election municipale 2021

Élections municipales 2021 : Des luttes dans 11 municipalités

Le visage politique des municipalités risque de se modifier en marge des élections municipales du 7 novembre prochain. Un total de 64 candidats, dont 13, pour des postes de maires dans six municipalités et 51 personnes pour combler les 24 sièges de conseillers disponibles, se font la lutte. Le tiers des candidats au poste de conseillers sont des femmes.
Les citoyens des municipalités de Westbury et Bury pourraient se retrouver, le 7 au soir, avec un tout nouveau conseil municipal. À Westbury, tous les élus sont en élection incluant à la mairie. Du côté de Bury, un seul siège de conseiller a été comblé sans opposition, celui occupé par Alain Villemure au siège numéro 4. Outre une lutte à deux pour la mairie d’Ascot Corner, deux sièges de conseillers 4 et 5 sont en élection. À Dudswell, les citoyens devront trancher parmi les trois candidats à la mairie, mais également entre les candidats qui luttent pour combler les sièges 2 et 6. À Chartierville, deux sièges de conseillers sont en élection soit 4 et 6. À Weedon, les contribuables devront déterminer qui des cinq candidats combleront les sièges numéro 3 et 5.
À East Angus, trois candidats se font la lutte pour le siège numéro 2. À Cookshire-Eaton, hormis le poste de maire, seulement le siège 6 sera en élection. Du côté de Lingwick, seul le siège numéro 5 est en élection. Outre une lutte à la mairie du côté de Newport, les citoyens devront trancher pour combler le siège numéro 6. À Saint-Isidore-de-Clifton, les électeurs devront arrêter leur choix sur l’un des deux candidats au siège 3. Pour Hampden, tous les postes sont pourvus à l’exception du siège numéro 1 qui est toujours vacant.
À La Patrie et Scotstown, tous les postes ont été pourvus sans opposition.
Maires réélus
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, n’est pas peu fière de sa réélection sans opposition. « C’est avec une fierté qu’on le reçoit. C’est une belle récompense de notre travail. Pour moi, de représenter la ville de East Angus, je trouve que c’est un privilège. Le slogan Ma ville, ma vie, pour moi, c’est vrai. Je me donne à 100 % même plus. » Mme Boulanger est également heureuse de la réélection des membres du conseil. « C’est le fun de voir ça. Ça veut dire que les gens sont fiers du travail qu’on a fait et qu’on a accompli. On a une belle équipe municipale, on travaille bien ensemble », complète-t-elle.
La volubile mairesse de La Patrie, Johanne Delage, n’est pas vraiment surprise de sa réélection sans opposition. Elle attribue sa victoire à son implication dans le milieu. « Je m’implique vraiment beaucoup dans le milieu. La 257, c’est un dossier majeur, c’était mon cheval de bataille et les jardins communautaires, le marché public, les fleurons. C’est beaucoup mon implication, ça, je le sais. Les gens me le disent, je suis dans toute, je suis partout », lance-t-elle en riant. Mme Delage entame un deuxième mandat consécutif.
Le maire de Chartierville, Denis Dion, attribue sa réélection à la confiance que les gens lui témoignent. « Le monde me fait confiance, je travaille fort pour la municipalité que ce soit au développement, à la bonne gestion, je pense que je rends la marchandise. » D’ailleurs, le maire tient à remercier la population pour cette marque de confiance. M. Dion entamera un troisième mandat consécutif à ce poste. Il a débuté sa carrière politique à titre de conseiller en 2012 et par la suite, remplacé à mi-mandat le maire démissionnaire de l’époque, Jean Bellehumeur. À Hampden, le maire réélu sans opposition, Bertrand Prévost, est particulièrement satisfait que tous les élus sortants de poste soient reconfirmés à leur siège respectif. « Faut croire que nos citoyens sont satisfaits de la gestion du conseil. Ils ont confiance en leur conseil. » M. Prévost entamera donc son quatrième mandat comme maire. Il a débuté sa carrière politique à titre de conseiller municipal, il y a 16 ans. Toutefois, un siège de conseiller n’est toujours pas comblé. Le maire manifeste l’intention d’adresser une lettre aux citoyens les invitant à s’impliquer et combler le siège disponible.

Nicole gagné

Médaille du lieutenant-gouverneur à Nicole Gagné

Modeste, réservée, altruiste, énergique, ne sont que quelques-unes des qualités que la mairesse Sylvie Dubé, de Scotstown, attribuait à Nicole Gagné, lors de la cérémonie de remise de la médaille d’argent du lieutenant-gouverneur du Québec destinée à l’ainée bénévole. Arrivée en 1977, Mme Gagné a impressionné par son engagement tant au comité culturel de la Ville, qu’à la bibliothèque, au marché public et aux activités artisanales. Son Honneur le lieutenant-gouverneur, J. Michel Doyon, de passage, se réjouissait de remettre de telles récompenses aux bénévoles et aux autres personnes méritantes. « Vous savez, le lieutenant-gouverneur se fait toujours un plaisir d’aller voir des personnes un peu partout au Québec. » Sa tâche, comme il le résumait, c’est de porter du bonheur et de la reconnaissance à celles et ceux qui se sont démarqués par leur implication, particulièrement chez les ainés. Mme Gagné avoue qu’elle « a toujours aimé le coin. » Surprise, elle ne voulait pas qu’on souligne son bénévolat. « J’apprécie, c’est une très belle reconnaissance », avouait-elle avec simplicité. Nicole Gagné reçoit des mains du lieutenant-gouverneur, J. Michel Doyon, la médaille d’argent destinée aux ainés qui se sont démarqués dans leur milieu.

