Centre de services scolaire des Hauts-Cantons

Retour en classe : La cohabitation avec de nouvelles mesures

Les enfants du primaire semblent heureux de retrouver leurs amis.

Au début du mois, la nouvelle est tombée : le Québec se reconfine, mais les enfants retournent en classe. Cette décision, le directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), Martial Gaudreau, l’accueille favorablement selon son message distribué aux parents. Toutefois, de nouvelles mesures sont mises en place pour assurer un maximum de sécurité aux élèves.
Nouvelles mesures
Pour les enfants des écoles primaires, le retour s’est fait le 7 janvier de façon virtuelle et le 11 en présentiel comme prévu. Pour les jeunes du secondaire, l’école à distance s’est poursuivie jusqu’au 15 janvier et le retour physique s’effectue cette semaine. Si les jeunes de plus de 10 ans commençaient à s’habituer au port du couvre-visage, ce sont maintenant tous les enfants à partir de la première année qui devront en porter un à l’école. Les élèves ont l’obligation de le porter dans le transport scolaire, les corridors et les aires communes. Les enfants de 5e et 6e année doivent également le porter en tout temps en classe. Pour les jeunes du secondaire, le couvre-visage n’est plus suffisant. C’est pourquoi le gouvernement fournit deux masques de procédure par jour à chaque élève. M. Gaudreau assure que la ventilation des établissements scolaires satisfait les normes pour le dioxyde de carbone (CO2), qui est de 1000 ppm. « Puisque la majorité de nos écoles ne sont pas ventilées mécaniquement, nous continuerons de mettre en application les pratiques recommandées pour assurer une bonne qualité d’air, soit l’ouverture des fenêtres à plusieurs reprises dans la journée pour favoriser l’apport d’air frais ainsi que l’ouverture des portes des salles de classe en cours de journée, lorsque possible », explique-t-il dans son communiqué. Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a également annoncé que les épreuves ministérielles, tant pour le primaire que pour le secondaire, seront annulées pour l’année 2020-2021. De plus, la pondération pour les deux bulletins prévus au cours de l’année sera revue afin de permettre d’assurer une importance moins grande au premier bulletin.
Qu’en pensent les jeunes et leurs parents ?
Depuis près d’un an, les familles ont vu leur quotidien changer à divers niveaux. Même si les jeunes ont tendance à bien s’adapter, cette situation impacte leur présent, mais également leur avenir. Les élèves à partir du 3e secondaire doivent maintenant fréquenter l’école une journée sur deux et l’autre journée d’enseignement se passe à distance. C’est une adaptation et la réalité est différente pour chaque enfant et chaque parent, explique Sophie Martineau-Dupont, présidente du comité de parents du CSSHC. Une chose est unanime, le système scolaire a travaillé fort pour adapter le fonctionnement. « L’école à distance, là, c’est mieux qu’au printemps où ils ont été trois mois à ne rien faire », exprime Manon Elisabeth Carrier, mère de Rachel Corbeil, 2e secondaire, fréquentant la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Pour Benjamin Bernier, étudiant de 3e secondaire, ce qui est le plus difficile est la gestion du temps. « Il n’y a plus d’encadrement concret. Il y a aussi les travaux et l’aide associée à ceux-ci », exprime-t-il. Maely Phaneuf, étudiante de 5e secondaire, ne trouve pas la situation facile non plus, surtout pour une fille plus timide comme elle qui a du mal à poser les questions lors des rencontres vidéos. « Pour les élèves, qui ont besoin, comme moi, d’être en classe et de voir ce que la prof fait, parce que se distraire, c’est tellement facile. Une auto qui passe dans la rue, un bruit dans la salle de bain, c’est pas facile pour certains, mais on s’adapte », exprime-t-elle. La réaction est semblable pour la plupart des jeunes, l’école à distance est néfaste pour leur apprentissage, et ce, peu importe le niveau académique. « Il y en a tellement qui ont abandonné que ce sera pas drôle. Je pense qu’on va avoir un méga tas de décrocheurs », exprime Mme Carrier.

Les réactions à la nouvelle du ministre Roberge concernant les épreuves ministérielles est mitigée. Pour Mme Carrier, c’est bien parce que ça va permettre aux jeunes de se concentrer sur les apprentissages plutôt que d’angoisser pour les évaluations. Toutefois, les élèves ne le voient pas tous d’un bon œil. « Je pense qu’annuler les épreuves ministérielles n’était pas vraiment nécessaire, car cela peut nuire à notre futur. Je ne crois pas que changer la pondération des bulletins était nécessaire non plus, car le système qui était déjà en place fonctionnait bien », explique Benjamin. Même si pour Maely, cette nouvelle est un poids de moins sur ses épaules, elle a de quoi s’inquiéter, en tant que finissante. « Ça m’inquiète un peu de savoir comment ils vont faire pour savoir comment on va être acceptés au CÉGEP. Ça va vraiment jouer sur notre bulletin de secondaire 5 », exprime-t-elle.
Toutefois, ce qui demeure le plus inquiétant reste la santé mentale de ces jeunes. Ceux-ci, ayant passé beaucoup de temps seuls depuis près d’un an, commencent à ressentir l’effet de l’isolement. L’absence de contact humain est très difficile puisqu’ils sont habitués d’être entourés de leurs amis et leurs professeurs quotidiennement. À l’adolescence, ces contacts sont très importants et les parents s’inquiètent. « Je pense qu’il y a des enfants qui vont être en détresse bientôt. De ne pas voir leurs amis et d’être isolés, comment ils sont dans leur tête ? », se questionne Mme Carrier. Selon elle, il y aura des répercussions à long terme. Pour Maely, ce sujet la rend très émotive puisqu’elle le vit difficilement, mais elle affirme que l’école les encadre bien. « On a eu des cours avec des psychologues qui sont venus nous dire comme gérer ça », explique-t-elle. Mme Martineau-Dupont se dit inquiète de l’impact que cet isolement aura sur les générations à venir. Une rencontre du comité est organisée cette semaine et les sujets du confinement, de l’enseignement à distance et de la santé mentale des jeunes seront discutés.

Travaux d’infrastructures d’eau

Travaux d’infrastructures d’eau : Québec accorde plus de 1,1 M$ à Cookshire-Eaton

François Jacques a annoncé une aide financière du gouvernement provincial pour la réalisation des travaux d’infrastructures d’eau.

Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 1 104 320 $ à la municipalité de Cookshire-Eaton pour la réalisation de travaux d’infrastructures d’eau dans le secteur de Johnville. L’annonce a été faite au nom d’Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, par François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de Mme Laforest.

