Travaux de la route 257

Du rêve à la réalité : Travaux de la route 257 en cours

De gauche à droite, Sylvie Dubé, mairesse de Scotstown, Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du comité de la route 257 dans le Haut-Saint-François, Céline Gagné, mairesse de Lingwick, Maylis Toulouse, mairesse suppléante de Weedon, Robert G. Roy, préfet du HSF, et François Jacques, député de Mégantic.

Les travaux officiellement en branle, depuis quelques semaines, font en sorte que le projet de la route 257 passe du rêve à la réalité. Le tronçon de près de 40 km reliant Weedon à La Patrie se retrouve en plein chantier pour les quelques mois à venir.

Ces réfections routières sont les résultats d’un travail acharné depuis plus de deux ans, exprime François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation. « Le dossier de la 257 était la priorité. Nous l’avions promis et nous voilà rendus au début des travaux. J’en suis très fier. Cette portion de la 257 est un axe majeur pour relier les municipalités du Haut-Saint-François du nord au sud. Les citoyens et les entreprises de La Patrie, du Canton de Hampden, de Scotstown, du Canton de Lingwick et de Weedon qui l’empruntent quotidiennement pourront bientôt le faire de façon sécuritaire et efficace », mentionne-t-il. D’un coût global de 17 M$, le gouvernement provincial finance le projet à la hauteur de 10 672 069 $ grâce au Programme d’aide à la voirie locale. Celui-ci a pour objectif d’assister les municipalités dans la planification, l’amélioration et l’entretien du réseau routier local dont elles ont la responsabilité. Le chantier s’étendra sur une durée totale de 16 semaines. Certains travaux sont prévus au printemps ou à l’été 2022 à Scotstown et Lingwick. Le contrat a été remis à l’entreprise Pavage Centre Sud du Québec, qui a par la suite sous contracté certaines entreprises du Haut-Saint-François selon les secteurs, explique Robert G. Roy, préfet de la MRC. C’est pour lui, une fierté de voir des entreprises de la région y travailler.

L’aboutissement de ce projet est avant tout grâce au travail d’équipe des municipalités concernées, de la MRC du HSF et de l’aide du député Jacques. Ensemble, les parties ont créé une entente égalitaire entre les cinq municipalités, soit le partage égal de la portion des frais dirigés à ces municipalités. Cette entente est considérée comme étant avant-gardiste puisque c’est la MRC qui assurera la gestion du projet et l’entretien subséquent de la route. « Cet immense travail d’équipe aboutit et démontre à quel point la collaboration et la solidarité du Haut-Saint-François sont essentielles dans notre succès », exprime M. Roy.

Avec la réfection de la route 257, les municipalités du HSF en sont déjà à se mobiliser pour la préparation de diverses réalisations à venir. Des projets touristiques, résidentiels, commerciaux et industriels seront maintenant à la portée de la MRC. « Avec la route 257 en état, le Haut-Saint-François, nous nous dotons d’un outil pour entrevoir l’avenir avec enthousiasme. Nous rouvrons la voie à la prospérité pour les municipalités de Hampden, Lingwick, Scotstown et Weedon et même des retombées partout dans le Haut-Saint-François », mentionne M. Roy. « La réalisation de ce projet me donne une impression de survoltage. Je sens déjà l’énergie qu’insuffle le projet à ma région. On l’a voulu, on l’a eu », s’exclame Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du comité de la route 257 dans le Haut-Saint-François.

Mélanie Godbout, Marche et cours

Marche/Cours : Bonne participation à la 2e édition confinement

Nous apercevons la grande gagnante, Mélanie Godbout.

La 2e édition confinement de Marche/Cours pour le Haut compte son lot d’adeptes. Quelque 120 personnes ont participé à la formule, et ce, à la grande satisfaction des organisateurs. Trois participants ont gagné un des prix en lice.

La gagnante du premier prix, Mélanie Godbout, de Dudswell, se mérite une carte cadeau de 500 $ de Momo Sports de Sherbrooke. Sara-Line Laroche, également de Dudswell, et Christine Dubois, de Westbury, remportent respectivement une carte cadeau de la boutique Tribu-Terre de 200 $ et 100 $.

Rappelons que l’activité s’inscrivait dans le cadre de la Journée nationale du sport et de l’activité physique. L’édition se déroulait du 8 au 16 mai dernier. L’événement virtuel invitait les résidents du territoire à marcher, courir ou pédaler le circuit et la distance de leur choix. Par la suite, les gens devaient publier leurs photos sur l’événement Facebook créé pour le concours. Le comité organisateur avait bonifié la récente édition en offrant la possibilité de participer à vélo ou prendre part à l’option «ramassage» de déchets. Cette initiative était en collaboration avec le Mouvement J’y participe et permettait d’être éligible à un prix de participation.

Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, souligne l’importance de l’activité physique en cette période pandémique. « Je pratique la course à pied et le conditionnement physique. Beaucoup de gens me demandent pourquoi j’attache tant d’importance à l’activité physique. C’est parce que bouger me donne de l’énergie autant physique que mentale. L’important, c’est de bouger et d’être bien dans l’activité qu’on choisit. Merci à tous les participants de voir à leur bien-être et à celui du Haut-Saint-François ! »

Deux ministres visitent le coeur villageois de Cookshire-Eaton

Cookshire-Eaton : Deux ministres visitent le Cœur villageois

La ministre du Développement économique et des Langues officielles du Canada, Mélanie Joly, a profité de son passage à Sherbrooke, dans le cadre d’une annonce d’un fonds d’investissement de 500 M$ pour le secteur touristique, pour faire un saut à Cookshire-Eaton afin de constater de visu le Cœur villageois. C’est Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead, qui a choisi la destination. « Mon cœur a penché pour Cookshire-Eaton cette fois-ci. Je savais qu’on serait très bien accueillies et qu’il y avait des choses intéressantes avec des histoires à raconter. » Nous apercevons de gauche à droite Mmes Bibeau, Joly et Annie Langevin, directrice générale adjointe, Tourisme Cantons-de-l’Est, écoutant attentivement le propriétaire du Victoria Hall, Gilles Denis. Au cours de leur périple, les visiteuses ont découvert la Maison de la culture John-Henry-Pope, l’Église anglicane ainsi que la Microbrasserie 11 comtés.

Milieux Humides dans le Haut-Saint-François

Plan régional des milieux humides et hydriques : Une première soirée publique d’information et quelques craintes

Le plan régional doit identifier les milieux propices à la conservation sur le territoire.

La MRC du Haut-Saint-François a tenu sa première soirée d’information publique concernant l’éventuel plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) qui doit identifier les milieux propices à la conservation pour le territoire. Bien que la démarche visait à informer et s’assurer d’une compréhension commune des objectifs et des implications, certains participants éprouvaient des réticences au terme de la soirée, craignant que le plan soit restrictif et mette des bois dans les roues, notamment pour les producteurs forestiers.

