Sylvie Lapointe

Commission municipale du Québec : L’ex-mairesse de Cookshire-Eaton coupable de deux manquements

Reconnue coupable de deux manquements, l’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, attend la sanction du juge.

Reconnue coupable de deux manquements sur les 21 qui lui étaient reprochés au code de déontologie, l’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est dans l’attente de la sanction que lui décernera le juge Joseph-André Roy de la Commission municipale du Québec.
Mme Lapointe avait déjà admis sa culpabilité sur le chef 19, soit : « Le ou vers le 14 septembre 2020, avoir utilisé ou avoir permis d’utiliser les ressources ou services de la municipalité (deux employés du Service des travaux publics), à des fins personnelles ou à des fins autres qu’aux activités liées à l’exercice de ses fonctions, pour le déplacement d’un équipement du Manoir de l’EAU VIVE, manquant aux obligations prévues à l’article 4 du Code. » L’ex-mairesse a également été reconnue coupable envers l’article 15 soit « du 9 novembre 2020 jusqu’au 1er décembre 2020, s’être prévalue de sa fonction pour influencer ou tenter d’influencer la décision du directeur général, de l’inspectrice municipale et des membres du conseil municipal afin qu’une rencontre ait lieu avec les représentants du Manoir de l’EAU VIVE concernant leur projet d’agrandissement, manquant ainsi aux obligations prévues à l’article 1 alinéa 4 du Code. » Selon Mme Lapointe, cette infraction fait référence à « quand j’ai demandé au directeur général de mettre à l’ordre du jour que les propriétaires voulaient une rencontre avec les conseillers. J’ai demandé de mettre à l’ordre du jour une rencontre, je ne vois pas le pourquoi du manquement », estime-t-elle. L’avocat de Mme Lapointe a effectué des représentations auprès du juge en demandant une recommandation, alors que la partie adverse recommanderait des journées de sanctions. Mme Lapointe croit qu’elle pourrait être amenée à rembourser des journées de rémunération à la municipalité en guise de sanction.
Amère
Bien qu’elle soit relativement satisfaite du jugement, Mme Lapointe avoue demeurer amère. Cette histoire, explique-t-elle, « aurait pu se régler autrement que ça, par une rencontre plutôt que d’entraîner des frais de plus de 30 000 $ à la municipalité et ce n’est pas fini. » Mentionnons que les frais d’avocat de l’ex-mairesse sont défrayés par la municipalité de Cookshire-Eaton. « Moi, tout ce que je voulais, c’était avoir un projet pour la municipalité qui crée des jobs. » Rappelons que l’audience de Mme Lapointe s’était déroulée en pleine campagne électorale. Elle ne va pas à dire que cela lui a coûté son poste, « mais ça n’a pas aidé », complète-t-elle.

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Budgets municipaux : Légère hausse pour 2022

Avec la nouvelle année, les municipalités de la MRC du Haut-Saint-François présentent leurs prévisions budgétaires. Pour Ascot Corner, Chartierville et Weedon, le taux de la taxe foncière subit peu ou pas de changement pour 2022. Quelques améliorations municipales sont toutefois prévues, amenant des augmentations significatives dans les budgets.
Ascot Corner
Une augmentation globale de 232 736 $ est prévue au budget de la municipalité d’Ascot Corner pour la prochaine année. Le taux de la taxe foncière passe de 0,82 $ à 0,83 $ par 100 $ d’évaluation pour la catégorie résidentielle. Une augmentation de 72 328 $ est prévue pour le secteur de l’administration générale. Celle-ci est due à l’ajout d’un poste administratif pour l’année 2022. Le traitement des eaux usées subit une hausse de dépenses de 23 000 $ puisque la municipalité doit refaire une partie des entrées électriques au biodisque. Finalement, les dépenses du secteur de la récupération et du compostage sont augmentées de 12 530 $ en raison de la hausse du coût de la collecte.
Chartierville
Pour la municipalité de Chartierville, le taux de la taxe foncière demeure stable à 0,81 $ par 100 $ d’évaluation. Pour l’entretien du système des eaux usées, une taxe de 296,51 $ sera prélevée ainsi qu’un montant de 336,51 $ pour le remboursement de la dette, et ce, pour les utilisateurs du secteur délimité par le règlement d’emprunt 2010-01. Concernant la collecte sélective, le coût sera de 60 $ par unité, comparativement à 59 $ pour 2020 et pour la collecte des ordures ménagères ce sera de 158 $ par unité, soit 2 $ de plus que l’an passé.
Au niveau des dépenses dans le secteur transport, une augmentation au budget de 86 910 $ est prévue. Celle-ci est due à la mise à niveau des chemins municipaux et est principalement subventionnée par le programme de la TECQ 2019-2023. Une augmentation de 13 249 $ dans le secteur d’aménagement, urbanisme et développement est prévue en lien avec la rémunération de l’inspecteur.
Weedon
La municipalité de Weedon voit son budget passer de 5 873 969 $ en 2021 à 6 613 328 $ pour 2022, soit une hausse de 739 359 $. La taxe foncière augmente légèrement passant de 0,951 5 $ à 0,965 $ par 100 $ d’évaluation. Plusieurs hausses significatives affectent le budget 2022. Dans le secteur transport routier, une augmentation de 55 051 $ est prévue en raison de divers coûts comme le carburant, le bitume, gravier et autres. On prévoit également plus de travaux de réfection de la voirie municipale et du réseau routier qui seront réalisés grâce à l’obtention de subventions. Une somme 544 753 $ est ajoutée pour les frais de financement, d’immobilisations et affectations. Celle-ci s’explique par le fait que les subventions octroyées à la municipalité pour les travaux seront versées sur quelques années, donc elle doit financer les dépenses sur des termes similaires. La mise à niveau de la télémétrie et de la route 257sont des travaux d’envergure qui seront autofinancés. Le département d’urbanisme et mise en valeur du territoire passe de 353 761 $ à 413 590 $. Finalement, 44 554 $ s’ajoutent au budget de loisirs et culture. Cette hausse est attribuable notamment à la mise à niveau du Centre communautaire exigée par la RBQ nécessitant une réserve financière pour les dépenses liées aux honoraires professionnels et techniques.

Budget East Angus

East Angus : Augmentation du fardeau fiscal de 2,49 %

Nous percevons le trésorier, Bruno Poulin, la mairesse, Lyne Boulanger, et le directeur général, David Fournier.

