Champigny

Journée Natalie Champigny : Pas moins de 250 participants

Fidèles au rendez-vous, plusieurs personnes ont participé, sourire aux lèvres, à la Journée Natalie Champigny.

C’est par un doux samedi enneigé que se sont rassemblées quelque 250 personnes pour la Journée Natalie Champigny. L’événement ayant pour but d’amasser des fonds pour les enfants défavorisés débutait par une activité en plein air à Bury et se terminait par un souper-bénéfice à East Angus.
Débutant à 11 h, mais battant son plein en début d’après-midi, l’activité extérieure a accueilli une centaine de personnes sur le terrain de Michel Champigny, coorganisateur et frère de la regrettée Natalie, à Bury. « On est tellement fiers de voir que ça rassemble les gens. Toutes les années, on a un nombre de fidèles qui reviennent et on a un roulement de gens qui s’ajoute », exprime M. Champigny. Les participants pouvaient non seulement profiter des 8 km de sentiers en forêt pour une longue marche, mais également embarquer pour une promenade en sleigh ride grâce à la générosité de François Grenier, de Cookshire-Eaton. Un feu de camp crépitait pour réchauffer tout ce beau monde. Ceux-ci pouvaient également se remplir la panse avec les viandes fumées fournies par la Charcuterie Scotstown, un chaud bouillon et de la tire sur neige. « Tous ces gens-là à grand cœur viennent bénévolement », ajoute M. Champigny.
Le traditionnel souper-bénéfice se déroulait au Club de golf à East Angus. L’organisateur était heureux d’affirmer que les 150 billets ont été vendus. C’est donc dans une salle remplie que la soirée s’est déroulée avec un souper fourni par Serge Roy, propriétaire du Restaurant La Ripaille des Cantons, en collaboration avec le Marché Poirier et la famille Jacklin. Des musiciens étaient en place pour l’animation tout au long de la soirée.
Cette journée familiale était la première d’une série de quatre pour l’année. Selon M. Champigny, les fonds amassés durant la journée avoisineront les 25 000 $. Les sommes récoltées année après année servent à aider les enfants provenant de milieu défavorisé. Le frère de Natalie estime qu’en diminuant la charge financière scolaire chez ces familles, cela va leur permettre de demeurer dans la région, garder leur emploi et aider l’économie du Haut-Saint-François. C’est l’un des messages qu’il souhaite partager aux entreprises et organismes de la région. En travaillant ensemble, il est possible d’éviter à ces familles de devoir quitter pour trouver un autre emploi, explique-t-il.
Au terme de cette journée, le plus grand souhait de M. Champigny demeurait le même : continuer à partager le travail amorcé en 2011 et ainsi répondre au dernier souhait de sa sœur qui était de soutenir les enfants.
La prochaine activité au calendrier est le Grand McDon qui se déroulera au début du mois de mai.

Confections Troy

Confections Troy en mode économie circulaire

Nous remarquons Marc Beaudoin, propriétaire de Confections Troy en compagnie de Frédéric Bossé, coordonateur en économie circulaire au Centre local de développement (CLD du Haut-Saint-François).

Le fabriquant de pantalons d’uniformes Confections Troy Canada limitée, à Weedon, a récemment fait un important don de résidus textile post-industriel ainsi que des retailles de coupes d’uniformes à l’atelier de couture Coup de pouce, situé à Lac-Mégantic. L’entreprise les utilisera afin de créer des sacs réutilisables écoresponsables. L’industrie du textile est l’une des plus polluantes, juste derrière l’industrie pétrolière. « Des initiatives visant le réemploi de cette matière sont nécessaires afin de maximiser l’usage des surplus pour limiter le gaspillage », d’expliquer Frédéric Bossé, coordonnateur en économie circulaire au Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. Pour se procurer ce produit local et écoresponsable, il est possible de contacter l’entreprise Coup de pouce au 819 582-9838 ou par courriel à info@couppoucemegantic.ca.

Orgue

Centenaire de l’église Saint-Louis-de-France : Une première activité réussie !

Les festivités soulignant le centenaire de la construction de l’église Saint-Louis-de-France à East Angus ont pris leur envol avec le spectacle de l’organiste Pierre Grandmaison. L’artiste a joué plusieurs œuvres en utilisant le majestueux orgue Casavant. Près d’une centaine de personnes ont pris place dans l’église pour écouter et sentir toute l’émotion qui se dégageait de l’instrument de musique. Le prochain spectacle, qui se déroulera le 23 avril, mettra en vedette l’organiste Raphaël Ashby, originaire d’East Angus.

Bury anglais

Exhibition of Bury’s Military History: A Strong Start

Hundreds of artefacts and banners filled The Armoury in Bury last weekend, telling stories of the military history of Bury and its surroundings from 1866 until now. Organized by the Bury Historical and Heritage Society in collaboration with the Bury Legion, the fully bilingual exhibition is to continue on March 25 and 26, with the addition of outdoor banners lining Main Street.
Bury’s role as a military centre began when the Fenians, a secret society of Irish patriots in the United States, launched a series of raids in 1866 to 1871. They aimed to take Canadian territory by force so they could exchange it with Britain for Irish independence. In reaction, the new Canadian confederation strengthened its militia, and Lemuel Pope, who owned most of the land surrounding what is now Bury, formed the 58th Compton Battalion of Infantry in Bury on October 11, 1867.
The history continued through World War I, World War II, the Vietnam War, and right up to the war in Afganistan. Telling the stories are more than 400 artefacts and information panels displayed on tables in the centre area, a slide show, and an army of seven-foot banners standing double-file along the sides of the hall, 30 in all.
A four-foot napalm bomb from the U.S. destined for use in Vietnam is “the most horrific thing in the entire exhibit,” said Ed Pedersen, one of the organizers.
The exhibits focus on people and their experiences rather than weapons: The men and women who served in combat, many losing their lives. Women who supported the war effort on the home front and kept the country functioning. The defence of Hong Kong. The British Home Children. Food rationing. The peace movement, and much more.
“One photo was of a woman in Russia, in 2022, protesting the invasion of Ukraine. Imagine her courage!” commented Pedersen.
In the world wars, Bury had the highest enlistment rate per capita of any community in Canada, according to Praxède Lévesque-Lapointe. Watching the slideshow, visitors commented on people they knew personally, or who were parents of friends.
Some 40 persons attended the 5 à 7 that opened the event, and about 62, the first day. The attendance was evenly divided between Francophones and Anglophones, many from beyond Bury. Some visitors spent hours examining the varied exhibits, said Pedersen. “I hope more young people come next weekend.”
“We had a very good collaboration,” said the historical society’s president, Praxède Lévesque-Lapointe. Joel Barter’s idea sparked the event. Ed Pedersen researched and wrote the text for the banners, Martine Staehler edited it, and Lé evesque-Lapointe translated it. John Mackley created the slideshow, and Dominique Lévesque helped with the whole process. Pedersen, Mackley and Tony De Melo arranged the exhibits.
Bury’s Royal Canadian Legion, Branch 048, provided many of the artefacts, as did collector Michel Morin of La Patrie, the ANAF Unit No. 318 (The HUT) in Sherbrooke, and other contributors. Photos for the banners and slide shows came from Joel Barter’s vast collection. Others came from the Legion’s scrapbook, loaned by Valerie MacLeod, and again, other contributors.
“We hope this event will remind people of history, and make them aware of the societal responsibility we have of protecting ourselves and our democracy. Canada is not a militaristic society, but we have responded when necessary,” commented Pedersen. “Our aim is not to glorify war, but just to point out the history.”
Barter led an initiative to put up 40 banners along Main Street, including 26 sponsored by families of veterans. “The banners are in the mail,” he said. “They should be here and installed by March 25.”
The exhibition at Bury’s Armoury, 563 Main Street, is open March 25-26, 1-4 p.m. The outdoor banners are to stay up until the fall, and the exhibition re-mounted for Canada Day.
Financial support came from the Quebec Anglophone Heritage Network, the Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise, the Municipality of Bury, and the Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Bury francais

Bon début à l’Exposition sur l’histoire militaire de Bury

Organisateurs de l’Exposition sur l’histoire militaire de Bury : Dominique Lévesque; Praxède Lévesque-Lapointe, présidente; Ed Pedersen; John Mackley et Joel Barter, archivistes; Roch Lapointe.

