Village de Chartierville en Estrie

Chartierville : Une population en croissance

La municipalité de Chartierville connaît une augmentation de sa population de 4,26 % soit 12 personnes additionnelles.

Après plusieurs années à la baisse, la municipalité de Chartierville a connu au cours des 12 derniers mois, une hausse de 4,26 % de sa population, portant son nombre de citoyens à 294, soit 12 de plus qu’en 2020. La recherche de tranquillité semble être un facteur déterminant dans le choix des nouveaux citoyens.

Entre 2012 et 2019, la municipalité a connu une diminution de citoyens de 21 %, explique Kenneth Cameron, conseiller municipal de Chartierville. C’est pourquoi il est heureux de noter une telle augmentation cette année. « Avec la pandémie, comme partout, les gens sont à la recherche de paix, de campagne et d’air frais », explique-t-il. De plus, plusieurs aspects de Chartierville semblent attirer les gens, selon lui, soit les terres de la couronne, les montagnes, les lacs, les sentiers pour VTT et le Ski Eldorado. Avec ces nouveaux arrivants, la municipalité est confrontée à une nouvelle problématique : le manque d’hébergement. N’ayant plus de maison ni de terre à vendre et pour préserver ses atouts et assurer un développement intelligent, la municipalité a rétabli le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) qui comprend cinq citoyens et deux conseillers municipaux. Les responsabilités de cette équipe seront entre autres, élaborer un plan pour le zonage, les parcs, l’industrie, le récréotourisme, etc. « Le comité va suivre une formation que j’ai suivie avec la Fédération québécoise des municipalités (FQM) pour partir sur un bon pied et pour bien former et élaborer un plan d’urbanisme », mentionne M. Cameron. Considérant que le dernier plan d’urbanisme remonte à 2001, le comité se doit de faire un développement intelligent et accommoder les besoins différents des nouveaux arrivants, estime le conseiller.

Ainsi, plusieurs projets sont prévus au cours des prochains mois. La municipalité prévoit l’élargissement de l’industrie pour la fabrication de panneaux d’imperméabilisation, les Membranes F. R. Liners inc. « Le but de cette action est de créer de l’emploi ici à Chartierville. Pour nous, avec quelqu’un qui peut engager une dizaine d’employés, il peut y avoir d’autres familles dans la ville, peut-être une vingtaine de personnes », explique M. Cameron. Pour lui, augmenter davantage la population permettra également d’améliorer l’économie du village. En plus des nouveaux arrivants, la municipalité a connu une hausse du tourisme au cours de la dernière année. Le Ski Eldorado a vu sa popularité croître et a reçu un achalandage qui sort de l’ordinaire l’hiver passé. « Les fins de semaine, en hiver, il y avait une cinquantaine de voitures stationnées partout », lance le conseiller. Afin de rendre le tout plus sécuritaire, un stationnement y sera construit. De plus, un des propriétaires avoisinants du site songe à proposer des petits chalets pour les visiteurs, augmentant ainsi l’offre d’hébergement.

À la suite de la consultation citoyenne pour les aînés, en janvier dernier, les responsables se sont assurés de faire un suivi. Ils ont mis un comité en place pour identifier concrètement les enjeux, tels que la socialisation, l’hébergement, le transport, des soins médicaux et des visites à domicile. La municipalité a reçu une subvention de 3000 $ afin d’offrir des activités aux aînés. « À court terme, nous voulons faire un petit parc qu’on appellera l’espace de l’amitié », explique M. Cameron. Il sera aménagé face au dépanneur et sera rendu possible, en grande partie grâce à la générosité d’un citoyen qui a offert de partager son terrain. Situé dans un lieu que les gens considèrent comme étant la place centrale du village, le parc proposera éventuellement de la musique et des activités comme des cours de yoga.

Le développement de ces projets sera affiché sur la page Facebook de la municipalité de Chartierville, ainsi que sur le site Internet www.chartierville.ca.

camp de jour dans le Haut-Saint-François

Camps de jour dans le HSF : Il y en aura dans 10 municipalités

Les enfants pourront s’amuser à nouveau dans les camps de jour pour l’ensemble des municipalités du territoire.

Ayant reçu l’autorisation de l’Association des camps du Québec (ACQ), diverses municipalités de la MRC du Haut-Saint-François préparent les camps de jour de la saison estivale 2021. Débutant peu après la fin des classes, les activités se feront dans le respect des directives gouvernementales et de l’ACQ.

En autorisant la tenue des camps de jour, également connus sous l’acronyme OTJ, l’ACQ a déposé un guide des mesures à la disposition des organisations. Ainsi, la distanciation sociale devra être respectée, les organisateurs devront privilégier les activités extérieures et limiter l’utilisation des locaux intérieurs seulement lors d’intempéries. De plus, la limitation des contacts physiques et les mesures d’hygiène devront être respectées.

Sur les 14 municipalités du HSF, 10 d’entre elles accueilleront les enfants dès le 28 juin. En raison des ratios d’enfants par animateur qui sont légèrement plus élevés cette année comparativement à la saison 2020, la majorité des municipalités ont reçu davantage d’inscriptions que l’année passée. Certains groupes ont dû être ajustés en raison des consignes sanitaires, comme c’est le cas à La Patrie. « Nous en avions six de Chartierville, mais dû au manque de personnel et des restrictions sanitaires, nous n’avons pas pu les prendre », explique Marie-France Gaudreau, directrice générale adjointe de La Patrie. Certains parents démontrent également de la réticence à inscrire leurs enfants selon l’obligation ou non du port du masque. « J’ai quelques familles qui ont des craintes à savoir si les jeunes de 10 ans et plus auront l’obligation de porter un masque durant leur séjour au camp. Les familles refusent d’inscrire leurs enfants si cela est le cas », exprime Jacky Mathieu, responsable du service d’animation estivale (SAE) de Scotstown et Hampden. Selon le guide de l’ACQ, l’obligation du port du masque est déterminée selon le palier d’alerte de la région. Ainsi, en zone orange, le couvre-visage est obligatoire à l’intérieur en tout temps pour tous les participants ayant terminé au moins leur première année du primaire. De plus, il est requis pour tous les enfants dans le transport. En zone jaune, il est obligatoire à l’intérieur pour ceux ayant terminé leur 5e année du primaire et pour tous dans les transports. Finalement, en zone verte, aucun couvre-visage n’est imposé.
Pour Cookshire-Eaton, des discussions ont eu lieu concernant la tenue d’un camp de jour dans le secteur de Sawyerville. Auparavant, la municipalité offrait trois camps, soit un par secteur, Cookshire, Johnville et Sawyerville. « Les dernières années, il n’y avait pas assez d’inscriptions dans le secteur de Sawyerville pour offrir un camp de qualité, car les âges des enfants étaient trop disparates, donc les enfants étaient redirigés vers Cookshire. L’an dernier, à cause de la situation COVID et des mesures que nous devions mettre en place, nous avions décidé de faire un camp centralisé à Cookshire et d’offrir un service de garde matin et soir à Johnville et de transporter les enfants vers Cookshire. Cette formule a été un succès, donc cette année, nous avons décidé de la garder », explique Mélanie St-Pierre, directrice Développement – Communication – Loisirs à la Ville de Cookshire-Eaton.
En raison des différentes mesures, les SAE ne pourront offrir des activités comme les années précédentes. Toutefois, les organisations mettent en place différents thèmes chaque semaine et des activités qui se dérouleront directement au camp. « Nous avons une très belle équipe de 12 animateurs, deux responsables et six aides-animateurs. Nous avons planifié de belles thématiques et activités. Les enfants seront bien occupés et l’été s’annonce très amusant malgré tout », exprime Andréane Rivard, directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire pour la municipalité d’Ascot Corner.

Seules les municipalités de Chartierville, Lingwick, Newport et Westbury n’auront pas de SAE cet été.

Valoris, Centre de tri multimatières

Audiences du BAPE : Valoris prône le tri mécano-biologique et veut devenir une vitrine de démonstration technologique

Nous apercevons les lignes de tri CRD et RÉS/ICI du centre de tri multimatières de Valoris.

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) demande au gouvernement du Québec la reconnaissance du procédé de tri mécano-biologique (TMB), dont elle dispose la technologie, et désire une aide financière pour faire la démonstration de son efficacité dans le cadre d’un projet de trois à cinq ans. À cela, elle souhaite devenir une vitrine technologique de démonstration pour le TMB.

Convaincus de l’efficacité du TMB pour réduire l’enfouissement des déchets ultimes, les représentants de Valoris ne demandent qu’à en faire la démonstration à grande échelle et pour y arriver la participation financière de l’État est nécessaire.

