actualite

Éconologis : Un service gratuit pour les ménages à revenu modeste

Le programme Éconologis du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles revient pour la saison 2022-2023. Ce sont des milliers de ménages à revenu modeste qui bénéficient chaque année de conseils et de services en efficacité énergétique leur permettant de mieux se préparer pour l’hiver tout en améliorant le confort de leur résidence.
Cette année, environ 400 foyers de la région de l’Estrie recevront la visite d’un conseiller ou d’une conseillère en efficacité énergétique de l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF Estrie).
Éconologis comporte deux volets. Le premier inclut des conseils pratiques pour économiser en matière de chauffage et d’électricité ainsi que la réalisation de travaux légers pour faire face à l’hiver, comme le calfeutrage de fenêtres, l’installation de coupe-froid, l’isolation de prises électriques, etc. Le deuxième volet prévoit le remplacement de thermostats mécaniques par des thermostats électroniques, programmables ou non, sous certaines conditions.
Pour bénéficier du programme Éconologis, le participant ou la participante doit respecter les seuils de revenus avant impôt. Pour le volet 2, il doit également recevoir une facture d’énergie pour le chauffage de son domicile. Finalement, aucun occupant ou occupante du logement ne doit avoir reçu la visite d’un conseiller ou d’une conseillère dans le cadre du programme Éconologis ou d’un programme de même nature géré par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, et ce, au cours des cinq dernières années ou des trois dernières années s’il ou elle a déménagé.
Pour obtenir plus d’information sur les critères d’admissibilité et pour prendre rendez-vous avec un conseiller ou une conseillère, communiquez avec ACEF Estrie au 819 563-1585 ou appelez le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles au 1 866 266-0008. Tous les détails du programme sont accessibles sur Québec.ca/econologis.
Éconologis est un programme saisonnier offert d’octobre à mars qui permet d’obtenir des conseils personnalisés et des produits liés à l’efficacité énergétique à la maison, peu importe la forme d’énergie utilisée.
En Estrie, le programme est livré par l’ACEF Estrie, qui privilégie la défense et la promotion des droits et des intérêts des consommateurs et des consommatrices avec un souci particulier pour les personnes à faible ou moyen revenu.

Bora boreal

Villégiature sur le lac Batley : Douze chalets écologiques à Bury

Une douzaine de chalets seraient déjà en construction et les visiteurs sont attendus dès le printemps 2023.

L’entreprise basée à Sainte-Brigitte-de-Laval, Bora Boréal, s’est vue accorder par le gouvernement du Québec une subvention de 2,2 M$ pour la réalisation de leur projet, estimé à 5 M$, de 12 chalets écologiques flottants sur le lac Batley, à Bury.
Cet investissement de 2,2 M$ provient d’une enveloppe totale de 9,4 M$ octroyée à quatre projets qui viendront bonifier l’offre touristique dans les Cantons-de-l’Est.
Ces maisons autonomes sont alimentées en électricité par des panneaux solaires et la température y est maintenue par un poêle à bois et un système de chauffage au propane. Un réservoir procure l’eau potable nécessaire ainsi qu’une toilette écologique à compost est à la disposition des visiteurs.
Les nouveaux chalets flottants de Bury pourront accueillir de quatre à six personnes, dépendant du type de chalet choisi. Sur le site, on retrouvera notamment l’accessibilité à un sentier pédestre, un jardin, des arbres fruitiers et un poulailler. Ce nouveau projet comprendra aussi un bâtiment de services incluant un espace de détente, un endroit muséologique avec pour thématique l’eau ainsi que de l’équipement, du matériel pour le plein air et les loisirs.
« C’est un projet d’hébergement flottant sur l’eau, sur un terrain privé. Les chalets sont à l’énergie solaire. On limite aussi la consommation d’eau de la clientèle, on veut sensibiliser les gens à ça », indique Nicolas Robitaille, copropriétaire de l’entreprise, en entrevue avec Radio-Canada.
Du côté de Bury, le maire, Denis Savage, voit cette opportunité comme un énorme plus. « Nous, à la municipalité, c’est juste du “wow”. Des aménagements récréotouristiques, on n’a pas ça à Bury. Ça va créer un bel achalandage. Ce projet-là va aussi créer de l’hébergement dans notre municipalité, ce qu’on n’avait pas jusqu’à maintenant. Ça va aussi amener une forme d’activité économique en même temps. Ça va amener du monde à Bury, qui va dépenser dans nos commerces », d’exprimer M. Savage.
Bury sera le deuxième site où des chalets seront aménagés sur l’eau par la compagnie. « À ma connaissance, des projets d’envergure comme ça à Bury ou même dans le Haut-Saint-François, je ne pense pas qu’il y en ait eu beaucoup. La MRC a eu un rôle à jouer dans la réalisation de ce beau projet. Mme Nathalie Laberge, directrice en aménagement et urbanisme, a travaillé énormément sur celui-ci et je la remercie grandement », d’expliquer le maire de Bury.
Les Cantons-de-l’Est figurent d’ailleurs cette année au sein de la prestigieuse liste annuelle d’endroits à découvrir dans le monde, selon le New York Times. Elle est d’ailleurs la seule destination canadienne à y figurer. La région partage cette liste avec notamment Londres, Kilmartin Glen en Écosse, l’Île Kangourou en Australie ou encore Fukuoka au Japon. Pour Denis Savage, cette publication fera son effet dans la région. « La publication du New York Times concernant les Cantons-de-l’Est, moi, je vois ça comme un plus. Je pense que ça va amener beaucoup de monde à venir voir notre région. Ce projet-là est comme un train qui passe et puis nous à Bury, on va embarquer dedans », de conclure le maire.
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, espère bien que ces nouvelles chambres seront occupées par une clientèle provenant des États-Unis. « C’est entre le Québec et la côte américaine qu’il y a le plus grand nombre de voyageurs qui franchissent la frontière en automobile. On est à 1,7 million de passages frontaliers cette année. Je pense qu’on a un potentiel énorme », d’exprimer cette dernière en entrevue à Radio-Canada.

TRavailleurs

Accueil des travailleurs étrangers : L’intégration ne se fait pas en un claquement de doigts

Une quinzaine de participants étaient présents dans les locaux de la CDC.

Une quinzaine de participants regroupant différents organismes du Haut-Saint-François (HSF) se sont réunis dans les locaux de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François (CDC) afin de suivre un atelier formatif sur l’accueil des travailleurs et travailleuses provenant de l’étranger dans les entreprises de notre MRC.
L’objectif derrière cette rencontre était d’outiller les participants afin de développer de bonnes pratiques en communication interculturelle pour faciliter l’intégration des personnes issues de l’immigration. L’agent de liaison aux entreprises et aux institutions de l’organisme Service d’aide aux Néo-Canadiens (SANC), Patrick Amuli, avait la charge de l’animation de l’atelier.
Il était important, pour M. Amuli, de différencier les différents types d’immigration. Il y a les immigrants économiques et humanitaires. Évidemment, plusieurs points les distinguent, mais principalement, le premier immigre en connaissance de cause et après y avoir réfléchi. Alors que le second n’a généralement pas vraiment le temps de se poser de questions, il doit fuir son pays d’origine. Les causes varient entre guerre, troubles politiques, violence de bandes criminelles, catastrophes naturelles, etc.
L’intégration des personnes issues de l’immigration ne se fait pas sans heurt. Lors de cet atelier, l’animateur a montré les sept étapes de ce processus. Il y a tout d’abord ce qu’on appelle l’irréalité, qui consiste à se projeter dans une nouvelle vie dans le pays d’accueil. Par la suite vient la période dite lune de miel, où la personne s’émerveille de tout et découvre un nouveau lieu de vie. La prise de conscience est l’étape suivante et est critique pour tout nouvel arrivant. C’est le moment où ceux-ci commencent à voir les différences entre la société d’origine et la nouvelle. C’est aussi le moment où l’absence de leurs familles est plus pesante. Ultérieurement viennent l’acceptation, une période de lâcher-prise, l’adaptation, la quête de sens et finalement, l’intégration comme telle. La durée pour passer au travers des 7 étapes de ce processus est différente d’une personne à l’autre, d’un contexte d’immigration à l’autre, d’exprimer Edwin Moreno, agent de développement à la CDC du Haut-Saint-François.
Un second atelier sera offert par la CDC. Il se donnera dans les locaux de l’organisme le 14 février, de 8 h 30 à 10 h, et aura pour sujet l’écriture inclusive appliquée aux offres d’emploi. Ce dernier aura pour objectif de fournir aux personnes responsables du recrutement des outils pour rendre leurs offres d’emploi plus accessibles et plus inclusives.

Brunch des élus

Belle participation au brunch des élus

Nous apercevons l’ensemble des participants qui ont pris la parole au cours du brunch.