Des centaines d’artefacts et de bannières qui remplissaient le Centre Communautaire Manège Militaire de Bury le week-end dernier nous proposaient des récits sur l’histoire militaire de Bury et de ses environs, de 1866 à aujourd’hui. Organisée par la Société d’histoire et du patrimoine de Bury en collaboration avec la Légion à Bury, l’exposition entièrement bilingue se poursuivra les 25 et 26 mars avec l’ajout de bannières extérieures le long de la rue Main.
Le rôle de Bury en tant que centre militaire a commencé lorsque les Fenians, une société secrète de patriotes irlandais aux États-Unis, ont lancé une série de raids de 1866 à 1871. Ils visaient à prendre le territoire canadien par la force afin de pouvoir l’échanger avec la Grande-Bretagne pour l’indépendance irlandaise. En réaction, la nouvelle Confédération canadienne renforça sa milice et Lemuel Pope, qui possédait la majeure partie des terres entourant ce qui est aujourd’hui Bury, forma le 58e Bataillon d’infanterie Compton à Bury, le 11 octobre 1867.
L’histoire s’est poursuivie pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam et jusqu’à la guerre en Afghanistan. Plus que 400 artefacts et panneaux d’information exposés sur des tables dans la zone centrale, un diaporama, et une armée de bannières de sept pieds font la file en double le long des côtés de la salle, 30 en tout, racontent ces pages d’histoire.
Une bombe au napalm de quatre pieds provenant des États-Unis destinée à être utilisée au Vietnam est « la chose la plus horrible de toute l’exposition », a déclaré Ed Pedersen, l’un des organisateurs.
Les expositions se concentrent sur les personnes et leurs expériences plutôt que sur les armes; les hommes et les femmes qui ont servi au combat, dont beaucoup ont perdu la vie. Des femmes qui ont soutenu l’effort de guerre au front intérieur et qui ont permis au pays de fonctionner. La défense de Hong Kong. Les petits immigrés britanniques. Le rationnement alimentaire. Le mouvement pour la paix, et bien plus encore.
« Sur une photo, on voyait une femme en Russie, en 2022, protestant contre l’invasion de l’Ukraine. Imaginez son courage ! » a commenté M. Pedersen.
Pendant les guerres mondiales, Bury avait le taux d’enrôlement par habitant le plus élevé de toutes les communautés au Canada, selon Mme Praxède Lévesque-Lapointe. En regardant le diaporama, des visiteurs ont commenté des personnes qu’ils connaissaient personnellement ou qui étaient parents d’amis.
Une quarantaine de personnes ont assisté au 5 à 7 qui a ouvert l’événement et environ 62 étaient présentes le premier jour. La participation était également répartie entre francophones et anglophones, dont beaucoup venaient d’au-delà de Bury. Certains visiteurs ont passé des heures à voir les diverses expositions, a déclaré M. Pedersen. « J’espère que plus de jeunes viendront le week-end prochain. »
« Nous avons eu une très bonne collaboration », a déclaré la présidente de la Société d’histoire, Praxède Lévesque-Lapointe. L’idée de Joel Barter a déclenché l’événement. Ed Pedersen a recherché et écrit le texte des bannières, Martine Staehler l’a revisé, et Mme Lévesque-Lapointe l’a traduit. John Mackley a créé le diaporama, et Dominique Lévesque a aidé tout le processus. MM. Pedersen, Mackley et Tony De Melo ont organisé les expositions.
La Filiale 048 de la Légion royale canadienne à Bury a fourni plusieurs des artefacts, tout comme le collectionneur Michel Morin de La Patrie, l’unité ANAF no 318 (Le HUT) de Sherbrooke et d’autres contributeurs. Les photos pour les bannières et le diaporama sont une gracieuseté de la vaste collection de Joel Barter. D’autres provenaient de l’album de coupures de la Légion prêté par Valerie MacLeod et, une fois de plus, d’autres contributeurs.
« Nous espérons que cet événement rappellera aux gens l’histoire et qu’ils seront sensibilisés à la responsabilité sociétale que nous avons de nous protéger et de protéger notre démocratie. Le Canada n’est pas une société militariste, mais nous avons répliqué lorsque cela était nécessaire », a commenté M. Pedersen. « Notre objectif n’est pas de glorifier la guerre, mais simplement de rappeler l’histoire. »
M. Barter a dirigé l’initiative visant à installer 40 bannières le long de la rue Main, dont 26 sont parrainées par des familles d’anciens combattants. « Les bannières sont dans le courrier, », a-t-il dit. « Elles devraient être ici et installées d’ici le 25 mars. »
L’exposition au Manège Militaire de Bury, 563 Main Street, est ouverte du 25 au 26 mars, de 13 h à 16 h. Les bannières extérieures resteront en place jusqu’à l’automne et l’exposition sera remontée pour la Fête du Canada.
Le soutien financier provient du Réseau du patrimoine anglophone du Québec, du Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise, de la Municipalité de Bury et de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Carnaval de Johnville

On s’amuse pour le CPE à Johnville

Plusieurs familles ont répondu à l’invitation pour l’activité-bénéfice organisée par le Centre de la petite enfance (CPE) Il était une fois de Johnville. Les tout-petits accompagnés de leurs parents ont fait des randonnées dans un attelage tiré par des chiens ou sur le dos de poneys. Certains ont pris le temps de caresser les petits animaux de la fermette sur place alors que d’autres s’amusaient à glisser ou sauter dans les jeux gonflables. Le tout s’est déroulé sous de la musique d’ambiance avec un DJ. Les Winslow Dancers ont réchauffé l’ambiance en après-midi par une démonstration de danse. Tous les profits générés que ce soit de la vente de la cantine, des cannes disposées à divers endroits et autres contributions serviront à aménager la cour extérieure du CPE qui sera érigée juste derrière l’église. Isabelle Côté, adjointe administrative au service de garde, est satisfaite de la participation du public. La journée s’est révélée prolifique pour le service de garde puisqu’il a amassé un peu plus de 4 000 $.

Carnaval de Weedon

Plaisirs d’hiver à Weedon : Des familles au rendez-vous

Après deux ans de relâche, en raison de la pandémie, les citoyens du grand Weedon ont renoué avec la journée d’activités Plaisirs d’hiver, qui se déroulait au parc de Saint-Gérard.
Plusieurs familles ont profité des installations pour marcher et faire un petit rallye dans les pistes, tandis que les enfants se lançaient allègrement sur la pente de la glissade. D’autres se promenaient sur le petit sentier de glace alors que certains s’amusaient sur la patinoire. Les jeux gonflables ont toujours la cote et les enfants s’en sont donné à cœur joie. Toutes ces activités sont fort épuisantes et les participants ont fait le plein d’énergie en dégustant de la tire sur la neige. Chocolat chaud et café étaient également offerts gratuitement. De la musique d’ambiance agrémentait la journée. On a également procédé au tirage de prix de présence. Billy Fillion-Gagné, coordonnateur au service des loisirs et de la vie communautaire, est satisfait de la réponse du public. Quant au maire, Eugène Gagné, il considère que ce genre d’activité est « importante pour que la communauté soit de plus en plus soudée. Quand je vois les jeunes enfants, je pense qu’on a bien réussi notre journée. » Le maire précise avoir aperçu des gens de divers secteurs de Weedon, ce qui le réjouit. Mentionnons que la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a fait un saut durant la journée.

