Festivillage à Saint-Mathias- de-Bonneterre

Festivillage à Saint-Mathias-de-Bonneterre

Encore cette année, le traditionnel Festivillage à Saint-Mathias-de-Bonneterre, qui coïncide avec la compétition de tirs à l’arc organisé par le club Les Flèches Filantes, a fait le plein de participants avec plus de 175 personnes pour le souper et un nombre de 75 tireurs.
Claude Vachon, responsable de la compétition et président du club, était fier de la participation des tireurs à cette 15e édition, mais par-dessus tout du parcours et des cibles. C’est avec une fierté évidente qu’il dit « les tireurs trouvent qu’on est parmi les plus beaux au Québec. On a des participants de La Tuque, Val-d’Or, Mont-Laurier, Sherbrooke, Orford et d’ici. On a 30 cibles animalières en 3 D installées à différentes distances et de différentes grosseurs. »
Pour ajouter à la compétition, M. Vachon mentionne qu’un concours amical est organisé à la fin de la journée et consiste à tirer sur le chevreuil mobile. Le meilleur tir gagne la cagnotte.
La journée s’est complétée avec un méchoui indien, feu de camp et chansonnier.

La nuit du pont couvert de Gould

La nuit du pont couvert de Gould

Les soubresauts de Dame nature n’ont pas empêché les adeptes de La nuit du pont couvert à Gould, dans le canton de Lingwick, de se détendre, s’amuser, se baigner, festoyer, et ce dans une ambiance de franche camaraderie.
Tout au long de l’après-midi du samedi, les gens arrivaient sur place dont plusieurs avec leur tente sous le bras cherchant un endroit au fond du champ ou près de la rivière, histoire de se réveiller au clapotis de l’eau. Lentement, les gens se mettaient dans l’atmosphère. Plusieurs ont profité du temps chaud pour faire une saucette dans la rivière. Annie Michele et Véronique Bégin, toutes deux de Sherbrooke, en étaient à leur deuxième édition. « On a la paix, la nourriture est bonne, on a la rivière, la nuit, les étoiles, c’est magique. » Annie Michele avait exposé l’an passé, mais cette année, elle est venue profiter pleinement du site. Les deux filles ajoutent « la propreté des lieux, c’est écologique, on n’a pas peur de se promener pieds nus. » Elles mentionnent avoir amené six autres amis. À sa première participation, Alice Berteyac, membre de la crêperie mobile Crêpe-moi.com, était ravie. « C’est le fun. Les gens sont relax; ça les dérange pas d’attendre et après ils disent que c’est bien bon. C’est mon genre de festival. »
Comme à l’habitude, une quinzaine de kiosques avec des produits fort variés lumière, vase, vitrail, produits de bois et autres étaient sur place. Les visiteurs ont même eu l’occasion de mettre la main à la pâte en participant à la mosaïque à gogo. « L’an passé, les participants avaient fait des dessus de table et cette année c’est des yeux pour le pont », d’expliquer Jonathan Audet, directeur de l’événement. Encore cette année, plusieurs personnes ont profité de la présence du barber shop tandis que le piano-bar contribuait à ajouter à l’atmosphère à l’intérieur du pont McVetty-McKenzie. Un peu plus bas sur le terrain, on trouvait également des exposants et le grand cirque de mots le Grand Oratorio Ubuesque Littéraire Dérimé, G.O.U.L.D. avec Michel Vézina, Maxime Nadeau et des invités. Tout était en place pour le plaisir, mais il y avait un espace privilégié pour l’information avec le kiosque « Elle n’a pas dit oui » ainsi que Les Éditions du remue-ménage, maison d’édition féministe.
Avec tout ça, un coin était consacré à la jeunesse avec les membres Parkour de Sherbrooke. Les jeunes et moins jeunes ont eu droit à une démonstration suivie d’atelier avec petits trucs. Plusieurs ont profité de l’occasion pour mesurer leur habileté.
Bien entendu, le moment fort du microfestival écoresponsable est les prestations à l’intérieur du pont. Démonstration d’une troupe de danse orientale tribale et fusion par Tribu Nahima, suivie des nombreux artistes, le tout sous l’animation du slameur David Goudreau et complétée par DJ Funk, le pont constituait l’apothéose d’une soirée magique. Un peu plus de 600 personnes ont participé à la dernière édition en incluant les artistes et membres du comité organisateur. La vente de billets s’est avérée moins fructueuse que l’année dernière avec 400 comparativement à 500. Toutefois, M. Audet est satisfait « On fait quand même nos frais. L’événement est rentable. » Le directeur du microfestival attribue cette diminution à la température incertaine et peut-être le coût du billet qui est passé de 20 $ à 40 $. Tout de même satisfait, M. Audet mentionne « le coût est quand même raisonnable. On offre beaucoup de choses et cinq spectacles. L’ambiance est restée bonne. » Outre la vente de billets et de bières, l’organisation compte sur l’appui de plusieurs commanditaires. Mentionnons que l’événement est chapeauté par le Centre culturel Oscar-Dhu.

Églises Bury

La Route des Églises de Bury: une splendide journée

« La Route des Églises de Bury du 30 juillet ne présente qu’un seul inconvénient », disait M. Ed Pederson : « pas le temps nécessaire d’aller visiter toutes les églises des alentours. » M. Pederson est président de la Société d’Histoire et du Patrimoine de Bury, qui organisait l’événement d’une journée et présentait six églises patrimoniales et leurs cimetières.
La journée a débuté par un déjeuner, une exposition d’art et de voitures anciennes à l’Église Christchurch de Canterbury, sur la route 214, qui exhibait fièrement ses arcs-boutants uniques. À plus de 20 kilomètres au nord-ouest de Canterbury, l’Église Grace United, sur le chemin Brookbury, proposait une exposition de courtepointes, d’art et d’artisanat. Aussi sur le chemin Brookbury, à l’Église anglicane St-John se tenait une célébration spéciale avec l’évêque Bruce Meyers du diocèse de Québec, afin de souligner le 175e anniversaire de la Sainte Eucharistie.
Au cœur de Bury, l’Église catholique St-Raphaël présentait un nouveau musée d’objets religieux historiques et était l’hôtesse d’un méchoui au Centre communautaire Manège Militaire de Bury, auquel ont assisté environ 140 personnes. Il y avait des activités pro-environnementales et une chaire historique construite par George Cowan et John Pope était exposée au Centre Culturel Uni de Bury, autrefois l’Église méthodiste de Bury établie en 1868, devenue l’Église Unie de Bury depuis 1925.
Aussi sur la rue Main, l’Église anglicane St-Paul a offert un service œcuménique bilingue officié conjointement par l’évêque Bruce Meyers, la Révérende Tami Spires (Église Unie) et le père Donald Thompson (Église catholique romaine), au son du chœur
St-Laurent d’East Angus.
C’était une splendide journée ensoleillée et M. Pederson se trouvait heureux de la participation. « J’estime à environ 100 personnes le nombre de gens qui ont visité les diverses églises, et il y avait environ 35 bénévoles en tout », racontait M. Pederson.
Pour le futur, il pense organiser un événement d’une fin de semaine, et même d’étendre la visite pour inclure les églises à travers le Haut-Saint-François. « Les gens n’ont pas idée des superbes petites églises que nous avons dans la MRC », disait-il.