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé, dimanche dernier, au brunch annuel des élus qui se déroulait au Club de golf East Angus. L’activité, organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, marquait la première d’une série pour 2023.
Ghislain Brière, président de l’organisme, est fier de la participation des gens en ce début d’année. « J’ai senti un vent de légèreté. Je pense que les gens sont contents que la Chambre soit revenue sur les rails. Je pense qu’on se rend compte que c’était nécessaire. » M. Brière est confiant pour la suite des activités que présentera l’organisme.
Participants
Les députés, fédéral et provincial, ainsi que le préfet, les maires et représentants de 11 municipalités du Haut-Saint-François, ont pris la parole, soulignant leurs bons coups et leurs projets. Marc-Alexandre Fonda, représentant de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, rappelle les diverses interventions de cette dernière et du gouvernement du Canada dans le comté. Il fait part d’un investissement de 1,4 M$ à travers différents programmes qui touchent le milieu communautaire, le développement économique, l’infrastructure et la jeunesse. Il précise que la santé des lacs relativement envers les plantes aquatiques envahissantes fait partie des préoccupations de Mme Bibeau. M. Fonda souligne l’intervention de la députée comme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire relativement à l’indemnisation de 1,7 G$ dont 1,2 G$ seront versés aux producteurs de lait sous la gestion de l’offre pour compenser les pertes de marchés relativement à l’Accord Canada-États-Unis-Mexique.
De son côté, le député de Mégantic, François Jacques, était visiblement fier de rappeler la réfection de la route 257. Poursuivant dans la même veine, il fait part des discussions concernant le projet de réfection d’une partie de la route 112, évalué à 50 M$. Au domaine touristique, M. Jacques souligne l’aide gouvernementale de 2,2 M$ apportée pour la réalisation du projet de plus de 4 M$ de chalets flottants à Bury, piloté par Bora Boréal. Il fait part également de l’aide apportée concernant la construction d’une piscine intérieure de la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus. M. Jacques rappelle que « les garderies vont ouvrir normalement d’ici la fin 2023 après la construction Johnville, Ascot Corner, East Angus, pratiquement 208 nouvelles places en garderie. »
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, a rappelé le rôle joué par la MRC avec le Centre local de développement (CLD) pour aider les entreprises à traverser la pandémie. Il souligne l’aide apportée de près de 390 000 $ en soutien financier à 14 entreprises par le programme d’aide d’urgence aux PME (PAUPME) alors que 12 ont eu accès à près de 720 000 $ en soutien financier avec le Fonds local d’investissements (FLI) et le Fonds local de solidarité (FLS). C’est avec une fierté évidente que M. Roy mentionne qu’aucune entreprise manufacturière n’a fermé ses portes au cours de cette période difficile. Le préfet soutient que 2022 a démontré une certaine reprise, notamment dans le secteur commerces et services ainsi qu’au secteur de la transformation alimentaire. Il ajoute que plusieurs défis se pointent à l’horizon et manifeste l’espoir que le milieu avec les divers organismes d’aide et les gens d’affaires seront en mesure de les relever.
La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, rappelle que sa municipalité est en croissance depuis plusieurs années et que de nombreux projets ont été réalisés, que ce soit la rénovation du Centre Évariste-Dubreuil, anciennement la Caisse Desjardins, l’ajout d’un ascenseur au Centre communautaire Paul-Lessard, l’achat de nouveaux afficheurs de vitesse. Mme Bresse souligne l’obtention du prestigieux prix en environnement Eureka pour l’installation d’un système afin d’augmenter la capacité du traitement des eaux usées. Parmi les projets, figure le prolongement du réseau d’aqueduc à partir du village jusqu’à la route 610. Cela devrait permettre d’accueillir, entre autres, une plus grande variété de commerces, de mentionner la mairesse.
Denis Savage, maire de Bury, signale que l’agriculture et le forestier sont deux secteurs importants pour sa municipalité. Il souligne un important projet touristique concernant la construction d’une douzaine de chalets flottants, réalisée par Bora Boréal. M. Savage rappelle également l’appui de la municipalité envers ses organismes en mettant à leur disposition des bureaux. Il ajoute l’acquisition d’un immeuble dans le but d’y aménager une caserne de pompiers au cours de la présente année.
Claude Leclair, directeur des communications et de la vie communautaire à la Ville de Cookshire-Eaton, souligne les diverses réalisations au cours de la dernière année. À ce chapitre, figure le plan d’action sur la structure administrative de la municipalité avec notamment la refonte du site Web, l’implantation d’un bureau de projets et la mise à jour de la planification stratégique 2013-2023. Le positionnement de la Ville comme alternative de choix pour la région de Sherbrooke demeure une préoccupation. La dynamisation des centres urbains de la municipalité et la finalisation de certains projets de développement comme la station d’épuration quartier Johnville, la mise aux normes d’un bâtiment d’église pour accueillir une garderie temporaire de 46 enfants ainsi que la mise en service d’une caserne incendie dans le quartier Saywerville s’inscrivent sur la lise des réalisations. Divers projets communautaires et touristiques comme la piste cyclable, la surface bétonnée pour trois patinoires, le sentier du barrage Sawyerville figurent dans les cartons. À cela s’ajoutent des projets de développement résidentiel, industriel et commercial sans oublier la volonté de développer 200 hectares autour de l’aéroport par la promotion des volets de la technologie de pointe.
Marjolaine Larocque, conseillère à Dudswell, signale l’importance de l’environnement pour la municipalité du fait qu’elle soit entourée de plans d’eau avec des rivières et lacs. Dans cet esprit, la lutte aux plantes aquatiques envahissantes demeure une préoccupation. L’implantation de six écocentres témoigne également du sérieux qu’apporte la municipalité face à l’environnement. Au niveau des loisirs, l’installation de jeux est prévue. Dudswell prévoit également développer un projet pilote de marché printanier et rénover le centre communautaire
Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, soutient que sa municipalité est en pleine effervescence et présente plusieurs attraits que ce soit les sentiers de ski de fond, le parc des Deux Rivières, le sentier illuminé, les jeux, la raquette. « Pour nous, se tenir en forme, c’est important. » Parmi les principales réalisations, la mairesse signale l’aménagement du nouveau garage municipal dans le parc industriel. L’ancien espace sera converti en stationnement pour les commerces de proximité, précise-t-elle. La réfection de l’aréna constitue un projet important. Quant aux aménagements du parc Rive de la Sud, ils devraient se compléter au cours des prochains mois. On envisage également la construction d’un troisième immeuble de l’organisation sans but lucratif Han-Logement de huit appartements pour personnes avec un handicap physique ou intellectuel. Au secteur des loisirs, la mairesse est fière de souligner une entente avec le Canton de Westbury. Mme Boulanger ajoute que la municipalité multiplie les efforts pour aider les entrepreneurs et commerçants par divers programmes. « Depuis plusieurs années, East Angus s’efforce à devenir un lieu de prédilection pour implanter sa famille. La population augmente graduellement, les écoles s’agrandissent et bientôt nous aurons notre CPE, nouvelle construction sur la rue Lafontaine. »
Bertrand Prévost, maire de Hampden, insiste « notre municipalité de 183 habitants a compris depuis longtemps que pour prospérer, il ne faut pas être un petit village Gaulois. Nous avons débuté depuis mon premier mandat à coopérer avec nos voisins dans des projets communs pour faire sortir de l’ombre nos communautés. La résidence des aînés de La Patrie, le parc Walter-Mackenzie de Scotstown, le parc régional de Franceville et bien d’autres exemples. » Présentement, d’ajouter le maire, la municipalité avec ses voisins travaille à mettre sur pied une régie des incendies et un service municipal commun pour la cueillette d’ordures, recyclage et bac brun. »
France Dumont, directrice générale de La Patrie, mentionne « qu’en étant une municipalité dévitalisée, le conseil veut prioriser le maintien des services à la population, attirer de nouvelles familles, améliorer la qualité de vie des gens qu’on a déjà, de leur donner l’opportunité de pratiquer de saines habitudes de vie et de favoriser le développement domiciliaire. » Plusieurs projets dont la réfection de la salle municipale, la conclusion de réfection de l’Abribois, l’acquisition de deux bornes électriques à la halte Éva-Sénécal et un nouveau développement domiciliaire privé font partie des principales réalisations. Pour 2023, on prévoit la mise à niveau du parc de l’Abribois avec la réfection de la patinoire et faire la mise aux normes d’une future rue pour offrir quatre terrains en périmètre urbain.
Parmi les réalisations, le maire du Canton de Lingwick, Robert Gladu, se félicite que sa municipalité avec l’aide de la MRC a réussi à installer quatre radars qui ont permis de réduire la vitesse à l’entrée du village. Il souligne le dynamisme des organismes du milieu qui permet entre autres de tenir le marché public en saison estivale et le Bike Stop auquel 800 motocyclistes ont fait un arrêt à Lingwick l’été passé. Il mentionne divers attraits comme la shed et le pont couvert patrimonial qui devrait être rénové cette année ainsi que l’église Chalmers, présentement en rénovation. Le maire fait part de deux projets de construction, dont un bâtiment pour les aînés.
Maire de Newport depuis un peu plus d’un an, Robert Asselin avoue être en apprentissage. Il mentionne que la municipalité offre un décor paradisiaque, mais que le développement est difficile. Les terres qui seraient disponibles, précise-t-il, appartiennent à des propriétaires demeurant à l’extérieur de la municipalité et préfèrent conserver leur terrain pour la chasse. M. Asselin est d’avis qu’un allégement des lois environnemental faciliterait le développement de sa municipalité.
« Nous, une de nos plus grandes réussites pour 2022 ça été la relance de la coop. On sait qu’une petite municipalité comme nous autres sans un dépanneur, sans un poste d’essence, c’est assez difficile d’exister, en plus qu’à l’intérieur de ça, on avait le bureau de poste. Tout est reparti, mais ce n’est pas terminé », d’exprimer, André Perron, maire de Saint-Isidore-de-Clifton. Au cours de la dernière année, précise-t-il, la municipalité a procédé à la mise à niveau d’une section des conduites d’aqueduc et d’égout. Parmi les projets, la corporation municipale travaille sur la construction d’une nouvelle salle communautaire. Le maire souligne l’agrandissement du Camping Vert portant à une trentaine le nombre de terrains disponibles. La municipalité travaille également sur un projet de logements sur un terrain lui appartenant. M. Perron fait part de la mise en marche d’analyse afin de valider la possibilité d’un projet éolien.
À l’instar de l’ensemble des municipalités du territoire, Mélanie Cyr, conseillère au Canton de Westbury, mentionne l’implication de la municipalité à la démarche MADA-familles amie des aînés. Elle est également heureuse de l’entente intervenue avec sa voisine, East Angus, pour les loisirs. Le parc du développement Godbout est en branle et le marché public a été relancé, d’exprimer Mme Cyr. Des améliorations au niveau des infrastructures au bureau municipal ont été apportées au cours de la dernière année. L’environnement est vraiment au cœur de nos préoccupations, exprime-t-elle et souligne l’importance d’accompagner les gens pour la diffusion d’information que ce soit pour les matières résiduelles, le recyclage, le compost. La conseillère mentionne que la municipalité a effectué une introspection au cours de la dernière année, qui a contribué à plusieurs améliorations par différents projets.
L’ensemble des participants ont semblé avoir apprécié le brunch des élus et plusieurs ont profité de l’occasion pour échanger au terme de la rencontre.