Centenaire de leglise east angus

100 ans de construction de l’église Saint-Louis-de-France à East Angus : Une programmation étoffée pour souligner le centenaire

Nous apercevons à l’avant de gauche à droite le président d’honneur Rémi L. Petit, Carole Blais, présidente du comité organisateur, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et Gray Forster, maire du Canton de Westbury. Dans le même ordre à l’arrière, Alexandre Fonda, représentant de la députée de Compton-Standstead, Marie-Claude Bibeau, François Jacques, député de Mégantic, Michel Bédard, directeur général Emballages Hood, Robert G. Roy, préfet de la MRC, et Dany Boily, présidente de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Reconnue comme étant un véritable bijou patrimonial, l’église Saint-Louis-de-France à East Angus est centenaire. Érigé en 1923, ce lieu de culte a aujourd’hui 100 ans bien sonnés. Les paroissiens n’ont pas l’intention de passer ce fait d’armes sous silence. Le comité organisateur, composé de différentes sphères de la communauté, a concocté une série de neuf activités qui se dérouleront tout au long de l’année.
La première activité se déroulera le 12 mars et mettra en vedette l’organiste, Pierre Grandmaison, compositeur et titulaire des orgues de la basilique Notre-Dame de Montréal. L’animation sera assumée par l’abbé Donald Thompson. Parmi les autres activités, figure le Symposium des arts le 15 et 16 avril. Le spectacle avec l’organiste Raphaël Ashby, titulaire des orgues de l’église du Très-Saint-Nom-de-Jésus de Montréal et originaire d’East Angus, se tiendra le 23 avril et sera animé par l’abbé Donald Thompson. Le 24 juin ne passera pas inaperçu puisqu’on y célébrera une messe québécoise suivie d’un concert présenté sur le parvis. Le dimanche 2 juillet se déroulera une messe solennelle présidée par Mgr Luc Cyr, archevêque de Sherbrooke. Les 9 et 10 septembre seront marqués par la participation aux Journées du patrimoine religieux alors que le 30 septembre et 1er octobre marqueront l’implication aux Journées de la culture à laquelle s’ajoutera une exposition de photos. Cette activité sera bonifiée par la présentation du spectacle musical de Jean-Guy Piché. Enfin, les 14 et 15 octobre marqueront la participation à la Balade des clochers par une visite guidée et d’un mini concert d’orgue par Dominic Alexandre, organiste titulaire de la paroisse.
C’est à l’occasion d’une conférence de presse tenue à l’église, que les membres du comité organisateur, le président d’honneur Rémi L. Petit et les principaux commanditaires que l’on a procédé au lancement de la programmation marquant le centenaire de construction du bâtiment.
« La région du Haut-Saint-François dispose d’un bâtiment patrimonial d’exception sur son territoire. Que ce soit par son architecture gothique, l’orgue puissant de facture Casavant Frères, les vitraux uniques ou les pièces d’orfèvrerie qu’on y retrouve, cette église mérite d’être connue et valorisée », de mentionner M. Petit. Le comité organisateur souligne de façon particulière le centenaire de l’église en ayant disposé diverses banderoles à saveur historique mettant en évidence la construction de l’église, le curé Jean Arsène Rodrique Plamondon et autres. Le bâtiment, œuvre de l’architecte Louis-Napoléon Audet, a été érigé en 1923 au coût de 364 298 $. Sa valeur actuelle est estimée entre 35 M$ et 40 M$.
Carole Blais, présidente du comité organisateur, mentionne que le choix de M. Petit comme président d’honneur était tout à fait naturel. « Il a participé aux travaux de rénovation, il connaît notre église par cœur. Il est là pour faire connaître notre église », précise-t-elle. M. Petit avoue avoir été surpris d’être sollicité d’autant plus qu’il n’est pas d’East Angus. « J’ai accepté parce que je travaille dans l’église pour la restauration depuis 2004. Ça fait partie de ma carrière, de ma vie d’architecte. Tout le travail qu’on a mis ici. Je sais que ça vaut la peine de le préserver, de le faire connaître. Je trouvais ça amusant d’être invité à donner du temps pour ça. C’est un plaisir de fonctionner avec le comité du centenaire. » Le président d’honneur joue un rôle actif au sein du comité. Il ajoute que son rôle consiste à « faire aimer et connaître le patrimoine. On est capable d’en parler, de le faire aimer plus. Les gens vont être capables de se l’approprier et vont le conserver plus longtemps. » Pour M. Petit, « développer le patrimoine en architecture, c’est aussi développer la connaissance et la connexion avec ce patrimoine-là. »
Mentionnons que les festivités sont possibles grâce à la générosité de plusieurs commanditaires. Plus de 45 000 $ sont amassés jusqu’à présent et permettent d’offrir une programmation variée. Mentionnons que certaines activités comme les concerts d’orgue nécessiteront l’achat de billets. Les personnes désireuses d’en savoir davantage peuvent consulter le site www.eastangus.ca.

École de La Patrie

Entrepreneuriat à l’école Notre-Dame-de-Lorette : Gère ta salade

Les élèves de 5e année posant fièrement avec la première récolte de l’année, accompagnés de leur enseignante, Mychèle Morin, et du directeur général chez Moisson HSF, Carl Lajeunesse.

Les élèves de 5e année de la classe de Mychèle Morin à l’école Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ont entrepris de cultiver divers légumes biologiques à l’aide d’un jardin hydroponique intérieur. Ces jeunes entrepreneurs motivés ont décidé d’offrir en don leur première récolte à Moisson Haut-Saint-François qui les remettra aux usagers de l’organisme.
« Je trouve ça super de voir de jeunes élèves avoir autant d’enthousiasme dans un projet comme celui-ci. Leur don fait chaud au cœur, surtout qu’à l’organisme, il est assez difficile d’avoir et d’offrir des légumes », d’exprimer Carl Lajeunesse, directeur général chez Moisson Haut-Saint-François.
Les agriculteurs en herbe étaient très fiers du résultat de la récolte et heureux de choisir un organisme aidant les gens dans le besoin.
Ce sont neuf élèves qui ont pris en charge l’entièreté du projet, de la mise en terre des graines jusqu’à la récolte, passant par le contrôle du PH dans l’eau et la qualité des nutriments absorbés par les plantes. L’hydroponie permet la culture de plantes sans terre. Ce système est très efficace puisque les racines reçoivent une alimentation optimale, et n’ont pas besoin de se développer à la recherche d’eau, donc plus de plantes dans moins d’espace. De plus, en hydroponie, plusieurs économies sont possibles puisque l’eau avec les nutriments est réutilisée.
Les sept semaines destinées à la production de la première récolte ont été chamboulées par quelques petits pépins, mais les élèves ont été en mesure de relever les défis et trouver des solutions à leur problème en équipe, souligne l’enseignante Mychèle Morin.
Cette école fait partie du programme Santé globale et les saines habitudes de vie sont une priorité pour l’établissement, les enseignants et les jeunes le fréquentant. Derrière ce projet se cache aussi un désir de promouvoir l’achat local. Consommer localement permet de produire moins de déchets et tous les légumes provenant de l’école Notre-Dame-de-Lorette n’ont été soumis à aucun produit nuisible pour la santé.

Entente aeroport Bénin

De l’Afrique de l’Ouest à Cookshire-Eaton : Formation en aviation pour des étudiants béninois

Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, et Jean-Claude Félix do Rego, ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire de la République du Bénin et représentant permanent auprès de l’Organisation de l’aviation civile internationale, signent la déclaration d’intention.