L’objectif de la rencontre virtuelle à laquelle participaient une cinquantaine de personnes, producteurs agricoles, propriétaires forestiers, riverains, citoyens et élus municipaux était de transmettre l’information sur les grands principes, la démarche utilisée et les objectifs visés. Les participants ont également été invités, au cours de la soirée, à participer en atelier dans le cadre d’une réflexion collective.

Mandat

Le PRMHH a comme mandat principal d’identifier des milieux humides et hydriques qui représentent un intérêt pour la conservation. Les milieux identifiés le seront pour différentes raisons, par exemple parce qu’ils sont l’hôte d’une biodiversité particulière, ou encore parce qu’ils rendent des services à la collectivité en purifiant l’eau qu’on boit ou en retenant les eaux en période d’inondation.

Le plan doit également fixer des objectifs de conservation quantitatifs et qualitatifs à l’égard des milieux humides et hydriques d’intérêts préalablement identifiés. Finalement, le PRMHH doit établir une stratégie de conservation et proposer des actions concrètes qui permettront d’atteindre les objectifs fixés.

Le plan, d’expliquer Charles Laforest, aménagiste et responsable du plan régional, doit s’appuyer sur trois grands principes : qu’il n’y ait aucune perte nette, c’est-à-dire, garder un équilibre entre les pertes de superficie de milieux humides et hydriques et les gains qui peuvent être faits par la création et la restauration. L’objectif, précise-t-il, est de conserver cette même superficie dans le temps. Le second principe est celui de la gestion cohérente par bassin versant alors que le troisième est la prise en compte des changements climatiques. Le plan doit donc être compatible avec le schéma d’aménagement de la MRC.

M. Laforest ajoute que le plan en est un de conservation de certains milieux humides et hydriques. « Le plan ne vise pas l’ensemble des milieux humides. Il vise certains milieux humides qui auront été jugés d’intérêts pour la conservation. C’est un plan avec des objectifs de conservation et des actions pour les atteindre. Ce n’est pas un règlement qui va protéger tous les milieux humides et hydriques du territoire. Il n’y a pas de contrainte supplémentaire pour les citoyens », précise-t-il.

Démarche
Pour réaliser le plan, la MRC du Haut-Saint-François entend consulter et impliquer des groupes d’acteurs différents de ceux impliqués dans la démarche régionale afin de tenir compte des préoccupations et enjeux bien locaux. Ce processus de concertation, estime-t-on, permettra de déterminer des orientations et objectifs de conservation qui seront plus près des attentes locales.

D’autre part, pour identifier les milieux humides et hydriques, la MRC s’est associée aux autres MRC de l’Estrie ainsi qu’à la ville de Sherbrooke pour faire une démarche de réflexion régionale concertée. Cette initiative permettra de réaliser des économies d’échelle, notamment lors de la production d’un diagnostic régional et de la construction d’une méthode multicritère d’évaluation des milieux humides et hydriques.

Ateliers
Au cours de la soirée d’information, les participants ont contribué à deux ateliers de discussions. Un premier groupe abordait les questions citoyennes, les inquiétudes des propriétaires riverains, les développeurs et les impacts sur les terrains. Un second s’attardait sur les interrogations d’ordre agricole et forestier tandis qu’un dernier groupe se penchait sur l’environnement et les associations de lacs.

Craintes
Pour Jean Tremblay, propriétaire terrien et technicien forestier, est loin d’être convaincu des bienfaits du plan. « Je ne vois rien d’utile au plan sinon que de mettre des enfarges notamment aux propriétaires de forêt privée. Ça fait presque 35 ans que je fais de l’éducation auprès des producteurs, les gens sont prêts à protéger leur boisé et le mettre en valeur. Je n’ai pas rencontré personne intéressée à détruire sa forêt et son boisé, tout massacrer. » Résidante à Hampden, Lisa Irving dit craindre la venue « des nouveaux arrivants qui arrivent de la ville et ne sont pas nécessairement au courant de l’importance de protéger les boisés et milieux humides. Ça sera un challenge dans le futur. »

Préfet
« J’ai entendu beaucoup d’inquiétudes des gens, la méconnaissance d’un milieu humide, comment travailler avec ? Je pense qu’il va avoir beaucoup de travail à faire, l’avantage de tirer d’un milieu humide et le désavantage pour certains. Je pense que ça ne sera pas facile. Ce que je souhaite le plus, c’est de trouver une harmonie avec l’agriculture, la foresterie et nos citoyens littoraux. Je pense qu’on a tous un rôle à jouer. Ce qui est important pour moi, c’est que nous définissions ensemble c’est quoi les milieux humides importants dans notre région », mentionne Robert G. Roy, préfet de la MRC du HSF.

Si tout va comme prévu, les intervenants travailleront au cours des prochaines semaines à l’identification des milieux humides et hydriques ainsi qu’au diagnostic. Les responsables souhaiteraient tenir une première assemblée de consultation publique à l’automne et une seconde à l’hiver 2022. Mentionnons que le plan doit être déposé au plus tard en juin 2022 et qu’il sera préalablement approuvé par le conseil des maires. Il devra également être accepté par le ministère concerné.

Entente avec le New Hampshire

Exploiter les attraits de la région : Entente touristique avec le New Hampshire

Le préfet, Robert G. Roy, souhaite développer le potentiel de la route 257 avec nos voisins du Sud.

La MRC du Haut-Saint-François pourrait bien avoir un partenariat touristique avec l’État du New Hampshire, aux États-Unis. L’idée est de rentabiliser la route 257 et tous les attraits la sillonnant.

Avec les travaux de la route 257 qui sont en cours, le potentiel de la région pourrait augmenter, estime le préfet, Robert G. Roy, qui a alors pris un premier contact avec la Chambre de commerce du New Hampshire. « Comment on pourrait faire avec eux pour exploiter la zone du côté de la frontière et comment exploiter la 257 », exprime-t-il. L’idée est de créer des forfaits communs pour inciter les gens à voyager sur les territoires avoisinant la frontière. Avec des attraits comme Lauz Altitude et le mont Mégantic, M. Roy croit que l’offre dans le HSF pourrait en intéresser plus d’un. Le projet n’en est qu’à ses débuts, mais le New Hampshire est absolument intéressé, mentionne le préfet.

Achat local Haut-Saint-François

Campagne d’achat local agroalimentaire : Un succès pour la deuxième édition

Se terminant le 17 juin dernier, la deuxième campagne d’achat local du Haut-Saint-François, organisée par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) est un succès. Misant sur les produits agroalimentaires, 89 % des coupons disponibles ont trouvé preneurs.

Pour Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC, bien que cette campagne n’ait pas atteint son 100 %, elle n’en demeure pas moins satisfaite. Une petite nouveauté s’était ajoutée à cette seconde édition à la demande des citoyens. Des chèques cadeaux de plus petites valeurs étaient proposés. « On en a vendu des petits, mais ce sont vraiment les gros qui se sont le plus vendus », exprime Mme Couture.

Même si les deux campagnes ont connu un succès auprès des citoyens, les organisateurs ne prévoient pas en faire d’autres pour l’instant.