Les travaux consistent à remplacer la station déjà existante par une nouvelle station d’épuration de type étang aéré. « Cette aide financière permettra d’atteindre les normes en matière d’exigences de rejet des eaux usées dans le secteur de Johnville et j’en suis très fier. J’ai la conviction que ces travaux agiront positivement sur l’environnement et le quotidien des familles et des gens d’ici, et je continuerai de travailler pour faire avancer les dossiers qui leur tiennent à cœur », exprime M. Jacques. Ces aménagements bénéficieront à environ 75 résidences desservies dans le secteur. Pour la réalisation des travaux admissibles au Programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU), la ville de Cookshire-Eaton a apporté une contribution de 194  880 $, ce qui représente un investissement gouvernemental et municipal totalisant 1 299 200 $.
Rappelons que ce projet permettra également à la municipalité d’aller de l’avant avec le projet domiciliaire à Johnville. « Je suis très heureuse du soutien financier qui nous est accordé par le gouvernement provincial puisque la réalisation d’un tel projet est essentielle pour notre communauté. À cette aide financière, nous investissons davantage afin de nous permettre de desservir un futur développement dans le secteur de Johnville, offrant ainsi la possibilité d’ajouter plus de 60 résidences », affirme Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton.

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Anneau de glace à Johnville : Un malentendu entre la ville et ses citoyens

Les citoyens de Johnville craignent de perdre leur patinoire extérieure et qu’elle soit remplacée définitivement par un anneau de glace. Il s’agirait toutefois d’un malentendu selon Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, puisque cette décision n’est, pour l’instant, valide que cette année.
La municipalité prévoyait instaurer un anneau de glace dans le secteur Johnville et sa mise en place débutait en même temps que les nouvelles consignes gouvernementales sur les activités extérieures en groupe. « La plupart pensaient qu’on avait condamné la patinoire pour tout le temps, mais le projet d’anneau de glace est sorti en même temps que la santé publique nous interdisait le hockey », explique Mme Lapointe. Elle rappelle que ni la patinoire de Sawyerville ni celle de Cookshire ne sont accessibles. L’anneau de glace de Johnville sera entretenu par des bénévoles et possiblement un employé de la municipalité.
Cindy Duquette, présidente de Loisirs Johnville, faisait partie des citoyens insatisfaits et a lancé en décembre une pétition pour demander à laisser la patinoire en place. La décision de la ville l’offusquait puisqu’à ce moment-là, il était encore légal de jouer au hockey à l’extérieur, selon elle. Ce qui la fâchait le plus, c’est que la ville retirait une activité pour en mettre une autre au lieu de simplement en ajouter une nouvelle. « On va se satisfaire qu’on ait l’anneau de glace cette année et l’année prochaine, on va suivre ça de près pour être sûrs qu’on a la patinoire, en autant qu’on puisse jouer au hockey l’année prochaine », affirme la présidente.
La pétition qu’elle avait lancée sur le site change.org a été fermée peu de temps après le dernier conseil de ville, le 11 janvier dernier.

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Campagne de vaccination pour les CHSLD du HSF : Une 1re dose bientôt complétée

La campagne de vaccination pour la COVID-19 s’effectue depuis quelques semaines et les résidents des Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) du Haut-Saint-François ont presque tous reçu une première dose.
Au CHSLD de Weedon, la journée de vaccination a eu lieu le 7 janvier dernier et sur les 50 résidents, seulement quelques-uns ont refusé l’injection. Maud Therrien, gestionnaire de l’établissement, affirme que tout s’est bien déroulé et que certains membres du personnel ont également reçu une dose puisque tous les vaccins apportés devaient être utilisés.
Le département de la santé publique en Estrie a refusé de nous donner des informations spécifiques au CHSLD d’East Angus. Toutefois, selon Alain Poirier, directeur de la santé publique en Estrie, les 30 CHSLD de la région de l’Estrie auront reçu les doses nécessaires d’ici le 22 janvier. Rappelons que les personnes priorisées sont les résidents des CHSLD et les travailleurs de la santé. Par la suite, ce sera au tour des résidences pour personnes âgées (RPA). Sur les 117 en Estrie, trois sont situées dans le Haut-Saint-François.

Kenneth Cameron, conseiller municipal de la municipalité de Chartierville

Consultation citoyenne à Chartierville : Identifier les besoins des aînés

Kenneth Cameron, conseiller municipal de la municipalité de Chartierville.

Un peu plus d’une vingtaine de personnes participaient à la consultation citoyenne donnée via vidéo-conférence à Chartierville, en décembre dernier. L’activité organisée par le conseiller municipal, Kenneth Cameron, visait à identifier les besoins des aînés.

M. Cameron a planifié cet événement avec le soutien de différentes personnes du milieu, soit Martine L’Heureux, agente de développement, à l’Observatoire estrien du développement des communautés (OEDC), Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), Olivier Jean, agent de migration Place aux jeunes, au Carrefour jeunesse-emploi du HSF et Nathalie Guesneau, coanimatrice.

L’idée de cette rencontre vient d’une étude faite au printemps 2020 par des étudiants en gérontologie. Ceux-ci désiraient noter la participation sociale des aînés dans le contexte des festivités du 150e anniversaire de Chartierville. Suite à cette étude, M. Cameron souhaitait en savoir davantage sur les préoccupations qui touchent les citoyens. « Le rapport va servir pour aider le conseil municipal de Chartierville à répondre aux besoins des aînés quand arrivent des offres de subventions », explique le conseiller. De cette façon, les élus seront en mesure d’élaborer des plans qui vont mieux représenter les besoins présents.

Lors de la consultation citoyenne, trois grandes problématiques sont ressorties. D’abord, celle du transport. Les personnes âgées n’ont pas de moyens de transport pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux ou faire leurs commissions, selon M. Cameron. L’hébergement est également une problématique récurrente. « Les gens ici ont des grandes maisons, mais c’est trop grand pour eux », explique le conseiller. Selon lui, il pourrait même être intéressant d’y construire une petite résidence pour personnes âgées. Rien d’aussi gros que celle de Cookshire-Eaton, exprime-t-il, mais un immeuble de quelques chambres pourrait convenir. Finalement, la problématique du manque de ressources. « Il y a beaucoup d’aînés qui ont été obligés de quitter Chartierville contre leur volonté parce qu’ils n’avaient pas de ressources », mentionne M. Cameron. Les citoyens souhaitent demeurer dans leur communauté et le manque de ressources nuit à cette volonté.

Un rapport décrivant les constats dégagés lors de cette consultation avec les organisateurs sera partagé avec les citoyens. Celui-ci permettra de cibler un ou plusieurs projets en soutien à une ou plusieurs problématiques. De plus, grâce à l’OEDC, l’engagement de la municipalité dans cette démarche permettra d’obtenir un fonds de 3 000 $ pour réaliser un projet qui découle directement de cette démarche. De son côté, M. Cameron présentera ce rapport, ainsi que les différentes problématiques et solutions, lors d’une rencontre avec les élus municipaux en janvier.
Les organisateurs et les participants sont très satisfaits de la tenue de cette rencontre citoyenne.

Une aide de 25 000 $ pour Sylvain et Lulu

Une aide de 25 000 $ pour Sylvain et Lulu

Atelier d’Auckland et Sylvain et Lulu.com reçoivent un soutien déterminant de la Croix-Rouge canadienne et du gouvernement du Canada (Emploi et Développement social Canada) par l’entremise de leur structure administrative Empreinte Bleue. Deux compléments de subventions totalisant 25 000 $ sont accordés via le Programme de subventions aux organismes sans but lucratif, permettant à celui-ci de proposer en ce début d’année, malgré la pandémie, une nouvelle saison légère et pétillante, faite d’art et de bonne humeur.

