Restaurant des Cantons de Weedon

Campagne de financement Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon : Restaurant des Cantons offre des pizzas gratuites

Le Restaurant des Cantons participe à la campagne de financement en offrant 300 pizzas pour la cause

Le Restaurant des Cantons à Weedon participe à la campagne de financement de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon en offrant pas moins de 300  pizzas pour la cause. La distribution se fera le 8 septembre prochain en échange d’un don pour l’organisme.
Lorsque Johanne Lisée et Serge Roy, propriétaires du Restaurant des Cantons, ont proposé cette idée, Lucienne Gravel, responsable du financement populaire de la Coop, n’a pas refusé. Elle espère que la population de Weedon et des municipalités avoisinantes suivra l’élan de générosité des restaurateurs. Ceux-ci proposent d’offrir 300  moyennes pizzas toutes garnies en échange d’un don qui sera remis à la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon. Les citoyens désirant profiter de cette offre doivent téléphoner à partir du 6 septembre au 819 877-2262 afin de réserver leur pizza. La distribution se fera au restaurant situé au 370, 2e  Avenue, à Weedon, par une partie de l’équipe, le 8 septembre entre 17 h et 20 h.

La remise se fera par bloc d’heure pour éviter que les gens arrivent tous en même temps et ainsi éviter les files d’attente. Les clients pourront par la suite retourner déguster les pizzas en famille. Durant cette soirée, le restaurant sera fermé afin de pouvoir se concentrer sur la distribution de celles-ci. « Après tous les sacrifices engendrés par la pandémie, ce sera la fête »,  exprime Mme Gravel dans son communiqué.

Le projet de construction avance bien, estime la responsable. Au cours de l’été, la municipalité et les ingénieurs ont fait la vérification de l’installation des services d’eau et d’égout afin que le tout respecte les normes. La première pelletée de terre devrait avoir lieu en septembre.

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PROJET PRÉE : Campagne On est là pour toi !

Le Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE), en partenariat avec le Pôle régional en enseignement supérieur de l’Estrie (PRESE), lance la campagne On est là pour toi ! afin d’encourager les jeunes de 12 à 25 ans fréquentant un établissement d’enseignement en Estrie, à l’occasion de la rentrée scolaire.

Une rentrée sous le signe de la bienveillance
La campagne, qui se termine le 3 septembre 2021, a pour objectif d’encourager et de rassurer les jeunes à l’occasion de la rentrée scolaire, alors qu’ils ont été durement affectés par les conséquences des mesures sanitaires imposées par la pandémie (cours à distance ou hybrides, distanciation, restrictions sociales, etc.).

L’angle visé par les messages de cette campagne est la bienveillance de la communauté comme levier pour réduire l’anxiété et favoriser l’équilibre de vie, la santé psychologique et la réussite éducative des jeunes.
À cet effet, les différents milieux (scolaires, communautaires, municipaux, ainsi que le réseau de la santé et des services sociaux) sont invités à faire connaitre leurs services auprès des jeunes. La campagne mettra l’accent sur la vaste panoplie de mesures et de ressources développées par les établissements scolaires des niveaux secondaire, collégial et universitaire, de la formation professionnelle et de la formation générale aux adultes, ainsi que par les acteurs de la communauté pour les soutenir.
« Nous souhaitons que les jeunes sentent l’effet de mobilisation du monde scolaire et de l’ensemble de la collectivité pour les soutenir dans toutes les sphères de leur vie : à l’école, au travail, à la maison, dans leur communauté. Nous souhaitons qu’ils sachent que des solutions existent en cas de difficultés. La pandémie a permis de créer dans l’urgence de nouvelles initiatives de soutien dans tous les milieux (scolaires, communautaires, municipaux, santé et services sociaux) et c’est important que les jeunes sachent qu’ils peuvent en tirer parti pour développer de bonnes aptitudes pour leurs apprentissages scolaires et pour leur santé psychologique. »

-Josiane Bergeron, coordonnatrice, Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie

« La persévérance scolaire a un impact pour les jeunes eux-mêmes, mais aussi pour l’avenir de notre société qui devra se relever de cette crise planétaire. La recherche universitaire démontre le niveau préoccupant d’anxiété vécue par les jeunes. La santé psychologique des étudiantes et étudiants est un élément important de la réussite éducative et un axe structurant de notre pôle, grâce au leadership du Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale. Sur ces questions, les cinq établissements collégiaux et universitaires de notre pôle régional sont proactifs; ils développent et partagent des bonnes pratiques au bénéfice de l’ensemble de la communauté étudiante sherbrookoise. »
-Sophie Vincent, coordonnatrice, Pôle régional en enseignement supérieur de l’Estrie

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Projet MADA-Familles : Une consultation publique pour bientôt

La préparation du projet MADA-Familles (municipalité amie des aînés) à l’échelle régionale auquel participent 12 municipalités et la MRC du Haut-Saint-François va bon train. Les comités sont formés et une consultation publique devrait se faire au cours de l’automne, ce qui permettra d’élaborer le plan d’action pour l’ensemble du territoire.

Axel Klein, chargé de projet MADA-Familles à la MRC du Haut-Saint-François, mentionne avoir tenu entre 30 et 40 rencontres impliquant les 13 comités auxquelles participaient plus de 80 personnes.
Les 12 comités représentant chaque municipalité sont composés de représentants locaux tandis que celui de la MRC regroupe les représentants de divers organismes comme La Relève du Haut-Saint-François, l’Aide domestique, le Centre d’action bénévole, Transport de personnes HSF et le CIUSSS de l’Estrie. L’objectif de la démarche est de permettre aux aînés du Haut-Saint-François de vivre activement dans leur communauté et de contribuer à l’attractivité de la région pour les familles. La MRC et chacune des municipalités participantes se doteront d’une politique des aînés et des familles ainsi que d’un plan d’action de trois ans.

Notez que les deux municipalités non participantes sont Scotstown et Hampden parce qu’elles viennent de compléter la démarche et sont en attente de leur accréditation.

Les comités s’appliquent à dresser le portrait de leur municipalité et de la MRC, ce qui conduira à la consultation régionale. La particularité, explique M. Klein, est qu’une « portion à l’ouest est très proche de Sherbrooke avec une portion urbaine et une autre à l’est, qui est très rurale, avec des réalités complètement différentes et qui faut bien prendre en compte pour avoir une démarche qui fonctionne bien. »

Le portrait servira ni plus ni moins à établir un diagnostic. « On essaie de bien comprendre ce qui se passe et quelle est la situation dans chacun des endroits. Cela va amener le comité à pouvoir décider d’actions concrètes pour le bien-être des aînés, des familles basées sur des aspects réels, sur une bonne compréhension du milieu. » Mais avant d’en arriver à la prise de décision, on mise sur la consultation publique pour valider les perceptions des comités et récolter les souhaits de la population. La démarche complétée débouchera sur un rapport de consultation et avec ça le comité disposera de toutes les informations nécessaires pour définir des actions adaptées aux divers milieux, d’expliquer M. Klein.

La consultation se fera sous forme de questionnaire papier et en ligne. Les personnes en CHSLD, dans les résidences et les écoliers auront l’opportunité de les remplir. Quant à la réflexion, elle reste à définir, précise M. Klein, les comités feront des choix entre des groupes de discussion, des forums. Cette forme pourrait varier selon les municipalités et en raison du contexte, complète le chargé de projet.

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L’eau de Cookshire-Eaton est potable : Des tests effectués toutes les semaines

Malgré son odeur et son goût particulier depuis quelques semaines, l’eau de Cookshire-Eaton est potable, affirme Jean-Gabriel Lebel, surintendant des travaux publics à la ville. Des tests de qualité sont effectués régulièrement tels qu’exigés pour toutes les municipalités.