Voilà ce qui se dégage du mémoire présenté par le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, et le directeur général, Denis Gélinas, dans le cadre des audiences publiques du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur l’état des lieux et la gestion des résidus ultimes.
D’entrée de jeu, M. Lussier y est allé d’une mise au point visant le gouvernement du Québec. « Depuis sa création, Valoris a mis de l’avant des initiatives favorisant le maximum de valorisation et le minimum d’enfouissements et il semble que Valoris est toujours en avance et que les reconnaissances en lien avec ses innovations ne sont pas au rendez-vous », précise-t-il.

M. Gélinas a enchaîné en résumant le contenu du mémoire de 54 pages tout en précisant comment l’approche de Valoris permet une réduction significative de l’enfouissement. Il a rappelé que « l’approche gouvernementale n’a pas su démontrer toute l’ouverture, ni une réelle volonté pour favoriser tous les moyens qui pouvaient et prouvaient efficacement à atteindre lesdits objectifs de réduction d’ICI. La participation volontaire citoyenne et l’implantation d’une économie circulaire représentent des approches logiques, mais ne permettent pas à elles seules, ni à court terme ni à moyen terme, de réduire significativement l’enfouissement des déchets au Québec. »

Le dg de Valoris précise que le TMB constitue une belle alternative et qu’il est mis à contribution dans les pays européens depuis les années 1960. Le mémoire indique qu’il était utilisé dans 15 pays européens en 2010. En 2017, on comptait quelque 570 unités de TMB pouvant traiter 55 millions de tonnes de déchets annuellement. Le procédé n’a cessé de se peaufiner au fil des années et il en serait à sa 3e génération. Le traitement mécano-biologique peut permettre d’atteindre divers objectifs. L’un d’entre eux est de fabriquer du compost qui est toutefois interdit dans l’industrie agroalimentaire. Valoris a tenté l’expérience du compost au cours de 2019. « Les résultats de la caractérisation du compost fait avec des matières organiques extraites du TMB de Valoris, lors des essais de l’été 2019, ont affiché des valeurs d’un compost de qualité AA par rapport à la norme BNQ pour tous les métaux », peut-on lire dans le mémoire. « Malgré ses très bons résultats de caractérisation de compost issu du TMB, Valoris est d’avis que ces composts devraient être valorisés dans des applications autres qu’agricoles, comme la réhabilitation des sites miniers, le recouvrement final des LET ou encore en aménagement routier. »

« Cependant, d’ajouter M. Gélinas, la reconnaissance gouvernementale face à cette approche tarde à se concrétiser, et ce malgré des résultats probants. Nous considérons que la table est mise pour permettre de bénéficier efficacement des impacts positifs de ce procédé TMB dans la gestion des matières résiduelles générées au Québec. » M. Gélinas rappelle que Valoris utilise déjà le procédé TMB depuis sa création en 2015 pour deux de ses trois lignes. Dans une recommandation s’appuyant sur 35 considérants de différents ordres, Valoris propose l’utilisation du TMB adapté au Québec comme un outil efficace et performant pour atteindre la cible gouvernementale de l’enfouissement du résidu ultime seulement. Dans le contexte actuel, explique-t-on, la recommandation porte sur trois démarches. La première, en reconnaissance du TMB adapté au contexte québécois, comme une approche réelle et pertinente pouvant immédiatement contribuer à la réduction significative des déchets enfouis. La seconde vise l’implantation d’une vitrine de démonstration technologique, pour assurer un encadrement strict de toutes les étapes mis en œuvre de cette démarche tant du procédé de tri proprement dit, du conditionnement des matières organiques extraites des déchets et un suivi sur le terrain des utilisations des extrants en partie le compost. Troisièmement, l’obligation de la disponibilité publique des résultats découlant du projet de vitrine de démonstration pour en assurer une appropriation de tous les intervenants sur le territoire québécois autant privé que public. On demande que la vitrine soit implantée pour une période de trois à cinq ans afin de valider le processus et les résultats obtenus.

Rappelons que le rapport du BAPE sur les résidus ultimes doit être déposé au ministre de l’Environnement au plus tard le 22 décembre 2021.

Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, Estrie

La mairesse de East Angus sollicite un renouvellement de mandat

À l’aube de célébrer ses 20 ans de vie politique municipale, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, n’a pas l’intention de se retirer, au contraire. Elle demandera un renouvellement de mandat en marge de l’élection municipale de novembre prochain. « Ma ville, ma vie, pour moi cela a tout un sens ! J’ai ma ville à cœur, je la vois changer pour le mieux et je suis très fière. Je suis prête à poursuivre le travail que je fais avec dévouement, depuis bientôt 5 ans, à titre de mairesse. Je vais donc reconduire ma candidature afin de vous représenter », peut-on lire dans un court texte. Pour Mme Boulanger, l’objectif principal est de travailler dans un processus d’amélioration continue de la qualité de vie et des services dans une ville où il fait bon vivre. Impliquée pour diverses activités, elle entend poursuivre dans cette voie que ce soit pour la relance économique, et ce sans négliger l’aspect environnemental. La mairesse sortante entend bien poursuivre son travail en collaboration avec les membres du conseil municipal et du personnel de la municipalité.

Relais Coeur des Cantons

Relais au Cœur des Cantons : Les Épatants organisent une vente de garage

Nous apercevons en fauteuil roulant Patrick, fils de Lynne Martel-Bégin et de Rodrigue Bégin, lors d’une édition de la marche Relais pour la vie. Patrick a succombé au cancer à l’âge de 34 ans.

Impliquée depuis 1976, Les Épatants, une équipe composée de 12 personnes, n’a pas l’intention de s’en laisser imposer par le contexte pandémique. Contraint de réduire ses activités notamment la marche Relais pour la vie dont les profits sont versés à la Société canadienne du cancer Estrie, le groupe de personnes a convenu d’organiser une vente de garage qui se tiendra le 12 juin à East Angus.

Ayant obtenu les autorisations nécessaires tout en respectant les mesures sanitaires, le groupe de personnes dont la majorité est du Haut-Saint-François invite la population au 396, rue Ashley, à East Angus, à venir faire de bonnes affaires de 8 h 30 à 17 h.

Plusieurs articles, dont des produits de la boutique des Épatants, seront mis en vente pour l’occasion. Lynne Martel-Bégin, membre du groupe, assure qu’il y aura de quoi satisfaire plusieurs acheteurs. Évidemment, toutes les recettes seront versées à la Société canadienne du cancer région de l’Estrie.

Marche

Même si la traditionnelle marche Relais pour la vie qui se déroule habituellement à Sherbrooke et renommée Le Relais au Cœur des Cantons est annulée, nos Épatants n’ont pas l’intention d’en rester là. Ils ont convenu de faire leur propre marche à l’intérieur du quartier où se déroulera la vente de garage. Vers 20 h, les membres feront le relais en marchant toute la nuit dans les rues, et ce jusqu’à 7 h le dimanche matin. Mme Bégin assure que le tout se fera dans le calme de façon à protéger la quiétude des gens.
Les Épatants ne font pas que marcher pour venir en aide. En temps normal, on organise une foule d’activités, dont la participation aux marchés de Noël de Dudswell et de Magog. On planifie également une journée familiale de quilles. Soucieux d’innover dans la recherche de financement, les membres ont développé une boutique virtuelle dans laquelle il est possible de se procurer une foule de produits faits à base de bois : horloges, chandelles, personnages, plateau avec produits d’érable, etc.

Depuis sa création, Les Épatants ont remis plus de 30 000 $ et Mme Bégin a bon espoir que l’équipe réussira à remettre entre 8 000 $ et 9 000 $ cette année.

ACTU-Rachel

BELONGING

For some decades now, many English speakers in Quebec have expressed a sense of not quite belonging in their homeland. Numerous studies have observed this.

Look at the proportion of Quebec civil service positions held by English speakers: Less than one percent. Compare that to the percentage of the Quebec population whose mother tongue is English: More than eight percent. This is equally true in Quebec City and Montreal, reported a study carried out by the Quebec English-Speaking Communities Research Network (QUESCREN) at Concordia University in 2018.

Who commissioned this study? The Quebec Government’s very own Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise, or Secretariat for Relations with English-speaking Quebecers. Below in this column is news about two projects funded by this same Secrétariat, and they both have to do with the question of belonging.
One has to do with belonging in a larger sense. The other aims to offer youth an inside look at how the Quebec government functions, and how to participate in it.

