquelle les commissaires doivent trancher. La problématique découle de l’augmentation des inscriptions d’élèves pour la rentrée scolaire dès septembre prochain et des années à venir. Présentement, l’école de la Source-Vive compte 302 inscriptions. Ce nombre pourrait grimper à 320 l’an prochain et poursuivre sa croissance au cours des années à venir. Une demande d’agrandissement prioritaire de cet établissement scolaire a été déposée par la CSRS auprès du ministère de l’Éducation. Dans l’hypothèse d’une réponse positive souhaitée vers juin 2017, l’agrandissement pourrait s’échelonner sur une période d’un an, d’où le déplacement temporaire, explique-t-on du côté de la CSRS.

L’ensemble des parents, enseignants et équipes-écoles ainsi que le conseil municipal d’Ascot Corner ont signifié leur opposition au déplacement d’élèves lors d’une soirée d’information organisée par la CSRS, à l’école de la Source-Vive. Mme Fanny Brunelle, membre du conseil d’établissement, a présenté un sondage réalisé auprès du service de garde, des enseignants et des parents démontrant une forte majorité en faveur du statu quo. Même la direction d’école croit qu’il est possible de s’ajuster en conséquence. Mme Brunelle a présenté lors de l’assemblée publique à laquelle participaient plus de 70 personnes, parents et membres du personnel de l’école, un plan d’aménagement des espaces permettant d’accueillir tous les élèves. Mentionnons que sept des 16 commissaires de la CSRS étaient présents lors de la soirée d’information. Les parents se sont également exprimés lors de la rencontre, mentionnant les inconvénients encourus pour le déplacement d’une seule année. Au terme de la soirée, M. Simon Filteau, président du comité de révision du territoire, mentionnait « je peux vous l’assurer, le projet n’est pas canné. »

Le comité avec Mme Brunelle à sa tête est revenu à la charge lors de la réunion du conseil des commissaires le 16 janvier. Elle a déposé auprès du comité de révision du territoire ainsi qu’à tous les commissaires un récent sondage réalisé auprès des parents, les 11 et 12 janvier derniers, ainsi que toute la documentation démontrant le bien-fondé de maintenir le statu quo. Mme Brunelle mentionne que ce sondage a été réalisé auprès de 203 familles. De ce nombre, 115 ont répondu et 107 se disaient en faveur du statu quo et huit en faveur d’un transfert.

Mairesse
Au terme de la rencontre à laquelle plusieurs parents se sont exprimés, la mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, semblait confiante quant à la prise de décision à venir. « Je suis très satisfaite de la réunion, il reste aux commissaires de comprendre le message. À la municipalité, on trouvait un manque de conviction de l’école, mais je suis agréablement surprise. Le conseil d’établissement, les enseignants, le personnel de soutien et la direction de l’école ont pris ça en main. » Mme Bresse réitérait sa confiance. « À un moment donné, il faut que tu écoutes la population. Je suis confiante, c’est quand même des gens sensés. » Rappelons que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, s’est déjà engagé à faire pression auprès du ministre de l’Éducation pour que l’agrandissement de l’école primaire de la Source-Vive soit retenu.

actualite

Budgets municipaux 2018 – Deuxième partie

Étant donné les élections municipales de novembre 2017, les administrations locales ont jusqu’au 31 janvier pour déposer leurs prévisions budgétaires. Un article paru dans notre dernière édition faisait état des budgets ayant été adoptés en décembre 2017 par huit localités du Haut-Saint-François. Voici les municipalités restantes.

Bury
La municipalité de Bury a adopté un budget équilibré de 1 986 731 $, en augmentation de 3 % par rapport à 2017. Le taux de la taxe foncière demeure à 0,5465 $ par 100 $ d’évaluation. Si on ajoute à ce taux les taxes de la MRC et de la SQ, on passe de 0,7038 $ en 2017 à 0,7072 $ par 100 $. Toujours au chapitre des taxes citoyennes, on note l’ajout de deux nouveaux règlements d’emprunt, par rapport à 2017, pour une niveleuse et une chargeuse. La cueillette des ordures et des matières recyclables demeurent à un tarif de 148,75 $ par résidence. Les réseaux d’aqueduc et d’égouts connaissent une légère hausse, respectivement de 2,25 $ pour s’élever à 192,25 $ et 4,75 $ atteignant un total de 144,75 $ pour l’égout.
Les sommes de taxation municipale représentent 66 % des revenus de la municipalité. Du côté des dépenses, le transport représente la plus grande partie de celles-ci (28 %), l’administration générale (25 %) et la sécurité publique (12 %). L’administration est le seul département pour lequel les dépenses se sont maintenues, avec seulement 20 $ de différence entre 2017 (495 858 $) et 2018 (495 878 $). À moyen terme, la municipalité prévoit un montant de 650 000 $ pour la construction d’une caserne de pompiers en 2019. Finalement, l’achat de 222 compteurs d’eau au coût de 350 $ l’unité (pour un total de 77 000 $) se fera également au courant de 2018.