Au courant du mois dernier, une déclaration d’intention de collaborer a été signée à l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton impliquant les représentants du Bénin, le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, en collaboration avec la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke (CDAS) et la Ville de Cookshire-Eaton. L’objectif est de permettre la formation de pilotes et d’employés du milieu de l’aviation béninois dans les installations de l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de Cookshire-Eaton.
Robert Roy, préfet du Haut-Saint-François, se dit fier que la MRC et ses différents acteurs désirent contribuer à la diversification des services et au rayonnement de l’aéroport de Sherbrooke. « Oui, cette annonce a et aura un impact sur notre MRC, c’est inévitable, mais je pense qu’il faut plutôt regarder au niveau régional. Cette entente démontre qu’on est capable de développer notre aéroport. Il faut juste penser différemment. Cette entente est le début d’une collaboration internationale avec le Bénin », conclut-il.
Ce projet pourrait ne pas être le seul partenariat avec ce pays d’Afrique de l’Ouest. « Plusieurs échanges ont lieu entre les deux pays et on se demande quelle sorte de projet pourrait être profitable pour les deux parties. Le Bénin est notamment un pays où on retrouve beaucoup d’agriculture, tout comme la MRC du HSF. Je pense que cette entente concernant l’aéroport n’est que le début », d’affirmer M. Roy.
Les préparatifs pour accueillir une première cohorte d’étudiants sont déjà en branle sur le site de l’aéroport. Le propriétaire d’Altitude Centre de l’aviation indique que déjà, plusieurs acquisitions ont été faites et que d’autres le seront prochainement. L’école comptera notamment trois nouveaux aéronefs ainsi qu’un simulateur de vol dernier cri. « Le centre est heureux d’annoncer cette signature avec le Bénin pour la formation de pilotes et de salariés du milieu de l’aviation. Notre entreprise est fière de contribuer à la formation de futurs pilotes, mais aussi de faire rayonner notre région », d’exprimer Alexis Etienne.
La mise en place de cette formation se fera de façon progressive, mais les principaux intervenants évaluent qu’il serait possible d’accueillir, annuellement, près de 300 élèves béninois et que les premiers pourraient arriver dès le mois de septembre.
Ce projet, initié par le CLD, déboulera sur des retombées tant économiques que culturelles et profitera inévitablement à la région de l’Estrie et à la MRC du Haut-Saint-François. « Les retombées seront sans doute majeures. Ces étudiants ne viendront pas seulement pour étudier, ils vont aussi vivre et dépenser ici tout au long de leur formation. Altitude Centre de l’aviation s’occupera principalement de la formation des pilotes et des métiers associés à l’intérieur de l’avion, comme agent de bord par exemple », de mentionner Chantal Ramsay, conseillère aux entreprises au CLD du Haut-Saint-François.
Pour ce qui est d’autre formation, comme en mécanique de l’aviation, cette dernière pense qu’il serait profitable d’utiliser les services que nous possédons déjà, tels que le Cégep de Sherbrooke, la polyvalente d’East Angus ou encore les centres de formation professionnelle.
Le consul Jean-Claude Félix do Rego, ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire de la République du Bénin, est satisfait de l’entente et remercie tous les intervenants qui travaillent à la réalisation du projet.

resolution bury

Resserrer l’encadrement des matières résiduelles fertilisantes : Bury adopte la résolution à l’unanimité

« À Bury, on demande un moratoire jusqu’à ce qu’une réglementation soit émise.» — Denis Savage, maire de Bury

La municipalité de Bury a adopté à l’unanimité, lors du conseil municipal qui s’est tenu en février dernier, une résolution visant à resserrer l’encadrement des matières résiduelles fertilisantes (MRF) et stoppant l’épandage de celles-ci sur les terres agricoles du Québec.
La municipalité demande au gouvernement d’appliquer le principe de précaution dans la gestion des MRF, par le biais d’un moratoire, le temps qu’un débat public ait lieu et que soit adopté un cadre réglementaire strict. Cette demande est émise afin d’éviter que soient étendues dans l’environnement des concentrations trop élevées de contaminants émergents de type médicaments, hormones, plastiques et PFAS.
« C’est important pour nous, puisque ces produits-là sont traités ici, chez Englobe, locataire sur la propriété de Valoris. On trouvait ça important de prendre connaissance de ce qu’il en était et à la suite du reportage de Radio-Canada, Bury s’est en quelque sorte retrouvé étiqueté. Nous, on demande un moratoire jusqu’à tant qu’une réglementation soit émise » d’exprimer Denis Savage, maire de Bury.
Rappelons que les PFAS sont des substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques dont les molécules, plutôt que de se dégrader, ont plutôt tendance à s’accumuler dans les sols et l’environnement. Ces derniers sont associés, selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), à des problèmes liés à la reproduction, au développement, au système endocrinien (ensemble de glandes et de cellules qui fabriquent des hormones et qui les libèrent dans le sang), au foie, aux reins et au système immunitaire.
« On ne peut pas empêcher ces produits-là, on en produit nous aussi au Québec, mais avoir une législation qui nous permet de savoir à quoi s’en tenir est le minimum. De plus, on a un souci pour la population. Tout ce dossier de MRF et de PFAS n’est pas clair, il manque clairement d’information sur le sujet. Pour nous, il était important de se positionner comme municipalité et de démontrer que nous ne sommes pas d’accord avec ça et qu’on veut obtenir une réglementation concernant les matières résiduelles fertilisantes », d’expliquer M. Savage.
Outre le désir de voir des réglementations voir le jour, Bury désirait aussi avoir l’appui des autres municipalités, ce qui a été fait lors du dernier conseil des maires qui ont voté la résolution à l’unanimité.
« Nous à la MRC, ça allait de soi. Ce qu’on se dit, c’est qu’on a nos propres matières à traiter ici. Je pense qu’on n’a pas besoin d’avoir des MRF qui viennent des États-Unis. Commençons par gérer les nôtres. On sait que les deux paliers de gouvernement se penchent déjà là-dessus. Nous, on voulait donner un signal clair à Bury. Au niveau de la MRC, on les appuie », d’exprimer Robert Roy, préfet du HSF.
Personne ne parle d’interdire ce genre de produit. Le préfet mentionne que cette résolution est surtout là pour qu’il y ait création de normes, de balises et de réglementations entourant les matières résiduelles fertilisantes.

actualite

Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS recherche des parents adoptifs

Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS recherchait au moment des entrevues avec les parents adoptifs une trentaine de familles pour s’inscrire comme famille adoptive au programme de type banque mixte.
Les personnes désireuses d’adopter doivent passer par un processus de famille d’accueil de type banque mixte, explique Sylvie Raymond, travailleuse sociale au service d’adoption de la Direction de la protection de la jeunesse en Estrie. Pour ce faire, plusieurs critères sont exigés comme le fait d’être en bonne santé, d’avoir une vie personnelle stable depuis deux ans, avoir une bonne santé physique et psychologique, ne pas avoir d’antécédents criminels, être résident permanent ou avoir la citoyenneté canadienne et avoir un revenu au-dessus du seuil de la pauvreté.
La première étape, celle de la famille d’accueil permet de cheminer avec l’enfant jusqu’à l’adoption, explique Mme Raymond. Elle souligne qu’il existe une possibilité que l’enfant retourne à sa famille initiale, mais que les « possibilités sont très faibles. » Plus de 90 % des enfants demeureraient avec sa nouvelle famille jusqu’au moment d’adoption, précise la travailleuse sociale. Il existe le type famille d’accueil, mais aussi famille d’accueil dans le but d’être adopté, ce qu’on appelle banque mixte. « Nous, ce qu’on recherche, c’est des parents, des personnes seules, des couples, des personnes de même sexe, des personnes stables qui sont financièrement au-dessus du seuil de la pauvreté. »
« Ce qui est merveilleux de ce programme, pour les enfants, le jour un, ils arrivent à une place et ils vont être adoptés par les gens-là au lieu de dire là ils font un petit peu de famille d’accueil et ils changent de famille d’accueil parce que le projet n’est pas clair. Les familles d’accueil traditionnelles accueillent les enfants pour une période. Quand tu arrives dans une famille d’accueil de type banque mixte, tu arrives dans ta famille. Là, ils peuvent créer des liens, c’est qu’ils n’ont pas à faire plusieurs familles d’accueil. »
Mme Raymond mentionne que « les enfants de la DPJ ont un bagage, un vécu. C’est un enfant, qui des fois, a un niveau de besoins un petit peu plus élevé ou différent d’un enfant biologique. » Plusieurs étapes sont nécessaires avant d’obtenir l’accréditation pour être disponible à recevoir un enfant. La travailleuse sociale souligne que le processus se fait assez rapidement, soit quelques mois.
Pour obtenir davantage d’information, il est possible de consulter le site Web, d’appeler au Centre jeunesse au 819 822-2782 poste 52424 ou sans frais 1 800 463-5769 au même poste ou encore assister à une des rencontres d’information.

