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Maternelle 4 ans; Rien de nouveau à Weedon

Le député de Mégantic, François Jacques, se réjouit de l’ouverture pressentie de cinq classes de maternelle 4 ans dans le comté, dont quatre pour la Commission scolaire des Hauts-Cantons. En fait, deux classes sont déjà en fonction sur le territoire des H-C soit à Weedon et Notre-Dame-des-Bois et deux autres pourraient s’ajouter pour 2019-2020.

« C’est une nouvelle incroyable pour les élèves et pour les parents de notre région. La maternelle 4 ans, gratuite et non obligatoire, permettra une détection et une prise en charge rapide des enfants ayant de potentiels retards de développement, tout en leur offrant des apprentissages par le jeu. D’ici cinq ans, notre gouvernement désire rendre la maternelle 4 ans disponible pour tous les enfants de Mégantic et du Québec », d’exprimer M. Jacques.

Rappelons que le projet de loi no 5 modifiant la Loi sur l’instruction publique et d’autres dispositions à l’égard des services de l’éducation préscolaire destinés aux élèves âgés de 4 ans, présenté le 14 février à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, prévoit l’accès graduel à la maternelle à temps plein pour tous les enfants de 4 ans dont les parents en font le choix.

« Unanimement, cette offre de services nous permettra d’améliorer la réussite scolaire de nos enfants et ainsi d’augmenter le taux de diplomation. Je pense que nous pouvons tous être fiers de cette grande ambition que nous nous donnons. En ce moment, la maternelle 4 ans est uniquement offerte dans certains milieux défavorisés. Pourtant, les difficultés d’apprentissage n’ont pas de code postal et tous les enfants du Québec devraient pouvoir profiter de ce service », d’exprimer M. Jacques.

Déjà en place
L’annonce du député ne crée pas de grands remous au sein de la CSHC. Elle offre déjà la maternelle 4 ans depuis cinq ans à Weedon et trois ans du côté de Notre-Dame-des-Bois. « Pour nous, il y a rien de nouveau outre le fait qu’on a le droit de démarrer dans deux nouveaux milieux. Un milieu qui avait déjà eu une maternelle 4 ans, les installations étaient déjà sur place du côté de Ste-Cécile, puis à Mégantic, l’école Sacré-Cœur, il y aurait une nouvelle maternelle 4 ans et là ça demandera certains aménagements », de mentionner Martial Gaudreau, le directeur général à la CSHC.

Pour le Haut-Saint-François, il n’y a pas d’autre maternelle 4 ans prévue pour l’an prochain. La période d’inscription pour la maternelle 4 ans à Weedon est terminée et tout indique, selon M. Gaudreau, qu’elle sera en force en septembre prochain pour une sixième année consécutive. Plus de 13 inscriptions étaient enregistrées au moment d’écrire ces lignes alors que le nombre minimum nécessaire est de 6.

Le gouvernement du Québec prévoit ajouter 250 classes dès septembre prochain pour un nombre total de 644 partout au Québec. L’objectif est de faire en sorte que d’ici cinq ans, tous les parents qui le souhaitent puissent inscrire leur enfant à la maternelle 4 ans à temps plein.

Soirée de chasse bénéfique

Le couple Roger Rolfe et Valérie Bruneau de Cookshire-Eaton sont en voie de créer une tradition. Pour une deuxième année consécutive, ils ont remis les recettes à un organisme. Cette fois, ils ont jeté leur dévolu sur Loisirs Cookshire en leur laissant un chèque de 960 $. « On trouve ça important de donner à un organisme local. Cette année, on a décidé de donner à Loisirs Cookshire. C’est un nouveau comité et on veut les aider à repartir », de mentionner Mme Bruneau. L’activité, qui en était à sa troisième édition, est toujours appréciée des amateurs de chasse et de pêche. Plus de 200 personnes se sont présentées à la salle Guy-Veilleux pour visionner les films dans le cadre de la tournée Chassomaniak. Plusieurs prix de présence ont été remis pour l’occasion. Les responsables de l’activité songent déjà à la prochaine édition et remercient les nombreux commanditaires. Nous apercevons Roger Rolfe et Valérie Bruneau remettant le chèque à Manon Élisabeth Carrier, présidente de Loisirs Cookshire.

Don de 500 $ à l’école Saint-Camille

Le Club Lions Cookshire-Eaton a remis un chèque de 500 $ à l’école Saint-Camille de cette municipalité. Le montant servira à l’achat de livres pour la bibliothèque. Cela s’inscrit parmi les objectifs de l’organisme d’encourager l’alphabétisation, d’intervenir pour la vue en défrayant le coût de lunettes pour les familles défavorisées et autres. Le club réalise également des rêves d’enfants malades pour combler des besoins. Ajoutons que l’illustratrice Danielle Tremblay, du secteur Sawyerville à Cookshire-Eaton, a fait don d’une vingtaine de livres de la collection Mini BIG. Nous retrouvons de gauche à droite, Annick Turcotte de la Fondation des amis de l’école Saint-Camille, Jean Tremblay, vice-président du Club Lions, et Cathy Lapointe, directrice de l’école.

Pilgarlic la pièce de théâtre ovationnée

Deux petites pierres tombales sont posées sur le devant de la scène plongée dans le noir. La voix rassurante d’une narratrice raconte : « Dans le silence précédant l’aube, le brouillard grandit comme l’herbe le long de la rivière, argent, doux, silencieux. » Au même moment entre un personnage vêtu d’un costume noir, barbu, par l’allée centrale, traînant un grand cercueil noir sur son dos.

Ainsi le vieux Hell Fire, un prêcheur itinérant joué par Dany Lachance, fit son entrée en scène au Centre communautaire de Sawyerville le samedi 23 février. L’occasion était deux représentations de Pilgarlic, une pièce de Janice LaDuke basée sur des extraits d’un roman, Pilgarlic the Death, par Bernard Epps.
M. Epps est mieux connu pour ses récits historiques concernant les communautés de langues anglaise ou de gaélique dans le Haut-Saint-François, comme son livre au sujet de Donald Morrison, le hors-la-loi de Mégantic. Quoiqu’il s’agisse bien d’une fiction, l’histoire de Pilgarlic se situe aussi dans notre région, dans une ville fictive appelée «Stormaway».

L’histoire est en effet orageuse, dépeignant en quelque sorte un côté sordide de la vie rurale autour des années 1961. Avec humour et caricatures bienveillantes, les villageois sont représentés dans leur travail, leurs relations interpersonnelles, vivant vigoureusement et confrontant les difficultés de la vie et inévitablement la mort. Et au travers de tout cela brille l’amour pour notre magnifique coin de pays.

Le personnage principal est l’enseignant du village, Dougal the School, interprété par Mead Baldwin, qui noie ses déboires conjugaux dans l’alcool, rumine sur la vie et la mort, et parcourt ses chers coteaux qu’il aime tant. L’ombre de la mort est toujours présente, spécialement quand elle frappe le coquin d’Old Hugh, joué par John Mackley, un personnage dont les exploits font l’objet de discussions de village.

