Travail invisible : Une facture symbolique de plusieurs millions

L’action du Centre de femmes La Passerelle contre la charge mentale et le travail invisible a rassemblé une quinzaine de manifestantes. Celles-ci sont allées à la rencontre des passants et des automobilistes d’East Angus.

Dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, le Centre des femmes La Passerelle a tenu une action citoyenne dénonçant la charge mentale et le travail invisible. Une quinzaine de femmes mobilisées ont distribué des tracts aux passants et automobilistes au coin des rues Angus Nord et Saint-François, à East Angus, sur l’heure du diner.

L’organisatrice de l’activité, Camille Marquis, voulait un équivalent aux marches du 1er mai qui se tiennent dans les villes comme Sherbrooke. On y célèbre alors les combats des travailleurs et des travailleuses. Pour l’initiative locale, on a procédé à une distribution de tracts et à des prises de paroles. L’objectif de ces actions visait à faire reconnaitre le travail invisible, obtenir une meilleure répartition des tâches de même que l’équité salariale.

Partager sa réalité
En vue de la journée du 1er mai, l’R des centres de femmes du Québec a lancé un calculateur en ligne visant à documenter le nombre d’heures que les femmes passent chaque semaine à travailler gratuitement, au bénéfice de leur ménage et de la société. L’outil a fait grandement parler de lui avec des mentions dans La Presse et de la part de personnalités comme Mitsou et Véronique Cloutier. Marilyn Ouellet, agente à La Passerelle, parle d’une « couverture exceptionnelle au-delà de nos espérances ».

Étant l’une des premières à prendre la parole lors de la mobilisation à East Angus, Viviane Doré-Nadeau, directrice de ConcertAction Femmes Estrie, a dévoilé ses propres résultats du calculateur de travail invisible. Elle rejoignait la moyenne des 3600 répondantes qui estimaient leur charge de travail à la maison à 25 heures par semaine. « Les femmes, on soutient la société, puis c’est pas du tout reconnu à sa juste valeur, ce travail-là qu’on fait. »

L’organisatrice Camille Marquis a souhaité partager sa situation actuelle de stagiaire au Centre des femmes du Haut-Saint-François La Passerelle. Outre son stage non rémunéré à temps plein, celle-ci doit conjuguer avec des travaux scolaires et un emploi rémunéré à temps partiel. Elle estime ses semaines de travail à 50 heures par semaine. C’est le genre de situations qui l’a conduite à vivre deux burn-out d’affilée dans le passé.

Une note salée ?
Au plan provincial, l’R des centres de femmes du Québec et ses 87 centres membres souhaitent déposer une facture symbolique au gouvernement Legault le 1er octobre prochain. Dans le cadre de cette Journée nationale des centres de femmes, les membres souhaitent ainsi chiffrer le travail invisible et le faire reconnaitre.

À l’échelle locale, la mobilisation à East Angus a permis de distribuer une soixantaine de tracts. L’organisatrice Camille Marquis dit avoir constater que les femmes vers lesquelles elle allait ne s’arrêtaient pas par manque de temps, alors que les hommes étaient beaucoup plus réceptifs au sujet de la charge mentale.

Il est possible de remplir le calculateur en ligne de l’R au www.rcentres.qc.ca/travail-invisible.html.

Fête de la pêche à Dudswell, Scotstown et Weedon

Tout comme à Scotstown, sur la photo, plusieurs centaines de pêcheurs profiteront de l’activité qui se déroule également à Dudswell et Weedon.

Encore cette année, les municipalités de Dudswell, Scotstown et Weedon accueilleront des centaines de pêcheurs en herbe du plus petit au plus vieux ainsi que les adeptes de ce sport à l’occasion de la traditionnelle Fête de la pêche, qui se déroulera le 8 juin prochain.

Pendant la fin de semaine du 7 au 9 juin, il sera autorisé de pêcher sans permis (sauf pour le saumon d’Atlantique) partout au Québec. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs est fier de coordonner et de promouvoir les activités de pêche offertes à cette occasion.

Scotstown
À Scotstown, la Fête de la pêche organisée avec la collaboration du Canton de Hampden en sera à sa 20e édition. Le parc du barrage Walter MacKenzie sera le théâtre des activités qui s’amorceront dès 8 h avec les inscriptions. Une cinquantaine de permis seront donnés pour les jeunes de 6 à 18 ans avec un ensemble de cannes à pêche. La distribution se fera selon le principe du premier arrivé, premier servi. Une formation est prévue à 9 h et on effectuera à ce moment l’ensemencement équivalent à 3 000 $ de truites de 8 à 10 pouces. Trois truites auront une étiquette comprenant des prix de 50 $ et deux de 25 $. Les participants doivent s’inscrire pour les prix de présence qui seront tirés tout au long de la journée, pour un total de 1 100 $. Les enfants auront l’occasion de s’amuser puisque de l’animation est prévu. Une cantine sera mise à la disposition du public. En moyenne, près de 600 personnes dont plusieurs proviennent de l’extérieur de la région participent à l’activité fort populaire.

Dudswell
Les amateurs de pêche à Dudswell auront également l’occasion de s’amuser. Les enfants et parents sont attendus dès 10 h 30. Il y aura de l’animation sur place. Une piscine sera aménagée afin de permettre aux jeunes de taquiner le poisson. Un atelier portant sur l’éthique de la pêche, la façon de décrocher un poisson et le remettre à l’eau sans le blesser, l’apprêtage du poisson et autres sera présenté aux participants. Un diner aux hot dogs, gratuit, sera offert. La mise à l’eau des quelque 700 truites est prévue vers midi. La présence d’un agent de la faune pour l’occasion restait à confirmer au moment d’écrire ces lignes.

Weedon
Du côté de Weedon, la Fête de la pêche s’amorcera samedi matin dès 8 h 30 au lac Vaseux, 3208, chemin Magnan. Un total de 600 truites aura été ensemencé la veille. La pêche sera permise exclusivement pour les jeunes de 12 ans et moins jusqu’à 10 h. On remettra une cinquantaine de cannes à pêche et autant de permis aux jeunes qui s’inscriront le matin. Un agent de la faune devrait passer au cours de la journée pour donner diverses informations. Des prix de présence seront tirés durant la journée. Une nouveauté cette année, des membres de la Maison des jeunes Vagabond opéreront un kiosque pour la vente de hot dogs dont les profits iront à l’organisme.

Tirer son épingle de la botte de foin

Tourisme Haut-Saint-François, en collaboration avec le Plan de développement de la zone agricole (PDZA), a récemment tenu une formation sur l’agrotourisme à la salle communautaire de Westbury.

Animé par la stratège en développement touristique Nathalie Cartier, l’événement est venu outiller une douzaine de producteurs locaux souhaitant attirer plus de visiteurs chez eux. « Ça a permis de lever beaucoup d’idées », a commenté la directrice du développement local à la SADC, Isabelle Couture. À ses yeux, l’agrotourisme constitue une offre de plusieurs attractions au sein d’une même région, ce qui nécessite une certaine concertation, comme l’a permis l’activité de formation. On aperçoit sur la photo la formatrice Nathalie Cartier à l’extrême gauche, en compagnie d’une partie de l’assistance.

