Natalie Champigny

6015 $ pour la cause Natalie Champigny

Le tournoi de golf-bénéfice organisé par le Pub Central à East Angus s’est avéré un succès complet avec un maximum de 144 golfeurs, plus de 150 personnes au souper et des revenus de 6 015 $ qui ont été remis à la cause Natalie Champigny.

Marc Dion, propriétaire du Pub Central, est évidemment satisfait des résultats obtenus et songe déjà à la prochaine édition. Il aimerait revoir la formule du tirage, qui a bien fonctionné avec 3 000 $ de profit dans le but d’augmenter les recettes. « Pour l’an prochain, on a une nouvelle idée de concours, mais on va voir si ça marche », dit-il. Satisfait, M. Dion mentionne qu’il ne sera pas question d’augmenter les coûts de participation au tournoi-bénéfice. « Je veux garder ça abordable ». Le propriétaire était entouré d’une équipe de bénévoles dévoués qui ont contribué au succès dont Michel Champigny, qui a utilisé son réseau de connaissances dont d’anciens coéquipiers de la ligue junior majeure du Québec, qui se sont déplacés pour l’occasion.

Christian Vachon, président de la fondation portant son nom, participait à l’activité. L’organisme qu’il représente joue un rôle important à la cause Natalie Champigny. Les dons transitent par son organisme avant de revenir bonifiés dans le milieu. Les sommes amassées servent à venir en aide aux jeunes élèves des écoles primaires dans le besoin. Constatant l’ampleur de l’événement, M. Vachon mentionne « l’an prochain, on va apporter nos équipements pour être le plus visible possible et que les gens comprennent l’impact que ça a chez les jeunes dans nos écoles. » L’ex-hockeyeur des Bruins de Boston, Normand Léveillé, participait au tournoi pour une deuxième année consécutive.

Les PEPINES

Les PEPINES s’arrêtent dans le Haut-Saint-François

Elles étaient près d’une vingtaine de femmes réunies à La Vallée heureuse du Mont Élan pour en savoir davantage sur le monde politique municipal. Plusieurs cherchaient des réponses quant aux attentes envers une candidate et l’engagement que cela nécessite. Certaines ont manifesté leur intention de plonger dans la présente campagne électorale municipale alors que d’autres préfèrent se préparer en prévision de 2021.

La récente rencontre d’information et d’échange organisée par PEPINES (Promotion des Estriennes pour initier une nouvelle équité sociale) s’inscrivait dans le cadre du projet Parce qu’on est en 2017. L’exercice visait à inciter les femmes à se lancer en politique municipale tout en leur fournissant l’occasion de réseauter et d’accéder à des formations sur divers sujets, dont la prise de parole en public, la compréhension de documents budgétaires et le fonctionnement général des instances décisionnelles.
L’organisme, via le projet Parce qu’on est en 2017, tente de faciliter la prise de décision des femmes en démystifiant divers mythes, expliquant les choses telles qu’elles sont et surtout dire que les femmes ont leur place en politique municipale. Il suffit de la prendre. L’organisme mentionne que 26,1 % des postes d’élus sont présentement occupés par des femmes en Estrie.

Pour aider les femmes à faire le saut, on a remis une pochette à chaque participante dans laquelle on y retrouve la Boîte à outils pour les futures candidates aux élections municipales. À l’intérieur est inséré un fascicule intitulé Femmes d’influence je me lance, parcours de la candidate. Le document vise à accompagner la personne tout au long de son cheminement à commencer par son profil, les mythes et réalités, les questions que se pose une candidate jusqu’au bulletin de mise en candidature, le dépôt du bulletin, l’organisation d’une campagne électorale, les procédures obligatoires, l’exercice du mandat, tout ça en tenant compte du calendrier électoral. À l’intérieur de la chemise d’information, on retrouve également une brochure avec le nom et les coordonnées de plusieurs femmes conseillères et mairesses en Estrie pour celles désireuses d’en savoir davantage.

La rencontre conviviale du style 5 à 7 a permis l’échange d’information et de témoignages. Lise Pratte, conseillère pour la municipalité de La Patrie, a témoigné de son expérience qu’elle dit avoir appréciée. Elle ne sollicitera pas de nouveau mandat parce qu’elle a d’autres projets, mais encourage les femmes de tout âge à plonger. « Ne soyez pas gênée, vous êtes des citoyennes à part entière. Faut avancer, faut foncer. » Se voulant rassurante, Mme Pratte mentionne qu’il n’est pas nécessaire de tout savoir avant de plonger. « Ce n’est pas grave si on ne connaît pas la voirie, on va l’apprendre et il y a des gens compétents. On n’est jamais seul, le conseiller fait partie d’une équipe. » Mme Pratte mentionne retirer une grande satisfaction de son implication. « Si on va là, c’est parce qu’on a à cœur nos citoyens. Moi, j’ai eu le bonheur de travailler en équipe, faire de nouvelles choses. J’ai contribué à changer l’image de ma municipalité. Si j’ai un conseil à donner, c’est va y, saute à l’eau », de compléter la dynamique conseillère.

Les intervenantes de l’organisme, dont Mme Pratte, ont eu à répondre à diverses questions des participantes comme la conciliation travail famille, le nombre d’heures que nécessite la tâche de conseiller, la rémunération, la disponibilité, l’atmosphère au sein d’un conseil municipal et autres. Les intervenantes ont profité de l’occasion pour donner une dose de confiance, mentionnant que les femmes avaient tendance à se déprécier alors qu’elles étaient souvent plus qualifiées que certains hommes se présentant en politique municipale.

Parmi les participantes, quatre d’entre elles ont manifesté leur intention de plonger dans la présente campagne électorale municipale. Il s’agit de Mmes Isabelle Bibeau, de Dudswell, Marie-Hélène Charest, du secteur Bishopton, à Dudswell, de Denise Rivard, de La Patrie, et Hélène Pilon, d’East Angus.

Rappelons que l’organisme PEPINES a pour but de mettre en place les moyens pour permettre l’accès des femmes aux sphères de décision et promouvoir l’engagement et la participation des femmes au développement de leur région.