Dudswell
La municipalité de Dudswell a approuvé un budget de l’ordre de 2 830 757,02 $, une hausse de 8 % par rapport à 2017. Celle-ci est justifiée en partie par l’augmentation des frais de cueillette des déchets. Les trois services d’ordures, récupération et de compostage font un bond de 81 % en passant de 112,18 $ par unité en 2017 à 202,97 $ cette année. Autrement, le taux de taxation demeure inchangé à 0,847846 $ du 100 $. Ce taux comprend les taxes foncières générales, le financement des barrages et la taxe de la Sûreté du Québec. Les postes de dépenses les plus importants restent encore cette année le transport (25 %), l’administration générale (24 %) et les loisirs et culture (16 %), qui passent cette année de la 5e à la 3e place. La reprise des activités culturelles et touristiques explique cette hausse.

Le vent de renouveau qui a soufflé sur la mairie et les conseillers a amené nombre de projets municipaux. Parmi le lot, on retrouve l’amélioration du centre communautaire et bâtiments de loisir, l’ouverture d’une rue dans le secteur Bishopton, l’implantation du compostage et le resurfaçage de plusieurs rues. À ce sujet, une consultation publique est prévue dans les prochains mois afin de déterminer les priorités et ainsi élaborer un programme triennal.

Canton de Hampden
Le Canton de Hampden adoptait son budget le 22 janvier, soit après la date de tombée du journal.

La Patrie
Les prévisions budgétaires de La Patrie pour l’année 2018 sont de 1 176 248 $, soit une variation d’à peine +0,2 % par rapport à 2017. Le taux de taxes en vigueur sera de 0,6972 $ par 100 $ d’évaluation, soit une légère baisse de 0,0052 $ avec l’année précédente. Ce taux comprend la taxe générale foncière et celle de la Société québécoise d’assainissement des eaux (SQAE). Les taxes d’aqueduc et d’eaux usées sont en hausse, respectivement à 401 $ (+25 $) et 139 $ (+15 $). La collecte résiduelle connait une hausse de 30 $ (à 131 $), tandis que celle sélective baisse de 5 $ (à 66 $). Les postes de dépenses les plus importants demeurent le transport (36 %), l’hygiène du milieu (22 %) et l’administration générale (19 %). Le programme triennal d’immobilisations comprend des sommes de 30 000 $ pour l’achat de compteurs d’eau cette année. La rénovation de la salle municipale engrangera des dépenses de 150 000 $ répartis sur deux ans (2018-2019). En 2019, l’installation de jeux d’eau coûtera 30 000 $, tandis qu’un montant de 150 000 $ est prévu pour la réfection de la route 257 nord en 2020.

Saint-Isidore-de-Clifton
Le conseil municipal de Saint-Isidore-de-Clifton a approuvé ses prévisions budgétaires de 1 548 350 $ pour 2018. Le rôle triennal entré en vigueur le 1er janvier 2017 atteint 100 588 400 $ dans sa deuxième année. Le taux de la taxe foncière est établi à 0,895 $ par 100 $ d’évaluation. Le tarif de l’enlèvement des ordures est fixé à 145 $ par unité de logement et celui de la cueillette des matières récupérables à 75 $ par unité. Le tarif d’aqueduc s’élève à 0,59 $ du mètre cube tandis que celui pour l’égout est fixé à 2,70 $ du mètre cube. Les postes de dépenses les plus importants sont le transport (32 %), l’administration générale (16 %) et les règlements d’emprunts (15 %).

Westbury
Le budget de Westbury sera adopté le 29 janvier.

actualite

37e tournoi provincial Atome Pee-Wee

Le 37e tournoi provincial Atome Pee-Wee du Haut-Saint-François se déroulera du 29 janvier au 11 février prochains à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus. Un total de 42 équipes divisées en 6 catégories s’affronteront les soirs de semaine et fins de semaine.

Le match d’ouverture aura lieu le vendredi 2 février à 20 h et opposera le Phœnix 4 de Sherbrooke aux Sharks du Haut-Saint-François dans la catégorie Pee-Wee A. Le tournoi provincial accueillera des équipes locales en plus d’autres provenant de Repentigny, Vaudreuil-Dorion, Saint-Hyacinthe, Blainville et Mascouche. Celles-ci se répartissent dans les catégories A, B et C des niveaux Atome et Pee-Wee.