Grâce à cet important soutien, Sylvain Dodier et Luc Pallegoix peuvent créer de nouvelles animations numériques en littératie et reprendre la diffusion du Direct de Sylvain et Lulu. D’ailleurs, la première édition de l’année s’est déroulée le 16 janvier dernier. Il est possible de voir les directs sur leur page https://www.facebook.com/SylvainEtLulu et en libre diffusion sur le site SylvainEtLulu.com.

Fermeture de la Caisse Desjardins à Bury

Trop peu d’achalandage : Fermeture de la Caisse Desjardins à Bury

La Caisse Desjardins à Bury a fermé ses portes le 15 janvier dernier.

Le 15 janvier dernier, la Caissse Desjardins à Bury a mis la clé sous la porte pour une fermeture définitive. Le peu d’achalandage est l’une des raisons de cette décision pour ce centre de services. 

Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, explique qu’il y a deux raisons qui ont poussé les gestionnaires à prendre cette décision. « La première est que Desjardins était la seule institution financière qui permettait d’opérer un centre de services avec uniquement un employé dans un contexte où ils ont à traiter du numéraire. Malheureusement, cette façon de faire n’est plus possible, donc on doit opérer à temps plein, maintenant avec deux employés en tout temps, pour assurer la protection de nos employés », explique-t-il. Selon lui, l’achalandage à Bury ne justifie pas qu’il y ait deux employés à temps plein puisque moins de 10 % des résidents de la municipalité se rendent régulièrement à ce centre de services. « La COVID a démontré également, la capacité de nos membres, à modifier leurs habitudes », mentionne M. Lamoureux. Il rappelle que tous les services-conseils avaient déjà été rapatriés dans les centres de services des municipalités avoisinantes. « Naturellement, on est conscient que ça peut avoir des implications pour certains types de clientèle pour laquelle on prévoit des solutions adaptées pour chacun d’eux selon leurs besoins », ajoute le directeur général.
Pour Walter Dougherty, maire de Bury, cette fermeture n’est pas une bonne nouvelle. « C’est toujours plate quand un village perd une institution », exprime-t-il. Les citoyens s’attendaient à cette fermeture puisque plusieurs réductions de services ont eu lieu au cours des dernières années, ajoute le maire. Même si plusieurs utilisent déjà les services en ligne, il ne croit pas que cette décision va encourager les autres à faire le changement. Selon lui, les habitués du service comptoir vont plutôt se tourner vers d’autres institutions bancaires. Le maire est de ceux qui estiment que le contact humain lors d’une transaction financière est encore très important.
M. Lamoureux tient à rassurer les citoyens qu’aucun changement n’est prévu pour les autres centres de services de la MRC du Haut-Saint-François pour l’instant, malgré la situation actuelle.

Bilan ministériel fédéral

Bilan ministériel fédéral : Santé, aide et relance économique au cœur des priorités

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

La santé, l’aide aux personnes et aux entreprises ainsi que la relance économique verte sont les priorités qui ont retenu l’attention du gouvernement du Canada au cours de 2020.

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, présentait lors d’une vidéoconférence, le bilan ministériel fédéral de 2020, en plus de dévoiler les priorités pour 2021.
Rappelant d’abord cette année particulière, Mme Bibeau présentait des vidéos d’entrepreneurs ayant bénéficié de l’aide gouvernementale. Elle a, par la suite, résumé les trois grandes priorités du gouvernement en 2020. Avec la pandémie actuelle, la santé était priorisée, selon la ministre. Bien que ce domaine soit principalement sous la gestion provinciale, Mme Bibeau expliquait que le fédéral a un rôle important au niveau du travail scientifique et pour sa collaboration avec les provinces et à l’international. Il y a eu « beaucoup d’investissements dans la recherche, l’innovation, que ce soit pour les vaccins, pour les tests, mais aussi à travers les entreprises », affirme-t-elle. Ces dernières ont reçu l’aide au niveau de l’approvisionnement en équipement de protection et en matériel médical, ajoute-t-elle. « On a voulu favoriser l’achat local, mais au début, ce n’était pas évident. Il n’y avait pas tant d’équipement essentiel qui était produit au Canada, donc on a aidé beaucoup d’entreprises à se convertir pour pouvoir nous approvisionner en équipement essentiel », exprime Mme Bibeau.
Dans l’ensemble, le gouvernement fédéral aura contribué pour plus de 8 $ sur 10 $ à toute l’aide apportée aux entreprises et aux personnes. Pour les citoyens, outre la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la transition vers l’assurance-emploi, le gouvernement fédéral a versé des montants additionnels « aux personnes qu’on croyait le plus dans le besoin », explique la ministre. De ce fait, des bonifications ont été versées, entre autres, pour les allocations canadiennes aux enfants, les prestataires de retour de TPS et ceux de la sécurité de la vieillesse.
Pour assurer une bonne relance économique, le gouvernement devait s’assurer de garder les travailleurs à l’emploi, selon Mme Bibeau. Ainsi, des subventions salariales ont été remises, des fonds pour payer en partie les loyers commerciaux et les frais fixes des entreprises en plus des comptes d’urgence et prêts sans intérêts qui pouvaient aller jusqu’à 60 000 $, dont 20 000  $ sont non-remboursables. « La relance économique verte, c’est beaucoup d’investissements au niveau des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, plus abordables aussi. Beaucoup d’investissements autour du transport collectif et du transport à zéro émission ou peu d’émissions », mentionne Mme Bibeau. Différentes mesures seront donc mises en place au cours des prochaines années pour atteindre les objectifs environnementaux.
La ministre Bibeau s’est également vue remettre le dossier sur la sécurité alimentaire en 2020. Au total, 250 millions de dollars ont été investis en ce sens, dont 200 M$ pour les banques alimentaires et 50 M$ pour racheter les surplus alimentaires des producteurs canadiens. Plusieurs programmes ont été mis en place pour aider les agriculteurs.
Pour l’année 2021, Mme Bibeau présente trois grandes priorités pour le gouvernement fédéral. D’abord, empêcher la peste porcine africaine d’atteindre le pays. « C’est une épée de Damoclès qui nous pend au-dessus de la tête. On fait tout pour éviter que ça atteigne le continent et il faut dire que limiter les voyages, ça nous protège un peu », explique-t-elle. Elle présentait également un programme de recherche et innovation de 350 M$ qui permettra d’aider les entrepreneurs agricoles à adopter des pratiques plus durables. « C’est vraiment important pour nous. On va aller travailler sur la santé des sols, la qualité de l’eau, de l’air et la biodiversité », mentionne-t-elle.
Finalement, tous les futurs programmes instaurés seront en lien avec la réduction des gaz à effet de serre (GES), dont un d’aide à l’investissement pour l’acquisition d’équipement qui va aider à les réduire.

Un nouveau recueil pour Jean-Pierre Patry

Jean-Pierre Patry : Un nouveau recueil Sein, Sain, Saint

Le poète Jean-Pierre Patry a mis le temps nécessaire pour bien préparer et illustrer son 9e ouvrage.

