Rencontre Énergie jeunesse : Contrer la négligence

Plusieurs intervenants de divers organismes régionaux et locaux étaient réunis pour une table de concertation d’Énergie jeunesse.

Renforcer les filets de sécurité de la communauté et animer dans le milieu pour mieux agir en prévention afin de contrer la négligence et la maltraitance chez les jeunes. Ce sont quelques pistes qui sont ressorties lors de la récente table de concertation d’Énergie jeunesse HSF.

Une trentaine d’intervenants de divers organismes régionaux et locaux se sont réunis à la salle Aurélien-Rivard à Ascot Corner, afin de trouver des pistes de solutions pour mieux prévenir et intervenir auprès de la population.

La rencontre a débuté avec une explication de ce qu’est la négligence, comment ça se vit selon les différents groupes d’âge, quelles sont les caractéristiques qu’on peut observer pour la dépister chez les tout-petits, chez les enfants d’âge scolaire et chez les adolescents. Par la suite, les divers représentants des organismes se regroupaient pour discuter des facteurs de protection qu’on peut mettre autour des gens afin d’éviter qu’il y ait de la négligence en milieu familial.

L’objectif de cette rencontre est de chercher des idées pour bonifier les services d’aide à la population, mais aussi d’améliorer les méthodes de travail des intervenants. Ils veulent trouver les meilleurs moyens pour prévenir et sensibiliser.

Les précédentes thématiques de ces réunions d’Énergie jeunesse ont été les actes à caractères sexuels, la santé mentale et le suicide ainsi que la consommation de drogues et d’alcool. Pour la prochaine rencontre, les intervenants prévoient faire un retour vers les partenaires et les jeunes afin d’approfondir les besoins et trouver d’autres thématiques.

Demande de retrait du projet de loi 40 : Les commissaires à l’Assemblée nationale

Yves Gilbert, président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons.

Retirer le projet de loi 40 et mettre sur pied une vaste consultation de toutes les parties prenantes sur l’avenir du réseau public d’éducation. Telle était la demande formulée par Yves Gilbert, président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, lors de la récente séance des commissions tenue au parlement à Québec.

Accompagné de Michael Murray, de la Commission scolaire Eastern Townships, Andrée Bouchard, de la Commission scolaire des Hautes-Rivières et Francine St-Denis, de la Commission scolaire des Trois-Lacs, M. Gilbert a déposé un mémoire à l’attention du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge.

Croyant fortement que l’abolition prochaine des commissions scolaires sera néfaste pour les régions, les représentants avaient, en plus de leur requête, plusieurs points à apporter pour le ministre. Ils reprochent entre autres le fait que la principale raison de ce projet de loi est le faible taux de participation aux élections scolaires. « Il n’y a pas de donnée scientifique qui dit que le modèle actuel n’est pas efficace. La seule base de données qu’on veut remettre en question, c’est le nombre de voteurs aux élections scolaires », mentionne M. Gilbert. Selon lui et ses collègues, il serait plus lucratif de combiner les élections municipales et scolaires comme c’est actuellement le cas dans les autres provinces du Canada. Il serait également important de travailler afin d’inciter les gens, autant les jeunes que les adultes, à s’intéresser à la politique.

Le sujet de la parité homme femme au niveau de la démocratie scolaire a également été soulevé. Selon les représentants des commissions scolaires, pour plusieurs femmes, c’est le premier palier d’apprentissage vers la politique et c’est un élément qui n’est pas négligeable.

Diverses inquiétudes ont été avancées, notamment face à la réussite éducative, le rôle des élus scolaires, l’implication des parents et la représentation des commissaires dans leurs différents milieux.

Selon M. Gilbert, la seule question qui devrait préoccuper les personnes qui s’investissent dans le réseau public de l’éducation au Québec, c’est la réussite éducative des jeunes. « Ce qui apparaît plus dommageable encore dans ce projet de loi, c’est que pas un mot n’est dit sur la réussite éducative des élèves », mentionne-t-il.

Concernant le rôle des élus scolaires, Mme Bouchard explique qu’un des atouts majeurs des représentants élus est leur solide expérience et le fait qu’ils aient un réseautage dans le milieu. Selon le projet de loi 40, les conseils d’administration ne reprendront pas le rôle des commissaires et M. Gilbert croit que c’est justement une erreur. « C’est une grosse perte de collaboration entre les milieux et les centres administratifs. »

Ce nouveau système prévoit demander la participation des parents. Or, c’est l’une des craintes formulées par les membres des commissions scolaires que certaines parties des territoires ne soient pas représentées dans la nouvelle structure puisque beaucoup de parents ont plusieurs autres préoccupations. « Le ministre semble tout à fait insensible à la réalité de la faible participation des parents au conseil d’établissement », explique M. Murray. Selon lui, cela aura des effets graves sur l’équité des différentes écoles d’un même territoire d’appartenance.

Le but du gouvernement est de passer ce projet de loi avant la fin de la session parlementaire qui est prévue le 6 décembre. Pour M. Gilbert, c’est incompréhensible. « J’ai de la misère à comprendre qu’un projet de loi aussi important, de bâcler ça dans quelques semaines. »

Bien évidemment, M. Gilbert ainsi que ses confrères et consœurs souhaitent être entendus. « M. le Ministre, vous nous avez déjà demandé notre collaboration, j’aimerais ça qu’on l’ait. Vos meilleurs alliés sont déjà en place », exprime-t-il.

Campagne de financement IGA et JEVI : Près de 10 000 $ recueillis

De gauche à droite, Jean-François Blais, directeur IGA Couture East Angus, Isa Abraham, responsable aux communications, partenariats et à l’autofinancement JEVI CPS-Estrie, Dominic Arsenault, propriétaire IGA Coaticook, Martin Langlois, directeur IGA Extra Chapdelaine (Galt Ouest), Éric Bouchard, propriétaire IGA Bouchard, Dominic Couture, propriétaire IGA Extra Couture, Yves Chapdelaine, propriétaire IGA Extra Chapdelaine (Galt Ouest) et IGA Extra Chapdelaine (King Ouest), Stéphane Simard, directeur IGA Extra Chapdelaine (King Ouest). Absents lors de la photo : Gilles Denis, propriétaire IGA Cookshire et Jocelyn Forgues, propriétaire IGA Brompton Marché Forgues.

Dans le cadre de la Journée mondiale de prévention du suicide, plusieurs IGA, dont IGA Couture à East Angus et IGA Cookshire à Cookshire-Eaton, ont amassé près de 10 000 $ lors de leur dernière campagne IGA et JEVI : Le suicide n’est pas une option. En cinq ans, les propriétaires sont fiers d’avoir pu offrir un montant total de 32 000 $ à la fondation, ce qui représente le salaire d’un intervenant pour un an. En plus de recueillir des dons pour JEVI, les employeurs affirment vouloir ouvrir le dialogue sur la problématique pour défaire les tabous et encourager la demande d’aide. Ils ont la conviction qu’ensemble la communauté peut prévenir le suicide.

