Abolition des commissions scolaires : La poursuite des séances publiques pour la CSHC

Martial Gaudreau, directeur général de la CSHC, assumera jusqu’au 15 juin, les pouvoirs auparavant gérés par le conseil des commissaires.

Le directeur général de la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC), Martial Gaudreau, a tenu, la semaine dernière, la première de quatre séances publiques transitoires de décision. Malgré l’invitation lancée aux parents, aucun ne s’est présenté à la rencontre.

Outre les membres du personnel, seulement une personne, Luc Hamel, vice-président du Syndicat de l’enseignement en Estrie, a participé à la rencontre. Celui-ci affirmait trouver intéressant que la CSHC ait décidé de maintenir les séances publiques. Effectivement, dans la région de l’Estrie, la CSHC est la seule qui poursuit ses rencontres à la suite de l’annonce de l’abolition des commissions scolaires. « Nous avons fait le choix ici à la commission scolaire de faire des séances publiques aux dates qui étaient initialement prévues au calendrier des séances de conseil », explique M. Gaudreau, ajoutant « on a un enjeu de transparence ici. Dans les différentes conventions collectives, il y a des mécanismes où les gens ont droit d’être entendus dans des séances publiques. » En cette période d’inscription, M. Gaudreau affirme que les parents ressentent parfois le besoin d’obtenir des réponses à leurs questions.

Les membres du conseil ont récemment reçu le texte de loi et les directeurs généraux ainsi que les directeurs généraux adjoints ont participé à une formation à Québec. Lors de cette rencontre, le ministère a présenté les grandes lignes des attentes et des opérations.

Pour la suite des événements, plusieurs étapes seront nécessaires. Tout d’abord, déterminer les cinq districts au niveau de la commission scolaire pour la nomination du conseil administratif des parents. Par la suite, un processus de désignation pour le personnel sera mis en place. « Les membres du personnel vont être élus parmi les membres des trois catégories suivantes : enseignants, soutien et professionnel », explique M. Gaudreau. Le comité de parents actuel sera rencontré et pour l’instant, ce seront ceux déjà en place qui sont éligibles à se présenter pour le prochain. Les règles futures pour les parents qui voudraient s’impliquer seront écrites dans un règlement qui sera publié ultérieurement. « D’ici 2022, c’est le processus transitoire qui prévaut. Donc, au niveau de la direction générale, nous aurons à trouver les membres du personnel et les parents avant le premier juin », explique le directeur général. Il y aura ensuite une élection pour les cinq membres de la communauté. Tous les gens qui feront partie du comité recevront une formation écrite par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Jusqu’au 15 juin prochain, c’est le directeur général qui assume les pouvoirs qui étaient gérés par le conseil des commissaires.

Précédent la séance, les commissaires ont tenu leur dernière rencontre et l’émotion était au rendez-vous. Rappelons que ceux-ci ont été congédiés à la suite de l’amendement du 8 février dernier, abolissant les commissions scolaires. Les prochaines séances publiques se tiendront les 24 mars, 28 avril et 26 mai prochains à 19 h, à la salle des commissaires de l’école du Parchemin à East Angus.

Centre de santé Cookshire : Don pour l’achat d’un appareil

Nous apercevons certains membres de l’équipe du Centre de santé Cookshire et représentants de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François en compagnie d’un membre du conseil d’administration, Yves Veilleux, à l’extrême droite. À l’avant, nous retrouvons un exemplaire de l’appareil qui sera acquis dans les prochains jours.

Le Centre de santé Cookshire s’enrichira d’un nouvel appareil de prise de signes vitaux grâce à la contribution financière de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François. Le montant de 3 100 $ permettra d’acquérir le quatrième appareil du genre au sein de la clinique.

Selon Dre Stéphanie Blais-Boilard, l’addition de cet appareil ne sera pas un luxe. « Il est attendu particulièrement en saison de période grippale. Quand on est huit ou dix intervenants en même temps, des fois, il y a congestion, faut attendre que l’appareil soit libéré. On va avoir un gain d’efficacité. » « La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et le Centre de santé Cookshire sont deux acteurs majeurs de la région et nous avons le même souhait commun de satisfaire les besoins de notre communauté », d’exprimer Daniel Lamoureux, directeur général de l’institution financière. « Un de leurs objectifs communs, rappelle-t-il, réside dans les projets de développement qui répondent à un besoin réel et essentiel pour la MRC du Haut-Saint-François. »

La caisse n’en est pas à son premier coup de main envers la clinique. Elle a contribué à l’achat d’un défibrillateur en 2012 ainsi qu’à un deuxième appareil de prise de signes vitaux. Interrogée à savoir quel serait le prochain équipement souhaité, Mme Blais-Boilard mentionne un appareil pour stériliser les outils. « Celui que nous avons est sur le point de rendre l’âme et le faire réparer c’est 3 000 $ », précise-t-elle.

La direction du Centre de santé Cookshire apposera le nom et le logo de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François parmi les autres contributeurs sur son tableau Donateurs Platine.

Cinq mois après le lancement du Patrol, véhicule amphibie tout-terrain : ATAC-V s’attaque au secteur utilitaire et agricole

Nous apercevons Claude Beaudoin présentant fièrement son prix du Mérite estrien à bord du Patrol WT (work truck).

Cinq mois après avoir procédé au lancement de son véhicule tout-terrain amphibie le Patrol, Claude Beaudoin, propriétaire de la compagnie ATAC-V à Cookshire-Eaton, s’attaque au marché agricole, de la construction et du secteur utilitaire en mettant de l’avant le Patrol WT (work truck).

Selon le dynamique entrepreneur, le modèle est différent de celui présenté en 2019. « En septembre, on s’en allait plus du côté incendie, secourisme ou déplacement de personnes. Maintenant, on touche vraiment le côté utilitaire du véhicule. La nouvelle version, plus pick-up, un work truck, était sur les planches à dessein, mais la version attachement n’était pas encore développée. » En raison de sa faible compaction du sol, M. Beaudoin estime que le Patrol WT est tout dédié pour les travaux à la ferme. « Il peut tirer une charge de 5 000 livres. » Selon son concepteur, le véhicule peut facilement remplacer des tracteurs. Il peut servir à épandre du fumier, de l’engrais, effectuer d’autres travaux ou transporter différentes charges. M. Beaudoin ajoute que le véhicule « peut être utilisé à différentes sauces. Il peut remplacer les dameuses sur les pistes de motoneige, pousser une souffleuse à neige et bien d’autres », précise-t-il.