Préfet MRC HSF

Alternative à la profitabilité selon Robert Roy

L’individu Robert Roy, précise-t-il, et non à titre de préfet de la MRC du Haut-Saint-François, croit que Valoris ne pourra être profitable si le gouvernement n’apporte pas son aide. Pour y arriver, il faut que le gouvernement du Québec reconnaisse Valoris auprès de Recyc-Québec et ainsi obtenir des redevances. « Ce qui ferait toute la différence », soutient-il.
« Il faut que le gouvernement reconnaisse Valoris comme un incontournable pour détourner la matière première des déchets. L’entité Valoris va avoir besoin d’une aide gouvernementale pour pouvoir poursuivre sa mission. Il ne faut pas oublier ce que Valoris est aujourd’hui. C’est une orientation gouvernementale qui lui a donné des règles en disant on doit plus mettre dans les déchets des papiers, plus de carton, plus de putrescibles en 2020. Valoris a été construit en fonction de faire respecter ces règles », d’insister le préfet. D’ailleurs, plusieurs membres du conseil d’administration de Valoris, dont fait partie M. Roy, entendent profiter de la rencontre du caucus libéral de l’Estrie du 11 septembre prochain, pour faire valoir leurs points.
Augmentation
Quant à la récente augmentation des coûts de 45 $ la tonne pour une majoration de 53 %, M. Roy est d’avis que c’est la moins coûteuse pour les citoyens de la MRC du Haut-Saint-François. L’entente, explique-t-il, prévoit que Valoris doit tout faire pour éviter un déficit et si cela devait se produire, qu’il serait assumé à parts égales entre la Ville de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François ou en dernier recours, augmenter le tonnage. Le préfet mentionne que selon les chiffres obtenus, Valoris se dirigeait vers un déficit approximatif d’un million $ pour 2017. Pour M. Roy, partager un déficit de cette ampleur soit 500 000 $ par région alors que le Haut-Saint-François compte un peu plus de 20 000 personnes et quelque 200 000 pour Sherbrooke lui paraissait inéquitable. Il mentionne que 80 % des matières proviennent de Sherbrooke et 20 % du Haut-Saint-François. « Si j’augmente le tonnage, Sherbrooke va payer 700 000 $ et le Haut-Saint-François 200 000 parce qu’il (Valoris) va avoir ajusté la tarification en conséquence. Là, je m’assure que l’utilisateur payeur va payer sa juste part. Le Haut-Saint-François n’aura pas un coût supplémentaire à absorber. »
Pour ce qui est du fonctionnement de Valoris, M. Roy le compare à un faux départ. Les projections étaient de l’ordre de 3 M$ de revenus par année alors que la réalité est de 300 000 $. Toutefois, le préfet semble optimiste, « avec les gens en place, on est en très bonne main. On a arrêté l’hémorragie et on travaille sur des moyens à plus long terme. »

Expo agricole

Bel achalandage à l’Exposition agricole

Robert Addis, président de l’Exposition agricole de Cookshire, était tout sourire au terme de la dernière édition. Pour une fois, Dame nature a été du bon côté, ce qui a facilité l’achalandage au site. « Oui, je suis très content. La température pour commencer, les événements, on n’a pas eu de retard, les exposants sont contents, tout le monde est heureux. »
« On a eu beaucoup de monde samedi, plus de 3 000 personnes dans la journée, sans compter les passes pour la fin de semaine. On n’a pas eu de record, mais c’est mieux que l’an passé », d’exprimer M. Addis avec une satisfaction évidente. L’exposition s’est terminée avec la populaire tire de chevaux. « Il y a des gens qui attendent juste ça. On va garder ça pour les années à venir. La tire de camions du samedi soir a également attiré bon nombre de spectateurs. La tire de tracteurs ç’a été moyen. On va regarder si possible de l’améliorer ou de la changer. » Pour M. Addis, l’heureux mélange de spectacles, d’activités, d’expositions, des manèges, kiosques contribuent au succès de l’événement qui se veut familial. L’aménagement d’une petite ferme où les personnes peuvent toucher et nourrir les petits animaux constitue un vif succès, estime le président de l’Exposition agricole.
Appréciation
Les gens viennent de partout pour visiter l’exposition. « On est des réguliers. On est de Sainte-Catherine-de-Hatley et on vient chaque année. On vient surtout pour la tire de chevaux et la parade. C’est beau de voir travailler les chevaux et le maître », d’exprimer Christian Langlois et Johanne Labonté. « Nous, on vient pas mal toutes les années. J’amène ma roulotte et ce que j’aime surtout c’est les tires », d’exprimer Samuel Spooner de Sawyerville. « C’est le fun pour les enfants. On se promène entre les animaux et les manèges. » Étienne Corriveau de Sherbrooke et sa petite famille semblaient éprouver beaucoup de plaisir. « C’est la première fois que je viens et je vais revenir. Il n’y a pas trop de monde et les enfants ont le temps de s’amuser dans les manèges. Le prix est abordable et il y a beaucoup d’avantages à venir. » Le couple Paul Blais et Anita Aubin visite l’exposition chaque année. Ils ont aussi une bonne raison puisque leurs deux petites-filles, Jordane et Coralie Lachance, exposent leurs œuvres dans le cadre de divers concours présentés à l’intérieur de l’édifice principal. Notre couple maintenant domicilié à Sherbrooke ne vient pas seul. M. Blais invite sa sœur Solange domiciliée dans le Connecticut, aux États-Unis, qui vient passer la semaine en région pour l’occasion.
M. Addis est fort satisfait de la dernière édition et souhaite conserver l’Exposition agricole à une taille respectable et accessible pour les familles.

