Usinage Marcotte s’installe à East Angus

Les travaux de construction du bâtiment qui abritera Usinage Marcotte sont en cours.

Le parc industriel d’East Angus s’enrichit d’une entreprise additionnelle, Usinage Marcotte. Installée en location à Westbury, l’entreprise a entamé la construction d’un bâtiment de 14 070 pi2 qui apportera avec elle une douzaine d’employés.


Ghislain Fournier, chargé de projet chez Usinage Marcotte, attribue la décision à divers facteurs comme « des petits points de circulation, la shop n’était pas adaptée vraiment à nos besoins. » En location depuis bientôt deux ans, les responsables ont constaté qu’il y avait sur place une main-d’œuvre compétente et efficace, « mais pour établir notre production ici en Estrie, on a visité quelques terrains et la Ville de East Angus nous semblait appropriée. » M. Fournier ajoute que le souhait était de demeurer dans le secteur puisque la moitié de la main-d’œuvre provient du milieu. « On voulait garder nos employés qu’on avait déjà, c’est pour ça qu’on s’en est allé à East Angus. » Il ajoute que l’accessibilité au gaz naturel constituait également un atout.
L’entreprise installée à Westbury procure du travail à une douzaine de personnes. Par la nouvelle construction, on souhaite accroître la production et augmenter le personnel à une vingtaine de travailleurs au cours de la prochaine année. Si tout va bien, Usinage Marcotte devrait s’installer dans son nouveau bâtiment vers la mi-novembre. Mentionnons que l’entreprise possède quatre bâtiments à Val-d’Or et procure du travail à une soixantaine de personnes en incluant les travailleurs d’ici. Elle fait de la fabrication en acier, des structures, convoyeurs, ponts roulants et autres. « Mais on est surtout manufacturier de foreuses au diamant. » Cette dernière œuvre principalement dans le secteur de l’exploitation minière, agricole et forestière. David Fournier, directeur général de la Ville de East Angus, est particulièrement fier de l’implantation de l’entreprise dans le parc industriel. « On est chanceux que l’entreprise demeure dans le Haut-Saint-François. Cette annonce vient consolider le parc industriel. » La nouvelle construction s’ajoute au récent projet d’agrandissement, maintenant complété, de Highwater Hose Inc., fabricant de boyaux d’arrosage en caoutchouc de haute performance pour les casernes de pompier. Quant à la municipalité, elle s’est portée acquéreur du bâtiment abritant le transporteur Transdev et devrait prendre possession en mai 2020. Transdev pourra utiliser l’espace jusqu’au 30 juin, passé cette date, il devra trouver un nouveau local. M. Fournier mentionne qu’un bâtiment dans le parc industriel serait disponible et souhaite rencontrer les responsables pour en discuter. Pour sa part, la municipalité désire aménager ce qui deviendra le garage municipal au cours de 2020. Les travaux pourraient atteindre 800 000 $, selon les subventions disponibles, précise le directeur général.

Westbury
Usinage Marcotte est installée au 150, route 112, à Westbury. Son départ ne laissera pas le propriétaire du bâtiment, Yves Côté, sans locataire bien longtemps. Ce dernier mentionnait qu’une entreprise comptant une trentaine d’employés devrait s’y installer prochainement. Il ne pouvait dévoiler le nom de cette dernière puisqu’il restait quelques détails à régler. M. Côté souhaite lotir les quelque 30 hectares qu’il possède derrière son bâtiment pour y accueillir éventuellement des commerces ou industries.

Le Square Victoria, un concept unique d’hébergement autonome

Les propriétaires Josiane Rondeau et Pascal Lafond invitent les visiteurs à utiliser le concept d’hébergement autonome qu’offre le Square Victoria maison hôtelière.

Le couple Josiane Rondeau et Pascal Lafond bonifie substantiellement l’offre touristique dans tout le Haut-Saint-François et en région en présentant un concept unique d’hébergement autonome, le Square Victoria maison hôtelière.


C’est en compagnie de nombreux participants au projet et de dignitaires que le couple installé à East Angus depuis 2014 a procédé au lancement officiel de la maison ancestrale, entièrement rénovée. Situé en plein cœur d’East Angus à l’angle de la rue Saint-Jacques et Angus Sud, l’établissement de haute qualité offre un lieu confortable, chaleureux et sécuritaire. La décoration de style Boho chic vous permet de vivre une expérience unique.


Huit unités sont offertes à la clientèle avec des aires communes dont un salon style lounge avec foyer, un coin-repas où les gens peuvent apporter leur nourriture. « Pour l’instant, on ne sert pas de repas, mais il y a un coin avec cafetière et micro-ondes. On voulait qu’il y ait des aires communes où les gens puissent se rencontrer, faire des rencontres, c’est important dans notre concept », d’exprimer Mme Rondeau. Les propriétaires ont pensé aux quadistes et motoneigistes en aménageant un vestiaire sécurisé, ventilé et chauffé, permettant d’y déposer leur matériel en toute quiétude.


L’idée de l’arrivée autonome s’inspire de l’expérience vécue du couple lors d’un voyage en Europe. Le principe est simple, il suffit de réserver en ligne ou par téléphone. On vous remettra un code d’accès sécurisé qui vous donnera accès à la porte d’entrée et de la chambre. Fier de leur ville d’adoption, le couple a donné le nom de Square Victoria en s’inspirant de l’histoire de la municipalité. Le parc situé juste devant le bureau de poste porte le nom de Square Victoria. Il a été nommé ainsi en l’honneur des combattants de la Première Guerre mondiale de 1914-1918. Des photos historiques affichées à l’accueil illustrent bien ce volet.


À l’instar du parc, le bâtiment ancestral abritant le Square Victoria a une histoire. L’édifice est passé de magasin général à taverne, puis en un bar, un gîte et maintenant la maison hôtelière de grande qualité offrant une expérience unique. « À la visite du bâtiment, vous pourrez ressentir le vécu, des ondes positives et surtout l’énergie d’accueil. Nous avons transformé ces lieux, chaleureux, tranquilles et luxueux », d’exprimer avec fierté M. Lafond. Les propriétaires ont été sensibles à l’aspect sécurité en installant des caméras de surveillance dans les aires communes.