La population invitée à participer au Défi ramasse ta ville à East Angus

Nous apercevons les initiateurs du projet Défi ramasse ta ville de gauche à droite, Tania Neault-Tremblay, Jérémie Delage, Steve Jalbert et Maxime Robitaille.

Cinq participants au projet de croissance de soi Map-O-Saint-François, un service du Carrefour jeunesse-emploi, viennent de réaliser la première phase du Défi ramasse ta ville avec la collaboration des étudiants en Formation préparatoire au travail (FPT 1) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Fort du succès obtenu, on s’apprête à compléter la phase II ce vendredi en invitant la population d’East Angus à une corvée de nettoyage.

Les participants ont présenté trois projets au conseil municipal d’East Angus concernant la protection de l’environnement. Le Défi ramasse ta ville, en deux phases, l’installation de poubelles additionnelles et de recyclage dans les parcs publics ainsi que l’intégration éventuelle d’un bac à compost pour le centre commercial et le restaurant ont obtenu l’aval des élus.

La première phase du Défi ramasse ta ville réalisée, la semaine dernière, consistait à ramasser les déchets dissipés un peu partout dans le sous-bois adjacent la polyvalente. Avec l’aide des élèves, les participants ont rempli 13 sacs en deux heures. Pour les étudiants, les responsables de la démarche avec la participation de IGA Couture et de la Ville de East Angus leur ont offert un dîner hot dog.

Les initiateurs du défi vont maintenant plus loin en invitant toute la population d’East Angus à se présenter ce vendredi matin 8 h 30 au parc Nicol, pour une corvée consistant à ramasser les déchets à divers endroits stratégiques au sein de la municipalité. Les sites n’étaient pas encore arrêtés au moment d’écrire ces lignes. Les responsables, Maxime Robitaille, Jérémie Delage, Tania Neault-Tremblay, Steve Jalbert et Andréa Glaude sont confiants du succès de l’initiative.

Le projet de croissance de soi s’étale sur une période de quatre mois à raison de trois avant-midis par semaine. Au cours de cette période, les participants apprennent à mieux se connaître, à développer des forces et faire un projet qui touche la communauté. Après réflexion, les participants mentionnent que les valeurs environnementales les rejoignent particulièrement et souhaitaient poser un geste en ce sens. Leur cheminement tire sur la fin et ils sont tous satisfaits de leur démarche. Tania et Jérémie souhaitent suivre une formation, Steve prévoit faire un tour à Intro-Travail pour définir l’orientation à prendre tandis que Maxime est en recherche d’emploi.

Marie-Claude Bibeau échange avec les citoyens

La députée de Compton-Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a pris le temps d’échanger avec les citoyens dans le cadre d’une tournée de trois forums portant sur l’environnement.

L’ensemble des participants, une trentaine, au deuxième d’une série de trois forums citoyens tenus par Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire au Club de golf East Angus semble apprécier les efforts du gouvernement du Canada en terme de protection de l’environnement. Toutefois, certains considèrent qu’il pourrait faire plus et plus rapidement.

Mme Bibeau mentionne être consciente que pour certains, ça ne va pas assez vite, mais précise que le gouvernement va aussi rapidement que possible en respectant la capacité des autres acteurs de suivre. « Il faut aller juste assez vite pour amener les gens avec nous », précise-t-elle.
La députée-ministre avait invité, la semaine dernière, les citoyens à participer à une rencontre d’échanges. L’objectif était de discuter du plan climatique de son gouvernement visant à contrer les changements climatiques ainsi que du guide Parlons environnement, distribué par son bureau de comté.

La rencontre de près de 2 h a permis aux citoyens de s’exprimer sur diverses préoccupations environnementales comme la réduction du plastique alors que certaines personnes souhaiteraient une intervention musclée du gouvernement. Les OGM, la qualité de l’eau, des lacs, le pipe line et l’aide apportée aux entrepreneurs pour les aider à se conformer aux normes environnementales dans une perspective de développement durable ont fait l’objet des diverses interventions du public. Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de la forêt privée de l’Estrie, a souligné que cette richesse naturelle joue un rôle important pour la protection de l’environnement notamment par sa grande capacité de séquestration du carbone. Il ajoute que les 9 200 propriétaires forestiers de l’Estrie sont sensibles à la protection de l’environnement.

Mme Bibeau était satisfaite des échanges au terme de la rencontre. « Les forums permettent d’aller plus loin, d’avoir une discussion franche. » La députée affectionne ce genre de rencontre. « J’aime l’authenticité, le contact direct avec les gens, je suis prête à recevoir les commentaires des gens, les bons, comme ceux difficiles à recevoir. Je veux les recevoir, car mon rôle, c’est de représenter ma région à Ottawa. » Mme Bibeau assure que les commentaires ne tomberont pas lettre morte. « Les membres de mon équipe ont pris des notes et après les trois soirées, on va faire rapport à la ministre de l’Environnement. » La députée entend également répondre aux questions qui demandaient davantage de recherche. Au terme de la rencontre, Mme Bibeau souhaitait avoir rassuré les gens. « Il y a urgence d’agir, j’en conviens, on en convient. Mais il y a beaucoup de choses qui se font. » D’ailleurs, elle invite les citoyens à consulter le site Internet pour en apprendre davantage au www.mcbibeau.liberal.ca.

 

Encore six expériences intimistes à venir pour l’Atelier Auckland

Sylvain Dodier et Luc Pallegoix ouvrent grandes les portes de l’Atelier Auckland, à Saint-Isidore-de-Clifton, cet été. Le lieu, consacré à la création artistique et poétique, permettra au grand public de partager une conversation avec des artistes reconnus.

La scène culturelle et artistique de Saint-Isidore-de-Clifton n’a rien à envier à d’autres municipalités du Haut-Saint-François qui possèdent un centre culturel et une programmation en bonne et due forme. L’Atelier Auckland, situé à l’entrée est du village, propose une carte estivale relevée d’ici la mi-aout. Y seront, entre autres, de passage les chanteuses Sylvie Tremblay et Monique Fauteux, anciennement de Harmonium, de même que le poète Jean-Paul Daoust.
L’Atelier Auckland est l’unité de production de Sylvain Dodier et Luc Pallegoix. Pour la belle saison 2019, on y propose près d’une dizaine de rendez-vous « où se tissent art, art de table et art de vivre ».

Le prochain rendez-vous est prévu le dimanche 9 juin en compagnie de Monique Fauteux et Sylvie Tremblay. Durant cet après-midi, les deux femmes présenteront des extraits de leur spectacle Viens, on va se faciliter la vie, qui rend hommage aux textes d’Hélène Pedneault. On prévoit une rencontre à mi-chemin entre le théâtre et la chanson incluant des entretiens de la part de ces grandes voix de la chanson à texte du Québec.