Préfecture à la MRC du Haut-Saint-François

Préfecture à la MRC du Haut-Saint-François : Une lutte à deux

Les citoyens des 14 municipalités de la MRC du Haut-Saint-François auront à voter pour choisir qui du préfet sortant, Robert G. Roy, ou Marc Turcotte sera le mieux habilité pour remplir ce poste.
M. Roy complète un mandat à ce poste et manifeste l’intention de poursuivre. Son opposant, Marc Turcotte, a déjà sollicité ce poste, sans succès, en 2013. Cette fois, il revient plus déterminé que jamais. M. Turcotte s’était présenté lors de la dernière élection municipale à Cookshire-
Eaton contre la mairesse sortante, Sylvie Lapointe.

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Prefect of the Haut-Saint-François MRC : A Two-way Fight

The citizens of the 14 municipalities in the Haut-Saint-François MRC will vote to choose which candidate, the outgoing prefect Robert G. Roy or Marc Turcotte, is best qualified to fill the position of warden, or prefect.
Mr. Roy is completing a term in this position and has expressed his intention to continue in it. His opponent, Marc Turcotte, already ran for election to this post, without success, in 2013. This time, he is back, more determined than ever. Mr. Turcotte ran in the last municipal election in Cookshire-Eaton against the current mayor, Sylvie Lapointe.

Lucienne Gravel Gosselin

Médaille du lieutenant-gouverneur pour Lucienne Gravel

Le lieutenant-gouverneur du Québec, J. Michel Doyon, a octroyé au printemps dernier la médaille du lieutenant-gouverneur à Lucienne Gravel de Weedon. Cette femme impliquée dans plusieurs causes se dresse comme un pilier de la communauté weedonnaise. Le cabinet de l’honorable J. Michel Doyon écrit que Mme Gravel « est toujours prête à relever des défis. Elle a toujours eu à cœur sa communauté et s’y est engagée avec cœur et dévouement. Leader positive, généreuse et bienveillante, elle est un pilier et un modèle pour ses consœurs et confrères. » Nous apercevons Mme Gravel avec la médaille du lieutenant-gouverneur.

Circuit des sheds panoramiques du HSF

Circuit des sheds panoramiques du HSF : Ascot Corner s’ajoute

La shed, située à Ascot Corner, s’ajoute au circuit panoramique réparti dans huit municipalités du Haut-Saint-François, dont Saint-Isidore-de-Clifton, Lingwick, Weedon, La Patrie, Cookshire-Eaton, East Angus et Hampden.

Le magnifique circuit des sheds panoramiques du Haut-Saint-François se bonifie pour l’automne avec celle à Ascot Corner. Les amateurs de nature, patrimoine et histoire pourront parcourir le trajet des huit sheds situées dans autant de municipalités du territoire.
La shed, située sur la rue Blouin à proximité de l’ancien garage municipal, permet aux visiteurs de bénéficier d’un magnifique point de vue sur la rivière Saint-François. Il offre également l’opportunité de faire un pique-nique dans le parc aménagé autour de la structure. La shed offre un aperçu de l’histoire locale en y soulignant ses particularités d’hier à aujourd’hui.
Cette réalisation est le fruit d’une collaboration de plusieurs intervenants, dont la firme Pittoresco qui a assuré le design, le graphisme ainsi que la construction. Mme Anne Dansereau a complété les recherches et rédigé les textes. La municipalité a réalisé la préparation du terrain pour faciliter l’installation de la shed et l’aménagement complet de la halte. La réalisation du projet, évalué à 70 000 $, a été orchestrée par Julie Pomerleau, agente de développement culturel au Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. L’initiative a nécessité un investissement global de quelque 70 000 $, dont 35 000 $ proviennent de l’Entente de développement culturel signée entre le ministère de la Culture et des Communications du Québec et la MRC du Haut-Saint-François. La différence, entre autres en travaux, est assumée par la municipalité.

Valoris

Valoris se porte mieux financièrement : Les municipalités en bénéficieront

Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François et vice-président, ainsi que Steve Lussier, maire de la Ville de Sherbrooke et président de Valoris, entrevoient l’avenir de Valoris avec optimisme.