Transport HSF

Transport HSF inaugure la ligne bleue

Transport de personnes HSF a mis en service un nouveau trajet reliant Lingwick, Bury et Cookshire-Eaton aux Universités Bishop’s et de Sherbrooke, suivant l’axe de la route 108. Il s’agit du deuxième circuit régulier de la société de transport qui a vu le jour en juin 2016.

Un mois après avoir instauré la ligne bleue axe 108, Thérèse Domingue, responsable chez Transport HSF, en est déjà à augmenter la capacité d’accueil de passagers sur le circuit. « On a commencé avec des voitures taxis et il faudra bientôt utiliser des minibus sur cette route. C’est un beau problème. Ça évolue vite et c’est une belle surprise. » Mme Domingue indique qu’une situation similaire s’est produite sur la ligne verte. Des minibus d’une capacité de 24 passagers utilisés au départ, Transport HSF avait éventuellement opté pour ceux pouvant en contenir 32, devant l’augmentation d’achalandage. La responsable du guichet unique se réjouit de la clientèle variée ayant recours aux services. Il y a bien sûr les étudiants, qui peuvent se rendre à l’université ainsi qu’au Cégep de Sherbrooke, mais également de plus en plus de travailleurs. De même, certains citoyens trainent leur vélo avec eux grâce aux supports à vélo de certains autobus.

Depuis la fusion entre Transport collectif du Haut-Saint-François et Transport du Bonheur, organisme de transport adapté, en juin 2016, le but de la nouvelle entité a toujours été d’étendre le service dans la MRC. « L’implantation de la ligne bleue n’a pas été soudaine. Ça faisait quelques années que le projet est sur la table », poursuit Thérèse Domingue. « Après la fusion en 2016, on a pu aller vers le développement du réseau. On avait déjà quelques demandes. Donc, à l’automne 2016, on a réalisé un sondage pour valider les besoins des usagers. » La ligne bleue axe 108 est donc le résultat de ces démarches. « C’est sûr qu’il a fallu faire des choix. Avec les revenus et les subventions disponibles, on a décidé de mettre ce circuit-là en place. »

Mme Domingue conclut en disant que malgré la hausse d’utilisation du transport collectif, celle du transport adapté se maintient et affiche même une légère baisse.

Fete des recoltes

Fête des récoltes de Sawyerville

Lors de la première fin de semaine d’automne, le Marché villageois de Sawyerville tenait sa Fête des récoltes sur les terrains du Jardin Communautaire. Une quarantaine de personnes ont profité de la température anormalement élevée des derniers jours de septembre pour participer à l’événement.

Une douzaine de kiosques et de producteurs en mettaient plein la vue et le ventre avec leurs légumes fraichement récoltés à vendre ainsi que diverses dégustations de mets faits d’ingrédients locaux. Au menu, nous retrouvions chili végétarien, fèves au lard, salades et desserts élaborés par des bénévoles. Pour accompagner le tout, du jus de pommes tout droit sorti d’un pressoir ancestral en bois étanchait la soif des participants.

Yannick Côté, derrière la ferme Le Jardinier déchainé de Cookshire-Eaton, était l’un des producteurs maraichers présents. Il s’agissait de sa première Fête des récoltes en tant que commerçant. Celui-ci a comme modèle d’affaires les paniers de fruits et légumes, payés à l’avance et livrés à des points de chute. Cela fait maintenant deux ans qu’il œuvre à temps plein en agriculture. Il avait donc déjà pris part à de précédentes éditions de l’événement, de même qu’à des Fêtes des semences tenues au printemps, mais en tant que participant, du temps que sa ferme en était à ses débuts. C’est à ce moment qu’il a fait connaissance avec
Chantal Bolduc, organisatrice de la Fête et responsable au Jardin Communautaire de Sawyerville. Elle lui a donc lancé l’invitation cette année. « C’est important d’avoir accès à une agriculture de proximité dans le Haut-Saint-François », affirme M. Côté.

Chantal Bolduc abonde dans le même sens. L’achat local d’aliments biologiques et respectueux de l’environnement est la voie à suivre. « Ça fait quatre ans que le Jardin Communautaire existe et qu’on est un organisme à but non lucratif (OBNL). Il s’agit à la base d’un projet éducatif et les installations appartiennent à tout le monde. Le but est de favoriser les échanges et l’expérience avec autrui. »

C’est pour cette raison qu’on retrouvait sur place un atelier de culture de champignons et de ginseng. Également, Danielle Nault nous en apprenait davantage sur la lacto-fermentation. La designer de profession instruisait les citoyens sur les avantages et bénéfices de cette méthode de conservation millénaire découlant d’une réaction de l’acide lactique. Elle avait concocté pour l’occasion un chou fermenté, très proche de la choucroute, qu’elle faisait déguster. « Cette méthode a l’avantage d’avoir trois fois plus de vitamines que la cuisson conventionnelle en plus de favoriser la digestion. C’est une technique très répandue en Europe. »
Au milieu des kiosques, on retrouvait des musiciens interprétant des pièces traditionnelles irlandaises. La saison du Marché villageois de Sawyerville s’est terminée le samedi 30 septembre et sera de retour au printemps 2018.

Femmes d'affaires

Femmes d’affaires: quelles sont les clés du succès ?

Le goût du risque, l’amour des défis, le désir de se réaliser et de s’épanouir, l’envie d’être leur propre patron, la possibilité de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale et, surtout, une immense passion pour leur métier poussent de plus en plus de femmes à se lancer dans les affaires. Et bon nombre d’entre elles obtiennent un succès hautement inspirant, il suffit de penser à Caroline Néron, à Danièle Henkel ou à Marilou, entre autres. Mais comment devient-on une femme d’affaires accomplie ?

Les entrepreneures ont habituellement en commun quelques qualités essentielles, à commencer par une détermination et une persévérance à toute épreuve. La confiance en soi et le leadership sont aussi des caractéristiques primordiales pour évoluer dans le monde des affaires, encore aujourd’hui majoritairement masculin. Et ce n’est pas tout: pour réussir, ces femmes de tête doivent posséder un solide sens de l’organisation, être des «pros» du réseautage, savoir vendre et, par-dessus tout, faire preuve d’une créativité illimitée.