Katherine Mailhot siège depuis 20 ans sur le comité du tournoi et en est la responsable pour la deuxième année consécutive. « L’an dernier, l’horaire était serré. Cette année, on a choisi de l’alléger pour souffler un peu, tout en gardant un minimum de trois matchs joués pour chacune des équipes. »

La première semaine du tournoi opposera les formations Atome avec une journée de finales le dimanche 4 février. La semaine suivante, ce sont les équipes Pee-Wee qui occuperont la patinoire avant que ne se décide leur classement final le dimanche 11.

L’équipe victorieuse dans chaque catégorie recevra un trophée, alors que toutes celles participantes se verront remettre une bannière. Deux joueurs du match seront décernés lors de chaque joute, soit un par équipe.

Cette année, l’Association de hockey mineur (AHM) du Haut-St-François sera représentée par cinq équipes locales, soit les Sharks Atome A, B et C ainsi que ceux du niveau Pee-Wee A et C.

Les joueurs du niveau Atome sont âgés entre 9 et 11 ans, tandis que les Pee-Wee ont entre 11 et 13 ans. L’AHM du HSF est composée d’une quinzaine de bénévoles qui veillent à l’organisation des activités du club.

L’Église essénienne chrétienne fera appel

L’Église essénienne chrétienne contestera en Cour supérieure le jugement du Tribunal administratif du Québec (TAC) pour éviter de démolir ou déménager les bâtiments érigés sans permis, sur une partie de son terrain à Cookshire-Eaton.
Voilà ce qu’a laissé entendre le porte-parole de l’Église essénienne du Québec, Pierre-Simon Cleary, lors d’une entrevue accordée au bureau du journal Le Haut-Saint-François.

Mentionnons que le TAQ a confirmé, la semaine dernière, l’ordonnance rendue le 8 septembre 2016 par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) en vertu de l’article 14 de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA). La décision du TAQ stipule de remettre le lot 4 486 644 du cadastre du Québec dans son état antérieur dans un délai de 60 jours, et démolir ou déménager tous les bâtiments résidentiels et accessoires, roulottes, maisons mobiles, atelier d’ébénisterie, démanteler toutes les installations et bâtiments voués au culte (monument en l’honneur de l’archange Gabriel et statues, marches et escaliers), démanteler ou retirer du lot la tour de télécommunications.

Une vingtaine de bâtiments seraient sous le coup de cette ordonnance. Une soixantaine de prêtres et leur famille vivent sur le lot qu’ils considèrent comme leur monastère. Dans la décision, il est mentionné qu’à défaut d’obtempérer, la Commission s’adressera à la Cour supérieure, conformément aux articles 85 et suivants de la Loi, pour assurer la sanction de la présente ordonnance.

Esséniens
M. Cleary mentionne ne pas être surpris de la décision du TAQ tout en admettant que les membres étaient déçus, mais pas en colère. « Notre avocat, Me Cabana, nous avait préparés à cette situation-là. Il nous avait dit que c’est possible qu’on aille en appel. Il y a eu un conseil d’administration de l’église mère au niveau international, une rencontre d’urgence et ils ont dit : on va en appel de la décision au niveau de la Cour supérieure », d’exprimer le porte-parole de l’église pour le Québec. Ce dernier mentionne que certains arguments présentés dans le document ne sont pas tous réfutés. « Les propos tenus par le Tribunal administratif du Québec, c’est qu’il n’a pas les pouvoirs de renverser cette décision-là. Le seul pouvoir qu’il détient, c’est de dire : écoutez, la décision qui a été prise est bonne ou mauvaise au point de vue légal. Eux, ils disent que la décision prise par la CPTAQ au niveau légal est correcte et donc pour entendre des arguments qui seraient plus en profondeur, c’est la cour supérieure qui va vraiment pouvoir entendre ces arguments-là. Nous, l’objectif, c’est de régler cette situation-là le plus rapidement possible pour pouvoir entreprendre le développement de l’église ici au Québec », d’ajouter M. Cleary.

Pas pour l’instant, mais à plus long terme, les membres de l’église situés à Cookshire-Eaton aimeraient entreprendre une discussion avec la Ville pour « qu’elle comprenne c’est quoi notre projet et comprenne c’est quoi nos objectifs. Parce qu’on comprend que la Ville est dans une situation ou elle doit faire respecter les lois municipales et notre projet au niveau des lois municipales, on comprend que c’est particulier, c’est un projet qui est difficile à comprendre, c’est un projet qui nécessite même de nouvelles approches par rapport à la façon dont les lois ont été écrites ici », de compléter M. Cleary.