Marie-Claude Bibeau maintenue à l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, est heureuse de poursuivre son travail au sein du même ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

À son grand bonheur, la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a vu le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, lui renouveler sa confiance en la maintenant au poste de ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire lors de l’assermentation du conseil des ministres tenue à Ottawa.

À la tête de ce ministère depuis mars 2019, Mme Bibeau avoue qu’elle espérait poursuivre son travail amorcé. « J’avais juste eu le temps d’apprivoiser le secteur et je commençais d’avoir envie de développer une vision d’avenir avec eux; alors, je suis vraiment contente de pouvoir poursuivre. » Mme Bibeau souligne qu’il s’agit « d’un gros ministère » qui touche diverses facettes comme le commerce international, la recherche, l’innovation, la réglementation. « C’est un ministère qui est proche des gens et j’aime beaucoup aller sur le terrain rencontrer les gens, c’est un gros ministère assez complexe, mais je m’y plais beaucoup. »

Priorités
Au moment d’écrire ces lignes, la ministre disait suivre de près la grève du CN qui a un impact à différents niveaux, notamment sur la livraison du propane et l’acheminement des produits agricoles vers les marchés. « C’est un enjeu vraiment important », précise-t-elle. La question du commerce avec la Chine retenait également son attention. « Au niveau des viandes, c’est réglé; par contre, au niveau du canola, ça se poursuit. » Mme Bibeau entend également finaliser les compensations concernant les producteurs d’œufs, de volaille ainsi que les transformateurs laitiers touchés par la brèche effectuée dans la gestion de l’offre relativement à l’accord économique et commercial global avec l’Union européenne et le partenariat transpacifique.

« Pour le lait, c’est fait. Les lettres ont été envoyées pour que les transferts bancaires puissent être faits. Les producteurs devraient les recevoir ces jours-ci. Ils vont recevoir leur premier chèque à leur choix, le premier soit avant le 31 décembre ou entre le 1er janvier et le 31 mars. Ils vont recevoir une correspondance avec tous les détails ces jours-ci. Comme on dit, la lettre est dans poste. » Mais pour les autres, la volaille, les œufs et les transformateurs, ça reste à faire, exprime la ministre. « Pour la volaille et les œufs, je dois faire une mise à jour avec le ministère dans les prochains jours avec les comités de travail, le ministre des Finances. Alors, je réactive les dossiers dès aujourd’hui. »

Quant à l’avenir de son gouvernement minoritaire, Mme Bibeau affiche une grande confiance de pouvoir aller jusqu’au bout du mandat de quatre ans. « On a des intérêts communs entre autres avec le NPD et le Bloc quand on parle de la question de l’environnement, les enjeux sociaux, on se rejoint beaucoup. On est une équipe, je crois, tout à fait parlable, prête à travailler ensemble. J’ai confiance qu’on peut faire un bon bout de temps. »

Noël au château Pope : Concert-bénéfice à votre santé

Noël approche à grands pas. Cette période de réjouissance est propice à la générosité qui peut s’appliquer sous différentes formes. Une d’entre elles est de participer au traditionnel concert-bénéfice Noël à votre santé, qui se déroulera à l’église Trinity United de Cookshire-Eaton, le 14 décembre.

Précédemment, les personnes désireuses de pousser l’élan de générosité plus loin auront l’opportunité de participer à la soirée VIP qui se déroulera au château Pope. Les profits de l’activité serviront au financement du projet de clinique sans rendez-vous pour tous au Centre de santé Cookshire.

La démarche entamée depuis quelques années est en voie d’atteindre l’objectif de 250 000 $. L’implication financière de neuf municipalités en proportion du pourcentage de la population sur une période de cinq ans avec les autres activités de financement comme le 4 à 7 Noël au château et le concert permettent aux responsables de dire que la cible est atteinte. Les municipalités participantes sont Cookshire-Eaton, East Angus, Newport, La Patrie, Lingwick, Chartierville, Saint-Isidore-de-Clifton, Bury et Westbury.

Activités
Le cocktail dinatoire se déroulera dans le cadre d’un 4 à 7. Les participants auront l’occasion d’échanger avec le personnel de la clinique de santé en plus de visiter les installations. Un encan-bénéfice est également prévu. Le coût du billet pour la soirée VIP réservée aux adultes et comprenant le spectacle est de 120 $. Toutefois, les personnes désireuses d’assister uniquement au spectacle peuvent le faire en se procurant un billet au coût de 25 $ et gratuit pour les enfants de 12 ans et moins.

Concert
Encore cette année, les amants de musique classique seront servis à souhait avec trois artistes chevronnés. Catherine St-Arnaud, soprano, Julien LeBlanc, piano et Myriam Genest-Denis, flûte traversière, uniront leur talent pour faire vivre un moment exceptionnel. La sonorité de l’église Trinity United permet de savourer à sa juste valeur les prestations musicales. Mentionnons que le spectacle est rendu possible grâce à la contribution de généreux commanditaires. Les personnes désireuses de se procurer des billets pour la soirée VIP doivent le faire avant le 30 novembre en composant le 819 875-5335 poste 106.

Marché de Noël à Ascot Corner

C’est dans une ambiance chaleureuse que s’est déroulée la 9e édition du marché de Noël au Centre multifonctionnel à Ascot Corner. Malgré un achalandage un peu plus léger qu’à l’habitude, les 32 artisans présents étaient satisfaits de l’événement. S’étalant sur deux étages, les clients ont pu y découvrir de multiples talents. Entre autres, des articles en bois, de la couture, du tricot, des accessoires décoratifs et même des dégustations pour les becs sucrés. Un petit bistro, administré par des bénévoles, proposait des collations et petits repas bien appréciés de tous. Denyse Ouellet et Suzanne Hardy, organisatrices du marché, auraient certes préféré recevoir plus de visiteurs, mais étaient tout de même satisfaites. Un total de 32 artisans exposaient lors du marché de Noël à Ascot Corner.

La Boîte à cadeaux de Dudswell

Pour sa 24e année, la Boîte à cadeaux de Dudswell a fait les choses en grand pour son marché de Noël au Centre communautaire. À l’intérieur, comme à l’extérieur, artisans et producteurs ont accueilli les nombreux visiteurs avec entrain. Produits d’érable, accessoires écoresponsables, articles décoratifs originaux, bijoux, tissage et jouets pour n’en nommer que quelques-uns, les lieux ne manquaient pas d’idées pour ceux qui désiraient commencer les emplettes du temps des fêtes. Plusieurs activités étaient également proposées. Entre autres, une mini-ferme, une promenade en calèche et une chorale. Une halte-garderie était offerte aux parents et les tout-petits ont même pu y rencontrer le père Noël. Marie-Pier Hamel, organisatrice du marché, se dit très satisfaite de l’événement. Elle planifie déjà celui de l’an prochain et prévoit y faire quelques ajouts. Un total de 47 exposants étaient présents pour la 24e édition de la Boîte à cadeaux de Dudswell.