Le public a rempli la salle pour les deux représentations, et l’a aussi remplie avec le son de l’appréciation pour la directrice et narratrice, Janice LaDuke, et sa troupe de 18 comédiens. Les autres comédiens étaient Don Atkinson, Caleb Campagna, Alex Dougherty, David Gillies, Marlene Lowry, Craig McBurney, Kaely Morrison, Kiana Morrison, Denis Palmer, Vanessa Salvatore, Tami Spires, et Scott Stevenson. Ils ont eu droit à une ovation debout lors de la dernière représentation.

Janis Graham jouait le piano électrique entre les scènes et les deux actes. Steve Coates a orchestré le son et l’éclairage, pour le plus bel effet. Linda Hoy et Elaine Lebourveau ont géré la billetterie et la publicité.

La scène du Centre communautaire est petite, mais la vision était large, pour les concepteurs du décor, Denis Palmer et Royce Rand. Ils ont bâti une rue Principale complète, avec une salle de danse, une station d’essence, une épicerie, le bar et l’hôtel, où Old Hugh venait s’assoir et se bercer. Sans oublier une église transformée en maison familiale.

La pièce se voulait une collecte de fonds au profit du Musée Eaton Corner, le cinquième événement de la sorte.
« Je pense que ça s’est très bien passé, particulièrement parce que c’était différent, parce que c’était totalement une fiction », racontait Sharon Moore, vice-présidente du Musée Eaton Corner. « J’ai beaucoup aimé de la pièce et j’ai entendu beaucoup de commentaires positifs. Je pense que Janice LaDuke a fait un travail merveilleux avec tout ça. Je pouvais entendre Bernie dans ces mots. Et je suis tellement reconnaissante envers les bénévoles qui ont donné si généreusement de leur temps et de leurs talents. »

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Au cœur de la vie spirituelle

En 2018, une multitude d’activités et de services ont été offerts par l’Archidiocèse de Sherbrooke. L’Église souhaite toujours répondre concrètement aux besoins de la population et la Fondation Mgr Jean-Marie-Fortier permet de maintenir cette aide.
Cette offre se traduit notamment par des camps de jour pour les enfants, un projet de francisation pour le soutien aux familles réfugiées de l’Estrie, des cours de couture pour les femmes immigrantes, l’ouverture du Centre Newman (aumônerie étudiante catholique), la création de l’événement touristique de la Balade des Clochers, la cérémonie des défunts oubliés, la cérémonie des anges pour les parents dont l’enfant est parti trop tôt ou par des fins de semaine de ressourcement pour les couples.

Toutes ces activités sont disponibles grâce au soutien financier de La Fondation Mgr Jean-Marie-Fortier dont la campagne de financement annuelle se tiendra du 24 mars au 13 avril 2019.

Des capsules Web présentent les services offerts par l’Archevêché. Celles-ci, produites par la Fondation, sont disponibles via YouTube et sur notre site Web : jecrois.ca.

La Fondation Mgr Jean-Marie-Fortier soutient ses Équipes grâce aux dons amassés dans la communauté. Cette année, l’objectif de 215 000 $ permettra de maintenir les services spirituels auprès des jeunes, des aînés, des personnes malades, des immigrants des couples et des familles.
Les personnes qui souhaitent faire un don à la Fondation Mgr Jean-Marie-Fortier ou qui désirent plus d’information au sujet du don planifié doivent communiquer au 819 563-9934 poste 218 ou visiter le site jecrois.ca. Les dons peuvent également être envoyés par la poste au 130, rue de la Cathédrale, Sherbrooke, J1H 4M1.

Trois jeunes athlètes d’ici dans la ville de Labeaume

Trois athlètes de Cookshire-Eaton ont représenté le Haut-Saint-François lors des plus récents Jeux du Québec d’hiver, tenus dans la ville de Québec au début du mois. Ève Carrier, Lauren Cheal et Julien Paillé ont respectivement pris part aux compétitions de patinage artistique, curling et hockey. Si aucune médaille n’a été remportée par nos espoirs locaux, ceux-ci s’entendent pour dire avoir aimé l’expérience. Au classement global, l’Estrie a terminé 6e sur 19 régions.
Ève Carrier et Julien Paillé sont tous deux étudiants du programme Sports-études de l’école du Triolet à Sherbrooke. Ils en étaient à leur première participation à une finale des Jeux du Québec. Les deux athlètes ont été marqués par la forte présence de spectateurs dans les gradins au moment des performances et des pratiques. Les gens de Québec ont fait preuve d’un « engouement merveilleux ».

Trois inspirations
Ève a terminé sixième dans la catégorie juvénile. Le programme de sa prestation solo comprenait deux combinaisons soit un double lutz suivi d’une double boucle, de même qu’un double flip suivi d’un double toe. Les Jeux marquaient la fin de la saison pour elle, avant un retour à la compétition cet été.
De son côté, Julien Paillé avait bon espoir de remporter les honneurs de la division A en hockey masculin en compagnie de l’équipe de l’Estrie. Il faut dire qu’une douzaine des 18 joueurs de la formation étaient ses coéquipiers des Harfangs du Triolet. L’équipe Bantam a très bien performé durant la saison avec une fiche de 24 victoires, 5 défaites et 3 nulles. Les attentes étaient donc hautes dans le cadre de ces Jeux. Finalement, l’Estrie a terminé huitième.
À peine revenue de la ville de Québec, Lauren Cheal reprenait la route en compagnie de ses coéquipières pour se rendre aux championnats provinciaux U18 de curling à Buckingham, Québec. Pour les Jeux du Québec, Lauren était accompagnée de trois Sherbrookoises. Le quatuor s’est incliné en quarts de finale face à l’équipe du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui a remporté l’or par la suite.

La mère de Lauren, Sandra Edwards, se trouve à être l’entraineuse de l’équipe. Pour les U18, Mme Edwards croit en les chances des quatre adolescentes de se rendre en finale. Celles-ci s’entrainent depuis les quatre dernières années alors que la joueuse la plus âgée n’a que 16 ans. Le futur est donc prometteur.

L’église Saint-Pierre de La Patrie n’a pas dit son dernier mot

Après un an de fermeture, l’église Saint-Pierre de La Patrie a rouvert ses portes aux fidèles ainsi qu’aux citoyens. L’avant-midi débutait avec la célébration d’une messe à laquelle a assisté une centaine de personnes avant de se poursuivre dans le tout nouveau sous-sol aménagé, qui accueille présentement un marché aux puces.

Un petit imprévu
On se rappellera que, en décembre 2017, le Conseil de gestion de l’église avait découvert des souches du champignon de la mérule pleureuse dans ce qui était alors le vide sanitaire sous l’édifice. Des firmes spécialisées sont consultées pour apprendre que le cout d’une décontamination frôlerait les 45 000 $. Rapidement, le président du Conseil, Mario Audet, mobilise une armée de bénévoles afin d’entreprendre les travaux de manière autonome.
Pendant plusieurs mois et à temps plein, l’équipe citoyenne excave, bétonne et fortifie la salle souterraine. On installe une fournaise à la biomasse pour garder l’église chauffée à l’année, ce qui n’était pas le cas auparavant et avait causé l’apparition des champignons.