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Budgets municipaux : Des hausses un peu partout

Ascot Corner
Les citoyens d’Ascot Corner peuvent constater une légère hausse de la taxe foncière. Elle passe de 0,83 $ à 0,85 $ par 100 $ d’évaluation, pour la partie résidentielle, ce qui constitue une augmentation de 2,41 %. Légère hausse aussi du côté industriel où le taux passe à 1, 42 $ du 100 $ alors qu’il était à 1, 40 $ en 2022. La cueillette des matières résiduelles et les coûts associés à l’exploitation du réseau d’aqueduc restent les mêmes et coûteront aux contribuables respectivement 215 $ et 225 $. Le montant à verser pour couvrir les frais d’exploitation du réseau d’égout grimpe de 240 $ à 275 $. Le budget municipal, quant à lui, passe de 5 329 388 M$ à 5 761 509 M$.
Bury
Du côté de Bury, le budget municipal passe de 2 367 845 $ à 2 529 856 $. La taxe foncière s’inscrit à la hausse, grimpant de 0,46 $ à 0,48 $ du 100 $ d’évaluation. Elle s’inscrit à l’intérieur de la taxe globale qui passe de 0,639 8 $ à 0,669 6 $ du 100 $. Pour une résidence moyenne évaluée à 182 640 $ avec les services (aqueduc, égout, ordures), l’augmentation du fardeau fiscal sera de 3,9 % pour un montant à payer de 1 945,71 $. Pour une résidence comparable située à l’extérieur du périmètre urbain, l’augmentation sera de 4,07 %. Il en coûtera donc 1 467,96 $.
Chartierville
Le budget de la municipalité de Chartierville passe de 1 160 713 M$ à 1 559 381 M$ pour 2023. Les revenus de la taxe foncière augmentent aussi légèrement, passant de 501 706 $ en 2022 à 504 333 $ pour l’année en cours. Le taux de taxes foncières reste le même que l’année dernière et se situe à 0,81 $ par tranche de 100 $. Ceci inclus les services de police, d’incendie et de certaines collectes. On remarque une augmentation des dépenses en loisirs, culture et tourisme. Cela s’explique par la bonification du camping, entre autres, et l’ajout de bâtiments sur différents sites de la municipalité. Le budget associé à l’administration générale augmente aussi dû à l’inflation actuelle et à la hausse de la quote-part de la MRC. Pour le traitement des eaux usées, une taxe de 296, 51 $ sera imposée aux citoyens pour une résidence. Un montant de 60 $ sera aussi prélevé pour la collecte de la récupération et 158 $ pour celle des déchets.
Dudswell
À Dudswell, le budget de la municipalité grimpe de 487 380 $ passant de 3 673 119 M$ à 4 160 499 M$. La taxe foncière regroupant diverses catégories grimpe d’environ 8,8 %. La taxe foncière générale et industrielle augmente respectivement de 0, 82 $ du 100 $ à 0,89 $ pour la première et de 0,93 $ à 1,01 $ du 100 $ pour la seconde. La taxe foncière agricole quant à elle augmente aussi, passant de 0,81 $ du 100 $ à 0,88 $. Le prix des services offerts augmente aussi dans la municipalité de Dudswell. Le coût d’aqueduc pour un bâtiment principal passe de 294,25 $ à 319,31 $. Celui pour la gestion des matières résiduelles passe de 175,84 $/unité à 185,65 $. Il en va de même pour le traitement des eaux usées qui subissent une hausse de 109,80 $. Le coût associé à cette gestion était de 503,25 $ par bâtiment principal en 2022 et passe à 613,05 $ pour cette année. La majoration est due à la hausse des frais d’exploitation du réseau. Il en est de même pour la tarification pour l’eau potable qui subira une hausse de 9,33 %, aussi associée à celle des frais d’exploitation du réseau. Pour une propriété évaluée à 165 549 $, les citoyens paieront en moyenne 7,9 % de plus qu’en 2022. Pour le contribuable, cela représente une hausse de 157, 54 $ pour une résidence avec les services d’aqueduc et de collecte des matières résiduelles. L’augmentation des salaires s’explique par une hausse de l’Indice des prix à la consommation (IPC) à hauteur de 5 %.
La Patrie
Pour la nouvelle année, la municipalité de La Patrie augmente son budget total d’environ 56 005 $, atteignant ainsi 1 708 342,53 M$. Le taux de taxe foncière augmente légèrement aussi passant de 0,739 $ du 100 $ pour 2022 à 0,783 $ en 2023. Le budget alloué au service incendie diminue et passe de 177 909,22 $ à 139 781,00 $ pour l’année 2023. Cette diminution s’explique par les investissements faits en 2021-2022 en lien avec la mise à niveau du bunker, de l’équipement des pompiers et l’augmentation des salaires en lien avec la hausse du coût de la vie. En 2022, la municipalité a aussi fait l’acquisition d’une antenne de télécommunication directement liée avec la caserne, ce qui facilite les échanges en situation d’urgence. Le budget associé à ce secteur est donc à la baisse en 2023, puisqu’aucune autre bonification n’est prévue. Le service de police subit quant à lui une légère augmentation par rapport à l’année 2022 où le budget alloué était de 88 100 $ et qui passe maintenant à 90 400 $. La majorité des autres taxes ont tendance à diminuer de quelques dollars, excepté celle sur les eaux usées qui grimpe de 4 $, passant de 180,70 $ à 184,79 $.
Lingwick
Du côté de Lingwick, même si l’ensemble des taxes de service demeure stable, les contribuables devront débourser davantage puisque le taux de la taxe foncière grimpe de 7,2 % pour l’année en cours. Elle passe de 0,54 $ à 0,57 $ du 100 $ d’évaluation. À cela, il faut ajouter 0,076 $ pour la taxe foncière de la SQ. Le maire, Robert Gladu, qualifie le budget de réaliste. Il précise, dans son mot du maire, que la municipalité s’est servie du surplus accumulé pour réduire le fardeau fiscal des contribuables. « L’augmentation que la municipalité ne contrôle pas, comme l’Indice des prix à la consommation (IPC), se situe à 7,2 %. » L’augmentation imprévisible du carburant et du gaz naturel affecte considérablement les coûts pour l’entretien et le déneigement des chemins et chauffage du garage, ajoute-t-il. Dans un petit tableau, on indique que la taxe foncière contribuant pour 49 % des recettes des activités de fonctionnement en 2023 présente une hausse de 8 %. Les dépenses d’administration générale, représentant 28 % des activités financières, grimpent de 15 % tandis que les dépenses en sécurité publique représentant 13 % des activités financières augmentent de 6 %. On indique que le budget total des activités financières monte de 4 %. Le maire mentionne dans son message, diverses améliorations : le remplacement de deux tracteurs pour le déneigement et la tonte de gazon, l’achat d’une camionnette avec lumières de protection, l’acquisition de quatre panneaux avertisseurs de vitesse sur la route 108, la réfection majeure de la 257 sur 13 km et nouvelle signalisation, le changement de ponceaux et autres. Pour 2023, on aimerait, entre autres, faire des améliorations au pont couvert ainsi qu’à l’église Chalmers.
Newport
Les citoyens de Newport verront le rôle d’évaluation foncière augmenter de 42,2 %, passant donc de 142 437 100 M$ à 203 039 400 M$ en 2023. Avec cette augmentation considérable, le conseil municipal a pris la décision de réduire le total des taux de taxes foncières pour l’année 2023 à 0,35 $ comparativement à 0,38 $ du 100 $ de la précédente année. Ce montant pour la nouvelle année inclus le service de police, 0,098 $ du 100 $, celui d’incendie, 0,063 $ et la majoration des quotes-parts de la MRC qui s’élèvent à 0,124 $ du 100 $. Le prix pour la gestion des matières résiduelles est de 345 $ par année, pour un domicile et de 200 $ pour une habitation de type chalet. À cela s’ajoute un montant de 78 $ annuellement pour la gestion des fosses septiques.
Saint-Isidore-de-Clifton
Les citoyens de Saint-Isidore-de-Clifton constatent une diminution de la taxe foncière. Celle-ci passe de 0,91 $ à 0,66 $ par 100 $ de la valeur réelle. Les services d’aqueduc montent d’environ 0, 60 $ par mètre cube, la cueillette du recyclage est réduite de 12 $ par unité tandis que les services de compost et d’ordures demeurent stables. De légères augmentations aussi à prévoir dans les services d’égouts et de traitement des eaux usées. Les propriétaires devront assumer 2,60 $ du mètre cube de consommation d’eau, soit 0,40 $ d’augmentation et 0, 25 $ de plus pour le service d’égouts qui passera à 1,75 $ du mètre de front.
Scotstown
Pour la municipalité de Scotstown, les citoyens devront mettre la main dans leurs poches. Une mise à jour de la valeur imposable pour l’évaluation foncière est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2023 et passe donc à 36 485 500 $. Cette mise à jour est attribuable à certaines bonifications ou des changements dans la municipalité. Les revenus de taxes foncières de la municipalité grimpent de 364 795 $ à 412 950 $ pour 2023 et le budget augmente de 1 109 500 M$ à 1 253 445 M$. Le taux de taxes foncières augmente aussi, passant de 0,952 $ du 100 $ à 1,10 $. Pour l’année en cours, la municipalité de Scotstown subit une diminution de la péréquation passant de 178 018 $ à 58 352 $ pour 2023. Cette coupure de près de 120 000 $ à laquelle s’ajoute l’inflation oblige le conseil municipal à revoir certains projets et services. Pour les services incluant la collecte de récupération, des déchets, du compost, d’aqueduc, d’égout, de police et le remboursement lié à l’aménagement et le raccordement des puits, qui sont calculés par résidence, les citoyens subiront une hausse globale de 40,85 $ pour un total de 947,35 $.
Weedon
À Weedon, le budget de la municipalité pour l’année 2023 sera de 9 174 057 $, comparativement à 6 613 328 $ pour l’année précédente. Cette hausse provient principalement de transferts gouvernementaux, dont la TECQ qui sera appliquée sur des travaux à réaliser en 2023 (télémétrie et usine d’eau potable) et pour la mise aux normes du Centre communautaire de Weedon. Pour ce dernier, la municipalité recevra une aide financière de 1 438 500 $ provenant du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM). Le taux de la taxe foncière est à la baisse. Les citoyens auront à payer 0,870 0 $ du 100 $ de la valeur portée au rôle d’évaluation pour l’année 2023, contrairement à 0,965 0 $ en 2022. Le montant des taxes inclut l’ensemble des taxes foncières, des services et le remboursement de la dette. En termes de revenus, les taxes municipales représentent près de 54 % des recettes de la municipalité avec un montant de 5 000 144 $. Les subventions, compensations et redevances en matières résiduelles contribuent à 37 % des revenus pour un montant total de 3 350 548 $. Une tranche de 8 % provient des autres recettes de sources locales incluant tous les montants perçus, autres que les taxes avec des entrées monétaires de 724 365 $. Finalement, une portion de 1 % représentant 99 000 $ provient des montants versés par le gouvernement en compensation de taxes.
Westbury
Les propriétaires du Canton de Westbury verront leur avis d’imposition augmenter de 7,37 %. Le taux de taxation passera donc de 0,435 $ à 0,46 $ du 100 $ de l’évaluation pour une propriété résidentielle et inclut le service d’incendie, de police et la majoration des quotes-parts de la MRC. L’augmentation la plus importante est au niveau de la tarification des matières résiduelles qui augmente de 90 $ par résidence. Mentionnons que la tarification pour le service de police et d’incendie reste les mêmes qu’en 2022, soit respectivement 42 $ et 55 $ par unité. Quant à la gestion des matières résiduelles, elle coûtera aux propriétaires 350 $ par porte, ce qui représente une hausse de 90 $ comparativement à l’année dernière.