M. Lafond a profité de la conférence de presse pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation du projet sous une forme ou une autre ainsi que la municipalité de East Angus pour sa participation. La mairesse, Lyne Boulanger, et le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, se réjouissent de l’audace et du sentiment d’appartenance témoigné par le couple. L’ajout d’une ressource hôtelière vient combler un manque cruel en hébergement sur le territoire. À la blague, Mme Boulanger lance « il n’y a pas que la mairesse de Montréal qui a son Square Victoria; moi aussi j’en ai un. » Située en plein cœur d’East Angus, la maison hôtelière est à peine à six kilomètres de l’aéroport de Sherbrooke.

Certificat honorifique pour Mario Audet

Nous apercevons la ministre et députée Marie-Claude Bibeau remettant le certificat à Mario Audet.

La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a profité de son récent passage à La Patrie, pour remettre un certificat honorifique remerciant Mario Audet pour sa grande implication et sa générosité envers sa communauté. Bénévole engagé depuis plusieurs années, M. Audet a joué un rôle important à la réalisation des travaux effectués à l’église Saint-Pierre de La Patrie. Évidemment fier de cette distinction, M. Audet s’empresse à dire « ce n’est pas juste moi qui fais du bénévolat. J’ai à peu près une quarantaine de bénévoles qui gravitent autour de moi. »

Une programmation éclatée et fignolée pour la Nuit du pont couvert

Nous retrouvons quelques membres de l’organisation Émilie Dostie, Pauline Gonzalo, Jonatan Audet, Michel Vézina, Camille Lopes et Éloïse Petitclerc-Désy portant un toast au succès de la 6e édition.

De l’avis de Jonatan Audet, un des organisateurs de La Nuit du pont couvert, le pont McVetty-McKenzie de Lingwick où se déroulent les spectacles, est la porte d’entrée vers un autre monde, une parenthèse dans le temps, c’est une expérience à vivre.

La sixième édition qui se mettra en branle dans l’après-midi du 24 pour atteindre son paroxysme dans la nuit du 25 août promet en émotions de toutes sortes. Si le festival semble, à première vue, éclaté, il est le résultat d’un travail minutieux et d’une recherche artistique rigoureuse. L’activité semble avoir déjà obtenu ses lettres de noblesse puisqu’il suscite un intérêt. « On a beaucoup de demandes d’artistes. On devient de plus en plus attrayant pour le créneau de musiciens qu’on attire ici. » M. Audet admet que la formule va à contre-courant et présente une programmation hors du commun avec des styles variés. Outre la démarche artistique, il accorde une grande importance à l’atmosphère. « Il est important d’avoir quelque chose de charismatique, des artistes sympathiques. On veut avoir du monde qui sont terre à terre, pis qui font de la maudite bonne musique. » Parmi les artistes musicaux, M. Audet est particulièrement fier d’avoir la participation de la pianiste, considérée comme la reine du ragtime, Mimi Blais. « Je suis très content. Je pense que ça fait cinq ans qu’on lui demande de venir pis qu’a le goût de venir, pis elle peut pas parce qu’elle est dans d’autres pays, en tournée. Mais cette année, ça colle, ça marche. Pour moi, c’est une de mes idoles depuis longtemps. Je suis presque intimidé de la recevoir, quelqu’un d’aussi prestigieux. C’est pour moi un honneur. » L’artiste donnera le coup d’envoi à l’heure de l’apéro.


Même s’il y aura de la musique à profusion, le côté littérature sera également omniprésent. Le duo Whydah, un hybride groupe musicolittéraire constitué de Pauline Gonzalo et Michel Vézina, fera grincer des dents en assurant l’animation du spectacle avec son métal-poésie. Le plus grand pont couvert en Estrie vibrera avec la participation d’artistes comme Tchernish-Nicolas, guitariste de la formation Royal Caniche, qui présentera de nouvelles compositions sous un nouveau nom: Danty Tchernish Carcajou Nicolas. Poulin, cette artiste saguenéenne d’origine, proposera un rock viscéral porté par une voix qui laisse beaucoup de frissons sur son passage. Coyote Bill, Big band hurlant et antidote au nivellement, rassemblera huit excellents musiciens montréalais qui maîtrisent le groove et la perfection. We are Wolves n’a pas besoin de présentation depuis le raz-de-marée électro/art/danse/punk du début des années 2000. Hugo Mudie, auteur-compositeur-interprète tantôt de Yesterday’s ring, tantôt avec Miracles, a parcouru les scènes rocks et punks du monde avec le groupe phare The Sainte Catherines. Les festivaliers se coucheront tard avec la performance de Hugo Mudie & The White Goldens.

Autour du pont
Dès 13 h le samedi, les convives auront la possibilité de profiter de la rivière au Saumon pour la baignade et une toute nouvelle zone chill. Ils pourront savourer des bières de la Brasserie rurale 11 comtés et déguster des plats locaux préparés par le Cuisinier déchaîné et le Fumoir Smokehouse. Initié l’année dernière, on procédera à la création de la deuxième édition du Livre du pont. Il s’agit d’une microédition du Buvard avec la participation des artistes et festivaliers qui voudront bien récrire. Les enfants auront également l’opportunité de faire des dessins. L’écrivain Michel Vézina et son équipe feront une supervision du contenu. En raison d’un horaire chargé, il est possible que le livre soit publié plus tard au cours de l’année. L’art visuel sera également de la fête mettant en vedette trois artistes, Chloé Surprenant, Marie-Philippe Plante et Do Lessard qui feront des œuvres d’art en formant murale et un collage photos. Comme par le passé, la populaire barbière Jalili Audet sera présente sur le pont pour opérer le BarbArt en compagnie d’Isabelle Gauthier qui animera la mosaïque à gogo. Cela restait à confirmer, mais on croyait être en mesure de présenter un atelier de percussion pour tous.