Les contribuables d’East Angus verront leur fardeau fiscal augmenter pour l’année en cours d’une moyenne de 2,49 %. Les propriétaires d’une maison unifamiliale moyenne évaluée à 178 347 $ subiront une hausse de 57 $ incluant les taxes de services.
En fonction du nouveau rôle d’évaluation, explique Bruno Poulin, trésorier de la municipalité, 40 % des contribuables bénéficieront d’une baisse de leur compte de taxes comparativement à 60 % qui subiront une hausse.
Malgré cette majoration, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, est satisfaite du budget présenté. « On est en bas du taux d’inflation. La municipalité, on a beaucoup d’augmentations au quotidien. »
Nouveau rôle
La municipalité fait face à un nouveau rôle d’évaluation faisant passer le total imposable en hausse de 7,21 % soit de 314 380 400 $ à 337 059 700 $. Le budget de fonctionnement augmente de 2,29 % passant de 6 524 621 à 6 674 312 $ pour un écart de 149 691 $.
À chaque nouveau rôle d’évaluation, la municipalité réduit le coût de la taxe foncière pour en arriver à peu près au même montant que l’année précédente. En tenant compte du nouveau rôle d’évaluation, la taxe foncière résidentielle passe de 0,92 $ du 100 $ d’évaluation à 0,86 $. Les autres taux de taxation demeurent stables, mais avec l’ajustement, faisant passer celui des 6 logements et plus de 1,08 $/100 $ à 1,04 $. Le taux pour terrains vagues desservis passe de 1,61 $/100 $ à 1,47 $, le non résidentiel passe de 2,09 $/100 $ à 2,04 $ tandis que le taux industriel passe de 2 847 $/100 $ à 2 680 $. Le taux agricole subit la même tangente en passant de 0,92 $/100 $ à 0,86 $.
Quant aux taxes de services, elles demeurent stables à l’exception du traitement des eaux usées qui grimpe de 10 $ par logement, passant de 167 $ à 177 $. L’augmentation permettra de combler un manque à gagner qui traînait depuis plusieurs années, d’expliquer Mme Boulanger. « On n’avait pas le choix d’augmenter », ajoute-t-elle. Le directeur général, David Fournier, assure que la municipalité a réduit les frais de l’usine de traitement des eaux usées au maximum afin d’amoindrir la charge pour les contribuables.
Dette
Quant à la dette nette approximative, elle s’inscrit à la baisse pour une neuvième année consécutive avec une diminution de 261 000 $ s’inscrivant à 4 773 800 au 31 décembre 2021. La dernière hausse remonte en 2012 et atteignait 6 851 543 $. Cependant, elle va remonter à nouveau en 2022 approximativement de 1,8 M$. Cette majoration, explique Mme Boulanger, est attribuable aux projets de dépôt à neige usée 720 000 $, la réfection du garage municipal 625 000 $ et la réfection de l’aréna 450 000 $. Quant au montant global de la dette, elle se situe dans la moyenne comparativement à une municipalité de la même taille, de préciser M. Poulin.
Réalisations
Plusieurs réalisations ont été effectuées au cours de la dernière année souligne la mairesse. De ce nombre, mentionnons la réfection des rues Horton, York et Roy, la mise à niveau de l’aréna, toujours en cours, la mise à niveau du dépôt à neige usée conformément aux exigences du ministère de l’Environnement, l’installation de jeux d’eau au parc de la Rive Sud, la finalisation du projet de la piste d’hébertisme au parc des Deux Rivières et plusieurs autres.
À venir
Pour 2022, la municipalité prévoit la continuité du projet de mise à niveau du garage municipal, de l’aréna, poursuivre le projet d’aménagement d’une aire pour personnes à mobilité réduite incluant un jeu d’eau au parc de la Rive Sud (jeux adaptés et sentiers accessibles), la réfection du terrain de tennis et création de deux terrains de pickleball permanent et le prolongement de la rue Saint-Gérard. S’inscrit également dans les cartons pour l’année en cours l’installation des compteurs d’eau dans les bâtiments municipaux, institutions, commerces et industries. Cela se fera progressivement et s’amorcera avec les édifices municipaux, d’assurer la mairesse.
Mme Boulanger considère que la situation de la municipalité est enviable et présente un attrait pour les nouveaux arrivants. Pour en témoigner, elle souligne les quatre chantiers de construction domiciliaire en cours par autant de promoteurs différents.

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Projet Agriclimat : Deux fermes du Haut engagées dans la lutte contre les changements climatiques

Trois fermes en Estrie dont deux du Haut-Saint-François, le Ranch Clifton de Saint-Isidore-de-Clifton (bovins de boucherie) et Les Bergeries Malvibois de Newport (ovins) font partie d’un réseau de 37 fermes pilotes engagées dans la lutte contre les changements climatiques, et ce, dans le cadre du projet Agriclimat du Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ).
Ces fermes travailleront de concert sur les trois piliers de la lutte contre les changements climatiques : l’adaptation de l’entreprise au climat futur, la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’augmentation de la séquestration du carbone.
« Nous sommes donc très heureux de contribuer à la lutte contre les changements climatiques et de pouvoir identifier concrètement les actions les plus prometteuses pour l’agriculture de notre secteur. En nous alliant au Club agroenvironnemental de l’Estrie, nous bénéficierons de l’expertise d’un vaste réseau, qui représente la diversité des entreprises agricoles québécoises », de mentionner Michel Brien, président de la Fédération de l’UPA-Estrie.
Dans le cadre du projet, ces fermes collaboreront étroitement à l’élaboration d’une nouvelle démarche pour déterminer les actions les plus appropriées pour chaque entreprise. Les fermes pilotes se familiariseront avec les changements climatiques projetés dans leur localité et les risques potentiels pour leur entreprise. Elles prendront connaissance de leur bilan d’émissions de GES et des postes d’émissions sur lesquels il est possible d’agir. Elles constateront la dynamique du carbone dans leurs sols et leurs arbres, et elles seront en mesure de déterminer des pratiques qui permettraient d’optimiser ce levier de lutte dans leur entreprise. Ces trois volets d’analyse permettront de mettre en place ou de poursuivre des actions afin de lutter contre les changements climatiques à l’échelle de leur entreprise.

école st camille

Lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) dans les écoles : Déploiement progressif sur le territoire

L’école Saint-Camille représente la première école du CSSHC à bénéficier de lecteurs sur le territoire du Haut-Saint-François.

Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) a débuté, au cours des dernières semaines, le déploiement progressif des lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) et l’école Saint-Camille est la première sur le territoire du Haut-Saint-François à bénéficier de cet équipement.
Le déploiement se fera en trois étapes consécutives pour chacun des établissements, explique-t-on dans un communiqué de presse. La première est l’installation des lecteurs et validation de la mise en marche par le CSSHC. La seconde sera le guide visuel pour le personnel dans les classes concernant les actions à prendre pour l’aération adéquate du local. La troisième est la mise en place des lectures à distance pour la compilation centralisée des données.
Le calendrier d’installation, précise-t-on, suivra le niveau de priorité des bâtiments, selon les paramètres fixés par le MEQ. Le déploiement se modulera également en fonction de la réception des appareils. Les bâtiments actuellement visés par l’opération sont ceux de priorités 1 et 2. Il n’y a aucune école de priorité 1 sur le territoire. L’école Saint-Camille est de priorité 2, c’est-à-dire endroit où des concentrations de CO2 supérieures à 1 500 ppm avaient été observées lors des tests sur la qualité de l’air demandé par le MEQ. On souligne également qu’une concentration moyenne quotidienne de CO2 inférieure à 1 500 ppm est un indicateur d’une ventilation adéquate.
On mentionne aussi qu’en plus d’évaluer la concentration de CO2 dans les salles de classe, les appareils permettront également de mesurer la température et l’humidité relative. Les données ainsi recueillies permettront d’agir directement sur place et d’obtenir un portrait en temps réel de ces paramètres de confort, afin d’apporter rapidement des correctifs lorsque cela s’avérera nécessaire.