Les citoyens desservis par l’aqueduc de la Ville de Cookshire-Eaton ont remarqué, depuis quelques semaines, que l’eau a un goût et une odeur inhabituelle. Plusieurs plaintes ont été faites, mais la municipalité maintient que celle-ci demeure potable et sans danger pour la santé. L’hypothèse, selon M. Lebel, est qu’en raison d’une sécheresse suivie d’une bonne crue, l’eau de la municipalité aurait été affectée. Des tests sont effectués toutes les semaines pour s’assurer de sa qualité et des études sont faites afin de trouver une solution. M. Lebel explique qu’une fois la problématique officiellement trouvée, la situation devrait se résorber rapidement.

La municipalité est consciente que si cela est dû à la météo, l’altération de l’eau pourrait se reproduire dans les prochaines années, mais elle prévoit mettre en place des dispositifs pour empêcher la situation de se produire à nouveau. Plusieurs citoyens ont noté des troubles de santé chez leurs animaux de compagnie, tels que de la diarrhée, et les associent à la qualité de l’eau. Toutefois, pour le surintendant, cette raison est très peu vraisemblable, considérant que la santé des humains serait également affectée si l’eau n’était pas bonne.

Selon M. Lebel, la situation commence déjà à se résorber puisque l’odeur et le goût particulier sont de moins en moins présents. Dans tous les cas, la municipalité poursuit les tests et cherche à trouver une solution.

Candidat à la mairie de Ascot Corner

Ascot Corner : Jacques de Léséleuc se porte candidat à la mairie

Jacques de Léséleuc se porte candidat à la mairie d’Ascot Corner.

Domicilié à Ascot Corner depuis cinq ans, l’ancien maire de Hatley, Jacques de Léséleuc, a la ferme intention de solliciter un mandat à la mairie de sa municipalité d’adoption.

Celui qui a occupé ce poste pendant 10 ans à Hatley avoue ne pas avoir perdu la passion. « J’ai toujours la motivation, je suis interpellé par la politique municipale. » Le candidat mentionne avoir assisté à plusieurs séances du conseil municipal depuis son arrivée. Retraité, M. de Léséleuc travaillait au Centre de recherche d’agriculture Canada, communément appelé la ferme expérimentale à Lennoxville.

Rappelons que la mairesse, Nathalie Bresse, avait déjà annoncé qu’elle ne solliciterait pas de renouvellement de mandat, préférant faire le saut en politique fédérale. Elle fait présentement campagne sous la bannière du Bloc Québécois.

Sylvain Hébert, candidat à la maire de Westbury

Westbury : Sylvain Hébert convoite la mairie

Sylvain Hébert se porte candidat à la mairie de Westbury.

Le conseiller municipal de Westbury, Sylvain Hébert, présentera sa candidature au siège de maire en marge des prochaines élections municipales du 7 novembre prochain.

Le candidat estime que son mandat à titre de conseiller municipal et le fait d’être propriétaire agricole lui procurent les atouts nécessaires que ce soit en gestion, expérience ainsi qu’une connaissance des dossiers et enjeux de la municipalité.

Sans dévoiler l’ensemble de sa plateforme électorale, M. Hébert mentionne « je voudrais apporter une ambiance qui favorise le dialogue et la prise de décisions justes et équitables. Que les dossiers soient attaqués avec rigueur, ouverture et en s’assurant que nous ayons les faits, et toute l’information. Pour moi, il est important de prendre le temps nécessaire pour aller au fond des choses, que ce soit pour mille, dix ou même un citoyen. »

M. Hébert considère que le potentiel de Westbury n’est pas suffisamment exploité que ce soit au niveau résidentiel, agricole ou commercial. « Je veux des changements positifs qui vont améliorer la qualité de vie des citoyens et rehausser l’image de notre municipalité. »

Carrefour-jeunesse-emploi-CJE-du-Haut-Saint-François-à-East-Angus

Entente de services entre le gouvernement et les CJE : 282 691 $ pour le CJE du HSF

Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François reçoit un financement de 282 691 $ du gouvernement provincial pour la réalisation de sa mission.

Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François reçoit un financement de 282 691 $ pour la réalisation de sa mission. Annoncée par François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, cette somme découle d’une nouvelle entente de principe entre le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, et les CJE.

Au total, c’est 606 652 $ qui sont distribués dans trois organismes de la circonscription de Mégantic, dont 313 802 $ pour le Programme de soutien financier des carrefours jeunesse-emploi (PSCJE) et 292 850 $ pour le programme Créneau carrefour, piloté par le Secrétariat à la jeunesse. « Cette entente historique est le résultat d’une collaboration exemplaire pour revenir au cœur de la mission fondamentale des CJE. Collectivement, nous avons le devoir de participer activement à l’amélioration du soutien offert à nos jeunes, d’autant plus que le contexte de la pandémie les a particulièrement affectés. Cette entente que nous avons ratifiée est un geste fort de notre gouvernement à l’égard de la mission des CJE. C’est ce que nous faisons en annonçant un financement à Intro-Travail et CJE du Granit inc. et au CJE du Haut-Saint-François. Les besoins en matière de main-d’œuvre sont criants et nous nous donnons les moyens d’agir concrètement, afin que nos jeunes aient notamment accès à des services, pour les guider dans leurs parcours personnels et professionnels. Notre objectif commun est certainement de pouvoir leur offrir une solution pour qu’ils puissent se développer et participer activement à la société », exprime M. Boulet. Par cette entente, un nouveau mode de collaboration est établi entre les CJE et le gouvernement du Québec afin d’offrir aux jeunes l’occasion de développer leur plein potentiel. Cette entente de principe a permis la création du PSCJE qui contribuera à la réalisation de la mission des CJE en garantissant un financement adapté aux interventions à mener auprès des jeunes. Deux volets sont prévus, soit un en soutien à la mission globale et l’autre en ententes de subvention pour les activités spécifiques. Pour le PSCJE, le CJE du HSF reçoit la somme de 134 491 $. « C’est une très belle nouvelle pour les jeunes de notre circonscription. Il s’agit d’un appui financier important qui permettra à Intro-Travail et CJE du Granit inc. ainsi qu’au CJE du Haut-Saint-François d’accueillir et d’accompagner les jeunes dans leurs démarches d’intégration personnelle, sociale, citoyenne et économique dans notre région. Ces organismes sont des ressources très importantes pour le développement de notre milieu, puisque les jeunes sont partie prenante du présent et de l’avenir de notre collectivité », mentionne M. Jacques.

Pour le programme Créneau carrefour, l’organisme du HSF reçoit 148 200 $. Avec ces financements, il prévoit instaurer un plan d’action sur les nouveaux besoins des jeunes citoyens, explique Sylvain Lessard, directeur général du CJE du HSF. « Toute l’équipe du CJE salue cette importante annonce qui consolidera nos actions auprès de la communauté du Haut-Saint-François. Nous savons à quel point les jeunes sont de précieuses ressources. Nous nous faisons un devoir d’être présents auprès d’eux pour répondre à leurs besoins en matière de recherche d’emploi, de développement personnel et professionnel et d’engagement dans le milieu. L’entente conclue avec le gouvernement du Québec sera un allié dans notre mission d’aider chaque jeune à trouver sa place », explique Stephen P. Gauley, président du CJE du HSF.

L’entente de principe avec les CJE prévoit un financement totalisant 32 M$ pour la prochaine année. Celle-ci a été signée entre M. Boulet, le Collectif autonome des carrefours jeunesse-emploi du Québec et le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec.

Weedon en fête

Weedon en fête : Une troisième édition tout en succès

Le marché public qui clôturait l’événement Weedon en fête a connu un succès auprès des visiteurs.