Quatre ans après avoir lancé son dernier recueil de poèmes, voilà que le poète-agriculteur Jean-Pierre Patry, de Weedon, revient à la charge avec son 9e livre en utilisant les homonymes, Sein, Sain, Saint comme titre de son ouvrage. L’homme couche sur papier ses états d’âme que ce soit en évoquant tout ce qui est émotions comme l’amour, en abordant le volet environnemental pour conclure avec une facette spirituelle.

Comme à son habitude, le poète parle de son sujet de prédilection l’amour. L’auteur ne serait pas lui-même s’il n’y avait pas un aspect plus virulent que l’on retrouve au chapitre Sain. Il y aborde le thème de l’environnement et n’hésite pas à faire connaître ses sentiments et ressentiments envers ce thème et ceux qui se disent défenseur de ce sujet trop souvent galvaudé. « Je suis écœuré de voir les grandes chaînes qui condamnent le bœuf. J’ai deux à trois textes, dont Pète la planète, qui sont assez raides », laisse-t-il tomber. Du dernier volet Saint, M. Patry laisse tomber « la spiritualité m’interpelle. C’est le chapitre le plus consistant avec le plus de textes. » Dans un de ces poèmes, il fait allusion au métier de son père, encanteur ; c’est une sorte d’hommage, précise-t-il.
Nouveautés
Le 9e livre de M. Patry est différent des autres par sa présentation. Habituellement illustré de dessins, cette fois ce sont des photos prises par l’auteur qui illustrent ses œuvres. Le livre est entièrement en couleur ajoutant une chaleur aux émotions véhiculées par les textes. La photo de la page couverture est l’œuvre d’une collaboratrice de la première heure, Manon Rousso. L’ouvrage est publié à 600 éditions. Il est possible de se le procurer à la Librairie Appalaches, 88, rue Wellington Nord, Sherbrooke, à la Halte de la Gitane, 218, rue St-Jean Ouest, East Angus et au magasin Tribu-Terre, 189, rue Princapale Est, Dudswell (Marbleton) ainsi que par courriel à jppatry19@gmail.com ou en composant le 819 877-2450.

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Challenge VTT d’Ascot Corner : Reporté au 13 mars

En raison des consignes sanitaires en vigueur, la 10e édition du Challenge VTT d’Ascot Corner, initialement prévue le 23 janvier dernier, a été annulée. Toutefois, les responsables prévoient reporter l’événement au 13 mars 2021 si la situation le permet. Les informations seront transmises sur la page Facebook de l’organisation.

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Biathlon La Patrie : Compétitions remises en 2022

Les nouvelles consignes sanitaires mises en place au début du mois ont contraint les organisateurs des compétitions de biathlon à La Patrie d’annuler l’édition 2021. Celles-ci devaient se dérouler les 16 janvier et 20 février. Daniel Harvey, chef de compétition, explique que les athlètes poursuivent leurs entraînements de façons individuelles et il espère que les compétitions pourront avoir lieu en 2022.

Concours de Noel du journal HSF

Concours de Noël du journal : Nos quatre gagnants

Le Journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de généreux commanditaires est heureux de dévoiler les quatre gagnants du concours annuel de Noël. Ces personnes se partageront des chèques-cadeaux d’une valeur approximative de 800 $, gracieuseté d’une quinzaine de commerçants du Haut-Saint-François. Nous retrouvons trois gagnants de Cookshire-Eaton. À l’avant de gauche à droite, on aperçoit Stéphanie Dionne, de Johnville et Sébastien Kouri, de Cookshire-Eaton. Dans le même ordre à l’arrière, Nicolas Lachance, conseiller publicitaire au Journal régional Le Haut-Saint-François et Marc L’Heureux, de Cookshire-Eaton. N’apparaît pas sur la photo Sylvain Duhamel de Weedon.

Mégane Brouillette, Firme Brouillette, INC

Firme Brouillette, INC. : Bâtir un empire à 22 ans

À seulement 22 ans, Mégane Brouillette est à la tête de sa propre entreprise, la Firme Brouillette, INC.

À l’aube de ses 23 ans, Mégane Brouillette s’est lancée et est maintenant à la tête de son propre empire. En bâtissant la Firme Brouillette, INC, une agence de placement de personnel située à Weedon, la jeune femme cherchait d’abord à aider, mais également à être payée à la hauteur de ses compétences. Instaurer une entreprise en pleine pandémie n’est pas une mince tâche, mais elle s’estime plus que satisfaite du travail qu’elle a accompli.

Détenant un DEP en ventes et représentation ainsi qu’un diplôme d’infirmière auxiliaire, Mme Brouillette se désolait de devoir travailler près de 15 ans avant d’atteindre un salaire convenable. Une idée n’attendant pas l’autre, elle a décidé de démarrer sa propre firme de placement pour permettre à d’autres, qui comme elle, voulait avoir une rémunération adéquate.

En démarrant son entreprise en octobre 2020, Mégane Brouillette ne craignait pas l’impact de la pandémie pour ses affaires. « On ne sait jamais c’est quand le bon moment, donc il faut juste le faire. Pendant la pandémie, je pense que c’était le temps », exprime-t-elle, ajoutant que le besoin est grand en moment et que les services déjà offerts ne répondent pas à la demande. Mme Brouillette est une jeune femme qui carbure aux défis. Mère de famille, entrepreneure et habitant sur la ferme familiale, pour elle, avoir une bonne discipline et une routine solide est plus que nécessaire. « J’ai le contrôle de mon volant », affirme celle qui dit ne pas avoir peur de penser en dehors de la boîte.

Si son entreprise roule bien en temps de pandémie, elle croit que la demande sera tout aussi grande après. « Il va tout le temps en manquer anyway. Les gens sont en burn-out. Pandémie ou pas, il va tout le temps avoir des besoins », exprime-t-elle. D’ailleurs, d’autres projets se préparent pour cette entrepreneure. Le recrutement à l’international est un élément qu’elle aimerait mettre au point. « J’ai beaucoup de gens qui me contactent comme quoi ils voudraient travailler ici, mais ils ne peuvent pas », explique-t-elle.

Démarrer son entreprise à 22 ans n’est pas simple, mais selon elle tout est possible lorsqu’on y met du cœur. « Si vous voulez quelque chose dans la vie et bien, allez le chercher. Tu dois penser tes propres pensées. Verse ton propre verre et ne laisse pas ta peur détruire tes rêves. J’ai toujours sauté dans le vide les yeux fermés et j’ai trouvé l’adrénaline dans ma peur qui me nourrissait », exprime Mme Brouillette.

La Firme Brouillette, INC, est une agence de placement de personnel qui embauche des professionnels de la santé, mais également pour des postes en cuisine et en entretien ménager. Desservant l’Estrie, la Montérégie et Chaudière-Appalaches, l’entreprise trouve sa clientèle tant dans le secteur privé que public. Pour plus d’informations, visitez le www.firmebrouillette.com.

Fromagerie P'tit Plaisir de Weedon

Projet de 4,8 M$ de la Fromagerie P’tit Plaisir : Le fédéral contribue financièrement

La députée de Compton-Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, ne cache pas son plaisir à appuyer l’entreprise du Haut-Saint-François.