Un total de 750 billets sont mis en vente. « C’est bien important de respecter ce nombre-là pour que chacun puisse avoir une expérience optimale », insiste M. Audet. Ils sont disponibles en ligne au coût de 28 $ en prévente jusqu’au 17 août sur lanuitdupontcouvert.com. Il est aussi possible d’acheter son billet dans les points de vente physiques cités sur le site web du festival ou de s’en procurer sur place dès 13 h, le samedi 24 août. L’accès au site est gratuit pour les enfants de 15 ans et moins. Il est possible de camper gratuitement sur place.

Un agrandissement de près de 5 M$ pour l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell

Nous apercevons derrière les enfants et présentant les plans des travaux de gauche à droite Alexandre Renaud, Graymont, Yves Veilleux, Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Mariane Paré, mairesse de Dudswell, François Jacques, député de Mégantic, Matthew Maclure, directeur de l’école Notre-Dame-du-Paradis, Linda Gaudreau, Yves Gilbert et Martial Gaudreau, respectivement président et directeur général de la CSHC.

Bien que nous sommes en pleine saison estivale, l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell a reçu un véritable cadeau de Noël. Le député de Mégantic, François Jacques, s’y est arrêté pour annoncer une aide de 4 275 840 $ du ministère de l’Éducation pour l’agrandissement de l’établissement. Si tout va comme prévu, les travaux de construction devraient s’amorcer à l’été 2020 et être complétés à l’hiver 2021.

Le projet qui frôlera les 5 M$ comprendra un gymnase, une bibliothèque scolaire et municipale, un local pour la maternelle 4 ans, une salle d’entraînement dédiée à la population locale et un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite. La surface de l’établissement passera de 1 500 à 2 200 mètres carrés.

« Je crois sincèrement en regardant l’extérieur et l’intérieur de l’école que c’était un besoin. Dans le comté de Mégantic comme partout au Québec, on veut de belles écoles, des locaux agréables. Nous souhaitons que nos élèves aient le gout de se rendre à l’école et qu’ils réussissent à la hauteur de leurs capacités », d’exprimer M. Jacques devant des enseignants, écoliers et membres de la direction d’école et de la commission scolaire.

Pour la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, cette nouvelle est synonyme de dynamisme et pouvoir d’attraction. « Personnellement, je considère que l’école, c’est comme un coffre d’outils. Ça nous prend des bons outils pour amener nos jeunes vers des adultes. Je pense que c’est ce qu’on va avoir, les outils supplémentaires, professionnels, pour la qualité. La Municipalité de Dudswell sera beaucoup plus sur la mappe. On va faire l’envie de beaucoup de citoyens. On a un petit milieu de qualité, une belle école, de beaux lacs, rivières, des sentiers pédestres, une piste multifonctionnelle, une piste cyclable. Que demander de mieux pour une qualité de vie pour une famille. »

Pour les enseignantes, Patricia Rodney et Nadia Boulanger, « ça va changer beaucoup de choses. » Pour elles, le point majeur de l’annonce est le gymnase. « On passe, on circule tous par le gymnase. C’est un peu comme une grande salle. Ça va vraiment changer. »

Yves Gilbert, président de la CSHC, ajoute que le nouvel espace sera attrayant pour les jeunes familles. « Ce projet confirme une fois de plus que les petites écoles dans les petites municipalités sont au centre des communautés. C’est important de les garder. » Heureux de ce dénouement, il ajoute que deux autres demandes d’agrandissement concernant l’école Saint-Camille à Cookshire-Eaton et du Parchemin à East Angus ont été déposées au ministère de l’Éducation.
Mentionnons que la Municipalité de Dudswell et la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC) contribuent au projet en investissant respectivement 150 000 $. Le milieu comme la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et l’entreprise locale Graymont injectent chacun 75 000 $.

Le marché public de Westbury donne le ton pour la saison 2019

Plusieurs consommateurs ont profité de l’ouverture du marché pour faire de bonnes affaires.

Le marché public de Westbury a été le théâtre, la semaine dernière, du lancement officiel des marchés publics des Cantons-de-l’Est. C’est à l’occasion d’une conférence de presse réunissant plusieurs représentants régionaux, dont Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead, que l’on a donné le coup d’envoi à la saison 2019.

On compte 28 marchés dans les Cantons-de-l’Est, dont 14 dans la région immédiate de Sherbrooke, ce qui en fait une des plus dynamiques au Québec. « C’est une formidable richesse que nous avons dans la région. Ces marchés sont le reflet de la diversité culinaire que l’on retrouve ici », d’exprimer Étienne Fremond, conseiller au Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE). Selon Mme Bibeau, les marchés publics sont au cœur de la politique alimentaire qui vise à rendre plus accessibles des aliments sains, nutritifs à toute la population. Elle rappelle que le premier programme d’aide financière qui est lancé vise à financer les infrastructures, notamment l’achat d’équipements pour les marchés publics, les banques alimentaires et autres.

Marché pour la famille
Le marché public de Westbury est axé sur la famille. Encore cette année, on y retrouvera une dizaine de marchands, des habitués et des nouveaux. Les visiteurs auront la chance de redécouvrir et découvrir les produits variés que ce soit du pain, des légumes et des pâtes biologiques, du fromage, de la viande de sanglier, de bœuf, produits de l’érable, des petites pâtisseries grecques et autres. De plus, une table de consignes offrira d’autres produits de producteurs régionaux. Pour Denise Rodrigue des Serres Bo-Jardins d’Ascot Corner, le marché public lui offre une magnifique vitrine. Elle y participe depuis les tout débuts et entame sa cinquième saison avec optimisme. « Ça vaut la peine. Je trouve que c’est un bel endroit, c’est chaleureux et c’est plus facile pour les gens d’acheter ici que de venir à la ferme. »

Le marché public de Westbury sera animé tout l’été. On y retrouvera pour les enfants un jeu gonflable différent chaque semaine. Il sera possible de manger sur place. On vous préparera un petit BBQ avec les produits frais du marché. À deux reprises, au cours de l’été, en juillet et août, on pourra y pratiquer de la danse country. Il y aura en tout temps de la musique d’ambiance, histoire de se détendre et profiter du moment. Le marché est ouvert tous les jeudis de 16 h à 18 h 30 jusqu’au 29 août. Adèle Madore, directrice générale de la municipalité, compare le marché public aux rencontres d’autrefois sur les perrons d’églises.
Les marchés publics gagnent en popularité au fil des années. Le CIBLE en lien avec Créateurs de saveurs des Cantons-de-l’Est et plusieurs partenaires ont lancé une campagne de promotion collective en Estrie, intitulée On se voit au marché ! À cet outil s’ajoute un module itinéraire permettant de localiser chaque marché, en plus de créer un itinéraire personnalisé. Cet outil renvoie le consommateur vers la carte interactive du site Internet createursdesaveurs.com/fr/marches-publics-marches-solidarites. De plus, tous les détails se trouvent sur le site Internet, les coordonnées de chacun des marchés ainsi que leur horaire.

