Patimoire extérieure à East Angus

Une patinoire dans le stationnement de l’aréna Robert-Fournier : Pour encourager les sports d’hiver

Les citoyens peuvent maintenant profiter d’une patinoire extérieure dans le stationnement de l’aréna Robert-Fournier à East Angus.

Les citoyens d’East Angus profitent d’une grande patinoire extérieure dans le stationnement de l’aréna Robert-Fournier. Depuis la fin janvier, la municipalité a pris la décision de transformer la moitié du stationnement en aire glacée afin que les amateurs de patinage puissent pratiquer leur sport hivernal.

Normalement, ce type d’installation se trouve au parc Nicol, mais les choses ont pris une autre tournure en raison des directives gouvernementales. « Il avait été déterminé par les gestionnaires municipaux et le conseil de ne pas l’ouvrir cette année compte tenu que l’aréna était ouvert et qu’il y avait beaucoup de disponibilités puisqu’il y avait moins d’activités qu’à l’habitude », explique David Fournier, directeur général de la municipalité. Toutefois, avec la mise en place de nouvelles mesures sanitaires, telles que la fermeture des installations sportives et l’instauration de la zone rouge en novembre, le patinage libre devenait impossible. « Au départ, on envisageait rouvrir notre patinoire au parc Nicol, mais sa superficie n’est pas très grande, donc on a dit qu’on pourrait opter davantage vers le stationnement », mentionne M. Fournier. Cette idée vient de Mario Dolbec, déneigeur pour la municipalité, qui estimait y voir une belle possibilité à cet emplacement. L’entretien de la glace est fait par le personnel de l’aréna, mais également par des membres et des élus municipaux qui n’hésitent pas à mettre la main à la pâte. « On est content parce que ça a quand même été assez rapide au niveau de l’installation », exprime le directeur. Il ajoute que la patinoire est bénéfique également pour les élèves de la polyvalente qui l’utilisent lors de leurs pauses. L’aréna est quant à lui utilisé pour diverses activités pédagogiques qu’organisent les professeurs des écoles de la municipalité.

Outre la patinoire, d’autres installations sont mises à la disposition des citoyens désirant pratiquer différents sports hivernaux. Comme les dernières années, une piste de ski de fond est en place au terrain de golf et les petits peuvent profiter de la glissade hivernale du parc Nicol. De plus, le parc des Deux Rivières est maintenant doté d’une ambiance lumineuse. « C’est vraiment en lien avec Plaisirs d’hiver, compte tenu qu’on ne peut pas faire de rassemblement, de carnaval, on s’est dit qu’on va faire quelque chose de spécial qui va inciter les gens à profiter des installations », exprime M. Fournier.

actualite

Mieux aménager les zones inondables : Un bureau de projet dans la région

François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), Andrée Laforest, annonce le déploiement d’un bureau de projet dans la région. Celui-ci permettra de mieux planifier l’aménagement des zones inondables à l’échelle du bassin versant de la rivière Saint-François, qui a connu son lot d’inondations récurrentes.

À l’échelle de la province, ce sont 10 bureaux qui seront mis en place selon les mesures du Plan de protection du territoire face aux inondations. « Je suis heureux de faire cette annonce aujourd’hui, car notre gouvernement a travaillé fort pour y arriver. Les bureaux de projets seront mis en place dans plusieurs régions du Québec, dont un, à Sherbrooke. Nous pourrons ainsi trouver des solutions pour adapter nos milieux de vie à notre territoire et le protéger face aux inondations récurrentes. Il faut poursuivre cette démarche sans précédent dans laquelle notre gouvernement investit près d’un demi-milliard de dollars. À titre de député de Mégantic, il était primordial pour moi de m’assurer que mes concitoyennes et concitoyens soient protégés à l’avenir », mentionne M. Jacques. La mission de ces bureaux de projets sera de déterminer les solutions les plus adaptées au territoire afin de prévenir les effets dévastateurs des inondations. Certains secteurs du Haut-Saint-François sont connus pour les inondations. « Le lac St-François est problématique dans le croisement de la rivière au Saumon et la rivière St-François à Weedon. Il y a aussi la rivière Eaton, à Cookshire », mentionne le député. Avec ces bureaux de projets, il souhaite élaborer des plans et des études afin de voir de quelle façon ces problématiques peuvent être régularisées. Il ajoute que le tout sera fait en fonction des changements climatiques à venir.

« Les bureaux vont être situés dans les directions régionales », explique Mme Laforest, ajoutant qu’ainsi ils n’auront pas à trouver des locaux supplémentaires et pourront mieux rassembler les services. Pour bien répondre au projet, des comités municipaux, de citoyens et d’organismes sont mis sur pied. De plus, divers spécialistes, tels qu’hydrologues, aménagistes et urbanismes travailleront en concertation.

Le Plan de protection du territoire face aux inondations a été mis en place par le groupe d’action ministériel en aménagement (GAMA) créé à la suite des inondations du printemps 2019. Un montant total de 479 M$ est prévu pour cette démarche gouvernementale. De cette somme, 89 M$ sont prévus pour les 10 bureaux de projets de la province. Ce montant est un budget commun et comprend les salaires et les contrats octroyés à des firmes spécialisées. « Dans le 479 M$, il y a un montant fait pour refaire la cartographie au niveau des zones inondables et du Québec au complet, mais en même temps, il y a des montants pour l’aménagement et le réaménagement », explique la ministre. Selon elle, ces sommes peuvent sembler énormes, mais au final, plusieurs ministères pourront bénéficier de ces études et travaux, notamment les ministères de l’Environnement, Énergie et ressources naturelles, des Forêts, de la Faune et des Parcs et même de la Sécurité publique. « En 2019, c’est ce que ça a coûté pour les inondations. Juste une année d’inondation, un printemps », ajoute-t-elle.
Selon chaque territoire, les priorités seront analysées par le comité municipal qui est mis en place avec les ressources à la direction du MAMH. Les problématiques seront identifiées par les gens du secteur, explique M. Jacques. Les bureaux de projets entreront en fonction dès le mois de janvier 2021.

Incendie du IGA Cookshire-Eaton

Un an après l’incendie du IGA Cookshire-Eaton : L’incendiaire reste introuvable

Aucune arrestation près d’un an après l’incendie criminel du IGA Cookshire-Eaton.

L’enquête se poursuit, mais la personne qui aurait mis le feu au marché d’alimentation IGA Cookshire-Eaton, en février 2020, demeure introuvable. Un an après l’événement, Gilles Denis, propriétaire du commerce, se questionne encore sur les raisons qui ont mené à l’incendie.

La sergente Aurélie Guindon, de la Sûreté du Québec (SQ), affirme que l’enquête se poursuit. « On peut confirmer que plusieurs personnes ont été rencontrées depuis que c’est arrivé, mais pour l’instant, personne n’a été accusé. » Comme le mentionne M. Denis, maintenant, pour qu’une personne soit accusée, les preuves doivent être “blindées”, ce qui n’est pas encore le cas dans cette situation. Le propriétaire n’est pas inquiet que le coupable n’ait pas encore été retrouvé, mais il se questionne sur ses intentions, à savoir si c’était un coup de tête ou bien réfléchi. « Maintenant, on essaie d’être prudent. On a changé notre système de caméras. On s’arrange pour se protéger. On est plus prudent qu’avant », explique-t-il.