Good initiatives, I say. But a certain confusion about belonging still hangs over me, about how these efforts line up with other factors. Factors such as Bill 21 banning religious symbols for many government employees, and now Bill 94, proposing new limits to the use of English.
Belonging is a complicated question. « The test of tolerance comes when we are in the majority; the test of courage comes when we are in the minority, » said Ralph W. Sockman. We have ample need of both tolerance and courage, as a Quebec society today.
BELONGING IN QUEBEC
The COM-Unity project is all about belonging, if you are an English-speaking Quebecer. The project was inspired by a 2018 survey of English speakers across Quebec by the Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise. The survey found that English speakers « have mixed feelings about their identity as Quebecers, and an ambiguous sense of belonging in the province. »
What to do about this? The Secrétariat funded six community organizations to create projects about identity and belonging. Members of these groups represent various ages and backgrounds within the English-speaking community.
« Our rich history has shaped us, and our story has been evolving since the very beginnings of our time on this land, as has our identity, » reads the project description.
Now – tomorrow! – you can see the results of this project in the form of an online celebration. It promises « exciting new videos and thought-provoking presentations » by the six partners, involving hundreds of people of all ages, from all around Quebec. Included are « surprising artistic creations from youth, poignant videos from the Black community, touching interviews with seniors, » and more.
The event is Thursday, June 10, at 12 noon. To register, visit this link: tinyurl.com/com-unity-2021.
The COM-Unity partners are the Black Community Resource Centre, the English Language Arts Network (ELAN), the Leading English Education and Resource Network (LEARN), the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN), Seniors Action Quebec, and Youth for Youth (Y4Y). The project is coordinated by the Quebec English-Speaking Communities Research Network (QUESCREN) at Concordia University.
BISHOP’S YOUTH FORUM
The Civic Leadership Institute for English-Speaking Youth at Bishop’s University is free of charge for young people aged 17 to 26 who are interested in leadership in today’s Quebec. It is billed as a virtual gathering with peers from across Quebec.
The Forum has a jam-packed schedule from August 13 to 17, offering speakers, workshops and activities in an interactive virtual gathering. It offers an inside look at how Quebec institutions work, including the Quebec National Assembly, political parties, business, community organizations, and media. The aim is to « give participants not only a sense of what it is like to work in these major sectors, but also how to influence change. »
The event wraps up with a mock Parliamentary Commission, featuring feedback from « several Quebec luminaries. »
The initiative is supported by the Quebec Government’s Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise.
Find more information and register by July 1 at bishopsforum.ubishops.ca.
EATON CORNER MUSEUM
Summer job opening: The Eaton Corner Museum is looking for a Heritage Interpreter to work with genealogy documents, beginning June 16 for four days/week, 6 hours/day, for eight or nine weeks. For information, email eatoncorner59@gmail.com with “Heritage Interpreter” in the subject line.
The Heritage Interpreter will not be working with the public because Museum will remain closed to public visits during the 2021 season, announced Sharon Moore, for the Board of Directors. Questions? Leave a message at 819-875-5256, or visit the Eaton Corner Museum Facebook page.
ADULT ED THIS SUMMER
For persons age 16 and older, the Eastern Townships School Board’s Adult Education Summer School offers virtual high school courses, free language courses, and free employment services through Job Links. The registration deadline is June 18. Info: etsb.qc.ca/adult-education-summer-school-2021/, or email adulted@etsb.qc.ca.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer), or at Trinity United Church (plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. In-person Sunday services for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, stay 2 metres apart, use assigned seating, wear masks, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by June 14 for publication June 23 and by June 28 for July 7.

Victoria Hall, Cookshire-Eaton

Galerie d’art Cookshire-Eaton : Début de la saison estivale le 24 juin

Nous retrouvons Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, Gilles Denis, président de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, et Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture John-Henry-Pope, qui œuvrent à faire du secteur une destination culturelle des plus intéressantes.

La Galerie d’art Cookshire-Eaton, avec la Maison de la culture John-Henry-Pope et la Ville de Cookshire-Eaton, procédera au lancement de la saison estivale le 24 juin avec l’exposition Hors Zone mettant en vedette les œuvres de trois artistes : André Philibert, Odette Gauvreau et Frédéric Lapointe. Les concerts apéro seront également de retour avec quatre spectacles s’étalant du 27 juin au 12 septembre.

La galerie sera ouverte du jeudi au dimanche, dès le 24 juin jusqu’au 5 septembre. Les visiteurs auront l’opportunité d’admirer les œuvres de 10 h à 17 h. Mentionnons qu’il sera possible de faire des visites de groupe sur réservation et de rencontrer l’artiste, d’exprimer le président de la galerie d’art, Gilles Denis.

Parmi les artistes, André Philibert de Chartierville est bien connu pour ses œuvres contemporaines, par la géométrie de ses formes unique et par sa maîtrise technique. Graphiste de formation, il a participé à de nombreuses expositions solos ou en groupe. Plusieurs de ses toiles se retrouvent en Europe, aux États-Unis ainsi qu’au Canada. L’artiste est décrit comme magicien, peintre de la pleine lune, des aurores ou des crépuscules.
Odette Gauvreau travaille à sa production personnelle et collabore à plusieurs expositions solos ou en groupe. Elle cumule conjointement un long parcours de peintre scénique, sculpture, mouleuse, sur des films, pièces de théâtre, publicités et séries télévisées.

Fort d’une formation en génie électrique, en littérature autant qu’en langues modernes qu’aux beaux-arts, Frédéric Lapointe, originaire de Bury, estime qu’un artiste doit faire feu de tout bois. Son imagination fleurit au contact de la nature. Ses paysages, quoique fortement inspirés de lieux réels, sont tous inventés.

Concerts apéro
Les amateurs de musique classique seront encore gâtés avec quatre spectacles qui seront présentés à 17 h dans le parc des Braves. La première prestation du 27 juin se déroulera sous le thème Place à la relève et mettra en vedette le Duo Alliage composé de Johanna Silberman à la flûte traversière et de Marie-Philippe Poulin au violoncelle. La présentation du 18 juillet sous le thème Airs d’été  se fera au son de la flûte traversière de Myriam Genest-Denis et de la harpe de Valérie Milot. Les cuivres à l’honneur mettra en vedette, le 8 août, cinq artistes soit les trompettistes Robin Doyon et Stéphane Beaulac ainsi que Gabriel Gauthier-Beaudoin au cor, Martin Ringuette au trombone et Jean-Philippe Dutil au tuba. La dernière présentation de la saison, le 12 septembre, se fera avec le Quatuor Despax. Les artistes, Cendrine, Jean, Maxime et Valérie Despax respectivement aux violons, alto et violoncelle en mettront plein les oreilles.
Les concerts sont fort appréciés du public puisque les responsables en sont à la 6e édition dont trois sous le vocable de concert pique-nique et maintenant sous l’appellation de concerts apéro. Bien que l’activité soit gratuite, les contributions volontaires seront acceptées. Soucieuse de rejoindre le plus de gens possible et de partager cette richesse avec les aînés, la Galerie d’art Cookshire-Eaton procédera à l’enregistrement vidéo des spectacles pour les présenter aux deux CHSLD de la MRC soit à Weedon et East Angus. L’initiative est rendue possible grâce à la participation de L’Inconnu dans le noir avec la contribution de généreux commanditaires. Pour M. Denis, il est important de soutenir les artistes particulièrement en période de pandémie. « Nous autres, c’est 12-15 artistes qu’on va pouvoir leur donner un certain montant. » Outre cet aspect, Gilles Denis rappelle que la culture « c’est la qualité de vie. » Pour Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, le fait de pouvoir présenter une programmation culturelle relève de l’exploit. « Pour nous, c’est une belle représentation pour le Cœur villageois. Le culturel, faut qu’il soit dans le cœur du village. » De son côté, la présidente de la Maison de la culture John-Henry-Pope, Manon Elisabeth Carrier, estime « que les gens ont besoin d’entendre parler d’autre chose que du COVID. La musique, c’est bon pour tout le monde, c’est bon pour l’âme. On s’assoit dans le parc et les gens quand ils repartent, ils sont heureux. » Rappelons que l’ensemble des activités culturelles s’inscrivent dans le cadre du Cœur villageois de Cookshire-Eaton.

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Grève pour le personnel de soutien scolaire : Les manifestants se font entendre

Les parents du Haut-Saint-François ont eu à composer récemment avec une grève de 24 heures, menée par les membres du personnel de soutien scolaire affilié à la FEESP-CSN, affectant les élèves de notre territoire et du CSS des Sommets.

Le recours à la grève, explique-t-on dans un communiqué de presse, est lié à l’absence de volonté du gouvernement Legault d’offrir des conditions salariales justes et équitables au personnel de soutien scolaire, ainsi qu’à sa vision obtuse du milieu de l’éducation. « Nous ne souhaitions pas en arriver là, mais, dans les circonstances, nous n’avons pas le choix de déclencher la grève », mentionnait Annie Charland, présidente du secteur scolaire FEESP-CSN. « Lorsqu’il y a une pénurie de personnel de soutien dans les écoles, ce sont les conditions d’apprentissage des élèves qui en souffrent. Le gouvernement Legault doit comprendre qu’il y a une multitude de corps d’emploi qui soutiennent l’ensemble des élèves. La grève du personnel de soutien démontre qu’une école ou un centre ne peut même pas ouvrir ses portes sans nous. Pas de service de garde, pas d’entretien, pas de secrétariat, pas de soutien direct aux élèves. C’est tout ça, l’absence du personnel de soutien », renchérit Mme Charland.