La fin de semaine suivante se tiendra le second Stammtisch d’une série de quatre. La soirée du samedi 15 juin propose des plats cuisinés par Luc Pallegoix telles les quenelles de truite sauce hollandaise. Le menu final est appelé à changer, car il est déterminé par la fraicheur des produits de saison des artisans locaux et l’inspiration des deux artistes invités, dont on connaitra l’identité sous peu. Le Stammtisch à la française se tiendra, comme de fait, le dimanche 14 juillet sur l’heure du midi. Celui du 10 aout au soir mettra en vedette le pâté en croute.

Mauvais garçons 2.0 est un événement poétique d’auteurs de genre masculin pour un public de tous genres. L’après-midi du samedi 20 juillet débutera avec des ateliers d’écriture, des performances, des conférences et des entrevues. En soirée sera dévoilée la création collective concoctée la veille par les huit poètes en résidence le temps de l’événement. On retrouvera au menu Jean-Paul Daoust, Guy Ménard, Sylvain Dodier, Luc Pallegoix, Dodz Daye, Sébastien Francoeur, Nicholas Giguère et Alexandre Rainville.

Les Entretiens d’Auckland sont des 5 à 7 thématiques où les invités conversent ensemble dans l’esprit des salons philosophiques. La soirée du samedi 3 aout portera sur la création. Pour chaque événement, il est obligatoire de réserver sa place au www.atelierauckland.com ou sur la page Facebook de l’événement.

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Valoris se démarque

Valoris, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke, a reçu un prix d’Innovation, organismes publics, lors du gala des Grands Prix santé et sécurité au travail.

Valoris a reçu cette distinction pour un quai de sécurité pour ajout de produits chimiques dans ses étangs. Pour le traitement des eaux de lixiviation, certains produits sont ajoutés dans un étang aéré, à raison de plusieurs sacs de 25 kg par jour. Des échantillonnages d’eau sont réalisés environ une fois par semaine, sauf en hiver. Lors de ces travaux, la technicienne en environnement devait se rendre sur la rive de l’étang et adopter une position précaire afin de réaliser ses tâches. Elle risquait alors de glisser, de tomber à l’eau, d’être éclaboussée par des produits chimiques ou de se blesser.

La solution trouvée par l’équipe de Valoris consiste à l’installation d’un quai de sécurité pour faciliter l’accès à la surface de l’étang. La moitié est fixée sur un socle de béton et dispose d’un garde-corps sur les côtés pour éliminer les risques de chute. Au bout du quai, un conduit en plastique, muni d’un grillage, facilite l’ajout des produits directement dans l’étang. Ce nouveau quai permet désormais à la technicienne d’adopter un positionnement optimal nécessitant moins d’efforts physiques, tout en maximisant la sécurité reliée à ses tâches.

Le député Jacques recherche un nouveau local

Installé depuis plusieurs années à l’intérieur de l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton, le bureau satellite du député de Mégantic, François Jacques, devra déménager ses pénates au cours des prochains mois.

L’équipe du député de Mégantic, François Jacques, est à la recherche d’un nouveau local pour remplacer le bureau satellite présentement situé à l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton. Selon la commissaire à l’éthique et à la déontologie, le bureau ne serait pas conforme aux règles et présenterait un potentiel de conflit d’intérêts, d’expliquer Cyndia Lacasse, directrice du bureau de circonscription du député.

La problématique à Cookshire-Eaton découle du fait que les personnes se présentant au bureau du député doivent circuler à l’intérieur des couloirs de l’Hôtel de Ville, devant les bureaux d’employés municipaux. La situation aurait été différente si la porte donnant accès au bureau du député était indépendante de ceux de la municipalité, de préciser Mme Lacasse.

Le député dispose d’une période d’un an pour trouver un local, soit jusqu’à la fin avril 2020. Toutefois, une clause au présent bail lui permet de quitter le bureau actuel en raison d’un préavis de 30 jours.

Déception
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est évidemment déçue de la nouvelle règle, d’autant plus que le bureau du député est situé à l’intérieur de l’Hôtel de Ville depuis plusieurs années déjà. Mme Lapointe ne voit pas comment il serait possible d’aménager l’édifice municipal afin de répondre aux exigences. « C’est un édifice patrimonial. On ne peut pas faire ce qu’on veut. On va essayer de chercher ce qu’on pourrait offrir ici. On aimerait bien garder le bureau ici à Cookshire. »

Visites
Mme Lacasse confirme que des membres de l’équipe ont déjà visité des locaux à Cookshire-Eaton et East Angus sans succès, pour l’instant. « On a des contraintes budgétaires et certaines normes à respecter. » Sans cibler d’endroit, elle mentionne que l’équipe recherche un lieu relativement central, Cookshire-Eaton, East Angus voire même Ascot Corner pourrait faire l’affaire. « Nous allons prendre en considération les opportunités, on va les analyser d’un point de vue éthique et sécurité », complète-t-elle.

Rachel Garber

BEWARE THE 3, 6, AND 7

The Ides of March long past, now we must beware of something much more pervasive: Those little recycling triangles with a 3, a 6, or a 7 in its centre. Yes, we’re talking plastics. And the worries go far beyond recycling.

Plastics No. 3 are used in cosmetics, condiment bottles, toys, shower curtains, detergent or shampoo bottles, cooking oil bottles, clear food packaging, and more. A recent New York Times article quotes Dr. Leonardo Trasande, environmental pediatrician at the N.Y.U. School of Medicine. Plastics marked with a 3, he said, risk releasing phthalates into food and drinks. Phthalates inhibit male sex hormones and disrupt metabolism.

Plastics No. 6, aka polystyrene or styrofoam. Look for them in disposable plates and cups, meat trays, egg cartons, carry-out food containers, and more. They’re made of styrene, known to cause cancer. A hot beverage in the cup can speed up the release of styrene into your drink. And No. 6 is not easy to recycle.
On to Plastics No. 7. This category includes several types of plastics found in baby bottles, 3- and 5-gallon water bottles, bullet-proof materials, sunglasses, DVDs, computer cases, nylon and some food containers. Some contain bisphenol, a synthetic estrogen which in the lab has been shown to be related to obesity.
The bottom line: Dr. Trasande recommends avoiding plastics 3, 6 or 7, not to avoid polluting the environment. It’s a matter of ailing our own bodies.

EATON CORNER MUSEUM OPENS
The summer season of the Eaton Corner Museum begins June 1st, and the Museum is open weekends from 11 a.m. to 4 p.m. during the month of June. It is open Wednesday to Sunday, 11 a.m. to 4 p.m., during July and August. For group visits or info, contact 819-875-5256 or info@eatoncorner.ca.

GARAGE & PLANT SALE, 1st
Annuals. Blueberry plants. CDs. Crafts. DVDs. Herbs. Medicinal plants and products. Peonies. Preserves. Perennials. Vegetable plants. Vinyl records. All these and more, at a giant garage and plant sale on Saturday, June 1, 8 a.m. to 4 p.m., in the Pavilion in the Park and the Chez Pierre et Céline restaurant parking lot at 1442 Route 212, Island Brook, in Newport. Sellers can participate for $5/space; shoppers also welcome! In case of persistant rain, the sale will be on Sunday instead. Info: Francine Rouleau, 819-820-4667.

