createurs de saveur

Mise en valeur des produits Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est : Les IGA d’East Angus et Cookshire-Eaton participent

Nous apercevons quelques producteurs membres de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est participant à la campagne de visibilité.

Le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE) est fier de s’associer avec Sobeys et les magasins partenaires pour mettre en valeur les produits régionaux.
Ce sont 14 Épiciers Complices IGA à travers les Cantons-de-l’Est qui afficheront, aux couleurs de la bannière, 26 entreprises certifiées Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est sur leur tablette.
« Nous encourageons beaucoup les entreprises locales, et c’est un plaisir de collaborer avec le CIBLE pour offrir une belle visibilité aux produits d’ici », mentionne Jocelyn Forgues, propriétaire du IGA Marché Forgues, situé à Bromptonville.
Ce projet vient appuyer les épiciers qui souhaitent faire plus de place aux produits régionaux sur leurs tablettes, tout en favorisant le développement des entreprises bioalimentaires régionales.
L’accès au marché de détail peut être un défi pour certaines entreprises, et un des rôles du CIBLE est de soutenir ces entreprises dans leur besoin de commercialisation.
« Notre équipe a à cœur d’encourager l’achat de produits locaux, et une de nos missions est d’accompagner les entreprises dans leur commercialisation, en agissant, entre autres, en tant que facilitateur entre les épiciers et les entreprises bioalimentaires », mentionne Johanick Riendeau, directrice du CIBLE.
« Nous sommes très heureuses d’avoir pu collaborer avec Sobeys et les IGA partenaires pour ce projet, cela montre que nous avançons tous vers des objectifs communs », ajoute Johanick.
D’après une récente étude publiée en novembre 2022, le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) souligne l’intérêt grandissant pour l’achat de produits québécois.
Afin d’aider les consommateurs à mieux identifier les produits de la région, le CIBLE a développé la marque régionale Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, regroupant plus de 175 entreprises bioalimentaires qui produisent, cultivent ou transforment des produits dans la région.
C’est donc sous cette marque, en exclusivité avec IGA, que les consommateurs pourront repérer les produits d’ici le long de leur parcours de magasinage. L’affichage met de l’avant l’humain derrière chaque entreprise, que ce soit le propriétaire ou un membre de l’équipe, en plus du nom de la ville où est située chacune des entreprises.
« Nous sommes fières du résultat de cette collaboration avec Sobeys. Nous allons continuer à travailler conjointement afin de poursuivre les efforts engagés pour mieux sensibiliser la clientèle », mentionne Johanick.
Il reste un travail de sensibilisation à faire auprès du consommateur concernant l’achat local, et ça passe entre autres par faire connaître ces entrepreneurs, et inciter les consommateurs à les rencontrer.
Se rapprocher des personnes qui produisent, cultivent et transforment des produits alimentaires est le meilleur moyen d’en apprendre davantage sur ce que nous mangeons. Mentionnons que les IGA Couture East Angus et IGA Cookshire-Eaton participent à la campagne de mise en valeur des produits.

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La populaire Fête de la pêche revient dans trois municipalités

Les enfants à Dudswell ont eu beaucoup de plaisir à attraper à main nue les truites transférées dans le petit bassin.

La popularité de la Fête de la pêche ne fait aucun doute et les municipalités de Dudswell, Weedon et Scotstown invitent les pêcheurs en herbe et les plus aguerris à profiter du samedi 3 juin pour s’amuser.
À Dudswell, on a prévu toute une programmation. L’activité est organisée par le comité des loisirs et des événements de Dudswell en collaboration avec l’Association Protectrice du lac d’Argent (APLAD), l’Association des Riverains de la rivière Saint-François (ARRSF) et la Corporation des Résidents du lac Miroir (CRLM). L’événement qui se déroulera à la plage P.-E.-Perreault, secteur Marbleton, se mettra en branle dès 9 h 30 et se veut une occasion d’initier les jeunes et leurs familles aux techniques de pêche et de les sensibiliser aux règlements et normes de sécurité.
Dès l’arrivée, les enfants n’ayant pas reçu de permis de pêche l’année dernière seront priorisés. Un tirage de 20 ensembles de cannes à pêche sera effectué au hasard. À compter de 10 h 30, les poissons seront transférés dans la fosse prévue à cet effet sur le site ainsi que dans le lac d’Argent où les enfants et parents pourront s’adonner à ce loisir. À 11 h 15 débutera la cuisson des hot-dogs, offerts gratuitement. Les apprentis pêcheurs auront l’opportunité de déguster leurs prises sur place puisqu’une plaque à cuisson sera disponible. L’activité se veut être zéro déchet. Les participants seront donc invités à jeter leurs ordures dans les conteneurs biodégradables.
À Weedon, l’activité se déroulera au lac Vaseux et s’amorcera dès 8 h 30 le matin. On prévoit faire tirer au hasard de nombreux prix de participation pour l’occasion.
Du côté de Scotstown, on accueillera les pêcheurs près du barrage du parc Walter-MacKenzie à compter de 8 h le matin jusqu’à 15 h. Divers prix de présence seront tirés pour l’occasion.

concert Cookshire

Les concerts estivaux reviennent à Cookshire-Eaton

Uliana Drugova (violon) et Michel-Alexandre Broekaert (piano) vous feront visiter l’univers de Lili Boulanger.

L’été promet d’être chargé en activités culturelles, particulièrement au Cœur villageois, au secteur Cookshire-Eaton. Outre les expositions, les populaires concerts reviennent et le premier à l’affiche sera ce samedi 27 mai dès 19 h 30, à l’église Trinity United.
Le spectacle, premier d’une série de quatre avec trois concerts apéro, marquera le début de la saison musicale. Les amateurs auront la chance d’entendre quelques œuvres de Lili Boulanger. Les musiciens, Uliana Drugova, au violon, et Michel-Alexandre Broekaert, au piano, explorent l’univers de la compositrice française et les compositeurs, compositrices ayant gravité dans son univers. Pour ce spectacle, on demande une contribution volontaire.
Dès le 2 juillet s’entame la série des concerts apéro avec Le maître et l’élève. Le spectacle présenté à 17 h au parc des Braves mettra en vedette Marilène Provencher-Leduc et Alexis Dubois, tous deux à la flûte traversière. Les spectateurs auront la chance d’observer la dynamique d’une enseignante et son étudiant. Les spectacles se poursuivront le 23 juillet avec Le Quintette DeVito avec nul autre qu’un petit gars de la place, Robin Doyon et Frédéric Gagnon, trompettes, Gabriel Gauthier-Beaudoin, cor, Martin Ringuette, trombone, et Jean-Philippe Dutil, tuba. Le quintette fera vivre différentes émotions allant du baroque, au jazz, en passant par la musique de film. Le dernier spectacle se déroulera le 27 août avec le Quatuor SaxoLogie. Ce groupe est composé de Louis-Philippe Bonin, saxophone soprano, Stéphane Jacskon, saxophone alto, Clio Theodoridis, saxophone ténor, et Jean-Philippe Godard, saxophone baryton. L’ensemble vous invite à la découverte de la grande famille des saxophones à travers un répertoire allant du baroque à la musique moderne. Aucune contribution n’est demandée pour les spectacles apéro, le tout est offert gratuitement.

Releve Journal HSF

Le journal prépare la jeune relève

Tymothy Fortin en plein travail de journaliste en compagnie de Pierre Hébert, directeur général du Journal régional Le Haut-Saint-François.

La relève se prépare tôt et Tymothy Fortin, de Weedon, élève de 5e année de la classe de Mme Geneviève Boulanger de l’école Notre-Dame-u-Sacré-Cœur, s’est arrêté au Journal régional Le Haut-Saint-François pour en savoir davantage sur le métier de journaliste.
Chaque élève de la classe de Mme Boulanger devait choisir un endroit pour faire un stage formateur sur le métier qu’il aimerait exercer plus tard. Tymothy a choisi deux stages, celui de pompier et de journaliste. L’objectif de la démarche est de découvrir en quoi consiste le travail et comment ça fonctionne. Le jeune garçon de 11 ans s’est arrêté un avant-midi à la caserne de pompiers à Weedon et l’après-midi aux bureaux du journal. Tymothy semble avoir apprécié son expérience au journal. « J’aimerais beaucoup ça revenir un autre jour. J’ai vraiment aimé prendre les photos dehors, prendre des photos avec Jean-Claude (journaliste) et manger de la crème glacée », d’exprimer le stagiaire qui a eu droit à ce rafraîchissement en guise de pause. Mais en réalité, le jeune garçon a confié que son véritable rêve est de devenir joueur de soccer professionnel international, rien de moins.