Chambre de commerce : Un 5 à 7 caritatif

Une trentaine de personnes participaient récemment au traditionnel 5 à 7 des fêtes de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. Fromage, charcuterie de Scotstown et bières de la Brasserie 11 comtés à Cookshire-Eaton étaient au menu. Geneviève Pomerleau du Conseil régional de l’environnement de l’Estrie a présenté un court exposé sur le thème «Comment agir maintenant contre les changements climatiques». On a également profité de l’occasion pour présenter diverses vidéos réalisées par le journal régional Le Haut-Saint-François dans le cadre de la rubrique «Notre savoir-faire» à laquelle participe la Chambre de commerce et le CLD du Haut-Saint-François. Mentionnons que la chambre remettait la moitié des profits de la soirée à la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François. Nous apercevons divers participants profitant de l’occasion pour échanger et faire du réseautage.

Le poète Alain Coulombe dévoile son recueil : À Femme et d’Amour

Finalement, Alain Coulombe s’est laissé convaincre par son proche entourage d’offrir aux gens ses poèmes qu’il présente bien humblement.

L’artiste photographe Alain Coulombe est bien connu par ses clichés. Cette fois, il surprend en présentant une autre facette de sa personnalité par l’entremise de son premier recueil de poèmes À Femme et d’Amour.

D’emblée, il admet « j’ai toujours été poète. J’ai plus de facilité à écrire que de parler. » Son recueil renferme plus d’une centaine de poèmes. « J’ai commencé très jeune à écrire. J’avais 10 ou 12 ans. J’ai écrit mon journal jusqu’à 35 ans ». Après l’avoir délaissé, le poète s’est mis à écrire sur des bouts de papier. « À un moment donné, j’ai ramassé mes bouts de papier pour les amalgamer et faire un texte. »

L’auteur a retenu ses œuvres pendant plusieurs années avant de les partager. Une certaine pudeur l’habitait, exprime-t-il. Ce n’est qu’après avoir partagé quelques poèmes avec des proches et suite à leurs encouragements qu’il a convenu de les offrir à un public plus large. « Petit à petit, avec les commentaires reçus, un à un, j’ai laissé aller ma réserve.

Aujourd’hui, je choisis de me montrer aux yeux de tous. Ce recueil de poèmes sans prétention est une mise à nu de mon être à travers le temps. Un voyage secoué par les élans de la vie, avec seul compagnon la quête du bonheur à travers le sentiment d’amour pour les femmes », explique-t-il.
Le recueil contient plus d’une centaine de poèmes accompagnés de quelques dessins de l’artiste. La première partie englobe des textes plus sombres à l’époque de son adolescence. Certains plus récents ont été ajoutés, mais dans le même esprit. « Ils s’annoncent comme des points de suspension. Ou des points de suture sur cet épisode de ma jeunesse noire. Pour moi, les points de suspension ont toujours été une forme de liberté. À chacun d’y ajouter une image de son choix. »

Le chapitre deux entre dans le vif du sujet directement relié au titre À Femme et d’Amour. « Chez la femme, je trouve l’effervescence de vivre. Ses mots sont vrais. La femme m’attire à la lumière. L’amour qu’une femme me procure a toujours été une porte sur mon âme. »

M. Coulombe présente son œuvre bien humblement. Son recueil, explique-t-il, ne contient pas vraiment de message. Chacun l’interprète à sa façon. Ces poèmes, précise-t-il, sont muables dans le temps. « Chaque fois que je les lis, j’y ajouterais une ligne ou y changerais un mot. J’aime les sentir vivants. Au profond de mon âme, je les ressens toujours au présent. Je n’ai pas la prétention d’être un poète. J’ai plus le costume d’un homme qui exprime avec des mots ses sentiments », de compléter l’artiste.

Gala des prix d’excellence en environnement : L’école du Parchemin récompensée

De gauche à droite, Alexandra Roy (circonscription Orford), Alexandre Dumas (école du Parchemin) et Denis Poirier (Fondation estrienne en environnement).

L’école du Parchemin d’East Angus, côté Collège, s’est démarquée lors du 26e Gala des Prix d’excellence en environnement des Cantons-de-l’Est, en remportant la bourse jeunesse pour une école primaire, d’un montant de 500 $. L’événement, qui a eu lieu à l’Hôtel Chéribourg à Orford, a comme mission de souligner les actions novatrices en matière d’application des principes du développement durable.

Alexandre Dumas, enseignant à l’école du Parchemin et instigateur du projet, a présenté la candidature des élèves pour le programme Je récupère mon école. Le but est de diminuer le nombre de déchets produits par l’établissement scolaire, notamment avec la micropulperie et le système de compost au service de garde, à la cafétéria et au salon du personnel. Grâce à ces initiatives, les élèves comprennent mieux l’importance de réduire leur empreinte écologique et ils sont fiers de le faire.

Concernant le prix gagné, M. Dumas se dit très fier du travail des élèves, mais aussi de leur implication. « Je pense que c’est important de croire en la jeunesse parce que c’est grâce à eux qu’on peut faire des changements réels », explique-t-il. Les enfants étaient également très fiers d’eux et ravis de constater que même des petites actions peuvent avoir un grand impact.

La bourse reçue servira à mettre en marche la phase II du projet, soit la création d’un jardin communautaire. En collaboration avec la Ville de East Angus, cet espace sera créé à même la cour d’école. M. Dumas explique qu’il y aura probablement une phase III, mais dans l’immédiat, il veut se concentrer sur les jardins collectifs.

Micropulperie de l’école du Parchemin : Des allures d’entreprise

Les élèves de l’école du Parchemin côté Collège posent fièrement dans le local de la micropulperie en compagnie de leur enseignant, Alexandre Dumas.

Coiffés de leurs tuques de lutins, les élèves de 6e année de l’école du Parchemin côté Collège mettent littéralement la main à la pâte dans cette classe aux allures de petite entreprise. Ils participent au projet de micropulperie où la préparation de cartes de Noël est à l’ordre du jour. Ces cartes seront par la suite vendues afin de recueillir des fonds pour financer leur voyage de fin d’année ainsi que d’autres projets scolaires.