Ville
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est satisfaite de la décision du TAQ. « On est contents pour la ville et pour les agriculteurs. » Avouant ne pas avoir pris connaissance de la décision au moment de l’entrevue, Mme Lapointe mentionnait « ça me semble être basé sur l’équité. » D’autre part, quant à une rencontre éventuelle avec les représentants de l’Église essénienne chrétienne, Mme Lapointe mentionne ne pas avoir d’objection, mais concernant le présent dossier « c’est la CPTAQ qui a ça entre ses mains. »

Les citoyens de Cookshire-Eaton se relèvent de l’innondation

La mairesse de Cookshire-Eaton faisait récemment un retour sur les conséquences de l’inondation éclair causée par la rivière Eaton lors d’une entrevue radio. Celle-ci a parlé de « grosses pertes », principalement des électroménagers tels que frigo et congélateur, pour certains résidents de la rue Eaton.

François L’Heureux a eu une accumulation d’eau de 1,5 m dans son sous-sol en l’espace de 10 minutes, le vendredi 12 janvier. La voiture de sa conjointe avait étouffé sur le coup.

Aline Shank a eu de l’eau qui est montée jusqu’au niveau de son garage. Sa maison n’ayant pas de sous-sol, les dommages sont limités dans son cas. « J’ai un panneau de laine isolante de 10 pieds qui est tombé d’en dessous de la maison. Je vais devoir faire vérifier ça. »

Danny Yergeau a eu une infiltration d’eau dans son sous-sol. La pièce n’étant pas complètement aménagée, il s’en tire avec un chauffe-eau à changer et beaucoup de ménage. « Samedi matin, on a vu les voisins sortir tous leurs meubles du sous-sol. Ils ont tout jeté », confiait-il récemment en entrevue. Le sinistré considère que la Ville aurait dû en faire plus pour prévenir l’embâcle à l’origine de l’inondation.

Là-dessus, Martin Tremblay, directeur général de Cookshire-Eaton, est d’un autre avis. Une équipe de la Ville surveillait la rivière Eaton depuis la veille, le jeudi 11 janvier. D’habitude, le niveau de la rivière montera graduellement, laissant le temps d’évacuer. Avec les grands froids qu’il y avait eu quelques jours auparavant, le sol était gelé en bloc. Lors de la hausse subite des températures du 12 janvier, l’eau de fonte a ruisselé vers la rivière au lieu d’être absorbée par le sol, comme c’est le cas au printemps.

La rivière Eaton étant à ce moment gorgée de blocs de glace et de débris, un embâcle s’est formé en aval au pont du chemin du Bassin. « D’habitude, on avertit les gens lorsque l’eau s’approche à 1 pied du pont. Mais là, 20 minutes avant, l’eau était encore à 6 pieds du pont. C’est ce qu’on appelle un flash flood », précise M. Tremblay. « La pelle mécanique était en route pour venir défaire l’embâcle, mais la pression de l’eau l’a défaite naturellement. On ne pouvait pas prévoir une situation comme celle-là. On a eu 20 minutes pour réagir. C’était du jamais-vu. »

Le vendredi 12 janvier, la Ville de Cookshire-Eaton a lancé un ordre d’évacuation vers 15 h pour une trentaine de résidences, visant ainsi 70 citoyens dans le secteur des rues Eaton et Bellevue. La majorité de ceux-ci se sont rendus chez des proches. La dizaine restante a trouvé refuge à l’hôtel de ville. Deux familles ont eu recours aux services de la Croix-Rouge. On ne dénombre aucun blessé. Vers 16 h, l’embâcle s’est défait naturellement. Les résidents ont pu regagner leur domicile en soirée.

Moins d’une semaine plus tard, les citoyens de Cookshire-Eaton touchés par l’inondation deviennent admissibles au Programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents de la Sécurité publique du Québec. Ceux-ci auront jusqu’au 15 avril pour réclamer.

Suicide chez les ados : ce que tous les parents devraient savoir

Selon les statistiques canadiennes, la deuxième cause de mortalité chez les jeunes est le suicide. Et pour chaque adolescent qui se donne la mort, environ 25 font une tentative. En outre, des recherches indiquent que près d’un jeune sur cinq a un jour ou l’autre songé sérieusement à se suicider.

Le suicide chez les adolescents est influencé par un ensemble de facteurs de risque. Une maladie mentale (dépression, schizophrénie, etc.), une faible estime personnelle, une situation familiale difficile, l’intimidation ou une grande perte (peine d’amour, mort d’un proche, etc.) sont des éléments qui peuvent jouer un rôle majeur dans la décision d’un adolescent de mettre fin à ses jours.

Il est important que les parents comprennent que le suicide n’est pas un évènement spontané. Au contraire, ce geste résulte d’un ensemble de croyances, d’attitudes et d’impulsions.