Golf East Angus

Club de golf East Angus : On poursuit l’amélioration du terrain

Le directeur général, Marc Reid, montre la démarcation apportée pour les trappes de sable.

À sa deuxième saison, la nouvelle administration du Club de golf East Angus poursuit son travail sur l’amélioration du terrain. Pour y arriver, on a fait appel au professionnel, Jérôme Blais, consultant dans le domaine, pour se faire orienter afin d’offrir une expérience de jeu des plus agréables.
Marc Reid, directeur général du club, mentionne que l’intervention du consultant permet d’adapter le terrain aux tendances 2020. Dans cette foulée, plusieurs améliorations sont apportées que ce soit l’entretien régulier des tertres de départ, l’allée principale (fairway), la bordure, le vert. « On travaille ça davantage, on ressème les tertres de départ, ce qu’on n’a pas fait depuis longtemps. On va le faire plusieurs fois au cours de l’année pour que ça repousse égal. » On songe également à renflouer des trous sur les allées centrales. Une attention particulière est apportée sur la tonte du terrain. Elle sera faite de façon à ce que le golfeur voie une différence entre l’allée centrale et le rebord qui sera un peu plus long. L’herbe en périphérie ne sera pas coupée. Il s’agit de la tendance que l’on retrouve sur les autres parcours de golf, d’exprimer M. Reid.
Le contour des 25 fausses de sable sera travaillé afin de marquer une dénivellation avec le terrain. On y ajoutera également du sable dans plusieurs d’entre elles. Les haies de cèdres seront graduellement enlevées permettant une meilleure visibilité du parcours pour les golfeurs. D’ailleurs, plusieurs sont abimés, ayant servi de repas aux chevreuils, d’exprimer M. Reid. Quelques rangées ont déjà disparu notamment aux trous 1 et 2 et d’autres suivront au cours de la saison.
Des améliorations pour assécher divers trous sont apportées. « Depuis l’année passée qu’on travaille à canaliser l’eau à la bonne place. Il nous reste le trou numéro 4 à travailler pour trouver une façon que ça sèche mieux et d’autres à faire comme le numéro 7. » Divers tronçons de chemin seront éventuellement revégétalisés « cela aura pour effet d’élargir l’allée centrale », d’expliquer le directeur général.
L’objectif, d’exprimer M. Reid, est d’offrir un terrain de qualité à moindre coût. Il admet que l’augmentation de la carte de membre de 200 $ peut en avoir surpris plusieurs, mais assure que le Club East Angus est hautement comparable aux autres. « On pense qu’on est comparable au Sherbrooke Country Club ». M. Reid mentionne que la carte de membre dans divers clubs de la région peut varier de 1 850 à 2 100 alors qu’à East Angus, elle est de 1 030 $ avant taxes. Le directeur général n’hésite pas à dire que la direction investit pour améliorer la qualité du terrain au bénéfice des golfeurs. Quant au projet de footgolf, annoncé l’année dernière, il est mis sur la glace. « On va se concentrer sur la qualité du terrain d’abord », d’insister M. Reid.
Relève
D’autre part, la nouvelle direction songe à la relève et invite les jeunes à découvrir ce sport. Quelques cliniques seront offertes pour les initier à cette discipline. Les juniors, âgés de 12 à 17 ans, pourront devenir membres au coût de 50 $. Cela leur permettra de jouer en compagnie d’un adulte et de frapper des balles à volonté dans le champ de pratique. L’initiative semble porter ses fruits puisque le nombre de jeunes est passé de 6 l’année dernière à 25 au moment d’écrire ces lignes.
Promotion
Jusqu’à la fin du mois de mai, les golfeurs non membres peuvent profiter d’une promotion permettant de faire un parcours de 9 trous pour 15 $ ou 18 trous pour 30 $, taxes incluses. Cette offre sera en vigueur toute la saison, mais à compter de 15 h.
De cette façon, la direction souhaite attirer de nouveaux golfeurs à découvrir le parcours d’East Angus et éventuellement devenir membres. Au moment de prendre la direction du club, on comptait une centaine de membres et 125 à la fin de la saison. Cette année, on aimerait grimper ce nombre à 150 membres. Mentionnons que le volet restauration a été confié en concession et que le restaurant est accessible sept jours semaine pour les dîners et soupers.

Bornes

Deux nouvelles bornes de recharge rapide au IGA Cookshire-Eaton

De gauche à droite, on remarque Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, Gilles Denis et Pierre Genest-Denis, copropriétaires du IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis, Sylvain Mc Sween, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques, Julie Sage, attachée politique de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, Pierre Lussier, vice-président du Jour de la Terre Canada et responsable du programme RechargÉco ainsi que Claude Leclair, directeur des communications de la Ville de Cookshire-Eaton.

Le jour de la Terre Canada et le IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis offrent depuis quelques semaines un service de deux bornes de recharge rapide de niveau 3 permettant de recharger les véhicules électriques en 20 minutes. Le marché d’alimentation, à Cookshire-Eaton, est l’un des 50 marchands IGA à offrir ce service au Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick.
Grâce aux adaptateurs, qui sont disponibles au comptoir de courtoisie, les bornes du réseau RechargÉco sont compatibles avec tous les véhicules électriques, peu importe leur modèle ou la marque du fabricant. « Nous sommes très heureux de contribuer à protéger l’environnement en mettant à la disposition de notre clientèle et de toute la communauté ce nouveau service. Avec ces deux bornes RechargÉco accessibles à tous et en tout temps dans le stationnement de notre magasin IGA, nous voulons faciliter la vie des électromobilistes qui pourront faire leur épicerie le temps de recharger leur véhicule. De plus, tous les 22 mois, les revenus seront versés à la Maison de la culture John-Henry-Pope », d’exprimer Pierre Genest-Denis, copropriétaire du IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis. Gilles Denis, copropriétaire du marché d’alimentation, mentionne que c’est une belle façon de faire arrêter les gens qui vont en direction de Mégantic. « C’est de donner un point de ravitaillement pour les électromobilistes qui partent de Montréal en direction de Mégantic. On les fait arrêter à Cookshire et ils peuvent découvrir la municipalité pendant qu’ils rechargent. »
Le programme RechargÉco bénéficie de la contribution financière du ministère des Ressources naturelles du Canada pour 5 M$, du soutien financier des 50 marchands IGA participants et du Fonds Éco IGA pour 1,75 M$ et du Jour de la Terre Canada qui investit 8 M$. Par son implication, cet organisme souhaite démocratiser le passage de l’auto électrique en misant sur une expérience client améliorée.
C’est en présence de plusieurs dignitaires qu’on a procédé à l’inauguration du nouveau service.

PDZA

Forum consultatif pour le renouvellement du PDZA : Un mot d’ordre se dégage Ensemble

Les divers intervenants participants en atelier ont bonifié les cinq chantiers de suggestions et pistes de solution.