Au cours des derniers mois, plusieurs étapes ont été faites. « On est très content. Ces jours-ci, on devrait finaliser avec les assurances » mentionne M. Denis. Construit depuis 10 ans, le propriétaire a profité de ce malheureux événement pour réaménager le magasin selon de nouvelles normes environnementales. Il est également satisfait de voir que le système de ventilation qui était en place a permis de limiter les dégâts lors de l’incendie. Celui-ci permet également d’améliorer la qualité de l’air, sujet très discuté en lien avec la pandémie. Selon lui, ce système est au niveau supérieur en termes de filtration. En réaménageant son commerce, M. Denis a pris soin de faire quelques ajouts selon la demande de la clientèle, c’est-à-dire, proposer davantage de produits locaux. « Le point principal que les gens ont remarqué, c’est le coin des bières de microbrasserie locale où on a mis beaucoup plus d’espace », explique-t-il.
Pendant la fermeture du magasin, les responsables sont demeurés proactifs pour permettre aux citoyens de garder les services d’épicerie en améliorant les commandes en ligne et en instaurant un transport vers le IGA East Angus. « Les gens nous l’ont redonné en plus gros. Actuellement, ce qu’on se rend compte, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui nous ont supportés, ils sont là et encore plus que jamais », exprime M. Denis. Selon lui, l’événement a, d’une certaine façon, permis de mieux fidéliser la clientèle.

Mme Guindon tient à rappeler aux citoyens de contacter les services de police s’ils détiennent de l’information en lien avec l’incendie. « On sollicite toujours la collaboration du public dans le cadre de cette enquête », mentionne-t-elle. Concernant la série d’incendies qui se sont produits dans le Haut-Saint-François au cours de l’année 2020, la sergente ne s’avance pas sur un lien quelconque avec l’événement de Cookshire-Eaton.

Donna Coates honorée

Moisson HSF : Donna Coates honorée

Moisson Haut-Saint-François inscrit une première page d’histoire depuis sa création en décernant un premier certificat de reconnaissance à une bénévole, soit Donna Coates. L’initiative vise à rendre hommage à cette dame pour son implication au sein de l’organisme. Au fil des années, Mme Coates a donné généreusement de son temps et son dynamisme que ce soit à titre de membre du conseil d’administration ou en s’impliquant dans multiples événements de bienfaisance. Les responsables de Moisson HSF ont remis une gerbe de fleurs, une carte de remerciements ainsi que le certificat de bénévolat pour l’année 2020. De gauche à droite, nous retrouvons Christine Dubois, Katia Palardy, Donna Coates, Camille Marquis et Nathalie Martin.

Sylvain Dodier et Luc Pallegoix

Sylvain Dodier et Luc Pallegoix : Don de 200 ouvrages à la bibliothèque municipale

Sylvain Dodier et Luc Pallegoix donnent 200 œuvres littéraires à la bibliothèque municipale de St-Isidore-de-Clifton par le Fonds Sylvain et Lulu.

Sylvain Dodier et Luc Pallegoix ont versé, à l’occasion de Noël, 200 ouvrages littéraires neufs au Fonds Sylvain et Lulu en partenariat avec la bibliothèque municipale de St-Isidore-de-Clifton. Par ce don, les deux artistes démontrent leur engagement envers leur communauté et soulignent les 15 ans de collaboration entre Empreinte Bleue et la municipalité.

La sélection d’ouvrages comprend 50 albums, 50 romans et 100 revues s’adressant à la clientèle jeunesse. Les œuvres du Fonds Sylvain et Lulu restent en permanence à la bibliothèque afin de permettre aux jeunes usagers de les emprunter à leur guise. Depuis sa création, il y a 15 ans, ce sont pas moins de 2000 titres qui se sont inscrits au Fonds. Messieurs Dodier et Pallegoix espèrent que leur contribution participe à l’épanouissement des jeunes de la communauté qui ont l’avenir entre leurs mains.

Rachel Garber

STUFF OF LIFE

Taxes are the stuff of life, but so is Zoom, these days. Here are some great opportunities, as close as your couch.
LITERARY FESTIVAL
The Knowlton Literary Association invites participants of all ages to three webinars by First Nations authors, including question periods. They are free and in English. Presentations by Phyllis Webstad and Paul Seesequasis will be recorded and can be streamed later; the presentation by Bob Joseph will not.
Phyllis Webstad’s session on Thursday, February 25, at 12:45 p.m., is entitled Orange Shirt Day. She will read her story about her own experiences as a little girl in a residential school. Webstad wrote two books, Orange Shirt Day, and Phyllis’s Orange Shirt.
The same day at 2:35 p.m., Bob Joseph will explain the Indian Act of the 1800s and why it is at the root of the issues facing Indigenous peoples today, and why they lack basic opportunities such as clean water, education, health care and more. (More about the Indian Act is at ictinc.ca/press#television.) Joseph authored 21 Things You May Not Know about the Indian Act.
On Friday, February 26, at 7 p.m., Paul Seesequais will tell about eight different Indigenous communities, from Cape Dorset to Nunavut in northern Quebec. He has authored Blanket Toss under Midnight Sun, an insightful book of texts and photographs.
Details and a link for advance registration are at: KnowltonLiteraryFestival.ca.
INCOME TAX CLINIC
Here it comes, the season of income taxes! The bilingual income tax assistance program in Sawyerville is ready to assist persons with limited income, free of charge, starting in March.
This service is part of the Community Volunteer Income Tax Program organized by the Canada Revenue Agency. Trained volunteers prepare both Canada and Quebec tax returns for persons with limited income.
ARE YOU ELIGIBLE?
You are eligible to use the Community Volunteer Income Tax Service if you are: (1) a single person with a maximum annual revenue of $25,000; (2) a couple with a maximum revenue of $30,000, plus $2,000 for each dependant; or (3) a single parent with a child with a maximum revenue of $30,000 plus $2,000 for each additional dependant.
Eligible persons’ income from interest should not exceed $1,000, and does not include income from self-employment, bankruptcy, or deceased persons.
GOT YOUR PAPERS?
Bring along any slips you’ve received from the Canada Revenue Agency and Revenu Québec in the past months, and your notices of assessment from last year’s returns.
You will need your T4 and Relevé slips from your employer, or any other forms you received regarding income or tuition. Also, if you are a renter, you will need the RL-31 form from your landlord. House owners will need their property tax number, which is on the municipal property tax bill.
Bring receipts for any payments you made for pills, dentist visits, glasses, or other health expenses. (Tip: Your pharmacy can give you a printout listing your pharmaceutical costs for the year.) These expenses may give you a tax credit.
Persons above age 70 should inquire about a refundable tax credit for expenses incurred to continue living independently. Such expenses could include purchasing, leasing or installing eligible equipment or fixtures, or staying in a functional rehabilitation transition unit.
SAWYERVILLE SERVICE
The Sawyerville income tax assistance program features the same team of volunteers as in the past – Danielle, Francine, and Suzanne. The service is sponsored by a very local community organization, Loisirs Sawyerville.
When? Wednesday afternoons from 1 to 4 p.m. on March 10, 17, 24 and 31, and Wednesday evenings from 6 to 8 p.m. on March 17 and 24.
Where? At the Catholic church in Sawyerville, Église Notre-Dame-du-Rosaire, 4 Randboro Road. Use the back door to enter the basement.
How? Do it safely! Wear a mask. Stay two metres away from others. Minimize contact: Inside the door, you will see some plastic publisac bags. Put your papers in one of the bags, and place the bag in one of the three boxes. Each box will be labeled with the name of one of the tax preparers, Danielle, Francine, or Suzanne. For your own safety, please don’t touch other people’s bags.
The tax preparers will keep the papers in the boxes for 3-4 days before touching them. Along with your papers, be sure to give your phone number; one of the tax preparers will call you if they have any questions about your forms.
Or if you need any information, call Danielle at 819-889-2614, Francine at 819-889-2574, or Suzanne at 819-889-1036.
LEGAL INFO
Townshippers’ Association is offering a free, easy and confidential Legal Information Clinic in English, in partnership with the Université de Sherbrooke. Clinic volunteers offer information and referrals, but not legal advice. Info: email LegalInfo@townshippers.org.
Also, Éducaloi is giving a free Zoom information session in English on Wednesday, February 24, at 1:30 to 3:30 p.m. For an overview of important legal tools to make life easier for your loved ones down the road, register for the session at Educaloi.qc.ca.
YES TO JOBS
Non-profit organization Yes has organized lots of free online workshops in English offering enlightenment for job seekers. For details and to register, visit YesMontreal.ca, or call 1-888-614-9788.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. Services are cancelled until further notice because of pandemic constraints. Info: Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by February 22 for publication March 3, and by March 8 for March 17.

