Production agricole et bon voisinage

Production agricole et bon voisinage

En ce début de saison de plus grande activité en milieu agricole, la Fédération de l’UPA-Estrie souhaite rappeler certains volets de la production de nourriture afin de favoriser le bon voisinage.
S’installer dans un milieu rural comporte de nombreux avantages, notamment la tranquillité, le grand air, l’espace, les beaux paysages, les moments de détente, etc. Cependant, il faut savoir composer avec les contraintes, les engagements et les réalités d’un espace dédié avant tout au travail des productrices et des producteurs agricoles.

« On comprend les citoyens de se questionner sur l’épandage. Avec son odeur, il est difficile de l’oublier. Par contre, le lisier et le fumier servent à fournir les nutriments utiles à la croissance des végétaux, autant des grains que des légumes, qu’ils soient destinés à l’humain ou au bétail. Le fumier et le lisier sont des engrais naturels produits à proximité. Même nos champs mangent local ! La bonne odeur du foin frais coupé vient compenser », explique François Bourassa, producteur laitier et acéricole de Valcourt et président de la Fédération de l’UPA-Estrie.

Les techniques d’épandage se sont beaucoup améliorées avec les années autant d’un point de vue environnemental que des odeurs. La réglementation oblige notamment les producteurs à épandre dans une fenêtre plus étroite qu’il y a 20 ans (du 1er avril au 1er octobre).
« N’hésitez pas à communiquer avec vos voisins pour leur faire part de vos préoccupations. Les gens du milieu agricole ont cela en commun. Ils sont passionnés et toujours prêts à expliquer pourquoi ils font telle chose ou utilisent tel produit. Si vous prévoyez un rassemblement important (lorsque ce sera permis), n’hésitez pas à en faire part aux producteurs et productrices du coin. Ceux-ci feront un effort pour vous accommoder, par exemple, en choisissant une bonne journée pour diminuer les impacts de l’odeur, du bruit ou de la poussière » explique Michel Brien, producteur laitier et de foin de commerce à Racine et vice-président de la Fédération de l’UPA-Estrie.

Toutefois, rappelons que c’est Dame Nature qui a le dernier mot ! Si de la pluie, du verglas, des grands froids, des sécheresses s’annoncent, il se pourrait que certaines activités ne puissent attendre et que des travaux soient effectués pendant la nuit; engendrant leur lot de lumière ou de bruits désagréables ! Dans ce cas, il vaut mieux faire preuve de patience, de compréhension et de reconnaissance envers celles et ceux qui participent collectivement à nourrir la population d’ici et d’ailleurs.

Partage de la route
La cohabitation est aussi de mise sur la route. Les tracteurs roulent lentement. Néanmoins, les dépasser n’importe comment est très dangereux ! Les productrices et les producteurs invitent les autres usagers de la route à faire preuve de patience et à profiter du paysage en attendant le bon moment pour dépasser un véhicule de ferme de façon sécuritaire.
Enfin, la Fédération de l’UPA-Estrie désire profiter de l’occasion pour saluer les initiatives de la Ville de Sherbrooke et des MRC de l’Estrie qui agissent pour favoriser la saine cohabitation en milieu agricole. Apprendre à mieux se connaître, favorise la compréhension des uns et des autres. Dans la foulée, espérons que ces efforts communs de communications contribuent aussi à diminuer la quantité de visites non autorisées dans les champs et les boisés, qui ont un impact négatif sur les cultures (VTT, motoneiges, randonneurs, chasseurs, etc.).

À propos de la Fédération de l’UPA-Estrie
La Fédération de l’UPA-Estrie regroupe et représente les 4 757 producteurs agricoles propriétaires des 2 697 fermes sur le territoire des sept MRC de l’Estrie. La Fédération de l’UPA-Estrie contribue à l’amélioration continue et durable de la qualité de vie de tous les producteurs agricoles et forestiers de l’Estrie, en agissant afin de promouvoir, défendre et développer leurs intérêts professionnels, économiques et sociaux. L’UPA est une organisation syndicale professionnelle, qui fonde sa raison d’être et son action sur les valeurs de respect de la personne, de solidarité, d’action collective, de justice sociale, d’équité et de démocratie. www.estrie.upa.qc.ca

Centre de pédiatrie sociale, Rémi Robert

Centre de pédiatrie sociale : Aider les familles vulnérables

Rémi Robert

Aider les familles en situation de grande vulnérabilité, tant au niveau médical, psychosocial que juridique. C’est l’objectif que s’est donné Rémi Robert en préparant l’ouverture de la clinique de pédiatrie sociale qui sera située à Ascot Corner. Basé sur le modèle du docteur Gilles Julien, le centre desservira la MRC du Haut-Saint-François dès la fin de l’année 2021.

Un centre de pédiatrie sociale vise à soigner, accompagner et outiller l’enfant en situation de vulnérabilité, en prévenant et en contrant l’impact des stress toxiques sur sa santé globale, par le biais d’une approche collaborative et engagée. Le siège social sera situé dans les locaux de la clinique Pluriel santé sur la route 112 à Ascot Corner, mais un volet mobile permettra de rejoindre toutes les familles à travers le Haut-Saint-François. « On va aussi exploiter le créneau de la pédiatrie scolaire. Là ça rejoint tout le volet mobile. Nos pédiatres vont se rendre dans les écoles étant donné que, dans le Haut-Saint-François, il y a des familles qui n’ont aucun moyen de locomotion », explique M. Robert. Selon lui, la structure qui existe présentement dans les écoles ne comble pas tous les besoins et ne répond pas à toutes les demandes. En desservant cette clientèle, il espère complémenter les services. Plusieurs spécialistes travailleront de pair tels que des psychiatres, techniciens en éducation spécialisée, techniciens en éducation à l’enfance, travailleurs sociaux, orthopédagogues, psychoéducateurs et avocats. De plus, une entente avec le GMF du Haut-Saint-François est conclue et des médecins seront disponibles.
L’approche de la pédiatrie sociale en communauté a été créée par le pédiatre Gilles Julien dans les années 1990. Celui-ci a collaboré avec plusieurs partenaires des milieux de la santé et des services sociaux, scolaires et communautaires. La Fondation du Dr Julien codifie les pratiques et les diffuse à travers de la formation professionnelle continue, universitaire et communautaire. Il y a présentement plus d’une quarantaine de centres de pédiatrie sociale au Québec, mais selon M. Robert, celui d’Ascot Corner sera unique en son genre dans la province. « Nous, on va se caractériser par la créativité, c’est-à-dire qu’on va mettre en place la philosophie pour enfant. On va développer le sens de l’initiative, la réflexion pour permettre aux enfants d’éviter la répétition des patterns, de prendre conscience et de développer une réflexion très tôt », explique-t-il. L’accompagnement des jeunes mères et des femmes plus vulnérables est également au cœur du projet grâce à un volet périnatalité. « On va être en amont, au début de la vie de l’enfant », exprime l’instigateur du projet.
Détenant un doctorat en philosophie pratique (spécialisation éducation) et responsable de la formation continue au Séminaire de Sherbrooke, M. Robert trouve important le volet éducation de la Fondation du Dr Julien.

« On va aller chercher au Cégep, les jeunes qui font ou qui préparent leur stage. On va vouloir les accueillir avec nous, leur montrer c’est quoi la réalité de la pédiatrie sociale dans la communauté », explique-t-il.
Pour venir au bout de son projet, M. Robert prévoit faire appel à des donateurs, mais également demander des financements au gouvernement fédéral. Il veut également recruter des bénévoles et créer un partenariat avec le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons. En aidant les enfants dès leur plus jeune âge, M. Robert croit que ceux-ci vont se développer plus sainement, plus adéquatement. « En toute humilité, et dans un travail collectif, un travail d’équipe, on veut améliorer la qualité de vie de la communauté », exprime-t-il.

Colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité

Colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité : Un intérêt qui dépasse nos frontières régionales

Jinny Mailhot, directrice de la CDC.

L’intérêt pour la 2e édition du colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité a outrepassé les frontières du Haut-Saint-François. Ils étaient plus de 45 participants de différentes régions du Québec, Sherbrooke, Bas-Saint-Laurent, Lanaudière, les Laurentides et autres à participer à la rencontre virtuelle.

L’événement était organisé par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François avec la collaboration de cinq étudiants de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke.
Une brochette de conférenciers ont pris la parole dans le but d’informer, de sensibiliser et donner des trucs pour démystifier, aider et outiller l’ensemble des participants sur la diversité sexuelle et de genre.
Séré Beauchesne-Lévesque, conférencier, intervenant et auteur, a fondé le Groupe d’action trans de l’Université de Sherbrooke en 2016, ce qui a amené à la création de l’organisme TransEstrie en 2020. Coordonnateur de l’organisme et intervenant au programme Pose ta question ! d’AlterHéros, iel se concentre également sur le développement de services pour les personnes trans et non binaires en dehors des grands centres urbains. L’invité a profité du temps qui lui était accordé pour décortiquer chacune des lettres de l’acronyme 2SLGBTQIANBP. Séré Beauchesne-Lévesque mentionne que « la diversité a toujours été là, ce n’est pas nouveau, sauf qu’elle a été réglementée. » Selon iel, le genre ne se limite pas à homme ou femme, il y en aurait au moins 47. Enseignante au Cégep de Sherbrooke et militante pour les droits des personnes des minorités sexuelles et de genre et impliquée au sein du comité confédéral LGBT+ de la CSN, Dominique Dubuc siège également à la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation. Elle est aussi formatrice pour la Coalition des familles LGBTQ+. Mme Dubuc a présenté aux participants divers outils disponibles sur le site web de la CFLGBT+ pour créer des pratiques et des environnements plus inclusifs des familles, des jeunes et des personnes LGBTQ+. Elle en a présenté plusieurs pour le personnel administratif, enseignant, de soutien et tous professionnels ou toutes professionnelles intervenants de loin ou de près auprès des familles des jeunes LGBT+. La conférencière a mis de l’avant des mises en situation afin de présenter les outils pouvant venir en aide et elle a expliqué comment se les procurer. Elle ajoute que de la formation est disponible pour outiller les organismes à accueillir les personnes LGBTQ+.

