Candidates bloquistes

Recherche d’un transporteur pour l’aéroport de Sherbrooke : Les candidates bloquistes souhaitent s’impliquer

La candidate du Bloc Québécois pour la circonscription de Compton-Stanstead, Nathalie Bresse, appuie les élus locaux dans leurs démarches afin de trouver un transporteur pour des liaisons à travers la province, le Canada et même les États-Unis. Participant à conférence de presse se déroulant à l’aéroport de Sherbrooke, Mme Bresse et sa collègue candidate dans Sherbrooke, Ensaf Haidar, estiment qu’il est important que cet aéroport soit desservi par des vols commerciaux.

Alors que Sherbrooke est la sixième ville d’importance au Québec, la candidate Bresse croit qu’il est nécessaire que l’aéroport de Sherbrooke soit désigné et puisse permettre des vols commerciaux. De son côté, le gouvernement canadien ne rejette pas l’idée, mais souhaite le faire sous forme de recouvrement, c’est-à-dire que des frais de plusieurs centaines de milliers de dollars devront être payés annuellement. Présentement, le Canada compte 89 aéroports désignés dont 85 sont sans recouvrement. « Pourquoi l’aéroport de Sherbrooke doit payer quand tous les autres petits aéroports du Canada n’ont pas à payer ces frais-là », se questionne Mme Bresse. Celle-ci considère que l’aéroport de Sherbrooke est une infrastructure importante pour la région. Se situant à quelques minutes du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS), du parc industriel de Sherbrooke et de l’Université de Sherbrooke, l’aéroport bénéficierait de ce service, estime-t-elle. De plus, en offrant cette possibilité aux citoyens, cela engendrerait moins de trafic en direction de Montréal et faciliterait les déplacements des Estriens, ajoute Mme Bresse.
La candidate et les membres de son parti considèrent qu’il est important d’amener ce dossier à Ottawa et de se faire entendre pour faire cesser l’injustice.
Réaction
Marie-Claude Bibeau, députée sortante et candidate dans Compton-Stanstead, rejette la responsabilité au gouvernement conservateur de Stephen Harper. « Les conservateurs nous ont privés de l’aéroport. » Elle mentionne que la municipalité de Sherbrooke avait, à l’époque, une entente signée avec une compagnie « et les Conservateurs ne nous ont pas permis. Il y avait un paragraphe qui était conditionnel à l’obtention des services de sécurité aéroportuaire et nous les ont refusés. C’est à cause de ça que je me suis présentée. Maintenant, les mécanismes ont changé, ce qui est en place permet à l’aéroport de Sherbrooke de signer une entente avec une compagnie aérienne. Les conditions sont différentes, mais c’est possible. Tous les travaux préliminaires sont faits. Toutes les analyses, les études préliminaires sont faites pour aller plus loin, pour que la corporation de l’aéroport aille plus loin avec l’agence de sécurité. Il faut qu’il y ait un contrat de signé avec une compagnie aérienne et ça, ce n’est pas le fédéral qui signe des ententes entre une région ou autres. Ce qu’il faut, c’est une entente signée entre la Ville de Sherbrooke et une compagnie aérienne. C’est ça la prochaine étape », de compléter Mme Bibeau.

Vélo de montagne à Chartierville

Projet d’un sentier de vélo de montagne à Chartierville : La municipalité s’implique financièrement

La municipalité s’implique financièrement dans le projet de sentier de vélo de montagne.

La municipalité de Chartierville appuiera financièrement le projet de sentier de vélo de montagne à la hauteur de 20 % plus les frais non admissibles. Le projet global est légèrement supérieur à 175 000 $, « mais si on enlève toutes les taxes qu’on récupère, c’est autour de 152 000 $ », d’exprimer le maire, Denis Dion. Pour la municipalité, sa participation financière s’élèverait approximativement à 30 400 $.

Les élus ont adopté à l’unanimité une résolution, en ce sens, lors de la dernière séance régulière du conseil municipal. Rappelons que l’engagement financier de la municipalité, par voie de résolution, était nécessaire pour effectuer le dépôt de la demande d’aide financière dont la date butoir est ce vendredi 17 septembre. Le programme d’aide financière pour les sentiers et les sites de pratique d’activités de plein air (PAFSSPA) prévoit une aide de 80 % du montant global jusqu’à concurrence de 150 000 $. La municipalité a pris le relais du travail effectué par un comité de bénévoles sur lequel participaient deux conseillers Simon Lafrenière et Claude Sévigny pour acheminer la demande.

Bien que la municipalité s’engage financièrement, plusieurs conditions seront prises en compte. D’abord, elle ne poursuivra pas le projet seule dans l’éventualité d’un refus de l’aide financière. « Si on est accepté, il va falloir vérifier avec les assurances combien ça coûte. S’ils arrivent avec une facture de 2 000 $ ou 3 000 $, c’est bon, mais s’ils arrivent avec une facture de 25 000 $ ou 30 000 $ oh ! là, il va falloir se rassoir pour regarder si on y va. » M. Dion souligne que le projet global de quelque 152 000 $ est clé en main. Le maire précise que l’implication bénévole des gens que ce soit pour l’abattage d’arbres, l’hébergement ou autres pourrait contribuer à diminuer ce montant, donc la participation financière de la municipalité.
Projet
Rappelons que le projet de sentier de vélo de montagne de type intermédiaire de 7 kilomètres dont 3 km à la montée et 4 km à la descente avec une section plus facile en bas de pente sera situé sur les terres publiques dans le secteur du mont d’Urban, du côté de la municipalité de Notre-Dame-des-Bois. Le seul accès au site se fait par Chartierville au bout du rang St-Paul. Les intervenants y voient une opportunité d’attirer des visiteurs, et pourquoi pas d’éventuels résidents.

Pompier de Scotstown

Au service de la population depuis plus de 20 ans : Trois pompiers de Scotstown honorés

De gauche à droite, Marc-Olivier Désilets, Cathy Roy, Jean-Louis Legendre, René Charron, Stéphane Turcotte, Sylvie Dubé, mairesse, Noëlle Hayes et Martin Valcourt.

La municipalité de Scotstown honore trois de ses pompiers pour les nombreuses années de service. C’est lors d’une petite cérémonie intime à l’Hôtel de Ville que la mairesse, Sylvie Dubé, et le conseil municipal ont remis les certificats et les médailles honorifiques.

Mme Dubé tenait d’abord à remercier, au nom de la municipalité et des citoyens, les pompiers pour leur implication dans la sécurité de tous au cours de leurs nombreuses années de service. René Charron, directeur de service incendie, etStéphane Turcotte, se sont vu remettre un certificat et une médaille pour leurs 20 années de conduite exemplaire au service de la sécurité publique du Canada. Pour sa part, Jean-Louis Legendre a reçu une médaille pour ses 20 ans, mais également une barrette pour ses 30 années de service.

Pour ces récipiendaires, cette reconnaissance représente beaucoup de travail, d’effort et de disponibilité. Les membres de l’équipe tissée serrée savent qu’ils peuvent compter les uns sur les autres.

Preuve vaccination

Preuve vaccinale : Différentes façons d’obtenir du soutien

Vous avez de la difficulté à obtenir votre preuve de vaccination ou cette dernière est incomplète ? Voici différentes façons d’obtenir de l’aide pour remédier à cette situation.