Marché public à Scotstown: C’est parti les vendredis

Plusieurs consommateurs attendaient avec impatience l’ouverture du marché public à Scotstown.

C’est sous un soleil radieux que le marché public du Boisé de Scotstown a accueilli ses premiers clients le 21 juin dernier.

Exposants, artisans, musique et BBQ, il en sera ainsi tous les vendredis de 16 h à 18 h 30, et ce, jusqu’au 6 septembre prochain, assure Sylvie Dubé, responsable du marché public.

Les habitués comme la Ferme le Sabot D’or (viande de cerf rouge), Ferme Jardins des Bocages (légumes, produits de la forêt naturelle, transformation), Ferme maraîchère Roy (fraises, framboises et légumes), Paromel (pain et produits de boulangerie), Caséal (produits d’érable) et Fromagerie P’tit Plaisir seront sur place. D’autres s’ajouteront de façon occasionnelle au cours de la saison estivale. La Brasserie 11 comtés et la Charcuterie Scotstown étaient sur place pour l’ouverture.

Parmi les marchands, Gaétan Roy de la Ferme maraîchère Roy figure parmi les doyens. « Je suis là pas mal depuis les débuts quand c’était à l’hôtel de ville. C’est une belle petite place, ça toujours bien été et on est bien accueilli. »

 

Quasiment trop beau pour que ça morde à la Fête de la pêche

Les trois Fêtes de la pêche tenues dans le Haut-Saint-François ont permis aux amateurs de s’adonner à leur loisir le temps d’une fin de semaine sans nécessiter de permis et alors que les cours d’eau venaient d’être ensemencés de truites.

La 20e édition de la Fête de la pêche à l’échelle provinciale s’est tenue dans trois municipalités du Haut-Saint-François sous un soleil radieux. Dudswell, Weedon et Scotstown ont organisé des activités spécifiques qui ont attiré des centaines de citoyens.
À Dudswell, l’ensemencement des 600 truites s’est fait sur les douze coups de midi. Si la majorité était relâchée dans le lac d’Argent, une centaine avait été conservée pour le bassin des enfants, qui ne se sont pas fait prier pour tenter de les attraper à mains nues. À proximité, la municipalité offrait un diner hot dogs en plus du service d’apprêtage. Ceux qui avaient récolté une ou plusieurs prises pouvaient faire vider leur poisson pour les déguster une fois à la maison.

À Weedon, une cinquantaine de permis de pêche ont été distribués et une soixantaine d’enfants se sont inscrits à l’activité. La journée débutait dès les 8 h 30, alors que 400 truites avaient été relâchées dans le lac Vaseux la veille. En début d’après-midi, l’effervescence s’était quelque peu estompée avec l’arrivée de la chaleur. « Ça mord plus », indiquait un pêcheur aguerri sur le point de rentrer chez lui. Cela n’a pas empêché Jules Fortin et sa conjointe d’apprécier la journée. « C’est une belle initiative. On rencontre du monde et on placote. »

Les festivités de Scotstown demeurent les plus courues année après année. La ville organise une Fête de la pêche depuis les tout débuts de l’initiative provinciale. L’équipe organisatrice en place s’occupe de l’événement depuis déjà neuf ans. Cette année, 375 personnes s’étaient inscrites officiellement pour avoir, entre autres, la chance de remporter des prix de présence. Autrement, la responsable Julie Charron a estimé l’affluence à 500 individus.

Le maire Iain MacAulay distribuait sourires et nourriture derrière le comptoir de la cantine. « C’est une bonne activité pour partir l’été. On a une belle place. La municipalité s’implique beaucoup. » Le barrage du parc Walter MacKenzie forme une barrière où viennent se concentrer les poissons ensemencés à deux reprises au cours de la journée. Il s’agissait de la dernière édition de l’équipe actuelle composée des frère et sœur René et Julie Charron, de leur conjoint respectif et du comité des Saisons Scotstown-Hampden. L’organisation souhaite laisser place à la relève pour organiser l’une des activités les plus courues de la ville.

Un tournoi réussi !

Nous apercevons sur la photo de gauche à droite, Jacques Laplante, membre du comité organisateur, Pierre Hébert, la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, et à l’arrière, Marc Rousseau, également membre du comité organisateur.

Ils étaient près de 140 golfeurs à avoir bravé une température incertaine lors du récent tournoi annuel des Chevaliers de Colomb Conseil 2649 East Angus. L’activité permettant à l’organisme de poursuivre ses bonnes œuvres tout au long de l’année et particulièrement avec les paniers de Noël était sous la présidence d’honneur de Pierre Hébert, directeur général du Journal régional Le Haut-Saint-François. Ce dernier s’est dit honoré d’assumer ce rôle tout en remerciant l’organisme, les participants et généreux commanditaires. Pour une deuxième année consécutive, un brunch était offert précédant le tournoi, ce qui est fort apprécié des golfeurs.

Retard du projet de 200 M$ de MYM à Weedon

Le maire de Weedon, Richard Tanguay, ne s’inquiète pas outre mesure de la réalisation du projet mis de l’avant par MYM Nutraceuticals, même s’il semble présentement sur la glace.

