Mohika Tremblay entrepreneure East Angus

Mohika Tremblay, une entrepreneure qui change le monde : Un impact positif sur la société

L’impact de Mohika Tremblay en tant que mère, femme, entrepreneure et dirigeante s’inscrit dans une thématique environnementale.

C’est officiel, Mohika Tremblay, directrice générale de Trèd’Si, à Westbury, fait partie des 100 entrepreneures québécoises qui changent le monde selon Femmessor. La campagne ayant pour thème La force de l’impact vise à valoriser ces femmes dont l’entreprise a un impact positif sur la société.
Annoncée en novembre dernier, la campagne se poursuit jusqu’en mars et présente des entreprises qui répondent à au moins un des 17 objectifs de développement durable fixés par l’Organisation des Nations unies (ONU) pour créer un monde meilleur. Mme Tremblay s’est démarquée parmi près de 400 candidates pour son impact positif sur l’environnement et son développement durable. « Avec cette campagne, nous voulons mettre de l’avant des entrepreneures d’exception qui contribuent à la création d’un monde meilleur, mais aussi créer un vaste mouvement afin d’inspirer d’autres entrepreneures à passer à l’action. Par le biais de cette campagne, Fenmessor se positionne non seulement comme une organisation de soutien à l’entrepreneuriat féminin, mais comme leader de changement dans le Québec de demain en prônant un nouveau modèle économique plus résilient et plus respectueux des humains et de l’environnement », mentionne Sévrine Labelle, présidente-directrice générale de Femmessor. Bien qu’elle soit fière de cette distinction, Mme Tremblay est particulièrement satisfaite de la reconnaissance de l’impact que peut avoir son entreprise dans la société. Selon elle, les entreprises sont le reflet de leurs dirigeants. « Si ce n’était pas d’elle (Trèd’Si), je ne pourrais pas nécessairement mettre en application toutes mes valeurs et mes principes au niveau environnement et développement durable », exprime-t-elle.
Ces principes sont les fondations de l’entreprise depuis ses débuts. Plusieurs actions environnementales concrètes sont prises chez Trèd’Si, estime la directrice générale, considérant que l’objectif principal de l’entreprise est de fournir une deuxième vie au bois qui a été rebuté par d’autres. Ce faisant, elle réduit à la source, la consommation en forêt et améliore le cycle de vie des matériaux. « Concrètement, au niveau des 17 objectifs de l’ONU qui sont supportés par la campagne de Femmessor, il y a la protection des écosystèmes et l’utilisation durable des ressources », explique Mme Tremblay. Cette protection de l’environnement est importante pour elle. « C’est de famille, nos racines sont toutes dans le bois », exprime-t-elle. Les changements climatiques, elle les ressent, notamment lorsqu’elle doit aménager les horaires en fonction des canicules. « C’est d’autant plus important maintenant qu’on le voit, qu’on le ressent, de faire une différence, de créer un impact positif pour le bien-être collectif », mentionne l’entrepreneure.

La thématique de la campagne de Femmessor, La force de l’impact, Mohika Tremblay y a longtemps réfléchi à savoir quel est son impact général en tant que mère, femme, entrepreneure et dirigeante. « J’ai comme un fil conducteur qui se trouve à être tout ce qui est pollution et environnement », affirme-t-elle. Dans son entreprise, cet impact se retrouve notamment dans ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Ceux-ci sont quantifiés et il en ressort que pour chaque tonne confiée à Trèd’Si, une tonne de GES sera épargnée. L’utilisation de la hiérarchie des 3RV est également très importante pour l’entrepreneure. « Plus on est rigoureux sur cette hiérarchie, plus les bénéfices sont grands au niveau sociétal, environnemental et même économique », explique-t-elle. L’entreprise garantit zéro enfouissement, ce qui lui amène à gérer près de 15 000 tonnes métriques de matériaux annuellement.

« Les objectifs de l’ONU, à mon humble avis, ça prend vraiment ça pour un monde meilleur », exprime Mme Tremblay. La campagne de Femmessor permettra aux 100 entrepreneures choisies de bénéficier d’une grande visibilité. Leurs profils seront présentés sur le site de l’organisme et des vidéos seront diffusés dans les médias sociaux en plus de plusieurs opportunités de rayonnement.

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Budgets municipaux : Les contribuables épargnés dans l’ensemble

Avec la nouvelle année entamée, les municipalités du Haut-Saint-François ont procédé le mois dernier à la présentation de leur budget 2021. Il en ressort que les élus ont décidé de maintenir le plus possible les taux de taxes foncières. Toutefois, les contribuables verront une augmentation au niveau des frais de service. C’est ce qui en ressort de la tournée des municipalités de Dudswell, Lingwick, Newport et Westbury.
Dudswell
Dans son budget 2021, la municipalité de Dudswell s’est donné comme objectif de maintenir son taux de taxation. Celui-ci sera donc de 0,8912 $ par 100 $ d’évaluation pour la nouvelle année comparativement à 0,8977 $ par 100 $ d’évaluation en 2020. Concernant les cueillettes des ordures, récupération et compostage, les citoyens auront une augmentation de 5 $, payant ainsi 245 $ par unité. Cette légère augmentation est engendrée par une bonification des écocentres, l’embauche de deux patrouilles vertes et l’ajout de certains chemins privés au service de cueillette à la porte. Pour les services de sécurité civile, la municipalité procède à l’achat d’un nouveau camion incendie. Divers investissements seront faits dans la voirie locale et dans le réseau routier, ce qui amène une hausse de 102 023 $ pour ce secteur. Pour un compte de taxes moyen, les citoyens de Dudswell peuvent s’attendre à payer un peu moins de 100 $ supplémentaires pour la nouvelle année.
Lingwick
Pour 2021, Lingwick conserve le même taux de taxe foncière que 2020, soit 0,739 $ par 100 $ d’évaluation. Les taxes sur les cueillettes des matières résiduelles sont les mêmes qu’en 2020 et pour le traitement des fosses septiques, l’augmentation est selon le tarif de la MRC, soit une hausse de 40,64 %. Pour la voirie municipale, le budget prévoit une somme supplémentaire de 32 414 $. Cela s’explique par l’ajustement selon le montant de l’aide à l’entretien des routes locales reçu, selon Josée Bolduc, directrice générale. La municipalité ne prévoit pas de nouveau rôle d’évaluation pour 2021.
Newport
Pour la municipalité de Newport, le taux de la taxe foncière passe de 0,125 $ par 100 $ d’évaluation à 0,062 $ par 100 $ d’évaluation. Les tarifications pour les matières résiduelles augmentent de 45 $ atteignant 345 $ par unité. Le traitement des eaux usées passe de 40 $ à 65 $ par unité et pour la mesure des fosses septiques, le tarif précédemment à 16 $ augmente à 23 $ par unité.
Westbury
La municipalité du Canton de Westbury ne prévoit aucune augmentation du taux de taxes pour ses citoyens, soit 0,66 $ par 100 $ d’évaluation. Les tarifications pour les services de police, incendie et matières résiduelles demeurent les mêmes pour 2021. L’instauration du bac de compost en mai 2020 apporte une hausse de 30 $ par porte. Les citoyens ayant des animaux domestiques doivent maintenant contribuer à la Société protectrice des animaux (SPA) à la suite de l’entente établie avec la municipalité. Celle-ci amène une augmentation de 5 000 $ dans le budget. Un montant de 32 430 $ supplémentaire sera ajouté pour la voirie municipale grimpant le total des dépenses à 421 965 $. Cet ajout servira à asphalter certains chemins et réparer ceux qui le sont déjà, explique Adèle Madore, directrice générale de la municipalité.
Les autres municipalités de la MRC du HSF seront contactées et les informations seront publiées prochainement.