Amorcés en 2020, l’agrandissement et la modernisation de la Fromagerie P’tit Plaisir, dans le secteur Saint-Gérard, à Weedon, vont bon train. Le gouvernement du Canada apporte une contribution financière de 760 760 $. La réalisation du projet évalué à 4,8 M$ en est à 75 % et les responsables prévoient le compléter en juillet ou août prochain.

La députée de Compton Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, Marie-Claude Bibeau, est heureuse de rappeler la contribution fédérale provenant du Fonds d’investissement pour la transformation des produits laitiers. Ce fonds de 100 M$, signale-t-elle, a été conçu pour accroître l’innovation, la productivité et la compétitivité du secteur, ainsi qu’à aider les transformateurs à s’adapter aux changements du marché découlant de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre l’Union européenne et le Canada. Au moment d’écrire ces lignes, 93 transformateurs laitiers à travers le Canada avaient bénéficié de 78 M$ en investissements, dont 45 au Québec et un dans le Haut-Saint-François.

Fromagerie P’tit Plaisir est producteur-transformateur et le projet d’agrandissement était devenu nécessaire. « Présentement, on ne suffit pas à la demande », d’exprimer Mélanie Grenier, copropriétaire et responsable de la transformation fromagère, du marketing, de la vente et du système qualité basé sur le Plan HACCP. Les travaux complétés permettront à l’entreprise familiale de quadrupler sa production avec le même nombre d’employés. Outre ses produits habituels, l’entreprise prévoit produire des fromages raffinés et développer le marché de l’Ouest canadien. Si une part importante du projet est vouée à l’usine avec l’agrandissement et l’acquisition d’équipements, une portion est également consacrée au volet bar laitier et restaurant.

La Fromagerie P’tit Plaisir est une histoire de famille; outre Mélanie, Maggie, la cadette, gère le restaurant et le bar laitier. Elle cuisine les produits de la ferme, de la fromagerie et utilise des produits locaux dans les menus. Dany, l’aîné des fils, s’occupe des terres et des cultures. Il fait également la maintenance des bâtisses, de la machinerie agricole et agroalimentaire. Finalement, le cadet des fils, Rémi, s’occupe de la production laitière pour obtenir un lait de qualité en respectant le bien-être animal en plus de tenir la comptabilité des deux entreprises.
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, félicite ces jeunes entrepreneurs pour leur audace. « Une chose que la COVID nous aura laissée est de faire prendre conscience aux gens de l’importance de ceux qui travaillent en alimentation, les producteurs, les transformateurs à l’épicerie et dans les banques alimentaires, les camionneurs. Tous ceux qui sont sur la chaîne d’approvisionnement alimentaire, à quel point ce sont des travailleurs essentiels », de compléter Mme Bibeau.

Patrick Laramée et Patricia Blais la Relève du HSF

De la lecture en cadeau : La Relève gâte 409 familles du HSF

Les bénévoles Patrick Laramée et Patricia Blais participaient à la distribution des sacs-cadeaux pour les familles du Haut-Saint-François.

Pas moins de 409 familles ont reçu la visite des bénévoles de La Relève du Haut-Saint-François peu avant Noël, afin de recevoir un sac-cadeau rempli de magie des Fêtes. Ces sacs comportaient entre autres un livre pour chaque enfant, favorisant ainsi la lecture dès le plus jeune âge.

Outre les livres distribués à 908 enfants de moins de 16 ans, chaque sac contenait une recette en pot préparée par les Cuisines Collectives du HSF, un cahier de contes réalisés par les étudiants du Centre de services éducatifs populaires (CSEP) du HSF, une activité surprise adaptée à l’âge des enfants et de petites surprises sucrées offertes par Transport DCE. Cette initiative avait pour objectif d’apporter un peu de magie aux familles en cette période particulière, mais également de favoriser le développement du goût de la lecture. Les seuls critères pour recevoir ce sac étaient d’inscrire ses enfants et de résider dans le Haut-Saint-François. Le Comité d’éveil à la lecture et à l’écriture (ÉLÉ) se réjouit de l’enthousiasme des familles à faire une demande. Il affirme que seulement 22 h après le lancement de la promotion, tous les sacs disponibles avaient été réservés.
Cette distribution a été rendue possible grâce à la collaboration de La Relève du HSF, de la Fondation pour l’alphabétisation et du Comité ÉLÉ. Ce dernier encourage les familles à visiter les croque-livres qui sont installés dans les municipalités de la MRC. Ainsi, les enfants peuvent s’y choisir un livre et y déposer ceux qui ne sont plus utilisés à la maison.

