Coop La Patrie : Un don de 2 500 $ pour Moisson

La Coop La Patrie fait don d’une valeur marchande de 2 500 $ aux banques alimentaires de la région. Grâce à l’initiative De nous à vous de Sollio Groupe Coopératif, l’entreprise souhaite soutenir les citoyens pendant la crise actuelle.

« Le CA de la Coop La Patrie est conscient des problèmes pécuniaires qu’entraînent pour les familles la quarantaine imposée par la COVID-19. Dans l’optique du mouvement d’entraide coopératif, nous voulons aider l’organisme Moisson Estrie et par la bande, Moisson Haut-Saint-François qui s’y approvisionne, dans son rôle de distributeur de denrées aux familles dans le besoin », explique Steve Jacques, président de la Coop La Patrie. Le don est offert sous forme de produits provenant de producteurs locaux, d’un montant de 1 000 $ et multiplié par 2.5 par Sollio, totalisant donc 2 500 $. La valeur marchande approximative des denrées provenant de ce réseau s’élève à un total de 450 000 $.

Sollio Groupe Coopératif, auparavant La Coop fédérée, a été fondée en 1922 et fait partie des plus grandes entreprises agroalimentaires au Québec. Elle est également l’unique coopérative d’approvisionnement agricole pancanadienne et la 27e plus importante coopérative agroalimentaire au monde. Elle regroupe plus de 122 000 membres, producteurs agricoles et consommateurs.

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Fonds d’aide et de relance régionale (FARR) : La SADC dispose d’un million $

La SADC du Haut-Saint-François dispose de 1 059 701 $ pour venir en aide aux entreprises du territoire qui n’ont pu, jusqu’à maintenant, bénéficier de l’appui du gouvernement du Canada. Ce montant fait partie d’une enveloppe de 6,3 M$ provenant de Développement économique Canada (DEC) dans le cadre du Fonds d’aide et de relance régionale (FARR) pour les PME de l’Estrie.
L’aide octroyée par la SADC du HSF peut se faire sous forme de fonds de roulement pouvant aller jusqu’à 40 000 $. Elle peut également se faire sous forme de contribution financière non remboursable pour des besoins d’aide technique comme des expertises spécialisées, l’adaptation aux mesures sanitaires, le développement de plans financiers de continuité pour préparer l’avenir ou encore d’adoption des technologies pour le commerce en ligne.

Les SADC ou CAE pourront aussi réaliser ou collaborer à des initiatives de développement économique local comme des formations aux entreprises, la promotion d’achat local, des opérations de revitalisation de centre-ville et des campagnes publicitaires.

« Ces investissements sont très attendus dans le milieu et les SADC et CAE s’assureront de livrer rapidement cette aide au cours des prochaines semaines afin que nous puissions répondre aux besoins urgents de nos clientèles », d’exprimer Daniel Dumas, président de la SADC des Sources et président du Réseau des SADC et CAE. La députée Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles et ministre responsable de DEC, estime que les SADC et CAE sont des services de proximité dont l’expertise et le dynamisme permettront d’aider rapidement les entrepreneurs à relever les défis liés à la COVID-19. « Ensemble, nous passerons à travers cette période difficile. Retroussons nos manches pour relancer l’économie de nos régions », complète-t-elle.

Soulignant le travail des SADC et CAE depuis 50 ans, la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, souligne que « l’accompagnement professionnel de qualité et le financement conséquent seront plus utiles que jamais pour nos entrepreneurs touristiques, nos jeunes pousses et nos plus petites entreprises. En soutenant nos PME en cette période de pandémie, on répond aussi aux besoins de première nécessité de nos citoyens. »

Grève des employés municipaux d’Ascot Corner : Les négociations traînent en longueur

Les employés municipaux d’Ascot Corner déclenchent une première journée de grève dans l’intention de donner un «sérieux avertissement» à leur employeur. Confrontés à des blocages en table de négociation, ils espèrent, avec cette action, faire avancer les choses.

