rm-claude beaudoin

Producteur agricole de Cookshire-Eaton : Claude Beaudoin produit trop de déchets selon sa Municipalité

Claude Beaudoin, agriculteur de Cookshire-Eaton, a l’environnement à cœur, ce qui l’amène à accumuler davantage de déchets dans ses bacs noirs, ce que les principes de l’utilisateur-payeur et de l’équité envers les utilisateurs des services municipaux ont tendance à le ralentir.

Un agriculteur de Cookshire-Eaton, Claude Beaudoin, a des démêlés avec sa Municipalité, qui lui reproche de produire une quantité considérable de déchets, à chaque cinq semaines lors de la collecte municipale des bacs noirs.
On lui a même imposé l’acquisition d’un bac supplémentaire au coût de 100 $ qu’il a dû débourser, ce qui ne faisait pas son affaire – il en a maintenant quatre au total sur son grand terrain agricole. Mais il s’est quand même plié à la mesure et on l’a aussi avisé qu’il risque une éventuelle surtaxe.
« Je suis un producteur agricole. J’ai deux terres, une de 65 acres et l’autre de 47. C’est normal que je produise plus de déchets qu’un individu de la ville qui demeure dans un bungalow unifamilial. C’est difficile de se limiter. J’ai des animaux, des chevaux, 50 poules, les moulées sont fournies dans des sacs non recyclables, que j’ai l’obligation de jeter après usage. Est-ce que j’ai le choix ? J’ai de l’équipement, des tracteurs, des filtres variés à remplacer, qui ne sont pas tous recyclables, il y a un roulement. Ce n’est pas tout qui est recyclable… », argumente-t-il.
« Je respecte l’environnement, c’est ma marotte, je suis un passionné. Je ne veux pas faire de problème. J’ai un esprit inventif, je veux trouver des solutions, je pense, entre autres, à une presse à déchets, des choses comme ça. J’ai même inventé un prototype de poulailler qui se déplace de lui-même sur mon terrain, pour le fertiliser, comme à proximité de mon verger où tous les déchets organiques deviennent très utiles. Tout mon compost sert chez moi. J’échangerais bien mon bac brun qui ne sert pas du tout pour un autre bac noir que je n’aurais pas eu à payer ! Ce n’est pas normal qu’on m’étouffe si j’ai un bac supplémentaire. L’évaluation municipale a pratiquement doublé, les taxes ont augmenté, il me semble qu’une surtaxe serait exagérée. »
Ses terres bordent le chemin Wheeler et la route 108, sur le territoire de Cookshire-Eaton, où il ramasse régulièrement les déchets nombreux qui jonchent ces voies publiques. « J’ai un souci d’intégrité environnementale, je produis peut-être plus de déchets que les autres et je trouve ironique d’être pénalisé pour ça, pour l’environnement. Il devrait y avoir des règlements différents pour les agriculteurs. La pilule est difficile à avaler. Pour moi, je suis obligé de garder propre mon environnement. Il devrait même y avoir de l’éducation en ce sens à faire à l’école, au primaire, pour sensibiliser les écoliers en les responsabilisant davantage », dit-il.
Réaction de la Municipalité de Cookshire-Eaton
Le directeur des communications et de la vie communautaire de Cookshire-Eaton, Claude Leclair, a avoué ne pas avoir eu la chance de rencontrer M. Beaudoin pour prendre connaissance de ses doléances.
« Je ne pense pas qu’on l’ait menacé d’une surtaxe. Cela serait plutôt un frais d’utilisation, tout simplement. Nous avons la responsabilité de la gestion des matières résiduelles, nous analysons régulièrement les coûts de cette importante opération et les implications en termes de volume, que ce soit pour les résidences, les entreprises et les institutions, incluant les fermes. Le principe de l’utilisateur-payeur s’applique, chaque numéro civique sur le territoire reçoit trois bacs, un bac pour les recyclables, le compost et les déchets. Nous cherchons à éviter les iniquités entre les contribuables », assure M. Leclair.
« En début d’année, avec les comptes de taxes, nous avons envoyé trois avis relatifs à cette gestion, un à la population en général, puis aux commerces, industries et institutions, car il y a des distinctions qu’il faut faire en fonction de l’utilisation des services. Nous devons tenir compte des coûts de traitement des matières qui sont considérables, avec des impacts financiers majeurs pour la Ville, et rester équitables envers la population, qui utilise nos ressources », indique-t-il.
« Mais nous parvenons à un point de bascule, à la Ville. Nous mettons en place une structure de gestion, afin de réviser les processus et règlements, afin d’éliminer les flous et apporter plus de clarté à notre réglementation, en définissant mieux la desserte des services. Nous visons même créer un bureau de projets qui va aider les entreprises. On n’a qu’à penser à la nouvelle politique environnementale de récupération des plastiques enrobant les balles de foin, pour l’ensilage alimentaire des animaux, qui fonctionne très bien en faveur de l’environnement », a-t-il ajouté.
Il invite Claude Beaudoin à le contacter pour discuter de son problème, où il entend bien trouver une solution acceptable pour lui et la Municipalité.

actualite

Le journal adopte l’horaire d’été

Comme plusieurs entreprises et organismes du territoire, l’équipe du Journal régional Le Haut-Saint-François fonctionnera avec un horaire modifié au cours de la saison estivale. Cela signifie qu’à partir du 24 juin jusqu’au 4 septembre, les bureaux seront fermés les vendredis à partir de midi. Bon été à tous.

Méritas

Les Méritas à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent : 130 certificats récompensent les élèves

Une dizaine de complices sur quatorze organisateurs de la soirée Méritas se félicitent du succès de la soirée.

Pas moins de 130 élèves de tous les secteurs d’études de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus, aussi appelée Cité-école, ont reçu des certificats reconnaissant leurs performances, leur constance, leur persévérance, leur bonne humeur et leurs résultats scolaires dans chaque matière.
Fiers comme Artaban, les adolescentes et adolescents se sont présentés devant une salle comblée de parents et d’amis qui manifestaient joyeusement le plaisir des leurs. Élus et représentants de fondations et d’organismes pourvoyeurs de bourse s’ajoutaient à la liste des invités.
Après une pause COVID, parents, élèves, direction et instigateurs de la soirée se réjouissaient de se retrouver en présentiel pour cette activité. Elle coïncidait avec le 50e anniversaire de cette institution d’enseignement dans le Haut-Saint-François. En effet, la pose des premières pierres destinées à l’édifice remonte à 1972, avec, déjà dans les cartons, un projet de piscine. Celui-ci revient à la surface en 2022, avec des subventions à l’appui, rappelle l’animateur, Francis Lord.
Enseignantes et enseignants concernés sont venus remettre les certificats aux méritantes et méritants dans un face-à-face réjouissant. La soirée était entrecoupée des performances du Stage Band formé d’élèves en musique de la polyvalente. Des saynètes et des photos d’archives ont rappelé les grandes lignes des 50 ans de la Cité-école.
Pour souligner le 50e, « on fera donc un retour dans le temps, de plusieurs façons, entre autres par des sketches où nous ferons revivre, tout en caricature, les différentes époques en matière d’éducation », annonçait M. Lord. Il poursuivait en rappelant qu’en 2010, l’établissement devient Cité-école, qu’en 2018, le toit sur la bibliothèque s’effondrait.
Dans les années 1970, la poly comptait quelque 1 700 élèves qui contestent le peu de fenêtres, l’éclairage au néon et l’absence d’albums de finissants jusqu’en 1980. On mentionne que le taux de décrochage est important. En 1980, Charles Labrie, enseignant, indique, entre autres anecdotes, que les professeurs fument en classe… et les jeunes mangent dans les escaliers.
C’est dans les années 1990 que la technologie s’invite dans les poches des adolescents avec leur boîte à musique miniaturisée, leur appareil photo et multiples gadgets de toutes sortes. On souligne que dans les années 2 000, outre le « bogue informatique » bidon, les tenues vestimentaires reprennent les modes des décennies antérieures et les bidules électroniques chamboulent la gestion de classe. Cette époque contemporaine se caractérise par encore plus d’outils ultras performants et des cours par Internet, surtout dans la période COVID.
Victoria Lamontagne et Julianne Proulx ont présenté, en première partie, avec chaleur les premiers récipiendaires suivis en deuxième par Léa Vallée et Vincent Fontaine. Chaque élève méritant recevait en même temps que leur certificat un chèque de 20 $ provenant de la Fondation Louis-Saint-Laurent.
Se sont ajoutées à ces récompenses, celles offertes par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, les Fondations Michaël Sévigny et Marc Rousseau, par le député, François Jacques, la SADC et Place aux jeunes. Le prix de l’Assemblée nationale allait à Florence Brochu. Celui du Lieutenant-gouverneur du Québec était destiné à Julianne Proulx et celui de la Gouverneur générale du Canada, à Léa Labranche.

jeune entrepreuneur desjardins

Grande journée des petites entreprises : De jeunes entrepreneurs s’affichent

De gauche à droite, Natanael et Bernardo Markesse, John Singer, Alexis et Delphine Cassidy. À l’arrière, Daniel Lamoureux, dg Caisse Desjardins du HSF, et Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération à la Caisse Desjardins du HSF, et Alexandra Jacquet, dg Chambre de commerce du HSF.