Plus de 80 personnes, représentants du secteur agricole, forestier, municipal et autres ont participé au récent forum consultatif pour le renouvellement du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) afin de déterminer, ensemble, les pistes d’actions pour les cinq prochaines années.
Un comité de pilotage avait préparé le terrain pour lancer les discussions afin de développer des pistes d’actions porteuses, et ce à l’intérieur de cinq chantiers. Parmi ceux-ci, on retrouvait l’accès à la terre et la relève, l’agroenvironnement et l’adaptation aux changements climatiques, l’innovation et la création de valeur ajoutée, la législation, réglementation et leviers financiers ainsi qu’un territoire agroforestier diversifié, dynamique et en santé.
Comme le mentionnait la présidente de la démarche et mairesse de Dudswell, Mariane Paré, tout l’exercice doit se faire sous un seul mot d’ordre, Ensemble. L’intervention, explique-t-elle, doit se faire à travers divers axes, agir ensemble, discuter et avancer ensemble, influencer et gouverner ensemble. « Être ensemble, ça dynamise. C’est un effet exponentiel. Quand on est ensemble pour travailler et développer, c’est beaucoup plus fort que de travailler seul dans son coin. » Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, la ville hôte de l’événement, mentionnait en introduction que sa municipalité se sentait interpellée par les actions entreprises par le comité consultatif du PDZA puisque 80 % de son territoire est de type agroforestier. « Longtemps, nous avons eu le réflexe de penser que le développement d’une ville et ses revenus passaient principalement par du développement résidentiel et industriel. On oubliait quelque peu l’importance de la richesse que les milieux naturels peuvent apporter à la collectivité y demeurant. Il faut, si ce n’est pas encore fait, changer de paradigme ! »
Au cours de l’avant-midi, les participants ont dû répondre à un petit quiz, histoire de mesurer les connaissances dans le domaine agroforestier. S’en est suivi la présentation du portrait du monde agricole et forestier du territoire par Samuel Comtois, agronome et directeur adjoint de PleineTerre. La réflexion s’est poursuivie avec la présentation collective de la mise à jour du PDZA 2023-2028. Divers intervenants du monde agricole et forestier ont présenté les cinq chantiers en relevant les défis à surmonter et souhaits d’intervention. On y a également abordé les enjeux prioritaires et orientations tout en insistant sur la notion d’avancer ensemble ainsi qu’influencer et gouverner ensemble.
Au cours de l’après-midi, les participants se sont livrés à l’exercice d’émettre des pistes d’actions à l’intérieur des cinq chantiers énoncés. L’objectif visait à prendre en note les idées et pistes de solutions. Au terme de la journée, la firme de consultants Niska qui animait le forum a recueilli les données pour les traiter dans le but de construire l’ébauche du prochain plan d’action. Le tout sera présenté au comité de suivi qui à son tour en disposera avec l’appui de la firme PleineTerre. La journée s’est clôturée par deux mini-conférences sur des projets innovants en agriculture.
L’exercice a donné lieu à de belles prises de parole forte, mais respectueuse de producteurs du monde sylvicole, forestier, et de la jeune relève, d’exprimer Véronick Beaumont, conseillère en développement local au CLD du Haut-Saint-François. Paul Roy, sylviculteur, producteur forestier et administrateur à la Coopérative Laforêt, insiste pour dire que ce type de production est complémentaire aux autres et demande aux municipalités de revoir à la baisse le taux de taxation des terres forestières qui sont sous aménagement, c’est-à-dire qu’ils ont déjà un plan d’aménagement. Pour Maxime Lafond, producteur laitier de la Ferme Fontabelle à Weedon et représentant du Syndicat de la relève agricole de l’Estrie, il est important de faciliter l’accès à la terre pour la jeune relève que ce soit pour le financement ou tout simplement faciliter l’accessibilité à des terres en friche. Caroline Poirier, maraîchère de la Ferme Croque-Saisons, à Lingwick, et membre du comité de consultation du PDZA, souligne l’importance de soutenir et reconnaître la culture biologique, qui estime-t-elle, est souvent sous-représentée.
Appréciation
Bernard Lapointe, président du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, estime que la démarche répond aux attentes des producteurs. « Oui parce qu’on est partie prenante de la réalisation du plan. » M. Lapointe est membre du comité de pilotage du PDZA et ajoute « on a amené nos interrogations, nos solutions et ç’a été tenu en compte. Le PDZA est un outil important pour le développement de l’agriculture en autant qu’il soit bien mené et ne tombe pas sur une 3e tablette quelque part. C’est pour ça que la MRC a demandé la coopération des groupes d’intervenants pour sa réalisation et oui ça va nous faire plaisir de participer, mais ça prend d’abord une volonté politique de le réaliser tel qu’on le définit aujourd’hui. »
André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, est d’abord satisfait de la grande participation du monde forestier au forum et encouragé par la « grande présence municipale. « Le succès de l’entreprise dépend beaucoup du monde municipal. Le succès va dépendre de l’engagement de la MRC et de tous les participants, mais s’il n’y a pas une volonté du monde municipal de donner suite à ce plan-là, ça va vivoter. » Le président du Syndicat est d’avis que la forêt sera mieux représentée dans le futur plan du PDZA et qu’il a quelque chose de plus substantiel (taux de la taxation, utilisation de la biomasse, de considérer le bois comme écomatériaux). «Faut que le monde municipal s’approprie ce plan-là et le fasse sien parce que les partenaires, ils vont suivre. Il y a trop d’intérêts en jeux pour les partenaires pour que ça ne débouche pas. »
Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, est satisfait de la rencontre et souligne au passage la forte présence du monde forestier, propriétaires et gens actifs dans les organisations forestières. Le défi, estime-t-il « est de le mettre au premier rang des valeurs écologiques, sociales et économiques du Haut-Saint-François. Il faut que la forêt et l’agriculture conjointement de façon égale soient au premier rang des particularités sociales, économiques et communautaires du Haut-Saint-François. » Le président de l’Agence croit que le plan a des chances de réussite « en autant qu’il y ait une mobilisation ferme et forte du côté des 14 maires et élus municipaux et d’une campagne d’information, éducation, diffusion de la connaissance, explication qui doit être faite. Il faudra un suivi systématique avec des rapports réguliers, vulgarisés au niveau de la population pour développer ce sentiment. »

MADA Dudswell

Dudswell dévoile sa politique des ainés et des familles

Nous apercevons Mariane Paré, mairesse de Dudswell, 2e à gauche, en compagnie de quelques membres du comité de pilotage, Matthew Maclure, Hélène Bergeron, Domenica Guzzo, Marjolaine Larocque, Jasmine Marcotte et Alain Bourgeois.

Le comité citoyen des personnes aînées et des familles de Dudswell avec la responsable du programme Municipalité amie des aînés (MADA) et conseillère, Marjolaine Larocque, ont procédé au dévoilement de la politique des aînés et des familles pour la municipalité.
Plus de 25 personnes représentant divers organismes, élus et membres du comité ont participé à la présentation. Le document, fruit de 18 mois de travail, est un plan d’action qui permettra d’agir pour le mieux-être des citoyens, et ce, à toutes les étapes de leur vie, estiment les membres du comité. Le fascicule de 34 pages dresse le portrait de la municipalité que ce soit sur le plan démographique, sociaux-économiques et des valeurs. On y présente également un portrait des services et ressources du milieu avec des principes directeurs.
Le plan comprend neuf axes d’interventions : espaces extérieurs et bâtiments, habitat milieu de vie, transport mobilité, participation sociale, loisirs, respect et inclusion sociale, communication et information, santé et services sociaux et sécurité. Ces axes contiennent plus d’une vingtaine d’objectifs avec pas moins d’une cinquantaine d’actions proposées.
La mise en œuvre du plan d’action constitue le guide général en termes de références et encadre le plan d’action qui sera appliqué par le conseil municipal et les acteurs du milieu. Le plan regroupe des actions précises qui s’échelonneront sur trois ans et qui seront revues dans leur constante évolution selon la réalité changeante des aînés et des familles ainsi que de la municipalité et ses partenaires. Le conseil municipal nommera un comité permanent qui aura pour mandat de faire le suivi et l’évaluation des réalisations. Le comité aura également la possibilité d’émettre des recommandations au conseil municipal.
Mme Larocque mentionne que plusieurs aspects du plan d’action incombent à la municipalité, mais que de nombreux autres impliquent les organisations locales. L’intervenante ne croit pas que la cinquantaine d’actions proposées soit irréaliste, rappelant que certaines sont en voie de réalisation. Elle mentionne que le comité de suivi misera sur la diffusion d’information, par le journal local, mais également par du porte à porte afin de bien impliquer la population. « Des fois, il va y avoir de la sensibilisation personnalisée qui va se faire, plus que juste de l’information dans le journal, dans les réseaux. On rencontre quelqu’un, on va peut-être l’amener, l’accompagner pour une première fois pour aller à ces activités-là. Je pense que oui c’est réaliste, mais le comité de suivi va donner la couleur», insiste Mme Larocque. « Il y a plein de choses qui sont à notre portée, il suffit de trouver les bons porteurs pour nous aider là-dedans », ajoute-t-elle.
Parmi les neuf axes d’actions, Mme Larocque estime que cinq sont incontournables, santé et services sociaux particulièrement la connaissance des services, la communication et l’information, loisirs, l’habitat et milieu de vie, transport et mobilité. « Si on a à laisser tomber des choses, ça on va pas le laisser tomber », insiste-t-elle. Satisfaite du travail effectué, la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, félicite les membres du comité et leur réitère sa pleine confiance en insistant sur l’importance de la politique. « Je trouve ça super important étant donné les familles, étant donné qu’on a un beau village bien dynamisé et qui va être encore plus attractif. Je suis fière qu’il y ait des citoyens d’ici qui embarquent dans divers comités et continuez votre beau travail. » Une centaine de copies a été imprimée et distribuée à tous les organismes communautaires du milieu. Il est également possible de consulter le document sur le site Internet de la municipalité. Dudswell compte 1 873 personnes.

fete des benevoles

Fête des bénévoles : On remercie l’engagement communautaire

La troupe de danse mexicaine a mis de l’ambiance au grand plaisir des participants à la fête des bénévoles organisée par le CAB du Haut-Saint-François.