ACTU-Rachel

THIS TOO

“Year 2020 was better than you think,” says Facebook. “Kinda late,” I think.
Let’s do a reality check, and in the meantime see how 2021 compared, and what we can look forward to in 2022. Yes, Happy New Year!
First, the Facebook post says, in 2020, “the ozone hole over Antarctica closed.”
Why does ozone matter? From down under, the government of Australia (awe.gov.au) explains the ozone in the stratosphere about 15 to 30 kilometres above the Earth “covers the entire planet and protects life on earth by absorbing harmful ultraviolet-B (UV-B) radiation from the sun.” Chemically active forms of chlorine and bromine produced by humans causes its thinning.
Reality check: Every year since the 1970s, this hole been opening in early fall and closing again by year-end. The Earthobservatory.nasa.gov/ reports the 2021 hole is similar to the one in 2020, larger than average. It grew to roughly the size of North America before starting to shrink in mid-October. Why so big? Because of unusually cold temperatures and strong winds in the stratosphere above Antartica.
The good news: Thanks to the Montreal Protocol on Substances that Deplete the Ozone Layer, the ozone hole over the South Pole is now substantially smaller than in the early 2000s. The Protocol is an environmental agreement banning the release of harmful ozone-depleting chemicals, called CFCs, or chlorofluorocarbons. To this day, this is the only UN treaty ever ratified by every country on Earth.
Sigh. The simplistic list of 15 ways 2020 was “better than you think” would take too many words to factcheck. The list was an attempt, I think, to help us feel better about the pandemic.
Two years wiser, we are absorbing the lightening strike of the omicron variant of the novel coronavirus. By now we’ve been through several variants, several waves of infections. The worldometers.info says the world has seen more than 272 million cases of Covid-19, resulting in more than 5 million deaths.
The past century has been characterized as the “pandemic era.” Can we admit the truth of this era, “an elaborate dance” between the virus descendants of the 1918 influenza and the human immune responses? These two partners, “remain linked and in step, even as each strives to take the lead.” Those are the words of Anthony Fauci and two other researchers in a 2009 article in the New England Journal of Medicine. Covid-19 was foreseeable, and foreseen.
Remember the early days of 2020 when we all said “Ça va bien aller”? We thought the pandemic would be over in a matter of weeks. Truth is, it was magical thinking. It would have been more truthful to say “cela va passer” but we do not really know when, how, or what will come next.
An old Sufi fable says a king asked his advisor for something that, when he was sad, would make him happy, and when he was happy, would make him sad.
The next day, his advisor presented him with a beautiful ring. The king had been depressed for days, but now, when he looked at the inscription on the ring, he began to laugh out loud. He read, “This too shall pass.”
In later years, it happened that his kingdom was under fierce attack. Alone on his horse, he fled for his life, but was cornered. Looking down at his ring, he read “This too shall pass,” and so died in peace.
The world is complicated. All will pass, but the hard truth is that endings are not always happy. We can only do what is possible, on a daily basis, without predicting the results. So much is within our control, collectively, if we can only work together to save our world.
But it is complicated. There’s the environment, there are so many species hurtling toward extinction, there are wars, starvation, illness, and ignorance. There are desperate refugees, and more of them are climate refugees than any other kind. There is global warming. Persons of good will who care about those around us are in high demand these days! Without even mentioning the baby steps of washing hands, masking, distancing, and vaccinating.
I remind myself: Together we are mending the ozone hole! But it is complicated. A fun allegory of this is on YouTube: Just search for “this too shall pass Ok Go,” and watch the music video showing the Rube Goldberg Machine. Enjoy, and Happy New Year!
JOURNALING AND WELLNESS
How can journaling benefit your mental well-being? Townshippers’ Association invites you to a Zoom workshop in English about the benefits and barriers of writing. Claire Suisman of Vent Over Tea will introduce writing techniques and exercises that incorporate basic wellness practices in an interactive and hands-on workshop of writing and sharing. The workshop is aimed at beginners, but is open to all. Just bring a pen and paper to your computer screen on Thursday, January 20, from noon to 1 p.m. To register, contact Cisco at ca@townshippers.org.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). Persons with flu symptoms are asked not to attend services. Services are in Sawyerville, in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or consult quebec.anglican.ca.
United. In-person Sunday services are bi-weekly (with vaccine passport, masks), beginning January 16 at 9:30 a.m. in the basement of Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, and Sawyerville United, 11 a.m. Info: 819-452-3685 (leave message); spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by January 10 for publication January 19, and by January 24 for February 2.

Noel Weedon

Weedon : On s’amuse avec le père Noël

Plus d’une centaine de personnes incluant de jeunes familles ont participé à la 2e édition de la fête de Noël organisée par la Maison des jeunes Vagabond de Weedon et le service des Loisirs de la municipalité. Les participants se sont amusés à patiner, à l’aréna, avec le père Noël et ses lutins. Plusieurs en ont également profité pour marcher dans le sentier de Noël, agréablement illuminé pour l’occasion. Certains se sont arrêtés près du feu pour se réchauffer et manger des guimauves en savourant un bon chocolat chaud. Billy Filion-Gagné, animateur à la Maison des jeunes et directeur des Loisirs de Weedon, était satisfait de la participation de la population bien qu’elle soit inférieure à l’année précédente. Les membres de la Maison des jeunes Vagabond ont participé à la fête. Nous apercevons le père Noël en compagnie de ses lutins.

Père Noël à Chartierville

Le père Noël fait des heureux à Chartierville

Ce n’est pas la COVID-19 qui va freiner les membres du comité du père Noël à Chartierville. Pour une deuxième année consécutive, les responsables Josée Stringneur et Vanessa Lapointe se sont adaptées. C’est le père Noël qui s’est déplacé et rendu visite à 32 enfants d’une quinzaine de familles. Chaque enfant de 0 à 12 ans a reçu un cadeau et un sac de friandises. Chacune des familles a reçu un ensemble de chocolat chaud et biscuits ainsi qu’une maison Kit Kat (style maison en pain d’épice) que les enfants doivent construire pour participer à un tirage de bon d’achat au Dépanneur Lescault de la municipalité. L’activité de Noël en est à sa 64e édition et les responsables souhaitent revenir à la formule normale l’an prochain d’une rencontre avec un petit repas. Le père Noël accompagné de deux lutins a fait le bonheur de Isaac Binette.

Moisson HSF

Guignolée pour Moisson HSF : Près de 6000 $ amassés

La guignolée de Moisson Haut-Saint-François se déroulait sur la rue Angus Sud, face au IGA East Angus.

Près de 6000 $ ont été amassés lors de la Guignolée au profit de Moisson Haut-Saint-François à East Angus. Se déroulant sur la rue Angus Sud face au centre commercial, des bénévoles recueillaient les dons et un kiosque mobile de Queues de castor était sur place pour le bonheur des visiteurs.
L’événement s’est très bien déroulé, selon Katia Palardy, directrice de Moisson Haut-Saint-François. « Les gens sont fins, de bonne humeur et très généreux. Je crois que la pandémie a conscientisé la population et l’a rendue plus empathique aux autres », exprime-t-elle. Le propriétaire du kiosque de Queues de castor donnait une partie de ses profits, réalisés lors de cette journée et celle de la veille à Bury, à Moisson Haut-Saint-François. Au total, un chèque de 450 $ a été remis. La Guignolée a rapporté quant à elle 5220 $ pour un total de 5670 $ remis à l’organisme. Ce dernier remercie également la municipalité de Bury qui a vendu des ornements au cours de ce week-end et remis les profits de 780 $.