CARDS IN BURY, 3rd+
Card parties at the Bury United Cultural Center, 560 Main St., Bury: Games of 500 cards are on Mondays, June 3 and 10 at 2 p.m., and Military Whist is on Tuesday, June 18, at 2 p.m. Lunch and prizes. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

SAFETY WITH SeniorPower, 6th
How to assert yourself when your loved ones become overwhelming? A workshop by SeniorPower on “relationship safety” will show how to set effective boundaries with people we know. Strategies to help to set boundaries, build better relationships, and improve communication. Ways to protect yourself and stop inappropriate, intrusive or hurtful behaviours, and to deal with negative responses to boundary-setting.
This workshop in English is at the Salle Guy-Veilleux, 75 Castonguay St., Cookshire. The doors open at 2 p.m. and a snack will be served between 2 and 3 p.m., followed by the SeniorPower workshop at 3 p.m., and closing at 4 p.m. Tickets, covering cost of the snack and workshop, are $5. Get them in advance from Diane Grenier (819-560-8540), or Michelle Lepitre (819-566-5717).

CLASSICAL CONCERT, 8th
A concert of classical music is at the Trinity United Church, 180 Principale W., Cookshire, on Saturday, June 8, at 7:30 p.m. The trio of musicians are Antonin Cuerrier, clarinetist; Myriam Genest-Denis, flutist; Mariane Patenaud, pianist. The profits are destined for the foundation of the CLSC and the CHSLD of the Haut-Saint-François. Admission: $20; age 12 or younger, $10. Info: 819-875-5697 or 819-821-4000 x 38506.

WITCH OF NEW MEXICO ROAD, 9th
The Witch of New Mexico Road: Irish Folklore in the Eastern Townships, is the title of a talk by Grant Myers on Sunday, June 9, from 2 to 3 p.m., at the Eaton Corner Museum’s Foss House, 374 Route 253, Eaton Corner. Grant is the president of the Quebec Anglophone Heritage Network (QAHN), and he will be speaking about his research into the legend of Peggy Green, the witch of New Mexico Road in the Municipality of Newport. The presentation is free of charge, but RSVPs are invited at: Christina, 514-266-9682, or communications@qahn.org.

SPROUTS WORKSHOP, 9th
At the Sawyerville Community Garden, 70 Randboro Road, on Sunday, June 9, from 1 to 4 p.m. That’s when Chantal Parent, herbalist, will lead a workshop on picking and transforming sprouts. The outing will allow participants to get to know the different hardwoods and conifers and their medicinal properties. The famous fir tree, how well do you know him? Registration or info: jcsawyerville@hotmail.com or 819-889-3196.

TERRY HOWELL IN BURY, 14th
Terry Howell and Friends will bring music to the Bury United Cultural Center, 560 Main St., Bury, on Friday, June 14, at 7 p.m. The concert will feature French and English-speaking musicians with great music of the country, gospel, bluegrass and musique country kind. Proceeds will help support the installation of electric heaters in the McKenzie Chapel. Entrance: Free will donation. Info: Margaret James, 819-884-5563.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. On June 2, Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire in the theatre at the Manoir de l’Eau vive. On June 9, the service is at St. John’s Brookbury at 10:30 a.m. Info: 819-887-6802.

United. Sunday worship services are in Cookshire at 9:30 a.m. and in Sawyerville at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by June 3 for publication June 12 and by June 24 for July 3.

Une course d’autos à obstacles s’amène à Cookshire-Eaton

On attend de 150 à 200 coureurs membres et grand public qui s’affronteront dans une douzaine de catégories. L’organisation espère attirer plus de 1500 spectateurs sur le site de l’Expo Cookshire ce samedi 1er juin.

Cookshire-Eaton et le Haut-Saint-François auront désormais leur arrêt du Championnat de courses d’autos et camions à obstacles. La compétition se tiendra sur les terrains de l’Expo Cookshire durant toute la journée ce samedi 1er juin. La veille, les pilotes exposeront leur bolide à la Brasserie d’icitte sur la rue Craig Nord.

La course de Cookshire-Eaton constituera le deuxième événement de la saison du circuit provincial sur une douzaine au total. En plus de voir défiler les pilotes membres qui accumulent des points toute l’année durant, l’événement est également ouvert aux amateurs qui possèdent un véhicule auquel ils ne tiennent plus. Certaines catégories sont d’ailleurs réservées aux femmes.

Une édition attendue
Au total, on attend entre 150 et 200 coureurs membres ou non membres et plus de 1500 spectateurs dans les estrades de l’Expo. Les résidents du Haut pourront voir s’affronter deux pilotes de Cookshire-Eaton, Maxime Dumas et Samuel Fontaine, dans la classe Super 4. Le pilote d’Ayer’s Cliff Pierre-Luc Nadeau est fébrile à l’idée de s’élancer sur le circuit dans la catégorie 8 cylindres 350. « C’est une piste qui est vraiment rouleuse. Ça va être un bon show. »

L’abondance de talents locaux est l’une des raisons qui a mené le Championnat à vouloir effectuer un arrêt à Cookshire-Eaton, explique son président Jean-Marc Benoit. La compétition amicale se distancie peu à peu de son image polluante d’antan, poursuit-il. Annuellement, la série Courses d’autos et camions à obstacles retire 5000 voitures des routes après que celles-ci eurent pris part à la compétition. Les événements s’associent d’ailleurs à des ferrailleurs qui reprennent les bolides accidentés. Localement, c’est l’entreprise Dumas et Fils Pièces d’autos usagées, qui est l’un des principaux commanditaires, qui recevra les véhicules après la course.

Pour regarder, embarquer ou rouler
La course de Cookshire-Eaton se veut un événement familial. Sur le site, on retrouvera jeux gonflables, resto-cantine et bar. Les spectateurs sont d’ailleurs invités à apporter leur casque de protection afin de pouvoir faire un tour du circuit en tant que copilotes.

L’exposition des bolides se fera de 18 à 20 h à la Brasserie d’icitte ce vendredi 31 mai. Le lendemain, les inscriptions débutent dès 6 h 30. Le premier départ de la journée se fera ensuite à 10 h.

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Le concert classique pour une bonne cause

Les mélomanes et les personnes désireuses de découvrir la beauté et la subtilité de la musique classique pourront le faire à l’occasion du concert qui sera présenté le 8 juin, à l’église Trinity United de Cookshire-Eaton. En plus de se remplir les oreilles, les participants auront l’occasion de remplir les coffres de la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François puisque les profits seront versés à cet organisme.

Trois artistes chevronnés feront vibrer les boiseries de l’église pour l’occasion. Myriam Genest-Denis, flûtiste et responsable de l’activité, comptera sur l’appui d’une habituée, la pianiste Mariane Patenaude. Fidèle à sa volonté d’amener des instrumentistes et instruments différents chaque année, Mme Genest-Denis fera appel au clarinettiste Antonin Cuerrier. Diplômé du Conservatoire de musique de Montréal et tout récemment désigné clarinette solo de l’Orchestre symphonique de Drummondville, l’artiste s’est démarqué sur la scène montréalaise et québécoise en jouant à plusieurs reprises dans les rangs des orchestres symphoniques de Laval, Trois-Rivières et Sherbrooke ainsi qu’avec l’orchestre des Grands Ballets Canadiens. Les concerts classiques estivaux diffèrent avec ceux de Noël puisqu’ils sont essentiellement instrumentaux.