Signaux d’alarme
La plupart des suicides d’adolescents sont précédés de signaux d’avertissement clairs. N’ignorez et ne sous-estimez jamais la détresse d’un jeune qui présente les signes suivants :
• Exprime verbalement ou par écrit (sur les réseaux sociaux, par exemple) son désir de mourir ou de disparaître;
• Perd soudainement son intérêt pour ses activités favorites;
• S’isole de ses amis et des membres de sa famille;
• Change du tout au tout ses habitudes alimentaires ou de sommeil;
• Se comporte de façon imprudente ou imprévisible;
• Consomme des drogues ou de l’alcool;
• Présente des changements dans sa personnalité (souvent, mais pas systématiquement, les ados suicidaires semblent tristes, introvertis, irritables, anxieux, indécis ou épuisés);
• Modifie ses habitudes (ne se présente pas à ses cours, à ses activités parascolaires ou au travail, par exemple).

À retenir : un adolescent qui a déjà fait une tentative de suicide est extrêmement vulnérable. Il ne faut jamais oublier que sa prochaine tentative pourrait être «réussie»……

Comment les aider ?
Contrairement à ce que certains pourraient penser, il n’y a pas que les professionnels qui peuvent identifier les jeunes potentiellement suicidaires. En réalité, ce sont les parents qui, la plupart du temps, remarquent les signaux d’alarme chez leur enfant et qui interviennent auprès de lui avec amour.

En tout temps, les parents devraient encourager leur ado qui vit des difficultés à parler à un adulte en qui il a confiance. Discuter du suicide avec un jeune ne le rendra pas suicidaire; au contraire, pouvoir confier librement ses sentiments et ses préoccupations à une personne qui ne le juge pas peut l’aider à trouver des solutions constructives à ses problèmes.
Enfin, les parents ont tout intérêt à prendre certaines précautions pour protéger leur adolescent, par exemple  :
• Restreindre son accès à des moyens potentiels de se suicider (armes à feu, médicaments, etc.);
• Garder un œil sur ses activités (sans se montrer intrusif);
• L’encourager à faire une activité physique ou artistique pour mieux gérer ses émotions;
• Lui parler régulièrement de l’importance du bien-être psychologique ainsi que des bienfaits de la thérapie et de la médication dans les cas de maladies mentales;
• Trouver des moyens de gérer ses problèmes particuliers.

Des citoyens veulent suspendre le droit de passage aux VTT

Fort d’une pétition de 70 signatures, Pierre Loubier du secteur Bishopton, à Dudswell, demande aux élus de suspendre pendant un an le droit de passage des VTT sur les chemins publics accordés au Club Quad du Haut-Saint-François. Exaspéré par ce va-et-vient avec d’autres citoyens d’entendre ce bruit tout au long de l’année et avec la poussière en été, M. Loubier demande une vaste consultation publique dans le but d’en arriver à une solution avant le printemps, souhaite-t-il.

M. Loubier est revenu à la charge avec sa demande lors du dernier conseil municipal. Résidant sur le chemin Macaulay depuis 15 ans, ce citoyen mentionne que la situation ne cesse de se détériorer au fil des années. Ce dernier mentionne qu’en haute saison, en été, on peut dénombrer de 100 à 125 VTT par jour. Ce nombre est un peu moindre en hiver. Il ajoute que souvent les VTT circulent par groupe d’où le bruit amplifié et la poussière en été. Plusieurs maisons sont situées à peine sept et dix mètres du chemin, précise-t-il.

M. Loubier a déposé en novembre dernier une pétition signée par 70 personnes représentant 70 % des résidants concernés soit une quarantaine de maisons du secteur visé, précise-t-il. Il s’agit des chemins Macaulay, Hooker et rue Main. « Dudswell semble être le carrefour des pistes de VTT. C’est la transquébécoise qui passe à Bishopton sur le petit bout de chemin du Bassin, Hooker, Main et Macauley jusqu’au bout. Ça représente 30 kilomètres de chemins publics. » Alors que le gouvernement prévoit un kilomètre, d’ajouter le citoyen. Outre la pétition, M. Loubier prétend qu’un sondage effectué par la municipalité en 2015 portant sur l’urbanisme et l’environnement démontrait « que les gens ne veulent pas de VTT ».

M. Loubier mentionne être venu s’établir à Bishopton, il y a une quinzaine d’années, pour la qualité de vie. Or, il soutient que sa qualité de vie est sérieusement entachée par la circulation des VTT. Il souhaite que les autorités et intervenants trouvent une solution pour que ces véhicules trouvent une autre voie d’accès que les chemins publics. Déterminé à aller jusqu’au bout, ce dernier n’écarte pas d’utiliser la voie légale, voire le recours collectif si nécessaire.

M. Loubier croit qu’il est faux de prétendre que les VTT apportent des retombées économiques substantielles du moins dans le secteur Bishopton. Dans sa recherche de solution acceptable, Pierre Loubier mentionne que si les citoyens du secteur Marbleton n’ont pas de problèmes avec les VTT, lui ne s’opposera pas, mais pas question de les endurer dans le secteur Bishopton, laisse-t-il entendre.