actualite

Fragilité études/travail : Les partenaires se mobilisent

Le Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François, Conciliation études-travail (CET) Estrie, le Projet Partenaires pour la réussite éducative (PRÉE) en Estrie, la polyvalente Louis-Saint-Laurent ainsi que le Centre d’éducation des adultes du CSSHC, point de service East Angus, s’associent afin de sensibiliser l’ensemble des acteurs concernés par les enjeux grandissants de conciliation entre les études et le travail qui fragilisent la réussite éducative de nos jeunes Estriens. La situation pandémique affecte nos jeunes de plusieurs façons et la conciliation études-travail n’est pas épargnée.
Ce n’est pas nouveau, la conciliation des études et du travail est une réalité pour une grande majorité des jeunes de la région. Cependant, en cette période de rareté de main-d’œuvre accrue par la pandémie, les jeunes sont davantage sollicités pour travailler pendant leurs études. Bien que plusieurs réussissent à garder un bon équilibre entre le temps accordé à un travail rémunéré et aux études, d’autres risquent de compromettre leur réussite scolaire, tout comme leur santé mentale.
Dans le HSF
Dans la MRC du Haut-Saint-François, 62,6 % des jeunes du secondaire ont un emploi rémunéré. Chez les filles, c’est 70 % qui travaillent et chez les garçons, 55,9 %. Parmi les jeunes qui travaillent, 48,1 % y consacrent plus de 15 heures par semaine, même s’il est généralement reconnu que le fait pour un jeune du secondaire de travailler plus de 15 heures par semaine peut nuire à ses performances scolaires et à son état de santé en général, en plus d’augmenter son risque de décrochage scolaire. Au Centre d’éducation des adultes, tous les élèves ont un emploi et près du deux tiers des élèves (61 %) travaillent plus de 15 heures par semaine.
Actions en branle
Les efforts déployés en ce qui concerne la conciliation études-travail chez les jeunes Estriens sont nombreux et existent depuis plusieurs années. Pensons notamment aux agents de Conciliation études-travail Estrie qui œuvrent dans chacun des territoires de l’Estrie et qui sensibilisent en continu les employeurs et les élèves, au concours Mon boss c’est le meilleur !, qui reviendra en février prochain pour une 3e année consécutive, ou encore aux nombreuses campagnes de communication déployées par le Projet PRÉE qui incluent toujours des actions de sensibilisation à l’intention des employeurs. Cependant, devant les observations des milieux scolaires laissant présager une aggravation de la situation chez les jeunes qui travaillent en même temps que leurs études, plusieurs nouvelles actions se mettent en branlent. Parmi celles-ci, une capsule vidéo de sensibilisation pour les parents circule déjà et deux capsules (Capsule 1/Capsule 2) à l’intention des jeunes viennent tout juste d’être lancées sur les réseaux sociaux.
« La situation observée dans nos écoles chez plusieurs jeunes qui travaillent en même temps que leurs études est préoccupante. Des jeunes qui dorment en classe, qui s’absentent plus souvent et qui semblent démotivés dans leurs études, ce sont tous des signes alarmants depuis plus d’un an. La pandémie est venue exacerber l’enjeu du décrochage scolaire. De plus, avec la pénurie de main-d’œuvre et l’accessibilité au travail, les jeunes ont tendance à rejoindre le marché du travail à temps plein, mais ne sont pas outillés ni diplômés pour perdurer sur le marché du travail. La scolarisation de nos jeunes doit être un de nos projets de société et pour y parvenir nous devons être solidaires, nous sommes des acteurs de changement; citoyens, coach de hockey, employeurs, famille, tous font partie de la solution. Il est primordial de prendre le temps de les écouter et de les soutenir dans leur persévérance scolaire », mentionne Tommy Poulin, directeur de la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
« Actuellement, on constate de nombreux abandons scolaires vu les heures requises au travail. Nous travaillons à sensibiliser les jeunes adultes à l’importance de la formation et à persévérer. Nous tendons la main aux employeurs d’en faire autant malgré le contexte de pénurie actuelle. Nos jeunes adultes sont la relève de demain et nous souhaitons une qualification et une diplomation pour tous. L’apprentissage tout au long de la vie est nécessaire, mais commençons avec une base solide », mentionne Nathalie Roy, directrice du Centre d’éducation des adultes du CSSHC, point de service East Angus.
« Présentement, les jeunes ont l’embarras du choix quand il vient le temps de se trouver un emploi étudiant, car il manque de personnel partout. Ils ont même souvent l’occasion de rentrer sur le marché du travail plus tôt, pour plusieurs, vers 13-14 ans. Malheureusement, ils ne sont pas tous bien outillés pour gérer leur emploi du temps adéquatement et prendre les bonnes décisions. Nous devons miser sur la diplomation de nos jeunes, c’est la priorité. Les parents entrepreneurs se comparent beaucoup aux jeunes en ce qui concerne la réussite, ils valorisent le travail et, quelquefois, au détriment d’un équilibre entre les sports de loisirs, les études et le travail. Nous devons travailler tous ensemble, écoles, parents, entreprises, carrefours jeunesse-emploi, afin de rester à l’écoute de nos jeunes. Il est important de déceler rapidement les signes précurseurs d’une mauvaise gestion de l’horaire, et d’aider les jeunes à trouver un équilibre qui leur permet de s’épanouir dans toutes les sphères de leur vie », souligne Sylvain Lessard, directeur général au Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François.

Steven Aulis

Steven Aulis Receives Important Award : 125th Anniversary of Christchurch Canterbury

Steven Aulis and his Marion Phelps Award in front of the Canterbury Centre’s Gothic doors that he re-built.

“Well, my reward is sitting right there.” Steven Aulis gestured at the Christchurch Canterbury, now the newly restored Canterbury Center, a small but elegant structure.
“It’ll be there for years after I’m gone, and I’m hoping that young people will take interest in what I’m doing. Many hands make light work. I hope it will catch on,” he said as bagpipers Matthew Fowler and Sylvain Ross played in the background.
That is Aulis’s modest explanation of how he felt about receiving the prestigious Marion Phelps Award for his extensive and expert contributions to restoring the Canterbury Center.
It was September 12 in the historical Canterbury hamlet located between Bury and Scotstown, at the corner of Victoria and Canterbury roads. Grant Myers, the president of the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN), had just given him the award “in recognition of outstanding long-term contributions by an individual to the preservation and promotion of Anglophone heritage in Quebec.”
The Bury Historical & Heritage Society nominated carpenter-craftsman Steven Aulis for his outstanding work over the past five years. As a volunteer with the Society’s Canterbury Committee, Aulis has been instrumental in restoring the building and transforming it into a cultural centre.
The event also marked the 125th anniversary of the Anglican church, the Christchurch Canterbury. The oft-photographed little Neo-Gothic church with distinctive flying buttresses was built of local materials in 1896. In 2015, it was deconsecrated and purchased by the Bury Society.
In the following years, said QAHN’s press release, “Aulis worked on and oversaw repairs and replacements to everything from the underpinnings of the building, to the belfry, to the stained glass windows. He even replicated authentic nineteenth century Gothic-style moldings and interior decorative scrollwork.”
“He remains committed to the preservation of what is now known as the Canterbury Center,” wrote QAHN’s executive director, Matthew Farfan, “one of the area’s finest heritage sites, now enjoying a new vocation within the community.”
For these reasons and more, QAHN selected Aulis from among all the candidates Quebec-wide to receive the Marion Phelps Award for Volunteerism.
Marion Phelps was a legendary volunteer, one of the founders of the Brome Historical Society. QAHN chooses one recipient each year to receive an award in her name.
“We nominated Steve because of his dedication to the Canterbury Centre, and his gift of time over an extended period,” said Ed Pederson, secretary of the Bury Historical & Heritage Society.
“He made the schedule for the restorations of the building. It was his idea to put louvres instead of plywood in the bell tower windows, and he created them. He rebuilt the cross atop the 55-foot-high tower, and also reconstructed the Gothic-style front doors by hand from old floorboards. He repaired many of the buttresses. He built new frames for the stained glass windows when they were restored. He also installed new mouldings where the exterior mouldings were rotten, and he built window casings and put the windows in.”
“When we moved the building, he repaired and, where necessary, reproduced the decorative latticework,” continued Pederson. “He adapted the benches to fit against the walls and made necessary repairs. He acquired chairs and restored all the wooden chairs, which involved gluing 30 chairs and repairing them. He helped with the landscaping as well, and painted the floor twice inside. He’s been there every step of the way!”
“I think Steve Aulis highly deserves the Marion Phelps Award. It’s an appropriate, timely recognition of his character and his community spirit.”
Those who know Aulis also know that he achieved this incredible work despite enormous physical challenges. He broke his neck in a fall in 1986, in a local mill, and is paraplegic as a result. His trademark plaid shirt and pair of long walking staffs are a familiar sight around Bury.
At the award ceremony and anniversary celebration, a 125th Anniversary Plaque was unveiled, honouring those who contributed in some way to the restoration of the building over the last 5 years. The president of the Bury Historical & Heritage Society, Praxède Levesque Lapointe, officiated as the names of 75 Canterbury Center volunteers were read out. Following the ceremonies, volunteers rang the Canterbury bell 125 times.
The Canterbury Committee members working with Aulis are Candy Coleman, Gilles Gaulin, Bobby Jacklin, Tony de Melo and Ed Pederson.
QAHN “could not have come up with a more compelling recipient for this year’s Phelps Award,” said Myers. Because of the tireless work of volunteers like Steven, important historic sites like Canterbury Church will continue to serve as community landmarks, as places of memory, and as gathering places for years to come. It is volunteers like you who are the very backbone of grassroots heritage organizations that are working so hard to preserve and protect our heritage.”