Club de golf de East Angus

Vente de terrains du golf et de la rue Gauley à East Angus : Un seul soumissionnaire intéressé

L’offre d’achat concernant le terrain du club de golf mérite mûre réflexion, d’exprimer la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger.

Un seul soumissionnaire, dont la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, préfère taire le nom pour l’instant, a déposé une proposition pour l’achat du terrain du Club de golf East Angus et de la rue Gauley. La date butoir pour les appels d’offres était le 21 janvier dernier.

Si l’analyse de l’offre concernant la rue Gauley semble plus simple, celle du terrain du club de golf demande une analyse plus approfondie, d’exprimer la mairesse. « Le terrain du club de golf, faut prendre un peu plus de temps parce que c’est beaucoup plus complexe. On ne veut pas décider n’importe quoi et le regretter après. C’est l’avenir de notre terrain de golf qu’on discute. Ça ne se décide pas en un atelier de travail. Faut vraiment regarder les propositions et voir ce que ça apporte à la ville. Ça demande beaucoup plus de réflexion. » Interrogée à savoir si l’offre était intéressante, Mme Boulanger réplique « oui, la proposition est intéressante et ça vaut la peine d’y penser comme il faut. Il faut penser à l’avenir, faut conserver le golf. Il y a beaucoup de choses à penser et à évaluer. » D’ailleurs, elle s’est abstenue de fixer une date quant à la prise de décision par les élus.
D’autre part, il semble que les discussions concernant l’offre d’achat de terrains sur la rue Gauley soient plus faciles. « Pour le terrain de la rue Gauley, on a pris un alignement, il nous reste à décider avec le proposeur. » Même si un seul soumissionnaire a répondu aux appels d’offres, Mme Boulanger réitère que plusieurs promoteurs et de gens démontrent un intérêt pour sa municipalité. « On a beaucoup de projets », précise-t-elle, tout en rappelant le début de la construction de deux bâtiments Han-Logement prévus pour le début de mars. Ces résidences seront situées dans l’ancien stationnement de Cascades sur la rue Warner. Rappelons que le concept Han-Logement, un organisme sans but lucratif, a pour mission d’améliorer les conditions d’habitation des personnes handicapées afin de leur permettre de vivre dans un environnement sécuritaire et adapté à leurs besoins, tout ça à un coût abordable.

Les puces de Chartierville remettent 10 000 $ à Maison Aube-Lumière

Maison Aube-Lumière : Les puces de Chartierville remettent 10 000 $

Les puces de Chartierville ont remis un chèque de 10 000 $ à la Maison Aube-Lumière. Depuis près de 10 ans, des bénévoles organisent l’activité Les puces de Chartierville et sélectionnent un organisme pour remettre le montant amassé. Un grand marché aux puces s’est déroulé au cours du weekend de la Saint-Jean-Baptiste auquel ont participé de nombreux acheteurs. Nous apercevons de gauche à droite Vicky Bélanger, directrice du financement et des communications, Louise St-Laurent, Sylvie St-Laurent et Christian Gagnon, directeur de la Maison Aube-Lumière.

motoneigistes et conducteurs de VTT

Respect des terres privées : Sensibiliser les usagers aux droits de passage

Le non-respect pourrait entraîner de lourdes conséquences pour les usagers.

Le message est lancé, les motoneigistes et conducteurs de VTT doivent respecter les terres privées s’ils ne veulent pas perdre leur droit de passage. Des sentiers sont prévus pour les amateurs et le Club d’Auto-Neige Cookshire ainsi que les propriétaires terriens tiennent à sensibiliser les adeptes à respecter les trajectoires définies.

En dénonçant, sur les réseaux sociaux, les motoneigistes délinquants qui ont détruit une parcelle de sa plantation, James Kerr, citoyen de Cookshire-Eaton, espère sensibiliser les amateurs de VTT et de motoneige à respecter les sentiers pour éviter de briser le bien d’autrui. « En étant bénévole, on est très sensible à ce qui est arrivé à James parce qu’on met beaucoup d’énergie dans nos sentiers. On ne veut pas perdre nos droits de passage », exprime Michel Roy, responsable du Club d’Auto-Neige Cookshire. Lorsqu’ils aménagent des sentiers, les responsables du club doivent faire en moyenne cinq visites par propriétaire terrien. Toute cette préparation représente beaucoup de temps et d’énergie, estime M. Roy. Selon lui, ceux qui sont passés sur la terre de M. Kerr ne venaient pas des sentiers puisque ceux-ci se trouvent à quelques kilomètres d’où les dommages ont été causés. « J’aimerais que les gens comprennent que ce n’est pas les sentiers de motoneige qui sont en cause », explique-t-il.

Lorsqu’une situation comme celle qu’il a vécue arrive, il y a deux groupes qui sont mécontents, selon M. Kerr. « Un, c’est les propriétaires qui sont victimes de ce manque de respect là. Deuxième groupe, c’est les motoneigistes qui se conforment à la loi, qui sont respectueux parce que sinon, ils perdent leur droit de passage », explique-t-il. Selon lui, outre la sensibilisation, il devrait y avoir des actions punitives pour les malfaiteurs, à condition de trouver les coupables, ce qui est rarement possible, mentionne-t-il. « C’est un peu comme l’alcool au volant. Le monde, ça fait 20 ans qu’il n’y avait pas grandes conséquences pour ça, alors ils continuaient. Aujourd’hui, les conséquences sont extrêmement sévères, le monde y pense deux fois avant de prendre le volant en boisson », ajoute-t-il. M. Roy affirme que dans les règles du club, des amendes sont prévues pour ces situations. Lorsqu’un propriétaire est victime de dommage, les frais de réparation sont payés par le club. M. Kerr aimerait que les amateurs de VTT et de motoneige viennent voir en quoi consistent le travail de plantation et l’investissement derrière tout ça. Ainsi, ils seraient moins tentés de sortir des sentiers. Le Club d’Auto-Neige Cookshire installe des affiches de prévention dans leurs sentiers ainsi que des cordes délimitant les trajets. De plus, des patrouilles sont effectuées de façon régulière. Au Club Quad du Haut-Saint-François, le président, Charles Lachance, affirme que cette situation se produit rarement, mais ça s’est déjà vu. Selon lui, considérant la taille des side by side et des quatre roues, « quand les sentiers sont ouverts, c’est dur d’en sortir. » De la sensibilisation auprès des membres est quand même effectuée pour éviter ce genre de situation.