Outre le Patrol WT, l’entreprise produit d’autres modèles comme le Patrol Special, le Patrol CC (Camper Carrier) et le Patrol Rebel qui est plus sportif. La beauté de ce genre de véhicule est qu’il est flexible et se transforme en 20 minutes. En ajoutant la cabine, on peut transporter des passagers ou autres, de préciser Claude  Beaudoin. Ce dernier explique le délai de la mise en marché depuis le lancement à divers facteurs. « On voulait vraiment établir notre site Web, mettre la fiche de comparaison entre les véhicules, ce qui est offert par la Russie, par le Canada ou sur d’autres marchés, et ce que nous, au Québec, ici à Cookshire-Eaton, on est capable d’offrir. » Le propriétaire ajoute « on est sensible à l’environnement tant au niveau du manufacturier que de l’utilisation du véhicule. On utilise des technologies propres, un moteur diesel ultra léger allemand à faible émission, des huiles biodégradables. On est sensible à l’économie circulaire qui est de donner une deuxième vie à nos composantes. »

Avec ces produits, l’entreprise est en voie de se faire remarquer sur la scène régionale et provinciale. M. Beaudoin a récemment décroché le prix du Mérite estrien dans la catégorie Innovation. Il sera également parmi les récipiendaires lors du Gala Reconnaissance Estrie, organisé par la Chambre de commerce de Sherbrooke. Quant à l’entreprise, elle a augmenté sa visibilité en participant récemment au Salon de la machinerie agricole à Québec. M. Beaudoin affirme que le kiosque aurait attiré plusieurs curieux.
L’entreprise semble avoir le vent dans les voiles. D’ailleurs, elle a fait l’acquisition d’un second plan de travail qui servira d’assemblage à Bromptonville. Le site de Cookshire-Eaton est consacré à la recherche et le développement. La compagnie procure du travail à cinq personnes et entreprend sa première année de production. Se montrant discret sur le nombre de véhicules à produire, M. Beaudoin souhaite être en mesure de doubler la production sur une base annuelle. Dans l’attente d’un premier contrat ferme au moment d’écrire ces lignes, le propriétaire mentionnait avoir plusieurs discussions sérieuses.

Monde des arts et de la culture : Les artisans souhaitent une reconnaissance régionale

Nous apercevons une quinzaine d’artistes professionnels, travailleurs et organismes culturels du territoire en pleine réflexion sur la stratégie à adopter pour obtenir une reconnaissance régionale.

Les artistes professionnels du territoire, les travailleurs et organismes culturels du Haut-Saint-François avec l’aide de la CDC du territoire et du Conseil de la culture de l’Estrie travaillent à mettre sur pied une Table de concertation en art et culture. L’objectif, entre autres, est de faire reconnaître par les élus de la MRC, les arts et la culture comme vecteur de développement social et économique.

Plus d’une quinzaine de personnes, artistes et intervenants, ont échangé sur la stratégie à développer pour faire reconnaître leur champ d’expertise à sa juste valeur. Après avoir débattu sur les divers enjeux favorisant le développement des arts et de la culture, les participants ont fait consensus sur la première action à poser, soit d’obtenir une reconnaissance auprès des élus. « L’interlocuteur administratif (MRC) n’est pas rendu où on est rendu professionnellement. Il nous faut des interlocuteurs régionaux pour intervenir directement », d’exprimer l’artiste Luc Pallageoix. « Il faut que ça passe par les élus. En terme d’investissement municipal, nous sommes en queue de peloton au Québec », d’ajouter Sylvain Dodier.

Un sous-comité formé d’artistes professionnels, de travailleurs et d’organismes culturels travaillera à développer, d’ici le printemps prochain, une stratégie et une argumentation afin de sensibiliser les élus à l’importance et l’apport de cette sphère d’activité. L’approche sera préalablement approuvée par les membres de la table de concertation. Une fois la reconnaissance obtenue, les intervenants se pencheront sur les enjeux que ce soit entre autres, le financement, la visibilité et le réseautage. « Tous ces gens qui vivent de leur art ici doivent obtenir une visibilité plus globale », soutient Dominique Leblanc-Bolduc, travailleuse culturelle.
Quelques rencontres regroupant les divers acteurs du monde des arts et de la culture se sont déroulées avant celle de janvier dernier, mais la préparation d’une stratégie de reconnaissance constitue le premier geste pour ainsi dire officiel de la Table de concertation en art et culture du Haut-Saint-François.

Des photos historiques pour raviver des souvenirs : Projet au CHSLD de Weedon

De gauche à droite, Françoise Cliche, résidente, Mélina Veilleux, éducatrice spécialisée, Albert Lafrenière, résident, Rosaire Coté, résident, et Yves St-Pierre, de la Société d’Histoire de Weedon.

Les résidents du CHSLD de Weedon pourront se remémorer des souvenirs grâce aux différentes photos historiques qui recouvrent les murs de la résidence.

Le projet sur lequel travaille Mélina Veilleux, éducatrice spécialisée, depuis deux ans, en collaboration avec la Société d’Histoire de Weedon, a pu être concrétisé récemment. « Je trouvais que les murs, des fois, des CHSLD sont vides et c’est un peu triste », explique celle qui dit aimer « semer la lumière ». Elle est passionnée d’histoire et dans son quotidien, elle partage avec les résidents des récits d’autrefois. Plusieurs d’entre eux sont aphasiques, c’est-à-dire qu’ils ont perdu l’usage de la parole. « Quand les proches venaient, ils ne savaient pas trop quoi aborder, ils ne savaient pas comment aborder la discussion. Donc, même si la personne ne répond pas verbalement, on peut du moins regarder l’image », explique Mme Veilleux, ajoutant que « le but était vraiment d’éveiller le milieu et d’éveiller aussi les discours qu’on avait ou faciliter la communication avec les proches hébergés. »

Non seulement ce projet permet de créer des discussions avec les résidents, mais il a aussi une forme éducative. Une fois par mois, les élèves de sixième année de l’école Saint-Janvier font une visite au CHSLD. Les aînés ont alors l’occasion de partager leurs souvenirs avec les enfants et leur permettent d’en apprendre plus sur le passé. Mme Veilleux surnomme gentiment les pensionnaires de dictionnaires ambulants, de professeurs d’histoire. Ceux-ci prennent plaisir à expliquer aux jeunes les objets sur les photos. Selon l’éducatrice, quand on a l’objet sur l’image, ça permet de mieux se souvenir. Pour Albert Lafrenière, recevoir les enfants est une source de plaisir. Il aime rire avec eux et ressent une fierté de pouvoir offrir de son savoir. Rosaire Côté, qui est non-voyant, aime prendre le temps de parler du braille avec les jeunes. Il explique toutes les « petites machines » qu’il utilise au quotidien. Le fait d’en parler lui permet de se rappeler de son enfance au pensionnat et ce qu’il aimait tant de la campagne.

Les enfants sont toujours très curieux, exprime Mme Veilleux. « Ce qui est drôle aussi, c’est de voir leur raisonnement et de voir les ressemblances malgré les différences. » Elle explique que les jeunes ont du mal à concevoir, par exemple, que les grands-parents ont déjà été petits et ont eux aussi déjà fait de la luge. « C’est beau de voir les échanges qu’il y avait, c’était très loufoque, mais aussi très positif », ajoute-t-elle.