Exposition agricole de Cookshire
Exposition agricole de Cookshire
Exposition agricole de Cookshire
Exposition agricole de Cookshire
Exposition agricole de Cookshire
Exposition agricole de Cookshire
Exposition agricole de Cookshire
Exposition agricole de Cookshire

Des médecins de famille à East Angus

Le dossier concernant la possibilité d’attirer des médecins offrant des services à East Angus n’est pas mort, au contraire. Carol Fillion, directeur général adjoint aux programmes sociaux et de réadaptation au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, mentionne « on travaille avec divers partenaires pour déterminer comment on pourrait installer des médecins qui auraient leur bureau sur le territoire d’East Angus. »
M. Fillion précise que le dossier est toujours en train d’évoluer. La démarche est complexe; il ne s’agit pas de clinique privée, précise-t-il. L’implantation de médecins se fait dans le cadre du GMF (Groupe de médecine de famille), insiste M. Filion. « Quand on parle d’un bureau pour installer un médecin, ça prend aussi une équipe. La médecine se fait à travers une approche collaborative; donc on a besoin d’espace pour une infirmière, un travailleur social pour d’autres professionnels qui font des soins à domicile. C’est sur ça qu’on travaille pour pouvoir installer une équipe qui serait un point de service du GMF du Haut-Saint-François. »
Idéalement, il serait préférable qu’un médecin soit attaché au GMF du Haut-Saint-François, d’expliquer l’intervenant. Théoriquement, ça pourrait être un médecin d’un autre GMF, mais son action doit être inscrite à celui du territoire, d’expliquer M. Fillion. Au moment de la rencontre, l’intervenant mentionnait qu’il prendrait contact avec la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, au cours des prochains jours pour faire le point sur l’évolution du dossier.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, dit suivre le dossier. « Ce qui est important pour moi, c’est que vous ayez les services médicaux sur place de façon régulière. Ça ne veut pas dire que la personne doit être 24 heures par jour à East Angus. Par rapport d’il y a deux ans, lorsque j’avais rencontré le maire, il y a eu beaucoup, beaucoup d’améliorations avec la couverture du GMF à Cookshire. On est en pourparlers avec le CIUSSS et la ville pour aménager un local pour assurer une permanence. Ce dossier-là n’est pas clos du tout et je suis tout à fait d’accord avec la population qui veut avoir une permanence de présence de soins ici. Ça doit se faire dans une organisation de territoire. Aujourd’hui, les jeunes médecins ne s’établissent plus tout seul dans une ville comme East Angus. Ils se regroupent. Par contre, on est en droit de leur demander à ce que les gens rayonnent et viennent assurer une permanence à East Angus. C’est exactement ça qu’on est en train de mettre en place », d’exprimer M. Barrette.
Mairesse
Surprise la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, mentionnait ne pas avoir été contactée à ce sujet. « Si c’est un local que ça prend, on a plein d’entrepreneurs », lance-t-elle. « Je comprends que c’est pas facile. Je suis capable d’être patiente, mais je veux qu’on me dise qu’on peut avoir des médecins ici. Il y a des gens qui ont de la difficulté à se déplacer. Il est nécessaire qu’on ait le service de médecins à East Angus. C’est ici qu’on retrouve le plus de population au pied carré. » Néanmoins, Mme Boulanger réitère sa confiance dans les efforts de trouver une solution. « J’ai senti qu’il y avait une volonté de donner du service lors de nos rencontres. J’ai senti une ouverture. Je leur fais confiance, mais j’ai hâte de voir les résultats. »

Portes ouvertes Fermes

Deux fermes de la région ouvrent leurs portes

Dimanche 10 septembre, de 10 à 16 h, il sera possible de visiter les fermes d’ORée, à Newport, et le Sabot d’Or, à Cookshire-Eaton, dans le cadre de la 15e édition des Portes ouvertes sur les fermes du Québec de l’UPA.
À l’échelle de la province, c’est plus de 100 fermes qui accueilleront les visiteurs ce jour-là en plus d’une grande fête agricole transportant la campagne jusqu’au Parc olympique de Montréal. Marie-Eve Janvier, porte-parole de l’événement pour une sixième année consécutive, se dit fière de prêter sa voix aux agricultrices et agriculteurs d’ici. La première édition des portes ouvertes a eu lieu en 2003 et, depuis, c’est 2 millions de visiteurs qui ont participé à ce rendez-vous d’envergure.
Pour les citoyens du Haut-Saint-François, deux fermes seront accessibles pour l’occasion. Le Sabot d’Or, à Cookshire-Eaton, mettra le paquet pour l’occasion. En effet, le propriétaire, Gervais Therrien, s’attend à recevoir plus de 2000 visiteurs le dimanche 10 septembre. Sa ferme d’élevage de cerfs rouges avait déjà accueilli le public lors des portes ouvertes de 2010. Depuis, l’établissement a ouvert une boucherie transformant et vendant des produits du cerf et de l’agneau à l’année. Les participants de l’événement auront donc l’occasion de déguster plusieurs produits maison de la ferme. Ils auront aussi la chance d’observer le troupeau de 78 têtes incluant 45 femelles, 30 faons et 3 mâles dont le poids avoisine les 450 lb et qui sont dotés d’imposants panaches de 12, 14 et 16 pointes. Des promenades en voiture tirée par deux chevaux canadiens seront offertes gratuitement. Les enfants ne seront pas en reste puisque sur place nous retrouverons jeu gonflable, station de maquillage, animation, mascotte, distribution de ballons, chevaux miniatures et parc d’agneaux. Seront également présents les pompiers de la caserne de Cookshire-Eaton de même qu’un représentant du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
Du côté de la Ferme d’ORée à Newport, l’accent sera mis sur les dégustations, dont celle d’un méchoui. La ferme familiale offre une variété de produits élevés à même ses terres, que ce soit le bœuf de prairie, le porc forestier, l’agneau des prés, les œufs de pâturage ou encore le miel non transformé. La philosophie guidant Gert Janssens et Sarah Hui, les propriétaires, est celle de l’agriculture environnementale. Une visite des installations permettra aux visiteurs d’observer directement l’approche naturelle et humaine de la famille Janssens-Hui. Lors des portes ouvertes de 2015, 554 personnes s’étaient déplacées à la Ferme d’ORée. Gert et Sarah sont habitués d’accueillir les gens de l’extérieur puisque ceux-ci sont hôtes WWOOF (WorldWide Opportunities on Organic Farms), une communauté mondiale de fermiers et jardiniers. Ils hébergent donc des apprentis, ou WWOOFeurs, qu’ils nourrissent, logent et forment en échange des services de ceux-ci, qui souhaitent en apprendre davantage sur l’agriculture et l’élevage biologiques et durables.
Pour connaitre la liste des fermes participantes aux portes ouvertes de l’UPA, il suffit de consulter le site internet de l’événement: http://portesouvertes.upa.qc.ca/. Il est également possible de télécharger l’application officielle qui offre des parcours personnalisés à l’utilisateur. L’accès aux fermes est gratuit de même que les activités sur les sites.