La mise en veilleuse, pour l’instant, des travaux de construction des serres devant servir à la production de cannabis médicinal par l’entreprise MYM Nutraceuticals à Weedon n’inquiète pas outre mesure le maire, Richard Tanguay. « On n’a aucun signe que le projet ne se fera pas à part que oui les travaux sont actuellement arrêtés. »

« Pour nous, ça ne change rien. Ce qu’on a comme information est que le projet demeure le même. » M. Tanguay se montre rassurant envers les contribuables en soutenant que la municipalité n’avait rien mis de l’avant qui a un impact financier pour la ville. « Ce qu’on devait faire avec eux, ç’a été fait. Ils devaient acheter le terrain, ils l’ont acheté. On a aucun investissement qu’on leur a promis et qu’on perd perd de l’argent sur quoi que ce soit. Le seul dossier qui aurait pu, mais on attend qu’il soit en opération, c’est celui d’asphalter le chemin. On ne bougera pas là-dessus », d’insister le maire. Richard Tanguay s’interroge davantage sur le fait que Santé Canada tarde après 16 mois à donner une réponse à la demande d’exploitation.

Ce dernier réagissait au texte publié dans le quotidien régional La Tribune à l’effet que l’entreprise MYM rencontrait certaines difficultés menaçant peut-être la réalisation du projet de 200 M$ pouvant créer 400 emplois directs. Chose certaine, le projet accuse déjà un retard.

M. Tanguay mentionne que tout ne tourne pas autour de MYM. « Le projet de développement du quartier durable n’est pas rattaché à MYM, c’était là avant. On avait comme projet de travailler sur le chanvre. On avait ça avant MYM. Donc, on continue notre cheminement. MYM a été comme une parenthèse à l’intérieur et on s’est dit c’est une opportunité. On va essayer d’en profiter », conclut-il.

Lancement de la revue Récolte

Nous apercevons les collaborateurs et partenaires ayant contribué à la deuxième édition de la revue Récolte.

Forte du succès obtenu l’année dernière, la SADC du Haut-Saint-François a procédé au lancement de la deuxième édition Récolte. Le magazine, produit sur papier glacé, mousse les produits agroalimentaires et les producteurs du territoire en plus d’y ajouter des recettes et entrevues par des partenaires impliqués dans le domaine.

Évidemment, la revue bilingue, imprimée à 3 000 exemplaires, ne présente pas toutes les productions et les producteurs, mais elle se veut une belle façon à inciter les gens à consulter le site internet www.agroalimentairehsf.com pour découvrir et en apprendre davantage sur la centaine de producteurs du Haut-Saint-François.

À l’intérieur de la revue, on peut lire une entrevue avec la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau. On y découvre des trucs comment mettre fin au gaspillage alimentaire. On y apprend comment Hélène Boucher a développé la passion de la terre pour abandonner la grande ville qu’est Montréal afin de développer son entreprise O’Gousses d’Ail à Dudswell. On lève le voile sur des productions émergentes comme l’argousier. Benoit Poirier et Cindy Baillargeon, de Bury, présentent leur entreprise familiale la Ferme Ô P’tits Soins. Cette ferme, qui compte plus de 70 chèvres, des lapins, des poulets, des porcs, des veaux, des poules, est débordante de petits soins. Découvrez ce qui fait vibrer Mario Ladouceur, chef et propriétaire de l’Auberge l’Orchidée à Bury. À tout cela s’ajoute des recettes de Dom le Charcutier (Dominic Paquette) avec les produits présentés à l’intérieur de la revue. Enfin, le tout se développe en pleine nature entourée d’un couvert forestier impressionnant, présenté par Jean-Paul Gendron.

Isabelle Couture, maître d’œuvre de la revue et directrice du développement local et des communications à la SADC, précise que le magazine sera produit sur une base annuelle. Son lancement avant la saison, précise-t-elle, se veut pertinent pour faire la promotion des produits locaux et amener les gens vers le site web pour découvrir la liste des producteurs du Haut-Saint-François. « Depuis 2009, la SADC travaille sur des initiatives qui favorisent l’achat local et la valorisation des produits locaux. La fierté, le sentiment d’appartenance sont également des thèmes récurrents dans les actions de la SADC depuis plus de 10 ans. Donc, le magazine est une suite tout à fait logique de nos actions au cours des dernières années. C’est une belle vitrine pour nos producteurs », d’exprimer Danielle Simard, directrice générale de l’organisme. La revue est disponible dans tous les endroits liés à l’agriculture, les bureaux touristiques et marchés publics, de mentionner Mme Couture.

Dudswell et ses matières résiduelles : En hausse de 11 % depuis le début de l’année

Mariane Paré, maire de Dudswell, a démystifié la gestion des matières résiduelles.

La municipalité de Dudswell tenait récemment une soirée panel visant à démystifier la gestion des matières résiduelles. Six intervenants de Récup Estrie, Valoris et la MRC, entre autres, ont donné de l’information en plus de répondre aux questions de l’assistance. Si les récentes assemblées concernant l’implantation d’un service de voirie avaient attiré jusqu’à 70 personnes, la rencontre à saveur environnementale n’a fait se déplacer qu’une vingtaine, déjà bien sensibilisées à la cause.

L’activité s’inscrivait dans le cadre de la planification stratégique 2018-2028 de la municipalité. L’axe 5 prévoit une gestion intégrée et responsable des déchets. La Patrouille verte, qui se chargeait de l’animation, est d’ailleurs une initiative de ce plan.
Ainsi, trois paires d’intervenants se sont succédé pour informer la population. La première était formée de Taraneh Sépahsalari, directrice générale de Récup Estrie, et de Denis Gélinas, directeur général par intérim chez Valoris. Le duo a présenté les enjeux vécus par les infrastructures de recyclage et de déchets pour lesquelles ils œuvrent. Mme Sépahsalari a d’ailleurs sorti les statistiques de la municipalité : 192 tonnes de matières recyclables acheminées à Récup Estrie en 2018. Pour ce qui est des déchets, le portrait est moins reluisant : 567 tonnes de matières résiduelles enfouies l’année dernière pour les territoires de Bishopton et Marbleton.

Les seconds intervenants étaient justement la maire Mariane Paré et le préfet de la MRC, Robert Roy. « J’ai hâte d’être plus fière », a lâché Mme Paré après la présentation des statistiques peu reluisantes de Dudswell. « Ce qui m’alerte encore plus, c’est que les quatre premiers mois de 2019, on est en augmentation de 11 % » du côté des matières résiduelles. Si la tendance se maintient, cette hausse pourrait se traduire par une facture de 57 000 $, soit 58 $ par unité domiciliaire, sur le prochain budget.