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Infrastructures municipales : 13 municipalités du HSF profiteront de 1 268 615 $

Contrairement à ce qui avait été rédigé dans l’article précédent ce numéro et portant sur le même sujet, ce n’est pas quatre, mais bien 13 municipalités du Haut-Saint-François qui profiteront du nouveau Programme d’aide financière pour les bâtiments municipaux (PRABAM) pour une aide totale de 1 268 615 $.

Outre les municipalités annoncées dans notre dernier numéro (Ascot Corner, Bury, Chartierville, Dudswell), nous en retrouvons East Angus avec une aide de 157 090 $, les municipalités de Hampden, La Patrie, Lingwick, Newport, Saint-Isidore-de-Clifton et Scotstown avec respectivement 75 000 $ ainsi que Weedon avec 130 901 $ et Westbury pour 97 624 $.

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Collecte des plastiques agricoles : Cookshire-Eaton lance un projet pilote

La municipalité de Cookshire-Eaton lance un projet pilote pour la récupération des plastiques agricoles sur son territoire.

Un projet pilote de collecte des plastiques agricoles est mis en place par la municipalité de Cookshire-Eaton. En collaboration avec l’UPA Estrie et le Syndicat local de l’UPA-HSF, la ville implante la démarche qui vise à éviter l’enfouissement de ces matériaux qui pourraient être récupérés. Toutes les fermes de la municipalité seront dans l’obligation de participer à cette collecte. Le service sera offert mensuellement, avec la possibilité d’avoir une collecte supplémentaire à la demande de l’agriculteur, moyennant des frais de 17 $. Le ramassage mensuel sera gratuit puisqu’il fait partie de la collecte de matières recyclables. La municipalité a mis en place trois options de récupération pour les agriculteurs. Ils peuvent donc soit mettre les plastiques en ballots de moins de 50 livres en bordure de la route, les installer dans un bac roulant identifié «plastique agricole» ou encore dans un conteneur de deux à huit verges offert en location. Les citoyens préférant cette dernière méthode peuvent en louer un auprès de la municipalité au coût de 100 $ par verge par année. Les frais seront chargés sur le compte de taxes. Il est également possible de se procurer un bac roulant au coût de 125 $.

En s’associant avec l’UPA, la municipalité peut entrer plus facilement en contact avec toutes les entreprises agricoles de son territoire. L’organisme peut également servir de voie de communication entre les parties et faire de la sensibilisation. Aucun sondage n’a été effectué auprès des agriculteurs, mais ce besoin avait été préalablement mentionné auprès de l’UPA, explique Anick Fredette, agente aux travaux publics à la municipalité de Cookshire-Eaton. Considérant que la ville collecte maintenant les déchets à raison d’une fois par mois, plusieurs agriculteurs se retrouvaient pris avec leurs plastiques sans savoir comment s’en débarrasser. De plus, une exigence gouvernementale sera bientôt mise en place pour la récupération de ces matériaux, explique-t-elle.

Le projet pilote sera évolutif afin de s’adapter aux besoins et aux changements qui pourraient survenir. Ainsi, au cours de la première année, des modifications pourraient être apportées afin de mieux répondre à la réalité des agriculteurs.

Route 112 Ascot Corner

Route 112 entre Ascot Corner et East Angus : La limite de 70 km/h est là pour rester

L’étude de la route 112 entre Ascot Corner et East Angus, effectuée par le MTQ, est terminée. Les décisions concernant les mesures additionnelles à prendre seront présentées en 2022.

Instaurée depuis octobre 2019, la limite de vitesse réduite à 70 km/h sur un tronçon de la route 112 entre Ascot Corner et East Angus, est là pour rester. C’est l’une des conclusions de l’étude effectuée par le ministère des Transports du Québec (MTQ). Les résultats de celle-ci ont été présentés aux municipalités concernées en février dernier et les responsables en sont à décider des mesures additionnelles à prendre.

L’étude visait à déterminer les actions qui pourraient être réalisées pour améliorer la fluidité de la circulation et la sécurité des automobilistes. Pour le moment, plusieurs actions sont sur la table pour régler le problème, exprime Nomba Danielle, conseillère en communication au MTQ. Plusieurs options sont à l’étude et un tri devra être effectué pour déterminer quelles mesures seront appliquées. « Il est encore trop tôt pour se prononcer sur la nature des interventions », explique Mme Danielle.

En octobre 2019, la limite de vitesse, qui était alors à 90 km/h, a été réduite à 70 km/h. Celle-ci est là pour rester, affirme la conseillère. « Depuis la mise en place de cette mesure-là, on a fait des suivis pour voir comment se comportaient les usagers de la route. On a également regardé l’évolution de la situation et on a quand même remarqué qu’il y a non seulement la fréquence des accidents qui a diminué, mais aussi la gravité des événements qui surviennent sur ce tronçon. Donc on peut dire que la limite de vitesse est efficace », mentionne-t-elle. Malgré son efficacité, Mme Danielle précise que le gouvernement est conscient que réduire la vitesse seulement n’est pas suffisant pour améliorer la sécurité. C’est pourquoi il travaille à trouver d’autres solutions. Les résultats de ces réflexions ne sont toutefois pas attendus avant le début de l’année 2022.

La spongieuse est un insecte défoliateur

Des arbres particulièrement mangés cette année

La spongieuse est un insecte défoliateur; sa larve prend la forme d’une chenille qui peut consommer jusqu’à un mètre de feuilles.

Depuis ce printemps, des feuilles d’arbres sont mangées par un insecte particulièrement actif cette année : la spongieuse européenne. Dans certains secteurs, l’infestation est si forte que de nombreux arbres perdent l’intégralité de leur feuillage. L’ouest de la Montérégie est particulièrement touché, mais la spongieuse est présente de l’Outaouais à Rivière-du-Loup. 
La spongieuse est un insecte défoliateur; sa larve prend la forme d’une chenille qui peut consommer jusqu’à un mètre carré de feuilles. Cette année, ces larves se comptent par milliers dans les zones infestées. La spongieuse préfère les chênes, les peupliers, les bouleaux et le tilleul, mais elle peut s’attaquer à environ 500 espèces d’arbres, incluant les érables ainsi que plusieurs conifères. 

Heureusement, malgré l’effet spectaculaire d’un arbre entièrement défolié, les feuillus en bonne santé ont très peu de risques de mourir après une seule année d’infestation. Par contre, ces risques augmentent si la défoliation survient plusieurs années consécutives ou si les arbres étaient déjà stressés avant l’infestation. 

Se protéger de la spongieuse
Si vous avez des arbres dont les feuilles ont été mangées en juin, vous pouvez tenter de trouver le coupable. S’il s’agit de la spongieuse, vous devriez trouver des larves cachées à la base des troncs en journée d’ici à la mi-juillet. Elles sont facilement reconnaissables par des paires de points rouges et bleus sur leur dos, séparés d’une ligne centrale blanche. 
Si la spongieuse est la coupable, des petites masses d’œufs blanchâtres ou brunâtres, d’environ 2 cm de large, devraient apparaître sur les troncs, notamment à leur base, de la mi-juillet à la mi-septembre. Ces œufs formeront les larves actives à l’été prochain. Si nous avons un hiver typique dans quelques mois, le froid devrait détruire 80 % des œufs et nous protéger naturellement d’une nouvelle infestation. Par contre, si nous avons un hiver doux à nouveau, ou qu’une abondance de neige les protège du froid, bien plus d’œufs survivront et nous pourrions vivre une infestation encore plus forte l’an prochain. 