  1. Demander de l’aide à un proche pour télécharger votre preuve vaccinale. La preuve vaccinale peut être :
    • en format papier;
    • en format PDF sur un appareil mobile;
    • téléchargée et utilisée à partir de l’application VaxiCode.
  2. Les citoyens peuvent appeler au 1 877 644-4545 et choisir l’option Preuve de vaccination. Le service sera disponible du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h, et le samedi et le dimanche, de 8 h 30 à 16 h 30.
  3. Les centres de vaccination de l’Estrie peuvent aider les citoyens à obtenir leur preuve de vaccination ou corriger une erreur pour que celle-ci soit fonctionnelle. Pour obtenir un soutien en personne, les gens peuvent se présenter dans les centres de vaccination sans rendez-vous, selon les heures d’ouverture. Nous invitons la population à tenter de faire cette vérification avec leurs proches ou par d’autres moyens avant de se présenter dans un centre de vaccination. Les centres de vaccination accueilleront également les personnes qui ont des difficultés à imprimer leur preuve de vaccination ou à télécharger l’application Vaxicode et qui souhaitent simplement vérifier si leur preuve de vaccination fonctionne. Ils ont mis à la disposition du public des iPad munis de l’application Vaxicode-vérif afin de procéder à la vérification des preuves de vaccination.
    Informations supplémentaires
    Liste des lieux et activités exigeant le passeport vaccinal
    https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/deroulement-vaccination-contre-la-covid-19/passeport-de-vaccination-covid-19/lieux-et-activites-exigeant-passeport-vaccinal-covid-19
    Différence entre le passeport vaccinal et la preuve de vaccination
    La preuve de vaccination, c’est le code QR reçu après avoir obtenu votre vaccin contre la COVID-19. Le passeport vaccinal, c’est ce même code QR, dont les informations ont été importées dans l’application VaxiCode. Un des avantages du passeport est qu’il révèle moins d’informations personnelles que la preuve de vaccination.
La journée Natalie Champigny

Tournoi de golf du Pub Central : Au profit des enfants de la MRC

Une partie des profits du tournoi de golf du Pub Central sera versée à la Journée Natalie Champigny.

Le tournoi de golf du Pub Central revient cette année après une pause en raison de la pandémie. Se déroulant le 24 septembre prochain, une partie des profits de la journée sera remise à la Journée Natalie Champigny, qui vient en aide aux enfants provenant de milieux plus vulnérables.
Près d’une trentaine d’équipes, comprenant entre 110 et 120 golfeurs, se réuniront à la fin du mois pour disputer un tournoi de golf. Normalement, l’activité a lieu en juillet, toutefois, Michel Champigny, responsable de la Journée Natalie Champigny, explique que puisque le tournoi de Putter Bernier n’a pas lieu cette année, l’événement a été déplacé en septembre. Ce tournoi, M. Champigny le considère comme une fête pour souligner le travail des bénévoles et des commanditaires tout au long de l’année. C’est pour lui une façon de remercier les contributaires d’aider la fondation. Cette année, plusieurs nouvelles équipes provenant d’un peu partout dans la MRC du Haut-Saint-François se sont inscrites. Le frère de la regrettée Natalie Champigny est particulièrement heureux de constater que de nouveaux partenaires locaux se joignent à la cause.

Un tirage aura lieu le 25 septembre prochain. Près de 400 billets sont présentement en circulation sur les 500 disponibles. En se procurant un billet, les participants courent la chance de remporter l’un des six prix allant d’un certificat cadeau de 250 $ à une carte cadeau de 500 $ passant par des forfaits golf et nuitées. M. Champigny a bon espoir de vendre tous les billets restants d’ici le tirage. Si les 500 vont vendus, le montant total amassé pour le tournoi de golf et les billets sera de 10 000 $, somme qui sera entièrement versée aux enfants de la MRC. Des billets sont disponibles au Pub Central au 76, rue Angus Nord, à East Angus. Il est également possible de s’en procurer en contactant M. Champigny au 819 943-2528 ou Nancy Potvin au 819 832-3978.

Le 18 septembre prochain se déroulera le Relais Desjardins du lac Memphrémagog au profit de la Fondation Christian Vachon, dont fait partie la Journée Natalie Champigny. Pour l’occasion, deux équipes soutenant la cause du HSF participeront. Les profits amassés au cours de la dernière année seront remis à l’organisme et par la suite redistribués à travers les écoles de la MRC du HSF. « À ce jour, on est rendu à près de 50 000 $ accumulés, excluant l’engagement de Desjardins, qui est de 10 000 $ à la base, mais pouvant aller jusqu’à 20 000 $ », exprime M. Champigny. Pour la course, celui-ci s’attend à ce que ses deux équipes courent pour la somme de 60 000 $.

Rappelons que la Journée Natalie Champigny travaille en collaboration avec la Fondation Christian Vachon dont l’objectif est de venir en aide aux enfants plus vulnérables en leur fournissant des effets scolaires, de la nourriture, des vêtements, de quoi s’amuser et se soigner. Tous les fonds amassés par la Journée Natalie Champigny sont entièrement versés dans les écoles du Haut-Saint-François.

Rachel Garber

PASSPORT

Yes, I have my vaccination passport.
I’m proud to say I’ve kept my little yellow booklet safe since 1971. It’s approved by the World Health Organization and documents my smallpox, yellow fever, cholera, and typhoid vaccinations. I made sure to keep my vaccinations up to date so the countries I wanted to visit would let me in.
In 1989, I got another little yellow booklet, this time from Health and Welfare Canada. It documents these vaccinations: polio, tetanus, diphtheria, typhoid booster, Immune Serum Globulin (against hepatitus A, measles, chickenpox, rubella), rabies, Adenovirus (ADV, against Acute Respiratory Disease, or ARD), and Twinrix (against Hepatitus A & B).
I’m especially happy for my polio vaccination. When I was born, it had not yet been invented. My grandfather had polio and spent most of his life severely crippled.

He was not alone. Between 1949 and 1954, polio paralyzed about 11,000 people in Canada, many of them children; 1953 alone saw nearly 9,000 cases and 500 deaths.

Polio came to Canada in 1910, and stayed until 1994. The Canadian Public Health Association tells the story at cpha.ca/story-polio.
And now, my two Moderna vaccinations against Covid-19 are documented in a QR code on my cell phone. I am happy to show my new passport when required; I am glad to do my part in the fight against the novel coronavirus and its army of mutants.

Why would anyone hesitate to get this vaccination when its health risks are so few compared to those that come with getting Covid? It puzzles me. But I have learned not to argue about it. The disease of “knowing” seems to have gripped many of our minds.

I’ll let Mark Twain have the last word: “It ain’t what you don’t know that gets you into trouble; it’s what you know for sure that just ain’t so.”

SENIORS’ EMERGENCIES
This is a life-or-death topic: Medical Emergencies in Seniors. A video-conference is to offer life-saving information about the most common medical emergencies that seniors and caregivers can face, and how to handle them. The Zoom is planned for Wednesday, September 15, from 10 to 11:30 a.m.
“Knowledge is power, and the more we know, the quicker and better we can act.”
So says the presenter, Jennifer Hobbs-Robert. She is senior advisor at the Jeffery Hale Community Partners in Quebec City, and has a Master’s degree in nursing. The JHCP is a community organization that promotes health and well-being among the English-speaking population in the Quebec City region.
To sign up and get the Zoom link, quickly contact Michelle Lepitre at ml@townshippers.org.
SEX TALKS
Two workshops entitled Talking about Sexuality are planned for the coming two Fridays via Zoom, from 12 to 1 p.m. The interactive lunchtime talks are led by Gabrielle Joncas-Brunet, consultant and educator for consent culture, sexual health, and gender diversity.
The topic on September 17 is Gender and Sexual Diversity, and on September 24, Emotional/Sexual Autonomy and Sexual Decision-making. Gabrielle will offer answers to your burning questions and explore what impacts our autonomy, our decision-making process, and how we can bring more intentionality and well-being into our lives.
To register and receive the Zoom link for the workshops, contact Michelle Lepitre in advance at ml@townshippers.org.
POET D.G. JONES
“For the mind in time / is a perishing bird, / It sings and is still.” That’s from “The Perishing Bird,” a poem by Douglas Gordon Jones, in which he likens human thought to an ecosystem that contains birds, bees and butterflies. The poem can be found in The Essential D.G. Jones, published in September 2016, some six months after he died. It was the last of his 12 books of poetry.
Jones was one of Canada’s great lyric poets, and he’s ours – a Townshipper who lived in North Hatley and taught at both Bishop’s University and the Université de Sherbrooke. He also co-founded the bilingual literary journal, Ellipse; the only literary periodical in Canada to offer reciprocal translations of both English and French Canadian poetry. He received two Governor General’s Awards, one in 1978 for poetry and one in 1993 for translation.
A “literary ramble” at the D.G. Jones Writing Cabin, 120 Houghton Street, is on Sunday, September 26, at 4 p.m., with the kind permission of his widow, Monique Baril-Jones. Leading the visit will be Steve Luxton, poet in residence at the Lennoxville Library. To join his half-hour talk, sign up in advance at bibliolennoxvillelibrary.ca/activities/ (scroll all the way down to “adult activities”), or call 819-562-4949. Participation is limited to 12 persons.
To see a video of Steve Luxton’s talk about Ralph Gustafson two weeks ago in Bury, visit artsunaean.ca.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m. (new time) Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services: September 19 is a Home Worship Service, and September 26 will be in-person worship (time and place TBD). Please bring proof of vaccines, and wear a mask while in the building. You will be asked to register as you enter, and ushered to your seat. Please bring your own sustenance/beverage to the service (no social time after). Offering plates will be at the door for those who would like to contribute. Paper and digital copies of the service will be available afterwards. Info: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service is in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by September 20 for publication September 29 or by October 4 for October 13.