Jorge Flores-Aranda, professeur à l’école de travail social de l’Université du Québec à Montréal et professeur associé au département des sciences de la santé communautaire de l’Université de Sherbrooke et chercheur régulier à l’Institut universitaire sur les dépendances, au regroupement Recherche et intervention sur les substances psychoactives Québec (RISQ) et au Centre de recherche Charles-Le Moyne sur les innovations en santé, a traité de comment intervenir auprès des personnes de la diversité sexuelle et de genre. Il souligne qu’en raison, entre autres, de la discrimination et de la stigmatisation dont elles sont l’objet, certaines des personnes de la communauté LGBTQ+ sont confrontées à des problématiques sociales diverses comme la consommation de substances psychoactives, de troubles de santé mentale, suicide et bien d’autres. Une compréhension globale de la situation des personnes de la diversité sexuelle et de genre, explique-t-il, exige de tenir compte des différents facteurs d’oppression auxquelles elles sont confrontées et la nécessité de développer des interventions adaptées pour contrer ceux-ci. Les interventions anti-oppressives visant des changements à la base des structures d’oppression sont prometteuses quant à sa capacité de transformer les pratiques et les relations sociales qui influencent la santé des personnes de la diversité sexuelle et de genre, précise-t-il.

Outre les conférenciers, trois personnes ont présenté leur organisme et les services offerts, dont Rebecca Janson, directrice générale du GRIS Estrie, voué à la défense de droit des personnes de la communauté LGBTQ+. Noé Larose, coordonnataire de l’intervention à TransEstrie, explique comment l’organisme peut soutenir les communautés trans et non binaires de l’Estrie tout en assurant que leurs services soient adaptés à leur réalité. Vee Langlois s’active pour la communauté LGBTQ+ de notre territoire, a décrit le Centre de femmes du Haut-Saint-François La Passerelle. Iel indique que le centre accueille les femmes cis et trans, les personnes non binaires, Queer et en questionnement sur leur identitaire de genre. Julie Blackburn travaille et milite au sein de la communauté LGBTQ. Elle a collaboré à la mise sur pied de différents services et organismes en plus d’œuvrer à la mise sur pied du Magazine Sapho afin de lutter contre la lesbophobie et la biphobie et la mise en place d’un centre de femmes dans la région de Portneuf. Depuis son arrivée en Estrie, elle collabore avec l’équipe bénévole de Fierté Sherbrooke Pride à la consolidation de l’organisme.

Jinny Mailhot, directrice de la CDC, est surprise et satisfaite de la participation virtuelle des gens. Elle rappelle que l’objectif était de visibiliser la communauté LGBTQ dans le Haut-Saint-François et de s’assurer de transmettre de l’information aux intervenants œuvrant auprès de la communauté. « Dans ce sens-là, on a atteint notre objectif. On est allé même au-delà parce qu’il y avait des gens de l’extérieur. » Mme Mailhot parle déjà d’une troisième édition qu’elle souhaiterait dans deux ans. « La formule est gagnante, ça se passe bien », complète-t-elle.

Rachel Garber

HAND-TO-HAND!

How are we surviving the pandemic? By now, we’ve each discovered our own coping strategies. In our house, one of these is Star Trek. Most evenings, we’ll be sitting together, absorbing and critiquing two episodes of the various series.

We’re never so attentive as when they are about pandemics in farflung sectors of the universe. The noble fight against the evil virus inevitably involves urgently developing a vaccine. The episode ends in a blaze of glory, humanoids saved once again.

The story assumes the whole population is eager to get the shot in the arm. I guess the writers couldn’t imagine vaccine hesitancy.
“If you think of this as a war,” said Michael Carney of the U.S. Chamber of Commerce, “we’re about to enter the hand-to-hand combat phase.” And it’s risky, said the New York Times article which quoted him. “If it takes too long to reach ‘herd immunity,’ the point at which the spread of the virus slows, worrisome new variants could emerge that evade the vaccine.”
Here, Star Trek gives us another useful metaphor: the Borg. One of their unique strengths is their ability to quickly mutate. “Resistance is futile.”
And so it is with the coronavirus. Give the virus enough time in enough lungs, infecting cells and hijacking them to make new viruses, it will make little copying errors, or mutations. Eventually, a set of inherited distinctive mutations is shared by a group of coronaviruses, and we have a variant.
By not getting enough people vaccinated quickly enough, and by not preventing its spread, we give the virus the opportunity it needs to develop a new set of weapons against us.

Let’s be clear: The war is against the virus, not other people. But I’ve not yet seen a dystopian movie that imagined the war could be lost by people refusing the remedy. Except, now, in real life. Those refusing measures to prevent continued infections are, in fact, fighting on the side of Covid-19. Imagine that!

GARDENING TIPS
Learn about Pollinator-friendly Gardening from master farmer/gardener Mary Ellen Kirby of the Bergerie Heritage Hill Farm in Martinville. It’s a Zoom presentation on Thursday, May 13, at 7 to 8:30 p.m. Townshippers’ Association offers this free of charge; just register in advance by contacting Vanessa at va@townshippers.org.
STRESS-BUSTERS
The last of the “Building Your Mental Wealth” workshops from Townshippers’ Association are via Zoom, on the next three Fridays.
May 14, from 12 to 1 p.m., learn how reflexology can reduce stress and anxiety with Carol Faguy, certified training reflexologist.
May 21, from 12 to 1 p.m., nutritionist Cora Loomis will give an introduction to intuitive eating, which means learning how to trust and respect your body and its natural weight.
May 28, from 7 to 8 p.m.: an inspirational, interactive wrap-up activity.
To register, for information, or for help mastering Zoom, email Michelle at ml@townshippers.org.
BURNOUT TO BALANCE
Regulating stress can take you from burnout to balance, and that is the topic of a workshop on Wednesday, May 19, from 10 to 11:30 a.m. via Zoom, led by Amanda Rocheleau, a social worker and compassion fatigue specialist. She will “explore the impact of chronic stress in our lives and introduce fundamental daily practices that we can all do to help process our stress in order to prevent burnout.”
To register, for information, or for help mastering Zoom, email Vanessa at va@townshippers.org. This workshop is offered by Mental Health Estrie in collaboration with Townshippers’ Association.
TRANSLATION NEEDED?
Community groups can benefit from Townshippers’ Association’s offer of translation for key documents or research, through two programs, Enhancing Regional Community Capacity and Eastern Townships Partners for Health and Social Services. Info: townshippers.org/translation-requests/.
LITERACY HELP?
Need support to connect with services online? Literacy Quebec volunteers offer help to English speakers age 16 or older who need information and support for tasks that require digital literacy skills and/or reading or writing. Info: Literacy Helpline, 1-888-521-8181 or literacyquebec.org/helpline.
LANGUAGE LEARNING?
Want to improve your French, or English, for that matter? Meet Mauril, a new free platform to learn English and French through a wide range of stimulating and entertaining content from CBC/Radio-Canada. The approach is developed by teaching and linguistic experts and is based on official Canadian Language Benchmarks. Info: mauril.ca.
HEALTH LINK
Camille, Diane, Jenny and Michelle of the Health Link Committee have distributed care packages to seniors on special occasions during the pandemic. The bags are replete with information about services and (mostly healthy) goodies. “We would like to thank you all for your kind words and messages of thanks,” they say. “We wish you all a wonderful summer… and look forward to re-connecting with you in the fall! In the meantime, we are always available to help you or connect you to services you might need.” Info: Diane Grenier, 819-560-8540 x 9.
CHURCHES
United. Home worship services are available Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer), or at Trinity United Church (plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. In-person Sunday services for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, stay 2 metres apart, use assigned seating, wear masks, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by May 17 for publication May 26, and by May 31 for June 9.

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Entente de vitalisation : Près de 300 000 $ pour la MRC du HSF

La MRC du Haut-Saint-François recevra une somme de 295 943 $ pour des ententes de vitalisation pour l’année 2021-2022. C’est le député de Mégantic, François Jacques, adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, qui en a fait l’annonce au nom de sa collègue. Cette somme s’inscrit dans le cadre du volet Soutien à la vitalisation et à la coopération intermunicipale du Fonds régions et ruralité (FRR).