Plus d’une centaine de personnes se retrouvaient au Centre communautaire de Johnville dans le cadre de la fête des bénévoles organisée par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Sous la thématique rétro, l’événement avait pour but de remercier les participants pour leur engagement envers la communauté.
« Cette fête-là de reconnaissance, c’est pour souligner tout ce qu’on peut faire, tout ce qu’on peut accomplir. En même temps, c’est un geste de reconnaissance envers les bénévoles », exprimait Jacinthe Massé, présidente du CAB. C’est dans un décor rappelant les années 50 que les invités ont été accueillis. De plus, ceux-ci se sont vu remettre un cadeau coloré dès leur arrivée. Les représentants politiques de la région ont également fait acte de présence afin de démontrer leur reconnaissance envers le groupe.
L’organisme a profité de l’activité pour présenter son tout nouveau projet, Quand on se rassemble, on se ressemble, réalisé en collaboration avec la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie (FCCE). « Au CAB, on veut faire des rapprochements entre les aînés et les membres des communautés culturelles dans la région », explique Myriam Théoret-Ouellet, agente de projet au CAB. L’objectif est de planifier une dizaine de rencontres au cours de l’année. Mme Théoret-Ouellet affirme que la fréquence de contact des aînés avec les communautés culturelles est moindre, surtout en campagne, et c’est pourquoi elle souhaite créer des rapprochements par ce projet. Ainsi, des membres de la FCCE provenant de la Colombie, de l’ex-Yougoslavie, du Gabon, du Togo et du Mali participaient également à la fête. Ils ont profité de l’occasion pour faire découvrir la musique et la danse traditionnelle de leur pays respectif. « De pouvoir partager notre culture avec vous, c’est toujours intéressant dans les échanges entre les cultures », exprimait Mariame Cissé, directrice adjointe de la Fédération. Elle ajoute que, « à la Fédération, nous voyons ce projet d’un bon œil et on dit un grand merci à France (Lebrun) pour son ouverture ».
La présidente du CAB, Mme Massé, tenait à rappeler que le plus petit geste est important et qu’il permet d’améliorer le sort des gens dans la communauté. Elle croit également que le bénévolat permet de créer des liens. « Donner c’est gratifiant, mais recevoir aussi c’est gratifiant. Donc aujourd’hui, c’est le moment opportun de profiter pleinement de cet hommage qui nous est rendu à nous les bénévoles », lançait-elle à l’assemblée.
Les personnes intéressées à offrir leurs services comme bénévoles peuvent visiter le https://www.cabhsf.org/.

SQ

Vitesse en zone scolaire : La SQ mène une opération de sensibilisation

Le lieutenant Simon Rouillard, Frédéric Paquette, Jacob Pronovost et la sergente Stéphanie Lemay. Dans le même ordre à l’arrière, l’agente Marie-Lou Cissy, le lieutenant Marc Vachon et l’agent Jonathan Rodrigue.

La Sûreté du Québec, Estrie, a mené une opération de sensibilisation quant à la vitesse dans les zones scolaires particulièrement vis-à-vis les écoles Notre-Dame-de-la-Paix, dans le secteur Johnville à Cookshire-Eaton, et Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie. Certains élèves ont été mis à contribution pour l’exercice en portant des gilets radar susceptibles d’attirer l’attention des automobilistes.
La sergente Stéphanie Lemay, coordonnatrice locale en police communautaire pour le centre de service de la MRC de Richmond, mentionne que « l’objectif de l’opération de cinémomètre vivant est de sensibiliser les automobilistes à la vitesse à laquelle ils circulent en zone scolaire. Les enfants en portant le sac à dos du cinémomètre et en marchant dans la zone scolaire, c’est un outil très ludique pour attirer l’attention des conducteurs lorsqu’ils sont dans la zone pour prendre conscience à quelle vitesse ils vont réellement. Généralement, la réaction des automobilistes à la vue de leur vitesse sur le sac à dos que portent les enfants fait qu’elle diminue. »
La sergente Lemay mentionne que le choix des écoles n’est pas lié à une problématique particulière. Elle ajoute néanmoins que l’école de La Patrie, située dans une pente, fait en sorte que la vitesse est peut-être moins respectée dans une zone scolaire. Elle souligne que la zone scolaire est courte, mais bien identifiée et que le trottoir est bien sécurisé à distance respectable de la route. L’opération sert également à vérifier si les automobilistes ralentissent suffisamment. « Ce sont des inquiétudes de la direction, des parents, à savoir : les enfants sont-ils vraiment en sécurité ? C’est une de nos préoccupations à la Sûreté du Québec la sécurité des enfants aux abords des écoles », d’exprimer la sergente.
Mathiew Maclure, directeur de l’école Notre-Dame-de-Lorette, mentionne ne pas avoir noté de problématique dans la zone scolaire. Il précise que « le trottoir aménagé, l’année dernière, fait en sorte que pour la majorité des élèves, il n’y a pas tant d’enjeux. » Il ajoute néanmoins que parfois certains véhicules circulent rapidement dans la côte juste devant l’école, et ce, plus en descendant qu’en montant. Selon le directeur, aucun accident n’a été à déplorer à proximité de l’école, « on est vraiment chanceux », complète-t-il.
Participants
Frédéric Paquette de 5e année et Jacob Pronovost de 6e année ont participé à l’opération de sensibilisation. Pour ces élèves, il était important de contribuer à sensibiliser les automobilistes à réduire la vitesse pour que ce soit davantage sécuritaire. Jacob circule régulièrement sur le trottoir et remarque « des fois, il y a des autos qui montent vraiment vite; en descendant, c’est moins pire. Je trouve que c’est quand même dangereux des fois. » Jacob qui portait le gilet de cinémomètre avouait « c’est vraiment lourd. Mon sac d’école est moins lourd que ça. »
Des résidants de Johnville, à Cookshire-Eaton, étaient satisfaits de l’initiative. Plusieurs dénonçaient l’excès de vitesse et la dangerosité dans la zone scolaire. Lors de l’opération, les policiers ont interpellé certains automobilistes pour leur expliquer en quoi consistait la démarche et remettaient des dessins produits par les élèves et certificats pour les remercier de ralentir dans les zones scolaires. La campagne se déroule dans une douzaine d’écoles de l’Estrie.
Mme Lemay mentionne que l’opération permet aux agents de porter attention à d’autres infractions comme la distraction causée par un téléphone cellulaire, le port de la ceinture de sécurité, le respect des passages pour piétons.
Au total, une douzaine d’opérations semblables seront effectuées sur le territoire de l’Estrie d’ici le 17 mai. Au terme de l’intervention, indique l’agente Lemay, les patrouilleurs retourneront sur les lieux faire des opérations de cinémomètre et émettre des constats d’infractions s’il y a lieu.

marche public dudswell

Marché public< : Dudswell lance l’édition printanière

La municipalité de Dudswell procédera le 13 mai prochain au lancement du marché public printanier, ce que les responsables estiment une première dans la région.
L’activité qui se déroulera au Parc patrimonial du 167 rue Main, juste devant l’Hôtel de Ville, se fera le week-end de la fête des Mères. Il s’agit d’un projet pilote du comité du marché public. L’activité se tiendra tous les samedis jusqu’au 17 juin de 9 h à 12 h.
Les producteurs participants pour la fin de semaine de la fête des Mères offriront des bouquets de tulipes, saumon fumé, pain frais, fromages et bien d’autres produits pour cuisiner un repas en famille sous le signe des produits régionaux. À cette occasion, on procédera à la traditionnelle envolée de colombes, synonyme de chance et prospérité pour le marché, indique-t-on dans le communiqué de presse.