On ne crie pas encore victoire du côté de Valoris, mais le plan de redressement 2019-2021 semble porter fruit. La situation financière s’améliore et se répercute sur les municipalités qui bénéficieront d’une baisse des tarifs de 21 $ la tonne pour le traitement des déchets en 2022.
Cette mesure est inscrite à l’intérieur du budget d’exploitation qui a été approuvé la semaine dernière lors d’une réunion extraordinaire du conseil d’administration de Valoris. Il est également prévu une diminution du budget de fonctionnement passant de 17,9 M$ en 2021 à 16,5 M$ pour 2022 de 7,7 %. Cela est principalement attribuable à une révision des dépenses projetées qui a mené à la réduction du plafond de nivellement du paiement de la dette accumulée de 6 M$ à 4,6 M$ en utilisant le Fonds de réserve accumulée à cette fin. Ce fonds s’élève à 2,6 M$. On estime que ce montant sera suffisant pour remplir les obligations de paiement annuel sans impact futur sur la tarification appliquée aux membres. D’ailleurs, la proportion du montant alloué au remboursement de la dette a diminué au cours des trois dernières années passant de 43 % à 28 %. La dette à long terme s’élève à environ 30 M$, « mais on a des valeurs marchandes qui dépassent 40 M$ » de préciser le directeur général, Denis Gélinas.
Le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, ainsi que le vice-président et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, étaient pour le moins fiers de dire que le plan de redressement fonctionnait. « Nous sommes en train de gagner notre pari. Le budget d’aujourd’hui démontre tout le travail qui a été effectué dans les dernières années pour permettre à Valoris de faire face à ses obligations sans faire des demandes financières additionnelles à ses partenaires. Vous verrez, les sacrifices des derniers mois nous permettront une double retombée, la pérennité de la régie et des économies pour les partenaires. Valoris était en position précaire dans le passé, il fallait qu’il fasse des règlements d’emprunts pour payer l’épicerie. Une structure municipale qui se respecte doit avoir un minimum de 20 % de fonds de roulement pour pouvoir fonctionner et c’est ce que Valoris n’avait pas et c’est ce qu’on a monté », d’exprimer M. Roy.
Diminution
Les municipalités membres bénéficieront donc d’une diminution du tarif pour le traitement des matières résiduelles de type « déchets » de 21 $ faisant chuter le montant de 241 $ à 220 $ la tonne. Le statu quo est maintenu pour les municipalités non membres à 92 $/tonne et 133 $/tonne pour les autres clients. Les prévisions de réception de matières résiduelles pour 2022 sont de 34 500 tonnes acheminées par la Ville de Sherbrooke, 6 750 tonnes pour les 14 municipalités du Haut-Saint-François, 2 000 tonnes de municipalités non membres et 4 500 tonnes d’autres clients pour un total de 47 750 tonnes.
Par ailleurs, les tarifs pour les activités du Centre de transfert situé à Sherbrooke connaîtront une légère augmentation pour 2022. Pour les municipalités membres, les tarifs sont établis sur le principe utilisateur payeur et seront de 7,02 (+0,24 $/tonne) pour le transbordement et de 12,33 $/tonne (+0,24 $/tonne) pour le transport. Pour les autres clients, les tarifs seront et de 7,90 $/tonne (+0,25 $/tonne) pour le transbordement et de 13,20 $/tonne (+0,25 $/tonne) pour le transport. Valoris prévoit le maintien en 2022 de tous les autres tarifs de réception et de traitement en vigueur en 2021 pour les services aux membres, non-membres et autres clients pour les divers produits acheminés au site d’enfouissement ou au centre de tri multimatières (ligne CRD).
Investissement
Du côté investissement, Valoris prévoit la construction d’une aire de réception polyvalente des matériaux (CRD et autres) pour le centre de tri multimatières, la fermeture de la cellule d’enfouissement 6B à même le Fonds de fermeture prévu à cette fin et la valorisation des biogaz captés et pompés de la masse des déchets du LET actuellement en exploitation pour les diriger vers des utilisateurs potentiels intéressés. Valoris prévoit mettre de l’avant un plan de relance en 2022 avec comme pierre angulaire le redémarrage de la ligne de tri de déchets RÉS/ICI par tri mécano-biologique (TMB). À cet effet, les discussions sont toujours en cours avec Recyc-Québec et le ministère de l’Environnement. « Si le gouvernement décide de ne pas poursuivre dans nos demandes, la 2e ligne qui est arrêtée, il n’y a rien qui empêche de la convertir en quoi que ce soit. Je peux faire un autre CRD de façon plus optimisée, je peux aller vers une autre chaîne de tri, il y a une multitude de choses », précise-t-il.
Le préfet et vice-président de Valoris est satisfait de la relation qu’il a développée avec le président et maire de Sherbrooke, Steve Lussier. « On a eu de petits accrochages, mais on avait un objectif commun. On a réglé au-delà de 30 points pendant les derniers quatre ans. On a tout réglé les litiges, on a tout réglé les problèmes au niveau de l’environnement qui ont eus dans le passé. Il nous reste seulement le litige avec le consortium à faire. Le plus gros est fait. Nous, on sort des surplus et c’est ça qu’on veut. J’ai confiance; on va être capable de performer. »
S’il devait être réélu comme préfet, M. Roy souhaite rencontrer les gens qui ressentent un inconfort vis-à-vis leurs inquiétudes face à l’agrandissement du site d’enfouissement pour les rassurer et assurer de la collaboration de Valoris.
Mentionnons que le budget de Valoris doit être soumis pour adoption auprès des deux partenaires soit la MRC du Haut-Saint-François et la Ville de Sherbrooke.

Des pizzas pour la cause scolaire

Des pizzas pour la cause scolaire

À Lingwick, des écoliers de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon ont utilisé le four à pain de l’endroit pour cuire de délicieuses pizzas. Les agapes qui ont bénéficié de l’expertise d’enseignantes, d’élèves qui « OSEntreprendre », de jeunes apprenants et de nombreux commanditaires ont su satisfaire l’appétit des convives. La joyeuse troupe de cuisiniers souhaitait recueillir des fonds pour ajouter des activités scolaires à celles existantes à l’école. Ils veulent aussi acquérir du matériel pour les réaliser. Lors de cette journée, plusieurs personnes se sont rassasiées de ces denrées cuites sur feu de bois.
Au four à bois, Thomas Fontaine, de 3e secondaire au collège Le Salésien, Léa-Rose Fontaine, Élise Alix et Lily-Mai
Archambeault de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon.

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Scholarship Recognition Evening : A Tradition That Lives On

Like the other Haut-Saint-François municipalities, the Township of Newport awarded scholarships to six high school graduates as part of a scholarship recognition evening organized by the Cité-école Louis-Saint-Laurent.
Since the beginning of September, some ten ceremonies have taken place in which as many municipalities and members of the school team (directors, teachers, support staff and professionals) of the Cité-école have participated in various towns and villages of Haut-Saint-François. Representatives from the Alexander Galt Regional High School also attended the meetings to recognize a total of 17 graduating students.
The mayor of Newport, Lionel Roy, and Francine Turmel, representative of the Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, presented each student with a cheque totaling $350, with $200 contributed by the municipality and $150 by the financial institution. Both presenters congratulated the students and encouraged them to pursue their dreams. Ms. Turmel invited young people to visit the Desjardins site, in particular the Desjardins Foundation, to discover a scholarship and career development program. Mayor Roy encouraged parents to support their children throughout their development.
The director of the Cité-école, Tommy Bureau, was present to advocate for young people. « I believe in young people, I believe in our youth, they are beautiful, good and fine, and I have confidence in passing the torch to them. Mr. Bureau acknowledged that the institution has a primary educational mission, but added that it also fulfills the role of helping to develop good people.
As has become the tradition, Ginette Bruyère, Spiritual Life and Community Engagement Facilitator, provided news about previous graduates, giving a brief account of their academic or professional development. The goal is to keep a connection with the previous recipients and encourage the new ones to continue their journey.
The cohort of graduates for the 2020-2021 school year residing in Newport includes: Jacob Grégoire, Alexis Castonguay, Chantal Patry, Mirko Pérusse, Rosalie Rochon, and Mikaela Lamarche of the Alexander Galt High School. Each graduate spoke about their educational path, whether college or university, while others discussed their development in the labor market.
Recognition
Note that the recognition evenings are in their 12th edition, coinciding with the city-school project. The various speakers have honored this year, during the 10 meetings, no less than 84 graduates of the 2020-2021 school year, including 41 boys and 43 girls. These young people have obtained either a high school diploma (DES) or a vocational studies diploma (DEP). In addition to awarding the cheques, the main objective of the events is for the community to recognize the students.

