La 30e édition du Grand McDon à travers le Québec se tiendra le 10 mai prochain. Au restaurant McDonald’s d’East Angus, on remettra une partie des profits à la Journée Natalie Champigny dont la mission est de venir en aide aux enfants de familles démunies du Haut-Saint-François. L’édition 2022 a permis d’amasser plus de 2 200 $ pour soutenir les enfants dans 16 écoles du territoire. Des membres de l’organisation Natalie Champigny, maires et conseillers sont attendus sur place afin de participer à l’activité. La population est invitée à contribuer à cette noble cause.
La 25e édition du défi OSEntreprendre dans le Haut-Saint-François : Les lauréats locaux poursuivent au régional
À l’avant Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable locale du Défi OSEntreprendre. À l’arrière, de gauche à droite, Julien Benoit, Les Cultivés; Jean-Pierre Patry, Ferme Patry de Weedon; Fabian Garcia de Brookbury Cannabis; Pierre-Marc Patry, Myrianne Lessard, Ferme Patry de Weedon, et Annik Lauzon de Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide.
La 25e édition du défi OSEntreprendre – Estrie est bel est bien commencée et les quatre lauréats locaux, dans le Haut-Saint-François (HSF) ont été dévoilés et iront, si la présélection leur est favorable, représenter la région à l’échelon régional. Les lauréats sont : Les Cultivés – Jardins sur mesure dans la catégorie Services aux entreprises ; Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide, dans la catégorie Services aux individus ; Brookbury Cannabis, dans la catégorie Exploitation, transformation, production et le Marché de la Ferme Patry dans le volet Faire affaire ensemble.
Une bourse de 500 $, pour un total de 2000 $, a été remise à chacune des entreprises lauréates qui se sont démarquées par leur projet innovateur. Un 5e commerce de la région représentera le HSF à l’échelon régional, dans le volet Réussite inc. ; il s’agit d’Élévaction. Cette dernière compétitionne directement au palier régional puisqu’il n’y a pas d’échelon local pour cette catégorie.
Les 5 entreprises devront être sélectionnées et celles-ci pourront présenter leur projet devant un jury d’experts, qui décidera si l’aventure continue pour eux, à l’échelon national.
Le Marché de la Ferme Patry souhaite faire partie des entreprises sélectionnées pour présenter leur projet. « C’est sûr que la visibilité offerte, pour le marché et pour la ferme, par un tel projet est indéniable, mais ici, on veut aussi s’assurer de mettre de l’avant tous les autres producteurs et agriculteurs avec lesquels nous travaillons. On a décidé de participer au défi OSEntreprendre comme étant le Marché de la Ferme Patry, mais en représentant tous les autres qui font affaire avec nous », d’expliquer Myrianne Lessard, une des propriétaires du marché situé sur la 2e Avenue à Weedon. Cette dernière se dit confiante. « Notre projet, on y croit depuis le début. Il faut avoir confiance. »
Ouvert depuis maintenant presque un an, l’équipe du Marché de la Ferme Patry a des projets pleins la tête. Mais il serait trop tôt pour en dévoiler davantage de nous expliquer Mme Lessard. « Ce que je peux dire, c’est que je n’ai pas fini de faire rentrer de beaux produits de producteurs d’ici. Il y en a plein que je continue de découvrir et que j’ai envie de faire découvrir aux clients du commerce. Ce qu’on souhaite vraiment, c’est que les gens rentrent le Marché dans leur routine. Qu’ils s’arrêtent pour venir jaser avec nous et voir ce qu’il y a sur nos tablettes », d’exprimer Myrianne Lessard. Le côté familial et social est très important pour l’entreprise. « Il arrive fréquemment que des clients entrent et me salue par mon prénom, et moi pareil. C’est vraiment quelque chose qu’on veut garder. »
Située aussi à Weedon, l’entreprise Annik Lauzon, Thérapeute en relation d’aide, vient tout juste de démarrer et espère se faire connaitre davantage dans la MRC du HSF ainsi que dans toute l’Estrie. Mme Lauzon fait partie des 180 candidats, dans le volet Services aux individus, qui souhaitent voir leur projet passer à l’étape suivante. « La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) m’a invité à un 5 à 7 pour le lancement du défi OSEntreprendre et de fil en aiguille, je me suis dit que j’allais participer. Principalement, je le prends comme un défi personnel, mais bien évidemment, c’est une opportunité pour avoir de la visibilité », d’exprimer Annik Lauzon.
L’entrepreneure ayant grandi à Ascot Corner est éducatrice spécialisée de métier et est présentement en voie de terminer une formation pour devenir intervenante en zoothérapie. « J’ai grandi à Ascot Corner et je connais bien le HSF. Je trouvais que c’était un bel endroit pour revenir aux sources et pratiquer ici. Ma philosophie est que tout un chacun devrait avoir accès à des services en relation d’aide, que ce soit au privé ou au public, partout au Québec et pas seulement dans les grands centres. »
« Ce que je fais au quotidien, c’est de bâtir des ateliers, bâtir des outils pour les différents clients que j’accueille. C’est du cas par cas, selon les problématiques vécues par les gens. Je vais aussi proposer des ateliers de groupe qui seront éventuellement disponibles sur le Web. Je suis aussi là afin d’aider les gens à faire du développement personnel et être en mesure d’être mieux outillés pour certains aléas de la vie. Je pratique autant avec les jeunes qu’avec les personnes plus âgées. Le spectre est assez large. Finalement, c’est vraiment de venir appliquer, d’assurer un suivi et de mettre en place des outils dans la vie quotidienne de mes clients », d’expliquer Mme Lauzon.
Les Cultivés – Jardins sur mesure, est une jeune entreprise qui se spécialise dans la conception et l’aménagement de jardins potagers, sur mesure et de toute dimension, pour les particuliers et les organisations. Le fondateur et propriétaire de l’entreprise, Julien Benoit, possède une grande expérience en production maraîchère en plus d’avoir une formation comme charpentier-menuisier. Cette double expertise lui permet, à lui et à son équipe, d’offrir un service qui conjugue l’aménagement de jardins et la fabrication de structures extérieures afin de créer des espaces verts, esthétiques et de promouvoir de saines habitudes de vie.
« Par l’entremise de la compagnie, je souhaite mettre en pratique et partager mes apprentissages et mes réflexions en matière d’autonomie et d’autosuffisance, et tout particulièrement sur le plan alimentaire. Les services que nous offrons incluent la fabrication et la construction de structures extérieures en bois, comme des bacs, clôtures, poulaillers, tonnelles, serres, etc. Enfin, nous offrons également des services d’accompagnement et de formation pour jardiniers débutants, offerts en présence ou en ligne, selon les disponibilités individuelles », d’expliquer Julien Benoit.
« Avoir été sélectionné parmi les quatre représentants du HSF dans le défi OSEntreprendre est vraiment super. En plus de la visibilité offerte pour Les Cultivés, j’espère aussi que les objectifs de l’entreprise sauront charmer d’autres gens et les amener vers une plus grande autonomie alimentaire et un plus grand rapport avec la terre », d’ajouter M. Benoit. En 2018, ce dernier a créé le blogue La famille résiliente afin d’offrir un espace consacré à la réflexion et au partage de connaissance sur l’adoption d’un mode de vie plus résilient. Il a aussi, tout récemment, présenté son nouveau livre de jardinage comprenant un total de 20 fiches techniques illustrées, simples et pratiques sur les plantes potagères les plus cultivées au Québec. Chaque fiche contient jusqu’à trente paramètres de culture, incluant les besoins généraux de la plante, l’espacement au jardin, ainsi que les périodes de semis, de plantation et de récolte.
Le dernier lauréat à l’échelon local est Brookbury Cannabis, situé à Bury, qui se spécialise dans la production de cannabis extérieur et biologique destiné au secteur médical. « Le projet a commencé en 2019 et l’année dernière, on a eu notre première récolte. Cette année, ce sera la deuxième année où l’entreprise réalisera des bénéfices. On produit sur 5 acres de superficie extérieure en plus d’avoir 2 serres et un bâtiment de transformation. Notre compagnie produit principalement pour l’extraction et pour les produits dérivés qui sont destinés au milieu médical », d’exprimer un des propriétaires, Fabian Garcia. Brookbury Cannabis est une compagnie assez discrète, peu d’information est disponible sur Internet. M. Garcia nous explique que c’est voulu et que la compagnie préférait s’établir de bonne base avant d’aller de l’avant. « On est en train de développer notre site Web, notre logo et tout ce qui est développement des affaires et marketing. Présentement, on se concentre uniquement sur le vrac, mais à mesure que la compagnie va prendre de l’essor, on va commencer à diversifier nos services. »
« On travaillait déjà avec le CLD et la SADC du HSF parce que le milieu du cannabis est vraiment difficile en termes de financement et d’approbation sociale et par l’entremise de ces organismes-là, on a vu qu’OSEntreprendre arrivait et on a décidé de s’y inscrire. Ce genre de concours est bénéfique puisqu’il permet de peaufiner notre plan d’affaires. Tu le fais vérifier par plusieurs personnes qui sont en affaires, qui ont de l’expertise dans ce milieu-là. C’est toujours bon d’avoir un regard neuf posé sur notre entreprise, ça nous permet de prendre de l’expérience et de grandir comme compagnie », de compléter M. Garcia.