Réponse
La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, mentionne que la municipalité rencontrera le président du Club Quad du Haut-Saint-François, M. Loubier et d’autres citoyens pour obtenir les opinions dans ce dossier. Toutefois, il semble que cette démarche s’inscrira dans un vaste processus de consultation publique. Mme Paré mentionne que de nombreux dossiers considérés urgents sont présentement sur la table. Comme le conseil municipal est composé de nouveaux élus, la mairesse compte tenir une vaste consultation publique. « On va rencontrer les différentes associations, connaître leurs besoins, les groupes et les gens. » L’exercice qu’entend réaliser la municipalité permettra, estime la mairesse, de définir les enjeux que ce soit au niveau de la voirie, des loisirs, des VTT, de l’environnement et autres. De cet exercice, précise-t-elle, suivra un lac-à-l’épaule pour les élus qui mènera au développement d’une planification stratégique pour les prochaines années. M. Loubier semble satisfait de la démarche, mais désire obtenir une réponse et par surcroit, une solution acceptable pour le printemps prochain.

VTT
Le président du Club Quad du Haut-Saint-François, Charles Lachance, admet qu’il y a de la circulation, mais pas autant que le prétend M. Loubier. Il mentionne que des directeurs ont effectué des relevés, après la fermeture du débarcadère à East Angus, pour mesurer le volume de circulation les samedis, journée la plus achalandée de la semaine. M. Lachance mentionne que les relevés effectués le 29 septembre indiquent 35 VTT, le 21 octobre 42, le 18 novembre 35 et le lendemain dimanche 53 VTT. Le président du club assure la bonne volonté de l’organisme à trouver une solution satisfaisante pour tout le monde. « On a rencontré la ville, moi, quatre directeurs et un agent de liaison. On leur a présenté notre point de vue et ils nous ont écoutés. On aimerait rencontrer M. Loubier pour en discuter. Nous, on ne veut pas mettre le feu. On veut que tout le monde soit content, on veut aucun problème et que nos membres soient heureux. On veut une bonne entente. Si on perd tous ces chemins, ça sera un problème parce qu’on coupe le lien avec les sentiers. » Ça aura un impact économique sur les commerçants, d’ajouter M. Lachance. Ce dernier mentionne que le club a effectué des interventions pour diminuer l’achalandage. « On a fermé le débarcadère à East Angus pour le transférer à Weedon. On a travaillé gros pour couper le trafic. On a fait de la sensibilisation auprès de nos membres. » M. Lachance est d’avis qu’il y a moyen de trouver un terrain d’entente pour satisfaire tout le monde. Le Club Quad du Haut-Saint-François entame sa 17e saison et compte 325 membres, dont une cinquantaine de Dudswell.

Un cocktail d’échanges à la Chambre de commerce du HSF

Plus de 35 personnes ont participé au récent cocktail des nouveaux entrepreneurs, qui se déroulait à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton. L’activité organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François a permis aux gens d’affaires d’échanger et de faire du réseautage. Patricia Dessaint de Publicité DR.com à East Angus, Jacques Grondin denturologiste à Weedon, Nicolas Lachance de Lachance communication, Gilles Denis, propriétaire de la Maison de la Culture John-Henry-Pope à Cookshire-Eaton ainsi que Alex et André Vézina d’Artisanex à Westbury ont pris la parole pour présenter leur entreprise ainsi que les services offerts. Satisfaite de la participation des gens d’affaires, Gaétane Plamondon, présidente de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, a invité les membres à se prévaloir des nombreux services et avantages qu’offre l’organisme.

actualite

L’Afeas de Dudswell recrute

L’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) de Dudswell est en plein recrutement et invite les femmes, jeunes et moins jeunes, peu importe la municipalité, à rallier les rangs de l’organisme dévoué à défendre les droits des femmes.

Nicole Robert, présidente de l’Afeas Dudswell, ne voit aucun problème au fait que les femmes de l’extérieur se joignent au groupe de 28 femmes. « On a des femmes de partout, de Weedon, Stratford, Fleurimont, Saint-Camille et Sherbrooke. Plus on est de femmes, mieux c’est », précise-t-elle. Mme Robert ne cache pas que certains organismes ont cessé leurs activités, dont celui d’East Angus. Le recrutement, avoue-t-elle, est une façon de préserver celui de Dudswell.

Contrairement à la croyance populaire, l’Afeas est ouvert aux femmes de tous les âges. L’organisme joue un rôle auprès des deux paliers de gouvernements en réfléchissant et présentant des mémoires concernant la violence, la maltraitance, l’intimidation, la retraite, l’assurance parentale, le droit de mourir dans la dignité et bien d’autres.