soirée des bourses reconnaissance

Soirée des bourses reconnaissance : Une tradition qui se perpétue

Nous retrouvons à l’avant, de gauche à droite, Chantal Patry, Mikaela Lamarche et Jacob Grégoire. Dans le même ordre à l’arrière, Mirko Pérusse et Alexis Castonguay.

À l’instar des autres municipalités du Haut-Saint-François, le Canton de Newport a procédé à la remise de bourses à six finissants scolaires dans le cadre de la soirée des bourses reconnaissance, orchestrée par la Cité-école Louis-Saint-Laurent.
Depuis le début de septembre, c’est une dizaine de soirées qui se sont déroulées auxquelles ont participé autant de municipalités et les membres de l’équipe-école (directions, enseignants, personnel de soutien et professionnels) de la Cité-école dans les différentes villes et villages du Haut-Saint-François. Des représentants de l’école Alexander Galt ont également participé aux rencontres pour reconnaître un total de 17 élèves finissants.
Le maire de Newport, Lionel Roy, et Francine Turmel, représentante de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, ont remis à chacun, un chèque totalisant 350 $, soit 200 $ de la municipalité et 150 $ de l’institution financière. Tous deux ont félicité les étudiants et les encourageaient à poursuivre leurs rêves. Mme Turmel a invité les jeunes à visiter le site Desjardins notamment la Fondation Desjardins pour y découvrir un programme de bourses d’études et de cheminement de carrière. Le maire Roy a encouragé les parents à soutenir leurs enfants tout au long de leur développement.
Le directeur de la Cité-école, Tommy Bureau, y est allé d’un plaidoyer en faveur des jeunes. « Je crois aux jeunes, je crois dans notre jeunesse, ils sont beaux, bons, fins et j’ai confiance de leur passer le flambeau. » M. Bureau reconnaît que l’institution a d’abord une mission éducative, mais ajoute qu’elle remplit également le rôle de contribuer à faire de bonnes personnes.
Comme c’est devenu la tradition, Ginette Bruyère, animatrice à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire, a livré des nouvelles des finissants précédents, donnant un bref compte-rendu de leur évolution académique ou professionnelle. L’objectif est de garder un lien avec les anciens et encourager les nouveaux à poursuivre leur cheminement.
La cohorte de finissants pour l’année scolaire 2020-2021 demeurant à Newport est : Jacob Grégoire, Alexis Castonguay, Chantal Patry, Mirko Pérusse, Rosalie Rochon et Mikaela Lamarche, d’Alexander Galt. Chaque finissant s’est exprimé sur son cheminement scolaire que ce soit collégial ou universitaire tandis que d’autres ont abordé leur développement sur le marché du travail.
Reconnaissance
Mentionnons que les soirées reconnaissance en sont à leur 12e édition, coïncidant avec le projet de cité-école. Les divers intervenants ont honoré cette année, à travers les 10 rencontres, pas moins de 84 finissants de l’année scolaire 2020-2021, dont 41 garçons et 43 filles. Ces jeunes ont soit un diplôme d’études secondaires (DES) ou un diplôme d’études professionnelles (DEP). Outre la remise de chèques, l’objectif de la démarche vise principalement à faire reconnaître l’élève par sa communauté.

Bourse de la Fondation Desjardins

Bourse de la Fondation Desjardins : Cinq étudiantes décrochent des bourses

Cinq étudiantes membres de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François sont les heureuses bénéficiaires d’une bourse d’études de la Fondation Desjardins d’un montant total de 5 500 $. Cette somme leur permettra de poursuivre leurs études, soit au niveau collégial ou universitaire.
Alexane Brunelle de Stoke se mérite 1 500 $ afin de poursuivre ses études universitaires. Les étudiantes Alexandra Gauthier de Scotstown, Laurence Gagné de Notre-Dame-des-Bois, Annick Bouchard de Weedon et Christine Dubois de Westbury obtiennent respectivement une aide de 1 000 $ pour continuer leurs études collégiales. Elles ont été sélectionnées parmi plus de 33 000 candidatures soumises cette année. En 2021, la Fondation Desjardins a remis 2 M$ en bourses d’études à des étudiants du Québec et de l’Ontario. Une nouvelle catégorie de bourses a été ajoutée pour aider les jeunes qui effectuent une réorientation ou un retour aux études en raison de la pandémie.
« Ces jeunes, qui ont vécu de grands doutes et incertitudes dans la dernière année, se démarquent par leur persévérance ou leur engagement dans le milieu. C’est un honneur de les appuyer. Ils méritent qu’on les encourage et qu’on les aide à développer leur plein potentiel. », mentionne Nancy Lee, directrice de la Fondation Desjardins.
Ces gestes, précise-t-on par voie de communiqué de presse, s’inscrivent dans le prolongement de l’action de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François dans son milieu, sous la forme d’un engagement concret envers la réussite éducative. Grâce à la force du Mouvement Desjardins, des milliers d’étudiants au parcours hors du commun sont appuyés financièrement dans leurs études chaque année. En poursuivant, ces jeunes se donnent la possibilité de contribuer positivement et concrètement à la société. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François est particulièrement fière de reconnaître ces étudiantes inspirantes, contribuant par le fait même au mieux-être économique et social de sa collectivité. Le conseil d’administration se joint au directeur général et à toute l’équipe pour offrir ses meilleurs vœux de succès aux jeunes lauréates et pour les féliciter de cette distinction.