 Pour tenter de réduire l’intensité d’une nouvelle infestation, on peut détruire les masses d’œufs accessibles, trouvées sur les troncs, avec une brosse ou en les détachant avec un couteau et en les plongeant dans l’eau savonneuse. Utilisez des gants pour cette procédure, car les masses sont recouvertes de poils urticants. 

 Pour en savoir plus sur la spongieuse, consultez la fiche d’information www.afsq.org/fiche-spongieuse.
 Participez à la recherche sur la spongieuse et aidez à protéger nos forêts en déclarant vos détections sur l’application iNaturalist. La spongieuse y est répertoriée sous le nom de Bombyx Disparate.

Long métrage tourné à East Angus

Un long métrage tourné à East Angus : On recherche des figurants et de l’aide

Un appel est lancé pour des figurants et personnes intéressées à participer à la production du long métrage Libérée du silence.

Fort d’un premier long métrage, Jacques Boutin récidive. Cette fois, il passe de la comédie qu’était le film Vol Âge au drame avec Libérée du silence. Le réalisateur s’apprête à entreprendre le tournage à East Angus, mais recherche encore des figurants masculins de 30 à 65 ans ainsi que des gens disposés à donner un coup de main.

Le long métrage d’une durée de 1 h 30 regroupera plus de 80 personnes, comédiens et figurants. Selon M. Boutin, il s’agirait du premier long métrage à être tourné à East Angus. Le synopsis fait état du fils de Solange, qui après plusieurs années d’absence, revient chez sa mère le temps que tout se replace dans sa vie. La cohabitation devient de moins en moins harmonieuse. Il est difficile pour Solange d’avouer que la relation avec son unique garçon est toxique et qu’elle est dans une situation de maltraitance. Elle devra prendre une décision vis-à-vis les agissements violents et inacceptables qu’elle subit.

Le tournage devrait s’amorcer avant la fin de l’été. Les mesures sanitaires seront respectées, d’exprimer M. Boutin et son assistante Liette Vaillancourt. « On aimerait tourner les scènes extérieures en été et intérieures à l’automne », d’ajouter M. Boutin. Certaines scènes se dérouleront au parc des Deux Rivières, précise le réalisateur.

Pour le fun
L’œuvre sera produite de façon bénévole. Aucun artisan ne sera rémunéré. « Mon but n’est pas de faire de l’argent, c’est pour le fun. Quand bien même je perdrai un peu d’argent, je trippe à faire ça », d’exprimer les yeux pétillants, M. Boutin. Pour son assistante, c’est la même chose, c’est pour l’amour de le faire et vivre une expérience unique. « T’inscrire à des cours de macramé, il y en aura toujours. Mais participer à un film, c’est assez unique. » Pour l’instant, l’équipe de production s’élève à quatre personnes. Les gens qui seraient intéressés à mettre la main à la pâte d’une façon ou d’une autre peuvent communiquer avec M. Boutin en composant le 819 239-0819.

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Infrastructures municipales : 3,2 M$ additionnels pour le Haut-Saint-François

Les 14 municipalités du Haut-Saint-François se partageront 3 256 801 $ dans le cadre de la bonification du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ 2019-2023) pour effectuer des travaux sur leurs infrastructures municipales.

C’est la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, et le député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre (volet Affaires municipales), François Jacques, qui en ont fait l’annonce. En fait, c’est une enveloppe de 7,8 M$ qui sera consacrée aux 36 municipalités du comté de Mégantic.

Ces nouvelles sommes, d’indiquer la ministre Laforest, permettront de financer encore plus de travaux d’infrastructures municipales, notamment, ceux liés à l’eau potable, au traitement des eaux usées et à la voirie locale. Mme Laforest avait annoncé en début juillet une bonification de la contribution du gouvernement du Québec de 496 M$ équivalente à celle déjà confirmée par le gouvernement du Canada. Ainsi, près de 1 G$ ont été ajoutés à l’enveloppe du programme qui est maintenant de plus de 4,4 G$.
« En appuyant financièrement les municipalités dans leurs travaux d’infrastructures, notre gouvernement démontre qu’il est à l’écoute des régions et qu’il a la volonté de s’investir pour maintenir des services de qualité pour les citoyennes et les citoyens. C’est aussi une façon pour nous d’accélérer la relance économique dans chacune de nos belles régions », de mentionner Mme Laforest.

« C’est pour moi une grande fierté d’annoncer aux municipalités de notre circonscription la part importante qui leur revient dans le cadre du Programme de la TECQ. Notre gouvernement se mobilise et déploie les grands moyens afin que soient mises en place des infrastructures municipales de qualité chez nous et dont la réalisation vient appuyer la vitalité économique de la circonscription de Mégantic », d’ajouter M. Jacques.

Subventions
La répartition de l’aide accordée pour les municipalités du Haut-Saint-François se présente comme suit : Ascot Corner 324 854 $, Bury 205 349 $, Chartierville 154 241 $, Cookshire-Eaton, 453 498 $, Dudswell 241 148 $, East Angus 360 828 $, Hampden 148 129 $, La Patrie 184 859 $, Lingwick 165 475 $, Newport 183 229 $, Saint-Isidore-de-Clifton 177 758 $, Scotstown 164 310 $, Weedon 293 712 $ et Westbury 199 411 $.

Finissants de l'école Saint-Camille

Démocratiser l’art chez les jeunes

Les finissants de l’école Saint-Camille profitaient de leur dernière journée d’école pour visiter la Galerie d’art Cookshire-Eaton.

Les finissants de l’école primaire Saint-Camille ont profité de leur dernière journée d’école pour visiter la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Proposée par Gilles Denis, propriétaire de l’établissement, cette activité avait pour but de leur offrir quelque chose de différent et d’ouvrir de nouveaux horizons.
C’est en croisant les élèves et leur enseignante que M. Denis s’est rappelé ses dernières journées d’école quand il était petit et à quel point les enfants étaient surexcités. Il y a donc vu une occasion de proposer une activité plus reposante. « Quand on parle de démocratiser l’art, ça veut dire qu’on amène des enfants dans nos places et qu’on espère que ça va continuer comme ça. » Pour lui, il est intéressant pour les jeunes de côtoyer l’art puisqu’ils le voient avec des yeux neufs. Ce sont des regards impressionnés et émerveillés devant les œuvres qui parcouraient la salle.
M. Denis profite de cette occasion pour inviter grands et petits à venir visiter la Galerie d’art située au Victoria Hall, 125 Principale Ouest, à Cookshire-Eaton. L’exposition sera présentée jusqu’au 5 septembre, du jeudi au dimanche, de 10 à 17 h.