Cinq jeunes entrepreneurs représentant trois entreprises ont profité du tournoi de golf de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François pour présenter et vendre leurs produits.
De l’entreprise Savonctueux, Delphine et Alexis Cassidy, de Cookshire-Eaton, offraient du savon de différentes odeurs soit forêt boréale et melon. John Singer, de Jo Glace, de Chartierville, profitait de la belle journée chaude pour offrir du café glacé, de la crème glacée à la rhubarbe faite maison ainsi que des Mr. Freeze. Le jeune garçon savait déjà ce qu’il allait faire des fruits de la vente. « Je vais le placer dans mon compte bancaire et m’acheter une voiture plus tard. »
Bernardo et Natanael Marques, de Sherbrooke, de l’entreprise Made in Brasil, ont présenté plusieurs gourmandises du Brésil, pâtisserie comme du gâteau au maïs, des chips boules au lait condensé, des Roméo-Juliette, du pain au fromage ainsi que des bijoux. Forts de leur succès de l’année dernière, nos jeunes entrepreneurs répétaient l’expérience.
Les jeunes entrepreneurs offraient le fruit de leur production dans le cadre de la grande journée des petits entrepreneurs parrainée par le mouvement Desjardins. Rencontrés en début de journée, tous étaient confiants d’écouler leur marchandise.

ON Rush

OnRush Project : Une entreprise avec jeunes passionnés

L’équipe de OnRush Project de gauche à droite, Thomas Roy, Jackob Ménard, Xavier Bourgault et Laurence Carrier. Absents de la photo Malik Bilodeau et Frédéric Gagnon.

Des jeunes du Haut-Saint-François, des copains regroupant d’anciens et actuels étudiants de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent se lancent en affaires. Remplis d’enthousiasme, débordant d’idées et d’une énergie bouillonnante, ces gens d’affaires gèrent depuis un an leur petite entreprise d’impression de vêtements, OnRush Project.
C’est dans un petit local à Cookshire qu’ils s’activent à répondre aux demandes sans cesse croissantes de leur clientèle. Xavier Bourgault, propriétaire, Thomas Roy, copropriétaire, Malik Bilodeau et Frédéric Gagnon, membres ainsi que Jackob Ménard, gérant, trippent sur le développement de l’entreprise. Cette nouvelle génération est à l’ère de son temps et propose les produits sur son site Internet. Ils sont également actifs sur plusieurs plateformes comme TikTok, Instagram, You Tube et Facebook.
L’entreprise spécialisée dans l’impression de logo, écritures sur T-shirt et gilets ouatés offre une dizaine de modèles et s’apprête à lancer sa collection d’été, si ce n’est déjà fait. Avec l’aide de leur designer graphiste, Laurence Carrier, les jeunes hommes d’affaires développent les divers logos. Pour l’instant, la vente des produits se fait en ligne sur le lien https://onrushproject.ca, mais on songe à ouvrir une boutique dans un avenir rapproché. En consultant le site, les gens pourront découvrir l’identité de ces artisans qui affichent fièrement les divers modèles qui sont unisexes, précisent ces derniers. Ils ajoutent que le prix des T-shirts et cotons ouatés est hautement compétitif, variant de 20 $ à 55 $. Il est également possible de trouver les produits chez un de leurs partenaires, Snack Planet, à Sherbrooke. Les jeunes demeurent également très actifs sur les médias sociaux, s’efforçant de publier du nouveau contenu de façon quotidienne. Par cette façon de faire, ils permettent aux abonnés de suivre de près les nouveautés et l’évolution de l’entreprise.
Pour l’instant, tous les membres de l’équipe travaillent par passion et œuvrent au développement de l’entreprise. Aucun n’est rémunéré. « On est une équipe et pour l’instant, on commence, on réinvestit tout ce qu’on fait », d’exprimer Xavier Bourgault. Les efforts semblent porter fruit. « Depuis huit mois, là on charbonne », d’exprimer Jackob.
Le propriétaire, Xavier Bourgault, avoue son goût pour démarrer des choses. « J’ai décidé de créer l’entreprise pour pouvoir créer ce que moi j’aimais. Chaque design a comme sa propre personnalité. » L’entreprise s’approvisionne en chandails d’un fournisseur au Canada, mais effectue la conception, l’impression et l’assemblage du logo.
Comme de véritables hommes d’affaires, les intervenants ont refusé de dévoiler leur chiffre d’affaires, se limitant à dire que ça allait bien. Parmi leurs clients, figure la Ville de East Angus qui a commandé des chandails pour les sauveteurs et les camps de jour. « Une commande de près de 5 000 $. C’est plus de 400 chandails qu’on va faire », d’exprimer avec une fierté évidente Jackob. Parmi les perspectives, « bien moi, c’est sûr que je vais ouvrir mon propre magasin. J’aimerais ça avoir un barbier à l’intérieur du magasin pour faire un peu de mélange, c’est toujours à la mode. Ça, c’est à moyen terme. À court terme, ça serait vraiment de faire les festivals. On aimerait ça faire partie aussi des show. On a déjà fait des démarches pour ça. » D’ailleurs, l’entreprise devrait avoir un petit kiosque pour vendre ses produits lors de la Fête nationale à East Angus. « Notre but, ce n’est pas de rivaliser contre d’autres compagnies, d’exprimer Jackob, c’est juste de montrer notre produit. On ne fait pas la même chose que les autres. On développe une histoire en même temps que la marque. Les gens peuvent acheter à cause de notre histoire. Le nom de l’entreprise OnRush Project signifie qu’il y a toujours des projets en route par rapport à la marque », d’expliquer Jackob. « Même si le plus gros projet, c’est la vente, il y en a toujours d’autres qui s’ajoutent, du contenu sur Internet, les festivals qui s’ajoutent et ça ne finit jamais », exprime-t-il avec enthousiasme.
L’objectif serait de développer suffisamment l’entreprise pour être en mesure d’avoir des employés salariés. « Pour l’instant, ce qu’on fait, comme on ne peut pas payer l’équipe, on s’offre parfois un petit souper en gang, une petite sortie, quelque chose comme ça. » Quant à la clientèle « on en a eu pas mal de tous les âges entre 14 et 50 ans. » Concernant l’appréciation, les représentants mentionnent à l’unisson que les gens sont satisfaits. « Tout le monde nous dit qu’ils sont prêts à en racheter et que la qualité est super. Ils n’ont pas peur que nos logos se détachent au lavage. On veut avoir un produit qui va durer à long terme, que tu ne sois pas obligé de t’en racheter un aux deux mois, même si ça nous ramenait plus d’argent à nous, ce n’est pas notre but parce qu’on veut promette un bon produit à nos clients. Même avant qu’on démarre notre site Internet, on a travaillé gros sur la qualité », d’insister Xavier.
Les jeunes entrepreneurs sont sérieux dans leur démarche et tiennent à respecter la valeur des trois P soit Patience, Persévérance et ce qu’ils considèrent la plus importante, la Passion. L’entreprise est enregistrée. « On veut se développer au Québec et même représenter le Québec par notre marque ailleurs. Ce n’est pas parce qu’on est dans un petit village qu’on ne peut pas faire quelque chose de grand. C’est ça qu’on veut prouver par cette compagnie-là », de conclure Xavier.

POlyvalente

Semaine de l’action bénévole ; Une quarantaine d’élèves honorés pour leur implication citoyenne

Les élèves posant fièrement avec leurs certificats ainsi que différents acteurs œuvrant dans l’implication citoyenne.

Dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus ainsi que plusieurs partenaires ont souligné le dévouement et l’implication bénévole d’une quarantaine de leurs élèves.
Ces derniers se sont impliqués notamment au Parlement de la Cité, membre du conseil d’administration d’Animation Jeunesse, lors des collectes de sang, à la Maison des jeunes Actimaje, au club des petits déjeuners, pendant les visites auprès des élèves du primaire et lors du voyage humanitaire au Guatemala.
« Chaque année, pendant cette semaine particulière, on en profite pour reconnaitre et pour remercier des élèves qui s’impliquent soit à l’école, soit dans leur communauté. Et cette année, on a fait un petit spécial. On a interpellé les municipalités, les organismes, les parents et les enseignants afin que tous puissent déposer des candidatures d’élèves méritants. Une autre nouveauté est la bannière que tous les élèves signeront et qui sera suspendue dans l’auditorium année après année. Vous laissez et laisserez donc une marque dans cette école », d’expliquer Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire de la polyvalente.
Le directeur de l’établissement, Tommy Poulin, tenait lui aussi à féliciter et souligner l’apport des jeunes dans leur collectivité. « Je trouve ça super beau tout ce que vous faites, c’est inspirant. On reconnait les jeunes qui s’impliquent dans leur milieu et je trouve ça vraiment intéressant de vous voir aller. On a eu de très beaux projets qui rayonnent. On a même des bannières de l’école qui se promènent à travers le monde. »
Pour ce dernier, l’engagement est une valeur importante et déterminante dans la vie de tous. « Les jeunes que je regarde, ce sont des jeunes engagés et ça nous fait plaisir de vous voir évoluer et grandir. Si vous vous engagez dans votre projet scolaire, vous allez réussir, si vous vous engagez auprès des gens de votre communauté, vous allez faire du bien autour de vous. C’est beau et inspirant de voir nos jeunes qui s’engagent comme vous le faites. »
Les élèves recevaient un certificat de reconnaissance du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, de petits présents ainsi qu’une étoile pouvant s’accrocher à un morceau de vêtement ou un sac par exemple. « On a essayé de trouver un symbole, qu’on tenait à remettre à chacun de vous, permettant de vous identifier, mais tout en restant discret. Parce que naturellement, on fait du bénévolat plus pour donner que pour rayonner. On trouvait que l’étoile était un symbole parfait puisque vous êtes les étoiles du bénévolat », d’exprimer Annie-Claude Turgeon, gestionnaire administrative à la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
En plus de remettre un certificat honorifique, France Lebrun, directrice générale du CAB, en a profité pour exprimer sa fierté et sa joie devant autant d’implication bénévole. « Quand on regarde l’ensemble de ce que vous faites, c’est vraiment extraordinaire. Ce petit extra que vous faites représente beaucoup. Il va possiblement transformer un peu votre vie, mais aussi celle des gens auprès desquels vous vous impliquez. Je suis vraiment fière de vous. »
Cette activité-là est possible grâce au comité Cité-école qui regroupe des partenaires importants du milieu comme le CAB, la Maison des jeunes Actimaje, le CLSC, Animation Jeunesse, le Carrefour jeunesse-emploi, Loisirs HSF, La Relève ainsi que la polyvalente Louis-Saint-Laurent.