Adoption

L’adoption mixte à la DPJ : Une expérience non sans risques, mais enrichissante pour les familles

Les parents s’amusent avec les enfants.

Adopter des enfants de la DPJ comporte son lot de risques et d’inquiétudes, mais en bout de course, les parents rencontrés par le journal régional Le Haut-Saint-François, qui en ont fait l’expérience, disent que le jeu en vaut la chandelle et ils sont visiblement fiers de leur famille.
Pour Marie-Pierre Tardif d’Ascot Corner, le désir d’être maman et avoir sa famille était plus fort que tout. Elle a adopté quatre enfants sur une période de 15 ans, soit un de l’adoption internationale, âgé aujourd’hui de 16 ans et trois 8, 4, 2 ans, issus du programme de banque mixte de la DPJ. Célibataire, Mme Tardif utilise le terme soloparentale pour se définir « parce que c’est moi qui décide, c’est un choix de vie que j’ai fait. J’ai décidé d’avoir des enfants toute seule. Pour moi, la chose la plus importante dans ma vie, c’était d’avoir des enfants avant même d’avoir un conjoint. » Cette maman a rencontré une personne qui est devenue une amie et qui avait adopté trois enfants à la DPJ. « Elle a fait tomber tous mes préjugés. »
Mme Tardif a fait une première demande auprès de la DPJ et obtenu la garde d’un enfant d’à peine 40 heures après sa naissance. Elle l’a gardé pendant 9 mois avant qu’il lui soit retiré pour retourner dans sa famille biologique. « Ç’a été l’exception, il n’y a pas beaucoup d’enfants de la DPJ qui repartent. » À sa deuxième tentative, Mme Tardif a eu Henri pendant 9 mois. Il lui a été retiré, puis revenu pour de bon, cinq mois plus tard. « Quand ils m’ont appelé le 20 avril 2015 pour me dire que Henri revenait, je pense que ç’a été le plus beau jour de ma vie. » Bien que l’inquiétude soit toujours présente, au cours du processus, les deux autres adoptions se sont bien déroulées. À 45 ans, la maman a décidé qu’elle avait suffisamment d’énergie pour adopter son quatrième enfant. Pour elle, une véritable famille, c’est quatre enfants. Pour se faire « faut avoir un bon entourage. Faut avoir un entourage qui croit dans le projet ou du moins qui nous écoute. Ça prend des gens pour nous aider, ça prend des professionnels pour nous écouter et nous accompagner. On a un intervenant pour nous et un intervenant pour l’enfant. Tout au long du processus, on a quelqu’un pour nous accompagner. »
Pour Marie-Pierre Tardif, la motivation d’avoir des enfants est très égocentrique. « C’est le besoin d’être entourée, d’avoir une famille, d’avoir de l’action autour de moi. Avoir l’impression que je sers à quelque chose. » Pour la maman, l’adoption est motivée par le désir d’avoir une famille, pas de sauver un enfant. « Les enfants, avoir une famille, ce n’est pas un privilège, c’est un droit. Moi, par contre, être parent, c’est un privilège. »
Mère soloparentale avec quatre enfants n’est pas toujours évident. « C’est un joyeux chaos à la maison ici, c’est à l’envers, il y a des jeux partout, ça crie, ça hurle, je suis heureuse là-dedans. Faut être capable d’accueillir cette surcharge-là et moi, ça me nourrit. »
S’entourer
Mme Tardif est bien entourée, une femme de ménage deux jours semaine, des amis et des parents qui répondent présents à l’appel. Même si les enfants proviennent de divers milieux, ils forment une famille unie. « Le lien de sang n’est pas important, ils ont vécu des choses. Ils sont très fusionnels mes enfants. » Elle est d’avis que sa famille est plus unie qu’une dite normale, peut-être à cause de ce qu’ils ont vécu. Le fait d’avoir deux enfants de couleur, deux filles dont une rousse et la petite dernière blonde ne font aucune différence aux yeux des enfants. Ils se voient tous comme frère et sœur sans distinction. « Ils sont hyper proches. »
Le conseil que Mme Tardif donne aux futurs parents est d’aller à la séance d’information et « d’être solide dans ce que vous souhaitez et engagez-vous ; c’est la plus belle aventure du monde. Moi, ça m’a permis de devenir une famille, c’est pas rien, c’est un projet de vie. »
Un des enfants, Henri, a bien voulu commenter à visage découvert. Lui qui a vu la famille s’agrandir avec l’arrivée de ses sœurs n’a pas ressenti d’animosité et la transition s’est faite comme une famille à laquelle s’ajoute un nouveau-né. « J’étais très content d’avoir de nouvelles sœurs quand maman me l’avait dit. »
Couple
Le couple Chantal et Jean-Michel, du Canton de Westbury, a bien voulu accueillir le journal pour parler de leur expérience. Ils ont adopté trois enfants âgés aujourd’hui de 6, 5 et 3 ans. Ne pouvant avoir d’enfants de façon biologique, le couple a effectué des recherches sur Internet pour choisir l’adoption, banque mixte de la DPJ. « On ne connaissait pas ce service. On est allé à la séance d’information en avril 2016, et on a fait nos démarches. En septembre 2016, on a été accrédité, puis on tombait sur la liste d’attente le 30 septembre pour essayer d’avoir un enfant et le 23 décembre, on accueillait notre premier, un beau cadeau de Noël. Nos enfants sont tous arrivés à deux mois de vie. On a été chanceux pour ça, d’avoir de petits bébés. » Le couple était déterminé à avoir deux à trois enfants. Les délais se sont avérés très rapides d’une à trois semaines après avoir déposé la demande.
Les parents admettent que la première année avec l’enfant est plus inquiétante en raison du risque qu’il soit rappelé. « C’est un risque qui est faible, mais qui est vraiment bien expliqué au départ. Pour nous, le désir d’avoir des enfants et de fonder notre propre famille était plus grand que le risque. On a beaucoup de soutien », d’ajouter le papa. Le couple a été appuyé par la même travailleuse sociale tout au long du processus d’adoption. « Ça fait maintenant sept ans, elle connaît bien notre couple », de préciser Jean-Michel. Les enfants ont également leur travailleuse sociale.
Pour le couple, l’intégration « se fait comme une famille qui a trois enfants rapprochés. Le processus est un peu différent, mais en adoption, on va voir l’enfant puis tout est beau, l’enfant progressivement revient dans notre milieu, on l’intègre jour à jour selon les besoins de l’enfant. Chaque histoire est différente, chaque enfant a son bagage, ses défis, ses difficultés. On doit et c’est là-dessus le soutien qu’on a est pertinent ; on s’adapte à chaque situation aux besoins de l’enfant selon le cas », d’expliquer le père. Même si l’ensemble du processus s’est bien passé, les parents admettent que le plus difficile est de gérer le risque de se voir retirer l’enfant particulièrement la première année.
Pour les parents, le fait d’avoir un enfant par l’adoption fait oublier rapidement le processus dit naturel. « Tout ça tombe très rapidement. Quand on est avec l’enfant, puis au jour un comme une mère qui accouche, on vit la fébrilité d’accueillir. C’est juste que c’est accéléré. On donne un coup de téléphone, quelques jours après l’enfant est chez toi, tu vis comme si papa, maman avait arrêté de travailler pour s’occuper de l’enfant comme si l’on venait d’avoir un accouchement », d’exprimer les parents. Toutefois, ils admettent que l’intégration peut nécessiter quelques mois et varie selon l’enfant. « Faut se laisser le temps de s’adapter mutuellement et le lien se crée. Maintenant, on a un lien d’attachement très fort. Nos enfants, on se le fait dire, vos enfants sont tellement humains, tellement attachants. C’est un processus où l’on est amené par choix et intérêt à s’impliquer beaucoup parce qu’il a fallu le construire, le travailler. Sans rien enlever à aucun parent, aucune famille, de par ce qu’il faut faire, dès le départ, si ce n’est que par l’intérêt d’aller là, il y a un investissement, faut travailler fort le lien. Comme les trois sont adoptés, c’est notre plus grande fierté. Notre but, c’était de créer notre famille en tant que couple et de permettre à des enfants qui pouvaient peut-être sur un point de départ avoir un peu moins de chance, de leur permettre d’aller où il serait capable d’aller par eux-mêmes. On veut juste leur donner le meilleur et qu’ils soient heureux. »
Selon les parents, les enfants ne voient pas de différence au fait qu’ils soient adoptés. « Pour eux, il n’y a pas de différence et depuis l’arrivée de la troisième, ils sont encore plus fusionnels dans la discorde comme dans le bonheur. Ils ont besoin de l’un et l’autre pour être bien. C’est vraiment mon frère, ma sœur. Ils font ça tout seuls ; on n’a pas eu besoin d’intervenir, ça se fait naturellement », d’exprimer les parents.
Bien que les enfants soient en bas âge, les parents ont bien l’intention de leur expliquer la situation. « On leur a fait chacun un album photo. Les enfants, explique Chantal, ont été retirés de leur famille biologique dès leur naissance. On a pris des photos quand on est allé les chercher dans leur famille d’accueil d’urgence. On est leur troisième famille », précise-t-elle.
Enfin, s’informer auprès de personnes qui ont adopté et participer à la séance d’information sont deux façons efficaces de se faire une bonne idée sur le projet d’adoption banque mixte, d’exprimer les parents. « Moi et mon conjoint, on ne pensait jamais adopter dans notre vie. Au final, on est rendu avec trois beaux enfants, on a créé notre propre famille, on est vraiment reconnaissants et nos enfants, c’est notre plus grande fierté. On recommencerait l’expérience demain », de soutenir la maman.