Le gouvernement provincial versera la somme globale de 1 204 849 $ pour les MRC du HSF et des Sources. Les ententes de vitalisation encouragent la mobilisation des élus et des administrations municipales en vue de donner un nouvel essor à leur territoire. Les MRC pourront ainsi bonifier les services et les équipements pour la population. De plus, des projets de développement économique, social, culturel ou touristique correspondant aux priorités déterminées par les acteurs locaux seront soutenus pour améliorer le milieu de vie. « Les ententes annoncées démontrent une fois de plus à quel point notre gouvernement a le souci de collaborer avec les MRC dans le développement de nos régions. Les actions qui seront mises de l’avant grâce aux ententes de vitalisation permettront de bonifier la vie municipale et les services sur le territoire de la MRC du Haut-Saint-François. Au final, c’est toute la population du Haut-Saint-François qui profitera de l’aide financière accordée », exprime M. Jacques.

Ces ententes s’échelonnent jusqu’en 2025 et s’adressent aux MRC où les défis de vitalisation sont plus grands. « Pour notre gouvernement, il est essentiel de soutenir les régions du Québec afin qu’elles donnent vie à des initiatives de vitalisation. Les MRC connaissent bien les réalités de leur territoire et c’est pourquoi nous soutenons leurs efforts visant à améliorer leur milieu de vie. Il était primordial pour moi que nous puissions appuyer nos régions et le Fonds régions et ruralité est un exemple concret des actions que notre gouvernement pose pour y arriver », explique Mme Laforest.

Chaque année, une somme de 25 M$ est versée aux ententes de vitalisation au Québec et ce, jusqu’en 2025.

Défi Ose entreprendre HSF

23e édition du défi OSEntreprendre : Des entreprises du Haut se démarquent

Récompensées dans le cadre de la 23e édition du défi OSEntreprendre, deux jeunes entreprises de la MRC du Haut-Saint-François, Les Urnes et la Ferme d’ORée se démarquent en remportant la finale régionale. L’initiative vise à faire rayonner des entrepreneurs inspirants qui sont passés à l’action.
En raison de la pandémie et des règles sanitaires, la cérémonie a eu lieu en plein air, à la gare de Sherbrooke, en présence des lauréats et de quelques partenaires. Pour l’occasion, 16 prix ont été remis aux entreprises s’étant démarquées par la qualité de leur projet, leur créativité et leurs valeurs, explique Isabelle Lodge, responsable régionale. Des bourses totalisant près de 25 000 $ ont été décernées à ces nouveaux entrepreneurs.

Gagnante de la catégorie Exploitation, transformation, productions, l’entreprise Les Urnes, située à Bury, est spécialisée dans la création d’urnes funéraires uniques et de grande qualité. Chaque pièce en bois est fabriquée à la main dans le respect de sa vocation. « Nous croyons très fort en notre projet et de réaliser que d’autres y croient aussi, c’est une belle tape dans le dos. Nous sommes amoureux de notre petit coin de pays et de pouvoir y rayonner nous fait chaud au cœur », expriment Émilie Dostie et Julien Dubé, propriétaires. De son côté, la Ferme d’ORée, située à Newport, a remporté le Volet Réussite Inc. L’entreprise produit et vend du bœuf nourri à l’herbe, de l’agneau, des œufs, du porc de pâturage, du miel non pasteurisé et des paniers de légumes certifiés biologiques directement aux consommateurs et aux bouchers spécialisés. En remportant la finale régionale, la ferme de Newport s’est mérité une bourse de 7500 $ qui permettra aux propriétaires d’installer une autre chambre froide et d’embaucher un troisième employé. « Et nous n’oublierons pas nos employés qui sont en grande partie responsables pour la réussite », expriment Gert Janssens et Sarah Hui, propriétaires de l’entreprise.
Le défi OSEntreprendre présente également un volet scolaire qui a pour but de faire rayonner des étudiants inspirants qui sont passés à l’action. Le projet Les produits des FabriCOEURs, de l’école du Parchemin à East Angus, a remporté la catégorie primaire 1er cycle se méritant ainsi une bourse de 500 $. Pour Stephen Cabana, le directeur du Service de développement économique de la MRC de Memphrémagog, le défi OSEntreprendre est le tremplin par excellence pour mettre en lumière ce qui se fait de beau dans la région. Les remises de prix ont eu lieu directement dans les établissements scolaires en respectant les bulles classes. Au total, 10 prix ont été remis, soit des bourses totalisant près de 5 000 $.

Pour la SADC du HSF, qui était responsable de la finale locale, ce défi est un partenariat gagnant entre les milieux de l’éducation et des affaires. L’organisme est également responsable du volet entreprise de la MRC depuis cinq ans. Lors de cette finale, la Maison de répit Le Vire-Vent S.E.N.C, de Weedon, et Les Urnes s’étaient démarquées, remportant respectivement des bourses de 1000 $ et 500 $. « C’est un coup de pouce qui nous aide à nous propulser vers l’avant et à mieux répondre aux besoins de notre clientèle. Avec la situation actuelle, tout le monde est appelé à relever des défis et à voir les choses sous un angle nouveau. On continue à innover et développer des alternatives pour que les personnes handicapées et leurs proches puissent prendre une bouffée d’air », exprime Guylaine Morin, responsable de la maison de répit. Un troisième prix avait également été offert par le jury à Médiation Haut-Saint-François qui s’est mérité une bourse de 300 $.

OSEntreprendre est un mouvement québécois qui fait rayonner les initiatives entrepreneuriales des milliers de participants annuellement. Pour sa mise en œuvre, plus de 350 responsables se mobilisent dans les 17 régions du Québec afin de mettre en lumière les projets issus de leur milieu.

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Motivation scolaire : Alloprof lance des outils techno stimulants pour les élèves et leurs parents

Alloprof mise sur la motivation en lançant de nouveaux outils pédagogiques, notamment une minuterie pour les devoirs, le jeu Potager en péril ainsi que le jeu de chimie Réaction solitaire. Chacun vise à soutenir l’apprentissage des élèves du primaire et du secondaire ainsi qu’à faciliter la vie des parents. L’organisme propose aussi de nouvelles ressources couvrant les programmes d’éducation financière et de monde contemporain de 5e secondaire.

« Les nouveautés que nous annonçons aujourd’hui s’inscrivent particulièrement bien avec l’arrivée du temps doux et le contexte actuel, qui découragent parfois les élèves à faire leurs devoirs et à réaliser pleinement des apprentissages clés », explique Marc-Antoine Tanguay, porte-parole et directeur de la stratégie d’Alloprof, en précisant que des outils pour aider à la préparation des examens seront également lancés à la mi-mai.

Une minuterie motivante pour les élèves du primaire

Conçue pour plaire aux enfants et faciliter la vie des parents, la Minuterie motivante [alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/jeux/minuterie-motivante] a pour but de transformer la période de devoirs et leçons en compte à rebours exaltant. Personnalisable, l’application disponible sur le site d’Alloprof et dans les boutiques d’applications permet de diviser le temps de travail par matière en fonction des attentes de l’enseignant, de la routine familiale et des besoins de l’enfant. Ce dernier peut choisir le thème de sa session d’étude, comme une fusée qui décolle ou un bateau qui navigue, ainsi que les récompenses (incluant des jeux et des vidéos proposant de courts exercices physiques amusants) liées à l’accomplissement de chaque tâche. « L’outil encourage le développement d’habiletés qui soutiennent le travail scolaire : prendre conscience du temps qui passe, estimer la durée d’une tâche, organiser son travail, anticiper la tâche suivante, retrouver son calme ou se sentir fier de la tâche réalisée. La Minuterie répond à un besoin manifesté par de nombreuses familles qui font appel à Alloprof », résume M. Tanguay.

Potager en péril : jouer pour réviser ses classes de mots au primaire
Potager en péril [alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/jeux/potager-en-peril] est un jeu pour aider les élèves de 4e, 5e et 6e année à réviser les classes de mots (appelées natures des mots en grammaire traditionnelle). Le joueur incarne une petite carotte qui entreprend une quête pour sauver son potager en mettant la main sur des noms, des déterminants, des verbes, etc. Plus elle a de succès, plus elle obtient de costumes amusants et peut combattre des monstres. « Les réactions des élèves qui l’ont essayé sont tellement positives qu’on pense que ce jeu sera l’un des plus populaires jamais lancés par Alloprof, comme Fin Lapin », se réjouit le porte-parole.

Réaction solitaire : coup de pouce pour un apprentissage essentiel en 4e secondaire
Alloprof lance également un nouvel outil pour les ados. Réaction solitaire [alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/jeux/reaction-solitaire] est un jeu de survie pour réviser le balancement d’équations chimiques, une notion clé de 4e secondaire en sciences et technologies qui fait l’objet de beaucoup de demandes chez Alloprof. Prisonnier sur une ile déserte dangereuse, le joueur doit résoudre des énigmes à l’aide du balancement des équations chimiques pour récolter les objets qui lui permettront de s’évader.

Plus de ressources pour les 5e secondaire : éducation financière et monde contemporain

Pour appuyer les élèves de 5e secondaire, l’organisme a également mis en ligne une centaine de fiches pédagogiques qui couvrent la totalité des programmes d’éducation financière et de monde contemporain. Pour présenter ces enjeux complexes, les fiches regorgent d’explications, d’exemples, de définitions simples, de cartes géographiques faites sur mesure, de tableaux, de schémas, etc.