Hockey senior à East Angus

Hockey senior à East Angus : Une nouvelle équipe, les Shark’s

Nous retrouvons de gauche à droite l’entraîneur-chef, Jean-François Houde, à l’arrière le propriétaire Alex Paquette-Viens et le joueur local d’East Angus, Nicolas Delage.

Nouvelle saison, nouvelle direction, nouvelles couleurs, voilà ce qui marque l’arrivée des Sharks d’East Angus dans la ligue régionale de hockey senior A.

Nouveau propriétaire de l’ancienne équipe Distribution Payeur, Alex Paquette-Viens était fier de présenter, en conférence de presse, la nouvelle direction de la formation locale. L’homme qui a vécu quelques années à Cookshire connaît bien la région. Amateur de hockey et amant de l’événementiel, M. Paquette-Viens mentionne avoir sauté sur l’occasion lorsqu’il a appris que l’équipe était à vendre. Propriétaire de la formation depuis août 2020, le jeune homme semble déterminé. « Je veux donner un nouvel angle à l’équipe avec mes couleurs à moi, avec ce que je connais de l’événementiel. » Le nouveau propriétaire, avec le partenariat de l’Association du hockey mineur du Haut-Saint-François, a obtenu l’autorisation d’utiliser le nom et l’ancien logo des Shark’s. « Le bleu et le blanc seront nos nouvelles couleurs. Cette nouvelle identité se colle à un sentiment d’appartenance puisque ce logo et ce nom d’équipe représentent l’histoire du hockey à East Angus depuis plus de 20 ans. On espère être une équipe gagnante comme plusieurs équipes des Shark’s l’ont été et le seront dans le futur. » Alex Paquette-Viens croit que le nom des Shark’s facilitera à développer le sentiment d’appartenance. « Je souhaite que les gens s’approprient l’équipe, qu’ils puissent dire, ça c’est mon club. »
Le nouvel entraîneur-chef, Jean-François Houde, compte une vingtaine d’années d’expérience à ce poste au niveau AA et BB dont trois championnats provinciaux. « Je suis une recrue dans le hockey senior, mais le coaching reste le coaching. » M. Houde désire implanter une culture gagnante. Se définissant comme un entraîneur passionné, de rigueur, exigeant, il s’engage à offrir aux partisans un bon spectacle à tous les matchs. « J’ai un bon groupe de joueurs, je crois en ce groupe-là. » M. Houde définit son équipe comme un groupe de joueurs qui vont travailler fort et uni. « Je pense que sur la glace, on a une profondeur défensivement, en ayant deux très bons gardiens, probablement le meilleur duo de gardiens de la ligue, de très bons défenseurs. En attaque, on a des joueurs rapides. On va avoir une équipe combative, ça sera difficile de venir jouer à la maison, ça, je vous en passe un papier. » Quant à l’objectif de saison « on veut aller le plus loin possible en série, causer la surprise et être craints », de compléter l’entraîneur-chef.

La nouvelle formation a disputé un match préparatoire samedi dernier à l’aréna Robert-Fournier à East Angus et en disputera un second ce samedi à 19 h au même endroit. Le match d’ouverture marquant le début de saison se tiendra le 25 septembre prochain à 19 h à East Angus. La saison 2021-2022 prévoit un calendrier de 20 matchs opposant une dizaine d’équipes. Les parties locales se dérouleront toujours le samedi à 19 h à l’aréna Robert-Fournier. Le coût des billets est de 7 $ par adulte et de 3 $ pour un étudiant de niveau secondaire.

La formation senior compte sur plusieurs commanditaires dont le majeur BMR/Centre de rénovation G. Doyon. La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, se réjouit de voir une nouvelle saison de hockey senior s’amorcer dans sa municipalité et remercie les commanditaires pour leur implication.

Centre culturel de Weedon

Ouverture de la programmation 2021-2022 du Centre culturel de Weedon : La salle mise au goût du jour

Rebecka Lussier, artiste de Weedon, ouvrait la saison 2021-2022 du Centre culturel de Weedon en interprétant des classiques de la chanson.

C’est dans une salle remplie de spectateurs enthousiastes que se déroulait l’ouverture de la programmation 2021-2022 du Centre culturel de Weedon. Le conseil d’administration en a profité pour détailler les travaux d’aménagement qui ont été faits au cours des derniers mois et remercier les bénévoles qui ont mis la main à la pâte.

L’artiste locale et membre du conseil d’administration du Centre culturel de Weedon, Rebecka Lussier, a ouvert le bal en interprétant plusieurs classiques. En première partie était présentée une autre artiste de Weedon, Karine Lizée.

Au cours des derniers mois, plusieurs travaux d’amélioration ont été effectués afin de moderniser la salle de spectacle. Celle-ci a été entièrement repeinte, le bar qui longeait le mur a été retiré et réinstallé dans la salle d’exposition. « On a fait ça au début pour gagner des places parce qu’on n’avait déjà pas beaucoup de places, mais l’année dernière, avec la distanciation, ça devenait vraiment restreint, surtout qu’on avait une configuration qui était souvent avec des tables. On a gagné 25 places en faisant ça », explique Guillaume D’Aoust, directeur général du Centre culturel. La régie, qui était installée sur le côté, est dorénavant située au centre arrière.

Ce ne sont pas que des améliorations physiques qui ont été faites. Les membres du conseil d’administration se sont assurés de rendre l’organisation au goût du jour au niveau de la technologie. L’implantation d’une billetterie en ligne permet de faciliter l’accès aux personnes intéressées. Auparavant, celles-ci devaient se rendre sur place au Centre culturel pour se procurer des billets. « Donc maintenant, on peut les acheter de n’importe où, 24 heures par jour, 7 jours sur 7. Partout dans le monde, on peut s’acheter des billets pour Weedon », lance M. D’Aoust en riant. Cette nouveauté virtuelle qu’est le site Internet au goût du jour et la billetterie en ligne, le centre la doit principalement au travail bénévole de Sonia Rioux, explique le directeur.

Tout ce travail a été rendu possible grâce à la participation bénévole des membres du conseil d’administration et de plusieurs citoyens de la municipalité. Ceux-ci ont mis plus de 300 heures dans la modernisation de la salle. « C’est une belle contribution générale », exprime M. D’Aoust. Ce dernier tient également à remercier le maire de Weedon, Eugène Gagné, pour son implication en tant que bénévole, mais également comme donateur financier.

