Chantale Ouellet

Passerelle Chantal-Ouellet pour l’ancienne mairesse de Scotstown

Chantal Ouellet, ancienne mairesse de Scotstown, devant la passerelle et le panneau nominatif érigé en son nom pour tout le travail réalisé lors de ses nombreux mandats.

Un spectaculaire hommage a été rendu le 2 octobre dernier à Chantal Ouellet pour l’ensemble de son œuvre tant dans la municipalité de Scotstown, que dans la MRC du Haut-Saint-François, et dont le rayonnement, par son exemple, déborde sur les rives de la politique provinciale. Le conseil municipal a baptisé en son honneur, la passerelle du parc Walter-MacKenzie, Passerelle Chantal-Ouellet. Celle-ci chevauche la rivière au Saumon et donne accès au parc national du Mont-Mégantic, secteur Franceville. Nombreux sont les randonneurs et les cyclistes qui visitent ce secteur qui comprend le Marécage des Scots. Arrivée en 1976, elle devient en 1978, un « modèle de détermination [qui] a brisé le plafond de verre en devenant la première femme à remporter la mairie. Elle aura démontré qu’il est possible pour une femme de “prendre sa place” en politique municipale », insiste sur le sujet, le communiqué de presse. Impliquée dans beaucoup de dossiers locaux et régionaux, on lui doit le développement de nombreuses infrastructures, dont tout ce qui concerne celles de l’Observatoire du Mont-Mégantic, des parcs, secteurs Notre-Dame-des-Bois et Franceville, du Massif Mégantic, du parc Walter-MacKenzie, de la réserve écologique Samuel-Brisson, etc. Sa détermination a contribué au « Ceilidh (bal traditionnel écossais) pour rassembler anglophones et francophones dans le cadre du 125e anniversaire de la ville », y était-il aussi mentionné. Elle a reçu plusieurs récompenses, dont les prix Elsie-Gibbons, Ann MacLean et le Mérite estrien. « Le fait que ça [Passerelle Chantal-Ouellet] vienne de mes pairs et des concitoyens, c’est tellement le fun pour moi, ça couronne des années d’efforts, de travail sans découragement, ça prend des années à faire du développement », déclare Mme Ouellet. Et elle ajoute : « Je suis touchée et heureuse que Scotstown ait pensé de m’offrir cette récompense pour le travail autour du mont Mégantic. »

Exposition de photos à East Angus

5e édition de l’exposition de photos à East Angus

Nathalie Laplante, photographe-exposante et organisatrice de la 5e édition de l’exposition de photos dans l’optique des Journées de la culture, recevait les invités passionnés de clichés qui souhaitaient découvrir ou redécouvrir les talents d’artistes du Haut-Saint-François. Lors de notre passage, la mairesse, Lyne Boulanger, et le préfet, Robert Roy, discutaient avec les chasseurs d’images animaliers, portraitistes, sportifs et de composition. Gaston Tardif, premier photographe professionnel de la ville, était présent à titre posthume. Alain Coulombe, bien connu en région, s’est fait un devoir d’exposer quelques œuvres de son mentor. Participaient aussi à la Journée : Nathalie Laplante, Martin St-Laurent, Thérèse Roy, Claude Roussel, de Sherbrooke, Guy St-Onge, Hope Laplante-St-Laurent et Bianka Moore. On retrouve dans l’ordre, Nathalie Laplante, Martin St-Laurent, Thérèse Roy, Alain Coulombe, Guy St-Onge et Bianka Moore.

Journées de la culture à Chartierville

Les Journées de la culture : Diverses activités sur le territoire

Les visiteurs ont apprécié l’originalité et la beauté du sentier Les balais de sorcières à Chartierville.

Différents secteurs du Haut-Saint-François, Chartierville, Dudswell et East Angus ont vibré au rythme de la culture dans le cadre de la récente fin de semaine qui y était dédiée. Les Journées de la culture, à Dudswell et son agglomération Bishopton, ont généré beaucoup d’activités. À l’église Saint-Clément, entre autres, l’AFÉAS de l’endroit avait monté une exposition de photos et de peintures, réalisation de quelques-unes de leurs 22 membres. Arlette Langlois et Chantal Fortier présentaient leurs toiles. Denis Braun s’est joint à elles. La photographe Domenika Guzzo, présidente de l’organisme, y avait accroché les siennes. Mme Guzzo expliquait que leur association s’intéressait au travail invisible, aux soins à apporter aux personnes âgées. L’équité salariale retenait aussi leur attention.
Envolée de colombes
Pour souligner ces journées dont le thème se déclinait sous la formule Voyager dans le temps, Yourly Gagnon, responsable, a procédé à une envolée de colombes provenant de l’éleveur Réjean Cloutier de la ferme CloDel. Marjolaine Larocque, conseillère et secrétaire-trésorière de l’AFÉAS, justifiait le choix de cette activité par la symbolique de l’oiseau. Elle rappelait que cette tourterelle blanche avait été utilisée dans l’arche de Noé pour signaler la présence de la terre ferme. Chez les Grecs de l’Antiquité, elle avait sa place auprès de Zeus et Aphrodite. Ces volatiles grégaires forment un couple fidèle, proche de sa progéniture qui retrouve toujours son nid. Ils symbolisent la paix et la réconciliation. Pour les Autochtones, ils servaient à transmettre un message d’amour à l’élu. e.
Tour de chant
La voix douce de Madeleine Royer et son charisme ont su rendre à merveille les poèmes et les chansons francophones d’auteurs français et québécois. Gilbert Langelier, Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Georges Dor, Jean-Pierre Ferland et Pierre Calvé, pour ne nommer que ceux-là, ont trouvé en elle une interprète de grand talent. Accompagnée au clavier par Réjean Leblanc, elle a rappelé à plusieurs de bons moments de leur jeunesse. Chansons engagées, thèmes plus poétiques, mélodies plus légères ont été chaudement applaudis.
Des réguines et des fantômes 
Les enquêtes sur le Chemin des Cantons ont ressuscité des étapes importantes, tragiques, comiques, illégales même, dans la vie des habitants du XVIIIe et XIXe siècle. Ils y ont ancré leur destinée et celle de leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, jusqu’à une 9e et une 10e génération, le long de cette route touristique. Magistralement interprétée par Sophie Toutant-Paradis, Rose-Anne Girard et Alexandre Leclerc, la pièce a réveillé des fantômes qui y ont élu domicile. Servant de prétexte à rappeler des anecdotes du passé et à réintroduire dans la souvenance populaire les outils et les éphémérides d’autrefois, les comédiens ont joué les temps de jadis naguère.
Collection Louis-Émile- Beauregard
Pendant ce temps, dans l’église Saint-Clément, les visiteurs pouvaient admirer les miniatures représentant de l’outillage et des véhicules utilisés pour le travail. «Gossés» avec passion par Louis-Émile Beauregard quand il était maître de poste, ces chefs-d’œuvre contribuent à rappeler combien ingénieux étaient les ancêtres.
La municipalité de Dudswell aménage un parc pour évoquer l’importance d’Éva Tanguay, originaire du village. Vedette de cabaret, son art a franchi les deux frontières.
Chartierville
Du côté de Chartierville, le sentier Les balais de sorcières revenait pour une deuxième édition consécutive. Son concepteur et artiste, Claude Sévigny, a aménagé, dans son boisé privé, un sentier d’un demi-kilomètre des plus originaux, où on y retrouvait de quoi faire écarquiller les yeux des visiteurs et simuler leurs sens.
Outre les œuvres de M. Sévigny, on y retrouvait également des sculptures de trois autres artistes soit Angèle Rivest, Oscar Bajofer et Francine Mercier. À cela s’ajoutaient des écrits de Jerry Espada, accrochés par des cordes sous les arbres. Le parcours était jonché d’une cinquantaine de balais de sorcière et de masques peints par les jeunes participants à la récente journée d’astronomie.
Bien qu’il aurait souhaité davantage de visiteurs, M. Sévigny est tout de même satisfait, mentionnant au passage que le sentier est en développement. D’autres facettes artistiques pourraient s’ajouter au fil des années. Il songe, entre autres, à construire un gazebo pour y abriter des musiciens qui pourraient faire une prestation musicale. M. Sévigny souhaite travailler à consolider le circuit et à en faire un attrait touristique au cours de la période estivale.