Et si elles sont conscientes de leur valeur, les femmes d’affaires connaissent aussi leurs limites. Autrement dit, elles n’hésitent pas à confier à d’autres les tâches qui ne relèvent pas de leur expertise. Être entrepreneure, c’est donc également savoir s’entourer des bonnes personnes, c’est-à-dire de gens de confiance dont les compétences contribueront à faire grandir l’entreprise. Enfin et ce n’est un secret pour personne !, le succès vient évidemment en travaillant fort : les femmes d’affaires qui réussissent s’investissent pleinement dans leur entreprise. Envie de relever le défi ?

Kirkin’ o’ the Tartans

The Kirkin’ o’ the Tartans in Scotstown

«Ceud mìle fàilte», the banner said. That’s «A Hundred Thousand Welcomes» in Gàidhlig, or Scottish Gaelic. The occasion was the Kirkin′o′ the Tartans ceremony under a big top in the Walter MacKenzie Park on August 6, with Roderick MacIver presiding over a crowd of more than 200.

The event closed the Scottish Festival, celebrating the 125th anniversary of Scotstown’s incorporation. « Scotstown was settled by the Scottish, and this was a respectful tribute to them », said Madeline Irving, president of the Ceilidh Society of Scotstown.

Kirking means blessing in Gàidhlig, and tartans are the traditional plaid woven woollen cloths identifying the various Scottish clans. There was the Quebec tartan carried by Scotstown mayor Chantal Ouellet. Then the Lion Rampant. The St. Andrews flag of Scotland. The new Scotstown tartan, designed and hand-woven by James MacAulay, and newly registered with the Official Scottish Registry. The Eastern Townships tartan. And some 45 tartans representing various clans whose descendants live in this area. In all, 51 different tartans were carried forward and displayed during the blessing.

MacIver spoke about the origins of the kirking ceremony. It started in Scotland in 1746 after the defeat of Bonnie Prince Charlie, when Scottish gaelic, music, dancing, bagpipes, and tartans were all banned. « They would place their hands over a piece of tartan concealed under their clothes next to their heart, and the minister would give a blessing », he said. « This was the way the Highlanders would show their fierce loyalty to their culture and heritage. We can be proud of what we are doing today! »

RURART

Rurart à Cookshire-Eaton

La septième édition de Rurart avait lieu le 22 septembre dernier sur le site de la ferme La Généreuse à Cookshire-Eaton. L’événement est l’occasion de vivre l’art contemporain en plein cœur de la nature. C’est ce qu’a fait une cinquantaine de personnes en parcourant un sentier artistique hors de l’ordinaire dans un musée à ciel ouvert.

Les visiteurs sont, dans un premier temps, invités à apporter leur pique-nique pour le déguster à l’extérieur, près de la maison de briques centenaire et de la grange de bois d’époque. Une guide entraine par la suite le groupe afin de débuter le parcours. Après avoir traversé un champ où sont cultivés foin et céréales, on s’immobilise près de la première œuvre du parcours: Amélie Lemay-Choquette, l’organisatrice de l’événement, qui exécute des mouvements de danse à l’orée du bois. C’est ainsi que les participants seront invités à visiter ce musée à ciel ouvert dans le cadre d’un parcours d’environ 1 km passant tantôt à travers un verger, tantôt dans les sentiers de la forêt de plus de 150 acres de la ferme La Généreuse. Les points d’arrêt parsemés le long du trajet nous font découvrir en alternance Johan Gass, ses musiciens, Amélie Lemay-Choquette et notre guide-poète-acrobate, Marie-Noëlle Doucet-Paquin. Cette randonnée en nature d’environ une heure se termine par la prestation de l’artiste Johan Gass en formule trio à l’intérieur de la grange bucolique où sont exposées une douzaine de peintures sur verre et de sculptures sur marbre.

Zeerka est l’artiste statuaire derrière les sculptures sur marbre. Elle est en résidence permanente à la ferme La Généreuse, après avoir passé 12 ans à Carrara en Italie dans le cadre de bourses d’études de longue durée pour apprivoiser le noble matériau et perfectionner son art. Il s’agit de sa deuxième exposition sur le site, après celle du Sentier artistique des Hauts-Boisés qui avait lieu en juillet. Pouvoir créer en nature est une réelle bénédiction pour Zeerka. « Ça nous amène à être ce qu’on est et à être plus créatifs. »

La lumière naturelle comme projecteur

Pour Amélie Lemay-Choquette, l’instigatrice du projet, l’objectif ultime demeure de présenter quatre Rurart par année, soit un par saison. « Mais ça demande plus de travail et d’organisation. Il faut aussi plus d’artistes. » Certains Rurart ont eu jusqu’à 10-12 artistes simultanément, ce qui n’est pas évident pour une activité qui récolte les contributions volontaires pour leur offrir un cachet. L’autre contrainte demeure la nature. Là-dessus, la danseuse et peintre touche du bois: « On est chanceux. À date, on a toujours eu du beau temps. »

Après avoir organisé des parcours extérieurs artistiques dans le cadre de chaque saison, Mme Lemay-Choquette ne peut déterminer son moment préféré, chacun offrant ses particularités et «des moments wow !» « Le printemps, c’est encore gris et neutre, donc on utilise des costumes colorés. Il y a beaucoup de perspective; on voit en profondeur et loin. En automne, c’est évidemment les couleurs de la forêt. Il y a aussi le son des grillons qui est présent. En été, c’est plus festif et énergique. Les artistes se sentent légers, ils jouent plus entre eux. Finalement, l’hiver, c’est plus introspectif, mais en même temps convivial. On a envie d’être ensemble à l’intérieur. La couleur qui prédomine est le blanc. »

Celle qui a grandi sur la ferme La Généreuse est consciente que la scène qu’elle offre n’est pas conventionnelle. « Ici, pour un artiste, il n’y a rien de confortable. C’est brut. On est loin des structures traditionnelles. On est dans l’expérience ! La nature est déjà parfaite et complète. Il faut donc une curiosité et une ouverture de la part de l’artiste parce que, ici, le point de mire, c’est la nature. C’est une expérience immersive et c’est ce qui, chez le public, crée un sentiment d’appartenance, même avec des inconnus. »

La directrice artistique de Rurart termine en mentionnant le rôle important qu’a son principal commanditaire, IGA Cookshire et Gilles Denis, de même que l’équipe de bénévoles qui rendent ce rendez-vous artistique possible.