En mettant en place la programmation, le directeur s’est assuré de donner une orientation plus ouverte afin de rejoindre le plus de gens possible et de répondre à tous les goûts. Des artistes de renom tels que Linda Lemay, Cathy Gauthier, Andréanne A. Malette, Peter MacLeod ou Sally Folk fouleront les planches de la salle de Weedon. Le conseil a tout de même gardé quelques classiques appréciés du public. Ainsi les séries Aventure Les voyageurs aventuriers, Découverte, Étoilée et Trad sont de retour dans la programmation.

Pour prendre connaissance de la nouvelle programmation et se procurer des billets, les personnes intéressées peuvent se rendre sur le site www.ccweedon.com.

Places en garderie

Haut-Saint-François : Annonce de 148 nouvelles places en garderie

Nous apercevons le député de Mégantic, François Jacques, en compagnie du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe.

De passage à Coaticook, la semaine dernière, le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a procédé à l’annonce de 948 nouvelles places en garderie pour l’Estrie, dont 148 subventionnées à contributions réduites à 8,50 $ par jour, dans trois garderies du Haut-Saint-François. Il s’agit des CPE-BC Uni-Vers d’enfants à East Angus, Ascot Corner et le CPE Il était une fois, au secteur Johnville à Cookshire-Eaton.

Le ministre en a fait l’annonce en compagnie du ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel. Les projets, impliquant des constructions, devraient se concrétiser dans un délai de 22 mois. Ils pourront aussi voir le jour avant dans des installations temporaires, d’expliquer le ministre Lacombe.

Au total, le gouvernement Legault prévoit la création de 9 014 places supplémentaires dans les territoires où le besoin est le plus criant. Ce nombre vient doubler celui annoncé en octobre dernier de 4 359 places. « Aujourd’hui, je suis vraiment fier d’annoncer plus de places que promises en octobre dernier lors du lancement de l’appel de projets. Comme gouvernement, on s’est engagé à compléter le réseau des services de garde et on fait un pas supplémentaire en ce sens. En octroyant plus de places que ce qui avait été d’abord prévu, on saute plusieurs étapes en plus de gagner près d’une année de délai dans les territoires où les besoins sont les plus criants. Je sais que ce n’est pas encore parfait et qu’il reste du travail à faire, mais je veux rassurer toutes les familles : nous mettons les bouchées doubles pour développer notre réseau afin qu’il reste à l’avant-garde », de préciser le ministre Lacombe. « Notre région était en déficit criant de places subventionnées, d’ajouter M. Bonnardel. L’annonce est une excellente nouvelle pour nos familles qui pourront bientôt profiter de ces centaines de nouvelles places dans nos services de garde éducatifs à l’enfance. »
Conscient que la problématique de la main-d’œuvre n’est pas réglée pour autant, le ministre Lacombe a rappelé les efforts de son ministère notamment avec le programme travail-études qui permettra à des étudiants du collégial d’être à l’emploi d’un CPE de manière rémunérée durant leurs études. Le programme prévoit une alternance de deux jours au travail et trois jours à l’école.

Les CPE
Pour le CPE-BC Uni-Vers d’enfants, l’annonce signifie 93 nouvelles places dont 31 pour les installations du CPE Fafouin soit 15 pour les enfants ayant moins de 18 mois (poupons) et 16 pour les 18 mois à 3 ans. Ceci permettra au CPE d’atteindre les 80 places allouées à son permis, dont 20 places poupons. « Pourquoi on a favorisé le développement de places poupons, c’est parce que 60 % de notre liste d’attente de familles pour une place en CPE Fafoin sont des enfants de ce groupe d’âges-là », d’expliquer Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants.
Quant aux installations du futur CPE à Ascot Corner, ells seront situées à l’intérieur du parc Goddard et offriront 62 places, dont 10 pour les enfants ayant moins de 18 mois et 52 pour les 18 mois à 5 ans. Le projet se fera avec la collaboration de la municipalité, souligne Mme Fennety.
Pour East Angus, le projet prévoit l’agrandissement des installations Fafouin évalué approximativement à 1 075 000 $ incluant des rénovations au bâtiment actuel. Du côté d’Ascot Corner, il s’agit d’une nouvelle construction évaluée à près de 1,4 M$.

Mme Fennety est évidemment heureuse de l’annonce, mais signale que la liste des enfants en attente est encore élevée. Au moment d’écrire ces lignes, le nombre s’élevait à 244 pour le CPE Fafouin 0-5 ans et à 392 pour le CPE Les Mousaillons 0-5 ans déjà existant à Ascot Corner. En fait, il s’agira du second CPE dans cette municipalité.

Main-d’œuvre
Consciente de la pénurie de personnel, Mme Fennety est confiante de réussir à pourvoir les postes pour l’ouverture des places d’ici 24 mois. « Nous, on va collaborer avec le programme COUD du ministère pour favoriser les gens à aller étudier en Techniques d’éducation à l’enfance pour aller recruter de nouvelles personnes qui auront participé à ce programme-là. » Mme Fennety ajoute que les intervenantes vont poursuivre leurs revendications auprès du gouvernement pour obtenir le redressement salarial demandé. C’est ce qui va aider à attirer les jeunes dans cette profession, d’ajouter la directrice du bureau coordonnateur du Haut-Saint-François. « C’est louable pour ce gouvernement-là de dire qu’on favorise le développement des places en CPE, mais pour nous, un ne va pas sans l’autre », complète-t-elle.

Du côté de Johnville, Isabelle Côté et Vicky Champagne œuvrant déjà dans un CPE à Lennoxville, ont développé le projet du nouveau CPE Il était une fois, qui accueillera 55 enfants dans ce secteur de Cookshire-Eaton. Les intervenantes bénéficient de l’aide de Cookshire-Eaton Innovation et de la municipalité pour mener le projet à bon port. Rejointe au téléphone, la mairesse, Sylvie Lapointe, a confirmé l’intérêt de la ville tout en précisant que la forme restait à déterminer. Quant au site du futur CPE, il reste encore à être fixé, explique Mme Champagne, directrice générale du futur établissement. La construction du bâtiment est évaluée approximativement à 1,3 M$. Mmes Côté et Champagne misent sur l’approche pédagogique nature qui sera mise de l’avant, leurs contacts dans le domaine et les effets bénéfiques du programme COUD pour arriver à pourvoir tous les postes.
Le député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (volet Affaires municipales), François Jacques, se réjouit de l’annonce de son collègue, Mathieu Lacombe. « Depuis plusieurs mois, mon équipe et moi avons multiplié les démarches avec plusieurs intervenants du milieu et du ministère de la Famille dans le dossier des places en services de garde éducatifs à l’enfance dans la MRC du Haut-Saint-François. Je me réjouis devant cette annonce qui répondra à plusieurs besoins exprimés par les jeunes familles du Haut-Saint-François. »

aide-mémoire

Candidatures aux élections municipales : Trois séances d’information à l’intention des citoyennes et des citoyens

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation invite la population à participer à l’une des séances d’information virtuelles Je me présente aux élections municipales 2021 qui seront tenues les 2, 9 et 16 septembre prochains. Le ministère souhaite ainsi informer les Québécoises et les Québécois et les inciter à prendre part à la vie démocratique municipale en se présentant à titre de conseillère ou de conseiller municipal, ou encore de mairesse ou de maire aux élections cet automne.
Ces séances aborderont notamment la démarche de mise en candidature, l’organisation municipale et le rôle des personnes élues, permettant ainsi une meilleure compréhension de l’engagement en politique municipale.
Les personnes qui désirent participer à l’activité doivent s’inscrire à l’aide des liens indiqués ci-dessous. Elles recevront par la suite un lien pour se connecter à la rencontre.
Faits saillants :
La campagne Je me présente est une initiative gouvernementale visant à augmenter le nombre de candidatures aux prochaines élections municipales, prévues le 7 novembre 2021. Des volets s’adressant particulièrement aux femmes et aux jeunes ont été conçus afin d’accroître la représentativité de ces groupes au sein des conseils municipaux.
Plus de 1 200 personnes ont déjà participé aux séances d’information virtuelles Je me présente aux élections municipales 2021 au cours des derniers mois.
Aux élections municipales de 2017, au Québec :
• 3 932 postes sur une possibilité de 8 011 ont été pourvus sans opposition;
• seulement 18,9 % des postes à la mairie étaient occupés par des femmes au lendemain des élections. Pour ce qui est des postes de conseillère ou de conseiller municipal, les femmes occupaient 34,5 % des sièges disponibles;
• l’âge moyen des personnes élues était de 52,6 ans pour les postes de conseillère ou de conseiller municipal et de 58,1 ans pour ceux de mairesse ou de maire.
Le calendrier complet des séances d’information Je me présente aux élections municipales 2021 peut être consulté sur le site Web à https://jemepresente.gouv.qc.ca/je-minforme/seances-dinformation/.