actualite

Budgets municipaux : Tournée des municipalités

Ascot Corner
La municipalité d’Ascot Corner se retrouve avec un nouveau rôle d’évaluation pour l’année 2021. Celui-ci a augmenté d’environ 8 %. Toutefois, le millin a diminué, passant de 0,85 $ à 0,82 $ par 100 $ d’évaluation. Pour une résidence d’environ 250 000 $, les citoyens paieront en moyenne 2,8 % de plus que 2020. Des élections municipales sont prévues au cours des prochains mois, la municipalité planifie donc un montant de 23 345 $ pour le greffe. Une augmentation significative de 70 274 $ est ajoutée pour la voirie municipale et s’explique par la création de nouveaux postes. La somme dédiée au secteur d’hygiène du milieu subit une hausse de 14,75 %. Celle-ci s’explique par la réfection de la toiture d’un des bâtiments de traitement et des coûts supplémentaires pour la gestion des boues, car la municipalité ne peut plus les acheminer à East Angus. Une bonne nouvelle concernant la cueillette des matières résiduelles, en raison du nombre de résidences desservies par le compost, la municipalité note une diminution du tonnage à l’enfouissement.
Chartierville
À Chartierville, le budget municipal pour 2021 passe de 923 753 $ à 1 082 570 $. La taxe foncière générale demeure stable à 0,81 $ par 100 $ d’évaluation. Les collectes sélectives et ménagères augmentent de 2 $ passant respectivement de 57 $ à 59 $ et de 154 $ à 156 $. La taxe pour le système des eaux usées diminue de 40 $ passant ainsi à 297 $ par unité. Au niveau des dépenses de la municipalité, le secteur des loisirs, culture et tourisme a une augmentation significative de 176 831 $. Cette hausse s’explique par un projet d’agrandissement du pavillon des loisirs ainsi que la réfection du parc pour les enfants. La municipalité assure que les coûts seront subventionnés à 80 % par le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ). Pour les dépenses reliées à la sécurité publique, une hausse de 26 409 $ est prévue en raison de la formation, le salaire et l’équipement de nouveaux pompiers.
La Patrie
Pour la nouvelle année, la municipalité de La Patrie augmente son budget total de 912 402,07 $ atteignant ainsi 2 334 334,07 $. Toutefois, le taux de taxe foncière général demeure le même, soit 0,71 $ par 100 $ d’évaluation. Le budget pour le service incendie augmente de 48 929,94 $, en raison de l’achat de nouveaux outils et la mise à jour de certains équipements. Au niveau de la voirie municipale, une hausse de 830 158,12 $ est prévue, pour un total de 1 293 786,12 $. Cette somme s’explique en grande partie par un nouveau projet de réseau d’aqueduc. Pour celui-ci, une subvention du programme de la TECQ de près de 800 000 $ est accordée. Une autre augmentation importante est prévue pour le secteur des loisirs et de la culture, soit de 81 325,84 $. Un projet à l’Abri-bois, ainsi que la rénovation de la salle municipale sont prévus. France Dumont, directrice générale, explique que la municipalité est présentement à la recherche de subventions pour ces différents projets.
Saint-Isidore-de-Clifton
Les citoyens de la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton constatent une légère augmentation de la taxe foncière. Celle-ci passe de 0,87 $ à 0,895 $ du 100 $ d’évaluation. Les services d’aqueduc montent d’environ 0,10 $ par mètre cube, la cueillette des ordures grimpe de 5 $ par unité tandis que les services de compost et de recyclage demeurent les mêmes. Au niveau du secteur de la voirie, la municipalité prévoit une hausse de 50 380 $ en raison entre autres du marquage de rue. La poursuite de la mise à jour de l’éclairage au DEL entraîne des coûts supplémentaires faisant grimper le secteur d’éclairage et signalisation de 44 345 $ atteignant 64 327 $. Quelques projets sont prévus pour la municipalité au cours des prochains mois, soit la mise à jour des infrastructures d’égout et d’aqueduc, mais également celle de l’usine de traitement d’eau potable. La salle des loisirs subira également quelques travaux.
Weedon
Pour la municipalité de Weedon, la valeur imposable pour l’évaluation foncière augmente de 6,6 %, passant de 296 862 300 $, en 2020, à 316 476 200 $ en 2021. Le taux de taxe passe de 0,945 $ par 100 $ d’évaluation à 0,9515 $ pour une hausse de 4 %. Concernant les frais pour les matières résiduelles, une baisse est observée pour les ordures et le recyclage. La cueillette des ordures diminue d’un peu plus de 12 $ atteignant 231 $ par unité pour 2021 et le recyclage baisse de près de 30 $ et est maintenant à 35 $. La cueillette de compost augmente de 2,45 $ pour atteindre 26,70 $ par unité. Pour 2021, les projets prévus par la municipalité sont la rénovation du Centre communautaire de Weedon, l’achat de camionnette pour la voirie, la mise en valeur récréotouristique du lac Vaseux et le développement du parc de l’aréna.

ACTU-Rachel

BY BOREDOM


See how the days are getting longer? How the snow cover waxes and wanes? How the clouds shift uneasily, anointing us now with rain, then with tiny pellets of snow, or again with luxurious snowflakes?
Look how the crows gather in the top branches every morning. How the flying squirrel raids the bird feeder at night. How Harriet the lonely widow hairy woodpecker visits it every day.
Notice how the sunsets shift from violent orange to subtle pink? How they stray south of Mount Orford, then back north again?
Here we are, sheltering at home, while the world travels around us. How lucky we are to have front-row seats in the great arena of nature that is the Eastern Townships.
I’m comparing this time of lock-down to another time long ago, when I was living in Somalia, beside the Indian Ocean, right on the equator. In a way, it was wonderful. But life was also monotonous.
The days were all exactly 12 hours long. The year was one long drought. The sand blew in our eyes, the sunsets were an exact replica of each other.
Worse, we had no access to the privileges we take for granted here in the Townships. At that time, Somalia had a totalitarian and repressive regime. TV was non-existent. Books were scarce. Concerts were never. Dances were forbidden.
Separated from our families and friends far away, we ex-pats were bored. Many took to drink. Others sustained themselves by creative pursuits – making music, writing, sketching, sewing, and so on.
And so I arrive at my point: Boredom can be great good fortune. It is our chance to explore the secret creator within us. Miraculously, we can reach out through Zoom to connect with other secret artists. And creative friends are available to coach us. How blessed we are! Boredom can be life changing.

WRITE HERE, WRITE NOW!
This project offers scads of free Zoom workshops in English on different kinds of writing, from now to June. Topics vary: How to begin writing stories or poems. Fantasy Fugue Forum, on writing tales of the impossible. The ins and outs of writing a novel. Memoir. Non-fiction.
A variety of mentors offer their expertise and encourage your creative ventures through the Write Here, Write Now project offered by the Bishop’s University Lifelong Learning Academy (BULLA). Info: contact jan_whwn@yahoo.com or 819-842-1940. Act fast to get the schedule; the sessions are starting NOW. No prior writing experience required.
HAIKU-A-DAY
Poet and publisher Angela Leuck warmly invites you to the Haiku-a-Day project she’s leading via email. Participants write a daily, simple three-line poem about nature: the weather, landscape, animals, birds, and so on. No need to count syllables, she says.
In a workshop a few months ago, Angela shared seven rules of writing great haiku. 1. It’s short; 2. Mention a season; 3. Use your senses; 4. Use the present tense; 5. Surprise the reader; 6. Share your feelings through images; 7. Write outdoors.
Here’s an example by Angela: listening / to the house creak / as the old year leaves
Says Angela: “You don’t need any writing experience. Just start, one day at a time.” Send your haiku by 7 p.m. each day (or as often as you can) to: Angela Leuck at acleuck@gmail.com. In return, she will send you each day’s haiku poems by all the participants.
WINTER WELLNESS, 21st
“Winter Wellness: Bouncing Back During the Winter Months” is the theme of a Zoom presentation by Mental Health Estrie and Townshippers’ Association. Date: Thursday, January 21, from 10 to 11:30 a.m. It will explore “what will allow us to warm up those winter blues and foster positive mental health.” Free. In English. To register and receive the Zoom link, email Michelle Lepitre at ml@townshippers.org.
POETRY BREAK, 25th
Michelle Lepitre is organizing a Poetry Break via Zoom on Monday, January 25, at 10 a.m. It’s an informal reading and discussion of several poems. No previous experience with poetry is needed. Free. In English. To register and receive the Zoom link, email Michelle, ml@townshippers.org.
BRIGHT BEGINNINGS, 25th
Language Development is the topic of an upcoming Zoom workshop for parents of children aged 0 to 5, daycare workers and teachers. A Speech and Language pathologist will answer questions about your child’s speech development, milestones, and the impact of bilingualism or living in a minority English-speaking population. An interactive discussion will focus on communication development and what to expect; red flags and when to seek support, and more.
Townshippers’ Association offers the workshop twice: Monday, January 25, from 1 to 3 p.m., and Tuesday, January 26, from 6 to 8 p.m. Free. In English. To receive the Zoom link: Lisa Payne, lpayne@townshippers.org.
LEGAL INFO, 26th
Educaloi lawyer Richard Goldman is offering a Zoom workshop, Tools for Planning Ahead. Topics: powers of attorney, protection mandate, wills and advance medical directives. Participants from across Quebec will receive legal information and answers to personal questions.
The workshop is planned for Tuesday, January 26, from 1:30 to 3:30 p.m. It is offered by Townshippers’ Association and made possible by the Educaloi Community Mobilization Project. Free. In English. To receive the Zoom link: msevers@townshippers.org.
CHURCHES
Baptist. Services are cancelled until further notice because of pandemic constraints. Info: Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by January 25 for publication February 3 and by February 8 for February 17.

plan action MRC HSF

Plan d’action : La MRC poursuit son virage vert

De gauche à droite, Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, et Dominic Provost, directeur général, présentant les grandes lignes du plan d’action et le budget 2021.