MArathon Mont Mégantic

Pour sa troisième édition : Le Marathon du Mont-Mégantic a connu un grand succès

De gauche à droite, Nathalie Bouchard, Maïté Galipeau Théberge et Yvonne Halter.

Les sentiers du Parc du Mont-Mégantic, secteur de Franceville, sur le territoire du Haut-Saint-François, ont résonné de l’écho des pas de course des athlètes participant au Marathon du Mont-Mégantic, le dimanche 11 juin dernier.
C’est un couple de ces athlètes, justement, qui a organisé l’événement, Félix Guèvremont et sa conjointe Maïté Galipeau-Théberge, de Piopolis. Tous les profits ont été versés à l’organisme La Bouée de Lac-Mégantic, qui vient en aide aux femmes victimes de violence conjugale et à leurs enfants.
Seul marathon en sentiers en Estrie, l’épreuve sportive se voulait populaire, en offrant quatre catégories : tout d’abord la distance phare de 42,2 km, en solo ou en duo à relais, avec un dénivelé éprouvant de près de 2000 mètres, et trois autres distances de 16, 7 et 2 km pour les enfants, s’offraient aux intéressés, en faisant un événement familial.
Chez les femmes, le podium du grand marathon se composait de Maïté Galipeau Théberge, qui a couvert les 42 km en 5 heures 37 min et 17 s, Yvonne Halter, en 5 h 45 min 57 s, et Nathalie Bouchard, en 5 h 46 min 54 s.
Pour les hommes, le podium récompensait Dany Racine, en 3 heures 56 minutes 05 secondes, Antoine Jolicoeur 4 h 3 min 18 s, et Elliot Cardin, 4 h 19 min 33 s.

Corneille

Écorché par la vie : Corneille prouve qu’il est possible d’être heureux

Écorché par la vie, Corneille a trouvé le bonheur et il explique pourquoi il l’apprécie.

Sans être prétentieux pour deux sous, l’artiste bien connu, Corneille, a livré une petite leçon d’humilité en relatant sa démarche vers le bonheur. Pour lui, le bonheur n’est pas d’être dans la lumière que procure le show-business, mais dans des choses toutes simples comme de vivre en famille avec la femme qu’il aime et ses enfants qu’il adore. Et c’est pour vivre ces choses à fond qu’il s’est retiré pendant presque trois ans du monde du spectacle.
Corneille s’est adressé à une foule conquise au Centre culturel de Weedon, à l’occasion d’un témoignage dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, qui se déroulait sous le thème Créer des liens.
Le parcours de l’artiste n’est pas banal. Né en Allemagne de parents rwandais, Corneille retourne dans le pays natal de ses parents à l’âge de 6 ans, plus précisément dans le village de sa grand-mère où l’on ne retrouve ni eau courante, ni électricité. Quelques années plus tard, la famille déménage dans la capitale. Les choses n’étaient pas plus faciles pour le jeune homme de l’époque qui avoue avoir toujours eu de la difficulté à s’intégrer. Il cherchait sa place et n’arrivait pas à trouver. À l’école, il soudoyait ses collègues de classe avec des toasts à la confiture de fraises pour faciliter son intégration. C’est à l’école internationale qu’il se trouvait le moins en marge, dit-il, où il a trouvé son compte. C’est même à cet endroit qu’il a fait sa première rencontre avec une Québécoise, Marie-Hélène Bouchard. « Elle m’a fasciné tout de suite parce qu’elle parlait un drôle de français avec un accent que je n’avais jamais entendu avant. Je pense que c’est à ce moment-là que je me suis dit : il doit se passer quelque chose dans ce pays au Québec, parce qu’ils parlent français et ne sont pas en Europe ni en Afrique francophone. Tout ça pour vous dire qu’à ce moment-là, il y a quelque chose qui est entré dans ma tête qui m’a dit un jour : tu iras au Québec et c’est grâce à Marie-Hélène Bouchard. »
Corneille survole rapidement l’épisode du génocide en 1994, témoin de l’assassinat de ses parents, deux frères et sa sœur. Encore aujourd’hui, il ne comprend pas pourquoi il a été épargné. La vraie raison pour laquelle j’étais soulagé, c’est qu’une partie de moi devait savoir la vie qui m’attendait plus loin.
Tout au long de son cheminement, Corneille cherche sa place. « Je n’ai jamais vraiment su où c’est chez moi. » Il est arrivé au Québec un peu par hasard à l’âge de 20 ans, le 27 juillet 1997. Il avait un oncle qui demeurait au Québec et c’est comme ça qu’il est arrivé en terre québécoise. À 23 ans, Corneille commence à travailler sur son premier album qui a littéralement lancé sa carrière.
« Comme je ne me suis jamais arrêté dans un lieu pour me dire : cet endroit physique, c’est chez nous. La seule fois où je l’ai ressenti, c’est quand je suis tombé en amour avec ma blonde. C’est la première fois que je me suis dit : elle et moi, ensemble, ça, ça constitue un chez-moi. » Corneille avoue avoir entretenu un lien bizarre avec la notion du chez-soi. « Comme je ne me suis jamais trouvé chez moi nulle part, finalement partout est devenu chez moi et tout le monde est devenu les miens quelque part. » L’artiste mentionne avoir eu une prise de conscience. Lors de sa rencontre avec celle qui allait devenir sa conjointe, il était au sommet de sa carrière « et je me dis, la célébrité c’est le fun, mais on dirait que ça m’intéresse de moins en moins. En 2005, quand j’ai rencontré ma blonde, j’ai commencé à dire aux gens, finalement je pense que je vais réduire ça un peu parce que j’ai envie d’avoir une vie. Je me suis rendu compte que si je fais de la musique, si je suis monté sur scène, c’était parce que j’étais en quête d’amour. Si ça n’avait pas été pour la disparition de toute ma famille et le génocide, je ne suis pas sûr que j’aurais fait de la musique. » Selon Corneille, les artistes les plus malheureux, les plus anxieux, les plus fragiles qu’il dit avoir rencontrés, c’était « toujours, sans exception, des artistes qui étaient au sommet de leur notoriété, de leur célébrité. »
« Je me suis donné le droit d’aller contre les conventions et j’ai tout arrêté. Je me suis libéré d’une grosse pression. » Corneille rappelle que son souhait est le même que lorsqu’il était jeune. « Moi, je voulais juste être et faire partie du vrai monde. J’ai toujours su que ce qui allait me rendre le plus heureux possible, c’était ma famille, ma blonde et les enfants qu’on a mis au monde. Si je suis si heureux aujourd’hui, je dois tout ça au pire qui m’est arrivé dans la vie et ça a changé ma façon de voir le monde et la vie complètement. Et il n’y a pas un jour qui passe aujourd’hui sans que je me dise : je suis chanceux dans la vie, je suis vraiment chanceux. Mais je ne vis cette chance que parce que j’ai déjà été malchanceux. »
Corneille aime bien faire des conférences. « J’avais le goût de rencontrer le monde. Quand tu fais des spectacles, tu ne parles pas au monde, personne ne te pose des questions. Après avoir écrit mon livre, j’ai trouvé un autre moyen d’expression, d’avoir le temps de dire les choses, qu’on me pose des questions et qu’on aille un peu plus loin. J’ai le goût d’aller voir le monde, leur parler de mon parcours de vie et de voir ce qu’eux ont à me dire. » Pour l’artiste, l’exercice lui permet de partager les leçons qu’il a apprises. Corneille présente des conférences depuis trois ans. Il en fait plus d’une vingtaine par année.

elevateur

Centre culturel de East Angus : Une plateforme élévatrice pour faciliter l’accès aux activités

Divers représentants d’organismes utilisant les installations du Centre culturel de East Angus ainsi que les membres de l’équipe municipale, la mairesse, Lyne Boulanger, et la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, assises au centre.