École Notre-Dame-de-Lorette

École Notre-Dame-de-Lorette : Les élèves sèment et récoltent des dollars

Les légumes et les courges de la saison 2021 que des écoliers de Notre-Dame-de-Lorette ont cultivés ont trouvé preneurs lors de l’activité de financement organisée le 25 septembre dernier. Aidés par des parents et des enseignants qui les ont encadrés tout au long du processus, ils ont tenu kiosque après entente avec la Coop La Patrie. Avec la vente de hot dogs, sur l’heure du dîner, ils ont amassé pour leur labeur 1 050 $. Matthew Maclure, directeur de cette école et de celle de Saint-Isidore-de-Clifton, rappelait que cette première édition était couronnée de succès. Dans le but d’insuffler un plus grand désir de réussite scolaire, M. Maclure annonce que cette année : « on forme un conseil scolaire avec des écoliers de la 3e à la 6e année avec l’aide de Mme Audrey Simon, enseignante. ». Leur but, s’impliquer pour trouver des idées qui serviront à financer des activités parascolaires. L’expérience démontre selon lui que c’est un bon moyen d’intéresser les enfants à persévérer. Depuis quelques années, la sortie pour descendre les pentes en ski alpin en motive plusieurs.
Derrière dans l’ordre habituel, Caroline Pelletier, Marie-Ève Marleau-Parent, Sonia Spooner, Carole Paquette, responsable du jardin et des activités reliées, Matthew Maclure, devant, Marc-Antoine Prévost, Milan Maclure et Nayelie Ponce-Marleau.

Sylvie Lapointe

Manquement en déontologie : Sylvie Lapointe comparaîtra le 25 octobre

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, mentionne avoir commis les gestes qu’on lui reproche en toute bonne foi.

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, s’apprête à se présenter devant la Commission municipale du Québec (CMQ) du 25 au 28 octobre pour faire face à un manquement de règles en déontologie qui serait survenu à au moins 21 reprises entre le printemps 2019 et avril dernier. Sans prétendre qu’il y a eu faute, Mme Lapointe mentionne avoir agi en toute bonne foi.
Des 21 manquements retenus par la CMQ, 17 seraient reliés pour des conflits d’intérêts au moment où Mme Lapointe occupait le poste de directrice générale du Manoir de L’EAU VIVE concernant des décisions ou des discussions entourant le projet d’agrandissement de l’établissement pour personnes aînées. On lui reproche également d’avoir utilisé les ressources de la Ville à quatre reprises au bénéfice du Manoir de L’EAU VIVE.
« On travaille avec notre cœur, notre énergie, nos trippes, j’ai rien à me reprocher », d’exclamer Mme Lapointe. Pour les rencontres reprochées, la mairesse mentionne y avoir assisté en précisant n’avoir jamais participé à une prise de décision et s’être retirée par la suite. Quant aux services sollicités par des employés de la ville, elle mentionne avoir commis cet impair de bonne foi. « On essayait de rentrer un four de 600 livres. J’ai demandé l’aide au voisin d’en face et on n’était pas capable. Quand j’ai vu les employés municipaux, je leur ai demandé de nous aider. Pour moi, c’est de l’entraide », précise la mairesse.
En pleine campagne électorale, Mme Lapointe est bien consciente que la situation risque de lui porter préjudice. « Oui, probablement ça va nuire, mais j’ai confiance aux gens qui vont voter pour le mieux. Je pense que pendant quatre ans, j’ai fait mes preuves avec beaucoup de projets qui ont été mis à terme. »

DG de la COOP de La Patrie

Coop La Patrie : Un nouveau DG en poste

David Martins, nouveau DG de la Coop La Patrie.

La Coop La Patrie a maintenant un nouveau DG. Originaire de France, David Martins jouit d’une vaste expérience dans le secteur du commerce de détail. Il la mettra à profit avec l’appui du CA et la collaboration des employés. M. Martins saura mener la barque vers l’atteinte des objectifs établis. Le directeur général aura notamment le mandat de rehausser l’offre de services tout en optimisant l’ensemble des activités. Il souhaite valoriser le travail d’équipe. Sa famille et lui ont emménagé dans la région à la mi-septembre. Conscient du défi à relever, M. Martins se réjouit de s’installer au Québec, un rêve qu’ensemble ils caressaient depuis des années, confiait-il.

Foret hantée

Forêt hantée à East Angus : Remplacée par autre chose

Une activité surprise s’ajoutera au sentier des citrouilles.

Les adeptes de la Forêt hantée de Freddy Angus devront patienter une autre année avant de déambuler dans la forêt peu recommandable en période d’Halloween. En raison des mesures sanitaires qui auraient été pratiquement impossibles à respecter, la municipalité a convenu d’annuler l’événement et le remplacer par un autre qui se déroulera le 31 octobre de 15 h à 19 h, sur le site du bureau de poste à East Angus.
David Fournier, directeur général de la municipalité, mentionne que l’événement de la Forêt hantée s’étale sur une durée de 2 h 30 et attire en moyenne entre 1 500 et 2 000 visiteurs. « On se disait que c’était impossible de faire respecter les consignes sanitaires. C’est vraiment dans cette optique-là que le conseil a décidé de reporter ça en 2022. » Il aurait été difficile de gérer cette affluence dans une si courte période, d’expliquer M. Fournier.
L’année dernière, l’activité avait été remplacée par le sentier de citrouilles aménagé sur le terrain du bureau de poste. Il en sera de même cette année. Le sentier des citrouilles sera réalisé avec la participation de l’école du Parchemin. Les enfants auront la chance d’obtenir des friandises au cours de cette activité organisée en collaboration avec la Maison des jeunes Actimaje, des bénévoles et la Ville de East Angus. M. Fournier précise qu’une activité surprise sera dévoilée ultérieurement par le biais des réseaux sociaux et du site internet de la municipalité.
Le directeur général ajoute que la municipalité s’implique déjà à l’activité Halloween en remettant quelques 500 citrouilles aux élèves des deux pavillons de l’école du Parchemin pour permettre aux élèves de décorer. Certaines d’entre elles se retrouveront à l’intérieur du sentier des citrouilles.