Eglise-Saint-Louis-de-France de East Angus

East Angus : 106 648 $ pour l’église Saint-Louis-de-France

L’église Saint-Louis-de-France à East Angus bénéficie d’un financement de 106 648 $ pour la restauration de sa maçonnerie.

L’église Saint-Louis-de France d’East Angus reçoit un financement de 106 648 $ pour la restauration de sa maçonnerie. Cette somme provient d’un montant global de près de 170 000 $ versé pour les immeubles patrimoniaux à caractère religieux dans la circonscription de Mégantic.
François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, en a fait l’annonce au nom de la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy. « Cette annonce constitue une excellente nouvelle pour la circonscription de Mégantic. Ce sont près de 170 000 $ qui seront investis dans la préservation de notre patrimoine à caractère religieux. Les églises de Saint-Louis-de-France d’East Angus et de Saint-Vital de Lambton présentent un intérêt patrimonial pour leur valeur architecturale et leur valeur historique. Nous sommes privilégiés d’avoir accès à des édifices aussi riches en histoire : nous avons un devoir de protection envers ce patrimoine », exprime M. Jacques. Cette aide financière fait partie de l’enveloppe totale de 15 M$ du Programme visant la protection, la transmission et la mise en valeur du patrimoine culturel à caractère religieux. Celui-ci permet de financer jusqu’à 80 % des coûts des projets qui ont préalablement fait l’objet d’un processus de sélection du Conseil du patrimoine religieux du Québec. « Afin de rappeler notre passé et de nourrir notre mémoire, nous devons protéger ce patrimoine qui constitue un outil de connaissance privilégié sur l’histoire du Québec. Ce patrimoine n’est pas seulement religieux, il est aussi culturel et social. En effet, les lieux de culte ont joué et jouent encore aujourd’hui un rôle majeur en matière de cohésion sociale et les citoyens s’y retrouvent pour des activités non seulement religieuses, mais également communautaires et très souvent culturelles », mentionne Mme Roy. En finançant la restauration des bâtiments à caractère religieux qui sont propres à l’identité québécoise, le gouvernement du Québec préserve un héritage qui fait la fierté des citoyennes et citoyens qui contribue à la beauté des villages.

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Programme Badge PRO : Encourager la proactivité chez les entrepreneurs

Un tout nouveau programme d’accompagnement est proposé aux entreprises du Haut-Saint-François. La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du HSF, en collaboration avec la Clinique d’accompagnement entrepreneurial (CAE), présente le programme Badge PRO. Celui-ci vise à encourager les entrepreneurs à être proactifs pour évoluer en affaires.

La SADC et la CAE s’unissent pour créer un mouvement pour aider la proactivité des entreprises de la région par l’entremise d’une formule d’accompagnement virtuelle. La CAE est une entreprise spécialisée dans les programmes d’accompagnement structurés pour les petites entreprises en développement et en croissance de moins de vingt employés. « On a travaillé plusieurs fois avec Alexandre Vézina (cofondateur de la CAE) pour faire du coaching avec les entreprises. On est vraiment satisfait des services qu’on a avec Alexandre. On trouve qu’il est dynamique et ce qu’il offre, c’est vraiment bien pensé pour la réalité des entrepreneurs », exprime Isabelle Couture, directrice au développement local et des communications à la SADC.

Le Badge PRO est un programme d’accompagnement pour les petites entreprises et vise à entraîner leurs réflexes entrepreneuriaux et cultiver leur proactivité. De plus, il stimule la réflexion des entrepreneurs sur une base quotidienne. L’objectif est de les encourager à être créatifs pour évoluer en affaires. Le programme est proposé sous forme d’abonnement annuel au coût de 150 $. Plusieurs conseils, webinaires et accompagnements virtuels y sont offerts. « Ça va leur permettre d’être plus créatifs dans la gestion de leur entreprise », ajoute Mme Couture. Ce service, entièrement virtuel, est offert aux dirigeants de petites entreprises qui comptent moins de 20 employés. « Haut-Saint-François regorge d’entrepreneurs proactifs qui sont prêts à innover et évoluer. La pandémie nous a rappelé que l’entrepreneuriat est avant tout un marathon, d’où la pertinence d’offrir un accompagnement continu. Le Badge PRO est selon nous, un produit qui saura entraîner leurs réflexes entrepreneuriaux et cultiver leur proactivité, et ce, dans l’objectif de faire briller l’économie locale du Haut-Saint-François », exprime Alexandre Vézina, entrepreneur-conseil et cofondateur de la CAE.

Les entreprises intéressées à suivre ce programme peuvent s’inscrire sur le site web de la CAE au www.caeqc.ca/#BadgePRO.

Rachel Garber

SWEET SPOT

Sawyerville’s sweet spot has just grown smaller and more secretive.
This week I invite you to sneak with me into the secret realm of “one of the world’s tiniest libraries ever,” cleverly hidden in downtown Sawyerville. Those are the words of Ann Rothfels, Ms. Volunteer Librarian for almost 40 years.
Since 2002 when Sawyerville was amalgamated into Cookshire-Eaton, the library occupied the front part of 11 Clifton Road. This summer, the building’s owner, Cedrick Lachance, is turning that space into apartments, and the library has returned to its original, smaller digs at the back of the building, inside the door labeled “11a.”
But the signage still invites visitors to the front door.
The library’s services are free. It is open Wednesdays, 7 to 8:30 p.m., and Saturdays, 9:30 to 11:30 a.m. Ann Rothfels reigns there. Her delicate touch creates a warm welcome. She’s sewed the blue curtains in the windows, re-covered a set of chairs, created a mattressed and cushioned reading nook for children, and painted the furniture. Denis Palmer’s artwork graces the walls.
“I have children’s picture books, I have adult fiction, French and English, I have books for adolescents,” she said. “I think everyone’s covered – French, English, young and old!”
She has audiobooks, too.
Every four months a new batch of French books arrives from the Réseau BIBLIO de l’Estrie. The English books are mostly donations from Rothfels herself, about $2000-worth of books she bought over the years from the Black Cat Books in Lennoxville.
“So I’m supporting a local bookshop, and I’m giving out of my own pocket.”
Both English speakers and French speakers go for the books she has donated. “Most of the French speakers who come prefer to read books in their original language.”
“The other way this library grows is that people keep me very busy with special requests. I’m always sending books and receiving books from other small libraries.”
That capacity widens her offerings far beyond the four walls of the library. For lack of space, she has had to cull many of the books and cannot accept donations of books.
Once I found the library, I asked Rothfels why she’s been such a faithful librarian.
Her eyes brightened. “I come from a big city – Toronto. I had access to four libraries. I was passionate about books. When I arrived in Sawyerville, there was nothing. I was desperate for a library. So it’s total selfishness. And along the way, I serve the community. I stayed with it because it was so obvious there was a need. There’s a small discerning group of citizens, not as if it’s an overwhelming response, but everyone who comes is so appreciative.”
Whole families take out books for all ages. “It’s about the only cultural thing that’s happening in this village. You know, you remove the library and you don’t have a lot left,” she said. “The library serves as a kind of gathering place. When people arrive, they don’t leave in a hurry.”
Rothfels found it unfortunate that both schools and libraries were closed simultaneously during the pandemic. “With no way to access books, it was a cruel thing to do.”
The Bibliothèque municipale de Cookshire-Eaton (secteur Sawyerville) à la Ann Rothfels is at 819-560-8593.
CANTERBURY FLEA MARKET
Last chance to visit the giant Flea Market at Canterbury Center at 1095 Route 214: It’s on for one more weekend, August 7-8, from 9 a.m. to 4 p.m. All sorts of things – antiques, collectibles and used household items – are on sale, priced from 50 cents to $50. The sale is set up inside the newly restored church building, while outside, a small farmers’ market sells vegetables and crafts. Proceeds will help maintain the historical Canterbury Center.
« We try to sell items that are in good shape, clean, and well organized, and also inexpensive, » said Tony De Melo, member of the Canterbury Center Committee of the Bury Historical and Heritage Society. « All Covid-19 protocols will be respected – hands, distance, masks. »
SUNDAY CONCERTS
The August 8th concert is Les cuivres à l’honneur, with Robin Doyon and Stéphane Beaulac (trumpets), Gabriel Gauthier-Beaudoin (horn), Martin Ringuette (trombone), and Jean-Philippe Dutil (tuba). On September 12, the concert will present the Despax Quartet with Centrine Despax and Jean Despax (violin), Maxime Despax (alto), and Valérie Despax (cello). This series of summer concerts is offered by the Cookshire-Eaton Art Gallery in the Parc des Braves, 18 Parc Ave., Cookshire, at 5 p.m.
ARTISANS IN COOKSHIRE
Artisans’ creations are for sale at the Boutique du Reflet, 45 Principale E., beside the IGA. It is open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 4 p.m., until September 5.
ART IN COOKSHIRE
The Cookshire-Eaton Art Gallery’s Hors Zone exhibit of painters André Philibert, Odette Gauvreau, and Frédéric Lapointe is at Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, until September 5, open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer), or at Trinity United Church (plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by August 9 for publication August 18 and August 23 for September 1st.