500 000 dollars d amende pour Valoris

500 000 $ d’amende pour Valoris : Les contribuables ne seront pas affectés

L’amende de 500 000 $ que doit verser Valoris était prévue au budget 2021, ce qui n’entraînera aucun impact sur les contribuables.

L’amende de 500 000 $ que doit verser Valoris pour avoir contrevenu à la Loi sur les pêches n’aura pas d’impact sur les contribuables. Robert Roy, président de la Régie intermunicipale de valorisation des matières résiduelles et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, mentionne que des montants à cet effet étaient déjà prévus à l’intérieur du budget 2021.
« Je veux que les gens comprennent, quand on avait fait le plan de redressement de Valoris, on avait inclus les poursuites aussi. Ça n’a aucun impact, aujourd’hui, et à venir », de préciser M. Roy. Sans mentionner le montant exact, il fait référence à une somme approximative de 700 000 $. Le président de Valoris indique que des correctifs ont été apportés depuis les faits reprochés entre 2014 et 2016. « On a agrandi les bassins. Les bassins où l’eau va sont quatre fois la dimension de l’époque. » M. Roy ajoute qu’aucun rejet n’est survenu depuis cette période. Quant à garantir que cela ne se reproduira plus, « personne ne peut promettre que ça n’arrivera plus, on n’a pas le contrôle sur les précipitations, mais tout est mis en place pour pas que ça arrive. » Rappelons que Valoris a tout de même acheminé, à quelques reprises, son eau de lixiviation par camions vers Sherbrooke pour être traitée au cours des dernières années.

Dans son jugement, la Cour impose trois mesures correctives, dont deux d’ordres administratifs. La troisième concerne l’installation d’un analyseur d’azote ammoniacal. M. Roy précise que l’ajout de cet équipement était déjà prévu au budget 2020. Il s’agit d’un analyseur qui sera installé sur l’avant-dernier bassin et aura pour tâche de faire une lecture constante du pourcentage d’ammoniac 24 h par jour, sept jours par semaine, d’expliquer M. Roy. « S’il devait avoir un pourcentage trop élevé, l’eau ne serait pas dirigée dans le dernier bassin », ajoute-t-il. L’achat de l’équipement nécessite un investissement approximatif de 15 000 $. L’installation devrait se faire en ce début d’année.

Quant aux délais que peuvent engendrer diverses interventions, M. Roy explique le fait que Valoris soit soumis aux mêmes règles que les municipalités. Quant au litige judiciaire, il ne reste plus qu’une seule cause impliquant Valoris. M. Roy réitère sa confiance en l’avenir. « Notre plan de redressement va bien, on est en avance et on va vers l’avant », complète-t-il.

Le père Noël est à Chartierville

Distribution de cadeaux à Chartierville : Le père Noël est en ville !

Le père Noël faisait sa distribution de cadeaux aux enfants de Chartierville en compagnie de ses lutins.

Pas moins de 34 enfants de Chartierville ont eu une belle visite du père Noël et de ses lutins qui profitaient de leur tournée en ville pour faire la distribution de cadeaux. En raison de la pandémie et des mesures sanitaires en vigueur, la municipalité organisait l’activité de Noël différemment pour sa 63e année.

Pendant une demi-journée, des bénévoles costumés ont circulé dans les rangs et le village pour remettre des cadeaux aux enfants de 17 familles. Les parents avaient préalablement été contactés pour avoir des idées cadeaux. Ainsi, chaque enfant recevait un présent personnalisé selon ses goûts. De plus, chaque famille s’est vue remettre une bûche de Noël à partager et un ensemble pour faire une maison en pain d’épices afin de participer au concours. Les gagnants se mériteront une carte-cadeau du Dépanneur Lescault de Chartierville.

L’ensemble des paniers remis aux familles est d’une valeur de près de 2 000 $. Cette activité est rendue possible grâce aux dons de la municipalité de Chartierville, les Chevaliers de Colomb et la Fripatrie de La Patrie, la Coop La Patrie, le Club Jouet et Desjardins. Ces derniers ont également remis un ensemble cadeau aux enfants comprenant une petite banque pour économiser.

Un vidéo présentant l’arrivée du père Noël à Chartierville a été publié sur l’événement Facebook et a été vu plus de 5000 fois et partagé plus de 150 fois. « C’est énorme pour un petit patelin comme nous », exprime Josée Stringneur, bénévole habillée en père Noël pour l’occasion.

Élèves de lécole Saint-Camille Cookshire

Des lettres pour les résidents du Manoir de l’EAU VIVE : Les élèves de Saint-Camille propagent la joie

Les élèves de 4e et 5e année ont rédigé des lettres pour les résidents du Manoir de l’EAU VIVE.

Les élèves de 4e et 5e année de l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton ont décidé de propager la joie au Manoir de l’EAU VIVE pour le temps des Fêtes. Des lettres rédigées à la main ont été remises aux résidents afin de leur offrir un petit bonheur durant cette période pour briser la solitude.
L’enseignante, Karyann Tessier, mentionne que cette initiative vient de ses élèves. Ézéckiel, 10 ans, trouvait important de faire quelque chose pour ces personnes qui sont seules à Noël. « Je voulais leur apporter quand même un peu de bonheur et d’amour malgré ces temps difficiles. J’ai eu cette idée-là avec ma mère et mes collègues de classe ont embarqué à fond ! Je suis content et fier », mentionne-t-il. Les enfants ont d’abord choisi s’ils désiraient écrire à un homme, une femme ou un couple et ont pris une méthode aléatoire pour déterminer qui serait leur correspondant.