Le beau temps était au rendez-vous pour la troisième édition de Weedon en fête. L’événement, d’une durée de trois jours, a connu un immense succès auprès des citoyens et des visiteurs. Se déroulant dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, la foule a répondu à l’appel en participant aux nombreuses activités organisées par Loisirs Weedon.

Débutant par une projection cinématographique extérieure et une animation de danse country, Renée Montgrain, l’une des organisatrices, était ravie de voir autant de participants. La course de boîtes à savon revenait pour une deuxième année. Considérant la situation pandémique, l’activité est une réussite, aux dires des organisateurs, avec près d’une vingtaine de jeunes participants. Se déroulant dans la rue des Érables, devant le parc de l’aréna, les familles désirant prendre part étaient invitées à fabriquer leur propre véhicule en respectant les critères émis par l’organisation. Plusieurs prix étaient remis parmi les participants.
Un rallye à travers la municipalité était également organisé. « Le rallye, ça consiste à découvrir Weedon, les trois secteurs, soit Weedon centre, secteur Fontainebleau et St-Gérard », explique Billy Filion-Gagné, coordonnateur de l’événement. Les concurrents devaient trouver huit indices à travers un circuit pour compléter le rallye. M. Filion-Gagné affirme que l’activité était adaptée pour faciliter la tâche aux nouveaux arrivants et aux visiteurs. Un tirage de cartes-cadeaux de 50 $ dans les commerces de Weedon a été effectué parmi les participants. Au total, près de vingt familles ont parcouru la municipalité dans le cadre de cette activité. Finalement, un marché public, comprenant 23 exposants, était organisé à l’aréna, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

La municipalité tient à remercier l’implication des nombreux bénévoles qui ont rendu l’événement possible, ainsi que la participation financière de nombreux commanditaires.

Coop CJE

CIEC : Une autre saison se termine : Des jeunes remplis d’expérience

Rangée du haut, de gauche à droite, Isabelle Couture, membre du comité, Lily-Mai Archambeault, Kayla Spooner et Maud Rioux, membre du comité. Dans la rangée du bas, dans le même ordre, Laurence Dudemaine, coordonnatrice, Clément St-Cyr, Julien Roy, Alexie Archambeault, Thomas Fontaine, Maude Charbonneau, coordonnatrice et Julie Daillaire, membre du comité. Absents de la photo, Mégane Poulin et Vincent Heusdens-Bibeau.

La saison 2021 de la Coopérative d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) du Haut-Saint-François se termine, laissant ses jeunes participants remplis d’expérience. Âgés de 12 et 13 ans, ils repartent de leur aventure avec un certificat et leur premier curriculum vitae.

Les coordonnatrices du programme, Maude Charbonneau et Florence Dudemaine, s’affirment satisfaites de leur expérience. Bien qu’ayant connu un début plus tranquille, l’équipe a finalement réussi à dénicher des contrats pour les jeunes. « Une fois qu’ils en ont eu, ils en ont tellement eu qu’à la fin, ils ont dû en refuser », exprime Mme Dudemaine. Parmi les contrats reçus, l’un provenait de la municipalité de East Angus, soit 30 heures par participant pour diverses tâches reliées à la patrouille verte. Les responsabilités consistaient à faire du porte-à-porte pour de la sensibilisation auprès des citoyens ainsi que de faire la cueillette des déchets dans les rues et les parcs. Outre ce contrat, les jeunes ont rempli plusieurs fonctions, entres autres, la cueillette de fruits et légumes, du désherbage et de la peinture. Pour les sœurs Lily-Mai et Alexie Archambeault, cette première expérience est gratifiante. Pour Lily-Mai, c’est l’organisation des contrats qui la stimulait, alors que pour Alexie, c’étaient les formations et l’apprentissage. « Je trouve que c’est une belle fierté. C’est leur première expérience et elles sont vraiment contentes », exprime leur mère, Marie-Ève Péloquin. Pour elle, ce programme leur a permis non seulement de se dégêner, mais cela les a rendues plus autonomes.

La cohorte 2021 partageait une belle complicité, explique Mme Dudemaine, ce qui amenait une belle dynamique. « C’est un groupe d’âge qui demande beaucoup de discipline, surtout qu’ils se sont tous très bien entendus, donc ils parlaient beaucoup », lance-t-elle en riant. Pour Thomas Fontaine, cette expérience a fait ressortir son côté entrepreneur. « Ça m’intéresse de créer ma propre entreprise plus tard », exprime-t-il. Pour sa mère, Geneviève Boulanger, la CIEC est une opportunité pour développer des qualités entrepreneuriales, de leadership et la prise de décision.
Lors de cette journée de fermeture, les jeunes ont d’abord profité d’un brunch en plein air. Par la suite fut la remise de diplômes et de curriculum vitae, ainsi que d’un petit gala de prix citron.

Rachel Garber

CELEBRATING STEVEN AULIS

Carpenter-craftsman Steven Aulis has touched just about every inch of the Christchurch Canterbury – the erstwhile Anglican church – all in the process of transforming the building into the newly restored Canterbury Center. Over the past five years, Aulis has been the carpenter and supervisor of restorations. In the process, he carried out an enormous amount of expert carpentry work.

For these reasons and more, the Bury Historical & Heritage Society (BHHS) nominated him, and the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN) selected him from among all the candidates Quebec-wide to receive the Marion Phelps Award for Volunteerism. QAHN will grant the award to him at 1 p.m. on Sunday, September 12, at the Canterbury Center.
“The award is given to individuals who have volunteered their time and expertise to better the community. Marion Phelps was one of the founders of the Brome Historical Society,” explained Ed Pedersen, secretary of the BHHS.

“We nominated Steve because of his dedication to the Canterbury Centre, and his gift of time over an extended period. He made the schedule for the restorations of the building. It was his idea to put louvres instead of plywood in the bell tower windows, and he created them. He rebuilt the cross atop the 55-foot-high tower, and also reconstructed the Gothic-style front doors by hand from old floorboards. He repaired many of the buttresses. He built new frames for the stained glass windows when they were restored. He also installed new mouldings where the exterior mouldings were rotten, and he built window casings and put the windows in,” said Pedersen.

And that’s not all. “When we moved the building, he repaired and, where necessary, reproduced the decorative lattice work. He adapted the benches to fit against the walls and made necessary repairs. He acquired chairs and restored all the wooden chairs, which involved gluing 30 chairs and repairing them. He helped with the landscaping as well, and painted the floor twice inside. He’s been there every step of the way!”
“I think Steve Aulis highly deserves the Marion Phelps Award,” said Pedersen. “It’s an appropriate, timely recognition of his character and his community spirit.”