Cette initiative a débuté il y a plus de 10 ans par Alexandre Dumas, enseignant à l’école du Parchemin, qui désirait offrir une méthode d’enseignement alternative. La micropulperie est avant tout un projet entrepreneurial. « Les élèves vont avoir tout un processus pour obtenir un poste, c’est-à-dire un questionnaire de connaissances personnelles, un rituel secret qui se trouve à être un RIASEC. Par la suite, ils vont faire un CV et passer une entrevue pour obtenir un poste à la micropulperie », explique-t-il. Ce procédé sert à former les élèves et ainsi les préparer pour l’avenir.

Cet apprentissage non conventionnel amène les élèves à être conscientisés face à la récupération et aux habitudes écologiques. « On fait du papier avec des fibres de papier recyclé, alors ça aide à sauver la planète », explique Camille Roy, élève de 6e année. Pour ces jeunes grandissant dans l’ère du zéro déchet, c’est important de réduire le gaspillage de papier. « Je trouve ça cool, c’est écologique ! » exprime Eliot Maltais.

Mis à part le coté écologique, les jeunes travailleurs s’entendent pour dire qu’une des choses qu’ils apprennent le plus c’est l’entraide et le travail d’équipe. Le fait d’apprendre d’autres méthodes de travail les motive également. « On apprend aussi à travailler avec d’autres outils que le crayon et écrire le travail de classe », ajoute Chloé Glaude-Cloutier.

Le fait de travailler à la micropulperie est loin d’être une corvée pour ces jeunes qui n’y voient pas un travail, mais bien une récompense. Ils y prennent tellement de plaisir que c’est une activité amusante. « Ça nous change les idées », lance Camille Roy.

Les 17 élèves ont chacun leur poste assigné et se mettent à la tâche de façon responsable et autonome. M. Dumas affirme que chacun sait ce qu’il a à faire et le fait de façon efficace. Une moyenne de 130 cartes est produite par période d’un peu plus d’une heure. Chaque année, c’est plus de 3000 cartes qui sont fabriquées. Les élèves les vendent dans leurs familles et leur entourage en plus des clients réguliers de la municipalité et les marchés de Noël occasionnels.

Cette année, les profits serviront à financer le voyage à Ottawa pour les finissants et à entamer le projet de jardin communautaire qui débutera en 2020 à même la cour de l’école. Les personnes intéressées à se procurer des cartes peuvent le faire en communiquant avec Alexandre Dumas au 819 832-2484

actualite

La MRC favorise l’inclusion économique et la participation sociale

Dans le cadre du Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS), provenant du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, la MRC du Haut-Saint-François annonce qu’elle dispose d’une enveloppe de 153 791 $ pour soutenir des initiatives en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. C’est pourquoi elle lance aujourd’hui son appel de projets destinés à intervenir à la fois sur les causes et les conséquences de cette problématique.

Pour la région de l’Estrie, une enveloppe de 4,1 M$ est prévue pour la période de 2018 à 2023. La Table des MRC de l’Estrie a choisi de confier la gestion du fonds aux diverses MRC. Celle du Haut-Saint-François a confié la gestion de sa part du fonds au comité Solidarité HSF, qui analysera les demandes et les dirigera à l’organisme ConcertAction Estrie, qui verra à les bonifier à l’aide de possibles participations d’organismes du milieu.

Solidarité HSF les soumettra ensuite au conseil de la MRC, qui choisira les projets financés. Les projets devront répondre aux critères de la politique d’investissement établie à cet effet et aux normes du FQIS.

Cette politique d’investissement est le fruit d’une démarche collaborative et elle a été élaborée avec rigueur. Elle établit des objectifs précis afin d’utiliser judicieusement les sommes allouées. Les indicateurs de performance qui y sont identifiés visent l’atteinte de résultats concrets et mesurables.

La MRC du Haut-Saint-François a entériné la recommandation du comité Solidarité HSF qui fera du Continuum HSF l’épine dorsale de son plan de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale. En plus de bonifier l’appui au Continuum HSF, les projets financés devront cadrer dans les objectifs ciblés par la Démarche globale et intégrée de la MRC du Haut-Saint-François, tels que donner à la population le goût d’apprendre et d’entreprendre, augmenter la scolarisation et les compétences de la population, augmenter la population active et sa qualification, développer une culture d’égalité entre les hommes et les femmes et une culture de solidarité forte entre les citoyens, les organismes et les municipalités.

Formulaire de présentation de projet au FQIS : https://drive.google.com/file/d/1u8BM3PH3a4hU47Mp1P2nwZd2WlE6NhzD/view?usp=sharing
Guide à l’intention des promoteurs et des partenaires    : https://drive.google.com/file/d/1Yw3HeotYnpjXmRwj837xVvd19yV9LjUe/view?usp=sharing

Moulin des cèdres phase II : Un pas vers l’avant

De gauche à droite, Rémi Vachon, Linda Bouchard, Nicole Bolduc et Daniel Lamoureux.

Le projet de la Coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres phase II à Weedon a reçu un coup de pouce grâce à une lettre d’intention de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François. Effectivement, Daniel Lamoureux, directeur général, et Rémi Vachon, président du conseil d’administration, étaient fiers d’offrir le soutien de Desjardins en proposant un engagement de 40 000 $. « On trouve que le projet est extrêmement intéressant, ça répond aussi à notre mission au niveau de la communauté », exprime M. Lamoureux. Ayant demandé un montant de 25 000 $, Nicole Bolduc, présidente de la coopérative, et Linda Bouchard, membre du comité, étaient agréablement surprises de se voir proposer un tel montant. Le projet pourra maintenant passer à la prochaine étape soit l’acceptation des plans.

La phase II de la Coopérative d’habitation prévoit débuter les travaux au cours de l’année 2020. Un total de 26 unités seront disponibles pour les personnes autonomes et en perte d’autonomie légère, de 75 ans et plus. Les résidants pourront également bénéficier d’une aire commune et d’un service de cafétéria.

Parmi les mesures prises pour recueillir le capital nécessaire, une campagne de financement a été lancée. Un objectif de 225 000 $ a alors été misé. Jusqu’à maintenant, un peu plus de 175 000 $ ont été amassés.

Une pièce de théâtre a récemment été organisée au Centre culturel de Weedon dans le cadre de cette campagne. Claude-Gilles Gagné, membre du comité, se dit amplement satisfait de cet événement. « On était presque à guichet fermé », exprime-t-il. Effectivement, sur les 220 billets disponibles, seulement 5 n’ont pas trouvé preneur. Un peu plus de 2 300 $ ont été recueillis, dépassant donc l’objectif initial de 2 000 $.

L’organisme a également pu profiter du soutien des Chevaliers de Colomb lors d’un brunch dominical. Pas moins de 175 participants étaient présents à l’événement. Plusieurs personnes et entreprises ont également offert des dons totalisant 18 500 $.

M. Gagné est confiant que les quelques milles manquants devraient être récoltés d’ici quelques mois.

Rachel Garber

TELEPHONE GAME

“You’ve won a sweepstakes,” and you just have to pay a small sum to receive your winnings.