Les fêtes de fin d’année sont souvent un moment où les gens veulent donner au suivant. Pour ces élèves, rendre heureuses des personnes âgées était important. « Mon but, c’était d’apporter du positif, car ils seront seuls à Noël. Je me mets à leur place et ça me ferait chaud au cœur de recevoir ça », explique Zachary, 10 ans. Cette bonne action les rend fiers et heureux. « Je me sens presque comme un super héros », affirme Ézéckiel. Mahélie, 11 ans, espère que les résidents seront aussi heureux de recevoir cette lettre qu’elle de l’avoir écrit. « Je veux leur donner de la joie et du bonheur comme avant la COVID », exprime-t-elle.

Compte tenu des mesures sanitaires, les enfants ne pouvaient aller porter les lettres en personne. C’est donc Mme Tessier qui a remis le colis à Sylvie Lapointe, directrice du Manoir de l’EAU VIVE afin qu’elle les distribue aux résidents. Cette activité est une opportunité d’apprentissage pour les jeunes. « Je crois que ce projet a ouvert les yeux aux élèves sur le bonheur qu’apportent des petits gestes. Cette initiative aura certainement un impact sur de futures activités. Je suis très impressionnée et émue de leur altruisme et de leur générosité. Ces jeunes-là ont un cœur immense », exprime l’enseignante.

Prolongement de l'autoroute 410

Prolongement de l’autoroute 410 : Cookshire-Eaton se prépare à plus d’achalandage

Le prolongement de l’autoroute 410 jusqu’à la route 108 est maintenant ouvert. Le projet de 241 M$ résout différents problèmes de sécurité, de déplacements et de fluidité.

Le prolongement de l’autoroute 410 jusqu’à la route 108, désormais ouvert, amène un flot supplémentaire de circulation à Cookshire-Eaton. La mairesse, Sylvie Lapointe, voit cet achalandage d’un bon œil et assure que la municipalité est prête à accueillir cette affluence.

Selon Mme Lapointe, l’augmentation de circulation à Cookshire-Eaton est une bonne nouvelle pour la ville. « On est content. On prévoit 25 % plus de personnes qui vont passer par la 108 étant donné que pour aller à Mégantic, ça va raccourcir leur trajet », exprime-t-elle. Celle-ci anticipe également des retombées économiques. Notamment avec le projet domiciliaire de Johnville. Selon elle, avec l’autoroute, Cookshire-Eaton devient plus près de Sherbrooke et elle espère qu’en circulant à travers la municipalité, les visiteurs auront le goût de venir s’y installer. De plus, des attraits touristiques sont déjà en place, tel que la boutique Étoiles du terroir, située à la Maison de la culture et d’autres sont prévus, soit le projet du Cœur villageois. Ce dernier a pour but de vitaliser la rue Principale pour la rendre plus attrayante.

Cet achalandage supplémentaire risque toutefois d’augmenter la problématique de la circulation à la jonction des routes 108 et 253. « C’est un problème déjà, c’est sûr que ça va augmenter, mais avec le ministère, on avait tout fait pour essayer de voir qu’est-ce qu’on pourrait faire. Le problème est là et il va toujours rester », mentionne Mme Lapointe. Elle explique que la côte fait en sorte qu’il ne peut y avoir de feux de circulation et l’idée d’un rond-point n’est pas possible, car selon elle, il faudrait démolir l’Ultramar, le bureau de poste et la Caisse Desjardins. Les citoyens devront donc s’adapter, explique-t-elle.

Rappelons que le prolongement de l’autoroute 410 vise à résoudre des problèmes de sécurité, de déplacements et de fluidité observés en périphérie de Sherbrooke. Les objectifs sont, entre autres, d’améliorer le confort et les niveaux de services offerts aux usagers, principalement à l’intersection des routes 108 et 143. Les travaux permettent également d’offrir au camionnage, un chemin de transit évitant les zones urbanisées situées au sud de l’agglomération de Sherbrooke. Le projet est d’un coût total de 241 M$.

Noël à l'école Source-Vive d'Ascot Corner

Activité de Noël à l’école de la Source-Vive d’Ascot : Corner Un décor enchanteur pour la joie des enfants

Les élèves de l’école de la Source-Vive profitaient d’une activité de Noël en plein air.

Les élèves de l’école primaire de la Source-Vive d’Ascot Corner ont profité d’une activité de Noël festive grâce au temps et au travail des bénévoles de l’Organisme de participation des parents (OPP) de l’établissement. Un décor enchanteur et des petites activités attendaient les enfants.

Un groupe de parents costumés aux couleurs des employés du père Noël ont mis la main à la pâte pour offrir un moment privilégié dans la cour avant de l’école. À tour de rôle, les classes venaient profiter d’un chocolat chaud et d’un biscuit au bord du feu. Ces petites douceurs ont été offertes par Subway Ascot Corner et IGA Fleurimont. Anabel Côté, l’une des organisatrices, explique qu’en raison des mesures sanitaires, un roulement des groupes toutes les 20 minutes était établi. « Je trouve ça cool parce que c’est pas toutes les écoles qui font ça, alors ça nous fait des activités », exprime Magalie Blais, élève de 6e année. « Ça nous permet un peu de décrocher de nos travaux », ajoute sa consœur de classe, Amélie Leroux. Les élèves ont également profité de cette pause pour écouter un conte de Noël raconté par Isabô Royer, parent bénévole, qui pour l’occasion prenait le rôle de la fée des étoiles. Pour Amélie, ce moment lui a fait réaliser tout le temps et le travail nécessaire qu’ont investis les parents dans la préparation de cette activité. Les jeunes étaient invités à déposer un ornement dans les sapins cueillis au Jardin des Îles. « Il y a quelques semaines, on leur a donné un sac de matériel avec des rondelles de bois. En classe, ils ont fabriqué leur décoration », explique Mme Côté. À l’arrière de chacune d’entre elles, les enfants devaient inscrire une de leur qualité. Les soirs, le décor s’illuminait pour le plaisir des citoyens désirant venir l’admirer.

Rachel Garber

PANDEMIC ERA

I was trying to find out how the 1918 Spanish Flu pandemic ended. Instead, I discovered that it never did.