Balade des clochers

Balade des clochers : Un arrêt à La Patrie

L’église Saint-Pierre à La Patrie mérite un arrêt.

La Balade des clochers sera de retour pour une 3e édition. L’événement touristique de l’archidiocèse de Sherbrooke se déroulera le 16 et 17 octobre. L’activité permettra à quatre églises de mettre en valeur leurs richesses, dont l’église Saint-Pierre à La Patrie.
Sans la ténacité des paroissiens, l’église érigée entre 1907 et 1908 ne serait peut-être plus accessible aujourd’hui. En 2018, des problèmes à la structure ont forcé la fermeture du bâtiment. Les paroissiens ont dû consacrer une année entière aux travaux de réfection nécessaires à la survie de leur église. C’est dans un esprit de collaboration que les portes ont été rouvertes en février 2019.
L’intérieur propose une véritable leçon de catéchisme, où plusieurs symboles y évoquent la foi catholique. Au plafond, on remarque, entre autres, l’Agneau de Dieu, des tablettes des Dix commandements et le Sacré-Cœur. Le nombre et le positionnement des colonnes ont aussi leur signification.
Dans le chœur, le majestueux maître-autel dévoile dignement ses dorures. Sur celui-ci, on peut y voir les emblèmes du Vatican qui rendent hommage à saint Pierre ainsi que la mère pélican. Cet animal, qui se saigne pour nourrir ses petits, est le symbole du sacrifice du corps et du sang de Jésus pour sauver l’humanité. Les bancs, la chaire, les autels latéraux ainsi que les nombreuses boiseries reflètent l’importance de l’industrie forestière de la région. Malgré les changements entrepris par le Vatican dans les années 1960, l’église conserve son aspect traditionnel. La balustrade, qui sépare le chœur de la nef, est encore en place tandis que la chaire, où le curé prononçait ses sermons, trône toujours.
Les autres églises sont Saint-Denis-de-Brompton, Sainte-Agnès à Lac-Mégantic et le Sanctuaire de Beauvoir à Sherbrooke.

Hotel de ville de Bury

Nouvel hôtel de ville à Bury

On retrouve dans l’ordre habituel, Walter Dougherty, maire, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Yves Veilleux, administrateur, et Rémi Vachon, président du conseil d’administration de l’institution financière.

Les citoyens de Bury profitent depuis juillet dernier d’un nouveau bureau municipal, l’Édifice Desjardins, où le travail s’exécute dans un meilleur climat. Une vingtaine de personnes de tous horizons ont pu visiter les lieux. Yves Veilleux, administrateur de la Caisse du Haut-Saint-François, s’est adressé à eux pour en souligner l’inauguration.
« À la suite de la fermeture du centre de service en janvier dernier, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a pris la décision d’offrir son bâtiment et ses installations à la municipalité de Bury », confiait-il. Walter Dougherty, maire, a souligné la facilité avec laquelle s’est effectué le transfert de propriété.
Il s’est empressé de remercier officiellement les représentants de l’institution. Reconnaissant l’importance du don, il a souligné que le travail des employés s’en trouverait amélioré parce que chacun y utilise un endroit plus adéquat pour œuvrer aux bonnes destinées du village de quelque 3 000 habitants. Pour Louise Brière, DG, la municipalité va y gagner du temps en regroupant au même endroit tous les documents. La mise à jour et l’achat de plusieurs équipements techniques accélèreront le traitement des informations.
M. Dougherty a rappelé aux invités que gérer une localité s’avère de plus en plus complexe. Il racontait qu’anciennement, un maire pouvait en peu de temps proposer des solutions pour tout faire fonctionner correctement. Aujourd’hui, il faut une solide équipe de travailleurs et un conseil compétent pour y arriver.
Le fait de regrouper les services dans l’Édifice Desjardins, situé au 528, rue Main, dégage des espaces supplémentaires dans l’ancien hôtel de ville pour agrandir la bibliothèque et créer d’autres lieux où la culture, l’art et des activités collectives pourront se réaliser dans un meilleur contexte, reconnaît le maire.

ACTU-Rachel

WOOLLY BEAR

You know the banded woolly bear caterpillar, don’t you? The one that is covered with short, stiff hair bristles, bands of black bordering a swathe of brown. The one that is said to forecast the severity of the coming winter.
The one that is in charge of the weather station at the airport in Westbury, you say?
Something I did not know was that the banded woolly bear caterpillar is the larval form of the Isabella tiger moth, a beautiful winged creature wearing yellowish-orange and cream-coloured wings spotted with black. The caterpillars hatch in summer and overwinter under bark or inside cavities of rocks or logs. In the spring, they spin fuzzy cocoons and transform inside them into moths.
I found this information at almanac.com, the Old Farmer’s Almanac online. The almanac also says not to worry if you find an all-black woolly caterpillar; it does not mean winter will be endless! All-black or all-white woolly caterpillars are different species, and do not predict the weather.
And yes, a scientist has inquired into whether woolly bear caterpillars really forecast winter weather. That’s how this all started, the idea that the wider the black bands, the more severe winter will be.
In the fall of 1948, Dr. C.H. Curran, curator of insects at the American Museum of Natural History in New York City, travelled north, collected scads of caterpillars, determined the average size of their brown bands, and on that basis, forecast the winter weather for the New York Herald Tribune. Over the next eight years, he and his friends, the Original Society of the Friends of the Woolly Bear, had lots of fun predicting mild winters. But their sample size was small; they didn’t really have evidence of a link between winter weather and the width of the brown band.
Thirty years later, the idea took force, with Woolly Bear Festivals in October in North Carolina, Ohio and probably elsewhere. Sort of like Groundhog Day. All in good fun.
But read on. Mike Peters, an entomologist at the University of Massachusetts says there could indeed be a link between winter severity and the brown band of a woolly bear caterpillar. “There’s evidence,” Peters told the Almanac, “that the number of brown hairs has to do with the age of the caterpillar – in other words, how late it got going in the spring. The [band] does say something about a heavy winter or an early spring. The only thing is… it’s telling you about the previous winter.”
Hmm. The thought occurred to me – could we learn something from the woolly bear? Perhaps that correlation (less brown and severe winter) is not necessarily cause and effect? Or that the effect and cause might be reversed – that harsh winter causes caterpillars to hatch late, and sport more black?
Isn’t science fascinating?
BEING AN ALLY ON PRONOUNS DAY
“Being an Ally: Standing with your LGBTQ2S+ Loved Ones. That’s the topic of an online talk by Dr. Nate Fuks of the Department of Psychology at McGill University, on Wednesday, October 20, at 6:30 p.m. The presentation is hosted by Mental Health Estrie (MHE). It is online, in English, and open to all at no charge.
Emily McBurney of MHE writes, “We invite you to join us on International Pronouns Day (October 20) to further the conversation and increase understanding of the current issues of concern to the LGBTQ2S+ community.” To register, contact Emily at outreach@mentalhealthestrie.com or 819-565-2388. She will send you the zoom link.
Ok, here are some clarifications. “International Pronouns Day seeks to make respecting, sharing, and educating about personal pronouns commonplace. Referring to people by the pronouns they determine for themselves is basic to human dignity. Being referred to by the wrong pronouns particularly affects transgender and gender nonconforming people. Together, we can transform society to celebrate people’s multiple, intersecting identities.”
You can find that explanation at pronounsday.org. The annual Pronouns Day began in 2018, and is the third Wednesday of October.
Now then, what does LGBTQ2S+ stand for? Lesbian-Gay-Bisexual-Transgender-Queer or Questioning-Two-Spirited. The plus-sign signifies a number of other identities; check ok2bme.ca for more information.
COOKSHIRE ART EXHIBIT ENDS SOON
The Cookshire-Eaton Art Gallery exhibition of landscape paintings inspired by the Haut-Saint-François, Le Haut en tableaux by Ginette Djinn Bertrand, Diane Dugal, and John Ward, continues on Sundays only, from 12 to 4 p.m., until November 7, at Victoria Hall, 125 Principale West, Cookshire.
UPDATE ON PLASTIC PASSPORTS
Diane Grenier of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François tells us the CAB is no longer making plasticized vaccination passport cards. The Quebec government now wants people to contact them directly at 1-877-644-4545 to obtain a wallet-sized card. “The government gave us permission at the start to do this,” she explained. “But they started having problems along the way, so they shut it down and made one direct line for all.” She opined that they should automatically send a card to people after their second vaccination, and I do agree with her.
CHURCHES
United. In-person Sunday services are every two weeks: at-home service on October 17; in-person service at Trinity United, 10 a.m. on October 24; at-home service on October 31. Info: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service is in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by October 18 for publication October 27 or by November 1 for November 10.