Le préfet Robert Roy a rappelé que la MRC s’est dotée d’un Plan de gestion des matières résiduelles 2016-2020. Les municipalités demeurent toutefois les maitresses de la gestion des matières résiduelles au quotidien sur leur territoire. Si cela était entre les mains de la MRC, M. Roy ne perdrait pas de temps. « Demain matin, donnez-moi la compétence au niveau des déchets et, un mois après, vous allez avoir des bacs bruns partout. »

Jacinthe Caron, directrice du Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE), et Martin Gagnon, consultant en environnement, venaient terminer la soirée. M. Gagnon prônait une augmentation du niveau de connaissances sur l’enjeu des matières résiduelles par le biais de l’éducation. Mme Caron souhaitait aller plus loin. Pour elle, la réglementation demeure un incontournable.

Art et culture pour une identité distincte

Le Conseil de la culture de l’Estrie, aidé par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François, tenait une Rencontre des arts et de la culture au nouvellement accessible Town Hall de Gould.

Une vingtaine de personnes assistaient à la rencontre visant la mise sur pied d’un projet collectif artistique ou culturel pour la région. Par le biais de la Démarche globale intégrée adoptée en 2014, on souhaite améliorer la qualité de vie du territoire, tout en augmentant son attractivité. Pour Jerry Espada, qui est animateur d’entrepreneurship territorial de la MRC, « c’est pas un appel absolument à des projets, mais plus une façon de vivre le Haut-Saint-François » pouvant mener à une identité distincte.

L’initiative Ose le Haut se fera d’ailleurs plus visible dès le mois de septembre, toujours dans cette vision de « développer une culture d’égalité, de solidarité et d’audace. »

Du nouveau au Camping vert de Saint-Isidore-de-Clifton

Nous apercevons des bénévoles de la première heure fiers de leur camping de gauche à droite, Lorraine Tardif, Noëlla Bilodeau et dans le même ordre à l’arrière, Bertrand Dodier, Claude Perron et Nadja Guay, agente de développement responsable des loisirs. Étaient absents Josée Perron, Alain Pouliot, Jocelyne Boutin, Francine Therrien, François Turgeon, Jacqueline Blouin, Gaston Perron, Yves Labranche et Yvon Blouin.

Le Camping vert à Saint-Isidore-de-Clifton innove en offrant aux campeurs deux prêts à camper soit un pod pouvant accueillir quatre personnes et un chalet d’une capacité de six personnes.

C’est avec une fierté évidente que des membres du comité du Camping vert ont fait faire le tour du propriétaire au représentant du journal. Ça faisait plusieurs années que les responsables songeaient à ajouter quelque chose. « On a pensé à une yourte, mais on est content de pas l’avoir fait », d’exprimer Claude Perron. Les prêts à camper offrent les commodités de base, salle d’eau, cuisinette, table à manger, futons qui se transforment en lit et lits standard, chauffage d’appoint, micro-onde, une plaque à induction et air conditionné dans le petit chalet. La vaisselle, chaudrons et accessoires de cuisine sont compris. Le campeur n’a qu’à apporter sa literie et serviettes.

Installés depuis quelques semaines, les prêts à camper sont déjà réservés pour presque toutes les fins de semaine. Le projet de 82 000 $ a été rendu possible grâce au Fonds de développement du territoire (FDT) qui assume 85 % de la facture. La municipalité défraie le reste.

Inauguré en 2005, le Camping vert n’a cessé de se développer au fil des années. Outre les prêts à camper, il offre 28 sites de camping, dont six avec les trois services, 16 avec deux services et 6 autres de type camping sauvage. Le site est du genre familial et les jeunes peuvent s’amuser avec les jeux d’eau, les modules de jeux, balançoires et carré de sable. Un abri, de type marquise, est disponible pour les campeurs ainsi que des airs de jeux pour la pétanque. La patinoire permet également de jouer au tennis et faire du patin à roues alignées. Le chalet situé à deux pas du camping permet aux usagers d’utiliser des douches, toilettes, ainsi que d’une laveuse et sécheuse. À l’intérieur, un grand espace communautaire avec fauteuils, jeux de société, petite bibliothèque et table permet des rencontres conviviales.

Le comité du Camping vert est un organisme sans but lucratif, les personnes œuvrant au bon fonctionnement du site se dévouent bénévolement depuis plusieurs années. Les profits amassés, 6 000 $ l’année dernière, sont remis à la municipalité. Pour ces bénévoles, l’implication est tout naturel. D’ailleurs, ils étaient plusieurs à avoir consacré leurs fins de semaine récemment à monter les prêts à camper. « On le fait pour le village. On voyait que la population baissait et que les commerces vont perdre si on ne fait rien pour faire venir les gens », d’exprimer les bénévoles présents. Le taux d’occupation est en croissance constante depuis son ouverture. On affichait un achalandage de 60 % l’année dernière. Le camping est ouvert de la fin mai à la mi-novembre. Il est possible de réserver en composant le 819 679-2005.

L’ex-conseiller Yvon Roy réclame plus de sécurité sur la rue Principale à Cookshire-Eaton

Nous apercevons Yvon Roy, indiquant le nœud dans l’arbre qu’il croit susceptible d’être dangereux pour la circulation.

L’ex-conseiller municipal à la ville de Cookshire-Eaton, Yvon Roy, en a marre d’attendre qu’arrivent les accidents et demande au ministère des Transports du Québec d’intervenir à l’intersection de la rue Principale et Craig pour diminuer le risque d’accident. Il souhaite également une réduction de la limite de vitesse et l’intervention pour corriger un arbre qu’il considère dangereux pour la circulation.

Certaines démarches notamment pour améliorer la sécurité à l’intersection de la rue Principale et de la Craig ont déjà fait l’objet de demandes officielles de la municipalité par voie de résolution en 2017 et 2018 sans succès.