La convention collective s’est terminée le 31 décembre 2018 et depuis, le syndicat a une principale demande, soit le rattrapage salarial. « Les cols bleus ont en moyenne 2 $ de moins que les autres municipalités dans notre région », explique Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CCSNE. Ce dernier affirme avoir tout fait pour tenter d’éviter ce conflit, mais obtient difficilement un dialogue positif. « La grande problématique de la table de négociation, c’est la façon de négocier de l’employeur. Il est clair qu’après 18 mois, malheureusement, on fait affaire avec un employeur qui manque d’expérience dans la négociation et qui fait des erreurs majeures qui ne sont pas admissibles. Après 18 mois, ils ont amené une nouvelle demande, ça ne se fait pas ça en négociations », exprime-t-il. Selon lui, 18 mois de négociations coûtent plus cher à la municipalité en frais d’avocat que les demandes des travailleurs.

Jean-Pierre Bourgault, vice-président-trésorier de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN), estime que les demandes qui sont sur la table ne sont pas exagérées, que c’est pour être équitable avec les autres villes. La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, n’est toutefois pas de cet avis. « Une moyenne de presque 9 % d’augmentation en temps de pandémie, je trouve que c’est énorme », affirme-t-elle.

Une négociation a été faite et l’employeur proposait la transformation de deux postes de salarié en cadre. M. Beaudin considère cette offre comme inacceptable. « Je pense qu’on a fait une très bonne offre, mais ils ne l’ont pas accepté. C’était une bonne proposition avec les moyens qu’on a », explique Mme Bresse.

Pour le président, les pourparlers ne sont pas terminés, « on espérait que ça puisse faire réagir et faire avancer la négociation, on va voir ce qui va se passer, mais c’est sûr qu’il y a d’autres jours de grève qui s’en viennent très prochainement. » Il tient toutefois à préciser que pendant les jours de grève, les services essentiels pour la population tels que la désinfection des aires de jeux seront maintenus. Le syndicat regroupe environ 10 employés à la ville d’Ascot Corner.

Service d’animation estivale 42 % moins d’inscriptions

Bien que le gouvernement ait autorisé l’ouverture des camps de jour cet été, la MRC du Haut-Saint-François note une diminution de 42 % d’inscriptions. Près d’une dizaine de municipalités proposent un service d’animation estivale (SAE) cette année, malgré les différentes mesures gouvernementales imposées.

En 2019, près de 750 enfants qui étaient inscrits au SAE. Cette année, moins de 450 seront présents. Ouverts de la fin juin jusqu’à la mi-août, les camps de jour devront respecter quatre directives, soit la distanciation physique, privilégier les activités extérieures, limiter les contacts physiques et mettre en place des mesures d’hygiène.

Bien que les enfants seront principalement à l’extérieur, les alternatives doivent être mises en place pour les jours de pluie. « Il faut s’assurer d’avoir assez de locaux pour l’intérieur, que chaque local est assez grand pour accueillir un groupe avec les deux mètres de distanciation », explique Isabelle Bibeau, agente de développement loisir à la MRC du HSF. Un système d’accueil sera mis en place pour les arrivées et les départs des enfants afin de limiter le plus possible les contacts inutiles.

Les camps de jour sont accessibles dans les municipalités d’Ascot Corner, Bury, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, La Patrie, St-Isidore-de-Clifton, Scotstown et Weedon. Les périodes d’inscriptions se terminaient vers la mi-juin selon les municipalités.

Prévenir les morsures de chien : Des élèves apprennent le langage canin

Les chiens, ces bêtes que l’on aime caresser, jouer, sont des animaux de compagnie agréables. Toutefois, il arrive qu’ils mordent; 51 % des morsures proviennent du chien de famille. Il y a une façon de prévenir ces désagréments. Sylvie Roy, enseignante à l’école du Parchemin (Côté Collège) et zoothérapeute, donne des ateliers aux élèves sur le langage canin.

Cette passionnée d’animaux profite de ses périodes de spécialiste pour rencontrer toutes les classes (15 groupes) de l’école afin de sensibiliser les jeunes au langage de ces bêtes. « Je l’ai offert à mes collègues et tout le monde a dit oui. Je trouvais que ça faisait différent et qu’il y avait quelque chose de pédagogique là-dedans. »
Propriétaire, entre autres, d’un lapin, d’un cochon d’Inde, d’une tourterelle rieuse et d’un chien, Mme Roy vise à amener les enfants à respecter les animaux. Le fait de passer par le chien dans le cadre d’un atelier visant à prévenir les morsures par le langage de ces bêtes est une façon d’y arriver. Les enfants ont un intérêt naturel envers les animaux, il est donc plus facile de capter leur attention, laisse-t-elle entendre. Au terme de la rencontre, l’enseignante souhaite que les jeunes sachent comment approcher un chien, le respecter et même diffuser l’information dans leur entourage, s’ils sont capables de le répéter autour d’eux.