Tred-si

Trèd’si : Nouvel exportateur de l’année

L’entreprise de Westbury, Trèd’si, se démarque en remportant le prix du Nouvel Exportateur de l’année au Carrefour Québec International (CQI).

Récipiendaire du prix du Nouvel Exportateur de l’année par Carrefour Québec International (CQI), l’entreprise de Westbury, Trèd’si, voit son travail assidu porter fruit. En devenant Exportateur Étoile du CQI, elle se positionne comme finaliste pour le Gala à l’exportation MercadOR Québec à l’automne.

L’entreprise s’est mérité ce prix en raison de sa démarche structurée pour commercialiser ses produits en Nouvelle-Angleterre, explique CQI. Pour Mohika Tremblay, vice-présidente de Trèd’si, ce prix représente le sentiment du devoir accompli et une reconnaissance face aux efforts de l’entreprise pour le déploiement de l’offre. Depuis plus de deux ans, la gestion travaille à conquérir le marché américain qui représente maintenant 10 % de leur clientèle. La tâche ne s’est pas avérée facile et l’entreprise de récupération de bois traité a dû surmonter plusieurs obstacles pour accéder à ce marché. Il y a d’abord eu l’accès au permis d’importation qui a donné plus de fil à retordre puisque selon le gouvernement, les bois traités peuvent être considérés comme étant des matières dangereuses. « Une fois que la roue tourne, ça va bien, mais le début, ça a été l’enfer sur terre », exprime Mme Tremblay. Pour parvenir à obtenir les documents nécessaires, elle a dû faire appel à la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, qui était à ce moment-là, ministre fédérale du Développement international.

Un autre obstacle auquel a dû faire face l’entreprise était au niveau de l’approche visant à convaincre les États-Uniens. Comme l’explique Mohika Tremblay, le gouvernement américain était alors sous la gestion de Donald Trump et les valeurs entrepreneuriales n’étaient pas les mêmes qu’au Canada. Pour le président Trump, l’aspect environnemental était moins important, ajoute-t-elle. « L’argumentaire qu’on utilise au Québec devait être ajusté pour les Américains. Ce n’était pas la vocation environnementale qui était le gros du morceau du robot. On y est allé par des arguments économiques d’abord », explique Mme Tremblay. De plus, elle s’est permis d’offrir plus de liberté en n’imposant pas de contrat au départ afin de leur permettre de tester les produits. Ainsi, une fois convaincus de l’aspect économique, ils acceptent mieux l’aspect environnemental, mentionne-t-elle.

Bien que l’exportation aille bon train, Mme Tremblay affirme vouloir marcher avant de courir. L’entreprise continue de déployer l’offre aux États-Unis, mais tranquillement puisqu’elle ne voudrait pas que tout déboule trop rapidement. Tout en augmentant son marché, elle doit s’assurer d’une bonne gestion des capacités d’entreposage afin de respecter les conditions environnementales face aux produits qu’elle utilise.
L’entreprise travaille présentement à améliorer la chaîne logistique des transports afin de les optimiser. « L’objectif, ce serait d’améliorer le sort de la chaîne de logistique des transports pour qu’on se promène le moins possible les camions vides et qu’on atteigne le ferroviaire », explique la vice-présidente. En utilisant les trains pour le transport des matériaux, ils vont non seulement améliorer l’accès au marché américain, mais également devenir plus écologiques. Le transport ferroviaire représente sept fois moins d’émission de gaz à effet de serre (GES) que celui par camion lourd et représente une économie de 15 % à 20 % par rapport au transport routier, ajoute Mme Tremblay.

Depuis plus de 20 ans, CQI soutient les entreprises dans leur développement des affaires hors Québec. Leur mission est de les aider à se positionner stratégiquement sur les marchés étrangers et à accroître leurs ventes à l’international.

Sylvain Dodier du parti vert

Parti vert du Canada : Sylvain Dodier veut prendre soin des gens

Candidat du Parti vert du Canada, Sylvain Dodier prône la solidarité et l’entraide.

Baignant dans la politique environnementale depuis son enfance, Sylvain Dodier se lance comme candidat du Parti vert du Canada (PVC) pour la circonscription de Compton-Stanstead. Privilégiant l’entraide et la solidarité, celui qui se considère comme étant quelqu’un d’engagé dans la société souhaite prendre soin des gens. « Les notions d’entraide et de solidarité, c’est des valeurs de base qui sont au Parti vert et qui sont aussi dans ma vie », exprime-t-il.

Ancien candidat du Parti vert du Québec, le citoyen de St-Isidore-de-Clifton s’est fait approcher par le PVC peu après l’annonce des élections fédérales. Après en avoir discuté avec ses proches, il y a vu une opportunité de faire une différence. Selon lui, ses engagements dans la communauté lui ont permis d’avoir une bonne connaissance du terrain et des gens qui l’entoure. Pour le candidat, ces élections se doivent d’être centrées sur l’environnement. Il estime que, sur le territoire de Compton-Stanstead, il y a plein de gens qui sont déjà dans le tournant vert au niveau individuel. « Mais maintenant, il faut que le politique suive, il faut que les instances officielles y aillent. On est dans l’urgence climatique ! C’est pour ça que je vais en politique », exprime-t-il. Selon lui, les paliers fédéraux, provinciaux et municipaux ont su démontrer, lors de la pandémie, leur capacité à travailler en équipe et à agir rapidement. Il croit que cette attitude doit maintenant être démontrée pour les problématiques environnementales. Selon lui, la population est bien responsabilisée, mais il doit également y avoir une responsabilité collective. « Si tu recycles, mais qu’au niveau collectif, la personne ou les groupes qui sont en haut, ils prennent ton recyclage et ils vont l’enfouir parce qu’ils n’ont pas organisé tout le reste, et bien, ton acte sur lequel tu mets beaucoup d’énergie et d’espoir, il tombe à zéro parce qu’en haut, on n’a rien fait », précise M. Dodier.

Les six principes de base du PVC sont la sagesse écologique, le développement durable, la justice sociale, le respect des diversités, la non-violence et la démocratie participative. D’après lui, en respectant ces principes, le gouvernement pourra mettre en place diverses actions qui vont aider à améliorer le système. Bien qu’il adhère à tous ces fondements, M. Dodier affirme être très engagé au niveau du bien-être des gens, mais également à l’agriculture. Il déplore l’importance accordée à l’agroalimentaire industriel et croit qu’il serait plus bénéfique de revenir à une agriculture locale et biologique. « Ce qu’on recherche, c’est qu’on doit revoir les systèmes de production pour une production locale et bio, autant les animaux que les végétaux », explique le candidat. L’objectif est de mettre en place des programmes qui vont appuyer les agriculteurs. En plus de l’environnement et l’agriculture, il croit en l’importance d’un revenu minimum garanti. « Le souci premier, c’est lequel : aider les industries ou aider les gens », se questionne-t-il. C’est pourquoi il considère que le principe de prendre soin des gens s’applique à tous les dossiers.
M. Dodier prévoit faire une campagne principalement virtuelle, sans toutefois délaisser quelques interventions en présentiel. Puisqu’il habite dans une maison intergénérationnelle avec une personne âgée et une autre immunovulnérable, il tient à prendre soin de ses proches. Selon lui, cette approche est plutôt bénéfique puisque les gens sont ouverts au virtuel. De plus, d’un point de vue environnemental, il est plus écologique de réduire ses déplacements. « Avec la beauté des paysages qu’on a dans Compton-Stanstead, c’est pas vrai que je vais aller mettre des pancartes partout qui défont les paysages », exprime-t-il.