Fondation
L’argent recueilli, plus de 256 000 $ en 14 ans, notamment grâce au concert classique estival et de Noël, a permis à la fondation d’améliorer la qualité de vie des usagers que ce soit par l’acquisition d’équipements, l’aménagement de salons de la famille, de parcs et autres. Rappelons que le spectacle sera présenté le 8 juin à compter de 19 h 30 au coût de 20 $. Les personnes désireuses d’obtenir de plus amples informations et réserver peuvent le faire en composant le 819 875-5697 ou le 819 821-4000 poste 38506.

Festi-Quad à La Patrie : Un incontournable

Plusieurs centaines de quadistes sont attendus au populaire Festi-Quad à La Patrie.

Le populaire Festi-Quad qui attire année après année plusieurs centaines d’amateurs provenant de divers clubs en région et de l’extérieur se déroulera le samedi 15 juin, à La Patrie. L’Abri-Bois sera au centre des activités.

Les activités débuteront dès 10 h par une visite guidée à la mine d’or à Chartierville. Au cours de l’avant-midi, les enfants et adultes désireux de taquiner la truite pourront s’adonner à ce sport. On prévoit même un service pour arranger le poisson avec de la glace disponible. Les enfants pourront également s’amuser avec divers jeux et se faire maquiller. Une cantine sera sur place tout au long de la journée.

De 10 h à 12 h 30 aura lieu la période d’inscription pour les compétiteurs désireux de participer au tir de quad et de Mud Drive prévu en après-midi. Les amateurs de danse seront aussi servis à souhait à compter de 13 h avec Serge Breton.

Les participants auront l’opportunité de savourer un méchoui en début de soirée. Le repas sera suivi de la remise des prix des différentes compétitions. Une soirée dansante permettra de faciliter la digestion. On profitera également de l’occasion pour effectuer le tirage de nombreux prix de présence. Vers 22 h, le ciel s’illuminera sous les feux d’artifice suivi du feu de joie. Le président du Club Quad Mont-Mégantic, Fernand Prévost, mentionne que le feu d’artifice sera encore époustouflant. Il rappelle que les profits seront investis pour le maintien et le développement des sentiers. Pour obtenir de plus amples informations, consultez le site web www.clubquadmontmegantic.com ou composez le 819 888-2511.

Mise en scène d’un dérapage percutant en prévision des bals de fin d’année

Le soleil commence à faire sentir ses doux rayons, les journées d’ensoleillement sont de plus en plus longues, la fin des classes approche et les vacances estivales pointent à l’horizon. Tous les ingrédients se mettent en place pour que les étudiants puissent célébrer et festoyer, et ce, particulièrement à l’occasion des bals de finissants. Mais avant d’ouvrir les premières cannettes de bière ou de consommer d’autres substances, la direction de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, avec la collaboration de partenaires, a tenu à rappeler les risques d’une imprudence en présentant une simulation d’accident mortel dans lequel jouaient des élèves de l’établissement scolaire.

L’aréna Robert-Fournier d’East Angus était le théâtre de la simulation tragique organisée par la direction de l’école avec la collaboration de la Ville de East Angus, le service des incendies de la région d’East Angus, les ambulanciers de l’Estrie et de la Sûreté du Québec du Haut-Saint-François.

Les élèves de 4e et de 5e secondaire ont eu droit à la présentation d’un court métrage mettant en scène deux couples d’étudiants festoyant et enfilant les consommations jusqu’au moment où trois d’entre eux décident d’aller casser la croute à un restaurant, en automobile. S’enchaîne la mise en scène de l’accident impliquant deux véhicules face à face. Un premier conducteur a traversé le pare-brise et est mort sur le coup. Des trois autres occupants du véhicule, le conducteur semble indemne, la jeune fille a un violent choc nerveux avec quelques blessures alors que le passager du siège avant ne survivra pas à ses blessures. C’est à ce moment que les survivants saisissent la gravité de leur geste irréfléchi.

Les ambulanciers, les pompiers interviennent en temps réel avec tout l’équipement nécessaire, brancard, appareil de réanimation, pinces de désincarcération, collier cervical et autres. Le policier sur place fait souffler le conducteur dans l’appareil alcootest pour constater qu’il est en état d’ébriété. La lecture du motif de conduite en état d’ébriété causant la mort et l’arrestation avec les menottes constituent un moment fort de la mise en scène.

Réflexion
Étudiants de 5e secondaire, Ezerick Boutin et Camille Auger-Lavigne participeront au bal des finissants. Ils admettent que la présentation fait réfléchir et précisent qu’ils seront prudents. « Moi je connaissais les acteurs et personnellement ça m’a touché. Ça aurait pu arriver à n’importe qui, n’importe comment. Ça prend juste 30 secondes et ta vie peut changer », de mentionner le jeune homme. Impressionnée par le côté réaliste de la mise en scène, Camille Auger-Lavigne mentionne : « cette année, c’est notre bal. C’est clair qui a du monde de notre classe qui vont boire », mais elle ajoute qu’elle prendra les moyens pour ne pas se mettre en danger. Il en va de même pour les acteurs accidentés, Jérémi Desbiens, Jérémi Deschamps et Lorie Labranche, tous du 5e secondaire. « Oui, j’avoue que ça m’a marqué », d’exprimer le jeune Desbiens. « Moi, j’ai eu de la misère à me mettre dedans, mais quand il est mort, ça m’a donné une claque dans la face », d’ajouter Jérémi Deschamps. « Pour moi, c’était vraiment réaliste, une vraie situation, de vraies larmes. Quand tout le monde est arrivé, les ambulanciers, policiers, ça m’a donné un vrai choc. » Le fait d’avoir joué la scène augmente le degré de sensibilisation auprès des jeunes acteurs. « On le vit vraiment réellement, on sait ce qui peut arriver pour le vrai si on a un accident. » Mais que feront-ils pour le bal de juin prochain ? « On va fêter en apportant une tente et attendre au lendemain matin. »

Rosalie Nadeau, enseignante en français au 5e secondaire, est membre du comité organisateur. À sa quatrième édition, toujours à cette période de l’année, l’objectif est toujours le même : sensibiliser les jeunes au danger d’abuser de l’alcool ou autre substance et de prendre la route. « On fait ça aussi pour le bal. On veut pas en perdre. C’est une petite famille, une petite école; nos jeunes, on en prend soin. » Le choix d’élèves de 5e secondaire est important, ajoute Mme Nadeau. « Ils (étudiants) font le saut quand ils savent que c’est un des leurs qui est dans l’accident, leurs amis, un des leurs qui décède, de leur gang, ça frappe. On veut qu’ils gardent en tête que ça pourrait arriver pour vrai. » Renée Mongrain, une maman de Weedon, qui a initié le projet présenté aux deux ans, souligne l’importance de la simulation et invite les municipalités et parents à contribuer financièrement à la réalisation de l’initiative qui commande un déboursé approximatif de 10 000 $. Quelque 65 élèves termineront leur passage au secondaire à la Cité-école Louis-Saint-Laurent et les responsables souhaitent ne déplorer aucun accident.