La MRC du Haut-Saint-François intensifie son virage vert amorcé l’année dernière, en augmentant le poste budgétaire environnement de 26 % soit 153 700 $ pour atteindre 738 881 $. Elle prévoit plusieurs actions concrètes et pour y parvenir, on ajoute une ressource additionnelle qui veillera à la coordination et réalisation des interventions. Voilà un des éléments prévus dans son plan d’action 2021.

Parmi les nombreuses actions, on compte mettre à contribution le nouveau dôme construit sur le site de l’écocentre de Bury. On souhaite y recevoir (gratuitement) de nouvelles matières comme les agrégats et la tubulure d’érablière qui y sera conditionnée afin d’en recycler le plastique. L’étude d’opportunité pour améliorer la gestion des matières résiduelles de la MRC en tandem avec les municipalités, déposée en 2020, propose plusieurs recommandations que la MRC mettra en pratique.

Parmi les actions prévues, on propose d’augmenter le nombre et le rythme d’écocentres mobiles. Les municipalités qui le souhaiteront pourront également mettre à la disposition de leurs citoyens un centre de dépôt pour les résidus domestiques dangereux (RDD). Certaines, dont quelques-unes, ont tenu plusieurs écocentres mobiles au cours de 2020. « Dans le plan d’action cette année, on veut que 100 % des municipalités y participent », d’exprimer Dominic Provost, directeur général de la MRC du Haut-Saint-François. « En plus des écocentres, on aimerait y rattacher également les RDD » d’ajouter le préfet, Robert Roy. Dans l’esprit de réduction de déchets destinés à l’enfouissement, la MRC coordonnera le volet communication du Mouvement J’y participe ! initié par les municipalités de Dudswell, East Angus et Weedon.

Au cours de la présente année, on entend poursuivre la marche vers l’implantation des bacs bruns sur le territoire du Haut-Saint-François pour atteindre 100 %, d’ici 2022. Présentement, 7 municipalités utilisent les bacs bruns et une, Lingwick, fait des tests de compost. On prévoit également entamer la révision du Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR), ce qui pourrait s’étaler sur quelques années.

Dans un autre ordre d’idée, la MRC s’impliquera davantage avec les régies intermunicipales et services municipaux d’incendie en triplant le montant alloué à ce poste budgétaire passant de 5 000 à 15 000 $. D’ailleurs, elle prévoit adopter la mise à jour du schéma de couverture de risque et incendie au cours de la présente année et d’y jouer un rôle de coordination. Toujours au domaine d’implication intermunicipale, la MRC entamera la gestion du projet (de 14 M$) concernant la réfection de la route 257 et de son entretien pour les 40 prochaines années. Mentionnons qu’elle coordonne aussi les efforts de développement du comité de la route 257. L’entité régionale entend également poursuivre les projets en cours comme la préservation du ciel étoilé, le développement du parc régional du Marécage-des-Scots, la desserte de l’Internet haute vitesse, la mise à jour du schéma d’aménagement du territoire, les milieux humides, la planification des loisirs en lien avec Ose le Haut, le développement du circuit des sheds panoramiques, le projet pilote de la boutique Étoiles du terroir et sa plateforme transactionnelle. Dans la même foulée, s’inscriventt la mise en œuvre du transport intelligent pour l’interconnexion dans les Cantons-de-l’Est, le chalet d’accueil au parc écoforestier de Johnville, les actions dans le cadre du PDZA et bien d’autres interventions. On aimerait aussi relancer l’idée de parc éco-industriel de Valoris, en analysant ce qui sort de la ligne de tri-CRD, d’exprimer M. Provost. À cela, s’ajoute l’application du nouveau fonds pour les municipalités dévitalisées qui touche Weedon, Scotstown, Hampden, La Patrie, Chartierville et Saint-Isidore-de-Clifton. Un montant de 295 000 $ annuel pour les cinq prochaines années est prévu à cet effet. Un comité avec les représentants des municipalités concernées est déjà formé et les intervenants réfléchissent à la façon d’utiliser efficacement cette aide financière.

Bien entendu, la MRC poursuit son travail de concert avec le Centre local de développement (CLD) pour les divers fonds d’aide et programmes spéciaux en lien avec la COVID-19.
Budget
La MRC disposera pour la prochaine année d’un budget de 4 069 030 $. Précisons néanmoins qu’une bonne partie de ces montants proviennent de divers programmes gouvernementaux et que les sommes doivent être dépensées selon les normes établies. La quote-part des municipalités augmente de 3,9 % passant de 2 508 385 $ à 2 606 727 $. Cette hausse n’est pas exagérée, d’exprimer le préfet. Elle couvre à peine l’augmentation de la masse salariale de 3,25 %, explique-t-il. La différence est affectée au fonctionnement. « On n’a pas de subvention du gouvernement pour le fonctionnement. On a un budget extrêmement serré. Je pense qu’on a un bon budget. On a priorisé où il fallait. Moi, j’ai tout le temps dit, faut choisir où investir et non dépenser. On a choisi d’investir dans l’environnement, pas de dépenser. » Quant à l’embauche d’une ressource additionnelle, M. Roy est convaincu que les actions permettront aux municipalités de réaliser des économies.

Malgré toutes les projections, une ombre plane et pourrait entraîner un impact majeur sur les prévisions budgétaires, laisse entendre M. Prévost. Depuis plusieurs années, la MRC disposait des boues de fosses septiques à l’usine de traitement d’East Angus. En 2021, elle devra trouver un nouvel endroit entraînant, entre autres, des frais de transport additionnels dont les responsables n’étaient pas en mesure de préciser l’ampleur au moment d’écrire ces lignes.

Fardeau fiscal Cookshire Eaton

Cookshire-Eaton, budget 2021 : Légère hausse du fardeau fiscal

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est bien contente du budget 2021.

La municipalité de Cookshire-Eaton présentait, à la mi-décembre, son budget 2021 avec un fardeau fiscal légèrement à la hausse. Cette augmentation est toutefois moins grande que ce qu’avaient connu les citoyens l’année passée. La mairesse, Sylvie Lapointe, considère ce budget d’un bon œil et est satisfaite du travail de son équipe.
Avec une hausse de taxes moyenne de 1,3 %, les citoyens pourront souffler un peu. « Nous sommes très contents de ce budget », exprime Mme Lapointe. Pour 2020, les recettes totales étaient de 10 042 401 $. Pour la nouvelle année, celles-ci s’élèvent à 10 208 656 $, soit une hausse de 166 255 $. La taxe foncière pour 2021 est de 0,9289 $ par 100 $ d’évaluation comparativement à 0,8779 $ par 100 $ d’évaluation pour 2020. Les frais pour la collecte sélective augmentent de 7 $, atteignant 62 $ par unité. Concernant le service d’aqueduc, ils demeurent les mêmes à 409 $ et les citoyens ayant le service d’égout ont une diminution de 27 $ en comparaison avec 2020 et paieront 190 $ par unité. Pour le compost, instauré en 2020, une hausse de 12 $ est prévue, soit 30 $ par unité. La mairesse est fière d’annoncer que depuis la mise en place du bac brun, une moyenne de neuf tonnes par semaine évite l’enfouissement à Cookshire-Eaton.