Le candidat est bien conscient que le PVC ne risque pas d’être élu majoritaire, mais l’objectif est d’avoir davantage de voix à la Chambre des communes afin que tous puissent s’exprimer. « Est-ce qu’on peut vraiment penser que ceux qui ont laissé arriver le problème vont être la solution ? Je trouve que poser la question c’est donner la réponse », affirme-t-il.

Nathalie Bresse

Bloc Québécois : Nathalie Bresse prône la protection du Québec

Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, se présente aux élections fédérales sous la bannière du Bloc Québécois.

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, fait le saut en politique fédérale en tant que candidate sous la bannière du Bloc Québécois. En prenant connaissance du rôle d’un député fédéral, elle s’est rendu compte que ça correspondait à sa personnalité et que ce métier était fait pour elle. À travers son mandat, elle souhaite travailler à protéger le Québec.
Fière partisane du Bloc depuis toujours, elle affirme être pour l’indépendance et la protection du Québec. « Je pense que le Bloc, on n’est pas là pour faire l’indépendance, on est là un peu pour préparer, pour placer nos pions, mais aussi et surtout pour protéger les Québécois », exprime Mme Bresse. Si elle a choisi la politique fédérale plutôt que provinciale, c’est principalement parce que le Parti Québécois n’a jamais remporté dans Mégantic, explique-t-elle. « Je sais que me présenter au provincial, ce serait perdu d’avance. Tandis qu’au fédéral, le Bloc a déjà été là et je pense qu’on a vraiment notre place dans Compton-Stanstead. J’ai une chance de gagner, je suis une gagnante, alors je n’irai pas là où je suis sûre de perdre », lance la candidate.

Pour ces élections, la priorité de Mme Bresse est l’environnement. Selon elle, il est primordial d’agir puisque le Canada est en retard face à la crise climatique. Parmi ses engagements et ceux de son parti, il est important de cesser de subventionner l’industrie des combustibles fossiles. « Le Canada met 10 G$ par année dans les industries de combustibles fossiles et avec le rapport du GIEC, qui est sorti il n’y a pas longtemps, me semble qu’on devrait arrêter ça tout de suite », mentionne la candidate. Le pays doit également renoncer à toute nouvelle hausse de la production pétrolière. De plus, elle croit fermement qu’il faut empêcher l’utilisation du glyphosate en agriculture. « Il y a eu tellement de tollés de partout, du Bloc et des gens, que là, ils (le gouvernement libéral) ont dit OK parfait, on n’acceptera pas le glyphosate pour l’instant, mais on va regarder ça en 2022. Alors moi, je veux être là en 2022 pour m’assurer qu’on fasse attention à l’environnement et qu’on prenne les décisions tout de suite », exprime-t-elle. Concernant l’agriculture, Mme Bresse croit qu’il faut également protéger la gestion de l’offre dans l’accord de libre-échange et s’assurer que « les agriculteurs soient pleinement compensés pour les brèches qu’il y a dans la gestion. » Au niveau de l’assurance-emploi, la candidate croit qu’il faut augmenter l’assurance maladie grave et faire passer la durée des prestations de 15 à 50 semaines. « Les gens qui travaillent et qui ont un cancer, je ne pense pas qu’en 15 semaines, leur radio est faite et qu’ils sont rendus en rémission. Je pense vraiment qu’il faut rallonger ça », ajoute-t-elle. La situation financière des aînés est également un sujet qui préoccupe Mme Bresse. Durant la pandémie, le fait que des jeunes de 16 ans, sans obligations financières, reçoivent 2000 $ par mois avec la Prestation canadienne d’urgence, alors que les prestations pour les personnes âgées sont restées les mêmes, est inconcevable selon elle. Les sommes versées aux aînés doivent non seulement être augmentées, mais ceux-ci doivent également avoir la possibilité de travailler à temps partiel s’ils le désirent sans être pénalisés au niveau de l’impôt, estime-t-elle.

Mme Bresse prévoit faire une campagne en présentiel tout en respectant les consignes sanitaires. Elle souhaite participer à toutes les activités possibles dans sa circonscription, tels que les marchés publics. « Je suis là pour écouter les gens et les représenter à Ottawa », exprime-t-elle.
La candidate est consciente qu’un parti militant pour sa province risque moins d’être élu majoritaire, mais selon elle, un gouvernement minoritaire est plus important puisque la diversité fait que les gens s’écoutent et travaillent ensemble. Elle considère la candidate du Parti libéral comme étant une principale opposante puisque dans les élections passées, les conservateurs n’ont jamais vraiment été une menace pour les libéraux et les bloquistes, mais « il ne faut jamais sous-estimer personne, donc oui présentement, la sortante, c’est Mme Bibeau pour le libéral, mais il ne faut pas oublier qu’il y a d’autres partis », mentionne-t-elle.

Pierre Tremblay du parti conservateur du Canada

Parti conservateur du Canada: Pierre Tremblay promet de l’action

Pierre Tremblay, candidat du Parti conservateur dans Compton-Stanstead.

Le candidat du Parti conservateur du Canada dans Compton-Stanstead, Pierre Tremblay, plonge en politique fédérale. S’estimant privilégié dans la vie, il mentionne que c’est sa façon de donner au suivant. « Je ne suis pas un homme de promesse, mais un homme d’action. »

Complétant son premier mandat de conseiller municipal à la Ville de Sherbrooke, M. Tremblay est d’avis que le temps est venu de faire le saut à un niveau supérieur. « J’ai décidé d’aller au bout de mes rêves et d’avoir la chance d’être élu à Ottawa. Je suis déjà très fier de participer à cette campagne fédérale, le plus haut niveau que l’on puisse atteindre en politique au Canada. » Selon M. Tremblay, on doit juger les politiciens sur leurs réalisations et non pas sur ce qu’ils promettent. « Je l’ai prouvé au cours des quatre dernières années lors de mon mandat au municipal. Maintenant, je désire avoir l’opportunité de continuer d’aider les gens du district du Lac-Magog, à un plus haut niveau et à plus grande échelle. »
Le candidat entend bien se démarquer en affirmant « je fais la politique à ma manière et la campagne va me permettre de vous démontrer qui je suis réellement », affirme-t-il.

M. Tremblay mentionne que son goût de la politique remonte à l’époque de Brian Mulroney. Il précise avoir choisi le Parti conservateur pour trois raisons principales : une saine gestion des finances publiques, le désir de donner plus de pouvoir au Québec et le fait qu’il représente le seul parti susceptible de prendre le pouvoir à la place des libéraux.
Le candidat profite de l’occasion pour dévoiler quelques-unes de ses priorités comme trouver rapidement des solutions à la pénurie de la main-d’œuvre. Pour se faire, il entend rencontrer les associations étudiantes universitaires et cégeps. « Je veux savoir pourquoi ils ne sont pas au travail et qu’est-ce que ça leur prend pour aller au travail. » Parmi ses priorités, M. Tremblay propose également d’accorder « la même importance aux projets des petites municipalités qu’à ceux des grandes villes ». Il suggère aussi l’harmonisation « des enjeux économiques et environnementaux afin d’éviter leur opposition et de s’assurer de remettre de l’argent dans les poches des contribuables au lieu de les bercer de belles promesses. »
Il se définit comme « un gars authentique qui n’a pas peur de ses opinions, de les partager, extrêmement travaillant, intègre et reconnaissant. » Le candidat souhaite mener une campagne en présentiel le plus fréquemment possible, en respectant les consignes sanitaires. « Ma façon de faire de la politique, c’est de montrer qui est Pierre Tremblay, ce que je suis prêt à faire avec eux et comment le faire. Je veux que les gens connaissent l’homme. Il n’y a rien de plus valorisant que de réaliser un projet qui leur tient à cœur, faire ça ensemble, ça, c’est le summum », exprime-t-il. S’il est peu connu dans le Haut-Saint-François, le candidat dit bien connaître le territoire du fait d’avoir été représentant, à une époque, pour la Brasserie O’Keefe et avoir joué au hockey à East Angus.