BMR East Angus

Centre de rénovation BMR G. Doyon… une croissance impressionnante

Le Centre de rénovation BMR G. Doyon à East Angus n’a cessé de se développer depuis sa construction sur la rue Angus Sud. D’une superficie de 7 000 pieds carrés en 2003, le magasin est passé à 12 000 pieds carrés. À cela s’est ajouté, comme on peut le voir sur la photo, de multiples entrepôts, hangars et espaces de rangement tout ça pour répondre adéquatement au besoin de sa clientèle y compris de nombreux entrepreneurs. Le propriétaire a même ajouté un entrepôt additionnel en faisant l’acquisition du bâtiment situé devant le centre commercial à East Angus.

BMR G. Doyon

Centre de rénovation BMR G. Doyon… 20 ans et ça continue

Le Centre de rénovation BMR G. Doyon à East Angus célèbrera son 20e anniversaire le 1er septembre prochain. Pour souligner l’événement et remercier sa fidèle clientèle, le propriétaire Gilles Doyon, invite la population à venir s’amuser, rencontrer l’homme fort Hugo Girard, manger sur place et profiter des spéciaux en magasin.
Celui qui avait comme ambition de célébrer son 1er anniversaire au moment d’acquérir Oscar Pagé et fils, le 1er septembre 1997 en est maintenant à son 20e. « J’avais des objectifs simples. Après mon 1er anniversaire, je me disais faut que je fête mon 5e, puis mon 10e, 15e et 20e. À un moment, j’avais comme objectif de faire le chiffre d’affaires d’un an chez Oscar Pagé et fils en un mois. » Des défis personnels, Gilles Doyon s’en est fixé tout au long de son parcours qui est loin d’être terminé.
Il en est de même pour les agrandissements qui se sont succédé au cours des années. Son meilleur coup, admet-il, aura été de déménager de la rue Grondin sur la rue Angus Sud. La construction du magasin en 2003 propulse l’entreprise. À cela s’ajouteront d’autres constructions, entrepôts, autre agrandissement du magasin, une shed. Au total, le magasin est passé de 7 000 pieds carrés à 12 000 avec 45 000 pieds carrés d’entrepôt en y incluant celui situé devant le centre commercial à East Angus.
Gilles Doyon a su propulser l’entreprise vers des sommets dont il ne se doutait pas au moment de se lancer en affaires. De 6 employés, l’entreprise en compte une quarantaine avec un chiffre d’affaires qui est passé de 1 M$ à 12 M$. Le Centre de rénovation BMR G. Doyon s’est taillé une place de choix à l’échelle provinciale, car il figure parmi les 20 plus gros au Québec.
Évidemment, le propriétaire est fier de cette réussite. Cette croissance fulgurante lui a valu d’être remarqué par les actionnaires de la bannière BMR de l’époque, car il a été admis au sein du cercle fermé des 19 actionnaires en 2011, un peu avant que la bannière soit vendue. M. Doyon est également heureux de compter parmi les rangs des employés plusieurs membres de sa famille, conjointe, enfants, nièces et autres. « Travailler toute la famille ensemble, en harmonie, c’est agréable », d’exprimer le propriétaire tout en songeant à la relève familiale qui se prépare. Mais tout cela ne se fait pas seul et M. Doyon est également fier du travail effectué par le personnel. « Un autre moment de fierté c’est le service à la clientèle », d’exprimer avec satisfaction le propriétaire.
Interrogé à savoir quelle était la recette de son succès, M. Doyon hausse les épaules. « J’ai tout le temps eu peur de ne pas réussir, je ne prends rien pour acquis. C’est peut-être ça qui m’a forcé à travailler plus fort. »

Rachel Garber

The Unjust

The rain it raineth every day
Upon the just and unjust fella
But mostly on the just because
The unjust hath the just’s umbrella.
This little poem by Baron Charles Bowen seems just right for this summer in the Haut-Saint-François, given the amount of rain we’ve had. But the meditation on the just and the unjust seems apropos to the world over, most notably at this moment to the U.S., from which this column is being written.
We’re on our way south to see the Great American Eclipse, we told the border guard at Beecher Falls. He seemed happy. Maybe it was the juxtaposition of those two words, «great» and «American». In fact, this eclipse is supposed to be at least partially visible worldwide. But the path of totality on August 21st is to cut a swath southeast across 12 states in the U.S., from Oregon to South Carolina. We’re heading to Piedmont, S.C., to the pool of one of the few hotels in view of the eclipse that still had a vacancy.
Our path to Piedmont cuts a swath north to south, from Maple Leaf, QC, through 10 states, including Virginia. So the riots and demonstrations for and against racism in Charlottesville, Virginia, really caught our attention. «If you’re not outraged, you’re now paying attention.» That’s what Heather Heyer said. She’s the anti-racist activist who was killed at that demonstration.
She was talking about the rise of racist rhetoric in the U.S. in the past year. Not just the tone but the violent actions from the far-right seem bolder than ever. The whole scenario is scary and sickening, because it brings to light the vicious divide in the States between the white supremacists and those who stand on the side of love, as if the Civil War is heating up again.
Former President Obama tweeted the words of Nelson Mandala, «No one is born hating another person because of the color of his skin or his background or his religion. People must learn to hate, and if they can learn to hate, they can be taught to love. For love comes more naturally to the human heart than its opposite.» Those tweets have become the most-liked tweets in history, with more than 3 million likes and re-tweets.
But in the midst of all this comes a total solar eclipse. What does it mean? Jeffry Kluger of Time.com says it comes at a time of profound discontent, and could possibly elevate us briefly above those troubles. Is it «mearly a function of cosmic randomness?» he wrote. «Yes. Might you also find order and even divinity in it? Yes again. There is nothing wrong with seeing the 2017 eclipse as a gift to a riven nation – provided we resolve to be worthy of it.»
He is much kinder than many of the eclipse soothsayers. Some say its west-to-east path intersects the projected path of another total solar eclipse on April 8, 2024, going south-to-north. The intersection in New Madrid, Missouri, is on a geologic fault that supposedly will trigger a major earthquake at the time of the second eclipse, splitting the North American continent in half as the Gulf of Mexico rushes northward.
Beware, my neighbours, I jocularly say. Maple Leaf is also right in the path of that 2024 eclipse. So either prepare your solar glasses, or stock up your life raft, depending on whether you take the path of scientific randomness or cosmic significance.
Or think of it all as a metaphor for the differences that already split our world, our continent, and our peoples. And reflect on how the mind will seize on any possible diversion from dealing with the complex and widening divide between the haves and the have-nots in our world. Just a little more justice, just a little more love, seem to be needed.
THE MUSEUM
Although the Eaton Corner 1867 day has come and gone, the yesteryears encompassing 1867 live on at the Eaton Corner Museum. In September, it is open Saturdays and Sundays, 11 a.m. to 4 p.m. Reservations for other days may be had by phoning the Museum at 819-875-5256.
NEWPORT – IYENGAR YOGA
The Iyengar yoga class with Vanessa Salvatore start again Friday September 8th at 3h00 pm, at the community room of the Town Hall, 1452, Route 212, Newport. 8 classes 160$. Information and inscription 819-875-1767. For 50 and plus. Beginners welcome.
THE MARKET
Continuing until the end of September, the Village Market at the Sawyerville Community Garden is open every Saturday morning from 10:30 to 12:30. It features local, fresh produce without pesticides or artificial fertilisers, and specialties such as venison from the Sabot d’Or farm, sheep and goat cheeses, honey, herbs, and all kinds of vegetables. In the outdoor oven every second week is prepared hot fresh pizza, and the other weeks are baked scones or other treats. The market is in the heart of the Community Garden at 70 Randboro Road. Info: Chantal Bolduc at chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.
THE CHURCHES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. On August 27 the Sunday service is in Cookshire at 10:30 a.m. On September 3, a service is at 9:30 a.m. in Bury, and 11 a.m. in Cookshire. Info: 819-887-6802.
United. The Sunday service on August 27 is at 10:30 a.m. in Bishopton, followed by a potluck lunch at the home of Rev. Tami Spires in Bishopton. On September 3, a service is at 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by August 28 for publication September 6, and by September 11 for September 20.