Claude Beaudoin

Le rôle d’évaluation qui double, un citoyen se questionne

Citoyen de Cookshire-Eaton depuis plusieurs années, Claude Beaudoin se questionne sur l’augmentation faramineuse de sa propriété.

Certains citoyens de la municipalité de Cookshire-Eaton ont récemment eu une surprise en découvrant leur nouveau rôle d’évaluation foncière. C’est le cas de Claude Beaudoin, qui a vu la valeur imposable de sa maison passer de 396 200 $ à 719 800 $. Même si la taxe foncière a été abaissée par le conseil municipal, cette augmentation signifie tout de même des taxes annuelles d’environ 4 750 $.
« Rien ne justifie une telle hausse. Quand on prend le temps de regarder l’intérieur de la maison, on s’en rend bien compte. Le plafond et la cave ne sont pas finis, les fils électriques dépassent. Je n’ai demandé aucun permis de construction dans les cinq dernières années. Rien qui pourrait justifier que la valeur de ma maison ait presque doublé », de dire le propriétaire, M. Beaudoin.
L’explosion du prix des propriétés dans tout le milieu est inexorable et liée, entre autres, au mouvement migratoire des villes vers la campagne lors de cette période pandémique. « Je peux comprendre que l’évaluation du terrain ait augmenté, si on regarde la moyenne des terrains vendus autour de ma propriété, ont été vendus à de forts prix. Mais l’évaluation de ma maison, est-ce qu’elle a été faite via Google Street View ? », d’exprimer le citoyen de Cookshire-Eaton.
Ce que ce dernier trouve fâcheux, c’est qu’il aurait tenté d’obtenir réponse à ses questions, mais sans réel intérêt ni de la ville ni de la MRC du Haut-Saint-François. « Ce que je trouve ironique et déplorable dans cette situation, c’est que j’ai contacté la ville qui m’a renvoyé vers la MRC en me disant que c’était eux qui étaient responsables des évaluations par le biais d’une firme privée, mais qu’en cas de désaccord, il était possible pour moi de faire une demande de révision. Cependant, le formulaire doit être émis par la ville », d’exprimer M. Beaudoin. Ce dernier tente de rejoindre le responsable et on lui explique que malheureusement, ledit formulaire n’est pas prêt.
Selon ce dernier, on lui aurait dit qu’il ne pouvait pas officiellement se plaindre avant de recevoir son compte de taxes. Ce qu’il trouve tout aussi regrettable. « Je n’ai pas envie d’attendre. J’ai envie de régler ça le plus rapidement possible. »
À la ville, Guylaine Marcotte, responsable des comptes de taxes et du rôle d’évaluation, assure que le formulaire de demande de révision est accessible depuis que les rôles ont été rendus publics. Il est possible de l’obtenir en main propre à l’Hôtel de Ville ou sur le site Internet du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Randonnée Weedon

Randonnée nocturne à Weedon : Plusieurs centaines de personnes participantes

Plusieurs centaines de personnes ont participé avec enthousiasme à la randonnée nocturne.

Pas moins de 400 personnes étaient attendues à la randonnée nocturne organisée par la municipalité de Weedon. Pour sa 4e édition, l’événement revenait en force après deux ans d’absence et plusieurs nouveautés attendaient les visiteurs.
Plusieurs centaines de citoyens, petits et grands, parcouraient les sentiers aménagés pour la marche, la raquette et le ski de fond. En nouveauté cette année, la municipalité de Weedon a fait installer des lumières le long des sentiers, créant ainsi une ambiance des plus féériques, explique Billy Fillion-Gagné, coordonnateur des loisirs à la municipalité de Weedon. Les plus courageux pouvaient même s’aventurer dans les pistes non éclairées. Des lampes de poche dotées d’un sifflet étaient distribuées aux enfants présents afin de rendre l’expérience encore plus originale.
Au retour de la randonnée, les participants étaient invités à se rendre au chalet pour y déguster gratuitement un chocolat chaud et du pop-corn. Des activités, telles que le patin à glace et des glissades sur tubes, étaient proposées. Les gens pouvaient également se remplir la panse au kiosque de 1001 Fondues – Les Fondues d’ici et savourer les bières de La Grange Pardue. Deux immenses feux de joie et le chansonnier Dylan Leney complétaient l’ambiance festive. En fin de soirée, tous ont pu profiter d’un spectacle de feux d’artifice professionnel, une autre nouveauté de l’organisation.
Des fromages de la Fromagerie P’tit Plaisir étaient vendus au profit de la Maison des jeunes Vagabond de Weedon. Un montant de 200 $ a été amassé et servira à acheter des jeux de société pour les jeunes.

Ose

Défi OSEntreprendre Estrie : Les inscriptions battent leur plein

Nous apercevons les acteurs en développement économique impliqués auprès des entrepreneurs du Haut-Saint-François. À l’avant de gauche à droite, Audrey Beloin, SADC, Sylvie Hamel, SADC, Alexandra Jacquet, Chambre de commerce HSF, Robert Rodrigue, Lancement d’entreprise et Abdelmalek Moungid, Caisse Desjardins. À l’arrière Caroline Dufour, CLD, Mélanie Quirion, CLD et Daniel Bérubé, CLD.

C’est en compagnie de plusieurs entrepreneurs du milieu, réunis dans le cadre d’un 5 à 7 au Resto bar Rive Sud, à East Angus, que l’on a procédé au lancement du volet local de la 25e édition du défi OSEntreprendre Estrie.
Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable du secteur entreprise pour l’échelon local, rappelle la mission de l’organisme qui « est d’inspirer le désir d’entreprendre pour continuer à bâtir un Québec, innovant, engagé et prospère. »
Le concours comporte divers volets : Scolaire, Création d’entreprise, Réussite inc. et Faire affaire ensemble. Mme Beloin invite tous les nouveaux entrepreneurs de 18 ans et plus, de tous les secteurs n’ayant pas eu de ventes avant le 1er avril 2022, mais qui prévoient en faire d’ici le 31 décembre 2023, à déposer leur projet d’affaires sur le site Défi OSEntreprendre.
Quant à Réussite inc., il s’adresse aux entreprises qui ont déjà participé au volet Création, qui ont plus de 5 années et qui sont toujours en affaires. Les entrepreneurs intéressés sont invités à déposer leur dossier.
La troisième catégorie, au secteur entreprise, Faire affaire ensemble, invite les entreprises qui ont à cœur l’achat local et faire affaire avec leurs homologues québécois à déposer leur candidature.
Le Défi OSEntreprendre comprend trois échelons : le local, le régional regroupant les neuf MRC de l’Estrie et le national. Les participants du Haut-Saint-François ont fait belle figure l’année dernière. L’entreprise Protéina Innovation a remporté le lauréat régional dans la catégorie Bioalimentaire volet Création d’entreprise alors que la Brasserie rurale 11 Comtés faisait de même dans sa catégorie. D’ailleurs, Emilie Fontaine, copropriétaire de l’entreprise, est ambassadrice pour cette catégorie au niveau régional. Mme Fontaine et toute l’équipe éprouvent une grande fierté de travailler de concert avec des producteurs d’ici. Par son implication, elle veut démontrer par des exemples concrets qu’il est possible, mais surtout profitable, de s’approvisionner localement. Deux autres porte-paroles sont choisis pour cette 25e édition. Il s’agit de Jean-François Bédard, Boutique Glorius, pour le volet Création d’entreprise et de Marc-Olivier Brault, le Refuge des Brasseurs pour le volet Scolaire.
Inscription
Les entrepreneurs désireux de participer à un des volets doivent s’inscrire sur le site du Défi OSEntreprendre au plus tard le 14 mars prochain 16 h. Mentionnons qu’un montant global de 2 000 $ sera réparti parmi les gagnants du volet local. « Ce qui me motive le plus est l’aspect de faire rayonner les initiatives entrepreneuriales », d’exprimer Mme Beloin, qui en est à sa 7e année comme responsable local.