Les personnes à mobilité réduite auront accès au Centre culturel à East Angus d’ici la fin de l’année grâce à une plateforme élévatrice qui permettra d’avoir accès aux différents étages. Le projet de 140 000 $ bénéficie d’une aide financière de 100 000 $ provenant du gouvernement du Canada.
D’ailleurs, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, en a fait l’annonce lors d’une récente conférence de presse tenue au Centre culturel de East Angus.
L’aide annoncée au nom de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough, provient du Fonds pour l’accessibilité pour les personnes en situation de mobilité réduite. Mme Bibeau mentionne que sa collègue tient particulièrement à « faire en sorte qu’il y ait plus d’accessibilité possible pour les personnes qui vivent avec un handicap à travers le Canada. » Au passage, Mme Bibeau a félicité la persévérance des intervenants qui ont dû faire de multiples demandes pour obtenir l’aide souhaitée. « C’est important de donner accès à la culture aux gens de la communauté de façon physique, mais également de les intéresser à la culture à découvrir les musées et les centres d’art. C’est important que tout le monde dans la communauté puisse profiter de nos installations culturelles et de loisirs », d’exprimer Mme Bibeau.
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, félicite la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, et son équipe « pour votre vision proactive pour les gens avec une mobilité réduite à vos bâtiments municipaux. » Il souligne également la participation de la municipalité à la réalisation des bâtiments Han-Logement et d’avoir facilité l’accès au Centre culturel. »
Heureuse de l’annonce, Mme Boulanger mentionne que cette bonne nouvelle marquant la réalisation de la plateforme élévatrice était attendue depuis longtemps. Elle remercie la ministre Bibeau et les membres de son équipe pour la belle écoute qu’ils ont démontrée pour la réalisation du projet. « Le conseil, on avait comme orientation de ne pas oublier les gens qui sont différents et vivent des situations différentes. Moi, je vise la qualité de vie pour tous les citoyens. Avec cet élévateur, on pourra offrir une autre sorte de qualité de vie à nos citoyens. Les cours, les spectacles, les gens vont pouvoir y assister. » L’artiste-peintre bien connu, Joe Beaulieu, remercie la municipalité pour les efforts déployés envers les personnes à mobilité réduite, tout en ajoutant « ça me fait un grand plaisir et je suis heureux de demeurer à East Angus. Pascal Breton est également satisfait de la réalisation du projet et mentionne qu’il fera l’effort de se rendre à un spectacle éventuellement.
Plateforme
La plateforme élévatrice sera située à l’extérieur du bâtiment et donnera accès au rez-de-chaussée ainsi qu’au premier étage. Le Centre culturel offre divers services que ce soit le Bazar du livre, les cours de Viactive, de peinture et autres. On peut également y jouer aux dards sans oublier la salle de spectacles où se produisent divers artistes. Mentionnons que le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François dispose d’un bureau à l’intérieur du bâtiment et le futur équipement permettra aux personnes d’avoir accès à ses services sur place. En outre, le Centre culturel met gratuitement des salles à la disposition des organismes à but non lucratif du Haut-Saint-François.

Lions

Souper de homards : Les trois Clubs Lions du HSF amassent près de 10 000 $

Le Souper aux homards des Clubs Lions de Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon a remporté un énorme succès le 16 mai dernier, en recevant 128 convives au Restaurant des Cantons au Club de golf East Angus. Par le fait même, ils pulvérisaient leur objectif de 100 participants ! Le montant amassé totalise 9855,60 $, qui sera remis à raison de 50 % chacun à la Fondation de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent et à la Journée Natalie Champigny. Il s’agissait d’une première activité organisée ensemble par ces trois organismes philanthropiques. De gauche à droite, Yvon Blais, trésorier Club Weedon, Michel Laflotte, président Club East Angus, Renée-Claude Leroux, représentante de la Fondation de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent, Jean Tremblay, président Cookshire-Eaton, Michel Champigny, président de la Journée Natalie Champigny, Serge Roy, propriétaire Restaurant des Cantons au Club de golf East Angus, et Geneviève Gagné, gérante de ce restaurant.

fete de la peche

Fête de la pêche : Les amateurs sont au rendez-vous

On a déversé pas moins de 400 truites dans le lac d’Argent à Dudswell.

Année après année, l’engouement envers la Fête de la pêche demeure indéfectible. Que ce soit à Dudswell, Weedon ou Scotstown, plusieurs centaines d’adeptes enfants, jeunes et moins jeunes profitent d’une belle journée de plein air pour s’adonner ou découvrir ce loisir.
À Dudswell, les enfants s’en sont donné à cœur joie. Un bassin était aménagé à la plage P.-E.-Perreault où on a déversé des truites. Les jeunes se sont amusés à attraper les poissons à main nue. Les plus grands ont eu l’occasion de taquiner la truite déversée dans le lac d’Argent. Un total de 400 poissons ont trouvé refuge dans le plan d’eau. Serge Pharand, président de l’Association Protectrice du lac d’Argent (APLAD), organisme impliqué dans l’organisation de l’activité, offrait des hot dog et profitait de l’occasion pour sensibiliser les gens à la protection du lac. Maxime Bisson, agent de protection de la faune au poste de Sherbrooke, était sur place afin d’informer les gens sur la réglementation en lien avec la pêche et donner quelques petits trucs en passant.
Du côté de Weedon, les enfants se sont présentés le matin sur le site du lac Vaseux dès 8 h pour s’inscrire et participer aux divers tirages en plus de bénéficier de l’exclusivité du site jusqu’à 10 h le matin. Par la suite, toute la population pouvait s’adonner au loisir de la pêche. Plus de 268 poissons de 1 lb à 1 ½ lb ont été transférés dans le lac pour le plus grand bénéfice des pêcheurs. Un kiosque de hot dog dont les profits étaient versés au camp de jour de Weedon pour financer les activités de l’été était aménagé sur place.
Que ce soit à Scotstown, Dudswell ou Weedon, l’activité attire bon nombre d’amateurs provenant de la région et même de l’extérieur. À Weedon, Annie Drouin, de Sainte-Marie-de-Beauce, était sur place avec son conjoint et ses trois enfants ainsi que sa sœur et son conjoint de Disraeli. À sa première participation, Mme Drouin était impressionnée par l’ampleur de l’activité et mentionnait vouloir revenir l’an prochain. De leur côté, les enfants étaient fort enthousiastes et se promettaient de faire quelques prises.
À Scotstown
Encore plusieurs centaines de personnes se sont pointées près du barrage du parc Walter-MacKenzie pour taquiner la truite. Un montant de 2 000 $ a été investi pour l’achat de poissons qui ont été déversés dans le plan d’eau la veille. Une cantine sur place a permis de rassasier les pêcheurs. Mentionnons que plusieurs tirages ont été effectués dans les divers endroits que ce soit permis de pêche pour les moins de 18 ans, cannes à pêche, vestes de sauvetage et autres.

Lancement touristique

Tourisme Haut-Saint-François : Prêt à recevoir la visite !

Nous apercevons divers propriétaires et intervenants touristiques prêts à entamer la saison 2023.

C’est dans une ambiance festive à saveur estivale que plusieurs artisans et représentants du monde touristique ont procédé au lancement de la saison pour le Haut-Saint-François. Nouveautés, valeurs sûres, originalité et plein air promettent aux visiteurs et randonneurs de vivre une expérience unique sur notre territoire.
Fidèles à la tradition, plusieurs représentants d’entreprises ont défilé à tour de rôle, lors du lancement qui se déroulait à la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Ils ont profité de l’occasion pour présenter leurs nouveautés, innovations, ajouts ainsi que les petites attentions mises de l’avant pour que chaque visiteur puisse s’imprégner du Haut-Saint-François.
Parmi les nouveautés technologiques, Hélène Bédard, conseillère à Ascot Corner, mentionne que la municipalité dispose de l’application Anekdote. Il s’agit d’une plateforme numérique mobile qui présente les attraits touristiques, patrimoniaux et commerciaux de la communauté. Plus d’une cinquantaine d’attraits y sont présentés par géolocalisation. Des représentants de plusieurs municipalités ont réitéré les raisons de s’arrêter chez eux. Que ce soit pour le Camping vert à Saint-Isidore-de-Clifton, les Sentiers frontaliers, la côte magnétique, le Centre d’interprétation de la mine d’or ou le mini putt à Chartierville, la plage P.-E. Perreault à Dudswell, les spectacles-apéro ou pour la projection des Murmures du canton en plein cœur villageois à Cookshire-Eaton, ou encore les beautés bucoliques de La Patrie méritent tous un arrêt. D’autres nouveautés s’ajoutent que ce soit pour la découverte des Bed & Breakfeast, le spa thermal et bain scandinave à Cookshire-Eaton avec sauna mobile, les chalets flottants de Bora Boréal à Bury, le futur restaurant gastronomique Les Mal-aimés à Eaton Corner et autres.
Tourisme Haut-Saint-François met à la disposition du public une foule d’outils susceptibles de bien orienter les visiteurs selon leurs goûts. Le guide entre autres, abondamment illustré, comprenant plus de 200 attraits et entreprises touristiques, est fort invitant. Chaque municipalité y est représentée avec ses attraits, événements, activités plein air, culturel et autres sans oublier les restaurants et hébergements. Que ce soit pour les boutiques d’artisans et antiquaires, les galeries d’art et ateliers d’artistes, le musée et centre d’interprétation ainsi que le circuit et balado. L’agrotourisme fait partie des choses à faire dans le Haut-Saint-François avec les marchés publics, microbrasserie, charcuterie, fromagerie, les jardins à visiter et les kiosques de vente à la ferme. Évidemment, on ne peut visiter le Haut-Saint-François sans parler de plein air, que ce soit par la route panoramique, les parcs multifonctionnels comme le Marécage-des-Scots, les terrains de golf, les sentiers de randonnée, les centres de plein air et le parc écoforestier de Johnville. Sur le territoire, on compte 53 lieux d’hébergement, 29 activités culturelles, 31 attraits agrotouristiques, 39 activités et lieux de plein air et 38 restaurants ou crèmerie.
Parmi les incontournables à faire, s’inscrit en tête de liste le circuit des sheds panoramiques couvrant l’ensemble des municipalités du territoire. Parmi les outils promotionnels, on retrouve des dépliants et des napperons. Pour en savoir davantage, il est possible de consulter le site Web de Tourisme Haut-Saint-François. Quant aux outils (dépliants, cartes format napperon et guides des attraits), ils sont disponibles dans les divers bureaux d’accueil touristique ou à la SADC tourisme du Haut-Saint-François.
À l’aube de la saison, Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du Haut-Saint-François et responsable du comité tourisme, entrevoit une belle saison. « On est en train de monter l’offre touristique d’un cran. On commence à avoir une offre plus haut de gamme et l’on a plein d’activités gratuites. » Mme Couture souligne au passage la diversité dans les nouveautés contribuant à bonifier l’expérience touristique du territoire.