Encore plus de soutien à venir
Rappelons qu’en janvier, Alloprof a annoncé une augmentation de son offre pour soutenir les élèves grâce à un investissement du ministère de l’Éducation. Depuis, l’organisme est ouvert les dimanches, a doublé son nombre d’enseignants et a lancé une Zone d’entraide et un service de clavardage. Des mini-récupérations (appelées MiniRécups) seront lancées à la mi-mai pour aider les élèves du secondaire à consolider les apprentissages prioritaires en vue des examens de fin d’année.

À propos d’Alloprof

Alloprof engage les élèves du Québec et leurs parents dans la réussite éducative en leur offrant gratuitement des services de soutien scolaire professionnels et stimulants. Cette année, l’organisme aura aidé plus de 700 000 élèves et parents. L’organisme est soutenu par de nombreux et généreux partenaires, dont le gouvernement du Québec, Rio Tinto, la Fondation familiale Trottier, la Fondation Desjardins, la Fondation de la famille Pathy, la Fondation Énergie Valero, la Banque Nationale, RBC Banque Royale, la Caisse de dépôt et placement du Québec, la Fondation Préfontaine-Hushion, Rogers, SNC-Lavalin, Télé-Québec, Hydro-Québec et Ubisoft.

valoris

Agrandissement du site d’enfouissement à Bury : Plusieurs craintes et une confiance mitigée

L’ensemble des intervenants ont manifesté plusieurs craintes quant aux mesures d’atténuation concernant l’agrandissement du site d’enfouissement à Bury.

Le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) exploité par Valoris, à Bury, suscite bien des craintes et de la méfiance de l’ensemble des 11 personnes et organismes, qui ont déposé un mémoire au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, lors de la deuxième partie de la commission d’enquête tenue au début du mois.
Tous avaient des motifs d’être craintifs envers les engagements de Valoris. Le Conseil régional en environnement de l’Estrie et le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets voient le projet comme un mal nécessaire qui doit être réglementé et surveillé de près. D’ailleurs, on y propose une foule de recommandations.
Réticence
Pour les instances agricoles comme l’UPA de l’Estrie et le Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, la confiance n’y est tout simplement pas et on craint pour l’avenir des terres agricoles. Ce sentiment est également partagé par les citoyens qui ont déposé un mémoire.
Les deux organismes de l’UPA ont présenté conjointement un mémoire dans lequel ils font part de leurs inquiétudes communes. On y rappelle que le Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François représente 844 producteurs agricoles, soit 492 entreprises agricoles pour des revenus annuels d’environ 86 M$ et 446 producteurs forestiers pour un actif qui génère des revenus annuels de 9 M$. Dans un rayon de 3,5 km du lieu d’enfouissement technique de Bury, on compte une dizaine de producteurs agricoles. Les principales productions sont des fermes laitières et des fermes de bovins de boucherie. « À l’échelle de la province comme à l’échelle régionale, c’est un constat d’échec quant à la réduction des déchets. À Bury, c’est le territoire agricole qui va en faire les frais avec des pertes de superficies. » Les producteurs sont inquiets quant à une potentielle contamination des eaux souterraines. On craint également que l’écoulement des eaux de surface dans le secteur puisse avoir un impact négatif sur le régime hydrique des deux ruisseaux qui sont situés à proximité du LET soit les ruisseaux Bégin et Bury. Ils expriment aussi leurs inquiétudes quant à de possibles contaminations des cours d’eau (ruisseau Bégin et rivière Saint-François) par des eaux de lixiviat traitées non adéquatement. Ils appuient leurs craintes sur le fait que Valoris a été condamné en 2020 pour des rejets de substances nocives compromettant la vie des poissons entre 2014 et 2016. À cela s’ajoute la problématique des goélands. « Les goélands viennent dans les champs et sont particulièrement présents lors des récoltes et entraînent des problématiques de salubrité dans les fourrages et les céréales qui peuvent potentiellement nuire au bétail. » On reconnaît que Valoris fait des efforts, mais cela s’avère insuffisant et ne fait que déplacer le problème des goélands vers d’autres terres agricoles. Même s’ils ne sont pas situés dans la direction des vents dominants, les producteurs mentionnent sentir des odeurs nauséabondes à l’occasion. Les syndicats agricoles demandent donc au BAPE que les mesures de protection requises soient en place et qu’un suivi rigoureux de celles-ci soit exigé pour éviter les problématiques post-agrandissement.
Une menace
Copropriétaire d’une ferme laitière de troisième génération à Bury, Lynne Martel-Bégin se présente à titre personnel et comme porte-parole d’un regroupement de sept autres producteurs agricoles du secteur. Tous se prononcent contre le projet d’agrandissement qui constitue, selon eux, une menace sur la qualité de l’eau et par conséquent sur leurs terres agricoles. « Si l’eau souterraine est contaminée, c’est la fin de nos entreprises », insiste Mme Martel-Bégin. D’ailleurs, elle dénonce la situation du ruisseau Bégin et des rejets de lixiviat qui traverse les terres de sa propriété. Elle rappelle que Valoris a été condamné en 2020 à payer une amende de 500 000 $ pour le déversement de lixiviat dans ce ruisseau. « En 2010, déplore-t-elle, avec la création de la Régie et son plan d’affaires, on nous promettait une réduction de l’enfouissement et une valorisation de plus ou moins 60 % du tonnage et la construction d’un centre de tri pour valoriser. Malheureusement, l’état réel du projet est bien différent. Si on avait fait tout ce qui avait été dit, on ne se retrouverait pas aujourd’hui avec un LET et ses cellules pleines. À la lumière de ce qui s’est passé, vous comprendrez que nous sommes inquiets et méfiants. En conséquence, nous nous opposons à ce projet, car cela pourrait mettre en péril nos entreprises, s’il y a plus d’eau potable. »
Voisinage
M. Cédric Bourgeois, qui a pris la parole au nom de son père résidant dans le voisinage du LET depuis plus de 40 ans, a partagé des enjeux comme la diminution des valeurs des propriétés, la pollution visuelle, la problématique d’odeurs, le bruit et respect de l’environnement. Il propose que Valoris s’engage dans une démarche formelle de médiation pour s’assurer d’une’intégration harmonieuse avec le paysage, que la problématique des odeurs soit considérée dans une problématique de cohabitation et de droit québécois et canadien à vivre dans un environnement sans nuisance et non dans une perspective réglementaire. Il propose également un mécanisme statutaire de partage des revenus avec la municipalité de Bury. M. Bourgeois est d’avis que le projet devrait être autorisé pour une période maximale de 10 ans « pour ne pas lui donner, à Valoris, un droit acquis à polluer l’environnement. »
Propriétaires d’une demeure dans le secteur depuis une dizaine d’années, Nicole Cadieux et Gilles Turcotte ont participé aux rencontres de consultation citoyennes organisées par les responsables de Valoris. « Nous y avons été bien informés, nous avons pris connaissance de leurs ambitions louables de valoriser les matières résiduelles afin de réduire l’enfouissement et de toutes les mesures qu’ils veulent prendre pour protéger l’environnement. Mais nous n’avons pas été convaincus. Qui veut d’un immense site de déchets près de chez soi ? » Le couple demande au BAPE de bien analyser les conséquences de cet immense projet quant aux voisins incommodés par les odeurs, les montagnes de déchets visibles, la baisse de la valeur des propriétés, les risques pour la nappe phréatique et le ruisseau, le déboisement et le milieu humide affecté.
Citoyens
Monique Scholz, citoyenne de Hampden, lance un cri d’alerte à toute la population qu’elle invite à multiplier les efforts pour réduire à la source et détourner le maximum de matières de l’enfouissement. « Les cellules du LET ont enfoui bien plus que ce pourquoi elles sont conçues. Les conséquences sont que le site s’est rempli trop rapidement, on a écourté sa durée de vie. C’est inacceptable qu’en 2021, 40 % de ce qui est enfoui dans une cellule de LET pourrait être composté à la place. » Mme Scholz croit qu’il est nécessaire d’améliorer le tri en amont « pour que Valoris ne reçoive pas des putrescibles avec les bacs noirs. On devrait rendre les bacs bruns obligatoires pour tous. » Mme Scholz dit sympathiser avec les voisins du site d’enfouissement et croit qu’une expropriation ou dédommagement financier serait approprié.
Martin Gagnon, consultant en environnement, rappelle qu’à l’époque, l’idée d’inclure un centre de tri à même le lieu d’enfouissement était bonne et l’est toujours, dans la mesure qu’on puisse remettre en marche les différentes lignes de tri. Faire appel au secteur privé pour valoriser les ressources et leur donner une valeur ajoutée serait également une bonne façon de faire. Il manque très peu de choses pour rendre le site efficace, estime M. Gagnon. Il souhaite également que les municipalités mettent en place des programmes de sensibilisation et formation auprès de la population pour l’inciter à réduire à la source les déchets et mieux trier les résidus.
Waban-Aki
Au total, 11 mémoires ont été déposés dont celui du Grand conseil de la Nation Waban-Aki, déplorant que la nation n’ait pas été consultée depuis le dépôt du projet en 2016 et l’étude d’impact en 2020. « On ne retrouve aucune information sur la Nation dans l’étude d’impact ni dans les documents gouvernementaux. Pourtant, le projet est situé au cœur du Ndakina (territoire de la Nation) et des W8banakiak pratiquent des activités traditionnelles en Estrie. De même, on retrouve plusieurs sites archéologiques dans la région. »
L’audience publique de la commission d’enquête s’est complétée au terme de la soirée du 12 avril dernier. La commission, qui a uniquement un pouvoir de recommandation, rappelle la présidente, Marie-Hélène Gauthier, a jusqu’à la mi-juillet pour déposer son rapport au ministre de l’Environnement, Benoit Charrette. Celui-ci disposera de 15 jours pour le rendre public. La décision d’autoriser ou non l’agrandissement reviendra au conseil des ministres.