Langage
« La majorité des chiens sont gentils, mais je n’ai pas le choix de leur dire que ça se peut qu’un chien les morde, qu’un chien les attaque, je vais leur dire qu’il n’a pas fait ça pour rien. Je ne veux pas leur faire peur, je veux juste qu’ils soient préventifs, qu’ils soient prudents. » Il est donc important de bien décoder leur langage et faire attention à la façon de les approcher. À l’aide d’affiches illustrant des chiens selon différentes postures, Mme Roy interpelle les élèves à donner leurs commentaires.

En guise d’introduction, l’intervenante souligne l’importance de comprendre l’animal. Elle mentionne, entre autres, que le chien, nouvellement arrivé à la maison, aura besoin d’une période de trois mois pour s’adapter à son environnement. De façon interactive, Mme Roy présente les différentes façons d’aborder ces bêtes, en commençant par demander la permission au maître ou la personne qui l’accompagne. L’approche vers l’animal, la façon, l’endroit où le caresser sont importants pour un contact sécuritaire. Il n’est surtout pas recommandé d’avancer la main pour caresser sur la tête, ce qui peut être interprété comme une menace par le chien.

Toujours à l’aide d’illustrations, les participants sont amenés à détecter et interpréter les différentes postures de la bête témoignant de leur humeur, soit enjouée, calme. Cet aspect sera propice à l’approche et la caresse. Ou dans le cas contraire, selon le comportement, le positionnement du chien pouvant indiquer qu’il est inquiet, stressé, apeuré, voire même terrorisé, sont des indices qu’il est préférable de ne pas s’en approcher.

Parmi les conseils de base transmis par l’enseignante, il est suggéré de ne pas approcher l’animal lorsqu’il mange, ne pas monter sur son dos, ne pas courir après la bête ou de lui tirer la queue, les oreilles et même de le réveiller lorsqu’il dort. Le jeune auditoire était tout éveillé aux propos de Mme Roy. Pendant une cinquantaine de minutes, les élèves participaient activement et répondaient aux questions de l’intervenante. Au terme de la rencontre, les enfants ont eu droit à un diplôme attestant qu’ils ont appris à comprendre le langage de l’animal, accompagné de quelques dessins de positions de chien.

Évidemment heureuse de s’adresser aux jeunes, Mme Roy rencontre également les adultes et les aînés dans le cadre d’atelier de zooanimation avec des animaux. Mentionnons qu’il est possible de se procurer gratuitement le guide pour apprendre aux parents les bases de la communication avec les chiens afin de prévenir les morsures en visitant le site fondation Humanimo. Vous y trouverez trois astuces importantes à savoir afin de prévenir les morsures, 18 observations afin de pouvoir identifier un chien calme, peureux ou en colère, 8 conseils de base à connaître pour la sécurité de votre enfant et le respect de votre chien ainsi que cinq idées d’interactions amusantes et positives entre votre enfant et votre animal.

Scotstown à l’honneur

La municipalité de Scotstown a été mise à l’honneur dans la revue Châtelaine. L’article présentait les plus belles routes du Québec. Parmi les 30 destinations prisées, le village ainsi que le Marécage-des-Scots se retrouvent en tête de liste avec la région de Mégantic. Le maire, Iain MacAuley, se dit très satisfait de cette mention. « Qu’ils parlent de nous en bien comme ça, je ne peux pas être déçu. Ça donne une belle vision du village. C’est une vraie fierté pour moi », exprime-t-il.

Rachel Garber

WHITE FRAGILITY

A funny thing happened on our way to vote on a warm evening in Island Brook. As we entered the hall, someone I slightly knew greeted me with a smile. When he saw my son behind me, his smile froze.

I knew why. My son is black.
I recognized his discomfort because I’ve had many opportunities over my lifetime to see the difference between how I am treated when I am alone, white, and when I am with persons of colour, namely my son or my erstwhile husband. In cities, in rural areas, in the United States, in Canada, in other countries. In Quebec.
Now, racism is a huge topic, and it’s hard to know where to start. It is lifelong, it is life threatening, it is personal and it is systemic. (After all, it is persons who create and apply systems.) And yes, Premier Legault, it is systemic in Quebec. Perhaps not “systematic” or intentional, but certainly present in our systems of governance.