“We are living in a pandemic era that began around 1918.”
This is from a 2009 article in the New England Journal of Medicine by Anthony Fauci, M.D. and two other researchers. They characterize this era as “an elaborate dance” in which the partners – the virus progeny of the 1918 influenza and human immune responses – “remain linked and in step, even as each strives to take the lead.”

We think of 2020 as the year of the pandemic. In reality, the novel coronavirus is only one in a long succession of pandemics. It seems that humans, with our penchant for commerce of every kind, is pandemic-prone.

As of mid-December 2020, worldometers.info/coronavirus/ recorded almost 1.7 million deaths worldwide known to be caused by Covid-19.
But I’d say the pandemic era began long before 1918. The Antonine Plague of AD 165 to 180, most likely smallpox, killed 5 million. It was followed by other pandemics.

I was surprised to learn the Antonine Plague was named for Roman Emperor Marcus Aurelius, surname Antonius. Marcus Aurelius authored of one of my best beloved books: Meditations, penned between AD 170 and 180. This, his private journal, was written in the midst of war and of plague. That makes his words particularly poignant.

The Antonine Plague was the beginning of the end for the Roman Empire, and was the likely cause of death for Marcus Aurelius himself. In military might, literature and art, classical scholar J.F. Gilliam wrote, “the ancient world never recovered from the blow inflicted on it by the plague which visited it in the reign of Marcus Aurelius.”

Ok, this may seem a rather dark meditation for a new year. But reflect on this: empires come and go. As do people. All of life is change. The universe is change. This is one of the main messages of the ancient Greek philosophy of Stoicism, elegantly expressed in Marcus Aurelius’s writings to himself.

Shortly before his death, he wrote, “What a tiny part of the boundless abyss of time has been allotted to each of us – and this is soon vanished in eternity.” His message: We have only the present moment to live as fully and gratefully as we are able.
“Go then in peace: the god who lets you go is at peace with you,” his Meditations end.
So go then, 2020, and come, 2021. Our pandemic era has not yet ended. Be strong. Live each day fully and gratefully. Find joy in nature. Happy New Year!

ZOOM, ZOOM, ZOOM

Have you Zoomed yet? If not, and if you’d like to give it a try, help is at hand. Michelle Lepitre is organizing three Zoom events in the coming two weeks, and she offers to help if you could use a bit of guidance on how to Zoom. Did you know you can also join a Zoom meeting by phone, if you don’t have access to a computer? Email Michelle at ml@townshippers.org or phone her at least a few days in advance of the event. Leave a message and she will call you back: 819-566-5717.
MANAGING UNCERTAINTY, 20th
“The Price We Pay for Safety – Managing Risk and Uncertainty in Life,” is a very timely video-conference to be presented by Dr. Camillo Zacchia (Clinical Psychologist), on Wednesday, January 20, from 10 to 11:30 a.m. via Zoom. It’s part of the Community Health Education Program (CHEP) through Townshippers’ Association. Free of charge. In English. To register and receive the Zoom link, email Michelle Lepitre at ml@townshippers.org.
BOUNCING BACK, 21st
“Winter Wellness: Bouncing Back During the Winter Months” is the theme of a Zoom presentation by Mental Health Estrie and Townshippers’. Date: Thursday, January 21, from 10 to 11:30 a.m., via Zoom. You are invited to “grab a cup of hot chocolate, tea or coffee” and “explore what is within our control this winter, and what will allow us to warm up those winter blues and foster positive mental health. We will discover the importance of going back to basics, of cultivating a growth-mindset, and of setting SMART goals/New Year’s Resolutions.” Free of charge. In English. To register and receive the Zoom link, email Michelle Lepitre at ml@townshippers.org.
VIRTUAL POETRY BREAK, 25th
Michelle is organizing a Poetry Break via Zoom on Monday, January 25, at 10 a.m. It’s an informal reading and discussion of several poems. No previous experience with poetry is needed. Free of charge. In English. To register and receive the Zoom link, email Michelle, ml@townshippers.org.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available for pickup at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door), by email, and by post. To receive service mailings, please call 819-889-2838 and leave your contact information on the answering machine, or email Rev Tami Spires at spiresta@hotmail.com. Pastoral care: Rev. Tami, 819-452-3685.
Baptist. In-person Sunday services continue for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, maintain a 2-metre distance from others, use assigned seating, wear masks, do not sing, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m.
A mask is provided for persons needing one, and a list of all the attendees is kept, in case of infection. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube, by invitation only. For the link, contact Pastor Michel Houle: 819-239-8818.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by January 11 for publication January 20 and by January 25 for February 3.

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Le CSEP distribue un livre sonore pour les aînés

Le Centre de services éducatifs populaires (CSEP) du Haut-Saint-François avec la collaboration de ses participants a distribué, auprès des personnes aînées, un petit livre sonore intitulé Les contes de Noël, racontés par des gens de chez nous !

Pas moins de 180 livres ont été distribués, avant Noël, aux personnes aînées demeurant dans les Résidences du Haut-Saint-François, le Centre d’hébergement de Weedon et le CHSLD d’East Angus. En raison des mesures sanitaires, les livres n’ont pas été remis directement aux résidants, mais aux personnes responsables chargées d’en faire la distribution au sein des établissements.

Nawel Amokrane, directrice du CSEP, raconte qu’il s’agit d’un projet éducatif impliquant les participants. « On a pensé à leur proposer qu’ils fassent des contes sonores qu’ils ont adaptés. Ce projet a été l’occasion de reconnaître nos compétences, de nous dépasser et de partager Noël avec des aînés. On est fier de nos participants, parce que ce n’est pas de grands lecteurs. Il y a eu beaucoup de montage et de répétition. »

Le but, explique Mme Amokrane, est d’offrir aux personnes âgées un conte sonore. Chaque livre est emballé avec une carte de vœux, signée par un des participants au projet. Le livre contient un code QR permettant aux personnes disposant d’un téléphone intelligent ou d’une tablette d’entendre les histoires. En outre, un CD, par étage des établissements, est disponible pour les résidents. La directrice du CSEP précise que l’idée est venue de la responsable de la formation, Louise Touchette. Dans un contexte où les personnes âgées ne peuvent sortir et voir les membres de leur famille, le livre sonore apparaît comme une initiative intéressante. Précisons que le CSEP a réussi le tour de force de réaliser le projet à même son budget de fonctionnement.

Challenge VTT Ascot Corner

Challenge VTT Ascot Corner : Une édition à la hauteur des attentes

L’organisation du Challenge VTT Ascot Corner prévoit son activité pour le 23 janvier prochain.

La 10e édition du Challenge VTT Ascot Corner est prévue pour le 23 janvier prochain. Se déroulant aux abords du chemin de la Rivière, les organisateurs préparent une activité festive à la hauteur des attentes des spectateurs.