La ministre Bibeau

Programme Nouveaux Horizons : 179 211 $ pour les aînés du Haut

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

Pas moins de 179 211 $ sont versés à 11 organismes et municipalités de la MRC du Haut-Saint-François afin de soutenir des projets ciblant les aînés grâce au programme Nouveaux Horizons. Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse virtuelle.

Au total, c’est près de 327 000 $ qui seront partagés par 20 organismes de la circonscription de Compton-Stanstead. Pour le Haut-Saint-François, quatre municipalités et sept organismes communautaires ont reçu une subvention pour améliorer ou créer de nouvelles offres aux aînés de la région. La municipalité de La Patrie reçoit 25 000 $ pour la réfection de sa salle municipale, 24 730 $ sont versés à la ville de Scotstown, le centre communautaire de Weedon bénéficie d’une somme de 22 159 $ pour le rajeunissement et l’entretien des planchers, 21 737 $ est remis au Centre d’action bénévole (CAB) pour le programme Aînés valorisés et le Cercle des Fermières La Patrie se voit remettre 20 629 $. « Le Cercle des Fermières La Patrie favorise l’échange entre les femmes de toutes générations, le partage des connaissances et l’autonomie des aînées avec des ateliers d’informatique et des activités de tissage et de tricot, de couture et de cuisine. Dans une région éloignée comme la nôtre, ce lieu est essentiel pour briser l’isolement et favoriser le soutien entre les femmes. Cette aide financière salutaire va changer la réalité quotidienne de beaucoup d’entre elles. C’est une bénédiction, surtout en ce temps de pandémie », exprime Marie-Anne Spooner-Prévost, présidente du Cercle des Fermières La Patrie. La municipalité d’Ascot Corner pourra, pour sa part, changer toutes les chaises de la salle communautaire grâce à la somme de 20 155 $. « Ça va être des chaises qui sont pliables, sur un rack qui roule, donc faciles à déplacer », explique la mairesse, Nathalie Bresse, ajoutant prévoir également l’achat d’un projecteur pour les conférences aux membres de la FADOQ. Le Cercle d’amitié d’East Angus reçoit 19 699 $ pour son projet Brancher la communauté, 11 374 $ sont remis à Loisirs Hampden-Scotstown pour le programme Tisse-tissons et tricotez et l’AFEAS de Dudswell bénéficie de 6 654 $ pour le projet Virtuellement vôtre. Les Cuisines Collectives reçoivent pour leur part 5 000 $ pour le projet Boîte à lunch et accompagnement aux aînés. « Ce financement va nous permettre d’offrir gratuitement des boîtes d’ingrédients avec recettes savoureuses aux aîné(e)s du Haut-Saint-François. Nous allons ainsi favoriser l’autonomie alimentaire, les saines habitudes de vie et briser l’isolement social que vivent plusieurs de ces personnes en temps de pandémie », explique Guillaume Loiselle-Boudreau, directeur des Cuisines Collectives du Haut-Saint-François. Finalement, l’AFEAS de Cookshire-
Eaton reçoit 2 074 $.

Le programme Nouveaux Horizons a bénéficié de bonifications permettant de doubler le nombre de projets s’adressant aux aînés en milieu rural et de financer un plus grand nombre de projets ciblant les aînés vulnérables. « C’est des projets qui sont développés par et pour les aînés. Ça offre des subventions qui peuvent aller jusqu’à 30 000 $ pour des projets qui vont contribuer entre autres au bénévolat, à du mentorat, à l’engagement des aînés au cœur de nos communautés », explique Mme Bibeau. Cette année, c’est plus de 3 000 projets qui sont financés à travers le Canada avec, au total, une contribution fédérale de 60,8 M$.

Eugène Gagné maire de Weedon

Écocentre permanent à Weedon : Mésentente entre la ville et le promoteur

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, mentionne que le projet de M. Bouchard sera revu l’automne prochain.

La municipalité de Weedon annonçait, lors d’une récente rencontre du conseil municipal, la mise en place d’un écocentre permanent l’été prochain. Cette nouvelle est loin de réjouir l’entrepreneur Dave Bouchard qui, avec l’ancien maire, travaillait à un partenariat public privé pour un écocentre sur son terrain. La mésentente s’est grandement fait sentir sur les réseaux sociaux où le promoteur exprimait son mécontentement.
Depuis plusieurs mois, M. Bouchard préparait son projet d’écocentre permanent sur son terrain de la route 112 (secteur Saint-Gérard) en collaboration avec les municipalités de Weedon, Stratford et Garthby-Beaulac. Or, avec cette annonce, il a l’impression de s’être fait voler son idée. « J’aurais beaucoup aimé mettre à contribution mes compétences et mon savoir-faire, offrir aux citoyens le meilleur service possible dans un espace fonctionnel, un environnement sécuritaire et un endroit stratégique pour la récupération des matières », explique-t-il dans sa publication sur Facebook. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, affirme que l’idée de M. Bouchard n’est pas complètement mise de côté et qu’elle doit être revue à l’automne. Selon lui, il était clair que ce projet n’allait pas se concrétiser cette année. « Pour 2021, on ne voulait pas laisser les citoyens en plan, on a décidé de faire un écocentre permanent pour cet été. À la fin de l’été, on va regarder son projet », mentionne-t-il. C’est lors du conseil de mars dernier que les élus annonçaient son retrait du mouvement J’y participe et la mise en place d’un écocentre permanent. M. Gagné affirme avoir contacté M. Bouchard le soir même pour lui faire part de la décision, ce à quoi il aurait répondu que ce n’était pas grave puisqu’il avait d’autres projets.
Selon le maire, les chiffres donnés par le promoteur n’ont pas de base solide. « Nous croyons primordial d’informer la population que l’importante contribution financière exigée pour la levée de ce projet demande une réflexion et une analyse plus approfondies », expliquait le maire lors d’un communiqué publié sur les réseaux sociaux. De son côté, le promoteur affirme n’avoir jamais demandé d’argent pour la levée de son projet et qu’il assumait tous les investissements relatifs à l’implantation. « Mais M. Bouchard est allé garantir 1800 visites à 35 $ par année pour un contrat de cinq ans. Ça méritait, je pense, une étude plus approfondie que de faire ça sur le coin d’une table », exprime M. Gagné. Ce projet, impliquant trois municipalités, le maire préfère attendre d’avoir les résolutions d’engagements des deux autres villes avant de réévaluer le projet. « Si jamais on va de l’avant avec le projet de M. Bouchard, on va s’assurer que les citoyens vont en avoir pour leur argent, que ce ne sera pas fait sur l’émotivité », ajoute-t-il.

La municipalité prévoit un budget de 15 000 $ pour la mise en place de son écocentre permanent. « On a fait des économies ailleurs. On a économisé 10 000 $ du mouvement J’y participe et on va économiser trois écocentres mobiles à 5 000 $. On est rendu à 25 000 $ », explique M. Gagné. Situé sur Ferry Road, l’écocentre sera ouvert tous les samedis de 8 h à 12 h, du 22 mai au 9 octobre.

Bury rue Main

Un individu bruyant à Bury : Des voisines demandent à la municipalité d’intervenir

L’accumulation de véhicules, le bruit des réparations mécanique et l’achalandage incommodent les voisines qui demandent à la municipalité d’intervenir et de faire respecter la réglementation municipale.

Deux voisines de la rue Main à Bury sont exaspérées de leur voisin, situé en retrait entre leurs résidences. Selon elles, ce dernier effectuerait la vente, l’entretien automobile et causerait du bruit en plus de provoquer un achalandage dans une zone qui ne permet pas ce genre d’activité.
Les propriétaires, Nancy Desbiens et Beverly Gray, ont adressé plusieurs plaintes auprès de la municipalité pour ces activités qui affectent leur quiétude. Elles s’interrogent sur la volonté de la municipalité à régler, ce qu’elles estiment être un problème. Le maire de Bury, Walter Dougherty, insiste « On a pris la chose au sérieux. Ce n’est pas vrai qu’on n’a rien fait. On a envoyé deux avis. »

La résidence qui cause litige est la propriété de Diane Veilleux. La demeure serait en location à un individu qui effectuerait le genre de commerce dont se plaignent les voisines. Selon les plaignantes, le locataire serait actif principalement les fins de semaine. « À partir du vendredi, les autos s’entassent, le monde vient essayer les autos, c’est bruyant. » Comme l’Hôtel de Ville est fermé les fins de semaine, il est difficile pour les autorités municipales de constater sur place, d’exprimer les dames. Elles ajoutent que la cour restreinte du locataire fait en sorte qu’il empiéterait une partie du terrain de Mme Gray, causant des dommages particulièrement en période de dégel printanier.