Équipement acériculteur

L’Aménagement forestier coopératif des Appalaches est prêt pour la saison : Nouvel équipement pour venir bonifier la production

Les nouvelles presses devraient bonifier le rendement.

Le temps des sucres est à notre porte et les préparatifs sont déjà bien entamés pour l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA) de La Patrie. La 2e année de service de la coopérative a déjà pris son envol, mais selon Nicolas Fournier, directeur général, cette année est la première où la compagnie opérera à presque 100 %.
« Pour moi, c’est vraiment la 1re année. Avec toutes les années “covid”, on a eu de la difficulté à s’équiper et à être prêt à temps pour les sucres. On fonctionnait, mais on n’était jamais au maximum. Là, on est bien installé. On va utiliser de nouvelles presses à sirop, plus petites que les précédentes, contrairement à l’année dernière où on utilisait une grosse presse. Cette façon de faire permettra d’éviter les pertes de temps lorsque la presse bouche et que la bouilleuse continue à couler », d’exprimer M. Fournier.
L’entreprise située à La Patrie possède un contingent de 19 000 entailles et serait en mesure de gérer le bouillage d’environ 100 000 entailles. Selon Nicolas Fournier, le nerf de la guerre en acériculture est le service et la main-d’œuvre. « La relève et la main-d’œuvre ont toujours été un enjeu pour les érablières. La relève n’est pas là et les propriétaires vieillissent. Nous, on a une équipe de 9 travailleurs étrangers qui sont avec nous à l’année et qui peuvent s’occuper de faire l’entaillage, l’installation de l’équipement, du nettoyage ainsi que de la tubulure. Les services offerts sont variés et s’ajustent aux besoins du client », de mentionner le directeur général de l’AFCA.
Le partenariat avec la Chaire de recherche industrielle sur les technologies acéricoles se mettra en branle cette année avec l’ajout de capteurs à différentes étapes du transport et de la production. « L’an dernier, la Chaire n’était pas prête. Elle l’est maintenant. Des capteurs ont été installés sur le réseau d’apprivoisement des machines et il y en a aussi sur le camion qui récupère les concentrés chez les clients. Ça permettra de calculer le taux de Brix (taux de sucre dans le concentré), le volume, l’acidité et la viscosité », explique Nicolas Fournier.
Cette technologie permettra entre autres de savoir si le concentré est stable au moment de la réception, mais aussi s’il est en train de changer. Cette façon de faire assurera aussi une transparence avec le client parce que dès le départ, ce dernier saura ce qui est récupéré chez lui et ce que ça peut donner comme quantité une fois la transformation faite. « On devrait commencer à avoir des données et en tirer des conclusions d’ici 4 ans », ajoute M. Fournier.

Tournoi hockey atome peewee

Tournoi provincial Atome Pee-Wee : Une 40e édition réussie

Les joueurs des Sharks du Haut-Saint-François catégorie M13C n’ont pas à rougir de leur défaite en finale.

La 40e édition du tournoi provincial de hockey Atome Pee-Wee, qui se déroulait principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, a connu un vif succès. Les formations locales ont fait belle figure alors que deux se sont rendues en finale et une en demi-finale, contribuant ainsi à faire augmenter l’assistance.
Au cours de la dernière fin de semaine d’activité consacrée au Pee-Wee, le M13C s’est incliné en finale par la marque de 3 à 1 aux dépens des Lions de Saint-Jérome. Un peu plus tôt dans la journée, le M13A a perdu en demi-finale par la marque serrée de 2 à 1 en tir de barrage face aux Concordes de Mirabel.
Rappelons que l’Atome A M11A s’est imposé lors de la première fin de semaine d’activité en remportant le championnat dans sa catégorie raflant le championnat par une victoire serrée en tir de barrage 2 à 1 face aux Éclaireurs de Lévis. Quant au M11C, il s’est incliné par la marque de 0 à 1 aux dépens des Seigneurs-Soulanges.
Jessika Boislard, présidente du tournoi, est satisfaite du déroulement, et ce malgré une frousse du vendredi 17 février alors qu’une panne de courant sévissait sur la rive sud d’East Angus. « Vendredi, la météo était moins de notre bord, mais au moins, aucune équipe n’a annulé. » Mme Boislard était satisfaite de l’achalandage. Le fait que certaines équipes locales se soient rendues en finale a contribué à remplir les gradins, explique-t-elle. La présidente signale avoir reçu beaucoup de bons commentaires et les équipes prévoient se présenter à nouveau l’an prochain.

Fete des semences Sawyerville

Retour de la Fête des semences à Sawyerville

Camille Lussier de la ferme Les Hôtes Épinettes offrira un atelier sur la préparation de semis et d’un terreau.