It’s easy to look across the border at flagrant hatred and violence, and to feel righteous by comparison. “But that’s an incredibly low bar,” observed Toula Drimonis on Cultmtl.com. “The cold-hard statistics reveal a different story.”

She cites the unwarranted arrests of black men, of police surveillance and violence that targets them. Indeed, a 2019 report on systemic bias in the Montreal police force found that black or indigenous persons were more than four times more likely to be stopped for a “street check” than a white person.
Drimonis also cites systemic discrimination that keeps black people from advancing into positions of authority. The flagrant lack of visible minorities in all levels of government and services. (Except, might I add, at the very lowest level, the cleaning staff, and the préposés in CHSLDs?)

“Now pay attention to the micro-aggressions black folks deal with, day in and day out; listen to their fatigue and worry and indignation.”

For white people, racism can be insidious. It’s easy not to see, until a sudden crisis. Poet Scott Woods wrote, “Yes, racism looks like hate, but hate is just one manifestation. Privilege is another. Access is another. Ignorance is another. Apathy is another. And so on.

“So while I agree with people who say no one is born racist, it remains a powerful system that we’re immediately born into. It’s like being born into air: you take it in as soon as you breathe.”
Here we come to a book entitled White Fragility: Why It’s So Hard for White People to Talk About Racism, by sociologist Robin DiAngelo. In a recent podcast, Cape Up with Jonathan Capehart of the Washington Post, she explains why white people are so often defensive about racism: We hear that we are seen as a bad person, so we need to defend our moral character.

But how can anyone be exempt from structural racism? We all have a role in perpetuating it. The bias against dark skin imbues our societal systems, and our being nice doesn’t interrupt it. “The only thing that interrupts it is strategic intentional action,” DiAngelo said.

She recommends listening to people of colour about their experiences. Speaking up at the dinner table when Uncle Bob makes a racist remark that makes you cringe. Learning that white is not the norm for humanity.

“There’s no way I don’t have a racist or white-supremacist world view,” DiAngelo said.

We all have this conditioning.
Which brings me back to that evening in Island Brook. Some weeks later, the person whose smile had frozen came to me. He said he didn’t like to think of himself as racist, but in that instant, he’d been taken aback upon seeing my son. He had spent some time reflecting on his reaction, and realized what it meant. He admitted his bias to himself, and to me. He apologized.
I will never forget his integrity and his courage. It was a moment of healing and learning. There is hope.

ARTHRITIS IN ISOLATION
Physiotherapist Myra Siminovitch offers a video-conference, Coping with Arthritis during Social Isolation, on Wednesday, June 17, at 10 to 11:30 a.m. via Zoom. It can be accessed by phone or by computer. Info and to register: Michelle Lepitre, ml@townshippers.org or leave a message at 819-566-5717. “Need help figuring out Zoom? Let us know and we’ll try to guide you through it,” says Michelle.

This session is part of the Community Health Education Program offered by the CHSSN, who describes it like this: “One in five Canadians live with arthritis, according to the Arthritis Society. Arthritis can cause pain, decrease mobility, and diminish quality of life. Learn how to manage your symptoms better and improve your functioning during these times of social isolation.”

LOOKING AHEAD
A series of virtual workshops to help prepare for the future are also offered by the CHSSN on Fridays, 10 to 11:30 a.m., during the month of June. On the 5th, living wills and mandates were discussed. Coming up are: Choosing a seniors’ residence (June 12), Estate planning (June 19), Funeral planning (June 26). The Zoom sessions can be accessed by phone or by computer. Info and to register: Michelle Lepitre, ml@townshippers.org or Marie-Lisa, mlj@townshippers.org, or leave a message at 819-566-5717.

MUSEUM CLOSED
The Eaton Corner Museum is cancelling its activities and closing its doors this season for reasons of public health safety, due to the Covid-19 pandemic.

CHURCHES
United. Written services are offered by email, mail, at the back door of Trinity United Chruch (via ramp) or at Sawyerville United Church (on freezer), or posted on Facebook: United Eaton Valley Pastoral Charge. Pastoral care: Rev. Tami, 819-452-3685. Info: 819-889-2838 (listen to the message).

Baptist. Contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers offers Home Prayers on Sunday mornings at 10:30 a.m. on Facebook, and at quebec.anglican.ca (see Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by June 12 for publication June 23 and by June 29 for July 8.