Coop des Ruisseaux de Weedon

Coopérative du Ruisseau Weedon

Mme Lucille Lachance est fière de son appartement et apprécie demeurer à la coopérative.

C’était jour de fête récemment à la Coopérative de solidarité en habitation du Ruisseau Weedon. Les résidants avec les représentants politiques et municipaux ont procédé à l’inauguration officielle du bâtiment de 26 logements sociaux et abordables, érigé au coût de 6,9 M$.
Tous les résidants étaient présents pour l’occasion afin de souligner un rêve amorcé en novembre 2017 et devenu réalité grâce à la détermination du milieu et la participation des divers paliers de gouvernement. La coopérative accueille les personnes de 75 ans et plus ou de 60 ans et plus avec une légère perte d’autonomie. D’ailleurs, elle affiche pratiquement complet. Un seul logement de type studio était encore disponible au moment d’écrire ces lignes. Outre les logements, le bâtiment dispose d’une salle communautaire et d’un ascenseur. On y offre également un service de repas.
Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, souligne le leadership de la communauté. « Sans plusieurs intervenants et une équipe forte, ce projet là n’aurait jamais vu le jour. Ça dit beaucoup sur le dynamisme de la gang de Weedon. » Mme Bibeau rappelle que son gouvernement a travaillé sur une stratégie nationale du logement et que l’initiative pour la création rapide de logements du fédéral touche à plusieurs éléments dont le logement abordable pour les aînés, les femmes et personnes à mobilité réduite et autres.
Le député de Mégantic, François Jacques, rappelle que sa première rencontre à titre de député s’est tenue à Weedon pour discuter du projet de la coopérative d’habitation. « Pis on a commencé à travailler ensemble avec l’équipe de bénévoles qui s’impliquait dans le projet et on a réussi à faire avancer le projet. On a réussi à le réaliser avec l’aide du gouvernement du Canada pour réaliser des projets qui étaient prêts à être faits et de les faire rapidement. Les gens de la communauté de Weedon étaient prêts à le faire et rapidement parce que tout le monde était impliqué dans le dossier. Il y avait de l’argent de ramassé et on avait un terrain, la municipalité s’était impliquée. Ç’a été facile et plaisant de travailler avec vous tout au long du projet. »
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, félicite les bénévoles. « C’est grâce à eux autres si on est une communauté vivante. Il me fait plaisir de m’adresser à vous pour souligner la réussite du projet d’envergure porté surtout par des bénévoles des plus dévoués. Ce qui fait la force de Weedon, c’est l’engagement des bénévoles. »
Luc Ouellet, président de la Coopérative de solidarité en habitation du Ruisseau Weedon, y est allé de plusieurs remerciements, mais particulièrement pour les membres du groupe de travail, conseil d’administration actif depuis le tout début soit novembre 2017. « C’est grâce à vous que le projet est aujourd’hui debout, bien en vie. Chacun d’entre vous y a mis votre cœur. Vous avez œuvré avez vos forces dans le secteur de la construction, le recrutement, la recherche des donateurs, la trésorerie, les achats, etc. Vous pouvez être fiers de ce que vous avez accompli. »
Gens heureux
Marie-Lise Bernier Fillion demeure à la coopérative depuis octobre dernier et apprécie sa nouvelle résidence. « Je trouve ça vraiment bien. Les gens s’entraident, il y a toujours quelqu’un pour faire quelque chose. » La dame de 77 ans s’implique au sein de la coopérative en s’occupant du recrutement et aime son expérience. Avec la complicité d’une autre dame, elles présentent des recommandations au conseil d’administration. Mme Bernier-Fillion apprécie sa participation. Elle ajoute « ma tâche aussi est de sourire aux gens et de les motiver. » La résidante aime la vie communautaire au sein de la coopérative mentionnant qu’elle est bien remplie. « On a de la Viactive, du bingo, il y en a qui jouent aux cartes, il y a de l’activité. »
Originaire de Weedon, Lucille Lachance, 90 ans, demeure à la coopérative depuis son ouverture. Interrogée à savoir si elle aimait son nouveau domicile : « Oh !… Je n’aime pas ça, j’adore. J’aime mon logement beaucoup, la tranquillité. Des fois, je m’ennuie un petit peu dans le logement, je sors dans le passage et je vais voir mes amis. Tu rencontres toujours quelqu’un, tu n’es jamais seul. Il y a toujours quelqu’un, je rencontre du monde dans le passage. » Même si Mme Lachance participe aux activités de la coopérative, elle demeure encore impliquée. « J’ai gardé ma vie de village quand même, je suis dans l’Âge d’or de Saint-Gérard, dans la Fadoq. » Ce que j’aime le plus à la coopérative, c’est qu’il y a de la vie et beaucoup de monde.
Financement
Divers partenaires ont participé au projet de près de 7 M$. La Société d’habitation du Québec (SHQ) par l’intermédiaire de son programme Accès Logis Québec, a accordé une subvention de près de 2,5 M$. Le gouvernement du Canada a contribué pour 2,3 M$ par l’entremise de l’Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements (ICRL) de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. La municipalité a contribué pour 764 000 $ et s’ajoute également sa participation de 10 % pour le programme Suplément du loyer de la SHQ. Parmi les autres contributeurs, mentionnons, entre autres, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Les éPATants

Les éPATants : Prêts pour leur vente de garage

Tout comme l’année dernière, Les éPATants – Relais pour la vie préparent leur vente de garage qui se déroulera le 20 mai, sur la rue Angus Nord, juste devant le IGA Couture à East Angus. Depuis 2016, cette poignée de bénévoles, principalement d’East Angus, a remis plus de 50 000 $ à la Société canadienne du cancer. L’objectif de vente pour la journée est de 1 000 $. Tous les sous seront versés pour la marche du 10 juin qui se déroulera à Sherbrooke.

voyage humanitaire

De la polyvalente Louis-Saint-Laurent au Guatemala : Seize étudiants en voyage humanitaire

Au sommet du volcan, les seize étudiants et les deux accompagnatrices prennent la pose.

Prévu pendant l’année 2020, le voyage humanitaire impliquant 16 jeunes de la polyvalente Louis-Saint-Laurent a bel et bien eu lieu, mais 3 ans plus tard. Les étudiants et leurs deux accompagnatrices sont revenus au Québec au début du mois de mars, après 10 jours passés à San Miguel Escobar, au Guatemala.
Une rencontre bilan a été organisée par les responsables du voyage afin de prendre le pouls des 16 voyageurs. Pour la plupart, le retour à la «  vie normale  » a été un choc. Positif, mais pas toujours des plus faciles. « C’est pour ça qu’on fait cette rencontre-là. C’est normal lorsque l’on revient d’un voyage comme ça, de sentir un choc de culture. Ça peut être difficile pour certains de reprendre leurs anciennes routines. C’est tout à fait correct de ressentir de la fatigue et de se sentir parfois crispé et de ne pas trop savoir pourquoi. C’est normal », d’exprimer Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire à la polyvalente et accompagnatrice lors du voyage au Guatemala.
La plupart des participants ont remarqué et se souviendront de la grande place occupée par la famille et de la générosité de leurs hôtes respectifs. Le rapport à la consommation, au temps et l’appréciation de ce que l’on a sont aussi des choses qui les a marqués, par leurs différences avec la culture québécoise.
Hébergés dans des familles locales, les 16 étudiants de la polyvalente ont aidé deux familles guatémaltèques à construire un plancher pour leur maison qui était à même la terre. Au total, ils auront passé environ cinq demi-journées à la réalisation de ces travaux. Ils ont aussi visité une école primaire et secondaire et ont partagé des moments avec les élèves, en jouant et en discutant.
Pour la grande majorité du groupe, composé de 11 filles et 5 garçons, il s’agissait d’une première expérience, dans ce genre de contexte, à l’extérieur du pays. Dans le cadre communautaire du séjour, les jeunes effectuaient des travaux de construction les avant-midis et en après-midi, les étudiants avaient soit des cours intensifs ou des sorties culturelles.
Ils auront eu la chance de grimper les pentes d’un volcan actif de la région, de rencontrer une communauté Maya vivant à la façon de leurs ancêtres, de faire une dégustation de desserts typiques et d’aller admirer le lac Atitlàn.
Ce type de voyage nécessite une grande implication de la part des jeunes participants. Pour s’y préparer, ils ont suivi des cours d’espagnol avec Suzanne Jutras, et ce après les heures de classes régulières, pendant plus d’un an. Plusieurs activités de financement ont été organisées au fil du temps comme un souper spaghetti, la vente de fromage de l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, du café et du chocolat chaud ainsi que plusieurs tirages de paniers de produits fournis par différents commerçants du territoire. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a également remis un don de 500 $ aux jeunes aventuriers.
« Vous avez fait un voyage humanitaire et ce que je trouve intéressant, c’est que, ce que vous retenez, c’est l’humain. Tout ce qui a trait avec l’humanité. Vous avez vécu un dépaysement et face à cette expérience, il ne semble y avoir que du positif. Je suis fier d’eux pour leur ouverture et leur adaptation. Vous en retirez plein de belles choses, et nous, à la polyvalente, on est fier de rayonner jusqu’au Guatemala », d’exprimer le directeur de l’établissement, Tommy Poulin.