Selon l’éducatrice, la porte d’entrée pour la mémoire procédurale est un sens. Le fait de parler d’une situation peut parfois être complexe pour une personne qui souffre d’alzheimer parce qu’il n’y a pas de concret. Lorsqu’ils ont la possibilité de communiquer avec quelque chose de visuel, ce sont tous les sens qui éveillent les facultés neurologiques. « Dans la mémoire procédurale, malgré la maladie, toutes les émotions positives perdurent », explique Mme Veilleux en ajoutant « j’ai déjà vu des personnes aphasiques, qui ne parlent pas du tout, mais tu vas utiliser un sens par la musique et ils vont se mettre à chanter. »

Mme Veilleux se dit heureuse d’avoir un patron qui a cru à son projet et qui l’a beaucoup encouragé dans cette voie. Elle affirme également que ça n’aurait pas été possible sans le travail de Micheline Fréchette et de Yves St-Pierre de la Société d’Histoire de Weedon.

L’église St-Raphaël de Bury en fête : Une crèche vivante pour Noël

Des gens de partout en Estrie se sont déplacés la veille de Noël pour profiter du village de Bethléem et de la crèche vivante à l’église St-Raphaël de Bury.

Pour une deuxième année consécutive, l’église St-Raphaël de Bury célébrait la veille de Noël différemment en y intégrant une crèche vivante et diverses activités auxquelles participaient 450 personnes.

Les visiteurs provenant d’un peu partout en Estrie se sont présentés dès midi pour visiter le village de Bethléem et profiter des différentes activités organisées. Chaque visiteur devait d’abord s’enregistrer auprès des scribes pour le recensement et payer leur «taxe d’entrée». Des bénévoles costumés en Romain se chargeaient de les accueillir. Des tours de calèches, un exposant d’oiseaux exotiques et plusieurs animaux ont fait le bonheur des petits et des grands. « Il y avait tous les animaux de la crèche, les ânes, les moutons. On avait même un lama pour représenter le chameau des rois mages », explique Lee Ann Sévigny, une des organisatrices de l’événement. Chacun d’eux était pris en charge par un berger.

Un total de neuf exposants étaient présents. Principalement des entreprises alimentaires de la région, on y retrouvait entre autres la Fromagerie P’tit Plaisir, Les As du Fumoir, la Boulangerie des Pains et des Roses ainsi que des produits d’érable et de thés.

Les activités ont débuté à 12 h pour se poursuivre jusqu’à la messe de 19 h où le mouton, l’âne et le bœuf faisaient partie du cœur de l’église. Mme Sévigny et les deux autres organisateurs, Mysie Paul et Richard Roy, ont pu compter sur l’aide de 40 bénévoles. « C’est ben le fun ! De voir la complicité que les bénévoles avaient entre eux, c’était vraiment beau à voir », affirme Mme Sévigny.

Exposition de la Société d’histoire de Weedon : Du vieux village au village d’aujourd’hui

Près de 75 personnes ont participé au vernissage de l’exposition annuelle de la Société d’histoire de Weedon.

Un peu plus de 75 personnes ont participé au vernissage de l’exposition annuelle de la Société d’histoire de Weedon, présentée au Centre culturel. Le thème Du vieux village au village d’aujourd’hui consiste en une série de photos datant de la fin du 19e siècle jusqu’à récemment. Celles-ci ont généré beaucoup de discussions chez les visiteurs.

« À la suite de l’exposition À la découverte de nos archives, on s’est dit qu’il faudrait peut-être montrer l’évolution. Qu’est-ce qui s’est passé entre 1863, l’année de la fondation, et aujourd’hui », explique Claude-Gilles Gagné, un des organisateurs de l’exposition. Les images démontrent l’évolution des infrastructures, soit les barrages, hôtels, églises, industries, ponts et commerces. « Là où on avait un problème, c’est avec les commerces, exprime M. Gagné. Beaucoup sont nés, ont prospéré et ont fermé. » Cette problématique a mené les organisateurs à créer un concours. Les visiteurs sont invités à deviner ce que sont devenus les immeubles qui hébergeaient les commerces. M. Gagné ajoute qu’il était important d’inclure des photos des trois secteurs que regroupe Weedon, soit Weedon centre, Fontainebleau et St-Gérard.

Lors du vernissage, une vidéo a été présentée sur écran géant. Préparée par Gaston Lacroix, la présentation expliquait les origines de Weedon ainsi qu’un discours du maire, Richard Tanguay. « C’est un rappel des tout débuts, avant même la construction du village de Weedon en 1863. Ensuite, ce que j’ai intitulé “retour vers le futur”. Donc, c’est le maire, Richard Tanguay, qui a été interviewé sur les dernières réalisations à Weedon et sur ce qui s’en vient pour le grand Weedon et je considère qu’il y a des éléments là-dedans qui risquent de faire l’histoire », exprime M. Lacroix. Le maire expliquait notamment les ajustements pour avoir une meilleure approche en développement durable et le renouvellement des équipements et installations municipaux.

Près d’une vingtaine de bénévoles ont participé à ce projet qui a pris plusieurs mois à mettre sur pied. Les organisateurs se disent très satisfaits de l’événement et ont l’impression d’avoir répondu à un intérêt chez les citoyens. L’exposition sera présentée au Centre culturel de Weedon jusqu’au 12 mars prochain.

Ça réveillonne fort à l’école Saint-Paul de Scotstown

Fort populaire, le réveillon de Noël organisé par les élèves de l’école Saint-Paul à Scotstown est en voie de s’inscrire parmi les traditions. Plus de 200 invités, « Les invités de cœur » regroupant parents, proches collaborateurs, équipe-école et bénévoles participaient à la rencontre qui se déroulait dans la pure tradition des réveillons.

« L’objectif est de recréer des moments précieux que des enfants n’ont pas la chance de vivre pour différentes raisons », d’exprimer Caterina Maillé, enseignante en 2e et 3e et responsable de l’activité avec Janie Larivière, enseignante de 5e et 6e année. La particularité de l’événement est que les 80 élèves participent à la préparation et la tenue du réveillon. Ce n’est pas un euphémisme de dire que tous ont mis la main à la pâte. « Tous les enfants ont cuisiné, même les maternelles », d’assurer Mme Maillé. Élia Gaudreau, 9 ans, en 3e année, en était à son troisième réveillon. « J’ai fait des cup cakes et mis des décorations. C’est vraiment le fun d’être à l’école et préparer le réveillon. » C’est avec une fierté évidente que Nicolas Talbot, 6e année, mentionne « c’est moi le plus vieux de l’école. J’ai placé des chaises, placé les tables, les nappes. J’ai fait un peu de nourriture. J’ai coupé des oignons, écaillé des œufs. Ça fait quatre ans que je prépare le réveillon. Ce que j’aime, c’est de voir tous les parents à quoi ils ressemblent et d’être avec des gens que j’aime, mes parents à l’école. »