Fort du succès de l’édition 2020, le comité conservera les 12 classes de compétition. Les amateurs pourront s’inscrire au coût de 40 $ par classe. Les participants courent la chance de remporter une bourse globale variant entre 5 000 $ et 7 000 $ selon le nombre d’inscriptions. Les trophées seront remis aux gagnants de première position dans les finales ainsi que des médailles pour tous les membres de la classe Mini-Stock.
Les organisateurs, Justin Lister, Johanne Roy, Tommy Riendeau et Dominic Ash, s’assureront d’offrir un site sécuritaire, tant concernant les courses que les règles sanitaires. Un service de casse-croûte et un bar seront disponibles. Le comité souhaite la participation d’environ 200 coureurs et s’attend à plus de 1500 spectateurs si la température le permet.

Une partie des recettes sera remise à l’organisme La Rose des Vents. Les amateurs pourront assister aux courses au coût de 10 $ par personne et gratuit pour les moins de 10 ans.

En cas de restrictions gouvernementales en lien avec la pandémie, l’organisation va d’abord reporter l’événement en février. Advenant le cas que la situation reste la même, Justin Lister, un des responsables, explique qu’ils n’auront pas le choix de remettre le Challenge à l’hiver 2022. Toute les informations concernant la tenue ou non de l’activité seront inscrites au plus tard une semaine d’avance sur la page Facebook Challenge VTT Ascot Corner. Pour plus de détails, consultez www.challengevtt.weebly.com.

moisson HSF Guignolée mobile

Moisson HSF : Une Guignolée mobile réussie

C’est le cœur rempli de joie et de gratitude que l’équipe de Moisson Haut-Saint-François tient à remercier les gens du territoire qui ont fait preuve de générosité à l’occasion de la Guignolée mobile, tenue en décembre. L’activité a permis d’amasser plus de 3 500 $ en plus de remplir un corridor de denrées. À cela, s’ajoute 1 200 $ en profit découlant du kiosque de Mobile queues de castor Rive-Sud, qui était situé devant le siège social à East Angus. Plus de 600 personnes ont profité de l’occasion pour se sucrer le bec. Katia Palardy, directrice de Moisson HSF, mentionne que l’événement Mobile queues de castor a été initié par la municipalité de Bury et Claudia Latulipe. L’activité s’est déroulée à Bury le samedi précédent celle d’East Angus tenue le dimanche. Une partie des profits de la vente des queues de castor tenue à Bury a été remise à Moisson HSF. Une équipe de 14 bénévoles ont consacré toute leur journée du dimanche à faire de l’activité de Moisson HSF un succès.

eglise johnville Haut-Saint-Francois patrimoine

Église de Johnville achetée par Cookshire-Eaton : La ville lance un appel d’offres

La municipalité de Cookshire-Eaton lance un appel d’offres pour l’église de Johnville.

La municipalité de Cookshire-Eaton a récemment fait l’acquisition de l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville. Achetée à un prix symbolique de 1 $ à la Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-l’Unité, la ville lance un appel d’offres pour trouver un promoteur désirant instaurer un projet qui permettra de maintenir un lien avec la communauté.

Dans l’offre de vente, deux scénarios ont été proposés par la Fabrique, advenant la signature d’une entente. Le premier, étant prioritaire, est de conserver le bâtiment par le biais d’un promoteur qui pourrait lui donner une vocation autre que celle du culte. De ce fait, la ville n’a aucunement l’intention d’acquérir cette propriété à des fins lucratives, selon les documents fournis.

L’appel d’offres est lancé et les soumissionnaires pourront proposer un projet qui inclut une thématique en lien avec la communauté et son histoire. Les promoteurs intéressés doivent présenter un projet d’un montant minimum de 50 000 $. La somme payée à la ville sera remise aux soumissionnaires, excluant les dépenses encourues par la municipalité durant le processus. Toutefois, ce montant devra obligatoirement être réinvesti dans la conservation du bâtiment et de son intégrité extérieure. « Tout ce qui est extérieur pour la conservation du bâtiment, on va le redonner au promoteur, mais il va falloir qu’il suive notre devis qui va dire qu’est-ce qu’on veut qu’il répare pour maintenir la structure du bâtiment et son architecture », explique Mario Gendron, conseiller à la municipalité de Cookshire-Eaton. De cette façon, la municipalité s’assure d’avoir un projet un coût nul. « Dans le fond, le soumissionnaire, au bout de la ligne, il va l’avoir pour rien, mais il faut qu’il la rénove selon nos conditions », ajoute-t-il.

Une fois l’appel d’offres lancé, les responsables évalueront les propositions selon un tableau de pointage en fonction des qualifications requises. « C’est pas nécessairement le plus haut soumissionnaire en termes monétaire qui va gagner. C’est celui qui va avoir le plus beau projet », exprime M. Gendron. La municipalité dispose d’une période d’un an pour trouver un promoteur qui répondra aux exigences d’un projet structurant pour la communauté.

Advenant l’échec du premier scénario, le bâtiment sera démoli et le terrain récupéré servira à un projet communautaire. Celui-ci devra être fait en fonction que les citoyens pourront s’y retrouver et apprécier ce lieu mémorable. « L’objectif premier est de conserver le bâtiment. C’est une pièce maîtresse dans le cœur du village », exprime le conseiller.
Pour la gestion de ce projet, la municipalité a mis sur pied un comité de travail qui effectuera la démarche proposée, le suivi du processus ainsi que l’analyse des soumissions présentées. Ce comité sera composé de Martin Tremblay, directeur général de la ville de Cookshire-Eaton, Charles Laforest, aménagiste pour la MRC, Louise Gosselin et Mario Gendron, conseillers municipaux, ainsi que Gérard Leblanc, représentant de la Fabrique Notre-Dame-de-l’Unité. M. Laforest aura un rôle conseil et M. Leblanc celui d’observateur.

Rappelons que la ville a déjà investi plus de 80 000 $ dans l’achat de terrains entourant le secteur de l’église en question et compte tenu de sa situation financière, elle estime ne pouvoir investir de nouvelles sommes dans la rénovation et le maintien de ce bâtiment pour le culte. Suite à la fermeture de l’église, la municipalité avait proposé un local au Centre communautaire de Johnville pour les célébrations religieuses. Toutefois, la Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-l’Unité a pris la décision de tenir les messes à l’église de Compton.