“You owe $5,000 to Revenue Canada, and if you don’t pay up right now, the police are going to arrest you!”

All this in an English that seems to come from the other side of the world. Do you ever get the impression that phone fraudsters target English-speaking Quebecers?

Ok, it’s not just us. The Sureté du Québec (SQ) has alerted French-speaking Quebecers to beware of callers who claim to be a Quebec policeman who only speaks English.

If a Quebec policeman speaks only English, he’s a fraud. So warns a recent article in Le Quotidien. Don’t fall into the trap. Reply in French, and report the call to the SQ at 1-800-659-4264 or Échec au crime (Crime Stoppers) at 1-800-711-1800. Info: https://echecaucrime.com/en/
Stay safe over the holidays. Speak French to pretend policemen.

HUGS FOR HOMELESS

Mental Health Estrie calls for help with its annual HUGS campaign to collect new items of warm clothing for the homeless. HUGS stands for Hats, Underwear, Gloves, Socks and Scarves, and other warm items of clothing. All gifts will be donated to local shelters for the homeless. You can drop off your handmade or store-bought gifts at the Lennoxville & District Women’s Centre, 175 Queen St., Suite 203, in Lennoxville. The entrance is located at the back of the building; drive into the parking lot via Charlotte Street. Info: 819-565-3777, mhe.info@bellnet.ca, or www.mentalhealthestrie.com.

WALKING IN NEWPORT
The Walking Club of Newport offers an informal and free outdoor activity: Walking. When: Every Tuesday and Thursday afternoon at 1:30 p.m. Where: In the parking lot of the Newport Municipal Office building, 1452 Route 212 in Island Brook.

TIM BRINK, 30th
Tim Brink gets into the holiday spirit with his new show “Noël Country Christmas” at the Centennial Theatre, Bishop’s University, on Saturday, November 30, at 8 p.m. Tim and his band will interpret heartwarming and nostalgic holiday classics from country and pop repertoires. Tickets: the Centennial Box Office Monday to Friday, 12 to 4 p.m. or one hour before the show. By phone 819-822-9692 Monday to Friday 8:30 to 11 a.m. or 12 to 4 p.m. Online at https://www.centennialtheatre.ca/

CHRISTMAS TEA, NEWPORT, 3rd
A Christmas Tea for the residents of Newport is on Tuesday, December 3, starting at 1:30 p.m. at the Community Hall in the Municipal Office building, 1452 Route 212, Island Brook. Newport invites you to come and have good fun in good company with lovely music by Réjeanne Vachon. Tea by Mystea. Free admission. Door prizes.

BU SINGERS, 5th & 6th
Frostiana: If you missed it last year in Carnegie Hall, New York City, now you can catch it in Lennoxville with the Bishop’s University Singers’ two holiday concerts in Bandeen Hall, Bishop’s University, on December 5 and 6. In homage to the poet Robert Frost, they will offer a modern classical program featuring Randall Thompson’s setting of Frostiana, as well as A Ceremony of Carols by Benjamin Britten and a selection of carols by John Rutter.

Frostiana is a song cycle consisting of seven of Frost’s poems, including his famous “The Road Not Taken.” The town of Amherst, Massachusetts commissioned the piece in 1959. Frost taught at the local college there for many years. The composer, Thompson, was a good friend of Frost’s.
The choir, with guest conductor Jean-Philippe Dutil, will be accompanied on piano by their Artistic Director, Fannie Gaudette, for the first part of the concert. The second part will feature harpist Matt Dupont. Tickets are available at the Centennial Box Office, 819-822-9692, Monday to Friday 8:30 to 11 a.m. or 12 to 4 p.m. Adults $25; seniors $23; students $15.

POINSETTIAS
Concertgoers will also have the opportunity to purchase poinsettias for the benefit of Maison Aube-Lumière, which has offered palliative care for many we knew when they were in the last stages of cancer. Info: www.aubelumiere.com, 819-821-3120, or info@aubelumiere.com.

CHRISTMAS PARTY, 7th
Santa Claus is coming to Saint-Mathias-de-Bonneterre at a Christmas party for children on Saturday, December 7, starting at 1 p.m. at the Community Centre (former church). There will be children’s bingo, followed by a spaghetti supper for all. Info: 819-889-2558.

NUTCRACKER, 14th & 15th
At last. The complete version of Tchaikovsky’s “The Nutcracker” is coming to the Centennial Theatre at Bishop’s University, brought by Les Ballets Classiques de Richmond (yes, the Richmond next door to us) and the Orchestre Philharmonique des musiciens de Montreal. Professional guest dancers will join the ballet students aged 6 to 11 from the Richmond school who play the enchanting roles of live toys and small rodents.

Tickets: the Centennial Box Office Monday to Friday, 12 to 4 p.m. or one hour before the show. By phone 819-822-9692 Monday to Friday 8:30 to 11 a.m. or 12 to 4 p.m. Online at https://www.centennialtheatre.ca/

CHURCH SERVICES
United. Sunday services are in Cookshire at 9:30 a.m., and in Sawyerville at 11 a.m. December 1 is White Gift Sunday, with gifts in Cookshire designated for the Christmas Basket funds at the Cookshire Elementary School and gifts in Sawyerville, for the Sawyerville Elementary School. Gifts of new outerwear, non-perishable food, and monetary gifts are welcome. Also, on December 8 at 7 p.m. is a service at the Bishopton United Church. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. The December 1st service for Bury and Cookshire combined is at 10 a.m. in the theatre at the Manoir de l’Eau Vive, 210 Principale East, Cookshire. On December 8, Sunday services are at 9:30 a.m. at St. Paul’s in Bury, and at 11 a.m. at the St. Peter’s Church in Cookshire. Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by December 2 for publication December 11 and December 18 for January 8.

Farouchement Kittie

La galerie d’art Cookshire-Eaton présentera le 8 décembre à compter de 13 h, au Victoria Hall, le documentaire «Farouchement Kittie». Le réalisateur Alain Goudreau lève le voile sur l’œuvre de Kittie Bruneau, peintre-graveuse. Les spectateurs découvriront l’univers coloré et éclaté de cette artiste née à Montréal. Le travail de Mme Bruneau a été reconnu à plusieurs reprises par l’obtention de nombreuses bourses, dont celle du Conseil des arts du Canada, en 1968. Cette femme a su prendre sa place, malgré les obstacles, dans cet univers très masculin, entouré de Pelland, Borduas, Gauvreau. À l’intérieur du documentaire, on retrouvera plusieurs témoignages. L’initiative se veut une fenêtre ouverte sur la femme et l’artiste qu’elle est. Colorée sans filtre, elle se livrera à vous.