À en juger par la participation des parents, nul doute que l’activité est fort appréciée. Valérie Prévost et Marc-André Martel, parents de trois enfants fréquentant l’école, en sont à leur 2e réveillon. « Pour nous, c’est important d’être présent pour les garçons. Les enfants en parlaient depuis plusieurs jours, ils avaient hâte. On aime le rapprochement de la petite communauté. Ça crée des liens serrés. » Pour Annie Duhaime, une maman dont ses trois enfants fréquentent également la petite école St-Paul, l’activité « c’est très apprécié. Les enfants sont fiers de nous recevoir. Il y a aussi beaucoup de photos publiées sur Facebook. Ça nous permet de voir ce que les enfants font. »

Mme Maillé insiste « ce sont les enfants qui ont tout fait. Nous, on orchestre, on prépare le matériel. » Les élèves se sont montrés de magnifiques hôtes, certains étaient à l’accueil pour diriger les invités dans l’une des deux salles aménagées pour la circonstance, d’autres servaient le repas. Juste avant l’arrivée des invités, les élèves regroupés dans une classe ont porté un toast à leur succès, du jus de pomme. « On porte un toast parce qu’on est fier de vous », de lancer Mme Gaudreau. Au cours du réveillon, les parents avaient le loisir de visiter l’école, se faire prendre en photo avec leurs enfants et autres activités.

IGA Cookshire closed for several more weeks : A free shuttle service to do your shopping

Inside the shuttle are Gilles Denis, owner of IGA Cookshire, Sylvie Lapointe, mayor of Cookshire-Eaton, and the driver, Serge Lemieux.

The Municipality of Cookshire-Eaton, with the participation of Sobeys and the Transport de personnes HSF, is offering a free shuttle service twice a day, seven days a week, for citizens of Cookshire-Eaton and the surrounding area who wish to do their grocery shopping at the IGA in East Angus.

“After the fire, this has truly been a grieving period and a tragedy for us. The municipality has decided to support the business and the public by offering a free shuttle service twice a day at 10 a.m. and 2 p.m.,” said Sylvie Lapointe, mayor of Cookshire-Eaton. The shuttle bus leaves from the IGA Cookshire parking lot, and returns there an hour later. She added that the municipality will adjust the service along the way according to people’s needs and their use of the shuttle. “We will take the time needed to accommodate our people,” she said.

The goal of the city’s intervention, explained Gilles Denis, is to limit business loss from the area. Obviously satisfied with the initiative, he hopes to recover all of his customers when his IGA reopens. As for the number of people likely to use the shuttle, no one was able to say. The owner of IGA Cookshire said that when building the new downtown store, “it was calculated that between 15% and 20% of people came on foot to do their grocery shopping.” He added that 5,500 people visited his store each week.

Services maintained
Anxious to maintain contact with their customers, the IGA Cookshire offers to take orders by telephone and online, in addition to offering free delivery. “We will take orders over the phone, we will prepare them at the IGA in East Angus, and we will deliver them to people’s homes. We’re going to start with the Manoir de l’Eau Vive here in Cookshire, because there are a lot of people without a car, who aren’t necessarily able to go and do their own shopping. We’re serving our entire list of regular customers, which represents approximately 50 customers who use the telephone service. As for the online service, it is currently activated,” added Denis.

Reopening
Customers anxious to have their grocery store back in Cookshire-Eaton will need to be patient. Without giving a date, Denis mentioned a period of weeks. “In terms of work, we are making good progress. The problem is to have all the replacement parts for our CO2 system; there are many electronic components that have been drained but are not functional. We don’t have the answer to how long it will take, because we are in the territory of the unknown. For the rest, our staff is with us and we have a lot of support. Everyone pats us on the back, encourages us. It’s stimulating.”
Denis admitted that times are difficult, but stressed that the store is going well and that it has a bright future. “With the development of the 410, our store has gathered momentum and we hope that next year it will really start moving.”

As for the investigation based on the possibility of criminal arson, Denis said he had no information to this effect, but did not hide his concern that an arsonist was the source. Mayor Sylvie Lapointe, shared this view. “It’s scary, because two days after the fire at the IGA, there was another fire in a building. One wonders if it is an arsonist; it’s scary for the municipality and for businesses.”

IGA Cookshire fermé encore plusieurs semaines : Un service de navette gratuit pour faire son épicerie

Nous apercevons à l’intérieur de la navette, Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire, Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton et le chauffeur, Serge Lemieux.

La Ville de Cookshire-Eaton, avec la participation de Sobeys et Transport de personnes HSF, offre gratuitement un service de navette deux fois par jour, et ce, sept jours semaine pour les citoyens de Cookshire-Eaton et des environs, désireux de faire leur épicerie au IGA à East Angus.

« Suite à l’incendie, c’est vraiment un deuil et une tragédie pour nous. La ville a décidé de supporter l’entreprise et la population en offrant un service de navette gratuit deux fois par jour à 10 h le matin et 14 h l’après-midi. » Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, ajoute que la municipalité va s’ajuster en cours de route selon les besoins et l’utilisation. « Ça sera le temps qu’il faudra pour accommoder nos gens », précise-t-elle. L’objectif de l’intervention de la ville, d’expliquer M. Denis, est de limiter les fuites commerciales. Mentionnons que le point d’embarquement se fait au IGA Cookshire et le retour une heure plus tard.

Évidemment satisfait de l’initiative, il espère bien récupérer l’ensemble de sa clientèle lors de la réouverture de son IGA. Quant au nombre de personnes susceptibles d’utiliser la navette, personne n’était en mesure de le préciser. Le propriétaire du IGA Cookshire mentionne qu’au moment de bâtir le nouveau magasin au centre-ville « on avait calculé qu’il y avait entre 15 % et 20 % des gens qui venaient à pied faire leur épicerie. » Ce dernier ajoute que 5 500 personnes fréquentaient chaque semaine son magasin.

Services maintenus
Soucieux de maintenir le contact avec sa clientèle, le IGA Cookshire offre la prise de commande téléphonique et en ligne, en plus d’assumer la livraison gratuitement. « On va prendre les commandes au téléphone, on va les préparer au IGA à East Angus et on va aller les livrer chez les gens. On va commencer par le Manoir de l’EAU VIVE ici à Cookshire parce qu’il y a beaucoup de gens sans voiture, qui n’ont pas nécessairement la forme pour aller faire leur commande. On prend toute notre liste de clients habituels, ce qui représente une cinquantaine de clients qui utilisent le réseau téléphonique. » Quant au réseau en ligne, il est présentement activé, d’ajouter M. Denis.