« Le travail du personnel de soutien scolaire au quotidien est fondamental. Dès le début de la crise sanitaire, il a été au front pour soutenir les travailleuses et les travailleurs essentiels, notamment par la mise en place des services de garde d’urgence. Pourtant, malgré le caractère essentiel de leur apport à la société, la reconnaissance gouvernementale n’est toujours pas au rendez-vous » signale Nathalie Arguin, présidente de la FEESP-CSN. « S’il est vrai que le premier ministre veut faire de l’éducation une priorité, il doit réfléchir l’école en tenant compte de l’ensemble du personnel, et non pas seulement en fonction de ses priorités électorales », ajoute Mme Arguin.
Le syndicat précise que la question salariale revêt un caractère particulièrement important puisque la grande majorité d’entre eux gagne moins que le salaire moyen du Québec. On ajoute que les travailleurs ont à jongler avec des horaires brisés sur l’ensemble de la journée, et une grande part du personnel de soutien gagne moins de 20 000 $.

D’autre part, le désengagement des travailleurs semble une réalité. « Uniquement au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, nous avons perdu 40 travailleuses et travailleurs au cours de la dernière année. L’avenir des services en éducation est en péril. Il faut trouver des solutions ! », ajoute Julie Bolduc, présidente du Syndicat du personnel de soutien de la CSHC.

Le syndicat reproche au gouvernement de faire passer le béton avant les humains. Il mentionne que le gouvernement prétend ne pas avoir la capacité financière d’accorder un 5 % sur trois ans alors qu’il annonce des investissements de 10 milliards pour creuser un tunnel entre Québec et Lévis.

Le secteur scolaire regroupe 37 syndicats affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), représentant 35 000 employés de soutien présents dans 31 centres de services scolaire francophones et deux commissions scolaires anglophones. Dans la région de l’Estrie, il compte 1 000 membres. Il s’agit du plus grand regroupement d’employés de soutien scolaire au Québec. Ils sont regroupés par secteur d’emploi : le personnel administratif, le soutien direct à l’élève, les services de garde et le soutien manuel.

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Alloprof : Nouvelles récupérations interactives

C’est une année marquée par de nombreuses innovations qui s’achève avec le lancement des MiniRécups d’Alloprof. Ces récupérations virtuelles et synthétiques visent à outiller les 350 000 élèves du secondaire qui préparent leurs examens finaux, en vue d’un deuxième bulletin comptant pour 65 % de la note finale. Dans ce contexte où beaucoup reste à jouer, une quarantaine de MiniRécups couvrant des apprentissages à prioriser sont désormais offertes sur mobile et navigateur, complétant les efforts déployés par l’organisme dans le cadre de la stratégie de renforcement du filet de sécurité scolaire du ministère de l’Éducation.

« Chaque année en juin, des milliers d’élèves désespérés se tournent vers Alloprof, avec l’impression qu’ils ne comprennent plus rien à la matière. Les MiniRécups ont été conçues pour apaiser cette angoisse de la fin de l’année. L’élève est guidé pas à pas vers une compréhension globale des notions. Et bien entendu, il est invité à communiquer directement avec nos enseignants si la MiniRécup n’a pas répondu entièrement à ses questions », précise Marc-Antoine Tanguay, porte-parole et directeur de la stratégie d’Alloprof.

Un outil qui donnera un réel coup de main
Les MiniRécups, ce sont des vidéos de récupération de moins de 30 minutes qui dédramatisent les notions essentielles en les résumant de manière dynamique, ludique et interactive. Accessibles au aprof.ca/minirecup, elles touchent les sujets posant le plus de difficultés aux élèves parmi les savoirs essentiels, comme la compréhension du texte narratif, la résolution de problèmes algébriques ou les calculs de masse volumique. Alloprof prévoit élargir le champ des notions abordées au fil des prochains mois. Au total, 150 MiniRécups seront déployées d’ici juin 2022, équivalant en tout à 75 heures de révision.

« Si près du fil d’arrivée, il y a un ultime effort à donner. Avec les MiniRécups, l’élève peut faire sa récupération où et quand il le veut. L’objectif est de l’aider à réussir ses examens en simplifiant la révision des notions clés », explique Marc-Antoine Tanguay.

Parcours d’apprentissage interactif
L’expérience comprend plusieurs étapes pour faciliter les apprentissages et assurer la compréhension de la matière. En commençant sa MiniRécup, l’élève revoit les notions préalables. Afin de maintenir son attention et de confirmer qu’il a bien compris, des questions émergent à l’écran tout au long de la vidéo. L’élève est ensuite mis au défi avec des exercices, puis invité à consulter des notions connexes à la MiniRécup visionnée.

Des ressources pour la préparation aux examens de fin d’année
Pour aider les élèves de tous les niveaux dans leurs examens de fin d’année, l’organisme les encourage également à consulter les autres ressources déjà en ligne : 3000 fiches explicatives, 460 vidéos et 780 exercices. Avec l’appui du ministère de l’Éducation, Alloprof a multiplié cette année les initiatives pour répondre à une croissance de plus de 60 % des demandes d’aide. Ainsi, depuis janvier, l’organisme ouvre les dimanches, a doublé son nombre d’enseignants et a lancé une Zone d’entraide et un service de clavardage. Toutes ces nouveautés sont regroupées sur un portail, Alloprof 100 % solutions, animé par le sympathique personnage Flo qui guide les élèves vers les meilleurs outils leur permettant de surmonter leurs difficultés, sept jours sur sept.

Han-Logement à East Angus

Han-Logement à East Angus : Disponibilité prévue dès octobre

Entamée depuis le mois de mars, la construction de l’immeuble Han-Logement à East Angus devrait pouvoir accueillir ses locataires dès le mois d’octobre prochain. Le bâtiment, comprenant huit logements, sera adapté pour les personnes handicapées.

« Nos logements sont pour personnes autonomes et semi-autonomes, donc ce n’est pas supervisé. Il n’y a pas de services de santé sur place », rappelle Jocelyn Jussaume, directeur général adjoint de Han-Logement. Travaillant en collaboration avec Les Étincelles de Bonheur, à East Angus, l’objectif est d’offrir aux personnes souffrant de handicap et/ou de déficience intellectuelle d’habiter dans un logement adapté à leurs conditions qui leur permettent de vivre plus librement et se débrouiller de façon autonome ou quasi autonome.

Construit dans un immeuble plein pied, sur la rue Warner, le projet compte huit logements de trois pièces et demie. « Le terrain peut en contenir deux, alors on va voir comment ça va aller. Il pourrait y avoir une phase deux », explique M. Jussaume, ajoutant que l’investissement pour ce premier immeuble est de 1,5 M$. Pour l’instant, aucun autre projet de ce genre n’est prévu dans le Haut-Saint-François.

Édition du Festival Musique aux Sommets à Chartierville

Édition du Festival Musique aux Sommets à Chartierville : De non à peut-être

Le Festival Musique aux Sommets a attiré un lot de visiteurs intéressant au fil des éditions.

Le dévoilement, la semaine dernière, du plan de déconfinement par le premier ministre du Québec, François Legault, vient changer la donne pour plusieurs organisations de festivals. Celui de Chartierville ne fait pas exception et le comité pourrait revoir sa position d’annuler l’édition pour la 3e fin de semaine du mois d’août.

Rejoint au lendemain de l’annonce du plan de déconfinement, le président du Festival Musique aux Sommets, Jean Bellehumeur, n’était pas réfractaire à l’idée de reconsidérer la position du comité. « Avec les annonces d’hier, je vais prendre la peine d’en jaser avec le comité d’organisation pour voir ce qu’ils en pensent. Peut-être, ça pourrait être une formule allégée. Je sais que chez nous, si les gens étaient capables d’organiser un petit quelque chose. Je suis pas mal certain qu’on ne pourrait pas faire quelque chose comme on fait d’habitude. Va falloir que ce soit probablement un soir, mais ça ne sera pas comme d’habitude. » Le président voulait également prendre le temps d’analyser les règles qui seront en vigueur pour mesurer avec les membres du comité la faisabilité d’une édition au mois d’août prochain.