M. Roy encourage M. Kerr, ainsi que tous les propriétaires dans cette situation, à signaler les méfaits à la police afin de dissuader les récidivistes. Selon lui, plus les gens vont en parler, plus les représentants de l’ordre vont rester à l’affût et plus la sensibilisation aura son impact.

Marcel Busque, Florianne Magnan et son mari Richard Legault

Les aînés sont bien entourés malgré le confinement : Une communauté centrée sur l’entraide

Marcel Busque, Florianne Magnan et son mari Richard Legault estiment qu’ils sont bien entourés malgré la pandémie.

La communauté s’est créé un fort réseau d’entraide pour veiller au bien-être des aînés vivant seuls à leur domicile dans le Haut-Saint-François. Malgré un confinement, ceux-ci se retrouvent bien entourés afin de réduire la solitude et la détresse psychologique.

Avec ses 130 bénévoles pour quelque 800 bénéficiaires, le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François s’assure d’offrir un service de soutien et d’entraide aux personnes âgées de la MRC. « Les gens se sont fait un réseau et il y a une belle entraide dans la communauté », explique Johanna Dumont, coordonnatrice de bénévoles en maintien à domicile au CAB. Selon elle, même des voisins qui ne se connaissaient pas, ont commencé à se côtoyer et s’entraider. Malgré plusieurs difficultés de santé rencontrées depuis le début de la pandémie, Florianne Magnan, une octogénaire d’East Angus, assure avoir suffisamment de contacts tous les jours. « On est bien entourés quand même », affirme-t-elle. Pour Rose-Aline Lebrun, de St-Gérard, cette situation ne la dérange pas plus que ça puisqu’elle se sent bien, tranquille chez elle. La dame de 87 ans reçoit tout de même la visite occasionnelle de ses enfants, un à la fois comme le demande le gouvernement et passe des appels téléphoniques pour combler la solitude.

Mme Dumont explique que la deuxième vague démontre beaucoup moins de dépressions chez les aînés que lors de la première. Selon elle, les gens ont beaucoup plus de résilience et d’espoir envers la science et le vaccin. « Pour moi, ça n’a pas changé beaucoup. Je remets ça à la grâce de Dieu et je fais attention quand même », explique Mme Lebrun pour qui la religion l’aide beaucoup à traverser tout ça. Pour Mme Magnan, qui doit également prendre soin de son mari qui est en attente d’une opération, ainsi que de sa sœur handicapée, présentement placée en CHSLD, c’est une situation assez difficile. « C’est triste parce que c’est comme si on vivait une guerre en dedans de nous autres », exprime-t-elle avec émotion. Ce virus l’inquiète, notamment en raison de sa santé fragile. « J’ai hâte que le vaccin nous aide à nous rassurer », mentionne-t-elle.

Pour meubler leurs journées, les aînés doivent parfois faire preuve d’imagination. Si certains d’entre eux ont pu garder la même routine, d’autres comme Mme Magnan et son mari, qui avaient une vie sociale active, se sont retrouvés déstabilisés. Celle qui prenait part à différents comités, allait danser de façon régulière et mangeait au restaurant jusqu’à trois fois par semaine a eu du mal à s’adapter à cette nouvelle sédentarité. « Je prends mes marches tous les jours, au moins une demi-heure. C’est très important et ça m’a aidée pour le moral », exprime-t-elle. Pour Mme Lebrun, c’est sa liberté qui lui manque. « J’allais faire mes commissions, magasiner un peu avec mes enfants. C’est ça que j’aime le moins, qu’on ne peut pas y aller », explique-t-elle, ajoutant qu’elle a hâte de retrouver son autonomie. Marcel Busque, citoyen septuagénaire d’East Angus et bénévole à la Popote roulante, ne voit pas beaucoup de différence dans ses journées. Occupé avec ses livraisons, il meuble le reste de son temps en travaillant dans son sous-sol. Il trouve toutefois les soirées difficiles et plus longues, lui qui avait l’habitude de rendre service à son fils en allant chercher son petit-fils à l’école le soir. « C’est certain que nous vivons des moments difficiles, mais si on essaie de suivre les consignes, tous ensemble, nous allons nous en sortir », mentionne Mme Lebrun, confiante en l’avenir.

Diane Grenier, coordonnatrice de bénévoles au CAB pour la communauté anglophone, affirme que la situation est semblable à celle des francophones. Toutefois, elle ressent beaucoup plus de peur chez les anglophones. Ceux-ci étant plus réservés, ils sortent moins, démontrent moins leur détresse et vont avoir moins tendance à aller chercher l’aide nécessaire, affirme-t-elle. S’ils ont de la famille et des amis proches, ces derniers sont souvent moins accessibles physiquement étant donné qu’ils ne vivent pas dans les mêmes villes. Avec un ratio d’environ 30 % d’anglophones pour 70 % de francophones, Mme Grenier mentionne que les organismes prennent soin d’offrir un service adéquat, peu importe la langue. C’est pourquoi qu’au CAB plusieurs bénévoles sont bilingues.
Quiconque ressentant le besoin de discuter peut contacter le CAB via le site internet au https://cabhsf.org/ ou par téléphone au 819 560-8540.

Kassandra Bilodeau et Jonathan Veilleux de Cookshire-Eaton

Concours bébé de l’année 2020 : Éliott Veilleux grand gagnant

Le petit Éliott Veilleux, né le 13 juillet 2020, fils de Kassandra Bilodeau et Jonathan Veilleux, de Cookshire-Eaton, sont les heureux gagnants du concours Bébé de l’année 2020. Les parents bénéficient de plusieurs prix et cartes-cadeaux d’une valeur approximative de 200 $. Le concours était organisé par votre journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de plusieurs marchands. Parmi les généreux commanditaires, nous retrouvons la Pharmacie Proxim de Cookshire-Eaton et East Angus, Brunet à Weedon, les marchés d’alimentation IGA Couture et IGA Cookshire-Eaton ainsi que Bébé Maude. Le journal a publié dans son édition du 20 janvier dernier les photos des 32 bébés participant au concours. Nous avons procédé par tirage au hasard. Le journal remercie tous les parents pour leur participation. Nous apercevons le papa Jonathan avec Éliott et la maman Kassandra. Éliott aura la chance d’avoir, en août prochain, un petit frère ou une petite sœur.

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Rencontre du comité de parents du CSSHC : Inquiétude sur la motivation des jeunes

Une baisse de motivation chez les jeunes et une anxiété grandissante sont les principales inquiétudes des parents du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), selon Sophie Martineau-Dupont, présidente du comité de parents. C’est ce qui est ressorti lors de la dernière rencontre où les représentants discutaient des nouvelles mesures sanitaires en place et de la situation dans le centre de services.

Ces inquiétudes sont les mêmes qui ressortent depuis quelques mois, aux dires de la présidente. « Les enfants sont bons. Ils font super bien ça, mais c’est sûr que ça joue beaucoup sur leur niveau de motivation », explique-t-elle. Malheureusement, dans l’immédiat, le comité ne peut pas présenter de solutions adéquates pour contrer cette baisse de motivation. Sans aucun rassemblement ni activité parascolaire, les jeunes doivent patienter. « On attend que la situation se replace pour pouvoir mettre des choses en place », mentionne Mme Martineau-Dupont. Au cours des prochaines semaines se tiendront les Journées de la persévérance scolaire et la présidente espère que les parents et le personnel scolaire profiteront des conférences offertes. Parmi celles-ci, il y en aura sur la bienveillance qui servira à « outiller les parents pour avoir des interventions bienveillantes à la maison avec les enfants, surtout en ce temps où ils sont beaucoup plus à la maison que d’habitude », explique-t-elle. Une autre sur la thématique de l’anxiété devrait aider les intervenants à mieux accompagner les jeunes, estime Mme Martineau-Dupont.