Réouverture
Les clients anxieux de retrouver leur magasin d’alimentation à Cookshire-Eaton devront faire preuve de patience. Sans avancer de date, M. Denis parle de semaines. « Au niveau des travaux, on avance rondement. La problématique est d’avoir toutes les pièces de remplacement pour notre système au CO2; il y a beaucoup de cartes électroniques qui ont été asséchées, mais qui ne sont pas fonctionnelles. Les réponses pour dire dans combien de temps, on n’en a pas parce qu’on est dans l’inconnu. Pour le reste, notre personnel est avec nous et on a beaucoup d’appuis. Tout le monde nous tape dans le dos, nous encourage, c’est stimulant. »

M. Denis admet que les moments sont difficiles, mais souligne que le magasin va bien et qu’il est voué à un bel avenir. « Avec le développement de la 410, notre magasin a pris de l’essor et on espère que l’année prochaine, ça va débloquer complètement. »

Quant à l’enquête qui repose sur la thèse d’un incendie criminel, M. Denis mentionne ne pas avoir d’information à cet effet, mais ne cache pas son inquiétude à l’idée qu’un pyromane en soit la source. La mairesse, Sylvie Lapointe, partage cette opinion. « Ça fait peur, car deux jours après le feu au IGA, il y a eu un autre incendie dans un édifice. On se demande si c’est un pyromane; ça fait peur pour la municipalité et pour les commerces. »

Your newspaper is up and running

Affected by the fire in the IGA Cookshire building, your Journal régional Le Haut-Saint-François was forced to relocate. Now located at 115-2 Principale East, at the former site of the Fleuriste Cookshire, adjacent to Korvette’s, your newspaper is able to offer its usual services.

The relocation carried out during the week of February 17 partially affected our regular operations. However, we were able to maintain the sales, graphics and journalism services. The Journal is now functional. It is possible to reach us at 819-875-5501 or at info@journalhsf.com

Votre journal poursuit ses opérations

Affecté par l’incendie survenu au magasin d’alimentation IGA Cookshire, votre Journal régional Le Haut-Saint-François a été contraint de se relocaliser. Maintenant situé au 115-2, rue Principale Est, dans l’ancien local de Fleuriste Cookshire, adjacent le Korvette, votre média est en mesure d’offrir ses services habituels.

La relocalisation effectuée au cours de la semaine du 17 février a affecté partiellement nos opérations régulières. Cependant, nous avons été en mesure de maintenir le service des ventes, d’infographie et de journalisme. Maintenant, le journal est fonctionnel. Il est possible de nous rejoindre au 819 875-5501ou par courriel à info@journalhsf.com

Incendie criminel au IGA Cookshire : Un demi à 1 M$ de pertes

Selon la Sûreté du Québec, l’incendie serait d’origine criminelle.

L’incendie, survenu au marché d’alimentation IGA Cookshire à Cookshire-Eaton, considéré d’origine criminelle par la Sûreté du Québec, force le propriétaire Gilles Denis à interrompre les opérations pendant quelques jours. Le feu s’est déclaré près du quai d’embarquement. M. Denis évalue sommairement les dommages entre un demi et un million $.

Même si l’intérieur du magasin n’a pas été affecté par les flammes, l’eau et la fumée ont causé des dommages. Divers inspecteurs et spécialistes du MAPAQ étaient sur place lundi matin. M. Denis mentionnait que tout le putrescible, fruits, légumes et ce qui était dans les frigidaires sont des pertes. Pour le reste, il était trop tôt pour évaluer.

Toutefois, le propriétaire qui procure du travail à 65 personnes, n’a pas l’intention de baisser les bras et compte tout faire pour rouvrir le magasin le plus rapidement possible. Il souhaite redonner le service à la communauté. Un gros point d’interrogation quant au délai. L’eau s’est infiltrée dans les composantes de la salle mécanique, située au-dessus du quai d’embarquement et on tentait de repartir la machinerie.

Origine criminel
M. Denis était renversé d’apprendre que l’incendie était de nature criminelle. « Je suis offusqué de ça. Je ne me connais pas d’ennemi. Je suis sûr que c’est un pyromane. »

Le feu s’est déclaré près du quai d’embarquement dans la nuit de samedi à dimanche. C’est une voisine du magasin qui a donné l’alerte. « Vers 3 h, j’ai reçu l’appel d’une voisine pour me dire qu’il y avait le feu; on a appelé les pompiers, ils sont arrivés rapidement sur les lieux », d’exprimer M. Denis.
Un total de 24 pompiers du Service incendie de l’agglomération de Cookshire-Eaton étaient sur place auquel s’est ajouté une dizaine de la Régie intermunicipale d’East Angus. Trois autopompes, deux citernes et des échelles d’élévation ont permis aux sapeurs de bien effectuer leur travail. Les pompiers ont pris un peu plus d’une heure pour maîtriser l’incendie. L’intervention rapide de ceux-ci a certainement aidé la cause. « Comme c’est en plein cœur de Cookshire, plusieurs pompiers à temps partiel habitent très près. Le temps de réponse est efficace », d’exprimer le directeur du Service de l’agglomération de Cookshire-Eaton, Éric Cloutier.

Il souligne également le fait que le bâtiment soit de construction récente et « qu’il respecte les codes d’aujourd’hui en rapport avec les incendies, séparations coupe-feu, du gyprock à l’épreuve du feu deux épaisseurs et il est giclé. Ça ralentit, ça nous aide à nous donner du temps pour bien s’installer et de faire une bonne extinction avant que ça dégénère et se propage à grandeur du bâtiment. » « C’est un bâtiment certifié LEED, il est solide. On est bien fier de l’avoir et d’avoir des pompiers efficaces », de compléter M. Denis.

Autres dommages
Bien que le bâtiment soit sauvé, l’eau a causé des dommages importants aux locaux situés à l’étage supérieur dont Transparence, Aménagement forestier agricole des Sommets, Les Productions de L’inconnu dans le noir, Mély-Canin et le Journal régional Le Haut-Saint-François. L’équipe du journal fera des pieds et des mains pour produire son prochain numéro comme prévu.

Annexion du terrain du McDonald’s : East Angus gagne sa cause aux dépens de Westbury

La décision du ministère des Affaires municipales, autorisant l’annexion d’une parcelle de territoire de Westbury sur laquelle se retrouve le restaurant McDonald’s, est sans appel.

Le ministère des Affaires municipales du Québec a tranché en faveur d’East Angus relativement au règlement 723 qu’elle avait adopté en mai 2016, décrétant l’annexion d’une partie du territoire de la municipalité du Canton de Westbury sur lequel se trouve le restaurant McDonald’s. La décision parue dans la Gazette officielle du Québec, du 8 février dernier, est sans appel.

Rappelons que la Ville de East Angus avait entamé les démarches auprès du ministère des Affaires municipales au cours de 2016. Elle faisait valoir entre autres qu’elle fournissait tous les services notamment aqueduc et égout sans percevoir aucune taxe en plus d’avoir investi pour le développement de ce secteur en temps et hommes.