Le dernier droit s’amorce pour la réfection de l’église Saint-Louis-de-France

Véritable joyau architectural et patrimonial, l’église Saint-Louis-de-France à East Angus entame le dernier droit de sa vaste rénovation entreprise en 2007. La récente implication financière du gouvernement du Québec de 123 751 $ s’ajoutant à la contribution du milieu de 53 036 $ permet d’entamer le début d’une série de travaux qui devraient se terminer, si tout va bien, à temps pour marquer le centenaire du bâtiment religieux en 2023.

Les responsables du comité de financement, dont le curé de la fabrique de la paroisse Saint-François-de-Laval, Daniel Gilbert, avaient convié les divers donateurs, bénévoles et médias à l’annonce de l’aide financière. On a profité de l’occasion pour présenter à la trentaine de personnes présentes un bilan des travaux effectués et ceux à venir. Le député de Mégantic, François Jacques, mentionnait être porteur de « bonne nouvelle pour tous ceux et celles qui partagent la conviction que le patrimoine est un atout pour notre avenir collectif. » L’aide financière, précise-t-il, est attribuée par l’entremise du programme visant la protection à la transmission et la mise en valeur du patrimoine culturel à caractère religieux découlant du ministère de la Culture et des Communications. Le montant octroyé couvre 70 % des coûts du projet de 176 787 $.

Mentionnons que la mise de fonds de 30 % du milieu provient principalement des recettes de la boutique Les Trouvailles au profit de l’église. Marie Aubin Roy, fondatrice de l’initiative amorcée en 2013, mentionne que l’apport de la boutique est multiple. Il permet de recueillir des fonds pour la restauration de l’église, de créer un esprit d’entraide dans la paroisse, d’offrir des articles à bas prix aux familles et encourager le recyclage. Tout indique que c’est avec des sous qu’on fait des dollars et beaucoup de dollars puisque la boutique a amassé plus de 155 000 $. Un groupe de bénévoles s’occupe de recueillir et mettre en état, si nécessaire, les objets. La générosité des gens à donner des articles et la précieuse contribution de la Pharmacie Proxim East Angus, Desruisseaux, Laliberté et Chouinard à prêter gracieusement le local contribuent au succès de la boutique. Les trouvailles au profit de l’église est ouverte tous les vendredis de 13 h à 16 h. Exceptionnellement, elle sera ouverte au public pour la grande vente de garage qui se tiendra les 17, 18 et 19 mai prochains.

Travaux
Les travaux, présentement en cours, prévoient une intervention de maçonnerie (transept) côté presbytère, les ancrages, solins des contreforts, côté presbytère, solins sur les contreforts, solins de toiture et le fenestrage (3e rosace), côté presbytère.

Autres travaux
Selon les intervenants, le coût du projet en cours avec ceux à venir nécessiteront un investissement global de 1,3 M$. La fabrique a déjà amassé la moitié du 400 000 $ nécessaire pour la participation du milieu. Même qu’une demande d’aide financière est déjà déposée pour la phase prévue l’an prochain. Pour ce qui est du reste, on projette solliciter d’autres partenaires financiers.

Bilan
Les travaux de restauration de l’église Saint-Louis-de-France amorcés depuis 2007 ont nécessité jusqu’à présent un investissement de 3 M$. Au cours de cette période, on a procédé à la restauration des toitures, l’installation d’un système d’alarme incendie, la restauration du clocher et entamé le début des travaux de maçonnerie. Selon les prévisions, une fois complétée, la réfection de l’église s’élèvera à 4,2 M$. Outre les subventions gouvernementales, la population, les commerçants, entreprises et municipalités de East Angus et Westbury auront contribué financièrement et sous différentes formes à la réalisation du projet. Mentionnons que le bâtiment religieux bénéficie de la cote d’évaluation « exceptionnelle » du Conseil du patrimoine religieux du Québec.

300 coureurs font le tour de Saint-Isidore-de-Clifton pour la 6e édition Marche/Cours pour le Haut

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton recevait récemment les coureurs dans le cadre du 6e événement Marche/Cours pour le Haut. La participation de 300 coureurs a permis d’amasser une somme de 2000 $ qui viendra soutenir les familles de la région pour la pratique d’activités physiques, sportives et culturelles.

Après le parcours un peu plus plat de Weedon lors de l’édition 2018, les coureurs et marcheurs ont dû affronter les côtes de la municipalité située aux abords de la frontière américaine. Si les épreuves de 1 et 2 km se déroulaient entièrement sur la rue Principale et une partie du chemin Randboro, les distances de 5 et 10 km faisaient le «tour du carré» en montant jusqu’au chemin des Perron et en empruntant le boulevard Fortier.

Deux clubs actifs
Cela n’a pas effrayé le tandem composé de Renée Turcotte et de sa fille Bianca Patry-Turcotte de compléter le second tracé le plus long. Arrivées plus tôt sur le site pour profiter des activités sur place, elles ont pris part au départ général de 9 h 30 qui réunissait les coureurs aguerris de 5 et 10 km. Inscrites à l’origine au 2 km, elles se sont finalement laissées prendre par l’engouement lors du réchauffement collectif. Renée Turcotte se disait fière d’elle d’avoir accompli pour la première fois une telle distance.

Les deux coureuses faisaient partie du groupe affilié au Club de course à pied East Angus. Ils étaient une quinzaine de membres présents au Marche/Cours, alors que le Club de course Cookshire disposait d’une dizaine de membres prenant toutes part à l’épreuve de 10 km. Il s’agissait de leur première course officielle de la saison, après une pratique quelques jours plus tôt. Même si le groupe disposait d’un uniforme officiel composé d’un t-shirt et d’un bandeau, Camille Lussier, la responsable, confirme qu’il s’agit d’une troupe accessible à tous, dont le but est « de faire bouger le plus de monde. »

Pédaler pour se désaltérer
Sous les chapiteaux extérieurs, Animation jeunesse du Haut-Saint-François faisait pédaler petits et grands sur son vélo à smoothie, dont les pédales actionnent un mélangeur situé sur le guidon. Des jeux gonflables ont attiré les plus jeunes, malgré le temps frais. À l’intérieur de la salle des loisirs, une zone familiale était animée par La Relève du Haut-Saint-François.
La coordonnatrice de l’activité, l’agente de développement de la MRC, Isabelle Bibeau, s’est montrée satisfaite de la somme de 2000 $ amassée, « ce qui est très bien compte tenu de la météo ». Les collations non consommées au courant de la journée ont été remises au Club des petits déjeuners pour les enfants de Saint-Isidore-de-Clifton.

actualite

Nouvelle demande d’appui des chasseurs de Cookshire-Eaton

La dernière tentative des chasseurs du secteur Cookshire-Eaton, s’opposant au registre des armes à feu, de faire adopter une résolution d’appui à leur égard par le conseil municipal, a échoué. Les élus ont convenu lors de la dernière séance ordinaire de rejeter la proposition et maintenir la position de neutralité adoptée dans le dossier.