L’entreprise Élévaction, située à Ascot Corner, se spécialise dans la vente, l’installation et la réparation de produits élévateurs pour personnes handicapées. En fonction depuis près de sept ans, elle a maintenant le vent dans les voiles. Une des propriétaires, Lyne Parent, est elle-même en fauteuil roulant et connait parfaitement la réalité et les difficultés que vivent les personnes souffrant d’un handicap. « L’expertise et la compréhension sont bien présentes au sein de notre compagnie puisque l’autre propriétaire est mon conjoint, Ghyslain Grondin, qui lui est, mécanicien d’ascenseur. » Élévaction est sélectionnée dans le volet Réussite inc. et a le vent dans les voiles. L’entreprise a récemment élargi son mandat en exécutant certains travaux d’entrepreneur comme d’installer des balcons adaptés, des rampes d’accès ainsi que des dalles de béton. En plus de son siège social situé à Ascot Corner, elle dispose aussi d’un bureau à Coaticook et Québec.
L’entreprise 1001 saveurs des Cantons : Objectif dépassé
Nous apercevons quelques élèves du groupe, l’enseignant Alexandre Guy, Jonathan Gendron et autres intervenants.
Les élèves de la FPT 1 (formation préparatoire au travail) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont réussi à amasser 7 436 $ dans le cadre de leur levée de fonds, dépassant l’objectif qui était fixé à 7 000 $.
Le point culminant s’est déroulé le 6 avril dernier lors d’un 4 à 6, qui se déroulait à la cafétéria de l’école. Les personnes ayant fait leurs achats en ligne sur la plateforme La fabrique à jouets pouvaient passer prendre leur commande tandis que d’autres ont acheté sur place.
L’entreprise a effectué des ventes totalisant 1 520 $. Elle a également reçu 500 $ du Fonds de développement de la Cité et autres contributions pour une somme de 3663 $. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a bonifié le montant pour un grand total de 7436 $.
L’activité mettait un terme au projet entrepreneurial entamé en début d’année. Les élèves ont créé L’entreprise 1001 saveurs des Cantons, spécialisée dans la fabrication de pâtisserie. Ils sont fiers de ce qu’ils ont accompli et de leur réussite. L’enseignant Alexandre Guy et Jonathan Gendron, éducateur spécialisé, ont salué le travail et le courage dont ont fait preuve les jeunes participants. « Je suis extrêmement fier, on a fait un bon bout de chemin tous ensemble. Vous avez vraiment travaillé fort, vous m’impressionnez beaucoup. Vous avez réussi à passer au travers et je pense qu’au final, le succès est là », d’exprimer M. Guy.
Récompense
Les jeunes participants auront la chance de savourer leur succès puisqu’une partie des recettes, près de 4 000 $, servira à financer le voyage de fin d’année pour une sortie de deux nuitées à Montréal. Une visite à La Ronde et d’autres activités sont prévues au programme. Un montant de 1 200 $ sera consacré aux élèves de FPT 1 de l’an prochain pour leur projet. La différence a permis d’assumer les divers frais de production.
Paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation : La Fabrique refuse de vendre l’église séparément
Près d’une trentaine de personnes ont participé à la rencontre d’information où les représentants de la Fabrique expliquaient leur position de vendre le tout en un seul bloc.
La Fabrique de la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation annonce la mise en vente de son église, et de son terrain adjacent, à Saint-Isidore-de-Clifton. Les représentants ont publié un appel de proposition pour la vente ensemble, et non séparément, des deux lots. Cette décision a été prise entre autres en raison de l’incapacité de la Fabrique à subvenir aux besoins financiers de l’établissement.
Cette annonce met donc un frein au projet de sentier littéraire que souhaiterait réaliser la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton. Cette dernière avait fait part de son intérêt à acquérir le terrain d’environ quatre acres attenant à celui de l’église pour la somme symbolique de 1 $ afin d’y installer un sentier pédestre dont aurait bénéficié toute la communauté. « Les gens ont démontré qu’ils n’avaient plus d’intérêt concernant le bâtiment, donc tant qu’à se départir d’une portion et d’amputer une partie du terrain appartenant à la Fabrique, la décision a été prise de l’envoyer au total en appel de proposition », explique Michel Mercier, agent administratif à la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation. Lors de la rencontre de citoyens à cet effet, le maire, André Perron, affirmait que la municipalité n’avait pas l’intention de prendre possession de l’église en raison des charges financières importantes à l’entretien du bâtiment. « Au point de vue municipal, on ne peut pas s’en servir pour faire un attrait collectif et on sait qu’il y a beaucoup d’argent à mettre dans l’église, notamment la toiture », explique-t-il, ajoutant être tout à fait conscient que la décision définitive appartient à la Fabrique.
Comme pour plusieurs autres paroisses au Québec, les principales raisons de la Fabrique de se départir de celle de Saint-Isidore-de-Clifton sont : le peu de revenus financiers, présentement, elle aurait une survie de 12 à 18 mois, le manque de ressources humaines et la diminution de l’implication sociale. À cet effet, le maire indiquait que seulement une trentaine de personnes, sur une population d’environ 700, se rendent régulièrement à l’église. La raison de la décision de vendre dans l’ensemble est principalement pour l’attrait que cela aura au futur acheteur. « Si la Fabrique dispose d’un terrain de sept acres avec l’église dessus, ce sera plus facile de disposer de l’église, qui est un grand bâtiment, que si elle se débarrasse du terrain de quatre acres, elle va se retrouver avec une église sur les bras qui aura moins d’intérêt parce qu’il n’y aura plus ce terrain », expliquait Anne-Séverine Guitard, chargée de projet pour l’archidiocèse de Sherbrooke, lors de la rencontre de citoyens. Elle précise toutefois que la Fabrique n’est pas contre l’idée de la municipalité et que bien qu’il s’agisse d’un « projet qui est très bien pour les citoyens de Saint-Isidore », la décision doit être prise dans l’intérêt de la Fabrique. Lors de cette même rencontre, elle en a profité pour faire une analogie avec une autre paroisse qui est restée « coincée » avec une église invendable en raison des coûts trop élevés des travaux de rénovation. Selon elle, si le terrain est vendu séparément, la Fabrique risque de se retrouver avec une église dont personne ne veut, qui va dépérir sur place et nuire à la beauté du cœur du village. Cette raison ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de l’équipe municipale. Selon Sarah Lévesque, directrice générale, le terrain dont il est question possède une parcelle humide qui pourrait nuire à l’intérêt d’un futur acheteur. « Pour un sentier, ça ne me semble pas poser problème, mais il faudrait quand même vous assurer, dans un volet de vente, il y aura cet aspect à tenir en compte. Ça se peut que ce soit plus nuisible que vous pensiez de faire une vente conjointe que de vous en départir », exprimait-elle.
Quoi qu’il en soit, comme l’a mentionné M. Perron, la décision relevait de la Fabrique et celle-ci a officiellement lancé son appel de proposition. Un délai d’un mois est offert pour soumettre une offre. Les personnes intéressées peuvent se rendre sur le site de l’archidiocèse de Sherbrooke pour prendre connaissance des différentes conditions à l’offre. Bien que déçu de la décision, le maire préfère ne pas se prononcer quant à l’ouverture et l’attitude du conseil de Fabrique. De son côté, la municipalité n’élimine pas complètement l’idée d’aménager un sentier pédestre, mais pour ce faire, elle devra trouver un autre lieu propice, lequel n’est pas disponible à court terme.
Coopérative de solidarité à Saint-Isidore-de-Clifton : En avance sur l’échéancier
Sébastien Hébert, vice-président, et Dominic Godin, président, de la coopérative de solidarité, expliquent l’évolution du processus d’acquisition de la coopérative, propriété de VIVACO.
Exploitant la coopérative depuis décembre dernier, les représentants de la coopérative de solidarité ont profité de la récente soirée de consultation publique à Saint-Isidore-de-Clifton, pour faire le point sur le processus d’acquisition du commerce auprès de VIVACO, en mentionnant qu’ils étaient en avance sur l’échéancier.