Lancement de la campagne OSE le Haut ! et de l’image de marque : Apollo de l’Étoile porte-parole du Haut-Saint-François

Nous apercevons de gauche à droite Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, Richard Tanguay, président du comité de travail OSE le Haut, et le préfet, Robert Roy, présentant quelques personnages devant ce qui représentera la carte de visite de OSE le Haut.

Le Haut-Saint-François vient tout juste de procéder au lancement d’une vaste campagne de rétention et d’attraction pour le territoire en mettant de l’avant son image de marque, le nouveau porte-parole Apollo de l’Étoile.

elon les intervenants, c’est à l’image de la démarche OSE le Haut qui se veut audacieuse, originale et innovante qu’on a choisi Sherbrooke comme fer de lance de la campagne qui s’étalera sur plusieurs années.

Plusieurs partenaires de la ville reine et des autres MRC de l’Estrie étaient invités au lancement de la campagne qui se déroulait au Musée de la nature et des sciences à Sherbrooke. Comme pour marquer la couleur du Haut-Saint-François, c’est en utilisant le transport en commun, un autobus de Transport de personnes HSF, que la délégation du Haut-Saint-François a débarqué sur place.

OSE le Haut est beaucoup plus qu’une simple campagne; elle est le résultat d’une longue réflexion amorcée en 2014 à l’occasion d’un forum auquel participaient les municipalités et organismes du territoire. S’en est suivie la démarche globale intégrée de développement à laquelle ont participé divers acteurs socio-économique, culturel, de la santé, du milieu scolaire et autres. Le tout a débouché sur la campagne OSE le Haut à laquelle vient se greffer l’image de marque avec Apollo.

Apollo est présenté sous forme de bande dessinée avec comme toile de fond le ciel étoilé. Le jeune homme est accompagné de ses grands-parents Margaret Elliot et Adélard de l’Étoile, son oncle et tuteur Gustave «Gus», d’un ami colombien Juan, un Écossais Alan Ferguson, de la petite fatigante, Julie, sans oublier la mère Manon et du père décédé, Bob Grant. Apollo, explique Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, « agira comme ambassadeur du territoire et deviendra le porte-étendard des projets et de la réussite des initiatives des gens du Haut. »

« OSE le Haut, d’ajouter Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, est en fait l’histoire d’une communauté qui se prend en main et qui cherche à infléchir le destin en fonction de valeurs souhaitées et de l’adoption de huit changements. Ce portrait et ses priorités collectives nous ont permis de dégager cinq valeurs qui habitaient le territoire, mais qui étaient endormies. » On retrouve l’audace, la solidarité, la préservation, l’égalité et l’apprentissage. « Cela a permis de cibler huit changements qu’il était important d’atteindre afin d’améliorer la qualité de vie sur le territoire », de préciser M. Provost. Les changements identifiés et auquel le milieu a commencé à intervenir sont : développer le goût d’apprendre et d’entreprendre, augmenter la scolarisation et les compétences, augmenter la population active et sa qualification, avoir une culture d’égalité homme femme, avoir une culture de solidarité forte, avoir une vision d’avenir partagée et rassembleuse, avoir une croissance démographique dans l’Est du territoire et réduire l’âge médian pour l’ensemble de ce secteur et surtout dans l’Est. D’ailleurs, la clientèle 45 ans et moins à l’ensemble du Québec est particulièrement visée par la campagne en cours.

Richard Tanguay, président du comité de travail OSE le Haut et maire de Weedon, mentionne que la démarche en cours a été fignolée. « Pour concrétiser cela, notre groupe de travail a fait appel à des professionnels en communication et marketing de la région afin de doter le Haut-Saint-François d’une image de marque forte et distinctive pour favoriser le rayonnement et l’attraction de notre territoire. C’est ainsi qu’est né Apollo de l’Étoile, sa famille et ses amis qui sont des illustrations qui portent nos valeurs et nos projets au moyen des caractéristiques des personnages qui ont été inventés. Ces personnages ont même une histoire sous fond de ciel étoilé, d’astronomie et de complexité de la vie d’une famille du Haut-Saint-François. » L’histoire raconte une journée dans la vie d’Apollo où l’on apprend pourquoi il vit avec son oncle et surtout pourquoi il veut raconter à toutes et à tous les mérites et les atouts du Haut-Saint-François. Pour lui, c’est la meilleure façon pour que sa mère qui travaille à l’étranger revienne vivre auprès de lui. Entouré de sa famille et d’amis, Apollo se donnera donc comme mission de faire connaître le territoire du Haut-Saint-François en poursuivant le travail de sa grand-mère qui est aux fins de cette histoire, l’initiatrice de OSE le Haut. Par la démarche, les responsables ont convenu d’attirer les gens non pas avec les attraits touristiques du territoire, mais en misant sur la vie du milieu et les changements en cours.

La promotion de l’image de marque se fera à travers les médias sociaux, le site web Oselehaut.ca, les divers salons ainsi qu’à travers le journal régional Le Haut-Saint-François. La rétention et l’attraction de nouveaux arrivants dans le monde rural au Québec est un défi, d’expliquer M. Provost. « Nous, on dit aux gens que si vous venez dans le Haut-Saint-François, c’est ce que vous allez vivre, une région avec des valeurs et des changements susceptibles d’améliorer la qualité de vie. »

Les campagnes d’attraction et de rétention sont courantes au Québec, mais les intervenants sont convaincus que l’image de marque et l’ensemble du concept OSE le Haut avec ses valeurs et ses changements sont audacieux, originaux et innovants donc se démarquent des autres. Une enveloppe approximative de 70 000 $ est consacrée à la campagne en cours. Toutefois, l’investissement en temps, l’implication de ressources humaines de divers organismes impliqués dans les changements en cours sont nettement supérieurs, de laisser entendre MM. Roy, Tanguay et Provost. « Comme le proverbe le dit; seul, on va plus vite, mais à plusieurs, on va plus loin.

Justement, nos statistiques socio-économiques nous démontraient que malgré tous les efforts et les projets réalisés dans les vingt dernières années, les résultats n’étaient pas concluants. Nous devions travailler ensemble et en profondeur, plutôt que de travailler sur une suite de projets ponctuels.

C’est ce que nous avons commencé à faire », de conclure M. Provost.
Mentionnons que le Haut-Saint-François compte 22 759 personnes et constitue le 3e plus important territoire estrien. On note que 52 % de la population vit dans l’Ouest du territoire à moins de 30 minutes du centre-ville de Sherbrooke. Il existe plus de 110 entreprises manufacturières dans lesquelles on retrouve plus de 1 800 employés. On compte également plus de 200 commerces. Le couvert forestier occupe 83 % du territoire représentant 31 % des emplois industriels. Le secteur agricole joue également un rôle important avec 796 producteurs pour 470 entreprises agricoles. Parmi celles-ci, 19 sont parmi les grands employeurs de la région de l’Estrie.