Une messe attendue
À plus d’une reprise, les élus régionaux avaient pu constater l’évolution des travaux. Lors du dimanche 17 février, l’ambiance était toutefois à la fête. Le député de Mégantic, François Jacques, a pris la parole en fin de messe pour se remémorer sa première visite du chantier. Il disait avoir constaté le moral bas des ouvriers à ce moment. « Il y a eu une mobilisation des gens de la communauté qui a fait que ce gros travail-là a été fait par nous autres, pour nous autres. »

Le préfet de la MRC, Robert Roy, n’a pu se retenir en prenant la parole devant l’assemblée d’une centaine de fidèles : « Wow ! Aujourd’hui, c’est une belle démonstration de la volonté des gens de La Patrie. Bravo pour toutes ces heures que vous avez données, surtout pour la protection du patrimoine religieux. »
L’abbé Gilles Baril officiait ce jour-là en compagnie de Monseigneur Luc Cyr, archevêque de Sherbrooke. Le premier a tenu à souligner le travail titanesque complété par Mario Audet et l’équipe de bénévoles. L’assemblée s’est alors levée pour leur livrer une ovation. La messe était célébrée en l’honneur de cinq défunts dont les familles n’avaient pas pu célébrer les funérailles sur place suite à la fermeture.

Ce n’est pas fini
Il faisait un soleil radieux pour l’inauguration des nouveaux locaux de l’église Saint-Pierre. La température douce faisait fondre la neige en plus de faire remarquer au Conseil de gestion que le toit de l’église coulait. L’équipe de bénévoles a pris le tout en riant, en sachant que le réaménagement de leur lieu de culte n’était pas encore tout à fait terminé.

Dans la nouvelle salle communautaire sous terre, des toilettes restent à être aménagées. Comme l’équipe paroissiale aimerait éventuellement y présenter des spectacles, la rénovation des escaliers ainsi que quelques autres détails seront complétés dans un futur proche. Cette finition dépend également du financement qui doit être annoncé par la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau.

Le président du Conseil de gestion, Mario Audet, n’en était pas moins enthousiaste de finalement voir les gens se rassembler sur les lieux mêmes de son dur labeur. « Aujourd’hui, les gens parlaient pas de religion ni de politique. Ils parlaient du quotidien. C’est le beau dans tout ça. C’est ça une communauté, c’est ça qui rend fort. » C’est grâce à cette solidarité et à l’élan d’entraide local qu’il s’explique comment un tel projet a réussi à se concrétiser malgré les embuches initiales.

Ce sont les femmes qui mènent à Hampden

Contrairement aux croyances populaires, les municipalités de campagne ne sont pas nécessairement à la remorque des grands courants. Elles peuvent même les appliquer plus rapidement que d’autres. À Hampden, la population de quelque 175 personnes n’a pas peur de faire confiance aux femmes et celles-ci n’ont aucune crainte à remplir le rôle traditionnellement dévolu aux hommes. L’instance décisionnelle de la petite corporation, le conseil municipal, est composé majoritairement de femmes soit cinq conseillères, toutes élues par acclamation à part ça. Comme le système démocratique fonctionne à la majorité, on peut dire que ce sont les femmes qui mènent et cela même si on compte deux hommes soit un conseiller Pascal Prévost et le maire, Bertrand Prévost.

Le journal a rencontré les cinq conseillères, Lisa Irving, Monique Scholz, Sylvie Caron, Chantal Langlois et Valérie Prévost, afin d’en savoir un peu plus sur l’état d’esprit qui règne au sein du conseil municipal de Hampden. Toutes souriantes lorsque le journaliste lance que ce sont elles qui mènent, les femmes ne voient pas ça du même œil. Pour ces élues, ce n’est pas une question d’homme ou de femme, mais de ce qui est le mieux pour les contribuables. D’ailleurs, elles précisent ne pas être animées par la cause féministe. Leurs actions ne sont pas motivées à faire avancer la cause. « Lorsque nous sommes assises, nous sommes des conseillères et ce que nous voulons, c’est faire avancer la municipalité pour le mieux des contribuables », précisent-elles sur un ton sans équivoque.

Les motivations de ces femmes, à faire le saut en politique, sont diverses et rassembleuses à la fois. Pour Mme Scholz, à l’époque, c’était d’assurer le maintien du service de bibliothèque. Pour Mme Irving, c’était d’inclure de la jeunesse et apporter une vision communautaire. Pour Mme Prévost, c’était la curiosité alors que Mme Langlois mentionne « j’étais rendue là dans mon implication » tandis que Mme Caron poursuivait en quelque sorte l’implication de son conjoint qui avait déjà cumulé le poste de conseiller. Si les raisons sont diverses, elles partagent toute la même motivation, celle d’œuvrer pour le bien de la communauté.

Lisa Irving, dont sa mère Madeline Irving avait été la première femme au conseil municipal de Hampden, est la doyenne du groupe, en termes d’expérience, avec un cinquième mandat, mais non consécutif. Monique Scholz en est à son quatrième mandat non consécutif alors que Sylvie Caron, Chantal Langlois et Valérie Prévost en sont à leur deuxième. Mme Scholz qui a plongé en politique municipale dans les années 90 et Mme Irving au début 2000 se rappellent que les choses n’étaient pas évidentes à leur début. « J’étais seule, des fois deux, il y avait des gens d’une certaine génération au conseil et ce n’était pas évident », d’exprimer poliment Mme Scholz. « Au début, j’avais de la misère avec les gars. Je leur disais c’est pas parce que je suis une femme que je ne suis pas capable de comprendre comment ça fonctionne la voirie », de lancer Mme Irving. « On s’est fait dire vous autres les secrétaires, parce que pour eux toutes les femmes étaient des secrétaires », d’exprimer les deux conseillères. Aujourd’hui, la voirie et l’entretien des chemins, entre autres, n’ont pas de secret pour nos cinq conseillères.

Celles qui en sont à leur deuxième mandat n’ont pas connu les rebuffades de leurs collègues. De l’avis des doyennes, les choses ont agréablement et rapidement évolué au cours des dix dernières années. On ne sent plus ce genre de regards ou de remarques, tout le monde est respecté et considéré égal, insistent-elles. Les conseillères mentionnent que les femmes ont une vision différente de la politique municipale. « On pense plus à long terme, on a instauré les rapports écrits d’ateliers et de comités. On croit qu’on a contribué à amener le conseil et la municipalité dans le XXIe siècle. » Se montrant réservées dans leurs propos, les conseillères croient avoir également contribué à l’amélioration de la qualité de vie dans la municipalité. Elles ont développé la confiance avec leurs voisins de Scotstown et travaillé conjointement sur divers dossiers que ce soit les loisirs, la Fête nationale, le projet de camping, le Marécage-des-Scots. « On a fait certaines choses en commun en se respectant. » Les conseillères souhaitent aller encore plus loin. Mme Prévost aimerait bien voir le regroupement du service des incendies, alors que Mmes Langlois et Caron souhaitent développer davantage le service des loisirs que ce soit seul ou en collaboration avec Scotstown. Ces élues prônent la collaboration, mais cela ne va pas jusqu’à parler de regroupement. Elles sont d’avis qu’il est possible de réaliser des choses conjointement pour le bien de chacune des municipalités tout en conservant leur identité respective.