Comité des usagers

Le Comité des usagers CIUSSS-CHUS présente Les 12 travaux de Dominic

Les prestataires de soins et services du CIUSSS de l’Estrie et du CHUS ainsi que les résidents des centres d’hébergement étaient nombreux à assister à la troisième représentation du spectacle J’ai ben l’droit !, au Centre culturel de Weedon. Ceux-ci ont pu en apprendre davantage sur leurs droits en tant qu’usagers des établissements de santé tout en bénéficiant d’un spectacle mêlant humour et musique.

Le Comité des usagers du CIUSSS de l’Estrie – CHUS est derrière l’organisation de cette tournée humoristique mettant en vedette Dominic St-Laurent. Celle-ci s’échelonnera jusqu’au mois de novembre et offrira deux représentations gratuites à Cookshire-Eaton. Le spectacle présente les 12 droits des usagers du CIUSSS de l’Estrie, du CHUS et des centres d’hébergement. Par exemple: les droits à l’information, d’accès au dossier ou, encore, celui de porter plainte. Dominic St-Laurent déploie en solo et pendant 60 minutes ses multiples talents d’humoriste, musicien, danseur, imitateur et marionnettiste. Avec l’interaction du public, il imite tour à tour Gilles Vigneault, Ginette Reno et Fred Pellerin, tout en informant le public. La soixantaine de spectateurs présents ont semblé bien apprécier les multiples facettes de l’artiste.

Cécile Tellier-Roy est présidente du Comité des usagers du CSSS du Haut-Saint-François, situé à Weedon. « C’est un spectacle qui est fait pour tout le monde. Tout le monde peut le comprendre. Et c’est important, parce que les droits des usagers, c’est toujours à répéter. » Elle a profité de l’occasion pour rappeler que les différents comités d’usagers ont besoin de bénévoles.

Dominic St-Laurent s’est fait connaitre dans le cadre de l’émission La petite séduction, en 2007, alors que Normand Brathwaite était de passage dans les villages de St-Venant-de-Paquette, East Hereford et St-Herménégilde, cette dernière municipalité étant le lieu où a grandi M. St-Laurent. Il vit maintenant à Montréal où il joue dans des comédies musicales, dont Grease et Blue Suede Show. Il est devenu la tête d’affiche de J’ai ben l’droit ! après un appel de projets pour lequel il a écrit et soumis une ébauche de spectacle.

La tournée comporte un total de 24 représentations gratuites. Dans la MRC, il en reste deux qui auront lieu à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton dans la journée du 2 novembre prochain. La première sera en anglais à 14 h, tandis que la seconde se fera dans la langue de Molière à 19 h.

Jacqueline Ponton

Jacqueline Ponton reconnue

Dans le cadre du 150e de la Confédération, Marie-Claude Bibeau, députée fédérale de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, remettait une série d’épinglettes spéciales à des citoyens engagés dans leur communauté. Jacqueline Ponton, bénévole bien connue d’East Angus, fut l’une d’eux.

« Quand j’ai reçu la lettre, j’étais folle de joie ! J’étais tellement surprise. Je restais pas en place cette journée-là », s’exclame Mme Ponton. Celle-ci savait que sa candidature avait été soumise, mais croyait qu’elle n’avait finalement pas été retenue puisque Mme Bibeau avait déjà fait une remise d’épinglettes lors d’une soirée des Concerts de la gare. Quelle ne fut pas sa surprise de recevoir moins d’une semaine plus tard un colis postal comprenant épinglette et lettre de reconnaissance de la part de la députée ! Mylène Ouellette, adjointe de circonscription, confirme la distribution en deux temps: « Il y avait 20 récipiendaires pour lesquels Mme Bibeau remettait en personne les épinglettes. Comme nous avons reçu beaucoup de candidatures, certains ont reçu leur reconnaissance par la poste. »

Jacqueline Ponton cumule 58 années d’implication bénévole. « J’ai commencé quand on a emménagé dans notre maison en 1959. J’avais 23 ans. » Depuis, la résidente d’East Angus a additionné les organismes auxquels elle offre du temps. C’est ainsi que Mme Ponton a occupé divers postes à l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas), chez l’Entourlaine (présidente), pour les Filles d’Isabelle, au Cercle d’amitié d’East Angus (FADOQ) en plus de chanter dans des chorales. Le gout du chant lui vient de sa famille nombreuse, originaire de Sherbrooke. « Quand j’étais jeune, les voisins venaient à la maison, puis tout le monde chantait ensemble », se remémore-t-elle. « Ça nous forge, le milieu d’où l’on vient. » Même si Mme Ponton était de nature timide et réservée lorsqu’elle a débuté le bénévolat vers la mi-vingtaine, c’est au fil des rencontres et des expériences qu’elle est devenue la femme volubile et allumée qu’on connait aujourd’hui. « En 58 ans, c’est sûr que j’ai changé. On prend confiance, on évolue. Mais ce qu’on donne aux autres, on le reçoit en retour au centuple. »

C’est ainsi qu’elle tire beaucoup de plaisir et de fierté des victoires quotidiennes, comme de sortir une personne âgée de son isolement et de l’amener à se réinsérer socialement en prenant part à des activités. De même, lui tiennent à cœur les dossiers qu’elle a défendus avec l’Afeas auprès du gouvernement. « Les congés parentaux, les garderies, les rentes du Québec c’est pas acquis ! C’est parce qu’on a beaucoup travaillé par le passé que la société en est rendue là aujourd’hui. Et parfois, ce n’est pas dit, mais une part du mérite revient à des organismes comme l’Afeas, pas juste au gouvernement », rappelle Mme Ponton. « Les jeunes pensent parfois qu’on est juste des tricoteuses, mais c’est tellement plus que ça ! »