Marché de la petite école de Lingwick : Une première réussie

Le marché de la petite école de Lingwick a connu un bel achalandage pour sa première soirée de la saison. L’organisation permettait aux exposants et aux visiteurs de circuler en sécurité dans le respect de la distanciation sociale.

Légumes frais, viande de sanglier, produits fumés, boulangerie ancestrale, thés, produits d’érable, huiles essentielles et artisanat local, les citoyens profiteront d’une belle variété cet été.

Dominique Pelchat, responsable de l’événement, affirme avoir une belle réponse de la part des producteurs et artisans. Certains seront présents toute la saison et d’autres s’ajouteront de façon temporaire afin d’avoir une plus grande diversité.

Les kiosques étaient installés sous des structures permanentes couvertes et aérées pour que le marché soit accessible beau temps, mauvais temps. La circulation se fait à sens unique afin de faciliter la distanciation sociale.

Dû à la situation actuelle, le pub, la restauration et les aires de pique-nique reviendront l’année prochaine.

Rappelons que le marché public de Dudswell ouvrira dès le 27 juin et celui de Sawyerville accueillera les visiteurs à partir du 4 juillet.

Voyage humanitaire en Haïti : Carmen Simard passe le flambeau

Comme chaque année depuis 12 ans, Carmen Simard, du secteur Johnville à Cookshire-Eaton, est revenue début mars, d’un voyage humanitaire en Haïti. Cette fois, tout indique qu’il s’agissait de son dernier périple. Loin d’être nostalgique, elle nourrit beaucoup d’espoir en l’avenir, car elle semble avoir trouvé une personne, Sylvie Pelletier, prête à reprendre le flambeau et poursuivre la mission.

« J’ai choisi Sylvie à cause de son dévouement et son intérêt à aider les autres. J’ai quelqu’un au grand cœur prêt à continuer le projet de présence auprès des jeunes filles qui apprécient ce qu’on fait pour elles. » Animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire au Collège François-Delaplace à Waterville, Mme Pelletier organise chaque année, avec l’aide d’étudiantes, une collecte d’articles scolaires et des produits sanitaires pour les petites orphelines. Celle qui songe à prendre la relève tenait à accompagner Mme Simard avant de s’engager. « Je voulais voir dans quoi je m’embarquais. Je voulais voir si je pouvais être utile avec le temps que j’avais. »

Ayant participé à deux voyages humanitaires, Mme Pelletier avoue que Haïti, c’est autre chose. « C’est très différent Haïti, c’est un autre contexte, c’est un pays touché par les cataclysmes naturels, il n’y a pas de structure, pas de protection, pas d’électricité. C’est un choc. On essaie de comprendre la logique et il n’y en a pas. On est constamment à l’essentiel quand on est là. Ça remet les valeurs aux bonnes places. Le désir est là parce que les besoins sont grands et ça fait du bien de faire du bien. Mais, ça va me prendre de l’aide », précise-t-elle. « C’était important qu’elle prenne contact avec les petites orphelines et pour les religieuses de savoir qui sera là l’an prochain », d’ajouter Mme Simard.

Projet
Comme chaque année, la délégation estrienne, pour ainsi dire, passe quelques jours avec les jeunes orphelines de Petite-Rivière-de-l’Artibonite qui sont sous la responsabilité de la congrégation des Petites Sœurs de Sainte-Thérèse. Au cours de leur passage, nos ambassadrices remettent aux filles du matériel scolaire, des effets sanitaires et autres. On y réalise également des projets définis par les religieuses. Cette année, on a fait installer quatre barrières sur les galeries des dortoirs, notamment pour empêcher les chèvres de circuler, une cage d’acier à l’extérieur de la cafétéria afin de protéger les barils de gaz propane. Deux portes ont été aménagées pour faciliter la circulation à l’intérieur des dortoirs sans sortir à l’extérieur. Ces travaux, d’insister Mme Simard, sont effectués par des gens de la place. « On les paie, ça leur permet de faire vivre leur famille », souligne-t-elle.