M. Tremblay mentionne ne pas se présenter contre Marie-Claude Bibeau, mais contre son gouvernement et son chef. Il croit en ses chances de l’emporter « sinon, on n’aurait pas cette conversation aujourd’hui », précise-t-il tout en rappelant que tout le monde est égal sur la ligne de départ, mais ce qui importe est la ligne d’arrivée.

Marie-Claude Bibeau

Parti libéral du Canada : Marie-Claude Bibeau veut participer à la relance

Marie-Claude Bibeau souhaite faire partie de la relance.

La députée sortante de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, estime qu’elle et son gouvernement ont livré la marchandise en cette période pandémique et qu’ils sont les mieux positionnés pour la suite des choses.
Le dernier mandat en a été un de mesures d’urgence. Le gouvernement fédéral a été plus près des gens comme jamais auparavant et est intervenu pour protéger les gens et les entreprises, précise-t-elle. « Je suis fière de ce qu’on a fait en partenariat avec les provinces ». Mme Bibeau affirme vouloir poursuivre son travail afin de participer à la relance tout en ajoutant que son gouvernement est le mieux placé pour le faire.
Parmi les diverses interventions, la députée rappelle les prestations d’urgence pour les personnes, l’aide aux banques alimentaires, la sécurité alimentaire et les organismes communautaires. Elle souligne l’aide apportée aux PME avec, entre autres, la subvention salariale, le compte d’urgence aux entreprises, les prêts pour les loyers, les coûts fixes. « C’est particulièrement pour ça que les grands économistes disent que le Canada est bien positionné parce qu’on a réussi à garder nos PME la tête hors de l’eau avec cette aide financière. »

Mme Bibeau croit qu’être la première femme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et première francophone depuis plus de 100 ans a eu un impact positif. « Je pense que ça fait une différence pour les producteurs de chez nous. D’avoir accès à leur ministre, de pouvoir lui parler directement en français et d’avoir cette proximité. C’est sûr que c’est une alliée pour la gestion de l’offre que jamais un ministre anglophone du Canada pourrait avoir. C’est sûr que je suis plus convaincante quand je vais plaider auprès de la ministre des Finances. Je plaide pour mon monde, je le sais, je le sens, ce n’est pas pareil que de plaider pour un dossier qu’on connaît de façon plus théorique. »

Quant à la pandémie, Mme Bibeau soutient avoir été proactive en mettant en place, avec sa collègue Élisabeth Brière, des rencontres hebdomadaires avec six groupes différents que ce soit le monde municipal, communautaire, économique, touristique, agricole et autres afin de prendre le pouls sur le terrain. « Ça me permettait de retourner à Ottawa et dire c’est ça qu’on entend sur le terrain. C’est ça la différence d’avoir un député qui est au gouvernement. C’est un député qui est capable de relayer l’information là où les décisions se prennent ou faire partie des décisions, dans mon cas, et ça il n’y a pas un député d’opposition qui peut offrir ça. Cette proximité avec des gens nous a permis de moduler les programmes en cours de route pour qu’ils soient mieux adaptés. »

Parmi ses engagements, Mme Bibeau souhaite apporter une aide accrue aux femmes victimes de violence et de poursuivre ses accompagnements dans divers projets. Évidemment, la candidate entend se pencher sur la problématique de la pénurie de main-d’œuvre. « Il n’y aura pas de solution miracle, prévient-elle, ça sera un cocktail de plusieurs approches. » La députée souligne au passage l’excellent travail de son équipe qui va prendre le temps, dit-elle, d’accompagner les gens.

Restaurant des Cantons de Weedon

Campagne de financement Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon : Restaurant des Cantons offre des pizzas gratuites

Le Restaurant des Cantons participe à la campagne de financement en offrant 300 pizzas pour la cause

Le Restaurant des Cantons à Weedon participe à la campagne de financement de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon en offrant pas moins de 300  pizzas pour la cause. La distribution se fera le 8 septembre prochain en échange d’un don pour l’organisme.
Lorsque Johanne Lisée et Serge Roy, propriétaires du Restaurant des Cantons, ont proposé cette idée, Lucienne Gravel, responsable du financement populaire de la Coop, n’a pas refusé. Elle espère que la population de Weedon et des municipalités avoisinantes suivra l’élan de générosité des restaurateurs. Ceux-ci proposent d’offrir 300  moyennes pizzas toutes garnies en échange d’un don qui sera remis à la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon. Les citoyens désirant profiter de cette offre doivent téléphoner à partir du 6 septembre au 819 877-2262 afin de réserver leur pizza. La distribution se fera au restaurant situé au 370, 2e  Avenue, à Weedon, par une partie de l’équipe, le 8 septembre entre 17 h et 20 h.

La remise se fera par bloc d’heure pour éviter que les gens arrivent tous en même temps et ainsi éviter les files d’attente. Les clients pourront par la suite retourner déguster les pizzas en famille. Durant cette soirée, le restaurant sera fermé afin de pouvoir se concentrer sur la distribution de celles-ci. « Après tous les sacrifices engendrés par la pandémie, ce sera la fête »,  exprime Mme Gravel dans son communiqué.

Le projet de construction avance bien, estime la responsable. Au cours de l’été, la municipalité et les ingénieurs ont fait la vérification de l’installation des services d’eau et d’égout afin que le tout respecte les normes. La première pelletée de terre devrait avoir lieu en septembre.

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PROJET PRÉE : Campagne On est là pour toi !

Le Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE), en partenariat avec le Pôle régional en enseignement supérieur de l’Estrie (PRESE), lance la campagne On est là pour toi ! afin d’encourager les jeunes de 12 à 25 ans fréquentant un établissement d’enseignement en Estrie, à l’occasion de la rentrée scolaire.

Une rentrée sous le signe de la bienveillance
La campagne, qui se termine le 3 septembre 2021, a pour objectif d’encourager et de rassurer les jeunes à l’occasion de la rentrée scolaire, alors qu’ils ont été durement affectés par les conséquences des mesures sanitaires imposées par la pandémie (cours à distance ou hybrides, distanciation, restrictions sociales, etc.).