« D’habitude, explique le président, on finit le festival en août. On finit les chiffres, ces choses-là, quelque part vers le milieu de septembre et au milieu de septembre, on est déjà en train de travailler pour trouver les artistes et organiser les affaires pour l’année d’après. Alors, organiser ça à deux mois d’avis, je peux vous dire que ça ne sera pas évident. »
M. Bellehumeur complète en précisant « vous pouvez dire que c’est un peut-être, mais il faut que j’en parle au comité avant. »

TABLEAU DÉCONFINEMENT QUÉBEC

Pandémie de la COVID-19 : Vers un déconfinement progressif

Le retour en zone orange devrait se faire dès le 31 mai en Estrie. C’est en partie ce qu’a annoncé le premier ministre François Legault, la semaine dernière, lors du point de presse détaillant le plan de déconfinement de la province. Ces mesures d’assouplissement permettront aux citoyens un retour progressif à la normale.
Plan de déconfinement provincial
La première date à retenir est le 28 mai, soit celle du retrait du couvre-feu et de l’ouverture des terrasses extérieures des restaurants. Tant que la région sera en zone rouge ou orange, les limites seront de deux adultes avec enfants mineurs de résidences différentes par table. Pour Yannick Côté, copropriétaire du restaurant le Cuisinier déchaîné, à Cookshire-Eaton, la nouvelle est bien accueillie, étant un établissement exclusivement extérieur. « On risque d’être à peu près deux semaines avec un peu plus de restrictions, ce qui va nous permettre de redémarrer la machine plus lentement pour être fin prêt quand on va avoir peu ou pas de restrictions », exprime-t-il. L’ouverture est prévue le 10 juin. Pour le Resto bar Rive Sud, à East Angus, c’est une tout autre histoire puisque leur terrasse n’accueille que quatre personnes. C’est pourquoi la copropriétaire, Chantale Duhaime, ne songe pas à l’ouvrir. Présentement, l’entreprise survit avec les commandes pour emporter. « Mon chiffre d’affaires est de 17 % actuellement », explique-t-elle, ajoutant qu’il est temps d’avoir plus de lousse.
De plus, à partir de cette date, il sera permis de se rassembler à l’extérieur sur les terrains privés. Toutefois, ce sera pour un maximum de huit personnes provenant de résidences différentes ou les occupants de deux résidences différentes et la distanciation physique de deux mètres devra être respectée. Les déplacements entre régions seront à nouveau autorisés et il y aura un allègement des règles pour les grandes salles intérieures et les stades extérieurs ayant des places assignées d’avance. Ainsi, un maximum de 250 personnes par zone ayant une entrée indépendante sera permis pour un maximum de 2500 par salle.
Si la tendance se poursuit, l’Estrie devrait pouvoir se retrouver en zone orange dès le 31 mai, mais le Dr Alain Poirier, directeur de la Santé publique en Estrie, affirme travailler fort pour que la situation se rétablisse avant. « Comptez sur moi pour faire valoir qu’on ne veut pas rester 12 heures de plus, si je réussis à être convainquant dans mes arguments », exprimait-il lors d’une conférence de presse. De plus, advenant une continuation dans les baisses de cas, l’Estrie pourrait même se retrouver en zone jaune dès le 14 juin.
À compter du 11 juin, le gouvernement permettra l’ouverture des terrasses extérieures des bars et autorisera les sports et loisirs supervisés à l’extérieur en groupe de 25 personnes. Les camps de jours et camps de vacances ouvriront dès le 25 juin, ainsi que les activités et événements publics extérieurs selon les règles sanitaires. De plus, les personnes ayant reçu deux doses du vaccin se verront alléger les exigences sur le port du masque et la distanciation lors des rassemblements privés. Le 28 juin, l’Estrie, ainsi que toutes les régions du Québec devraient passer au palier 1, soit la zone verte. Des mesures de vigilance devront être maintenues pour éviter une retransmission du virus.
Finalement, dès la fin août, plusieurs assouplissements supplémentaires sont prévus si la situation épidémiologique le permet et que plus de 75 % des personnes de plus de 12 ans ont reçu les deux doses de vaccination. Ainsi, le retour en présentiel pour les étudiants du cégep et de l’université est prévu, le retour vers une organisation normale au primaire et secondaire et une reprise progressive du travail en présentiel.
Le premier ministre rappelait toutefois que ces mesures pouvaient être modifiées dépendamment de l’évolution de la situation épidémiologique.
La vaccination se poursuit
En date du dernier point de presse de la Santé publique en Estrie, mercredi dernier, plus de la moitié des Estriens avaient reçu une première dose du vaccin et 12 % de plus étaient en voie de l’obtenir, ayant déjà pris rendez-vous. Au rythme actuel, l’objectif provincial de vacciner 75 % des adultes avant le 24 juin a été devancé de près de deux semaines, soit au 15 juin. Dans le Haut-Saint-François, 45 % des citoyens ont reçu une première dose. Ce taux demeure toutefois sous la moyenne des autres RLS. « On constate toujours que le taux de vaccination est un peu plus faible, bien qu’il se soit amélioré, dans le RLS du Haut-Saint-François. On suit ça toujours », affirme Jean Délisle, directeur de la vaccination en Estrie. Les injections des deuxièmes doses se poursuivent et c’est près de 4 % des citoyens de la MRC qui ont maintenant une couverture vaccinale totale.
Tel qu’expliqué lors du point de presse du premier ministre, les dates de rendez-vous pour les deuxièmes doses pourraient être devancées afin de permettre un retour à la normale plus rapide.
Situation chez les jeunes
Avec le retour en zone rouge, les élèves du deuxième cycle du secondaire ont dû recommencer l’enseignement partiellement à distance. Toutefois, cette alternance devrait se terminer le 31 mai prochain, avec le retour en zone orange, si tout se déroule comme prévu.
Vaccination 12-17 ans
Les jeunes âgés de 12 à 17 ans peuvent depuis mardi prendre rendez-vous pour se faire vacciner dans les centres de vaccination de masse. En milieu scolaire dans le Haut-Saint-François, on débutera vraisemblablement dans la semaine du 7 juin. Contrairement à d’autres centres de services scolaires, il n’y aura pas de clinique pour le vaccin dans les écoles du territoire. Après discussion avec l’équipe responsable de vaccination et des particularités du type de vaccin, Pfizer-BioNTech, il a été convenu d’utiliser le poste de vaccination situé à la salle des Chevaliers à East Angus, d’expliquer le directeur général du CSSHC, Martial Gaudreau.
L’endroit est situé à proximité de l’école primaire du Parchemin et de la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Le trajet se fait parfaitement à pied, d’exprimer M. Gaudreau.
Pour les autres écoles du territoire, un transport sera organisé et la vaccination se fera sur les heures de classe, précise M. Gaudreau.
Au total, 158 élèves du niveau primaire et 650 du secondaire sont admissibles à la vaccination. Bien entendu, le consentement parental sera nécessaire pour les élèves de 12 à 13 ans, les plus âgés pourront décider d’eux-mêmes. M. Gaudreau demande également aux parents, s’ils le désirent, de procéder de façon autonome en inscrivant leur enfant, ce qui est possible depuis mardi.
M. Gaudreau entrevoit les prochaines semaines avec optimisme. « Nous autres, ce qu’on nous dit, c’est un signe pour un retour à la normale au mois d’août. Juste la possibilité d’entrevoir un retour à la normale, pas de masque en classe et que les élèves pourront reprendre leurs activités, c’est bien. »

Me Patricia Fontaine - Médiation Haut-Saint-François

Médiation Haut-Saint-François : Faire une différence dans la vie des gens

Me Patricia Fontaine souhaite, avant tout, faire une différence dans la vie des gens.

En démarrant son service de médiation, la notaire Patricia Fontaine souhaite avant tout faire une différence dans la vie des gens. Depuis décembre 2020, Médiation Haut-Saint-François s’adresse tant aux familles qu’aux entrepreneurs de la région.

« Avec la médiation, l’objectif, c’est d’avoir un tiers qui nous aide à naviguer à travers notre conflit pour trouver des ententes plutôt que d’aller devant le tribunal », explique Mme Fontaine. Celle-ci propose des services adaptés aux besoins de la population offrant son expertise dans quatre champs différents. Afin de s’adapter à la population du HSF, la notaire propose un service de médiation agricole, celui-ci n’étant pas offert dans la région. « J’accompagne les agriculteurs dans les démarches de transfert d’entreprise à la relève afin de leur permettre de discuter de tous les aspects pratiques, mais aussi émotifs, reliés à la transition de l’entreprise familiale qui a été au cœur de leur vie depuis souvent des générations. Mon expérience personnelle en agriculture et mes années de pratique en droit agricole, jumelées à mes compétences de médiatrice, font de moi une personne tout indiquée pour pouvoir comprendre les enjeux d’un transfert à la relève », ajoute Me Fontaine. La médiation civile et commerciale est pour les personnes ayant des litiges, conflits d’entrepreneurs. La médiation successorale s’adresse à ceux qui ont un conflit dans le cadre d’un règlement de succession. Finalement, le service de médiation familiale s’adresse aux personnes en contexte de séparation avec ou sans enfants. « Avec la pandémie, il y a des gens qui ont vraiment des besoins au niveau de la séparation. Je pense que c’est un service qui est essentiel dans le secteur », exprime-t-elle.