Étang Cloutier Cookshire fr

Étang Cloutier à Cookshire-Eaton : Inauguration du parc de villégiature et de plein air

Le site sera accessible au grand public l’été prochain.

C’est par une belle journée ensoleillée que la municipalité de Cookshire-Eaton a récemment procédé à l’inauguration officielle du site de villégiature et de plein air situé à l’étang Cloutier.

L’endroit qui sera ouvert au grand public pour l’été 2022 se veut un lieu qui facilitera l’échange des générations contribuant à augmenter la qualité de vie des aînés, des familles et de la population en général, de mentionner la mairesse, Sylvie Lapointe. « Le site intergénérationnel est une occasion pour les aînés de s’impliquer dans un projet structurant où toutes les générations vont se côtoyer et pourront échanger. L’objectif, de ce lieu, est d’intégrer les aînés et de les amener à être actifs physiquement et mentalement dans le milieu en leur offrant un emplacement où il sera possible pour eux d’organiser des activités pour la communauté et d’interagir avec les familles et les jeunes durant les camps de jour ou autres. »
L’aménagement du parc, situé en bordure de l’étang Cloutier, permettra de pratiquer des activités nautiques telles que du kayak, du ponton, du pédalo et autres. La FADOQ Cookshire-Eaton veillera à la location des diverses embarcations. Sur place, les plaisanciers retrouveront un jeu de shuffleboard, un terrain de volleyball ainsi que des tables à pique-nique. Pour les commodités, la municipalité y a aménagé un chalet quatre saisons permettant d’accueillir une cinquantaine de personnes. Les aînés pourront y tenir certaines activités au cours de l’automne et de l’hiver. Les amateurs de randonnées pédestres pourront fouler le sentier qui fait le tour de l’étang.
Autres phases
Le parc de villégiature et de plein air est loin d’être complété. D’autres phases sont prévues que ce soit l’ajout d’un sentier reliant le parc au pont couvert John-Cook, l’aménagement d’une aire de repos extérieur, l’ajout d’un jeu de fer, de pétanque. « En période hivernale, il serait également possible de développer plusieurs activités, sentiers de randonnées pour la marche, ski de fond, raquette et le fat bike ». Mme Lapointe ajoute également la possibilité d’aménager une surface glacée sur l’étang. « On va s’ajuster, la ville est très ouverte à vos propositions. Avec 85 acres entourant le site, les possibilités de développement des activités de plein air sont presque infinies et plusieurs autres phases sont à prévoir dans les prochaines années et notre adhésion à la démarche MADA-Famille va certainement nous amener à déployer des projets fort intéressants pour la population de la ville de Cookshire-Eaton », de lancer avec enthousiasme la mairesse.

Rappelons que l’aménagement du site, laissé à l’abandon depuis 2011, dont la municipalité est propriétaire, a nécessité un investissement de 200 000 $. Le projet a été rendu possible grâce à la contribution financière de 115 000 $ du Fonds de développement des territoires (FDT) dont la gestion est confiée à la MRC du Haut-Saint-François. Marie-Claude Bibeau, députée sortante de Compton-Stanstead, au moment de la conférence de presse, mentionnait qu’elle serait attentive aux projets mentionnés, si elle devait être élue, et s’engageait à accompagner les intervenants que ce soit par le nouveau fonds de revitalisation des communautés et les fonds Nouveaux Horizons pour les aînés. Mentionnant que la MRC du Saint-François était heureuse de participer au projet, le préfet Robert Roy soulignait « la chance qu’on a présentement avec les paliers de gouvernement fédéral et provincial qui nous transfèrent des sommes pour développer nos régions. On l’apprécie beaucoup et on essaie de démontrer aux paliers de gouvernement qu’on est le bon endroit pour pouvoir développer nos régions. » M. Roy souligne également l’importance d’avoir un endroit où les aînés pourront se rendre et se ressourcer.

Étang Cloutier Cookshire ang

Cloutier Pond in Cookshire-Eaton : Inauguration of the Outdoor Resort Park

During the inauguration (left to right), we see the prefect of the Haut-Saint-François MRC, Robert Roy; Christiane Goudreau, president of the FADOQ Cookshire-Eaton; and in the same order in the back row, Sylvie Lapointe, Mayor of Cookshire-Eaton; and Marie-Claude Bibeau, Member of Parliament for Compton-Stanstead.

It was on a recent beautiful sunny day that the Municipality of Cookshire-Eaton officially opened the outdoor recreational site located at Cloutier Pond.

The resort will be open to the general public in the summer of 2022 and is intended to be a place that will facilitate intergenerational exchange, contributing to a better quality of life for seniors, families and the population in general, said Mayor Sylvie Lapointe. “The intergenerational site is an opportunity for seniors to get involved in a developmental project where all generations can come together and exchange ideas. The objective of this place is to integrate seniors and lead them to be physically and mentally active in the environment by offering them a location where it is possible for them to organize activities for the community and to interact with families and young people during day camps and other occasions.”
The development of the park, bordering the Cloutier Pond, will make it possible to practice water sports and boating in kayaks, pontoons, or pedal boats. FADOQ Cookshire-Eaton will supervise the rental of the various boats. On site, boaters will find a shuffleboard game, a volleyball court and picnic tables. For amenities, the municipality has set up a four-season chalet to accommodate about fifty people. Seniors can hold activities there during the fall and winter. Hiking enthusiasts can walk the path that circles the pond.
Other Phases
The outdoor resort is far from complete. Other phases are planned, such as the addition of a path linking the park to the John-Cook covered bridge, the development of an outdoor rest area, and the addition of a field for horseshoes or pétanque. “In winter, it would also be possible to develop various activities and hiking trails for walking, cross-country skiing, snowshoeing and fat biking.” Ms. Lapointe also mentioned the possibility of creating an ice surface on the pond. “We will adjust, the city is very open to your suggestions. With 85 acres surrounding the site, the possibilities for the development of outdoor activities are almost endless and several other phases can be expected in the coming years, and our use of the MADA-Family approach will certainly lead us to deploy very interesting projects for the people of Cookshire-Eaton,” the mayor enthused.
Owned by the municipality, the site has been abandoned since 2011 and its development required an investment of $200,000. The project was made possible thanks to the financial contribution of $115,000 from the Territorial Development Fund (FDT), the management of which is entrusted to the Haut-Saint-François MRC. Marie-Claude Bibeau, outgoing Member of Parliament for Compton-Stanstead at the time of the press conference, mentioned that she would be attentive to the projects mentioned, if she were to be elected, and undertook to support the promoters whether by the new Community Revitalization Fund or the New Horizons for Seniors Fund. Mentioning that the MRC du Haut-Saint-François was happy to participate in the project, Prefect Robert Roy stressed “the luck we currently have with the federal and provincial levels of government which are transferring funds to us to develop our regions. We really appreciate it and we try to show these levels of government that we are the right place to be able to develop our regions.” Roy also emphasized the importance of having a place where seniors can go and recharge their batteries.