La 8e édition de la Fête des semences aura bel et bien lieu cette année, après deux ans d’absence liés à la pandémie. Elle se tiendra le samedi 11 mars, de 10 h à 17 h, au 4 chemin de Randboro, sous-sol de l’église secteur Sawyerville, à Cookshire-Eaton. Le Jardin Communautaire de Sawyerville invite donc tous les amateurs de jardinage ainsi que les personnes intéressées à en savoir plus sur les différentes cultures à se joindre à eux. Cette édition regroupera quatre conférenciers, autant de semenciers ainsi que plusieurs producteurs et productrices, artisans et artisanes provenant de la MRC du Haut-Saint-François.
Plusieurs sujets seront abordés lors des conférences, mais tous auront un lien direct avec les semences et les différentes cultures. Dès 10 h, Chantal Parent parlera de l’insomnie ; des causes s’y rattachant et des plantes favorisant le sommeil. Les Maraîchers de l’or vert suivront avec une conférence sur la culture hivernale tandis que les Hôtes Épinettes présenteront, à 13 h 15, différentes méthodes et techniques de semis intérieur en vue de la prochaine saison de culture. Les conférences se termineront avec la ferme Jardins des Bocages qui parlera des microbiotes, des superaliments et des sols vivants, dès 15 h.
La ferme maraîchère Les Hôtes Épinettes offrira aussi, à 14 h, un atelier sur la préparation des semis et d’un terreau. Les participants pourront repartir avec quelques semis de leur choix qui auront été faits sur place pendant cet atelier présenté par Camille Lussier et Dominique Guay.
Les semenciers présents seront Les jardins féconds de Kélanie, Au jardin d’Edem, Mycoflor et la Ferme La Marjolaine. Ils proposeront aux visiteurs différentes semences ancestrales et québécoises. Principalement des variétés qui ne se retrouvent pas chez les commerçants réguliers. Un semencier a pour activité la sélection, la production et la distribution de semences pour leurs utilisateurs qui sont essentiellement des agriculteurs ou des particuliers. L’événement préconise l’éducation et le partage d’information sur les semences et les cultures dites écologiques.
Un choix de soupe, les pains d’Aurélien, fromages, café et dessert seront servis sur place, au coût de 10 $ par personne et gratuit pour les enfants de 5 ans et moins.
« M’impliquer au jardin est ma façon de faire du bénévolat qui est en accord avec mes principes et mon mode de vie. Nous avons continué de travailler au jardin même au temps de la Covid, en respectant les normes d’hygiènes en vigueur, mais c’est un retour depuis 2020 de la fête des semences et nous en sommes très heureux. Cet événement nous permet également de faire connaître et promouvoir le jardin et le marché qui s’y rattache », d’expliquer Jeanette Thériault, secrétaire au sein du CA du Jardin Communautaire de Sawyerville et membre du comité de la Fête des semences.

Fete des semences Sawyerville

Return of the Sawyerville Seed Festival

The 8th edition of the Seed Festival will indeed be back this year, after two years of absence during the pandemic. It will be on Saturday, March 11, from 10 a.m. to 5 p.m. in the basement of the Catholic church at 4 Randboro Road, in the Sawyerville sector of Cookshire-Eaton. The Sawyerville Community Garden invites all gardening enthusiasts as well as those interested in learning more about different farming methods to attend. This edition will bring together four speakers, four seed companies, and several producers and artisans from the MRC du Haut-Saint-François.
Several topics will be discussed during the presentations, but all will have a direct link with seeds and various crops. Starting at 10 a.m., Chantal Parent will talk about insomnia, its possible causes, and plants that promote sleep. The Maraîchers de l’or vert will follow with a presentation on winter cultivation, while Les Hôtes Épinettes will present, at 1:15 p.m., different methods and techniques of indoor seeding for the next growing season. The speeches will end with one by the Jardins des Bocages farm about microbiota, superfoods and living soils, starting at 3 p.m.
Camille Lussier and Dominique Guay of the vegetable farm Les Hôtes Épinettes will also offer, at 2 p.m., a workshop on the preparation of seedlings and soil. Participants will be able to leave with a few seedlings of their choice that will have been planted on site during the workshop.
The seed companies who will attend are Les jardins féconds de Kélanie, Au jardin d’Edem, Mycoflor and La Ferme La Marjolaine. They will offer visitors various ancestral and Quebec seeds, mainly varieties that are not available from large commercial suppliers. A seed company selects, produces and distributes seeds for their users, who are essentially farmers or individuals. This event promotes education and the sharing of information about seeds and crops that are deemed to be ecological.
A choice of soup, bread from Les pains d’Aurélien, cheeses, coffee and dessert will be served on site, at a cost of $10 per person, and free for children age 5 and younger.
“Getting involved in the garden is my way of volunteering, which is in line with my principles and my way of life. We continued to work in the garden even during the Covid pandemic, respecting the health norms in force, but this is a return of the seed festival, since 2020, and we are very happy about it. This event also allows us to let people know about our Garden and promote the market attached to it,” explained Jeanette Thériault, secretary on the Board of Directors of the Sawyerville Community Garden and member of the Seed Festival committee.

Carnaval East Angus

Carnaval d’East Angus : Vent de plaisir au parc des Deux Rivières

C’est par un beau samedi ensoleillé que parents, enfants et grands-parents se sont donné rendez-vous au parc des Deux Rivières à East Angus pour participer aux diverses activités dans le cadre du Carnaval d’hiver. Les amateurs de plein air ont eu l’occasion de glisser sur tubes, faire une randonnée en raquettes, s’amuser dans la piste d’hébertisme et se dégourdir au rythme de la musique. Le tout s’est clôturé par un feu d’artifice. Plusieurs centaines de personnes ont participé aux activités faisant le bonheur de la mairesse, Lyne Boulanger. La journée était organisée par la Ville de East Angus avec la collaboration des membres de la Maison des jeunes Actimaje.

Les Hivers

Deux soirées de première : Conte d’hiver numérique audiovisuel extérieur

L’histoire d’un petit garçon dans un petit village aux pieds d’une majestueuse montagne.

Le Cœur villageois de Cookshire-Eaton, la Maison de la culture John-Henry-Pope et la Galerie d’Art Cookshire-Eaton avec le soutien du ministère de la Culture et des Communications, sont heureux de présenter sur deux soirées, la première du conte numérique audiovisuel extérieur Les hivers qu’ils nous restent à compter, une création de L’inconnu dans le noir. Le conte numérique sera présenté les 3 et 4 mars (vendredi et samedi), de 18 h 30 à 20 h 30, au parc des Braves de Cookshire-Eaton, 85, rue Principale Ouest (route 108 – cœur du village), un spectacle d’un genre nouveau en Estrie et diffusé pour la première fois devant public.
Un spectacle innovant, intimiste et immersif pour repenser notre rapport à l’environnement. À partir du procédé cinématographique de rotoscopie consistant à créer une animation numérique audiovisuelle à partir d’images et de dessins, Sébastien Croteau (cinéaste-réalisateur de L’inconnu dans le noir) nous offre un spectacle d’un nouveau genre.
Après Les Murmures du Canton, diffusé chaque été depuis 2021 sur les murs extérieurs des trois bâtisses patrimoniales entourant le parc des Braves, Sébastien Croteau nous explique son cheminement : « En tant que cinéaste, j’avais le goût de poursuivre ce type de création, mais en racontant une histoire sous forme de conte afin de nous amener à réfléchir à notre impact sur la Nature. Je voulais m’adresser autant aux adultes qu’aux enfants dans un espace de diffusion sortant de l’ordinaire à la fois intimiste et immersif. (…) Les hivers qu’ils nous restent à compter, c’est un véritable conte (narration audio) accompagné de musique et d’animations numériques projetées sur une reconstitution de village en impression 3D d’environ 30 pi3, entourée d’un écran de 15 pi2. Il y a autant d’animations sur la reconstitution du village que sur l’écran, c’est ce qui rend le tout unique comme expérience ».
Les hivers qu’ils nous restent à compter, c’est l’histoire d’un petit garçon vivant dans un petit village aux pieds d’une majestueuse montagne. Ce petit garçon entretient une relation d’amitié profonde avec un bonhomme de neige, mais, chaque année, le réchauffement climatique fait toujours un peu plus fondre cette relation. Le petit garçon prend alors une décision qui inquiète tous les habitants du village. La règle des trois 10 pour un spectacle gratuit sur réservation, ou non. Une dizaine de personnes pourront assister à chaque représentation et il y aura une dizaine de représentations de 10 minutes par soirée. On peut réserver sa/ses places au plus tard le 2 mars à info@linconnudanslenoir.com en mentionnant l’heure qui convient le mieux; un message retour confirmera les disponibilités.
On peut aussi ne pas réserver, ça sera alors au premier arrivé premier servi. Des chocolats chauds, un foyer extérieur et le sous-sol du Victoria Hall seront proposés dans l’attente de la prochaine représentation. « Ça peut faire une belle ambiance conviviale et chaleureuse ! », mentionne Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture John-Henry-Pope.
Les soirées seront reportées à une date ultérieure s’il pleut, si la température descend sous les -15 degrés Celsius, s’il vente ou neige trop.