Les personnes intéressées à déposer un projet ont jusqu’au 21 janvier 2021 pour envoyer leur proposition.

club lions east angus don moisson hsf

500 $ à Moisson HSF : Les Lions East Angus donnent généreusement

Le Club Lions East Angus a remis un chèque de 500 $ à Moisson Haut-Saint-François pour contribuer aux paniers de Noël. Cette année, Moisson prévoit distribuer environ 850 paniers. Grâce aux collaborations des organismes, tels que le Club Lions East Angus et les Chevaliers de Colomb, Katia Palardy, directrice de Moisson Haut-Saint-François, estime pouvoir offrir près de 250 paniers supplémentaires.

Reseau routier Haut-Saint-Francois

Aide financière pour les réseaux routiers : Près de 4 M$ pour le HSF

Québec annonce une aide financière de près de 5,8 M$ pour les réseaux routiers dont près de 4 M$ sont prévus pour le HSF.

François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, annonce une aide financière de près de 5,8 M$ pour l’entretien des réseaux routiers, dont près de 4 M$ sont prévus pour le Haut-Saint-François. L’annonce a été faite au nom du ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel.

Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 5 759 167 $ à 30 municipalités des MRC du Haut-Saint-François, du Granit et du Val-Saint-François afin de les soutenir dans l’entretien courant et préventif de leurs réseaux routiers locaux. De cette somme, c’est 3 995 295 $ qui seront investis dans 13 des 14 municipalités du HSF. « L’investissement que j’annonce aujourd’hui sera bénéfique pour les citoyennes et citoyens de la circonscription de Mégantic, car il permettra la réalisation de travaux essentiels sur le réseau routier local. Ces projets contribueront à la relance économique dans nos municipalités et permettront de maintenir de nombreux emplois », exprime M. Jacques.

Avec ce financement, le gouvernement souhaite répondre aux besoins des municipalités en matière de voirie locale. L’investissement permettra d’améliorer les infrastructures routières. Ces sommes ont été remises par l’entremise du Programme d’aide à la voirie locale. Dans le cadre du dernier budget, celles-ci ont été bonifiées de 310 M$. « Je suis très fier des investissements que notre gouvernement fait pour l’entretien du réseau routier. Aucun gouvernement avant nous n’avait autant investi en voirie locale. Nous savons que cela demeure un défi important pour les municipalités et nous sommes présents pour les appuyer. Maintenir en bon état les routes de nos municipalités et préserver la sécurité des usagers est une priorité pour notre gouvernement », mentionne M. Bonnardel.
Le Programme d’aide à la voirie locale a pour objectif d’assister les municipalités dans la planification, l’amélioration et l’entretien du réseau routier local dont elles ont la responsabilité. Consultez le tableau pour plus de détails.

polyvvalente Louis St-Laurent HSF East Angus

Enseignement à distance : Un confinement avant Noël

Les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent recevront l’enseignement à distance du 17 décembre au 11 janvier.

Les élèves du Haut-Saint-François devront faire l’école à distance peu avant les Fêtes. Cette décision, prise par le gouvernement, permettra un confinement volontaire avant Noël et ainsi diminuera le risque de propagation de la COVID-19 espère-t-on. Du 17 au 22 décembre, les élèves de tous les niveaux feront l’enseignement à la maison.

Les élèves du primaire retourneront sur les bancs d’école dès le 7 janvier 2021. Les enseignants fourniront divers travaux à compléter et s’assureront d’un suivi quotidien avec les enfants. Au niveau du secondaire, l’enseignement se fera à distance, comme le vivent présentement les élèves du 2e cycle. « On sait que dans le Haut-Saint-François, l’Internet n’entre pas partout. Donc, s’il y a des jeunes qui ont certains besoins, ils vont pouvoir quand même fréquenter l’école », affirme Martial Gaudreau, directeur du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons. Les élèves du secondaire retourneront en classe le 11 janvier 2021.

M. Gaudreau ne s’inquiète pas vraiment de l’impact que ces journées auront sur l’apprentissage général. « À l’époque avant COVID, c’était généralement une semaine plus festive à l’école. Au niveau des apprentissages purs, ces quatre journées-là n’étaient peut-être pas où il se faisait le plus d’apprentissages. Est-ce que ces quatre journées-là vont faire une grande différence ? À mon avis, non », exprime-t-il. Selon lui, depuis le 13 mars, rien n’est parfait dans le parcours scolaire. « On fait de notre mieux et les enseignants composent de leur mieux avec la situation », explique-t-il.

Comme lors du confinement au printemps dernier, les services de garde demeureront ouverts pour les employés des services essentiels. Dans le HSF, trois points de service sont identifiés, soit Weedon, Cookshire-Eaton et East Angus. « Les gens vont pouvoir s’inscrire sur la plateforme quebec.ca. La même plateforme qui était utilisée au printemps », explique M. Gaudreau. Considérant que la population connaît d’avance les journées de confinement scolaire, le directeur espère que les parents qui ont besoin de ce service iront s’inscrire rapidement. De cette façon, il sera plus facile de mieux coordonner le nombre de services ouverts.

Depuis quelques semaines, les étudiants de troisième à cinquième secondaire reçoivent l’enseignement à distance une journée sur deux. À ce sujet, M. Gaudreau s’estime satisfait du déroulement. Il explique avoir reçu des courriels positifs de la part des parents qui mentionnaient tous les efforts donnés par les enseignants. « Je pense que ça se passe somme toute très bien du côté de la polyvalente grâce au bon travail de tout notre personnel », affirme-t-il.

Organismes du Haut-Saint-Francois

Problématiques vécues chez les organismes communautaires : Anxiété grandissante chez les femmes

Une quinzaine d’intervenants participaient à la rencontre avec le député pour parler des problématiques des organismes.