Chantale Ouellet

Passerelle Chantal-Ouellet pour l’ancienne mairesse de Scotstown

Chantal Ouellet, ancienne mairesse de Scotstown, devant la passerelle et le panneau nominatif érigé en son nom pour tout le travail réalisé lors de ses nombreux mandats.

Un spectaculaire hommage a été rendu le 2 octobre dernier à Chantal Ouellet pour l’ensemble de son œuvre tant dans la municipalité de Scotstown, que dans la MRC du Haut-Saint-François, et dont le rayonnement, par son exemple, déborde sur les rives de la politique provinciale. Le conseil municipal a baptisé en son honneur, la passerelle du parc Walter-MacKenzie, Passerelle Chantal-Ouellet. Celle-ci chevauche la rivière au Saumon et donne accès au parc national du Mont-Mégantic, secteur Franceville. Nombreux sont les randonneurs et les cyclistes qui visitent ce secteur qui comprend le Marécage des Scots. Arrivée en 1976, elle devient en 1978, un « modèle de détermination [qui] a brisé le plafond de verre en devenant la première femme à remporter la mairie. Elle aura démontré qu’il est possible pour une femme de “prendre sa place” en politique municipale », insiste sur le sujet, le communiqué de presse. Impliquée dans beaucoup de dossiers locaux et régionaux, on lui doit le développement de nombreuses infrastructures, dont tout ce qui concerne celles de l’Observatoire du Mont-Mégantic, des parcs, secteurs Notre-Dame-des-Bois et Franceville, du Massif Mégantic, du parc Walter-MacKenzie, de la réserve écologique Samuel-Brisson, etc. Sa détermination a contribué au « Ceilidh (bal traditionnel écossais) pour rassembler anglophones et francophones dans le cadre du 125e anniversaire de la ville », y était-il aussi mentionné. Elle a reçu plusieurs récompenses, dont les prix Elsie-Gibbons, Ann MacLean et le Mérite estrien. « Le fait que ça [Passerelle Chantal-Ouellet] vienne de mes pairs et des concitoyens, c’est tellement le fun pour moi, ça couronne des années d’efforts, de travail sans découragement, ça prend des années à faire du développement », déclare Mme Ouellet. Et elle ajoute : « Je suis touchée et heureuse que Scotstown ait pensé de m’offrir cette récompense pour le travail autour du mont Mégantic. »

Exposition de photos à East Angus

5e édition de l’exposition de photos à East Angus

Nathalie Laplante, photographe-exposante et organisatrice de la 5e édition de l’exposition de photos dans l’optique des Journées de la culture, recevait les invités passionnés de clichés qui souhaitaient découvrir ou redécouvrir les talents d’artistes du Haut-Saint-François. Lors de notre passage, la mairesse, Lyne Boulanger, et le préfet, Robert Roy, discutaient avec les chasseurs d’images animaliers, portraitistes, sportifs et de composition. Gaston Tardif, premier photographe professionnel de la ville, était présent à titre posthume. Alain Coulombe, bien connu en région, s’est fait un devoir d’exposer quelques œuvres de son mentor. Participaient aussi à la Journée : Nathalie Laplante, Martin St-Laurent, Thérèse Roy, Claude Roussel, de Sherbrooke, Guy St-Onge, Hope Laplante-St-Laurent et Bianka Moore. On retrouve dans l’ordre, Nathalie Laplante, Martin St-Laurent, Thérèse Roy, Alain Coulombe, Guy St-Onge et Bianka Moore.

Journées de la culture à Chartierville

Les Journées de la culture : Diverses activités sur le territoire

Les visiteurs ont apprécié l’originalité et la beauté du sentier Les balais de sorcières à Chartierville.