BURY LITERARY RAMBLE
“She bites into the red skin / Of the white hard apple in bed / And there is joy in heaven,” wrote poet Ralph Gustafson. He was born in Lime Ridge (Dudswell) in 1909, and had a prolific writing career of 60 years that included editing the influential Penguin Book of Canadian Verse. He received a Governor General’s Award in 1974 and was appointed to the Order of Canada in 1992.
There will be joy in Bury this Sunday, September 5, at 4 p.m., when Steve Luxton leads a Literary Ramble about Gustafson at the Memorial Park’s gazebo. Luxton is the Lennoxville Library’s poet in residence, and this is the last in his series of Literary Rambles in the Estrie. To see a video of his talk two weeks ago at the Louis Dudek house in Way’s Mills, visit artsunaean.ca. To join the September 5th talk, sign up in advance at bibliolennoxvillelibrary.ca/activities/ (scroll all the way down to “adult activities”), or call 819-562-4949. Participation is limited to 12 persons.
COOKSHIRE ART
The Hors Zone exhibit of painters André Philibert, Odette Gauvreau, and Frédéric Lapointe is coming to an end. Their provocatively varied work is at the Cookshire-Eaton Art Gallery’s Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, until September 5, open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m.
COOKSHIRE ARTISANS
Artisans’ creations are for sale at the Maison de la Culture John-Henry-Pope, 45 Principale W., and is open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 4 p.m., until September 5.
CANTERBURY OPEN HOUSE
The Canterbury Center is participating in the Portes Ouvertes (Open House) of the Conseil du patrimoine religieux du Québec on Sunday, September 12, from 11 a.m. to 4 p.m. “Everyone is welcome,” said Ed Pedersen, secretary of the Bury Historical & Heritage Society. At 12:45 p.m., the Society President, Praxède Lévesque Lapointe is to unveil the Canterbury Centre building’s 125th Anniversary Plaque, and at 1 p.m., Steven Aulis will receive the Marion Phelps Award for Volunteerism from the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN). Canterbury Center is on the corner of Route 214 and Canterbury Road. While viewing the historic building, visitors can see a bilingual QAHN exhibition about the St. Francis River System. Covid-19 protocols will be in effect.
COOKSHIRE CONCERT
The Despax Quartet – Centrine Despax and Jean Despax (violin), Maxime Despax (alto), and Valérie Despax (cello) – offers a concert on Sunday, September 12 at 5 p.m. in the Parc des Braves, 18 Parc Avenue, courtesy of the Cookshire-Eaton Art Gallery.
SAWYERVILLE YOGA
Myrna Lowry’s new 10-week session of yoga in Sawyerville begins September 14 at 10 a.m. Info: Myrna, 819-875-5393 or myrnamac44@gmail.com.
CHURCHES
United. The United Eaton Valley Pastoral Charge will have an in-person joint service on Sunday, September 12, at 10:30 a.m. at Trinity United Church. Proof of vaccines must be shown at the door, and masks are mandatory. Please use the ramp door. If you are feeling unwell, please do not attend. Paper and digital copies of the service will be available afterwards. Info: 819-452-3685; spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by September 6 for publication September 15 or by September 20 for September 29.

Fondation Laure Gaudreault

La Fondation Laure-Gaudreault remet 2 692 $

La cellule locale de la Fondation Laure-Gaudreault a effectué en début de saison estivale une petite tournée de 13 organismes répartis dans six municipalités du Haut-Saint-François pour distribuer un montant de 2 692 $.

L’objectif de la Fondation mise sur pied en 1990 par l’Association des retraitées et retraités de l’éducation du Québec (AREQ) regroupe plusieurs membres du territoire et vise à venir en aide aux aînés et jeunes. Les représentantes de l’organisme, dont Jacinthe Audet-Bolduc en tête, responsable de la FLG du Haut-Saint-François, ont remis les chèques aux représentants des organismes concernés. Les montants variant entre 125 $ et 250 $ ne semblent peut-être pas faramineux, mais font une grosse différence pour eux.

Parmi les bénéficiaires, nous retrouvons les Mains Agiles de Scotstown qui œuvrent à transmettre l’art du tissage aux jeunes élèves de l’école. Le Centre des Femmes La Passerelle, situé à Cookshire-Eaton et Moisson Cookshire ont bénéficié de la générosité de la Fondation. À East Angus, ce sont les Étincelles de Bonheur, œuvrant auprès des personnes avec un handicap, les Cuisines collectives, Moisson Haut-Saint-François et le Carrefour jeunesse-emploi qui ont obtenu l’aide financière de l’organisme. L’école primaire des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton a reçu un chèque pour les collations et les repas congelés tandis que la bibliothèque de Dudswell bénéficiait également d’un montant. Du côté de Weedon, ce sont les Amis de l’Oasis, le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, La Méridiennne, maison d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, et Virage Santé mentale qui bénéficient de l’attention de la Fondation.

Festival musique aux sommets

Festival Musique aux Sommets : Une édition d’une journée à Chartierville

L’église de La Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste à Chartierville accueillera les festivaliers le temps de deux spectacles.

Depuis plusieurs semaines, le comité organisateur du festival Musique aux Sommets de Chartierville jonglait avec l’idée de présenter une mini-édition. Ça y est, l’édition 2021 se déroulera une journée, le 11 septembre prochain.
Les festivaliers auront l’occasion d’assister au concert du groupe Coco Country Band. Deux présentations sont prévues soit à 16 h et 20 h. Les spectacles se dérouleront à l’intérieur de l’église et les règles sanitaires seront respectées, notamment la distanciation sociale et le passeport vaccinal.

Le Coco Country Band est un groupe de musiciens et musiciennes, s’étant d’abord rencontré au programme Interprétation en musique populaire au Collège Lionel-Groulx. Évoluant d’abord dans un contexte pédagogique, ils ont formé le groupe en 2008 et poursuivent l’aventure. Ils se produisent aux quatre coins du Québec.

Les billets sont actuellement en vente sur le site web du festival et pourront être récupérés avant le spectacle à la billetterie. Ils seront également offerts au bureau municipal. Les organisateurs indiquent qu’il n’y aura pas de cantine ni de bar sur le site. Aucune consommation d’alcool ne sera permise. Les visiteurs pourront apporter leur bouteille d’eau ou leur boisson non alcoolisée.

Mangeons local

Mangeons local plus que jamais ! : La tournée s’arrête à Cookshire-Eaton

La tournée estrienne du Mouvement Mangeons local plus que jamais ! a fait un arrêt à la Ferme Les 3 Pouces Verts de Cookshire-Eaton. De gauche à droite, François Bourassa, président de la Fédération de l’UPA-Estrie, David Boudreault, ambassadeur estrien de Mangeons local plus que jamais ! et les propriétaires de la Ferme Les 3 Pouces Verts, Nathalie Laplante et Yves Vaillancourt.

La Ferme Les 3 Pouces Verts à Cookshire-Eaton accueillait la tournée estrienne du mouvement Mangeons local plus que jamais ! Regroupant quatre entreprises agricoles à travers la région, la tournée vise à inviter la population à visiter les productrices et producteurs agricoles de l’Estrie grâce à l’application Mangeons local plus que jamais !

Le romancier, slameur et poète, David Goudreault, était l’ambassadeur de l’événement et s’est joint à l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour convier les Québécoises et Québécois à participer au mouvement. Lors de la visite à Cookshire-Eaton, les propriétaires de la Ferme Les 3 Pouces Verts, Yves Vaillancourt et Nathalie Laplante, ont expliqué le cheminement qui a mené la plantation à ce qu’elle est aujourd’hui. Le couple cultive des petits fruits, mais est également apiculteur et a profité de la tournée pour faire découvrir le métier à M. Goudreault. Ce dernier a notamment désoperculé (extraire le miel) d’un cadre et rempli son propre contenant de miel.
L’agriculteur expliquait les problématiques qui se sont présentées lors de la crise sanitaire en 2020, notamment la difficulté à trouver des employés. C’est pourquoi, cette année, des travailleurs étrangers ont été embauchés facilitant ainsi les tâches quotidiennes. Avec la pandémie, les agriculteurs faisant de la vente directe à la ferme ont vu leur situation se complexifier en raison des mesures sanitaires. « On est chanceux parce qu’on a une clientèle journalière, de l’autre côté, avec le Camping Coop Prévert », lance M. Vaillancourt.