La relève représente une des inquiétudes de celle qui a été bénévole de l’année à plus d’une reprise. « On fait tout pour recruter. » Malgré tout, la cellule locale de l’Afeas a dû se résigner récemment à fermer et à rejoindre celle de Cookshire à cause du manque d’effectif. « Quand j’ai commencé à m’impliquer avec les Filles d’Isabelle, on était 396, juste pour la ville de East Angus. Aujourd’hui, on est 46. »

C’est pourquoi les hommages reçus par Jacqueline Ponton au fil des ans lui font particulièrement chaud au cœur. « C’est pas toujours facile. Des bénévoles, il y en a, mais ça demeure souvent les mêmes. » À un certain moment, l’octogénaire pouvait faire jusqu’à 30 heures de bénévolat par semaine. Les reconnaissances ponctuelles, comme l’épinglette spéciale du 150e, sont donc autant de petites tapes dans le dos qui l’encouragent à continuer. « J’ai plastifié la lettre. C’était très important pour moi », avoue Mme Ponton.

Voitures anciennes

Les belles d’autrefois attirent les amateurs

La deuxième édition des autos antiques présentée au parc des Braves à Cookshire-Eaton confirme l’intérêt des gens pour ces belles d’autrefois. Plus d’une soixantaine de véhicules anciens et plus récents, authentiques pour certains et modifiés pour d’autres, ont suscité la curiosité des nombreuses personnes qui ont profité de la belle journée ensoleillée. Effectivement, les chauds et éclatants rayons de soleil faisaient briller les véhicules. Les responsables de l’activité, qui était offerte gratuitement, Isabelle Bresse et Sylvie Lapointe, étaient satisfaites de l’achalandage. En fait, le Cœur Villageois de Cookshire-Eaton battait à pleins poumons au cours de cette journée où l’on retrouvait deux activités pratiquement côte à côte soit l’exposition et le spectacle de concert classique sur l’heure du dîner.

Manoir Eau Vive

Manoir de l’Eau Vive à Cookshire-Eaton

Le Manoir de l’Eau Vive, à Cookshire-Eaton, présentait une exposition artisanale les 22 et 23 septembre derniers. Au total, ce sont près de 200 personnes qui ont visité les kiosques des 14 exposants qui proposaient vitraux, peintures, bijoux, tricots, produits de l’érable et sculptures. Nancy Pérusse, agente de location au manoir, offrait également des visites guidées des logements disponibles. Sur l’heure du midi, un repas préparé par le chef Mario Ladouceur, de l’Auberge l’Orchidée, était offert aux visiteurs et aux résidents, au son de l’orchestre Cool Sax. Le Manoir de l’Eau Vive est une résidence pour retraités comptant 83 logements. L’établissement est ouvert depuis 2013 et offre des services bilingues.

Rachel Garber

GRAIN OF SAND

ART SHOW

Works by Louis-Pierre Bougie, artist-printmaker, are on exhibit right now at the little art gallery at the Maison de la Culture John Henry Pope. Bougie’s long career included work and study in France, Portugal, Poland, Ireland, Finland and New York. His website quotes both William Henry Blake and François-Xavier Marange, poets of vision beyond the ordinary. Now we can have a taste of his genius. Be prepared for a large spirit filling our little gallery, like seeing «a World in a Grain of Sand» (Blake).
The John Henry Pope Cultural Centre is open Saturday and Sunday, from 10 a.m. to 4 p.m. It’s located at the main intersection of Cookshire, 25 Principale East, the former rectory of St. Peter’s Anglican Church. The Bougie exhibit continues until December 10.

GIGANTIC SALE

The Gigantic Garage Sale is in full swing at the Trinity United Church, 190 Principale St., Cookshire. It continues on Saturday, October 7, from 8 a.m. to 4 p.m. and then winds up with a Bag Sale on Sunday, October 8, from 11 a.m. to 2 p.m., at which you can fill a big bag with items of your choice for $5.

COLOUR CAFÉ

The Colour Café in Cookshire kicks off Wednesday, October 11. This fun, informal group for English-speaking adults offers a spot of socializing, relaxing, and colouring each month this winter. No special talent is required. Colouring within the lines is optional! Participants can bring their own books and crayons, but some supplies will also be provided. A few fun crafts, will supplies and instructions, will also be offered.
The Colour Café is a free activity that is open to all. No registration is needed. Just drop in. Snacks will be provided, but participants are also welcome to bring their own beverages. This year the Café will be at the Maison de la Culture John Henry Pope (formerly the Rectory of St. Peter’s Anglican Church), located at 25 Principale E. in Cookshire. This beautiful old home, now a cultural centre and art gallery, may just inspire your colouring and get your creative juices flowing.

The Café is from 6 to 8 p.m. on the second Wednesday of each month: October 11, November 8, December 13, January 10, February 14, March 14, April 11, May 9 and June 13. It is hosted by Townshippers’ Association, La Relève du Haut-Saint-François, the Eaton Valley Community Learning Centre, and the Centre d’Action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Info: Michelle Lepitre, 819-566-5717, ml@townshippers.org.

CARD PARTY

The next 500 Card Party at the Bulwer Community Center is on Thursday, October 12, at 1:30 p.m. A fee of $6 each includes lunch and the distribution of prizes. The Center is at 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Watch the next column for details of Military Whist possibly on October 26.

HERITAGE FAIR

The Eaton Corner Museum is hosting the Eastern Townships Heritage Fair on Friday, October 13, from 1 to 4 p.m. The event brings together historical societies and museums from across the region, and will offer information about the activities and services of the various participating groups. Also a «DREAM» conference and panel discussion entitled «Anatomy of a Fundraiser» will feature Heather Darch, curator of the Missisquoi Museum. The Heritage Fair is free and open to the public, and will take place at the Museum’s Foss House, 372 Route 253/210, Eaton Corner. It is organized by the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN) and Townshippers’ Association. Info: Dwane Wilkin, QAHN projects director, 819-564-9595.