Denis Savage francais

Newport et Bury conserveront leur statut bilingue

Maire de Bury, M. Denis Savage.

Bury et Newport, les deux municipalités bilingues du Haut-Saint-François, ont toutes deux décidé de conserver ce statut. Elles ont adopté les résolutions à cet effet lors de leurs premières réunions du conseil les 16 et 9 janvier respectivement, en réponse à un avis de l’Office québécois de la langue française (OQLF) reçu en décembre selon lequel elles perdraient ce statut si elles ne prenaient pas action dans les 120 jours suivant la réception de cet avis.
Près de 90 municipalités ou arrondissements du Québec ont un statut bilingue officiel. En vertu de la nouvelle loi 96, l’OQLF a envoyé des avis aux 47 municipalités bilingues où moins de 50 % des citoyens ont déclaré l’anglais comme langue maternelle lors du dernier recensement.
Les deux conseils ont adopté la résolution à l’unanimité, ont rapporté leurs maires, Robert Asselin de Newport et Denis Savage de Bury.
« Les fondateurs de Newport étaient tous anglophones, et la majorité des anglophones qui vivent ici aujourd’hui sont des descendants directs de ces familles fondatrices. Il est important de garder notre statut bilingue par respect pour ces familles », de dire le maire Asselin.
Le conseil de Newport compte quatre membres anglophones et deux francophones. Elle compte 741 habitants, dont 31 % sont anglophones, toujours selon le maire.
De même, le maire Savage mentionnait que « le fait d’avoir une municipalité bilingue fait partie intégrante de Bury. L’histoire de Bury est importante, et il ne faut pas oublier que ce sont les anglophones qui ont été les premiers à s’installer dans le lieu ».
Le conseil de Bury est divisé également, trois anglophones et trois francophones. Bury compte 1 449 habitants, dont 26 % sont anglophones. « Mais certains sont purs bilingues », observait le maire. « C’est une nouvelle génération. Ils parlent les deux langues, mais ils pourraient tout de même dire qu’ils sont plus anglophones ou francophones ».
« Par exemple », disait-il, « je suis francophone, ma femme est anglophone et nos enfants ne sont ni l’un ni l’autre; ils sont un mélange des deux ».
« J’ai grandi à Bury », confiait-il. « Nous avons grandi ensemble. On rit parfois de ce qui se passait auparavant. Avant, à la patinoire, il y avait les Anglais et les Français. Cela n’existe plus ».
Le statut bilingue permet aux municipalités de communiquer légalement avec leurs citoyens en français et en anglais par l’entremise de l’affichage, des comptes de taxes, des courriels, des bulletins, du site Web ou en personne. À Newport, les réunions du conseil se déroulent en français, mais les services, les communications et le site Web sont offerts aux citoyens dans les deux langues. M. Asselin a mentionné que le coût pour ainsi faire est « vraiment minime ».
À Bury, les réunions du conseil, les résolutions, les procès-verbaux, le site Web et les communications avec les citoyens sont tous dans les deux langues. « C’est un peu plus de travail, mais nous vivons avec. Ce n’est vraiment pas une contrainte d’avoir des services bilingues. Et je pense que c’est apprécié par nos citoyens », disait M. Savage.
La langue française est-elle menacée dans ces municipalités par leur statut bilingue ? « Non, je ne pense pas », dit M. Asselin. « Pas du tout. Les deux langues sont toujours vivantes »!, de conclure M. Savage.

Robert Asselin anglais

Newport and Bury to Keep Bilingual Status

Mayor of Newport, Robert Asselin.

Bury and Newport, the two municipalities in the Haut-Saint-François with bilingual status, have both decided to retain this status. They passed the resolutions at their first council meetings January 16 and 9 respectively, in response to a notice from the Office québécois de la langue francaise (OQLF) in December that they would lose this status in 120 days unless they took action.
Nearly 90 municipalities or boroughs in Quebec have official bilingual status. Under the new law, Bill 96, the OQLF sent notices to the 47 bilingual municipalities where fewer than 50% of citizens reported English as their mother tongue at the last census.
Both councils passed the resolution unanimously, reported their mayors, Robert Asselin of Newport and Denis Savage of Bury.
“The founders of Newport were all Anglophones, and the majority of English speakers who live here today are direct descendants of these founding families. It’s important to keep our bilingual status out of respect for these families,” said Mayor Asselin.
Newport’s council has four English-speaking and two French-speaking members. It has a population of 741, of which 31% are Anglophone, according to the mayor.
Similarly, Mayor Savage said “having a bilingual municipality is an integral part of Bury. The history of Bury is important, and we must not forget that it was Anglophones who first settled the area.”
Bury’s council is equally divided, three English speakers and three French. Bury has a population of 1,449, with 26% English-speaking. “But some are pure bilingual,” the mayor said. “It’s a new generation. They speak both languages, but just the same they might say they’re more English-speaking or French-speaking.”
“For example,” he said, “I am Francophone, my wife is Anglophone, and our children are neither; they’re ‘a mix’.”
“I grew up in Bury,” he said. “We grew up together. We laugh sometimes about what happened before. At the skating rink before, there were the English and the French. That doesn’t exist anymore.”
Bilingual status legally allows municipalities to communicate with their citizens in both French and English via signage, tax bills, email, newsletters, website or in person. In Newport, council meetings are conducted in French, but services, communications, and website are offered to citizens in both languages. Asselin said the cost of doing this in “really minimal.”
In Bury, council meetings, resolutions, minutes, website and communications with citizens are all in both languages. “It’s a bit more work, but we live with it. It’s really not a constraint, to have bilingual services. And I think it’s really appreciated by our citizens,” said Savage.
Is the French language threatened in these municipalities by their bilingual status? “No, I don’t think so,” said Asselin. And Savage agreed. “Not at all. Both language are still alive!”

Concours Bebe de lannée

Gagnant du concours Bébé de l’année 2022

Sanya Desruisseaux-Breton et Mathieu Girard de Westbury sont les heureux gagnants du concours Bébé de l’année 2022. C’est la photo du petit Jacob Girard, né le 3 octobre 2022, qui a été tirée au hasard. Les parents bénéficient donc de plusieurs prix et cartes-cadeaux d’une valeur supérieure à 400 $ et ceux-ci qui se disent guère chanceux dans les concours ont été fort surpris d’apprendre qu’ils étaient les gagnants. « C’est ma mère qui m’a appelé pour me dire qu’on avait gagné », d’exprimer Mme Desruisseaux-Breton. Les parents ont déjà voulu participer au concours pour leur aînée, mais avaient acheminé la photo passé le délai. Cette fois s’est avérée la bonne. « On n’a pas pris de chance; on a envoyé la photo à temps », d’exprimer la jeune maman. Le concours était organisé par le journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de plusieurs marchands. Parmi les généreux commanditaires, nous retrouvons Bébé Maude, les Pharmacies Proxim d’East Angus, Cookshire-Eaton, Brunet de Weedon et Familiprix d’Ascot Corner, ainsi que les marchés d’alimentation IGA Cookshire, IGA Couture East Angus et Lettrage Dionne. Nous apercevons Sanya Desruisseaux-Breton avec Emma-Rose et Jacob ainsi que le papa, Mathieu Girard, exhibant les prix.

Tournoi Atome Peewee

Tournoi provincial Atome Pee-Wee à East Angus : Prêt pour la 40e édition

Nous apercevons les membres du comité organisateur ainsi que la bière à l’effigie des Sharks.

Après deux ans de relâche forcée, tout le monde est fébrile, joueurs, parents, organisateurs, à l’approche de la 40e édition du tournoi provincial Atome Pee-Wee, qui se déroulera du 6 au 19 février principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus et un peu à l’aréna de Weedon.
« Cette année, les équipes avaient tellement hâte que ça n’a pas été long à combler les inscriptions pour les 48 équipes. L’enthousiasme est là et notre tournoi a une bonne réputation, on passe pour un bon tournoi », d’exprimer Jessika Boislard, présidente du tournoi.
Parmi les 48 équipes inscrites, on en compte quatre, représentant le hockey mineur du Haut-Saint-Fançois, soit deux dans la catégorie M11-A et M11-C et autant dans le M13-A et M13-C. Du nombre de formations participantes, 24 proviennent de l’extérieur que ce soit Saint-Basile-le-Grand, Roussillon, Terrebonne, Mirabel, Mont-Tremblant et autres. « Ces gens-là coucheront en région et mangeront dans le coin, ça va être bon pour l’économie locale », précise la présidente. En raison du grand nombre de matchs à disputer, six se dérouleront à l’aréna de Weedon, c’est-à-dire trois le 11 février de 13 h à 16 h et autant le 18 février de 9 h 30 à 13 h.
Cérémonie
La cérémonie d’ouverture se déroulera le 10 février à compter de 19 h 55, juste avant le match opposant le M13-A aux Cantonniers de Magog. À cette occasion, nous retrouverons sur la glace pour la mise au jeu officielle 12 des anciens présidents d’honneur ainsi que les principaux commanditaires. Une nouveauté cette année, l’entrée sera gratuite. « Le coût est compris dans le prix d’inscription des équipes », d’exprimer Mme Boislard.
Mentionnons que les profits du tournoi variant entre 18 000 $ et 20 000 $ sont investis dans l’Association du hockey mineur et servent notamment à payer des heures de glace et les chandails des équipes. Par ailleurs, les membres de l’Association ont fait preuve d’imagination en faisant faire par la micro-brasserie Les 11 comtés une bière à l’effigie des Sharks. Elle est vendue lors des matchs locaux en saison. En outre, spécialement pour le tournoi, on mettra en vente une bière spéciale marquant la 40e édition.