Mme Gray, qui a fait l’acquisition de la résidence, juste à côté du locateur, s’apprête à emménager dans sa nouvelle maison. « Moi, je déménage et je ne veux pas rester à côté d’un garage, une vente d’autos et avoir du va-et-vient ou quoi que ce soit. Sa cour est pleine, il passe sur mon gazon, il brise mon gazon. On revient ici à Bury pour avoir la paix. » L’entrée du locataire se retrouve entre les deux résidences, mais la forme du terrain fait comme un « L », se retrouvant en partie derrière la résidence de Mme Gray. Cette dernière a installé des piquets pour démarquer les limites de son terrain.
Mme Desbiens demeure à Bury depuis cinq ans. Elle constate également les activités de son voisin, arrivé l’été dernier. Elle dit avoir adressé au moins quatre plaintes auprès de la municipalité. Elle se plaint du va-et-vient de gens qui viennent voir et essayer des véhicules d’occasion. Elle ajoute être victime d’intimidation dans le sens où l’hiver, le voisin empiéterait dans sa cour avec ses véhicules. « On ne se sent pas en sécurité, pas du tout. Il y a toujours plein de monde, de gens qui viennent voir ces autos-là. » Mme Desbiens mentionne avoir porté plainte auprès de la Sûreté du Québec, et ce particulièrement en période de confinement. Les policiers auraient donné un avertissement, explique-t-elle. « On vient ici pour avoir la paix. La municipalité ne nous aide pas. On a menacé de ne pas payer nos taxes. On est sur le bord de penser à vendre », laisse-t-elle tomber en signe de dépit. Le maire Dougherty affirme que la municipalité est active dans le dossier. Il confirme que le secteur est résidentiel, donc ne permet pas ce genre de pratique. « On a donné un avertissement », précise-t-il. La municipalité est allée plus loin en adressant deux avis d’infraction en vertu du règlement 414-2019 Règlement relatif aux nuisances et régissant certaines activités économiques. Cependant, le maire n’était pas en mesure de préciser s’il y avait plusieurs articles en faute. Les avis, explique-t-il, sont adressés par courrier recommandé et le destinataire dispose de 15 jours, sinon l’avis est retourné à l’expéditeur. Ayant obtenu le retour du premier avis, la municipalité en a adressé un second. Au moment d’écrire ces lignes, la semaine dernière, la municipalité n’avait pas reçu de retour de l’avis.
Étapes
Dans l’hypothèse où l’avis serait retourné à la municipalité, le maire mentionne qu’elle se tournera vers la cour municipale. La responsabilité revient à l’inspecteur municipal de monter le dossier et le déposer en Cour municipale. Le procureur établira s’il y a matière à poursuite et établira le constat d’infraction qui sera transmis à la défenderesse. Elle disposera de 30 jours pour contester et demander un procès devant la cour municipale ou acquitter le montant de l’infraction et reconnaître sa culpabilité. Mentionnons que le dossier peut contenir plusieurs constats d’infraction en lien avec les articles retenus.

Malheureusement, le journal a tenté de joindre la propriétaire de la résidence en question, Diane Veilleux. Nous n’avions reçu aucun retour d’appel au moment d’écrire ces lignes.

Vaccination à East Angus

Campagne de vaccination en Estrie : Plus du quart de la population estrienne vaccinée

La campagne de vaccination poursuit son cours dans le Haut-Saint-François.

La campagne de vaccination contre la COVID-19 suit son cours et plus du quart de la population estrienne a reçu une première dose, dont 25,5 % pour le Haut-Saint-François. Malgré une augmentation de la moyenne du nombre de cas quotidien, la région demeure en zone orange.
Alors que les deuxièmes doses de vaccination débutent, dans le Haut-Saint-François, 84,6 % des plus de 80 ans, 80,7 % des personnes entre 70 et 79 ans, 45,3 % de ceux entre 60 et 69 ans et 12 % de 16 à 59 ans ont reçu leur première dose. D’ici le 8 mai, tous les résidents des CHSLD devraient recevoir leur deuxième dose. Les citoyens 45 ans et plus désirant recevoir le vaccin AstraZeneca peuvent maintenant prendre rendez-vous. Le directeur de la Santé publique en Estrie, Alain Poirier, annonçait que la région recevrait 6000 doses supplémentaires de ce vaccin, totalisant le nombre possible de rendez-vous à 12 000. De plus, des doses supplémentaires de Pfizer devraient arriver au cours des prochaines semaines. Dr Poirier assure que la vaccination va bon train et prévoit rattraper la moyenne québécoise rapidement.

En début de semaine, l’Estrie connaissait, en moyenne, une hausse de cas quotidienne de 50 et demeure donc sous haute surveillance de la santé publique. M. Poirier tient à rappeler l’importance de se faire dépister au moindre symptôme, ainsi que l’importance du port du masque à l’intérieur et à l’extérieur pour les personnes ne résidant pas à la même adresse. Il précise toutefois que si les gens ne s’approchent jamais à moins de deux mètres à l’extérieur, par exemple, assis à distance dans un parc, ils ne sont pas obligés de porter le masque. Bien qu’étant surveillée de près par la Santé publique, l’Estrie ne prévoit aucune mesure additionnelle.

actualite

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : 1 179 854 $ en ristournes aux membres et la collectivité

Les membres de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François se partageront une ristourne de 1 179 854 $. La décision s’est prise au terme d’un vote suivant l’assemblée générale annuelle se tenant le 13 avril dernier.
De cette somme, 135 416 $ seront distribués sous forme de ristournes à la collectivité. « La Caisse sera ainsi en mesure d’appuyer des projets porteurs pour le milieu. Je tiens à remercier nos membres qui, grâce à leur confiance, nous permettent de contribuer au mieux-être économique et social des personnes et des collectivités », mentionne Rémi Vachon, président de la Caisse du HSF.

Selon les résultats de l’exercice 2020, la Caisse affiche des revenus d’exploitation de 4,53 M$, soit une baisse de 6,8 % comparativement à 2019. Cette diminution s’explique par les provisions pour perte sur prêts. Son volume d’affaires a quant à lui augmenté de 9,6 % pour atteindre 1,25 G$. Les excédents avant ristournes aux membres atteignent 7,8 M$, soit une croissance de 24 %.

Avec ces sommes, les dirigeants de la Caisse ont retourné 87 911 $ aux membres et à la collectivité sous forme de commandites et de dons ainsi que par l’entremise de son Fonds d’aide au développement du milieu. À la suite du vote des membres, quatre postes au conseil d’administration ont été comblés par Jean Bellehumeur, Lynne Martel-Bégin, Mélissa Morin et Francine Turmel.

Comme plusieurs, la Caisse du Haut-Saint-François a été affectée par la pandémie de la COVID-19 en 2020. L’obligation des mesures sanitaires gouvernementales a apporté son lot d’ajustements pour les employés et les membres. Toutefois, considérant que l’institution financière réagit au marché, l’impact s’est avéré plutôt positif, estime Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Manifestation enseignants de l'Estrie

Les enseignants sortent dans la rue

L’ensemble des enseignants et enseignantes de l’école Saint-Camille à Cookshire se retrouvaient sur la ligne de piquetage au matin du 14 avril dernier.

À l’instar des autres centres de services scolaires de la région de Sherbrooke, les enseignants du CSS du Haut-Saint-François ont participé à la grève qui s’est terminée à 9 h 30, le 14 avril dernier. L’objectif était de faire avancer les discussions qui n’ont pas donné de résultats satisfaisants aux tables de négociations, peut-on lire dans un communiqué du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie-CSQ (SEE-CSQ).

« Les enseignants, exaspérés, épuisés et à bout de ressources, veulent exprimer leur ras-le-bol, mais ils ont voulu limiter les conséquences sur les élèves, tout en faisant pression sur les administrations scolaires. Nous voulons maintenant que le gouvernement entende le cri du cœur des enseignantes et des enseignants. Ils ont besoin d’une démonstration claire qu’il les soutient et les reconnaît dans leur tâche, parce qu’ils n’en peuvent plus de tenir l’école à bout de bras. Il faut que le gouvernement passe de la parole aux actes » a fait savoir par voie de communiqué de presse Richard Bergevin, président du SEE-CSQ.

« On est à bout, on donne beaucoup, on est essoufflé et en temps de pandémie, on nous en demande toujours plus, on doit s’adapter rapidement, on a appris de nouvelles technologies en deux, trois mois », d’exprimer Marie-Claude Audet, enseignante de 3e et 4e année à l’école Saint-Camille de Cookshire. L’enseignante ajoute que la charge de travail s’est alourdie au fil des années et que les enseignants ne sont pas reconnus à leur juste valeur par le gouvernement.

Écoconception et produits écoresponsables

50e anniversaire du Jour de la Terre : Quatre municipalités, 200 arbres

En collaboration avec les Cuisines Collectives du Haut-Saint-François, les municipalités de Dudswell, East Angus, La Patrie et Saint-Isidore-de-Clifton planteront un total de 200 arbres fruitiers. À l’occasion du 50e anniversaire du Jour de la Terre, plusieurs municipalités à travers le Canada se sont engagées à planter chacun 50 arbres sur leur territoire.