Planification Strategique touristique

Planification stratégique touristique 2023-2028 : Un outil auquel les intervenants sont invités à contribuer

C’est devant plusieurs intervenants du secteur que l’on a présenté la planification stratégique touristique 2023-2024.

Le Haut-Saint-François dispose maintenant d’une planification stratégique touristique pour les années 2023-2028. L’objectif est de permettre de bien orienter les axes de développement afin d’assurer le plein potentiel tout en misant sur les forces du territoire et les mettre en valeur.
La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François en collaboration du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François ont mandaté la firme TouriScope de produire le document. C’est lors d’une récente rencontre que les intervenants ont présenté avec fierté le fruit du travail accompli. Le processus s’est échelonné au cours de l’année 2022 et nécessité la participation de plusieurs intervenants.
La planification prévoit quatre orientations stratégiques. On y retrouve, Favoriser la concertation entre acteurs, Miser sur les produits d’appel tout en développant une offre complémentaire 4 saisons, Mettre en valeur les atouts de la destination et Bonifier l’accueil sur le territoire. Ces axes sont développés à travers divers objectifs comme s’assurer d’avoir les ressources nécessaires pour la mise en œuvre du plan, impliquer les parties prenantes à sa réalisation, et s’assurer que les acteurs ont connaissance de l’offre touristique et des ressources disponibles. On propose également d’augmenter l’attractivité de la destination, tirer profit des atouts du territoire et proposer des expériences distinctives toute l’année (Vélo, ski et tourisme religieux). Parmi les objectifs figurent accroître la notoriété du territoire, augmenter l’achalandage touristique et professionnaliser les intervenants. Favoriser le développement d’une offre d’hébergement de trois unités ou plus, créer un réseau d’ambassadeurs de la destination et améliorer le parcours du visiteur sur le territoire font aussi partie des choses à atteindre. La planification stratégique propose également plusieurs activités pour atteindre les objectifs.
Constatant que le Haut-Saint-François est un territoire où la nature est reine, il n’est pas surprenant de retrouver le vélo, le plein air, la marche longue durée et les activités de ressourcement dans les orientations. Par ailleurs, la planification recommande de développer des activités quatre saisons et d’utiliser pleinement du positionnement de la Réserve internationale de ciel étoilé afin d’encourager la constitution d’activités nocturnes qui caractérisent la région. Les orientations énumérées, précise-t-on, se combinent bien aux tendances actuelles du marché. On estime que les visiteurs sont toujours friands de découvrir des attraits en lien avec la nature, afin de pratiquer leurs activités préférées.
Audrey Ruffaut, éclaireuse en activité touristique de la firme TouriScope, mentionne que le Haut-Saint-François dispose déjà de produits d’appel avec le circuit des sheds panoramiques, les paysages, la Réserve du ciel étoilé et tout ce qui peut relier la culture et le patrimoine avec les deux cœurs villageois et le chemin touristique des Cantons. Selon Mme Ruffaut, « le plan stratégique est tout à fait réaliste et applicable. Ce qui est le fun, c’est qu’on l’a fait avec la collaboration du CLD et de la SADC. On a tenu compte de la réalité et on a ramené ça à des choses plus réalistes. »
Pour Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC, et Julie Pomerleau, agente de développement culturel au CLD, la prochaine étape sera « de faire un échéancier et de voir ce qu’on priorise avec les ressources disponibles. Il va falloir voir avec nos organisations ce qu’on peut faire et où on s’en va. Voir avec nos budgets, nos ressources, qu’est-ce qu’on va pouvoir faire. » Confiantes, les deux intervenants croient être en mesure « de faire un bon bout de chemin », mais une ou des ressources additionnelles seraient les bienvenues. « Je pense que même si ultimement à très court terme on n’a pas de ressource, on a l’outil pour travailler efficacement ensemble », de compléter Mme Couture. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, salue le travail effectué et invite tous les intervenants « à mettre la main à la pâte » pour contribuer au développement touristique du territoire.
Les responsables de la rencontre ont profité de l’occasion pour présenter quatre initiatives touristiques prometteuses avec le restaurant gastronomique Les Mal-aimés, le projet Sommet du parc du Mont-Mégantic, Les Murmures du Canton et Bora Boréal avec ses chalets sur pilotis.

PRMHH

Plan régional des milieux hydriques et humides : Un exercice de consultation pour orienter les futures démarches

Réunis à La Patrie, forestiers, acériculteurs, agriculteurs, élus et citoyens ont critiqué l’analyse fournie dans l’optique du Plan régional des milieux humides et hydriques du Haut-Saint-François y peaufinant certains détails, en ajoutant d’autres, portant sur le volet éducation accessible à tous, dans son acceptation globale.

La MRC du Haut-Saint-François s’est engagée à conserver ses milieux hydriques et humides (MHH). Des ruisselets et rivières, aux «swamps» et grands marécages qui représentent 13,3 % du territoire, chaque environnement contribue à fournir une eau «la meilleure en Estrie», constatait l’équipe. Lors de cette troisième consultation publique, les professionnels embauchés pour veiller au grain voulaient valider les données recueillies auprès des gens de la MRC.
Un premier Zoom consistait en une séance où on rattachait le travail effectué lors des recherches réalisées sur les milieux hydriques et humides estriens, et plus spécifiquement sur ceux de la MRC du Haut-Saint-François. Deux rencontres ont suivi qui ont réuni une cinquantaine de personnes à East Angus et La Patrie pour en peaufiner les détails.
Forestiers, agriculteurs, propriétaires terriens, élus, organismes et citoyens ont contrevérifié les données recueillies tout en en analysant les impacts. Au deuxième endroit, plus de Lapatriennes et Lapatriens résidant en zone villageoise ont soulevé l’importance d’un volet éducation pour la population. On y regrouperait les conclusions du document qui sera déposé à la fin juin. Le groupe de spécialistes y ajouterait des liens pertinents pour une meilleure information.
Isabelle Mercier, de la coopérative de communication Niska, Marie-Catherine Derome, Nathalie Laberge et Jérôme Simard, spécialistes de la MRC, ont remis aux personnes présentes une synthèse portant sur les enjeux, les orientations et les objectifs sur lesquels insister : les ressources en eau, la sécurité publique, la biodiversité, le développement économique, les changements climatiques. Enfin, la responsabilité de la gouvernance repose sur des élus engagés et renseignés.
En Zoom, Robert Gladu, maire de Lingwick, rappelait que « les élus sont là pour écouter les discussions qui se feront. On est là pour comprendre la problématique ». Robert G. Roy, préfet, ajoutait qu’ils (les élus) vont écouter les suggestions et les revendications de la population. « Il y a des milieux humides ; qui va s’en occuper ? Si on a encore de la forêt, c’est qu’on a eu des ancêtres qui s’en sont occupés ». Il sous-entendait par-là que la patate chaude est maintenant entre nos mains.
Pour le groupe analysant la situation régionale, il s’agit « de planifier et non réagir ». L’engagement mrcéen concerne la sauvegarde, voire la non-perturbation de ces environnements en régissant les aires protégées, en établissant des servitudes de conservation volontaire, en mettant en valeur des entités écologiques comme les zones de récréation, de sylviculture et autres par des pratiques adaptées. Le document en suggère l’utilisation modérée en minimisant les impacts. Pour l’exemple, prélever sans excéder les capacités de production prime tout. Parce que concilier des usages de conservation et préservation heurte souvent les intérêts économiques.
Une cueillette des ressources équilibrée tout en étant optimale dans ces milieux exige une connaissance pointue de tout le réseau aqueux. Les discussions qui ont suivi la présentation ont permis de privilégier certaines priorités pas toujours compatibles. Entre autres, les villageois et citadins ont des besoins différents de ceux qui vivent de la terre. Pour les premiers, l’approvisionnement constant en eau potable domine tandis que pour les seconds, la perte de parties de terrains correspond à une diminution des revenus si l’application trop rigide de règlements survient. On a abordé quelques pistes de solutions en ce sens.
La restauration des milieux affectés a clos les réunions. Les participants ont considéré que remouiller d’anciennes tourbières, dégager de leurs obstructions les fossés, retirer les remblais pour un écoulement plus fluide de l’eau devaient compléter le tableau des interactions collectives. On a souhaité adopter des actions passives pour laisser le temps à la nature de redessiner ses méandres qui ont été détruits par des travaux d’irrigation, là où c’est possible. Puis de simples villageois, juste préoccupés par l’approvisionnement constant et de qualité de l’eau fournie, prônaient l’éducation comme faisant partie de l’équation.
À la fin du mois de juin, ces professionnels produiront une synthèse et une analyse détaillées qui tiendront compte des discussions tenues en groupes. Un participant soulignait après la rencontre « qu’il faut positiver le discours écologique et arrêter de faire peur aux enfants par des messages négatifs qui peuvent nuire plutôt que d’encourager des actions positives ! »
Les MHH couvrent quelque 230 000 hectares. Près de 20 % de ces zones se trouvent à 85 % dans des régions boisées. Chaque hectare de ces deux entités, entre autres, recharge la nappe phréatique, séquestre le carbone, capte des éléments nutritifs et, malheureusement, des polluants aussi. La protection de ces environnements, dont celui de la préservation des rives, prime à la vue des services rendus.