Conseil
Ce n’est pas parce que les femmes sont majoritaires au conseil qu’elles sont pour autant toutes sur la même longueur d’onde. Les avis sont partagés sur divers dossiers et il peut en suivre de bonnes discussions. « On arrive à un consensus et personne «blaste» personne, on se respecte », d’insister les conseillères. Quant à la cohabitation avec les deux hommes, elle se fait correctement et dans le respect. « Le maire comprend que les temps ont changé. » D’ailleurs, elles semblent fières de leur maire, de son implication et croient que c’est réciproque.

Maire
Le maire, Bertrand Prévost, qui en est à son troisième mandat à ce poste en plus d’avoir été conseiller, a connu plusieurs conseils municipaux où pouvaient siéger une ou deux femmes. « C’est une autre business, un peu, quand c’est une majorité féminine, mais ça va bien. Ça change l’optique. Les hommes sont plus centrés sur la voirie, les taxes et les routes. Les femmes, c’est plus pour le social, le développement, la famille et la jeunesse. Ça les empêche pas de bien connaître la voirie et autres, elles s’informent », précise M. Prévost. L’arrivée massive des femmes au conseil a changé un peu la façon de faire, admet le maire. « Avec les femmes, il y a plus de rigueur. Les hommes ont tendance à arrondir les coins. On fonce et on accordera ça en cours de route. Les femmes, c’est plus by the book. Elles sont plus minutieuses que les hommes. » M. Prévost est satisfait de ses élues qui ont chacune leur spécialité, dit-il. « On est capable de se parler et de se comprendre dans l’harmonie. Les réunions dépassent rarement deux heures. »

Marie-Claude Bibeau passe à l’Agriculture

La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, hérite du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. Cette nomination s’inscrit dans le cadre du remaniement ministériel effectué vendredi dernier par le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.

Première femme à occuper ce poste, Mme Bibeau y voit une grande marque de confiance de son chef. « La première femme, c’est important, ça me touche encore plus. Ça brise les plafonds de verre un à un. » Ministre du Développement international depuis 2015, la députée de Compton-Stanstead admet avoir été surprise, mais s’empresse à dire, « c’est une belle surprise. Le ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, c’est un beau gros ministère qui touche particulièrement notre région. »

Avouant ne pas être au fait des grands dossiers nationaux, certains retiennent déjà son attention. « La question du secteur de gestion de l’offre, particulièrement le secteur laitier, les accords commerciaux, ce volet-là, je m’y intéresse depuis le début de mon mandat. Ça, j’ai un bout de chemin de fait. »

Questionnée à savoir si elle sera en mesure de poser des actions significatives en prévision du prochain budget, Mme Bibeau précise « on a pris des engagements fermes auprès des producteurs. On a créé des comités de travail. Le premier a déposé son rapport de recommandations. Moi ce que je vois, on progresse comme prévu. Je vais suivre le comité de travail, les rapports qu’ils vont nous soumettre de façon très, très attentive et je vais faire le suivi avec le ministre des Finances inévitablement. »

Quant aux autres objectifs, « j’ai rencontré les gens de mon nouveau ministère moins d’une heure. Alors c’est difficile de fixer des objectifs quand on n’a pas la vue d’ensemble de tous les défis qui sont sur la table. »
Rappelons que le remaniement ministériel faisait suite à la démission de Jody Wilson-Raybould, ex-ministre aux Anciens combattants, maintenant occupé par Lawrence MacAulay. Maryam Monsef hérite du Développement international. Mme Bibeau mentionne avoir un petit déchirement à quitter une équipe qu’elle aimait, mais heureuse de relever un nouveau défi.

Le tour du chapeau d’Alain Choquette

Huit mois après son dernier passage dans la région pour participer au souper-bénéfice annuel de la Fondation Pauline Beaudry, le magicien Alain Choquette récidivait le mois dernier. Il donnait cette fois un spectacle-bénéfice dont les profits allaient de nouveau en totalité à l’organisme de bienfaisance. Avec une salle pleine d’une centaine de spectateurs, la Fondation a pu récolter 3500 $ qui seront redistribués localement.

Une surprise de taille
Alain Choquette a plus d’un tour dans son sac. S’il était prévu qu’il donnerait une représentation devant une salle comble, les spectateurs ne s’attendaient pas à voir un second artiste en première partie. Lors de son dernier passage à Weedon en juin 2018, le prestidigitateur avait retenu les services de son complice Nicolas Gignac. En plus d’être l’un des cinq FantastiX et d’avoir participé à l’émission La Magie des stars, M. Gignac a aidé M. Choquette à monter son plus récent spectacle, La Mémoire du temps.

Depuis son premier contact, M. Gignac a adopté la cause et la région, comme c’est le cas pour M. Choquette depuis bientôt dix ans. « Ça aurait pu être froid, mais je me suis senti accueilli comme une rock star », se remémore M. Gignac. « On a fini le show puis on est resté deux heures après avec le monde. On a jasé, on a mangé, on a bu. »

Pas près d’arrêter
En deuxième partie, le parrain de la magie au Québec y est allé de numéros inédits, improvisés ou recoupés de La Mémoire du temps. Cette tournée de spectacles, qui est présentée comme étant la dernière en carrière pour l’artiste, vient de débuter l’automne dernier. Cela n’empêche pas Alain Choquette de prévoir poursuivre sa collaboration avec la Fondation Pauline Beaudry, une fois sa retraite entamée. « Avec Pauline, tant qu’on va trouver des idées pour l’aider, je vais lui donner un petit coup de main. C’est deux fois par année, c’est pas énorme. »

La principale intéressée se montre reconnaissante. « Je suis chanceuse. Alain a eu un coup de coeur pour ce que je faisais, puis pour ce que j’étais, ce qui fait en sorte que, aujourd’hui après presque dix ans, il est encore là. » Non seulement un artiste de renommée internationale accepte de parrainer sa cause, mais ces élans de générosité en amènent d’autres.

Des fiertés locales
C’est ainsi que les artistes de la soirée étaient hébergés à l’hôtel Le Président à Sherbrooke grâce à la générosité de Stéphan Ouellet de la pharmacie Brunet de Weedon. Même chose pour la salle qui était gentiment prêtée par la municipalité de Weedon et le directeur du Centre culturel, Robert Scalabrini.

Pauline Beaudry a dû arriver en retard à sa propre soirée, comme elle participait au même moment au Gala du mérite estrien à Sherbrooke. Celle-ci avait été nommée dans la catégorie Bénévolat pour son implication dans la fondation qui porte son nom, de même que pour son travail en tant que directrice de Virage Santé mentale.
Aux 3500 $ amassés lors de la soirée, s’ajoutent les 5000 $ récoltés lors du souper-bénéfice de juin dernier.

Les producteurs forestiers veulent négocier à égalité

Plus d’une centaine de producteurs forestiers de tout le Québec se sont retrouvés à Sherbrooke lors d’une manifestation visant à défendre leur droit à la mise en marché collective. Ce rassemblement se déroulait en marge des audiences de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) auxquelles prenaient part les représentants de ces mêmes producteurs s’opposant à un groupe d’industriels, dont fait partie Domtar.