actualite

Une exposition de photographies d’hier et aujourd’hui : Capture ton patrimoine

Le samedi 13 mai, de 12 h à 16 h aura lieu l’inauguration de l’exposition itinérante Capture ton Patrimoine, qui se tiendra également les 14, 20, 21 mai, à la Galerie Suzanne-Genest (située au rez-de-chaussée de la Galerie d’art Cookshire-Eaton), 125, rue Principale Ouest. Cette exposition sera par la suite présentée au bureau touristique de la Maison de la Culture de Cookshire-Eaton du 27 juin au 4 septembre 2023.
Capture ton patrimoine est une exposition de photographies présentant l’œuvre récente de jeunes étudiants du secondaire et du 3e cycle du primaire de la MRC. Elles seront placées à côté de photographies anciennes provenant de diverses collections et archives de la région. L’exposition explore les façons dont les générations d’aujourd’hui et d’hier perçoivent et apprécient notre paysage culturel et le patrimoine architectural qui nous entoure, à travers le temps et sur tout le territoire de la MRC du Haut-Saint-François.
L’exposition est une initiative de l’agente de développement en patrimoine immobilier de la MRC du Haut-Saint-François. Son mandat, est entre autres, de développer des activités de sensibilisation visant la mise en valeur et la préservation du patrimoine sur le territoire des 14 municipalités. Dans un premier temps, le projet d’exposition a débuté comme concours de photographie sur le modèle développé à l’échelle du Québec par l’organisme à but non lucratif Action Patrimoine. Ce dernier a conçu une activité « concours de photographie » s’adressant aux jeunes les invitant à découvrir le patrimoine de leur région par la photographie.
En partenariat avec les maisons des jeunes de Dudswell, Weedon, Scotstown et East Angus, nous avons présenté l’activité Capture ton patrimoine à des réunions de membres de ces maisons des jeunes en les invitant à participer. Plusieurs ont accepté de prendre part au concours, et ont entrepris de photographier un lieu, un bâtiment ou un paysage qu’ils considéraient comme représentatif du patrimoine collectif de la MRC.
Pour donner suite au concours, l’idée nous est venue de monter une exposition, sous le même titre, présentant d’une part les photographies des jeunes concourants d’aujourd’hui et d’autre part d’anciennes photos représentatives de la façon dont des générations précédentes appréciaient le patrimoine local et régional. L’exposition vise à faire découvrir et apprécier les lieux existants et ceux disparus, qui ont ou avaient une valeur patrimoniale pour les résidents de la MRC. Nous vous proposons une expérience de visite qui permet d’explorer l’identité collective des habitants de la MRC à travers une sélection de photographies représentant le patrimoine. Dans la mesure où l’exposition suscite de l’intérêt, nous espérons pouvoir renouer l’expérience l’année prochaine, avec un nouveau concours de photographie et une nouvelle sélection de photographies anciennes.
L’exposition a été rendue possible grâce à la généreuse collaboration de la Galerie d’art Cookshire-Eaton ainsi que la participation du Centre d’archive des Cantons de l’Est, de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, du Musée Eaton-Corner et de la Société d’Histoire de Weedon.

Cette ombre devenue femme

Jennifer Bourgault publie un premier roman : Cette ombre devenue femme

L’auteure Jennifer Bourgault et son premier roman, Cette ombre devenue femme.

L’auteure originaire de Disraeli et maintenant Weedonnaise, Jennifer Bourgault, a récemment fait le lancement de son tout premier roman, Cette ombre devenue femme, au restaurant L’Intermède du Lac, à Disraeli. L’œuvre historique et emplie de romance présente le féminisme sous un nouveau regard, celui de l’auteure.
La première phrase qu’il est possible de lire sur le quatrième de couverture est « Lorsque l’on a souffert de violence conjugale, peut-on faire encore confiance ? »  On pourrait alors penser que le livre portera sur les violences subies par l’héroïne du roman, mais le chemin pris par l’auteure est plutôt la résilience et la reconstruction.
Le personnage principal de l’histoire aura vécu des scènes de violences conjugales et pour la jeune auteure, il était important d’inviter certains organismes de la région qui travaillent en ce sens, comme la maison d’hébergement La Gitée à Thetford Mines et l’Afeas de l’Estrie. « La violence conjugale fait partie de l’histoire de l’héroïne, mais ce ne sera pas un roman où l’on suit une victime. La violence fait partie de son bagage personnel et détermine d’une certaine façon qui elle est. Ça met aussi en lumière sa façon de réagir et de gérer les évènements du quotidien, mais le roman est surtout axé sur sa reconstruction. Comment elle réapprend à vivre, comment elle redécouvre l’amitié, l’amour ou même d’avoir une relation d’employé employeur. »
La chronologie de l’histoire se déroule à la fin des années 1960, un moment charnière pour les femmes et le féminisme en général. C’est en 1967 que le gouvernement canadien met en place la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada. « Ce moment de l’histoire est important dans la vie de l’héroïne parce qu’elle désire s’impliquer dans la Commission. Elle veut prendre la parole et veut comprendre ce qui se passe avec les autres femmes. Est-ce qu’elle est toute seule avec ces problèmes là ou non ? » d’expliquer Mme Bourgault.
L’histoire se déroule donc il y a un peu plus de 50 ans. Bien avant la naissance de l’auteure. En revanche, c’est une époque qu’elle affectionne particulièrement, entre autres étant donné sa relation avec sa grand-mère. « La condition féminine était très importante pour elle, déjà à l’époque. Elle était impliquée et elle m’a partagé énormément d’histoires et d’anecdotes et chacune d’elles m’interpelle beaucoup. C’est une époque qui vient me chercher et qui me parle beaucoup », d’exprimer l’auteure.
Depuis plusieurs années déjà, Mme Bourgault utilise sa plume pour raconter des histoires et faire vivre des sentiments qui prennent forme dans sa tête. Plusieurs projets sont en cours d’écriture, mais qui ne sont néanmoins pas prêts pour l’édition selon cette dernière. Une de ses nouvelles a été adaptée pour le théâtre par la troupe Les Cabotins, de Thetford Mines, dans le cadre de la pièce Des mots et des voix.
« Pour la prochaine année, je me suis fixé comme objectif de terminer un recueil de nouvelles pour Oulipo. Jusqu’à présent, j’ai environ une vingtaine de récits de complétés. Sinon, je travaille aussi afin de terminer un premier jet de roman », d’exprimer Jennifer Bourgault. L’Ouvroir de littérature potentielle ou Oulipo est un groupe de recherche littéraire fondé en 1960 et a pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage et de moderniser l’expression à travers des jeux d’écriture.

École Dudswell

École Notre-Dame-du-Paradis : Inauguration du projet de plus de 8 M$

La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, s’adresse aux enfants, soulignant la chance qu’ils ont de fréquenter une magnifique école.