Pierre Chouinard

Pierre Chouinard et fils s’installe à Ascot Corner

Ayant choisi de s’établir à Ascot Corner, l’entreprise Pierre Chouinard et fils investit 2,3 M$ pour ses nouvelles installations. Le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, un intervenant dans la réalisation du projet, est fier de la venue de l’entreprise familiale.
En affaires depuis 1978, la compagnie œuvre dans la revente et la distribution de carburant. Elle couvre la région des Cantons-de-l’Est, de la Montérégie ainsi que le Centre-du-Québec et dessert une clientèle du secteur commercial, agricole et résidentiel. La PME emploie près d’une vingtaine de personnes et la pérennité de l’entreprise y est assurée. Le fondateur Pierre et sa conjointe Thérèse Chouinard ont à leurs côtés leurs trois enfants, Louise, Stéphane et Bruno, tous actionnaires et très actifs dans l’entreprise.
En construction sur un terrain d’une superficie de 184 000 pieds carrés, aux abords de la route 112, Pierre Chouinard et fils prévoit déménager sous peu. Le nouveau site compte entre autres, huit réservoirs hors terre à doubles parois, un système d’évacuation des eaux avec réservoir de rétentions incluant toutes les mesures de sécurité, de prévention et de protection de l’environnement. La station de remplissage pourra recevoir les camions-citernes sur les deux côtés.
L’entreprise soucieuse de la sécurité et de l’environnement requiert des installations et un zonage particuliers. Le choix du terrain était alors une tâche complexe afin de répondre aux besoins de l’entreprise. Au cours de la démarche, Louise Chouinard souligne que la municipalité d’Ascot Corner a facilité l’approche et a été un bon collaborateur, facilitant le processus de recherche. Le projet de grande envergure a également bénéficié du soutien de Daniel Bérubé, conseiller aux entreprises au CLD. Ce dernier a soutenu Pierre Chouinard et fils, auprès notamment, d’Investissement Québec. « Le CLD nous a donné un bon appui au niveau de faire connaître les services offerts aux entreprises », ajoute Mme Chouinard. Celle-ci remercie l’organisme, la municipalité d’Ascot Corner ainsi que leur voisin d’affaires, Tardif Diesel, pour l’aide apportée. « Nous sommes heureux d’être accueillis dans la région du Haut-Saint-François. »

CJS HSF

Une bonne saison pour la CJS

Avec plus de 13 contrats dont plusieurs récurrents et quelque 5 000 $ amassés au cours de la période estivale, les 13 participants âgés de 13 à 17 ans de la Coopérative jeunesse de services (CJS) du Haut-Saint-François qualifient la saison 2017 de bonne. « C’est une bonne année », d’appuyer Véronick Beaumont, du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), qui supervise le tout.
Deux animateurs, Joanie L’Heureux et Lou Bilodeau, se sont assuré de la supervision quotidienne des activités et de l’encadrement des jeunes. Cette expérience de procurer un premier travail à l’ensemble des participants se voulait également formatrice soit de monter et dissoudre une coopérative de travailleurs.
Meave Lapointe de Bury a fort apprécié son expérience. « J’ai trouvé ça le fun. Ça m’a appris comment travailler et j’ai fait de nouveaux amis. » Parmi son expérience de travail, la jeune fille, toute menue, a rangé des planches de bois, soigné des animaux sur une ferme et autres. Les participants étaient également impliqués dans le comité marketing en plus de remplir le rôle de secrétaire du conseil d’administration.
Félix Cloutier de Dudswell cumulait le poste de président de la coopérative. « C’est vraiment le fun. Je suis devenu ami avec plein de personnes que je connaissais pas. » Bien qu’il était président du conseil d’administration, le jeune homme a mis la main à la pâte sur le terrain comme tout le monde. « Ce que j’ai aimé le plus était de faire des enclos d’animaux dans la ferme. J’ai expérimenté plein de trucs. J’aurais pas travaillé sur une ferme avant, j’ai vraiment aimé. » Plus que satisfait de son expérience, le jeune homme ajoute « ça m’a donné le goût de créer une entreprise. »
Les participants de la coopérative procédaient le 10 août à une dernière activité d’autofinancement dans le cadre des concerts de la gare à East Angus en vendant entre autres des rafraîchissements et du maïs soufflé. Mme Beaumont mentionne que les participants provenaient d’un peu partout sur le territoire, Dudswell, Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Bury, East Angus et autres. Mme Beaumont remercie les clients anciens et nouveaux qui font confiance à la jeunesse. Mentionnons que la CJS est possible grâce à la participation des organismes promoteurs comme les Caisses Desjardins du Haut-Saint-François, de la SADC, du Community Learning Center, d’Animation Jeunesse du Haut-Saint-François et du Carrefour jeunesse-emploi.

actualite

Se rendre à l’école à pied en toute sécurité !