Plus forts ensemble
Le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, a brièvement résumé le conflit. « Nous sommes des milliers de producteurs qui négocions un même produit dans une même saison. On est tous en même temps sur le marché puis on fait face à quelques acheteurs. Leur pouvoir sur nous est trop grand et la loi a donné aux producteurs agricoles ce pouvoir-là, s’ils le veulent, de négocier collectivement et d’obtenir des prix justes du marché. C’est ce que conteste Domtar et les industriels forestiers. »

On retrouvait sur place plusieurs petits producteurs du Haut-Saint-François pour qui le bois représente un revenu d’appoint. L’acériculteur de La Patrie Jonathan Blais était l’un d’eux. « On a le droit de se donner les outils puis les moyens. On va le faire dans le bois. On veut le partage équitable de la richesse. Ça, c’est toutes les régions puis les petits villages qui vont en profiter. Les capitalistes comme Domtar, ils en ont eu assez d’argent de la collectivité au Québec. C’est nous autres qui les ont tenus debout pendant la crise. »

Les prix de l’industrie
Les producteurs forestiers bénéficient depuis des décennies du droit de se regrouper pour négocier collectivement. C’est ce qui se produit dans la moitié des régions du Québec. Le Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec a souhaité étendre ce principe à certains produits de sciage sur son territoire de l’Estrie et de la Montérégie. C’est à ce moment que la compagnie Domtar, le Conseil de l’industrie forestière du Québec et quelques entrepreneurs forestiers se sont opposés.

Lynne Martel-Bégin, productrice forestière de Bury, constate un gel des prix pour ses produits depuis les dix dernières années. Même chose pour le couple formé de Pierre Dubreuil et de Lise Paquette, du côté d’Ascot Corner. Ceux-ci élèvent des vaches à bœuf et exploitent 250 acres de terres forestières. « On fait ça pour le plaisir, mais, en même temps, c’est le fun quand ton bois est vendu puis que tu as de l’argent », d’exprimer Mme Paquette.
Pour André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, « on fait face à une espèce de monstre très bien organisé qui s’appelle l’industrie forestière et qui veut nous garder dans un état d’asservissement. On veut leur démontrer que la mise en marché collective, c’est aussi important dans le bois que dans n’importe quelle production agricole et qu’on va la défendre jusqu’au bout. »
Les audiences de la RMAAQ se sont étalées sur huit jours à l’hôtel Le Président de Sherbrooke durant le mois de février. D’autres suivront au mois de mai, avant qu’une décision ne soit rendue par la Régie par après.

La Coop La Patrie, là pour rester

La Coop La Patrie tenait récemment son assemblée générale annuelle qui présentait, entre autres, son 76e exercice financier. L’association coopérative locale avait de bonnes nouvelles à annoncer à ses membres alors qu’elle leur remettra des ristournes de l’ordre 45 000 $. Son chiffre d’affaires global a cru de 2 % pour s’établir à 6 089 838 $, malgré des pertes occasionnées par un système de réfrigération vieillissant.

Les mauvaises nouvelles d’abord
« Nous devons réaliser que le fait d’avoir tous les services (épicerie, station-service, quincaillerie, matériaux), c’est un plus pour nous autres. Il faut continuer à perpétuer la pérennité de notre village en encourageant l’achat local » a insisté la directrice générale de la Coop, Angèle Doyon. La fidélisation des membres et l’atteinte d’une rentabilité sur le long terme constituent les principaux enjeux que l’équipe de la coopérative a à affronter.
Bien que six employés comptant plus de 20 années de service aient été félicités au cours de la soirée, un autre problème du regroupement demeure le recrutement de main-d’œuvre. La Coop La Patrie en compte présentement 36, mais en perdra une à la fin juillet, alors que Mme Doyon a annoncé sa retraite après cinq années de service.
« J’ai adoré travailler ici », a-t-elle débuté avant de laisser couler quelques larmes et d’être applaudie par la quarantaine de membres dans l’assistance. « Je dois vous dire que la Coop me tient énormément à cœur. Merci de m’avoir fait confiance toutes ces années. »

Une bonne année
L’association a franchi la barre des 600 membres en 2018 pour un total actuel de 620. Le secteur de l’épicerie a connu la meilleure hausse avec 15 % pour un chiffre d’affaires de 3 366 541 $.
Outre de bonnes performances au niveau local, le regroupement national de la Coop fédérée est lui aussi sur une lancée. L’année 2018 fut la troisième meilleure de son histoire, après les rendements records obtenus en 2016-2017. C’est en partie grâce au versement de ristournes exceptionnelles aux coopératives sociétaires que la Coop La Patrie enregistre à son tour d’excellents résultats qui se répercutent sur ses membres. Les 45 433 $ de ristournes seront à 25 % payés comptant et transformés en capital privilégié pour le reste.

Malgré ces bonnes nouvelles, le président de l’association coopérative, Steve Jacques, joue de prudence. Son objectif demeure de redresser les états financiers et d’atteindre la rentabilité sur le long terme. « Dans le marché d’aujourd’hui, il est essentiel de travailler en réseau et en partenariat pour perdurer dans le temps. »

Tournée vers le futur
Suite à des pertes de 84 000 $ dues à des pannes de congélateurs, Coop La Patrie procédera à la modernisation de sa ligne de réfrigération en 2019. Le projet permettra des économies de plusieurs milliers de dollars en plus de conformer l’épicerie aux futures normes gouvernementales prévues pour 2020.

D’ici la fin du mois, le changement de bannière de la quincaillerie devrait être complété. La succursale Unimat deviendra un BMR, chaine que la Coop fédérée avait acquise en 2015.
Dans le but de fidéliser ses membres et de créer un sentiment d’appartenance, la coopérative avait organisé l’activité La Coop vous atTIRE quelques jours avant son assemblée. L’après-midi d’activités avait offert tours de chevaux, recette de bière chaude des 11 comtés et dégustation de guimauves et de chocolat chaud autour du feu.

Putting Sawyerville on the Map

For the organiser, Chantal Bolduc, the Seed Festival is much more than simply a party. “It’s the people who come together, who want to pay attention to their planet, who work to leave something beautiful for the young. People who attend are glad to gather together to share these values.”

The sixth edition, organized by the Sawyerville Community Garden, attracted 200 persons at the Notre-Dame-du-Rosaire Church. For the occasion, the place of worship was transformed to accommodate presentations in both the upper and lower levels. This enabled the event to offer a dozen hour-long presentations, some by experts in their field.
The 10 or so producers who attended were certainly concerned about local food of high quality. On site, it was possible to find a family farmer ready to provide an abundance of fresh vegetables and fruit during the summer and fall seasons. Or guests could enjoy a lunch concocted by the volunteer team of the Community Garden, offering soups, salads, turkey pie and vegetarian lasagna, all made largely from the ingredients of these same producers.

A Growing Notoriety
Over the years, Chantal Bolduc has noticed that more and more producers have chosen to settle in the Sawyerville area. The trend is toward small agricultural businesses which occupy reduced acreage, compared to traditional crops. And certain of them have become real ambassadors of this form of local agriculture, such as the Maraîchers de l’or vert or Le Jardinier déchaîné.
In the view of the organiser, the Seed Festival is a great occasion for producers, often constrained to work in isolation, to get together with each other and with the public. Bolduc welcomes the intergenerational exchanges that are created in the context of this annual rendezvous.