Notaire depuis 2005 et copropriétaire d’un cabinet de notaires à Cookshire-Eaton de 2011 à novembre 2020, Patricia Fontaine désirait offrir un service qui allait faire une différence dans la vie des gens.

Église de Johnville

Église Notre-Dame-de-la-Paix : Aucun promoteur sur les rangs

Une rencontre est prévue en juin pour déterminer les détails du projet.

Malgré plusieurs personnes intéressées, l’église Notre-Dame-de-la-Paix, de Johnville, n’a trouvé aucun promoteur, et ce, après deux appels d’offres.
Contrairement à ce qui était mentionné précédemment dans le journal Le Haut-Saint-François, la municipalité a lancé, non pas trois, mais deux appels d’offres, sans succès, depuis le début de l’année, la dernière se terminant le 6 mai. « Pour l’instant, on a donné la chance aux coureurs. C’est sûr que la période qu’on vit présentement, ce n’est pas évident, ce n’est pas facile et notre «timing» n’était pas vraiment bon », exprime Mario Gendron, conseiller municipal à Cookshire-Eaton. Un des projets proposés était un restaurant. Toutefois, en raison du contexte actuel et de la fermeture temporaire des restaurants, le promoteur n’a pas eu l’approbation des établissements financiers.

« Le but ultime, c’est que la bâtisse, je ne lâcherai pas prise, il faut qu’elle reste debout. C’est le point d’ancrage dans le village », mentionne M. Gendron. Selon lui, la municipalité n’a pas l’intention de la détruire. L’élu souhaite profiter d’une prochaine rencontre du conseil municipal pour discuter du dossier et le présenter à Cookshire-Eaton Innovation. Un projet d’aire de repos était prévu en partenariat avec le promoteur qui aurait été retenu. « Mais là, vu que l’église n’a pas de promoteur, au lieu de reconstruire une autre bâtisse à côté de l’église pour l’aire de repos, on se servirait peut-être de la devanture de l’église », explique le conseiller. Un budget était déjà alloué pour ce projet, ajoute-t-il. La prochaine étape sera de trouver des subventions pour pouvoir rénover le bâtiment.

« Ultimement, si ce n’est pas de la restauration, ça va prendre plus un aspect communautaire, culturel, art et culture ou des choses comme ça qu’on peut présenter à l’intérieur de l’église », explique M. Gendron. Une rencontre est prévue en juin pour déterminer les détails du projet.

Le préfet, Robert Roy, sollicitera un renouvellement de mandat.

Robert Roy sollicitera un renouvellement de mandat : Continuer à développer la région

Le préfet, Robert Roy, sollicitera un renouvellement de mandat.

À l’approche des élections municipales, Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, prévoit solliciter un renouvellement de son mandat. En conservant son rôle actuel, il souhaite continuer à développer la région.
Pour M. Roy, être préfet, c’est représenter l’ensemble du Haut-Saint-François. « J’aime travailler sur des projets régionaux pour le développement de ma région », explique-t-il. Au cours des cinq dernières années, il a travaillé sur plusieurs projets, dont certains ne sont pas encore terminés. En renouvelant son mandat, il aimerait pouvoir terminer ceux qui lui tiennent le plus à cœur. Il y a entre autres le projet de la route 257, auquel plusieurs municipalités du HSF se sont mobilisées, Valoris et la vitalisation de l’Est de la MRC. Pour ce dernier, M. Roy explique qu’un nouveau projet vient d’être démarré grâce à un fonds spécial du gouvernement. L’idée est de donner un coup de pouce à ces municipalités pour qu’elles se démarquent.

Jusqu’à maintenant, aucun autre candidat ne se présente au poste de préfet, mais M. Roy affirme être prêt puisque ça fait partie de la « game ». « Si je suis réélu, c’est pour continuer à développer le Haut-Saint-François », ajoute-t-il.

Membres du Syndicat des Professionnelles et Professionnels de l’Éducation de l’Estrie (CSQ), employés au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons

Éducation : Les professionnels débrayent à leur tour

À l’instar de leurs collègues d’un peu partout au Québec, une quinzaine de membres du Syndicat des Professionnelles et Professionnels de l’Éducation de l’Estrie (CSQ), employés au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, tenaient une ligne de piquetage, mercredi passé en avant-midi, aux abords de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus. Les conditions de travail font partie du litige les opposant au gouvernement du Québec. On reproche également au gouvernement de ne pas avoir fait d’offre salariale aux travailleurs professionnels du milieu scolaire, comme les psychologues, les orthophonistes, les orthopédagogues, etc. La demi-journée de grève était organisée par le Syndicat représentant le personnel professionnel (SPPEE-CSQ). Il s’agissait de la deuxième demi-journée de grève, la première s’étant déroulée en avril dernier.

Projets d’infrastructures à Dudswell et East Angus

Projets d’infrastructures à Dudswell et East Angus : Les gouvernements investissent près de 1,5 M$

Nous apercevons quelques participants à la conférence de presse virtuelle dont les députés de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, de Mégantic, François Jacques, ainsi que les mairesses de Dudswell, Mariane Paré, d’East Angus, Lyne Boulanger.

Les gouvernements du Québec et du Canada investissent près de 1,5 M$ dans trois projets d’infrastructures récréatives et sportives, dont deux à East Angus et un à Dudswell.

L’annonce en a été faite par Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead au nom de Catherine McKenna, ministre fédérale de l’Infrastructure et des Collectivités, et du député de Mégantic, François Jacques, adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (volet Affaires municipales) au nom de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest.

East Angus
Les deux projets à East Angus nécessiteront un investissement global de 1 983 023 $. De ce montant, les deux paliers de gouvernement injecteront en parts égales 1 321 882 $. La municipalité assume la différence soit 661 141 $.

Projets
Le projet de mise à niveau de l’aréna Robert-Fournier nécessite à lui seul un investissement de 1 583 841 $. Il consiste entre autres à la réfection des façades extérieures de l’aréna et des toitures, la rénovation du hall d’entrée, le remplacement de baies vitrées, des douches et la peinture des estrades.
L’autre projet se concrétisera au parc de la Rive-Sud. On y aménagera une aire de jeux adaptée pour les personnes à mobilité réduite en plus d’ajouter des jeux d’eau. On prévoit également aménager un sentier reliant les appartements Han-Logement au parc. Ce complexe immobilier est conçu pour les personnes aux prises avec un handicap. L’aménagement de jeux d’eau devrait se faire au cours de l’été, assure la mairesse, Lyne Boulanger. L’initiative nécessitera un investissement global de 399 182 $ dont 133 088 $ seront assumés par la municipalité.

Elle remercie les représentants politiques en précisant que « ces aides sont réellement nécessaires pour notre communauté et notre ville. Favoriser le bien-être des personnes, des familles et des entreprises font partie de nos valeurs du quotidien. » Les travaux qui seront réalisés à l’aréna Robert-Fournier, qui aura bientôt 50 ans, constituent un plus pour la région et les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, d’ajouter Mme Boulanger. Quant aux aménagements prévus au parc, la mairesse soutient que « les personnes à mobilité réduite pourront elles aussi profiter d’une installation agréable et adaptée à leur besoin. »

Dudswell
À Dudswell, le projet prendra forme au parc Gordon MacAulay, secteur Bishopton. On procédera notamment à la rénovation du chalet, l’ajout de jeux pour les enfants, l’aménagement d’une petite montagne pour faire de la glissade en hiver et des sentiers pédestres avec de petits bancs emménagés permettant des haltes. On prévoit également planter des arbres ce qui marquerait la première phase. La municipalité souhaiterait entamer les travaux le plus rapidement possible et compléter l’ensemble du projet avant l’hiver prochain. L’initiative, qui nécessitera un investissement global de 160 000 $, se répartit en parts égales entre les deux paliers de gouvernement pour 53 328 $ alors que la municipalité injectera 53 344 $. Tout en remerciant l’aide gouvernementale, la mairesse Mariane Paré mentionne que « la municipalité de Dudswell travaille très fort au développement de son milieu de vie. Avec l’amélioration des infrastructures, Dudswell est sous la loupe de familles qui se cherchent des endroits pour s’installer ou il fait bon vivre. »

En cette période pandémique, Mme Bibeau reconnaît l’importance « de jouer dehors pour garder notre santé physique et santé mentale, alors investir dans nos infrastructures sportives et récréatives est l’un des meilleurs moyens pour améliorer la qualité de vie de nos jeunes et de nos moins jeunes au sein d’une communauté. C’est pourquoi le gouvernement du Canada et celui du Québec investissent dans nos régions depuis 2018, et ce, sur un horizon de 10 ans, 7,5 G$ par le développement et le réaménagement des projets d’infrastructures communautaires, structurelles, récréatives, accessibles et durables. »
Satisfait de la contribution financière du Québec, le député François Jacques soutient que c’est toute la population d’East Angus et Dudswell qui en profitera. Il est heureux de constater que les investissements serviront pour l’ensemble de la communauté notamment les personnes à mobilité réduite. Ces projets font partie de près de 200 autres qui sont financés en province par le gouvernement du Canada et du Québec, d’ajouter M. Jacques.