Elections-municipales-2021

Élections municipales : La période de mises en candidature se termine vendredi

Nous sortons à peine d’une élection et nous voilà plongés à nouveau dans une autre. Cette fois, il s’agit des élections municipales, le palier de gouvernement le plus près des citoyens. Dans le Haut-Saint-François, cela représente 14 municipalités avec 84 postes de conseillers et 14 maires pour un total de 98 sièges à combler. À cela s’ajoute le poste de préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Ça en fait du monde. Plusieurs sièges seront comblés par acclamation, mais d’autres feront place à des luttes intéressantes. La période de fin de mises en candidature est le 1er octobre à 16 h 30. Bien qu’il soit encore tôt, au moment d’écrire ces lignes, on pouvait déjà dire qu’il devrait y avoir une lutte à la mairie dans Westbury qui opposera le maire sortant Gray Forster et Sylvain Hébert. À Ascot Corner, un candidat, Jacques de Léséleuc a déjà fait connaître son intention de briguer la mairie. Pour les autres municipalités, il faut remonter au printemps lors d’un sondage téléphonique mené auprès des principaux intéressés pour dire que les maires de Bury, Walter Dougherty, Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, Chartierville Denis Dion, Dudswell Mariane Paré, East Angus Lyne Boulanger, Canton de Hampden Bertrand Prévost, La Patrie Johanne Delage et Weedon Eugène Gagné avaient manifesté l’intention de se présenter à nouveau.

Selon le tableau actuel, on peut affirmer que la MRC du Haut-Saint-François présente une parité hommes/femmes quant au poste de maire. Sur les 14 municipalités, 7 sont représentées par des femmes; il s’agit des municipalités d’Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, La Patrie et Scotstown. Le portrait est différent pour les postes de conseillers occupés majoritairement par des hommes.
Candidature
Pour poser sa candidature, il faut être âgé de 18 ans ou plus le 7 novembre 2021, être citoyen canadien, ne pas être sous curatelle, ne pas avoir été reconnu coupable d’une manœuvre électorale frauduleuse depuis le 31 août 2016, ne pas être dans une situation d’inéligibilité en raison d’un emploi (ex. : membre du personnel électoral, employé municipal) ou d’infraction à des lois du Québec ou du Canada, être domicilié sur le territoire de la municipalité le 1er septembre 2021 et au Québec depuis au moins six mois à cette date; ou être, la ou le propriétaire d’un immeuble ou l’occupant d’un établissement d’entreprise situé sur le territoire de la municipalité depuis au moins 1 an le 1er septembre 2021, résident sur le territoire de la municipalité, de façon continue ou non, depuis au moins un an le 1er septembre 2021.

Marie-Claude Bibeau

Réélection de Marie-Claude Bibeau dans Compton-Stanstead : Un vote de confiance, estime-t-elle

Marie-Claude Bibeau attribue son succès entre autres à sa présence sur le terrain et l’efficacité de son équipe.

Marie-Claude Bibeau entame un troisième mandat en six ans à titre de députée de Compton-Stanstead. Elle a même légèrement augmenté son avance avec 3 344 voix de majorité sur sa plus proche rivale, la candidate du Bloc Québécois et mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse.
Bien qu’elle était relativement confiante, Mme Bibeau avouait lors de l’entretien téléphonique qu’elle était prête à tout, les élections étant fréquemment imprévisibles. La députée attribue sa victoire à sa connaissance du terrain, à sa présence dans le milieu avec une équipe qu’elle qualifie de « très compétente, expérimentée et engagée. » Cette présence, ajoute-t-elle, a permis d’aider les citoyens, les organisations, entreprises et municipalités. « Donc 6 ans de travail, de loyaux services. C’est probablement une partie de ce qui peut faire la différence. »
Mme Bibeau retient de la campagne les préoccupations des gens envers l’environnement et la pénurie de main-d’œuvre. « La formule actuelle d’être bien entourée au bureau de circonscription pour bien servir la communauté de différentes façons, je pense que c’est une formule gagnante qu’il faut continuer. »

Quant au résultat national, il est similaire à celui précédent le déclenchement des élections, Mme Bibeau répond que « l’important est de poursuivre avec le gouvernement libéral » tout en rappelant l’importance d’avoir déclenché des élections. La députée rappelle que le mandat accordé lors des élections générales de 2019 n’avait rien à voir avec « le monde dans lequel on vit après une pandémie. On se faisait dire par l’opposition : vous n’avez pas le mandat de ceci et cela. On sait qu’un gouvernement minoritaire a une durée de vie moyenne de 18 mois, on sentait quand même la fin venir d’une certaine façon ou d’une autre. C’était le moment de demander aux Canadiens est-ce que vous êtes d’accord avec l’orientation qu’on prend. Les Canadiens et Québécois ont répondu, on est d’accord avec votre orientation, allez-y pis vous allez continuer à le faire en collaboration avec les autres partis. »

Invitée à commenter si elle souhaitait un retour au sein du conseil des ministres, Mme Bibeau rappelle que la décision revient au premier ministre. Toutefois, elle avoue éprouver une hâte de voir d’une façon ou d’une autre quelle responsabilité elle pourrait jouer au sein de toute l’équipe libérale. Interrogée à savoir si elle préférerait conserver son ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire ou aller voir ailleurs, « j’aime beaucoup l’agriculture, c’est sûr; en plus, c’est proche des gens de chez nous, donc si j’ai le privilège de continuer je vais être très contente, si c’est d’autres défis, ça sera d’autres défis, je suis prête à tout, alors c’est à suivre. »

D’autre part, Mme Bibeau ne croit pas que la sortie du premier ministre du Québec, François Legault, demandant aux Québécois de voter pour le Parti conservateur, entache les relations avec ses collègues élus. « On travaille avec eux (députés) déjà depuis trois ans. Moi, ici, j’ai une super belle relation avec M. Jacques (François Jacques, député de Mégantic) entre autres parce que je côtoie les députés caquistes, j’ai tellement une belle relation avec le ministre de l’Agriculture, M. Lamontagne. Moi, ça ne m’inquiète pas. On travaille à servir le mieux possible les Québécois, on a le même objectif, alors on va trouver les bons moyens de s’entendre, ça ne m’inquiète pas. »
Nathalie Bresse
Évidemment, Mme Bresse est déçue du résultat, mais satisfaite du nombre de voix obtenues. Elle signale que Mme Bibeau a également obtenu moins de votes que la campagne précédente. La candidate du Bloc Québécois explique un léger déplacement du vote vers le conservateur et NPD en attribuant la raison à une volonté de changement de gouvernement. Mme Bresse estime avoir mené une bonne campagne et avoir fait tout ce qui était possible. « Je suis fière de la campagne que j’ai faite. » Elle admet que la députée sortante est connue sur le territoire et bénéficie d’un certain avantage comparativement à elle qui devait se faire connaître sur l’ensemble du grand territoire que représente Compton-Stanstead. Par ailleurs, Mme Bresse se dit déçue du résultat national « avoir dépensé 620 M$ en pleine pandémie qui a donné absolument rien, parce que ça donné un miroir, c’est les mêmes qui ont été réélus. »
Quant à sa carrière politique, Mme Bresse laisse entendre qu’il ne faut jamais dire jamais et insiste pour préciser qu’elle n’a pas changé d’idée pour le municipal et ne se représentera pas. Elle préfère se concentrer sur son salon de coiffure « à trois jours semaine. Je m’en vais vers ma préretraite tranquillement », complète-t-elle.
Pierre Tremblay
Le candidat défait du Parti conservateur, Pierre Tremblay, prend les résultats avec sérénité. « C’est la démocratie, moi, j’ai tout donné, j’ai rien à me reprocher de ce côté. Les gens ont fait leur choix, j’accepte la défaite. La chose qui me dépasse un peu, c’est le nombre de gens qui ont décidé de reconduire Justin Trudeau au pouvoir, ça, je ne comprends pas. Je suis très surpris de ce résultat-là. » M. Tremblay est tout de même satisfait de son résultat personnel ayant augmenté le nombre de voies de 1 432 comparativement à son prédécesseur de l’élection de 2019. Pierre Tremblay est satisfait de sa campagne, « je voulais vivre l’expérience, c’était un rêve pour moi d’aller au fédéral, j’étais prêt à me battre pour les gens de ma circonscription. Ils (électeurs) ont fait leur choix, maintenant, je tourne la page et on passe au prochain projet. »
Sylvain Dodier
Le candidat du Parti vert est déçu du résultat « parce que le focus s’est fait uniquement sur les campagnes nationales des gros partis et que sur les territoires, ça s’est pas du tout transformé en vote. » M. Dodier est néanmoins satisfait de la performance des candidats estriens. « En termes de pourcentage, en Estrie, tous les candidats à peu près, pas tous, mais presque, on est tous plus haut que le pourcentage au Québec et le pourcentage national des verts. » M. Dodier ajoute que le message est très clair « ils veulent que les élus travaillent ensemble, c’est la deuxième fois qu’ils élisent un gouvernement minoritaire. » Pour M. Dodier, un gouvernement minoritaire « c’est génial, parce que tous les votes des députés vont compter. Là, chaque député a beaucoup plus de pouvoir pour influencer le gouvernement. » Dans cette optique, M. Dodier souhaite que prendre soin des gens, un de ses chevaux de bataille, soit beaucoup plus considéré. Il ajoute que les citoyens ont fait un vote prudent et c’est souvent ce qui se produit en période de crise. Le candidat du Parti vert estime tout de même avoir réussi à sensibiliser les gens à la cause de l’environnement. Il ajoute avoir senti un vent de sympathie, mais force de constater que cela ne s’est pas traduit en vote.