Carnaval de Dudswell

Carnaval d’hiver à Dudswell : Les familles au rendez-vous

Une centaine de personnes se sont amusées au Carnaval d’hiver de Dudswell. Que ce soit sur la patinoire, sur la glissade ou les randonnées en traîneaux, tous ont eu du plaisir. Après s’être amusés tout au long de l’avant-midi, les participants ont fait le plein d’énergie en après-midi en dégustant de la tire sur la neige. Trottinettes de neige et course de poche de patates ont bien complété cette magnifique journée agrémentée de soupe et de chocolats chauds. En prime, les enfants ont quitté le site avec un sac de friandises. Mélina Proulx, agende aux communications de Dudswell, est fière d’avoir franchi le cap de la centaine de personnes. « L’objectif est que toute la famille élargie participe aux activités et je crois qu’on a atteint notre objectif. Notre slogan est Le plaisir n’a pas d’âge et je vois des aînés qui sont là, des familles et même des chiens. On apporte toute la famille, c’est ce qu’on veut. » Mariane Paré, mairesse de la municipalité, est également fort satisfaite de la réponse du public. « C’est une belle fête familiale. C’est ça que je trouve le fun, les gens viennent, il n’y a pas de stress, ça jase, les enfants ont du fun, ça glisse on ne peut pas demander mieux. Ça raffermit le sentiment d’appartenance à la municipalité. » Mentionnons que la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a fait un passage au Carnaval d’hiver de Dudswell.

Graphic

East Angus : L’avenir de Graphic Packaging International incertain

L’avenir de Graphic Packaging International à East Angus est incertain, mais les travailleurs sont confiants de passer au travers.

Un gros nuage noir rempli d’incertitude plane au-dessus de l’usine Graphic Packaging International à East Angus. Des représentants du siège social, situé à Atlanta aux États-Unis, sont venus rencontrer les travailleurs, la semaine dernière, pour leur annoncer que la survie de l’usine serait assurée pour les trois prochaines années, mais qu’ils ne pouvaient s’engager davantage pour son avenir.
Katherine Lemire, directrice des ressources humaines à l’usine d’East Angus, confirme la nouvelle sans pour autant donner beaucoup d’information. Elle mentionne que Graphic Packaging International est en voie de construire une méga-usine au coût de 1 G$ à Waco au Texas, États-Unis et que la mise en production est prévue pour le début de 2026, dans trois ans. Quatre usines dont trois aux États-Unis et une au Québec, celle d’East Angus, sont touchées par cette initiative. « Graphic va soutenir les différentes usines en place pour faire la transition en lien avec cette nouvelle machine-là. L’objectif est d’améliorer la capacité de l’entreprise à répondre à la demande croissante de l’emballage recyclé sur le marché. Nous, c’est ce qu’on fait ici », d’expliquer Mme Lemire.
Jean St-François, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et cartons d’East Angus (STPCEA-CSN), explique que la haute direction a procédé de la sorte pour donner l’heure juste sur un projet de construction d’une méga-usine qui devrait être fonctionnelle dans trois ans. Ce futur plan d’exploitation aurait une capacité de production équivalente à l’ensemble des quatre usines réunies, d’où l’incertitude quant à l’avenir de ces dernières. Celle d’East Angus produit 110 000 tonnes de carton annuellement. M. St-François mentionne que les dirigeants auraient laissé entendre que le marché était en constante évolution et qu’ils n’étaient pas en mesure de s’engager pour l’avenir.
Dans un souci de maintenir la capacité de production des usines concernées et éviter l’exode de certains travailleurs, la multinationale offre aux employés une prime incitative à demeurer en poste de 1 500 $ par mois pour les 36 mois à venir. Le montant sera remis au terme de cette période représentant 54 000 $. Cette somme sera versée aux employés, peu importe l’avenir de l’usine, de préciser le président du syndicat.
En raison de la croissance du marché, M. St-François mentionne que les représentants n’étaient pas en mesure de préciser l’avenir des quatre usines à savoir, si elles poursuivront toutes leurs opérations régulières ou si certaines seront fermées. « C’est comme un sursis, ils disent : on a besoin de vous autres trois ans et après peut-être, on va avoir encore besoin de vous autres, mais peut-être que non aussi. Chaque usine a ses forces et ses faiblesses, chaque usine a des capacités de production différentes qui va jouer beaucoup dans la balance. »
Confiant
Admettant que la situation est préoccupante, M. St-François demeure optimiste quant à l’avenir de l’usine. « En 2019, la même situation s’est produite. Il y avait quatre usines en danger, excepté que deux ou trois mois après l’annonce, Graphic East Angus a été retiré du peloton qui était en danger. Ils ont dit : Graphic East Angus, il n’y en a plus de problèmes, vous n’êtes plus en danger, vous allez rester ouvert. C’était la même situation, c’était le même trois ans. À l’époque, Graphic construisait la même usine, mais au Michigan, avec trois ans de construction. Ils avaient mis trois usines en danger et une a fermé sur les trois. »
Cette fois-ci, M. St-François ne cache pas qu’il existe une incertitude au sein des travailleurs et que certains expriment une frustration, mais que l’ensemble est confiant et « déterminé à se retrousser les manches pour garder l’usine ouverte. Nous, on pense que l’usine a de bonnes chances de passer au travers à cause de la qualité du carton que l’on fait et la diversité du carton qu’on peut faire. Les grosses usines qu’ils construisent sont capables de faire un seul ou quelques grades de carton. Ici, on est capable de faire des petites commandes et on peut changer de grade de carton dans l’espace d’une demi-journée et répondre à des besoins spécifiques très rapidement, c’est ça notre force. » M. St-François ajoute que le positionnement géographique de l’usine constitue également un atout pour desservir le Québec, l’Ontario et la Nouvelle-Angleterre.
Le président du syndicat indique qu’un sondage est mené auprès des travailleurs afin de vérifier leur volonté à demeurer en poste ou de quitter. L’exercice vise à dresser un portrait d’ensemble et de voir ce qui serait possible de faire pour maintenir les effectifs. On compte 88 travailleurs syndiqués. Au total, un peu plus d’une centaine de personnes œuvrent à l’usine d’East Angus. M. St-François ajoute : la direction a procédé à trois embauches alors que les nouveaux venus connaissent la situation. Ce dernier précise que le syndicat maintient une bonne relation avec la direction et tous deux travaillent dans le même sens.
Des représentants de la Ville de East Angus, dont la mairesse, Lyne Boulanger, en tête, ont rencontré la direction de Graphic Packaging au lendemain matin de l’annonce aux travailleurs. Sans dévoiler la teneur des discussions, Mme Boulanger s’est dite rassurée et confiante, « je reste très positive », commente-t-elle.

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