AGA CLD HSF

CLD du Haut-Saint-François : Une année de veille et un bilan positif

Plus d’une vingtaine de personnes ont participé à la récente assemblée générale annuelle du CLD du Haut-Saint-François.

L’année 2022 du service aux entreprises du CLD du Haut-Saint-François a été caractérisée par une veille auprès des entreprises pour les accompagner dans la reprise postpandémique. Cela n’a pas empêché l’équipe d’intervenir dans 35 d’entre elles pour la réalisation de 39 projets et d’investir, via divers fonds, 1,2 M$, contribuant à un investissement global de 3,7 M$ permettant de créer et sauvegarder 211 emplois. L’équipe a également apporté une aide technique dans 136 dossiers.
Voilà un des éléments qui ressort de la récente assemblée générale annuelle qui se déroulait à Weedon, secteur Saint-Gérard, et à laquelle participaient une vingtaine de personnes. Mentionnons que les investissements effectués touchent 9 des 14 municipalités du territoire. Par contre, l’organisme de développement a été actif dans 13 des 14 localités.
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François et président du conseil d’administration du CLD, a effectué un tour d’horizon des principales actions effectuées au cours de l’année 2022. « En parallèle à la mise à jour de notre plan de développement de la zone agricole (PDZA), plusieurs actions ont été menées de front pour accélérer le développement de nos entreprises agricoles. » Le préfet énumère cinq projets réalisés dont la vitrine Étoiles du Terroir incluant la mise en marché des produits de la ferme ainsi que du soutien aux marchés publics du territoire. L’aéroport de Sherbrooke, en participant au développement de l’entreprise ALTITUDE Centre de l’Aviation qui offre, entre autres, la formation de pilote de ligne, a permis de développer une entente avec le Bénin. Toujours au secteur de l’aéroport, M. Roy fait part d’un optimisme prudent concernant le nouveau plan d’affaires pour les vols réguliers.
L’augmentation important de l’achalandage au parc régional du Marécages-des-Scots et au parc national du Mont-Mégantic « est le résultat de l’amélioration continue de l’offre touristique dans l’Est de la MRC. Il s’agit d’un pôle important dans notre stratégie de développement. Dans un avenir rapproché, le sommet du mont Mégantic sera mis en valeur avec des investissements importants. Nous allons travailler en collaboration avec les dirigeants du parc ainsi que la MRC du Granit pour optimiser les retombées économiques. Tout ça aura des effets positifs sur nos municipalités de l’est du territoire. » Au chapitre touristique, le préfet souligne l’apport des attraits que constitue la Route des Sommets, le Chemin des Cantons ainsi que le Circuit des sheds panoramiques. « Plus particulièrement avec le Circuit des sheds, nos actions en 2022 ont accru de façon importante l’achalandage et notre rayonnement dans tout le Québec », insiste M. Roy
Sur le plan de l’aide aux entreprises, le président rappelle que l’année 2022 marquait la fin du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises. « Malgré la fin de ce soutien financier, nos entreprises pourront toujours compter sur le soutien et sur l’expertise de notre service aux entreprises. » Dans le même esprit, M. Roy souligne la poursuite du projet Ambassadeur RH mentionnant que plusieurs municipalités ont bénéficié de l’accompagnement offert. Malgré la transformation du projet, indique le préfet, « nous sommes toujours en mesure d’offrir le service avec notre équipe de professionnels au CLD. »
Transition
M. Roy signale que l’année 2023 en sera une de transition qui mènera vers un nouveau plan d’action (PALÉE) et projets collectifs pour 2024-2028. « Il s’agit d’un grand défi à relever, mais combien motivant et mobilisateur ! Il devra s’établir en complémentarité avec nos partenaires, agir selon le principe de subsidiarité et identifier les facteurs générateurs de développement sur lesquels il s’appuiera. Il déterminera où et comment notre CLD s’investira pour générer et stimuler la prospérité dans le Haut-Saint-François » M. Roy estime que le territoire est sur « une lancée historique » et entend profiter de cette vague. Le directeur général du CLD, Dominic Provost, ajoute qu’il s’agit d’un exercice fondamental dont il faudra tenir compte de plusieurs éléments et prioriser des pistes d’action à travers une vision qui sera à définir au cours de la présente année. Un intervenant, Gilles Denis, a pris la parole pour réclamer une attention particulière « les commerces et services sont moribonds et méritent une réflexion pour les aider », lance-t-il dans un souhait bien senti.
Comme c’est devenu la tradition, trois témoignages ont été présentés au cours de l’assemblée générale annuelle. Tommy Rancourt a parlé de son entreprise de soudure et de l’accompagnement qu’il a obtenu tandis que Alexis Etienne, propriétaire d’ALTITUDE Centre de l’Aviation, s’est montré volubile pour parler de l’implantation et le développement de son entreprise. Dany Gareau, directeur du parc national du Mont-Mégantic, a présenté les grandes lignes du projet d’investissement de quelque 4,8 M$ au sommet de la montagne.

Omnimed

Développement d’Omnimed : Un coup de pouce de 250 000 $ du fédéral

Lors de l’annonce de la remise d’une subvention de 250 000 $ : Gilles Sarrazin, dg régional PARI; Dr Nicolas Beaudet, directeur scientifique; Xavier Boislard, propriétaire d’Omnimed; Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire; Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton et Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Provenant du Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches Canada (PARI CNRC), Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, remettait une subvention de 250 000 $ pour augmenter les capacités technologiques d’Omnimed, de Cookshire-Eaton.
Au nom de Pascale St-Onge, ministre des Sports et responsable de l’Agence de développement économique Canada (DEC), Mme Bibeau déposait cet appui financier pour soutenir la croissance d’Omnimed, entreprise dont elle « voit un grand potentiel ». Elle ajoutait, judicieusement, que celle-ci fournissait « des emplois de qualité » aux quelque 75 informaticiens et autres professionnels.
Le cloud Omnimed est le seul outil nuagique pour mettre en réseau les intervenants en santé, du médecin, au pharmacien, dans un environnement conçu pour offrir un système sécurisé sur une plateforme 100 % Web. Chaque patient possède un dossier unique, ce qui en fait sa particularité. Une « boucle collaborative complète » permet aux spécialistes de 1re ligne, entre autres, d’intervenir dans sa santé tout en pouvant en consulter d’autres.
Gilles Sarrazin, dg régional du PARI, fournit aide, conseil et soutien financier aux PME, dont Omnimed. Il souligne la croissance exemplaire de l’entreprise, son habileté à innover et à travailler en co-innovation en utilisant les programmes existants disponibles.
Xavier Boislard, propriétaire d’Omnimed, reconnaît à sa juste valeur les mérites d’une telle subvention. Très fier de la progression du projet démarré en 1984 par son père Jean, Xavier fonce en embauchant des spécialistes pour avancer à la vitesse du développement des nouveaux outils Internet. « On veut améliorer le cloud et gérer la croissance et maîtriser la technologie pour être en bonne posture pour aller à l’international. La technologie évolue et on va de l’avant avec la technologie nuagique », explique-t-il pour justifier la subvention reçue. « J’apprécie l’aide pour consolider et prendre de l’expansion. »Des démarches avancent pour déployer Omnimed en France et aux États-Unis, entre autres.
Robert G. Roy, préfet de la MRC, se réjouit de la progression qui, du concept initial, fait passer le dossier patient électronique d’Omnimed à une étape supérieure. « Optimisation des infrastructures informatiques, transformation vers une infrastructure infonuagique privée hybride qui permettra d’ajouter au produit des fonctionnalités le rendant encore plus pratique, plus performant, plus accessible, et ce, avec de très hauts critères de sécurité d’hébergement de données cliniques », telles sont les caractéristiques que remarque l’élu.
Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, souligne la complexité dans l’unicité du projet au service des intervenants en santé. « Omnimed propulse le dossier patient informatisé et rejoint plus de 2,5 millions de patients répartis à la grandeur du Québec, et ce, même dans les régions les plus éloignées », conclut le M. Gendron.