Démarrée en plein cœur de la crise sanitaire en 2020, l’UPA a lancé l’application pour faire suite au mouvement incarné par les producteurs de la province qui cherchaient une façon de faire connaître leurs produits et leur ferme malgré les consignes sanitaires. L’application permet de repérer facilement sur le territoire québécois les fermes où est effectué de la vente directe et créer des circuits, tant pour s’approvisionner à proximité de son domicile que pour découvrir les attraits agrotouristiques d’une région. L’idée était une alternative aux Portes ouvertes sur les fermes du Québec qui n’ont pu avoir lieu pendant la pandémie. « Manger local est excellent pour l’économie et pour l’environnement. Pour le consommateur, c’est une explosion de saveurs et de fraîcheur », exprime François Bourassa, producteur laitier et acéricole de Valcourt et président de la Fédération de l’UPA-Estrie, par voie de communiqué. Pour la tournée estrienne, l’UPA s’est associée à Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est qui compte 180 fermes membres afin de faire rayonner l’événement. Celui-ci est un projet porteur qui donne un bon coup de pouce aux producteurs qui en ont bien besoin en ces temps de crise, estime Anne Vaillancourt, conseillère en communication-gestion événementielle à l’UPA. Jusqu’à maintenant, plus de 30 000 personnes ont téléchargé l’application, faisant ainsi dépasser l’objectif de l’UPA.

En plus de suggérer des points de vente locaux, l’application permet maintenant de repérer des restaurants participant au programme Aliments du Québec au menu et paramétrer les notifications de son profil pour recevoir, au fil des déplacements interrégionaux, des suggestions de visites favorisant les découvertes et les escapades. En partenariat avec Desjardins, l’UPA a mis en place un programme de fidélité à son application. En numérisant les codes QR affichés dans les fermes participantes, les utilisateurs cumulent des Locaux dollars Desjardins échangeables dans la boutique en ligne de l’UPA.

Située sur le chemin Chute à Cookshire-Eaton, la Ferme Les 3 Pouces Verts propose de l’autocueillette et un kiosque de fraises, framboises, bleuets, légumes et œufs, en plus d’élever des porcs rustiques et de faire de l’apiculture.

Mini-Putt de Chartierville

Aménagements à Chartierville< : Créer des lieux de rencontres spontanées

Nous apercevons de gauche à droite au moment de la coupe de ruban, Nathalie Guesneau, conseillère et mairesse suppléante, Cyndia Lacasse, représentante du député de Mégantic, François Jacques, et le conseiller Kenneth Cameron.

La municipalité de Chartierville inaugurait son nouveau mini-putt ainsi que l’Espace de l’amitié aménagé au centre du village. L’objectif derrière ces aménagements est d’offrir des activités familiales intergénérationnelles, ainsi qu’un lieu de rencontres spontanées.

Installé près du centre communautaire, la construction du Mini-Putt l’Authentique s’est terminée à l’automne 2019 et devait ouvrir officiellement en 2020. Toutefois, en raison de la pandémie et des règles sanitaires, l’ouverture a été retardée, bien que les citoyens aient quand même pu l’utiliser au cours de 2020. Le coût total de ce projet est de 109 091,03 $ dont 1 888,72 $ étaient destinés au contrat des droits d’utilisation du nom de la franchise Mini-Putt l’Authentique, 2 519,70 $ pour le certificat de localisation et 99 738,12 $ pour le contrat d’aménagement. Celui-ci a été attribué à l’entrepreneur local Excavation Guy Landry 2013 Inc. La réalisation du projet a été rendue possible grâce à une subvention de 63 859,60 provenant du fonds de développement des territoires (FDT) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Ce fonds est un outil de développement qui a comme fonction de soutenir les initiatives en développement local. De plus, en 2020, la municipalité s’est vu accorder une aide financière de 3 668 $ du programme Emplois d’été Canada pour contribuer au salaire de l’étudiant embauché pour l’été. Des aménagements seront ajoutés prochainement.   « Notre ambition est de décorer notre mini-putt. On veut acheter des éléments, des artéfacts de Chartierville parce qu’on veut rendre hommage aux fondateurs de Chartierville », explique Nathalie Guesneau, mairesse suppléante. Des lumières d’ambiance seront ajoutées pour les visiteurs en soirée. À l’extérieur de la région lors de l’inauguration, le maire, Denis Dion, rappelle que l’idée du Mini-Putt l’Authentique est venue du conseiller de l’époque, Guy Gilbert. « Les gens qui viennent au sentier de la mine d’or ont autre chose à faire après. C’est un maudit bon coup qu’on a fait », de compléter le maire Dion.
L’Espace de l’amitié est, quant à lui, installé sur le terrain au coin des routes 210 et 257. L’installation s’est faite suite à une démarche du comité Municipalité amie des aînés (MADA), dont Chartierville a reçu une subvention pour la mise en place d’un projet. « On s’est dit, il manque peut-être d’espace pour les rencontres spontanées au cœur du village », exprime Mme Guesneau. L’objectif est d’offrir un lieu intime où les citoyens et visiteurs peuvent s’asseoir et admirer les montagnes de la chaîne des Appalaches. Le projet a également été rendu possible grâce au partenariat avec Gilles Martin, propriétaire du terrain, qui a permis l’utilisation de son emplacement. « L’idée était de mettre des chaises confortables, à l’ombre et que les gens qui se croisent à l’intersection du village aient un endroit pour s’asseoir, prendre le temps et être un peu à l’abri », poursuit la mairesse suppléante.

Avec tous ces aménagements pour le bien des citoyens, la municipalité de Chartierville n’a rien à envier aux plus grandes villes, exprimait Cyndia Lacasse qui représentait François Jacques, député de Mégantic. La municipalité poursuit son implication dans le but d’obtenir la certification MADA.

Les murmures du cantons

Les Murmures du Canton : Augmenter l’offre touristique

Les Murmures du Canton sont présentés gratuitement du jeudi au samedi dès la tombée de la nuit, et ce, jusqu’à la mi-septembre.

En collaboration avec le ministère du Tourisme du Québec, Tourisme Cantons-de-l’Est, la ville de Cookshire-Eaton et la Maison de la culture John-Henry-Pope, les Productions de l’Inconnu dans le noir lancent ses soirées de projection de vidéo mapping au parc des Braves à Cookshire-Eaton. Les Murmures du Canton sont offerts du jeudi au samedi, dès la tombée de la nuit et ce, jusqu’à la mi-septembre. Cette activité a pour but d’augmenter l’offre touristique dans le Haut-Saint-François.

Le vidéo mapping, également appelé projection architecturale, est une technologie multimédia qui permet de projeter de la lumière ou des vidéos en recréant des images de grande taille sur des structures en reliefs, comme des monuments. Les Murmures du Canton sont projetés sur les murs de trois bâtiments historiques de Cookshire-Eaton, soit le Victoria Hall, Cookshire Elementary School et l’église St-Peter’s. Ce sont en moyenne entre 14 et 16 images par seconde qui défilent sur les murs pour un total d’environ 50 000 dessins. Il y a trois projections en simultanée, mais n’offrant pas le même contenu. « On ne peut pas tout voir la première fois, alors c’est pour inviter les gens à revenir », mentionne Sébastien Croteau, producteur-réalisateur de L’inconnu dans le noir. D’une durée d’environ 30 minutes par représentation, il y en aura deux par soir. L’animation et les dessins présentés parlent de l’histoire du Canton Eaton principalement, mais peuvent également rappeler les Cantons-de-l’Est en général. « On passe par les Abénakis, les premiers soldats américains qui étaient passés par ici. Après, c’est toute la colonisation américaine et britannique et on finit par un tableau qui rend hommage à la faune et la flore de la région », explique M. Croteau. Ce dernier a mis deux années à préparer ce projet et considère cette œuvre comme étant son implication dans la communauté.
L’idée derrière cette œuvre est de proposer davantage d’activités aux touristes. « Des activités en soirée qui les invitent à rester une nuit, donc une journée de plus », ajoute le producteur.