Quant à son avenir politique, M. Dodier n’entrevoit pas se présenter candidat du Parti vert pour les prochaines élections provinciales. Il mentionne que le programme politique de la formation nationale lui convient mieux sans pour autant s’engager à plonger à nouveau dans une future campagne fédérale.

Alphabetisation HSF

Journée de l’alphabétisation : Le CSEP sensibilise ses partenaires

Nous apercevons les participants à l’avant-midi de sensibilisation à l’analphabétisme.

Le Centre de services éducatifs populaires du Haut-Saint-François (CSEP) a profité de la récente Journée de l’alphabétisation pour tenir une activité de sensibilisation auprès de ses partenaires qui travaillent avec des gens analphabètes, mais sans nécessairement le savoir.

Divers intervenants du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), de Moisson Haut-Saint-François, de la Corporation de développement communautaire (CDC) et des Cuisines collectives en savent un peu plus sur les subtilités des gens analphabètes fonctionnels qu’ils peuvent côtoyer.

L’équipe du CSEP avait préparé un menu d’activités afin de permettre aux participants de bien comprendre la réalité d’être analphabète fonctionnel. Jeu interactif sur l’analphabétisme, causerie autour d’un café, discussions avec des apprenants du CSEP, présentation vidéo de mini conférence du chercheur Daniel Baril sur l’analphabétisme et du psychologue Égide Royer sur le décrochage des jeunes garçons ces dernières années. À cela, s’ajoutait un petit exercice amusant de lecture rédigé par une personne analphabète fonctionnelle. Ce dernier exercice, précise Nawel Amokrane, directrice du CSEP, visait « à se mettre dans la peau d’un analphabète et décoder ce qu’il a écrit, comment lui va décoder ce que nous nous écrivons. Combien de temps prend-on pour lire et comprendre le texte. »
Témoignages
Deux personnes ayant fréquenté le CSEP ont bien voulu parler de leur expérience. Mélissa, domiciliée à East Angus et anglophone de naissance, est fière d’avoir complété son parcours au CSEP. Avouant être timide de nature, elle a apprécié l’accompagnement dans son cheminement pour l’amener à un autre niveau. Elle est déterminée à atteindre son objectif de compléter un diplôme d’études professionnelles (DEP) en coiffure et ouvrir son salon de coiffure. Pour sa part, Marie-Eve, domiciliée à Cookshire, a mis plusieurs années à compléter sa formation au CSEP, mais y est arrivée. Son objectif est également d’obtenir un DEP soit pour devenir éducatrice en milieu de garde ou agente administrative dans un CPE.
Satisfaite de l’initiative auprès des partenaires, Mme Amokrane ajoute qu’un webinaire est en préparation et visera également la sensibilisation et la communication. « Ça aussi reconnaître le non verbal, le verbal de ces personnes, c’est important. Ce n’est pas écrit sur leur front qu’ils sont analphabètes, mais de les reconnaître, c’est très important parce qu’on a constaté avec la pandémie qu’ils sont de plus en plus jeunes. » La directrice précise que 90 % des personnes fréquentant le CSEP sont âgées entre 20 et 30 ans. « C’est comme si le portrait a changé, ils ont décroché de l’école, sont allés travailler, après ils reviennent ne savent pas quoi faire, mais disent j’ai besoin d’un diplôme, les employeurs réclament un secondaire V. C’est le fléau qu’on est en train de voir », explique Mme Amokrane. Ces personnes sont vulnérables, ajoute-t-elle, et vivent parfois de l’itinérance sans le savoir. « Les jeunes vont dire ; je dors chez ma sœur, chez mon copain. »
Le CSEP offre toujours de la formation en présentiel. Afin de respecter les règles sanitaires, les groupes ont diminué de 10 à six personnes. Bien que la demande soit forte admet la directrice, « on essaie de répondre à tout le monde avec nos moyens. »

Porte ouverte La Passerelle du HSF

Portes ouvertes Les retrouvailles à La Passerelle : Belle participation

Nous apercevons Angélika, responsable de la mobilisation et vie associative transmettant des informations.

Plusieurs femmes du territoire ont répondu à l’invitation Portes ouvertes du Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, en effectuant une visite des lieux, rencontrer sur place les travailleuses et échanger dans une ambiance décontractée.

L’activité marquait la réouverture du Centre des femmes au grand public sans rendez-vous. Mentionnons que l’organisme offrait tout de même des services, mais l’accès au centre était limité en raison de la pandémie. Travailleuse à La Passerelle, Marilyn mentionne que l’activité Portes ouvertes se voulait une belle occasion d’échanger, de développer un sentiment d’appartenance et démystifier l’endroit dans une ambiance ludique et décontractée.

Les visiteuses, souriantes, ont eu l’occasion de découvrir la panoplie de services offerts tout en apprivoisant le Centre des femmes du Haut-Saint-François. Les participantes effectuaient un parcours de quatre tables où se trouvait une travailleuse qui expliquait la nature de son mandat et les services offerts.

Les visiteuses, explique Vee Langlois, travailleuse au centre, étaient informées sur le mode d’accueil, les types d’approches, la façon dont on peut utiliser le milieu de vie, les horaires, les types de formations que ce soit des travailleuses, les ateliers, la programmation et autres. Parmi les services offerts, on faisait part, au niveau individuel, de l’écoute, des rencontres personnalisées, de l’accompagnement juridique que ce soit pour déposer une plainte, pour remplir des documents, formulaires ou autres. On retrouve aussi des groupes de discussion et des ateliers. « On va aborder des problématiques qui peuvent paraître individuelle, mais là de les amener en groupe, ça les collectivise un peu plus, les expériences, voir qu’on n’est pas la seule à vivre ça », d’expliquer Vee Langlois. La Passerelle permet également de faire des actions collectives comme la vigile annuelle commémorative de l’attentat antiféministe de la polytechnique, les femmes et filles autochtones assassinées, disparues et autres. « On peut aussi faire de la mobilisation selon la volonté des membres », d’ajouter la travailleuse.
Outre la panoplie de services offerts, Marilyn ajoute que les utilisatrices peuvent compter sur l’accès à une tablette, à la bibliothèque contenant une foule d’ouvrages, à du matériel de base comme une trousse hygiénique ainsi qu’un service de laveuse sécheuse pour dépanner. Succinctement, le Centre des femmes du Haut-Saint-François, c’est : s’outiller, agir ensemble, prendre soin de soi et s’entraider. Les services sont offerts gratuitement. La Passerelle se veut un milieu inclusif ouvert aux femmes trans, aux femmes cis, aux personnes queer, non-binaire et les personnes en questionnement sur leur identité de genre. Les services peuvent être offerts en français, anglais, créole et espagnol. Marilyn rappelle qu’il n’est pas nécessaire de vivre une période difficile pour se présenter au centre. « On peut juste venir prendre un café et rencontrer d’autres personnes, discuter d’enjeux qui nous touchent. »

Visite des églises HSF

Les Journées du patrimoine religieux à East Angus : L’église Saint-Louis-de-France suscite toujours un intérêt

Nous apercevons la jeune famille du couple d’East Angus Marie-Pierre Brassard et Raphaël Poulin ainsi qu’un couple de Sherbrooke.