actualite

Le personnel de soutien du CSSHC souffre : La FEESP-CSN se manifeste

Selon la Fédération des employé-es de services publics de la CSN (FEESP-CSN) des différents milieux d’enseignement estriens, le résultat du sondage réalisé sur une période de six mois et dévoilé en janvier dernier démontre qu’un certain pourcentage serait « surchargé, épuisé et victime de violence ». Dans le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), conséquence de cet état de fait, plusieurs, toutes anciennetés confondues, songeraient à quitter le navire.
Une tranche de 21 % de ce type de travailleurs du CSSHC, secteurs Coaticook, East Angus et Mégantic, soit environ 115 personnes sur quelque 550, ont répondu à ce sondage. Le poste «personnel de soutien» se décline en 45 catégories d’emplois. Ces professionnels sont attitrés à l’entretien, au secrétariat, au service de garde et il y a celles et ceux qui œuvrent en éducation spécialisée (TES).
Environ 63 % jugent que leur travail les épuise émotionnellement. Encore, 46 % affirment avoir vécu de la violence psychologique de la part d’élèves. Presque autant disent qu’ils ont subi des attaques physiques de jeunes. D’autres griefs s’ajoutent à la liste, ce qui fait en sorte que, selon le sondage toujours, 42 % des moins de 10 ans d’ancienneté songent à quitter leur poste.
Pour Julie Bolduc, représentante du syndicat, le signalement provient à 30 % des services de garde et de TES. L’organisme a colligé « 36 déclarations formelles qui ont fait part de menaces de la part d’enfants, d’adolescents et de parents », ce qu’elle déplore.
Du côté patronal, Martial Gaudreau, directeur général du CSSHC, mise depuis quelque cinq ans sur l’évolution de la qualité de vie au travail de tout ce personnel, entre autres. Ces initiatives porteraient de ses fruits, selon M. Gaudreau qui reconnaît que le sondage de la CSN est un signal. « Nous travaillons ensemble pour nous améliorer », témoigne-t-il lors de l’entrevue téléphonique à laquelle il s’est livré.
Pour M. Gaudreau, ce signal provient de la partie syndicale. Le Centre de services scolaire a aussi fait son sondage, déclarait-il. Les résultats font mention que « de 75 % à 80 %, les professionnels de soutien sont satisfaits de leurs conditions d’emploi. » Le directeur indique qu’il y a trois syndicats qui défendent leurs droits. Ce qu’il souhaite, c’est qu’il y ait de la concertation et de la coopération et non de la compétition entre les groupes.
Au CSSHC, on reconnaît que c’est un signal sérieux quand 20 % du personnel sondé n’est pas bien. « Ça nous dit, faisons quelque chose. » Il espérerait que tous « travaillent ensemble pour améliorer la situation ».
Il y a cinq ans, 85 TES œuvraient de 15 à 25 heures par semaine, rapporte le dg. Depuis, le CSSHC a procédé à de l’embauche. « Aujourd’hui, il y a 150 postes comblés, dont la plupart ont des horaires hebdomadaires de 30 à 35 heures. En tout, en cinq ans, dans toute l’organisation, il y a eu augmentation de personnel passant de 400 à 600 employés », entend-il défendre pour tempérer le message du syndicat.
M. Gaudreau rappelle que la mission du CSSHC est de soutenir les membres. « Si les relations entre les différents paliers de gouvernance scolaire deviennent problématiques, la première question à se poser, c’est comment travailler ensemble ? » Il ajoute que « nous sommes déjà en marche pour éviter le dysfonctionnement dans le système d’éducation. Nous étudions les causes quand les difficultés se présentent et nous partageons les informations après, pour les pistes de solution », qu’il complète.
« La formation et les interventions sont là pour éviter les dysfonctionnements. C’est déjà en marche », atteste-t-il. Entre autres, il mentionne le cas des écoliers et des élèves avec des problèmes d’apprentissage, avec comme exemple l’autisme. « Les TES ont reçu des entraînements particuliers pour gérer ces situations. On ne peut pas empêcher les problématiques et quand elles arrivent, on étudie les causes et on protège les informations pour s’y référer plus tard. »

radarAvecCercle

Des radars pédagogiques dans cinq municipalités

La plupart des radars sont déjà installés dans les cinq municipalités participantes.

Cinq municipalités du Haut-Saint-François, Dudswell, East Angus, Lingwick, Scotstown et Westbury disposent de onze détecteurs de vitesse afin de dissuader les automobilistes qui auraient le pied un peu trop pesant.
C’est le comité de sécurité publique (CSP) de la MRC du Haut-Saint-François qui a permis aux municipalités intéressées de regrouper leurs achats et ainsi économiser en se procurant des radars pédagogiques. Le mandat de négocier ces achats a été confié au coordonnateur du schéma de sécurité incendie et du comité de sécurité publique de la MRC du HSF, Claude Lemire, par les représentants du CSP. La plupart des radars pédagogiques sont déjà installés. Selon les maires et mairesses ainsi que Simon Champagne, responsable du poste de la Sûreté du Québec pour le Haut-Saint-François, l’efficacité de ces appareils est indéniable. Il est évident que les conducteurs sont beaucoup plus attentifs à leur vitesse en présence de ces dispositifs. Soucieux de faire économiser les municipalités participantes, M. Lemire a pris sous son aile la distribution des appareils réduisant ainsi davantage le coût total de la facture en évitant les frais de livraison du fournisseur pour chacune d’elles. En se regroupant et grâce à l’implication de M. Lemire, les municipalités ont réalisé une économie de 8 464 $. Le coût total du projet s’élève donc à 34 150 $. La municipalité de Lingwick s’est dotée de quatre radars, tandis que celles de Dudswell, Scotstown, East Angus en ont respectivement deux et Westbury un.
« Les économies obtenues grâce à ce regroupement sont un bel exemple d’efficacité et d’économies d’échelle que nous pouvons réaliser lorsque nous travaillons ensemble avec la MRC », d’exprimer Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner et présidente du CSP.

AGA hybride 2023

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : Majoration de 4,9 %

La récente assemblée générale de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François s’est déroulée sous la forme hybride, en présentiel et en ligne.

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a augmenté son volume d’affaires de 4,9 % pour atteindre 1,39 G$. Les excédents d’opérations ont grimpé à 11,53 M$ pour une majoration de 4,5 % par rapport à l’an 2021.
Voilà ce qui se dégageait de la dernière assemblée générale tenue en mode hybride au Club de golf East Angus, en avril. Les membres ont pris connaissance des plus récents états financiers de l’institution qui fleurissaient comme la végétation ce printemps. Ils ont aussi procédé à l’élection de quatre nouveaux administrateurs, à l’occasion d’une période de vote qui s’étendait sur quatre jours.
Le projet de partage des excédents a été accepté, autorisant à retourner en ristourne aux sociétaires un total de 1 345 076 $ répartis ainsi : 1 261 926 $ en ristournes comme telle, 83 150 $ pour alimenter le Fonds d’aide au développement du milieu (FADM). Outre les renseignements précédents, le rapport présenté à l’AGA témoignait de l’implication «mrcenne» de la Caisse par des dons et commandites de 29 197 $ et 132 282 $ par l’entremise de son FADM.
Mme Dany Boily, présidente de la Caisse, tout en se réjouissant des résultats probants de l’année, indiquait que : « Cette somme est une forme de retour à la communauté qui nous permet de faire vivre concrètement la présence de Desjardins et sa nature coopérative. » Elle ajoutait qu’en participant à cette forme de coopération, cela assurait l’enrichissement de « la vie des personnes et de notre collectivité. » Elle a remercié chaleureusement tous les membres qui concouraient au mieux-être collaboratif.
Les adhérents ont voté pour la reconduction et l’élection d’anciens du CA et de nouveaux administrateurs. Mesdames Dany Boily, Carol-Ann Côté et Sylvie Hamel, et M. Sylvain Lessard ont été nommés.