En plus d’être représentatif de la région, le projet se trouve à être presque entièrement local, explique M. Croteau. L’Inconnu dans le noir est basé dans le Haut-Saint-François et toutes les personnes ayant participé aux dessins présentés dans les vidéos résident également dans la MRC. De plus, les cabanes protégeant le matériel cinématographique ont été construites par l’ébéniste Gilles Guimond, de Cookshire-Eaton. « La Maison de la culture de Cookshire-Eaton est un lieu phare de diffusion culturelle dans le Haut-Saint-François. Arts visuels, musique classique et artisanat sont offerts aux citoyens et aux visiteurs pour leur plus grand plaisir. Avec le projet de projection multimédia Les Murmures du Canton, qui sera diffusé sur les murs en bordure du parc des Braves, l’organisme vient confirmer sa vocation et offrir un spectacle à la fois moderne et témoin de l’histoire de la région de Cookshire-Eaton, de son riche patrimoine et des vagues de colonisation qui ont façonné sa personnalité. Je me réjouis d’un tel projet dans la circonscription de Mégantic », exprime François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

Pour la mise en place de ce projet, plusieurs bénévoles n’ont pas hésité à s’impliquer. « C’est vraiment un beau cadeau que vous nous faites ce soir. On est très fiers d’avoir un comité qui s’implique », lançait la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, lors de la première médiatique de l’événement.

Pour la réalisation de ce projet, le gouvernement du Québec a investi la somme de 32 500 $, provenant de l’Entente de partenariat régional en tourisme (EPRT) en collaboration avec Tourisme Cantons-de-l’Est. « Une offre riche et diversifiée, originale et authentiquement québécoise permet au Québec de se démarquer des autres destinations. Dans le contexte actuel, il est plus que jamais important d’encourager les efforts de développement de l’industrie touristique, qui, de manière concertée, réalise des projets régionaux structurants. Je salue l’excellent travail des promoteurs et leurs initiatives inspirantes, qui contribueront à une relance forte et durable », explique Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable des régions de Lanaudière et du Bas-Saint-Laurent.

Les Murmures du Canton seront présentés dès la tombée de la nuit, du jeudi au samedi, au parc des Braves de Cookshire-Eaton et ce jusqu’à la mi-septembre. Les responsables prévoient reprendre les projections pour l’été 2022 et peut-être même pour 2023.

François Jacques, député

Programme d’aide à la voirie locale : 4 036 108 $ pour la MRC du HSF

Le député de Mégantic, François Jacques, annonce que le gouvernement du Québec investit plus de 6 M$ dans la voirie locale dans la circonscription de Mégantic.

Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de plus de 6 M$ pour l’amélioration des réseaux routiers dans les municipalités de la circonscription de Mégantic, dont 4 036 108 $ seront partagés dans 13 municipalités du Haut-Saint-François. L’annonce a été faite par François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, au nom du ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel.
Accordée dans le cadre du Programme d’aide à la voirie locale (PAVL), l’enveloppe de 6 085 196 $ permettra l’entretien du réseau routier dans 33 municipalités de la circonscription de Mégantic. « C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous annonçons cette aide financière. Il s’agit d’un bel exemple de l’importance que nous accordons à l’amélioration du réseau routier local, mais également à la qualité de vie des citoyennes et citoyens de la circonscription de Mégantic. Je salue le travail des élus municipaux qui mettent tout en œuvre pour la réalisation de ces futurs travaux », exprime M. Jacques. Dans la MRC du Haut-Saint-François, 13 des 14 municipalités bénéficient d’une aide financière. La municipalité d’Ascot Corner reçoit 161 192 $, Bury 456 263 $, Chartierville 126 583 $, Cookshire-Eaton 842 217 $, Dudswell 424 723 $, Hampden 123 873 $, La Patrie 196 842 $, Lingwick 236 987 $, Newport 548 000 $, Saint-Isidore-de-Clifton 431 124 $, Scotstown 14 870 $, Weedon 352 992 $ et Westbury 120 436 $.
L’objectif du PAVL est de soutenir les municipalités dans la planification, l’amélioration et l’entretien du réseau routier local dont elles ont la responsabilité. Tel qu’annoncé par le gouvernement en février 2021, le programme qui bénéficie d’un budget de 357,7 M$ pour l’année 2021-2022 a été entièrement révisé et comprend maintenant deux nouveaux volets, soit le rétablissement visant à faciliter la mise en place de mesures temporaires à la suite d’un événement fortuit sur une route locale de niveaux un et deux et un soutien permettant la réalisation de certains projets d’infrastructures en lien avec l’amélioration de la chaussée et de la sécurité routière qui ne cadraient dans aucun paramètre dans le passé. « Votre gouvernement demeure à l’écoute des besoins des régions et des municipalités afin que tous puissent bénéficier d’infrastructures sécuritaires et plus efficaces. Nous continuerons cette étroite collaboration avec les municipalités qui aura des retombées positives pour l’ensemble des communautés. D’autant plus que ces investissements importants contribueront également à la relance de l’économie locale et régionale », mentionne M. Bonnardel.

Vélo de montagne à Chartierville

Projet de vélo de montagne à Chartierville

L’accès au sentier de vélo de montagne se fera par le rang Saint-Paul à Chartierville.

La municipalité de Chartierville pourrait ajouter un volet à son offre touristique. Un comité de bénévoles travaille depuis 18 mois à la préparation d’un sentier de vélo de montagne de sept kilomètres. Les élus seront interpellés pour la prochaine assemblée ordinaire du conseil municipal, afin d’appuyer une résolution permettant au groupe de déposer une demande de financement pour la réalisation du projet.

Le sentier de 7 kilomètres, dont 3 km à la montée et 4 km à la descente, sera de type intermédiaire avec une section plus facile en bas de pente. Il sera situé sur les terres publiques dans le secteur du mont d’Urban, du côté de la municipalité de Notre-Dame-des-Bois. Le seul accès au site se fait par Chartierville au bout du rang St-Paul, d’où l’intérêt des membres du comité. On retrouve déjà dans le secteur différentes activités comme le VTT et le ski hors-piste. « Le but, d’expliquer l’ancien maire Jean Bellehumeur, membre du comité de bénévoles, est d’attirer à Chartierville des gens de l’extérieur. »
Ce dernier mentionne que le projet n’est pas nouveau et faisait partie, à l’époque où il était maire, d’un plan de développement sur 15 ans. Le projet aurait pris son envol lors d’une rencontre de citoyens avec le comité de développement de la municipalité en février 2020. Un comité composé de citoyens, des conseillers Claude Sévigny et Simon Lafrenière, s’est formé et travaille sur le projet. Le dossier est en développement continu, laisse entendre M. Bellehumeur. Certains documents sont nécessaires pour la demande d’aide financière, mais d’autres s’ajouteront en cours de route, explique-t-il. Une démarche est en cours auprès du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles pour obtenir l’autorisation d’utiliser les terres publiques, mentionne M. Bellehumeur.

Le comité doit déposer sa demande au Programme d’aide financière pour les sentiers et les sites de pratique d’activités de plein air au plus tard le 17 septembre prochain. Le programme prévoit une aide financière de 80 % du montant global jusqu’à concurrence de 150 000 $. La municipalité devra apporter sa contribution. Par voie de résolution, elle doit s’engager à combler la différence de 20 % plus les frais non admissibles et l’entretien du sentier. Le comité devrait déposer certains documents, dont le coût approximatif du projet qui pourrait varier entre 87 000 $ et 110 000 $ selon M. Bellehumeur. Toutefois, cet aspect n’était pas complété au moment de l’entrevue téléphonique. Une réponse sera rendue approximativement de quatre à cinq mois après le dépôt de la demande.