Rejointe au téléphone, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, s’est montrée avare de commentaires, prenant bien soin de ne pas dire victoire. « Nous, on est content de dire enfin il y a eu un dossier de réglé et après ça on passe à autre chose. » Interrogée à savoir combien la municipalité recevrait en taxes, Mme Boulanger mentionnait ne pas être en mesure de répondre. « Pour le moment, on ne le sait pas. Moi, je prétends qu’on va peut-être le savoir en mars avec les évaluations. C’est la MRC qui va nous envoyer le papier d’évaluation et on va le savoir à ce moment. » Quant à savoir de quelle nature se poursuivront les relations avec Westbury, « on va laisser tomber la poussière. Nous, on continue d’avancer », de compléter Mme Boulanger.

Westbury
Également rejoint au téléphone, le maire de Westbury, Gray Forster, s’est refusé à émettre le moindre commentaire. « On va laisser tomber la poussière ». Interrogé à savoir si les relations entre les deux municipalités allaient souffrir du jugement, le maire s’est également refusé à émettre de commentaires.

Politique des matières résiduelles : Valoris affiche un optimisme prudent

À première vue, le président de Valoris, Robert Roy, considère les orientations du PQGMR intéressantes.

Les nouvelles orientations de gestion des matières résiduelles dévoilées, la semaine dernière, par le ministre de l’Environnement, Benoit Charest, sont bien accueillies par la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François (Valoris). « Il a le même but que nous autres, d’enfouir le moins possible par habitant, déjà là, c’est une bonne orientation », d’exprimer Robert Roy, président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Ce dernier mentionne avoir parcouru rapidement la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (PQGMR 2019-2024) et qu’à première vue, ça semble intéressant. « Nous, quand on interpellait le gouvernement, on disait que Valoris est une façon autre de détourner la matière. Nous avons maintenant en main les balises avec lesquelles la régie travaillera au cours des 5 prochaines années. Il y a des initiatives intéressantes qui viennent confirmer la mission de la régie. »

À première vue, précise M. Roy, le plan semble mettre l’accent sur l’innovation, l’économie circulaire, le développement et les débouchés pour le compost. « Nous, on veut voir comment inclure Valoris dans le nouveau plan. » Le président entend éplucher le document avec son équipe. « On va le lire, préparer nos questions et après ça, on va rencontrer les gens. »
Les représentants de la Régie ont rencontré avant les fêtes Sonia Gagné de Recyc-Québec et Emmanuelle Gehin, directrice adjointe du cabinet du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. On y a fait part, entre autres, de la situation financière de Valoris et comment elle pouvait s’inclure dans l’éventuel PQGMR. Une deuxième rencontre dont la date n’est pas arrêtée est prévue. « On va prendre le temps de bien analyser le plan et après on va aller poser nos questions pour s’assurer qu’on entre à la bonne place », d’exprimer le président de Valoris.

Bien que les choses s’annoncent prometteuses, M. Roy demeure prudent et refuse de s’avancer la reconnaissance tant souhaitée de Valoris et les retombées que cela pourrait entraîner.

Fondation Pauline Beaudry : Spectacle d’Alain Choquette reporté plus tard en 2020

Soucieux de contribuer à la Fondation Pauline Beaudry, le magicien Alain Choquette s’engage à présenter le spectacle initialement prévu avant la fin de la présente année.

Présentement en période de convalescence, le magicien Alain Choquette n’abandonne pas son engagement envers la Fondation Pauline Beaudry pour autant. Évidemment, ce dernier a reporté son spectacle prévu pour le 2 mars au Centre culturel de Weedon. Cependant, il affirme dans un courriel adressé à Mme Beaudry, présidente de la Fondation qui porte son nom, qu’il s’engageait à présenter un spectacle avant la fin de l’année 2020.
Rappelons que le sympathique magicien a été victime d’une crise cardiaque. Une intervention chirurgicale nécessitant trois pontages a été nécessaire. L’artiste est en période de repos, mais cela ne l’empêche pas de songer à la cause défendue par la Fondation. Ne pouvant préciser de date pour la reprise du spectacle, M. Choquette a signifié qu’il serait présent au souper-bénéfice annuel de mai prochain. Soucieuse de la santé de son bienfaiteur, Mme Beaudry est ravie et épatée de l’engagement de l’artiste envers la cause.

Projet de loi 40 passé sous bâillon : « On a été congédié de façon cavalière » – Yves Gilbert

Yves Gilbert, ex-président de la défunte Commission scolaire des Hauts-Cantons.

Évidemment contre l’adoption sous bâillon de la loi 40 abolissant notamment les commissions scolaires, Yves Gilbert, ex-président de la défunte Commission scolaire des Hauts-Cantons, digère mal la façon dont le gouvernement Legault a mis un terme au mandat des commissaires.
Un amendement de dernière minute a été annoncé, en après-midi la veille du vote du 8 février, pour abolir les postes des commissaires dès la sanction de la loi plutôt que le 29 février comme ce qui était prévu à l’origine.

« On a été congédié d’une façon cavalière. Ça, c’est ma plus grande déception. En plus, on apporte un amendement en fin de bâillon pour dire qu’on terminait sur le champ, c’est cavalier comme façon de fonctionner », affirme Yves Gilbert, ancien président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. « Le modèle électif qui est proposé par une élection via le comité de parents, c’est encore moins légitime que le nôtre », explique-t-il.

Ce projet de loi visait entre autres à abolir les commissions scolaires francophones et les transformer en centres de services afin de donner plus de pouvoirs décisionnels aux gens qui côtoient les élèves quotidiennement, soit les directions d’écoles et les parents. Ces centres seront gérés par un conseil d’administration composé de 15 membres bénévoles et supervisés par le gouvernement. M. Gilbert soutient que ce projet de loi porte atteinte à la démocratie scolaire et se désole de voir qu’il a été adopté si rapidement.
Les commissaires devront tout de même travailler de pair jusqu’en juin prochain. « On a pris une décision, le directeur général et moi, on va faire une rencontre avec l’ensemble des personnes “déchues”, le 25 février prochain, pour faire une rétrospection de la situation, s’il y en a qui ont besoin de jaser. Par la même occasion, le directeur général va nous entretenir sur le rôle de comité conseil qu’on doit jouer jusqu’au 15 juin 2020 », explique M. Gilbert.

Pour ce dernier, rien n’est encore tracé pour la suite, mais la politique n’est pas un milieu dans lequel il veut continuer de s’impliquer. « Ça fait 41 ans que je suis dans l’enseignement, je vais prendre un temps de recul pour voir si je continue à m’impliquer d’une quelconque façon », affirme-t-il.
Présenté en octobre 2019, ce dossier a amené plusieurs débats entre les commissaires et les représentants politiques. Ce sujet est l’un de ceux que le premier ministre François Legault clamait lors de sa campagne électorale. Il a donc respecté sa promesse qui était de décentraliser les pouvoirs dans le réseau de l’éducation québécois.