Préfet
Évidemment satisfait de l’implication financière des gouvernements, Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, signale que certains aspects, dont les rénovations à l’aréna Robert-Fournier, auront un impact sur l’ensemble du territoire notamment « pour les enfants qui l’utilisent autant l’été comme l’hiver. » Il assure aux députés que les sommes investies seront très bien utilisées par les municipalités concernées. « Merci beaucoup de faire confiance aux élus, je connais les deux mairesses et je peux vous assurer que ce sera des projets numéro 1. »

Transport collectif et adapté dans le HSF

Transport collectif et adapté dans le HSF : Une année folle pleine d’ajustements

La direction et le personnel de Transport de personnes HSF ont fait preuve d’imagination et de flexibilité pour s’ajuster aux besoins du milieu au cours de la dernière année.

Le transport collectif et adapté dans le Haut-Saint-François s’est avéré hautement important en période de pandémie. La direction de l’organisme, Transport de personnes HSF (TPHSF), est sortie de son cadre régulier de transport collectif pour s’adapter et offrir de nouveaux services auxquels il n’était pas tenu. Résultat : une année intense, exigeante, mais combien satisfaisante pour les usagers et responsables de l’organisme.

2020, aux dires de la directrice générale de TPHSF, Thérèse Domingue, est « une année hors du commun. Une année très folle, mais en même temps, on a été capable d’évaluer notre capacité à s’adapter à répondre à un nouvel environnement. Dans cette folie-là, je qualifierais l’année de positive parce qu’on a été capable de s’adapter à la situation, revoir ce qu’on faisait, s’ajuster aux besoins de la population qui avaient changé. Ç’a été une année de belle folie. »

Par son mandat, TPHSF n’était pas tenu de faire les changements effectués, explique Mme Domingue. « Mais on a décidé dans cette situation-là d’être un acteur à part entière. Il y a des choses qu’on a complètement revues notamment lors de la période du grand confinement. Les gens n’allaient plus nulle part, mais avaient quand même besoin de choses à la pharmacie, à l’épicerie. On s’est dit, si on ne peut pas apporter les gens, on va faire l’inverse. On va apporter ce qu’ils ont besoin. Au lieu de transporter des gens, on a transporté des colis. On a toujours cherché comment on pouvait pallier à leurs besoins. Les circuits réguliers ont donc été bouleversés, mais comblés d’une autre façon », d’expliquer Mme Domingue.

Le TPHSF a maintenu son service de transporteur avec des ajustements réguliers auprès des utilisateurs au cours de la dernière année, mais en ajoutant de nouveaux services comme la livraison que ce soit pour donner un coup de main à Moisson Haut-Saint-François ou autres. On a même offert un service de transport de personnes gratuit pour la période de vaccination sur le territoire. Les usagers, notamment les personnes nécessitant le transport adapté, n’ont nullement été privés du service au cours de l’année 2020, d’assurer Mme Domingue. Même que le nombre d’utilisateurs inscrits pour le transport adapté a augmenté au cours de la dernière année.

Au global, en raison de la période de confinement, le nombre de déplacements a diminué de 10,3 % pour s’élever à 27 792 en transport adapté et collectif. De ce nombre, on note 15 628 déplacements en transport collectif sur réservation excluant la Ligne Verte et 4 339 pour le collectif sur cette ligne. Le total de déplacements en transport adapté s’élève à 7 825 au cours de la dernière année. Mme Domingue explique la diminution de personnes transportées au fait que plusieurs activités ont été mises sur pause en raison de la pandémie. La directrice générale souligne que le nombre de déplacements ne tient pas compte de ceux effectués notamment pour le service de livraison. Cela se traduit par une baisse d’achalandage en termes de personnes, mais une augmentation en kilométrage des véhicules. « Au lieu de transporter les personnes, à un moment donné, on leur apportait ce qu’ils avaient besoin. On a fait l’inverse. »

Bien que les modifications apportées ne soient pas inscrites dans le mandat du ministère des Transports, elles apparaissaient nécessaires aux yeux des responsables de l’organisme, d’expliquer Mme Domingue. « Le transport, c’est un vecteur de développement, peu importe dans quelle sphère. » Dans le contexte actuel, ajoute-t-elle, l’accessibilité et la proximité, c’est essentiel «  et on fait quoi ? Parce qu’il y a des besoins. Pour nous, là, c’était impensable qu’on s’en tienne à notre mission, nos mandats qu’on nous donne, les gens ont des besoins, comment on peut faire en sorte de répondre au maximum de besoins. Notre mandat, c’est de faire du transport de personnes, mais ce qu’on peut faire en plus pour faire en sorte de rendre la vie meilleure, avoir des services supplémentaires, je pense qu’on a une obligation morale de le faire. »

Projets à venir
Si l’année 2020 s’est avérée mouvementée, 2021 s’annonce tout autant. Implantation du nouveau système de transport intelligent, le Wi-Fi accessible dans la Ligne Verte, structurer et soutenir le développement de la nouvelle entité Mobililté HSF, le déploiement de circuits dédiés aux travailleurs et à l’ensemble de la population s’inscrivent sur la liste des choses à faire.

Relocalisation

En plein développement, TPHSF est exiguë au 120, rue Angus Nord, à East Angus. On prévoit construire un local adjacent le futur garage municipal d’East Angus sur la rue David-Swan. Le projet évalué à 500 000 $ prévoit un bâtiment avec garage, mais sans entretien mécanique. Les responsables souhaiteraient procéder à la coupe du ruban au cours de 2021. Mme Domingue précise que le projet n’affectera en rien l’offre ou la qualité des services offerts. Mentionnons que TPHSF procure du travail à 11 personnes, dont huit chauffeurs et trois employés administratifs. On prévoit procéder à l’embauche de deux autres chauffeurs et une ressource et demie au sein du personnel administratif au cours des prochaines semaines.

Satisfaction
Dans un communiqué de presse, la MRC du Haut-Saint-François félicite l’équipe de TPHSF pour sa capacité et sa rapidité d’adaptation, son sens de l’entrepreneuriat, son leadership dans le projet STI et pour son indéfectible volonté à toujours mieux servir la population, les organismes, les commerces et entreprises du Haut-Saint-François. « Le transport collectif et adapté du Haut-Saint-François est un exemple de performance en milieu rural au Québec » de mentionner le préfet de la MRC, Robert Roy. « La recette de combiner les services de transport collectif et adapté dans l’OBNL Transport de personnes HSF est gagnante. Nous le constatons chaque fois que cette équipe dynamique s’adapte avec ingéniosité et rapidité pour continuer à servir les citoyens de notre ville, de notre MRC », de compléter Lyne Boulanger, mairesse de East Angus.

Marche et cours pour le Haut

Marche/cours pour le Haut : 2e édition confinement

Tous sont invités à participer et choisir le parcours de leur choix.

Pour une deuxième année consécutive, la MRC du Haut-Saint-François organise son événement Marche/cours pour le Haut édition confinement. Se déroulant jusqu’au 16 mai, tous les citoyens sont invités à participer en visitant la page Facebook de l’événement.

L’activité encourage les citoyens à se dégourdir en allant marcher ou courir à travers les municipalités du HSF. « Du 8 au 16 mai, les gens font le parcours de leur choix, à l’endroit de leur choix », explique Isabelle Bibeau, agente de développement loisirs à la MRC du HSF. Cette année, les organisateurs ajoutent la portion vélo. Pour participer, les personnes intéressées n’ont qu’à se prendre en photo pendant leur activité et publier les preuves de leur parcours sur la page Facebook de l’événement. Des idées de circuits y seront proposées.

Une autre nouveauté fait son apparition pour cette édition, un volet environnemental. Dans cette optique, les gens sont invités à amasser les déchets sur leur passage. Cet incitatif est principalement pour les jeunes familles, explique Isabelle Bibeau, puisque les plus petits ont parfois plus de difficulté à marcher sans raison, alors nettoyer les sentiers devient une activité. « Ça va aller chercher une autre clientèle, tous ceux qui ont une fibre environnementale », ajoute-t-elle. Ce volet n’est pas sans rappeler la nouvelle tendance, le plogging ou parfois appelé l’écojogging. Celle-ci se caractérise par une activité de nettoyage citoyen combinant le jogging et le ramassage de déchets. Apparue en Suède en 2016, la tendance s’étend rapidement à d’autres pays pour finalement se rendre jusqu’au Haut-Saint-François.