Maire favorable
Le maire de Chartierville, Denis Dion, voit le projet d’un bon œil. Précisant qu’il ne pouvait s’exprimer pour l’ensemble du conseil, il affirme être en accord avec le projet. Faisant référence à la résolution, M. Dion mentionne « j’aimerais que ça passe. On ne peut pas passer à côté de ça. On a fondé le festival Musique aux Sommets pour attirer des gens et on s’est mis à rêver à peut-être avoir des promoteurs. On a Lauz Altitude qui est venu, Sentiers frontaliers se sont mis à développer eux autres aussi. On en a des nouveaux qui ont acheté des terrains pour développer. On ne peut pas passer à côté de ça. C’est le tourisme qui va nous faire vivre à long terme. » Le maire semblait plus réticent à définir la position du conseil municipal dans le dossier.

Néanmoins, M. Dion est confortable à l’idée que la municipalité pourrait supporter un montant à plus ou moins 25 000 $. « On a mis 34 000 $ dans notre mini-putt, je ne verrais pas pourquoi on ne serait pas capable de mettre 25 000 $ dans les pistes de vélo de montagne. » Quant aux frais inhérents à l’entretien du sentier, M. Dion ne croit pas que cela représente des frais importants, mais précisait vouloir vérifier. « On entretient déjà des sentiers pédestres. Avec les employés qu’on a, je pense qu’on peut en venir à bout. » M. Dion croit que le projet permettra d’attirer des visiteurs et peut-être éventuellement de futurs résidents. Il souligne que le vélo de montagne est en pleine croissance et les gens qui le pratiquent de 30 à 45 ans correspondent aux petites familles que la municipalité aimerait attirer. Avec le télétravail, M. Dion croit que ce rêve devient de plus en plus accessible. Quant à la résolution, il mentionne que les élus devraient obtenir les documents pour les étudier en atelier de travail une semaine précédant la séance du conseil municipal. Bien qu’il soit ouvert à la résolution, le maire laisse entendre que si les frais sont exorbitants, la municipalité a toujours le loisir de se retirer et retourner la subvention, mais ajoute qu’il faut tenter le coup. « Ce projet-là, ça serait merveilleux, on aurait du vélo de montagne l’été et le ski hors-piste l’hiver. On aurait deux grosses activités pratiquement à l’année qu’on aurait des gens. Plus le Sentier frontalier qui va faire une boucle de 12 km, on peut plus rien demander de plus. Avec la pandémie, le monde a redécouvert la nature, ce n’est pas le temps d’arrêter. »

Conseillers
Les autres conseillers, Nathalie Guesneau, Kenneth Cameron et Claude Gagnon, sont d’accord avec le projet et se disent enclins à voter en faveur de la résolution, mais après avoir pris connaissance de tous les documents requis et conformes pour l’envoi de la demande d’aide financière.

Rentrée scolaire dans le Haut-Saint-François

Rentrée scolaire 2021-2022 : Le port du masque sera requis

Les étudiants devront porter le masque dans les autobus et aires communes.

À quelques jours de la rentrée scolaire, la nouvelle est tombée, les enfants devront porter le masque dans l’autobus et les aires communes. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, lors de sa conférence de presse concernant le plan de la rentrée.

Le 26 août prochain, près de 1900 jeunes retourneront sur les bancs d’école dans le Haut-Saint-François. Après avoir vécu les 18 derniers mois dans une situation particulière, les élèves et leurs parents espéraient vivre une rentrée normale avec le plan annoncé en juin dernier. « Le plan général, c’est quand même un plan qui permet aux jeunes de vivre une rentrée intéressante », exprimait le ministre lors de sa conférence de presse. Toutefois, quelques mesures doivent demeurer. Bien que le port du masque soit requis pour tous dans les aires communes et les transports, il ne le sera pas dans les classes, le service de garde et à l’extérieur. Dans les salles de cours, en fonction de la distance avec les élèves, les enseignants pourront retirer leurs masques. Cela devrait favoriser l’apprentissage du langage chez les plus petits, estime le ministre. De plus, les bulles-classe seront dissoutes, donc les cours à option au secondaire et le sport-étude pourront revenir. Les activités parascolaires pourront reprendre, mais encore une fois, quelques mesures seront prises. Pour les élèves du primaire, ces activités seront accessibles à tous, sans restrictions particulières. Toutefois, pour les jeunes du secondaire, le passeport vaccinal sera requis pour pouvoir participer à certaines activités jugées plus à risque de contagion. Pour Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), ces nouvelles sont très positives malgré tout. Une des priorités du CSSHC était de pouvoir accueillir les jeunes à 100 % dans les établissements et le fait qu’il n’y ait plus de bulle-classe sera très positif pour la santé mentale des élèves. De plus, il affirme que les jeunes du secondaire ont beaucoup souffert de l’absence des activités parascolaires, alors la reprise de ces activités sera bénéfique, selon lui.

Lors de la conférence de presse, le ministre Roberge a également annoncé un financement de 13 M$ de la part du gouvernement pour la mise en place d’un filet scolaire qui vise à aider les jeunes décrocheurs. Avec ces sommes, les Centres de services scolaires (CSS) pourront faire des partenariats avec les organismes communautaires pour prendre contact avec les décrocheurs et tenter de les ramener aux études. Dans le Haut-Saint-François, ce type d’accompagnement était déjà en place avec le programme On vous accompagne dans le Haut. Lors de la rentrée administrative, généralement une semaine précédant la rentrée scolaire, les responsables étaient en mesure de voir quels sont les élèves qui ne prévoyaient pas retourner à l’école. « On s’occupe de faire une relance avec les jeunes qui ne se présentent pas, pour les orienter, soit vers le marché du travail accompagné par les ressources du Carrefour jeunesse-emploi ou vers l’éducation des adultes ou les ramener à l’école secondaire », explique M. Gaudreau. De plus, selon le plan du ministre, les CSS se donnent deux ans d’accompagnement et de soutien pour ramener les jeunes à recevoir les compétences qu’ils étaient en droit de recevoir, ajoute le directeur général. Des cours de rattrapage et du tutorat seront donc proposés aux élèves. À l’instar de la dernière année, deux bulletins seront remis ainsi que deux communications officielles.

Le ministre Roberge tenait également à remercier les jeunes pour leur participation à la vaccination puisque plus de 75 % des 12 à 17 ans sont adéquatement vaccinés. Dans le CSSHC, c’est entre 70 et 79 % des jeunes qui ont reçu leur première dose et 40 % qui sont complètement vaccinés, explique M. Gaudreau. Il travaille donc avec le CIUSSS pour évaluer la possibilité d’installer des cliniques mobiles près des écoles secondaires lors de la rentrée administrative. Advenant les cas positifs dans les établissements scolaires, les CSS devront suivre les consignes de la santé publique. Une rencontre entre le CIUSSS et le CSSHC est prévue le 26 août prochain pour déterminer les mesures à prendre.

La qualité de l’air dans les écoles est également un sujet qui préoccupe plusieurs citoyens. M. Roberge affirme que le gouvernement a investi beaucoup au cours de l’été pour améliorer les systèmes de ventilation afin qu’ils soient rénovés et nettoyés. De plus, dès septembre, des lecteurs de CO2 seront installés dans les locaux des écoles afin de mesurer la qualité de l’air, l’humidité, la température et la quantité de CO2.

Avec ce plan, M. Gaudreau est confiant que les jeunes pourront profiter d’une rentrée plus normale que ce qu’ils ont connu dans la dernière année. Il prévoit également maintenir certaines mesures additionnelles, telles que le lavage des mains puisque ceci a démontré son efficacité, notamment au niveau de la diminution des cas de gastro. Le plan annoncé par le ministre Roberge demeure toutefois sujet à changement au cours des prochains mois selon l’évolution de la pandémie.