La santé mentale des femmes s’est fragilisée pendant la pandémie. C’est l’une des problématiques qui est ressortie de la rencontre entre les organismes communautaires du Haut-Saint-François et le député de Mégantic, François Jacques. Effectuée en vidéo-conférence, celle-ci avait pour objectifs de mieux connaître les différents enjeux liés à la pandémie.
L’augmentation de l’anxiété chez les citoyens du HSF est l’une des problématiques les plus récurrentes chez les organismes communautaires. Toutefois, elle serait grandement plus présente chez les femmes selon les témoignages des intervenants. Ce stress supplémentaire a pour effet de fragiliser la santé mentale des citoyennes. « La pandémie a un accent important sur la charge mentale de nos mamans, mais de tous nos parents », exprime Sabrina Denault Lapointe, directrice de La Relève du Haut-Saint-François. Selon elle, l’anxiété dans les familles est amplifiée par le confinement et la pression ressentie par les parents. Nawel Amokrane, directrice du Centre de services éducatifs populaires (CSEP) du HSF, vit également cette problématique. « Quand on a ouvert le centre au mois d’août, on a eu beaucoup d’inscription et 90 %, c’est des femmes. Elles sont restées à la maison pendant le confinement et elles ont trouvé ça très difficile », exprime-t-elle. À son avis, ces femmes désiraient retourner aux études pour pouvoir trouver un meilleur emploi puisque plusieurs d’entre elles se sont retrouvées au chômage au printemps dernier. « La santé mentale des femmes, on la vit. Elles vivent beaucoup d’anxiété. Elle doivent s’occuper des enfants, donc elles mettent de côté leurs préoccupations à elles », affirme la directrice du CSEP. S’inscrire pour retourner aux études c’est une chose, mais encore faut-il pouvoir s’y rendre. Mme Amokrane s’inquiète du taux de décrochage en raison du manque de transport ou encore par obligation familiale. Une demande en ce sens a été faite au député au cours des dernières semaines et elle a été acceptée. Le CSEP reçoit donc une aide supplémentaire de 1 500 $, annoncée par M. Jacques lors de la rencontre.

Des subventions gouvernementales ont été récemment versées pour les organismes en santé mentale. Toutefois, Jinny Malhot, directrice de la Corporation de développement communautaire (CDC), explique que cette aide ne vient pas régler la problématique vécue dans les autres organismes. « Au niveau de la santé mentale, ce qui a été subventionné dernièrement, c’est tout ce qui a rapport avec les organismes qui traitent des troubles de santé mentale. Par contre, l’ensemble des organismes communautaires fait ce qu’on appelle du soutien à la santé mentale et non pas au niveau des troubles de santé mentale », explique-t-elle.

Andrée Larrivée, du Centre des femmes du HSF, La Passerelle, remarque beaucoup de détresse chez les citoyennes. « Nous, on ne parle plus de charge mentale. On parle de surcharge mentale », affirme-t-elle. Les demandes d’aide ont également augmenté de son côté et Mme Larrivée, à l’instar de ses collègues, se désole notamment du manque de financement récurrent qui permettrait d’engager le personnel nécessaire pour aider la communauté. « Ça fait plusieurs années que les différents organismes militent pour le rehaussement du financement, que ce soit à la mission globale ou ceux qui sont à volet », déplore Guillaume Loiselle-Boudreau, directeur général des Cuisines Collectives du HSF. Il explique que ces sommes supplémentaires augmenteraient la sécurité d’emploi. Présentement, la précarité financière est en hausse chez les employés. « C’est souvent des femmes du Haut-Saint-François qui sont dans cette précarité-là, qui n’ont pas des salaires très élevés », ajoute-t-il. Certains organismes ont récemment reçu des aides financières qui permettront d’offrir une stabilité pour quelques années, mais ce n’est pas le cas pour tout. « Ça va être difficile dans l’avenir, la rétention du personnel et les dynamiques internes aussi », exprime M. Loiselle-Boudreau.

Les différents intervenants craignent également l’impact de la pandémie une fois que tout sera revenu à la normale. Katia Palardy, directrice de Moisson Haut-Saint-François, se compte chanceuse de toute l’aide financière et bénévole reçue depuis le printemps, « mais on a peur que l’année prochaine, on soit oublié. Donc ça ne nous donne pas plus de récurrences », exprime-t-elle. Si la vie reprend son cours, il restera encore des cicatrices chez les citoyens. L’anxiété des gens, l’insécurité alimentaire et financière risquent de demeurer pour un temps selon les intervenants. Les suivis devront donc se poursuivre.

Lors de cette rencontre, les différentes problématiques des organismes ont été entendues. « Présentement, il y a un comité parlementaire qui est formé pour regarder tous les enjeux reliés aux organismes communautaires pour voir de quelle façon on pourrait faciliter le travail », assure M. Jacques.

Journal communautaire HSF subvention

Fonds du Canada pour les périodiques : Un appui de 34 177 $ au journal

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, souligne l’importance du journal pour sa communauté.

Le journal régional Le Haut-Saint-François a reçu un bon coup de pouce du gouvernement du Canada en cette période de pandémie. La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, remet une subvention de 34 177 $ au média régional. L’aide provient du volet Mesures spéciales pour appuyer le journalisme du Fonds du Canada pour les périodiques.

Cet investissement s’inscrit dans le cadre de l’enveloppe de 500 M$ du Fonds d’urgence relatif à la COVID-19 pour soutenir les organismes chargés de la culture, du patrimoine et du sport, annoncé en mai dernier, par le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault. Mme Bibeau rappelle que le gouvernement du Canada est fier de soutenir le journalisme de proximité. Elle souligne l’importance du journal régional pour la communauté du Haut-Saint-François. « Les journaux et journalistes régionaux sont essentiels à une information locale, fiable et de qualité. Ils sont bien placés pour partager et promouvoir les réalités, la diversité et la vitalité de nos communautés qu’ils connaissent bien. Notre gouvernement croit en l’importance des médias régionaux », de mentionner Mme Bibeau lors d’une rencontre virtuelle avec la présidente, Nathalie Guesneau, et le directeur général du journal, Pierre Hébert.

« Même s’il est solidement enraciné dans son milieu et que l’équipe applique une gestion serrée, notre média communautaire n’échappe pas à la réalité qui frappe les journaux imprimés. Ce soutien financier nous donne une bouffée d’air frais qui nous permet d’entamer notre 35e année avec optimisme », d’ajouter la présidente du journal régional Le Haut-Saint-François.

IGA EAst Angus borne electrique

Des bornes électriques pour les IGA East Angus et Cookshire-Eaton

Les marchés d’alimentation IGA Couture à East Angus et IGA Cookshire-Eaton devraient offrir respectivement deux bornes électriques pour leur clientèle au cours de l’année 2021. Le projet est rendu possible grâce à la participation du Jour de la Terre Canada via son programme RechargÉco.
L’initiative prévoit l’installation de 100 bornes de recharge rapide pour les voitures électriques dans les stationnements d’épiceries IGA au Québec et au Nouveau-Brunswick. Ce programme peut compter sur la contribution du ministère des Ressources naturelles du Canada, qui le soutient à la hauteur de 5 M$.