Marcher pour se rendre à l’école et pour en revenir est un excellent moyen de faire de l’activité physique. Mais pour que votre enfant arrive à destination sain et sauf, vous devez veiller à ce qu’il applique en tout temps certaines règles de sécurité.
Commencez par déterminer le parcours le plus sécuritaire qui soit pour votre enfant. Ainsi, identifiez les zones à risques (voie ferrée, rue très achalandée ou peu fréquentée, voie sans trottoir, etc.) et repérez les corridors scolaires spécialement aménagés avec des intersections surveillées par un brigadier. Lorsque le trajet est bien établi, faites-le plusieurs fois avec votre enfant en lui rappelant ces consignes de sécurité :
• Toujours marcher sur le trottoir (s’il n’y en a pas, marcher à l’extrémité de la voie de gauche pour faire face à la circulation);
• Traverser aux intersections qui sont protégées par un brigadier scolaire. Lorsqu’il est nécessaire de traverser à un passage pour piétons ou à n’importe quelle autre intersection non surveillée, toujours regarder à gauche, puis à droite et encore à gauche avant de s’engager;
• Respecter les feux de circulation ainsi que les feux pour piétons;
• Toujours faire le trajet directement de la maison à l’école et vice versa, sans flâner en chemin;
• Ne jamais monter à bord du véhicule d’un inconnu.
Si c’est possible, encouragez votre enfant à marcher avec un ami en vous assurant, bien sûr, que cet ami respecte lui aussi les règles de sécurité ! Enfin, habituez votre enfant à partir suffisamment tôt pour ne pas être obligé de courir en chemin. Vous êtes anxieux à l’idée que votre enfant se déplace seul ? N’hésitez pas à l’accompagner et à aller à sa rencontre le temps qu’il soit à l’aise… et vous aussi !

Intimidation

Intimidation: parler pour mieux prévenir

Est-ce que votre enfant sait qu’il existe plusieurs formes d’intimidation ? Est-ce qu’il saurait quoi faire s’il était victime ou témoin d’un acte d’intimidation ? Et vous, pourriez-vous reconnaître les signes qui indiquent que votre enfant se fait intimider ?
Publié en 2014, un rapport de l’UNICEF intitulé Cachée sous nos yeux, qui traite de la violence envers les enfants, rapporte que plus d’un enfant sur trois âgé de 13 à 15 ans est victime d’intimidation et qu’en Amérique du Nord, un tiers des enfants de 11 à 15 ans s’est déjà livré à des actes d’intimidation envers un autre élève. Qui plus est, le rapport indique que la majorité des victimes garde le silence et ne demande jamais d’aide. Malheureusement, malgré les campagnes de sensibilisation, il semble que l’intimidation demeure un sujet tabou…
En tant que parent, peu importe si vous croyez ou non que votre enfant est victime d’intimidation: prenez le temps de vérifier ses connaissances au sujet du phénomène. Ensemble, consultez les sites Web et les prospectus qui parlent de l’intimidation ou encore, expliquez-lui comment reconnaître la discrimination, le harcèlement, l’homophobie, l’abus ainsi que les agressions physiques et verbales. Surtout, rappelez-lui les moyens d’obtenir de l’aide s’il est victime ou témoin d’un acte d’intimidation. Votre enfant se montre distant ? Vous soupçonnez qu’il puisse vivre des difficultés ? N’hésitez pas à lui poser des questions précises: as-tu peur ? Es-tu triste ? En colère ? S’il n’ose pas s’ouvrir à vous, persévérez, démontrez-lui de l’intérêt et encouragez-le à chercher de l’aide.
Il n’existe aucun moyen efficace à 100 % pour prévenir l’intimidation, mais une chose est certaine: pour s’en sortir, il faut d’abord oser en parler. À vous de jouer !

DROPBOX

5 applications pour faciliter la vie des étudiants

Travaux d’équipe, devoirs, leçons, activités parascolaires… la vie étudiante comporte assurément son lot de défis ! Heureusement, les applications pour les ordinateurs, les tablettes et les téléphones intelligents peuvent faciliter le quotidien et augmenter le niveau de productivité des étudiants. Voici cinq applications utiles à télécharger pour la rentrée !
Mieux s’organiser
1. Dropbox
Avec l’application Dropbox, vos documents vous suivront partout. Vous enregistrez un travail scolaire sur votre ordinateur ? Où que vous soyez, vous pourrez le consulter sur votre téléphone ou votre tablette, car Dropbox synchronise automatiquement les fichiers enregistrés. Vous souhaitez partager une vidéo ? Conserver des photos ? Modifier un travail d’équipe ? Rien de plus simple avec Dropbox en 2017, le risque d’oublier un document électronique à la maison est bel et bien révolu !
2. Evernote
Evernote est une application qui vous aide à garder vos notes en ordre et en lieu sûr. Fini les petits bouts de papier éparpillés un peu partout ! Il suffit de lancer l’application pour enregistrer vos idées par écrit ou vocalement, organiser vos travaux, inscrire vos rendez-vous Une fois que vous avez écrit une note, vous la retrouvez immédiatement sur tous vos appareils.
3. Focus Time
L’application Focus Time est parfaite pour les étudiants qui sont facilement distraits (réseaux sociaux, courriels, jeux vidéo) et ceux qui travaillent de longues heures sans s’arrêter. C’est simple: vous choisissez une tâche à accomplir (étudier, réviser, rédiger), vous démarrez la minuterie, vous travaillez durant vingt-cinq minutes, puis vous prenez une pause de cinq minutes. L’application accorde un temps d’arrêt plus long chaque fois que vous terminez quatre sessions de travail et met à votre disposition un graphique pour vous montrer comment vous partagez votre temps.
Devenir un «pro» des mathématiques
4. WolframAlpha
Pour résoudre tous vos problèmes de mathématiques sans exception, des plus faciles aux plus complexes, c’est WolframAlpha qu’il vous faut ! Non seulement l’application vous donne la bonne réponse, mais elle vous montre comment vous y prendre pour l’obtenir. L’application WolframAlpha couvre également une multitude d’autres disciplines : physique, chimie, astronomie, statistiques, langues, sciences, médecine, géographie, musique… Voilà une application qui pourrait changer votre vie !
Roi des Maths Junior
Avec cette application conçue pour les enfants de 6 à 8 ans, les jeunes élèves aussi peuvent devenir experts en «maths» ! La version gratuite de ce jeu simple et convivial permet à l’enfant de travailler les additions et les soustractions, alors que la version payante comprend les multiplications, les divisions, les fractions, la géométrie et plus encore !
Créer des présentations originales
5. Google Présentations
L’application Google Présentations permet de créer (seul ou en équipe) des présentations percutantes que vous pouvez modifier et partager à votre guise. Nul besoin d’enregistrer vos fichiers, car l’application s’en occupe ! Accédez à vos présentations sur votre ordinateur, votre tablette et votre téléphone intelligent, et ce, même lorsque vous êtes hors connexion. Puisez votre inspiration à partir d’une variété de polices, d’animations et de vidéos disponibles gratuitement.