La coopérative de solidarité loue présentement les installations, propriété de VIVACO, mais poursuit les démarches de financement pour s’en porter acquéreur. Avec l’appui de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François et de la municipalité, on travaille au montage financier du projet, d’expliquer Dominic Godin, président du conseil d’administration. D’ailleurs, les responsables sont présentement en campagne de recrutement. On invite la population à faire l’achat de part au coût de 50 $ l’unité. Il y en a aussi de disponibles pour les entreprises au montant de 500 $. Sans préciser de nombre de membres souhaités, les responsables ont établi l’objectif à 14 500 $. On souhaite l’atteindre le plus rapidement possible et l’inclure dans la demande d’aide financière de façon à démontrer l’appui de la population au projet, d’expliquer M. Godin. La coopérative de solidarité prévoit faire une demande à cet effet auprès d’un programme d’aide provincial.
D’autres demandes auprès des institutions financières sont également envisagées. M. Godin croit être en mesure d’obtenir une réponse concernant la demande de subvention vers la mi-août. Si tout va bien, on aimerait être en mesure de déposer une offre d’achat à l’automne auprès de VIVACO. Le projet est estimé à 1,2 M$. Cela comprend les bâtiments, l’inventaire, les équipements et le remplacement des réservoirs à essence.
Sébastien Hébert, vice-président de la coopérative de solidarité, mentionne que l’entreprise bénéficie d’un moratoire quant à l’utilisation des réservoirs pour offrir l’essence. Ces contenants ont plus d’une quarantaine d’années et sont sujets à des inspections régulières afin de se conformer aux règles environnementales, précise-t-il. Les responsables aimeraient procéder au remplacement des réservoirs et pompes à essence l’an prochain.
Quant aux opérations quotidiennes, les intervenants semblent satisfaits. La coopérative de solidarité utilise les logiciels de VIVACO, mais est à la recherche d’autres logiciels pour éventuellement faire sa propre gestion. « On est à la recherche de fournisseurs, on est en train de regarder divers partenariats. » M. Godin est d’avis que les nouveaux fournisseurs permettront à la coopérative d’offrir des prix compétitifs sur le marché. « Pour l’instant, la gestion quotidienne se fait bien, les ventes, ça monte graduellement. On sent que la population est derrière nous. » Le président ajoute qu’il y règne une bonne atmosphère au sein de la coopérative et que les employés semblent heureux. La coopérative compte huit travailleurs, dont plusieurs, à temps partiel. « On a des semi-retraités qui donnent un coup de main. Ça fait une belle équipe de jeunes et d’expérience », d’exprimer M. Godin.
Les membres du conseil d’administration sont confiants quant à la suite des choses. Ils mentionnent être en avance sur l’échéancier et souhaitent continuer à offrir les services de dépanneur, de quincaillerie et d’essence. Les personnes à la rencontre ont félicité et remercié les membres de la coopérative de solidarité pour leur travail et la détermination dont ils font preuve.
Accès au logement : Un service d’aide dans le Haut-Saint-François et le Granit
Janot Gosselin, président de l’OMH du Granit ; Jacinthe Lambert (assise), agente SARL pour le HSF ; Nathalie Lacroix, agente SARL pour le Granit ; Éric Dutilly, directeur ORH du HSF ; Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et présidente de l’ORH du HSF ; Monique Phérivong Lenoir, préfet de la MRC du Granit, et Robert G. Roy, préfet du HSF.
Les MRC du Haut-Saint-François (HSF) et du Granit mettent en place un nouveau service d’aide à la recherche de logement (SARL) afin d’accompagner les ménages dans leur recherche de logis.
Le SARL aura une personne-ressource permanente, à temps partiel, dans chacune des deux MRC qui aura la charge de faciliter l’accès aux différents logements disponibles sur le territoire du HSF et du Granit. Ce nouveau service, disponible depuis janvier, est rendu possible grâce à une contribution financière d’environ 120 000 $ provenant de la Société d’habitation du Québec (SHQ), dans le cadre du Programme de supplément au loyer d’urgence et de subvention aux municipalités. De ce montant, 90 % seront financés par la SHQ et bonifiés par les deux MRC participantes jusqu’en mars 2024.
L’association était nécessaire puisque le programme d’aide de la SHQ est offert uniquement aux MRC ayant plus de 25 000 résidents. « Je suis particulièrement fier de notre association avec la MRC du Granit. Cette coopération permettra aux citoyens de nos deux MRC de profiter de ce service », d’expliquer Robert G. Roy, préfet du HSF.
« Ce nouveau service répond à un grand besoin dans notre région et il sera à la disposition de tous les citoyens du Haut-Saint-François. Le SARL tiendra un registre de tous les logements disponibles sur le territoire de la MRC et c’est pourquoi nous demandons la collaboration des municipalités, mais aussi des propriétaires d’immeubles locatifs de nous informer des logements vacants. Le registre permettra d’aider et de faciliter la tâche aux citoyens actuels ou futurs dans leur recherche », d’exprimer Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et présidente du conseil d’administration de l’Office régional d’habitation (ORH) du Haut-Saint-François.
Le service offert par le SARL est disponible pour toute personne qui recherche un logement, qu’elle soit déjà sur le territoire ou qu’elle cherche à s’y établir. Que ce soit une personne seule ou une famille, un étudiant ou un travailleur, le service est vraiment pour tout le monde, d’expliquer M. Roy. « Nous avons un très grand territoire dans le HSF et pour cette raison, j’aimerais que tous les propriétaires et partenaires du secteur du logement collaborent avec notre ressource au SARL.
« Un site Web est en cours de construction et optimalement, le SARL du HSF devrait y ajouter une carte interactive, où tous les logements vacants dans le Haut-Saint-François seront affichés », d’expliquer Jacinthe Lambert. Depuis l’entrée en vigueur du service au mois de février, près d’une quarantaine de personnes ont utilisé le SARL. « Plusieurs citoyens de la MRC et de l’extérieur ont utilisé nos services, que ce soit à la suite d’une séparation ou simplement pour venir s’établir en milieu rural. Nous avons aussi accompagné plusieurs travailleurs étrangers dans leur recherche. On essaie aussi de sensibiliser les propriétaires à nous informer lorsqu’un logement est libre afin de l’ajouter à notre banque et d’en faire profiter les usagers de notre service d’aide », conclut-elle.
Il est possible de rejoindre l’agente du SARL du HSF, Jacinthe Lambert, au 819 943-4281 ou au courriel : infohsf@sarlghsf.ca. De plus, la page Facebook SARL du Haut-Saint-François regroupe aussi plusieurs loyers disponibles sur le territoire.
Saint-Isidore-de-Clifton réfléchit à son avenir
Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à l’exercice de réflexion portant sur l’avenir de la municipalité.
Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à la récente consultation publique marquant la dernière activité citoyenne s’inscrivant dans la démarche entreprise, l’automne dernier, par la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton pour changer son image, améliorer son attractivité et sa vitalité.
Le mandat est confié à la firme Visages régionaux, une agence de création spécialisée en marketing territorial. La présidente, Marie-Eve Arbour, a convié les participants à un exercice de réflexion portant sur quatre sections : jeunes, famille et loisir, les services municipaux, les aînés et le développement. Chacun devait mettre son appréciation sur diverses questions en rapport avec les thèmes énoncés comme votre famille aurait-elle besoin d’un service de garde ? Avez-vous des idées pour bonifier le camp de jour ? Ou votre appréciation sur la friperie ainsi que sur la coopérative de solidarité. D’autres questions abordant les aînés étaient posées comme un projet d’habitation idéal ou comment améliorer la qualité de vie des aînés. On cherchait également à évaluer l’appréciation envers les divers services municipaux que ce soit la bibliothèque ou autres. Quant au développement, on demandait ce que les citoyens aimeraient voir comme nouveau service de proximité ou les actions écologiques souhaitées. On questionnait également les citoyens à savoir comment développer le camping. Au terme de l’exercice, Mme Arbour recueillait les informations afin de les compiler et les étudier.
Démarche
La présidente de Visages régionaux explique que le mandat comprend trois grandes composantes, soit la cueillette de données pour établir un positionnement et définir une marque territoriale. La deuxième étape est de refaire une nouvelle image pour la municipalité. Cela implique un nouveau logo, de nouvelles photographies, typographie et couleurs. « On va rafraîchir les outils et mettre l’image au goût du jour », d’indiquer l’intervenante. Elle ajoute que la troisième étape consiste à faire une mise à jour du plan de développement permettant d’organiser et prioriser les actions tout en permettant d’aller chercher davantage de subventions. « À travers le mandat, on compte mettre à jour la planification stratégique de la municipalité », d’indiquer Mme Arbour.