Différents secteurs du Haut-Saint-François, Chartierville, Dudswell et East Angus ont vibré au rythme de la culture dans le cadre de la récente fin de semaine qui y était dédiée. Les Journées de la culture, à Dudswell et son agglomération Bishopton, ont généré beaucoup d’activités. À l’église Saint-Clément, entre autres, l’AFÉAS de l’endroit avait monté une exposition de photos et de peintures, réalisation de quelques-unes de leurs 22 membres. Arlette Langlois et Chantal Fortier présentaient leurs toiles. Denis Braun s’est joint à elles. La photographe Domenika Guzzo, présidente de l’organisme, y avait accroché les siennes. Mme Guzzo expliquait que leur association s’intéressait au travail invisible, aux soins à apporter aux personnes âgées. L’équité salariale retenait aussi leur attention.
Envolée de colombes
Pour souligner ces journées dont le thème se déclinait sous la formule Voyager dans le temps, Yourly Gagnon, responsable, a procédé à une envolée de colombes provenant de l’éleveur Réjean Cloutier de la ferme CloDel. Marjolaine Larocque, conseillère et secrétaire-trésorière de l’AFÉAS, justifiait le choix de cette activité par la symbolique de l’oiseau. Elle rappelait que cette tourterelle blanche avait été utilisée dans l’arche de Noé pour signaler la présence de la terre ferme. Chez les Grecs de l’Antiquité, elle avait sa place auprès de Zeus et Aphrodite. Ces volatiles grégaires forment un couple fidèle, proche de sa progéniture qui retrouve toujours son nid. Ils symbolisent la paix et la réconciliation. Pour les Autochtones, ils servaient à transmettre un message d’amour à l’élu. e.
Tour de chant
La voix douce de Madeleine Royer et son charisme ont su rendre à merveille les poèmes et les chansons francophones d’auteurs français et québécois. Gilbert Langelier, Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Georges Dor, Jean-Pierre Ferland et Pierre Calvé, pour ne nommer que ceux-là, ont trouvé en elle une interprète de grand talent. Accompagnée au clavier par Réjean Leblanc, elle a rappelé à plusieurs de bons moments de leur jeunesse. Chansons engagées, thèmes plus poétiques, mélodies plus légères ont été chaudement applaudis.
Des réguines et des fantômes 
Les enquêtes sur le Chemin des Cantons ont ressuscité des étapes importantes, tragiques, comiques, illégales même, dans la vie des habitants du XVIIIe et XIXe siècle. Ils y ont ancré leur destinée et celle de leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, jusqu’à une 9e et une 10e génération, le long de cette route touristique. Magistralement interprétée par Sophie Toutant-Paradis, Rose-Anne Girard et Alexandre Leclerc, la pièce a réveillé des fantômes qui y ont élu domicile. Servant de prétexte à rappeler des anecdotes du passé et à réintroduire dans la souvenance populaire les outils et les éphémérides d’autrefois, les comédiens ont joué les temps de jadis naguère.
Collection Louis-Émile- Beauregard
Pendant ce temps, dans l’église Saint-Clément, les visiteurs pouvaient admirer les miniatures représentant de l’outillage et des véhicules utilisés pour le travail. «Gossés» avec passion par Louis-Émile Beauregard quand il était maître de poste, ces chefs-d’œuvre contribuent à rappeler combien ingénieux étaient les ancêtres.
La municipalité de Dudswell aménage un parc pour évoquer l’importance d’Éva Tanguay, originaire du village. Vedette de cabaret, son art a franchi les deux frontières.
Chartierville
Du côté de Chartierville, le sentier Les balais de sorcières revenait pour une deuxième édition consécutive. Son concepteur et artiste, Claude Sévigny, a aménagé, dans son boisé privé, un sentier d’un demi-kilomètre des plus originaux, où on y retrouvait de quoi faire écarquiller les yeux des visiteurs et simuler leurs sens.
Outre les œuvres de M. Sévigny, on y retrouvait également des sculptures de trois autres artistes soit Angèle Rivest, Oscar Bajofer et Francine Mercier. À cela s’ajoutaient des écrits de Jerry Espada, accrochés par des cordes sous les arbres. Le parcours était jonché d’une cinquantaine de balais de sorcière et de masques peints par les jeunes participants à la récente journée d’astronomie.
Bien qu’il aurait souhaité davantage de visiteurs, M. Sévigny est tout de même satisfait, mentionnant au passage que le sentier est en développement. D’autres facettes artistiques pourraient s’ajouter au fil des années. Il songe, entre autres, à construire un gazebo pour y abriter des musiciens qui pourraient faire une prestation musicale. M. Sévigny souhaite travailler à consolider le circuit et à en faire un attrait touristique au cours de la période estivale.

Balade des clochers

Balade des clochers : Un arrêt à La Patrie

L’église Saint-Pierre à La Patrie mérite un arrêt.

La Balade des clochers sera de retour pour une 3e édition. L’événement touristique de l’archidiocèse de Sherbrooke se déroulera le 16 et 17 octobre. L’activité permettra à quatre églises de mettre en valeur leurs richesses, dont l’église Saint-Pierre à La Patrie.
Sans la ténacité des paroissiens, l’église érigée entre 1907 et 1908 ne serait peut-être plus accessible aujourd’hui. En 2018, des problèmes à la structure ont forcé la fermeture du bâtiment. Les paroissiens ont dû consacrer une année entière aux travaux de réfection nécessaires à la survie de leur église. C’est dans un esprit de collaboration que les portes ont été rouvertes en février 2019.
L’intérieur propose une véritable leçon de catéchisme, où plusieurs symboles y évoquent la foi catholique. Au plafond, on remarque, entre autres, l’Agneau de Dieu, des tablettes des Dix commandements et le Sacré-Cœur. Le nombre et le positionnement des colonnes ont aussi leur signification.
Dans le chœur, le majestueux maître-autel dévoile dignement ses dorures. Sur celui-ci, on peut y voir les emblèmes du Vatican qui rendent hommage à saint Pierre ainsi que la mère pélican. Cet animal, qui se saigne pour nourrir ses petits, est le symbole du sacrifice du corps et du sang de Jésus pour sauver l’humanité. Les bancs, la chaire, les autels latéraux ainsi que les nombreuses boiseries reflètent l’importance de l’industrie forestière de la région. Malgré les changements entrepris par le Vatican dans les années 1960, l’église conserve son aspect traditionnel. La balustrade, qui sépare le chœur de la nef, est encore en place tandis que la chaire, où le curé prononçait ses sermons, trône toujours.
Les autres églises sont Saint-Denis-de-Brompton, Sainte-Agnès à Lac-Mégantic et le Sanctuaire de Beauvoir à Sherbrooke.

Hotel de ville de Bury

Nouvel hôtel de ville à Bury

On retrouve dans l’ordre habituel, Walter Dougherty, maire, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Yves Veilleux, administrateur, et Rémi Vachon, président du conseil d’administration de l’institution financière.