Bonne rentrée !

conseil municipale jeunesse

Conseil municipal jeunesse

Trois représentantes du Conseil municipal jeunesse du Haut-Saint-François, Jade Reid, Anaëlle Benoit et Charline Dodier ont déposé des recommandations sur les thèmes du transport collectif et de la relève agricole. Ces jeunes étudiantes de la Cité-école Louis-Saint-Laurent de 4e et 5e secondaire ont effectué cet exercice en mai dernier à la salle des maires de la MRC du Haut-Saint-François et auquel participaient plusieurs élus et intervenants. La séance était présidée par le préfet Robert G. Roy. L’adaptation du service de transport collectif aux réalités des jeunes ou encore la mise sur pied d’un système de recensement des terres disponibles pour la vente ou la location font partie des 11 recommandations reflétant les intérêts de leur génération. Mentionnons que le Carrefour de solidarité internationale pilote le projet des Conseils municipaux jeunesse (JMJ). Ceux-ci jouent un rôle consultatif auprès des conseils municipaux des villes ou des conseils des maires d’une MRC quant à des préoccupations communes aux jeunes et aux élus.

Pierre Lavoie

Les élèves de l’école Saint-Camille s’amusent à Montréal

Quelque 167 élèves de l’école Saint-Camille à Cookshire-Eaton se rappelleront longtemps de leur récente fin de semaine à Montréal. Les multiples activités physiques et autres effectuées au cours de l’année scolaire ont valu à l’institution la grande récompense du Défi Pierre Lavoie le prix Coup de cœur Nestlé, incluant une journée et coucher au stade olympique ainsi qu’une journée à La Ronde.
« Ça fait depuis les tout débuts, neuf ans, qu’on participe avec les cubes énergie. C’est une belle façon de finir ma carrière », de lancer l’enseignante en éducation physique Yolaine Tétreault. Pour recevoir le grand prix de deux jours, soit les 17 et 18 juin derniers, les responsables de l’école ont adressé une lettre dans le cadre du concours Coup de coeur Nestlé. Dans cette missive, on faisait part des initiatives mises de l’avant au cours de l’année scolaire que ce soit les journées olympiques, les sorties en lien avec les activités physiques, les journées plein air, les carnavals organisés par les élèves de 6e année pour les plus jeunes, l’activité quotidienne de marche et cours, les après-midis sportifs, le marche, cours, roule et l’ascension du Mont-Ham pour souligner l’importance de l’activité physique à l’école.
Le prix s’étalait sur deux jours toutes dépenses payées incluant le transport. Les 167 élèves accompagnés de 12 enseignants et 20 parents sont arrivés au stade olympique le samedi en début d’après-midi. Ils ont eu droit à des spectacles variés et le coucher sur place parmi d’autres élèves d’un peu partout au Québec. Ils étaient 4 000 jeunes à dormir sur place, explique Mme Tétreault. Tôt le dimanche matin, les jeunes ont eu la chance de rencontrer Pierre Lavoie qui leur a parlé de persévérance et de l’importance de bouger. En après-midi, nos jeunes élèves se sont défoulés au parc d’attractions La Ronde. Mentionnons que l’école Saint-Camille s’est mérité d’autres distinctions au cours des années précédentes comme les Cubes d’or et aussi la bannière.

Rosalie Poulin

Rosalie Poulin reçoit la plus haute distinction

Ayant complété ses études avec les meilleures moyennes générales en 4e et 5e secondaire, Rosalie Poulin, une jeune fille de Cookshire-Eaton, sait vu remettre la médaille du Gouverneur général du Canada. Cette mention récompense les étudiants dont les résultats académiques sont exceptionnels.
La remise s’est effectuée au Théâtre Granada, à l’occasion du gala annuel du mérite scolaire et sportif de l’école de la Montée, Pavillon Le Ber, de Sherbrooke. Native de la région, Rosalie a fait son primaire à l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton, pour ensuite effectuer son secondaire au Salésien et compléter ses deux dernières années à Le Ber.
Le revers de la performance
Bien que la jeune fille reconnaît avoir une certaine facilité à l’école, elle avoue avoir travaillé fort pour recevoir ce prix. Elle a composé avec son anxiété de performance « je me mets beaucoup de pression pour performer et c’est devenu maladif », explique l’étudiante qui précise que c’est pour cette raison qu’elle a quitté le secteur privé pour le public. « Ce qui arrive au privé, c’est que c’est très compétitif. En tant que personne qui se met déjà beaucoup de pression, elle était juste de trop. » Du coup, Rosalie a développé des signes d’anorexie, sa santé s’aggravant, elle a dû être hospitalisée. « C’était ma façon de contrôler les choses », raconte-t-elle. La jeune étudiante mentionne qu’au secondaire, il est difficile de trouver sa place. « C’est marginalisé que tu sois bonne ou si tu as de la difficulté. J’ai trouvé ça difficile », confie Rosalie. Elle trouve également qu’elle voit beaucoup de jeunes filles aux prises avec l’anorexie. Pour elle, les symptômes déforment la réalité « en photo, je suis petite, mais moi, me regarder et me voir dans le miroir en personne, je ne le vois pas, c’est de la distorsion », explique-t-elle.
Aujourd’hui, Rosalie est suivie pour son trouble alimentaire et elle se porte mieux. Elle a terminé sa première année au Cégep, où elle a étudié en psychologie. Pour l’avenir, elle se dirige vers l’éducation, elle espère devenir enseignante, au préscolaire ou au primaire. « Recevoir la médaille du gouverneur pour moi, ç’a été de reconnaître tous les efforts que j’ai mis cette année-là », mentionne humblement Rosalie.