Au cours de la démarche, les intervenants ont effectué de la collecte de données, réalisé des rencontres citoyennes, une consultation en ligne, rencontré, pendant trois jours, divers intervenants sans oublier les élus. Tout ce processus permettra à la firme de déposer vraisemblablement au cours de l’été un rapport complet. Durant cette période, des rencontres régulières sont prévues avec les représentants de la municipalité afin de valider chacune des étapes menant vers la proposition finale. Un dévoilement officiel auprès des citoyens est également prévu. Mme Arbour mentionne que le plan sera passablement détaillé sur un horizon de deux ans. « Après ça, on identifie les opportunités pour les années qui vont suivre. »
Satisfait
Quant à la rencontre citoyenne, le maire était satisfait de la participation du public. « On ne s’était pas fixé d’objectif sur la présence, mais je suis extrêmement satisfait de la participation et des commentaires du public. On avait des jeunes, des gens de tout âge. » Pour M. Perron, l’exercice est fort prometteur. Il rappelle l’objectif de la démarche, « on voulait se positionner, voir nos couleurs, savoir ce que nos gens veulent. Qu’est-ce qu’on pourrait faire que ce soit pour l’Âge d’or, pour les jeunes, les loisirs, les services en général de la municipalité ? Quel devrait être le positionnement de la municipalité versus tous ces services ? »
Quant à l’application du rapport, le maire le voit sur plusieurs années. « On va y aller par priorité et avec des projets qui sont réalisables pour une municipalité de 700 personnes. »
Demande d’annulation du Challenge VTT à Ascot Corner : L’ancien maire, Jacques Langlois, essuie un refus
Déçu de la réponse de la municipalité, M. Langlois entend frapper à la porte du député de Mégantic, François Jacques, pour faire valoir sa cause.
Jacques Langlois, citoyen et ancien maire d’Ascot Corner, est offusqué du peu de considération que lui a témoigné le conseil municipal lors de sa demande d’annuler le Challenge de VTT en raison des émissions de gaz à effet de serre.
Il reproche aux élus de ne pas avoir cherché à en savoir davantage sur ses motivations puisqu’aucune question ne lui a été posée au cours de la séance du conseil municipal qui s’était déroulée en novembre dernier. « Je suis très déçu. Je désire que la municipalité prenne ses responsabilités. Aucun conseiller n’a émis de commentaire et ils ont procédé au vote. On aurait cru que tous et toutes avaient adopté, l’omerta, la loi du silence. Il va falloir que nos conseillers agissent dorénavant comme des gestionnaires et non comme des ronds de cuir en pratiquant que de la politique de bassecour. Ils devront se rappeler que le gouvernement du Québec leur donne aussi l’obligation de faire respecter les lois sur la qualité de l’environnement », d’exprimer M. Langlois.
Ce dernier estime que le Challenge VTT pollue l’environnement par l’émanation de GES (gaz à effet de serre) et le bruit. M. Langlois croit avoir des appuis au sein de la municipalité, mais que ces citoyens n’osent pas se prononcer ouvertement sur le sujet. Déçu de la décision du conseil de ne pas acquiescer à sa demande d’annuler définitivement le Challenge VTT, l’ancien maire affirme ne pas avoir l’intention d’en rester là. « Je vais aller à un échelon supérieur. Je vais rencontrer le député », insiste-t-il.
Municipalité
Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, mentionne que tous les membres du conseil municipal ont écouté attentivement les arguments de M. Langlois. « On l’a écouté. On avait déjà regardé les plus et les moins. » Mme Bresse signale que l’organisation du challenge a respecté les règles et demandes de la municipalité. « Nous, cette année, on avait demandé à ce qu’ils compensent les GES pour la course, chose qu’ils ont faite. Nous avons reçu le certificat attestant que la compensation de l’empreinte carbone avait été faite. » En fait, d’expliquer la mairesse, il s’agit d’un montant d’argent, qui a été remis à l’Acacia Carbone pour l’équivalent de 5,07 tonnes. « Je crois qu’avec l’argent, l’organisme s’engage à planter des arbres », d’ajouter la mairesse.
Mme Bresse souligne que l’organisation du Challenge VTT avait obtenu l’autorisation de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec). Mentionnons que la municipalité avait appuyé la demande de l’organisation. La mairesse ne croit pas que la municipalité va considérer à nouveau la requête de M. Langlois puisque l’entente avec la CPTAQ serait d’une durée de cinq ans. Elle signale que plusieurs commerçants locaux retirent des retombées économiques de l’activité.
Travaux sur la route 112 à la hauteur d’Ascot Corner : La mairesse, Nathalie Bresse, satisfaite
Les travaux s’effectueront du chemin des Pins, à la hauteur d’Ascot Corner, jusqu’au chemin Paul.
Des travaux pour améliorer la sécurité entre Ascot Corner et Westbury seront effectués vraisemblablement au cours de l’été.
C’est du moins ce qui est prévu dans l’enveloppe de 315 733 000 $ pour l’entretien et la bonification du réseau routier en Estrie. C’est le ministre de la Sécurité publique et responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, qui en a fait l’annonce au nom de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault.
Les travaux s’effectueront sur une distance de 6,4 km de la rue des Pins à Ascot Corner jusqu’au chemin Coates à Westbury. On prévoit des travaux d’asphaltage pour éliminer les ornières et l’ajout d’une bande rugueuse au centre de la chaussée. Cette façon de faire permettra de réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse, en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météorologiques défavorables. « Les bandes rugueuses agissent comme un dispositif d’alerte et stimulent la vigilance de conducteurs qui ont quitté partiellement la voie de circulation », d’expliquer Isabelle Dorais, conseillère en communication et porte-parole au ministère des Transports et de la Mobilité durable Estrie. Elle ajoute qu’il s’agit d’une première en Estrie. Ce procédé, existe ailleurs au Québec, et a fait ses preuves, d’exprimer Mme Dorais.
La porte-parole rappelle que la décision de diminuer la limite de vitesse de 90 km à 70 km/h dans ce secteur a contribué à la réduction du nombre significatif d’accidents. « Avec l’ajout de cette mesure, ça devrait alerter encore davantage les usagers de la route. C’est vraiment un dispositif d’alerte supplémentaire », d’ajouter Mme Dorais.
Le ministère devrait lancer l’appel d’offres au cours du mois d’avril et procéder au début des travaux à l’été. La porte-parole du ministère n’était pas en mesure de préciser la durée de ceux-ci et le coût pour l’instant.
Ascot Corner/Dudswell
Rappelons que le député de Mégantic, François Jacques, s’était engagé lors de la dernière campagne électorale provinciale, de travailler à rendre la route 112 d’Ascot Corner à Dudswell plus sécuritaire. Les travaux d’amélioration, avait-il laissé entendre, nécessiteraient un investissement majeur de plus de 50 M$. Il semble que le ministère se penche là-dessus puisqu’une rencontre a eu lieu en février dernier. Les intervenants ont présenté aux maires des municipalités concernées et le préfet, Robert G. Roy, différentes avenues. Mme Dorais indique qu’il est trop tôt pour confirmer la nature des interventions et leur échéancier, mais l’implantation de carrefour giratoire, l’ajout de voies de circulation et la séparation de chaussées font partie des options. Le projet qui est majeur, précise-t-elle, devra s’inscrire à l’intérieur du PQI (Plan québécois des infrastructures). Elle mentionne qu’en raison du chantier et de sa préparation, des mesures d’atténuation du risque de collision frontale ont été présentées aux élus, lors de la rencontre.
Satisfaite
La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, est satisfaite de l’annonce du ministère à l’effet d’entreprendre des travaux sur le tronçon de 6,4 km de la route 112. « J’ai hâte de voir la bande rugueuse. Je sais que ça existe ailleurs. Si ça peut allumer les gens pour pas qu’il y ait de face-à-face. Je trouve que c’est une belle annonce, je suis bien satisfaite et très à l’aise. C’est une bonne solution à court et moyen terme. C’est une très bonne nouvelle pour Ascot Corner. » D’autre part, Mme Bresse tient à préciser « ce n’est pas Ascot Corner qui a demandé 70 km/h jusqu’à East Angus, c’est le MTQ qui a décidé ça. Nous, on a demandé 70 km/h jusqu’au chemin Paul. On se fait pointer du doigt même après trois ans, les gens vont peut-être arrêter. »
Quant au projet de sécuriser le tronçon de la 112 d’Ascot Corner jusqu’à Dudswell, Mme Bresse est moins enthousiaste. Admettant que le ministère en était à l’étape préliminaire, la mairesse se dit contre l’idée d’un terre-plein d’Ascot Corner jusqu’au chemin de l’Aéroport, ce qui nécessiterait des citoyens à faire un long détour pour se rendre à leur destination. Pour ce qui est des autres options, Mme Bresse laisse entendre qu’il y a des choses intéressantes, mais attend d’en savoir davantage avant de se prononcer.