La borne rapide permettra de recharger le véhicule en seulement 20 minutes, le temps de faire l’épicerie. Le Jour de la Terre Canada veut créer un engouement et accélérer le passage à l’auto électrique au pays. Sobeys, avec sa filière québécoise IGA, est le premier partenaire à accueillir les bornes de RechargÉco. Ce sont 50 marchands IGA qui offriront à leurs clients deux bornes de recharge dans leur stationnement d’ici l’automne 2021, indique-t-on par voie de communiqué de presse. En outre, on prévoit tous les 22 mois, verser les revenus à un organisme local dans chacune des 50 municipalités où les bornes seront installées.
Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire-Eaton, se réjouit de la nouvelle. « Ça fait 10 ans qu’on cherche à en avoir. On trouvait que ça cadrait bien avec notre projet de magasin LEED, mais on ne trouvait pas ce qu’on cherchait. » Bien qu’il lui en coûtera 25 000 $ pour l’installation des bornes, M. Denis ne se familiarise pas de l’investissement « c’est comme un incontournable pour moi. »

Les consommateurs fréquentant le magasin d’alimentation IGA Couture à East Angus ne seront pas en reste. « C’est une bonne nouvelle. C’est une bonne chose, on s’en fait demander. On est rendu là », de commenter le directeur, Jean-François Blais.

« Nous remercions tous les partenaires du programme, dont le ministère des Ressources naturelles du Canada, les marchands IGA et le Fonds Éco IGA. Ils confirment ainsi leur engagement pour la transition énergétique au pays en favorisant la démocratisation de la recharge électrique : des bornes seront installées autant dans les villes que dans des régions plus éloignées. L’objectif du programme est de faciliter le passage à l’électromobilité pour tous les citoyens et citoyennes, peu importe où ils habitent », d’exprimer Thomas Mulcair, président du conseil d’administration du Jour de la Terre Canada. « Le Jour de la Terre Canada veut donner envie aux citoyens et citoyennes de passer à l’auto électrique en misant sur l’expérience client. Nos bornes sont parmi les plus rapides sur le marché et sont situées stratégiquement pour simplifier ce passage à l’électromobilité. D’ailleurs, utiliser les bornes, c’est contribuer doublement à la protection de l’environnement : cela favorise l’électrification des transports et appuie du même coup les programmes du Jour de la Terre Canada », d’exprimer Pierre Lussier, président du Jour de la Terre Canada.

Soulignons que les partenaires dont le ministère des Ressources naturelles du Canada contribue à la hauteur de 5 M$, le Fonds Éco IGA pour 500 000 $, les marchands IGA participants pour 1,25 M$ et le Jour de la Terre Canada investit 8 M$.

ancien maire de Scotstown Dominic Boisvert

Scotstown : Décès de l’ex-maire Dominique Boisvert

La municipalité de Scotstown est une fois de plus éprouvée avec la perte de l’un de ses anciens maires, Dominique Boisvert. Arrivé dans la municipalité en 2014, M. Boisvert n’a pas tardé à s’impliquer dans sa communauté d’adoption que ce soit au sein de divers organismes locaux. Il a laissé sa marque par ses écrits dans le journal communautaire L’Événement de Scotstown-Hampden. Ce nouvel arrivant de Montréal a été élu maire par acclamation le 6 octobre 2017. Malheureusement, il a été contraint de remettre sa démission en décembre 2018 pour des raisons de santé. Rappelons qu’il s’agit du deuxième décès de personnes ayant occupé les fonctions de maires en un peu plus d’un mois. M. Iain MacAulay est décédé subitement le 25 octobre dernier.

Aréna Weedon patimoine HSF

Weedon : L’aréna pourrait être fonctionnel pour les Fêtes

Ayant annoncé l’annulation de la saison 2020-2021 pour l’aréna de Weedon, un rebondissement permet d’entrevoir l’ouverture possible pour la période des Fêtes.

Revirement de situation dans le dossier de l’aréna à Weedon, alors qu’on prévoyait mettre un terme à la saison 2020-2021 en raison d’un bris majeur de deux compresseurs. Voilà que le député de Mégantic, François Jacques, vient à la rescousse, permettant de corriger la situation et entamer la saison, peut-être bien, pour la période des Fêtes.

Le maire de Weedon, Richard Tanguay, était particulièrement heureux d’en faire l’annonce au journal. Le député, explique-t-il, a versé 10 000 $ à même son fonds discrétionnaire et sollicité la participation de deux autres ministres qui ajouteront respectivement 5 000 $, représentant un total de 20 000 $. Le montant global comprenant l’achat et l’installation des nouveaux compresseurs représente plus de 36 000 $. La municipalité n’a pas tardé à prendre la décision d’aller de l’avant et lancer l’appel d’offres lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal tenue le 19 novembre dernier. Le délai de livraison et installation serait de deux à quatre semaines, d’ajouter le maire Tanguay. Ce dernier tient à rassurer les contribuables. Ils n’auront pas à supporter les frais. La municipalité pourra défrayer le tout sans puiser dans son budget d’exploitation, assure le maire. « Pour le solde, on a fait les vérifications et on a les autorisations pour le prendre à même l’aide financière COVID qu’on a eue pour justifier la santé de la population, faire des activités loisirs en tout respect des règles. Si tout va bien, dans le meilleur des mondes, on essaie de travailler pour partir pour la période des Fêtes. Au pire, ça devrait partir normalement au début janvier », complète-t-il.

Club Lions East Angus don CHSLD

Club Lions East Angus : Un geste pour les aînés

Le Club Lions East Angus pense aux aînés et procure un réconfort à leur façon. Les représentants de l’organisme ont remis un chèque de 600 $ au CHSLD d’East Angus. Cette somme, explique le président Michel Laflotte, servira à donner des cadeaux aux résidents en plus de permettre des activités. L’organisme s’implique à divers niveaux au sein de la communauté. Outre le coup de main financier qu’il a récemment donné à Moisson Haut-Saint-François, il contribue à l’Opération père Noël. Le club investira 1 000 $ pour acheter des cadeaux à 20 enfants démunis d’une valeur de 50 $. Cet élan de générosité suscite un effet d’entraînement. Le Restaurant Chez Bob à East Angus fait également sa part en distribuant gratuitement 10 repas familiaux. Mentionnons que les montants remis par le Club Lions East Angus proviennent de la vente des billets de l’organisme. D’ailleurs, la vente pour l’année 2021 est en cours. Il est possible de s’en procurer auprès de Moisson Haut-Saint-François, à l’Hôtel de Ville d’East Angus ou auprès du président M. Laflotte. Nous apercevons sur la photo de gauche à droite Réjean Ménard, trésorier, Roxanne Boucher, directrice des loisirs au CHSLD d’East Angus, et Michel Laflotte, président.

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