La rentrée scolaire

Retour à l’école lundi prochain

Plus que quelques jours de vacances pour les jeunes de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, qui reprendront la route de leur école respective un peu partout sur le territoire du Haut-Saint-François. Cette première journée du 28 août ne devrait pas trop mal se passer puisque plusieurs institutions ont prévu des activités pour la rentrée.
À la Cité-école Louis-Saint-Laurent, les étudiants feront leur arrivée à l’heure habituelle. Toutefois, la période du dîner de midi à 13 h 30 sera intense en activités de toutes sortes. Le tout se fera dans une ambiance festive, d’assurer Marie-Claude Labbé, technicienne en loisir. Sous le thème L’exposition LSL comptera divers kiosques animés par des organismes comme le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) qui fera un jeu-questionnaire et Animation Jeunesse qui pilotera la bicyclette à smoothies. La Ferme Criadorable sera sur place avec des alpagas. Il y aura un genre de défi sous forme de kermesse, un taureau mécanique, du matériel de cirque, des lutteurs de sumo gonflable et du baby-foot géant. Il y aura de la musique d’ambiance. Le tout devrait se dérouler à l’extérieur si la température le permet.
À l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton, les jeunes seront accueillis sous la thématique du Voyage autour du monde. La directrice Kathy Lapointe mentionne que chaque étudiant a reçu un billet d’avion au cours de l’été lui indiquant vers quel pays, correspondant à sa classe, serait sa destination. Un petit lunch sera servi pour l’occasion. Mme Lapointe rappelle également que le projet Harmonie consistant à favoriser les comportements positifs se poursuivrait tout au long de l’année scolaire.
Pour l’école du Parchemin à East Angus, les élèves du côté Couvent et Collège ainsi que leurs parents sont invités à un dîner hot-dog qui se déroulera à la piscine municipale, le jeudi 31 août.
Du côté de l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell, les élèves sont attendus dès 8 h pour l’accueil. Un déjeuner aux petits fruits et muffins suivra avec les parents et le personnel enseignant.
À La Patrie, l’école Notre-Dame-de-Lorette accueillera les enfants à compter de 8 h 15. Les détails de l’accueil n’étaient pas complétés au moment de l’appel téléphonique, mais le directeur, Matthew Maclure, mentionne qu’habituellement les parents organisent un dîner de la rentrée avec des activités. Tout à côté, l’école Saint-Paul à Scotstown accueillera les élèves dès 8 h. Il est prévu une épluchette de blé d’Inde au cours de la semaine avec des activités élèves et professeurs.
L’école des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton accueillera les jeunes étudiants à partir de 8 h 20. Un déjeuner est prévu pour l’occasion. Du côté de Weedon, la rentrée se fera sous le thème Émojis dès 8 h. À 9 h, les parents, élèves et enseignants partageront le petit déjeuner. Mentionnons que le déjeuner à ces deux écoles est préparé par les parents.

Eaton Corner

Eaton Corner 1867: A Full Day

«Slow down,» the sign said, «you are in 1867.» It was August 13 at the Eaton Corner Museum. The pavement proclaimed the year as 2017, but the bustling crowds, the characters in costumes and activities all shouted 1867. « It was a grand crowd », said event coordinator Jacqueline Hyman. « More that 400 people attended, and many of them stayed for a long while. »
The day re-created many aspects of life when Eaton Corner was a busy regional centre 150 years ago. In the Foss House, Serena Wintle and a team of 15 experts demonstrated needle arts: quilting, chicken scratch embroidery, tatting, and more. Outside, basket making, candle making, caning and blacksmithing were happening, alongside olden games for children and farm animals showed off by members of the Sawyerville 4-H Club.
In the old Congregational Church, the Tales of the Townships permanent exhibit and Denis Palmer’s artwork provided the backdrop for a vivid description of village life in 1867 by historian Monique Nadeau-Saumier. The pews was packed for her talk, for a short sermon by the historical minister, Rev. Sherrill, and for a participatory hymn sing.
Beside the church, musicians Will Lemaistre and Franklin Heyburn fiddled for square dancing called by Jim Naylor. Other musicians were Terry Howell and Dave McBurney, Sweet Poutin, and Janice Graham. In the Academy, delicious tea and scones were served to crowded tables of hungry visitors.
Down the road, Marc Nault demonstrated the old fashioned construction method of timberframing, and Germain Boutin plowed a good stretch of field with his magnificent team of Belgians.
And everywhere, historical characters organized by Sharron Rothney roamed the area in costume, ready to tell their stories. Entrance was free of charge, thanks to a contribution from the Government of Canada, the strong support of some 50 volunteers, IGA Cookshire, and Desjardins Caisse des Hauts-Boisés. « I’m very proud of everybody who contributed », said Hyman. « They did a superb job. »

Jardins collectif Dudswell

Un jardin collectif pour tous à Dudswell

Mine de rien, le jardin collectif de Dudswell, situé derrière la bibliothèque municipale du secteur Marbleton, est en voie de devenir un véritable havre de paix. L’ajout, cette année, de mobilier comme des chaises, des tables à pique-nique, bancs, permet le regroupement de personnes dans une ambiance des plus paisibles.
Mireille Rodrigue, responsable du jardin collectif, compte sur une dizaine de bénévoles qui vient donner un coup de main selon leur disponibilité. « Parfois, j’arrive le matin et je vois un tas d’herbe, c’est que quelqu’un est venu détourber. D’autres fois, ç’a été arrosé. » Mme Rodrigue voit dans le jardin collectif une façon de sensibiliser particulièrement les jeunes à l’agriculture et de créer un lieu de rencontre et d’échange intergénérationnel.
D’ailleurs, les jeunes élèves du primaire à la 6e année de l’école Notre-Dame-du-Paradis ont participé au jardin collectif en prenant soin des semis au printemps. Ils ont également contribué à la plantation dans le jardin lors d’une activité de fin d’année, en juin dernier. Mme Rodrigue aimerait bien que les jeunes puissent également participer à la récolte. « Ça permet de leur montrer c’est quoi de la petite graine à la récolte et l’autosuffisance alimentaire. » La responsable souhaite que l’endroit soit accessible à tous. D’ailleurs, les jeunes du Service d’animation estivale (SAE) ont effectué une activité au cours de l’été. Ils ont peinturé des roches qu’ils ont placées à divers endroits dans le jardin.
La responsable tente de faire profiter au maximum les retombées du jardin. Au pique-nique de la rentrée scolaire, l’année dernière, les responsables avaient donné des carottes et préparé des muffins avec les enfants et l’aide des cuisines collectives. Au début d’année scolaire, on avait également préparé des conserves et mis en vente. Les profits ont été versés pour les jeunes de l’école. Au moment de la rencontre, Mme Rodrigue ignorait qu’elle serait la nature des activités pour la rentrée. Elle souhaitait en discuter avec la nouvelle direction.
Toujours dans le souci de partager et de faire découvrir les produits du jardin collectif et ceux des autres, notre responsable a installé un frigo ouvert à tous. On y retrouve des légumes et autres produits selon la saison. Le frigo peut contenir des concombres, des salades vertes, du zucchini et autres. « Les gens viennent, prennent ce qu’ils veulent et remettent des choses de leur jardin en échange. » Il n’est pas nécessaire de faire des échanges pour prendre, d’indiquer Mme Rodrigue.
Le jardin collectif contient quatre carrés de 15 x 17 pieds. On y retrouve entre autres du concombre, zucchini, des tomates, du basilic, poivron, des carottes, betteraves, de la salade, des patates, des haricots et autres. La municipalité de Dudswell contribue au jardin en apportant une aide de 5 000 $. Cet argent sert à acheter de l’ameublement, un boyau d’arrosage et autres choses du genre. Le reste est fait bénévolement, assure Mme Rodrigue.

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