As for the stars of the day, the seed producers, one could only be surprised at the variety of produce that can be grown. Be it cabbages, cantaloupes, radishes, leeks, kale or beans, the volition of the farmer seemed to be the only limit. The Semences nourricières in Dudswell, for example, offered the seeds of a dozen varieties of beefsteak tomatoes and just as many types of lettuce.
When they were not at their kiosk, the speakers covered a wide range of topics. From Lanaudière, Yvan Perreault spoke about nuts and wild mushrooms. The horticultural production teacher at the Coaticook Vocational Training Center (CRIFA), Renaud-Pierre Boucher, discussed the benefits of avoiding tilling the soil. Finally, Jean-Luc Henry, from Révolution Fermentation, demonstrated the benefits of fermenting foods through simple and ancestral techniques.

Mettre Sawyerville sur la mappe

Pour l’organisatrice Chantal Bolduc, la Fête des semences est bien plus qu’une simple fête. « C’est des gens qui se réunissent puis qui ont envie de faire attention à leur planète, qui s’efforcent de laisser quelque chose de beau aux jeunes. Les gens qui sont ici, on est content de se rassembler pour partager ces valeurs. »

La sixième édition, organisée par le Jardin Communautaire de Sawyerville, a attiré 200 personnes à l’église Notre-Dame-du-Rosaire. Pour l’occasion, le lieu de culte a été métamorphosé pour accueillir simultanément des conférences à l’étage et au sous-sol. Cela aura permis à l’événement d’en offrir une douzaine d’une heure chacune, certaines étant présentées par des sommités dans leur domaine.

La dizaine de producteurs présents avaient bien entendu à cœur l’alimentation locale et de qualité. Sur place, il était possible de se trouver un fermier de famille afin d’avoir accès à une abondance de légume et fruits frais au cours de la belle saison à venir. Sinon, un diner concocté par l’équipe bénévole du Jardin Communautaire proposait soupes, salades, pâté à la dinde et lasagne végétarienne, tous faits en bonne partie à partir d’ingrédients de ces mêmes producteurs.

Une notoriété qui grandit
Au fil des ans, Chantal Bolduc a remarqué que de plus en plus de producteurs faisaient le choix de s’installer dans les environs de Sawyerville. La tendance est même aux petites entreprises agricoles qui occupent des superficies réduites, comparativement aux cultures traditionnelles. Et certains d’entre eux deviennent de réels ambassadeurs de cette forme d’agriculture de proximité, que ce soit les Maraîchers de l’or vert ou le Jardinier déchaîné.
Aux yeux de l’organisatrice, la Fête des semences est une belle occasion de rencontre pour les producteurs, qui sont contraints de travailler de manière isolée, entre eux et avec le public. Mme Bolduc se réjouit des échanges intergénérationnels qui se créent dans le cadre du rendez-vous annuel.

Du côté des vedettes de la journée, les semenciers, on ne pouvait que s’étonner de la variété de produits qu’il est possible de faire pousser. Que ce soit les choux, cantaloups, radis, poireaux, kales et haricots, la volonté des agriculteurs semble être la seule limite. Les Semences nourricières, à Dudswell, offraient par exemple les semences d’une dizaine de variétés de tomates beefsteak et tout autant de sortes de laitues.

Lorsqu’ils n’étaient pas derrière leur kiosque, les conférenciers ont abordé un éventail de sujets. En provenance de Lanaudière, Yvan Perreault nous entretenait des noix et champignons sauvages. L’enseignant en production horticole au Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA), Renaud-Pierre Boucher, traitait des avantages de l’évitement du travail du sol. Finalement, Jean-Luc Henry, de Révolution Fermentation, démontrait les bienfaits des aliments fermentés par le biais de techniques simples et ancestrales.

Pilgarlic the Play Receives Accolades

Two small tombstones stand in front of a dark stage. A narrator’s soothing voice says “In the pre-dawn silence, mist grew like grass along the river, silver, soft, silent.” Then a black-garbed, bearded figure stomps up the centre aisle, lugging a large black coffin on his back.

Thus old Hell Fire, an itinerant preacher played by Dany Lachance, made his dramatic entrance on stage at the Sawyerville Community Centre on Saturday, February 23. The occasion was two performances of Pilgarlic, a play by Janice LaDuke based on selections from a novel, Pilgarlic the Death, by Bernard Epps.

Epps is better known for his historical stories about the English- or Gaelic-speaking communities in the Haut-Saint-François, such as the book about Donald Morrison, The Outlaw of Megantic. Although clearly fiction, the Pilgarlic story is also based in our region, in a fictional town called «Stormaway.»

The story is indeed stormy, sketching a somewhat seamy scene of rural life around 1961. With humour and goodnatured caricature, villagers are portrayed in their work and relationships, living lustily and confronting the heartaches of life and the inevitability of death. Through it all shines a love of our magnificent neck of the woods.

The main character is the village teacher, Dougal the School, played by Mead Baldwin, who drowns his marital sorrows in alcohol, ruminates on life and death, and roams his beloved hills. The shadow of death is ever-present, especially when it arrives for the rascally Old Hugh, played by John Mackley, a character whose exploits are the topic of village talk.

The audience filled the hall for both performances, and also filled it with the sound of appreciation for the director and narrator, Janice LaDuke, and her cast of 18. Other actors were Don Atkinson, Caleb Campagna, Alex Dougherty, David Gillies, Marlene Lowry, Craig McBurney, Kaely Morrison, Kiana Morrison, Denis Palmer, Vanessa Salvatore, Tami Spires, and Scott Stevenson. They received a standing ovation for the final performance.
Janis Graham played the keyboard between scenes and the two acts. Steve Coates masterminded the sound and lighting, to great effect. Linda Hoy and Elaine Lebourveau managed the tickets and publicity.
The community hall’s stage is small, but the vision was large for the set designers, Denis Palmer and Royce Rand. They built a complete Main Street, with a ballroom, gas station, grocery store, bar and hotel, where Old Hugh sat and rocked. Not to mention a church transformed into a family’s residence.

The play was a fundraiser for the Eaton Corner Museum, the fifth such annual event.
«I thought it went very well, especially because it was something different, because it was totally fiction,» said Sharon Moore, vice-president of the Eaton Corner Museum. «I thoroughly enjoyed the play and I heard lots of very positive comments. I think Janice LaDuke did a wonderful job with it. I could hear Bernie’s in the words. And I am so grateful to the volunteers who gave so generously of their time and talents.»

La galerie d’art Cookshire-Eaton se déplace à la Cité-école

Les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont eu la chance d’admirer pendant une semaine complète les œuvres de neuf artistes du Haut-Saint-François, grâce à la collaboration de l’Artothèque Genest-Denis. Plusieurs toiles et sculptures ont été prêtées par la famille de Gilles Denis et quelques œuvres par les artistes afin de garnir la salle d’exposition Jacqueline-Loiselle, située à l’intérieur du bâtiment scolaire.