L’Afeas, précise-t-on, est aussi un lieu de rencontres où les femmes créent des amitiés, s’impliquent dans des projets, organisent des conférences, prennent la parole et proposent des solutions. L’organisme de Dudswell, mentionne Mme Robert, travaillera sur un thème national Femme et pouvoir. À cela, les membres préparent différentes activités à Noël, Saint-Valentin, fête des Mères et autres. L’Afeas de Dudswell se réunit 5 à 6 fois par année au sous-sol de l’Hôtel de Ville de Dudswell, à Bishopton. Les personnes désireuses d’obtenir plus d’information peuvent communiquer avec Nicole Robert en composant le 819 574-8672 ou par courriel nicole.robert2@icloud.com

Rachel Garber

MOON GAZING

The shortest day of the year has come and gone and the days lengthen minute by minute. It’s time to consider: Are you an Early Bird or a Night Owl?

Our genes predetermine our chronotype, our predisposition to either wake up early, or to sleep in and stay up late at night. About 40 percent of us are morning types, some 30 percent are evening types, and the rest of us vary between the two.

So, will you stay up late or get up early to see the Super Moon on January 31? It’s about 30 percent larger than usual. It’s the second full moon this month, making it a Blue Moon. And the earth’s shadow will pass over it, making it a Super Blue Moon Eclipse. It begins at 6:48 a.m. Tough luck, Night Owls.

HEAR YE, HEAR YE
Tickets are now available for the Settler Story, the new theatrical production about Captain Josiah Sawyer and the other early settlers of the area. The play is coming right up, with two performances at 2 and 7:30 p.m. on Saturday, February 17, and maybe a third one on Sunday, February 18.

Written, directed and produced by Kendra Parnell, the play covers the period of 1792, when the land was proclaimed open to settlers, to 1825. It’s a two-act play with 16 scenes. Actors from previous productions are back, such as Don Atkinson, Austin Bailey, Marlene Lowry, and Denis Palmer. Palmer also designed the set and props.

The Settler Story is at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, Sawyerville. Entrance is $10. To reserve tickets, contact Elaine Lebourveau at 819-563-8700 or elebourveau@videotron.ca. Seats are limited, so step right up. Proceeds help support the Eaton Corner Museum.

SEEDS, SEEDS
Saturday, February 17, is also the date of the 5th annual Seed Festival. From 9 a.m. to 4:30 p.m., there will be presentations, kiosks, workshops, a seed exchange, children’s activities, and a buffet lunch featuring local products in the form of soup, chili, moussaka, taboulé, cole slaw, green salad and beverages. Yum.

Presentations begin at 9:30 a.m. with one on the availability of bio matter in soil by Renaud-Pierre Boucher of the CRIFA, an agricultural training centre in Coaticook. At 10 a.m., An Intelligent Pharmacy is the topic of Chantal Parent, herbal therapist. At 11 a.m,, Yvan Perreault will talk about New Nordic Food from Forested Farms in Quebec, utilizing the patterns and features observed in nature. And at 12 noon, Daniel Labonté of the Ferme Jardins des bocages will speak about garlic and its history, properties, varieties and cultivation.

The afternoon speakers begin at 1:15 p.m. with Green, a Regenerated Biodiversity Farm with Samuel Tanguay and Jason Lessard of Les Maraichers de l’or vert. At 2 p.m. is A Little Story of a Farmer from a Wild Family, with Yannick Guay of La Ferme du Jardiner déchainé. And at 2:45 p.m. is a presentation on the rare and forgotten vegetables of Quebec by Lynne Bellemare of Terre Promise.

Five well-known seed producers will be there. Participants will have an opportunity to exchange with local producers who put a lot of effort and expertise into furnishing excellent fruit and vegetables cultivated with ecological methods that leave a loving ecological footprint, says the Garden’s president, Chantal Bolduc.

Available for sale will be four-, five- or six-toothed grelinettes, garlic markers, leek planters, and more.
Entrance is $5 per person. Lunch is $10 per adult and $6 per child aged 6 to 12.

The whole event will be at the Ramana Hotel, 18 Principale North, Sawyerville. It’s a collaborative production of a lot of volunteers, the Town of Cookshire-Eaton, the Sawyerville Community Garden and La Relève du Haut-Saint-François. Info: chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.

STAND UP, STAND UP
Congratulations to the graduates of the recent Stand Up program in Bury, in English, and in Ascot Corner, in French. They finished a 12-week program of exercises and strategies on avoiding falls, organized by the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François and led by Marie-Claude Bégin.

The Bury group, standing tall, are Brenda Bailey, Jane Bishop, Evelyn Blake, Patricia Campbell, Isabelle Laroche, Brenda Lowe, Sandra Morrison, Geraldine Murray, Marilyn Salter, Beth Strapps and Myrna Sylvester.