C’est en présence des élèves, de l’équipe-école, de la direction du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, contributeurs et représentants politiques que l’on a procédé récemment à l’inauguration officielle de l’agrandissement de l’école Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell.
Le projet qui a nécessité un investissement de plus de 8 M$ comprend un gymnase avec le premier tableau interactif en Estrie, une bibliothèque scolaire et municipale, un local pour la maternelle 4 ans et une salle d’entraînement dédiée à la population. On a également réaménagé la salle des dîneurs. En outre, l’école est la première de niveau primaire du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons à disposer d’un service de climatisation. On a profité de l’occasion pour réaménager le stationnement et éventuellement le débarcadère pour les autobus scolaires en plus de faire un accès direct au terrain de balle. Il y aura ultérieurement l’aménagement d’une classe extérieure. Côté commodité, on a installé des salles de bain à même les classes préscolaires (maternelle 4 et 5 ans). Présentement, l’école accueille 115 élèves et on prévoit que ce nombre grimpera à 135 d’ici deux ans.
Le député de Mégantic, François Jacques, mentionne que l’école constitue un magnifique atout pour toute la communauté de Dudswell, notamment les élèves, mais la population qui a accès aux installations. « Ces nouvelles infrastructures augmenteront significativement la qualité de vie de tous par un environnement attrayant disposant des nouvelles technologies qui favoriseront l’apprentissage. »
Pour la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, « l’agrandissement de l’école est un atout fort important pour notre communauté. Cela signifie à la fois que la municipalité mise sur la sauvegarde et la pérennité de ses infrastructures et que Dudswell est prospère puisque de nouvelles familles viennent s’y installer. » Selon Mme Paré, la rénovation de l’école constitue un attrait remarquable. « Les jeunes familles, c’est quoi qu’elles cherchent ? Des petits milieux de vie agréable et on devient attractif, une belle école, les parcs, le lac; on est en bonne position. »
La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a contribué financièrement au projet, mais son directeur général, Daniel Lamoureux, souligne qu’au-delà de l’argent et de la reconnaissance, l’importance est de soutenir la réussite éducative des jeunes. « Aujourd’hui, c’est un véritable honneur de participer à l’inauguration de ce tout nouveau milieu d’apprentissage vivant et moderne et de savoir que notre levier financier permettra d’offrir à nos générations futures les conditions gagnantes pour réaliser leur plein potentiel au bénéfice de leur santé physique et mentale ! » Le directeur des opérations de Graymont pour les Cantons-de-l’Est, Alexandre Renaud, réitère l’attachement de l’entreprise pour la communauté de Dudswell et souligne la fierté de participer et contribuer financièrement à la réalisation du projet.
Parmi les contributeurs financiers, nous retrouvons le ministère de l’Éducation avec 8,2 M$, la municipalité de Dudswell pour 150 000 $ ainsi que la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et Graymont avec, un montant respectif, de 75 000 $.
La réalisation du projet à Dudswell ne met pas un terme aux investissements dans les écoles sur le territoire du Haut-Saint-François. Le directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, mentionne que d’autres écoles bénéficieront prochainement de cures de rajeunissement. « Deux projets sont en cours, Le Parchemin côté couvent à East Angus où on effectue des réaménagements. Suivra l’agrandissement du collège. L’autre phase sera l’école Saint-Camille de Cookshire où un projet d’agrandissement a été accepté. On a également présenté des demandes pour lesquelles on attend des réponses en juin pour les écoles des Trois Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton et Saint-Paul a Scotstown ainsi qu’une demande d’agrandissement pour la polyvalente Louis-Saint-Laurent. » M. Gaudreau indique que les écoles du Haut-Saint-François sont à plein rendement. « Je n’ai plus d’espace dans aucune école. »
Quant au projet d’agrandissement de l’école Notre-Dame-du-Paradis, M. Gaudreau mentionne qu’il remonte à plusieurs années du temps qu’il était directeur à cette école en 2003-2004. D’ailleurs, il a eu une pensée pour la regrettée Marjolaine Roberge, qui lui en avait fait la suggestion à l’époque. « Elle a semé la graine », précise-t-il. M. Gaudreau croit que l’école constitue un véritable actif pour toute la communauté et la municipalité de Dudswell.

Vélo Chartierville

Le projet de vélo de montagne à Chartierville tient toujours malgré quelques embuches

Le projet n’est pas sur pause, mais les intervenants recherchent du financement pour aller de l’avant.

Le projet de sentier de vélo de montagne à Chartierville avance toujours malgré quelques embuches au niveau des coûts liés à sa réalisation. Le projet qui, en juin 2022, avait reçu une soumission à la hauteur de 175 700 $ la voit maintenant s’élever à 285 000 $. Néanmoins, les membres du comité sont confiants de voir les sportifs pouvoir emprunter les pistes d’ici la fin de l’été.
Les travaux d’aménagement commenceront optimalement dès le mois de juin, selon Jean Bellehumeur, membre du comité de bénévoles. « Les travaux vont commencer officiellement cet été. On a bien confiance de les débuter au mois de juin, mais il y a toutefois beaucoup de choses à régler sur le plan pratique. On a reçu une nouvelle soumission, mais elle dépasse les budgets qui étaient originalement prévus. C’est la même compagnie qui nous avait fait une soumission, il y a presque deux ans, mais les prix ont explosé depuis ce moment. La subvention du gouvernement devait couvrir 80 % des coûts admissibles, mais le problème est que les coûts ont augmenté d’environ 100 000 $, mais la subvention de 80 % est basée sur la première soumission de 175 700 $. On se retrouve donc avec un manque à gagner », d’exprimer M. Bellehumeur.
Ce qui est encourageant pour le comité est que plus tôt ce mois-ci, il a reçu la confirmation par écrit des droits de passage sur les terres publiques. Le circuit de 6 à 7 kilomètres dans le secteur du mont Urban, accessible par Chartierville au bout du rang St-Paul, devrait être rendu accessible vers la fin de l’été, à la suite des constructions et aménagements. « Il y a vraiment beaucoup de trucs à régler, mais le projet devrait se faire. Je ne peux pas dire va se faire, mais on a travaillé tellement fort là-dessus, depuis plusieurs années, on n’a pas l’intention de tirer l’éponge. On va aller jusqu’au bout. Il faut tout d’abord s’entendre avec le soumissionnaire afin que ce dernier établisse des tracés de construction, définitifs, pour le sentier, et qui seront marqués par des bandes », d’expliquer Jean Bellehumeur.
Théoriquement, les sportifs pourront emprunter les pistes vers la fin de l’été selon ce dernier. « Mais arrivé à la fin de l’été, c’est aussi l’ouverture de la saison de la chasse. Donc ne serait-ce que pour des questions de sécurité, on va suggérer aux gens d’éviter le coin. Cependant, dès le début du printemps prochain, après un nettoyage des pistes, ces dernières seront accessibles, à l’arrivée du beau temps, et ouvertes de façon totale », de préciser le porte-parole du comité.
La municipalité de Chartierville s’est engagée par voie de résolution à assumer un engagement financier de 20 % plus les frais non admissibles pour que le projet se réalise. Maintenant, le comité est à la recherche de financement pour combler l’écart de prix à la hausse intimement lié à la pandémie de COVID-19. « Nous sommes présentement en démarche avec plusieurs différents partenaires afin de trouver des solutions, mais pour l’instant, les résultats se font attendre », d’exprimer M. Bellehumeur.
Autant le comité responsable du projet que le conseil municipal et les citoyens de Chartierville sont confiants que ce type d’attrait dans la région pourrait éventuellement attirer plusieurs visiteurs, au même titre que le festival de Musique aux Sommets. Dans les années à venir, M. Bellehumeur croit que la municipalité pourrait être l’hôte de compétitions de vélo de montagne, ce qui attirerait des gens de la région, mais aussi des gens venus de l’extérieur.

Chambre de commerce HSF

Chambre de commerce du Haut-Saint-François : Une année de relance réussie

Les membres du conseil d’administration de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François de gauche à droite, Aude Bridard, Daniel Audet, Fabian Garcia, Alexandra Jacquet, René Rivard, Ghislain Brière, président, Yves Vaillancourt, Marielle Quirion, Frédérick Martel-Leech, Maxime Mainville et Pierre Hébert. Absent sur la photo Daniel Lamoureux.