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Dévoilement des directions d’école : Préparation pour l’année 2021-2022

Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) dévoile les personnes qui siégeront à la direction des différents établissements scolaires pour l’année 2021-2022. La liste pour les trois secteurs géographiques du CSSHC a été rendue publique, dont le Haut-Saint-François.

Un total de 10 établissements scolaires font partie du secteur d’East Angus, dont sept écoles primaires, une école secondaire, un centre d’éducation aux adultes et un centre de formation professionnelle. Le poste de direction pour les écoles des Trois-Cantons, à Saint-Isidore-de-Clifton, et Saint-Paul, à Scotstown, sera occupé par Francis Larochelle. Pour celle d’East Angus, école du Parchemin, Christine Cragg reprend le poste de directrice et Vanessa Tardif sera l’adjointe à la direction. Matthew Maclure occupe quant à lui, la direction des écoles de La Patrie, Notre-Dame-de-Lorette et de Dudswell, Notre-Dame-du-Paradis. À la direction de l’école Notre-Dame-du-
Sacré-Cœur, à Weedon, siégera de nouveau Annie Lacroix. Kathy Lapointe reprend le poste à l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton.

Pour la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, Tommy Poulin retourne comme directeur, accompagné de Jérôme Labbé, adjoint. Nathalie Roy siégera à la direction du Centre d’éducation des adultes et Martin Breton à celui du Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François. « Nous sommes assurés que ces personnes, par leurs qualités personnelles et leur expertise, sauront soutenir nos élèves vers leurs réussites », exprime Martial Gaudreau, directeur général du CSSHC, par voie de communiqué.

Les écoles Notre-Dame-de-la-Paix, dans le secteur Jonhville à Cookshire-Eaton, et de la Source-Vive, à Ascot Corner font partie du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS). Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avions pas encore reçu les réponses du CSSRS concernant les nominations. De plus, trois écoles primaires sont membres de la Eastern Townships School Board, soit Cookshire Elementary School à Cookshire-Eaton, Pope Memorial Elementary School, à Bury, et Sawyerville Elementary School, dans le secteur de Sawyerville à Cookshire-Eaton. Les postes de direction seront occupés par Tina Jacklin pour celle de Cookshire-Eaton et Norma Humphrey pour Bury et Sawyerville.

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Élections fédérales, : c’est parti !

Depuis dimanche dernier, le Canada est officiellement en élection. À la demande du premier ministre, Justin Trudeau, la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a dissous le Parlement. Les Canadiens seront donc appelés aux urnes le 20 septembre prochain.

Au moment d’écrire ces lignes, les candidatures annoncées dans le comté de Compton-Stanstead étaient Nathalie Bresse pour le Bloc Québécois (BQ), la députée sortante Marie-Claude Bibeau du Parti libéral du Canada (PLC) et Pierre Tremblay du Parti conservateur du Canada (PCC). Aucun candidat n’était annoncé pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Parti vert du Canada (PVC).

Contre la tenue d’élection, les chefs du Parti conservateur Erin O’Toole, du Bloc Québécois Yves-François Blanchet, du Nouveau Parti démocratique Jagmeet Singh et du Parti vert Annamie Paul ont tous reproché à M. Trudeau de faire preuve d’opportunisme politique dans le seul but de tenter d’obtenir la majorité.

Équipe de la SADC du Haut-Saint-François

Année record pour la SADC

Nous apercevons l’équipe de la SADC du Haut-Saint-François. À l’avant de gauche à droite, Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications, Audrey Beloin, M.Sc. CPA, CGA conseillère aux entreprises. Dans le même ordre à l’arrière, Nicole Lachance, adjointe administrative, Sylvie Hamel, conseillère aux entreprises, et Danielle Simard, directrice générale.

La pandémie n’a pas freiné l’activité à la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François. Elle a contraint le personnel à faire les choses différemment, mais ne semble pas avoir affecté les résultats puisque l’organisme a réalisé une année record, en termes de prêts, de montants accordés et d’interventions.

Voilà ce qui ressort du rapport d’activité présenté récemment lors de l’assemblée générale annuelle virtuelle. « L’année 2020-2021 a été très exigeante pour l’équipe de la SADC ainsi que pour les bénévoles. À partir du bureau ou de la maison, l’équipe a continué à être présente pour aider les entreprises à surmonter les défis, mais aussi pour mettre en place des projets pour stimuler l’économie locale. La créativité et la flexibilité ont été de mise autant dans les projets que dans les activités du quotidien », de mentionner le président de l’organisme, Richard Tanguay.
Le programme Fonds d’aide et de relance régionale (FARR) n’est pas étranger au succès du service aux entreprises. À ce chapitre, la SADC a effectué 45 prêts dans 44 entreprises différentes permettant le maintien et la création de 94 emplois. L’aide accordée de 1 351 431 $ se répartit parmi les fonds suivants : FARR pour 893 500 $ permettant 29 prêts, Stratégie jeunesse pour 160 845 $ avec 11 prêts et 297 086 $ découlant du fonds régulier favorisant l’autorisation de 5 prêts. Cette aide financière a généré un investissement global de 1,8 M$. Lors de l’exercice précédent, la SADC avait octroyé 504 351 $ sous forme de prêts à 16 entreprises.


Outre le volet financier, l’organisme a également apporté beaucoup d’aide technique ainsi que plusieurs interventions d’aide technique, d’expliquer Danielle Simard, directrice générale de la SADC. Le programme FARR Aide technique a permis à plusieurs entreprises du territoire de développer des solutions technologiques pour les aider à affronter les défis engendrés par la pandémie alors que ce n’est pas la clientèle habituellement desservie par la SADC. Plus de 108 000 $ ont été consacrés à cet effet.

Développement local
Les projets en développement local n’ont pas véritablement souffert de la pandémie sauf ceux habituellement effectués en présentiel à la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Pour l’ensemble, « on a eu les moyens d’intervenir. On a fait autrement », d’ajouter Mme Simard.
Une nouvelle édition du magazine Récolte a été lancée en début de pandémie mettant en valeur les produits et producteurs locaux. Au niveau touristique et avec la collaboration de Tourisme Cantons-de-l’Est, on a procédé à une campagne de promotion locale. On a également produit un nouveau Guide des attraits touristiques. Le site web tourismehsf.ca bilingue a aussi bénéficié d’une cure de rajeunissement. Le site a été entièrement refait sur une nouvelle plateforme. Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications, ajoute que les intervenants sont à réfléchir au développement de l’offre touristique hivernal du Haut-Saint-François. En période de pandémie alors que les restaurants étaient fermés au public, la SADC a produit un tableau présentant l’ensemble de l’offre en restauration sur le territoire.

Le contexte pandémique n’a pas empêché l’organisme de participer à l’organisation d’une consultation citoyenne à la demande de la municipalité de Chartierville. L’exercice virtuel effectué avec l’Observatoire estrien du développement des communautés et de l’agent Place aux jeunes en région s’est avéré fort intéressant.

On a également retravaillé le répertoire des produits agroalimentaires du Haut-Saint-François ainsi que le nouveau site web agroalimentairehsf.com qui permet de voir l’ensemble de l’offre sur le territoire. Par ailleurs, la campagne d’achat local du Haut-Saint-François à laquelle participaient 23 entreprises s’est avérée un éclatant succès. D’ailleurs, les organisateurs ont fait de même en 2021 avec la campagne d’achat local agroalimentaire.
Le président de la SADC, Richard Tanguay, s’est montré fort satisfait de l’équipe et du travail effectué au cours de la dernière année.

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