Marché public de Dudswell, Bishopton

Marchés publics dans le HSF : La saison est officiellement débutée

Beau temps, mauvais temps, les producteurs accueillent les visiteurs à Dudswell.

La saison des marchés publics est officiellement commencée un peu partout dans le Haut-Saint-François.
Dudswell
Beau temps, mauvais temps, différents producteurs accueillent les citoyens au marché public de Dudswell les samedis de 9 h à 12 h. L’événement se déroule au jardin communautaire, face à l’Hôtel de Ville, dans le secteur de Bishopton, jusqu’au 19 septembre.
La Patrie
La première édition du marché public à La Patrie démarre sur une réussite, estime Clémence Fuzeau, organisatrice de l’événement. Des producteurs et artisans variés seront présents les vendredis toutes les deux semaines de 16 h à 19 h. Se déroulant à l’Abri-bois, le prochain marché aura lieu le 9 juillet prochain.
Sawyerville
Le marché villageois de Sawyerville se tiendra tous les samedis de 10 h 30 à 13 h jusqu’au 25 septembre. Plusieurs artisans et producteurs seront présents ainsi qu’un service d’animation. Le marché est situé au Jardin Communautaire, 70 chemin de Randboro à Sawyerville.
Westbury
Après une absence l’an dernier, le marché de Westbury est de retour les jeudis soir de 16 h à 18 h. Des producteurs de la région seront sur place. Les entreprises désirant exposer peuvent contacter Adèle Madore à la municipalité de Westbury. Le marché se tient à côté de l’Hôtel de Ville sur la route 112.

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Manquements en déontologie municipale : La mairesse de Cookshire-Eaton citée à la CMQ

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, devra comparaître devant la Commission municipale du Québec (CMQ) en raison de conflits d’intérêts et d’utilisation des ressources municipales à des fins personnelles. Ces manquements au code d’éthique seraient survenus à 21 reprises depuis le printemps 2019, soit 17 pour des conflits d’intérêts et quatre pour l’utilisation des ressources de la Ville pour des fins personnelles.
L’enquête de la CMQ aurait été déclenchée à la suite d’une divulgation confidentielle ou de l’initiative de la CMQ, explique la porte-parole, Isabelle Rivoal, ajoutant qu’elle ne peut affirmer officiellement la cause menant à l’enquête. Au terme de celle-ci, Mme Lapointe se retrouve citée en déontologie devant la section juridictionnelle de la CMQ. Selon le rapport de citation, les renseignements obtenus sont « susceptibles de démontrer qu’elle a commis plusieurs manquements au règlement numéro 244-2018 relatif au code d’éthique et de déontologie des élus municipaux ». Elle devra comparaître devant un juge au cours des prochains mois, probablement avant novembre, estime Mme Lapointe.
Selon le rapport de la CMQ, la mairesse se serait placée en situation de conflit d’intérêts à 17 reprises. Au moment des faits, elle siégeait au poste de directrice générale du Manoir de l’EAU VIVE. Les conflits d’intérêts ont eu lieu notamment lors de caucus concernant l’agrandissement du Manoir. Se posant dans une situation où elle devait faire un choix entre son intérêt personnel ou celui du Manoir de l’EAU VIVE, son employeur, et celui de la Ville, la mairesse contrevenait alors aux obligations prévues à l’article 1 alinéa 1 du code. En entrevue, Mme Lapointe ne dément pas avoir participé à ces rencontres, mais lorsqu’elle a réalisé qu’il pouvait y avoir conflit, elle mentionne avoir contacté le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) pour obtenir des conseils. Les représentants lui ont donc suggéré de mettre fin à sa présence à ces réunions, ce qu’elle dit avoir fait. « Dans ma tête, je n’en ai pas de conflit d’intérêts, mais au sein de la déontologie municipale, oui, parce que j’étais directrice. J’étais une employée tout simplement au Manoir, j’avais pas de bonus, ni d’actions », explique Mme Lapointe. Elle affirme également que lorsqu’elle est à la table du conseil, elle ne considère que son rôle de mairesse, pas celui de directrice du Manoir.
Outre les conflits d’intérêts, le rapport de la CMQ démontre des situations où Mme Lapointe aurait, à des fins personnelles, utilisé les ressources de la ville. À quatre reprises, au cours de l’année 2020, la mairesse se serait prévalue de ses fonctions d’élue municipale pour obtenir des services d’employés municipaux et de ressources matérielles pour le bien d’activités concernant le Manoir de l’EAU VIVE. « Je n’y ai vraiment pas pensé. Ça me prenait quatre gars pour rentrer mon fourneau, je regarde sur le bord de l’hôtel de ville, le directeur des travaux publics est là avec deux-trois gars. J’appelle et leur demande de me passer deux-trois gars. J’ai pas pensé moi que je suis la mairesse. À ce moment-là, j’étais la directrice », exprime-t-elle. Selon Mme Lapointe, si elle n’avait été qu’un simple voisin, rien de tout ça ne serait arrivé.
Bien que la situation actuelle risque de lui nuire pour les prochaines élections municipales, Mme Lapointe garde la tête haute et affirme n’avoir rien à se reprocher personnellement. Au moment d’écrire ces lignes, la date de l’audience n’était pas affichée. Une sentence attend la mairesse, allant de la simple réprimande à la suspension sans rémunération, explique Mme Rivoal. Selon elle, la moyenne est de 90 jours de suspension selon le type de manquement.
Rappelons que Sylvie Lapointe a récemment démissionné de son poste de directrice de la résidence. Ce geste ne serait toutefois pas en lien avec les citations au code de déontologie municipale, explique la mairesse. « Il y a eu une restructuration avec les propriétaires et ça ne fitait plus vraiment dans mon cadre. Alors j’ai décidé de quitter », mentionne-t-elle.