Le CHSLD de Weedon nomme un salon en l’honneur du Dr Yves Saint-Pierre
Jacques Fortier, président du conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Jacinthe Audet-Bolduc, présidente du comité des résidents au Centre d’hébergement de Weedon, Dr Yves Saint-Pierre et Nathalie Sheehan, directrice de l’hébergement des soins de longue durée et des loisirs au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
En l’honneur d’un médecin qui a marqué la vie des résidents du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de Weedon et des citoyens du Haut-Saint-François (HSF), un salon portera désormais le nom du Dr Yves Saint-Pierre. Cet espace permet aux familles dont un parent est en fin de vie de passer du temps dans un environnement intime et confortable. Ce médecin apprécié de tous a pratiqué la médecine à Weedon sur un peu plus d’un demi-siècle.
Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS, avec la collaboration du comité de résidents du centre d’hébergement, ont désigné le Salon Dr-Yves-St-Pierre en l’honneur du médecin de famille et celui-ci a entièrement été aménagé par la Fondation des CLSC et CHSLD du HSF.
Le Dr Saint-Pierre a marqué l’histoire de la municipalité de plusieurs façons. Dès 1976, de concert avec le Dr Claude Cloutier, ils fondent la Clinique médicale de Weedon en plus de pratiquer entre 1969 et 2012 au CHSLD. Il a aussi travaillé pour l’armée canadienne et le CLSC Fleur de Lys pendant plusieurs années. Reconnu par ses pairs et ses patients, Dr Yves Saint-Pierre met aussi sur pied le Groupe de médecine familiale du Haut-Saint-François en collaboration avec d’autres médecins de la région.
« Ce salon est indispensable pour les familles qui ont des parents en fin de vie. Indispensable comme l’a été le Dr Saint-Pierre pour notre communauté », d’exprimer Jacinthe Audet-Bolduc, présidente du comité des résidents au Centre d’hébergement de Weedon. « Cet homme a toujours été à l’écoute de ses patients afin de trouver les meilleures solutions pour leur santé et leur bien-être. Généreux de sa personne, il l’a été toute sa carrière. Aller faire des accouchements en pleine tempête, et ce, en motoneige, voilà le Dr Saint-Pierre. Rien ne l’arrêtait. »
La concrétisation de ce projet est intimement liée à la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François qui a financé l’achat de tout le mobilier présent dans le salon. « Les membres de la Fondation, dont est membre Dr Saint-Pierre, sont heureux d’avoir financé le mobilier présent dans ce salon permettant aux familles d’être à proximité de leurs parents dans les derniers moments de leur vie. Merci de supporter la Fondation. Être médecin nécessite une grande générosité. Son parcours très actif et dynamique a contribué à l’histoire de Weedon et de la MRC. Il est reconnu par tous pour son esprit de dévotion à la communauté. Cinquante-et-un ans de pratique assidue, voilà le parcours d’un homme admirable et d’exception », d’exprimer Gilles Denis, membre de la Fondation.
À la retraite depuis 2012, M. Saint-Pierre n’a toutefois pas chômé puisqu’il est impliqué dans plusieurs comités et est président de la Société d’histoire de Weedon. Il a d’ailleurs écrit sa biographie intitulée D’Enfant turbulent… à la médecine. À travers ce livre, il nous fait découvrir son enfance, son parcours scolaire, l’évolution de la pratique médicale, ses passions et ses loisirs.
Une reconnaissance au-delà du Haut-Saint-François
Le président du conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Jacques Fortier, tenait à être présent et à remercier ce médecin dévoué pour ses patients et pour la profession. « Aujourd’hui est une journée spéciale, où nous sommes réunis afin de reconnaître le parcours exceptionnel d’un homme remarquable au sein de notre grande famille qu’est le CIUSSS. C’est un grand honneur d’être ici aujourd’hui pour rendre hommage au grand médecin que vous êtes. Dr Saint-Pierre, nous vous remercions sincèrement et vous félicitons pour votre belle et exceptionnelle carrière. Votre grand dévouement pour la population de Weedon et de ses environs est remarquable. Vous êtes un grand homme. Vous êtes un homme extraordinaire. »
Persévérance scolaire : La Caisse Desjardins honore seize élèves
Les élèves méritants des Prix de la persévérance scolaire Desjardins 2023 : Nathan Blais, Sarah Deblois et Océanne Guillemette-Martel, du Parchemin d’East Angus ; Daphnée Landry, Saint-Camille à Cookshire-Eaton ; Benjamin Ostiguy, Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell ; Damien Demers-Jodoin et Frédérick Beaudoin-Veilleux, Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon ; Ayden Tremblay, Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ; Lily Coutu, Saint-Paul à Scotstown ; Léa Lister, Cookshire Elementary School ; Zane Parnell, Sawyerville Elementary School et Kalel Hagen Coates, Pope Memorial à Bury.
Après deux années en mode virtuel, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) a finalement organisé, en présentiel, la septième édition de la Soirée de la persévérance scolaire Desjardins. Près d’une centaine de personnes comprenant parents, famille, professeurs, direction d’école et administrateurs de la caisse était présente, dans l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, afin de souligner la persévérance, l’adaptation et la réussite des 16 élèves de 6e année des différentes écoles primaires du territoire.
Les enseignants de ces derniers ont à tour de rôle pris la parole afin de mettre de l’avant les efforts de leurs étudiants respectifs. Cette soirée aura aussi permis aux élèves méritants d’exprimer leur vision de la persévérance scolaire et de recevoir une plaque honorifique à leur nom ainsi qu’un chandail et un sac à dos de la marque Champions. La collaboration inestimable des enseignants a été soulignée par le directeur général de la Caisse, Daniel Lamoureux, qui a rappelé que la réussite des élèves ne serait pas la même sans l’apport considérable et la passion de ces derniers. « L’activité de ce soir prouve hors de tout doute l’engagement de vos enseignants envers votre réussite et les témoignages qu’ils ont livrés sur scène démontrent toute l’affection qu’ils ont pour vous. Vous êtes très chanceux de les avoir comme professeur. »
Pour la Caisse Desjardins du HSF, il est important d’accompagner et de soutenir les jeunes dans la réalisation de leurs rêves et c’est ce que Mme Dany Boily, présidente de la Caisse, a tenu à rappeler. « Aider les gens à réaliser leurs rêves, voilà la raison d’être de la caisse. C’est la même raison d’être qui nous amène à reconnaître la persévérance scolaire, puisque nous avons besoin de persévérance pour réaliser nos rêves et que nous avons besoin de rêver pour nous pousser à persévérer. »
Le Service d’animation estivale (SAE) toujours aussi attendu : Des inscriptions à la hausse un peu partout
L’engouement pour le SAE dans le HSF ne démord pas.
Le Service d’animation estivale est de retour cette année et l’engouement est toujours bien présent. Dans le Haut-Saint-François, ce seront neuf municipalités qui offriront les camps de jours (Ascot Corner, East Angus, Cookshire-Eaton, Dudswell, Bury, Weedon, Scotstown-Hampden, Saint-Isidore-de-Clifton et La Patrie) et le SAE sera en vigueur de la fin juin jusqu’à la mi-août.
Dans la municipalité de East Angus, l’augmentation des inscriptions se fait d’année en année. Elles se dérouleront du 17 avril au 2 juin inclusivement. Le premier SAE post-pandémie avait vu près de 150 familles inscrire leurs jeunes pour les huit semaines du camp de jour. En 2022, le nombre total de jeunes participants étaient passés à approximativement 225. Pour cet été, Etienne Bouchard, directeur des loisirs et de la vie communautaire à East Angus, estime que les inscriptions atteindront 250 minimum. « Les familles sont impatientes. Les inscriptions ne commencent que le 17 avril, mais depuis déjà plusieurs semaines, je reçois des courriels de parents désirant s’inscrire ou avoir de l’information. L’engouement est là. » L’équipe est complète et comprendra 18 animateurs et 8 accompagnateurs destinés spécialement aux enfants avec un besoin d’accompagnement. Au moment d’écrire ces lignes, certaines activités étaient déjà prévues alors que d’autres étaient en attente. Parmi celles confirmées, une sortie aux glissades d’eau de Bromont, une visite de la miellerie Lune de Miel, la fameuse bataille de NERF ainsi que le retour de la remorque d’amusement La Jungle de Jack.