Grands vents et inondations : Plusieurs municipalités touchées

Les installations du parc Pomerleau à Ascot Corner ont littéralement été inondées par les eaux. Nous apercevons à droite le dessus des bandes de la patinoire.

Le 1er novembre dernier, le Québec a subi les caprices de Dame nature. Les fortes pluies et les vents violents ont causé bien des dégâts. Le Haut-Saint-François n’a pas été épargné. Plusieurs citoyens ont dû être évacués durant la nuit et tôt le matin. Presque tous les élus s’entendent pour dire que la situation est pire que la crue des eaux du printemps. Le niveau de l’eau a monté très haut et très rapidement. « C’est arrivé d’un coup, ç’a été une surprise », mentionne entre autres, la mairesse de Lingwick, Céline Gagné.

Débordements de rivières et évacuations

Le niveau de la rivière Saint-François a monté plus haut qu’au printemps, inondant une fois de plus le parc Pomerleau à Ascot Corner. Quelques rues se retrouvant sous l’eau ont dû être fermées à la circulation. Toutefois, les citoyens n’ont pas eu à être évacués.

À Cookshire-Eaton, la rivière Eaton a débordé et un tronçon de la route 108, entre la 212 et la 214 était inaccessible à la circulation vendredi, par mesure préventive. Certains riverains ont dû être évacués au cours de la nuit de jeudi à vendredi, mais ont pu regagner leur domicile dans l’après-midi, le niveau de la rivière ayant baissé.

East Angus et Westbury ont également vécu plusieurs inondations, causées, notamment par les feuilles qui obstruaient les bouches d’égout. Le chemin de fer près du chemin Gosford Ouest a lui aussi été abîmé par la montée des eaux.

La rivière au Saumon à Lingwick est sortie de son lit et a inondé les champs avoisinants. Toutefois, aucune résidence n’a été touchée et donc personne n’a dû être évacué. Même scénario pour La Patrie où plusieurs terres agricoles ont été immergées.

À Weedon, l’état d’urgence a été déclaré à 12 h le vendredi. Quelques personnes ont été évacuées et prises en charge. Elles ont été hébergées dans un hôtel à Sherbrooke, faute de places disponibles dans la région. Toutefois, elles ont toutes pu regagner leur domicile dans la journée de dimanche.

Plusieurs tronçons de route complètement détruits
Si la pluie et les inondations ont fait des dommages, c’est l’érosion des routes et les bris qui ont suivi qui risquent de coûter plus cher. Pour Dudswell, près de 200 000 $ sont estimés pour la réparation des routes.
Bury n’a pas été épargnée. Selon le maire Walter Dougherty, les dégâts sont parmi les pires qu’ils ont eus depuis des années. Plusieurs secteurs ont été inondés, mais c’est principalement l’état des routes qui a fait craindre les citoyens. Beaucoup de chemins ont été partiellement abîmés, mais pour d’autres, ils étaient totalement impraticables. C’est le cas notamment de la route 255 où un tronçon a complètement été détruit, mais rapidement réparé.

Pour Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Hampden, Scotstown et Westbury, les vents ont causé beaucoup de dégâts. Des arbres sont tombés un peu partout et plusieurs routes ont été grandement endommagées. Dans le secteur de Johnville, un chemin s’est complètement effondré. Les pompiers ont dû intervenir, à quelques reprises, pour des sauvetages.

À Weedon, des routes, qui normalement ne se brisent pas parce qu’elles sont en hauteur, se sont retrouvées détruites. Le chemin du Barrage a été pratiquement tout emporté et le Rang 2 Sud a pour sa part été sectionné en trois parties.

Un mur parti au vent
La polyvalente d’East Angus a subi un bris assez considérable. Un pan de mur a littéralement été arraché par le vent. Les étudiants et membres du personnel ont dû être évacués et transférés à l’aréna en milieu de journée pour assurer leur sécurité. L’intérieur de la bibliothèque était visible de l’extérieur. Heureusement, personne n’a été blessé et les réparations ont été entamées en fin de journée pour se terminer au cours de la fin de semaine.

Des pannes dans toute la MRC
Une des grandes problématiques reste les pannes de courant. Presque toutes les municipalités du Haut-Saint-François ont subi des pannes d’électricité. En général, le courant est revenu en moins d’une journée, mais en milieu rural, certains abonnés en ont été privés pendant plusieurs jours. Des hébergements temporaires et de l’aide étaient proposés aux gens qui en ressentaient le besoin. À Cookshire-Eaton, un centre d’accueil à la caserne de pompiers était ouvert pour les citoyens ayant besoin d’eau, de prendre leur douche ou simplement profiter d’un peu de chaleur.

Des travaux pour prévenir
N’étant pas à leur première expérience du genre, la municipalité de Lingwick avait entrepris divers travaux en 2019 en prévision des conditions météorologiques. Certains chemins ont donc été surélevés de quelques pieds afin d’éviter aux citoyens de se retrouver, une fois de plus, isolés à cause des inondations. Mme Gagné mentionne que ces travaux ont fait leurs preuves et ont permis de diminuer les dégâts. À Dudswell, les élus songent non seulement à faire des travaux en prévision, mais ils planifient améliorer leur système d’information d’urgence offert aux citoyens avant les sinistres. L’objectif est d’aider les gens à préparer leur trousse d’urgence 72 h afin de mieux gérer les situations à venir. Les municipalités touchées se relèvent et pour certaines, la facture risque d’être salée.

Tout le Haut-Saint-François se souvient

Scotstown, Weedon, Bury, East Angus, Sawyerville, Saint-Isidore-de-Clifton, Cookshire-Eaton et Island Brook ont organisé différentes cérémonies commémorant le jour du Souvenir. Sur la photo, nous apercevons Marcel Dumont, président de la Légion royale canadienne filiale 025 et de dos, Martin Baillargeon lors de la cérémonie de dépôt de couronnes ayant lieu à Weedon.

À l’occasion du jour du Souvenir, différentes cérémonies commémoratives ont eu lieu dans huit municipalités du Haut-Saint-François au cours de la fin de semaine et ce lundi. Plusieurs vétérans, élus municipaux et membres de la communauté étaient présents pour se remémorer les événements.

Samedi et dimanche, Scotstown, Weedon, Bury et East Angus ont marqué l’Armistice autour de leurs différents cénotaphes respectifs. Les municipalités de Sawyerville, Saint-Isidore-de-Clifton, Cookshire-Eaton et Island Brook ont pour leur part, souligné la commémoration lundi.

À Weedon, samedi après-midi, près d’une cinquantaine de personnes ont assisté à la cérémonie officiée par Marcel Dumont, président de la Légion royale canadienne filiale 025.