Les religieuses ont déjà déterminé le projet de l’an prochain. Elles souhaitent poursuivre l’agrandissement de l’orphelinat qui abrite 52 filles de 3 à 19 ans. Mme Pelletier mijote également un petit projet pour l’an prochain. « J’ai remarqué qu’il n’y avait pas de jardin. J’aimerais leur proposer de faire un jardin. » Appuyées par de généreux donateurs, lors d’activités de collectes de fonds, nos ambassadrices sont également supportées par Fraternité Haïti des Trois-Lacs. L’argent amassé permet la réalisation des travaux.

Mmes Pelletier et Simard profitent de leur passage pour passer du temps avec les jeunes filles, échanger, faire des jeux et autres activités. Le dernier soir, nos représentantes ont droit à un spectacle préparé par celles-ci. Pour avoir discuté avec plusieurs orphelines, Mme Pelletier mentionne qu’elles ont les mêmes préoccupations que les jeunes filles ici, sauf que « l’aspect religieux est plus présent qu’ici », précise-t-elle.
Mme Simard ne tourne pas le dos complètement à Haïti et mentionne qu’elle y retournera un jour en touriste. Elle complète son périple avec un brin de fierté en constatant tout le travail effectué au cours de ses voyages. Au début de son implication, elle a marrainé une orpheline âgée à l’époque de 6 ou 7 ans. « Elle est rendue à 19 ans et elle m’a dit qu’elle voulait faire une infirmière comme moi. Elle devra aller à Port-au-Prince. Je lui ai dit que je lui paierais ses études. » Mentionnons que 32 des 52 filles de l’orphelinat sont parrainées ou marrainées.

Au cours de leur périple en Haïti, nos représentantes ont effectué des arrêts à Papaye et Cazeau pour remettre des cadeaux et lettres aux autres orphelines parrainées et marrainées par des Québécois. Mme Simard profite de l’occasion pour prendre des photos des filles pour les remettre aux parrains-marraines à son retour au Québec. Au total, quelque 150 orphelines sont parrainées. Les personnes désireuses de faire du parrainage peuvent communiquer par courriel aux adresses suivantes s.simard@xplornet.com ou syl_senior@hotmail.com

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La CSHC devient le Centre de services scolaire

Depuis le lundi 15 juin 2020, la Commission scolaire des Hauts-Cantons est devenue le Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons.

Avec l’adoption du projet de loi no 40 modifiant principalement la loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaire, la commission scolaire devient un centre de services scolaire qui sera éventuellement administré par un conseil d’administration composé de parents, de membres du personnel et de représentants de la communauté.

La transition de commission scolaire à centre de services scolaire se réalisera sans interruption de services. Les parents et les élèves n’auront aucune démarche à effectuer pour continuer à recevoir les mêmes services.

Le CSS des Hauts-Cantons déploiera graduellement sa nouvelle appellation et son logo au cours de la prochaine année.

Une fête de graduation malgré la pandémie

Malgré la situation actuelle, les finissants de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus auront un événement spécial pour souligner leur graduation. L’activité se déroulera à la polyvalente le 27 juin et sera faite dans le respect des consignes sanitaires et de distanciation sociale.

Françoise Petitclerc, enseignante à la Cité-école, cherchait une façon de marquer la fin du cheminement scolaire. « On a eu une lettre qui suggérait de faire un événement comme un parcours avec des stations et un horaire », explique-t-elle. Les organisateurs devaient faire preuve d’ingéniosité pour rendre le tout agréable même en respectant les consignes gouvernementales. Le circuit, d’environ 45 minutes, comptera 7 stations et accueillera des groupes de 10 étudiants. « Les élèves ont choisi leur groupe, donc ils vont venir entre amis », explique l’enseignante.

Pour les quelque 75 finissants, le bal de fin d’année représente une étape importante et les membres du personnel scolaire tiennent à leur offrir cette opportunité. « Ce n’est pas un bal qu’on va avoir, mais on essaie de recréer certains éléments forts et l’arrivée en voiture est un bon moment. On a mis un beau tapis rouge pour que quand l’élève va sortir de la voiture, il va pouvoir déambuler et il va y avoir une haie d’honneur avec des enseignants qui vont applaudir », exprime Mme Petitclerc.

Durant cette journée, les étudiants auront une cérémonie de remise de prix, discours des directeurs, coquetels, signatures d’albums et photos prises par un professionnel. La tenue de ville est demandée, mais puisque certaines finissantes ont déjà leur robe, elles pourront la porter fièrement.

Bien que l’événement ne ressemblera pas au traditionnel bal, il va permettre aux étudiants de terminer cette étape avec fierté.

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