Précision

Dans la publicité de Moisson Haut-Saint-François parue dans notre numéro du 8 décembre, on aurait dû lire :

Le 12 décembre prochain, vous êtes invités à donner généreusement pour la Guignolée / Queues de castor, devant le 151 rue Angus Sud, à East Angus. Vos dons permettront à des centaines de familles de recevoir un peu de douceur dans leur panier de Noël !

Greve CPE

4 établissements touchés dans le HSF

Guylaine Roy, agente de conformité, et Julie Huard, agente de soutien pédagogique et technique, toutes deux au BC Univers d’enfants, étaient en grève pour faire pression sur le gouvernement du Québec.

À moins que ne survienne un règlement de dernière minute, les travailleuses de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) s’ajouteront aux collègues affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) sur les lignes de piquetage dès jeudi.
Les Centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) sont en grève illimitée depuis mercredi dernier. Dans le Haut-Saint-François, ça correspond à quatre établissements, soit trois CPE et un Bureau coordonnateur (BC). Cette grève a pour but de faire pression sur le gouvernement pour que les employés de soutien obtiennent un salaire égal à leurs confrères du réseau public.
Les CPE d’East Angus, d’Ascot Corner et de La Patrie, ainsi que le BC Univers d’enfants à East Angus sont présentement en grève afin de revendiquer l’importance d’un salaire décent pour le personnel de soutien. Jusqu’à maintenant, le gouvernement du Québec a accordé d’importantes hausses de salaire aux éducatrices. Toutefois, la FSSS-CSN souhaite maintenant que les cuisinières, le personnel d’entretien et celui de bureau puissent également bénéficier d’une augmentation. Ceux-ci ont présentement en moyenne de 20 % à 35 % d’écart avec les employés de soutien au secteur public selon la FIPEQ. Considérant que ces salariés ne représentent que 15 % de l’ensemble du personnel des CPE, la FSSS estime qu’octroyer l’augmentation demandée ne constituerait pas un investissement majeur pour le gouvernement. « La proposition gouvernementale porterait à 420 M$ la masse salariale annuelle des 11 000 salarié(e)s syndiqué(e)s à la CSN, alors que la proposition syndicale porterait cette même masse salariale à 426 M$. Pour un écart aussi négligeable, il est difficile d’interpréter le refus du gouvernement comme étant autre chose que de l’entêtement. Surtout que le gouvernement vient juste d’annoncer cinq milliards de dollars en nouvelles dépenses parce que ses coffres se regarnissent plus vite que prévu. Il semble y avoir de l’argent pour tout le monde, sauf pour les travailleuses des CPE », explique Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS-CSN, dans un communiqué de presse.
Selon un sondage de la firme Léger, une majorité des parents appuie le personnel en CPE et ce, malgré la grève illimitée. Lors de l’étude, 52 % des parents soutiennent les CPE alors que 23 % sont en faveur du gouvernement. Au niveau de la population en général, ce sont 44 % qui sont en accord avec les salariés et 32 % avec le gouvernement.
Rappelons que la FIPEQ-CSQ a également voté pour un mandat de grève générale illimitée.
Au moment d’écrire ces lignes, le gouvernement n’envisageait pas de loi spéciale pour forcer le retour au travail des syndiquées de la CSN.

Chambre de commerce HSF

La Chambre de commerce du HSF reprendra ses activités

Nous apercevons Ghislain Brière, président de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, en compagnie de Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du Haut-Saint-François.

Après une année de pause, bien malgré elle, la Chambre de commerce du Haut-Saint-François reprendra ses activités en 2022, mais bénéficiera de l’aide de la SADC du Haut-Saint-François pour ce faire.
Le départ de son unique employée, au début de 2021, et le contexte pandémique ont fait en sorte que les bénévoles ont peine à maintenir les activités de l’organisme. Témoin de la situation, la SADC du Haut-Saint-François tend la main à l’organisme. « À travers les années, on a eu l’occasion de travailler avec la Chambre de commerce sur différents projets et on se rendait compte que c’était un partenaire qui n’existait plus tout d’un coup. On se dit qu’un milieu comme le Haut-Saint-François devrait avoir une chambre de commerce active. Pour nous, c’est important d’avoir la Chambre de commerce comme partenaire. On s’est rendu compte que c’était un partenaire qui était en difficulté, on a décidé d’aller à sa rescousse », d’exprimer Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du Haut-Saint-François.
Le président de la Chambre de commerce, Ghislain Brière, apprécie cette main tendue par la SADC. « Pour des bénévoles, ça ne devenait plus possible de continuer à maintenir la chambre. On était en recherche de solutions, mais c’était l’impasse. J’ai lancé des perches à tout le monde depuis le printemps. J’ai parlé à plein de monde pour voir si je pouvais avoir de l’aide quelque part et tout le monde était pris. Quand la SADC lance de l’aide comme ça, c’est clair que j’ai sauté dessus. Ce que j’adore d’eux, c’est qu’ils sont hyper structurés. Ça fait du bien de savoir que la comptabilité va être à l’ordre, tout va être structuré » d’exprimer M. Brière.
L’intervention de la SADC, explique Mme Couture, sera dans la logistique, mettre de l’ordre dans les dossiers, mettre la comptabilité à jour. « On commence avec les urgences, faire le tour des choses plus financières. Au niveau de la logistique, on veut faire un sondage auprès des membres. » M. Brière ajoute que « cette transition nous permettra de faire une réflexion sur la vision que l’on a pour la chambre et la place qu’elle pourrait occuper dans le portrait économique du Haut-Saint-François. » Le président de la Chambre de commerce croit que l’exercice permettra de définir « ce que les gens attendent de la chambre et qu’est-ce qui fait qu’ils s’impliqueraient. » L’objectif est de savoir ce que les membres désirent et peut-être réorienter l’action de la chambre, de commenter Mme Couture.
Le sondage devrait être en ligne au cours des prochains jours. Il suffira de visiter le site web de la Chambre de commerce pour y répondre. Les résultats seront discutés par le conseil d’administration de l’organisme. Une rencontre avec les différents partenaires de la Chambre de commerce comme le CLD, Services Québec, le CJE, la SADC et autres pourrait s’inscrire dans le processus de redémarrage, explique Mme Couture. En attendant, elle signale que la page Facebook de la chambre est redevenue active.

Vaccination des 5 à 11 ans : La campagne dans les écoles est débutée

La campagne de vaccination contre la COVID est débutée dans les écoles primaires.