À Ascot Corner, les inscriptions débuteront le 24 avril à 8 h 30 pour les familles désirant inscrire leurs enfants à temps plein et pour l’été complet (8 semaines) alors que pour ceux qui désirent s’inscrire à la semaine ou aux 3 jours par semaine (8 semaines) pourront le faire à partir du premier mai. Les inscriptions se termineront le 5 juin. La municipalité a travaillé sur la structure de son Service d’animation estivale, afin d’accueillir plus adéquatement un plus grand nombre de jeunes aux réalités et comportements très variés. Elle s’est dotée d’une coordonnatrice et d’une responsable des comportements afin d’offrir un soutien aux animateurs et un meilleur encadrement pour les jeunes. L’équipe comprendra 13 animateurs, 5 aides à l’animation et 2 responsables du camp de jour. « Beaucoup d’animateurs étaient aides-animateurs lors des années précédentes. Ça nous permet d’avoir une belle rétention de ces employés-là et d’offrir un Service d’animation estivale amusant », d’exprimer Andréanne Rivard, directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire à Ascot Corner.
Du côté de Saint-Isidore-de-Clifton, la totalité des animateurs ayant travaillé l’année dernière sera de retour cette année et les inscriptions débuteront à la mi-avril. En 2022, 22 jeunes avaient participé au SAE et on souhaite atteindre le même nombre ou un peu plus pour l’année courante. Plusieurs activités seront au programme, notamment une bataille avec des fusils NERF. D’autres sorties sont présentement dans la mire de la municipalité telle une journée au Zoo de Granby, une journée à la plage et des ateliers d’impro. Habituellement, la municipalité organise aussi des ateliers avec les Cuisines collectives du HSF et les Débrouillards pour un volet plus scientifique.
Pour la municipalité de Weedon, le service aura bel et bien lieu et devrait débuter après la fête nationale et les inscriptions se dérouleront de mai à juin. Du côté de La Patrie, qui travaille de concert avec Chartierville pour offrir le SAE, les préinscriptions sont déjà commencées et se termineront à la fin du mois d’avril. L’objectif pour ces deux municipalités est d’avoir un minimum de 8 inscriptions. Dans les municipalités de Dudswell et de Scotstown-Hampden, le recrutement d’animateurs est plus difficile, mais au moment d’écrire ces lignes, les organisateurs étaient confiants de pourvoir les postes et de pouvoir offrir le SAE cet été.
Le producteur-réalisateur Jacques Boutin présente : Une dramatique Libérée du silence
L’équipe de production, les comédiens et figurants ont participé bénévolement et avec plaisir au film Libérée du silence.
Le producteur et réalisateur amateur, Jacques Boutin, y va d’un deuxième long métrage, Libérée du silence, mettant en vedette quatre comédiens amateurs et une pléiade de figurants provenant en majorité de East Angus. L’œuvre d’une durée de 1 h 50 minutes sera présentée en grande première le 30 avril à l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Deux représentations sont prévues pour l’occasion, soit à 13 h et 15 h 30.
Après avoir produit un premier long métrage du genre comédie avec Vol Âge, M. Boutin fait un virage à 180 degrés avec une dramatique. Il admet que l’exercice est plus exigeant. « C’est plus dur à faire, c’est plus complexe. Ça demande plus d’attention, de coordination, tu n’as pas droit à l’erreur. » Le film est une fiction dramatique basée sur des faits d’actualité, d’expliquer le producteur et réalisateur.
Libérée du silence relate l’histoire d’un individu aux prises avec des problèmes d’argent causés par la consommation de drogues et d’alcool. Après avoir tout perdu, le fils revient vivre avec sa mère, mais ce n’est pas par amour maternel. Il profitera de l’occasion pour soutirer de l’argent, manipuler, intimider et faire preuve de violence envers sa maman. Poussée dans ses derniers retranchements, la dame devra réagir alors que le fils subit de plus en plus de pression provenant d’un monde peu recommandable. Comment se dénouera toute cette histoire ? C’est ce que découvriront les spectateurs lors du dévoilement du film. Le message à retenir, d’expliquer M. Boutin, est qu’il ne faut pas tolérer le harcèlement. Il importe de dénoncer la situation et aller chercher de l’aide.
Défi
Produire et réaliser un tel film relève du miracle et nécessite un travail titanesque surtout lorsque l’équipe réduite se limite à quatre personnes. M. Boutin, maître d’œuvre, avoue que l’effort est colossal, mais le résultat final en vaut la peine. Comptant pas moins de 18 films animaliers à son actif, le producteur admet que de faire ce genre de film est tout autre. Le principal intéressé a travaillé au scénario, à la recherche d’acteurs, de figurants, des divers plans, décors, etc. Le producteur-réalisateur a néanmoins bénéficié d’aide d’une petite équipe dévouée composée de Liette Vaillancourt, assistante au montage, et de Guy Dufour, assistant-réalisateur. Mais en fait, ces personnes ont coiffé plusieurs chapeaux tout au long de la production. M. Dufour joue même un rôle dans le film. Les spectateurs reconnaîtront certainement divers endroits puisque la grande majorité des scènes extérieures et intérieures ont été tournées à East Angus. Le Resto bar Rive Sud, le club de golf, le parc des Deux-Rivières et autres seront des points de repères pour les cinéphiles.
Malgré tous les efforts que cela demande, M. Boutin avoue avoir une passion, « j’en mange ». D’ailleurs, d’autres productions sont à prévoir puisque le producteur travaille sur quatre autres scénarios, dont trois films d’action et la suite de son premier film, la comédie Vol âge.
Les personnes intéressées à se procurer des billets pour la présentation du 30 avril peuvent le faire en contactant Pierrette Genest au 819 251-1101 ou la Ville de East Angus au 819 560-8600. Il est également possible de visionner la bande-annonce avec le lien Vimeo http://vimeo.com/808085833. Les personnes intéressées à faire des commentaires sur le film pourront le faire à l’adresse courriel suivante : lesfilmsjb@gmail.com.
L’équipe de handball masculin se démarque
L’équipe Benjamin masculin ‘’A’’ de handball de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, est allée chercher la 2e place au tournoi provincial scolaire de la Triple Couronne, qui s’est tenu le mois dernier à Laval. Un des entraîneurs de l’équipe, Vincent Héraud, a remarqué beaucoup de détermination et de travail lors de ce troisième et dernier tournoi de l’année qui les opposait à différentes équipes de la province. « Ce qui est remarquable, c’est que ces jeunes-là jouaient au handball pour la première fois. De plus, dû au manque d’inscriptions pour faire une ligue scolaire, nos jeunes n’ont pas joué de matchs pendant la saison et n’ont pas pu pratiquer autant que les autres équipes du tournoi. Plus la saison avançait, plus ils progressaient », d’exprimer M. Héraud. Lors de leur premier tournoi, l’équipe a obtenu la 4e place, tandis qu’au deuxième, ils décrochaient la 3e marche du podium.
Judo : Sophie Leclerc championne provinciale
Sophie Leclerc, de Cookshire-Eaton, s’est démarquée lors du récent Championnat provincial de judo, qui se déroulait à Laval, en remportant le titre de championne provinciale dans la catégorie U14 + 63 kg. « Ce titre vient récompenser la constance au haut niveau des performances de Sophie puisqu’elle avait déjà gagné deux médailles d’or lors de deux compétitions provinciales auxquelles elle avait participé cette saison. En plus, c’est à la fois sa première année en U14 et sa première année sur le circuit québécois. Si elle continue à travailler aussi bien, c’est prometteur pour le futur », d’exprimer Martin Champagne, entraîneur en chef et directeur technique du Club de Judo To Haku Kan de Sherbrooke. Reconnu par Judo Québec et Judo Canada, le club est le 2e plus vieux au Canada. Il a été fondé en 1956 par Dr Lauzon. Nous apercevons de gauche à droite, Sophie Leclerc et Martin Champagne, entraîneur en chef du Club de Judo To Haku Kan.
Les Sharks d’East Angus se démarquent
Les Sharks d’East Angus M13-A au tournoi interrégional disputé en Mauricie.
Deux équipes de hockey de chez nous, les Sharks M13-C et M13-A, se sont démarquées dans le tournoi régional (en Estrie) et interrégional qui se déroulait en Mauricie, plus tôt ce mois-ci. Après avoir offert une solide performance, chacune des deux formations s’est inclinée et a dû tirer sa révérence du tournoi interrégional. Malgré tout, cela représente un bel exploit que de se retrouver parmi les huit meilleures équipes au Québec, dans leur division respective.
L’équipe des Sharks d’East Angus M13-C ayant remporté le tournoi régional de leur catégorie.