L’automne dernier, l’organisation du Jour de la Terre initiait le relais municipal de plantation d’arbres afin de souligner l’engagement des villes pour un monde plus durable et dans la lutte aux changements climatiques. Tous les 22 du mois, des villes de partout au Canada annonceront leur engagement à planter au moins 50 arbres en l’honneur du Jour de la Terre. Les municipalités de East Angus et La Patrie ont annoncé leur engagement en janvier dernier et pour le mois d’avril, c’est le tour de St-Isidore-de-Clifton. Dudswell n’a pas encore annoncé la date. En recevant leur communiqué, les responsables des Cuisines Collectives ont eu l’idée d’offrir un partenariat avec les municipalités pour la mise en place du projet. En plantant des arbres fruitiers, tels que les pommiers, poiriers, amélanchiers, fraisiers et pruniers, le but est de favoriser l’autonomie alimentaire chez les citoyens de la MRC. « Nous allons inviter les citoyens à s’impliquer pour entretenir, récolter et déguster les fruits de nos récoltes. Nous allons participer à la transformation des récoltes avec les familles et les écoles. Nous organiserons des activités éducatives de la plantation jusqu’au moment des récoltes », explique Guillaume Loiselle-Boudreau, directeur des Cuisines Collectives du Haut-Saint-François.

Le coût pour les 200 arbres s’élève à près de 8000 $ et sera divisé à parts égales entre les Cuisines Collectives et les municipalités. Dans l’optique d’encourager local, les arbres seront commandés chez Horti-Plus, explique M. Loiselle-Boudreau. Une équipe de bénévoles et d’employés participeront à la plantation dès que les arbres seront prêts.

Le directeur estime un délai de trois à cinq ans avant de pouvoir commencer à récolter les fruits. Ce projet, il le souhaite permanent et prévoit relancer d’autres municipalités de la MRC dès l’automne pour une autre vague de plantation l’année prochaine.

La mission de l’organisation du Jour de la Terre est d’accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement. Célébré pour la première fois le 22 avril 1970, c’est maintenant plus d’un milliard de personnes dans 193 pays qui passent à l’action chaque année. Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu le mouvement participatif en environnement le plus important de la planète, estime l’organisme.

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Saint-Isidore-de-Clifton dispose maintenant d’une eau potable aux normes

Les quelque 125 résidences du périmètre urbain de Saint-Isidore-de-Clifton disposeront sous peu d’une eau potable respectant la norme de concentration d’arsenic. Une subvention globale de 1,8 M$ du gouvernement du Québec a permis à la municipalité d’effectuer les travaux nécessaires.

C’est le député de Mégantic, François Jacques, qui a récemment fait l’annonce de l’aide financière au nom de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest.
Le projet, amorcé en août 2020, vise la mise aux normes de l’installation de production de l’eau potable de la municipalité dans le but de respecter la norme sur la concentration de l’arsenic du Règlement sur la qualité de l’eau potable. Les travaux qui doivent se terminer dans quelques jours comprennent notamment l’agrandissement du bâtiment de service permettant d’offrir l’espace nécessaire aux nouveaux équipements de traitement de l’eau potable. Ainsi a été installé un système de filtration permettant de diminuer la concentration d’arsenic dans l’eau, des systèmes de traitement des eaux de lavage du procédé de traitement de l’eau potable et des équipements de suivi en continu de la qualité de l’eau. Environ 250 personnes bénéficieront de ce projet.

Une première aide financière de 549 667 $ a été accordée pour ce projet dans le cadre du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités. À cette aide s’est ajoutée une somme de 1 242 936 $ provenant également du même programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU).
«  Investir dans les infrastructures municipales, c’est aussi investir dans un avenir meilleur pour toute la population. C’est 1,8 M$ que notre gouvernement investit aujourd’hui à Saint-Isidore-de-Clifton pour favoriser l’accès à une eau potable répondant aux standards de qualité pour la création de milieux de vie agréables et durables », d’exprimer la ministre Andrée Laforest.

«  Aujourd’hui, nous lançons un projet longtemps espéré à Saint-Isidore-de-Clifton. À titre de député, je partage la fierté des nombreuses personnes qui se sont relayées pour la mise en œuvre de ces travaux d’envergure. Je suis heureux d’annoncer que la municipalité sera dotée d’une infrastructure de traitement de l’eau potable modernisée, au bénéfice de la santé de tous ses citoyens », d’ajouter le député, François Jacques.

« Grâce à cette généreuse aide financière, nous pouvons concrétiser un projet très attendu de notre communauté. En plus de permettre un retour à la conformité et de réduire les avis d’ébullition, cette usine à la fine pointe garantira une eau potable de qualité à toute notre communauté pour les décennies à venir », de préciser le maire, Yann Vallières. Mentionnons qu’outre l’arsenic, les travaux concernaient également la mise aux normes du fer et du manganèse dans l’eau.
Si tout va bien, les autorités municipales prévoient mettre la nouvelle usine en marche le 4 mai prochain.

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Recherche pour combattre l’anxiété des nouveaux parents

Une équipe d’étudiants au doctorat du Département de psychologie de l’Université de Sherbrooke mène une recherche sur l’efficacité d’une psychothérapie de groupe pour les inquiétudes et l’anxiété, spécialement adaptée à la réalité des nouveaux parents en période postnatale et de COVID-19.

L’équipe recherche des femmes et des hommes de 18 ans et plus qui sont devenus parents d’un premier enfant au cours de la dernière année et qui s’inquiètent davantage et vivent de l’anxiété. Une évaluation approfondie ainsi qu’une psychothérapie de groupe gratuite avec des intervenantes qualifiées sont offertes aux nouveaux parents admissibles à cette recherche. Les rencontres auront lieu au Centre d’intervention psychologique de l’Université de Sherbrooke et les bébés seront les bienvenus. La confidentialité est assurée.

Puisque l’étude s’inscrit dans un contexte de pandémie de COVID-19, le protocole est conçu de façon à respecter toutes les mesures d’hygiène et de distanciation sociale recommandées par la santé publique. Le processus d’évaluation et les suivis post-traitement se feront par téléphone, par questionnaires en ligne et par la poste afin de limiter les déplacements et les contacts en personne. Lors des séances de groupe, le lavage des mains et le port du masque seront obligatoires. Pour plus d’information, contactez Laure Poirier au 819 821-8000, poste 65616 ou à l’adresse courriel laure.poirier@usherbrooke.ca. La recherche est réalisée par Mme Poirier, étudiante au doctorat en psychologie dans le cadre de son mémoire doctoral sous la direction de Patrick Gosselin, Ph. D., psychologue et professeur à l’U de S.

Rachel Garber

CHANCES ARE GOOD!

Select a service, enter your postal code, and you’re in.
By now, I’ve visited the Portal3.clicsante.ca website at least 15 times to make Covid-19 vaccination appointments for 5 people. That’s often enough to know appointment availabilities are like shifting sand. The landscape changes from minute to minute.
At 8:30 a.m. last Tuesday, the Quebec government opened up AstraZeneca vaccinations for people age 45 and over. I was on the Portal3.clicsante.ca website within half an hour.
To be honest, I’d heard during Premier Legault’s press conference that the website would be updated at midnight, so I was there at 6 a.m. The sands had not shifted, so I went back to sleep. And overslept.
By 9 a.m., the only availability for 45-year-olds closer than Drummondville was at one pharmacy on King East in Sherbrooke. Some other 20 sites, either offering AstraZeneca vaccines for 45-year-olds or Pfizer or Moderna for 60-year-olds, had “no availability at the moment.”
I snapped up a May 1st appointment for my son. Two days later, no availabilities were left.
The landscape changes so quickly that the webmasters must have trouble keeping up. The vaccine information page still says “you must be born in or before 1966” to be eligible for AstraZeneca. That would be age 55. But just six inches away on the same page, it says people “age 45” are eligible.
My friend who is under 45, but is a front-line worker in a grocery store, brought me up to date on the list of “essential workers in environments at high risk of an outbreak.” Bizarrely, grocery stores are not on it.
Who is on it? Staff in schools, childcare facilities, slaughterhouses, community organizations, and mines in remote areas. Also, public safety workers (firefighters, police, etc.) and temporary foreign farm workers. For now.
I’m interested in learning what to watch for in terms of post-vaccination side-effects. The messenger RNA vaccines (Moderna and Pfizer) mostly gave us a day of grateful sleep and a few days of soreness, as our immune systems snapped into action. Soon we were replete with antibodies.
But what about the viral vector-based vaccine, AstraZeneca?
The Quebec health website’s list of possible side-effects is very similar to that for Moderna and Pfizer. Except for the blood-clotting problem that can occur in less than 10 per 100,000 people. Ok, I haven’t won the lottery yet, but just in case, what do we look for?
It can happen within 4 to 20 days, the site says. It says to contact a doctor or Info-Santé 811 quickly if you have shortness of breath, severe headache, or one that lasts a few days, blurred vision, chest pain, swollen legs, abdominal pain, or skin bruising.
So that ‘s what to look for. Stack that remote possibility against the reality of 340,397 Covid-19 cases in Quebec, 716 hospitalizations, and 10,838 deaths, as of this writing. I’m feeling really good about our chances!