Bingo

Maison La Cinquième Saison : Le Bingo-média reprend vie dès le 15 février

La Fondation Maison La Cinquième Saison, résidence de soins palliatifs, située à Lac-Mégantic, et qui dessert les MRC du Granit et du Haut-Saint-François, reprend son activité de financement Bingo-média après une pause de 1 an et demi. Désormais, il sera possible de jouer à la télévision pour les clients de Cogeco en syntonisant les ondes de NousTV/Cogeco.
La première partie, bingo carte pleine, se déroulera le 15 février à 19 h sur le canal 111 ou 555. Les cartes sont présentement en vente (3 pour 5 $) au Dépanneur Bury, au IGA Cookshire ainsi qu’à l’Épicerie Scotstown. Les amateurs courent la chance de gagner un prix d’une valeur minimum de 1 000 $ pouvant aller même jusqu’à 5 000 $. Pour le jeu du 15 février, le lot sera de 5 000 $. Le Bingo-média se déroulera toutes les semaines, faisant relâche au cours de la période estivale. Les cartes seront en vente une semaine avant chaque jeu. Les responsables souhaitent être en mesure d’élargir le réseau de ventes de cartes à divers endroits dans le Haut-Saint-François.
L’activité est une importante source de financement. Lors de la dernière édition, la Fondation a récolté près de 150 000 $ pour une période de quatre mois. Une autre activité de financement se déroule à l’automne, un spectacle qui permet d’amasser approximativement 50 000 $. Mentionnons que la Maison La Cinquième Saison a besoin d’amasser 450 000 $ annuellement pour assurer son bon fonctionnement.
La résidence en soins palliatifs accepte les gens de toute maladie en fin de vie de partout en Estrie, mais principalement ceux des MRC du Granit et du Haut-Saint-François, d’exprimer Dominique Bilodeau, directrice générale et superviseure de soins à la Maison La Cinquième Saison.

Loisir MRC HSF

Le Haut-Saint-François sous les étoiles : Les loisirs nocturnes en plein développement

Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs pour la MRC, invite les citoyens à s’approprier cette partie du paysage par le biais d’activités nocturnes.

La MRC du Haut-Saint-François fait partie de la Réserve de ciel étoilé et compte bien en faire un crédo pour mettre en valeur cette richesse qui fait partie intégrante de notre territoire. L’objectif derrière cette initiative est d’organiser davantage d’activités de plein air, en soirée, afin de profiter au maximum de cette œuvre d’art qui surplombe nos têtes.
« Notre MRC regorge de magnifiques paysages et d’endroits à couper le souffle. Mais ce qui nous caractérise vraiment comme région est le fait que partout où l’on se trouve dans le HSF, il est possible d’observer le ciel et les étoiles et ce, sans trop d’interférant », d’exprimer Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs pour la MRC.
Chacune des municipalités est responsable de l’organisation de ses activités, mais le projet Loisirs nocturnes de la MRC agira en quelque sorte comme agent bonifiant et pourrait permettre la mise en valeur de celles-ci.
« Comment on pourrait attirer des touristes en plus d’offrir des activités intéressantes aux citoyens ? C’est une question que l’on se pose régulièrement au comité des loisirs de la MRC, qui regroupe des responsables de presque toutes les municipalités. C’est en comité que nous avons décidé de mettre de l’avant notre ciel étoilé et d’en faire un thème qui développera le sentiment d’appartenance aux résidents de notre région envers cette richesse qui nous est propre », d’expliquer M. Vaillancourt.
La MRC encourage d’ailleurs les municipalités à offrir plus d’activités se déroulant en soirée et quant à elle, s’engage à en faire la promotion, à faire le pont entre le groupe de la Réserve de ciel étoilé ou le Club d’astronome amateur de Sherbrooke et à en assurer la pérennité. « La création d’évènements de plus grande envergure est aussi sur la table de dessin », ajoute l’agent de loisirs.
Certaines municipalités ont déjà proposé plusieurs activités se déroulant en soirée sur notre territoire. L’illumination des sentiers du parc des Deux Rivières d’East Angus, l’envolée de lanternes chinoises à Chartierville, la marche aux flambeaux organisée par la municipalité de Scotstown ainsi qu’une randonnée nocturne avec feux d’artifice et fondue au fromage à Weedon.
« L’idée derrière ce thème-là est de commencer à trouver des façons de s’approprier notre ciel et d’en faire une part intégrale du paysage. D’inviter les gens à regarder en l’air, à porter attention à ce qui se trouve au-dessus d’eux et finalement les aider à mieux comprendre. Le fait de faire partie de la Réserve de ciel étoilé nous offre l’opportunité d’en apprendre davantage sur les étoiles, les constellations et tout ce qui touche à l’astronomie. D’ailleurs, le groupe d’astronomes amateurs de Sherbrooke est très ouvert à l’idée de venir dans nos évènements et de nous transmettre leur passion », de nous dire Alexandre Vaillancourt.

CPE Fafouin

Nouvelle construction du CPE Fafouin à East Angus et 49 places additionnelles

La directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, Debbie Fennety, et Josée Lamontagne, directrice adjointe au CPE Fafouin.

Le CPE Fafouin à East Angus sera relocalisé juste à côté du CHSLD et reconstruit, mais restera près de son ancien emplacement, sur la rue Lafontaine. La Ville de East Angus a procédé à l’achat d’un terrain appartenant au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons et l’a donné au CPE afin que celui-ci puisse être relocalisé. Le nouveau bâtiment, financé par le Programme de financement des infrastructures (PFI), coûtera environ 3 M$.
« À la ville, on savait qu’on était dû pour avoir une belle garderie neuve. L’ancien édifice date des années 1980 et est devenu désuet de plusieurs façons. C’est un ancien bungalow qui a été reconverti en CPE. De plus, avec l’augmentation de la population d’East Angus, l’agrandissement ou la relocalisation du CPE Fafouin devenait primordial. Pour faire les agrandissements et les rénovations, ça aurait nécessité beaucoup d’argent. Et pendant ces rénovations-là, la question qui revenait fréquemment était : où est-ce que nous allons relocaliser les enfants pendant les travaux ? Deux problématiques évitables par le déménagement du CPE dans de nouveaux locaux », d’exprimer la mairesse de la municipalité, Lyne Boulanger.
« Le nouveau CPE devrait entrer en fonction vers le mois de décembre 2023. Il sera plus grand en superficie et permettra à la garderie d’accueillir 49 nouveaux enfants, ce qui amène le total de places du CPE Fafouin à 98 : 15 places pour poupons (0-17 mois) et 83 places pour les 18 mois à 5 ans. Ce nouveau centre de la petite enfance fait partie des 40 CPE au Québec qui seront construits sous la forme de CPE préfabriqués par l’entremise d’un projet pilote du gouvernement provincial », d’expliquer Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants qui comprend le CPE Fafouin d’East Angus, le CPE Les Moussaillons d’Ascot Corner et Les 3 Pommes de Compton.
« Si on veut garder nos jeunes familles à East Angus, on doit leur donner un beau CPE. Son déménagement sera profitable pour tout le monde. Autant les familles que les enfants en profiteront, mais les gens y travaillant aussi bénéficieront de ses nouveaux locaux », d’expliquer Lyne Boulanger.
Malgré l’ajout de places dans les CPE du Haut-Saint-François, Mme Fennety rappelle que tous les parents doivent inscrire leurs enfants sur la liste centralisée La Place 0-5. S’inscrire sur cette liste est une obligation gouvernementale visant à assurer l’équité de chacune des familles. Pour l’instant, la nouvelle installation qui verra le jour à Ascot Corner n’est pas encore inscrite à La Place 0-5. Elle l’intégrera dès que le CPE aura l’autorisation du ministère de la famille, ce qui généralement se fait quelques semaines avant l’ouverture.
« Le CPE-BC ne tient aucune liste d’attente à l’interne, il est donc inutile de nous appeler pour avoir une place », de mentionner Debbie Fennety. « Il est important que les parents inscrivent leurs enfants sur La Place 0-5 », conclut-elle. Présentement, les enfants sont positionnés sur cette liste en fonction de la date à laquelle les parents les ont inscrits. Plus vite l’inscription sera faite, meilleures seront les chances d’obtenir une place.
La construction d’un CPE à Ascot Corner, faisant aussi partie du projet des 40 CPE préfabriqués, verra le jour à l’intérieur du parc Goddard. Ce nouveau bâtiment comportera 70 places : 10 pour poupons (0-17 mois), ainsi que 60 places pour les 18 mois à 5 ans. Ce projet devrait être mis à terme dès l’automne 2023.

Budget francais

Alourdissement du fardeau fiscal 4,29 % à Cookshire-Eaton

Le conseil municipal de Cookshire-Eaton a adopté, lors d’une séance extraordinaire, tenue le 19 décembre, le budget pour l’année 2023.