La campagne de vaccination contre la COVID-19 pour les enfants de 5 à 11 ans est débutée tant dans les centres de vaccination que dans les écoles primaires du Haut-Saint-François. Martial Gaudreau, directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) l’a confirmé dans une communication adressée aux parents, tous les établissements de niveaux primaires du CSSHC recevront la visite d’équipes de professionnels du réseau de la santé pour procéder à la vaccination des élèves âgés de 5 et 11 ans.
Alors que les enfants de cette tranche d’âge sont les moins touchés depuis le début de la pandémie, plusieurs parents hésitent à faire vacciner leurs petits. « Je pense qu’il faut voir au-delà des complications classiques », exprime Alex Carignan, microbiologiste-infectiologue. Il explique que les conséquences de la COVID sur les plus jeunes se trouvent à être davantage sur le long terme, en plus des conséquences sociales et pédagogiques. Marie-Claude Roy, pédiatre au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, explique qu’il est tout à fait normal que les parents ressentent le besoin d’avoir de l’information et d’être rassurés avant de prendre la décision de faire vacciner ou non leur enfant. « Au-delà du fait que de vacciner cette tranche d’âge là nous aidera à avoir une meilleure gestion de la pandémie, elle nous aidera à anticiper peut-être une fin à tout ça. Je pense que ce que les parents doivent retenir tout d’abord, on l’a vu, l’efficacité de ce vaccin est quand même impressionnante, on parle de 91 % d’efficacité, mais d’abord et surtout, ça nous permet d’anticiper un retour à une vie saine et normale pour nos enfants. Je pense que s’il y a eu une conséquence très importante qu’il ne faut pas sous-estimer, c’est l’impact chez les enfants de toujours devoir penser COVID », exprime-t-elle.
Docteur Alain Poirier, directeur de la santé publique en Estrie, rappelait lors d’une conférence de presse, l’efficacité du vaccin, bien qu’il ne le soit pas à 100 %. « Si vous êtes vacciné, c’est jusqu’à 7 fois moins la probabilité de faire la maladie et 14 fois moins d’être hospitalisé », dit-il. Les dernières statistiques démontrent que ce sont les écoles primaires qui ont plus d’éclosions au cours des dernières semaines. Alors, même si les plus jeunes sont moins hospitalisés lorsqu’ils font la maladie, soit aucun en Estrie, la vaccination permettra de diminuer le risque de transmission chez les plus jeunes, estiment les spécialistes. « Pour l’instant, la majorité des conséquences c’est le risque de transmission dans d’autres catégories, les parents, grands-parents, etc. Ça, c’est au point de vue santé. Au point de vue désorganisation scolaire, ça fait une soixantaine d’écoles qui sont aux prises avec des éclosions », explique Dr Poirier, rappelant que ces dernières entraînent des fermetures de classes, voire d’écoles, et donc un bouleversement dans l’éducation des enfants.
Alors que plusieurs adultes sont déjà réticents à la vaccination, il est à se demander quelles seront les stratégies de communication de la Santé publique pour inciter les parents à faire vacciner leurs enfants. Jean Delisle, directeur de la campagne de vaccination en Estrie, explique que son équipe va d’abord donner un maximum d’information afin que les parents puissent prendre une décision éclairée. « Nos cliniciens et cliniciennes ont un ensemble d’informations qui leur ont été partagées pour prendre le temps de discuter. De là l’espacement entre les rendez-vous, de prendre le temps. On avait une contrainte auparavant, le ministère nous demandait, pour chaque vaccinateur, de faire environ 20 vaccins à l’heure, là on se parle de 10 maximum parce qu’on veut prendre le temps de parler avec le parent et le jeune », explique-t-il.
Jusqu’au 23 décembre, l’équipe de Santé publique en Estrie souhaite vacciner 22 000 enfants de 5 et 11 ans. Dès que l’annonce gouvernementale a été faite, les parents d’élèves ont reçu un document d’autorisation pour la vaccination en milieu scolaire. Bien que Dr Poirier estime qu’environ le tiers des parents préfèreront se rendre dans une clinique de vaccination avec leur enfant, il tient à rassurer que les installations dans les écoles sont sécuritaires. Le fait d’offrir ce service directement dans les établissements scolaires permettra de réduire l’achalandage dans les centres. Lors du rendez-vous de première dose, un second rendez-vous sera déterminé huit semaines plus tard pour la deuxième dose. Cette durée entre les deux semaines a démontré une meilleure couverture vaccinale. « On n’aurait plus besoin d’attendre huit semaines, mais par cet exercice-là, on a fait la démonstration, en mesurant notre efficacité vaccinale au Québec, qu’on a des meilleurs résultats que ceux qui l’ont donné en trois ou quatre semaines », explique M. Poirier, en comparant avec la situation en Europe.
Lors d’une récente conférence de presse, Dr Poirier expliquait que la situation en Estrie se dégrade depuis quelques semaines. Alors que le Québec compte un taux d’environ 91 % de personnes pleinement vaccinées, l’Estrie en dénombre 85 % et le Haut-Saint-François 79 %. Au niveau des cas, 35 % sont des enfants de 5 et 11 ans et 12 % de la catégorie de 18-49 ans. Sur 60 lieux d’éclosion, 50 % sont dans les écoles primaires.
Il est possible de prendre rendez-vous pour le vaccin sur clicsante.ca. La campagne de vaccination dans les écoles devrait être complétée avant le congé des Fêtes, soit au plus tard le 22 décembre.

Opinion du lecteur

Lettre à Christine Cragg

Chère Christine,
De toi, Christine, ancienne élève de la poly, collègue enseignante, directrice et directrice adjointe à la Cité-école, nous nous souvenons.
Quand on a appris ton départ comme directrice du Parchemin (côté Collège et côté Couvent), ce fut pour nous, tes anciens collègues, tout un émoi. Plusieurs enseignants ne purent retenir leurs larmes. Il en fut ainsi quand tu nous as adressé la parole au moment de nous quitter pour le Parchemin. Nous compatissons à ce que tu vis, maintenant, et nous tenons à te témoigner notre chaleureuse reconnaissance.
Certains enseignants se souviennent encore d’une petite carte déposée discrètement dans leur casier, dans laquelle tu leur écrivais un petit mot d’encouragement, lors d’un moment difficile ou des félicitations pour un autre évènement. Quel grand geste ! Nous aimerions tant te rendre la pareille, maintenant. On se souvient de ta présence vivifiante, comme directrice, lors des soirées de remise des bourses de reconnaissance dans nos 13 villages. Quel beau duo vous formiez, toi et Mme Blanchet ! Ton temps n’était jamais compté ! Lors de tes propos, tu savais trouver le mot juste et l’image éclairante pour féliciter nos jeunes diplômés. Qui mieux que toi savait féliciter les parents pour le soutien de leur jeune à la persévérance scolaire. Tu savais dire, en mots simples, l’importance de ces derniers dans la motivation et le suivi de leur ado.
S’il est vrai que le bonheur ne fait jamais de bruit, il en est de même pour l’attention sincère que tu portes à chacun de tes collègues. Tu ne « t’enfarges pas dans les fleurs du tapis » lorsqu’il s’agit de trouver une solution à un problème. Tu sais l’examiner en équipe et dans son aspect le plus humain. Ce sont tous ces petits mots, ces petits gestes au quotidien, ta chaleureuse présence sur le terrain, ta bienveillance pérenne, comme une mère avec ses enfants, qui te rendent si précieuse.
Toi, une ancienne élève pour quelques enseignants, toi, une collègue discrète, toi une directrice inspirante, tu sais mieux que quiconque qu’on ne peut aspirer à la persévérance et à la réussite sans ces liens tissés serrés entre adultes et jeunes. Pour tous ces « petits » et « grands gestes », nous, les membres du personnel de la Cité-école, ancrons ta mémoire en nos cœurs.
Charles Labrie en collaboration avec Alexis Dalpé et Renée-Claude Leroux

Daniel Fortier

L’importance des premiers répondants en région éloignée : Daniel Fortier, récompensé pour avoir sauvé une vie

Le chef des pompiers de Saint-Isidore-de-Clifton, Daniel Fortier, a reçu du gouvernement du Québec une médaille pour acte méritoire, qui a permis de sauver une vie.