L’annulation des épreuves ministérielles est également un sujet qui a été discuté lors de la rencontre. « De manière générale, les parents ne sont pas très inquiets par rapport à l’annulation des examens ministériels. Dans notre centre de services, ça se passe généralement assez bien, le taux de réussite est assez élevé », explique la présidente. De plus, elle précise que le comité a confiance en les professeurs et qu’ils effectueront un travail adapté aux besoins actuels.

Le comité de parents a pour rôle de transmettre au Centre de services scolaire les besoins et requêtes des parents afin d’améliorer son fonctionnement et de l’informer des besoins identifiés. Mme Martineau-Dupont rappelle que les parents désirant faire part de leurs commentaires, questionnements ou inquiétudes doivent d’abord s’adresser au délégué de leur établissement scolaire.

Sur le site du CSSHC, divers outils, guides et publications sont mis à la disposition des parents. Ceux-ci peuvent notamment trouver de l’aide concernant l’intimidation, les médias sociaux, mais également la gestion du stress. Le site propose également une série de liens utiles en cas de détresse académique, psychologique ou autres. Toute l’information se trouve au https://csshc.gouv.qc.ca/parents/.

actualite

Rencontre avec les organismes communautaires : Les défis exacerbés par la pandémie

L’augmentation de la détresse et des besoins sur le terrain, les problèmes d’épuisement et de santé mentale, ainsi que l’accès des organismes aux ressources humaines et financières font partie des défis exacerbés par la pandémie que font face les organismes communautaires.
C’est ce qui est ressorti de la rencontre virtuelle impliquant plusieurs organisations et la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau. Celle-ci était accompagnée de la députée de Sherbrooke, Élisabeth Brière.
Divers organismes offrant des services essentiels aux populations vulnérables de la région, tels que les Corporations de développement communautaire (CDC), les Centres d’action bénévole (CAB), les organismes d’aide, que ce soit alimentaire, aux victimes de violence conjugale, aux jeunes, aux familles ou aux aînés, participaient à la rencontre. Pour faire face aux différentes problématiques accentuées par la pandémie, les acteurs du secteur communautaire ont dû redoubler d’ingéniosité pour innover et adapter leurs services. « Depuis mai dernier, Centraide Estrie a soutenu 73 projets pour un montant total de 1 096 362 $ grâce au Fonds d’urgence pour l’appui communautaire (FUAC). Ces sommes ont aidé les organismes à offrir des services essentiels aux personnes vulnérables pendant la pandémie. Le FUAC a également permis de déployer le service d’information et de référence 2-1-1 en Estrie. Nous sommes très reconnaissants de la confiance que nous témoigne le gouvernement du Canada et nous les remercions de nous permettre de garder nos communautés fortes », exprime Marie-Hélène Wolfe, directrice générale de Centraide Estrie.

Outre les deux millions de dollars provenant du FUAC, des programmes canadiens de subventions salariales (SSUC) et d’aide au loyer (SUCL) ont fait office de bouée de secours pour les organismes. Ceux-ci espèrent que ces programmes seront prolongés et ont profité de la rencontre pour remercier les deux députées fédérales pour leurs suivis et du soutien moral. « Ces conversations régulières avec les leaders de notre communauté sont très importantes afin que nous puissions faire des recommandations appropriées lorsque les programmes d’aide sont développés. Ces intervenants(es) du milieu communautaire sont de véritables héros et c’est important qu’on soit là pour les accompagner de notre mieux », mentionne Mme Bibeau.

Ose le Haut

Activités plein air à l’échelle du Haut-Saint-François : Fabrique ton Hiver avec Apollo

Les gens sont invités à briser la grisaille de l’hiver en participant à l’activité plein air et courir la chance de gagner un magnifique prix.

Fort du succès obtenu l’automne dernier avec le Rallye découverte du Haut-Saint-François ayant comme toile de fond Apollo, les intervenants reviennent à la charge avec une version 2.0 ayant pour thème Fabrique ton hiver avec Apollo. L’activité en cours, et ce jusqu’au 7 mars, amènera les participants dans les 14 municipalités de notre MRC.

L’activité populaire tout à fait gratuite avait attiré plus de 500 participants à sa première édition et les responsables aimeraient bien doubler cette participation. L’initiative, toujours gratuite, s’adresse à toute la population du Haut-Saint-François comme de l’extérieur. Il n’y a aucune limite d’âge. Fabrique ton hiver avec Apollo se fait de deux façons, un circuit de défis sportifs et l’autre d’énigmes qui se retrouveront dans chacune des municipalités du territoire ainsi que devant le siège social de la MRC au parc des Braves, à Cookshire-Eaton. Les participants retrouveront sur place une affiche à l’effigie d’Apollo proposant un défi différent à chaque endroit. « Les défis sont très simples et accessibles à tous. Ça peut être de faire un bonhomme de neige, un ange dans la neige, se tenir en équilibre sur une jambe pendant 10 secondes et autres », d’expliquer Isabelle Bibeau, agente de développement loisirs à la MRC du Haut-Saint-François. Les participants devront prendre une photo de leur défi et le publier sur l’événement Facebook. Sous cet onglet, il sera possible de télécharger ou imprimer le passeport comprenant les énigmes ainsi que la carte identifiant l’endroit des défis pour chacune des municipalités. La réponse aux énigmes se trouve sur les lieux identifiés. Toutes les informations seront accessibles sur le site Ose le Haut et sur l’événement Facebook, Fabrique ton hiver avec Apollo.

Les gens peuvent participer à un ou aux deux circuits proposés. L’activité se veut participative et les responsables procéderont au tirage au hasard le 9 mars. L’étalement de l’activité sur plusieurs semaines vise à éviter les attroupements, d’expliquer Mme Bibeau. Le gagnant du circuit défis sportifs se méritera un chèque-cadeau d’une valeur de 150 $ pour l’achat d’équipement de sport. Quant au gagnant de l’énigme, il remportera un forfait escapade pour quatre personnes dans le Haut-Saint-François d’une valeur de 500 $.

L’objectif est d’inviter les gens à profiter du plein air, de sortir de la maison et de découvrir le territoire. L’activité est organisée par Ose le Haut, comité de loisir de la MRC et de Tourisme Haut-Saint-François.

Richard Tanguay, président de Ose le Haut, souhaite que l’activité soit aussi populaire sinon davantage que la première, présentée l’automne dernier. Il pourrait même en avoir une pour la saison estivale. « Je ne déteste pas l’idée. Si on a une participation intéressante et que les gens s’approprient l’événement, bien ça vaut la peine de faire connaître notre territoire et de le faire découvrir. Ça nous permet de faire une activité intermunicipale. C’est intéressant comme approche. Là, on parle vraiment de territoire, d’intégration, d’accueil. Les gens ont la chance de découvrir toutes les municipalités, les petites comme les plus grandes. »

Rose-Aline Lebrun

Seniors are well-supported despite : confinement A community centered on mutual aid

Rose-Aline Lebrun

The community has created a strong support network to ensure the well-being of seniors living alone at home in the Haut-Saint-François. Despite confinement, they find themselves well surrounded, reducing loneliness and psychological distress.