C’est dans une ambiance respectueuse et remplie de gratitude envers ceux et celles qui ont servi que les citoyens ont pris le temps de se souvenir et de remercier les anciens et nouveaux combattants. « Les Canadiens et Canadiennes doivent se souvenir de tous ceux qui ne sont pas revenus, aussi bien que ceux qui reviennent avec des blessures visibles et d’autres avec des blessures psychologiques qui sont plus difficiles à apercevoir », mentionne M. Dumont.

Au cours de la cérémonie, ont également pris la parole, Manon Jolin, représentante de Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, François Jacques, député de Mégantic, et Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François. Chacun leur tour, ils ont remercié à leur façon les vétérans et militaires pour les services donnés, mais également d’avoir rendu possible la liberté dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Ils ont aussi mentionné le travail, encore de nos jours, effectué dans les pays étrangers afin d’offrir cette liberté à d’autres.

Lors de ces cérémonies, plusieurs personnes présentes sont touchées de près ou de loin par les guerres, que ce soit des militaires, vétérans, membres de la famille ou amis. Ces événements permettent aux citoyens de se regrouper et ainsi briser l’isolement, comme à Weedon, où M. Dumont a invité l’assemblée à se réunir autour d’un café à la salle communautaire.
Cette année, le jour du Souvenir avait également pour but de rappeler le 75e anniversaire du débarquement de Normandie. Si la journée du 6 juin 1944 s’est avérée victorieuse, elle a été lourde de conséquences sur le plan humain pour les membres de l’armée canadienne qui ont subi beaucoup de pertes.

« Le jour du Souvenir, nous avons l’honneur et le devoir de nous souvenir et d’offrir notre gratitude. Nous nous souviendrons d’eux », a exprimé M. Dumont.

Les voyages forment la jeunesse : Une centenaire à Weedon

Marcelle Lussier-Poudrier, au centre, entourée de sa famille. À sa droite, sa sœur, Laurianne Lussier-Leclerc et à sa gauche, son fils Maurice Poudrier. Sur la rangée du haut, on aperçoit ses autres enfants, de gauche à droite, Marc, Armand, Lucie et Claire.

C’est entourée de sa famille que Marcelle Lussier-Poudrier a récemment célébré son centième anniversaire au CHSLD de Weedon.

Témoin de plusieurs grandes inventions au cours de sa vie, c’est l’accessibilité aux voyages qui l’a le plus marquée et impressionnée.

Pendant près de 20 ans, elle a parcouru le monde et a grandement profité de cette innovation. Son dernier voyage remonte en 2005, alors qu’elle avait 86 ans. Elle y a visité la Croatie pendant un séjour de plus de trois semaines.
Originaire de Windsor, elle ne croyait certainement pas se rendre à cet âge. Selon ses dires, il n’y a pas de recette gagnante. Elle a travaillé toute sa vie dans plusieurs domaines différents, dont enseignante et couturière. C’est sans compter tout le travail à la maison et sur la terre.

Claire Poudrier, fille de Mme Lussier-Poudrier, mentionne que sa mère, malgré son âge, a encore toute sa tête et est très au fait de l’actualité. Lors des dernières élections, elle n’a pas hésité à se renseigner et débattre son point de vue. Elle a encore sa vivacité d’esprit, au grand bonheur de ses enfants.

François Jacques, député

Bilan positif pour François Jacques : un an plus tard

François Jacques, député de Mégantic.

François Jacques, député de Mégantic, vient de compléter sa première année comme représentant de cette circonscription à l’Assemblée nationale. Après plusieurs accomplissements, il estime que le bilan est positif.

Élu aux élections du 1er octobre 2018, il est devenu membre de la Commission de l’administration publique et membre de la Commission des relations avec les citoyens le 30 novembre 2018. Le 4 septembre dernier, il a été nommé adjoint parlementaire pour le volet affaires municipales de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest.

Dans la dernière année, M. Jacques a participé à plusieurs événements organisés sur le territoire et n’a pas hésité à aller à la rencontre des citoyens. Il estime avoir tenu parole en soutenant plusieurs entreprises, organismes communautaires, citoyens et municipalités dans leurs projets. Il mentionne avoir parcouru pas moins de 40 000 kilomètres au courant de l’année pour être présent auprès des citoyens. Le député et son équipe ont mentionné qu’ils allaient compenser les gaz à effet de serre émis lors de leurs déplacements. M. Jacques participera à la tournée de consultations régionales en vue du Sommet sur le transport ferroviaire le 9 décembre prochain, à Drummondville.

Le député se dit satisfait de la première année qu’il dit remplie d’apprentissage et d’actions.

Fierté d’entreprendre : Une belle façon d’échanger

Près d’une trentaine de personnes ont échangé dans le cadre du récent 5 à 7 Fierté d’entreprendre.

Malgré les caprices de Dame nature du vendredi 1er novembre dernier, près d’une trentaine de personnes ont participé à la quatrième édition du 5 à 7 Fierté d’entreprendre. L’objectif de la rencontre, qui se déroulait au Town Hall à Gould, visait principalement à lancer les inscriptions au Défi OSEntreprendre et de permettre au groupe de migrants potentiels participant à Place aux jeunes d’échanger et découvrir le dynamisme entrepreneurial du territoire.

Audrey Beloin, responsable locale du Défi OSEntreprendre, volet Création d’entreprise, invite les nouveaux entrepreneurs à s’inscrire. Ils ont jusqu’au 10 mars 2020 pour le faire. Chaque année, plusieurs entrepreneurs du Haut-Saint-François posent leur candidature au volet local. L’année dernière, Entreprise forestière Bélifor Inc. s’est hissée à l’échelon régional dans la catégorie Exploitation, transformation, production. Ayant franchi le volet local, les promoteurs avaient remporté une bourse de 500 $. Le défi qui en est à sa 22e édition, explique Mme Beloin, permet aux participants de valider leur projet, d’obtenir des bourses en plus d’élargir leur réseau. Les personnes désireuses d’en savoir davantage sur les critères d’admissibilité ainsi que la liste des catégories et des prix spéciaux peuvent consulter en ligne le www.OSEntreprendre.quebec. Les entrepreneurs du territoire peuvent également contacter Mme Beloin à la SADC du Haut-Saint-François.

Pour sa part, Olivier Jean, de Place aux jeunes, a profité de l’occasion pour mettre en contact les 13 personnes en provenance de Montréal, Québec et de la Montérégie venus passer la fin de semaine pour découvrir le Haut-Saint-François et ses principaux acteurs. Les visiteurs caressent divers projets et profitent de l’opportunité pour échanger et découvrir le territoire sous différents angles. Outre des visites de groupes, M. Jean mentionne qu’il est possible de faire des visites individuelles pour une journée qui serait adaptée selon les besoins de la personne. Mentionnons que l’activité était organisée par la SADC du Haut-Saint-François et Place aux jeunes du Haut-Saint-François.

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