BATTLE OF POETS
Last chance to enjoy the Lennoxville Library’s Zoom debate, Lennoxville Reads…Poetry. It is Wednesday, April 28, at 7 p.m. via Zoom (find the link at bibliolennoxvillelibrary.ca/activities/) and is free and open to all. Five articulate readers will champion five gutsy books by Quebec English-speaking poets.

WEALTHY MIND
Townshippers’ Association plans a series of five “Building Your Mental Wealth” workshops over the next month. All are via Zoom, on Fridays, and the first four are from 12 to 1 p.m.
April 30, Sleep is the topic. Health and fitness professional Catherine St-Pierre will give expert tips for sleeping more soundly, preparing for sleep, and sleep positions.
May 7, learn some practical ways to declutter your mind, body, and spirit with Jamie Moar, a mind, body, and spirit teacher and coach.
May 14, learn how reflexology can reduce stress and anxiety with Carol Faguy, certified training reflexologist.
May 21, nutritionist Cora Loomis will give an introduction to intuitive eating, which means learning how to trust and respect your body and its natural weight.
May 28, from 7 to 8 p.m. is planned an inspirational and interactive wrap-up activity.
To register, for information, or for help mastering Zoom, email Michelle at ml@townshippers.org.

BALANCE, NOT BURNOUT
Strategies for regulating stress can take you from burnout to balance, and that is the topic of a workshop on Wednesday, May 19, from 10 to 11:30 a.m. via Zoom. It will be led by Amanda Rocheleau, a social worker and compassion fatigue specialist. She will “explore the impact of chronic stress in our lives and introduce fundamental daily practices that we can all do to help process our stress in order to prevent burnout.”
To register, for information, or for help mastering Zoom, email Vanessa at va@townshippers.org. This workshop is offered by Mental Health Estrie in collaboration with Townshippers’ Association.


CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, stay 2 metres apart, use assigned seating, wear masks, do not sing, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by May 3 for publication May 12 and by May 17 for May 26.

Yves Théroux, propriétaire d’une érablière à Newport

Une saison acéricole écourtée : D’exceptionnelle à correcte

À l’instar de plusieurs autres producteurs acéricoles, Yves Théroux s’attendait à récolter un peu plus de 50 % de sa production habituelle.

À l’image du reste du Québec, les érablières du Haut-Saint-François voient leur saison écourtée en raison du beau temps précoce. Après avoir eu trois années fructueuses, Jonathan Blais, président de l’Association des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie et propriétaire d’une érablière, affirme que « ça va être une saison correcte, mais rien d’extraordinaire. »

Selon M. Blais, une récolte acéricole dure en moyenne 30 jours; or cette année, les producteurs en ont eu pour un peu moins de 20 jours. « Cette année, tout dépendant des régions, si on prend les plus chaudes, ils parlent de 50 % d’une récolte normale. Il faut dire que les trois dernières années, ça a été trois ans assez exceptionnels, donc ça nous fait une référence un peu trompeuse », explique-t-il. Ayant débuté sa production le 20 mars, le propriétaire de 125 000 entailles espère pouvoir cueillir entre 80 % et 85 % de sa récolte moyenne.

Si les récoltes varient selon les régions, les producteurs y voient également une différence selon les municipalités avoisinantes. Le président explique qu’entre La Patrie et Cookshire-Eaton, il peut y avoir un décalage d’une semaine pour les récoltes puisque la première municipalité se trouve plus haute en altitude, donc les températures sont différentes. Yves Théroux, propriétaire d’une érablière à Newport, a également vu sa production s’arrêter plusieurs jours plus tôt que d’habitude et même quelques jours avant la fin de celle de M. Blais. Pour sa part, M. Théroux s’attend à récolter un peu plus de 50 % de sa production habituelle. « Les trois ou quatre jours en ligne qui frôlent les 20 degrés, ça fait mal. L’arbre, quand il y a des journées d’ensoleillement comme ça, il a le signal d’aller vers sa floraison, alors ça vient changer la sève », explique M. Blais.

Non seulement la saison est écourtée pour les acériculteurs, mais ils notent également que l’eau cueillie est moins sucrée que la normale. Un plus grand volume de celle-ci est donc récolté, mais le producteur en tire moins de sirop une fois l’eau évaporée. « Ce qu’on remarque en contrepartie, c’est que cette année, la saveur d’érable est vraiment présente », mentionne M. Blais.

À l’instar du reste du Québec, la MRC du Haut-Saint-François demeure en bas de la moyenne au niveau de sa production, cette année. Toutefois, le président tient à rappeler que « la majorité du sirop est faite dans l’Est, la ceinture des Appalaches jusqu’à la Gaspésie. » Or, pour ces régions, la récolte s’annonce meilleure que celle des années précédentes.

actualite

Aide au fonctionnement pour les médias communautaires : Près de 140 000 $ pour le Haut

Le gouvernement provincial annonçait récemment une subvention de 181 734 $ à neuf médias de la circonscription de Mégantic, dont près de 140 000 $ sont prévus pour la MRC du Haut-Saint-François.

François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, en a fait l’annonce au nom de la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy. Accordée dans le cadre du programme Aide au fonctionnement pour les médias communautaires, cette subvention est bonifiée grâce au Plan de relance économique du milieu culturel.

Ce programme vise à appuyer les médias imprimés, radios, télévisions et médias en ligne communautaires dans la poursuite de leur mission et la réalisation de leur plan d’action. Sur les neuf médias bénéficiaires de la circonscription de Mégantic, sept se retrouvent dans le Haut-Saint-François. Parmi ceux-ci, il y a l’Image de Bury (14 285 $), Aux Quatre Coins d’Ascot Corner (19 519 $), Le Reflet de Lingwick-Gould (12 400 $), le Journal régional Le Haut-Saint-François (50 710 $), Le Papotin de Dudswell (14 295 $), L’Éveil du citoyen de Weedon (16 049 $) et l’Évènement de Scotstown-Hampden (11 023 $). « Dans une circonscription aussi vaste que la nôtre, l’accès à une information locale et communautaire de qualité est plus que nécessaire. Ces médias transmettent une information qui concerne et intéresse toute la population. Nous avons besoin d’eux et l’annonce démontre encore une fois à quel point notre gouvernement est présent dans nos communautés », exprime M. Jacques.

Par cet octroi, le gouvernement du Québec veut faire en sorte que les Québécois aient accès à une information diversifiée et de qualité, qui reflète la réalité de chacune des régions. Pour l’année 2020-2021, le programme Aide au fonctionnement pour les médias communautaires dispose d’une enveloppe supplémentaire de 1 468 000 $ provenant du Plan de relance économique du milieu culturel, ce qui représente une augmentation de 26,5 % par rapport à l’année précédente.

À l’échelle nationale, 151 médias communautaires ont bénéficié d’un soutien financier en 2020-2021, pour un montant total de 6 990 755 $.

Vaccination à East Angus

Campagne de vaccination COVID-19 : 54 000 vaccins disponibles jusqu’au 18 avril

54 000 doses de vaccins contre la COVID-19 sont disponibles d’ici le 18 avril.

Jusqu’au 18 avril prochain, 54 000 doses de vaccins contre la COVID-19 pourront être distribuées en Estrie, explique la direction de la santé publique en Estrie. De nouvelles plages horaires sont disponibles pour le mois de mai pour les personnes de plus de 60 ans. Toutefois, différentes modalités seront appliquées.

Depuis jeudi dernier, les citoyens de plus de 60 ans peuvent prendre rendez-vous dans une clinique de vaccination. De plus, les personnes d’au moins 55 ans peuvent recevoir le vaccin AstraZeneca, et ce, sans rendez-vous dans certains centres de vaccination. Les intéressés devront se procurer un coupon d’accès disponible aux lieux de vaccination. Les centres disponibles pour les sans rendez-vous seront accessibles jusqu’au 19 avril. Les personnes de plus de 65 ans ayant pris un rendez-vous pour mai ou juin seront contactées prochainement pour avoir l’opportunité de devancer leur rendez-vous pour le mois d’avril. En Estrie, six centres offriront ce service, dont celui de Sherbrooke et de Lac-Mégantic. Selon les données du 12 avril on comptait dans le Haut-Saint-François, 15,9 % de la population a reçu une première dose du vaccin, dont 6,3 % des 16 à 59 ans, 21,3 % des 60 à 69 ans, 72,8 % des 70 à 79 ans et 75,1 % des plus de 80 ans. Ces pourcentages représentent 3943 personnes dans la MRC. Pour l’Estrie, c’est 98 885 citoyens qui ont reçu une première dose.

Au retour du congé de Pâques, le premier ministre, François Legault, annonçait des changements dans les consignes. Depuis le 8 avril, les déplacements d’une zone rouge ou orange vers une zone jaune sont interdits. De plus, le nombre de personnes maximal dans un lieu de culte baisse à 100 ; dans les restaurants, il est interdit pour les clients de changer de table pour la durée de leur présence dans l’établissement et les gens doivent porter un masque en tout temps dans les salles de sports. Depuis le 12 avril, le port du masque de procédure est obligatoire en tout temps, même en classe, pour tous les élèves du primaire et les activités parascolaires se feront en groupe-classe seulement.

Pour plus de détails et d’informations, visitez le santeestrie.qc.ca.

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