Plusieurs visiteurs d’East Angus et de la grande région estrienne ont profité des Journées du patrimoine religieux pour découvrir les secrets de l’église Saint-Louis-de-France à East Angus.

Marie-Pierre Brassard et Raphaël Poulin sont de nouveaux arrivants d’à peine un an à East Angus. Diplômée d’un certificat en sciences des religions, Mme Brassard éprouvait une attirance naturelle envers ce lieu de culte. « On y pensait souvent, on passait devant l’église et on disait, ça l’air vraiment beau, faudrait qu’on aille la visiter et on n’avait jamais l’occasion. Quand on a vu les indications sur Facebook, on s’est dit on y va. »

Le couple avec leurs deux jeunes enfants a pris le temps cette fois. Ils se sont montrés impressionnés par leur visite. « On ne pensait pas avoir ce joyau dans notre village », d’exprimer M. Poulin. Les grands espaces à l’intérieur de l’église, le travail des boiseries, les vitraux, les statues et le style néogothique font partie des éléments forts que retient le couple. « C’est aussi intéressant d’avoir l’information de quelqu’un de l’intérieur. C’est vraiment pertinent au niveau historique de savoir. Ça valait la peine », d’ajouter Mme Brassard.

Un des guides, Fernand Roy, rappelait au cours de la visite d’une durée de 1 h à 1 h 30 l’histoire de la paroisse en passant par les missionnaires en 1884, la construction d’une petite chapelle, d’une église en 1895 jusqu’à la construction de l’église Saint-Louis-de-France entamée en 1920 et inaugurée en 1923. Toutefois, M. Roy ajoute que les travaux ont vraiment pris fin en 1927 et que selon l’architecte de l’époque, Louis Nolet, la facture globale s’élevait à 364 298 $. « Notre rôle, d’expliquer M. Roy, est de faire valoir les richesses qui se trouvent à l’intérieur. On essaie de valoriser même l’extérieur, comme la pierre de granit, la boiserie intérieure qui a été sculptée avec le style de fleuron qui représente la France. Notre église, c’est Saint-Louis-de-France, donc Saint-Louis est représenté un peu partout. On a aussi Saint-Patrick qui fait partie du décor parce qu’on a eu beaucoup d’Irlandais. » Parmi les nombreux attraits, les visiteurs ont eu droit de voir la crypte où reposent cinq prêtres et un organiste. Parmi les visiteurs, un couple de Sherbrooke se disait impressionné par la beauté et le souci du détail de l’église qu’il qualifiait supérieur à la cathédrale de Sherbrooke.

Pompiers de Cookshire-Eaton

Cookshire-Eaton rend hommage à ses pompiers

Nous retrouvons de gauche à droite le lieutenant Louis Laroche ainsi que les pompiers Michel Campagna et Luc Letendre. Dans le même ordre debout, on remarque Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, André Ladouceur (pompier), Gilles L’Heureux (pompier), Éric Cloutier, directeur, Sylvain Dusseault, directeur adjoint, Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton et Marcel Charpentier, chef de division.

La municipalité de Cookshire-Eaton a profité de la récente conférence de presse marquant l’inauguration du parc de l’étang Cloutier pour rendre hommage à ses pompiers du service de l’agglomération Cookshire-Eaton en remettant des certificats et médailles à ses pompiers comptant plus de 20 ans et 30 ans de service.

La mairesse, Sylvie Lapointe, accompagnée de la députée Marie-Claude Bibeau, et du préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, a remis des médailles du gouverneur général marquant les services distingués de 20 ans et 30 ans. Au-delà des médailles et certificats, Mme Lapointe a profité de l’occasion pour rendre hommage à l’ensemble des pompiers « qu’on estime et reconnaît leur travail, leur engagement envers les citoyens en cas d’incendie ou d’autres situations d’urgence. On peut-tu honorer leurs services au péril de leur vie dans chaque intervention et leur dépassement de soi à caractère exceptionnel. On peut-tu leur dire bravo pour votre contribution à devenir meilleur dans votre vouloir à faire ce métier si imprévisible et responsable. » Mme Lapointe ajoutait savoir de quoi elle parlait pour avoir été victime d’un incendie nécessitant l’intervention des pompiers.

Parmi les récipiendaires, neuf pompiers, Éric Cloutier, Yvon Laroche, André Ladouceur, Luc Letendre, Yvon Laroche, Louis Laroche, Michel Campagna, Bruno Rouleau et Stéphane Morissette ont obtenu la médaille de 20 ans de services distingués. Leurs confrères, Marcel Charpentier, Timothy Morrisson et Gilles L’Heureux ont obtenu la médaille de 20 ans et la barrette de 30 ans de services distingués.

Les intervenants ont profité de l’occasion pour remettre les diplômes aux 24 pompiers ayant complété avec succès une ou plusieurs formations. Le service d’incendie compte une conquantaine de pompiers.

Journée de l'Astronomie à Chartierville

Journée astronomie à Chartierville : Une 3e édition réussie

Nous apercevons l’astronome amateur, Raymond Fournier, donnant quelques informations sur le lancement de la fusée.

Près d’une cinquantaine de personnes, adultes et enfants se sont récemment donné rendez-vous sur le site de la côte magnétique à Chartierville, dans le cadre de la 3e édition de la Journée astronomie.
Diverses activités marquaient la journée. Les jeunes se sont amusés, au cours de l’après-midi, à peindre des masques tout en savourant des collations. Comme pour les éditions précédentes, le moment fort était sans contredit le lancement de fusées effectué par Raymond Fournier et son jeune assistant, Édouard Goyette. Ayant quitté Chartierville pour Longueuil, le dynamique astronome amateur ne pouvait manquer cette fête et c’est avec plaisir qu’il est revenu dans son ancien patelin. L’homme n’a pas changé et c’est avec sa fougue habituelle qu’il a su captiver l’attention des participants. Les amateurs d’astronomie ont également eu l’opportunité, en début de soirée, d’observer le ciel avec l’aide de télescopes. Bien entendu, M. Fournier y est allé de quelques explications, accompagnant les observateurs.

Claude Sévigny, conseiller municipal et un des organisateurs de l’événement, est satisfait de la participation dans ce contexte pandémique. « On a beaucoup de grands-parents qui apportent leurs petits-enfants ici, je trouve que ça fait un beau lien intergénérationnel », complète-t-il.

Musique aux sommets

Musique aux Sommets à Chartierville : Un spectacle attendu

Le groupe Coco Country Band a fait vibrer la petite église de Chartierville au grand plaisir des spectateurs.