CPR QUICKIE

How to become a Hero, in 30 minutes flat! Certified CPR instructor, Justin Dewey will provide the “Hero in 30©” training program where participants will learn the basics (CPR without ventilation) to save a life. By performing the simple and risk-free CPR technique taught in the Hero in 30© program, you can help save the life of a loved one or a stranger and become a hero for life.
CPR stands for Cardiopulmonary resuscitation. It is an emergency procedure of compressing the chest of someone who is in cardiac arrest. The aim is manually preserve brain function until further measures are taken to restore spontaneous blood circulation and breathing.

«Hero in 30» is a Health Link program on Wednesday, October 18. Lunch begins at 11:30 a.m. and the presentation is from 1 to 2 p.m. It’s at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury. To help cover the cost of lunch, a $5 donation is asked. To reserve your space for lunch, contact Kim Fessenden: 819-872-3771, ext. 2 or fessendenk@etsb.qc.ca.
Plan ahead for the next Health Link presentation on November 22, featuring a presentation by ethnobotanist and accredited herbalist Jessica Marais. She will speak about natural ways to stay healthy over the winter.

STORIES ALIVE

Ann Rothfels and Shirley Nortcliffe, both from the Cookshire-Eaton area, are among the accomplished storytellers in Townships Tellers, who will be telling stories about transformation on a magic evening that is open to the public. The Tellers, a group of storytellers shepherded by Rothfels, meet monthly to polish their prose. The event is on Thursday, October 19, at 7 p.m. at the Uplands Cultural and Heritage Centre, 9 Speid St. in Lennoxville. Refreshments will be served and all donations received will be in support of Uplands.

CHURCHES

Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m. and in Cookshire at 11 a.m. Info: 819-887-6802.
United. On October 8, Thanksgiving Sunday, services are in Cookshire at 9:15 a.m., Sawyerville at 11 a.m., and Bishopton at 2:30 p.m., with Communion at each service led by Rev. Tami Spires. Worship on October 15 in Cookshire at 9:30 a.m., and Sawyerville at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by October 9 for publication October 18 and by October 23 for November 1.

Épluchette

Une épluchette de blé d’Inde réussie

L’épluchette de blé d’Inde organisée par l’équipe-école du Parchemin à East Angus, avec la participation d’une quarantaine de parents et la municipalité de East Angus, a permis de réaliser en quelque sorte une belle fête de famille. Quelque 490 enfants, 80 membres du personnel, sans compter les parents et grands-parents, ont participé à cet événement qui restera gravé longtemps dans la mémoire des élèves.

Marché de Westbury

Une aide pour le marché public de Westbury

La saison du marché public de Westbury se termine sur une bonne note alors que Ghislain Bolduc, député de Mégantic, était de passage afin de remettre un chèque de l’ordre de 1000 $ aux conseillers municipaux, Marcel Gendron et Réjean Vachon. Le financement a été obtenu dans le cadre du programme Soutien à l’action bénévole (SAB) et servira à couvrir les frais d’achat d’un réfrigérateur servant à l’entreposage des produits offerts par les producteurs. Le marché public est ouvert les jeudis jusqu’au 28 septembre.

Coop

Zoom sur les coopératives et les mutuelles du Québec

La Semaine de la coopération se tient du 15 au 21 octobre 2017. Pour l’occasion, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) souligne l’apport indéniable des coopératives et des mutuelles du Québec en ce qui a trait au développement économique et social de la province.

Le réseau COOP en bref

Le mouvement québécois de coopération et de mutualité regroupe plus de 3300 entreprises œuvrant dans divers secteurs d’activité (services financiers et assurances, agroalimentaire, forêt et énergie, habitation, commerce de détail, etc.). Cet important réseau comporte près de 8,8 millions de membres et contribue à lui seul à la création de plus de 100 000 emplois. Par ailleurs, avec un chiffre d’affaires de 38 milliards de dollars, les nombreuses coopératives et mutuelles entraînent d’impressionnantes retombées économiques dans l’ensemble des communautés.

Valeurs et principes

Les coopératives et les mutuelles sont des organisations fondées sur des valeurs et des principes reconnus à l’échelle mondiale. En effet, l’honnêteté, la transparence, la responsabilité sociale ainsi que l’altruisme, notamment, constituent des valeurs qui sont partagées par toutes les entreprises coopératives d’ici et d’ailleurs. En outre, les membres des coopératives et des mutuelles du monde entier adhèrent à ces sept principes fondamentaux qui constituent les lignes directrices du mouvement :

1. Adhésion volontaire et ouverte à tous;
2. Pouvoir démocratique exercé par les membres;
3. Participation économique des membres;
4. Autonomie et indépendance;
5. Éducation, formation et information;
6. Coopération entre les coopératives;
7. Engagement envers la communauté.

Pour en savoir plus sur la Semaine de la coopération, visitez le www.cqcm.coop.

 

11 comtés

Brasserie 11 comtés à Cookshire-Eaton passe de projet à la réalité

Contrairement aux dernières rencontres publiques tenues à l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton où l’atmosphère était plutôt tendue, les membres de l’équipe de la Brasserie 11 comtés étaient tous heureux de se trouver sur place vendredi passé. Pour cause, on a procédé au lancement officiel du projet de 3,5 M$. Les travaux de construction du bâtiment devraient s’amorcer dans les prochains jours pour se compléter vers février 2018. Si tout va bien, les consommateurs pourront savourer les bières dès mars prochain.
C’est en présence de plusieurs dignitaires, dont la ministre du Développement international et de la Francophonie, députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, qu’on a procédé au lancement du projet qui créera cinq emplois directs au départ pour atteindre une quinzaine d’ici 5 ans, souhaite Sébastien Authier, président de la Brasserie 11 comtés.

Mme Bibeau a souligné la contribution financière de 250 000 $ sous forme de contribution remboursable « via le programme de développement économique du Québec (PDEQ) et de Développement économique du Canada pour faire l’acquisition, le transport et l’installation des équipements pour la production de la bière de même que l’acquisition de fûts et d’équipement de contrôle de qualité. » La députée-ministre en a fait l’annonce au nom de sa collègue Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et responsable de DEC. « Ce projet annonce de belles retombées pour Cookshire-Eaton et toute l’Estrie », d’ajouter Mme Bibeau.