L’angle visé par les messages de cette campagne est la bienveillance de la communauté comme levier pour réduire l’anxiété et favoriser l’équilibre de vie, la santé psychologique et la réussite éducative des jeunes.
À cet effet, les différents milieux (scolaires, communautaires, municipaux, ainsi que le réseau de la santé et des services sociaux) sont invités à faire connaitre leurs services auprès des jeunes. La campagne mettra l’accent sur la vaste panoplie de mesures et de ressources développées par les établissements scolaires des niveaux secondaire, collégial et universitaire, de la formation professionnelle et de la formation générale aux adultes, ainsi que par les acteurs de la communauté pour les soutenir.
« Nous souhaitons que les jeunes sentent l’effet de mobilisation du monde scolaire et de l’ensemble de la collectivité pour les soutenir dans toutes les sphères de leur vie : à l’école, au travail, à la maison, dans leur communauté. Nous souhaitons qu’ils sachent que des solutions existent en cas de difficultés. La pandémie a permis de créer dans l’urgence de nouvelles initiatives de soutien dans tous les milieux (scolaires, communautaires, municipaux, santé et services sociaux) et c’est important que les jeunes sachent qu’ils peuvent en tirer parti pour développer de bonnes aptitudes pour leurs apprentissages scolaires et pour leur santé psychologique. »

-Josiane Bergeron, coordonnatrice, Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie

« La persévérance scolaire a un impact pour les jeunes eux-mêmes, mais aussi pour l’avenir de notre société qui devra se relever de cette crise planétaire. La recherche universitaire démontre le niveau préoccupant d’anxiété vécue par les jeunes. La santé psychologique des étudiantes et étudiants est un élément important de la réussite éducative et un axe structurant de notre pôle, grâce au leadership du Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale. Sur ces questions, les cinq établissements collégiaux et universitaires de notre pôle régional sont proactifs; ils développent et partagent des bonnes pratiques au bénéfice de l’ensemble de la communauté étudiante sherbrookoise. »
-Sophie Vincent, coordonnatrice, Pôle régional en enseignement supérieur de l’Estrie

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Projet MADA-Familles : Une consultation publique pour bientôt

La préparation du projet MADA-Familles (municipalité amie des aînés) à l’échelle régionale auquel participent 12 municipalités et la MRC du Haut-Saint-François va bon train. Les comités sont formés et une consultation publique devrait se faire au cours de l’automne, ce qui permettra d’élaborer le plan d’action pour l’ensemble du territoire.

Axel Klein, chargé de projet MADA-Familles à la MRC du Haut-Saint-François, mentionne avoir tenu entre 30 et 40 rencontres impliquant les 13 comités auxquelles participaient plus de 80 personnes.
Les 12 comités représentant chaque municipalité sont composés de représentants locaux tandis que celui de la MRC regroupe les représentants de divers organismes comme La Relève du Haut-Saint-François, l’Aide domestique, le Centre d’action bénévole, Transport de personnes HSF et le CIUSSS de l’Estrie. L’objectif de la démarche est de permettre aux aînés du Haut-Saint-François de vivre activement dans leur communauté et de contribuer à l’attractivité de la région pour les familles. La MRC et chacune des municipalités participantes se doteront d’une politique des aînés et des familles ainsi que d’un plan d’action de trois ans.

Notez que les deux municipalités non participantes sont Scotstown et Hampden parce qu’elles viennent de compléter la démarche et sont en attente de leur accréditation.

Les comités s’appliquent à dresser le portrait de leur municipalité et de la MRC, ce qui conduira à la consultation régionale. La particularité, explique M. Klein, est qu’une « portion à l’ouest est très proche de Sherbrooke avec une portion urbaine et une autre à l’est, qui est très rurale, avec des réalités complètement différentes et qui faut bien prendre en compte pour avoir une démarche qui fonctionne bien. »

Le portrait servira ni plus ni moins à établir un diagnostic. « On essaie de bien comprendre ce qui se passe et quelle est la situation dans chacun des endroits. Cela va amener le comité à pouvoir décider d’actions concrètes pour le bien-être des aînés, des familles basées sur des aspects réels, sur une bonne compréhension du milieu. » Mais avant d’en arriver à la prise de décision, on mise sur la consultation publique pour valider les perceptions des comités et récolter les souhaits de la population. La démarche complétée débouchera sur un rapport de consultation et avec ça le comité disposera de toutes les informations nécessaires pour définir des actions adaptées aux divers milieux, d’expliquer M. Klein.

La consultation se fera sous forme de questionnaire papier et en ligne. Les personnes en CHSLD, dans les résidences et les écoliers auront l’opportunité de les remplir. Quant à la réflexion, elle reste à définir, précise M. Klein, les comités feront des choix entre des groupes de discussion, des forums. Cette forme pourrait varier selon les municipalités et en raison du contexte, complète le chargé de projet.

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L’eau de Cookshire-Eaton est potable : Des tests effectués toutes les semaines

Malgré son odeur et son goût particulier depuis quelques semaines, l’eau de Cookshire-Eaton est potable, affirme Jean-Gabriel Lebel, surintendant des travaux publics à la ville. Des tests de qualité sont effectués régulièrement tels qu’exigés pour toutes les municipalités.

Les citoyens desservis par l’aqueduc de la Ville de Cookshire-Eaton ont remarqué, depuis quelques semaines, que l’eau a un goût et une odeur inhabituelle. Plusieurs plaintes ont été faites, mais la municipalité maintient que celle-ci demeure potable et sans danger pour la santé. L’hypothèse, selon M. Lebel, est qu’en raison d’une sécheresse suivie d’une bonne crue, l’eau de la municipalité aurait été affectée. Des tests sont effectués toutes les semaines pour s’assurer de sa qualité et des études sont faites afin de trouver une solution. M. Lebel explique qu’une fois la problématique officiellement trouvée, la situation devrait se résorber rapidement.

La municipalité est consciente que si cela est dû à la météo, l’altération de l’eau pourrait se reproduire dans les prochaines années, mais elle prévoit mettre en place des dispositifs pour empêcher la situation de se produire à nouveau. Plusieurs citoyens ont noté des troubles de santé chez leurs animaux de compagnie, tels que de la diarrhée, et les associent à la qualité de l’eau. Toutefois, pour le surintendant, cette raison est très peu vraisemblable, considérant que la santé des humains serait également affectée si l’eau n’était pas bonne.

Selon M. Lebel, la situation commence déjà à se résorber puisque l’odeur et le goût particulier sont de moins en moins présents. Dans tous les cas, la municipalité poursuit les tests et cherche à trouver une solution.

Candidat à la mairie de Ascot Corner

Ascot Corner : Jacques de Léséleuc se porte candidat à la mairie

Jacques de Léséleuc se porte candidat à la mairie d’Ascot Corner.

Domicilié à Ascot Corner depuis cinq ans, l’ancien maire de Hatley, Jacques de Léséleuc, a la ferme intention de solliciter un mandat à la mairie de sa municipalité d’adoption.

Celui qui a occupé ce poste pendant 10 ans à Hatley avoue ne pas avoir perdu la passion. « J’ai toujours la motivation, je suis interpellé par la politique municipale. » Le candidat mentionne avoir assisté à plusieurs séances du conseil municipal depuis son arrivée. Retraité, M. de Léséleuc travaillait au Centre de recherche d’agriculture Canada, communément appelé la ferme expérimentale à Lennoxville.

Rappelons que la mairesse, Nathalie Bresse, avait déjà annoncé qu’elle ne solliciterait pas de renouvellement de mandat, préférant faire le saut en politique fédérale. Elle fait présentement campagne sous la bannière du Bloc Québécois.

Sylvain Hébert, candidat à la maire de Westbury

Westbury : Sylvain Hébert convoite la mairie

Sylvain Hébert se porte candidat à la mairie de Westbury.

Le conseiller municipal de Westbury, Sylvain Hébert, présentera sa candidature au siège de maire en marge des prochaines élections municipales du 7 novembre prochain.

Le candidat estime que son mandat à titre de conseiller municipal et le fait d’être propriétaire agricole lui procurent les atouts nécessaires que ce soit en gestion, expérience ainsi qu’une connaissance des dossiers et enjeux de la municipalité.

Sans dévoiler l’ensemble de sa plateforme électorale, M. Hébert mentionne « je voudrais apporter une ambiance qui favorise le dialogue et la prise de décisions justes et équitables. Que les dossiers soient attaqués avec rigueur, ouverture et en s’assurant que nous ayons les faits, et toute l’information. Pour moi, il est important de prendre le temps nécessaire pour aller au fond des choses, que ce soit pour mille, dix ou même un citoyen. »

M. Hébert considère que le potentiel de Westbury n’est pas suffisamment exploité que ce soit au niveau résidentiel, agricole ou commercial. « Je veux des changements positifs qui vont améliorer la qualité de vie des citoyens et rehausser l’image de notre municipalité. »

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