L’activité qui se déroulait dans le cadre de Février mois de la culture à l’école est une initiative du comité de suivi Cité-école. Celui-ci regroupe des représentants de divers organismes de la MRC, comme le Carrefour jeunesse-emploi et la SADC qui participaient au vernissage de l’événement. « Chaque année, nous organisons des activités qui visent à faire connaître davantage le Haut-Saint-François, que ce soit pour les élèves ou pour les enseignants, ça favorise l’appartenance et la fierté » d’exprimer Isabelle Couture de la SADC. Pour Gilles Denis, cette première collaboration avec la Cité-école est très stimulante et s’inscrit dans la volonté de démocratiser l’art par le biais de l’Artothèque et la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Véritable mécène dans le domaine, M. Denis souhaite inspirer les jeunes à développer leurs ambitions artistiques et montrer qu’il est possible de faire de sa passion une profession. L’enseignante, Johanne Marchand, a profité de cette semaine pour faire découvrir l’exposition à ses élèves.

Quand cinq femmes embellissent la maison John-Henry-Pope

La Galerie d’art Cookshire-Eaton dévoilait sa première exposition de l’année Ici, on étire le temps en compagnie des cinq artistes représentées. Une vingtaine de personnes ont pu admirer leurs œuvres réparties sur les deux étages de la Maison de la culture John-Henry-Pope lors du vernissage.

Les deux commissaires et artistes locaux, Robert Péloquin et Grégoire Ferland, se sont impliqués dans la préparation et le montage de cette exposition toute féminine. « Ils ont convié cinq plasticiennes qui ont en commun d’avoir choisi les Cantons-de-l’Est comme espace-temps pour y laisser émerger leurs créations », résumait Sylvain Dodier, l’animateur de l’événement.

Mélange des genres
En effet, les cinq femmes habitent toutes aujourd’hui la région de l’Estrie, bien que certaines soient originaires de l’extérieur. C’est le cas de Yong Sook Kim-Lambert qui est née en Corée du Sud dans une famille de dix enfants. On retrouve 17 de ses œuvres en parcourant Ici, on étire le temps.
Mme Kim-Lambert avait déjà exposé certaines de ses œuvres à la galerie en 2016. À ce moment, les autres artistes en vedette étaient Robert Péloquin et Luc Pallegoix de l’Atelier Auckland à Saint-Isidore-de-Clifton. Après s’être établie à Magog en 2017, l’artiste souhaite désormais être plus active et productive dans la vie artistique de la région. Dans ses toiles, elle dit tenter de jumeler deux traditions ensemble : les couleurs et compositions occidentales et l’émotivité orientale.

Du plastique dans le poisson
Outre le travail de Mme Kim-Lambert, il est possible d’admirer les œuvres de Céline Gendron, Françoise Euzénat, Marie-Claire Plante et Ida Rivard. Cette dernière a grandement impressionné la visiteuse Chantal Beaudoin. Étant sensible à l’art avec deux de ses filles qui peignent, Mme Beaudoin dit aimer la création au sens large.
Les toiles d’Ida Rivard intègrent des rebuts divers pour « donner une rédemption aux objets obsolètes ». C’est ainsi que des fragments de circuits électriques s’unissent pour former des êtres aquatiques sur certaines de ses pièces présentées à la Galerie. Chantal Beaudoin, qui a à cœur la valorisation et la récupération, a été rejointe par l’artiste qui s’intéresse à l’obsolescence programmée. « C’est vraiment beau. Je trouve ça le fun que, à Cookshire, il y ait des choses comme ça », se réjouit Mme Beaudoin.

Une guignolée réussie pour Moisson Cookshire

La guignolée effectuée en décembre dernier à l’angle de la route 253 et Principale à Cookshire-Eaton a permis de recueillir suffisamment de fonds pour préparer et distribuer une cinquantaine de paniers de Noël.

L’activité à laquelle s’est jointe la ministre du Développement international et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ainsi que la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, s’est révélée un succès. Les organisateurs remercient les généreux donateurs et bénévoles. « Avec votre soutien, l’organisme sans but lucratif peut continuer à venir en aide aux résidents moins bien nantis du Haut-Saint-François », d’exprimer Thérèse Soucy, présidente de Moisson Cookshire. Nous apercevons le conseiller de Cookshire-Eaton, Roger Thibault, et Thérèse Soucy.

Les habitats elfiques de Scotstown se déplacent à la médiathèque Nelly-Arcan

Ayant développé, l’année dernière, le concept de l’univers caché du petit monde secret issu de la mythologie celtique écossaise, le comité Coeur villageois de Scotstown présente à la médiathèque Nelly-Arcan de Mégantic jusqu’au 31 mars, l’exposition Les habitats elfiques.

Plus d’une vingtaine de maisons, personnages et masques sont présentés pour l’occasion. L’idée de l’exposition, explique Gérald Ostiguy, membre du comité Coeur villageois, est de présenter à la population la créativité des gens de Scotstown reliée à l’univers caché du petit monde.

L’initiative découle du comité Coeur villageois qui était en quête d’un filon à développer, une thématique susceptible de créer un intérêt. « Le comité a décidé de miser sur l’héritage des Écossais, les pionniers de Scotstown, en développant les légendes et mysticismes écossais », d’expliquer M. Ostiguy. Au début de la saison estivale 2018, le comité a installé plus d’une cinquantaine d’habitats, portes, fenêtres, masques et gnomes majoritairement sur les arbres, créant ainsi un circuit dans le parc Walter-Mackenzie. À cela, les responsables ont mis la population dans le coup en lançant un concours invitant les citoyens à fabriquer et installer des habitats. « Une trentaine de maisons ont été installées à travers le village », précise M. Ostiguy. Le dévoilement des gagnants s’est déroulé le soir de la Samhain, soit l’ancêtre écossais de l’Halloween. Les responsables ont la ferme intention de relancer le concours au printemps. M. Ostiguy précise qu’il sera ouvert à toutes les personnes désireuses d’y participer. La seule condition est que l’œuvre soit installée dans le village de Scotstown. L’idée de créer des maisons elfiques vise à inviter les petits êtres à s’installer au sein de la municipalité, d’ajouter le membre du comité Coeur Villageois.

Pour l’instant, le comité travaille à bonifier le circuit, mais l’interprétation des légendes figure dans les cartons. M. Ostiguy prétend que l’histoire raconte qu’à leur arrivée à Scotstown, les Écossais ne croyaient pas que ces êtres magiques allaient les suivre et s’installer dans les prairies et le long de la rivière au Saumon. De ce nombre indéterminé, on retrouve des fairies (les fées), les gnomes, les dwarf (des petits êtres), des pixies, des sprites et des brownies qui peuvent être gentils ou mauvais, dépendamment s’ils ont eu leur ration de lait.

Le but, explique M. Ostiguy, « est de créer un attrait où les familles peuvent venir s’amuser et utiliser leur imagination et créativité. » D’ailleurs, on croit que l’exposition à la médiathèque Nelly-Arcan contribuera à créer cet engouement et attirer les familles au parc Walter-MacKenzie. Au cours de l’exposition se tiendront des ateliers de créativité avec deux écoles locales ainsi qu’un autre pour le grand public. Mentionnons que les œuvres exposées sont celles de Gérald Ostiguy, Noëlle Hayes, Christiane Jutras, Julie Lagueux, Jo Cooper, Shelly Foster et Élange Cloutier.

ACTU-Rachel

GRETA AND THE RULES

“I sat myself down on the ground in front of the Swedish parliament on a school strike for the climate.” After a summer of heat waves and wildfires, that was ninth-grader Greta Thunberg’s one small action last August. It has sparked a growing international student movement.