PILATES, COOKSHIRE
Two new courses of Pilates began last week at the Maison de la Culture in Cookshire on Thursday evenings, beginners at 6 p.m. and intermediate at 7:10 p.m. Audrey D’Amours is the teacher, and space is limited to a maximum of 10 participants per group.
It’s not too late to register at the Cookshire Town Hall. The fee for residents of Cookshire-Eaton is $110; for non-residents, $130. The course is 10 weeks long. The Maison is located at the main intersection of Cookshire, 25 Principale West.

FADOQ, SAWYERVILLE
FADOQ Sawyerville is planning an activity day on Thursday, February 8, in honour of St. Valentine’s Day. Starting at 10 a.m. with cards, pool, and sand bag toss. Lunch is at 11:30 a.m., and darts at 1:30 p.m. At the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street.

CHURCH SERVICES
United. On January 28, the Sunday worship service is at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. On February 4, the Sunday service in Cookshire begins at 9:15 a.m., and in Sawyerville, at 11:15 a.m. This is to accommodate the Birchton-Bulwer-Cookshire-Island Brook (BBCI) Congregational Annual Meeting at 10 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m. On January 28, the Cookshire service is in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West, and on February 4, in the theatre in the Manoir d’eau vive, 210 Principale East. Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by January 29 for publication February 7 and by February 12 for February 21.

Un retour au bercail fructueux pour Armoires NAC

Un an après son déménagement à Cookshire-Eaton, NAC s’apprête déjà à agrandir ses installations. L’année 2018 en sera aussi une d’automatisation, alors que l’entreprise robotisera une partie de son équipement.

Stéphane Fortier, le président et directeur général de North American Cabinets (NAC) le dit d’emblée : « On est bien contents d’être déménagés parce qu’en 2017, on a eu une progression des ventes de 50 %. » À pareille date l’an dernier, l’homme d’affaires prévoyait une croissance de 40 %, objectif qui aura finalement été dépassé. Bon an, mal an, 80 % du chiffre d’affaires de la compagnie, qui fabrique armoires de cuisine et vanités de salle de bain, se fait aux États-Unis.

En décembre 2016, NAC quittait ses installations de Sherbrooke pour s’installer sur la route 108. L’entreprise était alors passée d’un bâtiment de 20 000 pi2 à 40 000 pi2 répartis en deux locaux voisins.

« On est déjà serrés dans nos installations, donc il faut agrandir », résume M. Fortier. Un ajout de 8000 pi2 se fera dès ce printemps à l’usine principale qu’on aperçoit à l’entrée est de Cookshire-Eaton.

D’ici là, NAC recevra au cours du mois de février de la nouvelle machinerie qui sera installée dans le local voisin, situé derrière Vêtements Cookshire. « On est dans un processus d’automatisation », explique le PDG. « C’est des robots pour les chambres à peinture. Des systèmes de séchage aussi pour essayer de diminuer les cycles de fabrication. L’objectif, c’est de produire encore plus cette année sans trop augmenter le nombre d’employés parce que la main-d’œuvre se fait très, très rare. C’est difficile de recruter de plus en plus. »

Stéphane Fortier a tenté diverses stratégies au fil du temps pour attirer la main-d’œuvre. Une bannière se trouve en permanence sur la devanture de l’usine. NAC est aussi en contact avec les différents organismes de la région, souvent chapeautés par le CLD pour leur prêter main-forte dans leurs recherches. « On a deux Afghans qui travaillent ici. Ils sont vraiment excellents et très gentils. Les gens n’ont pas à avoir aucune crainte. Des employés comme ça, tu en engages autant que tu peux. »

Actuellement, la plupart des 60 employés de NAC voyagent de Sherbrooke à Cookshire-Eaton. M. Fortier considère le marché de l’immobilier en région peu évident. « Il n’y a pas beaucoup de logements à louer ici, pas beaucoup de quartiers en développement. C’est des choses qui vont suivre. Si les emplois sont là, j’imagine qu’il y a des promoteurs qui vont vouloir partir des projets. »

En effet, certains employés ont imité NAC en déménageant dans le Haut-Saint-François. C’est le cas de Jean-Luc Rousseau qui s’est acheté une maison quelque temps après que NAC ait quitté Sherbrooke. Malgré tout, la compagnie garde un pied-à-terre dans la ville-reine de l’Estrie avec sa nouvelle salle de montre, inaugurée en janvier 2017, sur la rue King Ouest.

« La bâtisse nous appartient toujours, mais on a vendu le fonds de commerce. Donc la salle de montre, c’est un de nos clients, si tu veux. C’est un de nos distributeurs », précise M. Fortier. C’est ainsi que la salle de montre porte l’appellation de NAC Concept Design.

Somme toute, le dirigeant de NAC est satisfait d’avoir fait le saut en région. « Ça se passe très bien jusqu’à maintenant. On est contents d’être revenus ici. C’est très facile de faire affaire ici. »

©2024 Journal Le Haut-Saint-François