Le maire de Cookshire-Eaton, Noël Landry, a qualifié la journée de « grand jour pour Cookshire-Eaton, car ce n’est pas tous les jours qu’une municipalité annonce qu’une entreprise générera d’emblée un investissement financier de plus de 3,5 M$. » Faisant référence aux trois rencontres d’information publiques concernant le projet et le cautionnement de 1,4 M$ de la municipalité, suivi de la signature de registre, jusqu’au choix du constructeur sans les nommer explicitement, M. Landry a laissé tomber « je tiens à les remercier à nouveau (les promoteurs) d’avoir choisi Cookshire-Eaton pour y établir leur projet de microbrasserie. Je tiens aussi à les remercier de leur patience et leur persévérance au cours des derniers mois, on a failli l’échapper avec tout ce qui se passait. » Le préfet de la MRC, Robert Roy, ajoute « la MRC croit à votre projet. Pour nous, c’est un tracé de plus pour le Chemin des Cantons. N’arrêtez pas de rêver parce que la région est derrière vous. »

Sébastien Authier

Sébastien Authier, président de la Brasserie 11 comtés et son équipe regardent vers l’avant et parlent avec émotion pourquoi à leurs yeux c’est plus qu’un simple projet. « Brasser une bière, c’est assez facile, mais brasser une bière qui va marquer l’imaginaire, ça, c’est extrêmement difficile. Démarrer une microbrasserie, c’est devenu relativement facile. De nos jours, il en ouvre à peu près une vingtaine par année. Mais pour démarrer une entreprise qui va passer à l’histoire, ça prend de la passion, ça prend aussi une vision, ça demande une nouvelle façon de penser, de développer, de communiquer et de rassembler, mais aussi ça prend des appuis, ça prend une fondation. Notre fondation, ça va être la région du Haut-Saint-François. Ça va être les gens qui s’identifient, les gens qui y participent, c’est les gens qui vont la faire rayonner. Ce projet, on le trouvait formidable en 2013; en 2017, on le trouve incroyable. »

Projet

Situé au 225 de la rue Pope, le bâtiment couvrira une superficie de 6 000 pieds carrés. L’édifice sera la propriété de Cookshire-Eaton Innovation, qui en fait la location avec option d’achat. À l’intérieur, on y retrouvera l’équipement de production, d’embouteillage, l’entrepôt et une petite boutique de dégustation où les gens pourront s’informer, goûter et acheter les produits. On compte produire quelque 1 400 hectolitres la première année. « Ça peut monter jusqu’à 6 000 hectolitres avec les équipements qu’on a », d’exprimer Mathieu Garceau-Tremblay, chef brasseur. Ce dernier mentionne avoir une dizaine de recettes dans ses cartons. « La première année, on fera quatre à cinq recettes. Il y aura beaucoup de tests, recherche et développement. » L’approche se fera de façon graduelle, explique-t-il. « C’est quelque chose qui va évoluer constamment », d’ajouter M. Authier. Les intervenants souhaitent utiliser le maximum de produits provenant du Haut-Saint-François. « On veut faire affaire avec les producteurs du coin, des maraîchers, des producteurs agricoles. On aimerait être capable de brasser à 100 % avec des grains locaux. Ce qu’on veut, c’est mettre le Haut-Saint-François en bouteille », de compléter M. Garceau-Tremblay. « Maintenant, passons aux choses sérieuses; moins de discours, plus de bières ! » tel est le slogan lancé par Sébastien Authier au terme de la conférence de presse.

Brasserie

Brasserie

 

Valoris ligne de tri

Valoris ferme temporairement deux lignes de tri

Le centre de valorisation des matières résiduelles Valoris, situé à Bury, ferme temporairement les activités de deux de ses trois lignes de tri.

Cette décision sera maintenue tout au long de la durée du litige qui l’oppose avec le fournisseur de ses équipements « à moins qu’une entente à l’amiable soit conclue avec le fabricant », précise-t-on dans un court communiqué émis par Jean-François Sornin, directeur général de Valoris.

C’est en raison des rendements inefficaces de sa ligne de tri des résidus résidentiels ainsi que celle réservée aux résidus industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) que la décision a été prise. M. Sornin mentionne que « des analyses récentes réalisées par une firme d’experts indépendants confirment que la performance de ces équipements est bien en deçà de ce qui était prévu au contrat conclu avec le fournisseur de ces équipements. »

On précise dans le communiqué que Valoris continuera de recevoir les matières résiduelles de ses clients. De plus, la ligne de tri des résidus de construction, de démolition et de rénovation continue ses opérations.

Rappelons que Valoris et son fournisseur d’équipements sont devant les tribunaux depuis le début de l’année. La régie intermunicipale, copropriété de la Ville de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François, fait face à une poursuite de près de 3 millions $.

Mentionnons que Valoris a procédé en juillet dernier à une augmentation de 45 $ la tonne soit une hausse de 53 %. Cette majoration survient après que la régie intermunicipale ait effectué une majoration de 10 $ la tonne à la fin de l’année 2016. Dans le dernier numéro, M. Sornin mentionnait que la dernière hausse appliquée en juillet allait permettre de clore l’année actuelle sans déficit et que de mesures seront mises en place pour « rentabiliser et rendre ça au plus bas coût possible pour la population. »

Ferme UPA

Journée Portes ouvertes sur les fermes du Québec

Les Fermes d’ORée et Le Sabot d’Or ont accueilli près de 3000 visiteurs lors de la journée Portes ouvertes organisée par l’Union des producteurs agricoles (UPA), le dimanche 10 septembre dernier.

La participation précédente de la Ferme d’ORée aux Portes ouvertes remonte à 2015. À ce moment, 550 personnes s’étaient déplacées à Newport pour visiter les installations. Cette année, ce chiffre a doublé pour passer à 1100. Cela reflète bien la croissance que connait la ferme familiale depuis la dernière année. « J’ai embauché un premier employé il y a un mois et demi et je suis déjà à la recherche d’un deuxième », nous confie Gert Janssens, propriétaire. Celui-ci a même interrompu son doctorat en économie et pris une année sabbatique de son poste de professeur au Collège Dawson à Montréal pour se consacrer à temps plein à la ferme. « On s’est mis à avoir beaucoup de commandes de la part différentes boucheries à Montréal. Sinon, en région, notre produit phare demeure notre miel. » La ferme environnementale produit bœuf, porc et agneau. Ce sont d’ailleurs les produits qui étaient offerts en dégustation lors de la journée. Annie, son conjoint et leurs trois enfants étaient près du méchoui lorsque nous les avons rencontrés. Ceux-ci arrivaient de Thetford Mines et en étaient à leur troisième ferme visitée. La famille attendait le fils aîné, Jonathan, 11 ans, qui était allé se resservir une deuxième portion d’agneau, lui qui n’aime pas ce type de viande d’ordinaire.