marché public de Westbury3

La saison des marchés publics s’amorce

La saison estivale est à nos portes et avec elle viennent les marchés publics avec sa bonne humeur, ses odeurs, ses saveurs, ses couleurs et ses belles surprises. Dans le Haut-Saint-François, c’est pas moins de six marchés publics situés à Lingwick, Dudswell, Westbury, Bury, Sawyerville et La Patrie qui s’amuseront à chatouiller les papilles gustatives et divers autres sens des visiteurs.
Les six marchés publics du Haut-Saint-François offrent chacun une expérience : petit pub, four ancestral, jardins communautaires, paysages bucoliques, animation, et grande variété des producteurs.
Nouveauté
Les marchés publics du territoire s’associent pour faire vivre une expérience unique qui promet de rafraîchir le palais des visiteurs. En plus d’avoir l’occasion de savourer les divers produits, les consommateurs auront la chance de boire les saveurs grâce au talent magique de la mixologue Brunante Robert de L’Hédoniste Cocktail. Cette jeune femme, originaire de Scotstown, diplômée en sommellerie, a perfectionné son art à l’École du bar de Montréal. Elle fera une halte dans chacun des marchés publics et vous fera découvrir des mixtures différentes dans chacun d’entre eux.
Lingwick
Le marché public de Lingwick accueillera les visiteurs dès le 9 juin, au 66, route 108, et ce jusqu’au 8 septembre de 16 h à 18 h 30. Boulangerie, pâtisseries, ail, fruits et légumes, viande et saumon fumé seront disponibles. Parmi les activités, nous retrouvons le cocktail d’ouverture avec L’Hédoniste Cocktail, et participation de Ruraltérité avec la communauté colombienne pour les marchés du 16 juin, 21 juillet et 18 août. Celui du 24 juin se fera sous le thème de la Fête nationale. Les visiteurs sont invités à savourer les pizzas cuites au four à bois ainsi que les bières et vins locaux sans oublier les délices de La Ruée vers Gould.
Dudswell
Les amateurs de marchés publics pourront se déplacer à Dudswell tous les samedis de 9 h à midi. L’activité qui se tiendra au 167, rue Main, secteur Bishopton, se prolongera jusqu’au 16 septembre. Parmi les produits offerts, nous retrouvons de la boulangerie et pâtisserie, de l’ail, des fleurs, fruits-légumes, viande (agneau, porc, poulet), œufs, fromage, saumon fumé, argousier, et produits d’érable. Au domaine des activités, les visiteurs auront la chance de participer à l’Hédoniste Cocktail le 24 juin. Suivront durant l’été deux déjeuners au marché, le tirage de plusieurs chèques cadeaux, d’un bouquet de fleurs de l’entreprise Les Jardins d’etc, café avec Mariane Paré, mairesse de Dudswell, un atelier sur l’ail avec d’O’Gousses d’Ail et d’une épluchette de blé d’Inde. La saison se terminera avec le tirage du panier du marché suivi de l’envolée de colombes de La Ferme Clodel.
La Patrie
Celui de La Patrie accueillera ses visiteurs à l’Abri-bois du 44, rue Chapleau, tous les jeudis de 16 h à 18 h dès le 29 juin jusqu’au 14 septembre. Un maximum de 13 exposants participera au marché. Ce nombre pourrait varier selon la saison. Outre la variété des produits : boulangerie, pâtisserie, produits de l’érable, miel, viandes, herboristerie et artisanat, les responsables proposent diverses activités. Le 13 juillet, les visiteurs sont invités à participer à l’initiative Apportez votre lunch, le dessert est fourni. Le tout se déroulera au rythme musical de Réjeanne Vachon. Le 10 août, les gens sont conviés à une épluchette de blé d’Inde. L’édition du 24 août se tiendra avec L’Hédoniste Cocktail tandis que le 31 sera consacré au BBQ du marché. Les responsables clôtureront la saison avec la journée de la Fête des récoltes. À cette occasion, on offrira la soupe et petit pain. Les participants pourront s’amuser avec l’animation Jeux d’antan.
Bury
À Bury, les visiteurs sont attendus au parc Mémorial, sur la rue Main, dès le 15 juillet. Le marché public se tiendra au rythme de deux semaines les samedis, de 10 h à 14 h, les 15 et 29 juillet, 12 et 26 août, 9 et 23 septembre. L’activité regroupera une dizaine d’artisans et d’agriculteurs. Des musiciens participeront à chaque marché et des activités se dérouleront. Les pompiers de la localité partiront le bal le 15 juillet en offrant des crêpes. Les personnes désirant bouger pourront bénéficier de l’atelier de Hula-Hoop. Un BBQ/Fumoir avec Les As du Fumoir, l’Hédoniste Cocktail, l’épluchette de blé d’Inde et la porte ouverte du centre multifonctionnel Victoria s’inscrivent parmi les autres activités prévues au cours de la saison.
Westbury
Les automobilistes utilisant la route 112 n’auront d’autres choix que de s’arrêter au marché public de Westbury tous les jeudis de 16 h à 18 h 30 à partir du 29 juin jusqu’au 31 août. Produits de boulangerie et pâtisseries, fruits-légumes, viande, argousier, produits de l’érable et autres sauront satisfaire les visiteurs. Deux activités sont prévues au cours de l’été, soit à l’ouverture avec L’Hédoniste Cocktail et l’atelier donné par le groupe GUEPE. Il y aura aussi une vente de hot-dogs au profit de Moisson HSF. Des maquilleuses sur place transformeront le visage des enfants. L’atelier offert par le groupe GUEPE reviendra pour le marché du 20 juillet.
Sawyerville
Depuis huit ans, le Marché villageois de Sawyerville, situé au cœur des Jardins Communautaires, se démarque par son accueil. Le site champêtre avec la musique, les pizzas au four à pain et la qualité des ses produits offerts par des producteurs, des transformateurs, artisans de chez nous font attirent en grand nombre les visiteurs. Le marché situé au 70, chemin Randboro à Cookshire-Eaton, accueillera les amants de produits frais les samedis du 1er juillet au 30 septembre de 10 h 30 à 13 h. Fromage, confitures, marinades, produits d’érable, boulangerie, viande, œufs et germination se retrouveront sur les différentes tables. Mentionnons que L’Hédoniste Cocktail se tiendra le samedi 19 août.

Paul et ses os

Galerie d’art Cookshire-Eaton : Paul, sa chrysalide, ses cauchemars et ses os

Paul Grégoire pose devant cette toile qui décrit des cauchemars qui sourdent encore, mais qui commencent à «avoir la fale basse».

Rencontrer Paul Grégoire, c’est regarder le dedans des choses, l’armature des corps, l’intériorité des cauchemars, les nœuds gordiens qui étouffent des dualités conflictuelles… « Je suis une personne tourmentée. Ce n’est pas un état qui me suit continuellement, heureusement, mais c’est ce qui ressort dans mon travail », confie l’artiste multidisciplinaire. Et c’est beau ! Et c’est grand !
Gilles Denis a dû créer une troisième salle, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Paul l’a baptisée, la Galerie d’art du hangar. Ses cauchemars d’enfant s’y logent. Si le nouveau-né se sent accueilli, une maison deviendra sienne. « Mais si l’un des habitants, dominateur et en position de pouvoir, décide que cette maison est la sienne et qu’elle n’appartient à personne d’autre, alors l’enfant aura l’impression de n’habiter nulle part. » Cette maison barbue au toit rouge et aux murs blancs qu’il a peinte l’affronte. Il était certain à cette époque que c’était sa dernière toile, « la fin d’une route, les roches pour enterrer un mort dans le désert et l’os. Un monument à la mort », qu’il écrit. Par chance, d’autres projets l’ont accaparé.
Le sculpteur n’a pu déménager le voilier de 30 pieds, sa Chrysalide, sa broderie mortuaire. Un ami lui a donné son voilier qui achevait de se dégrader en cale sèche. Il l’a dépouillé de son enveloppe pour n’en garder que le squelette auquel il a greffé un crâne de baleine en proue. De toutes les étapes menant à l’œuvre finale, il en a tiré des photos exposées à la petite galerie Suzanne-Genest, rue Principale Ouest à Cookshire-Eaton.
Ses os peints sur des toiles gigantesques s’intègrent dans les nervures des feuilles, les membranes des papillons et autres objets laissés à l’interprétation des visiteurs. Les Angoisses gloutonnes du goéland comme son Impasse boulimique étouffés des nœuds gordiens de pieuvres, de serpents, d’anguilles traduisent les affres de la personne tourmentée. Ce sont ses plus récentes créations, celles qu’ils aiment particulièrement.
Multidisciplinaire, un projet de bande dessinée, Grégoire à l’os l’a suivi depuis 2012. Abandonné, ressuscité, délaissé, il a enfin publié en 2020. « Comme j’ai l’habitude de finir ce que je commence, le projet me hantait ». Paul a toujours dessiné. « C’est une passion, et je suis mordu de bandes dessinées. » Il poursuit : « Quant à l’histoire, elle est autobiographique et a pour centre une autre de mes passions, celle des os », source pour lui de réflexion et d’inspiration. « N’en déplaise aux promeneurs et éleveurs, quand je vois leur toutou ou leur bétail, mon œil à rayon X leur fixe le squelette », avertit-il.
Cette exposition m’a ravi, point à la ligne. La générosité de Paul, son talent de narrateur et la qualité de son œuvre ont gravé dans mes « os » des sillons indélébiles. Je vous suggère de vous procurer Nœuds gordiens et La Chrysalide, broderie mortuaire, deux créations magistrales. Pour extraire la substantifique moelle de Paul, Grégoire à l’os, il faut lire sa bande dessinée aux couleurs des sables des Îles.
En salle depuis le 27 mai, l’exposition des œuvres de Paul Grégoire se terminera le 2 juillet. Les portes sont ouvertes de 12 h à 16 h.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François