Daniel Fortier, chef des pompiers à Saint-Isidore-de-Clifton, a reçu une médaille pour son acte méritoire, en octobre dernier, lors de la journée de reconnaissance des pompiers et pompières du gouvernement du Québec. Bien que cette récompense soit gratifiante pour lui, il souhaite maintenant faire bouger les choses pour que sa municipalité se dote de premiers répondants. 
Ça s’est déroulé le 23 mars 2016. M. Fortier travaillait à son garage de mécanique automobile lorsqu’un de ses amis est passé pour lui dire qu’une voiture avait fait une sortie de route. Lorsqu’il arrive sur les lieux de l’accident, deux citoyens déjà sur place lui disent qu’il n’y a personne dans la voiture qui était alors renversée dans le cours d’eau. Malgré la crue printanière, M. Fortier descend pour aller voir de plus près et voit une jambe sortir de l’eau. Sans hésiter, les deux citoyens et lui-même sont entrés dans l’eau glacée pour sortir la victime. Une fois celle-ci extirpée, les trois hommes doivent maintenant remonter sur la route, environ trois mètres plus haut. C’est non sans peine qu’ils finissent par y arriver. Une fois sur le plat, M. Fortier commence les manœuvres de réanimation et lance aux citoyens d’appeler le 911. Entre-temps, les pompiers arrivent et le chef continue le massage cardiaque en utilisant le défibrillateur apporté par son équipe. Alors que ses collègues lui disaient d’arrêter puisque la femme était morte, M. Fortier ne voulait pas lâcher tant que les ambulanciers ne seraient pas là pour prendre le relais. Plus de 40 minutes. C’est le temps qu’ont duré les manœuvres de réanimation avant que la victime, Diane Robillard, ne recommence à respirer. « Dans ta vie, tu dis toujours, je vais essayer d’aider le monde, mais tu n’as jamais de chance. Là, j’ai eu une chance de sauver quelqu’un et je suis content. Je suis fier », exprime M. Fortier. 
Des situations de secourisme, il en a connu plusieurs durant ses années dans le service incendie, mais pas comme celle-ci. Un homme dans les bois avec une balle de fusil lui ayant transpercé le bassin, une personne avec une jambe coupée, d’autres retrouvées écrasées par des motoneiges, « mais jamais aussi intense pour dire, elle est morte et elle revient ! », exprime-t-il.
Le 10 octobre dernier, plus de cinq ans plus tard, le geste héroïque de M. Fortier est reconnu lors de la Journée de reconnaissance des pompiers et pompières du gouvernement du Québec et une médaille lui est décernée. « Je l’ai sauvée, mais c’est une chaîne », explique-t-il, affirmant que sans l’aide des deux citoyens, la situation n’aurait pas été la même. Bien que très reconnaissante envers M. Fortier, Mme Robillard souhaite maintenant passer à autre chose. Pour le pompier, cette médaille arrive au bon moment, puisqu’il a célébré, en mai dernier, ses 40 ans de service au sein des pompiers. Il considère donc que cette récompense marque bien sa carrière. 
Bien qu’il soit fier et heureux de son geste, le chef des pompiers estime que sa tâche n’est pas terminée. Pour lui, avant, mais encore plus depuis ces événements, le service de premiers répondants à Saint-Isidore-de-Clifton est plus que nécessaire. « Les ambulances ne sont pas à la porte là et je ne blâme pas les ambulances là ! Ils font ce qu’ils peuvent, mais ici c’est minimum 25-30 minutes avant d’avoir une ambulance. Donc s’il y avait des premiers répondants, ça pourrait aider pas mal », explique-t-il. Il donne en exemple la situation où il a dû aider une personne amputée d’une jambe, « si t’es 45 minutes à saigner au bout de ton sang, tu vas trouver le temps long à un moment donné », lance-t-il. Selon lui, la municipalité est partante pour ce projet, mais le problème demeure au niveau financier puisqu’au point de vue ressources humaines, il affirme avoir des personnes intéressées à prendre le poste de premiers répondants. Pour que ce projet aboutisse, il croit que les gouvernements doivent s’impliquer et investir pour aider les régions éloignées. « En réalité, nous autres, quand on paie pour des premiers répondants, on n’est rien que 400 ou 500 à payer pour. Tandis que si tu prends Sherbrooke, ils sont 110 000, ce n’est pas pareil. Donc, si tu formes un service de premiers répondants dans une municipalité comme Saint-Isidore, ça devient un fardeau pour les payeurs de taxes », explique-t-il. 
Conscient que ce n’est pas demain la veille, il garde espoir qu’un jour, bientôt peut-être, ce service sera offert dans les petites municipalités éloignées.

Robert Roy

Refus par Sherbrooke d’approuver le budget de Valoris : Une méconnaissance du dossier, estime le président de la régie

Le président de Valoris, Robert G. Roy, est d’avis que le refus d’approuver le budget de la régie serait attribuable à une méconnaissance du dossier.

Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François et président de la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke, croit que la décision de la ville de Sherbrooke de ne pas adopter le budget 2022 de Valoris et de demander une révision à la baisse du tarif du tonnage à 200 $ serait attribuable à une méconnaissance du dossier.
M. Roy souligne que les trois conseillers municipaux de la ville de Sherbrooke qui siégeaient au conseil d’administration de Valoris ont été défaits lors de la dernière campagne électorale municipale ou se sont retirés. « Il n’y a plus personne pour expliquer le budget. J’aurais aimé que Mme Beaudin (Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke) m’appelle pour mieux comprendre et on aurait pris le temps de lui expliquer. Quand on va avoir expliqué, ils vont comprendre », d’exprimer M. Roy.
Respectant la prise de position de la ville de Sherbrooke, la MRC du Haut-Saint-François a suspendu l’adoption du budget 2022 de Valoris. M. Roy voit ce report comme une opportunité pour bien expliquer la teneur du budget. « Moi, ça va me permettre d’expliquer aux nouveaux maires qui sont entrés le pourquoi on a décidé cette orientation. Eux (les maires) quand ils vont se faire poser des questions, ils vont être dans la capacité de répondre. »
M. Roy mentionne que « ce n’est pas une entité municipale qui va décider pour une autre entité municipale. Quand tu es une régie, c’est le conseil d’administration qui décide. » Le président de Valoris mentionne que sa tâche sera d’expliquer aux nouveaux membres du conseil d’administration « pourquoi on est arrivé à ce montant-là ? »
Dans un communiqué de presse, la MRC du Haut-Saint-François mentionne que « l’établissement du tarif d’enfouissement est donc un exercice stratégique et rigoureux, car la capacité d’investir la mise de fonds dans la relance du tri en dépend. La tarification doit être vue comme un investissement environnemental, économique et social. En plus de la performance de détournement qui en découlera, cet investissement permettra aux deux copropriétaires des économies substantielles en payant moins de redevances à l’enfouissement, en recevant un retour de redevances plus important et en réduisant les émissions de GES de plus de la moitié. Les partenaires pourront alors l’investir dans d’autres priorités ou dans le tri à la source. » La MRC du Haut-Saint-François a profité de la dernière séance ordinaire pour déléguer les trois maires qui siégeront au sein du conseil d’administration de Valoris. Il s’agit des maires de Bury, Denis Savage, East Angus, Lyne Boulanger et de Weedon, Eugène Gagné.
Impact
M. Roy mentionne que dans l’éventualité où le budget ne serait pas adopté, Valoris ne pourra appliquer la réduction du tonnage annoncée de 220 $ la tonne. L’ancien tarif de 241 $ la tonne sera toujours en force. M. Roy ajoute que sur le 220 $ annoncé, 110 $ est affecté à la dette. Valoris a un actif de 40 M$, précise-t-il.
Le président de Valoris soutient que le surplus de la régie de 3 M$ équivaut à peine à 20 % du budget de fonctionnement de la régie qui est de 16,5 M$. Ce dernier estime que ce pourcentage est essentiel pour assurer le bon fonctionnement d’un organisme qui se respecte. D’autre part, M. Roy aimerait bien repartir la ligne 2 (résidentielle) au cours de 2022. Pour ce faire, il est toujours dans l’attente d’une réponse favorable du gouvernement du Québec. En entrevue sur les ondes du 107,7, le président de Valoris confiait à Martin Pelletier « j’ai de la difficulté à concevoir qu’on ait de la misère à reconnaître Valoris comme projet pilote quand on a tous les équipements. Dernièrement, Beauce-Artigan ont eu une subvention de 2 M$ pour faire des tests comme nous, alors que nous, on a tous les équipements et eux vont devoir les acheter. » Le prochain conseil d’administration de la régie est le 9 décembre.