Les contribuables de Cookshire-Eaton subiront un alourdissement de leur fardeau fiscal en 2023 de 4,29 %. Même si le conseil municipal a abaissé le taux de la taxe foncière de 0,94 $ du 100 $ d’évaluation à 0,66 $, certains risquent de voir leur compte de taxes monter considérablement en raison du nouveau rôle d’évaluation municipale qui grimpe en moyenne de 29 %. D’autres contribuables, plus chanceux, bénéficieront d’une légère diminution de leur compte de taxes.
Voilà ce qui se dégage des prévisions budgétaires 2023 adoptées par les élus lors d’une séance spéciale tenue le 19 décembre et à laquelle n’assistait aucun citoyen. Le budget de la municipalité pour l’année en cours grimpe de 172 700 $ pour atteindre le montant de 10 761 700 $. Cette majoration, explique le directeur général, Martin Tremblay, est principalement attribuable à l’augmentation du coût de la vie.
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, soutient que les élus ont fait le maximum pour réduire l’impact du nouveau rôle d’évaluation sur les contribuables. « On a travaillé sur plusieurs scénarios pour en arriver à ce que ça soit le plus équitable possible ». M. Gendron mentionne que l’augmentation moyenne du rôle d’évaluation est de 29 % et que les élus ont réduit le taux de taxation de 30 %. Dans tous les nouveaux rôles d’évaluation foncière, on remarque des écarts considérables. La plus forte augmentation serait de 235 %. À titre d’exemple, un immeuble évalué à 186 800 $ et grimpant à 300 100 $ marquant une hausse de plus de 60,7 % subira une augmentation de son fardeau fiscal de plus de 420 $. À l’opposé, un immeuble évalué à 276 800 $ passant à 303 900 $ en hausse de 9,8 % se traduira par une diminution de 406 $ sur le compte de taxes municipales. Selon le directeur général, 60 % des contribuables connaîtront une diminution de leur fardeau fiscal alors que 40 % subiront des majorations.
Taxes
La municipalité a modifié cette année son mode de calcul en excluant 50 % de la taxe des matières résiduelles et le recyclage qui étaient basés sur la valeur foncière afin d’établir un coût fixe. Le reste devrait se faire graduellement au cours des prochaines années. Au chapitre de la taxation, toutes les formes de taxes incluant celle de l’agglomération sont comprises à l’intérieur de l’augmentation de 4,29 %. Parmi elles, nous retrouvons la taxe pour les égouts qui augmente de 43 $ atteignant le montant de 229 $. Cette majoration est attribuable à la vidange des bassins d’épuration, explique-t-on. Quant à la taxe d’eau, elle demeure stable. Celle pour la cueillette des ordures s’établit à 105 $, le recyclage à 45 $, tandis que pour le compost, elle grimpe de 10 $ atteignant le cap du 86 $. L’augmentation pour la cueillette s’explique par l’acquisition d’un nouveau camion. Par ailleurs, le coût pour la vidange des fosses septiques fait un bond de 33 $ atteignant 110 $. Le directeur général précise que les montants correspondent au coût réel pour les services offerts.
Satisfait
Compte tenu du contexte actuel où le taux d’inflation s’élève à près de 7 %, le maire Gendron estime que la hausse de 4,29 % n’est pas élevée. « On est satisfait. Par contre, on n’a pas une grande marge de manœuvre. » Pour obtenir une marge de manœuvre appréciable, ajoute le maire, il aurait fallu une augmentation de 7 %, ce que le conseil municipal n’était pas prêt à faire.
Plan triennal
Les autorités municipales ont présenté, au cours de la soirée, le plan triennal 2023-2025 au coût de 9 711 521 $. Bien entendu, la réalisation est conditionnelle à l’obtention de subventions gouvernementales. Parmi les principaux projets prévus au cours de la présente année évalués à 3,8 M$, on retrouve des travaux d’entretien du barrage à Sawyerville (900 000 $), la recherche en eau au parc écoforestier de Johnville, puits de captation et bâtiment de filtration (1,3 M$) et la mise à niveau des trois patinoires des secteurs Cookshire, Sawyerville, Johnville (750 000 $).
Développement domiciliaire
Le développement domiciliaire s’inscrit parmi les préoccupations du conseil municipal et du maire Gendron. Dans cette optique, on souhaiterait attirer des promoteurs susceptibles de stimuler le développement de multilogements. La municipalité dispose pratiquement de quatre terrains dans le secteur du Boisé de Cookshire et est disposée à les vendre. Elle possède également quatre terrains du côté de Birchton et aimerait bien les vendre en exigeant que la résidence unifamiliale soit construite dans une période de deux ans. À Sawyerville, on dispose d’un terrain situé juste à côté de la caserne et on souhaiterait y voir bâtir un immeuble de six logements. Outre le projet de développement d’une rue dans le secteur Johnville et du développement du secteur Maheux, on dispose de deux grands terrains commerciaux situés sur le site de l’ancienne salle communautaire et donnant sur la route 251. On souhaiterait les vendre pour favoriser les commerces de proximité, d’exprimer le maire Gendron.
D’autre part, ce dernier est fier de rappeler la construction d’une nouvelle garderie de 63 places qui sera située juste derrière l’église à Johnville. Le projet de 2,4 M$, entièrement payé par le ministère de la Famille, devrait être complété pour l’automne prochain.
Agglomération
D’autre part, le conseil d’agglomération de Cookshire-Eaton, auquel participe la municipalité de Newport, notamment pour le service d’incendies, a adopté le budget pour 2023. Le montant global en hausse de 14 000 $ passe de 1 148 000 $ à 1 162 000 $. La quote-part de Newport, à la hausse de 10 000 $, s’élève à 236 000 $. Cependant, bien que Newport accepte le budget dans son ensemble, elle conteste sa quote-part, la considérant trop élevée. Celle de Cookshire-Eaton augmente de 5 000 $, passant de 921 000 $ à 926 000 $. Mentionnons que les contributions municipales sont établies selon l’évaluation foncière. L’augmentation globale du budget est attribuable au remboursement de la dette des casernes et l’intérêt pour les achats des appareils respiratoires pour 2023.

Brunch des élus

Le retour du brunch des élus

Après deux ans d’absence, la Chambre de commerce du Haut-Saint-François reprend ce qui était le traditionnel et très couru brunch des élus. Il s’agit d’une belle occasion de fraterniser et échanger dans un cadre détendu. Lors de cette rencontre, un temps est accordé au maire ou au délégué de chaque municipalité pour relater les réalisations de la dernière année et leurs projets. Habituellement présents, les députés fédéral et provincial ou leur représentant prennent également la parole à cette occasion. L’activité accessible au grand public se déroulera le dimanche 29 janvier, à compter de 10 h, au Club de golf East Angus. Prière de réserver auprès de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.

Budget anglais

Increased Tax Burden of 4.29% in Cookshire-Eaton

The Cookshire-Eaton Municipal Council adopted the budget for 2023 at a special meeting on December 19.

Cookshire-Eaton taxpayers will see an increase of 4.29% in their tax burden in 2023. Even though the municipal council has lowered the property tax rate from $0.94 per $100 of assessment to $0.66, some may see their tax bill rise considerably due to the new municipal assessment roll, which has gone up an average of 29%. Other taxpayers who are luckier will benefit from a slight reduction in their tax bill.
This is what emerged from the 2023 budget plans adopted by elected officials during a special meeting on December 19, which was not attended by any citizens. The municipality’s budget for the current year went up by $172,700, to reach the amount of $10,761,700. This increase, explained the general manager, Martin Tremblay, is mainly attributable to the rise in the cost of living.
Cookshire-Eaton Mayor Mario Gendron said elected officials have done their best to reduce the impact of the new assessment roll on taxpayers. “We worked on several scenarios to find the one that is as fair as possible,” he said, pointing out that the average increase in the assessment roll is 29% and that elected officials have reduced the tax rate by 30%. Looking at all the new property assessment rolls, one can see considerable discrepancies. The biggest increase is 235%. For example, a building valued at $186,800 and going up to $300,100, an increase of more than 60.7%, will suffer an increase in its tax burden of more than $420. On the other hand, a building valued at $276,800 and rising to $303,900, an increase of 9.8%, will result in a decrease of $406 on the municipal tax bill. According to the Director General, 60% of taxpayers will experience a reduction in their tax burden while 40% will experience an increase.
Taxes
The municipality changed its method of calculation this year by excluding 50% of the waste and recycling tax, which was based on the property value, in order to establish a fixed cost. The rest should be carried out gradually over the next few years. In terms of taxation, all the forms of taxes, including that of the agglomeration, are included within the increase of 4.29%. Among them, we find the tax for sewers, which increased by $43, up to $229. This increase is attributable to the emptying of the purification basins, he explained. The water tax remains stable. The tax for garbage collection is $105, recycling is $45, and compost has gone up $10 to reach $86. The increase for picking up the compost is explained by the acquisition of a new truck. In addition, the cost for emptying septic tanks has jumped from $33 to $110. The Director General clarified that the amounts correspond to the actual costs of the services offered.
Satisfied
Given the current context with an inflation rate of close to 7%, Mayor Gendron considered that the 4.29% increase is not high. “We are satisfied. On the other hand, we do not have much room for manoeuvre.” To have a meaningful margin of manoeuvre, the mayor added, a 7% increase would be needed, something the municipal council was not prepared to do.
Three-Year Plan
During the evening on December 19, municipal authorities presented the 2023-2025 three-year plan at a cost of $9,711,521. Of course, carrying out the plan is conditional on obtaining government subsidies. Among the main projects planned for this year, valued at $3.8 million, are maintenance work on the dam in Sawyerville ($900,000), research into water at the Johnville ecoforest park, catchment wells and a filtration building ($1.3 million) and the upgrade of the three skating rinks in the Cookshire, Sawyerville and Johnville sectors ($750,000).
Residential Development
Residential development is one of the concerns of the Municipal Council and Mayor Gendron. With this in mind, they would like to attract promoters likely to stimulate the development of multiple-dwelling buildings. The Municipality has some four lots in the Boisé de Cookshire area and is willing to sell them. It also owns four lots in the Birchton area and would like to sell them, asking that a single-family residence be built within a two-year period. In Sawyerville, the Municipality owns land located right next to the fire hall and they would like to see a six-unit building constructed there. In addition to the project to develop a street in the Johnville sector and the development of the Maheux sector, the Municipality has two large commercial lots located on the site of the former community hall, overlooking Route 251. They would like to sell them to promote local businesses, said Mayor Gendron.
On the other hand, the latter is proud to recall the construction of a new 63-place daycare center which will be located just behind the church in Johnville. The $2.4 million project, entirely paid for by the Ministry of the Family, should be completed by next fall.
Agglomeration
On another note, the Cookshire-Eaton agglomeration council, in which the Municipality of Newport participates, in particular for the fire department, adopted the budget for 2023. The overall amount, up $14,000, went from $1,148,000 to $1,162,000. Newport’s share, up $10,000, is $236,000. However, although Newport accepts the budget as a whole, it disputes its share, considering it too high. Cookshire-Eaton’s share increases by $5,000, from $921,000 to $926,000. Note that municipal contributions are established according to the property assessment. The overall increase in the budget is attributable to the repayment of the debt for the fire halls and the interest for purchases of respiratory equipment for 2023.