Lyne Boulanger de East Angus

Lacunes sur la gestion de son budget municipal : La CMQ pointe du doigt East Angus

La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, entend apporter les correctifs nécessaires.

La municipalité de East Angus se retrouve sous la surveillance de la Commission municipale du Québec (CMQ). Un rapport publié en juin portant sur le processus budgétaire démontre des lacunes quant aux méthodes utilisées par la ville. Celle-ci aura donc des ajustements à faire et sera évaluée pour les trois prochaines années.
Dans le cadre du mandat de la CMQ, trois municipalités du Québec étaient visées dont East Angus. L’audit avait deux objectifs principaux, soit, s’assurer que le budget de la municipalité était élaboré selon un processus efficace et rigoureux et s’assurer que les suivis budgétaires et la reddition de comptes permettaient d’apprécier convenablement l’état des finances de la municipalité. Au terme de l’audit, quelques non-conformités ont été constatées lors du processus budgétaire. Selon Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, la CMQ n’a jamais fourni d’outils pour que les municipalités fonctionnent selon leurs règles. Elle estime que les finances de la ville vont bien, malgré qu’elles ne correspondent pas aux critères de la CMQ.
Un des points qui ressort du rapport concerne la planification. Selon la CMQ, à l’exception du programme triennal d’immobilisation et du plan d’urbanisme, East Angus ne s’est pas dotée d’outils pour asseoir la vision et les orientations du conseil, comme une planification à moyen et long terme. De plus, la municipalité ne tient pas compte, dans son budget, de certaines sommes en raison d’attente d’approbations. La CMQ déplore que ces prévisions ne soient étayées par aucune hypothèse ni donnée ou encore qu’elles ne soient pas documentées. « En cours d’année, parfois, il arrive des projets qui n’avaient pas été évalués et que là, il y a des opportunités, des subventions qui arrivent. C’est ça, des fois, qui causent des excédents comme on a eu les autres années », explique Mme Boulanger. Selon elle, il n’est pas possible de prévoir ces sommes dans un budget, comme le voudrait la CMQ. C’est pourquoi elle leur a demandé d’avoir des outils prévus pour le calcul de ces imprévus. À titre d’exemple sur ces prévisions manquant de détails, les droits de mutation, communément appelés taxes de bienvenue. Selon le rapport, la municipalité sous-évalue l’entrée de ces montants dans son budget. « J’aime mieux le sous-évaluer que d’en mettre trop et qu’en fin d’année, il ne s’est pas vendu autant de maisons qu’on pensait », réplique la mairesse.
Outre les disparités dans les prévisions et le budget, la CMQ rapporte que contrairement à ce qui aurait dû être fait, la municipalité a omis de distribuer le rapport du maire dans tous les foyers. Bien que le document soit disponible sur le site Internet de East Angus, une résolution aurait dû être faite pour pouvoir ne distribuer que virtuellement. « On avait fait passer un règlement disant qu’on faisait une économie de papier. Donc, on n’en envoyait pas dans tous les foyers », explique Mme Boulanger, ajoutant qu’un ajustement sera fait pour respecter cette norme.
Pour Vicky Lizotte, FCPA auditrice, FCA et vice-présidente à la vérification de la CMQ, le processus budgétaire est primordial pour une gestion performante des fonds publics. « Nos travaux, en mettant en évidence certains constats et des recommandations, offriront, j’en suis certaine, à toutes les municipalités, l’occasion d’entamer une réflexion sur leur processus budgétaire et sur des améliorations potentielles inspirées des meilleures pratiques. Dans les prochaines années, les municipalités devront être particulièrement vigilantes et faire preuve d’adaptabilité lorsqu’il faudra relever certains défis et prendre certaines décisions financières pour planifier et réaliser leurs activités. Notamment en cette période particulière de post-pandémie », explique-t-elle.
Plusieurs mesures ont été proposées à East Angus pour corriger les non-conformités définies dans le rapport. « La Ville de East Angus est heureuse d’avoir participé à l’audit de performance concernant le processus budgétaire. Nous avons pris connaissance du rapport de la vice-présidence à la vérification dans le cadre de cet audit. Les éléments signifiés dans ce rapport sont pris en considération pour améliorer les mesures mises en place. Nous accueillons ces commentaires de façon positive et constructive », exprime Mme Boulanger. La municipalité de East Angus, ainsi que les autres qui ont été auditées, devra élaborer un plan d’action afin d’appliquer chacune des recommandations formulées par la CMQ. Cette dernière évaluera au cours des trois prochaines années, leur degré d’application.

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Agrandissement du LET à Bury : Le BAPE ne justifie pas 99 500 t/a