Neol East Angus

Fête de Noël à East Angus : En formule service au volant

La fête de Noël à East Angus se déroulant dans un style service au volant au débarcadère d’autobus de la polyvalente Louis-Saint-Laurent.

La file de voitures était longue lors de la fête de Noël à East Angus qui se déroulait dans un style service au volant. Circulant au débarcadère d’autobus de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, les familles profitaient de l’animation et les enfants recevaient un cadeau du père Noël.
La méthode de service au volant permettait d’offrir l’activité tout en respectant les mesures sanitaires en vigueur. « En faisant cette formule-là, les gens, s’ils ont vraiment peur, ils n’ont pas besoin de débarquer de l’auto et ils ont leur cadeau pareil », expliquait Lyne Boulanger, mairesse de East Angus. Pour elle, la fête de Noël est importante pour les petits. À leur arrivée, chaque enfant recevait d’emblée une barre de chocolat. Durant la route qui les menait au père Noël, des mascottes et des lutins s’occupaient de l’animation. Des cadeaux pour 400 enfants étaient prévus par la municipalité, soit des livres à colorier, des couvertures douces et même des jeux de société. Mme Boulanger explique que ces présents ont été rendus possibles grâce à la contribution monétaire du Club Lions East Angus.
Même si cette activité était planifiée pour les citoyens d’East Angus, la mairesse et son équipe ne refusaient personne à l’accueil. Ainsi, des familles des villes avoisinantes ont également pu profiter des cadeaux. « Ça nous fait plaisir ! East Angus, on l’a tout le temps dit, on est une ville accueillante », lance Mme Boulanger.

Route Cookshire

Cookshire-Eaton : Projet pilote à l’intersection de la 108 et la 253

La municipalité a demandé au MTQ la mise en place d’un projet pilote visant à installer des feux de circulation à l’intersection des routes 108 et 253.

Deux demandes ont été adressées, en octobre dernier, au ministère des Transports du Québec (MTQ) par la municipalité de Cookshire-Eaton, concernant la route 108. Revoir à la baisse la limite de vitesse sur la portion entre l’école Alexander Galt et la route 251 et la mise en place d’un projet pilote visant à installer des feux de circulation à l’intersection des routes 108 et 253, au secteur Cookshire.
La limite de vitesse sur une portion de la route 108 entre l’école Alexander Galt et la route 251 est présentement de 90 km/h. On demande de la réduire à 70 km/h. Ce changement de vitesse vise à diminuer le risque d’accident sur cette section qui s’avère problématique lorsqu’il y a de la circulation. « Ceux qui viennent de Johnville et qui veulent tourner sur la 108, ça arrive tellement vite que des fois, c’est dangereux », explique Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton.
Une demande au MTQ a également été faite concernant la mise en place d’un projet pilote à l’intersection des routes 108 et 253. Celle-ci s’avère problématique depuis un moment déjà et les citoyens ont mentionné à plusieurs reprises l’importance d’agir. La municipalité souhaiterait donc installer, pour une durée d’un an, des feux de circulation. Avant la mise en œuvre de ce projet, une étude sera effectuée par les responsables du MTQ pour valider sa faisabilité, les inconvénients et les avantages.
Au moment d’écrire ces lignes, le MTQ était toujours à l’étude du dossier, mais ne pouvait pas donner de date à laquelle les résultats seraient présentés.

CDC HSF

Violence conjugale et sexuelle basée sur les genres dans le HSF : Création d’un outil d’intervention collectif pour contrer ce phénomène

Nous apercevons de dos et de gauche à droite, Marilyn Ouellet de La Passerelle, l’agente de la Sûreté du Québec, France Dubé, Jinny Mailhot et Julie Blackburn de la CDC du Haut-Saint-François et Sabrina de La Méridienne.

Le Centre des Femmes La Passerelle, la maison d’hébergement La Méridienne et la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François ont jeté les bases pour doter le territoire d’un outil d’intervention collectif pour contrer les violences conjugales et sexuelles basées sur les genres.
Les initiateurs de la démarche sont à mettre en place avec d’autres intervenants, le Réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre. Une première rencontre a eu lieu et les participants ont tous convenu de se revoir en janvier prochain. L’objectif, expliquent Jinny Mailhot, Julie Blackburn et Julien Fontaine-Binette, tous de la CDC, est de développer le réseau à travers l’expertise de chacun pour intervenir selon des axes qui seront développés en collégialité. À travers cet outil, on souhaiterait mettre en place un observatoire Vigie-violence du Haut-Saint-François où circulerait l’information et l’expertise. On désire également travailler sur le changement de pratique tout en informant et sensibilisant la population. Tout cela pourrait s’inscrire à l’intérieur d’un plan quinquennal.
Selon Mme Mailhot, « il y a beaucoup d’enjeux sur le territoire lié aux violences faites aux femmes au sens large (transgenre et autres). Le réseau permettra de voir où est-ce qu’on peut aller changer des choses, des façons de faire qui sont endémiques et qui ont des conséquences néfastes. » Changer les choses, ajoute-t-elle, « c’est le genre de travail qu’on peut faire quand on se met ensemble des partenaires différents. Ce n’est pas vrai qu’on n’a pas d’expertise dans le Haut-Saint-François. On a La Passerelle, La Méridienne, le Centre de services scolaire, la Sûreté du Québec et d’autres organismes peuvent nous permettre de cibler certains lieux dans lesquels il y a davantage de violence, de comportement où on pourrait intervenir de manière plus efficace, parce qu’il y a une expertise autour de la table. »
Des partenaires sont déjà ciblés et ont signifié leur intérêt à participer. Outre les organismes qui ont initié la démarche, nous retrouvons la Commission scolaire Eastern Townships, la polyvalente Louis-Saint-Laurent, la Sûreté du Québec, le CALACS-Estrie, le CAVAC et le CIUSSS. « On commence tranquillement à se mettre en réseau, à se rencontrer, à réfléchir ensemble. Il y a une première réflexion de faite, mais on poursuit cette réflexion en élargissant le groupe. On va aller étape par étape. On va réfléchir ensemble sur ce qu’on veut prioriser, ce qu’on veut mettre en action avec les partenaires. Il faut créer des moments pour se voir, parler des enjeux et améliorer nos actions collectives. Chacune des organisations fait des actions, faut juste être capable de faire des ponts, maximiser nos actions, nos projets en collaboration avec d’autres acteurs qui ont d’autres expertises », d’exprimer Mme Mailhot.
France Dubé, policière à la Sûreté du Québec du Haut-Saint-François, mentionne que le corps policier effectue déjà diverses interventions et de sensibilisation, mais se dit ouverte à trouver de nouvelles façons d’innover. « La SQ, on a quelque chose à faire dans le groupe, c’est juste de voir où on s’en va dans ça et où notre intervention peut aider. » Marilyn Ouellet, du Centre des femmes La Passerelle, admet qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais note la volonté des partenaires à vouloir travailler ensemble. Pour Mme Ouellet, le simple fait de parler de violence conjugale et sexuelle fait qu’on avance déjà parce que ça n’existait pas avant. Déjà là, c’est un immense pas pour éradiquer les violences. « Si l’on peut éviter que les femmes deviennent des victimes, ça sera déjà ça » d’ajouter Sabrina de La Méridienne. « Nos premières attentes, mentionne Mme Blackburn, c’était d’être capable de s’asseoir autour de la table. La suite, ça va être de poursuivre à se parler. On a présenté c’est quoi on veut faire et comment travailler ensemble. »

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