Dans sa nouvelle tentative, M. Roy demande au ministère de réduire de 50 à 30 km la vitesse sur la rue Principale, à partir, dit-il, du haut de la côte à l’intersection de la Principale Ouest et de la rue Pope. « Les camions, ça descend vite. Heureusement, il y a pas eu trop d’accidents. La sécurité, c’est important. Réduire la vitesse pour descendre tranquillement la côte ça donne le temps aux gens de traverser plus bas à l’intersection de la Principale et Craig. Ce que ça va coûter, ça couvre même pas un accrochage d’un char pour 2 000 $ à 3 000 $. Ça coûtera pas plus cher ajouter une nouvelle signalisation. » M. Roy propose même d’installer un arrêt obligatoire (Stop) au sommet de la côte juste avant d’entamer la courbe pour descendre la rue Principale. « Le stop, c’est la seule méthode que j’ai pu voir. S’ils (ministère des Transports) ont une manière plus facile, qu’ils la sortent, qu’ils nous la montrent; moi j’ai aucun problème avec ça. »
Toujours au domaine de la signalisation routière, l’ex-conseiller suggère que l’affiche de 50/km située entre le Carrossier ProColor Cookshire et Armoires de cuisines NAC à l’entrée de la municipalité, en provenance de Lennoxville, soit déplacée devant le terrain de l’Exposition agricole. « Il y a des entreprises dans le coin et des camions qui entrent et sortent des cours, c’est dangereux, ça arrive vite. »

Toujours dans un souci de sécurité, M. Roy fait allusion à un gros arbre qu’il considère dangereux et situé aux abords de la rue Pope entre le Château Pope et la rue Eastview. « Il y a un nœud dedans. Le milieu est bien pourri; on voit de bord en bord. Un moment donné, il va tomber. Tous les fils, les branches traversent la rue. Ils coupent les branches. Qu’ils coupent l’arbre. À un moment donné, une moitié va tomber. »

À la direction régionale du ministère des Transports, on a pris en note les doléances et signifié qu’on allait revenir avec des réponses.

Des élèves marchent pour l’environnement

Une trentaine d’étudiants de la polyvalente Louis-Saint-Laurent ont sillonné les rues de East Angus pour conscientiser la population face à l’urgence climatique.

Une trentaine d’élèves de la polyvalente Louis-Saint-Laurent ont manifesté pour l’environnement peu avant la fin de l’année scolaire. La marche s’inscrivait dans le mouvement provincial du collectif Pour le futur.

L’étudiant de quatrième secondaire, Félix Cloutier, a initié l’activité. Il dit être conscienté à la cause environnementale depuis deux ans.

« Je me suis dit que ce serait un bon moyen de convaincre le plus de personnes à adopter un mode de vie plus respectueux envers notre planète et que ça pourrait influencer notre cause auprès du gouvernement. »

Si des marches hebdomadaires se sont tenues dans des villes comme Montréal, Québec et Gatineau, aucune action n’avait encore été mise sur pied dans la région pour rejoindre le mouvement Pour le futur, entamé le 15 février dernier.

C’est parti ! pour la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC)

Nous apercevons les membres de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif, les deux coordonnatrices et membres du comité local.

Depuis quelques jours, une douzaine de jeunes de 13 à 14 ans, membres de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC), offrent leurs services pour effectuer de menus travaux de tout genre. Installés, pour l’occasion, dans le stationnement de Bumper to Bumper à East Angus, les jeunes travailleurs ont procédé, la semaine dernière, au lancement officiel de leur saison en offrant des hot-dogs ainsi qu’un lavage d’auto.

Le promoteur de la coopérative est le Carrefour jeunesse-emploi (CJE). La Coop offre plusieurs services comme la tonte de gazon, du désherbage, de la peinture, du lavage de voitures, du jardinage et entretien ménager. Plusieurs engagements sont déjà pris. Les jeunes travailleurs semblent fort populaires notamment auprès des producteurs agricoles.

La coop est une véritable entreprise avec un conseil d’administration, un comité finance, des personnes qui s’occupent des horaires de travail avec le comité ressource humaine, etc. L’équipe est chapeautée par deux coordonnatrices Gabrielle Jodoin et Meggie-Anne Roux avec l’appui de la présidente Melody Vachon. Les services de la coopérative sont disponibles jusqu’au 15 août. Pour en savoir davantage ou faire appel à cette jeune main-d’œuvre, il suffit de composer le 819 239-1267, par courriel au ciechsf@gmail.com, Facebook Carrefour jeunesse-emploi HSF ou encore le www.cjehsf.qc.ca.

Des représentations théâtrales gratuites tout l’été

Trois représentations se dérouleront à Cookshire-Eaton. Nous apercevons les trois acteurs de la pièce, Alexandre Leclerc, Rosie-Anne Bérubé-Bernier et Sophie Toutant-Paradis.

Le Chemin des Cantons s’animera tout l’été avec une animation théâtrale interactive, qui sera présentée gratuitement tout l’été à divers endroits du chemin, dont à trois reprises à Cookshire-Eaton.

La pièce Réguines et fantômes : enquête sur le Chemin des Cantons sera présentée les samedis et dimanches du 6 juillet au 25 août à Cookshire-Eaton, Sherbrooke, Richmond, Bromont et Cowansville. La première se tiendra au parc des Braves à Cookshire-Eaton ce samedi, à compter de 14 h, suivi d’un point de presse. L’animation théâtrale sera présentée de nouveau, au même endroit, les dimanches 21 juillet et 4 août à compter de 11 h. Notez que les représentations sont extérieures (sauf en cas de pluie). Apportez vos chaises.

Cette nouveauté initiée par le Chemin des Cantons en collaboration avec les Productions Traces et Souvenances fera découvrir les richesses du chemin. Lors des représentations, les gens découvriront que depuis quelques semaines, les choses ne tournent pas rond sur le Chemin des Cantons. Des objets disparaissent ou sont déplacés d’un site à l’autre, quelqu’un ou quelque chose s’amuse avec les installations au grand dam d’Olivia, l’employée chargée d’assister les visiteurs. On en vient à faire appel au service de Glenn Stevens, chasseur de fantômes.