“Some people say that I should study to be a climate scientist so that I can solve the climate crisis,” she said in a recent TEDx talk. “But the climate crisis has already been solved. We already have all the facts and solutions. All we have to do is wake up and change. Why should I be studying for a future that soon will be no more?”

“Today we use 100 million barrels of oil everyday. There are no politics to change that. There are no rules to keep that oil in the ground. So we can’t save the world by playing by the rules. The rules have to be changed.”
You can see her amazing talk on YouTube at https://www.youtube.com/watch?v=EAmmUIEsN9A. And thanks to Brian Creelman for pointing me to it.

ONE SMALL CHANGE
One small change we can make is to stop using single-use plastic packaging. Now we can participate in a 15-minute workshop on alternatives to plastic, and receive a $30-kit (market value $75). The workshops are between June 1st and July 13, in the parking lots of IGA Cookshire and IGA Couture in East Angus. The initiative is by the Jour de la Terre (Earth Day) organization and the Fonds Éco IGA. Here’s the link to register online as of March 19 (there is an English version): https://www.jourdelaterre.org/qc/tous-les-jours/programmes/distribution-d-articles-ecologiques/

BEST SINGER, March 7th
Will the Searchlight find Tim Brink? CBC Radio’s 2019 Searchlight competition for the best new musician in Canada has been underway for some time, and our very own Tim Brink was among the 100 selected in the first cut. His song: I Ain’t Leavin’. The top ten finalists were announced on Thursday, February 28. Visit www.cbcmusic.ca/searchlight/ to see if Tim made it to the top ten, and then listen to Q at 10:45 a.m. on Thursday March 7, when the winner will be announced. (Tim, you’ll always be Number 1 in our hearts!)

PERFECT WOMEN, 8th
Marking the March 6th International Women’s Day, a photo vernissage entitled Perfect the Way They Are, organized by the La Passerelle Women’s Centre, is Friday, March 8, 5-8 p.m., at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury.
Photographer Kim Gaudreau’s blurb says “By sharing these photos of themselves, the women involved in this project wish to raise awareness of the importance of valuing body diversity.” In an email, she explained in French, “In order to appreciate and celebrate the body’s diversity, most of the photos are partially or totally nude. The women who participated came from an Anglophone background, and others, Francophone, and we are happy to have participants aged 20 to 70.”
Diverse people are welcome: English- and French-speaking, women and men, “and even children,” wrote Gaudreau. Some presentations will be in English. Tickets are $5 until March 5, or $7 at the door; free for children under 12. Info: 873-825-7060.

HEALTHY EATING, 20th
Eating Healthy on a Budget is the topic of a Health Link presentation by the Cuisines Collectives du Haut-Saint-François (community kitchens) on Wednesday, March 20, at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury. Lunch is at 11:30 a.m. ($5 donation), followed by an interactive presentation (no fee) offering tips to help keep grocery costs down while still eating healthy. “Be ready to get your hands a little dirty!” they tell us. Reservations required for lunch: Contact Kim Fessenden at the Eaton Valley CLC, 819-872-3771, ext. 2.

COLOUR CAFÉ, 27th
A Colour Café is on Wednesday, March 27, at 2 to 4 p.m., at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire. No registration; just show up for some fun colouring and conversation, with snacks and hot beverages. Info: Townshippers’ Association at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

BU SINGERS, 29th
Now is the hour to get tickets for the spring show of the Bishop’s University Singers, Gospel and Other Good News. It features Gospel-inspired favourites from such popular songwriters as James Taylor, Dolly Parton, Levon Helm and Joe Cocker. It is Friday, March 29, at 8 p.m. in the Centennial Theatre. Tickets: Adults $25; seniors $23; students $15. Purchase from the Centennial Theatre box office, 1-4 p.m. weekdays, or call 819-822-9692. (Psst: Melanie Cutting wants ticket-buyers to mention her name; she’s in a ticket-sales contest. We heard it from her!)

CHURCH SERVICES
World Day of Prayer. The Sawyerville United Church Women is hosting the World Day of Prayer Service on Friday, March 8, at the Sawyerville United Mance, 46 Principale North. The service of readings, praying and singing begins at 2 p.m., followed by a light potluck lunch of cheese, crackers, fruit and sweet breads.
Justice, peace and reconciliation for women is supported not just by prayer, but also by a collection which offers grants by the Women’s Inter-Church Council of Canada. The grants aim to “restore hope for women touched by injustice.” Info: worlddayofprayer.net or wicc.org/grant-programs/grant-stories.
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. An Ash Wednesday service will be at the St. George’s Church in Lennoxville on March 6 at 5 p.m. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at the St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire. On both March 10 and 17, the service is in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West.
United. Sunday worship services are at Trinity United in Cookshire at 9:30 a.m. and at the Sawyerville United at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by March 11 for publication March 20 and by March 25 for April 3.

actualite

Intégration du parc régional du Marécage-des-Scots

Aucune personne, sauf le journaliste, ne s’est présenté à l’assemblée publique visant à expliquer les modifications apportées au schéma d’aménagement et de développement de la MRC du Haut-Saint-François pour intégrer le parc régional du Marécage-des-Scots. Reconnu officiellement depuis près de deux ans comme parc régional, l’exercice se voulait, pour ainsi dire, une formalité administrative à laquelle doit se plier la MRC.

La démarche, explique Nathalie Laberge, directrice aménagement et urbanisme, « vise à reconnaître à l’intérieur du schéma d’aménagement et de développement le parc régional du Marécage-des-Scots. On devait dans les deux ans suivant la création du parc l’intégrer au schéma d’aménagement et de développement. Ça ne change rien à la création du parc. C’est une obligation légale de le reconnaître au schéma. Ça ne change pas ce qui a été déterminé dans la création du parc, comment ça va fonctionner, les usages permis, etc. »

La nouvelle réglementation précise que la municipalité de Hampden et la ville de Scotstown devront modifier leur plan d’urbanisme afin d’identifier les limites du parc régional du Marécage-des-Scots et de se conformer aux objectifs qui s’inscrivent déjà dans leur alignement respectif. Scotstown devra également corriger son règlement de zonage afin de modifier les usages autorisés dans la portion du parc régional du Marécage-des-Scots qui est située à l’intérieur de son périmètre d’urbanisation. Ainsi, les usages comme la récréation extensive, intensive et l’installation d’utilité publique seront autorisés. D’autres usages pourront être autorisés s’ils sont compatibles avec la vocation récréative attribuée au parc régional, par exemple, un usage de restauration dans un bâtiment existant, un camping ou un ensemble touristique intégré.

L’adoption du règlement modifiant le schéma d’aménagement devrait se faire lors de la prochaine séance ordinaire du conseil des maires. Une fois fait, il sera acheminé au ministère des Affaires municipales pour sa mise en vigueur.
Mentionnons que le développement du parc régional du Marécage-des-Scots se poursuit. Les intervenants aimeraient bien, dans un avenir rapproché, construire un seuil qui permettrait de rehausser le niveau d’eau du marécage afin de permettre la navigation légère. Plusieurs randonneurs ont fréquenté le parc régional au cours des dernières années, et ce au grand plaisir des commerçants locaux.

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