Avec ce nouveau budget, Mme Lapointe précise que tous les projets en cours vont se poursuivre pour 2021. « On est vraiment fier du travail qu’on a fait », exprime-t-elle.

Fardeau fiscal East Angus

Gel du fardeau fiscal à East Angus

Nous apercevons de gauche à droite la mairesse, Lyne Boulanger, le directeur général, David Fournier, et le secrétaire-trésorier, Bruno Poulin.

Les contribuables d’East Angus auront un répit pour l’année en cours. Les membres du conseil municipal ont approuvé, en séance spéciale, les prévisions budgétaires 2021 ne comprenant aucune augmentation du fardeau fiscal. Taxes municipales, de services, tout demeure au beau fixe pour les 12 prochains mois.

La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, se défend bien de présenter un budget à saveur électorale, en cette année d’élections municipales. La situation, précise-t-elle, est attribuable aux nombreux efforts de rationalisation, d’un contrôle serré des dépenses et de l’aide gouvernementale attribuable à la COVID-19. Mme Boulanger souligne que 2020 n’a pas été facile pour l’ensemble de la population et 2021 pourrait comprendre encore des difficultés. Elle prend les devants et avise déjà les contribuables qu’ils auront à faire face à une hausse du fardeau fiscal pour l’an prochain. « On sait qu’en 2022, ça sera notre tour à East Angus d’avoir notre nouveau rôle d’évaluation, c’est pour ça que cette année, on s’est dit, on veut aider les familles et l’argent qu’on a reçu du gouvernement, ça nous a aidés à nous donner un petit peu de souffle. »
Budget
Les prévisions budgétaires pour 2021 sont de 6 524 621 $ soit 20 215 $ en deçà de celles de l’année dernière pour une diminution de 0,31 %. La municipalité a obtenu une aide financière de 252 542 $ du gouvernement du Québec dans le cadre de la COVID-19. Une somme de 53 297 $ a été affectée au budget 2020, tandis que la différence, 199 245 $, sert à équilibrer le budget en cours. Le fait saillant des prévisions budgétaires 2021 s’inscrit au poste revenus de source locale qui chute de 324 864 $ passant de 410 518 $ à 85 654 $. Cela est attribuable au fait que la municipalité n’acceptera plus les boues de fosses septiques provenant de la MRC du Haut-Saint-François. Des investissements auraient été nécessaires pour respecter les normes et selon les consultations effectuées, il n’était pas certain que la rentabilité aurait été au rendez-vous. Sans parler de mesure définitive, on préfère faire une pause pour les prochaines années, histoire de mieux évaluer la situation, ajoute la mairesse.

D’autre part, le contexte pandémique n’affecte pas la municipalité dans sa volonté de réaliser des projets ou des activités. « Le budget prévoit toutes les activités normales que ce soit les spectacles de la gare, la fête de la famille », d’ajouter Mme Boulanger. Selon la situation, elles seront évaluées si elles doivent se tenir ou non, précise-t-elle.
Réalisation
Malgré la pandémie, plusieurs projets ont été réalisés, insiste la mairesse. Le développement et la revitalisation de la zone du plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) ont permis des améliorations tout en réalisant des économies. À ce chapitre, le changement du réseau de lumières de rue au DEL, la modernisation du système de climatisation/chauffage dans plusieurs bâtiments municipaux et l’ajout de sèche-mains entraîneront une réduction de coûts. La finalisation du projet de mise à niveau de la salle communautaire des Chevaliers, l’installation de poubelles à trois voies dans les bâtiments et espaces publics, la finalisation du mandat préliminaire pour la revitalisation et l’aménagement des rues St-Gérard, St-Louis, Lafontaine, Kennedy et bien d’autres s’inscrivent parmi les dossiers complétés.

Parmi les projets à venir, on prévoit la mise à niveau de l’aréna Robert-Fournier, l’aménagement d’une aire pour personnes à mobilité réduite incluant un jeu d’eau au parc de la Rive-Sud. La réalisation de ces projets est conditionnelle à l’obtention de subventions. L’aménagement du nouveau garage municipal devrait être complété au cours de la présente année. Mme Boulanger se dit fière du budget particulièrement dans ce conteste difficile. La dette nette approximative de la municipalité s’élève à 4 905 500 $, légèrement au-dessus de la moyenne pour une ville de la taille d’East Angus.

Club de Golf East Angus

Vente du terrain de golf à East Angus : La ville attend les propositions

Dans un souci de préserver le Club de golf East Angus, la municipalité a lancé un appel de propositions pour la vente du terrain.

Selon Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, certains investisseurs seraient intéressés à faire l’acquisition des installations du Club de golf East Angus comprenant le chalet et les équipements, propriétés de Richard Boisvert. Toutefois, ces personnes souhaiteraient également se porter acquéreurs du terrain, qui appartient à la municipalité. Dans un souci de justice et de clarté, cette dernière a convenu de lancer un appel de propositions afin d’obtenir des offres pour la vente du terrain. Les promoteurs ont donc jusqu’au 21 janvier pour se commettre.

L’initiative, explique la mairesse, s’inscrit dans une volonté de préserver le club de golf. Elle dit comprendre qu’il ne soit pas évident de rentabiliser un terrain de golf. Elle est d’avis que la préservation d’une partie du terrain tout en permettant un développement domiciliaire ou autre sur une autre portion pourrait être attrayant pour un promoteur. « Est-ce que ça sera un 18 trous, un 12 trous ou un 9 trous ? Ça sera au promoteur de décider. On va avoir de l’ouverture, parce que nous autres, on veut se donner toutes les chances de garder un terrain de golf. » Mme Boulanger ajoute que « l’hiver, il y a des sentiers de ski de fond, de motoneige qui passent, on veut que ça demeure récréotouristique. » En procédant de la sorte, la mairesse croit que cela permettra de découvrir les possibilités. Elle ajoute néanmoins que la ville ne sera pas tenue d’accepter les offres. « Il y a un comité qui va évaluer tout ce qui aura été présenté et on va prendre la meilleure décision pour la municipalité. »

Rue Gauley
Par ailleurs, la municipalité a également lancé un appel de proposition pour les promoteurs qui souhaiteraient acquérir des terrains dans le secteur de la rue Gauley. À proximité de la route 112, l’endroit semble être en pleine ébullition. Deux blocs à logements luxueux ont été érigés au cours de la dernière année et quatre autres sont prévus. Mme Boulanger mentionne que plusieurs nouveaux arrivants travaillent au CHUS du secteur Fleurimont.

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