Lors des séries de fins de saison, l’équipe des Sharks M13-C s’est inclinée en finale alors que les Sharks M13-A ont remporté les honneurs dans leur catégorie, ce qui a propulsé les deux équipes pour le tournoi régional de la ligue simple lettre de l’Estrie. Lors de ce tournoi, les deux équipes du Haut-Saint-François ont offert de solides performances et se sont vues récompensées par la victoire. Du côté des M13-C, le gain, de 4 à 3, s’est fait attendre et ce n’est qu’au début de la première période de prolongation que l’équipe a compté le but décisif les propulsant vers les interrégionaux, avec une fiche parfaite de 4 victoires en autant de matchs. Pour le groupe M13-A, la victoire s’est aussi fait attendre, mais l’équipe a remporté la partie 1-0 en tir de barrage, ce qui leur permettait de rejoindre l’autre formation du HSF aux interrégionaux, après 4 victoires consécutives lors de ce tournoi. Seul le champion des régionaux pouvait représenter l’Estrie lors du tournoi en Mauricie.
Ce tournoi interrégional, disputé à Trois-Rivières au complexe sportif St-Louis-de-France, regroupait les huit meilleures équipes du Québec dans chacune des divisions et deux équipes du HSF représentaient l’Estrie dans la catégorie M13. Cette compétition a été plus ardue pour les deux équipes d’East Angus qui ont tout de même livré de solides performances. Après deux victoires par blanchissage, l’équipe M13-A s’est inclinée sur un score très serré de 5 à 4, ce qui mettait un terme à leur parcours. « Tu parles d’une expérience enrichissante pour nos jeunes M13-A ! Ils nous ont fait vivre un paquet d’émotions tout au long de l’année. Je suis extrêmement fier d’eux et du parcours qu’ils ont fait cette année et lors des interrégionaux. Ce n’est pas rien de terminer dans les 8 meilleures équipes au Québec », d’exprimer un des entraîneurs du groupe, Stéphane Chapdelaine.
Pour ce qui est de la formation M13-C, la nervosité était palpable lors du premier match et l’équipe s’est inclinée par la marque de 0-1. Le 2e match a aussi été perdu par la marque de 0-2, mais selon plusieurs spectateurs, l’équipe faisant face aux Sharks était sous-classée et aurait dû jouer dans la catégorie B. Le 3e match devenait alors décisif pour la formation qui devait absolument gagner pour poursuivre au tournoi. Dans un match enlevé et digne d’Hollywood, l’équipe des Sharks M13-C remporte la partie au score de 2 à 1, ce qui représentait les deux premiers buts du club lors des interrégionaux. Celle-ci devait jouer deux parties dans la même journée et est donc retournée sur la glace pour le 4e match. Malgré la détermination des joueurs et des entraîneurs, l’équipe s’est inclinée 4-3 dans un match enlevant qui clôtura le tournoi pour l’équipe M13-C. « Nous, l’équipe d’entraîneurs, on est ultra fiers du chemin parcouru par nos jeunes. Certains étaient déçus que ça se termine, mais la plupart étaient très contents de s’être rendus là et de réaliser ce qu’ils avaient accompli. Nous sommes aussi très fiers d’avoir participé à ce tournoi et d’avoir pu vivre ça avec notre équipe », d’exprimer un des entraîneurs de la formation M13-C, Andy Fontaine.
Marche/cours pour le Haut : La Patrie accueille la 8e édition
Tous les membres de la famille peuvent participer à l’édition Marche/cours.
La municipalité de La Patrie accueillera la 8e édition de Marche/cours pour le Haut le 29 avril prochain. L’événement sportif annuel destiné à toute la famille est présenté par la MRC avec la collaboration de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
L’activité vise à amasser des fonds pour venir en aide aux jeunes âgés de 5 à 14 ans du territoire. Cela permet de défrayer les frais d’inscription à des activités de loisir comme les sports divers, camps de jours, cours et autres.
Au cours de cette compétition amicale, les participants sont invités à marcher ou courir un des parcours proposés, soit le 1 km des familles, le nouveau 3 km des aînés, le 5 km de François Jacques ou le 10 km de Desjardins. Tous les profits provenant des frais d’inscription à l’activité sont remis à des familles de la MRC à travers les Fonds Marche/cours pour le Haut.
Horaire
L’accueil des participants et les départs se feront devant l’Abri-bois sur la rue Chapleau, à La Patrie. Dès l’ouverture du site, à 8 h 30, les participants auront droit à des collations préparées par les Cuisines collectives du Haut-Saint-François, ainsi que du café et jus. Les enfants auront l’occasion de s’amuser puisqu’il y aura des jeux, de l’animation et une maquilleuse sur place. Avant le départ, les participants pourront profiter d’une session d’échauffements, présentée sur scène par Claudia Gilbert, enseignante de Zumba et conseillère municipale à Westbury. De plus, l’équipe de Physio Atlas offrira des massages et des conseils de bonnes pratiques sportives. Au terme du parcours, les marcheurs et coureurs pourront se réunir sous l’Abri-bois où il y aura de la nourriture, de la musique et des jeux familiaux jusqu’à la fermeture du site à 13 h.
« C’est avec grand plaisir que j’offre mon soutien à l’activité Marche/cours pour le Haut 2023, une excellente façon de profiter du plein air et qui permet d’amasser des fonds servant à aider des jeunes du Haut-Saint-François, une cause qui me tient vraiment à cœur », d’exprimer le député de Mégantic, François Jacques.
« Chaque année, le Fonds permet à de nombreux enfants de pratiquer les loisirs qu’ils aiment et il enlève une pression financière à des familles qui vivent avec des revenus plus restreints. C’est un plaisir de voir l’engouement pour la cause dans la région et on espère retrouver un grand nombre de participants pour venir marcher ou courir avec nous le 29 avril prochain à La Patrie », d’exprimer Johanne Delage, mairesse de cette municipalité.
« Chez Desjardins, encourager la jeunesse fait partie de nos priorités depuis toujours. Collectivement, nous n’investirons jamais assez dans l’avenir de nos jeunes. Notre caisse est fière de joindre ses forces au Marche/cours pour le Haut 2023 afin d’offrir aux jeunes des conditions gagnantes qui leur permettront de se développer et de se réaliser à leur plein potentiel », de mentionner Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération à la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
Inscription
Mentionnons que les frais d’inscriptions sont de 20 $ pour les participants qui s’inscriront en ligne avant le 22 avril. Il est également possible de le faire sur place, mais le coût sera de 30 $. La participation est gratuite pour les jeunes de 17 ans et moins. Pour en savoir davantage, consultez la page www.facebook.com/events/
617 201 300 225 071.
Mentionnons que l’activité qui se déroulait à Dudswell, l’année dernière, a attiré 231 participants, permettant de recueillir 5 770 $ qui ont été versés au Fonds Marche/cours pour le Haut.
Un 3e bâtiment Han-Logement à East Angus : La construction déjà entamée
De gauche à droite, Gilles Daoust, président de Han-Logement; Lyne Boulanger, mairesse de East Angus; Paul Champagne, administrateur de Han-Logement; Janie Béïque, présidente et cheffe de la direction, Fonds de solidarité FTQ; Martin Raymond, vice-président principal aux investissements, Fonds immobilier de solidarité FTQ; Anik Roy-Trudel, vice-présidente de Han-Logement; Luc Pinard, président-directeur général des Fonds régionaux de solidarité FTQ; Jocelyn Jussaume, directeur général de Han-Logement; et Charles Lahaye, vice-président régional, Fonds régionaux de solidarité FTQ – Estrie, Mauricie et Centre-du-Québec.
L’organisme à but non lucratif, Han-Logement, est en voie de construire un 3e bâtiment à East Angus, au coût de 1,6 M$. L’édifice de huit logements à coût abordable, destinés à toute personne aux prises avec un handicap physique, une déficience intellectuelle ou en légère perte d’autonomie, portera à 24 le nombre de logements adaptés dans la municipalité.
Pour la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, l’avènement de ce 3e bâtiment signé Han-Logement est une fierté. « D’amener ça ici, à East Angus, pour nous autres, c’est une grande fierté. On sait que ce sont des logements qui sont subventionnés, pour les personnes à faible revenu et vivant avec un handicap. On est vraiment content de pouvoir leur offrir un bel appartement neuf et d’une certaine façon, une meilleure qualité de vie. »
La construction vient de débuter et selon Jocelyn Jussaume, directeur général chez Han-Logement et responsable du développement, les nouveaux locataires pourraient faire leur entrée dans leur logis respectif dès l’automne prochain. « L’objectif pour nous est de livrer la marchandise le plus tôt possible. Il y a de la demande à East Angus et tant qu’il y en aura, nous serons là. On a réussi à remplir les deux premiers immeubles assez rapidement. On a bon espoir que le troisième va se remplir aussi vite », exprime-t-il.