With 130 volunteers for some 800 beneficiaries, the Haut-Saint-François Volunteer Action Center (CAB du HSF) offers support and mutual aid service to elderly persons in the MRC. «People have created a network and good support among themselves in the community,» explained Johanna Dumont, coordinator of home-support volunteers at CAB. According to her, even neighbors who did not know each other began to grow closer together and to help one another. Despite several health difficulties encountered since the start of the pandemic, Florianne Magnan, an octogenarian in East Angus, claims to have enough contacts every day. “We are well surrounded, all the same,” she said. For Rose-Aline Lebrun, of St-Gérard, the situation does not bother her very much because she feels well, and peaceful at home. The 87-year-old still receives occasional visits from her children, one at a time as requested by the government, and makes phone calls to combat the solitude.

Ms. Dumont explained that the second wave has revealed much less depression among seniors than during the first. According to her, people have much more resilience and hope in relation to science and the vaccine. “For me, it hasn’t changed much. I put it in the hands of God, and I take care too, ”explained Ms. Lebrun, whose religion is a great help to get through this period. Ms. Magnan is in a fairly difficult situation: She has to take care of her husband who is awaiting an operation, as well as her sister who has a handicap and is currently in a CHSLD. «It’s sad because it’s like we’re living through a war inside of us,» she said with emotion. The coronavirus worries her, especially because of her fragile health. «I can’t wait for the vaccine to help reassure us,» she said.

To fill their days, seniors sometimes need to be imaginative. While some have been able to continue their usual routine, others like Mrs. Magnan and her husband, who had an active social life, found themselves destabilized. She who took part in various committees, went dancing on a regular basis and ate in restaurants up to three times a week, had difficulty adjusting to this new sedentary lifestyle. “I take my walks every day, at least half an hour. It’s very important, and it helps my morale,” she said. For Ms. Lebrun, it is her freedom that she misses. «I was going out to do my errands, shop a bit with my children. That’s what I like least, that we can’t go out,” she explained, adding that she can’t wait to regain her autonomy. Marcel Busque, East Angus citizen in his 70s and Meals on Wheels volunteer, doesn’t see much of a difference in his days. Busy with his deliveries, he occupies the rest of his time with working in his basement. He finds evenings difficult and longer, however, as he used to help his son by picking up his grandson from school in the evenings. «We are definitely going through difficult times, but if we try to follow the regulations, all together, we are going to come out of it,» said Ms. Lebrun, confident in the future.
Diane Grenier, CAB volunteer coordinator for the English-speaking community, said the situation is similar to that of French speakers. However, she feels a lot more fear among English speakers. As they are more reserved, they go out less, show their distress less and are less likely to seek the help they need, she said. If they have family and close friends, they are often less physically accessible because they do not live in the same town. With a ratio of approximately 30% English speakers to 70% French speakers, Ms. Grenier said that organizations take care to provide adequate service, regardless of language. This is why many volunteers at the CAB are bilingual.

Anyone who feels the need to talk can contact the CAB through its website at https://cabhsf.org/ or by phone at 819-560-8540.

Mois de l'histoire des noirs

Mois de l’histoire des noirs : La Passerelle présente une exposition virtuelle

Dans le cadre du mois de l’histoire des noirs, qui se déroule du 1er au 28 février, le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, présente une exposition virtuelle sur les accomplissements des femmes noires. Au total, 28 femmes ayant contribué à favoriser le développement des noires seront présentées.

Prévoyant d’abord organiser cette activité en présentiel au centre, les organisatrices ont dû se résoudre à modifier leur plan et le faire de façon virtuelle. Chaque semaine, sept femmes seront présentées sur la page Facebook de l’organisme. Les visiteurs pourront lire leur biographie et apprendre de quelle façon elles ont contribué à la société. Le but de cette exposition est également de faire découvrir la réalité des femmes noires, d’entendre leur histoire et d’aider les gens à ouvrir leurs horizons. Angélika, intervenante à La Passerelle, garde espoir que cette activité permettra d’améliorer et d’élargir la vision sur les immigrants et les personnes noires dans le Haut-Saint-François.

Comme l’explique le site du gouvernement canadien, la commémoration de l’histoire des noirs date de 1926. Cette année-là, l’Afro-Américain Carter G. Woodson, diplômé de Harvard, a proposé d’établir une période afin d’honorer les réalisations des Afros-Américains et d’accroître la connaissance de l’histoire des noirs aux États-Unis. Originalement d’une semaine, c’est en 1976 que la commémoration s’est prolongée jusqu’à un mois. Ce n’est qu’en 1995 que la Chambre des communes a reconnu officiellement le mois de février comme étant le mois de l’histoire des noirs au Canada.

Moulin des cedres de Weedon

Projet de 26 logements abordables pour aînés à Weedon : Un aide de 2,4 M$

Le nouveau bâtiment abritant 26 logements sera construit au bout de la 5e Avenue, en face de la Coopérative d’habitation actuelle Moulin des cèdres.

La Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon a reçu un coup de pouce inespéré provenant des gouvernements fédéral et provincial. Une aide financière de 2,4 M$ qui permettra d’entamer, au cours de l’année, la construction de 26 logements abordables.

La députée fédérale de Compton-Stanstead et ministre, Marie-Claude Bibeau, et le député provincial de Mégantic, François Jacques, en ont fait l’annonce au nom de leur gouvernement respectif. L’aide de 2 455 395 $ s’inscrit dans le cadre d’une entente concernant l’initiative pour la création rapide de logements (ICRL) entre la Société d’habitation du Québec (SHQ) et la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). La résidence accueillera donc les aînés de 75 ans et plus, autonomes ou avec une légère perte d’autonomie.

Évidemment, le président de la coopérative, Luc Ouellet, est satisfait de l’annonce. « On est très heureux surtout avec l’augmentation des matériaux qui ont presque doublé pendant la pandémie. On craignait de devoir augmenter le coût des logements, mais ça va nous aider à les laisser à un prix raisonnable. » Bien que le projet connaît un léger retard en raison de la pandémie, M. Ouellet est confiant que la construction se fera avant la fin de la présente année. Sans pouvoir préciser quand, le président souligne que « la subvention de 2,5 M$ est donnée pour que ce soit rapide. Une des conditions est que ce soit fait durant l’année. » M. Ouellet croit que les premiers résidants pourraient entrer au cours de janvier 2022.
Rappelons que le projet global s’élève à près de 5 M$. Quant à la campagne populaire de financement, elle va bon train selon la responsable, Lucienne Gravel. Près de la moitié de l’objectif de 220 000 $ serait atteint. Mentionnons que les membres du comité ont pris la relève de la Coopérative d’habitation Moulin des Cèdres au cours des derniers mois en créant la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon.
« Nous avons tous droit à un toit, un chez-soi sécuritaire et abordable, à commencer par nos aînés en région. Pandémie ou pas, notre gouvernement reste toujours présent pour aider les Canadiens dans le besoin à se loger convenablement », souligne Mme Bibeau. « Actuellement, il y a une demande importante en matière de logements. Je suis très heureux que l’accord survenu entre le Canada et le Québec nous permette de construire rapidement 26 nouvelles unités à Weedon. Grâce à cet investissement, nous pourrons mieux répondre à nos concitoyens qui ont des besoins particuliers en habitation. Il est important également de souligner tout le travail de concertation dans ce dossier, parce que la communauté de Weedon et des municipalités environnantes s’est mobilisée depuis plusieurs années afin de concrétiser ce projet », d’exprimer M. Jacques.