Après 70 heures à examiner en détail le projet de loi qui comporte 300 articles et modifie 80 lois existantes, les députés en sont venus au vote peu après 3 h du matin, le 8 février. Parmi ceux-ci, 60 ont voté pour, 35 étaient contre et aucun ne s’est abstenu.

Le député de Mégantic, François Jacques, se dit réjoui de l’adoption du projet de loi. Il tient à reconnaître et souligner l’engagement des élus qui se sont impliqués auprès des élèves de la Commission scolaire des Appalaches, des Hauts-Cantons et de la Région-de-Sherbrooke. Il affirme qu’il prendra en charge d’assurer un lien direct avec le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, tout au long du processus de modernisation pour assurer une réussite des centres de services de la région. « Je me réjouis de l’adoption du projet de loi sur la gouvernance scolaire par l’Assemblée nationale. Je suis fier que notre gouvernement ait eu le courage d’aller de l’avant avec la nécessaire modernisation de la gouvernance scolaire. Aujourd’hui, une nouvelle ère remplie de possibilités s’ouvre pour le réseau scolaire, ici et partout au Québec. Nos concitoyens pourront compter sur moi pour maintenir un lien constant entre notre communauté et mon collègue, le ministre de l’Éducation, afin de réussir la transition vers une gouvernance scolaire moderne et axée sur les besoins de nos élèves », affirme M. Jacques.

Les trois comités de parents francophones de l’Estrie tiennent à remercier le travail, l’implication et le dévouement de tous les commissaires. Ils assurent qu’ils seront présents et offrent toute leur collaboration et leur aide pour la transition.

Député de Mégantic : Le bureau déménage, mais demeure à Cookshire-Eaton

Le bureau satellite du député se retrouvera dès le 2 mars prochain à l’intérieur de la Maison de la culture John-Henry-Pope, à Cookshire-Eaton.

Le bureau satellite du député de Mégantic, François Jacques, situé à l’intérieur de l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton, déménagera ses pénates pour s’installer dès le 2 mars à l’intérieur de la Maison de la culture John-Henry-Pope, située à l’angle de la rue Principale et Craig Nord à Cookshire-Eaton.

Ce déplacement était devenu nécessaire afin de se conformer aux directives émises par la commissaire à l’éthique, Ariane Mignolet. Il était établi que le bureau n’était pas conforme aux règles et représentait un potentiel de conflit d’intérêts. La problématique découlait du fait que les personnes se présentant au bureau du député devaient circuler à l’intérieur des couloirs de l’Hôtel de Ville, devant les bureaux d’employés municipaux. La situation aurait été différente si la porte donnant accès au bureau du député était indépendante de celle de la municipalité.

Le député Jacques ne cache pas que les membres de son équipe ont également regardé du côté d’East Angus. Toutefois, le choix du local à Cookshire-Eaton est celui qui répondait le mieux aux besoins, explique-t-il. Si on tient compte des extrémités de territoire comme Saint-Isidore-de-Clifton, La Patrie, le choix de Cookshire-Eaton apparaît comme étant central, de préciser le député. « C’est central par rapport à tout pis on a quand même un bureau à Disraeli. » Le local du député occupera une partie du rez-de-chaussée. Quant au bureau d’accueil touristique, il demeure en place à l’intérieur de la Maison de la culture. Évidemment, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est heureuse de la décision du député Jacques.

Manque de places en garderie : Le milieu se mobilise

Sur la photo à l’avant Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, les représentants du député Jacques, Cyndia Lacasse, Emmanuel Sfiligoi et René R. Rivard, conseiller municipal d’Ascot Corner.

e député de Mégantic, François Jacques, mobilise le milieu pour répondre au besoin criant de places en garderie dans la MRC du Haut-Saint-François.
Des intervenants ont été sensibilisés à la situation qui a eu des échos jusqu’à l’Assemblée nationale du Québec, où le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a interpellé récemment le député de Mégantic en lien avec cette problématique qui touche plusieurs familles de la région. En ce moment, les places disponibles permettent de répondre à 87 % de la demande. Selon la tendance actuelle, la situation demeure semblable jusqu’en 2022, avec un taux de couverture prévu de 88 %.

Conscients de la difficulté pour les familles du Haut-Saint-François de trouver une place en garderie pour leurs enfants, François Jacques et son équipe de circonscription ont organisé une rencontre avec différents intervenants du Haut-Saint-François afin de trouver des pistes de solution pour cet enjeu qui a d’importantes répercussions sur la rétention des familles dans la région.

La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, la directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, Debbie Fennety, ainsi que le conseiller René R. Rivard de la municipalité d’Ascot Corner ont pris part à une session de travail en compagnie de deux membres de l’équipe de circonscription de Mégantic, Cyndia Lacasse et Emmanuel Sfiligoi. La séance a permis de discuter de la situation actuelle. Rapidement, les participants ont nommé des pistes de solution afin de travailler à résoudre ensemble sur cette problématique.
« Il est urgent d’agir dans ce dossier afin de permettre aux parents d’avoir des places en garderie. Le manque d’espace dans les milieux familiaux est une problématique très présente dans la région. Il était nécessaire de mobiliser les acteurs de la communauté pour travailler, ensemble, sur cette problématique. Nous avons eu une première rencontre très productive et nous espérons pouvoir présenter prochainement des solutions », d’exprimer le député, François Jacques.

Fonds de développement de la Cité : Une façon de stimuler l’engagement citoyen

Nous apercevons de gauche à droite, Daniel Lamoureux et Christine Ruest Rius, respectivement dg et conseillère en communications et coopération à la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Danielle Simard, dg à la SADC, Olivier Jean, du CJE, Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire à la Cité-école, Nancy Blanchette du Centre d’action bénévole, et Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC.

C’est dans le but de développer la participation citoyenne des étudiants et améliorer la connaissance du milieu que le comité Cité-école de la polyvalente Louis-Saint-Laurent lance, avec la participation de partenaires, le Fonds de développement de la Cité. Une enveloppe globale de 2 000 $ est mise à la disposition des élèves afin de monter un projet d’engagement citoyen.

Les intervenants se sont inspirés d’un ancien programme intitulé Passe à Go pour relancer la démarche. « On trouvait l’idée super bonne et on a eu plein d’élèves qui ont reçu des montants d’argent et qui ont pu développer des choses ici dans l’école tout en apprenant la démarche de c’est quoi présenter un projet. On souhaite que les élèves s’approprient les différentes étapes pour présenter un projet. De quelle façon on peut le présenter pour augmenter nos chances d’avoir le financement », d’expliquer Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire. Les participants qui devront être parrainés d’un adulte pourront bénéficier d’une aide financière pouvant aller jusqu’à un maximum de 500 $. Le fonds de développement dispose d’une enveloppe globale de 2 000 $ dont 1 500 $ proviennent de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et 250 $ respectivement remis par la SADC et le CJE du Haut-Saint-François.