La mairesse, Sylvie Lapointe, assure que les élus ont bien lu la résolution proposée, mais ceux-ci préfèrent garder la neutralité de la municipalité. « La loi est provinciale, elle est adoptée. Je pense que la ville a fait sa part en organisant une réunion avec le député. Lui-même a dit aux deux représentants qu’ils vont revenir avec ça, pas à court terme, mais ils vont revoir le projet. » Interrogée à savoir si la demande des chasseurs était déraisonnable, la mairesse rétorque : « non, c’est pas déraisonnable. C’est leur droit de s’opposer à ça, mais nous la municipalité, on veut être neutre. »

Déception
Aucune délégation de chasseurs n’était sur place pour entendre la réponse de la municipalité. Mme Manon Élisabeth Carrier représentait en quelque sorte les demandeurs. Au terme de la rencontre, elle a fait part de sa grande déception, mais préférait ne pas émettre de commentaire. Jean Tremblay, chasseur et résidant de Johnville, fait également part de sa déception. « La décision de la municipalité, explique-t-il, est probablement le reflet de la population de ne pas s’impliquer. Le fait qu’ils (élus) n’appuient pas leurs citoyens me dérange un peu plus, c’est plus ça. La journée qu’ils vont demander l’appui des citoyens, ça va ressembler à ce qu’eux autres viennent de faire. Faut quand même qu’ils donnent l’exemple. Je pense que ça n’envoie pas un bon message. » Quant aux menaces lancées par certains chasseurs de boycotter les commerces locaux, M. Tremblay ne croit pas que ça serait une bonne idée. « Notre but n’est pas de détruire les commerces. On se tire dans le pied si on fait ça. » Pour sa part, Luc Veilleux, qui a participé à la rencontre initiée par la municipalité avec le député François Jacques, était évidemment déçu de la décision des élus, mais s’est refusé à émettre le moindre commentaire.

Fête de reconnaissance envers les bénévoles

C’est au Chalet des Érables à Cookshire-Eaton que le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François a profité de l’ambiance cabane à sucre pour offrir une petite douceur à quelque 136 bénévoles provenant des quatre coins de la MRC, dans le cadre de la traditionnelle fête de reconnaissance qui se déroulait sous le thème Et si on osait… bénévoler.

L’ambiance de l’endroit « se marie à merveille avec toutes les petites douceurs quotidiennes que vous apportez aux bénéficiaires et à la population sous forme de divers services et implications », d’exprimer France Lebrun, directrice générale du CAB, en s’adressant à l’assistance. Jacinthe Massé, présidente de l’organisme, souligne l’importance de rendre « hommage au dévouement et à la contribution, vous le méritez, nous le méritons. Comme bénévole, vous utilisez beaucoup d’heures et souvent dans l’ombre. Vous êtes une source de réconfort. Vous jouez un rôle essentiel dans le CAB, ce qui fait en sorte de pouvoir maintenir tous ses services. On a besoin de bénévoles, n’hésitez pas à transmettre votre enthousiasme, c’est valorisant d’aider les gens. »

Robert Roy, préfet de la MRC, s’est adressé à la foule en précisant « le Haut-Saint-François est riche en bénévolat. Ne minimisez pas l’impact que vous avez sur la communauté. » Les députés de Compton-Stanstead et Mégantic, Marie-Claude Bibeau et François Jacques, ont souligné à tour de rôle l’apport important des bénévoles qui font une différence dans la société.

Rappelons que l’implication bénévole des membres du CAB est multiple que ce soit pour le maintien à domicile, visite à domicile, les repas communautaires, la popote roulante, les chauffeurs bénévoles et bien d’autres. Ces personnes souvent dans l’ombre jouent un rôle essentiel au maintien et développement de la qualité de vie sur le territoire.

Des citoyens de Dudswell mettent un frein à l’achat de camions

La plus récente réunion du conseil municipal de Dudswell s’annonçait pour être sans histoire, alors que l’Hôtel de Ville avait prévu une demi-heure avant l’assemblée pour annoncer sa décision d’implanter un service de voirie. C’était sans compter sur l’intransigeance d’un groupe de Dudswellois qui a réussi à obtenir de l’administration le report de la décision, le temps de s’informer sur l’épineux dossier des travaux publics de la municipalité.

Après plusieurs mois de démarches, l’administration de Dudswell avait convié les citoyens à une présentation de la réorganisation des services de travaux publics. En temps normal, suite à la séance du conseil de lundi dernier, la municipalité aurait entamé le processus d’acquisition de certains véhicules lourds à court terme. La mairesse, Mariane Paré, a préféré ajourner la présentation après une demi-heure pour la reporter à ce qui sera une séance extraordinaire mardi prochain, le 21 mai.

Annoncé depuis longtemps
Suite aux élections municipales d’octobre 2017, le nouveau conseil élu entreprend la démarche Dudswell Durable en février 2018. Après une consultation publique, l’enjeu de la qualité des routes et des infrastructures ressort comme étant une priorité pour les années à venir autant de la part des citoyens que du conseil municipal. Plusieurs points doivent être améliorés, dont le réseau routier et les bâtiments municipaux. Les séances du conseil se tiennent d’ailleurs au sous-sol de l’église St-Clément pour une durée indéterminée, alors que l’hôtel de ville est en rénovations.

À l’heure actuelle, la municipalité fait appel à un sous-traitant pour l’entretien et le déneigement de ses 98 km de routes, sans aucun travail effectué à l’interne. Il en va de même pour le nivelage, les pelouses, les fossés, etc. Suite à une analyse comparative, Dudswell propose comme scénario de commencer à s’occuper à l’interne d’une partie des travaux comme le déneigement, le sablage, le nivelage et les fossés.

Pour ce faire, elle aura toutefois besoin de faire passer l’équipe de travaux publics de 1,5 à 4,5 employés et de louer un bâtiment qui fera office de garage municipal, en attendant la construction du vrai, prévue en 2022. Elle aura également à acquérir des camions spécialisés.

Couper la poire en deux
Après la fin de la présentation d’une quinzaine de minutes de la part de la mairie, les questions de l’assemblée n’ont pas tardé à fuser. Plusieurs citoyens ont fait part de leur mécontentement face au projet et à sa manière d’être dévoilé. Alors que le conseil municipal se consultait en huis clos au sujet d’une proposition de reporter la décision d’un mois, la résidente Louise Corbeil a invité la cinquantaine de personnes présentes à exiger la tenue d’un référendum sur la question.
Alors que le ton commençait à monter dans la salle, le conseil municipal est revenu devant l’assistance en proposant l’ajournement de la rencontre informative. La date du mardi 21 mai a été suggérée, soit un délai de deux semaines, pour la suite des choses.