La relance de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François semble bien amorcée. À la première année de la reprise de ses activités, le bilan est positif et prometteur pour son avenir.
C’est du moins ce qui se dégage de la récente assemblée générale annuelle à laquelle assistait une quinzaine de personnes. « La dernière année n’a pas été facile », d’admettre le président, Ghislain Brière. « Que d’étapes franchies depuis la dernière assemblée générale annuelle! De la formation d’un nouveau conseil d’administration aux embauches de deux directrices générales en passant par la résolution de casse-têtes administratifs et la tenue de notre tournoi de golf, je pense que nous avons, à certains moments, oublié de respirer. Par contre, le résultat est là : notre Chambre de commerce du Haut-Saint-François s’est relevée. »
L’organisme régional a repris son rythme de croisière au cours de la dernière année. Il a réussi à mobiliser 81 membres en moins d’un an et elle vise à atteindre 162 au terme de la présente année. Il a également établi sept partenariats financiers lui permettant la reprise de certaines activités, dont sept, notamment le traditionnel tournoi de golf-bénéfice, le débat des candidats pour l’élection provinciale, trois visites d’entreprises, le webinaire d’information sur Flagship et le 5 à 7 des Fêtes.
Dans sa volonté d’être un partenaire actif au sein de la communauté, la Chambre a également établi des collaborations avec divers organismes du territoire que ce soit pour offrir de la formation ou autres activités. Pour l’année en cours, celle-ci entend poursuivre sa relance et être à l’écoute des besoins des membres. Pour ce faire, on prévoit rencontrer la majorité des membres au cours des prochains mois.
L’organisme semble avoir le vent dans les voiles et les intervenants entendent profiter de cette brise pour démontrer que le territoire possède une chambre de commerce dynamique que ce soit à travers différentes campagnes de visibilité. On ajoute la volonté de soutenir les initiatives locales.
Mentionnons que tous les postes en élection pour le renouvellement du conseil d’administration ont été renouvelés au cours de l’assemblée générale annuelle. Le président a tenu à remercier la contribution de la SADC du Haut-Saint-François pour son appui important dans la relance.
M. Brière est satisfait de la première année. « Ç’a été une année au-delà de mes attentes. Nous avons fait des activités réussies et ça, c’était un peu des surprises parce qu’on ne savait pas à quoi s’attendre. Je suis agréablement surpris de la relance et de la réponse des membres. » M. Brière est confiant quant à l’avenir. « La Chambre est relancée, il y a encore du travail à faire, mais nous sommes sur la bonne voie. »

Marche et cours

Marche/Cours pour le Haut : Une bonne participation pour la 8e édition

Adultes, mamans en poussette et jeunes enfants ont participé au happening familial Marche/Cours qui se déroulait à La Patrie.

Alors que le soleil se pointait le bout du nez, plus de 300 personnes participaient à l’activité Marche/Cours pour le Haut qui se tenait à La Patrie pour sa 8e édition. Un total de quatre sentiers étaient aménagés pour la marche et la course afin d’amasser des fonds pour soutenir les activités physiques des enfants du Haut-Saint-François.
Grâce aux nombreux participants et à l’aide des différents partenaires, une somme de 7 000 $ est remise au Fonds Marche/Cours pour le Haut. Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs à la MRC du Haut-Saint-François, explique que l’objectif principal de l’activité est d’aider les jeunes de 5 à 14 ans à payer pour des activités de loisirs, des cours ou des camps de jour. Ce fonds est accessible aux familles de la MRC. Tous les frais liés à l’organisation de la 8e édition ont été couverts par les différents partenaires. Ainsi, toutes les sommes récoltées par les inscriptions sont directement versées dans le Fonds.
Les participants pouvaient choisir parmi quatre sentiers aménagés pour l’occasion, en partie sur les terrains privés de Fernand Prévost. « Ça fait des parcours que même les gens d’ici ne font pas, alors ça peut être nouveau même pour quelqu’un de La Patrie », exprime M. Vaillancourt. Outre les traditionnels sentiers de 10 km et 5 km, les nouveaux parcours de 3 km pour les aînés et de 1 km pour les familles ont connu un succès.
Le comité avait également plusieurs prix à faire tirer parmi les randonneurs et les coureurs, soit une nuit au Domaine de la Giroux-ette de La Patrie, un chèque cadeau de 50 $ à la Coop de La Patrie, un panier cadeaux des Chèvres filantes de Notre-Dame-des-Bois, une boîte cadeaux de Virgin Mady, une des As du fumoir et Same Bio, ainsi qu’une paire de billets pour le Rock’n’Blues 2023 à La Patrie.
Malgré une organisation qui s’est bien déroulée comme l’affirme M. Vaillancourt, un défi de taille demeure présent. « Ce n’est pas un fonds qui est connu tant que ça encore, alors on a un défi au niveau de le communiquer, de le promouvoir, alors on est dans le processus de créer une campagne de promotion pour ça », explique l’agent de loisirs. Ce dernier demeure toutefois satisfait de sa première expérience et souligne l’effort collectif des petites communautés du HSF.
La planification de la 9e édition est commencée et nous savons déjà qu’elle se tiendra à Bury. Pour les curieux, une vidéo promotionnelle de l’événement tenu à La Patrie sera publiée sous peu sur le site de la MRC.

Pavillon des Mésanges

Le Pavillon des Mésanges change de propriétaire : Un retour dans la région pour Claudia Racine

Claudia Racine, nouvelle propriétaire du Pavillon des Mésanges.

Depuis le 1er avril, Claudia Racine, originaire de Cookshire-Eaton, est revenue s’établir dans sa région natale et est officiellement devenue propriétaire du Pavillon des Mésanges, à Dudswell. Être à la charge de cette auberge de campagne était un rêve que caressait Mme Racine depuis plusieurs années et c’est maintenant chose faite.
Le Pavillon des Mésanges est un chalet privé, comportant 21 chambres, dont 19 au rez-de-chaussée, avec salles de bain attenantes, ainsi qu’une salle commune pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes. Cet endroit est principalement utilisé pour des mariages, des fêtes familiales, des ateliers de formation ou de travail et même l’hébergement d’équipes sportives en déplacement ou la célébration d’un bal de finissants. Le chalet ne reçoit qu’un seul groupe à la fois afin d’offrir une certaine intimité aux clients.
Situé sur un terrain de huit acres, le site offre aux visiteurs une piscine creusée et chauffée (de mai à septembre), deux emplacements de spas distincts, des sentiers de randonnée, l’accès à un petit lac permettant la baignade ainsi que l’accès à une cuisine commerciale complète. Le Pavillon des Mésanges priorise les groupes pendant les fins de semaine et est accessible pour les réservations individuelles pendant la semaine.
La nouvelle propriétaire utilisera la même formule que la précédente, qui a opéré Le Pavillon des Mésanges plus d’une dizaine d’années, mais y ajoutera tout de même de sa personnalité et de ses couleurs. « Je vais garder la même façon de faire qu’il y avait déjà, c’est-à-dire une formule de groupe entre 30 et 60 qui peuvent dormir et une salle de réception pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes pour un évènement ou un regroupement », d’expliquer Mme Racine. De plus, cette dernière souhaiterait aussi inviter et offrir aux professionnels et professeurs un espace pour de la formation ou des retraites.
« Trouver de la relève dans le milieu du loisir et pour un projet de cette envergure n’a pas été aisé pour Mme Jeannine Brossard et il était important pour elle d’assurer une certaine continuité et de m’offrir un bon soutien », d’exprimer Claudia Racine. La reprise de l’établissement se porte bien selon cette dernière puisque les fins de semaine jusqu’au mois d’octobre sont déjà réservées. « C’est vraiment super ! Toutes mes fins de semaine sont bookées à l’exception de celle du 5 août. Pour l’instant, les choses se passent bien, c’est excitant. »
L’établissement accepte les animaux de compagnie et Mme Racine souhaite prochainement être certifiée Kéroul, pour favoriser l’accessibilité et améliorer le séjour de personne à mobilité réduite.
Pour toute information ou réservation, il est possible de communiquer directement avec Claudia Racine au 819 571-7497 ou de visiter le www.pavillondesmesanges.com.

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