« On est très sensible au développement du leadership des élèves de la région. Desjardins considère l’aide financière comme un levier qui favorise l’autonomie et le développement des personnes d’une communauté. L’éducation est un secteur qui nous tient particulièrement à cœur. Le fonds n’encourage pas seulement l’entrepreneuriat, mais également un encadrement qui va vous permettre de réussir ces projets-là. La caisse croit au potentiel de notre relève de demain », d’exprimer Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
Danielle Simard, directrice générale de la SADC du Haut-Saint-François, rappelle l’implication de son organisme. « Ce n’est pas d’hier que la SADC s’est associée à la Cité-école. Dès le début, nous, on a cru aux valeurs que vous prôniez. On croit en la relève, vous représentez le potentiel de demain » tout en rappelant que le projet de cité-école cadrait avec les valeurs véhiculées par la SADC.

Olivier Jean, du CJE, souligne que l’entrepreneuriat est un aspect très important pour son organisme, « un volet par lequel nous encourageons la culture entrepreneuriale chez les jeunes. C’est aussi un volet où nous vous soutenons dans vos initiatives entrepreneuriales. » Le comité organisateur et l’école offrent leur aide pour supporter les participants dans leur démarche.

Fonds
Les étudiants désireux de participer devront remplir un formulaire à remettre au plus tard le 10 mars prochain soit au bureau de Mme Leroux ou à la mairie. Le projet peut être réalisé par un, deux ou même un groupe d’élèves. Il peut même être un projet de classe. L’important est qu’il soit monté par les élèves, insiste Mme Leroux.

Les projets de participation citoyenne doivent toucher les thèmes suivants : respect de l’environnement, relations respectueuses et égalitaires, saines habitudes de vie, ouverture sur le monde et solidarité, persévérance scolaire, arts et culture. Un comité analysera les projets et devrait dévoiler, le 12 mars, ceux qui bénéficieront d’une bourse. Si jamais il devait rester des sous, on prévoit relancer le programme en début de la prochaine année scolaire. Tous les niveaux de secondaire peuvent participer. Mentionnons que le député de Mégantic, François Jacques, et le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, participaient au lancement du Fonds de développement de la Cité.

Journée Natalie Champigny : 10 ans à faire du bien

Plusieurs activités plein-air seront organisées le 29 février prochain dans le cadre de la Journée Natalie Champigny.

Le 29 février prochain aura lieu la Journée Natalie Champigny au profit des élèves dans le besoin dans les écoles du Haut-Saint-François. Une journée plein-air se déroulera à Bury suivi d’un souper et d’une soirée dansante à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton.

Cette année sera la 10e édition de l’événement et l’objectif de l’organisme est de poursuivre le travail de Natalie afin d’aider les jeunes à avoir un déjeuner équilibré, du matériel scolaire, des vêtements et leur permettre de participer aux activités parascolaires. De 11 h à 16 h, Michel Champigny, organisateur de l’événement, avec son équipe de bénévoles dévoués, invite la population sur son terrain à la jonction des routes 214 et 108 à Bury, pour différentes activités telles que de la randonnée en raquette, des promenades en carriole et de la tire sur neige. L’entrée est gratuite, mais les gens sont invités à laisser des dons volontaires. Dès 18 h, un souper spaghetti sera servi et une soirée dansante se déroulera à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton. Un don de 12 $ est suggéré pour le repas. Cette activité est totalement bénévole et 100 % des dons seront remis à l’organisme Christian Vachon pour être entièrement redistribués dans les écoles de la MRC du HSF. Près de 300 personnes sont attendues pour la journée.

Natalie Champigny, une enseignante originaire de Bury, était dévouée au bien-être de ses élèves où elle a œuvré. Elle faisait beaucoup d’événements parascolaires pour récolter des fonds afin d’aider les jeunes plus démunis et leur donner la chance de faire les mêmes activités que les autres. Alors qu’elle était atteinte d’un cancer, elle a demandé à son frère Michel de poursuivre sa mission. « Ce n’était pas la maladie qui l’inquiétait, c’était “qui va s’occuper de mes petits élèves ?” », affirme celui qui a maintenant le mandat à cœur. Lors de la première année, avec l’aide de bénévoles, il a amassé 3500 $ qui ont été remis à l’école Princess Elizabeth, où travaillait Mme Champigny avant son décès. Désirant en faire plus, avec Yves Vachon, ils se sont associés à Christian Vachon via sa fondation. Ce dernier cherchait à se développer dans le HSF, alors l’association était parfaite.

Les dons peuvent s’effectuer de différentes façons. Il est possible de parrainer un enfant avec un montant fixe ou en offrant un montant de son choix. Les entreprises ont également la possibilité de parrainer une école entière si elles le souhaitent. Ceux qui parrainent reçoivent une plaque mentionnant leur don qu’ils peuvent par la suite afficher dans leur commerce. Évidemment, tous les enfants parrainés demeurent anonymes. Outre la journée plein-air, deux autres activités sont organisées à East Angus au profit des élèves du HSF dans le besoin, soit le Grand McDon et un tournoi de golf au mois de juillet.

Dans les dernières années, l’organisme a noté une hausse d’implication au niveau de la communauté. « On a beaucoup sollicité, dans les premières années, les industries, le privé, mais là il y a vraiment une tendance de la communauté, les gens des organismes communautaires, les municipalités, la MRC. On a vraiment un sentiment où tout le monde est en train de travailler ensemble pour créer une dynamique où les gens s’occupent vraiment des jeunes de la région », explique Shawn Champigny, organisateur. Les gens étant conscients de l’importance de l’avenir des enfants, la participation se fait de plus en plus présente. Certains commencent même à organiser des activités plus privées et remettent les dons à l’organisme.

Un des buts est d’autosuffire la région, explique Shawn, si l’an passé, ils ont récolté 35 000 $, ils ont tout de même eux besoin d’un 15 000 $ manquant, offert par la Fondation Christian Vachon. Ils aimeraient pour le futur, pouvoir amasser tout l’argent nécessaire par eux-mêmes. C’est pourquoi les organisateurs travaillent à trouver d’autres sources de revenus que les événements. L’objectif de cette année est de 40 000 $.

M. Champigny affirme que sa sœur doit être fière de ce qui est accompli par la communauté. « Elle travaillait fort pour récolter 200 $ en une journée et nous, avec nos contacts, on sort 15 minutes et on a 250 $. Elle doit être fière de voir tous ceux qui s’impliquent. » « Si elle était là, c’est le modèle qu’elle aurait choisi aussi », ajoute Shawn.

Pour réservation et information pour la journée, veuillez contacter Michel Champigny au 819 943-2528 ou Shawn Champigny au 819 679-2147. Il est possible d’envoyer des dons à la Fondation Christian Vachon en spécifiant que c’est pour la Journée Natalie Champigny.

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