C’est une foule respectable qui a participé aux deux représentations du groupe Coco Country Band dans la petite église de Chartierville. La mini édition du festival de Musique aux Sommets a tout de même su plaire aux participants, dont plusieurs étaient des admirateurs de country.
Caroline Provencher, de Chartierville, a assisté à tous les spectacles des éditions précédentes et il n’était pas question qu’elle rate celui de 2021. Bien que le festival n’ait pas l’ampleur des années passées, en raison des mesures sanitaires, la citoyenne était heureuse qu’il y ait tout de même un spectacle. La mère de famille était accompagnée de ses trois enfants pour l’occasion. Originaires de Chartierville et résidantes à Sherbrooke et Drummondville, Nicole et Denise Dion, sœurs du maire Denis Dion, avouaient à la blague ne pas avoir trop le choix. Denise mentionne avoir participé à toutes les éditions tandis que sa sœur précisait ne pas avoir eu cette chance. Toutes deux, dont une, particulièrement amante de country, étaient heureuses qu’il y ait un spectacle. Originaires également de Chartierville et domiciliés à Ascot Corner, Martine et Marcel Roy ont participé à toutes les éditions. « On n’a pas participé à tous les spectacles, mais le country, disons qu’on est admirateurs pas mal », d’exprimer Mme Roy.
Spectacle
Les amateurs de country ont été servis à souhait. Le dynamisme du groupe s’est montré contagieux. À l’invitation des membres de la formation, plusieurs spectateurs ont dansé devant la scène et dans les allées de l’église.
Satisfaction mitigée
Jean Bellehumeur, membre du comité organisateur, est satisfait de l’appréciation des gens, mais un peu déçu de la participation de 110 personnes pour les deux représentations. Plusieurs raisons expliquent la situation selon lui, comme le peu de temps pour publiciser l’activité, l’obligation du passeport vaccinal qui pouvait être un frein pour les personnes non vaccinées et les craintes pour d’autres de faire partie d’un rassemblement. Selon les techniciens rencontrés, ajoute M. Bellehumeur, il semblerait que ce phénomène soit semblable ailleurs en région. « Avoir su, on aurait prévu une seule représentation », souligne-t-il.
Néanmoins, l’organisation ne regrette pas l’initiative. « Tous ceux qui ont participé, on a eu des félicitations de tout le monde. Les gens ont adoré ça. Ils en ont parlé partout à l’entour et ont dit aux autres, vous n’êtes pas venu, vous avez manqué quelque chose. Ça faisait du bien de voir les gens sourire », d’ajouter M. Bellehumeur. Bien que les organisateurs souhaitaient une participation plus forte, cela n’affectera pas la santé financière de Musique aux Sommets puisque l’activité ne devrait pas afficher de déficit, assure M. Bellehumeur.
Autres spectacles
D’autre part, l’organisation prévoit présenter un autre spectacle d’ici le 31 mars 2022 puisqu’il resterait des sous provenant de l’aide financière de Patrimoine Canada et une des conditions exige qu’ils doivent être dépensés avant la fin de l’année financière qui se termine le 31 mars 2022, d’expliquer M. Bellehumeur. « On ne sait pas encore quoi, mais il y aura quelque chose ». Par ailleurs, ce dernier laisse entendre que la formule de Musique aux Sommets devrait revenir l’an prochain dans sa forme habituelle, à moins que la situation sanitaire vienne brouiller les cartes encore une fois.

Concert à Cookshire

Concerts apéro et Galerie d’art : Un succès estival

Le dernier spectacle de la saison a été fort apprécié des quelque 80 personnes présentes.

Plus de 90 personnes ont profité des largesses de Dame nature pour assister à la dernière représentation des concerts apéro qui se déroulait au parc des Braves à Cookshire-Eaton et mettant en vedette le quatuor Despax. Simultanément s’amorçait la nouvelle exposition Le Haut en Tableaux.
L’exposition en cours à la Galerie d’art Cookshire-Eaton se déroule jusqu’au 7 novembre et met en vedette trois artistes du Haut-Saint-François. Ginette Djin Bertrand, Diane Dugal et John Ward y exposent plusieurs œuvres. La galerie est ouverte les samedis et dimanches de midi à 16 h jusqu’au 10 octobre et uniquement le dimanche à la même heure du 17 octobre au 7 novembre. Toutefois, il est possible de visiter l’exposition du lundi au samedi sur rendez-vous.

Saison estivale

La présidente de la Maison de la culture et membre du Cœur villageois, Manon Elisabeth Carrier, est satisfaite de la dernière saison estivale. « À chacun de nos spectacles apéro, on a eu plus de 80 personnes. Il y en a même un qu’on a eu 170 personnes. » Satisfaite de la réponse du public, l’organisation songe présenter à nouveau quatre spectacles apéro l’an prochain comparativement à trois, il y a deux ans. « Il y a de la demande, les gens sont contents. Plus ça va, plus on a du monde différent qui vient d’un peu partout. » Il n’y a pas que les spectacles qui sont appréciés, Mme Carrier mentionne que tous les artistes participant à l’exposition précédente ont vendu des œuvres, une douzaine au total. Quant à la projection Murmures du Canton, elle avait attiré plus de 800 personnes au moment d’écrire ces lignes et il restait encore quelques représentations à venir.

Fort du succès obtenu pour l’ensemble des activités, Mme Carrier assure qu’elles reviendront toutes pour la saison prochaine. Elle ajoute que les intervenants travaillent sur un balado-découverte avec l’aide du CLD du Haut-Saint-François et qu’il pourrait être disponible également pour l’été prochain. Les intervenants travaillent aussi le rafraîchissement des six panneaux d’interprétation répartis dans la municipalité. « On va changer les panneaux. On va les remettre au goût du jour. Il va y avoir moins de textes et plus de photos. Les gens qui voudront plus d’information pourront aller sur internet. Tout ça va se passer dans le secteur du Cœur villageois », précise Mme Carrier.

Amélie Lemay-Choquette

Théâtre des Petites Lanternes : Une artiste de la région fait son chemin

Amélie Lemay-Choquette, artiste de Cookshire-Eaton, voit son expertise reconnue dans la région de l’Estrie.

Amélie Lemay-Choquette, artiste de Cookshire-Eaton, fait son chemin dans le milieu à travers l’Estrie. Sélectionnée comme adjointe à la mise en scène pour le projet Quatre-Quarts du Théâtre des Petites Lanternes à Sherbrooke, l’artiste multidisciplinaire considère que c’est son expertise dans le projet Rurart qui l’a menée aussi loin.

Mis en place, il y a près de 10 ans, par la jeune femme, le projet Rurart lui a permis d’acquérir beaucoup d’expertise. C’est notamment pour cette raison que l’équipe du Théâtre des Petites Lanternes l’a contactée. Être membre de cette équipe est pour Mme Lemay-Choquette une expérience très enrichissante. Son rôle en tant qu’adjointe à la mise en scène consiste à diriger les artistes sur scène pour l’utiliser l’espace extérieur. « Dans le théâtre de paysage, l’environnement est un personnage en soi, alors on l’utilise autant dans la pièce que le comédien utilise ses lignes, son corps », exprime-t-elle. Bien qu’emballée par ce projet, le monde du théâtre est un nouveau défi pour l’artiste. « Le plus gros défi a été le peu de temps qu’on avait pour être le plus efficace possible. Comment transmettre la vision de la mise en scène en utilisant l’espace en peu de temps », ajoute-t-elle.
Son projet Rurart se poursuit pour une 10e année au printemps prochain. Avec la pandémie et la nouvelle vie de famille de Mme Lemay-Choquette, l’événement a dû être adapté. Outre le travail de mise en scène avec le Théâtre des Petites Lanternes, l’artiste a d’autres projets en tête. Le Conseil de la culture l’a approchée pour offrir un atelier. Elle doit donc créer un groupe multidisciplinaire d’échange et de travail collaboratif. « C’est prendre des groupes d’artistes et les guider dans le travail, ensemble et en lien avec l’environnement », explique-t-elle. Avec tous ces projets, la jeune femme se sent fière de constater que ses forces et son expérience sont maintenant reconnues.

Chuchottements divins

Chuchotements divins : Un recueil qui fait du bien à l’âme

Anne Gilbert publie son premier livre, un recueil d’histoires vraies.

Rendre accessibles des faits vécus dans le but de faire du bien à l’âme de ceux qui les lisent. C’est avec cet état d’esprit qu’Anne Gilbert a entrepris l’écriture de son recueil de textes Chuchotements divins. En collaboration avec l’artiste Jacques Boutin pour les illustrations, l’auteure souhaite partager des histoires inspirantes et remplies d’espoir.

Ce livre, le premier de Mme Gilbert, se compose de 33 récits véridiques de personnes provenant d’un peu partout en Estrie. Des histoires inspirantes qui peuvent amener le lecteur à un éveil de conscience ou simplement semer la joie. « Le but de ce livre-là, c’est de faire du bien », exprime l’auteure. Celle-ci a eu l’idée d’un tel écrit en 2012, alors qu’elle réalisait l’importance de transmettre certains récits. « J’appelais ça au début, des petits miracles, ce qui arrivait, dont j’étais témoin et je me disais qu’il faut que je prenne ça en note parce que ça vaut la peine d’être raconté », exprime-t-elle. Certains de ces récits ont été vécus par l’auteure, dont un où elle raconte son rêve de devenir comédienne. Ce rêve, elle a fini par le réaliser en jouant dans un des films de M. Boutin. C’est pourquoi elle a immédiatement pensé à lui lors de l’écriture de son livre. « Au début, je voulais avoir environ cinq dessins ici et là, mais on est devenu tellement emballé l’un et l’autre que finalement il y a un dessin pour chaque histoire », dit-elle en riant. Chaque dessin de l’artiste représente l’essence même de l’histoire qu’il précède.