Du côté de la Ferme Le Sabot d’Or à Cookshire-Eaton, les organisateurs ont comptabilisé 1800 curieux venus visiter les cerfs rouges. En plus des animaux en pâturage, on retrouvait sur place maquillage pour enfants, mascotte, promenade en voiture à chevaux et délégation de pompiers. Gervais Therrien, propriétaire, dit se préparer depuis un mois pour l’événement. Sa dernière participation aux Portes ouvertes remonte à 2010. Depuis, celui-ci a ouvert une boucherie sur son site en 2015. « On voulait être sûrs d’avoir assez de produits pour la vente. Même si on est sur une route passante, ce n’est pas tout le monde qui le sait que la boucherie est ouverte au public », poursuit-il. En effet, un petit ralentissement était observable sur la route 253 à la hauteur de la ferme. En tout, M. Therrien se faisait aider par une vingtaine de bénévoles, majoritairement parents et amis, lors de la journée.

À l’échelle de la province, plus de 157 000 personnes ont participé à cette 15e édition des Portes ouvertes sur les fermes du Québec.

UPA

upa3

Chasse

3 types d’outils indispensables pour le trappeur

Ours, rat musqué, castor, vison, renard, raton laveur, loutre… vous aimeriez vous adonner au piégeage ? Cette activité requiert évidemment quelques outils de base, voici ceux dont vous ne sauriez vous passer !

1. Les pinces

Une simple paire de pinces est un outil des plus utiles pour le trappage. Or, elles ne suffiront pas pour toutes les tâches, notamment pour couper le câble après la capture de votre gibier. Pour ce faire, munissez-vous de pinces coupe-câbles qui, comme leur nom l’indique, sont spécifiquement conçues pour ce travail. Ces pinces sont également essentielles pour tout trappeur qui souhaite fabriquer ses propres collets. Enfin, les pinces servant à ouvrir les pièges en X (Conibear) sont un «must». Cet outil indispensable permet d’ouvrir facilement et rapidement ce type de pièges, et ce, de façon sécuritaire.

2. Les sécateurs

À l’instar des pinces, les sécateurs peuvent s’avérer pratiques pour une foule de tâches, notamment si vous devez couper de petites branches pour mieux stabiliser vos pièges ou les camoufler.

3. Les couteaux

Le dépiautage des prises exige une grande précision, pour laquelle des couteaux spécialisés sont requis, les couteaux de chasse aux lames épaisses ne conviennent pas. Parmi les couteaux de piégeage les plus pratiques, le couteau triangulaire (utile pour pratiquement toutes les espèces), le couteau rond (« couteau à castor ») et le couteau allongé (précieux, entre autres, pour le petit gibier tel que la belette ou le rat musqué) représentent de bons investissements. Pour un travail bien fait, aiguisez soigneusement vos lames et veillez à les protéger afin qu’elles demeurent tranchantes comme des rasoirs.

La Patrie

La Coop de La Patrie fête ses 75 ans

La Coop La Patrie célébrait récemment son 75e anniversaire. Plus de 250 personnes ont participé aux festivités qui avaient lieu à l’Abri-bois.

L’événement débutait en après-midi avec des compétitions amicales de fer, pétanque, lancer, sciage et clouage. Après souper, le président de la Coop, Steve Jacques, a rendu hommage aux employés ayant plus de dix ans d’ancienneté. Après coup, le guitariste de Scotstown Jon MacAulay a interprété quelques-unes de ses compositions. La soirée se terminait avec des tirages, dont ceux de deux chèques cadeaux d’une valeur de 750 $ échangeables à la Coop et au Marché Bonichoix.

coop

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Chauffage

5 éléments à considérer pour bien choisir son chauffage d’appoint

Foyer à l’éthanol, radiateur portatif électrique, poêle à bois;…vers quel type de chauffage d’appoint devriez-vous vous tourner ? Pour le savoir, considérez ces cinq éléments:

1. Vos besoins: souhaitez-vous créer de l’ambiance, vous réchauffer rapidement après une journée de plein air, chauffer efficacement tout le rez-de-chaussée ou simplement une petite chambre, réduire votre facture d’énergie…? Comptez-vous sur cet appareil pour vous dépanner en cas de panne d’électricité ?

2. L’espace disponible: il va sans dire qu’un foyer requiert plus d’espace qu’un radiateur électrique portatif. Songez également que, selon votre choix, il vous faudra entreposer du bois ou des sacs de granules, ou encore faire installer un réservoir de propane, par exemple.

3. La sécurité: avec un foyer au propane, notamment, le feu s’éteint dès que l’alimentation est coupée; vous n’avez donc pas à vous soucier des braises. Vous avez de jeunes enfants ? Mieux vaut éviter les radiateurs qui deviennent très chauds et ceux qui, semblables à des ventilateurs sur pied, pourraient basculer. Quel que soit l’appareil choisi, assurez-vous qu’il est homologué par un laboratoire reconnu et qu’il porte toutes les certifications requises, le cas échéant.

4. L’entretien: certains appareils, les foyers au bois, par exemple, exigent un entretien régulier. Êtes-vous prêt à assumer plus de tâches ménagères ?

5. Votre budget: pour calculer votre budget, vous devez tenir compte de plusieurs facteurs, dont le prix de l’appareil, les frais d’installation, l’économie d’énergie et les coûts d’utilisation. Par exemple, les chaufferettes électriques sont abordables, mais ne permettent généralement pas d’économiser l’énergie; l’installation d’une cheminée représente un investissement important, mais le bois coûte moins cher que le gaz naturel.

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