Rachel

SEASON OF PROMISE

In a restaurant, we family and friends were waiting around a large table, some eight of us. (Ah, those were the days…)
The conversation turned to the centrepiece, a dish of little peppers. “Are they hot?”
Various theories were advanced. Moving from theory to practice, my son deftly popped a little red one into his mouth and began to chew. The look on his face was serene. He said not a word.
“Oh, I guess they’re not hot.” Others reached out to snack on them, too.
Only thing is, I know my son. Observing him closely, I saw not a quiver in his expression, but one tear sprang from the corner of one eye and in its wake, others streamed down his cheek. Too late. In a few seconds, the others around the table began choking and gasping. Yes, the peppers were hot. Fiery, in fact.
My son smiled. I’m not sure which he enjoyed more – the pepper, or the practical joke.
What brought that memory to mind was one of a list of 22 seed producers from various corners of Quebec, sent to me by Chantal Bolduc of the Sawyerville Community Garden. (Sadly, the Seed Festival is cancelled for this year, but here’s an alternative.)
PepperSeedz.com
Pepper Seedz is the producer that kindled my memory. Its mission is “to provide the finest superhot pepper seeds available from the exclusive collection built and grown by grower Simon Lanciault.” He grows his garden – piments, not poivres – in pots on his terrasse in Varennes. His website shows 20 varieties for sale. Carolina Reaper, the hottest according to the Guinness Book of Records, is sold out, but MegaDeath is for sale, 10 seeds for $9.99.
Like Lanciault, all the Quebec producers on the list describe their seeds as free of chemicals and pesticides, although not all are certified organic. Most are small-scale and all offer heritage, hand-produced, non-GMO and open pollinated seeds.
February is the season of promise. It’s when to start your indoor seedlings. It’s when seed sellers activate their online outlets. Here are a handful of other bilingual seed-selling websites in Quebec.
TerrePromise.ca
Terre Promise grows heirloom varieties from Quebec and Canada, alongside curiosities from around the world. Its founder, Lyne Bellemare, works for Seeds of Diversity Canada, and is passionate about preserving biodiversity and rare seed varieties. Her website displayes pages of tomatoes and dozens of other plants.
Bellemare’s one-acre farm is on Bizard Island near Montreal. “The soil, a clay loam, is filled with stones a conventional farmer would shriek at,” she wrote. “We use rocks as natural barriers to direct waterflow, as heat convectors, releasing their warmth to the plants at night time, and to create habitat for snakes…. Toads and reptiles help us keep the pest and insect number in balance.”
SeedsForFood.net
The Seeds for Food website exhibits 13 varieties of tomatoes, and dozens of other vegetables, all with informative tips and personal stories. Brian Creelman seems to be downright friendly with his veggies. Look a little further on his site, and you’ll find an expert article on raising and storing onions.
In Dudswell, Creelman works a few acres of “open-pollinated, non-hybrid, GMO-free, public domain seeds – many of them rare and endangered heirloom varieties.” Creelman is also active in Seeds of Diversity, and is an articulate advocate for seed saving.
JardinsDeLaGaillarde.ca
The Jardins de la Gaillarde Organic Seeds are a three-acre organic family farm located in Sherbrooke East. “We grow and select our seeds for enthusiastic small gardeners like us who are willing to be more sustainable,” writes Melanie Chapleau. Their website is full of dozens of vegetable and herb seeds.
ZombieSeedz.ca
“Delicious seeds for your survival needs! Shop now to get your belly full! Fill er up for the zombie meal.” These seed producers in Stanbridge East have a sense of humour: They offer a 3-minute video showing a family of zombies doing weird things with seeds, and each of their 24 varieties of seeds is illustrated by zombie drawings.
FermeTournesol.qc.ca
The Tourne-Sol Co-operative Farm is situated on 17 acres in Les Cèdres, about 60 kilometres west of Montreal.Their online boutique offers a truly broad choice of seeds for vegetables, flowers, herbs, grains and cover crops.
“We are five young farmers who met while studying agriculture at the MacDonald campus of McGill university,” they write. Their “interest in good food, social justice and the environment” led them to start the Tourne-Sol farm.
CroiseeDesCultures.com
The La Croisée des Cultures/ Crossover Cultivars is located in Saint-Lazare de Bellechasse, just a touch southeast of Quebec City. Their website shows off seeds for “vegetables, grains, annuals, perennials, fruits and berries… all grown on our farm!” Their boutique is opening soon.
NorthernSeeds.ca
Northern Seeds is in the Gatineau region, just north of Ottawa. They offer over 70 varieties of vegetable and flower seeds, with stories about their origins. Most of their seeds are produced on their farm, but they also collaborate with two small-scale seed producers with similar growing practices and conditions in Maine and in Centre-du-Quebec, and sometimes others. They are on the ball: Their 2021 online boutique is already up and operating.
CHURCHES
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. Services are cancelled until further notice because of pandemic constraints. Info: Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by February 8 for publication February 17 and by February 22 for March 3.

Anneau de glace à Cookshire

Johnville bonifie son offre d’activités hivernales : Un anneau de glace maintenant accessible

Nous apercevons de gauche à droite, Louise Gosselin, conseillère au siège du district 1 et responsable du projet, René Lavigne, directeur des travaux publics, et Mario Gendron, conseiller au district 2.

Depuis quelques semaines, le secteur Johnville de Cookshire-Eaton a bonifié son offre d’activités hivernales. Déjà couru pour ses sentiers de ski de fond avec le parc écoforestier, les résidants du secteur et des environs ont le loisir de se dégourdir les jambes sur le nouvel anneau de glace d’un demi-kilomètre, aménagé à l’intérieur du terrain de balle, situé juste à côté du centre communautaire.