L’œuvre se veut un livre de croissance personnelle, de nature spirituelle qui amène le lecteur à développer son pouvoir créateur. « Je ne dis pas que c’est un livre religieux, ce n’est pas ça du tout. Même si à certains endroits, Dieu est évoqué, c’est que les gens ont choisi de le dire parce qu’ils se sont sentis accompagnés », explique-t-elle.

Anciennement secrétaire médicale et enseignante, maintenant retraitée, Mme Gilbert, originaire d’Ascot Corner, vit présentement à Sherbrooke. Son désir d’écrire est présent depuis longtemps et elle ne compte pas s’arrêter. L’idée d’un deuxième tome de Chuchotements divins commence à mijoter dans son esprit. Il est possible de se procurer le livre en écrivant à l’auteur au chuchotementsdivins@outlook.com ou en se rendant sur www.bouquinbec.ca.

Rachel

BOOK OF HOPE

After 21 months, we are still swept up in a COVID-19 pandemic caused by a knobbly virus called SARS-CoV-2. SARS, for severe acute respiratory syndrome. COVID-19, for coronavirus disease of 2019. We’re no longer saying “It’s going to be ok,” because we don’t really know.
Yet we hope, as an anthology of hope and resilience tells us. The book has just been launched, a collection of more than 160 short stories, memoirs, haiku, poetry, photos, drawings and paintings by 110 different contributors, in English. Submissions came from both adults and children, from both new and established writers, from within the Eastern Townships and from around the world.

The 303-page book, entitled Hope and Resilience in the Time of COVID, is edited by Rebecca Welton, with the support of an editorial board of Eastern Townships writers.
The initiative is part of the Write Here Write Now project offering writing workshops in the Eastern Townships, mostly by Zoom. It was originally funded by Canadian Heritage, and is now sponsored by Bishop’s University Lifelong Learning Academy (BULLA).
“Capturing emotional turmoil through poignant, humorous, and hopeful pieces, the works in this anthology offer us a glimpse into the fortitude and resilience of the contributors,” wrote Welton. “No matter who we are, or how the pandemic has affected us, this book is a remarkable example of the unequivocal power of art to bring us together.”
I’d love to know how many Haut-Saint-Françiscans will be published in the anthology, but I’m not sure yet. I do know Maple Leaf is well represented. John Mackley has a long story in in the book. It’s equal parts distant history, recent history, and future fiction. Three short pieces of mine also appear in it.
The launch is past, but the book’s publication is to be celebrated again on Sunday, October 3, at 3 to 5 p.m. Five contributors will speak and read from their work, including Gillian Eastley, Lynette Enevoldsen, RA Garber, Corey Toohey, and Alexandra Welton. The event is hosted by Brome Lake Books, 45 Lakeside Road, Knowlton. It will also be live-streamed on Zoom. To zoom with us, contact bulla@ubishops.ca to obtain the link.
The Hope and Resilience book contains many images in colour, explained Welton, so the paperback version is not cheap, at $27. It will be available in Townships bookstores, such as Black Cat Books in Lennoxville and Brome Lake Books in Knowlton, and via Amazon. The ebook will be available for $4.99. For more information, email bulla@ubishops.ca.
Profits will help support the free workshops offered by Write Here Write Now, and a percentage will go to COVID-related charities, according to Welton.

LIVING WITH ADDICTION
Supporting Your Loved One Living with Addiction is the topic of a free virtual workshop offered in English by Mental Health Estrie. The speaker is Anthony Berger, Clinical Supervisor at Dunham House, a residential treatment centre in Dunham, Quebec, for individuals suffering from mental health and concurrent disorders, including addictions.
The workshop is on Wednesday, October 6, at 2 to 3:15 p.m., and is open to all. For information or to register, visit Mental Health Estrie’s Facebook or Instagram pages, email outreach@mentalhealthestrie.com, or call 819-565-2388.
GET A PLASTIC PASSPORT
Here’s how to obtain a wallet-sized, plasticized vaccination passport for just $1. Diane Grenier is offering this service at the East Angus office of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François. Call Diane at 819-560-8540 (press 9 for English). If there’s no answer, leave a message and Diane will return your call to get the information needed (full name, date of birth, medicare number, mother’s maiden name, date of first vaccine, and whether the vaccination was Pfizer, Moderna, or Astra-Zenica.)
Diane is the CAB’s English-speaking volunteer coordinator, and her office is located at 288 Maple Street, East Angus.
SEE LE HAUT LANDSCAPES
A new exhibition at the Cookshire-Eaton Art Gallery features landscape paintings inspired by the Haut-Saint-François, aka the Forgotten Townships. Le Haut en tableaux (The Haut in Paintings) displays the works of three artists – Ginette Djinn Bertrand, Diane Dugal, and John Ward – each with a very distinct artistic voice. The show is on Sundays only, from 12 to 4 p.m., until November 7, at Victoria Hall, 125 Principale West, Cookshire.
Ginette Djinn Bertrand of Scotstown is a multidisciplinary artist and musician. Her undulating forms and dreamlike landscapes sing in gentle colours; landscape as music. Her varied works can be seen on her Facebook page and that of her Galerie-atelier de Djinn, 44 Albert Street, Scotstown.
Diane Dugal of the Sherbrooke area has been painting for some time, but she completed a certificate in visual arts at the Université de Sherbrooke in 2020. She works in acrylics and other media, and plays with texture and colour in a space between abstraction and realism. It’s landscape as meditation. Examples of her work are on her Facebook page, dianedugalartistepeintre.
Since the 1980s, John Ward of Lingwick has been painting in oils, watercolours, ink, and mixed-media. He has focused on a variety of subjects, primarily expressionistic. It’s landscape as emotion. Some of his work can be seen at graphalba.com/jward/.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service is in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services: For information about services in October, please contact: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by October 4 for publication in October 13, or by October 18 for October 27.

CLD HSF

CLD du Haut-Saint-François : Embauche de trois nouvelles ressources

Le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François augmente ses effectifs de trois nouvelles ressources humaines qui œuvreront dans trois secteurs spécifiques, le développement industriel, la transformation numérique et l’accompagnement en gestion de ressources humaines.
L’ajout de personnel est possible grâce au financement d’Accès entreprise Québec. Chantal Ramsay veillera à recruter et répondre aux demandes de promoteurs à la recherche de locaux commerciaux ou industriels. Ayant œuvré à la Banque de développement du Canada (BDC) et la Corporation de développement économique communautaire de Sherbrooke (CDEC), ses compétences en gestion et en service aux entreprises, son bilinguisme et son habileté à créer et fidéliser des liens d’affaires et partenariats seront certainement un atout, mentionne-t-on dans un communiqué de presse.
Pierre-Alexandre Pelletier appuiera les entreprises dans leur transformation numérique. Son expertise, il sera en mesure d’aborder différents aspects que ce soit les systèmes de gestion pour la comptabilité, la gestion des ressources humaines (dont les horaires), la chaîne d’approvisionnement/de production, ou encore pour l’optimisation de routes de transport, la robotisation, le marketing (sites web, vente en ligne, rétention de clientèle), l’analyse et la recherche de solutions numériques.
Caroline Dufour, pour sa part, accompagnera les entreprises qui souhaitent faire de leurs ressources humaines un investissement stratégique rentable. Avec le projet CapitalRHsf, les entrepreneurs du territoire profiteront d’un suivi personnalisé afin de développer leurs compétences et assurer la continuité de leur développement. Mentionnons que Daniel Bérubé, Rémi Vachon, conseillers aux entreprises, Ana Oliveira, coordonnatrice en économie circulaire et Bernard Ricard, directeur adjoint, complètent l’équipe du service aux entreprises du CLD. Outre cette équipe multidisciplinaire au service du développement entrepreneurial, l’organisme comprend également une équipe dédiée au développement de projets collectifs, culturels et agroforestiers.

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