Le rapport d’enquête et d’audience publique concernant le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) de Bury produit par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement BAPE stipule qu’il n’est pas justifié que soit accordé à Valoris un tonnage fixe de 99 500 t/a sur toute la durée d’exploitation prévue, devant se terminer au-delà de 2070.
Dans son projet, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) prévoyait enfouir 99 500 t/a pour les 50 prochaines années ; toutefois, on manifestait l’intention de réduire le volume au fil des années.
Le rapport indique néanmoins que « ce tonnage apparaît toutefois justifié pour les premières années d’exploitation, à la condition que la Ville de Sherbrooke prenne bel et bien en charge la gestion de toutes les matières résiduelles produites sur son territoire et que les résidus ultimes soient tous acheminés au lieu d’enfouissement technique de Bury. »
À ce sujet, on suggère que le gouvernement du Québec révise périodiquement à la baisse le tonnage maximal annuel autorisé en fonction de l’atteinte des objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et des plans de gestion des matières résiduelles de deux membres de Valoris.
Qualité de l’eau
Quant à la qualité de l’eau de surface notamment pour la protection de la vie aquatique définie par le ministère de l’Environnement, on remarque que les dépassements de critères sont fréquents dans le ruisseau Bégin, même si les valeurs limites du Règlement sur l’enfouissement et l’incinération des matières résiduelles sont, en règle générale, respectées pour l’effluent du lieu d’enfouissement technique actuel de Valoris. En vertu du principe Protection de l’environnement, on suggère que l’initiateur devrait mesurer tous les deux ans la qualité de l’eau du ruisseau Bégin pour la faune aquatique et évaluer l’état des berges, particulièrement dans le milieu humide qui se trouve en aval des effluents. Ce suivi permettrait de valider la performance des systèmes de traitement du lixiviat et de vérifier la présence d’éventuels problèmes d’érosion ou de sédiment, estime-t-on.
Le rapport suggère également qu’en vertu du principe Santé et qualité de vie, que le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques devrait demander à Valoris de vérifier si l’ancien lieu d’enfouissement sanitaire a pu contaminer l’eau souterraine, et ce, afin d’établir le niveau de risque de contamination pour l’approvisionnement en eau potable des résidences et des exploitations agricoles situées en aval hydraulique. On ajoute que l’initiateur devrait déterminer si l’eau souterraine potentiellement contaminée par l’agrandissement projeté est susceptible d’atteindre les résidences du chemin Éloi, situées à un peu plus de 1 km au sud-est. « Si une contamination dans les puits d’échantillonnage qu’il prévoit installer en aval hydraulique de l’agrandissement projeté était détectée, il devrait faire le suivi de la qualité de l’eau des puits de ces résidences. Dans l’éventualité où une contamination était détectée aux puits des résidences, un plan de mesures correctrices devrait être présenté au ministère. »
Pas de problème d’odeurs
Le rapport indique que le projet d’agrandissement n’engendrerait pas de dépassement des normes et des critères de qualité de l’atmosphère, et ce, pour tous les contaminants autres que les odeurs. « Sa contribution à la concentration d’odeurs résiduelles modélisée serait mineure pour le scénario qui présente les pires résultats, soit celui de 2074. Les odeurs proviendraient principalement de la plateforme de compostage exploitée par Englobe, donc le projet n’occasionnerait pas de problématique d’odeurs, si la gestion des matières résiduelles se fait telle que présentée par Valoris. »
On ajoute que dans l’éventualité où le projet de vitrine publique de démonstration de Valoris devait se concrétiser, le ministère de l’Environnement devrait exiger de l’initiateur qu’il produise une nouvelle modélisation de la dispersion des odeurs dans le secteur environnant afin d’en évaluer les effets cumulatifs avec les activités d’Englobe.
Le rapport ajoute que Valoris devrait poursuivre ses efforts afin d’élaborer un projet de compensation pour la perte des milieux humides et continuer ses démarches avec Domtar afin d’acquérir une bande de terrain boisé, adjacente à la section nord-est du terrain visé par le projet d’agrandissement, dans l’optique d’une intégration durable de ce dernier au paysage.
Le rapport fait également état des craintes et préoccupations du public ayant participé aux audiences. On y fait mention notamment de la volonté d’une réduction du volume de matières enfouies, par le détournement de matières putrescibles de l’enfouissement. On mentionne des solutions proposées comme l’élargissement du recours à la consigne, l’amélioration du tri à la source. Le document indique les craintes des citoyens à l’effet que le projet d’agrandissement détériore la qualité de l’eau particulièrement les ruisseaux Bury et Bégin ainsi que la qualité de l’air. Les odeurs nauséabondes émanant du parc éco-industriel et la présence accrue de goélands font partie des doléances formulées.
Accueil favorable
Chez Valoris, on est favorable aux différentes recommandations contenues dans le rapport. Pour le directeur général, Denis Gélinas, « le rapport du BAPE est la continuité des ateliers d’acceptabilité sociale tenus par Valoris pendant toute l’année 2019 et que le contenu de celui-ci vient bonifier le projet d’agrandissement du LET. Valoris discute déjà avec les représentants du MELCC pour ajuster son projet en fonction des préoccupations du ministère », précise-t-il.
Le président de Valoris, Steve Lussier, souligne que le rapport du BAPE est une étape importante dans le processus. « Avec ce dépôt public du ministre, nous nous approchons d’une décision dans ce dossier. Nous comprenons que le ministre prendra quelques semaines pour recommander un décret à ses collègues du conseil des ministres. Ce qui donnera le temps à la Régie, en compagnie des différents experts qui ont participé au projet, d’approfondir le contenu du rapport et préparer les prochaines étapes pour ne pas perdre de temps advenant que le gouvernement donne son aval au projet d’agrandissement du LET de Bury. »
Robert Roy
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy et vice-président de Valoris, n’est pas surpris du rapport « ça respecte ce que Valoris va faire, les grandes orientations, Valoris, on a les mêmes préoccupations, on va continuer de travailler avec ça. Je suis à l’aise avec ça. » M. Roy est moins confortable avec la notion de tonnage restreint. Il demande au gouvernement de reconnaître le projet de traitement mécano biologique (TMB) « on va être capable de détourner 40 %, c’est aussi simple que ça. Arrêter de subventionner à gauche et à droite des TMB similaires au nôtre. Commençons par finaliser le nôtre et après on pourra le faire exploser partout en région. » Le préfet signale que Recyc-Québec a subventionné à la hauteur de 2,2 M$ un traitement mécano biologique (TMB) en Beauce-Sartigan alors que Valoris attend toujours une reconnaissance.
Quant aux craintes envers les cours d’eau comme le ruisseau Bégin et les odeurs, M. Roy précise que des installations ont été ajoutées à cet égard. Le préfet ne considère pas que le rapport soit contraignant, « moi, je le trouve approprié. Tout ce que je demande, c’est qu’on ait le même traitement que n’importe quel autre site d’enfouissement. Je n’ai pas de problème si on l’applique aux autres », complète-t-il.
Le LET atteindra sa capacité maximale d’ici la fin du printemps 2021. Le projet d’agrandissement prévoit l’aménagement progressif de 10 cellules d’enfouissement supplémentaires sur son site du chemin du Main Central à Bury. Le projet comporte également une mise à niveau du système de traitement du lixiviat et de destruction thermique du biogaz pour un coût de construction estimé à 60 M$.
Rappelons que la commission d’enquête a uniquement un pouvoir de recommandation.

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Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif du HSF : La saison est lancée

La Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) du Haut-Saint-François amorçait sa saison hier avec un lave-auto chez Bumper to Bumper à East Angus.

Le CIEC du HSF est une équipe de huit jeunes âgés de 12 et 13 ans désirant créer leur premier emploi sous forme d’entrepreneuriat. Se présentant comme étant débrouillards, ces jeunes entrepreneurs proposent leurs services dans plusieurs domaines tels que le lavage de voiture, la tonte de gazon, le désherbage ou encore pour du gardiennage.
Sous la supervision de deux coordonnatrices du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François, l’expérience du CIEC vise à favoriser l’autonomie des jeunes, leur intégration sociale ainsi que leur permettre de vivre une première expérience de travail stimulante.
L’équipe de jeunes entrepreneurs sera disponible du lundi au vendredi jusqu’au 6 août. Pour réserver leurs services, contactez-les au 819 832-1513 ou au ciechsf21@gmail.com. Il est également possible de les retrouver sur les réseaux sociaux Facebook (Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif du HSF) et Instagram (ciec_hsf).

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