Miel

La P’tite Boîte à Miel a le vent dans les voiles

Le propriétaire, Philippe Toutant, présente ses produits.

Depuis près d’un an, Philippe Toutant, sa compagne Magalie, les abeilles et la compagnie La P’tite Boîte à Miel se sont installés à Weedon, au 2586 route 257 Sud. L’entreprise apicole écologique a le vent dans les voiles et de nouvelles installations ainsi que de l’équipement neuf viendront agrémenter le travail du propriétaire. En plus de lui offrir un lieu d’entreposage pour ses produits et un endroit pour la création, celui-ci servira aussi pour y faire de la transformation.
L’ajout d’un nouveau bâtiment, subventionné en partie par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) permettra à la compagnie du jeune apiculteur de prendre définitivement son envol. L’achat de nouveaux équipements est aussi prévu, dont un maturateur. « C’est en quelque sorte un gros réservoir permettant d’accumuler d’importantes quantités de miel une fois celui-ci extrait. Le miel accumulé dans ces réservoirs pourra entamer le processus de décantation pendant environ deux à trois jours, permettant aux débris présents de remonter à la surface pour être ensuite retirés », d’expliquer M. Toutant. Cet équipement permettra d’améliorer grandement la capacité d’extraction de l’entreprise puisque le miel sera directement acheminé vers les maturateurs. Auparavant, le miel extrait s’écoulait de l’extracteur dans un tamis installé au-dessus d’une chaudière de 5 gallons. Les maturateurs permettront donc d’améliorer l’efficacité de l’extraction du miel en diminuant le nombre de manipulations (changer les chaudières pleines) et d’attentes.
Ancien monteur de lignes électriques, Philippe Toutant s’est réorienté et a fait un retour sur les bancs d’école, en environnement. Se tourner vers l’apiculture s’est fait naturellement puisqu’il a été sensibilisé dès ce moment par les pollinisateurs, particulièrement les abeilles et leur sauvegarde.
Présentement, l’entreprise produit du miel liquide et un miel baratté (crémeux) qui est offert dans certains points de service de Sherbrooke, notamment la Boulangerie Les Vraies Richesses et Le Silo Épicerie bio. La construction de ce bâtiment est une plus-value pour l’entreprise puisque celui-ci permettra l’entreposage de certains produits en plus de permettre au propriétaire de s’amuser à la transformation et à la création de produits dérivés, faits avec son miel. Tout ce qui touche à la fermentation, notamment l’alcool et le kombucha, intéresse beaucoup l’apiculteur de Weedon. Toutefois, Philippe Toutant n’envisage pas de commercialiser ce genre de produits pour les deux prochaines années. Outre le miel, l’entreprise commercialise aussi la cire d’abeille et des chandelles et aimerait bonifier son offre avec le temps. Pour l’instant, il s’amuse avec son équipement brassicole et est en mode expérimental. « L’hiver étant ma période plus tranquille, j’en profite pour lire avidement sur le sujet. Je suis toujours à la recherche de m’améliorer. D’une année à l’autre, j’essaie de nouvelles techniques », d’affirmer le propriétaire.
Débutant avec deux ruches et beaucoup de détermination, M. Toutant en possède actuellement une cinquantaine. Pour l’instant, l’objectif de l’entrepreneur pour sa compagnie est dans faire quelque chose de viable et administrable par lui-même. « Avec 100 ou 120 ruches, ce serait parfait. Je serais en mesure de m’occuper des ruches et de voir à la transformation de certains produits et de finalement pouvoir vivre à 100 % de mon entreprise », d’exprimer l’apiculteur. « Au Québec, quand tu es producteur apicole, tu as besoin d’avoir 100 ruches minimum pour te faire délivrer un permis de boisson artisanale. C’est un peu comme le chiffre magique. Autrement dit, 100 ruches, c’est l’ouverture vers le monde brassicole. C’est ce qui va me permettre de développer ce dont j’ai envie. C’est pour cette raison que je vise ce nombre », d’ajouter PhilippeToutant.

Jeune berger

Un producteur ovin de Dudswell en renfort au Sénégal : Projet Jeunes Bergers

André Charest dans sa bergerie à Dudswell.

Le copropriétaire de la Bergerie De Los Seis à Dudswell, André Charest, s’est vu confier le mandat par l’Union des producteurs agricoles – développement international (UPA DI) afin de mettre en place de la formation et des cours pour aider de jeunes sénégalais au démarrage et à l’établissement d’entreprise en production ovine.
Approché au printemps dernier par l’UPA DI, M. Charest avait comme premier objectif, dans ce projet de développement en agriculture, d’observer et d’apporter une vision nouvelle, un regard neuf concernant la façon de faire, les techniques utilisées et la gestion d’entreprise agricole, principalement à Dakar, au Sénégal.
Le projet Jeunes Bergers est donc un appui mis en place par Conseil National de Concertation des Ruraux (C.N.C.R) du Sénégal, en partenariat avec UPA DI, afin d’aider financièrement 60 jeunes, sous forme de prêt. Cela leur permettra de financer le démarrage de leur production en agriculture, principalement ovine. Les 60 candidats étaient sélectionnés selon différents critères, comme l’âge, le sexe ou la possession d’animaux, par exemple.
On avait besoin d’une personne de référence afin de se rendre sur place et l’UPA DI s’est naturellement tournée vers André Charest, qui est producteur ovin depuis plus de 25 ans. « L’objectif, au Sénégal, était de mettre en place des cours et de la formation pour aider ces 60 jeunes-là à développer une meilleure expertise et une meilleure connaissance de l’agriculture et de l’élevage. Les moyens, les connaissances et les techniques sont différents d’ici. Les jeunes là-bas n’ont pratiquement pas de références ni de spécialistes. Ils n’ont pas nécessairement de formation agricole structurée. Mon mandat à moi, c’était ça, leur permettre d’avoir la base. D’avoir les moyens de bien comprendre et de bien démarrer leurs entreprises agricoles », d’exprimer M. Charest.
Parti le 19 novembre et revenu le 4 décembre, le producteur de Dudswell a fait la rencontre de son contact sénégalais, formé en aménagement paysager, dès son arrivée au pays. La première semaine fut presque entièrement consacrée à la création de contenu pour les cours et implicitement à la formation de celui qui servait d’hôte à André Charest et qui serait à même de donner les classes une fois le producteur québécois reparti. « À chaque fois, je reviens à la base. C’est quoi la base d’une production ? C’est avoir des animaux bien nourris, des animaux qui sont bien gérés et une bonne gestion globale de l’entreprise. Ensuite, à l’intérieur de tout ça, il faut voir comment on peut faire ça avec leurs moyens, leur structure, leur climat, etc. » , d’exprimer le copropriétaire de la Bergerie De Los Seis. La 2e semaine avait été organisée pour aller à la rencontre des gens, découvrir le pays et connaître l’historique de celui-ci. La visite de certaines fermes était aussi prévue à l’horaire de cette deuxième semaine en sol africain.
Au total, il aura présenté approximativement l’équivalent de trois fins de semaine complètes de formations, avec des côtés pratiques, directement en bergerie, et des côtés plus théoriques. Une 2e phase dans le projet Jeunes Bergers est possible et M. Charest affirme qu’il serait prêt, une nouvelle fois, à appuyer ce projet de développement au Sénégal.

Visite des voisins

Visite des voisins à Dudswell : Une expérience à renouveler

Une trentaine de participants se sont familiarisés avec les joies de l’hiver dans la municipalité de Dudswell.

Une première visite des voisins s’est déroulée dans le Haut-Saint-François, précisément à Dudswell, lors d’une journée organisée par Plein air interculturel de l’Estrie, Tourisme Haut-Saint-François, Place aux jeunes et OSE le Haut.
Les visites des voisins sont des activités qui permettent à des citoyens de Sherbrooke, principalement issus de l’immigration, de découvrir les régions avoisinantes et d’établir un premier contact avec les résidents.
Près de 34 participants, originaires du Brésil, de l’Équateur, du Mexique et du Québec ont été reçus à Dudswell, en début de journée à la Maison de Lime Ridge, qui est le point de départ du sentier du ravage. Deux guides naturalistes les ont accompagnés tout au long du sentier en profitant de l’occasion pour les informer et leur apprendre quelques particularités sur les forêts.
La suite de la journée s’est poursuivie à l’église Saint-Adolphe où voisins et voisines ont pu faire une visite de la collection Louis-Émile-Beauregard avec Mme Monique Ouellet qui commentait la collection et répondait aux questions des visiteurs. L’historien Jacques Robert a pris le relais et leur a fait découvrir la shed de la municipalité, située sur les rives du lac Adolphe. Terminant la journée au marché de Noël, la Boîte à cadeaux, les invités ont pu participer à une panoplie d’activités proposées sur le site en plus de rencontrer les artisans du coin.
Les organisateurs de l’évènement se sont dits satisfaits de cette journée et renouvèleront l’expérience.
Déjà, une prochaine visite des voisins est prévue à l’horaire. Elle se tiendra à Ascot Corner lors de la journée du Carnaval d’hiver le 3 février, de 10 h à 16 h, au parc Pomerleau.

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