Un an déjà pour Les Productions de L’inconnu dans le noir

C’est entouré de plusieurs collaborateurs et amis qui lui ont permis de réaliser son rêve que le cinéaste Sébastien Croteau a souligné le premier anniversaire de son entreprise Les Productions de L’inconnu dans le noir, lors d’un récent 5 à 7, qui se tenait à la galerie d’art John-Henry Pope à Cookshire-Eaton. « C’est très touchant de voir les gens, toutes des personnes importantes qui ont joué un rôle au cours de l’année. Elles sont là », de mentionner avec émotion l’artiste originaire de Weedon. Dans son plan de match, M. Croteau souhaitait, sur un horizon de 5 à 6 ans, recueillir sous son aile de jeunes artistes, produire des films et gagner des prix. La réalité s’est avérée beaucoup plus rapide que prévue puisqu’il a produit le film Ponderosa de l’artiste Julien Grégoire Péloquin. Le jeune cinéaste s’est mérité le prix du meilleur court métrage de l’Estrie au dernier festival Cinéma du monde de Sherbrooke. M. Croteau a profité de l’occasion pour projeter le court métrage.

Plan d’engagement vers la réussite de la CSHC : Former les citoyens d’aujourd’hui et de demain

Il ne reste que quelques semaines à l’année scolaire. Les élèves du Haut-Saint-François n’auront pas été les seuls à trimer dur en 2018-2019. Le conseil de la Commission scolaire des Hauts-Cantons et les équipes-écoles pourront aussi dire mission accomplie puisque cette année marquait la mise en œuvre du Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) 2018-2022. L’outil se veut ni plus ni moins que la «bible de référence» de tous ceux qui ont un rôle à jouer auprès des élèves, selon le président de la CSHC, Yves Gilbert.

La genèse
« C’est le fil conducteur de la commission scolaire pour les quatre prochaines années », poursuit celui qui dirige le comité exécutif. Le plan découle du lancement de la première Politique de la réussite éducative par les libéraux en 2017. Après le ministère, au tour des commissions scolaires d’établir leurs enjeux en fonction des particularités de leur territoire. Pour s’assurer d’avoir une couleur la plus locale possible, la CSHC a décidé de prendre le pouls de ses employés et partenaires partout sur son territoire.

Dès l’automne 2017, la commission scolaire s’est mise à la tâche de consulter le personnel des écoles primaires, secondaires, des centres de formation professionnelle ainsi de ses centres administratifs pour établir les éléments à poursuivre ou à prioriser dans un nouveau plan d’engagement vers la réussite. Les parents furent également mis de la partie, de même que des partenaires externes, comme les municipalités et les chambres de commerce.
« Comme président, je veux qu’on mette en haut de la liste des préoccupations l’éducation. C’est la base du développement de notre société. J’y crois profondément et mes collègues aussi », affirme dur comme fer M. Gilbert.

Les constats
Certaines idées se sont vite imposées à la suite des activités de bilan : des milieux de vie sains et sécuritaires, des actions précoces et préventives, l’engagement des parents, le virage numérique et la qualité de l’enseignement. Ces résultats ont par la suite de nouveau été validés par les équipes-écoles, avant d’être inclus dans le PEVR.
Le but du président Gilbert demeure que le monde puisse s’approprier le document, au lieu de le tabletter. « On a un conseil des commissaires qui est attentif aux besoins des milieux. La ruralité, c’est une préoccupation qu’on a. »

Il est fier de mentionner que des projets éducatifs locaux, comme à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, portent fruit. La Commission scolaire des Hauts-Cantons se classe d’ailleurs au quatrième rang provincial en ce qui concerne le taux de réussite aux épreuves du ministère. « On est une commission scolaire qui performe assez bien », poursuit M. Gilbert. Ce succès débute, selon lui, dès la prise en charge en maternelle, voire avec les chauffeurs d’autobus, qui sont le premier contact quotidien des bouts de choux.

Les enjeux
Le PEVR 2018-2022 souhaite diminuer le redoublement à 18 %. À l’heure actuelle dans la commission scolaire, ce taux se situe à 29 %. Il chute drastiquement dans les autres secteurs desservis par la CSHC, soit les MRC du Granit et Coaticook. Outre le cheminement scolaire, on souhaite faire passer le taux de diplomation de 76 % à 80 % et réduire à 7,5 % l’écart de réussite entre les filles et les garçons.

Hormis la réussite des élèves, l’accès à un milieu de vie et d’apprentissage accueillant et sécuritaire demeure une priorité. Dans cette optique, un projet de gymnase suit son cours à l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell. En partenariat avec la MRC, la CSHC envisage aussi la construction d’une piscine à la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus.

L’un des objectifs globaux est de faire en sorte que l’ensemble des bâtiments du parc immobilier soit dans un état satisfaisant. « Nos écoles ne sont pas en mauvais état, mais peuvent avoir besoin d’amour », précise Yves Gilbert. Pour le personnel enseignant, on souhaite mettre des outils de collaboration efficaces.

Le troisième et dernier enjeu vise à s’entourer, pour la commission scolaire, de partenaires engagés et présents. Un des beaux exemples de réussite, rappelle M. Gilbert, demeure la Cité-école qui a impliqué les élus municipaux du Haut-Saint-François en octroyant des bourses aux élèves diplômés ou qualifiés avec l’aide des Caisses Desjardins.

Engagés pour la réussite
« Ça, ce sont des exemples où la communauté s’implique pour la réussite. » Au passage, M. Gilbert n’oublie pas les partenaires essentiels dans la mission éducative que sont les parents. À cet égard, les écoles sont invitées à mettre en place des actions pour bonifier leurs communications avec eux de même que des actions visant à encourager les interventions parentales.

En ajoutant aux parents, les équipes-écoles, les équipes administratives et le conseil des commissaires, le président de la CSHC voit là les éléments de base menant au succès des élèves. « On a chacun notre rôle. Quand on regarde l’ensemble de l’œuvre, on travaille en concertation. C’est ça qui est beau de notre commission scolaire.»

Du travail à portée de main au Salon Priorité-Emploi

Le Salon Priorité-Emploi du Haut-Saint-François, qui se déroulera à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, le 25 mai prochain, offre de très bonnes chances de trouver un travail rapidement. Selon Louise Côté, responsable des projets des Salons Priorité-Emploi pour l’ensemble de l’Estrie, 98 % des participants au Salon de Sherbrooke ont pourvu 25 % de leurs postes disponibles.
Rappelons que cette première édition locale s’inscrit dans le cadre de la tournée régionale du 20e anniversaire du Salon du même nom. Le Haut-Saint-François sera le sixième sur un total de sept et on anticipe une belle belle participation des chercheurs d’emploi. Mme Côté mentionne qu’ailleurs, les organisations locales ont doublé les attentes. Pour le territoire, on anticipe la participation de 200 à 250 visiteurs. L’intervenante ajoute que différents organismes du milieu prendront en charge, par navette, des groupes provenant de l’extérieur pour leur faire emprunter un parcours de séduction avant de s’arrêter à la cité-école.

Plus d’une vingtaine d’employeurs sont attendus pour le Salon et six organismes du milieu. Les représentants des 14 municipalités joueront un rôle actif au cours de cette journée. Ils seront répartis en quatre zones et présenteront les nombreux avantages que l’on retrouve dans chacune d’entre elles. Selon Mme Côté, la tenue des Salons dans les autres régions s’est avérée fort satisfaisante et on anticipe la même chose que celui qui se déroulera de 10 h à 17 h, à la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus.

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