Les citoyens de Bury profitent depuis juillet dernier d’un nouveau bureau municipal, l’Édifice Desjardins, où le travail s’exécute dans un meilleur climat. Une vingtaine de personnes de tous horizons ont pu visiter les lieux. Yves Veilleux, administrateur de la Caisse du Haut-Saint-François, s’est adressé à eux pour en souligner l’inauguration.
« À la suite de la fermeture du centre de service en janvier dernier, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a pris la décision d’offrir son bâtiment et ses installations à la municipalité de Bury », confiait-il. Walter Dougherty, maire, a souligné la facilité avec laquelle s’est effectué le transfert de propriété.
Il s’est empressé de remercier officiellement les représentants de l’institution. Reconnaissant l’importance du don, il a souligné que le travail des employés s’en trouverait amélioré parce que chacun y utilise un endroit plus adéquat pour œuvrer aux bonnes destinées du village de quelque 3 000 habitants. Pour Louise Brière, DG, la municipalité va y gagner du temps en regroupant au même endroit tous les documents. La mise à jour et l’achat de plusieurs équipements techniques accélèreront le traitement des informations.
M. Dougherty a rappelé aux invités que gérer une localité s’avère de plus en plus complexe. Il racontait qu’anciennement, un maire pouvait en peu de temps proposer des solutions pour tout faire fonctionner correctement. Aujourd’hui, il faut une solide équipe de travailleurs et un conseil compétent pour y arriver.
Le fait de regrouper les services dans l’Édifice Desjardins, situé au 528, rue Main, dégage des espaces supplémentaires dans l’ancien hôtel de ville pour agrandir la bibliothèque et créer d’autres lieux où la culture, l’art et des activités collectives pourront se réaliser dans un meilleur contexte, reconnaît le maire.

ACTU-Rachel

WOOLLY BEAR

You know the banded woolly bear caterpillar, don’t you? The one that is covered with short, stiff hair bristles, bands of black bordering a swathe of brown. The one that is said to forecast the severity of the coming winter.
The one that is in charge of the weather station at the airport in Westbury, you say?
Something I did not know was that the banded woolly bear caterpillar is the larval form of the Isabella tiger moth, a beautiful winged creature wearing yellowish-orange and cream-coloured wings spotted with black. The caterpillars hatch in summer and overwinter under bark or inside cavities of rocks or logs. In the spring, they spin fuzzy cocoons and transform inside them into moths.
I found this information at almanac.com, the Old Farmer’s Almanac online. The almanac also says not to worry if you find an all-black woolly caterpillar; it does not mean winter will be endless! All-black or all-white woolly caterpillars are different species, and do not predict the weather.
And yes, a scientist has inquired into whether woolly bear caterpillars really forecast winter weather. That’s how this all started, the idea that the wider the black bands, the more severe winter will be.
In the fall of 1948, Dr. C.H. Curran, curator of insects at the American Museum of Natural History in New York City, travelled north, collected scads of caterpillars, determined the average size of their brown bands, and on that basis, forecast the winter weather for the New York Herald Tribune. Over the next eight years, he and his friends, the Original Society of the Friends of the Woolly Bear, had lots of fun predicting mild winters. But their sample size was small; they didn’t really have evidence of a link between winter weather and the width of the brown band.
Thirty years later, the idea took force, with Woolly Bear Festivals in October in North Carolina, Ohio and probably elsewhere. Sort of like Groundhog Day. All in good fun.
But read on. Mike Peters, an entomologist at the University of Massachusetts says there could indeed be a link between winter severity and the brown band of a woolly bear caterpillar. “There’s evidence,” Peters told the Almanac, “that the number of brown hairs has to do with the age of the caterpillar – in other words, how late it got going in the spring. The [band] does say something about a heavy winter or an early spring. The only thing is… it’s telling you about the previous winter.”
Hmm. The thought occurred to me – could we learn something from the woolly bear? Perhaps that correlation (less brown and severe winter) is not necessarily cause and effect? Or that the effect and cause might be reversed – that harsh winter causes caterpillars to hatch late, and sport more black?
Isn’t science fascinating?
BEING AN ALLY ON PRONOUNS DAY
“Being an Ally: Standing with your LGBTQ2S+ Loved Ones. That’s the topic of an online talk by Dr. Nate Fuks of the Department of Psychology at McGill University, on Wednesday, October 20, at 6:30 p.m. The presentation is hosted by Mental Health Estrie (MHE). It is online, in English, and open to all at no charge.
Emily McBurney of MHE writes, “We invite you to join us on International Pronouns Day (October 20) to further the conversation and increase understanding of the current issues of concern to the LGBTQ2S+ community.” To register, contact Emily at outreach@mentalhealthestrie.com or 819-565-2388. She will send you the zoom link.
Ok, here are some clarifications. “International Pronouns Day seeks to make respecting, sharing, and educating about personal pronouns commonplace. Referring to people by the pronouns they determine for themselves is basic to human dignity. Being referred to by the wrong pronouns particularly affects transgender and gender nonconforming people. Together, we can transform society to celebrate people’s multiple, intersecting identities.”
You can find that explanation at pronounsday.org. The annual Pronouns Day began in 2018, and is the third Wednesday of October.
Now then, what does LGBTQ2S+ stand for? Lesbian-Gay-Bisexual-Transgender-Queer or Questioning-Two-Spirited. The plus-sign signifies a number of other identities; check ok2bme.ca for more information.
COOKSHIRE ART EXHIBIT ENDS SOON
The Cookshire-Eaton Art Gallery exhibition of landscape paintings inspired by the Haut-Saint-François, Le Haut en tableaux by Ginette Djinn Bertrand, Diane Dugal, and John Ward, continues on Sundays only, from 12 to 4 p.m., until November 7, at Victoria Hall, 125 Principale West, Cookshire.
UPDATE ON PLASTIC PASSPORTS
Diane Grenier of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François tells us the CAB is no longer making plasticized vaccination passport cards. The Quebec government now wants people to contact them directly at 1-877-644-4545 to obtain a wallet-sized card. “The government gave us permission at the start to do this,” she explained. “But they started having problems along the way, so they shut it down and made one direct line for all.” She opined that they should automatically send a card to people after their second vaccination, and I do agree with her.
CHURCHES
United. In-person Sunday services are every two weeks: at-home service on October 17; in-person service at Trinity United, 10 a.m. on October 24; at-home service on October 31. Info: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service is in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by October 18 for publication October 27 or by November 1 for November 10.

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