Le projet, initié par le comité de développement de Johnville, sur lequel siègent les conseillers Louise Gosselin et Mario Gendron, respectivement du district 1 et 2, vise à développer les activités de plein air hivernal de ce secteur, favoriser le sentiment d’appartenance, attirer les jeunes familles, tout en maintenant celles déjà en place. L’anneau de glace s’ajoute aux autres activités et s’inscrit dans la stratégie de développement de la municipalité, de préciser les conseillers. « Ce qui nous tenait à cœur, c’était de s’assurer de rencontrer les besoins de la communauté », ajoute Mme Gosselin. L’initiative découle d’une rencontre citoyenne tenue à l’automne 2019 pour le district 1 et 2. Un des objectifs du comité, expliquent les élus, « était de voir ce qui pourrait se greffer autour du nouveau centre communautaire. Il y avait déjà la patinoire et le terrain de baseball. Quand on voulait patiner à l’extérieur, il fallait se rendre à Magog et Coaticook. On s’est dit, un anneau de glace, ça serait merveilleux. Dans le fond, il n’y en a pas à proximité. Ce qu’il y a, ce sont des patinoires pour le hockey. Les gens qui veulent patiner librement, il n’y avait pas grand-chose à part Magog sur le bord du lac et Coaticook. »
Projet de 80 000 $
Le projet a obtenu l’aval du conseil municipal. On y a investi près de 80 000 $, incluant l’achat d’un tracteur, de pièces d’équipements et une surfaceuse tractée (qui s’accroche derrière le tracteur). Cette dernière pièce d’équipement servira essentiellement pour l’anneau de glace, mais le reste sera utilisé à d’autres usages au cours de l’année. Le tracteur servira notamment au déneigement, au fauchage d’accotements de chemins et du balayage en saison estivale. Plusieurs de ces aspects étaient confiés en contrats externes. En les réalisant en régie interne, on compte faire des économies. On estime que les équipements seront payés à l’intérieur des cinq prochaines années, d’exprimer René Lavigne, directeur des travaux publics à la ville de Cookshire-Eaton. Mentionnons que le personnel de la municipalité veille à l’entretien de l’anneau de glace.
Anneau de glace
L’anneau de glace couvre une distance d’un demi-kilomètre. Les travaux se sont amorcés le 4 janvier et l’ouverture a eu lieu le 9 janvier. En raison de la pandémie, il n’y a pas de local disponible pour chausser ses patins. Seulement un accès à la salle de bain est mis à la disposition des usagers. L’anneau de glace est accessible gratuitement au grand public sept jours semaine, pourvu que la température le permette, de midi à 19 h 30. Un maximum de 25 patineurs est autorisé simultanément. Quelques bénévoles s’impliquent pour une surveillance aléatoire afin de suivre les règles de la santé publique. On retrouve également sur le site de magnifiques pentes propices à la glissade. Outre les gens de Johnville, le site est également fréquenté par des citoyens de Sawyerville, Cookshire et Sherbrooke, d’exprimer les intervenants. Avec cet ajout, le secteur Johnville offre une panoplie d’activités hivernales assez diversifiées en comprenant le ski de fond et la raquette.

actualite

Aide aux élèves et parents : Alloprof augmente son offre

Dans la foulée de la présentation d’un filet de sécurité pour les élèves par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, Alloprof annonce l’ouverture de ses services le dimanche, ainsi que l’ajout d’enseignants et de ressources sur son site. L’objectif de l’organisme : tripler le nombre d’interventions qu’il sera en mesure de réaliser auprès des élèves et parents en quête de soutien.
Ouverture le dimanche
En réponse au besoin exprimé par les familles, Alloprof ajoute des heures d’accès à ses enseignants en offrant une nouvelle plage horaire le dimanche. Ainsi, dès le 31 janvier 2021, les enseignants seront joignables le dimanche par téléphone, texto et en ligne, de 13 h à 17 h. « Des dizaines de milliers d’élèves cherchent des solutions à leurs difficultés sur le site d’Alloprof le dimanche. En leur donnant la possibilité de communiquer avec nos enseignants ce jour-là, nous voulons leur offrir un accompagnement plus intensif, entre autres pour réduire le stress en les aidant à commencer la semaine du bon pied », résume Sandrine Faust, directrice générale d’Alloprof. La disponibilité des enseignants le dimanche bonifie l’horaire régulier, du lundi au jeudi de 17 h à 20 h.
Embauche de 100 enseignants répondants supplémentaires
Dès le lundi 1er février 2021, Alloprof augmentera également le nombre d’enseignants disponibles après les heures de classe pour répondre aux questions des élèves par téléphone, texto et en ligne. Cet ajout de répondants permettra de traiter rapidement jusqu’à 30 % plus de requêtes. Dans les prochains mois, Alloprof vise l’embauche de 100 répondants supplémentaires grâce au recrutement d’étudiants en enseignement et à la plateforme web Répondez présent.
« Nous mettrons les bouchées doubles pour ne laisser aucun jeune sans réponse, pour minimiser les délais d’attente et ainsi maintenir l’attention et la motivation des élèves », souligne Mme Faust, en rappelant que l’utilisation des services d’Alloprof connait des pics historiques. « En moyenne, plus de 100 000 élèves utilisent nos ressources tous les jours », précise-t-elle.
Amélioration et développement de ressources en ligne
Alloprof proposera sous peu de nouveaux services numériques qui appuieront le travail de son équipe d’enseignants et de répondants. Parmi ces ressources figurent : un espace collaboratif animé par des étudiants postsecondaires qui valorisera l’aide entre pairs à tous les niveaux et pour toutes les matières, tous les jours de la semaine; quelque 150 vidéos interactives qui cibleront les apprentissages prioritaires; ainsi qu’un assistant virtuel qui guidera les élèves vers les solutions à leurs problèmes.
Rappelons qu’en plus de consulter les services en ligne, il est possible de parler à un enseignant par téléphone, texto et en ligne du lundi au jeudi, de 17 h à 20 h, et le dimanche de 13 h à 17 h, dès le 31 janvier 2021. Des orthopédagogues et professionnels de l’équipe d’Alloprof Parents sont également disponibles gratuitement aux mêmes moments par téléphone (1 855 527-1277), sur Messenger ou par courriel à l’adresse info@alloprofparents.ca.

Église de Johnville

Vente de l’église de Johnville : La ville prolonge l’appel d’offres

La municipalité de Cookshire-Eaton a convenu de prolonger la période d’appel d’offres pour l’église de Johnville jusqu’au 18 février, 11 h.

Compte tenu du contexte pandémique, de la période de confinement et le faible intérêt démontré pour l’achat de l’église Notre-Dame-de-la-Paix à Johnville, la municipalité de Cookshire-Eaton a convenu de prolonger la période pour le dépôt de soumissions jusqu’au 18 février prochain, 11 h.
La municipalité avait procédé, en décembre dernier, au lancement de l’appel d’offres qui devait se terminer le 21 janvier. Mario Gendron, conseiller du district 2, secteur Johnville, membre du comité de travail responsable de la vente de l’église, mentionne répondre par ce geste à des demandes de promoteurs potentiels. « On a eu trois visites et deux (promoteurs) m’ont dit qu’ils trouvaient le délai trop court, qu’ils préfèreraient attendre au début de février. » Le conseiller soutient qu’en raison des mesures sanitaires et du confinement décrété en décembre par le premier ministre François Legault, certains promoteurs lui mentionnaient être davantage occupés à fermer des chantiers que de déposer une offre. M. Gendron demeure confiant que des propositions seront déposées sous peu. En 1977, rappelle-t-il, le NDU avait lancé un appel d’offres pour l’église et huit soumissionnaires s’étaient montrés intéressés. Le plus haut avait proposé 77 000 $. « Aujourd’hui, notre appel d’offres propose de remettre le montant soumissionné pour rénover l’extérieur du bâtiment. Nettement plus avantageux. C’est pourquoi nous pensons que la pandémie affecte grandement l’ardeur des promoteurs pour des projets avec un potentiel élevé en temps normal. »

Rappelons que la municipalité s’est portée acquéreur de l’église au coût symbolique de 1 $. En procédant en appel d’offres, elle souhaite intéresser un promoteur qui voudrait instaurer un projet permettant de maintenir un lien avec la communauté. Les promoteurs intéressés doivent présenter un projet d’un montant minimum de 50 000 $. La somme payée à la ville sera remise aux soumissionnaires, excluant les dépenses encourues par la municipalité durant le processus. Toutefois, le montant devra être réinvesti dans la conservation du bâtiment et de son intégrité extérieure.

M. Gendron assure que le comité fera tout en son pouvoir pour conserver l’église. Outre l’appel d’offres, plusieurs pistes sont envisagées dont celle de procéder par invitation. « On songe à inviter des gens pour qu’on puisse leur vendre le potentiel. L’église de Johnville, c’est comme une pièce maîtresse pour repartir un cœur de village », de compléter le conseiller municipal.

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