Des prix de participation seront tirés parmi les concurrents. Le premier est un chèque cadeau de 500 $ dans une boutique sportive et le second, une carte de 200 $ dans un commerce du Haut-Saint-François. De plus, un troisième prix s’ajoute pour le volet environnemental, soit un chèque cadeau de 100 $ dans une boutique de la MRC.

En organisant cette activité, les responsables ont comme objectifs de faire découvrir les municipalités du HSF ainsi qu’encourager les gens à pratiquer de saines habitudes de vie. L’événement arrive en même temps que les Journées nationales du sport et de l’activité physique, explique l’agente de développement loisirs. Ainsi, l’organisation a reçu une subvention pour la mise en place de cette initiative. De plus, le député de Mégantic, François Jacques, a également apporté une aide financière à l’activité « parce qu’il trouvait important qu’on réussisse à mettre en place notre initiative cette année malgré le confinement », mentionne Mme Bibeau. Tous les détails supplémentaires sont sur la page Facebook MRC HSF loisirs.

Soirée de reconnaissance de la persévérqance scolaire HSF

Persévérance scolaire : La Caisse du Haut-Saint-François honore 14 élèves

Nous apercevons une photo de groupe sur laquelle nous retrouvons quelques élèves.

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a récemment procédé, en mode virtuel, à sa cinquième soirée reconnaissance pour la persévérance scolaire. Les représentants de l’institution financière ont décerné des prix à 14 élèves de 6e année, répartis dans autant d’écoles situées sur son territoire.

La sélection des lauréats a été effectuée préalablement par les enseignants de chaque classe participante. Les enseignants et la direction de certaines écoles ont présenté un élève en prenant bien soin de préciser les raisons pour lesquelles les jeunes ont fait preuve de persévérance. Par la suite, les jeunes élèves ont eu à répondre à une question et s’exprimer sur leur motivation respective.

Le président de la caisse, Rémi Vachon, dresse un parallèle entre la persévérance et la raison d’être de l’institution financière qui consiste, entre autres, « à aider les gens à réaliser leur rêve. C’est la même raison d’être qui nous amène à reconnaître la persévérance scolaire. Parce qu’on a besoin de persévérance pour réaliser nos rêves et on a besoin de rêve pour nous pousser à persévérer. En fait, l’objectif de notre soirée, c’est de reconnaître votre persévérance et de vous encourager à continuer de rêver. »

Au terme de la soirée, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, rappelle aux élèves que « la persévérance scolaire, c’est d’être capable de continuer même quand c’est difficile, même quand ça demande beaucoup d’efforts, même quand on a moins le goût. La persévérance nous aide à évoluer comme être humain, c’est une qualité exceptionnelle. La persévérance scolaire, c’est encore mieux, parce que si vous continuez à travailler fort, vous obtiendrez vos diplômes. En plus, vous allez acquérir un pouvoir extraordinaire, un pouvoir presque magique! Le pouvoir de choisir votre école, votre emploi et surtout, la vie que vous allez vouloir. »

Ayant félicité les élèves, les enseignants pour leur implication et les parents de soutenir leur jeune, M. Lamoureux a remercié les membres du conseil d’administration d’avoir participé à cette rencontre virtuelle. En lever de rideau, il a rappelé que l’activité se déroule habituellement à l’automne dans le cadre de la Semaine de la coopération. Mais pour les raisons que l’on connaît, l’activité a été retardée dans l’espoir de la faire en présentiel. Force de constater que cela n’était pas possible, expliquant la tenue virtuelle. Mentionnons que les représentants de la Caisse se sont rendus dans les écoles pour remettre les prix aux élèves.

Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris)

Valoris : Deuxième surplus financier consécutif, cette fois de 2,5M$

Bien que les résultats financiers des deux dernières années soient intéressants, les responsables font preuve de prudence quant à l’avenir de Valoris.

Pour une deuxième année consécutive, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) affiche un surplus financier positif. Cette fois, l’excédent net s’élève à 2,5 M$ pour l’exercice s’étant terminé le 31 décembre 2020.

Cette performance est attribuable à plusieurs facteurs, mais majoritairement à la réception et du traitement de matières résiduelles générées par des travaux de construction, rénovation et démolition (CRD) réalisés principalement par la Ville de Sherbrooke pour des projets majeurs. Valoris a également reçu davantage de résidus CRD de clients privés et ajoute une bonne vente de matériaux triés grâce au taux élevé de leur valorisation plutôt que leur enfouissement.

D’autres facteurs comme la réduction des dépenses en transportant moins d’eau de lixiviation vers la station d’épuration de Sherbrooke, le fait d’obtenir des frais d’exploitation inférieurs en lien avec son centre de transfert de Sherbrooke, des économies dans divers travaux et en lien avec les services professionnels contribuent au surplus enregistré. Par ailleurs, Valoris a réduit la dette de près de 2,7 M$ au cours de la dernière année, la faisant passer de 37 M$ à 34,3 M$. La valeur comptable est maintenant d’un peu plus de 39,6 M$.

Valoris entame sa troisième année du plan de redressement 2019-21. En 2019, la régie a dégagé un surplus de 870 493 $ et 2,5 M$ pour 2020. Est-ce qu’on peut anticiper un surplus pour l’année en cours ? Il est beaucoup trop tôt pour s’avancer dans ce sens, de mentionner Louis Longchamps, directeur des communications. Denis Gélinas, directeur général, y va de prudence, « il ne faut pas se laisser aveugler par les résultats positifs. Le passé nous a montré que la situation peut changer et se détériorer rapidement si nous ne sommes pas vigilants. Ces résultats confirment les orientations du Plan de redressement et permettront à l’équipe de la régie de se concentrer sur les différents projets sur lesquels elle travaille : agrandissement du LET, optimisation du traitement des eaux de lixiviation, valorisation des biogaz, l’accréditation gouvernementale pour la ligne CRD et l’accroissement des quantités de matières acheminées chez Valoris. »
Selon Robert Roy, vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, les résultats obtenus « prouvent que notre plan de redressement fonctionne, mais il ne faut pas crier victoire. On a sorti la tête de l’eau, à nous de voir pour l’an prochain. » Interrogé à savoir si les administrateurs pourraient envisager une réduction du tarif du coût de la tonne auprès des municipalités, M. Roy s’est montré prudent, mentionnant que la régie aurait une meilleure idée de la situation financière vers août et septembre prochains. Pour le vice-président, l’objectif serait surtout d’éviter une augmentation du tarif et de diminuer la dette. Il n’exclut pas une diminution du coût laissant tomber « si on voit qu’on est capable de donner de l’air aux municipalités. » Ce dernier insiste pour dire qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais demeure optimiste. Rappelons que le tarif d’enfouissement pour les municipalités membres est de 241 $ la tonne.

Quant au plan de redressement, M. Longchamps mentionne que plusieurs choses ont été faites, que ce soit sur le plan de gouvernance, les finances « là, on travaille beaucoup plus sur le futur et comment on va fonctionner dans le futur. » Dans cette optique, Valoris a effectué des représentations auprès du BAPE dans le cadre des audiences sur la gestion des déchets ultimes au Québec ainsi que sur le projet d’agrandissement du site d’enfouissement qui devraient permettre de consolider les revenus de la régie, d’expliquer M. Longchamps. D’autre part, les discussions se poursuivent avec le gouvernement et visent à faire reconnaître le processus de Valoris, le tri bio mécanique et le compost extrait des déchets. Cette reconnaissance lui permettrait de repartir la ligne résidentielle ICI. M. Longchamps mentionne que les tests effectués à l’été 2019 démontraient la capacité d’extraire jusqu’à 85 % la matière qui se retrouvait dans la masse de déchets.

Il existerait une autre source de financement possible du côté de Recyc-Québec. L’organisme, explique M. Longchamps, a lancé l’année dernière un processus d’accréditation pour les centres de tri CRD. « Tout ce qui va s’appeler municipal et gouvernemental, quand ils vont avoir des contrats à donner, ils vont devoir passer par des centres de tri accrédités. » Valoris a demandé son accréditation et a bon espoir de l’obtenir, ce qui devrait permettre d’assurer un arrivage, donc des revenus.

Le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, admet que les prochains mois seront bien remplis et que le travail est loin d’être terminé. « L’équipe de Valoris a effectué plusieurs représentations lors des différentes audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Le résultat des audiences et les orientations du ministre de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, Benoit Charrette, influenceront la suite des choses pour Valoris. Nous sentons un véritable engouement de la part de différents acteurs du monde des matières résiduelles à travers la province pour mettre en place des solutions innovatrices qui permettent la réduction significative de l’enfouissement des déchets et respectueuse de l’environnement », conclut M. Lussier.

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