Le nouvel immeuble sera identique aux deux autres qui sont déjà en place sur la rue Warner, à East Angus. Il y aura deux 4 ½ ainsi que six 3 ½ accessibles à la location. « La municipalité a donné les terrains afin d’offrir aux futurs locataires un bel emplacement où ils pourront se sentir bien. Cette nouvelle construction sera adjacente au parc de la Rive Sud, près du Centre culturel », d’expliquer Mme Boulanger.
Récemment, la municipalité avait bonifié plusieurs infrastructures dans le parc, dont de nouveaux jeux d’eau ainsi que plusieurs jeux qui sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. East Angus avait aussi prévu faire des sentiers pavés se rendant directement aux Habitations l’Apothicaire. Ces sentiers permettront aux résidents des trois habitations de se rendre au parc de façon autonome et sécuritaire.
Chez Han-Logement, il est important de travailler de concert avec les organismes déjà en place, mentionne M. Jussaume. « Dans le cas d’East Angus, on travaille de concert avec les Étincelles de Bonheur du Haut-Saint-François et le partenariat se fait très bien. Pour nous, avoir un organisme local comme celui-là nous donne un énorme coup de main. Ça parait dans l’entièreté du processus puisqu’ils connaissent bien les gens et le milieu. »
« C’est surtout Han-Logement qui s’occupe de la sélection des locataires et nous, aux Étincelles, on travaille en collaboration avec eux. On connaît le territoire, on connaît nos membres et on est en mesure de faire du référencement pour les loyers. On offre aussi à tous les locataires un soutien pour que tout se passe bien et que le maintien à domicile dans leur autonomie personnelle, se fasse le plus facilement possible » d’exprimer la directrice générale des Étincelles de Bonheur du HSF, Marie-Josée Pellerin.
Plaisirs d’hiver : On s’amuse à Chartierville
À l’instar de plusieurs municipalités sur le territoire, la communauté de Chartierville a célébré l’hiver avec la journée « Relâche ton fou ». Plusieurs activités étaient au menu au cours de cette journée intense et festive. Sculptures sur neige avec un sculpteur et un atelier de créations intérieures a donné le coup d’envoi. Promenades en traîneau à chiens, glissade sur des tubes et trottinettes des neiges ont fait le bonheur des jeunes et adultes. Feu de joie et promenade aux flambeaux complétaient la journée d’activités. Une trentaine de personnes ont fait le parcours sur une distance de un kilomètre et demi. Une halte y était aménagée pour réchauffer les marcheurs et on y offrait des breuvages et collations. Près d’une centaine de personnes ont participé à la journée « Relâche ton fou » au grand plaisir des organisateurs.
Une première historique entre Westbury et East Angus
Procédant à la signature, les maires Gray Forster, du Canton de Westbury, et Line Boulanger, de East Angus. Entourés de gauche à droite par Etienne Bouchard, directeur des loisirs de East Angus, Claudia Gilbert, conseillère municipale de Westbury, Nathalie Audet, directrice générale de Westbury, Antoni Dumont, Guillaume Landry et Nicole Bernier, conseillers municipaux de East Angus.
La Ville de East Angus et le Canton de Westbury ont récemment procédé à la signature officielle de l’entente concernant les services de loisirs. Cette coopération s’inscrit comme étant la première collaboration entre les deux municipalités.
Cette union permettra aux citoyens de Westbury de profiter des mêmes services, à coûts identiques, que les résidents de East Angus. Ce nouveau partenariat au niveau des loisirs assurera aux Westburyens et Westburyennes d’avoir accès au Service d’animation de la semaine de relâche, au Service d’animation estivale (SAE), aux cours de natation, aux inscriptions auprès de l’Association du Hockey mineur du Haut-Saint-François (HSF), au Club de patinage artistique ainsi qu’à la Fête de la famille. Tout ça, sans défrayer le moindre dollar supplémentaire. Ces activités seront couvertes par cette nouvelle entente. Autrefois, les personnes ne vivant pas à East Angus devaient payer un surplus pour participer à ces évènements.
« Pour Westbury, c’est une belle amélioration. Avec cette entente, les citoyens n’auront plus de supplément à payer. De plus, cette façon de faire enlèvera, à la municipalité, toute la gestion au niveau de la facturation et de l’aide financière octroyée aux citoyens utilisant les services de East Angus et qui, par la suite, réclamaient à Westbury. Moi, je suis vraiment fière de cette collaboration. C’est quand même une première entre nos deux municipalités. Il faut et il y en aura d’autres comme celle-ci. Il y a encore tellement d’autres choses qu’on pourrait encore améliorer et c’est ensemble qu’on va le faire », d’exprimer la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger. Cette dernière croit aussi que ce genre de partenariat favorisera le développement de la région et améliorera l’offre pour les activités et évènements.
Pour Gray Forster, maire de Westbury, le constat est le même. « C’est une bonne entente, pour les deux municipalités. C’est avantageux autant pour les citoyens de Westbury que pour le conseil. Ils allaient déjà profiter des infrastructures de loisirs de East Angus, mais ils payaient une taxe de non-résident. Avec cette entente, ça devient plus simple pour tout le monde. Nos citoyens auront accès à tous les services de loisirs de East Angus pour le même coût que les Angussiens et Angussiennes ».
C’est une entente renouvelable chaque année et les deux municipalités se disent prêtes à collaborer davantage dans le futur.
Gala de magie avec Alain Choquette : Un partenariat qui traverse le temps
Fidèle à son habitude, Alain Choquette aime faire participer les gens dans la salle.
Prévu en mars 2020, mais retardé en raison de la pandémie et aux problèmes de santé d’Alain Choquette, le gala de magie a finalement eu lieu plus tôt ce mois-ci au Centre culturel de Weedon. Plus de 4000 $ ont été amassés. Tous les bénéfices et dons de cette soirée seront remis aux personnes dans le besoin par le biais de la Fondation Pauline Beaudry.
Outre quelques numéros d’Alain Choquette, porte-parole de la Fondation, le gala a permis de découvrir deux autres magiciens et amis de ce dernier. Loran, magicien et illusionniste, nous a d’abord amenés dans son univers et nous en a mis plein la vue avec des numéros éblouissants où l’homme jouait avec le feu et les illusions avec une aisance toute naturelle. La soirée se terminait avec la prestation d’un magicien et communicateur hors pair, Michel Huot, qui lui aussi livra une performance haute en couleur. Lors de ces numéros, la foule était plus souvent qu’autrement, amenée à participer directement au spectacle, ce qui fut apprécié de tous.
Alain Choquette, quant à lui, est présentement en tournée avec son dixième spectacle, La mémoire du temps. Ce sera son dernier tour de piste sur scène, après plus de 35 ans de carrière. Même avec un train de vie effréné, M. Choquette prend toujours le temps de venir encourager la Fondation Pauline Beaudry. « Avec Pauline, c’est un contrat à vie », d’exprimer ce dernier.
Au fil du temps, une belle relation s’est formée entre le magicien et la municipalité de Weedon. Avec les années, c’est devenu comme une 2e maison. « Loran et Michel avaient une bonne heure de préparation et d’installation à faire avant le spectacle alors que moi, je n’en avais pas autant, j’ai donc prévu faire mon épicerie à Weedon. Les propriétaires étaient là, on a discuté avec eux. On a aussi soupé au Restaurant des Cantons où on a été vraiment bien reçus. On commence vraiment à connaître les gens et vice-versa. C’est quelque chose de sympathique qui me plait bien ici, à Weedon. C’est devenu comme une petite visite à la maison », d’exprimer Alain Choquette.
Certains de ses billets étaient vendus depuis 2020 et Pauline Beaudry a tenu à remercier la fidélité des personnes présentes, presque 3 ans plus tard. « J’aimerais remercier tous les gens présents ce soir. Il y a pas mal de gens dans la salle qui ont leurs billets depuis 2020 et je n’ai pas eu beaucoup de demandes de remboursement qui ont été faites. Vous êtes vraiment des gens fidèles et sincèrement, cela me touche droit au cœur. Je me sens privilégiée de vous côtoyer dans le quotidien », d’exprimer cette dernière.
Un prochain spectacle au bénéfice de la Fondation devrait avoir lieu au mois de juin, dans la salle communautaire rénovée de la municipalité. « Tant que Pauline voudra de moi, je répondrai à l’appel. D’ici juin, on va préparer le prochain spectacle. On va inaugurer cette nouvelle salle communautaire. Cette année, je vais essayer de faire venir un humoriste », de dire le magicien connu internationalement.
La mission première de la Fondation Pauline Beaudry est de soulager la pauvreté en subvenant principalement aux besoins alimentaires des personnes démunies de la MRC du Haut Saint-François. À l’occasion, elle peut aussi subvenir à d’autres besoins essentiels de ces personnes (ex. vêtements, meubles, paiements de facture d’électricité, de chauffage, entrée scolaire, etc.).