Grâce à ses réguines de surveillance, Glenn découvrira que les dérangements sont causés par un esprit. Mais pas n’importe lequel : c’est le fantôme de Queen Lil, une tenancière à la recherche d’un anneau qui lui est cher. Olivia et Glenn comprendront bien vite que la seule façon de se débarrasser de cette visiteuse malcommode, c’est de l’aider à trouver ce qu’elle cherche.

Depuis 2007, le Chemin des Cantons met en valeur le patrimoine américain et britannique des Cantons-de-l’Est à travers une route signalisée. Les visiteurs sont invités à découvrir de charmants cœurs villageois, des ponts couverts, des granges rondes, des centres d’interprétation uniques et bien plus encore. Pour les accompagner le long de la route, les visiteurs peuvent se procurer la carte routière gratuite, le guide de voyage et le coffret de CD dans les bureaux touristiques ou télécharger le tout depuis le site Internet.

Festival du thé
Le Chemin des Cantons présentera également les 29 et 30 juin le Festival du thé des Cantons. Cet événement est une initiative de quatre lieux patrimoniaux offrant le thé à l’anglaise. Chaque établissement aura sa propre programmation d’activités.

Dans le Haut-Saint-François, le Salon de thé Scott à Scotstown, plus précisément au premier étage du B & B Le Bonheur, offre le thé tous les jours entre 13 h et 17 h sur réservation seulement.

Des commémorations presque aussi longues que la cavale pour le 125e de Donald Morrison

Calum Martin et sa fille Isobel-Ann ont livré quelques chansons en gaélique à la salle Oscar-Dhu à Gould lors de la soirée de lancement des festivités entourant le 125e anniversaire du décès de Donald Morrison.

Les commémorations entourant le 125e anniversaire du décès de Donald Morrison ont été lancées récemment à Lingwick par le Sentier des Écossais. La soirée débutait à l’église Chalmer’s avant de se déplacer à la salle Oscar-Dhu de l’Auberge La Ruée vers Gould. En tout, une dizaine d’événements sont prévus d’ici le mois de novembre prochain pour célébrer la mémoire du célèbre hors-la-loi.

Juin 1894
Les célébrations du 125e se dérouleront dans les municipalités de Lingwick, Scotstown, Hampden, Milan et Stornoway. C’est dans ces villages que celui qui fut un temps l’homme le plus recherché au pays se cacha pendant ses dix mois de cavale.

La cérémonie presbytérienne à l’église Chalmer’s fut célébrée en anglais par le pasteur Robert Black et accompagnée de psaumes chantés en gaélique. Isabelle Mandalian a offert une présentation du parcours de Morrison en français.

La soirée s’est poursuivie dans l’immeuble voisin de l’Auberge La Ruée vers Gould. Un buffet écossais fut servi à la quarantaine de convives. Après coup, la salle à l’étage les réunit le temps de quelques chansons interprétées par Calum Martin et sa fille Isobel-Ann, descendus tout droit de l’ile de Lewis en Écosse. Le lendemain, le père et la fille, originaires de Stornoway, Écosse, ont offert une prestation à Stornoway, Québec, en compagnie des Lewis Outlaws. Leur plus récent album traite d’immigration et comprend une collaboration avec le Yves Lambert Trio.

À venir
Suite à l’annulation du Ceilidh de Scotstown prévu à la fin juillet, les prochains événements de la série du 125e iront au 2 aout dans le cadre du Marché de la petite école à Lingwick. On y fera la démonstration du foulage de laine entre 18 et 19 h avant qu’une soirée musicale se poursuive au Town Hall dès 20 h.

Le lendemain, samedi 3, la journée débute à 11 h avec une visite historique de Gould offerte par Daniel Audet. On y visitera l’église Chalmer’s, le Town Hall, les cimetières environnants ainsi que le pont couvert. L’après-midi verra deux conférences et des ateliers sur la fabrication de scones et d’autres secrets de la cuisine des Highlands. Quatre sites offriront le souper, soit le Town Hall, La Ruée vers Gould, Le Pionnier de Ste-Marguerite et le Domaine Sévigny. La conclusion s’effectuera sous le son des chansons traditionnelles de Margaret Bennett, Skip Gorman et Norman Kennedy à l’église de Gould.

La Route des Églises

Le patrimoine du Haut-Saint-François compte plusieurs églises dispersées sur l’ensemble du territoire. La Société d’histoire et du patrimoine de Bury tient à souligner la contribution de ces communautés religieuses au développement de notre collectivité. Onze églises du Haut-Saint-François seront ouvertes au grand public, le dimanche 14 juillet 2019, de 10 h à 15 h. Des activités seront organisées dans quelques églises. Vous aurez la possibilité de visiter l’intérieur des certaines et de participer à différentes activités. Des églises sonneront leurs cloches pendant une minute trois fois durant la journée. La Maison de la culture John-Henry-Pope à Cookshire vous invite au mini-concert et pique-nique au parc des Braves à 11 h 30, Rosengarten, le portrait, un art oublié à la Galerie d’art, aussi l’exposition John Henry Pope à la salle paroissiale de l’église St-Peter’s. Une célébration œcuménique bilingue à 16 h sera présentée dans l’église de St-Camille à Cookshire, avec plusieurs confessions chrétiennes. Brochures disponibles dans les églises participantes et à plusieurs endroits dans le Haut-Saint-François. Appelez Edward Pedersen au 819 872-3400 pour des renseignements.

65 ans de mariage, ce n’est pas rien

Nous apercevons M. Raymond L. Gosselin en compagnie de sa conjointe, Mariette Gagné Fournier.

C’est le 24 mai 1954 que Mariette Gagné Fournier et Raymond L. Gosselin s’unissaient sous le sacrement du mariage pour le meilleur et pour le pire. Aujourd’hui, 65 ans plus tard, le couple d’East Angus file toujours le parfait bonheur. Même que le fruit de leur amour a fait des enfants, Réjean (Lise), Bruno (Michèle), Martine (Marc) qui ont donné cinq petits-enfants et à leur tour huit arrières-petits-enfants. Tout ce beau monde tient à souligner ce moment heureux.

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